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Un protocole de communication définit l’ensemble des règles qui précisent les modalités de
fonctionnement d’une communication entre deux ordinateurs. Il existe une multitude de protocoles, il s’agit
ici d’énoncer les principaux protocoles utilisés. Le recensement de ces protocoles peut s’effectuer à part du
modèle OSI. Voici quelques protocoles :
1. Couche physique :
CSMA/CD (Carrier Sense Multiple Access / Collision Detection ) : protocole à accès multiple, par détection de
porteuse et de collision,
RS 232 : norme de standardisation de communication de type série,
USB (Universal Serial Bus) : bus informatique à transmission série servant à connecter des périphériques
informatiques à un ordinateur.
IEEE 1394 : protocole pour interface série multiplexée (données et signaux de commande) dont le nom
commercial est Firewire,
Bluetooth : normes pour établir une connexion radio sur une courte distance (de 10 à 100 m),
2. Couche liaison :
Ethernet : protocole de réseau local à commutation de paquets (standard IEEE 802.3),
HDLC (High-Level Data Link Control): protocole de transfert de trames avec contrôle d’erreur (ISO 3309),
PPP (Point-Point Protocol) : protocole de transmission pour Internet (est une interconnexion de réseaux
indépendants qui conservent leur identité propre dans un réseau public mondial rendant accessibles des
services tels que le World Wide Web, le courrier électronique, la messagerie instantanée et le partage de
fichiers.), fortement basé sur HDLC, utilisé pour établir une connexion de entre deux hôtes,
IEEE 802 : norme des liaisons sans fil support de la technologie Wi-Fi,
3. Couche réseau :
NetBEUI (NetBios Extended User Interface) : protocole non-routable de réseau local,
IPX/SPX (Internetwork Packet eXchange/ Sequenced Packet eXchange) : protocole de transmission de paquets à
travers un réseau local, développé par Novell (Novel NetWare),
IP (Internet Protocol) : protocole de communication d’Internet basé sur un service d’adressage unique pour
l’ensemble des équipements connectés :
IPv4 (version 4) : adresse IP sur 32 bits (4 octets de 0 à 255),
IPv6 (version 6) : adresse IP basé sur 128 bits (16 octets : 8 groupes de 2 octets),
ATM(Asynchronous Transfer Mode) : protocole de transmission de données par cellules de 53 octets,
4. Couche transport :
TCP (Transmission Control Protocol) : protocole de transport, utilisé par Internet, fiable en mode connecté
(établissement d’une session de communication pour échanger des données) qui découpe un message par
paquets (coté émetteur) et le recompose après vérification (coté récepteur) ; la taille des paquets dépend du
réseau (MTU Maximum Transmission Unit),
UDP (User Datagram Protocol) : protocole de transport, utilisé par Internet, non-fiable en mode non-connecté,
5. Couche session :
SIP(Session Initiation Protocol) : protocole standard ouvert de gestion de sessions,
AppleTalk : protocole de communication d’Apple basé le plus souvent sur des trames Ethernet,
TLS (Transport Layer Security), anciennement nommé SSL (Secure Socket Layer) : protocole de sécurisation
des échanges sur Internet fonctionnant en mode client-serveur ; il authentifie le serveur, assure la
confidentialité et l’intégrité des données échangées,
6. Couche application :
HTTP (HyperText Transfer Protocol): protocole client-serveur développé pour le World Wide Web (WWW),
HTTPS (Secure) « c'est HTTP+SSL »: protocole HTTP sécurisé s’appuyant sur le protocole TLS,
SSH (Secure Shell): protocole qui impose un échange de clés de chiffrement « crypté » début de connexion,
FTP (File Transfer Protocol): protocole client-serveur destiné à l’échange de fichiers,
SNMP (Simple Network Management Protocol): protocole de gestion de réseau utilisé par les administrateurs
pour gérer les équipements, superviser et diagnostiquer des problèmes réseaux,
POP3 (Post Office Protocol V3) ou IMAP (Internet Message Access Protocol): protocoles de messagerie
électronique utilisé pour récupérer les courriers électroniques,
IRC (Internet Relay Chat): protocole de communication textuelle utilisée pour la messagerie instantanée,
ancêtre de XMPP (Extensible Messaging and Presence Protocol),
XMPP : protocole client/serveur standard de messagerie instantanée pour les échanges de messages,
instantanés ou non, format XML (eXtensible Markup Language) langage informatique de balisage générique,
SMTP (Simple Mail Transfer Protocol): protocole de messagerie utilisé pour transférer le courrier électronique.
Outre ces protocoles, il existe des recommandations qui intègrent plusieurs couches du modèle OSI exemple
X25, il existe également des protocoles définis pour normaliser les transactions échangées dans un secteur
d’activités donné (commande, avis de réception facture, avis d’expédition, appel d’offres, …etc.).
EDI (Electronic Data Interchange) Echange de Données Informatisé formalise les messages échangés = définir
la syntaxe et le sémantique, exepl : IATA (transport aérien), SWIFT (banque), RosettaNet (électronique).
La multiplicité des normes pose problème lors des échanges internationaux (échanges entre Europe et Asie,
par exemple) ou intersectoriels (entreprise fournissant des composants électroniques à un constructeur
automobile, par exemple). Face à cette situation, un langage commun, EDIFACT Echange de Données
Informatisé pour l’Administration, le Commerce et les Transports : est défini comme une norme mondiale et
multisectorielle.
8. Protocole de datagramme utilisateur
Jusqu’à présent, nous avons considéré la machine destinataire comme une entité globale. En fait, les
machines exécutent des processus qui sont eux les destinataires réels de datagrammes. Toutefois, indiquer
un processus particulier, sur une machine spécifique, n’est pas d’une grande souplesse. Pour cette raison, les
concepteurs de TCP/IP ont introduit une abstraction intermédiaire, qualifiable de destination abstraite, les «
ports de protocole ».
Chaque port est identifié par un entier positif, et le système d’exploitation local fournit une interface que les
processus utilisent pour spécifier un port. La plupart des OS assurent un accès synchrone aux ports. Les
données reçues sont conservées un certain temps dans une file d’attente, jusqu’à ce qu’un processus vienne
les extraire.
Pour communiquer avec un port distant, l’émetteur a besoin de connaître à la fois l’adresse IP de la machine
destination et le numéro de port associé au protocole sur cette machine. Chaque message émis contient à la
fois le numéro de port destination sur la machine destination, et le numéro de port source sur la machine
source à qui les réponses seront adressées.
8.1 Le protocole UDP
Dans la suite de protocole TCP/IP, UDP (« User Datagram Protocol ») assure le mécanisme de base qui
permet aux programmes d’application d’envoyer des datagrammes à d’autres programmes d’application. Le
protocole UDP fournit des ports de protocoles qui permettent de distinguer différents programmes
d’application.
En plus des données émises, les messages UDP contiennent les numéros de port destination et source.
UDP assure un service de remise non fiable, en mode sans connexion, qui utilise IP pour acheminer les
messages entre machines. Un programme qui utilise UDP doit gérer les problèmes de fiabilité, pertes de
messages, duplications, retards, dé-séquencements et pertes de connectivité.
Piège : le logiciel fonctionne bien sur un réseau local simple mais pas sur une grande interconnexion.
8.2 Structure des messages UDP
Un datagramme utilisateur comporte deux parties : un entête UDP et une zone de données.
0 8 15 16 31
Port UDP source Port UDP destination