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Technique
Règlementaire
Travaux d'étanchéité
des toitures-terrasses et toitures inclinées
f?
Support maçonneriett
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
DTR E 4.I
2 1 l{1Y.200
Travaux d'étanchéité
des toitures-terrasses et toitures inclinées
f?
Support maçonnerie!'
- Jème Edition -
2017
Les membres du Grouoe Technisue Soécialisé
La liste nominative des membres du Groupe Technique Spécialisé ayant examiné I'avant-
projet de révision du document technique réglementaire (DTR) portant sur les travaux
d'étanchéité des toitures terrasses et de toitures inclinées sur support maçonnerie est
composée de :
Président
Vice-président
Rapporteur
Membres
6 C: e:-/l 'dàii'+
,J,^,iÉ.àr^i \j lgS2rrrsi 23 .Fly'l 1403 rtÊ e'r- t'.'il],'1:-t1 cr[-l;rll O':sU
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213-86 é: e-r!l ,J-à]s.+J
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1986 (ârlill rf:.,f.i.tfr*f â^rlr âJii â;l èh') Ù^^5'll:
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ARRETEMINISTERIELPORTAI\TAPPROBATIONDU
DOCTIMENT TECHNIQUE REGLEMENTAIRE
(TRAVAUXD,ETANCHEITEDESTOITURES-TERRASSESETToITURESINCLINEES
SUPPORT MAçONNERIE )
ARRETE,
ARTICL-E2_Lesréglementaire,.viséàl,article1".ci.dessus,
o3eiAe construction' trois (03) mois après la date
sont
de p urnal Officiel'
d,æuvres, les bureaux d'études techniques,
ARTICLE 3 _ Les maîtres d,ouwages, les maîtres technique de la construction
les entreprises de réalisation, les organismes de contrôle les
et les bureaux iù*p.ttit., technlques sont tenus de respecter dispositions
Abdelwahid TEMMAR
SOMMAIRE
10
CHAPITRE T : CÉNÉN.T TTÉS
10
I.1.Osrnr
10
I.2. DOIU,ITNE D'APPLICATION
10
I.3. DNTTXTUON DES OUVRAGES D'ETANCHEITE
1l
1.4 CLASSIFICATION DES TOITURES
LL
I.4.1. CLASSIFICATIoN sELoN LE TYPE DE cLIMAT
LL
I.4.1.1. Toiture sous climat de plaine
TL
l.4.l.2.Toiture sous climat de montagne
LL
I.4.l.3.Toiture sous climat saharien
LA ToITURE
LI
L4.2. CTIssIFICATIoN sELoN LADEsTINATIoNDE
L2
ToITURE
I.4.3. CTIssIFICATIoN sELoN LA PENTE DE LA
l2
I. 5. CoNcnPTIoN GLoBALE D'uNE TorrrlRE-TERRÀssE
13
I'5.I.PARAMETRESINTERFERANTDANSLACONCEPTIONGLOBALED'UNETOITURE
l4
I.6.CTT,tncnSETSURCIIARGESACONSIDERERSURLESOITRAGESD'ETANCHEITE
ET ACCESSOIRES 16
CHAPITRE II : MATÉRIAUX D'ÉTANCUÉITÉ, D'ISOLATION
16
[.1. MArBnr.c'ux o'ntlNcunttn
L6
A BASE DE LIANT IITDRAULIQUE
JI. 1 .1 . MORTIER
L6
II.1.2. REVETEMENT A BASE D,ASPHALTE COULE
L6
BITUME oxYDE
II. 1 .3. REVETEMENT MULTIcoucrrEs a eÀ{e oe
t7
II.l.4.REVETEMENTSD,ETANCHEITEABASEDEBITT]MEMODIFIEPARRESINESELASTOMERES(SBS)
L7
II.1'5.REVETEMENTSD,ETANCIIEITEABASEDEBITUMEMODIFIEPARRESINESPLASTOMEnES(APP)
L7
ET SYNTHETIQUES
II. 1 . 6. REVETEMENTS MONOCOUCHES MINCES
18
II. I .7. PcsrNES LIQUIDES (SEL)
18
[.2.PANNEAUXISOLANTS
19
il.3. MATERIAUX ACCESSOIRES
L9
II.3. 1. ÉcneN PARE-vAPEuR
20
ll.3.2.Coucsn o'INDEPENDANcE
2L
II.3.3. COUCTTB OE SEMI INDEPENDANCE
22
II.3.4. Écn cN DE DESoLIDARISATIoN
22
tr.3.5. COUCHE DE DRAINAGE
22
tr.3.6. COUCTN OB FILTRATION
22
tr.3.7. COUCHE DE TERRE VEGETALE
RELErIES, CHENEAI.IX ET CANTVEAIX
22
II;}.8.MITruEUX POTJR
23
II.3.9. MATBNTEUX POUR PROTECTION DES REVETEMENTS D'ETANCHEITE
24
II.3.10. JOINTS DES SUPPORTS
24
II.3.1 1. COTTBCTBURS ET EVACUATEURS DES EAUX PLUVIALES
25
TT.3.I2,PLATINE ET COUVERTINE POUR OUVRAGES TRAVERSANT LA TOITURE
25
II.3 .1 3. OUTITT,A.CB POUR COLLAGE, SOUDAGE ET CALFEUTREMENT
26
[I.1. SUPTORTS EN ZONE COURANTE
26
m. 1. 1. Er-BlvtBNrs EN MAÇoNNERIE
27
TIT. I .2. PANNEAUX ISOLANTS
27
III.2. SUPPORTS DES RELEVES SUR OUvRAGES PARTICULIERS
27
III.2.l.RtLmrs
28
IIL2.1.1. Acrotère
28
III.Z.l.2. Costière
28
lII.2.l.3. Souches
de retrait d'étage 28
III.2.I.4.Murs de locaux divers et murs
28
III.2.l.5. Seuils
28
III.2.I .6. Fourreaux pour câblerie
28
1II.2.1.7. Socles et massifs
29
III.2.1.8. Dispositifs de collecte et d'évacuation des eaux pluviales
29
TTI.2.2. RIVES SANS ACROTERES
29
TIT.2.3.JOWTS DE GROS GIJVRE
30
TTI.2.4. RNLMTS DIVERS
31
CHAPITRE TV : RTi,ALISATION DES OUVRAGES D,ÉTANCHÉITÉ
31
IV.l. DTSPOSITIONS AVANT MISE EN <nUVRE DU REVETEMENT O'ETANCHEITE
40
IV.3.2.I.3. Revêtements bicouche en bitume modifié (sBS ou APP)
43
IV.3.2.I.4. Revêtements monocouche en bitume modifié (sBS ou APP)
44
IV.3.2.L5. Revêtement monocouche en membrane PVC
45
IV.3.2.1.6. Revêtement en SEL
47
piétons et,/ou séjour)
n-._:_:.:. Toiture rerasse accessible (terrasse circulée
47
n-.-:.:.1. l. Revêtement en Asphalte
47
oxydé (feutres ou chapes armées)
n-.-1.1.1.2. Revêtements traditionnels en bitume
(SBS ou APP) 48
n-.3.2.2.3. Revêtements bicouche en bitume modifié
48
I\'.3.2.2.4.Revêtementsmonocoucheenbitumemodifie(SBSouAPP)
48
PVC
I\'.3.2.2.5. Revêtement monocouche en membrane
49
I\'.3.2.2.6. Revêtement en SEL
49
n'.3.2. 3. Toiture-terrasse jardin
49
I\'.3.2.3.1. AsPhalte
50
[v.3.2'3.2.Revêtementsbicoucheenbitumemodifié(SBSouAPP)
52
PVC
IV. 3.2.3.3.Revêtement monocouche en membrane
52
IV.3.2.3.5. Revêtement en SEL
52
n' 3 .2. 4.T oiture-terras se accessible aux véhicules
Iv.3.2.4.|.Revêtementsasphaltes(typeA'P,spécialrampe)etmulticouchetypebitumearmé'52
55
lV.3.2.4.2.Revêtements de type SBS, APP et SEL
55
N'.3. 3. REVETEMENTS D'ETANCHEITE EN RELEVE
56
IV.3.3.1. Conditions sur les reliefs
70
I\ .3.3.2. Mise en Guvre et composition des relevés
70
nI. 3 .3 .2. 1 .Toitures terrasses inaccessibles
76
n' 3.3.2.2 Toitures terrasses accessibles
79
n'.3.3.3. Traitement des joints verticaux des reliefs et des parties courantes
80
n'.3. 3.4. Traitement des retombées d'étanchéité
80
N .3.3.5. Traitement des chéneaux et caniveaux '
82
IV.3.3.6.Traitementdesévacuationsdesentréesd'eauxpluviales(EEP)
84
IV.3.3.7. Traitement des traversées de toiture
86
IV.3.3.8. Traitement des joints du gros @uvre
90
\I.1. GNNNNNT,ITES ET CHOIX DE LA PROTECTION
90
V.2. PROTECTION DES REVETEMENTS EN ZONE COURANTE
9t
V .2,I.CAS D'TINE TOITURE TRADITIONNELLE
et aires de circulations) 9L
v .2.1.1.Toiture-terrasse inaccessible (y compris chemins
9L
V.2.1.1.1. Revêtement en AsPhalte
oxydé (feutres ou chapes armées) 92
v .2.l.l.2.Revêtement en feuilles traditionnelles en bitume
(SBS ou APP) 92
V.2.1.1.3' Revêtement bicouche bitume modifré
(SB S ou APP) 92
\r .2.1 .l .4. Revêtement monocouche bitume modifié
92
\-.1.1.i.5. Rer'êtement monocouche en membrane PVC
Y.2.1.1.6. Revêtement en SEL 93
Y.2.1.2. Toiture-terrasse-accessible (circulée piétons eVou séjour) 93
V.2.I.2.I. Revêtement en Asphalte 93
V.2.1.2.2. Revêtement en feuilles traditionnelles en bitume oxydé (feutres ou chapes armées) 96
APP)
V.2.1.2.3. Revêtement bicouche bitume modifié (SBS ou 9O
VI.I.GnNnRALITES r04
I
VI.2. ConuTIoNs SUR LEs SUPPoRTS 104
VI.3.RnvnrEMENTS D'ETANcHETTE DEs pÀRhiES couRANTEs ET pRorEcrroNs ASsocrEEs 106
VI.4.CoNsrITUTroN ET n>rncurloN DEs RELEvES DrETANCm,rrE 1'06
VI.5. TnHTEMENT DEs JOINTS DE DILATATION 107
VI.6. PnorncrroN DES REvETEMENTS DrETANcrrErrE 108
VI.6. I . PRoTECTIoN EN PARTIE CoURANTE 108
VI.6.2. PRoTECTIoN DES RELEVES 109
VI.6.3. PnoTECTIoN DES REVETEMENTS D'ETANCHEITE DES CANTVEATrX 109
VI.7. CTTUTE,S DIEVAcUATIoN DES EAUX PLUVIALEs 109
1r6
CIIAPITRE IX : ENTRETIEN DES TOITT]RES TERRASSES
X.1. NECESSITE DE L'ENTRETEN 116
DL2.FREeUENCE DEs opERATroNs DE vrsrrE nt u'ulrnntruu 116
A}[I\EXES 118
Le prësent ouvrage est une mise à jour du Document Technique Réglementaire 8.4.1 existant
relatif à I'qmnian des travaux d'étanchéité intitulé : <<Travaux d'étanchéité des toitures-
terrasses et toitures inclinées- support maçonnerie>>.
Les modifications et améliorations - pour une appréhension didactique et intégrée - ont été
apportées dans le contenu et I'agencement des dffirents chapitres.
Dans ce docament, les matériatn d'étanchéité, Ies supports les plus courants en Algérie et les
règles de mise en @trre des différents systèmes d'étanchéité sont présentés. Les modes de
mise en æuvre des systèmes d'étanchéité et de leurs protections associées sont décrits selon
les destinations des toitures, en zones de plaine, de montagne et saharienne.
Les épreuves de contrôle avant, pendant et après exécution des ouvrages d'étanchéité ainsi
que le volet entretien ont été également inclus.
Dédicace
Mohamed Nabil'
...Ce travail est dédié à titre posthume à Monsieur BOUROUIBA
le 06 Octobre 2009'
applicateur hors pair des systèmesà'ëtanchéité, rappelé à Dieu
d'une exPérience
membre très actif du
é de la délivrance des
Avis Techniques.
ayant élaboré le
Il a eu également à présider le précèdent Groupe Technique spécialisé
cycles de
Document Technique Règlementaire originel, et à inimer dans les formation dédiés
professionnels du
aux systèmes d'élanchétés, dispensés iégrlièr"*ent par te CNENB
aux
secteur de la construction.
Liste des ubréviations
EIF : enduit d'imPrégnation àfroid
EAC : enduit d'imPrégnation à chaud
AC : asphalte coulé oC (méthode bille et
ement 'x' en
Bitume de classe 'x/y' Bitume oxydé de température
' iguill de mm
le 20 mPté hors sablage et mandrin)
u 50 kg) Pour un rouleau de l0 m''
SBS : s tyr èn e -b ut adiène - s tYr ène
APP : atactique PolYProPYlène
SEL : système d'étanchéité liquide
EPDM : éthylène propylène-diène monomère
ECB : éthylène coPolYmère bitume
PIB : polyisobutYlène
CSPE : polyéthYlène chlosulfoné
PVC : polychlorure de vinYle
CPE : polyéthylène chloré
TPO : thermoPlastiques oléfines
P(J : mousse de polyuréthanne projetée
PES : panneau de polystyrène expansé
PEX : panneau de polystyrène extrudé
UV:ultraviolet
W: voiledeverre
TV : tissu en verre
PY: polyester
TV th : tissu de verye thermostable
HR : haute résistance
NIS: non tissé sYnthétique
EEP : entrée d'eau Pluviale
DEP : descente d'eau Pluviale
TP : trop-plein
SL : sens longitudinal (ou sens chaîne)
ST : sens transversal (ou sens trame) ;
S (m) : surface totale de la toiture (mètre caté)
T.S : treillis soudé
kPu : kiloPascal
N: Newton
daN/cm2 : décaNewton par centimètre carrée
g/m2 : gramme Par mètre carcé
mm : millimètre
cm: centimètre
DTR : document technique réglementaire
RNVA : règlement neige et vent
BET : bureau d'étude technique
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS
I.1. Objet
Le présent document technique réglementaire définit les règles d'exécution des ouvrages
d'étanchéité des toitures terrasses plates et inclinées sur des supports porteurs en maçonnerie
(planchers en dalle pleine, corps crerrx avec dalle de compression, supports constitués de
pannearD( isolants, etc.). En outre, il précise la constitution du complexe d'étanchéité en fonction
de la destination des toitures, des sollicitations climatiques et de la nature du revêtement utilisé.
Note : Le terme maçonnerie est prts au sens large et vise également le béton (non) armë.
lsolantthermiçre
Ecranpare-vapew
Relevé en pare-vapeur
Figure I.I. Composants d'un complexe d'étanchéité sur support maçonnerie (cas d'un bicouche)
NOte : La pente est réalisée soit directement dans l'élément porteur (lors de la éalisation du gros æuvre) ou par façonnage d,une
forme de pente rapportée adhérente.
l0
1.4 Classification des toitures
Les toitures peuvent être classées selon :
o le type de climat où le bâtiment est implanté ;
o la pente ;
o la destination de la toiture.
I.4.1. Classification selon le type de climat
I.4.1.1. Toiture sous climat de plaine
Toutes les toitures des bâtiments implantés en bordure de la méditerranée, sw les hauts plateaux
et la vallée du Chélif sont définies par le zorrage climatique.
l.4.l.2.Toiture sous cHmat de montagne
Toutes les toitures des bâtiments implantés dans les zones montagneuses (atlas tellien) et où la
neige est plus ou moins Présente.
I.4.1.3. Toiture sous climat saharien
Toutes les toitures des bâtiments implantés dans les communes définies par Arrêté Ministériel
du l5 octobre 1986 et modificatif du 24 Juin 1988. Pour rappel, les zones
sahariennes sont caractérisées par un climat sec et désertique avec une très faible pluviosité
etlou des orages de très courtes durées (le grand Sud et le Nord saharien).
I.4.2. Classification selon la destination de la toiture
La conception des toitures est liée à l'utilisation qui en sera faite. En effet, I'importance de
la circulation- quantité et qualité-sur la terrasse va influer sur le choix des matériaux, leurs
épaissews, les caractéristiques de la protection de l'étanchéité, etc. Ainsi, selon leurs
destinations, elles sont classées comme :
Toiture terrasse inaccessible : son accès n'est prévu que pour I'entretien courant du
revêtement d'étanchéité et des accessoires tels que les ouvrages de collecte et d'évacuation
des eatn pluviales, câblerie, les traversées de toitures, etc'
Toiture terrasse technique : ne devant recevoir que la circulation limitée strictement à
I'entretien des instajlations techniques placées sur les terrasses, tels que le dispositif de
ventilation, les machineries d'ascenseurs, etc. Lorsque seule une partie est concernée par
I'installation technique, seule celle-là peut être considérée comme toiture-terrasse technique
("zone technique")
Toiture terrasse accessible : permettant la circulation piétonne et le séiour des personnes
quelle qu'en soit la raison (entretien, loisir, circulation)'
Toitures tewasses accessibles à la circulation et au stationnement des véhicules (dites toitures
parcs W ou toitures accessibles aux véhicules légers
Toiture terrasse jardin : dite aussi toiture multi usages, autorisant la circulation piétonne et
présentant en même temps un aspect traditionnel de jardin'
Toiture teryasse végétalisée : généralement inaccessible, et pour laquelle la circulation est
strictement réduite à I'entretien du revêtement d'étanchéité et des végétaux. Elle est dite aussi
toiture verte.
Note:
l. Les parties de toitures accessibles exceptionnellement aDCvéhicules de dëfense contre l'incendie, camions de déménagement
et véhicules de déneigement peuvent êire compris dans la catégorie des toitures terrasses accessibles
à la circulation et au
stationnement des véhicules légers.
2. pour les urbanistes, les toitures terrasses végétalisées sont assimilées à des espaces verts avec tous les avAntages que
procure un espace vert lels que l'intégration à I'enyironnement et I'amélioration du confort thermique et le confort
visuel, etc,
1l
I.4.3. Classification selon la pente de la toiture
NOte : Laforme de pente adhérente peut être réalisëe soit pendant la réalisation du gros æuvre en coulant la dalle en pente
(technique très peu exploitée) ou à postëriori, en façonnant sur l'élément porteur une forme de pente de pente rapportée
monolithe et adhérente. Sous climat saharien, la pente de la toiture terrasse, doit être comprise entre 2 et 3 % (elle est dite toiture
plate). La pente de la toiture enfonction du climat et de la destination de la toiture est donnëe dans le tableau 25 de l'annexe I du
présent DTR.
l2
Lorsque I'isolant thermique est placé sous le revêtement d'étanchéité (toiture-terrasse dite
avec isolant support d'étanchéité), la destination de la toiture est à définir àpartir de la nature et
de la caractéristique de compressibilité de l'isolant à utiliser. Ce cas est le plus courant en
Algérie. L'épaisseur doit être choisie de manière à ce que le point de rosée ne puisse se situer
dans la masse de f isolant, sinon, l'utilisation d'un écran pare-vapeur devient obligatoire.
Bien que le revêtement adhérent auto-protégé soit de plus en plus utilisé sur le béton, en
particulier sur toitures terrasses inaccessibles, le revêtement posé en indépendance avec
protection rapportée reste la solution la plus recommandée. En effet, la toiture avec protection
rapportée est moins vulnérable qu'une toiture auto-protégée en raison de l'inertie de la
protection.
\rttr dn pmfnctr,orr
l*oiiurrt
Fun-r,'rpnrrr
ruppùn
L'isolant peut sous certaines conditions se trouver sous une forme de pente en mortier réalisée sur
éléments porteurs en maçonnerie béton (toiture-terrasse avec forme fractionnée sur isolant).
Seulement la forme fractionnée sur isolant est considérée comme une solution à risque avec
beaucoup de restrictions réglementaires, (Cf S IV.1).
Lorsque I'isolant thermique est placé sur le revêtement d'étanchéité, la pente de la toiture-
terrasse ne doit pas dépasser 5 Yo. Dans ce cas, le revêtement d'étanchéité est lui-même écran
pare-vapeur. En général, on choisit un isolant peu perméable à l'eau avec une faible reprise
d'eau et peu sensible au tuilage. Le polystyrène extrudé (PX) est le matériau le plus
couramment utilisé.
NOte : Bien qu'elle soit d'un emploi limitë en Algérie, I'isolation inversëe prësente des avantages certains en raison
notamment du fait que le revêtement d'étanchéité et son support sont protégés des agressions climatiques et des effets de
dilatation et de retrait. Dans cette configuration, I'isolant thermique doit être néanmoins protégé contre lout contact avec I'eau,
au risque de le voir perdre sa fonction d'isolation thermique.
Dans le cus des toitures tewusses uccessibles aux véhicules, ces derniers sont
conventionnellement caractérisés par une charge maximale de 2 tonnes/essieu". Aussi, la somme
de charges d'exploitation et des charges permanentes situées au-dessus du revêtement
d'étqnchéité des toitures terrasses accessibles à la circulation des véhicules est supérieure à 4,5
kN/m'.
NOtg : Le concepteur doit tenir compte des charges permanentes et d'exploitation qui ne doivent pas dépasser un certain seuil'
Sur les panneaux isolants en liège, ce seuil est limité à 4,5 kN/m'z.
Les charges climatiques sont la composante ascendante du vent et les charges descendantes
dues à la neige, le sable dont les valeurs sont définies dans le règlement Neige et Vent Algérien
(RNVA C2.4712013) et à I'eau de pluie, voir cartes annexe 4.
Pour le dimensionnement des ouvrages d'étanchéité appliqués sur des toitures plates, seules les
charges statiques de neige normale sont retenues. Quant à la charge de pluie, celle-ci n'est prise
en compte que si la toiture est destinée à la rétention temporaire des eaux pluviales. Enfin, pour
la charge dynamique totale ascendante due au vent à prendre en compte et qui est toujours une
dépression dans le cas des toitures- terrasses plates (pente < 5 %).Cette charge résulte de la
différence de pression extérieure in situ entre celle du vent et la couche d'air située entre le
support en maçonnerie considéré imperméable à I'air dans le cas du présent DTR et le
1
revêtement d'étanchéité. Ces pressions sont définies pour le cas des toitures terrasses plates de
pente < 5 yo dans le KNVA C.2.47/201.3. Les phénomènes de turbulences et de l'influence
respective de la proximité d'un bâtiment haut voisin du bâtiment étudié etlou d'un terrain en
pente (facteur de site) doivent être pris en compte dans I'estimation de la pression de calcul.
Notes :
o La dépression due au vent est en général plusforte au niveau des coins et des rives qu'en zone centrale de la toilure. Par
ailleurs, lorsque le yent soufiIe en oblique, des tourbillons coniques se dëveloppent le long des deux bords de la toiture,
par consëquent des dépressions plus élevées à supporter par Ia toiture prennent naissances à ce niveau.
o La pression extérieure du vent s'exerçant sur une toiture plate dépend des dimensions en plan et en élëvation de la
construction (y compris la hauteur du parapet). Elle dépend aussi de la surface d'action (surface sur laquelle I'existence d'une
pression de vent implique une sollicitation de l'élément considëré). Dans ce cas, la surface d'action est infërieure ou égale à
Imt car les reyêtements ne sont pas soumis à des efets d'ensemble duvent, vu leurflexibilitë.
c Les supports envisagës par le prësent DTR E 4.1 pour les revêtements d'ëtanchéitë sont considérës imperméables à I'air'
Par consëquent, les yariations de Ia pression du yent à l'intérieur du bâtiment n'influencent pas les pressions du vent sur le
reyêtement d'étanchéité de la toiturelerrasse plate. Dans ce cas, trois valeurs pour la pression de l'air situé entre le support
impermëable et le reyêtement d'étanchéité sont possibles (valeurs pour une toiture avec ou sans comparlimentage des zones et
celle où aucun mouvement d'air n'est possible sous le revêtement d'étanchëitë).
Les charges d'exploitation à prendre en compte sont définies par la réglementation en vigueur.
À titre indicatif et selon la destination de la toiture et pour des usages courants de cette
dernière, les charges suivantes peuvent être considérées saufspécifications contraires :
o I kN/m' pour les toitures terrasses inaccessibles et pour les toitures tercasses jardins,
o 1,5 kN/mt pour les toitures teryasses accessibles aux piétons et/ou séjour et toitures
terrasses techniques ou zones techniques,
Les charges d'entretien à prendre en compte sont, sauf spécif,rcations plus contraignantes, de
1,0 kN/m3 si le poids du revêtement d'étanchéité (y compris la protection gravillonnée) dépasse
0.5 kN/m'z.
Le cumul des charges à considérer doit inclure les charges descendantes et les charges
ascendantes. La charge totale ascendante est celle due au vent extrême diminuée des charges
permanentes. La charge totale descendante représente la somme des charges pefinanentes situées
au-dessus de I'ouvrage d'étanchéité et de la plus élevée des charges suivantes :
. charges climatiques,
. charges d' exploitation,
. chqrges d'entretien,
. combinaison de service de ces chqrges définies par le mqître d'æuvre, lorsque cela est
nécessaire.
NOte : I'action du yent est limitée seulement pour les revêtements apparents (hors résines liquides telles que les SEL). Par
consëquent, pour les revêtements d'étanchëité sous protection lourde, il n y a pas lieu de procéder à la vérification sous charge
ascendante de la stabilité du revêtement.
15
CHArITRE II : MATÉRIAUX D'ÉTANCfrÉffÉ, D'ISOLATION ET
ACCESSOIRES
t6
Les chanes de bitume armé telles que les chapes souples 40 ou 50 à armature en tissu de
verre (TV), à double armature (50 TV - W - HR), à armature en voile de verre (40 VV), à
armature en tissu de verre auto protégée par feuille métallique thermostable (TV- th).
Les feutres et chapes (systèmes dits <<traditionnels>) sont désignés par la masse et la surface
du rouleau : 36 kg et 20 rr:, pour les feutres bitumés (sans prise en compte du sablage et du
mandrin) et 40 kg (ou 50 kg) et 10 m2 pour les chapes de bitume armé (sans prise enlompte
du sablage, de I'autoprotection et du mandrin). Ils sont particulièrement caràctérisés par un
allongement à la limite d'élasticité très faible et sont systématiquement renforcés avèc des
armatures. Ils sont en général liwés avec pose sur une des faces soit d'un système anti-
adhérent, soit d'une autoprotection.
Contre I'action des UV, ils sont généralement protégés soit par une protection rapportée
(gravillons) après la pose, ou par une autoprotection (feuille aluminium d'une épaissèur de
7 centième de mm minimum) portée par le matériau lui-même.
II.1.4. Revêtements d'étanchéité à base de bitume modifïé par résines élastomères (SBS)
Ce sont des produits obtenus à partir d'un mélange de bitume et d'élastomère type Styrène -
Butadiène - Styrène, de f,rllers et d'ajouts éventuels. La composition du mélange varie selon
les fabricants. En général,la densité de ces produits varie de I à1.2. Laprincipale qualité de
ces produits est leur stabilité aux basses températures (usqu'à
résistance à la chaleur que ceux à basè de bitume seul.
- 20 'C) et leur bien meilleure
Du fait de leur moins bonne soudabilité (contrairement aux App), des finitions
particulières peuvent être effectuées soit par I'ajout d'une couche constituée d'un mélange de
bitume distillé et de bitume élastomère, soit par collage d'un film thermo fusible de faible
épaisseur (20 p) ou de billes de polystyrène expansées en sous face.
NOte ! Dans les pays développés, les bitumes modifiés aux plastomères et aux élastomères ont supplantë les anciens
revêtements à base de bitumes oxydés, en raison de leurs meilleures caractéristiques mécaniques, physico-chimiques et de
leur durabilité accrue.
[.1.5. Revêtements d'étanchéité à base de bitume modifié par résines plastomères (App)
Ce matériau est obtenu à partir d'un mélange de bitume et de polypropylène atactique
(APP). Il est caractérisé par une pénétrabilité de 20 à 40110 mm à 25 "C, un allongement à la
rupture à 20 "C de 200 Yo et un point de.ramollissement pouvant aller jusqu'à 150 oC, ce qui
empêche le fluage à chaud et le glissement sur toitures légèrement inclinées. Pour cette raison,
les revêtements bitume APP sont recommandés pour les régions chaudes.
Ces membranes d'étanchéité peuvent être armées d'un voile de verre (W), d'un non tissé
polyester (NTS polyester), d'un NTS polyester doublé d'un voile de verre (NTS polyester
I W), ou armature composite polyester stabilisé. Les finitions peuvent être en film
thermo fusible ou recevoir en surface des granulés minéraux.
À titre comparatif, le pourcentage d'élongation des revêtements APP est moindre que celui à
base de SBS. Aussi, ils sont un peu moins flexibles à basse température (- 5 .Ô) que les
bitumes SBS. En revanche, ils présentent une meilleure résistance à la chaleur et aux UV.
Note: Ces membranes SBS et APP non encore normalisëes, doiventfaire l'objet d'un Avis Technique. Leurs./initions
sont identiques à celles des bitumes armës.
t7
Les membranes ou feuilles thermonlastioues telles que le PVC plastifié qui est un chlorure
de pollvinyle plastifié, le polyéthylène chloré (CPE), les copolyrnères éthylène-bitume (ECB),
ou encore les polyoléfines thermoplastiques (TPO).
Les membranes ou feuilles élastomères telles que le polyisobutylène (PIB), le
polyéthylène chlorosulfoné (CSPE), 1'éthylène-propylène-diène monomère (EPDM) ou encore
le caoutchouc butyle.
Le matériau le plus employé est la feuille en PVC dont la matière de base est le chlorure de
polyvinyle. Pour sa bonne stabilité dimensionnelle, elle est le plus souvent armée avec un
voile, un tissu de verre ou une grille en polyester. Elle offre un allongement assez élevé, une
très bonne souplesse à froid et une bonne durabilité. La feuille fabriquée est constituée de
deux ou trois couches d'épaisseur 4 à 7 dixièmes de mm, contrecollées à chaud.
NOte : Ces produits, non encore normalisës, doivent faire I'objet d'un Avis Technique. Les membranes souples sans
armatules ni sous-faces peuvent être destinées à l'habillage des points particuliers tels que les relevés ou autres points
singuliers. Certaines de ces membranes sont résistantes aux UV, d'autres non.
NOte : Les panneaux isolants doivent être secs et stockés à I'abri des intempéries. Pour les panneaux en polystyrène expansé,
extrudé, liège, polyuréthanne, une épaisseur de 4 cm au minimum est conseillëe. Les panneaux isolants autres que ceux à base
de liège, doivent bënéficier d'un Avis technique qui doit préciser la classe de compressibilitë de I'isolant, la nature du
revêtement d'étanchéité avec lequel il est compatible ainsi que certaines conditions sur leur utilisation comme support
d'ëtanchéitë, (Cf. S III.1.2).
t8
En raison de la spécificité du climat algérien, caractérisée par un climat chaud durant une
grande partie de l'année, l'isolation des toitures est fortement recommandée. Dans le cas de
l'étanchéité saharienne, I'isolation est assurée soit par un matériau assurant l'inertie thermique
(terre, sable, granulats, tluf, pouzzolanes, ou autre), soit par un système à circulation d'air
(double toit), ou encore par une combinaison des deux (cas peu fréquent).
Note : la classe d'hygrométrie des locaux sous-jacents est donnée dans le tableau 23 de I'annexe I du prësent DTR.
t9
.Lafeuille en bitume modifié d'épaisseur 2.5 mm et armée d'un voile de verre de 50 g/m'
minimum. Cette feuille lorsqu'elle est collée à I'EAC, doit être grésée sur ses deuxfaces.
o Lafeuille de bitume modifié auto-protégë par unefeuille métallique'en aluminium d'épaisseur
est aussi utilisé comme couche de semi indépendance du système d'étanchéité par rapport à son
support.
oL'écranperforé dont la surface des perforations est d'environ I5 % de la surfoce totale. Il est
utilisé dans le cas de pare-vapeur mis en æuvre par soudage. La face, en contact avec le
support, peut être surfacée par une couche de granulats de liège.
NOte : Les matëriaux perforés sont utilisés comme couches de dffision de vapeur lls sewent à répartir la pression
de la vapeur d'eau sous le pare-vapeur. Les perforations sont circulaires et régulièrement réparties
Locaux à forte I EIF t une couche de dffision (feutre 36 S perforé entre 02 EAC)
hygrométrie + I feuille Alu bitumée
11.3.2. Couched'indépendance
La couche d'indépendance est la feuille de matériau que l'on intercale entre le revêtement
d'étanchéité et son support pour les dissocier en vue d'empêcher la transmission des
déformations du support (fissurations, mouvements des joints) au revêtement d'étanchéité et
donc de le préserver. Pour la couche d'indépendance, différents matériaux peuvent être
utilisés, dont :
oL'écran W 100 dont les caractéristiques mécaniques (résistance à la traction et
allongement à la rupture) doivent être conformes à Ia norme en vigueur. Le voile de verre
est obtenu par répartition régulière de fibres de verre, sans direction préférentielle,
encollées entre elles pour former une feuille de masse surfacique 100 g/mt. L'encollage
effectué doit être sans action sur le bitume.
o Le papier lvaft de masse surfacique 70 g/m'z au minimum, éventuellement crêpé.
o Le papier dit <entre-deux sans fil> constitué de deux papiers lcraft de 60 g/cmt chacun,
Les caractéristiques mécaniques etlou pondérales des matériaux utilisés comme couche
d'indépendance et la nature de la feuille à utiliser en fonction du type de revêtement choisi
sont précisées dans les tableaux 4 et 5 respectivement.
20
Tab.4. Caractéristiques mécaniques et/ou pondérales de la couche d'indépendance
,1
Tab.S. Nature de la couche d'in
Type de revêtement Type d' écran d'indépendunce
Papier Kraft 70 g/m'z ou papier
Revêtements traditionnel multicouches entre deux sans fil (200 g/m'))
Revêtements à base de bitumes modifiés Ecran voile de verre 100 s/m'
Membrane PVC
21
Tab.6. Récapitulatif des caractéristiques des matériaux utilisés
comme couche de semi nce
C ar sctéristi qu e s m é c aniqu e s
Matériaux Observations
et/ou pondérales
Largeurminimale:lm
Poids/m'z:50g(5%)
Résistance en traction
Ecran W 50
SL : 100 N/5 cm & ST : 50 N/5 cm
Allongt à la rupture ; SL et ST ; i %
Types de matériaux
z)
La urotection lourde dure : est obligatoire sur toutes les toitures terrasses circulables. Elle
est constituée soit d'un mortier ou béton coulé, soit par des
dalles en béton préfabriquées ou
posées à sec sur une couche de désolidarisation,
ou à"o.. des dalles sr,. plois. Les dalles en
béton préfabriqué doiv plan comprises entre 40 et 60 cm. Les plots
qui peuvent être ponc préfabriqués ou coulés sur place avec du
mortier ou du béton. , leur ,rr.fu.. d,appui sur le revêtement
d'étanchéité sera d'au e linéaire, ils ne doivËnt pur-fui.. obstacle à
l'écoulement des eaux et leur largeur ne doit pas être infeiieure
à 10 cm. Dans les deux cas, il
faut vérifier que la surface d'appui est suffisante sur les ouvrages
d,étanchéité pour que la
pression appliquée sur ces derniers ne dépasse pas la
valeur admise. Leur hauteur doit être
comprise entre 5 et 20 cm. Lapartie supérièure d,
surface minimale sera d,au moins 1b0 cmt. l
une pression dépassant celle admise pour le re
être envi sagé I'utilisation d, écrans protecteurs
L'auto-nrotection : cette protection portée par le revêtement lui-même est intégrée en
usine sur la face supérieure du revêtement. Elle est solidaire du revêtement
d,étanchéité.
Elle peut être soit métallique (aspect gaufré en cuivre ou en
aluminium) ou minérale (paillettes
ardoisées pour un effet décoratif ou sables fins de divers
coloris si l,anti-dérapage est
recherché)' Les revêtements auto protégés ne sont destinés
qu'aux toitures terasses
inaccessibles et aux relevés.
La nrotection de la tête des relevés d'étanchéité appliqués sur les reliefs
est nécessaire pour
écatter toute infiltration d'eau. Cette protection se fèia
Ànformément aux dispositifs énoncés
dans la section V.3.2.
II.3.10. Joints des supports
Pour les joints de supports, il peut être utilisé les matériaux
suivants :
o bandes métalliques de I0 cm de largeur,
o bitumes armés
epe 40 auto-protégés,
' bandes de 20 cm de largeur minimale de membranes en bitumes modifiés (SBS
ou App).
II.3.11. Collecteurs et évacuateurs des eaux pluviales
ces éléments peuvent être en acier, aluminium laqué, cuivre, zinc
ou en pvc.
Les eaux pluviales sont d'abord iollectées puis évacuées. La collecte
se fait à partir des
chéneaux, caniveaux' noues et l'évacuation à partir des entrées
d'eaux pluviales, le trop-plein et
les tuyaux de descente.
Les entrées d'eaux pluviales qui permettent l'évacuation des eaux
de pluie des toitures
terrasses sont en général réalisées à partir des éléments
suivants :
d>t.lfm
r
t. fourreau désolidarisant les ouvrages traversant les toitures du revêtement d'étanchéité. Elle
peut être en tôle d'acier galvanisé, en zinc ou en plomb d'épaisseurs respectives 75, 8 ou 25
dixièmes de mm. Elle peut être aussi conçue avec un autre matériau spécialement adapté à cet
usage. La couvertine permet d'assurer l'étanchéité au droit des massifs prévus pour les
traversées de toiture.
U.i.tf.
Outillage pour collage, soudage et calfeutrement
Chalumeau, bouteille de gaz propane ayec équipement de sécurité du personnel intervenant.
Spatule, cutter, gant, etc.
25
CHAPITRE III : SUPPORTS DES REVÊTEMENTS D'ÉTANCTTÉTTÉ
Note par toitures terrasses courantes, on entend toutes les toitures terrasses
à l,exception de celles dédiëes aw parcs
"
véhicules et iardins'Les formes fractionnées en béton sur panneaux isolants
ne sont pas admis pour tous les types de toitures
terrasses.
Figure III.1. Plancher avec dalle de compression, Figure III.2. Dalle pleine coulée en
place poutrelles et hourdis
en béton armé
26
lll.l.2.Panneaux isolants
En climat de plaine ou de montagne, l'isolation des terrasses est obtenue par des panneaux
isolants à base de panneaux de polystl'rène expansé (PES), de polystyrène extrudé (PEX), de
liège ou de mousses polyuréthanne ou phénoliques. Hormis le liège, les autres isolants
doivent faire l'objet d'un Avis Technique.
NOte : L'Avis Technique de l'isolant doit prëciser en outre Ie type à utiliser en fonction de la destination de la toiture-
lerrasse, sa limite d'emploi, son épaisseur, Ia possibilité de recevoir un revêtement d'ëtanchéitë adhérent, le nombre
de lits admis et les associations compatibles entre isolants de natures dif/ërentes.
En climat saharien, caractérisé par des écarts de températures élevés, I'isolation thermique des
toitures est essentielle pour des considérations de confort de l'habitation, mais aussi pour la
prévention des désordres au niveau des planchers les plus hauts. Dans certaines communes
de cette zone (annexe 1), I'isolation thermique peut être assurée soit par inertie thermique à
l'aide d'une couche bien compactée de terre, de sable, de granulats, de tuf, de pouzzolanes
(cas courant) ou par un système de circulation d'air (technique dite du double toit).
NOte : Les reliefs peuvent être solidaires ou non de l'élément poneur et peuvent être revêtus d'un isolanî.
27
III.2.1.1. Acrotère
L'acrotère ou muret situé en bordure de la toiture, est réalisé soit in situ ou préfabriqué. Il est
généralement situé dans le prolongement des murs de façade et est solidaire de l'élément
porteur. Réalisé en béton en maçonnerie de petits éléments, l'acrotère peut être bas ou
haut. L'acrotère haut en maçonnerie d'éléments est réservé exclusivement aux terrasses
inaccessibles. Lorsqu'il est en maçonnerie creuse, il n'est admis que s'il est chaîné.
NOte : L'utilisation des blocs pleins de granulats courants ou briques pleines pour les acrotères n'est admise que sur
justification par un retour d'expërience satisfaisant.
11I.2.1.2. Costière
La costière est un ouvrage en relief qui borde les joints de dilatation ou les émergences
quand celles-ci sont désolidarisées des supports de 1'étanchéité. Elle est destinée à recevoir un
relevé d'étanchéité. Les costières simples ou doubles sont solidaires de l'élément porteur.
Elles peuvent être réalisées en maçonnerie, en béton armé ou en tôle dans le cas des
constructions mixtes (acier- béton). Les costières doubles sont traitées comme des joints de
gros æuvre. Les dispositions et prescriptions concernant la forme, l'épaisseur et la hauteur
minimale des reliefs (fig.IV.9) indiquées dans le tableau 8 restent applicables.
III.2.1.3. Souches
Les souches sont des éléments émergents au-dessus de la toiture renfermant un ou plusieurs
conduits de fumée. Elles sont en général réalisées en béton ou en en maçonnerie de petits
éléments pleins ou creux.
NOte : La rësistance thermique des parois des souches cle conduits de fumëe est génëralement dëfinie par la norme
relative aux lravdux de fumisterie.
28
Dans le cas des éléments solidaires du gros ceuvre (de l'élément porteur) tels que les socles
pour lampadaires, les plots pour chemins de roulement de nacelles de nettoyage, etc., leur
implantation doit être prévue dans le gros æuvre, en respectant la règle concernant les
distances entre ouvrages voisins, (fig. IV.10). Ils peuvent être prévus soit avant ou après la
mise en æuvre du revêtement d'étanchéité. Dans tous les cas, ils doivent faire I'objet d'une
étude particulière et leur implantation doit être soumise à l'approbation du maître d'æuvre'
III.2.1.8. Dispositifs de collecte et d'évacuation des eaux pluviales
Les dispositifs d'évacuation des eaux pluviales comprennent les ouvrages de collecte et
les ouvrages d'évacuation des eaux pluviales. Les ouvrages de collecte comprennent les
caniveaux et les chéneaux, tandis que les entrées d'eaux pluviales (EEP), les descentes
d'eaux pluviales (DEP) et le trop-plein (TP) constituent leurs ouvrages d'évacuation.
Ouvrages de collecte
Les ouvrages de collecte sont réalisés en bëton armé et ils ne doivent comporter ni
joints plats, ni joints surélevés. Le caniveau est en général implanté sur des toitures
terrasses accessibles dont la pente est > 0,5 %, (fig. 1V.25). Le chéneau quant à lui est
implanté sur des toitures terrasses inaccessibles et ce, quelle que soient leurs pentes (y
compris une pente nulle), (fig.1v.26). Il peut être réalisé en béton armé, conçu à partir
d'ouvrages métalliques autoportants ou supporté par une structure en béton.
Ouvrages d'évacuation
Les entrées d'eaux pluviales ffig. 1V.27) peuvent être placées soit en surface courante soit
près angle. De plus amples informations concernant les matériaux utilisés sont données
-dansd'un
le $ 1L3. ll. Les trop-pleins (TP) sont des ouvertures débouchant à l'extérieur de la
terrasse. Leur implantation et leur niveau doivent être déterminés en fonction de leur rôle
lors de la conception générale de la toiture.
NOtg : les trop-pleins prévus sur les toiture,ç tenasses peuyent être préconisès pour diverses raisons :,soit comme palliatifs
à des obstructions des entrëes d'eaux pluviales EEP) dans le cas général ou comme limitation du niveau d'eau dans le cas
par exemple de.s toitures terrasses remplissant la Jbnction de rétention temporaire des eaux de pluies, ou encore comme
dispositif d'alerte
29
T
Dans le cas des éléments solidaires du gros æuvre (de l'élément porteur) tels que les socles
pour lampadaires, les plots pour chemins de roulement de nacelles de nettoyage, etc., leur
implantation doit être prévue dans le gros æuvre, en respectant la règle concernant les
distances entre ouvrages voisins, (fig. IV.10). Ils peuvent être prévus soit avant ou après la
mise en æuvre du revêtement d'étanchéité. Dans tous les cas, ils doivent faire l'objet d'une
étude particulière et leur implantation doit être soumise à l'approbation du maître d'æuvre.
III.2.1.8. Dispositifs de collecte et d'évacuation des eaux pluviales
Les dispositifs d'évacuation des eaux pluviales comprennent les ouvrages de collecte et
les on r.ug", d'évacuation des eaux pluviales. Les ouvrages de collecte comprennent les
caniveaux et les chéneaux, tandis que les entrées d'eaux pluviales (EEP), les descentes
d'eaux pluviales (DEP) et le trop-plein (TP) constituent leurs ouvrages d'évacuation.
Ouvrages de collecte
Les ouvrages de collecte sont réalisés en béton armé et ils ne doivent comporter ni
joints plats, ni joints surélevés. Le caniveau est en général implanté sur des toitures
terrasses accessibles dont la pente est > 0,5 %, (rt4. 1V.25). Le chéneau quant à lui est
implanté sur des toitures teruasses inaccessibles et ce, quelle que soient leurs pentes (y
compris une pente nulle), (fig.1v.26). Il peut être réalisé en béton armé, conÇu à partir
d'ouvrages métalliques autoportants ou supporté par une structure en béton.
Ouvraqes d'évacuation
Les entrées d'eaux pluviales (fig. 1V.27) peuvent être placées soit en surface courante soit
De plus amples informations concernant les matëriaux utilisés sont données
-dansd'un angle.
près
le S 1L3. ll. Les trop-pleins (TP) sont des ouvertures débouchant à l'extérieur de la
terrasse. Leur implantation et leur niveau doivent être déterminés en fonction de leur rôle
lors de la conception générale de la toiture.
NOtg :les trop-pleins prëvus sur les toitures terrdsses pewent être préconisés pour diverses raisons :,soit comme palliatifs
à des obstructions des entrées d'eaux pluviales EEP) dans le cas gënéral ou comme limitation du niveau d'eau dans Ie cas
par exemple des toitures teffasses remplissanl la Jonction de rëtention temporaire des eaux de pluies, ou encore comme
dispositif d'alerte.
29
Joints de toiture de même niveau
prolongés en façade (relevés) dans leur
jardinières, fosses à arbres, bassins, etc.
d'eau. Dans les joints de toiture de même
joints plats surélevés
(dits aussi joints sur costières de hauteu, .uorlilii::ffiT-:;Hîij,.,:
Joints saillants courants
La réservation du joint saillant courant (fig avec couronnement (fig. IV.3l et
IV.32) doit être prévue à l'avance lors de la u gros æuvre. Les dispositions et
prescriptions relatives à la nature, la forme, l'éç
la hauteur minimales des costières
formant les joints sont définies dans le tableau 9. La face
supérieure des costières peut être
horizontale ou légèrement inclinée en s'éloignant du joint.
Joints plats surélevés (dits aussi de hauteur réduite)
un joint plat surélevé correspond à une costière dont ia hauteur
est faible mais non inferieure
à 0,05 m. Elle est généralement réalisée en béton, (f,rg.
IV. 34).
Joints plats
ces joints sont strictement limités aux bandes réservées pour
la circulation piétonne. Leur
longueur doit être réduite autant que possible au minimum
circulable. S,il n,est pas possible
de l'éviter, un décaissé sur la forme de pente adhérente
au support doit être réalisé, (fig. IV.57
et IV.58).
cas des joints d'une toiture terrasse accessible aux véhicules
Les supports de joints directement pa eur, ou par
des costières en béton eur. Ils doivànt de façon à
recevoir une circulatio
Les joints plats de dilatation sont généraleme
est
les éviter, leur organisation doit être menée
éai
joint soit circulé (par exemple en orientant les
qrt
joints, en plaçant des barrières de séparation au droit
de ceux-ci., etc.). Les joints non
"circulés seront traités en joint plat surélevé ou tn joint sur costières.
111.2.4. Reliefs divers
Par reliefs divers on entend les ressairts, les retombées,
les poutres saillantes, etc. Lorsqu,il
n'est pas possible de réaliser des descentes d'eaux pluvialôs
dans les bassins délimités par les poutres en saillies (qu'elles
1DEp) déversant directement
soient isolées ou non), il est
admis de ménager une évacuation hôrizontale au travers
à. ..rt. poutre.
Note : Le recours à une évacuation horizontale à travers une poutre en saillie doit être soumis
à I'avis d,un expert.
30
CHAPITRE TV : RÉALISATION DES OUVRAGES D'ÉTEXCTTÉNÉ
Ce chapitre traite des règles de mise en æuvre des ouvrages d'étanchéité par destination des
toitures terrasses. Les dispositions préalables relatives au support, à la mise en place de
l'écran pare-vapeur et des panneaux isolants sont d'abord précisées, suivies des conditions
sur les supports, des techniques de pose et des orientations générales.
Sur sunnort
La surface appelée à recevoir le revêtement d'étanchéité ou Ia couche d'isolation
thermique doit être plane, propre et dépounue de toutes salissures et poussières. De plus,
son degré d'humidité doit être d'environ 5 o au plus et la température de surface au-dessus
de +2 oC au moment de I'application de l'étanchéité ou de la couche isolante. Il est également
important d'avoir des supports présentant un état de porosité minimal, en particulier dans le
cas d'application des revêtements à base de résine liquide. Sur supports neufs en béton (non)
armé, l'entreprise en charge des travaux d'étanchéité doit observer un délai d'attente d'au
moins 28 jours. Dans le cas des chapes en mortier (formes des pentes), une durée d'au moins
14 jours est nécessaire. Sur planchers collaborant réalisés sur bacs acier, le délai d'attente peut
être plus long. Dans le cas d'une mise en æuvre en indépendance de l'étanchéité, l'entreprise
n'est pas tenue de respecter ce délai. Enfin, tous les joints et fissures doivent être
préalablement pontés. Dans le cas où la pente de la toiture est obtenue par exécution d'une
forme de pente adhérente en mortier ou en béton, celle-ci doit être obligatoirement
fractionnée. Son fractionnement est tel que la diagonale ne devra pas dépasser 18 m.
Sur écran oare-vaneur
La technique de mise en æuvre de l'écran pare-vapeur dépend de la partie de la terrasse à
traiter.
En partie courante, la pose du pare-vapeur doit se faire sur des supports dont la surface est
propre et sèche. L'écran pare-vapeur doit toujours être posé du côté chaud par rapport à
f isolant. Il sera continu, avec des joints de recouvrements de 6 cm bien soignés et ne doit pas
être percé accidentellement même au droit des passages de canalisations. Il sera collé au
support dans le cas où le revêtement d'étanchéité et f isolant le sont aussi. Il sera libre ou de
préférence posé en semi indépendance dans le cas où l'étanchéité est posée en indépendance.
Ce qui lui permet de pouvoir être maintenu en place durant la mise en æuvre, en attendant de
recevoir un lestage.
Sur les reliefs, la pose du pare-vapeur se fera soit à recouvrements de 6 cm jointoyés à I'EAC
ou par soudage lorsque le pare-vapeur est constitué par des éléments en feuille, ou encore
posés bord à bord s'il est constitué d'éléments perforés, (fig. IV.1).
a1
JI
-
rD
çt lD
Ê
d d
A.A6 mîni
O-O6 mini
PJ
(bl
Figare 1V.1. Mise en æuvre du pare_vapeur
sur le relevé d'étanchéité (a), sur relevé isoté ft)
\.ote : le pare-vapeur ne cloit cottstituer en aucun cas un revêtement d,étanchéité ou une mise hors
d'eau provisoire du bâtiment.
JZ
Ces frxations doivent affleurer le niveau supérieur de l'isolant et une fixation ne peut servir à
fixer deux panneaux côte à côte. Pour cela, il doit y avoir une marge d'au moins 5 cm entre
le bord de la rondelle et le bord du panneau isolant.
NOteS ) La densité des fixations
est fonction de la région et du site Le minimum est de 5 par m2, en partie courante
et 6 par m2 en rive zl m Les toitures sw' locaux à très
pour une largeur de forte hygrométrie ne sont pas visées par le prësent
article. Les butées peuvent éventuellement recevoir laJixation du haut des lës d'étanchéité.
Dans le cas des toitures terrasses avec forrne fractionnée sur isolant, ce dernier est considéré
comme une couche de glissement et, à une certaine époque, on utilisait le sable pour remplir
cette fonction. L'isolant doit être en matière imputrescible, flexible, et ne tassant pas de plus
de 1,5 mm. I1 sera à faible reprise d'eau (. à 2 %) et sa masse volumique sera au moins égale
à25 kglm3.
NOte : Ce système est pratiquement abandonné en raison des sinistres auxquels il donne lieu.
Dans le cas d'une toiture à isolation inversée (fi1.I.2b), seules les toitures terrasses dont la
pente est au plus égale à 5% sont concemées. Le revêtement d'étanchéité sert alors d'écran
pare-vapeur au panneau isolant. Les panneaux isolants seront mis en place sur le revêtement
d'étanchéité soit directement dans le cas d'un revêtement avec autoprotection minérale, ou en
posant une couche de désolidarisation constituée d'un non-tissé synthétique qui sera d'au
moins 170 glm2 dans le cas d'un revêtement non auto-protégé et posé avec un recouvrement de
10 cm environ. Les panneaux seront posés en un seul lit, libres, à joints serrés, décalés dans
un seul sens, et en respectant le recouvrement des feuillures alternées.
NOteS ! La mise en æuvre des panneaux isolants doit être entamée aussitôt après la pose du pare-yapeur. En aucun
cas, il ne sera admis une mise en æuvre par temps de pluie.
. soudage à laflamme ;
. collage à la colle bitumineuse àfroid ,'
. collage par auto-adhésivité.
Par ailleurs, si l'étanchéité comprend deux ou plusieurs couches, celles-ci doivent être
assemblées uniquement par collage au bitume chaud, soudage ou collage à la colle
bitumineuse à froid.
Collage au bitume chaud : Pour le collage au bitume chaud, il est utilisé comme adhésif
du bitume oxydé se déclinant en deux classes : Classe '85125'et classe'110/30' (le premier
nombre indique la température de ramollissement exprimée en oC et le second nombre la
profondeur de pénétration exprimée en dixième de mm).
Dans le cas du collage de l'étanchéité sur une isolation apte à recevoir ce revêtement, I'usage
d'un bitume de classe 'II0l30'est recommandé, car il présente un point de ramollissement
plus élevé qu'un bitume de classe '85125', ce qui diminue le risque de glissement, surtout sur
une surface en pente. Un bitume de classe 'll0l30' convient pour les pentes supérieures à 5 %
et pour les relevés à cause de son point de ramollissement élevé grâce auquel il résiste mieux
JJ
au fluage.
34
coller le recouvrement et pour lesquelles il est impératif de consulter avant toute utilisation
l'Avis Technique correspondant. Dans le cas de collage à froid en adhérence totale, la colle
est appliquée sur toute la surface. La suite de la mise en æuvre est analogue à celle décrite
précédemment. Le collage du joint de recouvrement doit faire l'objet d'uné phase de travail
distincte et on veillera à la continuité du collage entre le recouvrement ôt le reste de la
membrane.
35
d'accorder un grand soin dans la réalisation in situ des joints d'assemblages des feuilles.
Sur les toitures terrasses dépourvues d'émergences, I'utilisation des étanchéités de type
membrane ou liquides convient parfaitement. Ces deux procédés approuvés techniqu.-àt
permettent une mise en æuvre rapide. Sur toitures terrasses jardins, la-mise
en æuvre nécessite
la réalisation d'une zone stérile en périphérie de la toiture (bande de pourtour) et la
création
d'un dispositif de séparation entre la zonevégétalisée etlazone stérile. Seuls, les revêtements
à base d'asphalte et les bicouches à base de bitume modifié sont admis.
Les relevés d'étanchéité posés sur les reliefs doivent aller jusqu'au niveau du larmier.
En
de faible hauteur (au plus 1 m sur support en maçonnerie et au plus
de panneaux isolants) ne nécessitent pas de fixation mécaniquè en
s grandes des relevés, les complexes d'étanchéité nécessitentà,êtr.
te, à raison de 4lml. ces fixations seront situées à 3 cm minimum
du haut des lés, et protégées des eaux de ruissellement. Si le support est constitué de
panneaux isolants, la fixation doit se faire à travers I'isolant et il
est admis de tenir compte
de ces fixations pour le maintien des panneaux isolants. Les relevés dépassant les
hauteurs
limites suscitées doivent faire l'objet d'une étude particulière.
IV.3.2. Revêtements d'étanchéité en partie courante
Les règles d'exécution sont détaillées ci-après pour les différents systèmes d,étanchéité
en fonction de la destination des toitures à savoir, la toiture terrasse-inaccessible, la
toiture-terrasse accessible pour piétons et enfin, la toiture-terrasse jardin.
IV.3.2.l.Toiture-terrasse inaccessible (y compris chemins et aires de circulation)
IV. 3. 2. 1. I. Revêtement en Asphalte
Ce revêtement ne peut être appliqué que sur un support de pente au plus égale
à 3 %. Il est
mis en æuvre exclusivement en indépendance. Cette dernière est réalisée àans le cas où le
revêtement est directement appliqué sur support en maçonnerie via une feuille
de papier entre-
deux sans fil et sur panneau isolant via une double couche de papier kraft ou une
feuille de
papier entre-deux sans fil.
ce complexe d'étanchéité, de masse totale d'environ 45 kglm2, est constitué :
o d'une couche d'indépendance,
o d'Ltne couche d'asphalte de 5mm,
o d'une couche d'asphalte sablé de I5 mm, de
teinte naturelle ou teintée dans la masse.
Ce revêtement nécessite obligatoirement une protection lourde lorsqu'il est appliqué sur
panneaux isolants, chemins et aires de circulation, ou conçu pour des rêgions
à fort contraste
de température.
lV3.2.1.2. Revêtement defeuilles de bitume oxydé (feutres ou chapes armées)
Pour des supports de pente au plus égale à 5 Yo, ce rèvêtement s'applique sous protection
lourde
meuble' Sous autoprotection, il n'y a pas de limitation de la pentËàes supports. Dans
ce cas, la
face supérieure de la dernière feuille constituant le revêtement d'étanônelte comporte
une
protection en feuille d'aluminium sur sa face supérieure. Sur les chemins et
aires de
circulation ou lorsque ce revêtement est conçu pour des régions à fort contraste de
températures, le revêtement nécessitera obligatoirement une proiection lourde.
Ce tlpe de
revêtements peut être appliqué avec ou sans EAC. Posées à I'EAC, les feuilles
seront soit
collées à I'EAC ou soudées en plein sur EAC. Le bitume à utiliser doit être de
classe ,g5125,
minimum. Le collage à I'EAC se fera en versant le bitume chaud (220 à 240" C)
entre les
feuilles des revêtements. Le versement de I'EAC doit être effectué de manière à
assurer une
couche continue et régulière. Celle-ci, par sa capacité thermique, provoquera
la fusion
superficielle des bitumes d'enrobage dans les feuilles du dessus et dï dessous. La
masse
36
minimale d'EAC est de l,2kglm2.
Le mode opératoire est comme suit :
' collage des feuilles en versant du bitume chaud tout en les déroulant.
Notes ! L'emploi d'un bitume trop chaud (> 260 "C) ou d'un bitume trop /ioid (< 220 "c) est interdit. sur toitures
terrasses inclinées (pente > 5 %o), il est utilisé un EAC présentant un
point de ramollissement > 100 "C.
Posées sans EAC, les feuilles seront soudées en plein en faisant fondre à la flamme les masses
de bitume en présence (EAC ou bitume d'enrobage). Les feuilles soudées
doivent présenter
une masse d'enrobage suffisante et conseryer leur tenue après échauffement
au chalumeau.
La flamme doit fondre les deux faces en présence. Les feuilles insuff,rsamment enrobées
doivent être auparavant surfacées par une couche d,EAC.
Figare 1V.2. Pose à lits successifs Figure 1V.3. Pose à lits croisés
Posées sur support constitué de panneaui isolants sensibles à la chaleur,
le recouvrement de la
première feuille doit être d'au moins 20 cm et les joints seront collés
en lisière sur une largeur
de 6 cm à 10 cm. L'ensemble sera lesté par uné protection meuble gravillonnée.
Un écran
thermique en 2,5 W55 auto-protégé par granulats minéraux sera interpo-sé.
Celui-ci est destiné
à soustraire le revêtement d'étanchéité des fortes chaleurs des flammes lors de la mise
en
æuvre. La face granulée étant posée vers le bas.
Mis en æuvre en indépendance et selon la pente de la toiture, le complexe d'étanchéité
sera
composé de :
Toitures à nente nulle
Soit:
o une couclte d'EIF à 50 cm qutour des reliefs et des émergences et Im au niveau des
entrées d'eaux pluviales (EEp)
o un papier Kraft,
o unfeutre bitumé 365 armature W HR.
o une couche i'EAC,
o un bitume armé type 40 armature TV,
o une couche d'EAC.
c unfeutre bitumé 365 armature W HR, une couche d,EAC.
Ou,
. un papier Kraft,
ounfeutre bitumé 365 armature W HR.
o une couche ]'EAC.
o unfeutre bitumé armé 36 S armature W HR.
o une couche
d'EAC.
o
un bitume armé type 40 armature TV,
o une couche d'EAC.
Ou bien,
. un papier Kraft,
ounfeutre bitumé 36 S armature W HR,
o une couche ]'EAC,
o unfeutre bitumé 36 S,
o une couche i'EAC,
ounfeutre bitumé 36 S,
o une couche ]'EAC.
o unfeutre bitumé 36 S armature W HR.
o une couche i'EAC.
Note : les complexes d'étanchéité énoncés ci-dessus s'appliquent sur les supports en maçonnerie
décrits au chapitre
III' Quant aux panneaux isolants non porteurs, ils relèvent de I'Avis Technique quiJîxe les types de revêtements à admettre.
Toitures olates
Soit:
. un pqpier Kmft,
.unfeutre bitumé 36 S,
o une couclte i'EAC.
. unfeutre bitumé 36 S,
o une couche ]'EAC.
o unfeutre bitumé 36 S,
o une couclte i'EAC. ,:i,
Ou,
o un papier K*ft,
o unfeutre bitumé 36 S,
o une couche d'EAC,
. unfeutre bitumé 36 S,
o une couclte i'EAC,
o un bitume armé type 40,
o une couche I'EAC.
Ou bien,
. papier Kmft,
un
o unfeutre bitumé 36 S,
o une couclte i'EAC.
oun bitume armé type 40,
o une couclte d'EAC.
38
. unfeutre bitumé 36 S,
o une couclte d'EAC
Ou bien encore,
. un papier Kraft,
o un bitume armé type 40,
o une couche d'EAC.
c un bitume armé type 40,
o une couche d'EAC.
chacun de ces complexes sera lesté par une protection lourde en dur.
Note : les complexes d'ëtanchéité listës ci-dessus s'appliquent sur les supports en maçonnerie
lil. décrits au chap.
Mis en æuvre en semi indépendance, seules les toitures inclinées sont admises. Dans
ce
cas, le complexe d'étanchéité sera composé de :
Note : les complexes d'étanchéité énoncés ci-dessus s'appliquent uniquement sur les supports constitués de
panneaux isolants ayantfait I'objet d'un Avis Technique.
39
--
Toitures olates
Soit
o une couclte d,EIF,
o une couche i'EAC,
o unfeutre bitumé 36 S,
o un couche i'EAC,
o unfeutre bitumé 36 S,
o une couclte d,EAC,
o unfeutre bitumé 36 S,
c une couche d,EAC,
40
En indépendance, ce revêtement est mis en æuwe soit directement sur l'élément porteur
ou sur panneaux isolants. L'indépendance sera assurée par un écran voile de verre (écran W
100). I reçoit obligatoirement une protection lourde. Si un écran thermique est utilisé pour
compléter le complexe, celui-ci sera déroulé, sur ou sous l'écran W 100 du complexe.
NOte : Le recours à un ëcran thermique doit être justifié par un document visant cet emploi.
Ou
o une couche i'EAC,
o une couche inJërieure,
o une couche i'EAC,
o une couclte supérieure.
chacun des complexes ci-dessus sera lesté
par une protection meuble gravillonnée
Ou encore
o une couche d'EAC,
o une couche in/ërieure,
o une couche d'EAC,
. une couche supérieure avec autoprotection
minérale.
Pour une pose sans EAC
Soit
o un écran W 100,
o une couclte inférieure,
o une couche supérieure.
Ou
o une couche inJërieure,
o une couche supérieure.
Ou encore
o une couche in/ërieure,
o une couche supérieure avec autoprotection minérale.
Sur support en maçonnerie, la hxation se fera par plaquettes et système de chevilles. Sur
support en panneaux isolants, la fixation sera réalisée soit sur des butées, ou directement à
travers le panneau isolant par clous ou vis avec plaquettes de diamètre 0,04 m sur butée en
bois, par vis auto perceuses ou rivets à expansion avec plaquettes de diamètre 0,04 m sur
butée en tôle d'acier galvanisée et enfin, par plaquette de diamètre 0,04 m et système de
chevilles dans le cas d'une fixation directe à travers le panneau isolant.
En revêtement auto-protégé,la constitution du complexe reste identique à celle définie pour le
cas d'une pose en indépendance du revêtement appliqué sur un support en maçonnerie.
Sur les chemins et aires de circulation (s'entend pour piétons), le complexe d'étanchéité doit
être complété par une feuille comportant sur sa surface une autoprotection minérale. Cette
demière, à base de bitume, armée et de couleur differente de celle des parties courantes, sera
appliquée par soudage.
Revêtement posé en semi-indépendance
Lorsque le revêtement est appliqué directement sur le support en maçonnerie ou sur les
chemins et aires de circtrlation dont la pente du support en maçonnerie est inférieure à 50 c/o,
le complexe d'étanchéité sera constitué de :
Appliqué sur un support composé de panneaux isolants ou sur chemins et aires de circulation
dont la pente du support constitué de panneaux isolants est inférieure à 50 oÂ,la composition
du complexe sera identique à celle définie plus haut pour le cas d'une pose en indépendance
du revêtement appliqué directement sur support en maçonnerie.
Dans le cas des toitures inclinées de pente supérieure à 20 % (pose à I'EAC) ou à 40 % (pose
sans EAC), les dispositions de frxation en tête des lés sus-évoquées restent applicables.
Sur support en maçonnerie préalablêment imprégné d'un EIF, la couche inférieure du
revêtement doit être soit collée à I'EAC ou soudée en plein au chalumeau et ce, via
l'interposition respective d'un écran adapté au collage ou d'un écran perforé adapté au
soudage. Si la pente est inférieure à 20 oÂ,la cotche de revêtement peut être dans les deux cas
(avec ou sans EAC) simplement collée à froid. Appliqués sur support constitué de panneaux
isolants, la couche inférieure du revêtement sera collée soit ci travers un écrqn de semi
indépendance (écran W 50) par plots d'EAC de diamètre 0.20 m environ et disposés au centre
des panneaux isolants de dimensions maximales 0.60 m x 0.70 m, avec une pente au plus égale
à 5 o% ou à I'EAC en interposant un écran perforé adapté au collage.
44
Les joints seront réalisés in situ en soudant les parties à joindre avec des solvants ou à l'air
chaud à l'aide d'appareils manuels ou automatiques. Bien entendu, les parties constituant le
joint (feuilles et zones de recouvrements) doivent être bien nettoyées lors de l'exécution du
joint et les conditions extrêmes de température et d'humidité déclarées auxquelles les joints
doivent pouvoir résister soient aussi défavorables que celles naturellement rencontrées in situ.
La surface du support au droit de ces joints doit être uniforme et dépounue d'irrégularités. Le
soudage à l'air chaud (technique la plus généralement utilisée) doit être effectué sur une
largeur minimale de 30 mm et doit toujours être hermétique. Une soudure uniforme s'obtient
en exerçant simplement une pression sur la partie chauffée. Dans le cas des zones difficiles
d'accès, le soudage au solvant est utilisé par application à la brosse dans le sens de la
longueur, la feuille supérieure pressée contre la feuille inférieure et la pression maintenue par
un sac de sable.
Pour une pose en adhérence sur le support en maçonnerie ou constitué de panneaux isolants,
la feuille sera collée en plein sur la surface. En revêtement auto protégé apparent, la feuille
peut également être scellée mécaniquement par des fixations réparties uniformément sur toute
la surface de la feuille. Elle sera lestée par une couche de gravillons.
Sur toitures inclinées, la pose se fera en adhérence par collage sur le support. La compatibilité
de la colle d'assemblage avec le support doit être scrupuleusement étudiée. En cas
d'incompatibilité, il convient de prendre les mesures palliatives nécessaires.
NoteS i Le fabricant doit fournir une méthode d'assemblage, dëcrire son exécutîon ainsi que ses limites
d'ufilisation. Le soudage à I'air chaud est la technique recommandée dans tous les cas. A noter que la température
de soudage yarie avec les conditions climatiques, la vitesse, la pression appliquée, la nature du support et
I'intensité du flux d'air. Dans le cas d'un soudage au solvant, îl y a lieu de s'assurer qu'aucune contrainte mécanique
exagérée ne devrait se produire dans les 6 heures qui suivent le soudage, ni risque de condensation à des températures
supërieures à 5 "C.
Les revêtements en SEL sont mis en æuvre exclusivement en adhérence. Le produit sera
remué afin d'être homogénéisé et il s'appliquera sur support non humide. L'application
commence en général par le traitement des ouvrages particuliers fionction forme de pente
acrotère, remontée des cheminées, gargouilles, etc.) avec chevauchement sur les parties
courantes sur une largeur d'au moins 10 cm.
En partie courante, ils sont exécutés de façon continue avec chevauchement sur les retours. En
45
cas d'intemrption de l,appl
d'au moins 5 .-. Les mùr .o19!.t superposées doivent êtie
simplement pontées en c inferieure à 0,3 mm p"uu"ttt
Àt.à
d'ouverfure comprise entre
par incorporation d,une a
Pour les SEL armés en partie
courante, ce renforcement
Au-delà de 2 mm,la discontinuiié n'est
est traitée comme un joint.
un revêtement en sEL, doit comporter
trois couches successives
au moins :
,;; du dossier technique du
afrè1son application,
co 1t
tes endroits mats de la
yi:,:^i":: (slter
t'absorption du support, et
i::::ï;;"r:i:::,::::":::,;û;de d,assurer t,adhérence pa,faile
du
scruputeusemenr inctiquées
dans t'Avis ,""r,,n,o"1)ToÏjoriiïi,,,!!.'*""
te''àeu' *"'n"'-'i,ànt
étog", ioir",, ai,"
46
lV,3.2.2.Toiture terrasse accessible (terrasse circulée piétons et/on séjour)
1V.3. 2. 2. l. Revêtement en Asphalte
La limitation de lapente du support énoncée dans le $ IV.3.2.1.1 reste applicable seulement
dans le cas d'une protection par dalles sur plots. Pour une pente allant de 1 à 3 Yo, ce
revêtement s'applique mais avec une protection autre que par dalles sur plots. Le revêtement
est mis en æuvre soit directement sur l'élément porteur ou sur un isolant thermique
compatible avec I'asphalte. Il en est de même pour la nature de la couche destinée à réaliier
l'indépendance qui reste identique à celle préconisée dans le gIV.3.2.1.1. De même, la
constitution de la couche de revêtement d'étanchéité d'épaisseur (5+15) mm définie dans le
cas de la toiture-tenasse inaccessible reste applicable pour le cas de la toiture terrasse
accessible ; par contre pour une épaisseur supérieure prise généralement à 40 ffiffi,
deux possibilités sont envisageables :
La première possibilité conceme une terrasse circulée piétons et /ou séjour. Le complexe
d'étanchéité de masse totale environ 90kglm', sera constituée dans l'ordre de :
. une couche d'indépendance,
. une couche d'asphalte coulé de 5 mm,
o une couche d'asphalte sablé de I5 mm,
double couche de papier kraft ou doublefeuille de papier entre-deux sans fi\,
o une
.
une couche d'asphalte gravillonné de 20 mm.
Ce système nécessite obligatoirement d'être complété par une protection par dalles sur plots.
Quant à la deuxième possibilité relative toujours à une terrasse circulée piétonne, le complexe
d'étanchéité, de masse totale environ 78kglm2, sera composé de :
. une couche d'indépendance,
o une couche d'asphalte sablé de I5 mm,
o une grille de verre,
.une couche d'asphalte gravillonné de 25 mm.
En revêtement auto-protégé,lorsque ce complexe est réalisé sur support en maçonnerie, la
terrasse est circulée piétons. Ce même complexe, qu'il soit appliqué sur support en
maçonnerie ou sur support en panneaux isolants, la toiture-teffasse ne peut être circulée
piétons etlou séjour que si le complexe est complétépar une protectionpardalles surplots.
lV.3.2.2.2. Revêtements truditionnels en bitume oxydé (feutres ou chapes urmées)
La pente du support sera limitée à 5 Ts que ce soit sous protection par dalles sur plots ou
autre, et le principe de mise en æuvre des feuilles constituant la couche du revêtement
multicouche et décrit dans le cas de la toiture- terrasse inaccessible reste applicable pour la
toiture-terrasse acces sible.
En indépendance ou en semi indépendance, le complexe d'étanchéité sera réalisé par :
o une couche d'indépendance,
o une isolation thermique,
o unefeuille de revêtement collé entre elles par I'EAC constituant la couche d'étanchéité.
48
[V.3.2.2.6. Revêtement en SEL
En toiture-terrasse circulée piétons avec une protection par dalles sur plots, le complexe
d'étanchéité n'impose pas de pente particulière. Pour les autres protectionÀ, la pente doii être
d'au moins loÂ' La mise en æuvre des SEL décrite dans le cas d'une toiture inaccessible reste
applicable au cas de la toiture circulée piétons etlou séjour. Néanmoins, l'épaisseur du film
sec recommandée pour des toitures terrasses prévues à cet usage, doit être d'iu moins 1,3 mm
en étanchéité auto protégée directement circulée piétons et d'au moins 1,5 mm en étanchéité
sous protection dure rapportée pour séjour. Dans ce dernier cas, la couche de SEL peut être
mlse en æuvre en une seule couche mais après imprégnation du support par un primaire
(obligatoire sauf dispositions contraire du dossier technique du fabricant).
La protection dure rapportée (dalles sur plots, dalles ou pavés, mortier ou béton coulés,
protection scellée) sera mise en æuvre directement sur le revêtement avec interposition d'un
écran anti-poinçonnant en NTS de 170 glm', dont le principe de mise en æuvre est décrit dans
le chapitre relatif à la protection des parties courantes des revêtements.
IV.3.2.3. Toiture-terras se j ardin
Contrairement aux toitures terrasses accessibles et inaccessibles, la mise en æuvre de
l'étanchéité sur une toiture terrasse jardin est subordonnée au préalable à l'aménagement
d'une zone stérile et à la mise en place d'un dispositif la séparant delazone végétalisée. La
réalisation de ces zones s'effectue comme suit : pour la bande stérile "dite bande de
pourtour" : il est ménagé une bande de largeur minimale 40 cm sur toute la périphérie de la
toiture. Elle permet le contrôle des relevés d'étanchéité et des évacuations des eaux pluviales
lors des opérations d'entretiens.
Le revêtement d'étanchéité doit comporter des adjuvants anti racines et être mis en æuvre
d'une façon continue sur la totalité de la surface de la terrasse. Le dispositif de séparation est
réalisé avec des bordures en béton, en briques ou en utilisant des bandes métalliques ajourées
(fig. IV.a). Son rôle est de retenir la couche de culture sans pour autant entraver È passage de
l'eau.
Bonde stérile
Par*vopew
Pose à I'EAC
' Soit :
o un écran W 100,
o une couche inférieure, une couclt'e {'EAC,
o une couche supérieure,
Ou,
o unecouclte I'EIF, une couche d'EAC, une couche inférieure, une couche d'EAC,
o une couche supérieure,
Ou encore,
o une couche i'EAC,
o une couche inférieure, une couclte I'EAC,
o une couche supérieure.
,îl
50
.I couclte inflrieure, une couche supérieure,
Ou bien,
o une couche inférieure,
. une couclte supérieure,
Ou encore,
o une couche I'EIF,
o une couche inflrieure 2.5 mm avec armature renforcée,
o une couche supérieure 2.5 mm avec armature renforcée.
Si la mise en æuvre est faite sans EAC, les feuilles d'étanchéité seront soudées en plein. Une
au moins des faces en regard des couches supérieures et inféiieuies doit comporter un film
thermo fusible.
Pour la première couche des revêtements indépendants, ou semi-indépendants et posés par
colle à froid, seuls les recouvrements seront soudés. Dans ce cas, le complexe d'étanchéité
sera constitué de :
' o une couche I'EIF.
o une couche inférieure, r:l
o une couche supérieure.
Sur supports en panneaux isolants, le complexe d'étanchéité sera constitué de :
Pose à I'EAC
. un pare-vapeur,
un isolant thermique,
o
o une couched'EAC,
. une couche inférieure,
o une couche ]'EAC,
. une couclte supérieure.
Les panneaux isolants ne doivent pas comporter de surfaçage par film plastique.
Pose sans EAC
. un pare-vapeur,
o un isolant thermique,
. une lère couche d'étanchéité,
. une 2ème couche d'étanchéité,
. une couclte anti racine.
51
E
53
Ce système qui ne s'applique que pour les revêtements multicouches de type bitume armé,
doit impérativement être protégé par une protection lourde. Sa composition àepuis la couche
de contact avec le support comprend :
o une couche d'EAC, ,
Note: sanslesdeuxdelriièrescouches;lamassemoyenneestd'environt3.4ks/mr.
Support maçonnerie
Cas de l'Asphalte
Dallage en béÎon armé
Lit de sable
Supportmaçon:rerie
Dall en béÎon
Sable
halte sablé qualité
étanchéité de 15 mm
halte pur qualité
étanchéité de 5 mm
Support ornerie
Asphalte type A
54
é
prc de20
e pul qualiré
chéité de 5
Asphalte type P
:,'
Multicouche
Figure IV6. Rèvêtement traditionnels. Véthicules légers
IV.3.2.4.2. Revêtements de type SBS, APP et SEL " \;
Pour la mise en æuvre de ces types de revêtement, il y a lieu de se référer aux spécffications
et prescriptions techniques données dans l'AT spéciJique à chacun de ces matériaux.
El derelen"é
))
-
e>û-O6m
I < largeu d'unrouleau
I
L.
Arcæ aryérieare
dz b protection
Figure IV9. Hauteur <H> des reliefs à couvrir (cas le plus courant)
Des valeurs minimales de cette hauteur <GI>> des reliefs pouvant être adoptées sont résumées
dans le tableau 8. Elles sont données en fonction de la pente et de la destination de la toiture.
Le tableau 20 du $ V.3.1 relatif à la protection de la tête des relevés précise en fonction de la
hauteur des relevés d'étanchéité, les dimensions minimales <<b>> et <<h> de la forme de la
protection à adopter pour le becquet, (fig. V. 1 3, V .I4, V. 1 5 et V. 1 6).
Implantation et espacements entre des points singuliers voisins
Des dispositions impératives sont à prendre en compte en ce qui concerne I'implantation des
points singuliers et notamment la distance minimale à respecter entre deux ouvrages
émergents voisins, (fig. IV.10). Bien que cette prescription soit rarement respectée par les
concepteurs, elle émane des exigences de réalisation d'entretien et de réfection des ouvrages.
Si cette distance minimale ne peut être respectée, des dispositions particulières doivent être
alors envisagées (par exemple des ouvrages en maçonnerie solidarisant plusieurs émergences).
Les reliefs linéaires filants perpendiculairement à la pente, autres que ceux situés en faîtage,
doivent permettre l'évacuation des eaux pluviales. Ils doivent être traités comme des noues de
rive du point de vue de leur hauteur.
56
Tab. 8. Valeurs de la hauteur (H)) du relief enfonction
deLa et de la destination
esttnatton de la toiture
Pente
('Â) en
Type de toiture Valeur minimale de H (cm)
partie
courante
I (nulle) t5
I<P< 5 10
I0 : cas général
Inaccessible I 5 : cas reliefs de noue située en pied
P> 5 deversants depente < 20 %
25: pour reliefs de noue située en pied de
versqnts de pente > 20 %.
Technique
I (nulle) t5
1<P<5 l0
Accessible avec protection de
l'étanchéité autre que 1à5 l0
dalles sur olots
ilt
D > l,lXl
doù.50n
L< lll,Om
57
Le tableau 9 précise les pentes admises dans les noues en fonction de la destination de la
toiture et le type de protection associée.
Acrotère
En fonction de la hauteur, on distingue deux tlpes d'acrotères : les acrotères bas, dont la
hauteur au-dessus de la protection de l'étanchéité ne dépasse pas 300 mm et les acrotères hauts
dont la hauteur au-dessus de la protection de l'étanchéité excède 300 mm, (fig.Iv.1 1).
Note : Lefetaillage de la partie basse et haute de I'acrotère doit être codorme arn prescriptions du DTR les concernant.
Ê
E
Ia
E
I
Ê
e de pente
évent I
tron
Mur de
71 maatic
,'ra
e de pente
e de pnte
tde ur
Figure 1V.13. Joint de gros æuvre(double costière) Figure 1V.14. Joint contre une émergence
Lorsque la costière est simple, un dispasitif empêchant I'infiltration des eaux de pluie doit être
prévu. Pour ce faire, il est soit réalisé en encorbellement un bandeau en béton armé, soit
disposé ùne bqnde de solin métallique placée soit dans une engravure réalisée à cet effet ou
scellé dans le corps d'enduit, (fig. IV.15).
T- u en 8"4
-r
Figure lV.15. Dispositions anti-infiltration en costière réalisée
par bandeau en béton et par engrqvure (bande de solin métallique)
La costière double est traitée comme un joint de gros æuvre, (Cf S III.2.3). Sur terrasses
accessibles, les costières sont réalisées en béton armé, alors qu'en terrasses inaccessibles elles
59
sont soit en béton ou en maÇonnerie de.blocs pleins ouperforés. L'épaisseur
de la costière est
de 100 mm lorsqu'elle est réalisée en béton armé. Elle est de 150 mm
dans le cas où elle est en
maçonnerie de petits éléments. Lorsque la face de la costière est un mur
en maçonnerie, la face
recevant l'êtanchéité doit comporter un enduit en mortier de ciment.
Souche
Lorsque la souche est réalisée en maçonnerie de petits éléments pleins
ou creux, elle doit être
enduite par une couche de mortier à base de liant hydraulique sur
environ 10 mm d,épaisseur.
Des bandeaux à larmier saillant ou solin réalisé avec un enduit grillagé
sur 2 cm de hauteur
doivent être prévus sur les terrasses comme dispositifs deiant iloign.. les eaux
de
ruissellement,(fig. IV. 1 6).
Solin en e é
0. tn
Couronn ent
I
0"m
Figure lV.16. Solin avec enduit griltagé
Réalisées en éléments creux, les parois situées hors de la toiture
doivent être enduites d,un
mortier d'enduit grillagé et à base de liant hydrauliqu e. Lapartie supérieure
de la souche doit
être protégée contre toute infiltration d'eau entre les condults et leui
habillage, (fig. IV.l7).
Co nnement
Deuh
0.06 mini Ba au, mini A"7A m
mini 0.IA m aveè ieî
E au,
cvPc u1
H Paroi de do
Ventilat
tion
60
Béton banché Maçonnerie
Elément porteur enduite préalablement
de mortier
La hauteur du seuil doit être telle qu'elle permet une exécution aisée du relevé d'étanchéité.
La
hauteur minimale <<H> du relevé est indiquée dans le tableau 8. Différentes possibilités
sont
offertes pour diverses configurations du relief : cas du relief simple (fig.Iv.19)ïu avec ressaut,
(fig. IV.20).
Caillebstis ou
dalle sur plot
mini:10% E c
mini:'10%
T- Dn
iil
pente i
de s't re
Figure 1V.20, Seuil avec ressaut :
sans décrochement de structure (G), avec décrochement de structure (D)
Par ailleurs, la pente de la partie courante de la toiture doit être dirigée vers I'extérieur.
Le gros-
æuvre doit permettre la réalisation d'un relevé d'étanchéité ainsi qué .u protection en tableau
de
baie en ménageant au droit du seuil, une garde d'eau de 5 cm au-àessus de la protection
d'étanchéité. Pour le cas des seuils à niveau (fig. tV.21), seul le cas où il y a présènce d,un
local sous-jacent et nécessitant une étanchéité est concerné par le présent DTR. Dans ce cas, le
maître d'æuvre est tenu de préciser les détails d'exécution de l'étanchéité et les dispositions
constructives à adopter.
Fourreau pour câblerie
Pour les câbleries isolées, le raccordement du revêtement d'étanchéité nécessite d'avoir un
support constitué d'un fourreau métallique, (fig. N.22a). Dans le cas où ce fourreau est en
ô
matenau autre que le métal (PVC par exemple), il sera scellé
dans le gros æuvre sur une
hauteur d'au moins 15 cm, comptée à partir de la face supérieure
de la proiection d,étanchéité,
un fourreau métallique solidaire de l'élément porteur,
1ng. rv. 22b).
h
û
Deuxpapiers Krali
r@N
\q -rr
À- Forme de
peflte
FI Peate>2 %
;L sul2 m
a9û
\r-
o\r _
T|- I
orl
ËÈ
^qtr (a) (b)
Pénétrationsur
trà2m
Figure 1V.21. Seuil à niveau, vue en plan (a) et coupe (b)
Forme de pente
> li crn
*t*l
_-l
I non
F
-l
Protætion
l_l
I
63
Grille ou
caillebotis P>û.10m
-l t-'
Figure lV.25. Exemple de dimensions standards d'un caniveau
----r
Elément porteur en
maçonnerie Elément porteuf en
maçonnerie
NOte: tlans le cas où le nombre des descehtes desservant la surface intéressée est inférieur à trois el qu'it n'y a pas de trop
pleins; le diamètre minimal du tuyau de descente évacuant les eaux pluviales à utiliser est à nuiorer.
Pour les entrées d'eaux pluviales (EEP) placées en surface courante ou près d'un angle, des
réservations dans le gros æuvre doivent être prévues, (fig. IV.27). Pour éviter l'obstruction des
descentes par les matériaux de la protection lourde meuble, les entrées d'eaux pluviales (EEP)
doivent être équipées d'un dispositif (grille, crapaudine, garde-grève, etc.) destiné à retenir
toute sorte de débris (papiers, feuilles, etc.). La surface collectée par chaque entrée d'eau doit
être dans le cas général au plus égale à 700 n:2. Sur une terrasse accessible avec une
protection par dalles sur plots, la surface collectée ne doit pas dépasser les 200 m2.
La section du moignon d'une entrée d'eau pluviale (EEP) peut être constante (moignon
cylindrique) ou variable (moignon tronconique). La section finale du moignon se raccordant
à la descente d'eau pluviale est déterminée en fonction des surfaces en plan des toitures
desservis et de la forme du moignon. Le tableau 10 donné fixe les diamètres des tuyaux de
descente évacuant les eaux pluviales de la toiture.
64
Tab 10 Secti10n es molgnons des entrées d'eaux uviales
Entrée d'eau avec moignon cylindrique Entrée d'eau avec moignon tronconique
Surface en plan
+D+
Surface en plan Diamètre minimal (cm) collectée (m')
collectée (m') par du tuyau d'évacuation ou par une entrée
une entrée d'eau du moignon d'eau dont le
motgnon est
1a]
s (n) d (cm) s D (cm)
28 6 40 6
,7
38 7 55
50 8 71 8
64 9 91 9
79 0 l3 10
v) I 36 I
113 2 61 2
IJJ 3 90 3
154 4 220 4
ra
177 5 253 5
201 6 281 il
6
a^À
221 7 JZ+ 1
)<A 8 q)
JOJ 8
284 9 406 9
3t4 20
(\
449 20
tl
346 21 494 21
380 22 543 22
415 LJ s93 z)
452 24 646 24
490 25 700 z)
530 26 758 26
510 27 815 21
615 28 880 28
660 29 495 29
700 30 1000 30
0,01 à 0.015 m
Réservation
Figure 11127. Réservation réalisé dans le gros æuvre pour les entrées d'eaux pluviates EEP;
Le choix du lieu d'implantation des dispositifs d'évacuation des eaux doit tenir compte
65
7
aussi, de la distance de tout point de la terrasse par rapport à l'entrée d'eau pluviale (EEP) ou
au dispositif de collecte et de la distance entre deux entrées d'eaux pluviales (EEP) dans un
chéneau ou caniveau. Pour ce faire, la distance maximale entre :
o deux descentes dans un chéneau ou caniveau ne doit pas dépasser 30 m dans le cas d'un
élément porteur en maçonnerie,
o tout point d'une terrasse et le dispositif de collecte (chéneau, caniveau) ou une entrée
d'eau pluviale (EEP) ne doit pas dépasser 30 m dans le cas général et 20 m dans le cas
d'une toiture-teruasse accessible avec protection par dalles sur plots.
De plus, en cas d'un éventuel engorgement de la descente d'eaux pluviales, I'eau de
pluie accumulée doit pouvoir s'évacuer soit par une descente voisine ou par un trop plein.
Notg : Dans le cas des toitures terrasses jardins, les ouvrages de collecte des eaux pluviales doivent être réalisés
de manière à être visitables.
Mur sous-jacent
> 0.03
DalleBA
Enduil ou
traitement Muren
de façade maçonnene
évennrel
Figure 1V.29. Traitement d'une rive sans débord : avec bande métallique
posée sur dalle en béton (a), avec une butée (b)
Les rives sans débord ne sont admises que sur des toitures terrasses dont la surface courante
66
n'excède pas 20 m', (fig. IV.29). Aussi, cette disposition n'exclue pas les risques probables de
ruissellement des eaux de pluie le long du mur sous-jacent.
l-
I
Disposilion afi
I'earr de pluie de s'i
-L I
Lorsqu'une costière est revêtue d'un isolant thermique, y compris sur sa face supérieure, aucun
chanfrein n'est à prévoir dans celle-ci.
67
Bordadouci Bordadouci
Z 0.03 m
FI
tu)
Figure 1V.31. Réservation du dispositif d'étanchéité à l'eau dans le cas des joints
saillants par chanfrein (a), par rainure en creux (b)
Dans le cas des toitures inaccessibles, le couronnement sera réalisé par un ouwage métallique
en feuilles façonnées, (fig.IV.32).
L-*
I
Le mouvement du joint de structure ne doit en aucun cas être entravé par les éléments
maçonnés du couronnement. Pour ce faire, les joints entre les éléments de la maçonnerie
68
seront traités par un calfeutrement étanche à base d'un mastic élastomère. Pour les joints plats
surélevés, la hauteur de 50 mm de la costière formant le joint plat surélevé doit être comptée à
partir du dessus de l'étanchéité ou de la protection qui lui est associée, (f,rg. tV.34).
I Plot
t-
l7
It
r5
In
I
I I
_J
I
____L_
I I
(a) )
Ptotectiori dure disposêe
directem surl'étanchéité
Mortierdepose +
{Â
Sable co acté
Forme de
pente
adhér'ente I
(c) -t -t_
t
TE TE
I 8
N
SSE SSE
S S ISOLANT CIS
Figure lV.34. Joint plat surélevé sr,r terrasse accessible avec une protection par dalles sur
plots posés sur le revêtement d'étanchéité(a), par dalles sur plots posés sur protection en dur
(b), protection dure (c)
Comme pour la costière du joint courant, elle doit présenter des réservations destinées à
installer le dispositif d'étanchéité du joint.
NOte : Pour les revêternents d'étanchëité continuc, le dispositif relèvera de la procëdure d'Ayis Techniaue.
Généralement, les joints plats sont à éviter si possible. S'ils doivent être adoptés, des
réservations doivent être prévues et ce, quel que soit le système d'étanchéité préconisé. Si la
69
pente de la toiture-terrasse est obtenue par une forme adhérente, les réservations seront
réalisées par un simple décaissement sur cette même forme de pente, (hg. IV.35).
NOte : D'autres dispositifs de joints peuvent être admis sous réserve d'un avis technique
Reliefs divers
Lorsque le revêtement d'étanchéité est directement prévu sur le béton, les têtes des reliefs
doivent présenter des angles arrondis ou chanfreinés. Si le revêtement d'étanchéité est établi
sur le relief jusqu'à I'arête extérieure (cas peu fréquent), la hauteur <GI> du relief à revêtir
peut être abaissée jusqu'à une valeur de 50 mm (hauteur comptée à partir de l'arase
supérieure de la protection (fig. ry. 36), établie sur le revêtement d'étanchéitê de la zone
courante.
Doublechanftein Formedepente
l5
-+l
'Ê)
t' m
U)
(J
.ê)
I
l1
Figure 1V.35. Décaissé réalisé sur forme de pente adhérente
(réservation du dispositif du joint plat)
Hautzurdurelief à couvri_r
_l
I
NOte : Sur les reliefs, la pose des relevés est faite exclusivement en adhérence et ce, quel que soit le type de
revêtement utilisé à I'exclusion de la membrane PVC, laquelle sera fixée mécaniquement.
70
IV. l.Toitures tewasses inaccessibles
3. 3. 2.
Pour ce type de toiture, on distingue les cas où le relevé reçoit une autoprotection, une
protection en dur ou un écran démontable.
La mise en ceuvre dans chacun de ces cas dépend de la nature du revêtement d'étanchéité et
de la protection de la partie courante de la toiture, auquel le relevé est raccordé.
1) Asnhalte
Dans le cas où le support du relevé est en maçonnerie, (fig. lY.37a): on étale tout d'abord
une couche d'environ 5 mm d'asphalte pur étanchéité sur une hauteur de 10 cm environ au-
dessus du revêtement des parties courante en présence d'un pare-vapeur, la remontée en
asphalte pur est supprimée et une remontée du pare-vapeur est faite dans les mêmes
conditions que pour les feuilles bitumineuses. On applique une couche d'EIF sur la
maçonnerie non revêtue d'asphalte, suivie par la pose d'une équerre de renfort de 25 cm de
développé avec des ailes de 10 cm minimum, soudée. Le talon sera soudé sur I'asphalte sablé
(dans 5 + 15) mm, ou gravillonné (dans 5 + 20) mm, on soude sur toute la hauteur une feuille
de bitume élastomérique 35 auto protégée. Le talon de 15 cm minimum sur I'asphalte sablé
(dans 5 + 15) mm, ou gravillonné (dans 5 + 20) mm, et dépassant de 5 cm le talon de
l'équerre de renfort.
Dans le cas où le support du relevé est constitué de panneaux isolants, (frg. IV.37 b) : on
soude d'abord une équerre de renfort de 25 cm de développé, avec des ailes de 10 cm
minimum. Le talon sera soudé sur de I'asphalte sablé (dans 5 + 15) mm, ou sera gravillonné
(dans 5 + 20) mm, on soude sur toute la hauteur une feuille de bitume élastomérique 35 auto-
protégée. Le talon de 15 cm minimum sur I'asphalte sablé (dans 5 + 15) mm, ou gravillonné
(dans 5 + 20) mm, doit dépasser de 5c m le talon de l'équerre de renfort.
Dans le cas où le support du relevé est une costière métallique, (fig. IV.37c) : on applique
d'abord une couche d'EIF, on soude une équerre de renfort de 25 cm de développé, avec des
ailes de 10 cm minimum. Le talon sera soudé sur de I'asphalte sablé (dans 5 + 15) mm, ou
'gravillonné (dans 5 + 20) mm, on soude sur toute la hauteur une feuille de bitume
élastomérique 35 auto-protégée. Le talon de 15 cm minimum sur de I'asphalte sablé (dans 5 +
15) mm, ou gravillonné (dans 5 + 2q'mm, et doit dépasser de 0,05 m le talon de l'équerre de
renfort.
2) Revêtement traditionnel en bitume ox)'dé (multicouche ou chape armée)
Dans le cas où le support du relevé est en maçonnerie (fig. IV.38a), le complexe d'étanchéité
en relevé sera constitué dans l'ordre de :
o un EIF,
o un EAC,
. une équerre de renfort de 25 cm de développé, soudé avec des ailes de l0 cm minimum,
o un EAC.
7T
I
EIF
Feuille de bitume éiastomerioue
I
I
Fzuille de bitume
élastomuique 3 5 autoprotégée
-r
I
15 avtoprotegêe
Equene de renfort de
0.25 m de developpé,
Equerre de renfort de
en feuille de bilume
0,25mde développè. en z 0.15 m SBS 35
at feuille de bifurne SBS
2 0.10m > 0,05 m
J}
Protection
Asphaltepur
meuble
épaisseur 5 mm
Asphaltesablé,
-î-* J- I
Asphalte
sablé, Isolant apte
épaisseur 15 mm
Asphaltepur
I 5m epaisszur arecevolr I
I épaisszur 5 mm
l5 unrevêtementfi* - ' "*
> 0.15 m soudé
(a) (b)
EIF
E1
Z 0,10 6 -
0.05 m
(c)
Figure 1V.37. Exemples de relevé rqccordé à un revêtement asphalte et auto protégé posé
sur relief en: mqçonnerie (a), pannequx isolant (b), costière métallique(c),
Une feuille de bitume élastomère élastomérique 35 auto-protégée soudé sur toute la hauteur,
avec un talon de 15 cm et dépassé de 5 cm le talon de l'équerre de renfort.
Dans le cas où le support du relevé est constitué de panneaux isolants (fig. IV.38b), le
relevé sera composé :
o une couclte ]'EAC,
. une équerre de 25 cm de développé, soudé avec des ailes de l0 cm minimum,
o une couclte I'EAC.
. unefeuille de bitumeélastomère35 soudée sur toute la hauteur.
I)ans le cas où le support du relevé est une costière métallique (fig. IV.38c), le
relevé d'étanchéité sera composé :
72
. une couche ]'EAC,
. une équerre de renfort de 25 cm de développé, soudé avec des ailes de I0 cm minimum,
o une couche d'EAC,
ounefeuille de bitume élastomère 35 soudée sur toute la hauteur, avec un talon de l5 cm
et devant dépasser de 5cm celui de l'équerre de renfort.
BA50T\/rh
E
o Proloc{iormeuble
o" Pro onmeuble
> 0,15m
(a) (b)
Ë$
Costiere Bei$ TV rh
ë û"I5
Protection mflrb!*
n,lû m
Jr
Equmre d* renfort de
û.15 m diç", slr BA 50
T\: \'\.' ou feuille
I de biturne
t*
I {c}
Protection le
1) Asnhalte
Dans le cas où le support du relevé est en maçonnerie (fig. IV.40) : on applique une couche
d'environ 5 mm d'asphalte pur étanchéité sur une ltauteur de 0,10 m environ qu- dessus du
revêtement des parties courantes (cette disposition n'est pas à prévoir pour le cas du complexe
de (15 + 25) mm en présence d'un pare-vqpeur. La remontée en asphalte pur sera
supprimée et une remontée du pare-vapeur sera faite dans les mêmes conditions que pour
les feuilles bitumineuses, on applique une couche d'EIF sur la maçonnerie non revêtue
d'asphalte, suivi par le soudage sur toute la hauteur d'une feuille de bitume SB,S 35. Le talon
sera de I0 cm minimum sur l'aspltalte sablé (5 + f 5) mm ou (5 + 15 + 20) mm ou (15 + 25)
mm, obt gravillonné (5 + 20) mm, on termine par le soudage également sur toute la hauteur
d'unefeuille de bitume élastomérique 35 auto protégée alu. Le talon de I5 cm au minimum sur
l'asphaltesablé (5 + 15) mm, où'(5 + l5 + 20) mm, oude (15 + 25) mm, oubiengravillonné
(5 + 20) mm, doit dépasser de 5 cm Ie talon de la première couche.
Dans le cas où le support du relevé est constitué de panneaux isolants (fig. IY.4I), on
soude d'abord sur toute la hauteur une feuille de bitume SBS -t5. Le talon sera de I0 cm
minimum sur l'asphalte sablé (5 + 15) mm ou (5 + 15 + 20) mm ou (15 + 25) mm, ou
gravillonné (5 + 20 mm), on soude également sur toute la hauteur une feuille de bitume
élastomérique 35 auto protëgée. Le talon de I5 cm minimum sur l'asphalte sablé (dans 5 + I5
mm ou dans 5 + 15 + 20 mm ou dans 15 + 25 mm), ou gravillonné (dans 5 + 20 mm), doit
dépasser de 5 cm le talon de la première couche.
2)
Dans le cas où le support du relevé est en maçonnerie (fig. IV.42 a), le relevé sera composé
dans l'ordre :
oun EIF,
.une équene de renfort en bitume armé type 50 TV th de 25 cm de développé, soudée
avec des ailes de l0 cm minimum,
ounefeuille d.e bitume élastomérique 35 autoportées ou de bitume armé type 50 TI/ tlv
74
HR soudée sur toute la hauteur, avec un talon de I5 cm minimum devant dépasser de 5 cm
le talon de l'équerue de renfort.
J__ _ Eé
I
I
I > 0"10m
Figure IV.40. Exemple de relevé avec protection dure, sur relief en maçonnerie,
raccordé à un revêtement asphalte
{----
> 0.05 nn
\D
Asphalte sablé, €p. 15
^l
, Figure 1V.41. Exemple de relevé avec protection dure sur relief revêtu de panneau
isolant, raccordé à un revêtement asphalte
Dans le cas où le support du relevé est constitué de panneaux isolants (frg. N.42b), le
relevé sera mis en æuvre comme suit :
t on appliqlue une couclte d'EAC selon I'Avis Technique du panneau isolant,
o on soude ensuite une équerre de renfort de 25 cm de développé,
avec des ailes de I0 cm
minimum, en bitume armé type S0 TV th,
o et on soude enfin sur toute la hauteur une
feuille de bitume élastomérique 35 auto
protégée ou une feuille de BA TV VV HR. Le talon de 15 cm minimum dépasse de 5 cm Ie
talon de l'équerre de renfort.
Dans le cas où le support du relevé est une costière métallique (fig. N.42c), le relevé sera
constitué d'une :
o une couche d'EIF,
c une équerre de renfort en bitume armé type 50 TV th de 25
cm de développé, soudée
avec des ailes de I0 cm minimum,
ounefeuille de bitume élastomérique 35 auto-protégée. ou en bitume armé type 50 TV
W HR soudée sur toute la hauteur, avec un talon de I5 cm minimum et devanl dépasser
de 5 cm celui de l'équerre de renfort.
IJ
Elémcnt dém bh tUe
Ci:rsti i rs
l* Ë [F hanlege par cxcmplc i
rnctellique
rhl
Ftntcctr+:n dure
Bd 5{"} TV rh
FTotcetion durc
ts"E" sfiTV V\j
j BA 5OT\I VV IIR [-lR su tbuillc de
ou l"cuillc dr
hitumc
hitumc ils.çtomÈre
su5
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I l-l s
I
:'{- I
Frolccrion durc
(c)
,--
I
.r---t--; BÀ sil T\I VV I{R ou tluillc de bitumc
Élastornâ're liËIS
I0,15m
Figure 1V.42. Relevé sous protection en dur, posé sur support en maçonnerie (a), en
costière métallique (b) ou sur panneaux isolants (c) et raccordé à un revêtement
multicouche
3) Revêtement bicouche en bitume modifié (SBS ou APP)
Dans le cas où le support du relevé est en maçonnerie, on applique en premier lieu une
couche i'EIF, on soude sur toute la hauteur unefeuille de bitume avec un talon de I0
^SBS -15
cm minimum, (1ère couche), on soude sur toute la hauteur une feuille de bitume élastomérique
35 auto protégée avec un talon au minimum de 15 cm, devant dépasser de 5 cm le talon de la
première couche, (2ème couchq.
Dans le cas où le support du irêlevé est constitué de panneaux isolants, on soude sur toute
la hauteur unefeuille de bitume
^SBS
35 avec un talon qui est de l0 cm minimum (Ii"' couche),
on soude sur toute la hauteur une feuille de bitume élastomérique 35 auto protégée ayant un
talon minimum de 15 cm, devant dépasser de 5 cm le talon de la première couche, (2ème
couche). Le tableau 12a présente un continuum synthétique des différentes compositions
possibles pour la réalisation du relevé pour toitures terrasses inaccessibles.
lV.3.3.2.2 Toitures tewasses accessibles
Si le relevé reçoit une protection en dur ou un écran protecteur démontable et raccordé à
une zone courante revêfue d'une protection autre que par dalles sur plots, le relevé sera
exécuté comme dans le cas de la toiture- terrasse inaccessible, (Cf. S II/.3.3.2.1). Si le relevé
est raccordé à une partie courante protégée par dalles sur plots, le traitement du relevé se fera
comme suit:
Ces derniers peuvent être réalisés sans protection dure ni écran démontable. Dans .e'car, l,
relevé sera exécuté de la façon suivante (fig.Iv.a3) :
.Application en premier d'une couche d'environ 5 mm d'asphalte pur étanchéité sur une
'76
hauteur d'environ I0 cm au-dessus des parties courantes (cette disposition n'est pas
prévue pour le cas d'un (15 + 25) mm; en présence d'un pare-vapeur la remontée en
asphalte pur est supprimée et une remontée du pare-vapeur est faite dans les mêmes
conditions que pour les feuilles bitumineuses,
o étalement sur toute la hauteur d'abord une couche I'EIF sur la maçonnerie non revêtue
Plot
Er ré
Plots
Figure 1V44. Niveaufini d"t dtu* tïd"*;^ à nkif"; relevés. Cas de l'écran démontable
Le tableau 12b regroupe les compositions du complexe sur le relevé pour toiture-terrasse
accessible
77
support Multicouche Bitume modilié
Asphalte PVC & SEL
traditionnelle SBS/APP
TOITURE TERRASSE INACCESSIBLE
Relevés recevunt une dutoprotection apparente
I couche ]'EIF I couche d'asphalte
I couche i'EAC pur 1 couche i'EIF
Maçonnerie
1 équerre de renfort I couche i'EIF I équerre de renfort
I couche d'EAC 1 équerre de renfort I feuille de bitume
I feuille de bitume I feuille de bitume modifié auto protëgée
armé auto-protésée modifié auto protésée
I couche i'EAC
Panneaux
1 équerre de renfort I équerre de renfort I équerre de renfort
isolants
I couche ]'EAC I feuille de bitume I feuille de bitume
1 feuille de bitume modifié auto protégée modifié auto protégée
armé auto-protésée
I couche i'EIF
I couche i'EAC I couche i'EIF I couche i'EIF
Costière I équerre de renfort 1 équerre de renfort I équerre de renfort
métallique I couche d'EAC l feuille de bitume 1 feuille de bitume
l feuille de bitume modffië auto protégée modffié auto protégée
armé auto-orotésée
Relevés recevant une nrotection dure ou un écran démontable
I couche d'asphalte
I couche ]'EIF I couche i'EIF
I couche I'EIF
Maçonnerie
I équerre de renfort I feuille de bitume
I feuille de bitume modffié
2feuilles de bitume
modifié
armé ou élastomère l feuille de bitume
modifié
I couche d'EAC I feuille de bitume
Panneaux 1 équerre de renfort modifié 2 feuilles de bitume
isolants I feuille de bitume l feuille de bitume modifié
armé ou élastomère modifië
I couche i'EIF
Costière 1 équerre de renfort
métallique I feuille de bitume
armé ou élastomère.
l) Asnhalte
Quel que soit la nature du support des relevés (maçonnerie, support constitué de panneaux
isolants ou support en costière métallique), on procède à :
o I'application d'une couche i'EIF,
o au soudage sur toute la hauteur, d'une couche iffirieure ayant un talon de I0 cm
minimum en partie horizontale soudé sur l'asphalte sablé ou gravillonné, (Ière couche),
oau soudage sur toute la hauteur d'une couche supérieure ayant un talon de 15 crn
minimum en partie horizontale soudé sur l'asphalte sablé ou gravillonné et devant
dépasser de 5 cm minimum le talon de la couche inférieure (2ème couche).
Les lés doivent être fixés mécaniquement en tête si le cahier des charges le précise.
Tab. 12 b. Composition du relevé pour toiture-accessible donnée en fonction de la nature de
son support et de celle du revêtement d'étanchéité de la zone courante à laquelle il est
raccordé.
78
Nqture du revêtement de Ia zone coarante à laquelle le relevé est raccordé
Nature du
Multicouche Bitume modiJié
suppott Asphalte PVC & SEL
traditionnelle SBS/APP
TOI TURE TE RRAS SE AC CE S S IB LE
Re lev é s recev ant arc rulgplglg.ction apparente
Maconnerie
Panneaux
isolants
Costière
métallique
Relevés recevant uneplelgetipn i4!e oa un écran démontable (*)
I couche i'EIF
I couche d'EAC I Couche d'asphalte
I couche i'EIF
I feuille de bitume
I feuille de bitume
I couche d'EIF
Maçonnerie armé
modifié
2 feuilles de bitume
I couche i'EAC modifié
I feuille de bitume
1 feuille de bitume
modifié
armé
I couche i'EAC
I feuille de bitume I feuille de bitume
Panneaux armé modiJié 2 feuilles de bitume
isolants I couche ]'EAC l feuille de bitume modifié
I feuille de bitume modi/ié
armé
I couche d'EIF
I couche i'EAC
l feuille de bitume
Costière
armé
métallique
1 couche I'EAC
I feuille de bitume
armé
(*) : Dans le cas particulier des toitures terrasses accessibles protégées par des dalles sur plots et que
le
niveau de la dalle est situé en-dessous de.la tête des relevés d'étanchéité, ces derniers nécessitàront
montable.
IV.3.3.3. Traitement des joints verticaux des reliefs et des parties courantes
Les joints verticaux des reliefs (oints d'acrotères.) doivent d'abord être pontés par une
bande de 20 cm de largeur avec retour en talon de 10 cm.
79
Tab, l2c. Conposition du relevé pour loiîure-lerrasseiardin, en/onction de la nature de son
revê
Support et de celle du revetement d'étanchéité de la zone couranîe ai laquelle il .S't raccordé.
d'etanchette
Nature du revêtement de la zone courante à laquelle le relevé es!!q!99!4!
Nature du Bitume modifié
Multicouche PVC & SEL
support Asphalte
traditionnelle SBS/APP
TOITARE TERRASSE JARDIN
I couche i'EIF I couche i'EIF
Maçonnerie I couche inférieure I couche inférieure
1 couche supérieure I couche supérieure
I couche d'EIF I couche i'EIF
Panneaux I couche inJërieure
I couche inférieure
isolants I couche supérieure
I couche supérieure
I couche ]'EIF I couche d'EIF
Costière I couche inférieure
I couche inférieure
métallique I couche supérieure
I couche supérieure
Cette bande est constituée soit par un bitume armé auto protégé par feuille d'aluminium, soit
par une feuille en matériau pour joint de dilatation, ou encore par des bandes de tissu en
polyester. Elle doit présenter des lisières de 5 cm environ permettant I'adhérence au béton
àe chaque côté du joint. Les bandes sont appliquées dans I'axe du joint, en réservant si
possible un petit soufflet, le métal étant disposé au contact du béton, et maintenues de part et
d'autre par une soudure des lisières. I1 doit subsister une partie indépendante d'environ 5 cm
de chaque côté du joint.
En partie courante, le pontage des joints de fractionnement est obligatoire sur les supports tels
que les dalles fractionnées en béton armé, les formes fractionnées en béton sur panneaux
isolants thermiques et les dalles en éléments fractionnées de béton léger. La bande de pontage
se pose librement sur I'axe du joint, avec I'autoprotection face au support.
-t---f-- ---T--
I
BA 50 th 0.15 m ll
I
I
I
I
I
I
I
I
I
Aussi bien en fond que sur les parois latérales, le complexe est obtenu comme suit :
pose de panneaux i-s^olants sous-facés bitume et bénéJiciant d'un Avis Technique,
'
o soudage d'une Iiè"
feuille de bitume armé type iO ff, W HR ou feuile de bitume
élastomérique SBS j5,
o soudage de la 2èmefeuille de bitume
armé type 50 TV th.
81
IV.3.3.6. Traitement des évacuations des entrées d'eaux pluviales (EEP)
Le passage des eaux d'une toiture à une autre toiture à travers les costières d'un joint de
dilatation est interdit.
Les dispositions énoncées dans le $ IV.3.3.1et relatives aux dispositifs d'évacuation des eaux
pluvialés, à savoir deux descentes ou une descente complétée par un trop-plein, sont applicables
aux portions de terrasse, chéneau ou caniveau délimitées par des éléments ne permettant pas
l'écoulement normal de I'eau (costière de joint de dilatation par exemple).
D'autres dispositifs d'évacuation sont envisageables : chéneau ou caniveau ouvert en extrémité,
déversoir, gargouille, etc. Lorsqu'il traverse l'élément porteur, le moignon doit déborder la sous-
face de 0,15 cm. Sa section (du moignon) peut rester constante ou se raccorder par un tronc de
cône à un moignon cylindrique de section plus petite, conformément à la réglementation en
vigueur. Lorsque le dispositif se déverse dans une boîte à eau, son extrémité doit présenter un
larmier.
Ouvrages d'entrée des eaux pluviales
La distânce entre le bord du trou d'évacuation et le bord extrême de la platine ne doit pas être
inférieure à0,I2 m (fig. II.1). Dans le cas d'entrée d'eauxtraversantunrelief ou située contreun
relief de faible hauteur, le bord supérieur de la platine doit permettre le raccord de l'étanchéité
sur le relief sur 0,05 m minimum, (fig. IV.46). Pour ce faire, la valeur 0.12 m doit être réduite à
0.10 m, (fig. Il.l).
I
r')
3 0- 12rn ) 0, 12rn
Lorsque les trop-pleins sont prévus dans les acrotères ou les chéneaux, les réservations à
prévoir doivent comporter des trous de section appropriée et qui seront disposés en pente
dirigée vers I'extérieur, (fig. IV.48). En cas d'impossibitite Oe réàliser un trop-plein en tiais,
un larmier doit être réalisé à la sortie du moignon pour éviter tout retour d'eau à sa sous-face.
Les matériaux utilisés pour leur confection et les modes de raccordement aux revêtements
d'étanchéité sont identiques à ceux des ouvrages d'évacuation des eaux pluviales.
83
Figure 1V,48. Etanchéité d'un trop-plein
la
La distance entre le bord du trou d'évacuation et les bords extrêmes latéraux et inférieurs de
platine doit être au moins égale à 0,I2 m, (fig. II.1)'
IV.3.3.7. Traitement des traversées de toiture
par
Les ouvrages ffaversant les toitures doivent être désolidarisés du revêtement d'étanchéité
La
un fourreau, raccordé au revêtement d'étanchéité par une platine soudée de façon étanche'
platine est enduite d'EIF sur ses deux faces et insér té' Selon que
ie revêtement à appliquer est en monocouche ou e arlchéité sera
similaire à celui piè.otti.e au $ IV'3.3.6 pour
'es ou iales'
(b)
Etanchéité Eta!
port
aumétallique Ma:
revêtement d'étanchéité (a et b)
Lorsqu'il traverse le plancher, le moignon doit déborder la sous-face de 15 cm minimum La
distance entre le manchon, ou le tuyau et le bord extrême de la platine ne doit
pas être
inférieure à 12 cm. L'espace entre tuyau et manchon doit être garni de mastic. Il est terminé à
84
Relevé d'é héitË
t-
Tuyauruétallique
Elémentporteur
stic
r
# Founeau nrétalliqræ
Elémentporteur
'(u)r'(b)
Figure lV.53. Étanchéité continue des -ioints de dilatation sur costière (a) et (o)
Un joint à soufflet métallique ou en matière éiastique ou éiasto-plastique de 0,33 m de
développée minimale (bitume armé et feutre bitumé exclus) dont les bords sont solidarisés aux
costières, assurera la continuité du dispositif étanche. Ce type de joint relève de la procédure
d'Avis Technique. Il est traité de ia mêrne tàçon qu'un joint plat. tln couronnement en
éléments (piene dure, béton ou en métal), peut recouvrir tr'ensemble. Ce couronnement est
86
conçu pour ne pas gêner les mouvements du joint et assurer sa protection mécanique s'il est
accessible. Si cette partie de terrasse est accessible et que le joint ne comporte pas de
couronnement, il y a lieu de prévoir des systèmes de franchissement au droit des chemins de
circulation prévus pour I'entretien.
Lorsque le couronnement du joint est réalisé par un revêtement d'étanchéité soudé sur la face
supérieure des costières, le complexe sera constitué comme suit :
En fond de joint
Sous couche clouée ou soudée sur EIF sur la partie supérieure de la costière,
o
oJoint en lyre constitué par I'assemblage d'un cordon imputrescible placé sur une bande
de feuille dont les ailes doivent déborder le fond du joint jusqu'à recouvrir la partie
supérieure des costières formant joint.
En relevé
o I couche d'EIF,
o I équerre de renfort,
o I couche definition soudée sur l'équerre de renfort avec retour sur la partie supérieure
de la costière. Les retours du revêtement sur les faces supérieures des costières formant
joint doivent se faire qvec un recouvrement d'au moins égal à la largeur de la face
supérieure de la costière.
Joints bordés par des costières en saillie et comportant un dispositif étanche mais non
continu
L'étanchéité du joint (fig. IV.54), peut être obtenue par I'assemblage d'éléments métalliques
façonnés suivant les prescriptions du cahier des charges des travaux de couverture métallique.
Couvre-joint rnÉtalligue
Figure 1V,54. Protection des costières sans étanchéité continue par couverture
métallique
Note : (Jn couronnement discontinu en maçonnerie sur costière, ne peut assurer à lui-seul l'ëtanchéité du joint, (/ig. 1V,55),
Ctapeauenbéton
87
Dirposilif souple tl'dtmûéité à I' air
Figure 1V.56.
Joints plats
Les joints plats sont préconisés uniquement sur des toitures terrasses accessibles avec
protection autre que par dalles sur plots, alors que les joints plats surélevés conviennent aussi
bienentoiture-terrasseaccessibleetinaccessible,(Cf.fab il du$lV.3.3.1).Danscedernier
cas, une costière métallique sera nécessaire. Selon la destination de la toiture, le complexe
d'étanchéité sur le joint peut être réalisé comme suit :
@Bl
Tôh galvarisêe
Dispositiftl'é héitédu-ioint
88
Protection des parties cour s Dalle de protection
La partie assurant la fonction d'étanchéité proprement dite du joint est constituée d'une bande
continue d'au moins 0,50 m de développé, pliée en forme de soufflet et dont les bords sont
solidarisés à I'ouvrage porteur et au revêtement d'étanchéité. Le développé du soufflet doit être
étudié de sorte que celui-ci ne se tende pas complètement au cours des déplacements.
Il est interdit d'utiliser pour la fonction étanchéité des feutres bitumés, des bitumes armés et
des soufflets métalliques.
La partie en creux du dispositif d'étanchéité doit être remplie par un matériau de calfeutrement
déformable, imputrescible et n'ayant aucune action tendant à modifier les
caractéristiques physiques et chimiques du dispositifd'étanchéité.
Pour éviter I'introduction de corps étrangers, il doit être protégé par une feuille métallique
mince qui peut être en zinc d'épaisseur 66 centièmes de mm, en acier galvanisé ou feuille
d'aluminium d'épaisseur 4 dixièmes de mm. De plus, lorsque le dispositif de remplissage est
un produit pâteux, la feuille métallique comportera en sa sous- face un papier Kraft.
Enfin, il doit être protégé de l'écrasement par un élément de protection en dur relativement
facile à déposer reportant les efforts verticaux de part et d'autre du joint.
Lorsque le revêtement d'étanchéité des parties courantes est du type multicouche, le joint plat
doit être rendu adhérent au support de part et d'autre du joint et raccordé au revêtement.
89
CHAPITRB, V : MISE EN GUVRE DES PROTECTIONS DE SURFACE
Ce chapitre traite des règles de mise en æuvre de la protection des revêtements d'étanchéité
par destination des toitures et selon que la toiture est traditionnelle ou à isolation inversée. Les
ôonditions sur le choix de la protection sont d'abord précisées, suivie des méthodes pour la
mise en place des protections des surfaces en partie courante et sur les relevés. Pour ces
derniers, des dispositifs de protection en tête et contre le ruissellement des eaux en surface
sont également proposés.
Les protections lourdes doivent être exécutées dès la fin de I'exécution du revêtement
d'étanchéité. Par ailleurs, toute circulation du personnel etlou stockage de matériels et
matériaux étrangers à I'entreprise d'étanchéité sur un revêtement d'étanchéité non protégé en
dur est interdite. Les protections en dur, hormis les dalles sur plots, doivent être posées sur
couche de désolidarisation. En aucun cas, elles ne sont destinées à recevoir des scellements de
quelque nature que ce soit.
pour les chemins ou aires de circulation, la protection est assurée par I'autoprotection
par des dalles en béton
minérale de la feuille additionnelle (cas des bicouches bitume SBS) ou
posées sur plots sur une couche de désolidari e largeur de 0'80 m
èst généralement admise pour constituer La couche de
désolidarisation devra être constituée soit ourde meuble des
parties courantes (frg. V.la), ou d'un non (fig' V'lb) posé à
recouvrement de d,ù .tr environ, ou encore d'une plaque de polystyrène. Elle
sera posée
directement sur le revêtement des parties courantes, (frg. v.2a)'
planéité, alignement des joints,
Note : Ce type de protection exclut le respect de tolérances précises telles que ;
d.ésaffleurement entre dalles. Il peut subir des désorganisations qui
peuvent être corrigëes par un entretien adapté'
9l
(irunulats
RrlÈtcmcnt
rl
I
Ncn tis#
Pleqe dc poll's4rcm
RcçÈlcrrpnt mntultc
92
V.2.1.1.6. Revêtement en SEL
Sauf spécification contraire, l'épaisseur nominale du film sec constituant le SEL (y compris la
couche de liaison) doit être d'au moins I mm en étanchéité auto protégée ott 1.2 mm en
protection rapportée dure ou meuble. Sur la partie courante,la protection est assurée par
I'autoprotection du frlm appliqué sur le revêtement. Pour les chemins ou aires de circulation,
la protection est assurée par une autoprotection minérale de la feuille additionnelle et qui doit
être de couleur qui contraste avec celle réservée pour la partie courante. En protection
rapportée dure ou meuble, celle-ci se fera comme indiquée au $ V.2.1.1.1. Sw les chemins et
aires de circulations, des dalles en béton préfabriquées ou en pierre naturelle, peuvent être
posées à sec sur une couche de désolidarisation comme indiqué dans le $ V.2.1.1.1.
93
---t
S<10m2
lcm<e <2cm
Si la pose est à sec avec des joints larges garnis, la couche de désolidarisation est
constituée
d'un lit de sable ou de granulats et les dalles sont posées à sec avec joints de largeur
0,02 m
environ garnis par un mortier de ciment, à joints ierrés sur cette couche. pour
une pose sur
mortier avec des joints larges gaçqis, la couche de désolidarisation est constituée d'un
lit de
granulats. Sur cette couche sera nris en æuvre un non-tissé, posé à recouvrement
de 0,10 m
environ. Les dalles seront posées avec joints de largeur 0,02 m environ gamis par
mortier, sur
couche de mortier de 3 cm d'épaisseur. Pour chaque mode de pose, un jo-int deïactionnement
de 0,02 m de largeur minimale doit être ménagé aussi bien en-partie cJurante (tous
les 6 m au
plus dans les deux sens) qu'en bordure des reliefs et émergences. Le joint
doii être garni d'un
produit ou dispositif imputrescible et apte aux déformations alteméer, (ng.
v.+).
Par ailleurs, et selon la pose, les tolérances de planéité données dans le tableau
15 ci-après sur
le revêtement fini doivent être respectées.
94
(6m
Désolidarisation
E: t garni de produit ou
dispositif imputrescible apte
aux défo tions alternées.
e : Joint serré
Pare-vapeuret isolatrt
Les dimensions des dalles dans le plan sont comprises entre 0,40 et 0,60 m, limites incluses.
La largeur moyenne du joint entre dalles, déterminée par l'épaisseur du séparateur tlats le cas
de plots préfabriqués, est de 2 à 5 m La largeur moyenne du joint entre les dalles et les
émergences est de 3 à l0 m A I'aplomb des entrées d'eaux pluviales, il doit être prévu un
système permettant un repérage aisé de celles-ci (dalle percée par exemple). Par
ailleurs, les tolérances de planéité données dans le tableau 16 ci-après sur le revêtement
fini doivent être respectées.
'ab.I6. tlérances sur les flèches et les épaisseurs des dalles posées sur
Flèche max. sous Désaffieurement entre
Alignement des joints
rèsle de 2 m dalles adiacentes
Dalles posées
5 mm Itolérances de Tolérances de 5 mm r tolérances de
sur plots fabrication admises des fabrication admises fabrication admis es pour
dalles pour les dalles les dalles
96
V.2.1.2.4. Revêtement monocouche bitume modifié (SBS ou APP)
Les differentes protections que l'on peut envisager sont celles citées dans le cas d'un
revêtement bicouche en bitume modifié pour des toitures destinées à cet usage, soit similaires
au $Y.2.1.2.3.
V.2,1,2.5. Revêtement monocouche en membrane PVC
Les protections envisagées dans le cas des revêtements monocouches en bitume modifié aux
SBS et APP restent applicables.
V.2.1.2.6. Revêtement en SEL
Sous autoprotection, le SEL est directement circulable pour des épaisseurs nominales (*) du
film sec d'au moins I mm. Sous protection dure rapporté,le frlm sec doit avoir une épaisseur
d'au moins 1.5 mm La protection dure rapportée sera réalisée d'une manière identique à celle
réalisée dans le cas des revêtements monocouches en bitume (SBS ou APP).
NOtg : (*) ces épaisseuls sont obligatoires sauf dispositions contraires de I'Avis Technique en cours de vatidité.
Y .2.1.3.Tàiture-terrass e j ardin
La seule protection admise dans ce tlpe de toiture, est I'autoprotection du revêtement. La
couche drainante est mise en æuvre directement sur le revêtement d'étanchéité.
V.2.1.4. Toiture-terrasse accessible aux véhicules
Le choix d'une protection à envisager est tributaire de la nature du revêtement qui est utilisé
(Cf. $ lV.3.2.4.) et du type de véhicule toléré (légers ou lourds).
Dans le cas d'un revêtement Asphalte du type A, la protection peut être meuble, en dur,
asphalte Type P ou par dallage en béton armé coulé sur une couche de désolidarisions. Celle -
ci peut être réalisée en utilisant béton armé dosé à 350 kg de ciment par m3 de béton et
comportant I'incorporation d'un adjuvant : réducteur d'eau plastifiant ou superplastifiant
conformes aux nofines en vigueur, (fig.V.7). Il sera coulé sur lit.de sable de 4 cm d'épaisseur
minimale surmonté d'un papier Kraft ou similaire pour la couche de désolidarisation..
I
iI Nontiese 6ique+ Coucûe
i
i'- +Non ticsé thctiquc
E
apte aux ons alternée,
Dans le cas des revêtements asphaltes du type P, ce revêtement est à la fois l'étanchéité et sa
protection circulable. Il peut recevoir une protection par dallage en béton armé réalisée sur
couche de désolidarisation.
NOte : Ce type de protection peut présenter des fissures et des concrétions calcaires.
91
Dans le cas des revêtements multicouches de type bitum e armé, la protection est du type
dallage en béton armé réalisée sur couche de désolidarisation. Dans ie cas des revêtements
asphaltes de type rampe, ce dernier n'est pas astreint à une quelconque protection rapportée,
car il constitue le revêtement de circulation.
Quel que soit l'épaisseur de f isolant, l'épaisseur de la protection par des dalles posées sur non
tissé doit être d'au moins 4 cm. Le tableau 17 ci-dessous en donne quelques épaisseurs
(pouvant être obtenues par superposition en plusieurs lits) en fonction de celle de l'isolant.
'I'ab.l7. Epaisseurs de la protection en
fonction de celle de I'isolant
Epaisseur de I'isolsnt Epaissear mini. de la protection par dalles posées sur un non
(cm) tissé, (cm)
<J 4
Entre 5 et 7 5
Entre 7 et 9 6
Entre 9 et 12 7
NOte : Ce type de protection qui nëcessite un entretien spécifique, exclut le respect de tolérances sur la planéité,
l'alignement desjoints, le dësafrleurement entre dalles, etc.
o Dalles en béton préfabriquées ou pierre naturelle posées à sec et joints serrés sur une
couche de désolidarisation constituée d'un lit de granulats de 32 mm d'épaisseur. (Jne
couche de séparation en non-tissé est interposée entre l'isolant et ce lit de granulats,
posée avec recouvrement de 0,10 m environ. Les dalles doivent présenter une-épaisseur
d'au moins d'épaisseur 4 cm. Cette dernière est fonction de l'épaisseur de I'isolant
utilisé. Le tableau l8 ci-dessous donne quelques épaisseurs à respecler.
o Dalles sur plots qui constituent également le revêtement de circulation sont mises en
98
æuvre directement sur l'isolation inversée. La surface d'appui des plots doit être
sffisante pour que la pression exercée sur les ouvrages d'étanchéité ne dépasse pas la
valeur admise pour l'isolant thermique.
Tab.18. Epaisseurs de la protection par dalles posées sur
un NTS en f'onction de celle de I'isolant
Epaisseur de I'isolant (cm) Epaisseur mini. de la protection pu dalles posées sur un non tissé (cm)
<10 I
Entre l0 et 12 5
V .2.2.3.Toiture-terrasse j ardin
Identiquement au cas du ç V.2.2, sauf que, des mesures de sécurité pour éviter
l'endommagement du système assemblé, doivent être mentionnées dans le dossier technique
du fabricant. La couche drainante est mise en æuvre directement sur I'isolant.
V.3. Protection des revêtements d'étanchéité en relevé
La qualité et la durabilité d'une toiture terrasse dépend, pour la plus grande part de la bonne
exécution de ses points singuliers et de l'attention qui y est apportée lors de l'entretien
périodique. En effet, les statistiques sur les pathologies des toitures terrasses indiquent que la
grande majorité des désordres sont localisés au niveau des points singuliers. Les relevés
d'étanchéité doivent donc être protégés aussi bien en surface qu'en tête.
V.3.1. Protection de la surface des relevés
En surface, cette protection peut être réalisée soit par une autoprotection apparente soit par
une protection dure. Pour cette dernière, lorsqu'un ouvrage empêche I'accès au relevé, ce
dernier peut ne pas recevoir de protection en dur. Nonobstant cela, il se doit d'être entretenu.
Dans tous les autres cas, la protection en dur est obligatoire. Les protections à envisager pour
la surface des relevés d'étanchéité sont présentées dans les paragraphes ci-après en fonction
de la destination de la toiture.
Toiture terrasse inaccessible
En apparent, les relevés reçoivent une auto-protection. Sous protection dure des relevés et
lorsque le cahier des charges la prévoit, celle-ci sera réalisée à l'aide d"un mortier armé, dont
le dosage en ciment sera d'environ 400 kg/m' de sable sec. Cette protection sera fractionnée
verticalement tous les 2 m environ par un joint sec (fig.V.8). L'armature du mortier sera fixée
dans le support au- dessus du relevé d'etanchéité par au moins 3 fixations/ ml. Le tlpe
d'armature à utiliser ainsi que l'épaisseur de la couche de mortier à prévoir seront fonctions de
la hauteur du relevé à protéger, (Tab.19).
NOte: Lorsquelereliefestunecostièremétallique, laprotectionendurn'estpasadmise.Danslecasd'unenduitgrillagé
de hauteur < 20 cm et comportant unfruit ou un talon, lafxation serafacultative.
99
--
e: joint sec
E)0,02m
E2O,o2m
Deuxpapiers
Etanchéité
Toiture-terrasse accessible
Pour les toitures terrasses accessibles, I'autoprotection des relevés n'est en général admise que
dans le cas où la partie courante est protégée par des dalles sur plots et que le niveau fini des
dalles est situé au-dessus de la tête du relevé.
Sous protection en dur mais scellée des relevés, celle-ci sera constituée d'un enduit en mortier
armé comme dans le cas de la toiture-terrasse inaccessible. Elle peut s'appliquer sur tous les
supports des reliefs, à l'exclusion du cas où ces derniers sont en costière métallique.
La protection en dur amovible est possible à condition qu'elle soit prévue par le cahier des
charges. Dans ce cas, celle-ci pourra s'appliquer sur le support du relevé et ce, quel que soit sa
nature. Elle sera réalisée à l'aide d'un écran continu, rapporté, démontable et scellé sur la
hauteur du relevé par des fixations qui seront disposées au- dessus du relevé, (fig.Y.L2).
101
Toiture-terrasse i ardin
Les relevés dans le cas des toitures terrasses jardins ne nécessitent pas une protection
en dur.
Toutefois, une protection dure mais scellée des relevés est possibÈ à conâition qu,elle
soit
prévue par le cahier des charges. Lorsqu'elle est démontable, citte protection n,est pâs
admise.
V.3.2.Protection en tête des relevés
La protection en tête des relevés d'étanchéité appliqués sur les reliefs peut être obtenue par
l'une des dispositions suivantes :
t laforme géométrique elle-même de la tête du relief, telle que ; un retrait en partie
basse
du relief avec becquetformant larmier (fiç.'l/.L3)-oLt encore des bandeaux saillants de
diverses formes ayec larmier en béton armé, (/ïg. V.I6),
' une engravure aménagée dans le relief pour recevoir la partie supérieure du relevé
d'étanchéité, (fig. V. I 4),
du relief, par exemple un profil métallique
'une bande de solin (sous réserve d'un Avis
otection formant angle aigu avec le relief sera
calfeutrée par du mastic résistant au vieillissement et pour un usage àxtérieur,
11ig. it.l 51.
Note : lorsque les relevés sont réalisés avec un revêtement d'étanchëité liquide, rëputé être par/'aitement
adhérent
au support, la protection en tête des relevës n'est pas nécessaire.
Les quelques schémas ci-après sont donnés à titre illustratif et constituent une liste
de solutions
non exhaustives. 1
T T Mastic de calfe
dejoint
T
|<
I
Fixation mécanique
Profil al
c
lls
Figure V.13. Retrait en partie basse Figure V,14. Protection pqr Figure V.I5, Bande de solin
du relief avec becquet formant lqrmier engravure aménagée dans le relief métallique (recommandé)
r02
t'
I
I
I
I
N
(*) Si le relevé d'étanchéitë est effectué qvec un SEL, la protection en tête n'est pas nécessaire. La côte <b> est à
majorer de l'épaisseur d'un éventuel isolant disposé en relevé.
103
CHAPITRE VI : OUVRAGE D'ÉTANCHÉITÉ SOUS
CLIMAT DE MONTAGNE
W.1. Généralités
Sous climat de montagne, les ouvrages-doivent être conçus et réalisés
en tenant compte des
écarts journaliers de température de surface, des charges localisées
ou réparties de neige etlou
de glace, et en particulier des effets de succion due ari vent.
L'ouvrage d'étanchéité des toitures terrasses courantes sera dimensionné
en considérant
seulement la charge climatique normale de neige. Celle-ci sera additionnée
à celle de l,eau de
pluie dans le cas où la toiture-terrasse est destinée à une collecte
temporaire des eaux pluviales
(toiture u bassin). Les travaux d'étanchéit6 et accessoires (isolation
thermiq neige, évacuation des eaux pluviales.) sont particulièrement
délicats écificité des constructions en climat de montasne.
Les prescriptions des autres chapitres du présent document restent
applicables tant que les
prescriptions du présent chapitre ne les modifient pas.
Les règles qui suivent sont applicables aux bâtiments implantés
en climat de montagne à une
altitude supérieure à 900 m. Les toitures terrasses à pente nulle sont
exclues. Seules les
toitures terrasses plates ou inclinées sont admissibles.
Note : La charge c de.neige àc
règlement neige et vent
es dans le
2.42/2013). tiné nchéité des
contraintes mécaniques crimatiques
chocs thermiques.
dan rimiter res
Pour rappel, seules les toitures terrasses dites techniques et non accessibles
sont concernées par I'ouvrage porte-neige. Les
de toitures (non accessibles, iardins, accessibles aw piétons et/ou
séiour, o"""rribl" aux véhicules) ne sont pas
i:;::rli:t
?tf caniveaux peuvent être préconisés devant les seuils où I'accès à niveau est
obligatoire lorsqu'une surveillance pennanente des caniveaux est effectuée.
Sous climat de
montagne, les chéneaux ne sont pas admis. Les reliefs décrits au
chapitre III restent les
mêmes. Cependant, si la réalisation des reliefs et des retombées
nô peut se faire en
maçonnerie, il est toléré de recourir à un autre matériau pour les réaliser.
Si le relief ainsi
réalisé ne peut recevoir un relevé d'étanchéité, il est alors procédé
à la création d,un dispositif
étanche. Ce dernier sera établi sur l'ouvrage adjacent poui éloigner
toutes les eaux ruisselant
sur le relief.
Acrotère : La forme et la hauteur des acrotères revêtus d'étanchéité sont indiquées
sur la
figure (fig.Vl.1). L'isolation de la face intérieure doit être complétée par
I'isolation de la face
r04
extérieure (bardage par exemple). Il doit être revêtu d'étanchéité jusqu'à l'anëte extérieure.
séparatif
op5 â 0,10m
Acrotàre plein
/h\ l*ac I: lomcco ac? h
^ir
unacrotèredeh ur<0,10m
Figure V1.1. Hauteur des acrotères et reliefs adjacents sous climat de montagne (a et b)
105
Porte-neige
Support de porte-neige
Protection
Isolation et
fo de pente
El portew
destination de la toitureterrasse) r de la
après précise, en fonction de la destinat
22 ci_
lâ composition des revêtements d,étanchéité sociée,
rv!'vrLv tement
trpditionnel multicouche.
V1.4. Constitution et exécution des relevéSd,étanchéité
Selon la nature du support, le relevé d'éianchéité
sera constitué et réalisé comme suit :
sur support en maçonnerie, le complexe du relevé d'étanchéité
sera composé et exécuté
comme suit :
oétalement d'une couche I'EIF, ou
une couche |'EAC lorsque le revêtement n'est pas posé
par soudage,
ocollq'ge sur toute la hauteur d'une Ière
couche sBS soudée ou collée, avec un talon sur
partie horizontale d'au moins I0 cm, la
o application à nouveau
d'une couche d,EAC si le revêtement est collé,
ocollage et soudage sur toute la hauteur
d'une 2ème couche de bitume modffié élastomère,
avec un talon de I5 cm minimum en partie nrizontale.
sur sapport constitaé de panneaux isolants, le complexe du relevé
d,étanchéité sera
composé et exécuté comme suit:
o étalement d'une couche
d,EAC,
osoudage ou collage sur toute la hauteur,
d'une lère couche de bitume élastomère SBS,
avec un talon de 0,10 m en partie horizontale,
'application d'une couche I'EAC si la pose estfaite par collage,
r06
oSoudage ou collage sur toute la hauteur d'une 2ème couche en bitume modifié, avec un
talon sur la partie horizontale d'au moins I5 cm.
NOte : le revêtement en bitume ëlastomère SBS doitfaire l'objet d'un Avis Techniquefavorable pour cet emploi.
'ab 22 C, radi
tion du revêteme nt traditionnel ult uche
multico
Revêteme nt lrsditio nnel multic ouc he
Type de toiture
Sapport constituë de
lunnnvl an wnnnnnovip ionlnnls
(1)
Type adhërent auto-protégé
* porte neige
Type indépendant courant -l 4cm (2)
Type indépendant courant
gravier-l porte neige + 4cm gravier + porte neige
Toiture-terras s e inac c es sib le
Type indépendant renforcé * 8cm
Type indépendant ren\orcé
(3)
grqvter r 8cm sravier
Typ e in d ép en d ant r enfo r c é *
n l. o.n.a It. er io i.n.ti.f
Type indépendant courant -l 4cm
Type indépendant courant(2) +
gravier + plancher j ointif
4cm pravier -l plancher iointif
Toiture-terras e ac c es sib I e
Type indépendant renforcë *
s
(3)
piéton et/ou séjour Type indépend.ant ren|orcé
protection dure (8 cm gravier r * protection dure (8 cm gravier
caillebôtis) (ou 4 cm gravier * + caillebotis) (ou 4 cm gravier
plancher jointifl * nlnncher inintil)
Toiture-tewas se j ardin Type indépendant renforcé * Type indépendant renforcé *
protection dure orotection dure
(l) Par type adhérent (auto protégé), on entend un revêtement dont la composition est : une couche d'EAC
-r un
feutre bitumé Qpe 36 S PY-W t une couche i'EAC * un bitume armé type 40 TV + une couche i'EAC
-r un bitume armé type 40 TV th auto protégé par feuille métallique ou TV-W auto protëgé par granulés
minéraux.
Compte tenu de la présence du porte-neige ou du plancher jointif, ce revêtement est admis quelle que soit la
rësistance thermique des panneaux isolants. Aussi, ne sont admis que les panneaux isolants acceptant une mise
en æùvre des matëriaux coulés à chaud par-dessus.
(2) Par type indépendant courunt (avec protectionlourde meuble), on entend un revêtement dont la
composition est : une couche d'indëpendance -l un'bitume armé type 40 TV * une couche d'EAC + un
bitume armé type 40 TV + une couche d'EAC * unfeutre bitumé type 36 S PY-W + une couche d'EAC.
La masse moyenne au m2 est de I3,4 kg environ.
(3) Par type indépendantrenforcé (avec protection lourde), on entend un revêtement dont la composition est:
une couche d'indépendance * un bitume armé type 40 TV + une couche {'EAC -l un bitume armé type 50 TI/-
W-HR * une couche i'EAC -r unfeutre bitumé type 36 S PY-W t une couche d'EAC. La masse moyenne au
m2 est de 14,4 kg environ.
107
technique. S'il s'avère indispensable leur réalisation, une étude particulière à l'instar de ce qui
sefait pour les ouvrages d'art doit être effectuée.
Les dispositifs d'étanchéité à I'eau des joints saillants n'assurent ni l'étanchéité à I'air, ni
celle à la neige poudreuse, (frg. IV.jIa et b). Sans dispositions supplémentaires, ils sont
interdits en climat de montagne.
Joints de dilatation sur costières : les bords seront solidarisés aux costières, ou au mur
en élévation et à la costière dans le cas de joint à niveaux décalés. Dans ce dernier cas et sans
dispositions complémentaires, le dispositif de la figure 1V.35 (Cf. S 1V.3.3.1) est à interdire en
climat de montagne, eu égard à sa perméabilité à l'air.
108
VI.6.2. Protection des relevés
La protection des relevés des toitures accessibles, inaccessibles et jardins est obtenue soit par
des éléments présentant une durabilité et une rigidité suffisantes (profilés en aluminium, etc.)
fixés mécaniquement dans I'engravure en tête des relevés, soit par un bardage autoportant ne
reposant pas sur le revêtement d'étanchéité, ou soit encore par élêments préfabriqués
autostables en béton, reposant sur les parties courantes par I'intermédiaire de la sous-couche
en gravillons et masquant les relevés d'étanchéité.
VI.6.3. Protection des revêtements d'étanchéité des caniveaux
La protection lourde en dur est obligatoire. Elle s'effectuera conformément aux dispositions
du chapitre V, et réalisée en incorporant dans le mortier des adjuvants destinés à diminuer
sa sensibilité au gel, ou par des éléments préfabriqués résistants au gel. Les joints seront
garnis de produit plastique.
109
CHAPITRE VII : OUVRAGE D'ÉTANCUÉITÉ SOUS CLIMAT SAIIARIEN
Vil.1. Généralités
Les règles qui suivent sont applicables seulement aux bâtiments implantés dans certaines
communes des wilayas du grand Sud et du Nord saharien et qui sont visées par l'Arrêté
Ministériel du 30 juin 1988 et son modificatif du24 Juin 1988. Les toitures terraises jardins
sont exclues. Seules les toitures terrasses plates, les voûtes et les coupoles sont admises.
Les travaux d'exécution de cette étanchéité, qui relèvent d'une pratique séculaire dans les
anciens tissus vemaculaires (tels que les Casbahs et Ksour) nord africains, sont simples à
réaliser.
Ces ouvrages d'étanchéité sont particulièrement adaptés pour des climats sahariens, caractérisés
par l'aridité et des chutes de pluies rares, éparses, souvent intense mais de courte durée.
Toutefois, les eaux pluviales ne doivent en aucun cas stagner sur la terrasse.
Note : Le faux acrotère est très utilisé sur les toitures teffasses des bâtiments implantés dans le Sud du pays Son rôle est
d'écourter la distance parcourue par les eaux de pluie à l'effet de perntettre leur évacuation rapide
Leur dimensionnement doit tenir compte des écarts journaliers de température de surface, des
charges localisées ou réparties de sable, des effets de l'action érosive des vents de sables ainsi
que de l'aménagement de dispositifs d'évacuation rapide des eaux pluviales.
NOte : Les charges climatiques dues au sable et au vent à consiclérer sont dëfinies dans le règlement neige et Vent
Algérien (RNVA C 2.47/2013).
Pour les autres communes de la rëgion Sud non visëes par I'Anêté Ministëriel du 30 Juin 1988, I'utilisation des revêtements de
type membrane n'est pas exclue.
Note : Les caractëristiques thermiques de certains granulats lourds et légers sont données dans le tab.24
de I'annexe L La
couverlure secondaire peut être aussi réalisée, avec d'autres matériaux similaires. Les plots peuvent
être en bëton, en plastique
ou en boîs et leur répartition est fonction de la nature de la couverture secondaire. ie, tÂv"rses
peuvent être maçonnées et
leur espacement est.fonction de la nature de la couverture secondaire. La stabilisation de
la coiche d'isolation lhermique
permet d'empêcher le matériau isolant de se mëlanger au mortier bôtard et qu'il
n'absorbe une parlie de son eau.
rl0
Dallettes
TN 40 surplots
Chape
Plancher béton de rnortier o)
Figure VII.2. Exemples de toiture-teïïasse accessibles flsolation réalisé par inertie
thermique (a), isolation réalisée par la technique du double toit (b)l
NOte : Les toitures de type terrasse-jardin ne sont pas admis pour ce type d'étanchéité'
en
L,étanchéité des toitures terrasses sous climat saharien est constituée d'une chape réalisée
mortier bàtard à base d'un mélange de chaux aérienne et d'un ciment ordinaire et armée
dans son épaisseur d'un grillage àmailles non fixes (type grillage à poulailler)
pour une chape
de 2 cmd'lpaisseur ou d'un treillis soudé lorsqu'il s'agit d'une chape de 5 cm d'épaisseur'
NOte : Le rôle du treillis soudé est d'empêcher sinon, minimiser les fi.ssures sur la dernière couche en mortier
bâtard'
la de I'isolation thermique permet de supporter les charges
L,épaisseur minimale de 5 cm de couche située au-dessus
d'exploitation lors des opërations d'entretien et de rëparation'
L,isolation par inertie thermique de ces toitures sera réalisée par la mise en place d'une
épaisseur de matériau localement disponible (tene battue, tuf, sable, pouzzolane, etc.). Dans
le
de stabilisation, par
càs où le matériau utilisé est du sable, ce dernier sera surTnonté en vue sa
une couche de gravier, un lait de chaux ou une couche de terre damée (2 cmd'épaisseur).
VII.3.2. Toiture-terrasse plate accessible
L,étanchêité sera réalisée identiquement à celle décrite an paragfaphe VII.3.1 et sera disposée
sur gne couche d'isolation réalisée par inertie thermique qui constituera son support.
L,accessibilité à ces toitures est assurée par la pose d'un revêtement en dur du type canelage,
dallage ou tout autre revêtement les rendant circulables. ,
terrasses-inclinées d'épaisseur
Toitur e s terras s es i a r din s
o les acrotères,
o les évacuations d'eaux pluviales,
o les joints de dilatation,
o les trappes d'accès,
o les divers (socle pour citerne, antenne de parabole ou mât d'un relais de
télécommunication).
rt2
VII.4.1. Acrotères
Tous les acrotères comporteront un relevé en enduit de mortier grillagé de 3 cm d'épaisseur
partant de 25 cm minimum du nu coulé en continu avec l'enduit de la surface courante et sans
joints.
Il est à signaler que le terme faux acrotère n'est qu'un dispositif destiné à fractionner la surface
des terrasses en vue de permettre un rapide évacuation des eaux pluviales,
((I $ WI.1).
Dans le cas où le revêtement de la toiture en surface courante est en mortier grillagé, celui-ci
formera sans discontinuité le relevé de l'acrotère. Dans le cas d'acrotère de hauteur importante,
le relevé en mortier grillagé aura une hauteur minimale de 25 cm et sera prolongé par
l'enduit classique du mur en maçonnerie (côté intérieur)'
Les acrotères peuvent être en béton armé coulé en place ou en maçonnerie et ne doivent
pas
comporter des arrêtes arrondies, (fig. VIL ). Ils subiront un traitement particulier notamment au
niveau du relevé lequel, sera réaliié à l'aide d'un solin périphérique grillagé d'une hauteur
totale au plus 20 cm. Leur épaisseur n'excédera pas 15 cm et leur hauteur sera d'au moins
25
Sotin arrondi
Dans le cas des terrasses inaccessibles, les aciotères en maçorurerie auront une hauteur
minimale
de 25 cm et une épaisseur supérieure ou égale à l5 cm, (fig'VILI)'
Notg : La hauteur minimele de 25 cm de l'acrotère permet de garantir la sëcuritë des ouvriers dans leur
de réduire les contraintes d'origine thermique et partant,
iser les acrotères de leur élément porteur' L'espacement
constructions en zone aride.
pour les terrasses accessibles, il est nécessaire d'avoir des hauteurs plus importantes via des
gardes colps. Ces derniers, qui peuvent être en métal scellé sur les acrotères ou en murs de
iraçonneriè doivent ,o-port.r des chaînages verticalx au moins tous les 5 mètres. Ces
cha'înages, de section droiie minimale de 200 cnr3, seront armés de 4 barres de
diamètre 10 mm
de diamètre et dewont être solidaires du plancher. Un chaînage horizontal sera réalisé en partie
haute avec comme section minimale au moins 180 cnr3. La partie basse de l'acrotère
ne doit
comporter aucun joint autre que ceux de la structure. Ils seront armés à 0.5 % d'acier par
.ffi1 à la section du béton. bu côté intérieur, elle comportera des solins arrondis en mortier
de 10 cm de base.
113
tr-- -
VII.4.2. Évacuations des eaux pluviales
Les évacuations s'effectueront latéralement et vers I'extérieur par des gargouilles qui
dépasseront le nu de la façade d'au moins 20 cm et prendront naissance au
niveau de la face
,rrpéri"*" du plancher. Leur inclinaison sera de 20" par rapport à I'horizontale.
En l,absence des descentes d'eaux pluviales, les gargouilles doivent être placées sous vents.
Dans ce cas, elles seront scellées dans l'acrotère. L'entrée d'eau pluviale (EEP) sera munie
dans
son extrémité intérieure d'une platine recouverte d'un enduit grillagé. Lorsque les descentes
d,eaux pluviales sont prévu"r, seront admises en façade. Elles peuvent être également
"è["r-"i
disposéàs le long des patios et cours intérieures si les conditions de pentes
ou le réseau
d'évacuation des eaux pluviale l'exigent.
Les entrées d'eaux pluviales seront obligatoirement munies de crapaudines. Le diamètre des
gargouilles sera de l0 cm au moins. Le nombre d'évacuations à prévoir sera déterminé en
fonôtiott de la surface totale S de la toiture, comme suit :
o ^!i S < 100 m2, Ie nombre de gargouille sera au maximum égal au rapport S/17, 4.
o Si S > 100 m2, il sera nécessaire de diviser la surface à drainer en compartiments
n'excédant pas i'00 m2 et ce, en disposant defaux acrotères en maçonnerie'
dëcoupage de la surface en compartiments permet de rëduire la distance entre tout
point de la surface et la
NOtg : Le
(disposiif d'évacuation des eaw). Sur chaquefaçade de longueur supérieure ou ëgale à I0 m, ilfaut prévoirun
gargouille
minimum de deux gargouilles.
114
CHAPITRE VIII : EPREIIVES DE CONTRÔLE
Le contrôle de l'étanchéité concerne les toitures terrasse revêtues d'une
étanchéité bitumineuse de tpe membrane multicouche (traditionnelle), bicouche ou
monocouche en bitume modifié aux SBS ou APP, les feuilles monocouches
synthétiques (PVC, TPO, EPDM,) ainsi que les systèmes d'étanchéité liquide
(SEL). Ce contrôle porte sur deux phases :
. lors de la conception par le contrôle du dossier technique d'exécution de la
toiture-terrasse,
et
o impérativement lors de la mise en æuwe pour le contrôle de la bonne exécution
des travaux d'étanchéité in situ, à effectuer obligatoirement dès achèvement des
travaux et avant la pose de la protection, par une mise en eau de la terrasse, ou au
besoin et pendant I'exécution des travaux, pâr prélèvements systématiques
d'échantillons en vue d'un essai destructif ou tout autre moven de test kaméra
thermique, hygromètre de poche, sonde, etc.).
L'obstruction des entrées d'eaux pluviales (EEP) doit être réalisée avec un système
qui permet d'évacuer les eaux lorsque le niveau dépasse celui préw par l'épreuve
(cas d'une pluie orageuse). Dans le cas d'un doute sur la provenance de I'humidité
(cloison, mur, sous face de la terrasse etc.), l'essai sera refait à I'aide d'une eau
colorée pour lever I'ambiguiTé.
Dans le cas de l'étanchéité saharienne, un test d'écoulement rapide et intégral des eaux
doit êhe effectué.
ll5
CHAPITRE IX: ENTRETIEN DES TOITURES TERRASSES
IX.l. Nécessité de I'entretien
Afin de garantir un maximum de durabilité aux constituants et aux complexes
d'étanchéité, I'entretien des toitures terrasses est indispensable. Sinon, l'ensemble des
efforts consentis aussi bien lors de la conception de la toiture-tenasse que pendant
I'exécution du complexe d'étanchéité seraient vains, voire, réduits à néant.
NOte : le dësherbage doit s'effectuer à la main ou à I'aide d'un râteau non métallique. Il faut ëviter dans
la mesure du possible de recourir à des produits chimiques qui risquent d'agresser chimiquemmt les revêtements
d'étanchéité.
La remise en place des gravillons déplacés, doit s'effectuer à l'aide d'un râteau en bois
ou en plastique.
Au niveau des toitures terrasses inaccessibles, il faut interdire tout dépôt de matériels
quel qu'il soit, comme il convient de détecter d'éventuels travaux inopportuns etlou
inadaptés réalisés à postériori et en dehors des règles prescrites par le présent DTR
(pose d'antenne parabolique, citeme d'eau, mât d'un relais de téléphonie mobile,
etc.).
Dans le cas des toitures tenasses en zone saharienne, I'entretien consiste à effectuer
1i6
I
avantchaque saison des pluies, des visites périodiques au moins une fois par an. Pour
ce faire, il est ,..o-*àndé de procéder à des opérations de désensablement, de
nettoyage des crapaudines et à un badigeonnage au lait de chaux des surfaces au
moins une fois tous les deux ans. En aucun cas la toiture-terrasse ne doit servir de
dépôt d'objets divers.
tt7
Annexes
Annexe I : Tubleaux
La classe d'hygrométrie des locaux est définie dans les documents techniques. On trouvera ci-après et à titre
indicatif un classement à priori des locaux les plus courants, compte tenu de leur utilisation, leur destination et
leur conception. Certains bâtiments classés ci-après peuvent posséder plusieurs locaux de classes
d'hygrométrie différentes. Chaque local doit être considéré spécifiquement. On défrnit quatre types de locaux
(Tab.23) en fonction de leur hygrométrie en régime moyen pendant la saison froide.
. Local à faibte hygrométrie : W/n < 2,5 g/ mt,
. Local à hygrométrie moyenne : 2,5 < Wn <5 g/mt.
. Local àforte hygrométrie : 5 <Wn <7,5 g/ m'.
. Local à très forte hygrométrie : 7[//n > 7,5 g/ m3.
Avec : < W > représentant la quantité de vapeur produite à I'intérieur du local, exprimée en grammes par
heure (g/h) et << n > le taux horaire de renouvellement d'air, exprimé en mètres cubes par heure (m'/h).
'ab L'lassement des locatm en de interne
Locaux spéciaux tels que locaux industriels nécessitant le maintien d'une humidité
relativement élevée, locaux sanitaires de collectivités d'utilisation très fréquente. Locaux
Locaux à très forte industriels avecforte productiqnde vapeur d'eau (conser-veries, teintureries,
hygrométrie papeteries, laiteries industrielles, ateliers de lavage de bouteilles, brasseries, ateliers
de polissage, cuisines collectives, blanchisseries industrielles, ateliers de tissage,
filatures, tannage des cuirs, etc.). Piscines.
119
Tab.24. Caractéristiques thermiques de quelques matériaux (Liste non exhuustive
Nuture des matériuax À (kcal / h. o C)
o fts /m3)
7éton plein I5 2400
Jopeaux de bois comprimés à 300 kg /m'z 0,07 300
0,04 200
olâtre
"iège sans granulat 0,4s I 300
Tnduit en mortier de ciment 0,80 1900
Induit en mortier de chaux 0,60 I 600
Induit en plâtre 0,45 I 300
ferre damée 0,90 1700 à r900
]able de dune n 11 I 420
lendres volantes 0,17 900
Douzzolanes 0,13 750
et/ou sëiour
Toiture teryas s e techniq ue Po/Pt P,
Toiture terrasse accessible aux p. P,
véhicules
Toiture terrasse i ardin PN/P' Pr
Note : Po bente nulle) / Pt ftoiture plates) / Pz (toiture inclinée) / P; (2< pente < 3 o/o)
Inaccessible + +
Technioue + +
Parc pour véhicules lësers + +
Parc oour véhicules lourds +
Jardin + +
Notes : + hdmis) / - (non admis)
r20
Annexe 2 : Références normutives
r\écrets. lois. arrêté et circulaires
risques rnaieurs et à la prévention des catastrophes'
o Dëcret g5-232 du 25 août l9g5 relatifà Ia prévention des
et l'urbanisme'
o Loi no g0-2g du ler décembre 1990 relative à I'aménagement
c Décret exëcutif no 2000-90 du mois avril 2000 portant
réglementation thermique des bôtiments neufs'
c Loi no 03-10 du Igjuitlet
tuLo'c"vvJ
2003 relative au développement durable'
c Loi no04_ , â'h prér"ntion des risques maieurs et à la prëvention des
le'
catastroPh
o Loi 04-05 et modifiant la toi 90-29 relqtive à I'aménagement et
I'urbanisme.
oArrêté Ministëriel du 15 octobre 1gg6 et modificatif du 24
juin 1988 relatif à I'étanchëité des toitures
sahariennes.
tggg relatif à la définition des wilayas concernées
par l'étanchéité des toitures
o Arrêté Ministériel du 14 février
sahariennes.
en matière d'aération des
. Arrêté Ministériel du 24 mars 1982 relatif aux dispositions rëglementaires
Iogements.
les bâtiments autres que les bâtiments
. Arrêté Ministériel du 12 mars tg76 retatif au renouvellement d'air dans
d'habitation.
oCirculqiredu]8Aout]gSgrelativeauxdocumentstechniquesétrangers(normesetDTU
provis o ir em ent aut o ris és )'
Intitule de la norme
Référence
NA 920 / 1990
NA921 / 1991
NA922 / 1990 Feutre bitume à armature en carnnJeLltre (ul/---- .----
,
NA 923 / 1990
NA 924 / 2008
NA 5312 / 2005
NA 5192
NA 5193 '^--^;-
NA 2616
NA 2617
NA 26t4
NA 2613/1992
V ISO 925 I
NA 234
NA 588 Lièse en Plonrhet-lièg, mal,-lteg" q'sant-
L'appréciation qualitative de ces revêtements d'étanchéité nouveaux dans lew domaine d'emploi relève donc de
la procédure d'Avis Technique mise en place au niveau du CNERIB. Leur utilisation est subordonnée à la
présentation d'un Avis Technique en cours de validité déliwé par le CNERIB à la demande du client.
Note: Pour les Avis Techniques en cours de validité, on se réferera à la banque de données du CNENB,
consultable sur wvvw.cnerib.edu.dz ou en se renseignant par écrit auprès du CNEMB.
rlf
r22
Annexe 3: Application de I'étanchéité sahurienne en vertu de l,Awêté
Ministériel du 15 octobre 19g6 et modiJicatif du 30 juin lggg
t23
Annexe 4 : Charges climatiques
Cartes de neige et sable pour le calcul des charges descendantes et du vent pour celles ascendantes
(Règlement Neige et Vent)
Les dffirentes zones (A, B, C, D) sont déterminées par Ia charge caractéristique de neige sur le sol
par unité de surfoce. Cette charge est enfonction de la localisation géographique et de l'altitude du
lieu de construction.
Zone A
124
Dans la zone de sable, la charge résulte de I'accumulation des grains de sable, déposés par le vent sur
les toitures et autre parties non couvertes des planchers. Les valeurs des charges sont tabulées dans le
Réglement Neige et Vent.
t25
Carte des vents pour le calcul des charges ascendantes
31 rn/s
29 m/s
27 rn/s
25 mls
t26
Annace 5 : Terminologie
r27
Terminologie consacrée à l'étanchéité
Revêtement d' étanchéité
Le terme revêtement d'étanchéité désigne I'ouvrage continu destiné à assurer l'étanchéité à
I'eau, tant en partie courante que sur les ouwages particuliers. Selon l'emplacement, ces revêtements
d'étanchéité sont désignés par abréviation" revêtement " pour les parties courantes" relevé" pour les
reliefs, ' retombée' pour les parties en retombée.
Revêtement d'étanchéité en système indépendant
Revêtement d'étanchéité reposant librement sur son support (sans liaison). Il concerne seulement
les toitures dont la pente est inférieure à 50%
Revêtement d'étanchéité en système adhérent
Revêtement d'étanchéité liaisonné de manière continue à son support.
Revêtementd'étanchéité en système semi-indépendant
Revêtement d'étanchéité liaisonné de manière discontinue à son support.
Couche d'indépendance
Couche disposée entre le revêtement d'étanchéité des parties courantes et son support,
destinée à éviter leur adhérence.
Couche de semi-indépendance
Couche disposée entre le revêtement d'étanchéité des parties courantes et son support, destinée à
assurer une adhérence partielle uniformément répartie.
Écran thermique
Couche disposée entre I'isolant thermique et le revêtement d'étanchéité destinée à protéger certains
isolants des effets thermiques lors de la mise en æuvre à chaud du revêtement.
Dans le cas de I'isolation inversée, couche disposée entres les panneaux isolants et la protection.
Porte-neige
Ouwage rapporté qui est résistant et amovible. On le place au-dessus du revêtement d'étanchéité et
qui ne prend appui ni sur lui ni sur sa protection. Son rôle est de protéger le revêtement d'étanchéité
des contraintes mécaniques dues aux charges climatiques (neige, glace, grêle), en reportant I e s
efforts directement sur la structure porteuse.
Protection lourde meuble (par abréviation rrprotection meuble")
Protection rapportée constituée par un lit de granulats.
Protection lourde en dur (par abréviation "protection dure")
Protection rapportée à base de mortier ou béton coulé sur le chantier ou constituée d'éléments
préfabriqués (dalles, pavés, etc.).
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