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LE CREATEUR

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Des séries d’explosions se firent entendre un peu partout dans le TARDIS. Une épaisse fumée noire envahit
l’espace, masquant à demi les flammes, étranges et inquiétantes. Au milieu des lueurs orangées et dansantes,
le Docteur, mi-affolé, mi-possédé, tenta tant bien que mal de maintenir le cap et de reprendre le contrôle, tant
du vaisseau que de la situation. Baissant et relevant avec force les leviers, il pestait tour à tour contre lui-même
et contre l’embuscade tendues par les Daleks. Soudain, les commandes s’activèrent de leurs propres chefs,
échappant à toute emprise, et envoyant le docteur voler à travers la pièce.

Le TARDIS, en pleine perdition, volait dangereusement bas au-dessus de la ville, il frôla plusieurs immeubles,
louvoyant tant bien que mal avant de se poser en catastrophe, dans une rue des bas-quartier. Le docteur se
releva tant bien que mal, s’accrochant à la rambarde et se dirigeant vers le tableau de commande d’où une
boussole venait de sortir comme un diable hors de sa boîte. Tandis qu’il s’en empara en soupirant, il rajusta
son nœud papillon.

-Bien, voyons où tu as jugé bon de m’expédier, sexy, dit-il en sortant.

A peine franchit la porte, il manqua de se faire écraser par une bicyclette aux roues asymétriques, montée par
deux gamins qui l’avait probablement volée à un autre enfant d’une famille plus aisée.

- Bienvenue au 19éme siècle, soupire-t-il en traversant la rue, pour rejoindre la sécurité du trottoir.

Tout en marchant, il observait avec curiosité la petite boussole dorée, tapotant dessus avec son doigt. Visible-
ment, indiquer le nord n’était pas sa priorité. Passant sous un lampadaire d’un boulevard, elle se mit à s’agiter.
S’arrêtant, un bref instant pour observer le phénomène, il haussa un sourcil, avant de continuer. Arrivé à la
hauteur d’un deuxième lampadaire, il vit la boussole reprendre son étrange danse.

-Mmh, une boussole qui réagit aux champs électriques. Mais pourquoi ?

Avant qu’il n’ai pu élucider ce mystère, une gamine dépenaillée surgit de nulle part le bouscula, et lui arracha
l’objet des mains avant de s’enfuir en courant. Tentant de reprendre son bien, le docteur lui courut après, mais
elle disparût bientôt au détour d’un croisement. Soupirant, il continua son chemin vers les beaux quartiers
embouteillés par un mélange de voiture à chevaux et à moteurs.

Un jeune garçon, bien habillé, tendait des journaux aux passants en criant :

- Ce soir a lieu la première présentation du courant alternatif ! Toutes les informations dans le NYTimes !

S’approchant, il tendit une pièce au gamin, puis s’empara du journal. Sur la une s’étalait une photo d’un
homme souriant, tenant une énorme ampoule fluorescente dans ses mains. L’image était surmontée en lettre
capitale et épaisse « Présentation du courant alternatif de NIKOLA TESLA ! ». Feuilletant à la hâte, il trouva
enfin la page et lu directement l’encadré pour connaître le lieu de rendez-vous.

A la nuit tombée, il se fraya un chemin parmi la foule qui attendait. Une immense installation s’offrait à sa vue
et aux regards curieux de milliers de spectateurs, assis dans les balcons ou le parterre. Enfin Nikola Tesla ap-
parut, habillé pour l’occasion,. Tandis qu’il commençait un discours enflammé sur sa merveilleuse invention,
tout le gratin de la société new-yorkaise se leva. Pendant ce temps, ses assistants, les bras chargés de cartons
emplis de paille, se mirent à distribuer avec soin des néons dépourvus de câbles. La lumière s’éteignit.

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- Sortons de l’obscurité, mesdames et messieurs. Offrons au monde une énergie responsable, gratuite et sans
branchement , conclut Tesla avec emphase.

Un à un les petits néons s’allumèrent sous les yeux éblouis des convives.
Ce doux moment de féerie, fut alors brusquement interrompu. Des hommes masqués surgirent de la foule,
lançant des cadavres d’animaux aux pieds de Tesla. Un silence horrifié s’abattit sur la foule.

- Cette énergie que vous nous promettez, ce courant alternatif comme vous le nommez, regardez ses consé-
quences ! Ne laissons pas nos enfants risquez leurs vies ! Ce procédé n’est que folie tout comme celui qui
l’a conçu ! Laissons le divin au divin ! Tesla, vous n’êtes qu’un fou ! Vous ne maîtrisez rien ! Vous faites fi
du danger et n’êtes qu’un inconscient ! Mesdames et Messieurs, si vous croyez que ceci est pur mensonge,
allez donc constater par vous-même à la grande démonstration de Edison, vous verrez alors, tous les dangers
auxquels il nous expose tous !

Ils lancèrent des briques sur la machine de Tesla, qui bourdonna dangereusement, avant de crépiter. La foule
prise de panique se mit à courir vers la sortie de façon désordonnée. Dans ce chaos, le docteur tenta tant bien
que mal d’approcher Tesla, mais ils furent très vite séparés et évacués par les gardes.

Pendant plusieurs heures, il questionna les gens pour connaître l’emplacement du laboratoire de Tesla, mais
chacun se refusait à lui répondre, arguant combien il était dangereux de s’approcher de ce bâtiment, habité,
selon eux, par le malin. Il finit par obtenir l’information en payant un des nombreux orphelins qui arpentaient
les rues. Il se mit en chemin, sortant de la ville. Il se dirigea vers une colline peu hospitalière, éclairée seule-
ment par les gigantesques éclairs en provenance de l’étrange édifice. Tandis qu’il se rapprochait et escaladait
un grillage, il identifia une bobine tesla sur le sommet du bâtiment.

Pénétrant dans le bâtiment, il interrompit Tesla en pleine expérience.


Après un bref échange d’explications, Tesla attrapa une mallette puis insista pour allez voir par lui-même,
l’étendue des dégâts. Le docteur le guida donc vers le TARDIS, cherchant à comprendre comment un homme
du 19éme siècle pouvait le réparer. Il tenta de le questionner, mais Tesla restait imperméable. Arrivé devant le
TARDIS, il en fit le tour, silencieusement, le jaugeant. Sortant un trousseau de clef de sa poche, il en choisit
une et la glissa dans la serrure du TARDIS sous les yeux interloqué du docteur. Un déclic se fit entendre et la
porte s’ouvrit. Tesla entra à l’intérieur, se dirigeant avec assurance vers le panneau de commande.

-Euh ne touchez pas à ça ! Et comment … entama le docteur.


- Je vois que vous l’avez bien maltraité, le coupa Tesla, actionnant divers systèmes de contrôle. Je peux le
réparer bien sûr, mais pas à cette époque, la technologie humaine ne le permettra pas. Vous êtes un sauvage,
abîmer ainsi une pareille merveille, c’est inconcevable ! Vous pouvez me remercier d’avoir pris en compte
toutes les éventualités. Grâce à mon système d’urgence , il a traversé le temps et l’espace jusqu’à la seule per-
sonne capable de le réparer. Vous n’aviez même plus assez d’énergie pour aller jusqu’à la bonne époque. Je
comprends mieux le message que j’ai reçu ce matin de mon futur.
- Mais comment savez-vous tout cela : les voyages temporels, la technologie du TARDIS ...
Qui êtes vous vraiment, s’exclama le docteur !
- Je suis le créateur des TARDIS, des manipulateurs de vortex et de tout un tas d’autres inventions, classées
pour la plupart. Et oui, comme vous je suis un seigneur du temps.
- Mais comment es-ce possible, après la chute de Gallifrey ...
- J’ai été banni bien avant, à cause d’un de mes projets pour la défense. J’avais un peu trop tendance à ne pas
respecter la volonté de mes supérieurs et à prendre des «initiatives». Sans parler de mes projets personnels.
Il s’interrompit un instant et ouvrit sa mallette. Il en sortit une carte virtuelle et deux manipulateurs de vortex,
qu’il régla à la hâte, puis tendis un masque à gaz futuriste au docteur.
- Prenez ce manipulateur de vortex. Je vous accompagne, j’ai toujours voulu découvrir la fin de ce monde.
Malheureusement, depuis mon exil, je ne voyage presque plus. En route !

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Il posa une main tendre sur la console du TARDIS et lui murmura quelque-chose, avant d’appuyer sur le bou-
ton du manipulateur : les faisant disparaître dans un frémissement d’énergie.

La bataille faisait rage autour d’eux. Militaires et pirates de l’air s’affrontaient, sur le zeppelin de métal, s’en-
voyant au visage tout ce qui leur tombait sous la main. Ici et là, les combattants s’affrontaient sur le pont et
les passerelles. Perdus un instant au milieu de la tourmente d’un monde post-apocalyptique, le temps sembla
suspendu. Petit à petit, le calme revient et l’escouade de militaire se mit à ligoter les voleurs. Le capitaine
de l’armée s’approcha des deux voyageurs et les jaugea avant de les scanner. Des bips affolés émanèrent de
l’appareil.
- Vous n’appartenez pas à ce monde, ni à cette époque. Avez-vous une justification pour votre présence ?
Le docteur sortit son papier psychique et commença à les présenter comme des contrôleurs, mais le militaire
leva la main.
- Le papier psychique n’a aucun effet sur moi. Puis-je avoir la version officielle maintenant ? Et ne me mentez
pas, je le sens quand on me ment.
Tesla, s’éclaircit la gorge et commença à raconter la vérité, étrangement le militaire ne sourcilla pas.
- On dirait que la légende est vraie sur ce fameux docteur sauvant la galaxie.
Il se tourna vers ses hommes, désigna un mécanicien, un navigateur et une mercenaire pour former le corps
de l’expédition. Les autres rejoignirent leur zeppelin avec les prisonniers, excepté le capitaine du navire pirate
qui piloterait son appareil pour eux.

Le voyage vers le Metropolitan Museum of Art débuta, guidé par le navigateur, les yeux rivés aux cartes.
Le pirate pilotait son vaisseau sous l’œil attentif du capitaine. Brusquement, une tempête électrique, dû aux
grandes bobines Tesla qui surplombaient les immeubles de la zone, commença à se déchaîner. Le zeppelin ne
tarda pas à subir de multiples avaries, que le mécanicien peinait à réparer. Ils perdirent de l’altitude, se faufi-
lant en dessous de la zone de turbulence.

Surgit d’une chape de brume verdâtre, fantôme d’un passé révolu, le musée était en ruine, abandonné depuis
longtemps. Une partie de la façade s’était écroulé, soufflée par le bombardement d’un immeuble voisin. Il ne
faisait aucun doute que l’ensemble reposait dans un équilibre incertain qui menaçait à tout moment de bascu-
ler. La radioactivité au dehors, faisait s’affoler l’équipement plus que partout ailleurs. Le zeppelin se posa sans
aucune délicatesse sur l’esplanade.

Tesla, son plan en main, guidait la petite troupe dans les nombreux corridors. Le docteur observait les reliques
et les vestiges qui avaient échappé à la furie du temps et de la guerre. De nombreuses vitrine étaient brisées.
Furtivement, le pirate glissait de menus objets dans les plis de son long manteau. La petite troupe bifurqua et
se retrouva face à un mur ornementé. Tesla regarda sa carte, la tournant d’un sens puis dans un autre. La carte
s’arrêtait là. Le docteur sortit son tournevis sonique scannant le mur à la recherche d’un mécanisme, mais
quelque chose en protégeait les secrets et rien se produisit.

- Si je suis toujours moi dans le futur, ce dont je ne doute pas, j’ai certainement conçu cet endroit pour qu’il
demeure impénétrable, y compris aux seigneurs du temps, fit-Tesla, on est jamais trop prudent.

Promenant ses doigts sur la fresque, il mémorisa chaque ornementation, puis s’assit en tailleur face à elle.
Posant ses longs doigts fins sur ses tempes, il se mit à visualiser les possibilités.

-Chaque pièce est mobile, entrer la bonne combinaison et la porte s’ouvrira, entrer la mauvaise … je vous le
déconseille fortement, commenta-t-il.

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Peu à peu les symboles s’alignèrent dans son esprit, chacun d’eux représentait une constellation.. La lumière
jaillit dans son esprit et il commença à appuyer sur les dalles par ordre de grandeur.
L’hydre, la vierge, la grande ourse, la baleine, Hercule, éridan, Pégase, le dragon, et le centaure. La porte
s’ébranla et coulissa, dévoilant un large corridor orné de lampadaires muraux qui s’allumèrent un à un, proje-
tant leurs lumières bleutées sur les dalles.

Ils entrèrent et la porte se referma derrière eux. Plusieurs dizaines d’automates se mirent à avancer vers eux
d’un pas cadencé. Tournant en tous sens, le docteur aperçu dans la couronne qui ornementait la porte, un
étrange dispositif qui ressemblait à une antique télécommande. Agile et légère la mercenaire, sauta sur les
épaules du pirate et attendis les instructions. Tesla et le docteur observèrent un moment les boutons et s’écriè-
rent ensemble « pi ! 3,14 » car ces trois touches étaient plus abîmées que les autres.
La jeune femme, entra la combinaison et les automates se figèrent, laissant le petit groupe poursuivre l’aven-
ture.

Dans la nouvelle salle, face à eux, huit socles dorés formaient un cercle. Sur chacun d’eux reposait une am-
poule fluorescentes ou un néon coloré. Des lasers bleus quadrillaient la salle de façon alambiquée, interdisant
leur accès. Tesla s’assit à nouveau, les doigts sur les tempes tandis que le docteur observait tout en essayant en
vain de faire fonctionner son tournevis sonique.

- Diverses couleurs, deux types d’éléments répartis de façon égale, fit le docteur.
- Deux fois quatre éléments. Deux carrés en un cercle, symbole de la terre et de la matière, poursuivit Tesla.
- Il n’y a plus qu’à remettre tout cela en ordre, acheva le docteur.

Il fallait cependant qu’une personne habile parvienne à se jouer des laser. Le pirate, rompu à la gymnastique
par les vols rocambolesques et le combat, fut désigné (ou menacé, si l’on considérait le fait que le militaire,
appuyait discrètement le canon de son arme dans son dos). Il ôta son grand manteau avec précaution, sa che-
mise de soie blanche, ses chaussures ainsi que son tricorne de cuir noir.

-J’imagine que personne n’a pensé au talc, soupira-t-il, avant de s’avancer.

- Commençons par notre côté. Prend l’ampoule bleue foncée à gauche et place là au sud, face à nous. Bien.
Replace l’ampoule bleue claire à l’ouest. L’eau et l’air sont en place, continuons.

Tandis que le pirate se contorsionnait, la sueur commençais à perler sur son front. Il s’essuya plusieurs fois les
mains sur son pantalon et poursuivi sa route. Une légère odeur de grillé s’éleva dans l’air. Le bout de ses longs
cheveux d’ébène venait de perdre quelques millimètres. Il maugréa un instant dans une position inconfortable,
fit une nouvelle figure et poursuivit.

Ils placèrent l’ampoule orangé, symbole du feu, au nord. Celle de la terre fut déposée à l’est. Enfin ils recom-
mencèrent l’opération avec les néons. Il plaça trois des climats: froid, humide et chaud, puis il fit une pause.
Le pirate avait failli maintes fois se faire déchiqueter par les lasers. Sa fatigue et sa transpiration augmentaient
à chaque étape. Enfin il posa le dernier climat sur son son socle : le sec. Les lasers s’éteignirent. Et la porte
suivante s’ouvrit.

Face à eux, un panneau de commandes et deux tours Tesla miniatures leur faisaient face. Tesla s’approcha, ob-
servant le clavier. Des touches noires et des touches blanches similaires à celles d’un piano. Il appuya sur une
touche. Un léger bruit, comme une note de musique atténuée se fit entendre. L’air vibra imperceptiblement.

- Je suppose qu’il va falloir jouer, fit-il.

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- Certainement, connais-tu par hasard, le prélude op 23 no 5 de Rachmaninoff, ajouta le docteur qui venait de
comprendre l’inscription sur le plafond : « RachOP23no5 ».

Tesla fit craquer ses doigts et commença à jouer avec une technicité impressionnante. L’intensité de la mu-
sique, s’accompagnait de fréquences qui faisait vibrer l’air. La fin de la mélodie approcha, déclenchant un
mécanisme qui ouvrit en grands les deux battants dorés. Là, dans un coffre en acier trempé, doublé d’un cousin
de velours, les minuscules éléments nécessaires aux réparations du TARDIS étaient disposés avec soin. Tesla
les caressa un à un, tendrement et les rangea dans une mallette compartimentée.

Ils se dirigèrent ensemble vers l’entrée d’un antique métro pneumatique éclairé par des lampes à huile d’un
autre âge. Sur le frontispice, le nom de la station « beach pneumatic transit » s’étalait en lettre d’or.

Assis sur les banquettes de cuir rouge, ils discutaient gaiement en attendant de rejoindre la sortie. Soudain, les
wagons ralentirent et se figèrent, tandis que des formes humanoïdes bleues et dansantes apparurent derrière
les fenêtres. La petite troupe hétéroclite qui accompagnait le docteur et Tesla, se levèrent d’un bond, paniqué.

- Il faut relancer les wagons, cria le pirate.


- Ne le laissez pas vous toucher, fit le militaire.
- Que ce passe t-il, demanda Tesla.
- Les âmes perdues des défunts ont fusionné avec l’électricité par le bais de la radioactivité, expliqua le navi-
gateur, il y en a dans de très nombreuses zones que nous évitons systématiquement !
- Éloignons-nous des matériaux conducteurs : le fer, l’acier, l’aluminium, le cuivre ... conseilla Tesla
- J’espère que personne n’a de dents en or ou de gourmette en argent, ajouta le docteur, en souriant.

Tandis que la petite troupe essayait de se fabriquer à la hâte des armures isolantes à base de tissu et de plastique,
Tesla lui, se tourna vers les panneaux de commandes, essayant de faire redémarrer la machinerie. Retranchés
derrière des affiches de films sous verre encadrés de bois, ils repoussèrent plusieurs vagues d’assaillants. « The
prestige », «The mad scientist» et « The mechanical monsters » offraient de pauvres boucliers de fortune et ils
ne tardèrent pas à être débordés. Le mécanicien fut touché par une des âmes, son corps traversé de part en part
par une énergie considérable, laissa son âme rejoindre celles des agresseurs.

-Un briquet ! Hurla-le docteur au milieu du tumulte, qui à un briquet ?

Le navigateur tendit le sien. Le docteur entreprit d’arracher un accoudoir de bois, l’enroulant de tissu puis,
l’aspergea de l’huile d’une lampe qu’il enflamma avec le briquet. Le pirate se jeta brusquement devant lui,
bouclier improvisé en main, évitant au docteur de rejoindre le mécanicien. Il le remercia d’un mouvement de
tête.

- Les flammes dispersent électricité ! En l’absorbant , elles vont se comprimer et faiblir ! Veillez à ce qu’elles
ne s’éteignent pas, s’écria le docteur.

Peu à peu les âmes reculèrent et se dispersèrent, renonçant au combat. Tesla parvient à redémarrer le système
et ils sortirent enfin du musée. Les uns regagnèrent le zeppelin tandis que les autres s’évanouissait, retournant
dans le passé.

- Chouette aventure, commenta le pirate, hilare, on recommence quand vous voulez les gars ! On forme une
super équipe et tant pis si au final je n’ai pas de butin, j’aurai à défaut de sacrées histoires à raconter !

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Tesla répara le TARDIS, apportant même quelques améliorations, tout en donnant une foule de conseils sur le
soin à apporter à sa création. Le docteur n’écoutait cependant que d’une oreille distraite, trop heureux à l’idée
de pouvoir poursuivre sa route avec son amie si « sexy ».

Le docteur reparti seul dans le vortex, bringuebalant le TARDIS à travers le temps et l’espace, sans aucune
délicatesse. Il ne fait aucun doute que le manque subtilité dans la conduite du docteur, le mènerait tôt ou tard,
à recroiser la route du fabuleux créateur.

FIN

6
Après une attaque des Daleks, le TARDIS est en perdition.
Le pilote automatique s’enclenche alors, guidant le docteur vers la
seule personne capable de le réparer: son créateur ...

Auteure : Maude Trouillet

Inspiré de : Doctor who 2005


Genre : aventure
Tout public

Le 15/11/2015

Je remercie l’équipe d’AOA Productions pour avoir lancé ce concours d’écriture dans le
cadre de l’évenement lyonnais «Doctor Who Day» .

Les personnages et l’histoire d’origine ne sont pas utilisé à des fins commerciales
Cet ouvrage est une fan-fiction qui ne peut être vendue.

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