Dossier

Enquête Sommes-nous
e i l l e u r e s tous
Les m bisexuels ?
voitures
pour s’envoyer
en l’air ?
Récit illustré

Interview
sans tabou
Charlie : En voiture,
une drôle de dame ! Charlotte
www.union.fr
France métropolitaine 3,50 € / AND 3,60 € /
B E L 3 , 9 0 € / C D N 5 , 9 9 $ / C H 6 , 5 0 FS / D O M 3 , 9 0 € / M 02610 - 330 - F: 3,50 E - RD
L UX 3, 9 0 € / T O M a v i o n 8 8 0 X P F / T O M b a t e a u 5 5 0 X P F

MISE À DISPOSITION DES MINEURS INTERDITE

(ARTICLE 227-24 DU CODE PÉNAL) ’:HIKMQB=UUXZUX:?a@d@d@k@k"
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 Mars 2016
MISE À DISPOSITION DES MINEURS INTERDITE (art. 227-24 du Code pénal)
numéro
330
Le fait, pour tout adulte, de proposer ou d’imposer à la vue d’un mineur les articles
et photos contenus dans ce magazine est passible d’une sanction pénale.

4 C’EST VOUS QUI LE DITES NOUVEAU

Les lecteurs ont la parole. 70 TEST
Églantine teste le Fairy Turbo.
12 SEX WORLD
Notre shopping des nouveautés, l’actualité du sexe
et notre agenda des événements les plus chauds. Sommes-nous
26 LE SEXE ET LA PLUME
Chaque mois, les lecteurs et lectrices nous tous
bisexuels ?
racontent leurs expériences sexuelles.
Des témoignages 100 % authentiques.

Les meilleurs véhicules

pour s’envoyer en l’air !
74 Enquête
Pimenter la relation avec du sexe en… voiture ?
L’idée fait son chemin. Mais tous les habitacles ne
se valent pas. De la sportive
étriquée au monospace
habitable en passant par
la luxueuse berline, toutes
les automobiles ne sont pas
recommandables. Pour votre
bien-être, Union s’est penché
sur le problème.

Stop ou encore ? 84 Dossier

« À voile ou à vapeur ? » Les
98 Récit illustré deux, mon capitaine ! Et si, à
Bien sûr, Agen, ça fait loin quand on arrive de la l’instar de certains animaux ou de
Picardie, tout le monde lui avait dit ! Mais elle certaines civilisations humaines,
n’est pas du genre nous étions naturellement attirés
à renoncer… Quitte par les deux sexes ? Entre effet de
à risquer une petite mode et nature profonde, Union
aventure ! Heureusement vous parle d’une orientation
que l’on trouve de sexuelle pas si bizarre…
preux chevaliers pour
recueillir les pauvrettes 110 CONSEILS
en détresse sur le bord Les sexothérapeutes d’Union
de la route ! répondent à vos questions.

À nos lecteurs
On nous a signalé que – notamment en région parisienne et en Suisse – des imposteurs prétendent être chargés par Union
d’effectuer une enquête sur le comportement sexuel d’aujourd’hui. Nous précisons à nos lecteurs que nous n’avons entrepris
aucune enquête de ce genre, et que les personnes qui se recommandent abusivement d’Union nous sont totalement étrangères.
Il en va de même si, d’aventure, quelqu’un se prétendant d’Union vous téléphonait pour vous proposer de tourner des
scènes X dans l’un de nos DVD. Nous ne contactons jamais nos lecteurs de cette façon (voir p. 8 et 9).
Forum des lecteurs
c’est
vous qui le dites !
Nouvelle recrue
Je viens de découvrir votre magazine
sur le site Voissa et je l’adore !
Miss Exhib71
Forum des lecteurs

Sodo oui !
J’aime tant quand tu visites mon petit trou, et tu es le seul à avoir l’accès. Je trouve cette photo sublime
et je souhaitais la partager avec le magazine qui accompagne chaque mois notre sexualité épanouie.
Héloïse, 35 ans, Toulouse.

Jolie Julie Tes seins m’intéressent

Une petite photo faite rien que pour vous !
J’espère que tous les lecteurs de ce super
magazine qu’est Union apprécieront. Bisouxxx
à la rédaction.
Julie, 28 ans, Lille.

Tes seins, ma chérie, sont une merveille dont

jamais je ne me lasserai. Je t’aime !
Tom, 25 ans, Seine-Saint-Denis.
 Flou artistique
Qui a dit que pornographie et érotisme ne pouvaient pas
se conjuguer ? Thomas, 32 ans, Mulhouse.

Vite fait, bien fait

Rien de tel qu’un peu
de sexe vite fait le
matin avec mon chéri
pour me mettre de
bonne humeur toute
Plaisir solitaire la journée. J’espère
J’adore quand ma femme se masturbe. que les lecteurs ap-
Hum, quel pied ! précieront.
David Léa, 24 ans, Paris.

Fontaine…
Coucou ma puce, j’espère que ça va te faire plaisir de te retrouver dans notre magazine préféré.
Dire qu’il n’y a pas si longtemps de ça tu disais : « Moi avec une femme ? Oh non, beurk ! » Et là,
à te voir en photo en train de te goder, c’est superbe. On vient aussi de découvrir que tu étais
femme-fontaine (moment immortalisé ci-dessous). Tout ça pour te dire que je t’aime.
lescokinsdu54
 Comment conta
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Envoyez vos récits en indiquant vos ■ Vos récits et photos : redaction@union.fr
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envoyez votre courrier sous
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MONTREUX PUBLICATIONS
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92519 Boulogne Billancourt Cedex
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ENVOYEZ VOS VIDÉOS PERSO

Si vous souhaitez participer au prochain DVD d’Union, n’hésitez pas
à nous faire parvenir vos vidéos amateur mettant en scène vos jeux
érotiques et vos ébats. Il vous suffit pour cela de nous envoyer par
courrier vos cassettes DV ou vos fichiers vidéos convertis au format
MPEG ou AVI. Vous pouvez également nous les faire parvenir par
mail à l’adresse suivante : redaction@union.fr, si vous possédez
une connexion haut débit et que votre fichier pèse moins de 20 Mo.
N’oubliez pas de joindre une photocopie de vos pièces d’identité
ainsi que la mention « Bon pour diffusion dans le DVD Union »
accompagnée de la signature respective des personnes figurant
dans votre film. Si l’idée vous excite mais que vous souhaitez garder
l’anonymat, nous vous conseillons de porter des foulards, des loups
ou des masques, et de tourner dans un lieu non identifiable par vos
proches. Alors, n’attendez plus et rejoignez-nous vite!

VISIONNEZ LES ANCIENS DVD UNION COLLECTOR

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8
cter le magazine
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d’Union. Si cet abonnement ne vous satisfait pas, vous pouvez demander le remboursement des numéros
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12 numéros d’Union + 8 DVD + 4 numéros d’Union Spécial Lettres & E-mails pour 148.80 CHF.
■ USA et CANADA – Express Mag. Le tarif d’abonnement annuel (12 n°) est de $US 73 pour les USA et de
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UNION n° 330, NOUVELLE SÉRIE, mars 2016, est édité par Montreux Publications, SA au capital
de 100 Euros, enregistrée au registre du commerce de Paris sous le numéro 808385744.
16, rue du dome 92100 Boulogne Billancourt, France. Correspondance postale : Montreux
Publications - Libre réponse 43227 - 92519 Boulogne Billancourt Cedex : 86, rue du Dome, 92100
Boulogne Billancourt, France. Correspondance e-mail : redaction@union.fr. Publicité : WPP,
siège social : 11, rue Chaptal, 92300 Levallois-Perret. Tél. : 01 47 57 80 00. Fax : 01 47 57 80 08.
Mail : union@wpp.fr ; info@wpp.fr. Vente anciens numéros : Tél. : 03 20 12 86 01. Dépôt légal : 1er trimestre
2016. Conseil diffusion : Mercuri-Presse, Laurent Bouderlique, tél : (33) 1 42 36 87 78, lbouderlique@
mercuri-presse.com. Diffusion France et autres pays : Transport presse. ISSN : 0750 3555.
L’éditeur n’est pas responsable des textes, illustrations, photos et dessins publiés qui engagent la
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tous les droits de reproduction, de traduction et d’adaptation sur tous supports dans le monde entier.
© 2016 MONTREUX PUBLICATIONS SA
DANS CE NUMÉRO : Couverture © Kproduction – Page 12 : Sex World © DR – 26 : Le sexe et la plume
© Kproduction et DR – Page 40 : Le sexe et la plume © Kproduction et DR – Page 56 : La lettre du
mois © DR – Page 62 : Actus © Bettina Rheims – Page 66 : L’interview sans tabou © DR – Page 68 :
BD © Lazé – Page 70 : Hot zapping © DR – Page 72 : Testé pour vous © DR – Page 74 : Les meilleures
véhicules pour s’envoyer en l’air ? © Kproduction, Photorama, DR – Page 84 : Sommes-nous tous
bisexuels ? © Ashley Corbin-Teich, Photorama et DR – Page 96 : Quoi de neuf ? © DR – Page 98 :
Stop ou encore ? © DR – Page106 : Fiches médicales – Page 108 : Les conseils de Brigitte Lahaie ©
Monzino – Page 110 : Conseils © Kproduction.
Directeur de la publication : Jean-Pierre Eskenazi.
Imprimé en France/printed in France, chez Maury, 45330 Malesherbes.

9
Le mois prochain, retrouvez Union
et son DVD Collector no 58
4 heures
d’images
et seulement
3,40  le DVD !

G Cara St-Germain
vous présente le DVD 58
G Confession brûlante :
Anglica et Mickey
G Sondage à domicile
G Testé et approuvé par Églantine
G Tendance bi : Ascenseur
pour la gadjo
G Le zap hard
G Voulez-vous poser
pour moi : Lena
G Collection prestige :
Anissa Kate
G Récit illustré :
L’Auto-stopeuse
G Car wash
G Oldies but goodies :
Les Putes de l’autoroute
G Club privé

En avril, découvrez-vous d’un fil avec Cara

dans Union et son DVD Collector !
 WORLD
SEX
le
shopping de Sonia
Le retour du vinyle
La nouvelle collection du fabricant de lingerie Noir Handmade s’intitule… Immorale.
Tout un programme ! Ce body en vinyle n’a pas été crée seulement pour le monde
BDSM. Aussi excitant à regarder qu’à porter,
il cache dans l’entre-jambes une
fermeture à agrafes comme seul
rempart sur votre intimité.
Les six jarretelles réglables
barrent vos cuisses de larges
bandes élastiques, quant
au bustier formé de
deux triangles qui
accueillent les seins,
il est doublé d’une
lanière qui vient se
nouer derrière le cou.
Pour finir, un collier
tour de cou amovible
fait tomber deux cascades
de chaînes chromées
sur les épaules. Un body
délicieusement provocant !

Body à jarretelles
Outrageous, 72,90 €,
du 36 au 46, en vente
sur www.boutique.
union.fr, rubrique
« lingerie femme »,
sous-rubrique
« lingerie vinyle ».
 Vu dans
les médias
L’enfiler, c’est l’adopter !
La réputation des masturbateurs Sexy taxis !
masculins Fleshlight n’est plus à
faire. Après plusieurs séries
moulées sur des vagins
de célèbres actrices X, la
marque propose cette fois
un modèle entièrement
transparent pour conserver
la vision de votre verge. La gaine est fabriquée dans une texture
Le calendrier des taxis new-
super skin extra, pour des sensations plus vraies que nature. yorkais 2016 est enfin sorti !
Léger et discret, ce masturbateur est aussi appelé : « Le meilleur Douze chauffeurs, avec un sex-
ami du voyageur. » À une époque où la masturbation n’est plus appeal plus ou moins prononcé,
posent de façon suggestive.
considérée comme honteuse, pourquoi s’en priver ? D’autant Une livraison est prévue partout
plus que les fabricants de sextoys offrent désormais des produits dans le monde pour seulement
de grande qualité. 14,99 € ! Un coup à traverser
l’Atlantique, non ?
Masturbateur Fleshlight GO transparent, 52,95 €, Source : lesfreresjames.
en vente sur www.boutique.union.fr, rubrique « sexshop », lesinrocks.com.
sous-rubrique « masturbateurs ».

Je vais et je viens…
Fun Factory continue d’innover et vient
de lancer sur le marché le Bi Stronic
Fusion. Ce rabbit haut de gamme profite
des dernières technologies.
Équipé de deux moteurs
silencieux, il vibre sur la partie
vaginale et clitoridienne
James Franco,
mais, en plus, il effectue futur roi du porno
des mouvements de va-et-vient. Grâce à sa forme La série The Deuce centrée sur
parfaitement adaptée à l’anatomie féminine, ce sextoy l’évolution de la pornographie
dans les années 1970 et
stimulera toutes vos zones érogènes : le clitoris, produite par la société HBO
les lèvres, le périnée, le vagin et le point G. Pas a obtenu un feu vert et sera
moins de 64 combinaisons de pulsations (va- bientôt diffusée sur la télévision
américaine. La tête d’affiche,
et-vient) et vibrations vous sont proposées. Le prix James Franco, incarnera des
est sans doute un peu élevé, mais il s’agit d’un sextoy jumeaux à la tête d’un empire
vraiment haut de gamme. mafieux basé sur le sexe. On a
hâte que la série débarque dans
Bi Stronic Fusion, 169 €, en vente sur www. l’Hexagone…
neoplaisir.com, rubrique « jouets intimes », Source : http://www.linternaute.
sous-rubrique « sextoys rabbit ». com/television.

Les prix communiqués dans les pages « Sex world »

sont donnés à titre indicatif et peuvent varier indépendamment de notre volonté. 13
 SEX WORLD
les
chouchous de Sonia

Paris coquin…
Photographe et journaliste, Ressan
a travaillé pour la quasi-totalité de
a presse pour adultes. Il a sillonné
ous les établissements coquins de
France et a effectué des centaines
de reportages. Aujourd’hui, il publie
son premier livre de photos dans
equel il retrace une partie de sa
carrière. Soirées privées, soirées en
club, Ressan nous fait découvrir les
nuits parisiennes libertines. Depuis
quelque temps déjà, il a décidé de
aisser tomber son travail de sex-
reporter pour se consacrer unique-
ment à celui de la photo tout en
restant dans le domaine du charme,
de l’érotisme et du libertinage.
a première publication est une belle
réussite.
Paris libertin, Ressan, éd. SE12,
69 €.

14

Doubs : La Maison
Ouverture d’hôte libertine
Édith et Marc sont libertins depuis une
quinzaine d’années. Ils ont la chance
de posséder une immense demeure à
quelques kilomètres de Besançon. Depuis
longtemps déjà, ils nourrissaient le rêve
d’utiliser leur cadre de vie agréable pour
l’associer à leur passion pour le libertinage.
C’est aujourd’hui chose faite avec
l’ouverture récente d’une maison d’hôte
libertine. Ils y ont
consacré plus
de 400 m2 avec
4 chambres et
une suite libertine
pour deux couples. Ils y ont ajouté un sauna,
un hammam, un espace BDSM avec croix
de Saint-André, table de massages et coins
câlins. La maison se veut conviviale avec
apéritif et repas en commun sur place. Un
concept qui devrait intéresser de nombreux
couples pour un week-end ou quelques jours
de vacances coquines…
La Maison d’hôtes libertine, tél. : 06 43 69 54 62.
http://www.lamaisondhotelibertine.fr.
Master and servant
Voici le deuxième tome de la série
« Surrender », le roman de Melody Anne.
Après Capitulation, nous retrouvons notre
héroïne, Ariana, en maîtresse tarifée d’un
play-boy et riche homme d’affaires, Raf.
Le contrat qu’Ari a passé avec lui est de
ne jamais rien lui refuser. Elle doit être sa
chose, son esclave et se soumettre à tous
ses désirs. Mais Ariana décide de garder une certaine liberté
de choix sans se rendre compte que Raf en est conscient
et s’amuse du comportement de sa soumise. Jusqu’où la
laissera-t-il aller dans ce jeu aussi pervers que les relations
qu’il entretient avec son esclave ?
Soumission, Melody Anne, éd. Red Velvet, 6,99 €.
Vu dans
les médias
Pas de porno
chez les cathos !
Le pasteur d’un petit village
au centre de l’Angleterre est
en colère ! Son église aurait
servi de décor au tournage
d’un film X sans sa permission.
La vidéo X a cumulé plusieurs
milliers de vues depuis sa mise
en ligne. Bien que ce lieu soit
publique, le pasteur rappelle
néanmoins qu’il sert de refuge
pour de nombreuses familles,
parfois endeuillées.
Source : http://www.leparisien.fr.
Avec chemise
mais sans pantalon
Pour sa quinzième édition, la
Journée sans pantalon a eu
lieu dans plusieurs capitales
du monde (New York, Londres,
Tokyo, Berlin, etc.) début janvier.
On pouvait donc admirer
quelques habitants se promener
en caleçon ou en culotte dans
les rues des villes. En raison des
attentats récents, elle n’a pas
eu lieu à Paris. Mais peut-être
l’année prochaine…
Source : http://www.
metronews.fr.
15
SEX WORLD
DvD Zob in job
Ah, si dans la vie toutes les
secrétaires étaient comme cette chère
Cara… On passerait sans doute
beaucoup plus de temps au bureau.
Imaginez, assise en face de vous,
une fille au corps de rêve, habillée de
manière aussi sexy que provocante.
Mais avec la belle Cara, on ne fait
pas que toucher du regard. Sa
bouche, docile et experte, est toujours prête à satisfaire
les désirs de son patron et de ses collaborateurs. Sa
bouche mais aussi ces deux autres orifices… Quant aux
autres secrétaires de
l’entreprise, elles ne sont
pas en reste. Toutes ont le
même appétit sexuel et la
même docilité que Cara. Un
régal !

Cara, secrétaire soumise, Franck Vicomte, 115 min, en VPC sur www.dorcel.com,
34,99 €.

16
 Vu dans
les médias
J’t’aime bien Lily
ominique Leroy, spécialiste de l’e-book érotique, De l’art ou du cochon ?
ance une nouvelle série : Lily. Écrite à quatre mains,
le comportera plusieurs saisons de trois épisodes.
es aventures sulfureuses de Lily débutent après son
éménagement dans un nouvel immeuble. Elle y croise
n voisin très charmant et fera vite connaissance de
a compagne au tempérament de feu… La belle Lily
ne résistera pas longtemps ni à l’un ni à l’autre. Les éditions Leroy
organisent un concours de photos érotiques avec de nombreux prix à La performeuse artistique
gagner. Toutes les infos sur : https://sexymais.wordpress.com. luxembourgeoise Déborah de
Robertis a été placée en garde à
Lily, épisode 1 : Déclic !, Karine Géhin et William vue puis déférée pour exhibition
Tinchant, éd. Dominique Leroy, e-book. 2,99 €. sexuelle. Elle aurait posé nue
devant le tableau Olympia
d’Édouard Manet (sur lequel
Superpouvoirs figure une femme nue allongée)
exposé au musée d’Orsay. Cette
La Musardine publie 20 nouvelles érotiques, récidiviste avait déjà montré son
sexe devant l’Origine du monde
toutes d’auteurs différents. Consacrées à une de Gustave Courbet l’année
thématique qui a beaucoup fait parler la presse dernière.
française : la relation entre le sexe et le pou- Source : http://www.lefigaro.fr.
voir. Cet ouvrage va nous conduire dans une
caserne militaire, une entreprise du CAC 40,
une école privée catholique, et bien d’autres Cabine télé-fornique
lieux insolites où l’association sexe et pouvoir
va prendre tout son sens.
Osez 20 histoires de sexe et de pouvoir, collectif, éd. La
Musardine, 8,20 €.

Vit King
Nora, une jeune saxonne encore vierge, découvre
les plaisirs du sexe avec l’un des ennemis jurés.
Les Vikings sont brutaux, sans pitié et insensibles,
mais ils vont éveiller dans le corps de la jeune
femme des fantasmes dont elle n’aurait jamais
soupçonné l’existence. Jusqu’où pourra-t-elle
aller pour assouvir ses désirs et ses nouvelles
pulsions ? C’est ce que nous raconte Carl Royer qui signe là
son premier roman érotique.
Femme de Vikings, Carl Royer, éd. La Musardine, 15 €.
La société de sextoys Hot
Octopuss a réussi son coup de
buzz ! À New York, la marque a
transformé une borne de wifi
gratuite en cabine à masturbation
masculine. D’après cette société,
cette initiative est censée
réduire les problèmes de stress
en entreprise. On espère qu’ils
vont penser à y glisser quelques
magazines Union.
Source : http://www.europe1.fr.

17
 le

Pl@NET
SEX blog du mois
Corps accords

L es superlatifs semblent manquer tant ce blog recèle de

photos qui regorgent d’érotisme. Une cambrure de rêve,
un téton qui pointe, une bretelle qui pend le long d’une
épaule, une fermeture Éclair qui, lentement, descend le
long d’un fessier bombé, un corset que l’on s’imagine bien
volontiers défaire de ses nœuds… Tous les clichés de ce
corps-circuit vous donneront froid dans le dos et chaud
ailleurs ! Y faire un saut, c’est déjà être conquis !
http://corpscircuits.canalblog.com
Gourmande Ophélia

O phélia aime le sexe sans modération

et le prouve sur la multitude de clichés
plus chauds les uns que les autres que
réservent son blog. Cette Voissanaute
prend un plaisir non dissimulé à s’amuser
en compagnie d’amants de passage qui
se font une joie de la visiter par tous les
trous et la couvrir de leur semence. Pipe,
sodomie ou même double pénétration,
la dame semble insatiable malgré les
efforts dont font montre ses multiples
partenaires pour la combler. Pour
amateurs de sexe trash uniquement…

http://communaute.voissa.com/blog/24263-les-exhibitions-dophelia
19
SEX Pl@NET
Chaud devant

I ls étaient déjà passés dans nos pages il y a de

cela plusieurs années, mais leur blog est si bien
alimenté que nous nous devions de vous proposer
une nouvelle visite. Au-delà de l’exhibition qui
semble l’une des passions premières de madame, ce
blog est aussi et avant tout l’occasion pour ce duo
d’entrer en contact avec des couples et des hommes
afin de s’adonner à des jeux pour le moins coquins.
Si l’envie d’une rencontre vous tente…
www.unrdv63.com
Sexhibition

O n connaissait les célèbres amants du Pont-Neuf, voici

venus les amants du 76. Où qu’elle soit, madame se doit
d’immortaliser ses courbes en extérieur devant l’objectif de
son cher et tendre. Profitant des divins paysages du bord
de mer de cette délicieuse région qu’est la Seine-Maritime,
madame pose lascivement, profitant des embruns marins
qui viennent humidifier
un peu plus son corps.
Lorsque l’excitation se fait
trop intense, monsieur
vient combler
l’envie de sexe
de sa belle sans
oublier pourtant
d’immortaliser
le tout sur son
appareil photo afin
de nous le faire
partager. Et nous,
à Union, le partage,
on aime a !
http://communaute.voissa.com/blog/9509-les-amants-du-76

Vous avez créé ou visité un site amateur et gratuit et vous aimeriez

qu’on en parle. Vous n’arrivez pas à joindre un site de cette rubrique.
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22
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 sexe
et
la plume

le

Ils nous
racontent
ÅV LM OIZIV\QZ ^W\ZM IVWVaUI\ VW][ I^WV[ LuKQLu LM UWLQÅMZ \W][ T
XZuVWU[MV[QOVI\]ZMLM^W[KW]ZZQMZ[;Q\W]\MNWQ[^W][[W]PIQ\Mb^WQ
IXXIZI{\ZM^W\ZM^ZIQXZuVWUUMZKQLMVW][TM[XuKQÅMZ
Le sexe et la plume
La belle Asiatique
C ette aventure m’est arrivée il y a
quelques semaines alors que j’étais
invité à l’anniversaire d’un ami. Parmi
les invités, il y avait Alexandra, une jolie
Asiatique qui attirait beaucoup mon
attention. Nous étions tous au salon, et
cette coquine m’a entraîné dans la salle de
bain. J’étais un peu surpris par son audace
mais je sentais qu’elle désirait passer un
bon moment avec moi. Elle avait remarqué
mes regards insistants et elle s’était
décidée à faire quelque chose.
« Ça te va comme endroit pour tirer un
coup ? » m’a-t-elle demandé avec un petit
air innocent. Mon silence approbateur lui a
suffi. Elle a commencé à se dévêtir devant
moi. Elle avait de jolis seins ronds. Tout
en relevant un peu sa minijupe pour me
montrer sa chatte, elle m’a expliqué qu’elle
était déjà assez chaude pour prendre ma
bite directement.
Je préférais qu’elle commence par me
sucer, car je voulais voir ce que sa jolie
bouche pulpeuse savait faire. Elle m’a
débarrassé de mon pantalon et de mon
slip. Sa bouche me faisait rêver, et je
voulais qu’elle avale ma bite. J’avais
déjà la gaule en la regardant. Elle gérait
très bien la fellation. Elle avait une façon
merveilleuse de jouer avec sa langue.
Je voulais qu’elle serre fort mon gland,
qu’elle y mette une pression maximale.
Je voyais bien qu’elle aimait sucer. Elle
prenait son pied à me goûter. Le sexe
avec elle allait être intense. Elle me
regardait droit dans les yeux en tenant
ma bite fermement entre ses lèvres,
j’adorais ça ! J’en ai un peu perdu mes
moyens et j’avais très envie de la baiser,
là, maintenant, tout de suite !
28
Elle m’a invité à m’allonger sur le sol, puis
elle m’a chevauché, elle me tournait le dos
tout en se plantant sur ma queue. Je suis
allé bien au fond de sa chatte. Visiblement,
elle adorait cette position et elle faisait
onduler son corps sur mon membre. Je
prenais de plus en plus de place en elle.
Elle se malaxait doucement les seins et
laissait son plaisir monter, sans se presser.
E lle s’est retournée pour me faire face.
Elle s’est penchée sur moi. J’avais
ses seins à portée de bouche. Je les ai
sucés frénétiquement. Elle manifestait de
plus en plus de plaisir à mesure que son
corps était plus proche de moi. Je sentais
sa petite motte qui se frottait contre mon
ventre. J’ai largement écarté ses fesses
avec mes mains. Cette coquine avait la
chatte toute mouillée. Elle réveillait si bien
mon instinct de mâle en rut. J’avais très
envie de la tirer sur le lavabo à présent.
Je l’ai appuyée dessus. Je l’ai fait se
pencher bien en avant. J’ai relevé sa
jambe très haut. J’avais envie de me
défouler sur sa chatte toute chaude.
Ce n’était pas pour lui déplaire
apparemment… Nous essayions de ne
pas crier trop fort, histoire de ne pas
attirer l’attention des autres invités. Je
la tenais fermement par les hanches. Je
la martelais de grands coups de reins
puissants. Je sentais, en la regardant dans
la glace, que son plaisir était sincère.
Elle écartait les fesses au maximum pour
apprécier chaque assaut de mon corps.
Mon plaisir est monté tout d’un coup,
et j’ai dû me retirer de sa chatte. J’ai
joui dans un silence insupportable. J’ai
lâché deux belles giclées de foutre blanc
crémeux sur son sexe. Elle s’est rhabillée
en prenant soin de garder le foutre sur
son sexe. Ensuite, elle a rejoint le groupe
d’invités, me laissant là, encore sous
l’effet du plaisir.
Thierry, 35 ans, Toulouse.
Casting COURRIER
AVEC
PHOTOS
sauvage
M on métier : casteur pour une agence
internationale de mannequinat. Je
passe ma vie à repérer de superbes filles
qui, pour certaines, deviendront des tops
modèles mondialement célèbres. Bien sûr,
ce job est aussi un aimant à plans cul.
Le dernier en date : une splendide jeune
femme à la langue de velours. J’en bande
souvent encore !
Je sors dans pas mal d’endroits branchés
pour repérer les filles. Ce soir-là, j’étais
à un vernissage dans une galerie chic du
Marais. Je connaissais bien le galériste,
Sergueï, un fêtard que je croisais souvent
en club. Jessica est arrivée en même
temps que les petits fours et, croyez-
La vingtaine, grande brune au style un
peu dark, des yeux bleus comme des
saphirs… Je voulais deux choses : la
caster pour l’agence et la tester pour
mon plaisir.
Elle s’est laissé approcher sans difficulté.
Quelques flûtes de champagne plus tard,
nous parlions de son intérêt pour la mode
et du fait qu’elle n’avait jamais envisagé
d’être du côté de celles qui magnifient
les vêtements en les portant. Coquin,
je lui ai fait remarquer qu’elle devait
être suffisamment belle toute nue pour
ne pas avoir à s’embarrasser avec des
sapes haute couture. J’ai vu son sourire
et j’ai compris qu’elle était aussi excitée
que moi. Promettre une carrière de
mannequin à une minette dans son genre
a généralement un effet terriblement
aphrodisiaque.
J ’ai fait signe à Sergueï qui a reluqué
la fille et qui a vite compris ce que
je voulais. Quelques minutes plus tard, il
nous ouvrait la porte de son bureau et la
refermait derrière Jessica et moi. En un
29
Le sexe et la plume
éclair, celle-ci s’est jetée sur moi. Après
l’avoir pelotée et embrassée jusqu’à ce
mon chibre soit dur comme du bois, je me
suis installé dans le confortable fauteuil
de Sergueï et j’ai baissé mon pantalon.
Les yeux bleus de la belle ont étincelé, et
elle a passé sa langue sur sa bouche bien
ourlée. Une seconde après, elle passait
sous le bureau et m’avalait tout entier.
Je me suis cambré dans le fauteuil et j’ai
lâché un soupir de contentement. Quel
pied d’avoir cette sublime créature rien
qu’à moi… Ses yeux plantés dans les
miens, elle a aspiré mon dard, suçant
mon gland comme s’il s’agissait du
meilleur des berlingots. Devant tant
d’appétit, j’ai saisi ses cheveux et je
l’ai guidée pour un maximum de plaisir,
en essayant de me contenir : les bruits
de succion qui sortaient de sa bouche
étaient tellement excitants qu’il ne m’en
aurait pas fallu beaucoup plus pour que
j’éclate sur sa langue.
À bout de souffle, Jessica a fini par se
relever et s’est assise sur le bureau. Elle
a écarté ses jambes, et j’ai pu constater
qu’elle ne portait pas de culotte. Je me
suis levé à mon tour et je me suis collé
à elle. Avec deux doigts, j’ai ouvert sa
chatte rose et juteuse, tout en faisant
glisser les bretelles de sa robe de l’autre
main. Ses tétons étaient de la même
couleur que l’intérieur de son sexe. Je
les ai mordillés, tandis que mes doigts
jouaient avec son clitoris.
E lle s’est penchée à mon oreille et,
haletante, m’a glissé : « Prends-moi
tout de suite. » Comment refuser ? J’ai
soulevé Jessica du bureau. Elle était légère
comme une plume, et je n’ai eu aucun
mal à la planter sur ma bite, comme un
bilboquet. Je l’ai fait coulisser comme ça
pendant de longues minutes, lui arrachant
des cris de plaisir. Je suis à peu près sûr
que Sergueï écoutait de l’autre côté de la
porte. Il aurait sans doute tout donné pour
fourrer cette belle garce à ma place !
Mes bras ont commencé à fatiguer, et
j’ai installé Jessica dos à moi, les coudes
appuyés sur le bureau. Je n’aime pas cette
position, mais je voulais la prendre à fond
pour la faire jouir, et me terminer comme
je l’entendais ensuite. Elle a été longue à
venir mais j’ai fini par lui arracher un bel
orgasme en la prenant par les épaules et
en la bourrant aussi fort que je le pouvais.
J essica était maintenant molle comme
une poupée de chiffon, et je savais que
je pouvais en faire ce que je souhaitais.
Je l’ai allongée sur le bureau de tout son
g, sur le dos, la tête dans
vide. Et je me suis placé
vant sa jolie bouche,
ns laquelle j’ai à nouveau
foncé ma queue.
e a lâché un râle mais
a pas résisté longtemps.
n quelques allers-
etours, je la possédais
omplétement, mon gland
llant jusqu’à sa glotte. J’ai
enu comme ça plusieurs

minutes, retardant l orgasme au maximum.
Mais ses petits couinements et sa salive
qui coulait jusqu’à mes bourses ont eu
raison de moi : j’ai éjaculé en une belle
rasade épaisse. La tête toujours dans le
vide, Jessica n’a pas eu d’autre choix que
de l’avaler. Elle s’est ensuite redressée,
les lèvres couvertes de foutre, les larmes
aux yeux tant la pipe avait été intense.
En revenant dans la galerie, quelques
invités ont fixé Jessica. Les joues encore
roses et des traces de mascara sur les
joues, on pouvait deviner qu’elle avait pris
son tarif. Un jour, si elle devient célèbre,
cette fellation fera peut-être partie des
histoires que les jalouses raconteront
dans son dos. Et je suis certain que cette
petite catin s’en amusera beaucoup…
Antony, 39 ans, Paris.
L’enculeur enculé
C ette histoire s’est passée il y a environ
35 ans, et à cette période on ne parlait
pas de sida ce qui explique que nous ne
sortions pas couverts. Nous habitions dans
une résidence pavillonnaire très agréable.
Cette femme, que j’avais remarquée à
la piscine de notre résidence, était très
attirante. Elle avait un corps très mince,
des petits seins bien fermes comme je les
aime et des fesses de déesse. Le tout était
mis en valeur par un petit bikini rose.
ains courriers présentent des
omportements à risque. Pour votre santé,
n’oubliez pas le préservatif !
n jour, nous avons
té invités à une soirée
ansante chez des
mis communs. Je n’ai
as manqué de l’inviter
danser un slow et j’en
profité pour la serrer
ontre moi. J’étais
certain qu elle sentait mon sexe gonflé
contre son ventre et comme elle ne disait
rien, j’ai remonté lentement mes mains
contre ses adorables petits seins, bien
fermes, et libres de tout soutien-gorge.
J’ai senti ses tétons durcir sous mes
caresses à travers le tissu de sa robe,
ce qui m’indiquait qu’elle aimait cela. Je
bandais de plus en plus et je pense qu’elle
devait apprécier d’être désirée.
Ce jour-là, je lui ai chuchoté à l’oreille :
« J’ai envie de toi. » Elle m’a répondu :
« Moi aussi, j’ai envie de toi. » Je l’ai
emmenée chez elle et elle m’a fait gicler
dans la voiture en branlant ma queue.
« Elle est belle ta petite queue. J’espère
pouvoir m’en servir un jour. » Avant de
nous quitter, elle m’a donné rendez-vous
chez elle le samedi suivant.
J ’étais comme un enfant qui attendait
son cadeau. Le samedi m’a semblé
très loin. Enfin arrivé à la fin de la
semaine, je me suis rendu chez elle.
Quelle surprise : son mari était là. Elle m’a
alors avoué que son mari était au courant,
qu’elle lui avait tout raconté et que c’était
un fantasme commun qu’ils n’avaient pas
encore réalisé. Ils avaient préparé un petit
scénario dont ils me feraient la surprise.
Elle est venue contre moi pour me donner
un long baiser. J’étais vraiment gêné,
mais en voyant son mari me faire un clin
d’œil, je l’ai serrée encore plus fort en la
tenant par les fesses. Elle portait une robe
31
Le sexe et la plume
légère que j’ai vite déboutonnée et qui,
en tombant par terre, a dévoilé son corps
entièrement nu. Quelle splendeur !
À son tour, elle m’a lentement déshabillé,
et quand j’ai été nu, elle est descendue
sur ma tige pour l’avaler : quand je dis
l’avaler, c’est la prendre jusqu’au fond
de sa gorge. Elle ne savait faire que des
gorges profondes, et à chaque fois qu’elle
m’enfonçait mon gland caressait sa glotte
et lui provoquait des haut-le-cœur. C’était
tellement bon que j’ai fini par prendre sa
tête pour lui baiser la bouche comme on
baise un vagin. J’ai fini par jouir dans sa
bouche et, avant d’avaler, elle m’a roulé
une longue pelle pour que je goûte à mon
sperme. Pour moi, c’était une première et
c’était plutôt agréable.
Après ces délicieux préliminaires, elle
m’a à nouveau englouti dans sa bouche
pour me faire regonfler, ce qui est
arrivé très rapidement. Elle s’est alors
relevée et m’a annoncé : « À mon tour,
maintenant… Je veux que tu me fasses
connaître les joies de Sodome ; je suis
vierge de ce côté que j’ai toujours refusé
à mon mari à cause de l’épaisseur de
son membre. Mais je suis certaine que
ta petite queue va savoir m’initier et me
faire du bien. Et si ma rondelle est bien
épanouie, mon mari pourra en profiter
avec plaisir, depuis le temps qu’il attend
ça ! » Je lui ai alors répondu : « D’accord,
mais avant il faut que tu te laves le
rectum… En plus, ça va te relaxer. »
E lle est allée préparer le matériel et
est revenue avec une poche remplie
de deux litres d’eau bien chaude qui allait
lui remplir le fondement pour un bon
nettoyage. Elle s’est installée à quatre
pattes sur le canapé et, après lui avoir
enduit l’anus d’un gel lubrifiant, je lui ai
ains courriers présentent des
32 mportements à risque. Pour votre santé,
n’oubliez pas le préservatif !
enfoncé la canule dans son petit trou.
L’eau a commencé à envahir son colon.
« Oh, c’est brûlant, mais que c’est bon ! »
Après plusieurs pauses, les deux litres
avaient changé de place : la poche était
vide, mais son ventre était gonflé comme
une baudruche. On avait l’impression
qu’elle était enceinte, et ça lui allait très
bien. Son mari se rinçait l’œil en caressant
son gros machin tout dur. Alors qu’elle
était encore pleine, je l’ai prise en levrette
sur le canapé, puis après lui avoir préparé
l’anus, je l’ai pénétrée lentement. Elle a
commencé à crier de douleur, mais bien
vite, ça a été du plaisir. « Oh oui, c’est bon
continue, c’est si bon ! »
A lors j’ai commencé à la prendre de
plus en plus vite. Mon sexe agissait
comme un piston qui faisait remonter
l’eau dans son boyau en faisait de
gargouillis dans son ventre. Puis elle
est allée se vider. J’en ai profité pour
m’enfoncer dans sa bouche et chaque
haut-le-cœur avait pour effet de relâcher
son sphincter anal de telle sorte qu’elle
se vidait encore plus vite.
Pendant qu’elle finissait ses ablutions, je
suis allé m’affaler sur le canapé à côté
de son mari. Pendant qu’on discutait des
bienfaits du lavement, il a commencé
à me caresser la cuisse puis, très
rapidement, la queue. Étonné, je n’ai pas
réagi. Alors, il m’a pris dans sa bouche
et m’a pompé délicieusement comme me
l’avait fait sa femme.
Quand elle est revenue, elle arborait
un magnifique sourire. Elle m’a avoué
qu’elle avait beaucoup aimé le lavement
et qu’elle se sentait toute détendue. De
plus, elle était ravie de voir ses deux
mâles se donner du plaisir en l’attendant.
Je lui ai tété ses petits seins comme un
chiot et j’ai senti ses tétons durcir dans
ma bouche, tout en lui pinçant son joli
bouton avec mes doigts, elle aimait ces
caresses. Elle a joui rapidement. Après
cela, je suis descendu lui lécher le cul
en lui lubrifiant la rondelle. L’orifice s’est
ouvert sous mes coups de langue. Pour
bien la préparer, je lui ai enfoncé un gode
de faible calibre, puis un sextoy gonflable
que j’ai rempli d’air jusqu’à ce qu’elle
me demande d’arrêter car elle avait mal.
Elle l’a expulsé de son cul en criant. Son
anus devenu souple, j’ai pu y introduire
plusieurs doigts et il s’est ouvert,
semblant presque m’inviter.
Ensuite, elle s’est mise en levrette pour
attendre avec impatience son enculage.
J’ai présenté mon gland à l’entrée de ce
trou et j’ai lentement poussé, avant que ce
soit elle qui vienne s’empaler sur ma bite.
Le passage de mon gland sur sa rondelle
a été magique, car elle s’est brusquement
ouverte, et ses fesses sont venues taper
sur mes cuisses. Quand son muscle anal
s’est relâché, j’ai été quasiment aspiré
dans son rectum. C’était si bon, que je suis
sorti d’elle pour rentrer plusieurs fois.
Son mari était un peu jaloux de voir sa
femme se faire enculer par un autre, mais
il se consolait en pensant que maintenant
que la porte était ouverte, il allait pouvoir
en profiter. J’étais bien au chaud dans son
cul, et elle a fini par se lâcher dans un long
soupir de jouissance. Moi, je n’ai pas tenu
bien longtemps et je lui envoyé tout mon
foutre dans son rectum.
M a queue s’est ramollie, je voulais
rester dans son derrière le plus
longtemps possible. Mais son mari a
voulu profiter de moi ; il a graissé mon
cul avec du gel et a rapidement posé son
sexe contre mon anus. J’étais tellement
affairé sur sa femme que je n’ai pas eu
le courage de protester. Il s’est enfoncé
sans problème dans mon arrière-cour car,
bien que pas homo, j’aime beaucoup m’y
enfoncer des godes ou des légumes.
Enfin… Je me faisais tout de même
prendre par un mec à mon tour ! J’étais
pris en sandwich. Moi, l’enculeur enculé !
C’était vraiment une première. À un
moment, il s’est arrêté de me pistonner,
et c’est moi qui ai mené la danse : lorsque
je reculais, il s’enfonçait dans mon cul
et je ressortais d’elle… Puis, quand je
la pénétrais à nouveau, c’était lui qui
sortait de moi : exquis ! Cela a duré assez
longtemps. Ensuite, il a pris la relève en
me pilonnant très fort, de telle sorte que
ses coups me faisaient entrer très fort en
elle. C’était comme s’il l’enculait par mon
intermédiaire. Nous avons joui à tour de
rôle, elle, avec mon sexe bien au fond
d’elle, moi dans son cul bien ouvert et lui
dans mon petit trou à moi !
Après nous être reposés, je l’ai allongée
sur le lit et me suis mis en cuillère derrière
elle pour la sodomiser à nouveau. Son
anus était tellement souple que c’est
rentré tout seul, sans besoin de préparatif.
Son mari est venu derrière moi et, après
m’avoir fait une feuille de rose bien
profonde, il m’a à nouveau enculé. Quel
obsédé ! On voyait bien que sa femme
l’avait sevré et qu’il se rattrapait sur moi
en attendant mieux. J’ai à nouveau joui
du cul et administré à sa femme un autre
lavement doré ! Il a fini par m’envoyer une
quantité incroyable de sperme dans le
fondement, qui a fini par ressortir pour
couler sur ma cuisse.
Ensuite, ô suprême cadeau, sa femme lui a
demandé de la prendre enfin par le cul…
Depuis le temps qu’il attendait ça !
33
Le sexe et la plume
Aujourd’hui, nous nous rencontrons
régulièrement et je m’occupe toujours
d’elle en lui élargissant le cul et j’enfile
même son mari. Ils m’ont remercié de
ces initiations, et moi, je les remercie de
ces plaisirs coquins qu’ils m’ont donnés.
Bises à tous.
Fblue50@orange.fr
J’ai godé COURRIER
AVEC
ODÀDQFpH PHOTOS
alut Union, je suis sûr que tes lecteurs
S ont déjà assisté à des enterrements
de vie de jeune fille. J’en ai fait un
l’an dernier et j’ai vu ce que c’était de
l’intérieur !
Math et ses copines étaient bien
éméchées quand je les ai croisées du côté
du Vieux-Port. Elles vendaient des capotes
pour payer le resto. Quand Mathilde m’en
a tendu un, j’ai décidé de lui filer un euro
parce que je la trouvais marrante. Ses
potes l’avaient attifée comme un sac : des
bas, une sorte de peignoir moche, des
bijoux brillants et un gros gode qu’elle
tenait comme un sceptre. Heureusement
qu’elle était jolie au naturel, sinon, je
ne l’aurais même pas regardée. J’ai filé
ma pièce et là, Mathilde a commencé à
rechigner : « Mais vous m’avez acheté ma
dernière capote, et on n’a pas assez de
sous pour le restaurant… » J’ai saisi ma
chance et j’ai lancé : « Je vous propose
de passer chez moi, c’est à côté, je
vous donnerai une boîte ! » Les filles ont
commencé à roucouler et à pousser des
petits cris d’encouragement. Mathilde, qui
devait vraiment être beurrée, a couiné :
« C’est une bonne idée, je viens ! »
Dix minutes plus tard, elle était sur
mon canapé à siroter une bière fraîche,
pendant que j’allais chercher les capotes.
Je me suis assis à côté d’elle avec la boîte
et j’ai regardé le gode qu’elle avait posé
sur ses genoux. Elle a rigolé : « Il est
vibrant, vous savez ! » J’ai attrapé le jouet
et je l’ai enclenché. Mathilde a souri. Elle
était vraiment mignonne, alors j’ai tenté le
tout pour le tout : j’ai approché le gode de
sa bouche tout doucement.
J’ai vu dans son regard une lueur bizarre
et elle a entrouvert les lèvres. J’ai glissé le
gland en plastique entre ses lèvres et je lui
ai fait sucer tout doucement. Ce petit jeu
à duré plusieurs minutes : j’enfonçais et
je retirais le gode, et Mathilde le pompait
comme si c’était une vraie bite. Au bout
 ains courriers présentent des
omportements à risque. Pour votre santé,
n’oubliez pas le préservatif !
d’un moment, je lui ai demandé si elle ne
voulait pas qu’on essaie autre chose. La
bouche pleine, elle a hoché la tête. Je l’ai
donc installée en levrette et j’ai relevé son
peignoir puis baissé son slip.
Sa chatte était superbe, on voyait qu’elle
n’avait pas beaucoup servi. Quant à
son cul, il avait l’air plus serré que celui
d’une vierge… J’ai commencé par la
lécher comme il faut, jusqu’à ce qu’elle
soit très excitée. Elle faisait des petits
bruits, comme si elle ne voulait pas qu’on
l’entende en train de tromper son fiancé.
J’ai pris le gode, bien décidé à la faire
crier fort, et je l’ai rentré petit à petit. La
chienne a commencé à onduler, jusqu’à ce
que la bite en plastique soit bien enfoncée
dans sa chatte. Mais elle couinait toujours,
alors j’ai essayé le trou du dessus.
Après lui avoir craché sur la rondelle, j’ai
enfoncé le bout du gode dans son cul,
très lentement. Elle m’a demandé d’y
aller doucement, mais en même temps,
elle reculait sa croupe, pour bien montrer
qu’elle en voulait plus. J’ai poussé plus fort
et, au bout d’une minute, elle a eu l’engin
bien calé entre les miches.
Mathilde beuglait maintenant comme il
fallait, surtout dès que je poussais le gode
au fond. N’y tenant plus, je l’ai retiré d’un
coup. Il est sorti avec un bruit mou, et
j’ai pu contempler sa rosette ouverte. J’ai
sorti mon chibre et je l’ai enfoncé sans
hésiter. La chienne était étroite comme
une pucelle, quel régal !
J ’ai enculé Mathilde comme ça pendant
un long moment, jusqu’à ce que ses
cris énervent les voisins d’à côté : ces
peine-à-jouir ont commencé à cogner
contre le mur ! Pas de chance pour
eux, se savoir écoutée a excité Mathilde
encore plus : elle est partie dans des
hurlements à faire éclater les fenêtres. Elle
a fini par jouir mais a continué à pousser
des cris, comme si elle n’arrivait pas à
redescendre. J’ai sorti mon vié et je l’ai
foutu dans sa bouche. Elle l’a enfin fermée
et j’ai laissé couler mon foutre entre ses
lèvres, soulagé. J’ai revu Mathilde une
seule fois, juste avant son mariage. Cette
fois, elle s’était fait belle et avait mis de la
jolie lingerie. On a pu tester plein de trucs,
comme le fist et la double pénétration
avec son gode, qu’elle avait laissé chez
moi. Depuis, elle s’est rangée avec son
mari, mais je suis presque certain qu’elle
pense à moi quand il la tronche.
Jacques, 47 ans, Marseille.
jacquesst69@aol.fr
Le sexe et la plume
Une expérience
inattendue
J ’ai eu la chance de vivre, il y a
quelques années, une expérience
sexuelle inédite pour moi. Je voulais la
partager avec vous.
Tout est parti d’un fantasme qu’une
amie m’avait confié et qu’elle souhaitait
réaliser. J’avais une attirance pour elle
et donc, tout naturellement, j’ai accepté
sa proposition. Elle m’a donné rendez-
vous chez elle vers 21 heures. Elle m’a
accueilli dans une tenue très sexy. Je
me souviens avoir ressenti des frissons
de plaisir en la découvrant. Sa nuisette
légèrement transparente faisait déjà
son effet sur mon sexe, et ses jolis bas
noirs mettaient très bien ses jambes
fines en valeur… Le tout rehaussé par
des escarpins à talons hauts. Nous nous
sommes tendrement embrassés, et je l’ai
fait tourner sur elle-même pour mieux
l’admirer. Mon sexe devenait dur. Cela
faisait une bosse bien visible dans mon
pantalon. Elle l’a aperçue. Cela l’a fait
sourire. Puis, elle m’a entraînée au salon
où les choses sérieuses allaient enfin
commencer. Je bouillonnais d’impatience.
Je ne pouvais détacher mon regard
de ses formes, et elle prenait plaisir
à en jouer, à exciter mes sens. Je me
suis autorisé à lui caresser le haut des
cuisses, mais avant que la situation ne
soit tout à fait hors de contrôle, elle a
décidé de m’entraîner vers sa chambre.
I l y régnait une légère pénombre. Elle
s’est approchée de moi pour commencer
à me dévêtir. Elle a fait glisser le pantalon
à mes pieds. Elle a découvert mon sexe
tendu. À sa demande, je ne portais pas
36
de sous-vêtements. Elle s’est agenouillée
devant moi et a commencé à me sucer.
Je me suis débarrassé de ma chemise
pendant que sa langue faisait des
merveilles sur mon sexe.
E lle prenait tout son temps pour bien
m’exciter. Elle s’est relevée et a laissé
ses mains courir sur mon corps. Je me
suis occupé de lui retirer sa nuisette.
Elle était nue à présent. Quelle beauté.
Je bandais encore plus fort. Nous nous
sommes couverts de caresses. Je l’ai
basculée sur le lit.
J’étais à genoux face à elle. Elle a écarté
les cuisses pour m’offrir son intimité.
Ma langue a parcouru ses lèvres et
son bouton. Assez vite, les premiers
gémissements sont arrivés. Je prenais le
temps de l’exciter, je la sentais de plus en
plus chaude. Elle en voulait toujours plus,
toujours plus fort.
Je n’en pouvais plus d’attendre. Je l’ai
retournée pour la pénétrer en levrette.
Elle était si humide que je suis entré en
elle d’un seul coup. Je l’ai écouté gémir
en la regardant. Je gardais un œil sur
la raie de son cul… Je me suis retiré
pour pointer mon dard sur ce petit trou
mignon. Elle a protesté un petit peu.
Elle craignait que je ne lui fasse mal au
conduit intime avec mon engin.
M ais finalement j’ai maintenu la
pression, et le petit œillet s’est
ouvert. Elle s’est laissé dominer sans
bouger. Douleur et plaisir mélangés…
Elle a un peu grimacé quand mon sexe
l’a perforée en douceur. Mais peu à peu,
ma queue a coulissé et j’ai senti ma
conquête entrer dans une sorte de transe.
Elle se laissait guider par son plaisir. Elle
a fermé les yeux. Je l’ai entendue me
lancer : « Allez, vas-y, encule-moi bien
Le sexe et la plume
profond ! Après ce sera ton tour de te
faire enculer… » J’étais très excité par la
proposition… J’ai redoublé d’ardeur et je
l’ai martelée de coups de reins puissants.
Son corps entier s’est mis à trembler de
jouissance.
N ous avons changé de position.
Maintenant, c’est elle qui me
chevauchait pour s’enfoncer mon dard
au plus profond de son rectum. Elle se
caressait le calicot pendant ce temps-
là. Elle était si chaude que son jus
venait tremper nos poils pubiens. Je l’ai
regardée, elle était si belle. J’étais au
bord de l’explosion. Elle n’attendait que
ça. Elle voulait que je me laisse aller. Les
premières giclées ont été très puissantes.
Elles ont fusé dans son conduit culier. J’ai
râlé bruyamment. Elle continuait à onduler
sur ma queue pour me traire jusqu’à la
dernière goutte.
Je me suis assoupi quelques minutes, et
à mon réveil, elle était plus excitée que
jamais. Elle avait très envie de me rendre
le plaisir que je lui avais donné quelques
instants plus tôt : celui de se faire
sodomiser pour la première fois. Elle m’a
demandé de me préparer le cul avec du
lubrifiant pendant qu’elle s’équipait avec
un gode-ceinture. Rien que de sentir mes
propres doigts qui caressaient mon trou
de balle, j’étais tout excité.
De son côté, elle ne pouvait pas
s’empêcher d’admirer la rigidité du gode
qui allait me visiter les entrailles. Elle
avait choisi un jouet assez fin pour ne
pas m’effrayer. Elle l’a enduit de lubrifiant.
Elle a pointé le bout du gode sur mon
petit trou et une de ses mains est venue
me masser gentiment les couilles. Elle
cherchait à faire diversion…
Puis, d'un coup sec et puissant, elle
ains courriers présentent des
38 mportements à risque. Pour votre santé,
n’oubliez pas le préservatif !
a envoyé le gode dans mon conduit.
J’ai poussé un cri de douleur. Elle s’est
arrêtée de bouger pour faire retomber
la souffrance. Le gode n’était qu’à moitié
entré ! Elle a entamé des mouvements
amples et doux dans mon cul. Enfin,
elle a accéléré progressivement. Je
sentais le chibre prendre possession de
mon rectum. Cela m’excitait beaucoup.
J’ai retrouvé une sacrée érection. Ses
mouvements rapides à présent. Elle me
rendait bien la monnaie de ma pièce !
U ne de ses mains a saisi mon sexe
pour me masturber énergiquement.
Je ressentais un double plaisir (par-
devant et par-derrière). J’allais tambour
battant vers des sensations inconnues !
Je prenais mon pied et je le criais. Elle
a redoublé d’énergie, elle me martelait
de coups de plus en plus puissants.
Mon trou était parfaitement dilaté. Je ne
sentais même plus le frottement du gode
qui me pilonnait. Une immense sensation
de plaisir m’a envahi. J’ai à nouveau
libéré de belles giclées de foutre sur le
lit. J’ai fini par m’écrouler. Mon œillet était
largement ouvert, et j’en ressentais une
vraie satisfaction. Ma copine était bien
contente de son coup. Nous avions vécu
une belle expérience ensemble. Nous
avons recommencé quelque temps plus
tard avec un gode encore plus gros et
beaucoup de tendresse…
L., 35 ans.
RACONTEZ-NOUS !
Vous souhaitez nous ENVOYER
vos aventures ? Retrouvez toutes
nos coordonnées postales et
e-mail en p. 8-9 de ce magazine.
 sexe
et
la plume

le

fin de garantir votre anonymat, nous avons décidé de modifier tous l

prénoms en signature de vos courriers. Si toutefois vous souhaitez voi
apparaître votre vrai prénom, merci de nous le spécifier.
 Elles nous
racontent
Le sexe et la plume
Bref, on fait
des partouzes
J ’ai 43 ans et je suis mariée depuis
déjà une quinzaine d’années. J’adore
toujours mon mari. Cependant, il y a
bientôt deux mois, un ami de notre
couple, qui a le charme de ses 34 ans,
m’a brusquement fait la cour en secret
et, tout étonnée de ses attentions, j’ai
succombé à ses avances un soir où mon
mari était absent. Sans doute conquise
par le plaisir du renouveau, je me suis
donnée à fond dans notre relation qui
est devenue quotidienne et, comme
notre ami est un expert au lit, je me suis
bien fait baiser et même enculer tous les
après-midi pendant deux mois !
Mais voilà que la semaine dernière, j’ai
appris par l’ex-copine de notre ami que
c’était mon mari qui avait commandité
cet attentat à ma pudeur ! C’était mon
homme qui lui avait demandé de me
séduire et de me faire l’amour pendant
deux mois ! Franchement, j’ai très mal pris
cette nouvelle. Je me suis sentie trahie
et à double titre. J’ai même envisagé le
divorce. Nous nous sommes copieusement
engueulés. Il m’a expliqué que son
intention était de me procurer le même
plaisir que celui qu’il avait depuis six mois
avec ma copine de travail ! Elle le faisait
jouir avec sa chatte et avec son cul, et il
trouvait ça beaucoup mieux que ce que
nous avions tous les deux… Il a donc
Je me suis bien fait baiser
et même enculer tous les après-
midi pendant deux mois !
42
décidé de me faire connaître le plaisir de
l’enculade profonde par l’intermédiaire de
notre ami.
Autrement dit, c’est pour notre bonheur à
tous que je trompe mon mari avec notre
ami sur ses instances et qu’il me trompe
avec ma collègue ! C’est pour cela que j’ai
renoncé à demander le divorce en fait.
J’ai proposé à mon mari de venir le voir
dans le lit de ma copine de travail. À trois,
nous nous en sommes donné à cœur joie !
Ma chatte et mon petit trou ont pris cher.
Quelle partouze d’enfer ! Par le plaisir, j’ai
pu ressentir toute la force de l’amour de
mon homme dans mon cul.
De même, je n’ai pas pu résister à la
tentation d’inviter notre ami dans le lit
conjugal… J’ai fait une petite surprise à
mon mari et à ma collègue : j’ai invité tout
le monde en même temps ! Mais c’est avec
enthousiasme que nous nous sommes
couchés tous les quatre dans le lit. J’ai
même eu l’occasion de saisir la queue de
mon mari pour la plonger dans le trou du
cul de ma collègue, tandis que derrière
moi, notre ami me ramonait le fion
sans relâche à grands coups d’énorme
braquemart.
L es choses étant devenues très claires
pour nous quatre, nous avons décidé
d’organiser ce genre de partouzes plus
souvent. Nos amants nous ont d’ailleurs
promis d’amener certains de leurs amis
de baise pour les joindre à nos partouzes
endiablées… Un vrai rassemblement
d’envergure ! Je n’aurais jamais osé
imaginer un truc pareil avant ! À l’occasion
d’une de ces manifestations dignes
d’Odin, j’ai bien l’intention de me faire
copieusement bourrer la chatte et le cul
par chacun, chacune, sans distinction de
taille, de couleur ou d’âge !
Mon mari qui souhaite mon bonheur et le
sien peut se vanter de bien avoir atteint
son but charmant ! Voici la conclusion de
mon récit. Sincères salutations !
Béatrice, 43 ans.
Coquineries COURRIER
AVEC
en couple
PHOTO tripoter sous la table pendant le repas.
B onjour à tous ! Moi, c’est Flora, et avec
mon mari, Laurent, on est des fous
du cul ! C’est simple, nous nous sommes
rencontrés il y a une dizaine d’années,
et depuis nous avons eu de cesse
d’entretenir une passion enflammée l’un
pour l’autre. Pour dire les choses de façon
plus explicite : nous nous sautons dessus
tout le temps, tous les jours, à n’importe
quelle heure de la journée ou de la nuit.
Nous avons ainsi développé des
stratégies très élaborées pour coucher
dans les endroits les plus insolites qui
soient. Je vais vous raconter les deux
meilleures qui, je l’espère, retiendrons
l’attention de votre magazine.
La première, la plus osée, c’était chez
des amis, des voisins. Nous étions une
quinzaine de personnes à fêter ensemble
le Nouvel An, et le champagne coulait à
flot. Bien sûr, Laurent et moi nous étions
mis (comme à notre habitude) dans tous
S nos états, nous commencions à nous
J’avais même réussi à sortir sa queue bien
longue et bien dure de son pantalon, et je
le branlais délicatement tout en discutant
gaiement avec les autres convives.
J’étais parfaitement à l’aise, et personne
ne soupçonnait quoi que ce soit ! Nous
avions convenu ensemble – avant de nous
rendre à la soirée – que si nous étions
trop excités, il suffisait de traverser la rue
pour aller s’embrocher à la maison. Mais
là, on n’a pas pu tenir. Laurent a joué le
coup classique de celui qui se renverse
du vin sur la chemise, j’ai fait semblant
de l’engueuler en le traitant d’empoté, et
 nous nous sommes retrouvés en moins
de deux minutes dans la salle de bain à
nous bécoter l’un l’autre pendant que
tout le monde en était au fromage. En
fouillant dans les placards, nous avons
trouvé une couverture et l’avons posée
sur le carrelage froid. Laurent savait que
sous ma robe de cocktail noire je portais
un bustier et des bas, il m’a sommée de
me déshabiller très rapidement. J’ai obéi
avec empressement. Là, il m’a fourré son
énorme queue en bouche, en me prenant
par les cheveux pour que je l’engloutisse
44
bien en entier. Il l’a ensuite retirée pour
que je vienne laper ses couilles telle
une petite chienne en chaleur. J’adorais
quand il me prenait comme ça, aussi
sauvagement. Je me rappelle qu’il m’a
ensuite ordonné de me masturber face
à lui. En se reculant pour mieux admirer
le spectacle, il a trébuché et a cassé
un miroir. Sept ans de malheur pour
la nouvelle année… Pourtant nous
n’avons pas arrêté !
Quelques semaines après, alors que je lui
faisais une fellation en voiture,
la route des vacances, nous
vons plus tenu. Il a stoppé la
ture dans un champ et m’a
vert la portière, telle une
ncesse. Là, il m’a murmuré
e je l’avais trop excité et
’il fallait qu’il se soulage
moi, à même le sol. Nous
vons pris le temps de sortir
ne serviette de toilette, et,
ans trop de préliminaires,
m’a mise à quatre pattes
par terre et est venu me
pénétrer brutalement par
’arrière. Je me souviens de
ce moment comme quelque
chose de très animal, pulsionnel. Nous ne
savions absolument pas où nous étions
et nous pouvions nous faire surprendre à
tout moment ! La peur d’être découverts
s’est ajoutée à notre excitation naturelle,
et je me souviens avoir joui dans un
orgasme puissant.
Notre ébat a duré quelques minutes
à peine, mais il est resté gravé très
longtemps dans ma mémoire.
Voilà, si mes histoires vous ont plu et que
je les vois dans les pages d’Union, alors
peut-être qu’alors j’en écrirai d’autres.
J’en ai plein la tête !
Flora, 31 ans, Auvers-sur-Oise.
Telle mère,
WHOOHÀOOH
B onjour, je vous écris pour vous dire
que j’aime la bite. J’aime son odeur.
J’aime le sperme surtout ! Ahhh…
Ce membre qui durcit au moindre
attouchement ! Il me rend folle ! J’aime
exciter les mecs. Malgré mes 48 ans, je les
fais bien bander, croyez-moi ! Chaque midi,
je me rends au supermarché. Je porte une
tenue assez courte, mais respectueuse
tout de même. Et là, je me penche sans
prêter attention aux regards. Évidemment,
pendant ce temps-là, je sens très bien
leurs yeux qui se posent sur mes cuisses
et mon cul. Leurs yeux me braquent et me
suivent le long des allées… Je fais monter
la température, tranquillement. J’imagine
leurs queues qui durcissent dans leurs
petits slips.
L’autre jour, il y en a un qui m’a suivie
jusqu’à ma voiture en sortant du magasin.
Il m’a proposé de m’aider à mettre mes
courses dans le coffre. Je l’avais bien
Certains courriers présentent des
comportements à risque. Pour votre santé,
n’oubliez pas le préservatif !
repéré dans les rayons. Après m’avoir
aidée, il s’est mis de côté pour bien se
trouver aux premières loges et mater
ma culotte lorsque je suis montée dans
mon 4x4. Ce qui l’a décidé à me faire un
nouvelle proposition : « Un petit coup de
main pour tout décharger à la maison
aussi ? » Je lui ai répondu qu’il était rare
de trouver un homme aussi galant de nos
jours, et il m’a suivie avec sa voiture.
Arrivé à la maison, il m’a aidée comme
promis. Puis : « Mais comment pourrais-je
vous dédommager, mon petit ami ? » D’un
seul mouvement, je me suis retrouvée
sur la table de la salle à manger, sa tête
fourrée sous ma jupe. Mon dieu que
c’est bon une langue qui sait où aller !
Je mouillais comme un nuage. Je lui ai
demandé de me baiser avec une capote…
Il avait tout prévu !
Sa queue était courtaude, mais costaude.
Il bougeait très fort en moi, et la table
chavirait presque, c’était tellement bon !
Je l’ai prévenu que mon mari allait rentrer
dès qu’il a eu fini de me secouer, comme
ça j’étais débarrassée…
Le lendemain, je suis allée chez ma mère.
Elle habite en Normandie, et le week-end
je l’aide à jardiner. Elle devait se rendre à
l’hôpital pour ses soins. Je lui ai dit : « OK,
je te dépose. » Elle m’a répondu : « Non,
toi, tu restes là, les jardiniers vont venir
pour tailler la haie. Moi, j’ai un VSL qui
arrive. » En les attendant, j’ai décidé de
faire un brin de ménage. Mais j’ai trouvé
qu’il faisait bien chaud, alors hop : top
et petite culotte, tout simplement ! J’ai
entendu les mecs qui travaillaient dehors.
Ils s’étaient mis au travail. Le bruit de
mon aspirateur couvrait presque celui de
leurs engins, un vrai groupe de rock ! Mais
à un certain moment, j’ai senti comme
45
Le sexe et la plume
une présence derrière moi… Je me suis
retournée et là j’ai vu les ouvriers qui
étaient en train de me mater. Le plus âgé
m’a demandé s’il était possible d’avoir
un peu d’eau. « Bien sûr, entrez ! » D’un
coup, je ne pensais plus du tout à ma
tenue ! J’ai pris une bouteille bien fraîche
au frigo. Ils devaient avoir une sacrée
vue sur ma petite culotte tanga quand
je me suis baissée pour attraper ça. La
situation m’excitait, je leur faisais de l’effet
aussi visiblement, ils étaient tout penauds.
Je me suis permise de leur demander :
« Vous n’avez pas chaud habillés comme
P uis le vieux a voulu son tour. Il m’a
ça ? » L’un d’entre eux m’a répondu :
« Ben si, mais en dessous… On est à
poil ! » Et ils se sont marrés. « Ah bon ?
Mais les clientes seraient heureuses de
le savoir ! Vous devriez au moins retirer
le haut de la cotte ! » L’ancien l’a fait. Il
avait un torse velu d’ouvrier qui en a vu
d’autres. « Un vrai gorille ! » s’est exclamé
son jeune collègue. « Et encore, t’as rien
vu ! » a-t-il rétorqué. Je n’ai pas pris soin
de leur apprendre que le gorille n’était pas
particulièrement bien pourvu, cela aurait
été contreproductif. Non, au lieu de ça, j’ai
suggéré : « Oh oui ? On peut voir ? »
Il m’a soulevée comme
une plume pour m’allonger
sur la table. Son gland
était énorme.
Ni une ni deux, la combinaison s’est
ouverte. Mais quelle gaule ! Je l’ai félicité :
« Pas mal… » Et je l’ai attrapé par la
queue. Et dire que j’étais en train de
caresser cette queue dans la cuisine de
ma mère… Le plus jeune se trouvait
derrière moi. Il était en train de se branler
ains courriers présentent des
46 omportements à risque. Pour votre santé,
n’oubliez pas le préservatif !
contre ma raie. Je sentais son membre
qui glissait de bas en haut. Le machin
était long. Je tortillais mon cul comme un
ver. Le vieux m’a malaxé les seins sans
ménagement. C’était délicieux. Sa queue
merveilleuse et dure me plaisait de plus en
plus. Ensuite, le plus vieux a dit au jeune :
« Regarde dans le tiroir voir s’il y a des
capotes. » Et effectivement il y en avait ! Le
jeune en a pris une et se l’est mise sur le
bout pour me pénétrer. Haann, j’ai fondu.
soulevée comme une plume pour
m’allonger sur la table. Son gland était
énorme. Mes lèvres humides s’ouvraient.
J’ai chopé ses couilles et j’ai tiré dessus
pour qu’il me pénètre plus fort. Il m’a
niquée très fort. Je le sentais bien. Je lui
ai demandé de me défoncer. Ses couilles
battaient sur mes fesses.
Grimpé sur la table, le jeune se faisait
sucer. Il couinait que c’était bon. Il m’a
prévenu que la sève montait. Je lui ai
dit « reste, reste », et une giclée est
arrivée. J’ai adoré. Le vieux continuait à
me bourrer la fente sans s’arrêter ! À un
moment, il m’a juste dit : « Tu es aussi
bonne que ta mère, toi ! » Je ne me suis
pas laissé démonter (enfin, vous voyez
ce que je veux dire) et j’ai relevé le défi :
« Et ça, elle te le fait ? » Je lui ai tendu mon
cul pour qu’il le baise. « Vas-y, enfonce
Alphonse, et bien fort comme j’aime ! »
Mon orifice a été arrondi d’un coup sec
par sa lance d’albâtre, lisse et dure. J’ai
nettoyé le petit jeune pendant que le
vieux me retapait toute l’arrière-cour à
la pelleteuse. Je me suis caressé la foune
pour augmenter le plaisir…
Et tout à coup, j’ai entendu le VSL de la
mère qui revenait dans la cour ! J’ai arrêté
mes gaillards à la hâte et j’ai enfilé un
vêtement. Ils ont remis leurs salopettes, etvers le patron, mais je n’ai rien laissé
la mère est entrée : « Ah, je vois que vous transparaître. Sa cravate et son costume
avez fait connaissance… – Oui, je leur ai sur-mesure me donnaient envie de les
servi un verre… Bon les gars, au boulot, lui arracher violemment, de mettre du
la haie n’est pas terminée, je crois ! – Ah,bazar dans son petit monde bien rangé.
mais il est tard madame, je crois qu’il La conversation est restée très sage
va falloir revenir… » a suggéré le vieux durant tout le repas, nous discutions
en regardant ma mère. J’ai comme dans de banalités, et Bertrand était d’accord
l’idée que l’affaire ne va pas s’arrêter là…avec son chef sur tous les sujets un peu
Laurence, 48 ans. polémiques. Lors du dessert, j’ai évoqué
que je collectionnais les vieux vinyles (avec
un petit penchant pour les années 1970 !)
La promotion COURRIER
et j’ai vu le regard du patron briller ! Il
AVEC
et le patron m’a avoué qu’il avait lui aussi ce hobby
PHOTOS et m’a fait comprendre qu’il serait ravi

C her lecteurs, si je peux vous donner

un petit conseil d’une femme au foyer
exemplaire : sachez être généreuse avec
de visiter mon stock. Bertrand est resté
poliment tenir compagnie à sa femme,
pendant que moi je guidais son boss au
vos invités ! On ne sait jamais comment ils premier étage pour voir les fameux vinyles.
peuvent vous remercier… J’avais le cœur battant, je cherchais à ce
J’en viens à mon histoire qui, je l’espère, que nos gestes se croisent, à l’effleurer
saura vous procurer autant de frissons maladroitement sans vraiment réussir
qu’elle m’en a fait vivre ! à quoi que ce soit. Enfin, c’est ce que
Avec Bertrand, mon mari, nous devions je croyais. Quand j’ai étalé tous mes
recevoir son patron et sa femme pour trésors sur la moquette de la chambre, il
fêter sa récente augmentation. J’avais m’a chuchoté à l’oreille qu’il me trouvait
préparé un poulet marengo ainsi ravissante ! Moi, ravissante ? Sa femme
qu’un tiramisu, et Bertrand
avait sélectionné
minutieusement
une bouteille de vin
d’un bon millésime.
Nous avions dressé
la table avec soin,
en n’oubliant pas de
sortir la vaisselle de
réception.
Quand ils sont arrivés
tous les deux, bien
apprêtés, j’ai tout de
suite eu des pensées
perverses dirigées

p g
et j’étais extrêmement flattée qu’un
homme de son rang me trouve digne
d’intérêt. Il ne m’en a pas fallu plus pour
que je l’embrasse sur la joue, tremblante.
Et si à cause de mes avances mon mari
se faisait virer ? Tant pis ! On n’a qu’une
vie, comme on dit ! Manifestement habitué
à ce qu’on tente de le séduire, le patron
s’est penché et m’a embrassée sur la
bouche. Un baiser tendre, chaud, très
rassurant. Rien à voir avec les petits
écots que Bertrand me déposent
ur les lèvres avant qu’il ne parte
availler. Ça m’a tout de suite bien
xcitée. J’ai dégrafé mon corsage,
ssant apparaître mes deux seins
en ronds. Il est venu me les téter
mme de bons gros fruits. J’ai
suite, et avec une infinie douceur,
grafé un à un les boutons de son
ntalon en toile. Il me caressait la
e pour m’encourager. Je ne sais
s pourquoi, je me suis arrêtée
e à ce moment-là. Sortir son
xe de ce pantalon était pour moi
elque chose de terriblement
rayant. C’était la première fois que
j rompais Bertrand, et je n’étais
pas sûre de mesurer l’étendue des
conséquences de mes actes…
C ’est lui qui est venu le sortir de
lui-même, me mettant sous le nez
son énorme pénis poilu et odorant. Sans
réfléchir plus longtemps, je l’ai sucé avec
respect. Je dis ça car, de mémoire, j’avais
des mouvements très mesurés, très
précis, voire même très lents. Comme si
j’accomplissais une tâche de la plus haute
importance.
Puis, il m’a demandé poliment de me
ourner à quatre pattes. J’ai accepté
silence et je me suis fait embrocher
r son gros dard en moins d’une
nute. Mon mari nous a appelés
ur le digestif, et nous n’avons pas
le temps de terminer nos petites
quineries. Nous nous sommes
abillés de façon précipitée et nous
ommes descendus comme si de rien
était.
crois que mon mari ne s’est
oujours pas rendu compte que
avais couché ce soir-là avec son

, p , q galement, j’ai pris son sexe d’une
l’année prochaine il était en pole position
pour recevoir une nouvelle promotion.
Moi aussi, je croise les doigts.
Rachel, 42 ans, Meudon.
Plagistes
et canailles
A u mois d’août nous sommes allés
avec des copains faire un pique-nique
sur la côte, nous nous sommes installés
dans un champ à proximité de la mer et
avons déjeuné en abusant légèrement
de la boisson. Mon mari, Sylvain, et Luc
ont commencé une partie de pétanque,
Solange souhaitait aller sur la plage, et
moi j’ai préféré me reposer à l’ombre.
Je me suis endormie et me suis réveillée
lorsque les hommes sont revenus de
leur partie de boules. « Allez, viens ! On
va à la plage, réveille-toi ! – Oui, oui,
j’arrive », j’ai répondu… Et lorsque je me
suis retournée, ils étaient tous les deux
à poil pour enfiler leurs maillots. « Oh,
les belles petites bites, comme elles sont
mignonnes… » Là, je les ai vexés, et ils
se sont approchés de moi, nus comme
des vers.
« Si tu veux tu peux t’occuper de nous !
– Non, non, merci. Débrouillez-vous tout
seuls ! » Ils ont commencé à se branler
ains courriers présentent des
omportements à risque. Pour votre santé,
n’oubliez pas le préservatif !
u-dessus de moi, leurs sexes
andissaient à vue d’œil ! Sylvain
est agenouillé près de mon
age, et je me suis redressée
ur prendre son sexe en bouche,
lais tout doucement pour ne pas
aire exploser trop vite, je donnais
s petits coups de langue, il était
anges… Luc est venu tout près
main, l’ai branlé un peu et puis j’ai dit à
Sylvain : « Tiens, suce ton pote, tu verras
comme c’est bon… » Et il l’a fait ! Pas
longtemps, mais il l’a fait !
I l a ouvert grand la bouche pour
engloutir le sexe de Luc, il s’appliquait
à le pomper, et Luc jouait du bassin pour
faire des allers et retours dans sa bouche.
Puis ils ont arrêté, morts de rire, et Luc
a entrepris de me déshabiller, d’abord le
haut, puis le bas, mon short et ma petite
culotte ont disparu. Je me laissais faire,
cuisses écartées, sans aucune pudeur,
je ne maîtrisais plus rien, c’était divin !
Luc me broutait le minou, et Sylvain me
caressait, m’embrassait… Ma chatte était
liquide, si elle avait pu parler elle aurait
dit : « Vite, une bite ! » Et c’est Sylvain qui a
soufflé à Luc : « Vas-y, baise-la. »
Sitôt dit, sitôt fait ! J’ai senti son sexe
me pénétrer d’un coup et faire des
va-et-vient. J’ai eu un super orgasme qui
m’a fait crier, puis j’ai senti le sperme
chaud de Luc se répandre en moi. Nous
sommes restés un moment ainsi, à
récupérer de nos efforts.
J’avais toujours le sexe de Sylvain en main,
en pleine excitation, lui n’était pas encore
satisfait. Ils m’ont fait mettre à quatre
pattes, cul bombé, jambes écartées, le
sperme de Luc coulait entre mes cuisses.
J’ai senti des doigts le récupérer et passer
51
Le sexe et la plume
de ma chatte à mon anus, s’immisçant de
plus en plus à chaque passage. Je sentais
la dilatation se faire, et la pénétration
du sexe de Sylvain fut indolore tellement
j’étais lubrifiée de ce côté-là. Il était si
excité qu’il a éjaculé très rapidement.
Je pense que nous avons réalisé pas mal
de fantasmes ce jour-là, peut-être qu’une
autre fois nous aurons l’occasion de faire
participer Solange, cela plairait beaucoup
à mon mari, et Luc n’est pas contre…
Évelyne, 48 ans, Bretagne.
Le mec de ma pote
B onjour à tous les lecteurs ! Je
m’appelle Mélanie, je viens de fêter
mes 23 ans la semaine dernière et je suis
une fille plutôt sage et bien élevée, pas
du tout aussi libérée que les personnes
qui écrivent les récits de votre magazine !
J’ai d’ailleurs découvert votre revue par
hasard, dans la chambre de mes parents.
Depuis, je vous achète pratiquement tous
les mois, pour en apprendre un peu plus !
Récemment, j’ai même carrément fait un
truc que je pensais inimaginable pour une
fille comme moi : j’ai couché avec le mec
d’une de mes meilleures copines. Et c’est
même moi qui l’ai allumé !
Je vous raconte…
J’étais parti à une pendaison de
crémaillère chez des amis communs,
on devait être une bonne trentaine de
personnes à festoyer gaiement. L’alcool
coulait à flot, et on faisait tous des
mélanges improbables. Justine, ma copine,
s’est sentie mal tout d’un coup et a voulu
rentrer avec Pierre, son petit copain.
Pierre et Justine sortent ensemble depuis
l’école primaire, c’est un peu le couple
idéal pour tout le monde, toujours très
ains courriers présentent des
52 mportements à risque. Pour votre santé,
n’oubliez pas le préservatif !
soudé. Enfin, au moins en apparence.
Pierre l’a déposée dans un taxi, l’a un peu
engueulée de s’être comportée de la sorte
et est retourné à la soirée avec ses potes.
Je lui ai demandé si Justine allait bien et,
de fil en aiguille, il m’a avoué que son
couple battait de l’aile en ce moment.
À cet instant, je lui ai dit qu’il pouvait
tout me confier, que j’étais là pour lui,
et il m’a tout sorti. J’en profitais pour le
prendre par la main, pour lui toucher la
cuisse… Il ne disait pas non ! J’ai même
carrément amené sa main jusque dans
mon décolleté pour lui demander : « Et
tu trouves pas que j’en ai des plus gros
que Justine ? » Là, il s’est arrêté net de
pleurnicher pour me regarder avec de
grands yeux hébétés. Il ne savait pas
s’il devait succomber ou non à mes
sirènes perverses. Pour lui éviter de se
poser trop longtemps la question, je l’ai
embrassé à pleine bouche en pressant
sa tête contre la mienne. Il s’est retiré,
comme pour reprendre ses esprits, puis
est venu me refoutre sa bonne grosse
langue dans la bouche.
O n s’est éclipsé vite fait dans la salle
de bain, et là je lui ai fait une fellation
mémorable. Pierre avait plutôt une petite
queue (par rapport à celles que je vois
souvent dans votre magazine), mais elle
était plutôt rigide. C’est peut-être pour
ça que Justine en avait marre d’ailleurs ?
Savoir que l’on va passer le restant de ses
jours avec une petite bite, ça a de quoi
refroidir…
J’ai voulu essayer de lui fourrer un doigt
dans le cul, mais j’ai vu qu’il n’était
pas très porté sur la chose. Tant pis,
je me suis contentée de bien le sucer,
jusqu’aux couilles. Il aimait ça mais
n’osait pas trop me toucher, il gémissait
juste de plaisir, mais pas trop fort de
peur d’être entendu.
C’était super de faire ça avec lui, je n’aurai
jamais imaginé qu’il se laisse faire. Il
m’a un peu caressée mais il ne s’est pas
trop attardé, c’est un peu dommage. Il
se contenait vachement, je sentais qu’il
n’était pas très à l’aise avec ce qu’il faisait
subir à Justine. Moi, je n’en avais rien à
faire, je savais que ce n’était qu’un plan
cul et que de toute façon je n’y toucherai
jamais plus.
Pizza tropicale COURRIER
AVEC
e me nomme Marie-France, je PHOTOS
J suis mariée et j’ai 49 ans. Mon
époux est souvent parti en mission. Nous
avons d’ailleurs une coutume : il m’appelle
chaque jour à 20 heures. Je suis souvent
en manque niveau cul, mais je n’ose pas
sauter le pas. Ou plutôt : je n’osais pas…
Voici ce qui m’a fait franchir le Rubicon de
l’infidélité. Je n’avais pas envie de me faire
la cuisine. J’ai commandé une pizza. Vers

J e suis venue le branler très

rapidement pour le faire éjaculer. Il
s’appuyait au lavabo de ses deux mains
21 heures, le téléphone a enfin sonné
pour la livraison. Le jeune s’est excusé du
retard, il était tombé avec son deux-roues.
pour rester debout. Je voyais qu’il essayait Quelques minutes plus tard, il est arrivé
de me supplier du regard pour que je ne à ma porte. Il était accompagné d’un
fasse pas sortir son foutre blanchâtre ami. Je les ai fait entrer. Je les ai invités
de sa queue… Mais je m’en foutais ! Je à s’installer dans ma petite cuisine, le
voulais l’avoir. Je suis venue le sucer du temps que je trouve l’argent pour payer.
bout des lèvres et l’astiquer en même J’ai fouillé dans mon sac à main et me suis
temps, alternant coup de main et coup assise pour remplir le chèque. Je me suis
de langue. Il suffoquait, son regard était soudain rendu compte que mon peignoir
perdu. J’ai senti sa tige gonfler tout d’un était largement ouvert (oui, lorsque je
coup et sa crème est enfin sortie de son rentre chez moi, je mets une tenue cool).
petit méat aspergeant mon petit haut rose. Mes deux loulous n’avaient d’yeux que
Il s’est un peu excusé, mais je
pense qu’il avait compris que
c’était ce que je voulais depuis
le début !
Il est tout de suite parti
rejoindre Justine, et je ne l’ai
plus revu avant la semaine
d’après. Depuis il m’évite et
il a très peur de rester seul
avec moi. Je pense qu’il s’en
veut encore, qu’il a clairement
l’impression d’avoir commis une
bêtise. Curieusement, depuis ils
ne se disputent plus ! J’ai peut-
être arrangé les choses ?
Mélanie, 23 ans.
Le sexe et la plume
p p p p
Je leur ai proposé de manger avec moi.
Ils n’ont pas refusé. J’ai laissé ma tenue
dans l’état où elle était et j’ai sorti du
vin. Quand je me suis rassise face à eux,
j’ai bien remarqué que leurs joggings
prenaient des airs de chapiteau. Quand
on a eu fini de manger, je me suis bien
penchée en avant pour récupérer leurs
couverts. Je sentais leurs yeux sur mon
corps. Qu’allaient-ils faire ? Me caresser ?
Eh bien, oui !
L eurs mains ont co3mmencé à
parcourir mes cuisses, mon dos, mes
seins. Je ne bougeais plus, je me laissais
aller. Ils étaient agiles, les petits fumiers…
J’ai écarté les cuisses, je mouillais comme
une fontaine. Leurs doigts me visitaient
déjà. Mes deux lascars ont baissé leurs
joggings. Les queues étaient truffes au
vent. Quel spectacle !
Je me suis mise à genoux et j’ai pris ces
deux queues en mains pour les branler
ensemble. J’ai approché mon visage
d’une des tiges. Ma langue l’a parcourue.
Je me sentais bien, et eux aussi. Celui
que je branlais s’est assis sur la table
basse pour me pénétrer pendant que
54
pompais son pote.
me suis assise sur
on engin. J’ai senti le
aive m’écarter les
vres intimes. Je me suis
mpalée en arrière. Puis,
ai commencé à aller et
enir. Mais le rythme ne
me convenait pas. Je le
ui ai dit.
e me suis mise à quatre
pattes. « Reviens me
pénétrer coquin et
défonce-moi ! » J’ai repris
bouche pendant que
l’autre faisait ce que je lui avais demandé.
La table branlait dur, ça grinçait dans
tous les sens ! J’avais peur qu’elle ne
casse. Le bruit de la télé couvrait mes
gémissements. Je me laissais aller, c’était
super ! Celui que je suçais a recommandé
à son pote de m’enculer. J’ai fait la
grimace, mais bon, j’étais partante au
fond. Je me sentais folle… Ces deux
gaillards me faisaient tellement de bien.
Je leur ai proposé de passer dans la
chambre pour continuer nos jeux. Ils m’ont
prise toute la nuit ! Et le matin, je me suis
réveillée avec deux garçons dans mon
lit. « Oulala ! Il faut partir les gars ! » me
suis-je exclamée. Enfin bon, maintenant,
quand mon mari s’absente, je commande
des pizzas, et voilà !
Marie-France, 49 ans.
RACONTEZ-NOUS !
Vous souhaitez nous ENVOYER
vos aventures ? Retrouvez toutes
nos coordonnées postales et
e-mail en p. 8-9 de ce magazine.
La lettre du mois

Délicieuses
retrouvailles
Cette année sans Thomas a été un vrai supplice. Je comptais
les mois, les semaines, les jours et même les heures. J’allais
craquer, j’avais envie de tout envoyer valser et de tourner
définitivement la page, mais je ne l’ai jamais fait. La peur de
passer à côté de l’amour de ma vie, certainement. Quand il
a passé le pas de la porte, j’ai bien cru que j’allais le dévorer
tout cru…

J ’avais tout préparé avant sa venue

dans mon petit studio. Mes rideaux
étaient fermés alors qu’il faisait encore
un peu jour, j’avais allumé quelques
bougies et brûlé de l’encens. J’ai essayé
trois nuisettes différentes avant de me
dire qu’il valait mieux que je l’accueille
habillée, dans cette jupe fendue qu’il
aimait tant. Bouteille au frais, canapés
au four, je trépignais sur place en
jetant des regards effrénés à mes deux
horloges murales. Oui, deux horloges :
une qui m’indiquait le fuseau horaire
français et une autre qui me montrait

56
 Je l’attendais depuis si longtemps…

l’heure à laquelle Thomas vivait. Il avait
fait le tour du monde en une année et
avait bourlingué sur les six continents.
Nous nous étions connus la veille de son
départ à l’occasion d’un week-end entre
amis à la campagne.
Les deux jours s’étaient déroulés comme
dans un rêve : Thomas était de loin
l’homme le plus craquant que j’avais
jamais connu ; il était poli, attentionné,
gentil, et nous avons tout de suite flashé
l’un sur l’autre. Le vrai coup de foudre,

Avec gourm andis e

et appétit, je suis
venu e l englo utir
d’une bonne bouchée.

57
 La lettre du mois
comme au cinéma, dans un décor de
rêve de grandes étendues enneigées !
Nous savions très bien que le lundi
suivant Thomas partait pour un an, mais
nous avions vécu ce week-end comme si
cette échéance n’existait pas, tombant
éperdument amoureux l’un de l’autre.
Nous nous étions écrits tous les jours
pendant un an, nous envoyant parfois
des mails bien osés sur lesquels j’avoue
m’être plusieurs fois masturbée et
enfin… j’allais le revoir !
Q uand il a passé le pas de la porte, je
suis restée figée. Je crois bien même
que j’avais arrêté de respirer. Il avait
toujours autant de sex-appeal, et son
petit bouc qu’il s’était laissé pousser lui
donnait des allures de bad boy.
Il a posé son gros sac dans mon entrée
et m’a regardée, amusé : « Alors, c’est
ça ton petit chez toi ? Vu ce que tu
58
m’avais raconté, je croyais que tu vivais
vraiment dans une tanière ! » Je me
suis ruée pour l’embrasser pleinement
sur la bouche. J’avais besoin de lui, de
son corps, de sa peau et de son odeur,
et je n’avais aucunement envie de me
plier à la demi-heure de bavardages
règlementaires ! Nous nous sommes tous
les deux déshabillés rapidement et un
peu maladroitement, en riant. Malgré le
temps et les kilomètres qui nous avaient
séparés nous conservions cette belle
complicité qui nous unissait tous les
deux. Il a lentement baissé son boxer,
comme pour faire durer la surprise,
et a tout d’un coup dégainé son gros
dard sous mes yeux émerveillés. Avec
gourmandise et appétit, je suis venue
l’engloutir d’une bonne bouchée.
Qu’est-ce que j’avais rêvé et fantasmé
ce moment-là ! Cependant, je ne me
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rappelais pas que la bite de Thomas était nos deux cœurs battants. C’était à la fois
aussi grosse… Ou était-ce ma mâchoire romantique et très fougueux ! Il a joui
qui avait rétrécit ? assez rapidement puis m’a masturbée

J e n’ai pas duré plus de cinq minutes en

fellation, mais de toute façon, Thomas
me faisait clairement comprendre qu’il
avait envie de me prendre la chatte. Je
mouillais avant même qu’il sonne chez
moi, et à ce stade de la soirée, mon vagin
dégoulinait à grandes eaux. Thomas
a récupéré un peu de ma cyprine pour
en mettre sur son sexe et m’a enfoncé
sa bite au plus profond de moi. Nous
faisions l’amour les yeux dans les yeux,
jusqu’à ce que je jouisse à mon tour. Je
me rappelle que nous sommes ensuite
restés enlacés dans les bras l’un de
l’autre pendant de longues heures,
heureux de s’être enfin retrouvés.
Aujourd’hui cela fait deux mois que nous
nous sommes retrouvés, nous n’arrêtons
pas de faire l’amour et je crois que plus
jamais nous ne partirons en voyage l’un
sans l’autre.
Mylène, 28 ans, Bordeaux.

Il a joui asse z rapid emen t

puis m’a masturbé e jusqu’à
ce que je jouis se à mon tour.

59
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Dossier
Le sexe feuille de rose »
Fétichiste, du futur
et alors… Demain n’est pas loin
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Récit
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 Actus

Bettina Rheims
photographe de la sensualité
Stars ou simples anonymes, les femmes de Bettina Rheims se dévoilent à la Maison
européenne de la photographie. Attention, expo charnelle.
Pour Bettina Rheims, fille bien née – un père en France, au Japon et en Allemagne, commandes
académicien et commissaire-priseur, une mère de séries de mode et de portraits pour la
descendante des Rothschild –, tout commence presse internationale, création de pochettes de
avec un cadeau. Son mari, le romancier, disque… D’autres séries aux noms évocateurs
scénariste et photographe Serge Bramly, lui offre suivent : Modern Lovers, qui questionne le genre
un appareil Rolleiflex. Une révélation ! En 1978 et la transexualité, puis Chambre close et INRI,
(elle a alors 26 ans), elle se met à photographier en collaboration avec Serge Bramly. La dernière
des gens dans la rue, puis se passionne pour les retrace la vie de Jésus à l’époque moderne et
modèles féminins. Elle travaille sur leur intimité ouvre un dialogue philosophique sur l’histoire
et déclare : « J´aime la chair », elle se revendique de la crucifixion. Nous sommes en 1999, et ce
« photographe de la peau », et c’est justement ce travail fait scandale. Peu importe, Bettina Rheims
travail qui la fait connaître. En 1980, une série poursuit sa route et continue de photographier
de nus est publiée dans le magazine de photo son époque : la Chine, Paris, la haute couture,
Égoïste, et tout s’enchaîne très vite : expositions le président Jacques Chirac et toujours, les

L Georgie Bee wearing

her own amazing shoes,
juin 2013, Londres.
L Breakfast with Monica
Bellucci, novembre 1995, X Marthe en guêpière,
Paris. février 1987, Paris.

62

 Gina and Elizabeth kissing,
mars 1995, Los Angeles.
femmes. On est troublé par ses portraits de
célébrités, de Madonna à Deneuve en passant par
Claudia Schiffer, mais aussi des anonymes qu’elle
recrute parfois via des annonces Facebook.
Sous l’objectif, l’artiste semble révéler leur vérité
profonde et questionne le spectateur sur ses
idées reçues – à propos de leur identité, de leur
genre, de leur parcours. Un travail singulier, que
la Maison européenne de la photographie retrace
sans thématique ni chronologie, misant, comme
l’artiste, sur le sensible.
Bettina Rheims, à la Maison européenne
de la photographie,
5/7, rue de Fourcy, 75004 Paris,
du 28/01/2016 au 27/03/2016.
OMGYes : quand le Web
s’intéresse à l’orgasme féminin
Avec ses témoignages et ses vidéos
explicatives, le site américains OMGYes
s’est donné une mission : faire jouir les
femmes, toutes les femmes. Un véritable
travail de démocratisation du plaisir au
féminin, que les créateurs de la plate-forme
jugeaient nécessaire (après tout, le clitoris
n’est apparu dans la plupart des manuels
d’anatomie qu’à partir de 1998). Pour mener
à bien sa quête, OMGYes s’est appuyé sur un
vrai travail de recherche, comprenant des
entretiens avec mille femmes et une étude
menée par des universitaires américains.
Conclusion : les qualités les plus appréciées
chez un partenaire sexuel ont plus à voir
avec la communication qu’avec la taille de
son sexe ou la durée du coït… D’où l’idée de
mettre en ligne les conseils des principales
intéressées qui se confient face caméra sur
la manière dont elles aiment se toucher ou
être touchées. Si l’accès est payant (27 €
tout de même), la visite reste agréable et
instructive, qu’on soit seul(e) ou à deux.
www.omgyes.com
 L’interview sans tabou
Charlie :
une drôle de dame !
Comédienne, cam-girl, blogueuse, modèle photos, chroniqueuse radio, testeuse
de sextoys et bien d’autres choses encore… Dans la vie de Charlie, il y a du
sexe… Beaucoup de sexe ! Qu’il soit réel ou virtuel avec des séances webcam,
le sexe est pour elle une manière de vivre librement et de s’épanouir. Sincère,
franche et spontanée, elle aime autant donner du plaisir qu’en recevoir.
ce qui m’excitait guère. Je suis tombée un jour
sur une annonce d’une société qui recherchait
des animatrices webcam. Je me suis dit pour-
quoi pas. C’était il y a trois ans.
● Et aujourd’hui ?
Je continue mes animations webcam. J’aurais
beaucoup de mal à m’en passer. Quand j’ai
débuté, je ne savais pas du tout dans quel
monde j’allais tomber, ce que j’allais découvrir.
Aujourd’hui, j’y prends un immense plaisir. Du
vrai plaisir, de l’excitation et des orgasmes. Ce
que je fais devant la caméra, c’est totalement
sincère. Je ne triche pas sur mon ressenti, mes
émotions. Je prends réellement mon pied !

● Union : comment êtes-vous devenue

cam-girl, c’est-à-dire animatrice de show
érotique et pornographique via webcam.
À vrai dire, complètement par hasard. Je ga-
gnais ma vie comme comédienne et intermit-
tente du spectacle. Niveau boulot, c’est devenu
assez difficile. Je faisais surtout de la figuration,

66
 ● Vous vous
souvenez
de votre
première
séance
webcam ?
Oui, bien sûr.
J’étais par-
tagée entre
une multitude
de senti-
ments diffus.
Il y avait de
l’excitation, de
la curiosité, de l’angoisse. De la peur aussi…
La peur aussi de mal faire, de décevoir. Peur de
ce qu’on allait me demander. À présent cette
peur a totalement disparu, ce n’est plus que
du plaisir.
● Vous avez des tabous ?
Non aucun, à part bien sûr les choses trop
extrêmes. Je suis très joueuse dans ma sexua-
lité. J’aime aussi découvrir de nouvelles choses.
Parfois j’hésite, puis finalement je me rends
compte que c’est très agréable et que je peux
prendre beaucoup de plaisir. Alors je l’adopte.
La sodomie, par exemple. Avant de connaître,
je doutais sur ce que pourrait m’apporter cette
pratique. Aujourd’hui, j’adore ça.
● Grâce à vos séances webcam, quels
sont les nouveaux plaisirs que vous avez
découverts ?
Le fist anal, par exemple. J’arrive à me fis-
ter toute seule. J’ai découvert aussi que je
pouvais être une femme fontaine grâce à un
homme qui a su habilement me guider dans
mes caresses devant la caméra. Je n’en reve-
nais pas. Je n’y croyais pas et au bout d’un
moment, j’ai explosé. Du coup, je pense au-
jourd’hui que toutes les femmes peuvent être
fontaine et j’y ai consacré un long article dans
mon blog.
Le blog de Charlie :
http://charlie-liveshow.com
● Le SM ?
J’ai essayé avec un dominateur virtuel. Ça m’a
beaucoup plu. Je me fessais durement toute
seule, je pinçais mes seins… Puis, j’ai arrêté.
J’ai été contente de découvrir le plaisir dans la
soumission mais je ne pense pas être une véri-
table soumise au fond de moi.
● Qu’est-ce qui vous excite dans vos
séances webcam ?
Ce que je me fais, bien sûr, avec mes doigts,
avec des godes, mais ce qui m’excite aussi,
c’est de réveiller le désir et l’excitation de
l’autre. Mes séances webcam m’ont complè-
tement décomplexée. Grâce à elles, j’assume
complètement ma sexualité, mes désirs, mes
envies, mes fantasmes.
● Libertine ?
Non, pas pour le moment. Je suis trop pos-
sessive, je crois. J’aurais du mal à supporter
de voir mon chéri avec une autre fille que moi,
même si de mon côté, je prends mon pied avec
pas mal de mecs. Mais ça reste du virtuel.
● Et votre blog ?
Il est très complémentaire avec mon activité de
cam-girl. J’y parle de mon regard sur la sexua-
lité, je donne des conseils sur la sodomie ou
sur d’autres pratiques, je teste des sextoys.
J’aime la vie, j’aime le cul et j’aime bien le dire
et l’écrire. p
67
Bande dessinée

68
69
Hot zapping
Vu sur le Net

Puni ? Non, soumis

!

rants
nt, les colo
Décidéme
sont partout !

s plutôt naturel ou
« Pour la pelouse, vous ête
synthétique ? »

ature,
À faire grimper la tempér
de la lorgnette…
il ne faut pas s’étonner de la fonte de glaces. Par le petit trou
 « Jean-Mi nous a concoc
té une soirée revival 197
0’s. C’était très bite nique
!»

eins ! « Alors, ça me va la moustache ? »

us les s
Par to

fois…
faire deux choses à la
Une femme peut donc « Banana ou bite split ? À vous de choi
sir ! »
Les tests d’Églantine…
Test du Fairy Turbo
Le célèbre Fairy, vibromasseur japonais ultrapuissant réputé pour faire grimper les
femmes aux rideaux en un temps record, a été revisité dans une nouvelle version. Le
Fairy Turbo promet davantage de puissance, ainsi que de nombreuses améliorations.
Je l’ai testé pour vous.
Emballage et accessoires
Le Fairy Turbo est emballé dans une boîte
en carton, dans un style japonais kawaii,
qui combine représentations du sextoy, pa-
pillons et fées. Une pochette en tissu rose
duveteux permettra d’y ranger le sextoy
après déballage.
Présentation
À l’instar de son prédécesseur, on pourrait
prendre le Fairy Turbo pour une sorte de
micro de karaoké pour fillettes, avec sa tête
blanche arrondie et son manche rose d’où
dépasse un long câble électrique. Il est, lui
aussi, en plastique rigide, avec un cou flexible.
On notera toutefois quelques différences vi-
suelles : notamment l’absence de stries sur
la tête du Turbo qui, étant parfaitement lisse,
est beaucoup plus facile à nettoyer, et un plus
grand nombre d’orifices d’aération.
Comme le Mini, le Fairy Turbo fonctionne sur
secteur, mais son câble est plus long : 2,50 m,
contre 2 m pour celui du Mini. Dit comme
ça, cela ne semble pas grand-chose, mais
ces cinquante centimètres supplémentaires
donnent une liberté de mouvement accrue
lorsqu’il s’agit d’utiliser le vibro dans le lit,
branché sur la prise du chevet.
Commandes
Les commandes sont minimalistes mais pra-
tiques : une simple molette permet, d’un
doigt, de faire varier à souhait et avec préci-
sion la puissance des vibrations.
Niveau sonore
Vos voisins étaient soulagés d’apprendre que
vous vous apprêtiez à acquérir un nouveau
vibro, espérant que celui-ci soit moins bruyant
que votre cher Fairy ? Dites-leur de ne pas se
réjouir trop vite : question niveau sonore, le
Turbo est dans un registre équivalent, voire
pire que le modèle précédent. Mieux vaut ne
pas avoir de murs trop fins, ou il vous faudra
trouver une explication à ce drôle de bruit de
mixeur qu’ils entendent régulièrement prove-
nir de votre chambre…
Efficacité
Le Fairy Turbo est d’une puissance impres-
sionnante, encore plus que le premier Fairy
filaire, le Mini. Mais un vibro puissant à ce
point est-il réellement nécessaire ? Cela dé-
pend de l’usage qu’on lui destine. En l’appli-
quant directement sur mon clitoris, je n’ai
jamais osé le pousser à fond : les vibrations
seraient alors bien trop fortes pour une zone
aussi sensible, et j’arrive à l’orgasme bien
avant d’avoir atteint l’intensité maximale. Tou-
tefois, cela autorise la mise en œuvre d’autres
techniques de stimulation, plus détournées.
Entre autres, une utilisation par-dessus les
vêtements est possible et fait son effet – à
condition, bien entendu, de porter des habits
moulants et doux. Mais l’usage le plus inté-
ressant est l’application indirecte, en jouant
sur la propagation des vibrations. En effet, en
appuyant la tête du sextoy dans une zone voi-
sine du clito sans toucher celui-ci, lorsqu’on
approche la puissance maximale, les vibra-
tions deviennent suffisamment intenses pour
aboutir très facilement à un orgasme. Le tout,
avec beaucoup moins de frottements, ce qui
permet de réitérer l’opération plus longtemps.
Conclusion
Les plus : sa puissance et son efficacité re-
doubtable ; sa tête lisse plus facile à nettoyer
que celle du Fairy ; son câble plus long qui
permet une grande liberté de mouvements.
Le moins : son niveau sonore très élevé.
Le Fairy Turbo est un excellent vibro,
encore plus puissant que le Fairy, et
avec quelques améliorations pratiques :
un vibro idéal pour des orgasmes
clitoridiens à répétition.
Églantine, testeuse de sextoys,
http:///www.objetsdeplaisir.fr.
73
Enquête

Les
meilleurs
véhicules
pour
s'envoyer
en l'air
 En voiture, Simone !

Pimenter la relation avec du sexe en… voiture ?

L’idée fait son chemin. Mais tous les habitacles ne
se valent pas. De la sportive étriquée au monospace
habitable en passant par la luxueuse berline, toutes les
automobiles ne sont pas recommandables. Pour votre
bien-être, Union s’est penché sur le problème.
Par Guy Zouarn
 U
Les meilleurs véhicules pour s’envoyer en l’air !
ne fois que vous au- d’ailleurs devenu un classique dans la
rez essayé toutes les pornographie : la secrétaire finit sou-
pièces de la maison, vent dans la grosse berline du patron
étrenné chaque bout pour quelques galipettes.
de moquette et secoué Cette expérience en terrain connu, ren-
la totalité des meubles, due excitante par le risque d’être vu,
il faudra rechercher de est une pratique que deux Français sur
nouveaux endroits pour trois auraient déjà tentée. Avec plus
pimenter vos ébats. La cage d’esca- ou moins de réussite tant le sexe en
lier, l’ascenseur, le jardin, la piscine voiture exige savoir-faire, technique,
du voisin, le garage et, suite logique, contorsion et… espace. En clair, il ne
la voiture. À mi-chemin entre le chez- suffit pas d’une belle voiture pour s’as-
soi et le lieu public, ce terrain de jeu surer du plaisir. Au contraire, pour des
érotique est un passage obligé ! C’est cascades dans l’habitacle, mieux vaut
un bon utilitaire qu’une belle italienne !
Si des critères techniques et de sombres
aspects financiers dictent souvent l’achat
d’une voiture, mieux vaut s’attarder sur
d’autres détails… La banquette arrière
peut-elle accueillir un siège-bébé ? Oui,
mais peut-on également y concevoir de
quoi le remplir ? La console centrale a
plein de rangements, mais est-elle facile
à enjamber ? Vous rêvez d’amour à ciel
ouvert dans un cabriolet, d’un tableau
de bord moelleux ou d’un siège baquet,
mais adorez-vous la modularité de votre
familiale ? Le véhicule, endroit confiné où
la promiscuité aide au rapprochement
des corps, mérite d’être doublement es-
sayé. Il n’y a pas que la taille qui compte.
Surtout si, à bord, vous ne recherchez
pas seulement le plaisir de conduite.

La plus luxueuse
Un minibar pour se mettre dans l’am-
biance, des rideaux à l’arrière qui se
déploient d’une simple pression sur un
bouton et des sièges chauffants pour
faire monter la température. La grosse
berline bavaroise a tout pour plaire. Y
compris le toit panoramique, dont le
verre est parsemé de 15 000 motifs qui
s’illuminent comme autant d’étoiles. Le
siège arrière droit s’incline de 43,5° et
profite d’une fonction massage. Et grâce
au repose-pieds dépliable électrique-
ment, il y a de quoi tenir sur ses appuis.
Rappel des lois
La pratique du sexe en voiture
peut être considérée comme de
l’exhibition sexuelle et comme une
atteinte à la pudeur.
Article 222-32 du Code pénal :
« L’exhibition sexuelle imposée
à la vue d’autrui dans un lieu
accessible aux regards du public
est puni d’un an d’emprisonnement
et de 15 000 euros d’amende. »
Pour encore plus de plaisir, activez-vous
en roulant ! Mais avec un chauffeur pour
piloter le luxe à l’anglaise. Les sièges
arrière peuvent être séparés des places
avant par une vitre, qu’il est possible
d’occulter avec des rideaux. Ajoutez à
cela une moquette épaisse, livrée en
série, et vous aurez l’impression de pro-
fiter d’une suite dans un hôtel 5 étoiles
roulant. Méfiez-vous toutefois du pro-
priétaire tatillon : « Attention chérie, c’est
du cuir surpiqué d’Italie, et c’est cousu à
la main… »
La plus spacieuse
La petite citadine à deux places : c’est
pratique pour se garer, moins pour se
déshabiller. Sans aller jusqu’à opérer
dans le camping-car familial ni à bord du
77
 Les meilleurs véhicules pour s’envoyer en l’air !
Méthodologie
L’automobile reste un milieu hostile pour
la pratique du sexe. Avant de se lancer
dans la course, mieux vaut anticiper les
quelques détails qui peuvent se révéler
malvenus et inconfortables.
 Enfermés à deux dans un habitacle étroit
et tiède, les pensées coquines montent à
la tête. Mais attention, il ne faut jamais s’y
essayer en roulant, afin de ne pas mettre
votre vie en danger ni celle des autres.
 Pour faciliter les manœuvres d’approche
dans un endroit étriqué, bien choisir ses
vêtements : les collants les bottes de
cuir, les cols roulés et l
slim sont à proscrire!
 Si une petite coupe
champagne permet de
désinhiber sa/son par-
tenaire, les règles de
conduite ne peuvent
être oubliées. Sexe
ou pas, à partir de
0,5 g d’alcool dans le
sang, on ne prend plus
le volant! (Mais on peu
toujours tirer les reines
 Dans les films, elle n
pas (sauf dans Titanic). Mais dans la
réalité, la buée apparaît. Dehors, il fait froid. Et
à bord, il fait chaud, au sens propre comme
au figuré. Les lois de la physique étant
impénétrables, vous n’y échapperez pas!
 Les badauds passant à proximité de votre
voiture stationnée verront probablement
d’étranges mouvements de caisse plutôt
suspects. Même si vous ne pesez que 50 kg
tout mouillé, la suspension a toujours du mal
à gommer les mouvements alternatifs…
Cela étant dit, vous pourrez toujours vous
consoler en sachant que vous aurez illuminé
la journée de ce spectateur impromptu.
78
 Les vitres teintées ? Pratiques, mais
interdites. Depuis janvier 2016, les vitres
avant ne laissant pas les forces de l’ordre
voir l’intérieur de la voiture sont proscrites.
 Prévoyez la musique sur cassette, CD ou
clé USB. Cela vous évitera les pages de pub
interminables où l’on vous vante les saveurs
du gigot vendu en grande distribution. Pareil
pour l’info trafic qui vous signale un gibier
sur la N12 ou un bouchon à la porte de
Saint-Cloud.
 Garez-vous ! Et pas en travers de la
route Si un autre véhicule
us percuter, le
teur ne man-
a pas de pré-
er que vous
mplissiez le
onstat avec le
pantalon sur
es chevilles…
 Que vous
ous installiez
ns l’habitacle
ur le capot,
à serrer le
n ! Au mieux,
cela vous vitera de perdre
l’équilibre. Au pire, de voir votre partenaire
partir avec la voiture!
 Préparez l’auto ! Un bon coup d’aspirateur
est le bienvenu avant (et après aussi)
toute activité à bord. Si certaines saletés
ne se voient pas quand on se contente de
conduire, elles sont plus visibles lorsqu’on a
le nez à 2 cm de la moquette.
 Embarquez la trousse à pharmacie. À
un moment, vous allez vous cogner. Si, si !
Quelques pansements et baumes calmants
rangés dans la boîte à gants seront
appréciés.
 ais
vez An
Retrou e scène
tt
dans ce r wash
de Ca otre
dans no 58
DVD n .
d’avril

véhicule de société qu’utilise votre pa-

tron pour ses livraisons, il est possible
de jouir d’un bel espace en voiture. Les
véhicules utilitaires et les monospaces
qui, la plupart du temps, profitent même
de crochets d’arrimage, sont l’idéal
pour laisser libre cours à votre imagi-
nation. Une fois les sièges remisés dans
le garage, il est même possible d’ins-
taller un matelas, ou d’inviter des amis
pour les plus partageurs. Parce qu’en
voiture, à deux c’est mieux. Mais à trois,
pourquoi pas…
Les monospaces ont un vrai côté tue-
l’amour : ils correspondent en général à
un modèle de vie familiale bien rangée,
mais parfois en manque de relief. Oui,
les clichés ont la vie dure. Toutefois la
modularité de ces voitures est soignée,
elle autorise toutes sortes d’activités à
bord. Et les modèles récents disposent
parfois d’un écran central sur lequel il
est possible de regarder des DVD à
l’arrêt. Pour se chauffer, pour trouver
l’inspiration en visionnant les derniers
sujets d’Union, c’est l’idéal. Et cer-
taines options, comme l’immense toit
vitré panoramique permettent de bien
suivre la voie céleste. N’hésitez pas
à contacter votre concessionnaire en
amont pour vous en assurer !

La plus résistante
Des essais l’ont démontré : le sexe en
voiture peut être fatal à certains élé-
ments du tableau de bord. Un coup
de coude dans l’écran tactile, un trou
de talon aiguille dans le cuir, un coup
de tête dans le rétroviseur… Et hop,
il faut aller au garage ! Il n’est pas
rare non plus de se prendre une
 Les meilleurs véhicules pour s’envoyer en l’air !
poche de jeans ou un bas résille dans le
frein à main. Si ce dernier tient le coup,
c’est le vêtement qui perd ! Réputées
pour leur tenue dans le temps et pour
leur qualité de fabrication, les marques
allemandes semblent tout indiquées pour
les activités sportives à bord. D’autant
que leur ergonomie est léchée aussi et,
pour les écolos qui tourneraient le dos
à l’une de ces marques, il convient de
préciser qu’avec ou sans logiciel illicite,
ces voitures ne polluent pas à l’arrêt. Si
du CO2 est rejeté, c’est seulement dû à
votre activité.
Pour les grands gabarits et/ou les poids
lourds, attention aussi aux suspensions.
Que répondre au mécanicien lorsqu’il
vous demandera si vous empruntez quo-
tidiennement un chemin semé de nids
de poule ? Pour éviter cela, un pick-up
paraît parfait. Mais qu’il est difficile de
circuler dans ce tank… (Contrepèterie.)
Attention : mieux vaut prendre les de-
vants aussi en ce qui concerne le net-
toyage. Sur le cuir, ça laisse des traces ?
Oui, mais cela reste beaucoup plus facile
à nettoyer que le tissu.
La plus romantique
Quoi de plus romantique qu’un élégant
cabriolet ? Décapoté, la tête dans les
étoiles, on profite du chant des oiseaux,
du brame du cerf, de l’odeur de la forêt…
Mais attention, le contact doit souvent être
enclenché pour que la capote électrique
puisse se refermer. Plutôt qu’un roadster
dont le toit souple nécessite 20 secondes
pour s’ouvrir ou se fermer (mais peut être
actionné en roulant), on préférera l’habi-
tacle exigu d’une japonaise. Car le couvre-
chef se remet en place manuellement et
très rapidement. Cela permet de tirer le
rideau en un tournemain en cas de mau-
vaise surprise…
Toute aussi romantique, la voiture
ancienne présente de nombreux avan-
tages. Sièges moelleux, suspensions
souples, ambiance gentiment désuète…
Il ne lui manque que la cheminée. Atten-
tion toutefois à ne pas choisir un vieux

Les positions les plus adaptées ?

À défaut d’espace, il faudra se montrer souple et imaginatif pour prendre son pied en voiture. La
position la plus facile à tenir reste sans conteste la levrette sur la banquette arrière. Mais pour
tenir en place et laisser de l’espace à son partenaire, la femme devra tendre une jambe pour
s’appuyer sur le plancher plutôt que de se mettre à quatre pattes. Autre option : reculer l’un des
sièges avant (l’abaisser si possible)
et laisser madame s’asseoir sur
vous. De dos, à califourchon,
pour qu’elle s’agrippe au tableau
de bord. Ou en face à face,
positionnée comme une grenouille,
cuisses repliées. Il existe toutefois
d’autres possibilités, notamment
lorsqu’on utilise les poignées de
maintien, qu’on ouvre les portes ou
qu’on se positionne sur le capot…

80
tas de ferraille susceptible de vous refiler
le tétanos ! Une suggestion ? Revivez la
Belle Époque et laissez-vous aller à bord
de la voiture du Grand Charles, dont les
banquettes peuvent former un lit. Succès
assuré. En plus, faute de volant multi-
fonction, aucun risque de klaxonner par
inadvertance avec le postérieur. Et, avec
elle, le coup de la panne est toujours
plus crédible. Malheureusement en hiver,
l’inefficacité du chauffage peut avoir des
effets néfastes sur la forme physique de
monsieur…
La plus populaire
Parce que nous ne sommes pas tous
blindés, et parce que c’est dans les vieux
pots que l’on cuisine le mieux, une bonne
vieille française des années quatre-vingt
cabossée peut aussi faire l’affaire. Reste
qu’il sera peut-être plus compliqué de
faire grimper une conquête dans une
épave plutôt qu’à bord d’un bolide de
course. Les voitures populaires, c’est du
classique, du pratique, du rustique mais
aussi du robuste ! Et avec elles, aucun
risque de vous entendre dire que vous
vous servez de votre véhicule pour dra-
guer. En revanche, faute de climatisation
efficace, l’intérieur de votre antiquité
peut vite se transformer en sauna.
Et pour les connaisseurs, les sièges de
la première génération de la grenouille
made in France la plus vendue s’inclinent
jusqu’à la banquette arrière. En résumé,
ils se muent en lit ! Pour débuter les hos-
tilités avec un petit massage, et faire en
sorte que les couinements ne viennent
pas seulement du tableau de bord, il n’y
a rien de tel. G
81
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Dossier

Sommes--
tous bisexx

« À voile ou à vapeur ? » Les deux, mon capitaine !

Et si, à l’instar de certains animaux ou de certaines
civilisations humaines, nous étions naturellement
attirés par les deux sexes ? Entre effet de mode et
nature profonde, Union vous parle d’une orientation
sexuelle pas si bizarre…
Par Flore Cherry
 À voile ou à vapeur ?

-nous
?
xuels ? ?

D
’après une étude des 18-24 ans affirment être bisexuels
américaine fraîche- contre seulement 1,3 % des 35-
ment sortie en janvier 44 ans. Entre effet de mode et/ou
2016(1), 5,5 % de la retour à notre état naturel, c’est quoi
population féminine et cet engouement pour la bisexualité ?
2 % de la population
masculine se consi- La bi(sexualité) ne fait pas le
dèrent de nos jours moine !
comme bisexuelle. Le plus intéres- Bien que la bisexualité ait été recon-
sant ? Cette étude révèle que plus les nue en 1728 par le conseil de l’Europe
générations sont jeunes, plus elles se au même titre que l’hétérosexualité et
reconnaissent en tant que bisexuelles. l’homosexualité, elle demeure encore
Chez les hommes par exemple, 2,5 % une orientation sexuelle qui dérange.
Sommes-nous tous bisexuels ?
D’après Vincent Strobel, président
de l’association Bi’cause : « Elle reste
encore très marginalisée. Je pense
qu’elle bouscule un peu les schémas
classiques : si une ouverture se fait au
niveau législatif vers les relations entre
personnes de même sexe, beaucoup
de personnes, en partie par mécon-
naissance, pensent que la bisexualité
n’existe pas ou qu’elle n’est qu’un pas-
sage vers l’homosexualité. »
Les raisons ? Des préjugés latents sur
une orientation qui semble volage, indé-
cise mais surtout une définition encore
floue de cette orientation. Par exemple,
une personne qui aurait une attirance
sexuelle pour les deux sexes mais avec
une dominante homo ou hétéro se
retrouvera plus dans une de ces deux
dernières identités. En France, près de
13 % des personnes ont eu des rela-
tions sexuelles avec un partenaire du
même sexe(2), mais tous sont loin de se
considérer comme bi ou homo. C’est le
cas d’Olivier, 51 ans, qui assume pleine-
ment cette ambivalence : « Bien que je
puisse coucher avec les deux sexes, je
ne me considère pas comme bisexuel,
tout simplement parce que la recherche
va être différente. Pour l’homme, je vais
surtout être centré sur la verge, le cul,
les couilles… Mais surtout sur la verge,
j’adore sucer ! Chez les femmes, je vais
plutôt considérer l’ensemble : la séduc-
tion, le regard, les rires, les échanges…
J’aime les parties génitales, mais au
même rang que le reste. Il n’y a pas
vraiment de jeu de séduction avec les
garçons, c’est purement sexuel, phal-
locentré. Par exemple, je ne me vois
pas inviter un mec à dîner alors qu’une
femme, si ! »
Une subjectivité aussi présente dans la
définition que nous donne Vincent Stro-
bel (lire encadré no 1 : Qu’est-ce que la
bisexualité ?).
Ce n’est pas simplement la pratique qui
définit la bisexualité, mais bien aussi la
revendication de celle-ci. En ce sens, une
personne vierge ou n’ayant fait l’amour
qu’avec l’un des deux sexes peut tout
à fait se définir comme bisexuelle. Et à
l’inverse, une personne ayant eu des
relations sexuelles avec tous les genres
peut ne pas se retrouver dans la défi-
nition de la bisexualité. (Lire encadré :
David Bowie.)
C’est Karl Mengel, dans son essai Pour et
contre la bisexualité (éd. La Musardine), qui
résume le mieux cette ambiguïté : « D’une

Qu’est-ce que la bisexualité ?

La définition de Vincent Strobel, président de
l’association Bi’cause, bicause.webou.net.
« Nous sommes attirés affectivement et/ou
sexuellement par des personnes de tout sexe
et de tout genre, sans nécessairement avoir de
pratiques sexuelles, et nous l’assumons. Nous
aimons vivre nos désirs, nos plaisirs, nos amours,
simultanément ou successivement.
Nous les vivons, comme chacun, de façon permanente ou transitoire.
J’aimerais précéder cette définition au spectre large par un extrait qui me semble
bien cadrer les choses : “La bisexualité a toujours existé. Elle existe parce que nous,
bisexuel(le)s, dans notre diversité, déclarons l’être. C’est un sentiment d’être au monde
avant d’être un style de vie. Nous ne différons des personnes monosexuelles que par
cette double attirance.” »

87
 Sommes-nous tous bisexuels ?

part, on ne sait pas vraiment qui sont les
bisexuels et, d’autre part, les bisexuels ne
savent pas vraiment qui ils sont (…). »
Considérant donc que la notion de
bisexualité est subjective, culturelle et
identitaire, il est aussi intéressant de
considérer, dans la suite de l’article,
la notion de degré de fluidité sexuelle.
C’est-à-dire, la facilité (ou non) d’un indi-
vidu à adapter son orientation sexuelle
en fonction du contexte, de ses ren-
contres et de ses propres expériences.

David Bowie
et la définition bisexuelle qui dérange
Récemment disparu, David Bowie incarnait parfaitement cette
difficile problématique de la bisexualité. Après avoir avoué en 1976
au magazine Playboy : « C’est vrai, je suis bisexuel. Je ne peux pas
nier que cela m’ait aidé, c’est la meilleure chose qui me soit arrivée. »
Il a ensuite considéré que c’était sa plus grosse erreur et reviendra
dessus dans le magazine Blender : « Je ne pense pas que c’était
une erreur pour l’Europe, mais c’était bien plus problématique en
Amérique. Je n’ai eu aucun problème concernant le fait que les gens sachent que j’étais
bisexuel. Mais je n’avais aucune envie de tenir un drapeau ou d’être le représentant d’un
quelconque groupe de personnes. » Et pourtant David Bowie a connu des aventures sexuelles
avec tous les genres, à différentes époques de sa vie. Au-delà même du symbole pop-rock
qu’il incarnait, il était aussi l’exemple d’une fluidité sexuelle assumée, mouvante et tout à fait
naturelle mais qui ne se reconnaissait pas dans la définition du bisexuel !

88
La femme plus fluide
sexuellement que l’homme ?
Selon le même sondage américain, deux
fois plus de femmes que d’hommes se
considèrent actuellement bi. Pourquoi
cette orientation et/ou identité sexuelle
serait-elle mieux assumée par ces dames ?
Pour Pierre des Esseintes dans Osez
la bisexualité (éd. La Musardine) : « Un
trait particulier de la psychologie fémi-
nine peut intervenir dans les compor-
tements bisexuels : faire l’amour à une
femme permettrait d’éviter tout rapport
de concurrence. Pour certaines femmes,
la beauté féminine constitue un motif
de compétition, voire même de jalou-
sie. Faire l’amour à une autre femme,
n’est-ce pas un moyen d’éliminer cette
concurrence en s’appropriant la beauté
de l’autre ? » De même, l’homosexua-
lité semble plus simple à aborder pour
une femme, car elle ne modifie pas son
modèle actif/passif. Le passage à la pas-
sivité (anale surtout) semble beaucoup
plus difficile à franchir pour un homme
par peur de perdre sa virilité.
Pour Peggy Sastre, journaliste scienti-
fique et féministe, la bisexualité féminine
jouerait même un rôle dans la sélection
naturelle. « Dans la recherche actuelle,
il y a une hypothèse que je trouve très
intéressante : la fluidité sexuelle des
femmes leur donnerait un avantage
dans des environnements où leur sexua-
lité a un grand risque d’être imposée. La
sexualité féminine aurait à voir avec tout
89
Sommes-nous tous bisexuels ?
un module réactif, hérité des temps où vraiment l’influence de notre culture sur
elles n’avaient pas beaucoup de possi- cette orientation sexuelle ?
bilités d’éviter un rapport non consenti
et où le mieux (voire le moins pire) était La part d’inné et d’acquis dans
encore de se protéger contre des bles- notre fluidité sexuelle
sures et des douleurs. » Au début du XXe siècle, Freud démon-
Enfin, la revendication de bisexualité trait le caractère psychiquement inné
apparaît comme le must d’une femme de notre attirance indifférencié au
dans le milieu libertin, façon de jouer genre dans Trois Essais sur la théorie
les intermédiaires entre les couples et sexuelle. C’est alors en grandissant
d’exciter les hommes. Mais quelle est que l’orientation sexuelle se précise-
rait, selon le père de la psychanalyse :
e commune
elle présup-
é originelle
»
es études
r la suite
euses fois
en ques-
et tombent
rd’hui en
suétude,
tamment
arce que
bisexua-
té renferme
ne forte
art de
onstruction
ociale.
our David
mard, philo-
he et psy-
sexologue :
e considère
il y ait une
sexuelle
urelle, mais
une produc-
urelle. L’être
humain à la naissance
n’a pas d’orientation
sexuelle préinscrite,
tout est en théo-
rie ouvert, mais la
société, l’environ-
nement familial,
le parcours de vie
modèlent et orientent
les enfants dans des
schémas sociaux qu
les conduisent à acqué
une orientation sexuelle
à former leurs désirs
certaine façon. »
Depuis les années 20
ming-out bi fleurissent
outre-Atlantique (Lady
vingne, Drew Barrymore, Miley Cirus,
etc.) comme une revendication dans l’air (1) National Health Statistics Reports,
du temps ! 7 janvier 2016, « Sexual Behavior, Sexual
“I kissed a girl and I liked it,” assumait Attraction, and Sexual Orientation Among
Katy Perry. Et si cela révélait simplement Adults Aged 18-44 in the United States ».
l’arrivée d’une nouvelle ère sexuelle avec (2) Sondage pour Marianne, 2014, « Les
des frontières à redessiner ? Français, la politique et le sexe ».

Sur la thématique de

LES LIBERTINS
CANNES. Le mardi 8 mars, de 19 h 30 à 21 h 30, au bistrot du Quatre, 4, avenue Saint-Jean, 06400 Cannes.
PARIS. Le mercredi 23 mars, de 19 h 30 à 21 h 30, au bar du 153, 153, rue Saint-Martin, 75003 Paris.
Séances animées par Nathalie Giraud, sexothérapeute et fondatrice de Piment Rose.
Depuis 1972, le magazine Union est un moyen libre d’expression sur la sexualité des
Français. Il vous propose aujourd’hui d’intégrer les bancs de la Sexo Académie, un
atelier sexo décalé pour vous dévoiler de précieux conseils, échanger sur vos questions et
interrogations, et pour passer un bon moment, tout simplement.
Cet atelier est ouvert à tous : homme seul, femme seule, couple, et ce quel que soit votre
âge (à condition qu’il dépasse les 18, même si on ne pratique pas et que l’on garde ses
vêtements). Venez vivre l’expérience Union pendant deux heures, et repartez avec des
goodies, des fiches conseils et des magazines Union !
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91
 BIEN-ÊTRE « Tu veux ou tu veux pas ? »
L’abstinence ? Moui, pourquoi pas
Décryptage. Coït ou masturbation,
l’absence d’expression sexuelle a
été peinte de toutes les couleurs de
la vertu pendant des siècles, puis
elle est devenue quasiment interdite
au milieu du XXe siècle dans les
civilisations occidentales. Mais quels
sont vraiment les bénéfices et les
risques de l’abstinence ?
De Pythagore à Nietzsche, ils sont nombreux
à s’être intéressés aux supposées vertus de
l’abstinence. Les cellules du sperme réabsor-
bées par le corps ne contribuent-elles pas à
une bonne santé et à un accroissement du
tonus ? Les bienfaits
physiologiques et psy-
chiques de l’abstinence
ne sont-ils pas certains
et attestés par moult
auteurs de renom ?
Par ailleurs, la hau-
teur intellectuelle des
hommes d’Église n’en
est-elle pas l’illustration
incontestable ?
Jusque dans les an-
nées 1960, une cer-
taine partie du corps
médical accordait
encore du crédit aux
théories les plus far-
felues en la matière :
la décharge sémi-
nale était considérée
comme une perte de nutriments essentiels
pour l’organisme et suspectée de causer des
maladies physiques et mentales. On tenait
même la masturbation excessive pour respon-
sable de l’incontinence urinaire et de la pilosité
des paumes de la main !
Eh bien, non !
L’histoire, on la connaît : avec l’arrivée des anti-
biotiques et de la pilule contraceptive, toutes
ces théories fumeuses sont reparties fumer
ailleurs, et l’abstinence a perdu quelque peu
de sa superbe. Dorénavant, plus besoin d’être
vierge avant le mariage (au contraire) et plus
besoin de se retirer au dernier moment pour
92
éviter les bâtards et les avortements sous le
manteau ! Les coquines et les coquins de tout
poil étaient enfin libres de toutes considérations
religieuses, philosophiques, morales et pseu-
do-scientifiques… Et on pouvait décidément le
reconnaître : non, l’abstinence ne servait pas à
grand-chose.
Quoique…
Comme explicité ci-dessus, lorsqu’un homme
est abstinent, le sperme meurt et il est en-
suite réabsorbé par le corps. Il n’y a donc
aucune contre-indication physiologique à
l’abstinence. Éventuellement, il peut arriver
qu’on constate des pollutions nocturnes chez
l’abstinent encore jeune et même un léger
inconfor t au niveau
des testicules, mais
cela reste passager.
L’humeur peut éga-
lement se troubler lé-
gèrement si on passe
directement de la
masturbation quoti-
dienne à l’abstinence
totale, surtout au
cours des premier s
jours. Mais encore
une fois… Pourquoi
s’infliger cela ?
En dehors de toute
considération reli-
gieuse, et d’un point
de vue purement
sexuel, certains
prônent le retour
à une forme d’abstinence momentanée. Il
s’agit de se priver volontairement de pra-
tique sexuelle afin d’augmenter sa voracité
sensuelle. Certains sexologues peuvent occa-
sionnellement le conseiller pour retrouver le
contrôle de sa libido. Et sous forme de jeu
(a)sexuel… pourquoi pas, après tout. L’idée
serait de retrouver les élans de la première
jeunesse par exemple, en attisant le désir, en
réveillant des sens assoupis. Une forme de
slow sex, tout simplement. Attention toutefois
à ne pas installer une forme de gêne dans
le couple… Ce petit expédient ne fonctionne
que si les bases sont solides, et on doit rester
dans une expérience ludique partagée. I
 M les
CROISÉS mots coquins de
T Grille 330
S Jean-Paul Cordier
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

II U N I O N
III

IV

VI

VII

VIII

IX

Horizontalement
I. Encouragée par les mesures préliminaires. Se poussent par plaisir. - II. Jusqu’à sa mort. Provoque des chaleurs
après neuf mois d’attente. - III. Ne doivent pas être trop étroites pour qu’on puisse les enfiler. Coton du genre assez
rude. Au niveau des pâquerettes. - IV. Pas simple à situer une fois déboussolée. Se roule dans le lit, mais se prend
en main pour décharger. Elle se souligne au crayon rouge. - V. Allongé pour un moment. Se fourre mieux après
l’avoir retournée. - VI. Ses caresses firent rougir Cléopâtre. Son jus est assez enivrant. Aussi vieux. - VII. Au pire,
on y a fait une croix dessus. Prêt pour une partie de jambes en l’air. L’Europe unie. - VIII. Ne devra pas s’endormir
sur ses lauriers. Ne faisant pas exception à la règle. - IX. Dons en liquide. Ça fait mal quand il prend un coup dans
l’oignon. L’agrément du trouvère. - X. Agréablement épicé. Chaîne d’Amérique du Sud. Bien plus facile à pénétrer.
Verticalement
1. Une fois accordées, on pourra jouer sa partition, mais toujours piano. Occasion de sauter, tirer, monter et chevaucher. -
2. Ornements de chapiteaux ioniques. Le zizi en a deux pour se dresser. - 3. Elle se dresse avec ceux et celles qui y sont
couchés. Tente de combler. - 4. Mauvais coup dans les parties. La pêche donnant envie de sucer le berlingot. - 5. Mettre
du piment dans ses relations. - 6. On n’y plante guère que la tente. Drôle de dame avant l’heure. - 7. Liaison intime, mais
courte. Arrange bien la tenue de soirée, surtout pour une tigresse. - 8. Contrat ne craignant pas les coups de canif. Pour le
coup, c’est plutôt jouissif. - 9. Se prend côté cour. Tout licencié y a droit. - 10. En y descendant, on se retire souvent des
affaires. Rapproché. - 11. Plante à grands capitules jaunes. Ses jours sont comptés. - 12. Vient de rire. Ne pas arrêter de
mater. - 13. Se tortille comme un lézard. Grand oiseau disparu. - 14. Il prend son pied en baisant le système. Accord avec
un bémol. - 15. Conséquence fâcheuse.
SOLUTION DE LA GRILLE 329
■ HORIZONTALEMENT : I. MOUILLER LA FENTE. - II. ARN. AIDEE. RUEE. - III. ISO. ASTRE. PNB. - IV. TROU.
AMI. ARDEUR. - V. RONCES. LEVER. IO. - VI. ES. ETAMINE. ACTU. - VII. SEC. ANIER. CIREE. - VIII. LILAS. ARENE.
- IX. EDITO. ENGIN. MET. - X. SEMENCE. ESTHETE.
■ VERTICALEMENT. 1. MAITRESSES. - 2. OR. ROSE. DE. - 3. CLIM. - 4. SUCE. ITE. - 5. LAO. ETALON. - 6. LI.
ASANA. - 7. EDAM. MISEE. - 8. RESILIE. - 9. LET. ENRAGE. - 10. RAVE. RIS. - 11. FRERE. CENT. - 12. EU. DRAIN.
- 13. NEPE. CREME. - 14. TENUITE. ET. - 15. BROUETTE.
94
QUOI DE NEUF ? Par Stephen des Aulnois
Quand les sextoys remplacent l’humain
Début janvier se tenait le CES 2016 à Las Vegas, le plus grand salon
mondial consacré à l’innovation technologique et électronique grand
public. Une messe annuelle où les constructeurs se bousculent pour
montrer au public et aux journalistes leurs dernières innovations. Le
marché du sextoy était cette année bien représenté avec notamment
le Little Bird, le sextoy connecté pour la lecture érotique de la start-up
B. Sensory, une des représentantes de l’imposante délégation française.
Un autre sextoy a également fait sensation, roue avec des petites langues), l’Auto-
le Fiera Arouser for Her, un sextoy spécia- blow 2 (un sextoy mécanique dédié à la
lement conçu pour stimuler la femme avant fellation), le Fiera Arouser cité plus haut,
le rapport. Doté d’un design élégant et ou les masturbateurs connectés et méca-
novateur, il a la particularité de reproduire niques comme le Onyx par Kiiroo et Max
les succions des préliminaires. En d’autres par Lovense.
termes, le Fiera reproduit le meilleur des
cunnilingus et s’inscrit dans une nouvelle Quand la machine dépasse l’humain
tendance des sextoys : la reproduction des Si le sexe avec les robots n’est pas pour
pratiques sexuelles par des machines. tout de suite, les sextoys qui reproduisent
les pratiques sexuelles existent déjà et
Avant le sexe avec les robots ouvrent la voie à un dépassement de
On peut classer les sextoys en trois grandes l’homme par la machine, sans pour autant
catégories : ceux qui reproduisent le corps prendre la forme des robots.
humain (godes réalistes, reproduction de C’est le cas par exemple du sextoy alle-
vagins…), ceux qui ne reproduisent pas mand Womanizer, véritable best-seller de
le corps humain (godes design, vibromas- l’année 2015. Avec son système révolu-
seurs, masturbateurs farfelus…), et ceux tionnaire d’aspiration, il a réussi à séduire
qui ont décidé de reproduire les caracté- en très peu de temps un nombre impres-
ristiques des pratiques sexuelles. sionnant de femmes. Son efficacité est telle
Ces derniers ne sont pas encore des ro- que d’après son constructeur, 99 % des
bots sexuels, mais sont un premier pas femmes atteindraient l’orgasme avec. Un
vers l’acceptation d’un remplacement des chiffre impressionnant quand on sait que
humains par les machines. On trouve ac- d’après la dernière étude en date, 25 %
tuellement une © Laurence Dutton des Françaises
petite poignée n’auraient pas
de sextoys qui atteint l’orgasme
vont dans ce au cours de leur
sens, souvent dernier rapport
pour repro- sexuel.
duire les sub- Avant de pou-
tilités du sexe voir faire l’amour
oral. On peut à la machine,
citer en autres les machines
le Sqweel 2 seraient-elles
Oral Simula- déjà en train de
tor (sorte de nous séduire ? ●
96
Récit illustré

Stop ou
encore ?
 L’auto-stop, c’est l’aventure !

Bien sûr, Agen, ça fait loin quand on arrive de la Picardie,

tout le monde lui avait dit ! Mais elle n’est pas du genre
à renoncer… Quitte à risquer une petite aventure !
Heureusement que l’on trouve des preux chevaliers pour

J
recueillir les pauvrettes en détresse sur le bord de la route !
’en avais vraiment marre
d’attendre dans le froid et
sous la bruine en plus ! Une
heure comme ça, à traîner
des talons sur le bord de la
route sans jamais trouver
une bonne âme pour s’arrê-
ter. Le stop, c’est vraiment
plus pareil ! Mais soudain, mon sauveur est
arrivé. Son destrier était noir comme un
corbillard, l’homme au volant était plutôt
beau gosse et il m’a gentiment proposé de
m’emmener quelques kilomètres plus loin. Il
m’a un peu chambrée en me disant que je ne
risquais pas de trouver beaucoup de conduc-
teurs se dirigeant vers Agen vu où je m’étais
postée… À la réflexion, il n’avait pas tout à
fait tort. Bref, il m’inspirait confiance alors je
suis montée sans trop réfléchir… C’est tout
moi ça ! Impulsive, optimiste et aventureuse.
J’aime profiter de l’instant présent, que vou-
lez-vous. Et après tout, que nous reste-t-il
Récit illustré
comme temps à passer sur cette Terre ? Qui
peut le dire ? Comme on dit sur Internet :
« Yolo » (Ndrl : « on ne vit qu’une fois »).
Bien évidemment, je ne suis pas du genre
nte-nitouche, alors quand
commencé à tâter ma
sse dans sa grosse ber-
e puissante… J’ai écarté
jambes sans hésitation !
même rendu la politesse
le branlant du bout des
igts. Tant et si bien qu’il
fallu faire une pause sur
aire d’autoroute pour
ous délasser quelque
eu… À peine étions-
ous descendus de voiture
ue nous nous sommes
irigés vers les toilettes.
avais une immense envie
os, ça tombait drôlement
bien. Il m’a foutue à poil en un tournemain,
et je me suis jetée sur sa queue comme une
morfale ! Je me suis bien amusée à pincer
mollement sa hampe avec mes lèvres. J’ai
de plaisir à le pomper, mon chevalier cochon,
mais il m’en fallait plus, beaucoup plus ! Il a
enfilé une capote, et je me suis mise en posi-
tion pour me faire bourrer comme une garce.
Sa queue a hésité un instant entre mes deux
trous, mais c’est mon cul qui l’a aspirée. Il
faut dire que mon petit conduit a une grande
habitude, il aime être visité, il est de nature
chaleureuse.
À dada ! C’était bien parti la ritournelle ! Il m’a
déglinguée ! C’était carnaval, franchement !
J’avais du jus de cramouille qui coulait carré-
ment directement par terre. Il m’a tellement
démontée que je m’en suis cogné le visage
contre la faïence des WC. Je me suis sentie
un peu sonnée, c’était encore plus dégueu-
lasse, donc ça m’a excitée davantage… Je
suis bizarre, hein ? C’est tout moi, ça !
Bref, il me déployait tellement bien le dedans,
que je me laissais faire comme une poupée
de chiffon. J’ai même tiré sur mon cul pour
qu’il me pousse tout son bazar au fond des
tripes. Je voulais sentir ses deux bourses
claquer entre mes cuisses pendant que son
bélier venait me ramoner à fond de cale !
Il fallait que ça résonne dans les chiottes,
sinon ça ne valait même pas le coup ! Il m’en-
fonçait drôlement bien le conduit, le petit co-
chon. On m’avait rarement aussi bien mise.
Il m’enculait au top ! Ça devenait de plus en
plus délicieux. Je le sentais si loin ! Cela cou-
lissait admirablement, il me nettoyait avec
une régularité de métronome, et j’entendais
maintenant très distinctement ses couilles
qui claquaient contre ma chatte. Mes vœux
étaient exaucés !
La cadence a soudain pris une tournure plus
athlétique. Il commençait à vraiment me bai-
ser en fait ! Quel bonhomme ! J’avais le der-
rière en feu. J’étais sa jument, il était mon
cavalier sans tête… Il me pilonnait comme
un esprit frappeur, quelle aventure ! Il n’avait
plus qu’un objectif : ma lune. J’étais devenue
un astre, j’étais réduite à mon postérieur.
101
Et devinez quoi ? Ça m allait parfaitement.
Il m’a saisie par la crinière pour me monter
à cru de façon encore plus efficace. J’étais
traitée comme une vraie nana de marin !
C’était super.
Mais lui, il en a eu marre de mon derrière.
Il s’est retiré dans un « schlop » particu-
lièrement répugnant et il a rhabillé sa bite
avec une autre capote. C’était le tour de ma
minette !
Je suis remontée d’un étage et j’ai posé les
mains sur la lunette des WC pour me faire
mieux prendre dans la chatoune. C’est en-
tré comme dans du beurre, évidemment…
C’était une vraie joie de me faire trombiner
dans ce tendre orifice après avoir donné de
la rosette. Sa queue s’est épanouie et elle
102
me paraissait, paradoxalement
encore plus épaisse de ce côté-là.
Le membre a coulissé, et j’ai sen-
ti, ressenti, chaque centimètre.
C’était le paradis. Je me sentais
très sensuelle, tout à coup. Nous
sommes allés lentement, et j’ai pu
profiter de cette drôle d’occasion.
Il allait en moi avec tant de douceur
à présent. Je me sentais investie
d’une mission : devenir une fleur,
ouvrir mes pétales au contact des
rayons du roi soleil. Je fleurissais
à vue d’œil. Il me mettait bien,
mon petit chauffeur. Sa queue
était longue et épaisse, comme
toutes les femmes en raffolent !
serpent magique me taquinait les
nds de l’âme avec une langueur
si monotone. La tête de l’animal
ovait au creux de ma petite grotte,
ela me faisait comme un massage
intime. Je m’attendais presque à
faire mordre. Je pouvais sentir les
eaux de la bête qui serpentaient
tre mes parois et au bord de mes
tes lèvres.
mains de mon chauffeur sont ve-
es se poser sur mes fesses. Il les
olidement agrippées. Je me suis
tie aller d’avant en arrière, mais
son rythme. La précision était ex-
me. Il prenait un soin de félin tout
coup, comme un Asiatique avec
n robot, si vous voyez ce que je
ux dire. J’étais la machine à bai-
r, un sextoy quoi ! Après toute
tte violence, c’était presque
émouvant. Il m’a burinée en douceur, sa
bestialité était contenue, rentrée. Elle se
cachait, tapie dans les ténèbres de son in-
sondable caractère, mais elle était bien là,
je la sentais. Tel le porteur de l’anneau dans
les livres de Tolkien, je pouvais sentir son
emprise, invisible bien que palpable. J’étais
à l’affût, je sentais qu’il allait surgir pour me
manger toute crue. La dévoration guette
toujours les jeunes femmes innocentes…
Tous les amoureux des contes savent ça !
Sa tige était parfaitement bien plantée dans
mon intimité chaude et débordante d’amour
liquide. Elle a commencé à ondoyer avec une
régularité plus soutenue. Quelque chose
changeait… Le métronome s’accélérait. Le
marteau-piqueur visait mon cœur et il avait
encore du chemin à parcourir ! Ses bourses
ballottaient sous moi. C’était bon de le sentir
si concentré, prêt à bondir pour lacérer ma
palette sensorielle.
pivoter contre l’autre mur tout en me rele-
vant. Notre tango chelou prenait encore un
nouveau tour, bon sang ! Cette fois, le mou-
vement me venait d’en dessous, et son scro-
tum tapait contre ma cuisse. Je l’ai regardé
dans les yeux et je l’ai encouragé à me baiser
avec une passion de dragon. Je voulais être
consumée par son regard de feu, par son
104
membre en acier brûlant. Il me remontait
bien ! Il faisait une chaleur de sauna dans
notre petit water-closet. C’était vraiment une
aventure rare ce qui nous arrivait. Dans sa
quête de l’anneau, mon hobbit s’était trans-
formé en orque, et c’était mes deux petits
anneaux qui avaient été enfilés. Mais je sen-
tais que la cavalcade touchait à sa fin…
Les râles du dragon se faisaient plus longs, un chiotte infect au bord de l autoroute, un
plus profonds, la créature suait, soufflait, défi ultime jeté à l’équilibre du monde. Pour
était tendue. Tout l’équipage tanguait sur le voir si on pouvait déstabiliser le réel et ainsi
pont, et l’océan était démonté. Mon dragon constater que c’est impossible… Mais c’est
m’a attirée contre lui, et notre corps-à-corps à ce moment-là qu’il m’a agenouillée pour
a viré à la prise de judo. J’aimais tellement jouir sur ma langue… J’ai abandonné la phi-
être sa chose. Son haleine mentholée de re- lo et j’ai ouvert grand pour avaler sa bonne
présentant de com bl it d’ i !❤
Tout était correc-
tement rangé à
sa place dans ce
bas-monde, et sa
queue était pile
au bon endroit :
dans ma chatte
avide. Les étoiles
étaient parfai-
tement alignées
quelque part, et je
me suis fait la re
marque pendant u
instant que c’éta
exactement ça
sensation qu’on r
Fiches médica es
Histoires
d’urophilie(s)
Vous êtes nombreux à nous demander quels
sont les risques liés aux jeux dorés, et s’il est
bien normal de ressentir cette attirance pas
très avouable. Il était temps de faire le point !
Ivous,
l est de belles préférences qui sont malheu-
reusement vouées à disparaître. Que voulez-
c’est ainsi : on n’arrête pas le progrès.
Voici une coutume que personne n’ignore (ou
presque), mais que le commun des mortels a
préféré oublier : le souper. Les soupeurs avaient
pour petite manie de faire tremper leur pain dans
l’urine des vespasiennes avant de s’en repaître.
Les vespasiennes, que l’on trouvait principale-
ment dans les grandes villes à partir de 1834,
ont petit à petit cédé le pas à la nouvelle norme
des sanisettes dès le début des années 1980,
surtout pour des raisons pratiques : les femmes
pouvaient utiliser les sanisettes (fermées par
une porte), mais pas les vespasiennes. En
revanche, les produits d’entretien utilisés dans
ces nouvelles cabines d’aisance les ont rendues
incompatibles avec les pratiques préférées des
soupeurs.
Deux écoles…
Les deux techniques les plus connues étaient
les suivantes : soit placer un morceau de pain
directement dans la cuve de la vespasienne et
le récupérer ensuite, parfois en l’attachant avec
une ficelle ; soit boucher carrément l’urinoir
avec la mie de pain et faire préalablement trem-
pette, c’est-à-dire baigner son pénis dans l’urée
des prédécesseurs pour s’y soulager soi-même
avant de déguster.
Le terme de « soupeur » était également attri-
bué aux clients des bordels qui aimaient venir
boire directement à la source des dames quand
elles venaient de satisfaire un autre client. On
disait aussi « faire dînette ».
Y a pas que les croûtenards !
Les soupeurs, bien que rares (ou fort discrets
de nos jours), font partie de la grande galaxie
de l’ondinisme, synonyme féérique de l’urophi-
lie. Il s’agit simplement du fait d’être sexuelle-
ment excité par l’urine. Là encore, les chevaux
de l’imagination vont bon train, et les pratiques
106
« Pecunia non olet »
sont multiples. Certains aiment se répandre sur
leurs partenaires, d’autres préfèrent être la cible
du jet doré. Les scènes de soumission sont tout
à fait compatibles avec ces pratiques liquides,
particulièrement lorsqu’il est question d’en boire
ou de s’en asperger. Enfin, plus rare, mais non
moins remarquable, n’oublions pas le très trou-
blant fétichisme de l’infantilisme : des hommes
bébés qui se plaisent à revisiter l’enfance en
portant des couches et en s’oubliant dedans.
Presque sans risque
Il est à noter que l’urine est stérile et ne recèle
pas de danger particulier sauf en cas d’infec-
tion du système urinaire. Le liquide est produit
par les reins lorsque notre sang y est filtré.
Une fois évacuée et en se décomposant, l’urée
est soumise à l’action des bactéries et va alors
dégager une odeur de plus en plus forte. Bref,
amoureux de la pissoire, consommez sans
modération, mais faites attention aux infections
urinaires des autres !
Les vespasiennes,
le pipi vintage
Les vespasiennes, apparues en France
au cours du XIXe siècle, doivent leur
nom à l’empereur Vespasien qui fut le
premier à en doter sa Rome éternelle…
Sans oublier d’y adjoindre un impôt !
L’urine était effectivement utilisée dans
l’industrie du textile, et la collecte du
précieux liquide était donc une affaire
florissante.
La dernière vespasienne (à notre
connaissance) se trouve boulevard
Arago à Paris, face à la prison de la
Santé. À visiter avant que la modernité
ne lui jette un mauvais sort…
Et amenez du pain !
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Les conseils de…
Brigitte
Lahaie
B
onjour Brigitte, j’aimerais un conseil pour
m’aider à mieux vivre ma sexualité. J’ai
60 ans et je souffre d’un manque d’érec-
tion lorsque je fais l’amour avec ma compagne.
Il me faut prendre un comprimé de Sildénafil par
semaine pour me permettre la pénétration. Je n’en
prends que le week-end, car nous ne sommes pas
ensemble dans la semaine. Ma compagne et moi-
même sommes très demandeurs de sexe. Nous
nous aimons beaucoup, et je la désire toujours
autant. Par la masturbation, en lisant Union par
exemple, j’obtiens de fortes érections et j’éjacule
sans difficulté. Alors avez-vous un conseil pour
m’éviter de prendre des comprimés ? Merci de
votre réponse. Joseph, 60 ans.
Et oui, on ne peut pas être et avoir été.
J’étais très proche d’un homme formidable
lorsque j’étais plus jeune, il était passionné
par les femmes et le sexe. Malheureusement,
à plus de 70 ans, il était devenu impuissant
et, à l’époque, il n’existait aucun secours. Sa
vie n’avait plus aucun sens. Je pense qu’il
aurait été tellement heureux d’avoir une aide
médicamenteuse. Seulement voilà, si
on accepte volontiers de prendre une
aspirine pour faire passer un mal de tête,
prendre un cachet pour avoir une érection
est presque un peu culpabilisant ou en tout
cas assez dévalorisant. Comme si c’était une
atteinte à la virilité.
Or, le sexe n’est pas réduit uniquement
à une érection. Vous devez absolument
adapter votre sexualité à votre âge. Vous
me dites que vous avez de fortes érections
et des éjaculations lorsque vous vous
masturbez en lisant Union, un magazine
support de fantasmes. Donc vous fonctionnez
parfaitement bien. Seulement avec votre
partenaire, vous vous mettez sans doute un
peu la pression. Et ce besoin d’assurer vous
108 Vous souhaitez poser une question à Brigitte Lahaie concernant votre sexualité ?
Retrouvez toutes nos coordonnées postales et e-mail en p. 8-9 d’Union.
rend plus fragile. Il y a peut-être aussi une
habitude du corps de votre partenaire qui
diminue l’excitation.
En fait, si vous acceptiez de prendre le
temps de l’intimité, c’est-à-dire de vous
caresser mutuellement et de vous faire
du bien sans objectif immédiat, il y a de
fortes chances que vous ayez des érections
normales qui vous permettraient de pénétrer
votre partenaire.
Alors pour l’instant continuez à prendre
votre pilule, mais apprenez à mieux faire
fonctionner votre fantasmatique avec votre
partenaire. Ce qui marche bien durant vos
masturbations peut se transposer avec votre
compagne. Votre pire ennemi, ce n’est pas
votre âge mais votre crainte. ■
J
’ai appris qu’il y avait une date de péremp-
tion sur les lubrifiants pour le sexe anal. Je
ne pratique la sodomie qu’occasionnellement,
au hasard de mes aventures extraconjugales…
Tous les hommes ne me le demandent pas non
plus d’ailleurs, mais je ne refuse jamais une bonne
pénétration anale. De ce fait, il peut s’écouler plu-
sieurs mois entre deux enculades, mais j’utilise le
même lubrifiant malgré tout ! Il paraît qu’il ne faut
pas l’utiliser plus de trois mois après ouverture…
Sachant que ma dernière sodomie remonte à plus
de deux mois, vous croyez qu’il faut que je me
procure un lubrifiant neuf ? Ou alors il n’y a aucun
risque ? Merci. Lyne, 49 ans.
En tout cas, bravo pour votre capacité à
vous adapter à vos amants. Vous êtes dans
le désir de l’autre, une façon de fonctionner
particulièrement féminine mais qui fait souvent
les maîtresses les plus appréciées.
De plus, vous avez tout à fait raison d’utiliser
un lubrifiant lors du sexe anal afin de prendre
du plaisir sans appréhension. Il faut toujours
 rappeler que le rectum n’est pas lubrifié,
contrairement au vagin. Les lubrifiants
aujourd’hui, grâce à l’utilisation massive des
préservatifs, sont nombreux mais je vous
conseille néanmoins d’utiliser un lubrifiant
plutôt adapté à la sodomie.
Ensuite, sur chaque produit il y a une date de
péremption. Bien sûr cette date est à respecter,
mais en même temps il faut comprendre ce
que cela signifie. Cette date de péremption est
obligatoire mais elle est toujours limitée au
minimum dans le temps. Par exemple pour un
yaourt, a priori, le manger deux ou trois jours
plus tard ne mettra guère votre vie en danger.
Les produits de beauté sont souvent utilisés
bien après cette date.
Alors concernant votre lubrifiant, vous ne
prenez guère de risques à l’utiliser quelque
temps après. Néanmoins, tout dépend de la
manière dont vous le conservez. Par exemple,
évitez de laisser vos préservatifs dans un lieu
trop chauffé, gardez-les dans un endroit à
température tempérée et à l’abri de la lumière.
Ensuite, jugez si votre lubrifiant est toujours
aussi apte à vous apporter le confort dont vous
avez besoin mais néanmoins, mieux vaut tout
de même changer de produit au bout d’un
certain temps, je dirais trois à quatre mois
après l’ouverture du tube. ■
D
ans les scènes de sodomie que je visionne
sur votre DVD, le pénis ressort invariable-
ment dans un état de propreté impeccable.
Même dans une scène où une dame s’enfonce son
propre poing dans l’anus jusqu’au poignet (c’est
d’ailleurs remarquable), la main ressort aussi
nette qu’à l’introduction. D’où ma question, y a-
t-il une méthode particulière pour obtenir un tel
résultat ? Merci par avance. R.
En effet, si la sodomie ne présente pas de
risques particuliers, elle demande souvent
une certaine hygiène. À savoir une toilette
plus intime après un passage à la selle.
La défécation a eu lieu mais il peut rester
des matières fécales dans le rectum qui
pourraient se déposer sur le pénis ou tout
autre objet pénétrant.
Lorsqu’il s’agit d’une relation intime
entre deux partenaires qui se connaissent
bien, l’excitation l’emporte sur l’hygiène
et à condition de ne jamais passer d’une
© Monzino.
pénétration anale à une pénétration vaginale
sans une toilette préalable, il n’y a pas de
problèmes particuliers. Cette précaution est
indispensable, car les germes fécaux peuvent
provoquer des infections vaginales.
Et l’utilisation d’un lubrifiant spécial anal
permet de glisser vers le plaisir avec délice.
En revanche, dans les films pornographiques
la propreté s’impose, et c’est pourquoi les
actrices pratiquent un lavement avant tout
rapport sexuel anal. Le lavement s’effectue
une heure environ avant la scène. Le lavement
est d’ailleurs aussi utilisé lors de problèmes de
constipation car justement il favorise l’expulsion
des matières fécales. De plus, le lavement
détend cette zone, ce qui favorise une sodomie
plus agréable. Il existe même une technique
érotique de lavement, sorte de préliminaire
à la sodomie pour certains couples. Mais
nous sommes un peu plus dans une pratique
à tendance SM. Attention, le lavement n’est
pas un acte totalement anodin. La pratique
du lavement nécessite certaines précautions.
Une quantité de liquide mesuré, une vitesse
d’introduction régulée, une température
adaptée et des accessoires adaptés comme la
pompe à lavement.
Lorsque les lavements sont trop fréquents,
cela peut à la longue dégrader la flore
intestinale. À chacun de juger. En revanche
en ce qui concerne le fist fucking (enfoncé un
poing dans le vagin ou l’anus), il s’agit d’une
pratique très particulière qui demande une
dextérité réelle tant de celui qui pénètre que
de celui qui reçoit. En quelque sorte, à ne pas
mettre entre toutes les mains ! ■
Conseils...
Ne rougis pas…
B
onjour, depuis quelques mois, j’ai une
petite rougeur permanente sur le gland.
Parfois d’autres apparaissent, mais en-
suite, elles disparaissent dans la journée. Je
ne ressens aucune démangeaison. Pour info,
je n’ai plus de rapport sexuel depuis quelques
années et je n’ai jamais trompé ma femme.
Pourriez-vous m’aider, car je n’ose pas aller
voir mon médecin traitant. Cordialement.
Didier, 35 ans.
Si cette légère rougeur persiste depuis
plusieurs mois, il faut savoir à quoi elle
correspond et comment la soigner. Il est
extrêmement difficile de faire un diagnostic
sur une description aussi peu détaillée et
sans examen local, aussi il m’est impossible
de me prononcer sur l’origine de cette
lésion. Tout ce que je peux vous dire, c’est
qu’a priori il ne s’agit sans doute de rien
de grave puisque la rougeur que vous avez
remarquée ne s’est pas aggravée depuis
son apparition. Par contre, je me permets
d’insister sur la nécessité d’aller la montrer
à un médecin, car c’est le seul moyen
de savoir s’il est nécessaire de la faire
110
disparaître. La meilleure solution consiste
à aller voir votre médecin traitant, et je ne
vois pas pourquoi vous n’osez pas le faire
car le pénis fait partie du corps humain,
comme tous les organes qui le constituent.
Cela étant dit, si pour des raisons
personnelles vous préférez passer par un
autre professionnel, il faut vous adresser à
un dermatologue, c’est-à-dire un médecin
spécialisé dans les maladies de la peau. ■
Douleurs
matricielles
J
’ai mal pendant les rapports au niveau de
la matrice. J’en pleure parfois. Apparem-
ment, je n’ai pas de kyste, mais c’est très
douloureux. Vous croyez que ça pourrait être
une endométriose ? Paola
Si les rapports sexuels sont aussi
douloureux, au point de vous faire pleurer
dites-vous, il est absolument nécessaire
de chercher à savoir quelle peut en être la
cause. De votre côté vous avez pensé à une
endométriose ou à un kyste. Sans doute
avez-vous quelqu’un de proche, que ce soit
une personne de votre famille ou une amie,
qui en est atteinte ? En tout cas, il est vrai
qu’il s’agit d’une affection gynécologique
particulièrement douloureuse et vous avez
tout à fait raison de poser la question.
Mais ce n’est pas la seule éventualité, et il
existe d’autres affections douloureuses des
organes génitaux féminins, parmi lesquelles
certaines sont sans gravité. La plus banale
est sans doute celle où il existe une légère
anomalie anatomique de l’utérus, appelée
« rétroversion du col », dans laquelle le col
de l’utérus est orienté vers l’arrière au lieu
d’être orienté vers l’avant. L’anomalie n’a
en elle-même aucune conséquence sur le
fonctionnement génital féminin en ce qui
concerne les règles ou la fécondité. En
revanche, elle peut devenir gênante lors
de la pénétration si le pénis de l’homme
pousse le col vers l’arrière, provoquant
l’apparition d’une douleur. Cela se produit
principalement dans certaines positions,
comme la levrette, ou si le pénis appuie
fortement sur le col, soit parce qu’il est
surdimensionné, soit parce que l’homme
force trop ses mouvements de va-et-vient.
La solution consiste alors à modifier
légèrement les habitudes sexuelles pour
éviter les douleurs. ■
Miam les petons!
J
’ai un gros faible pour les pieds féminins.
D’un point de vue sensuel, je ne vis que par
eux. Je fantasme à fond dessus. J’imagine,
quand je rencontre une femme, qu’elle a de jolis
pieds, et c’est ça qui me fait bander. Il paraît que
c’est une perversion, c’est vrai? Comment en
sortir? Merci.
Fabien, 41 ans.
Le terme « perversion » n’est plus utilisé
de nos jours dans la mesure où il avait
une connotation négative et cataloguait
les personnes ayant une sexualité un
peu différente des autres comme étant
des individus perturbés, voire dangereux.
Actuellement, on considère plutôt qu’il s’agit
d’un mode particulier d’activation érotique,
mettant en jeu un élément codifié, soit sous
forme de scénario précis, soit grâce à une
stimulation bien spécifique. Dans votre
cas, on pourrait parler de fixation sur le
pied, pied auquel vous attribuez de toute
évidence une valeur hautement érogène. Il
est très rare de pouvoir établir avec précision
pourquoi vous avez développé cette fixation
personnelle, car les causes sont généralement
très anciennes, vraisemblablement liées à
vos premières émotions sensuelles dans la
petite enfance. Il n’est pas toujours possible
de modifier le schéma érogène auquel vous
êtes ainsi soumis et il ne serait justifié de
chercher à le faire qu’au cas où cela vous
empêcherait d’avoir une vie sexuelle normale.
Que vous ayez besoin de fantasmer sur les
pieds féminins n’est en rien gênant, quand
bien même vous auriez besoin que votre
partenaire se chausse de façon particulière
pour mieux vous exciter, à condition toutefois
que vous puissiez aboutir à des rapports
sexuels satisfaisants pour elle et pour vous. ■
Drapeaux en berne
M
on mari n’a plus d’érection depuis deux
ans. Le docteur dit que c’est lié à son
diabète et il lui a prescrit un petit trai-
tement, mais ça ne marche pas. Il ne veut pas
en parler avec moi. Mais moi, ça me manque !
Que faire ?
Sylviane
Il faut revoir le médecin qui a fait la
première prescription à votre mari. Il existe
actuellement plusieurs options pour traiter
les pannes d’érection, y compris celles liées
à un diabète. Il ne faut donc pas laisser
tomber. Comprenez bien que si le médecin
n’est pas tenu au courant du résultat du
premier traitement il peut penser que celui-
ci est satisfaisant et estimer qu’il n’y a pas
de nécessité à modifier sa prescription.
C’est pourquoi il est nécessaire de le tenir
informé de la situation, afin qu’il puisse
111
Conseils
décider de la suite du traitement. On
commence toujours par les médicaments
les moins forts et on les prescrit à la dose
la plus faible possible, quitte à corriger
ensuite si nécessaire. Par ailleurs, il n’est
pas rare que les hommes n’aient pas envie
de parler de leur problème avec leur femme,
car c’est une affection qui les dérange
profondément. Alors que faire me direz-
vous ? Ma réponse est qu’il faut revenir à la
charge en douceur, sans le brusquer, voire à
lui proposez de l’accompagner quand il ira
voir son médecin. Sachez que c’est toujours
une situation délicate à gérer au sein d’un
couple. En effet, si l’épouse semble ne pas
s’en préoccuper, l’homme se dit qu’elle fait
preuve d’indifférence à son égard ; et si
elle dit que cela la contrarie, il en ressent
encore plus de stress… C’est pourquoi il
est souvent préférable d’en parler ensemble
avec le médecin de confiance, afin que
chacun puisse donner son avis. ■
Rêves ou réalité?
I
l y a environ huit jours, en pleine nuit, j’ai ob-
servé mon épouse qui était dans un sommeil
profond, les jambes écartées. J’ai commencé
à la caresser pendant un bon moment… Elle
ondulait du bassin, mais elle dormait toujours !
Je me suis mis à lui faire un cunni, et un or-
gasme violent lui est venu. Pensez-vous que
madame était en plein rêve érotique ou qu’elle
pensait à un autre homme ? Merci de votre
réponse. Marcel
Il est bien possible qu’en effet vous ayez
surpris votre femme en plein rêve érotique.
Dans ce cas, vos caresses à la fois
manuelles et buccales tombaient à pic et
se mélangeaient harmonieusement avec
la scène qui se jouait dans son rêve. Cela
sous-entend tout de même que votre épouse
était profondément endormie à ce moment-
là. À moins, bien sûr, qu’elle ne se soit
trouvée dans une sorte de demi-sommeil
et qu’elle ait préféré ne pas se réveiller
112
complètement afin de jouir encore plus fort,
et ceci grâce à votre aide pour le moins
efficace. Quant à dire s’il y a avait un autre
homme dans le rêve de votre femme, il ne
lui serait sans doute pas possible de le dire
elle-même, car il est rare de se souvenir du
contenu de nos rêves après le réveil, tout
comme il n’est guère possible de choisir
l’objet de nos fantasmes. ■
Hot, hot, hot…
Q
uand mon mec éjacule dans mon vagin,
cela me brûle intensément ! Je n’ai jamais
ressenti ça avant lui et je crois que ça
vient de sa semence… Devrais-je m’inquié-
ter ? Sonia, 31 ans.
Il faut sûrement vous en occuper et chercher
à comprendre à quoi sont dues ces
sensations de brûlures anormales. La cause
la plus fréquente des brûlures vaginales au
cours des rapports est la présence d’une
vaginite (inflammation de la muqueuse
vaginale) d’origine mycosique, ou à une
vaginite d’origine bactérienne. Il est donc
effectivement possible que ce soit lié à votre
nouveau partenaire, car s’il est lui-même
porteur des germes en question il pourrait
vous les avoir transmis. En revanche, bien
que ce soit une notion assez souvent
entendue, la possibilité d’une réaction
directe au sperme de votre copain actuel,
de type allergique, est rarissime. Pour
faire le point, une seule solution, croyez-
moi : voir votre médecin traitant ou votre
gynécologue pour faire un examen clinique
éventuellement complété d’un prélèvement
vaginal à la recherche d’agents infectieux
potentiels. ■
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Vous souhaitez nous poser
une question sur votre sexualité ?
Retrouvez toutes nos coordonnées
postales et e-mail en p. 8-9
de ce magazine.
Santé
SEXO NEWS
Ils voulaient
se faire sauter…
À
l’heure où nous bouclons ces pages,
cinq hommes et une femme viennent
d’être arrêtés dans la région de Lyon,
en pleins préparatifs pour le djihad en Syrie.
Si leurs plans se voyaient contrecarrés, deux
d’entre eux devaient se procurer des armes
pour frapper sur notre sol. La cible ? Les clubs
échangistes ! Apparemment, les individus étaient
des ex-détenus convertis et connus pour leur
prosélytisme. Encore une inquiétante nouvelle
qui confirme ce que l’on subodorait déjà… Les
terroristes n’aiment pas grand-chose.
Source : bfmtv.com
39 % de branleurs
E
nfin une enquête américaine qui pose
les vraies questions : 39 % des New-
yorkais se masturbent au travail ! Une
sale journée au bureau ? Une cuite à évacuer ?
Leur solution est aussi étonnante qu’universelle :
la branlette ! Homme, femme, hétéro, gay…
Personne n’est épargné. Une fois par jour aux
toilettes, et même jusqu’à trois fois selon l’article
paru dans le magazine Time Out. Cessons donc
de nous raconter des histoires, presqu’un ou une
collègue sur deux le fait…
Source : timeout.com
Fragiles les Français ?
S
elon l’étude EMOI, commandée par les
laboratoires Menarini à qui l’on doit le
traitement contre l’éjaculation précoce
nommé Priligy (sur ordonnance médicale), seuls
8 % des éjaculateurs précoces sont satisfaits
de leurs performances, alors que 41 % d’entre
eux estiment avoir perdu toute confiance en eux
en tant que partenaire sexuel. Heureusement
il existe des solutions, et elles ne sont pas que
chimiques. Les sexologues sont là pour vous !
Source : timeout.com
Zika, un fléau effrayant
F
emmes enceintes, évitez le continent sud-
américain ! Le virus Zika provoqué par la
piqûre du moustique tigre y fait rage. Déjà
un cas a été confirmé en Guadeloupe, un autre
à Saint-Martin et quarante-cinq en Guyane !
Pour mémoire, ce virus peut provoquer une
malformation sur le fœtus dont la manifestation
la plus frappante est la microcéphalie : le crâne
du bébé est atrophié, ainsi que son cerveau.
Chez la mère, le virus est redoutable car
souvent asymptomatique et sans traitement
curatif à ce jour. Si vous vivez dans une région
concernée, il est surtout recommandé d’éviter
les eaux stagnantes, principalement au lever
et au coucher du jour, lorsque ces moustiques
sortent. Ils ne sont pas connus pour entrer
dans les maisons, mais l’usage d’insecticides et
de répulsifs peut aussi aider. Dans de nombreux
états d’Amérique du Sud l’interruption volontaire
de grossesse est soit interdite, soit très difficile,
comme au Brésil par exemple, où des milliers
de cas de malformations sont attendus chez les
nouveau-nés au cours de l’année 2016…
 ril
Au sommaire du mois d’av
La sexualité
des seniors
Si la vie sexuelle ne débute pas à 50 ans,
elle n’est pas terminée pour autant. Piliers
des clubs libertins, les quinquas et plus ont
la libido bien tendue. C’est grâce à la science,
aux pilules bleues autant qu’à une jeunesse
qui dure toujours plus longtemps. La preuve
en quelques témoignages bien vivants.

Enquête
Le candaulisme
vu de l’intérieur
À en juger par les
courriers que nous
recevons, le fan-
tasme de partager
sa couche est… partagé par un grand nombre
d’Unionistes ! Il était bien temps de donner la
parole aux chandelles et de leur demander,
enfin, ce qui les fascine tant dans cette belle
pratique.

Récit illustré
Plus belle la vulve…
Rick s’accorde une
petite visite dans la cité
phocéenne. En balade, il
rencontre une sublime
jeune fille à la peau de miel qui ne
demande qu’à découvrir les monuments
de Marseille. Grand prince, Rick va se
charger de faire son éducation !

DVD
En avril, Collector
retrouvez Union
et son DVD Collector no 58 !
En vente dès le vendredi 1er avril