www.union.

fr
Préparez l’été BD érotique
Devenez un athlète Ils bandent…
en faisant du sport dessinés !
en chambre

Récit Manara,
Varenne,
Leçon de pole dance
Lazé…
avec Jessie

L’interview sans
tabou de Zara,
lectrice d’Union
Fr a n c e m é t r o p o l i t a i n e € 3 . 3 0 / D O M € 3 . 8 0 /
B EL € 3 . 8 0 / C H 6 . 5 0 FS / C D N $ 5 . 9 9 /
ES P € 3 . 8 0 / LU X € 3 . 8 0 / T O M 8 8 0 F. C FP M 02610 - 321 - F: 3,30 E - RD
MISE À DISPOSITION DES MINEURS INTERDITE
(ARTICLE 227-24 DU CODE PÉNAL) ’:HIKMQB=UUXXUZ:?k@d@c@l@a"
MAG DOWN LOAD.oRG

LATEST MAGAZINES
HIGH QUAllTY TRUE-PDF
MAG DOWN LOAD.ORG
 Juin 2015
MISE À DISPOSITION DES MINEURS INTERDITE (art. 227-24 du Code pénal)

Le fait, pour tout adulte, de proposer ou d’imposer à la vue d’un mineur les articles
numéro
321
et photos contenus dans ce magazine est passible d’une sanction pénale.

4 C’EST VOUS QUI LE DITES 62 L’INTERVIEW SANS TABOU

Les lecteurs ont la parole. Zara : lectrice d’Union.

12 SEX WORLD 96 QUOI DE NEUF ?

Notre shopping des nouveautés, l’actualité du sexe Par Stephen des Aulnois.
et notre agenda des événements les plus chauds.
NOUVEAU
26 LE SEXE ET LA PLUME 108 CONSEIL
Chaque mois, les lecteurs et lectrices nous Les conseils de Brigitte Lahaie.
racontent leurs expériences sexuelles.
Des témoignages 100 % authentiques.

Devenez un athlète en faisant Ils bandent

du sport… en chambre dessinés
70 Dossier
Le sexe, c’est comme le cochon. Tout est bon !
Le port de son (sa)
partenaire permet de se
muscler, d’entretenir son
cœur et/ou de diminuer
son stress. Faire l’amour
c’est excellent pour la
santé, les spécialistes
nous en apportent la
confirmation…

Lap dance 82 Dossier

98 Récit illustré
Pour noyer son
chagrin, Michaël se
rend dans une boîte
de strip-tease. Jessie,
une danseuse au
corps de rêve, va lui
faire oublier sa peine
avec des déhanchés
sulfureux aux allures
d’invitation au
voyage.
Milo Manara, Alex Varenne,
Christophe Lazé, Didier Axterdam
et Wassim Boutaleb se sont lancés
dans un genre pas si courant et
qui ne souffre aucune médiocrité,
aucune filouterie ni aucune fausse
pudeur : le dessin érotique. Il était
temps de leur rendre hommage !
110 CONSEILS
Les sexothérapeutes d’Union
répondent à vos questions.

À nos lecteurs
On nous a signalé que – notamment en région parisienne et en Suisse – des imposteurs prétendent être chargés par Union
d’effectuer une enquête sur le comportement sexuel d’aujourd’hui. Nous précisons à nos lecteurs que nous n’avons entrepris
aucune enquête de ce genre, et que les personnes qui se recommandent abusivement d’Union nous sont totalement étrangères.
Il en va de même si, d’aventure, quelqu’un se prétendant d’Union vous téléphonait pour vous proposer de tourner des
scènes X dans l’un de nos DVD. Nous ne contactons jamais nos lecteurs de cette façon (voir p. 8 et 9).
Forum des lecteurs
c’est
vous qui le dites !
Partie de boules
Merci encore pour cette sublime pipe en bord de mer. Je suis sûr qu’elle enchantera les lecteurs
de notre mag préféré. Que j’aime lorsque tu gobes mes boules comme ça !
Guillaume, 44 ans, Paris.

La sans-culotte
mes tant que je ne porte rien sous mes robes… Avec le
ur du soleil, on va bien s’amuser !
Sofia, 32 ans, enseignante, Bordeaux.
 Forum des lecteurs
La belle grotte
Merci maîtresse ! Je sais à quel point tu aimes que je sois co-
Merci maîtresse quine et exhib’. Cette photo devrait te rappeler
de m’avoir fait de délicieux souvenirs. Gros bisous.
découvrir toutes Ta coquine, 28 ans, Nord.
les joies du sexe
anal. Quelle jouis-
sance !
Ton Soumis,
Marc, 39 ans.
soumism86@
yahoo.fr

30 ans d’attente…
Ma chérie est
la meilleure su-
ceuse qui soit !
Dire qu’il aura
fallu que j’attende
30 ans avant de la
connaître ! La voici
à l’œuvre rien que
pour vous, les lec-
teurs.
suckbate@gmail.
com

Sacrée soirée
Pour que cette soirée reste gravée dans nos mémoires
à ma chérie et à moi, j’ai voulu la partager avec tous les
lecteurs et lectrices d’Union.
Gautier, 38 ans, Versailles.
Exhib’ Fan de...
J’adore m’exhi-
ber pour le plus
grand plaisir de
mon mari.
joueur-
joueuse@
hotmail.fr

Ma chérie est une vraie fan de l’équipe de

France de football. Elle ne manque aucun
match ! Voici une petite photo qui, je l’espère,
ravira les joueurs.
Marc, 53 ans, Chartres.

Bain de soleil
Proiter des rayons du soleil sur mon corps,
Le jouet humm quel délice ! J’espère que les lecteurs
Merci mon beau apprécieront.
chouchou pour Anaïs, 26 ans, Paris.
ce joli joujou
ofert. Quelques
photos qui en
annoncent bien
d‘autres…
Gros bisous.
Lila, 21 ans,
étudiante, Lyon.

7
 Comment conta
PAR COURRIER PAR E-MAIL
Envoyez vos récits en indiquant vos ■ Vos récits et photos : redaction@union.fr
prénom, âge, ville ou département et
profession. ■ Conseils sexo : conseils@union.fr
t
Si vous écrivez depuis la France,
■ Infos pratiques : info@union.fr
envoyez votre courrier sous
enveloppe non affranchie à : ■ Livres, shopping, clubs : actu@union.fr
MONTREUX PUBLICATIONS
Libre réponse 43227 ■ Abonnements : www.unionabo.com
92519 Boulogne Billancourt Cedex
Changement d’adresse, numéros non
t
Si vous écrivez de la Suisse ou d’un
autre pays que la France, envoyez reçus : abonnementsunion@cba.fr
votre courrier à : Montreux Publications
BP 61, 1820 Territet, Suisse. ■ Achat d’espaces pub : union@wpp.fr

VENTES ANCIENS NUMÉROS : 03 20 12 86 01

ENVOYEZ VOS VIDÉOS PERSO

Si vous souhaitez participer au prochain DVD d’Union, n’hésitez pas
à nous faire parvenir vos vidéos amateur mettant en scène vos jeux
érotiques et vos ébats. Il vous suffit pour cela de nous envoyer par
courrier vos cassettes DV ou vos fichiers vidéos convertis au format
MPEG ou AVI. Vous pouvez également nous les faire parvenir par
mail à l’adresse suivante : redaction@union.fr, si vous possédez
une connexion haut débit et que votre fichier pèse moins de 20 Mo.
N’oubliez pas de joindre une photocopie de vos pièces d’identité
ainsi que la mention « Bon pour diffusion dans le DVD Union »
accompagnée de la signature respective des personnes figurant
dans votre film. Si l’idée vous excite mais que vous souhaitez garder
l’anonymat, nous vous conseillons de porter des foulards, des loups
ou des masques, et de tourner dans un lieu non identifiable par vos
proches. Alors, n’attendez plus et rejoignez-nous vite!

VISIONNEZ LES ANCIENS DVD UNION COLLECTOR

SUR VOTRE ORDI : www.union.fr
TÉLÉCHARGEZ UNION SUR VOTRE PC : www.union.fr

8
cter le magazine
S’ABONNER
■ En France – Abonnez-vous en ligne sur Internet : www.unionabo.com
E-mail : abonnementsunion@cba.fr
Par courrier : Union CS 50 002, 59718 Lille Cedex 9. Tél. : 02 77 63 11 31.
Tarif : 12 nunéros d’Union pour 39 €.
Après enregistrement de votre règlement, vous recevrez sous 4 à 6 semaines environ votre premier numéro
d’Union. Si cet abonnement ne vous satisfait pas, vous pouvez demander le remboursement des numéros
non reçus.
■ En Suisse – Abonnez-vous en ligne sur Internet : www.dynapresse.ch
E-mail : abonnements@dynapresse.ch
Par courrier : Dynapresse, 38, avenue Vibert, 1227 Carouge, Suisse. Tél. : 022 308 08 08.
Tarifs : 12 numéros d’Union pour 78 CHF / 12 numéros d’Union + 8 DVD pour 121.20 CHF /
12 numéros d’Union + 8 DVD + 4 numéros d’Union Spécial Lettres & E-mails pour 148.80 CHF.
■ USA et CANADA – Express Mag. Le tarif d’abonnement annuel (12 n°) est de $US 73 pour les USA et de
$CAN 85 pour le Canada (TPS + TVQ non incluses). Tél. : (00 33) 2 77 63 11 31.
■ DOM-TOM et autres pays – Internet : www.unionabo.com. Tél. : (00 33) 2 77 63 11 31.

UNION n° 321, NOUVELLE SÉRIE, JUIN 2015, est édité par Montreux Publications, SA au capital
de 100 000 CHF, enregistrée au registre du commerce de Vevey (canton de Vaud) sous le numé-
ro 3/1724. Chemin des Terrasses, 12, 1820 Territet/Montreux, Suisse. Correspondance postale :
Boîte postale 61, 1820 Territet, Suisse. Correspondance e-mail : redaction@union.fr. Publicité :
WPP, siège social : 11, rue Chaptal, 92300 Levallois-Perret. Tél. : 01 47 57 80 00. Fax : 01 47 57 80 08.
Mail : union@wpp.fr ; info@wpp.fr. Vente anciens numéros : Tél. : 03 20 12 86 01. Dépôt légal : 1er tri-
mestre 2015. Conseil diffusion : Mercuri-Presse, Laurent Bouderlique, tél : (33) 1 42 36 87 78, lbouder-
lique@mercuri-presse.com. Diffusion France et autres pays : Transport presse. ISSN : 0750 3555.
L’éditeur n’est pas responsable des textes, illustrations, photos et dessins publiés qui engagent la
seule responsabilité de leurs auteurs. Tous les modèles dont les photos paraissent dans ce numéro ont
plus de 18 ans. Les documents adressés à la rédaction par courrier ou par e-mail ne sont pas rendus,
leur envoi implique l’accord de leur auteur pour libre publication et adaptation sur tous supports. Ils
deviennent la propriété de UNION et peuvent être librement utilisés à des fins promotionnelles ou
publicitaires en faveur du magazine sur tous supports, y compris numériques, dont le site Internet du
magazine UNION. Les photos d’amateurs envoyées à la rédaction doivent obligatoirement représenter
des personnes majeures et qui ont donné leur accord pour publication des images les représentant
dans des situations sexuellement explicites. Pour des raisons techniques ou éditoriales, la rédaction
se réserve le droit de modifier ou de raccourcir le contenu des courriers publiés. L’envoi d’un courrier
accompagné d’une adresse e-mail autorise UNION à la parution de cette adresse dans le magazine sauf
stipulation explicite contraire de la part de l’expéditeur. La parution de cette adresse e-mail n’engage
en aucune façon le magazine quant aux suites éventuelles d’utilisation frauduleuse desdites adresses,
en particulier en matière de rencontres entre lecteurs. La reproduction des textes, photographies et
dessins publiés dans ce numéro est interdite. Ils sont la propriété exclusive de UNION, qui se réserve
tous les droits de reproduction, de traduction et d’adaptation sur tous supports dans le monde entier.
© 2015 MONTREUX PUBLICATIONS SA
DANS CE NUMÉRO : Couverture © K.Prod – Page 26 : Le sexe et la plume © Photorama et DR – Page 40 :
Le sexe et la plume © Photorama et DR – Page 56 : La lettre du mois © DR – Page 60 : Actus © DR –
Page 62 : L’interview sans tabou © DR – Page 64 : BD © Lazé – Page 66 : Hot zapping © DR – Page 70 :
Devenez un athlète en faisant du sport… en chambre © K.Prod – Page 82 : Ils bandent dessinés ! : Manara –
Varenne – Lazé – Axterdam – Wassim – Page 92 : Bien-être © Berthier – Page 96 : Quoi de neuf ? ©
Vladimirfloyd/Fotolia – Page 98 : Lap dance © Rick Angel – Page 108 : Les conseils de Brigitte Lahaie © DR et
ArtemFurman.com/Fotolia – Page 110 : Conseils © Gpoint Studio/Fotolia.
Directeur de la publication : Jean-Pierre Eskenazi.
Imprimé en France/printed in France, chez Maury, 45330 Malesherbes.

9
 Abonnez-vous Livrés chez vous sous pli dis
cret

12 numéros + 4 numéros + 8 DVD

d’UNION SPÉCIAL d’UNION
(1 an de lecture) lettres @ e-mails (32 heures de vidéo)

=
69,

ABONNEZ-VOUS EN LIGNE ET PROFITEZ D’OFFRES SEXCLUSIVES SUR : www.unionabo.com

Ou par courrier : retournez ce BULLETIN D’ABONNEMENT sous enveloppe affranchie à :
UNION CS 50002 – 59718 Lille Cedex 9.

OUI, je profite de votre offre et souhaite recevoir 12 numéros d’Union (1 an de lecture) + 8 DVD d’Union
(8 DVD Collector) + 4 numéros d’Union lettres & e-mails (un tous les 3 mois),
directement chez moi sous pli discret pour 69,90 €*.
Je joins mon règlement de 69,90 € par chèque à l’ordre de UNION. Signature obligatoire :

Nom : ................................................................................
Prénom : ...........................................................................
I Je certifie avoir plus de 18 ans.
Adresse : ..........................................................................
.......................................................................................... UN429
Code postal : ..................................................................... Ville : ...........................................................
Tél. (facultatif) : .................................................... E-mail** : ......................................................@ .........................................
* Offre réservée à la France métropolitaine.
Service abonnements : CS 50002 – 59178 Lille Cedex 9. Tél. : 02 77 63 11 31.
E-mail : abonnementsunion@cba.fr
Tarifs abonnement Suisse 1 an/12 n° d’Union + 8 DVD d’Union + 4 n° d’Union Spécial lettres & e-mails) : 148,80 CHF.
Bulletin d’abonnement complété à renvoyer à : Dynapresse Marketing SA, 38, avenue Vibert, 1227 Carouge, Suisse.
Tél. : 022 308 08 08 – e-mail : abonnements@dynapresse.ch – Ou abonnez-vous en ligne sur www.dynapresse.ch.
Après enregistrement de votre règlement, vous recevrez sous 4 à 6 semaines environ votre 1er numéro de Union. Si cet abonnement ne vous satisfait
pas, vous pouvez demander le remboursement des numéros non reçus. Conformément à la loi Informatique et libertés du 6 janvier 1978, vous pouvez,
sur simple demande écrite, refuser que vos coordonnées soient transmises à des fins de communication commerciale.
** I J’accepte de recevoir des offres de la part des partenaires commerciaux de Union par e-mail.
 WORLD
SEX
le
shopping de Sonia
Jouez la transparence
Ce chemisier en dentelle transparente
proite d’une coupe courte et cintrée pour
un ajustement idéal sur votre silhouette.
Les manchettes et le tour de taille sont
terminés par une bande de volants de
dentelle qui lui donne un côté rétro glamour
plein de charme. Le col, largement arrondi,
se poursuit par une fermeture de petits
boutons nacrés. Imaginé et fabriqué par la
marque française Lola Luna, ce chemisier
est avant tout un objet de séduction et de
charme. À vous de l’associer avec les sous-
vêtements de votre choix. Le plaisir sera au
rendez-vous.

Chemisier dentelle Liane,

59 €. Disponible du 36
au 42. Matière : 80 %
polyamide, 20 % élasthanne.
En VPC sur www.boutique.
union.fr, rubrique « lingerie
sexy », sous-rubrique
« tops, bustiers ».

12
 Vu dans
les médias
Katsu oui ! No zob in job ?
Longuement délaissés,
l’industrie du sextoy
s’intéresse de plus en
plus aux hommes. Les
masturbateurs masculins
sont en train d’envahir
le marché, la marque Durant un mois, les employés
d’une start-up américaine, The
Fleshlight étant l’une des Bold Italic, ont eu la chance de
plus réputés. Aujourd’hui, tester le concept initié par David
elle nous propose de mettre Taylor, coach d’entreprise : la
nudité au bureau pour tous !
une star dans votre lit. Le Suivis par un photographe dans
masturbateur Katsuni, est leurs moments les plus triviaux
une parfaite réplique du (pause café, réunion d’équipe
etc.), ils reconnaissent que
vagin de l’actrice X. Il a été moulé sur elle-même et conçu avec cette expérience leur a permis
des matériaux ultraréalistes. Fermez les yeux, et voilà, vous de booster leur créativité et
y êtes, sur un plateau de tournage avec la divine créature… leur efficacité à terme. Bonne
nu-velle !
Serez-vous à la hauteur des appétits de la dame ? Source : www.narcity.com/
Masturbateur Fleshlight Katsuni, 89,90 €. montreal/open-office-ou-
En VPC sur www.boutique.union.fr, rubrique « sex-shop », etre-poil-au-travail-une-ten-
dance-qui-grandit/?utm_
sous-rubrique « masturbateurs ». content=buffer7b404&utm_
medium=social&utm_
Des boules intelligentes source=twitter.
Les boules de geisha vibrantes Gballs 2 de Fun Toys ont été
Un acteur porno nommé
mises au point par un groupe de chercheurs, d’ingénieurs Bieber
et de professionnels de la santé. Leur utilité : procurer du
plaisir tout en toniiant les muscles du vagin et du périnée.
Contrairement aux boules de geisha traditionnelles, celles-ci
sont vibrantes et, surtout, peuvent être commandées par un
logiciel à intégrer sur votre smartphone ou iPhone. Ce logiciel
va devenir votre véritable coach personnel avec guide vocal,
six cours de formation, résultats de vos
entraînements, etc. Et tout ça en
Christopher Hagelstein, l’ex-sosie
prenant votre pied ! On de l’acteur Justin Bieber, change
n’arrête pas le progrès… de casquette et se reconvertit
Boules de geisha dans le porno. Il lance par la
même occasion son site Internet X
vibrantes Gballs 2, et une offre rémunératrice pour
89,90 €. En VPC sur trouver des acteurs. Comme son
http://neoplaisir.com, idole, on pourra enfin l’entendre
jouer de ses vocalises…
rubrique « jouets intimes ». Source : www.lanouvellegazette.
be/1263265/article/2015-04-14/
verviers-chris-bieber-se-lance-
Les prix communiqués dans les pages « Sex world » dansles-videos-porno-erotiques.
sont donnés à titre indicatif et peuvent varier indépendamment de notre volonté.
 SEX WORLD
les
chouchous de Sonia
Le diable par la queue
Sacrée sœur
Agathe !
Imprudente et
curieuse, la voilà
qui cherche à
ouvrir une porte
mystérieuse
et cadenassée
en dépit des
avertissements
qui lui ont été
donnés. Qui en
surgit ? Belzébuth en personne. Dès lors,
ce sont la luxure et la dépravation qui vont
venir s’installer dans le cloître des Marianitas. Les scènes
de débauche se succèdent les unes aux autres, les bonnes
sœurs ne se privant plus d’aucun plaisir. Sommes-nous en
enfer, ou au paradis ?
Le Couvent infernal, Noé et Barreiro,
éd. Dynamite, 16,50 €.

Le roman de la feuille de rose

La civilisation médiévale, souvent taxée à tort d’obscurantisme, fut
extrêmement inventive dans le domaine du désir et de la sexualité.
C’est ce que cherche à démontrer Arnaud de La Croix, philosophe
de formation et passionné par l’époque du Moyen Âge. Il nous
parle de l’art et des nombreuses sculptures où le sexe s’aichent
en toute obscénité, des rites carnavalesques qui évoquent une
sexualité pulsionnelle liée à des traditions populaires, mais aussi des
troubadours qui, dès la in du XIe siècle chantent la sensualité, le
désir, l’amour, l’adultère… Une étonnante remontée du temps qui
ne manque pas de piment !
L’Érotisme au Moyen Âge, Arnaud de La Croix, éd. Talendier, 7,90 €.

14
 Vu dans
les médias
Yonne : Quand on touche à la corde
Ouverture Le Rubix sensible

Très bonne nouvelle pour les Bourguignons avec la réouverture du Un karaoké tout en se faisant
Rubix, situé à quelques kilomètres d’Auxerre. Manou, libertine de masturber… C’est le dernier
longue date, rêvait depuis une bonne dizaine d’années de diriger concept de la chaîne japonaise
son propre établissement. Quand l’opportunité d’un établissement BS Sky porté par l’émission
à la vente s’est présentée, elle n’a pas hésité une seconde. Elle a Tokui-Chuck. Les participants
voulu faire du Rubix un club à la fois chaleureux et haut de gamme de ce drôle de The Voice doivent
chanter juste, et ce même si une
avec une direction très proche de la clientèle et une hygiène belle jeune femme leur tripote les
irréprochable. Quelques travaux et aménagements, et voilà un parties intimes en même temps.
nouveau lieu de rencontres libertin qui se prête à de nombreux C’est là que l’expression « donner
jeux coquins : barre un coup de main » prend tout
d’exhib’, coins câlins, son sens.
salon SM, table de Source : www.lesinrocks.com/
massages, boîte à inrocks.tv/au-japon-seulement-
trous… Et c’est tota- le-karaoke-ou-les-participants-
lement gratuit pour les se-font-masturber.
femmes seules ! Cachez-moi ces règles que je
Le Rubix, 3, impasse des Ruelles, 89380 Appoigny. Tél. : 03 86 31 93 72. ne saurais voir !

24 heures porno
Carl Royer se déinit comme porn addict.
À travers son ouvrage, il nous transmet
tous ses conseils astucieux, mais surtout
amusants, pour sortir le porno de l’idée Rupi Kaur, une jeune femme de
glauque que certains s’en font. Car le 22 ans, a publié sur Instagram
porno, c’est aussi rigolo. Il nous livre ses une photo de son pyjama
entaché du sang de ses règles.
pensées (cul), nous propose des tests Le réseau social a tout de suite
et des quiz pour un porno décomplexé et sans prise de tête. censuré l’image qui ne répondait
Quel cursus scolaire entamer pour devenir acteur de ilm X ? pas aux soi-disant critères de
la communauté. Après une
Comment mater des ilms X à toute heure sans se faire griller polémique d’une envergure
par sa femme ou son patron ? Comment draguer une fan de internationale, Instagram s’est
culture japonaise ? Etc. Un sympathique guide de survie dans excusé de sa bavure et a autorisé
l’image à naviguer librement sur
l’univers du porno. ses eaux…
I love porno, Carl Royer, éd. La Musardine, 6,50 €. Source : http://tempsreel.nouve-
lobs.com/les-internets/20150327.
OBS5843/instagram-censure-
une-photo-de-femme-ayant-ses-
regles.html.
 SEX WORLD
Jeux de mots et de mains
À la fois recueil de pensées (plutôt
dans le style Pierre Dac) et album de
photos érotiques, Spasmes est un livre
étonnant conçu à quatre mains par
Lionel Gédébé et Gilbert Jouin. Un
ouvrage qui célèbre la fête des
paires, rend hommage au ciné à
mateurs, évoque les résilles de
la colère ou, encore, fredonne le
songe d’une nudité
et bien d’autres
choses encore. Les
spasmes de ce livre
s’intéressent autant à
ceux des contractions
des zygomatiques
actifs qu’aux soubresauts
situés au-dessous de la ceinture
abdominale. À la fois plaisir des yeux
et plaisir du texte.
Spasmes, Lionel Gédébé et Gilbert
Jouin, éd. Die, 35 €. À commander
sur www.spasmes.fr.

Tout sur le clito

Écrit par deux femmes à destination des hommes, ce guide
brosse l’ensemble des connaissances indispensables pour bien
comprendre la mécanique du plaisir féminin. Écrit sur un ton décalé
et humoristique, ce livre est un véritable manuel de clitologie. Il nous
donne une description détaillée de l’intimité féminine, nous explique
l’art de réveiller la sauvageonne qui sommeille en toute femme, nous
apprend à ampliier l’excitation et le plaisir féminin, nous dresse un
catalogue des meilleures positions pour atteindre l’orgasme, et nous
dévoile bien d’autres secrets encore sur la libido des femmes.
Clitologie, Jordan Larousse et Samantha Sade, éd. Tabou, 20 €.

16
 Vu dans
les médias
DvD Room service Amazon et son amour de la
littérature érotique
De jolies illes serviables et
totalement dévouées, de la
belle lingerie, une bâtisse
ultrabourgeoise, un majordome
pervers et voyeur, un voiturier
sodomite, Madame (bisexuelle, Pour promouvoir un nouveau ser-
vice premium, Amazon a diffusé
ça va de soi), Monsieur (TBM, en guise d’illustration un extrait
ça va de soi)… Voilà tous les d’un de ses e-books. Le titre du
ingrédients qui font le succès roman ? Lola – Petite, grosse et
exhibitionniste (tome 1), de la
Dorcel depuis des décennies. Cette littérature érotique en somme. Et
fois, c’est Claire Castel et Cara oui, l’équipe marketing d’Amazon
Saint-Germain qui jouent le rôle des l’a bien compris : le sexe fait
vendre…
dociles devant la caméra de l’incontournable Hervé Bodilis. Source : http://www.
Évidemment, aucune fantaisie érotique n’est oubliée : fellation, huffingtonpost.fr/2015/04/13/
pénétration, sodomie, double pénétration, plaisir saphique, scene-sexe-roman-erotique-
collection-harlequin-pub-ama-
pluralité, jeux avec sextoys, etc. Premier tournage porno pour zon-premium_n_7055176.
Cara Saint-Germain qui est déjà annoncée comme la nkelle html?utm_hp_ref=fr-insolite.
petite française du X.

Barbie n’a qu’a bien

se tenir !

156, c’est le nom de cette

poupée chinoise d’1,56 m, un
sextoy haut de gamme vendu
2 400 euros dans les magasins
spécialisés de Pékin. Réalisée
en élastomère, elle a des mains
ajustables, une tête et un sexe
amovibles. On n’arrête pas le
progrès…
Source : http://www.ladepeche.
Marc Dorcel,
Soubrettes services, éd. fr/article/2015/04/20/2090833-
VP C sur www.dorcel.com.
105 min, 34,99 €, en chine-poupees-sex-toy-luxe-
hommes-esseules.html.

17
 Pl@NET
SEX
Un couple en or
Il y a encore quelques années, le
Web regorgeait de sublimes sites
où les couples amateurs proposaient
gratuitement des photos érotiques toutes
plus sexy les unes que les autres.
18
le
blog du mois
Même si la chose est devenue, hélas,
beaucoup plus diicile à dénicher,
certains irréductibles ont décidé de
poursuivre l’aventure pour notre
plus grand plaisir. Ici, tout est totalement
gratuit : photos, histoires érotiques… Et
vous ne serez pas déçu du voyage !
Bref, une pépite, malheureusement trop
rare, comme on aime en trouver au
détour de nos navigations sur la Toile.
 http://www.nous2lib.com/

Jardin secret
Ivisiteurs
l est diicile de ne pas craquer devant les charmes
de Madame dont l’efeuillage coquin enchantera les
de ce jardin secret 2.0. Notons également
que là où les couples masquent souvent leurs visages
ain de garantir leur anonymat, Madame assume
totalement ses coquineries virtuelles, puisqu’elle
s’expose à découvert.

http://communaute.voissa.com/blog/36131-secret-garden-melankton/
SEX Pl@NET
Exhibitions varoises

Lnousapine83 adore
s’exhiber. La coquine
fait donc proiter
de ses charmes tout en
nous régalant de clichés
plus osés les uns que
les autres, qui raviront
les amoureux de la côte
varoise. Vous allez ainsi
pouvoir accompagner
la dame lors de ses
exhibitions en public, ou,
parfois, la rejoindre lors de
ses soirées coquines avec
ses amies libertines. La
lapine n’a vraiment pas froid
aux yeux (ou aux oreilles !)
et nous fait partager avec
régal ses charmes sans
aucune pudeur. http://lapine83.erog.fr

20
 SEX Pl@NET
La fille aux bas Nylon

Aillemoureux des pieds, fétichistes des jambes ou des bas Nylon, mais encore grand fan
de dominatrice vêtue de tenue en latex, vous allez pouvoir vous régaler. En efet, « la
aux bas Nylon », comme elle se surnomme, propose des photos de ses dessous, tous
plus sexy et envoûtants les uns que les autres. Ses jolis petons, qu’ils soient recouverts de
Nylon et ornés de talons, la plupart du temps aiguilles, vous mettront l’eau à la bouche.

http://communaute.voissa.com/blog/31255-la-fille-aux-bas-nylon-blog/

Vous avez créé ou visité un site amateur et gratuit et vous aimeriez

qu’on en parle. Vous n’arrivez pas à joindre un site de cette rubrique.
Contactez notre sex surfer à cette adresse : redaction@union.fr.
Les sites présentés dans cette rubrique ont tous été vérifiés avant parution et
ne contenaient aucune image illicite. Nous déclinons toute responsabilité en
cas de modification ultérieure de leur contenu. Les adresses sont susceptibles
de changer à la dernière minute ou d’être momentanément inaccessibles.
22
 sexe
et
la plume

le
 Ils nous
racontent
Le sexe et la plume
Rencontre du
troisième type
élibataire depuis quelques mois, je
C multipliais les relations d’un soir. Sur
les conseils d’un ami, j’ai pris le temps
d’aller découvrir une aire de repos située
non loin de chez moi en direction de
Pons, dans le 17. Un lieu bien connu des
libertins. En ce jeudi soir, sur les coups
de 23 heures, je me suis donc décidé à
aller faire un tour sur l’aire de Saint-
Léger, histoire de voir s’il y avait moyen
de se faire suçoter la queue. Là-bas, j’ai
fait la rencontre de Cynthia, une belle
shemale de 28 ans qui venait d’arriver
de Bulgarie. C’était une belle blonde,
haut perchée sur ses talons. Ses jambes
fuselées et gainées par des bas résille
disparaissaient dans le fourreau d’une
minijupe en jean. Elle portait un top en
cuir archi-ouvert au niveau du décolleté,
qui laissait entrevoir deux bons gros
seins siliconés bien remplis. Sans parler
de son visage d’ange avec une belle
bouche à pipe, des lèvres pulpeuses, rien
qu’à mater son cul et ses big nichons, je
bandais déjà comme un taureau !
Après avoir échangé quelques banalités,
nous sommes passés aux choses
sérieuses, elle m’a sucé puis elle a collé
ma queue entre ses fameux seins. Un
délice. Ensuite, elle m’a pris par la main,
même pas le temps de dire quoi ce soit :
28
je me suis retrouvé enfermé dans les
toilettes de l’aire de repos, le jean sur les
chevilles, et la queue dehors. Plus discret.
Elle m’a repris direct en bouche pour
une grosse pipe bien baveuse avec des
bruits de succion bien crades et un
léchage de boules à l’ancienne. C’était
une connaisseuse, la garce ! Elle avait
faim ! Elle a sorti son double pare-chocs.
Le machin a jailli de son décolleté : deux
gigantesques fruits mûrs et pleins de jus.
Elle a coincé mon membre entre ses deux
loches. C’était doux et ferme à souhait.
Elle m’a imposé un rythme fou. Elle me
branlait le jonc à fond.
e n’ai pas pu résister bien longtemps
J à ce petit traitement de faveur. J’ai tout
laissé partir en trois giclées qui ont ini par
couler entre ses seins et sur son visage.
J’ai poussé un grand râle de jouissance.
On s’est tous les deux rhabillés, et elle
est repartie en stop avec un camionneur
direction Paris ! Une vraie ille avec des
couilles comme j’aime ! Depuis ce jour,
j’écume les aires et les bois en espérant
faire à nouveau une belle rencontre du
troisième type.
Setensa, 32 ans, Charentes.
COURRIER
Ma voisine AVEC
PHOTOS
est nympho
onjour les Unionistes ! Je voulais vous
B parler de ma voisine, celle à côté de
qui chaque mari – chaque homme, en
fait – rêverait d’avoir une adresse. La
première fois que je l’ai rencontrée nous
venions d’emménager, Lucie (ma femme)
et moi, dans une résidence très BCBG.
Lucie avait placardé une aiche sur la
porte d’entrée de l’immeuble conviant
 animatrice
ture, et moi
évoquer mon
dépendance
tale : « Je
ravaille à la
maison, je suis
concepteur de
plusieurs sites
Internet. » La
soirée s’est
usqu’à une
premiers
un samedi soir. Je m’attendais à ce que bâillements, nous nous sommes quittés
quelques familles bien propres sur elles en nous promettant de remettre ça dès
s’invitent à notre petite sauterie, mais à la que possible.
place, il n’y a eu qu’un couple sans enfant
(tout comme nous, heureusement) qui
a daigné passer le pas de notre porte.
L e mercredi suivant, j’étais
tranquillement afalé sur le grand sofa
de notre living-room, afairé à répondre
Mes a priori se sont très rapidement aux e-mails incessants de mes clients.
dissipés au cours de la soirée : nous Lucie était partie depuis tôt le matin sur
avons bu, ri, joué aux cartes, et nous nous une mission en forêt à plusieurs dizaines
sommes tout de suite bien entendus. Elle de kilomètres d’ici. Tout d’un coup, j’ai
s’appelait Nadège, et lui, Jean-Marc. Ils entendu sonner à la porte. Il devait
aimaient les expositions de peinture (si être 14 heures, et, à cette heure-ci,
elles duraient moins de 45 minutes), le la résidence était aussi calme qu’un
football (si leur équipe
gagnait) et chiner
sur des brocantes
(si elles n’étaient
pas organisées pour
une association
à vocation
incompréhensible).
Bref, des gens
géniaux. Lucie n’a
pas pu s’empêcher
de parler de
la raison qui
l’a poussée à
emménager à
Agen, sa passion
Le sexe et la plume

’avais encore
mais trompé
cie. Enin, nous
ons déjà allés
e fois ensemble
club libertin,
ais je n’ai jamais
u d’expérience
xtraconjugale
out seul. Nadège
e m’a pas
aissé le temps
de réléchir
plus longtemps.
Elle est venue
sur le sofa,
cimetière un jour de pluie. Quelle n a pas en remontant sa jupe au-dessus de ses
été ma surprise de découvrir Nadège, cuisses. Je voyais alors apparaître sa
en haut moulant et jupe courte derrière petite culotte noire en dentelle et j’avais
la porte. « À ce que j’ai compris, tu étais très envie de savoir ce qu’il y avait
impatient de nous revoir, alors, me voilà ! » dessous. « Alors, partant pour une partie
Elle m’a expliqué dans la foulée qu’elle de jambes en l’air ou tu dois travailler ? »
était professeure au collège du coin, qu’il m’a-t-elle déié. Je dois avouer que j’étais
lui arrivait souvent d’avoir des après-midi très impressionné par sa prise d’initiative.
de libre, et surtout qu’elle s’ennuyait ucie était beaucoup moins
à mourir seule à la maison. Je voyais
très bien où elle voulait en venir, mais
L entreprenante, et je ne me rappelle
même jamais l’avoir vu porter autre
chose que des slips en coton En guise

30
de réponse, je l’ai portée dans mes
bras jusque dans mon lit, celui que je
partageais avec Lucie. Bien sûr, j’avais
une petite voix dans ma tête qui me disait
de tout arrêter, de pousser Nadège hors
de la chambre et de claquer la porte
derrière elle. Mais, malheureusement,
elle était beaucoup moins forte que celle
de la curiosité. Nadège s’est allongée sur
le lit dans une position langoureuse. Elle
a retiré sa jupe et sa culotte et a écarté
ses deux longues jambes pour que je
puisse proiter du spectacle. D’un doigt,
elle a commencé à jouer avec son clitoris
pendant que de son autre main, elle se
tripotait les nichons. Moi, je restais devant,
impassible. Je n’osais avancer, la toucher,
la caresser, j’avais encore l’image de Lucie
bien imprimée sur ma rétine et je voyais
cette (presque) inconnue qui prenait sa
place, dans son lit. « Viens, m’a-t-elle
encouragée, aide-moi à jouir ! » J’ai pris
mon courage à deux mains et ai enfoncé
deux doigts en elle, bien profondément.
Je l’ai fait gémir tellement fort que j’avais
peur qu’elle alerte les voisins.
J e continuais mes va-et-vient, la
faisant trembler littéralement. J’ai
sorti ma bite et j’ai commencé à me
branler, elle m’excitait beaucoup trop !
Je ne sais pas si elle a joui, mais, sans
prévenir, elle s’est arrêtée net dans sa
lancée, a gentiment retiré ma main de sa
chatte et est sortie du lit.
Je l’ai accompagnée jusqu’à ma porte et
elle m’a soulé dans l’oreille : « Bon bah, à
mercredi prochain ? »
En fait, elle n’est jamais revenue seule,
et je n’ai jamais su pourquoi. Le couple
nous rendait souvent visite pour jouer
aux cartes et pour rire devant quelques
bières… Mais Nadège avait l’air de se
désintéresser complètement de moi. Je
crois bien même l’avoir vu faire du pied
une fois à ma femme.
Bref, je crois que ma voisine est nympho.
Adrien, 32 ans, Agen.
L’amour avec
une vedette
J ’ai eu parfois des aventures sans
Marie, et, de son côté, elle en a
fait de même. Nous ne nous sommes
jamais rien caché. Cette aventure m’est
arrivée entre 1995 et 2000. Je suis
volontairement lou, car la dame était très
connue à l’époque et elle est toujours en
vie. Elle a environ 75 ans.
La société qui m’employait à l’époque
assurait l’organisation et la logistique
dans plusieurs domaines. Ce jour-là,
il s’agissait d’une conférence dans un
vignoble, près de Beaune. J’avais été
chargé de récupérer cette dame à la gare
de Dijon, puis de lui servir de chaufeur et
d’assistant jusqu’au moment de son retour
au train le lendemain. Tout s’est bien
passé. Très sympathique. Hôtel, réunion,
conférence et bufet à 20 heures. Retour à
l’hôtel vers 23 heures.
P endant le trajet, elle m’a demandé
si elle pouvait s’asseoir plus près de
moi dans la voiture. « Pas de problème. »
Et tout à coup, elle a voulu poser sa tête
sur mon épaule. Ses cheveux frôlaient ma
joue. Son parfum était enivrant. Sa main
gauche est venue se poser sur ma cuisse.
Nous sommes allés jusqu’à l’hôtel comme
ça. J’ai récupéré la clé de sa chambre
à la réception et j’ai porté ses afaires.
Dans la suite, elle a retiré son manteau
et s’est dirigée vers la salle de bains
31
Le sexe et la plume
pendant que j’accrochais la belle étofe
dans la penderie. Elle m’a appelé. Je suis
venu. Elle était appuyée contre le lavabo
face à la glace. « Georges, dégrafez ma
robe, vous voulez bien ? – Je ne peux pas,
madame, ce ne serait pas convenable.
Vous êtes si belle et vous me troublez. »
E lle m’a regardé dans le miroir et
d’un coup, elle a changé de ton : «
Georges, je veux être ta salope, ta pute.
Baise-moi comme une chienne. Insulte-
moi ! » Je me suis approché, j’ai défait
l’agrafe et baissé le zip jusqu’à la taille.
J’ai mis les mains dans la robe et ai pris
ses seins. Elle a un peu tourné la tête, et
nos lèvres se sont jointes dans un baiser
violent. J’ai caressé ses fesses.
Je l’ai prise par la main et conduite à la
chambre. La robe est tombée à terre.
O n a bien rigolé l’autre jour avec
Elle portait une combinaison en dessous.
Je l’ai remontée pour la lui retirer par en
haut. Elle était en collants et soutien-
gorge. Magniique. Elle a défait ma
ceinture. Mon pantalon est tombé, et le
slip a suivi. Elle s’est mise à genoux. Elle
a englouti ma queue et m’a bien sucé.
Au bout de quelques minutes, je l’ai
relevée, j’ai enlevé son soutien-gorge,
ses collants, sa culotte. Elle était nue à
présent. Belle blonde au naturel. Je l’ai
mise sur le lit pour la faire jouir en la
suçant. Puis je l’ai pénétrée, pilonnée.
Assez longtemps. J’ai joui en elle.
L a suite de la nuit n’a été que caresses,
léchages et positions non répertoriées
par le Kâmasûtra ! Elle m’a dit qu’elle
aimait son mari, mais que parfois, elle avait
besoin de ça. Son grand fantasme aurait
été de faire la pute au bois de Boulogne.
Malheureusement, elle était trop connue,
c’était impossible. Je l’ai reconduite à
la gare le lendemain matin. Je me suis
ains courriers présentent des
32 omportements à risque. Pour votre santé,
n’oubliez pas le préservatif !
occupé de ses bagages, et on s’est
longuement embrassés dans le couloir du
train. Elle m’a demandé de rester discret
et m’a remercié pour ce cadeau. Je lui ai
répondu que c’était moi qui la remerciais,
que c’était elle qui m’avait fait un beau
cadeau. En rentrant, j’ai tout raconté à
Marie. C’est la première fois aujourd’hui
que j’en parle à quelqu’un d’autre et je ne
révélerai jamais son nom.
Georges, retraité, Troyes.
Deux inconnus
au musée
Fabus. Fabus, c’est Fabienne, ma
femme. De temps en temps, on se lance
des petits déis. Il faisait très beau, nous
étions à Marseille pour visiter le MuCEM
(magniique musée !), elle m’a dit :
« Chiche que je me fais baiser par un ou
deux mecs, tu veux ? » J’ai répondu : « OK,
on va voir jusqu’où tu oseras aller… »
Elle portait une grosse ceinture en cuir
et une minijupe à peine plus longue. En
haut, je lui avais choisi un petit top noir
en résille… Des trous partout ! On avait
rehaussé les pointes de ses seins avec
du rouge à lèvres, au cas où ils seraient
passés inaperçus (un 85 honorable).
On s’est installés à une terrasse à côté du
musée et on a commandé deux demis. Ça
n’a pas raté : en seulement dix minutes,
deux mecs sont venus s’asseoir en face
de nous. Fabus leur faisait face. Elle a
commencé à croiser et décroiser les
jambes. J’ai vu les deux gars zieuter dans
sa direction en se chuchotant des trucs.
Fabus s’est levée, elle est passée devant
eux et s’est dirigée vers les toilettes. Un
des deux types l’a suivie aussi sec… Bien beaucoup de temps ensemble à discuter
sûr ! Elle est revenue un peu rouge vingt et à partager de bons moments. Elle
minutes plus tard. L’autre garçon s’est s’appelait Clémentine et habitait au in fond
levé, même manège, mais en seulement de la Bretagne, près de Brest. Moi, je vivais
dix minutes cette fois. Plus rapide ? plutôt du côté de la Lorraine, et je savais
Quelques instants après, Fabus a reparu. qu’à la in des dix jours du voyage que
Elle était toute pimpante. La minijupe nous encadrions, nous ne nous reverrions
paraissait avoir encore raccourci… Si plus jamais. Julie, d’ailleurs, ma meilleure
c’était possible ! amie, m’avait déconseillé de commencer
Son seul commentaire : « Finalement, une aventure avec elle. « Les relations à
c’était mieux avec celui qui a giclé en distance, ça ne marche jamais vraiment ! »
dix minutes qu’avec l’autre. » Question Mais Clémentine et moi continuions à nous
brûlante : « Mais tu es allée jusqu’où ? envoyer régulièrement des messages (et
– Une petite pipe et une petite baise pourcertains très chauds !) pendant de longs
le premier. Avec le deuxième, c’était vitemois après ces vacances, et nous ne nous
fait bien fait… Merci Bruno, ça fait du bien
sommes jamais lâchés. Un jour où elle a
par où ça passe ! » La nuit suivante a étéappris que ses parents allaient s’absenter
encore plus torride que d’habitude. Merci de la maison le temps d’un week-end, elle
Marseille et le MuCEM pour le bonheur des m’a proposé de venir passer la nuit chez
couples qui aiment la baise ! elle. Ni une ni deux, j’ai accepté avec grand
Bruno, Vaucluse. plaisir et j’ai réservé mon train dans la
foulée. Je n’avais qu’une appréhension :
j’étais encore vierge et j’avais peur de ne
Dépucelé par ma pas savoir comment m’y prendre si elle
voulait passer à l’acte. Quand j’en ai parlé
best friend COURRIER
AVEC à Julie, elle a tout de suite pris ça avec
e me permets de vous PHOTOS beaucoup de sérieux. « C’est simple, il faut
J envoyer ce petit message
pour vous raconter une
tout simplement que tu aies impérativement

m’est arrivée
récemment avec
ma meilleure amie !
Comme quoi, l’amitié
entre homme et
femme peut vite
déraper…
J’avais rencontré une
ille en colonie de
vacances. Nous étions
tous les deux dans
l’équipe de l’animation,
et nous passions
Le sexe et la plume

oix si je voulais
ogresser. Après cinq
six râteaux, Julie a
andonné, dépitée.
Bon, on ne va pas te
isser comme ça ! Si
ersonne ne veut te
épuceler, alors je le
erai ! »
Je connaissais Julie
epuis que j’avais
2 ans et je n’étais
pas très emballé par
’idée. Ce n’est pas
qu’elle soit laide ou
oin de là, c’est juste
une première expérience avant elle. » Julie que je la considérais presque comme
a toujours été très libérée sur la question, ma sœur. Nous avions grandi ensemble,
et, bien que nous ayons 25 ans tous les et elle connaissait tout de moi ! Devant
deux, elle avait connu au moins une bonne ma moue un peu dubitative, Julie s’est
dizaine de relations diférentes. Elle a énervée : « Enin ! Tu veux arriver devant
appelé quelques-unes de ses copines pour Clémentine sans savoir faire un cunni ou
savoir si elles accepteraient de dépuceler quoi ? » À l’époque, je ne savais même pas
un très bon ami. J’étais très gêné par ce que c’était un cunni. Je me suis donc
son démarchage improvisé, mais en laissé embarquer chez elle le soir même
même temps, je n’avais pas trop d’autres pour un cours improvisé sur la sexualité.
ralement dans
sa chambre. Me
retrouver nu
ace à elle ne me
dérangeait pas,
lle m’avait déjà
u me changer
usieurs fois à la
scine. Mais là,
étais incapable
e bander. « Ne
nquiète pas,
a-t-elle dit, cela
se fait pas sur
mmande ! Et même
u n’y arrives pas

34
devant Clémentine,
pas de raison de
paniquer… Tu as
des doigts aussi,
non ? » Elle s’est
allongée sur le petit
canapé de velours
rouge qu’elle avait
dans sa chambre
et a commencé à
se doigter, sans
aucune pudeur,
juste sous mes yeux.
honte à se masturber allègrement étaient incroyables ! Julie était vraiment
devant moi en laissant libre cours à ses la reine de la fellation. J’avais beaucoup
gémissements. « Oh oui ! Oh que c’est de mal à retenir mon éjaculation et, très
bon…, s’écriait-elle, vient m’enfoncer
un doigt toi aussi. » Je me suis exécuté
dans la minute en essayant de copier
ses gestes.

T out de suite, j’ai senti mon sexe se

gonler de sang, et une belle érection
n’a pas tardé à venir. La machine était en
marche ! Elle a collé ma queue bien grosse
sur son sexe encore chaud et humide. rapidement, j ai déversé tout mon sperme
J’ai adoré ça, j’avais très envie de rentrer sur elle, sans la prévenir. « Bon, tu ne lui
ll i J li ’ t d’ b d j té f ras pas ça à ta
émentine, hein ?
faut te contenir,
faut savourer le
oment… » Nous
vons réessayé
ne demi-heure
us tard, Julie
m’a montré
omment mettre
n préservatif
ur ma queue,
et comment la
pénétrer sans
ui faire mal.
En repartant

35
Le sexe et la plume
chez moi en pleine nuit, j’avais tous
les rudiments nécessaires pour ofrir à
Clémentine la nuit qu’elle méritait.
Quelques jours plus tard, au moment de
prendre le train, j’ai entendu l’annonce
d’une grève générale sur tous les
transports ferrés. J’ai attendu quelques
heures dans la gare, en espérant
obtenir un train assez tôt pour avoir
ma correspondance. En vain. Le week-
end est donc tombé à l’eau, et je n’ai
jamais revu Clémentine. Mais depuis mon
expérience avec ma meilleure amie, je me
sens beaucoup plus ouvert et épanoui !
Heureusement qu’elle est là, parfois, Julie.
Aymeric, 25 ans.
Hommage à
l’ébène incurvé !
S alut à toutes et à tous, je m’appelle
Achille, j’ai 30 ans et je suis
uniquement fan des femmes blacks bien
rondes. Lors d’un voyage pendant mes
vacances d’été en Afrique, j’ai fait la
rencontre d’une jeune et belle Black bien
grosse comme j’aime. Elle avait deux
beaux gros seins et un très beau gros cul
que j’aimais admirer. Elle était très coquine
et aimait baiser.
Un jour, elle m’a fait visiter le pays
(Cameroun), et nous avons passé de très
bons moments tous les deux, en se tenant
main dans la main. À la in de la soirée,
ains courriers présentent des
36 mportements à risque. Pour votre santé,
n’oubliez pas le préservatif !
nous sommes partis en boîte de nuit et
nous sommes bien amusés. Vers cinq
heures du matin, elle m’a proposé d’aller
prendre un dernier verre chez elle.
Arrivés chez elle, elle m’a
confortablement installé sur son canapé,
et nous nous sommes embrassés
goulûment. Elle m’a déshabillé, a pris
mon sexe dans sa main et m’a fait une
bonne fellation. Moi, de mon côté, j’étais
très excité et j’ai commencé à m’occuper
d’elle. Je lui ai léché la chatte bien humide
en insistant sur son clitoris.
Après ces préliminaires, je l’ai installée
sur le lit, et nous nous sommes encore
embrassés longuement. Je me suis
introduit en elle tout en caressant ses
gros seins. Je l’ai bien baisée ce soir-là.
Nous avons essayé toutes les positions
possibles. Elle s’est mise à quatre pattes,
j’ai écarté ses fesses pour entrevoir son
trou du cul. Je lui ai bien léché les fesses,
puis le petit trou.
Ensuite, je me suis introduit. Mon pénis est
allé tout au fond de son anus. La sensation
de mon sexe qui entrait dans ses fesses
si serrées m’a très vite donné envie de
jouir. Elle s’est retournée pour prendre ma
semence dans sa bouche.
Ce fut une belle nuit que je n’oublierai
jamais. Je voulais par ce récit rendre
hommage à toutes les belles femmes
blacks, rondes et grosses !
Achille, 30 ans, Villeurbanne.
RACONTEZ-NOUS !
Vous souhaitez nous ENVOYER
vos aventures ? Retrouvez toutes
nos coordonnées postales et
e-mail en p. 8-9 de ce magazine.
 sexe
et
la plume

le
 Elles nous
racontent
Le sexe et la plume
Un régal COURRIER
AVEC
PHOTOS
au Sénégal
L e pantalon marron d’Éric était
couvert de traces de craie, et sa
chemise blanche froissée semblait
jaunie par les marques de transpiration.
Mais même dans cet accoutrement, Éric
conservait un charisme naturel, une
sorte d’aura d’homme fort et puissant.
Je regardais ses élèves – 56 en tout –
qui osaient à peine respirer, fascinés par
la voix de leur professeur de français.
C’est vrai qu’en Europe, les élèves ont
oublié le mot « respect » depuis bien
longtemps, mais au Sénégal, ils ont
une mentalité tout à fait différente : ils
42
savent que les connaissances sont leur
plus précieux trésor.
« Baka, tu m’efaces le tableau ? C’est
ini pour aujourd’hui, les gamins ! On se
revoit demain à la même heure. » Ça y
était, le cours était terminé. Éric m’a lancé
un regard complice en rassemblant ses
feuilles dans sa mallette en cuir.
« Alors, Alicia, pour un premier cours, tu
en penses quoi ? » J’étais chargée d’écrire
un rapport sur l’accès à l’éducation dans
les zones reculées du Sénégal pour le
compte d’une ONG et j’avais pour mission
de suivre l’ensemble du corps professoral
d’une petite école près de Saint-Louis.
« Je les ai trouvés incroyablement sages ! »
Éric a rigolé en dévoilant ses dents
blanches et deux fossettes incroyablement
xy au coin des lèvres. « C’est
ai, ça change de la France ! Tu
mprends pourquoi je n’ai pas
vie de partir… » Cela faisait
ans qu’Éric logeait ici, et je
e rendais bien compte qu’il
sentait comme un poisson
ans l’eau, il parlait presque
ouramment le wolof.
Bon allez, viens ! La journée
st inie, je vais te montrer la
lage. » Éric est passé devant
moi en me prenant par la main.
out mon corps s’est mis à vibrer
e l’intérieur (mon bas-ventre,
urtout, je dois l’avouer). C’est
ncroyable cet efet qu’il avait
ur moi ! Une fois arrivé sur le
able, Éric s’est allongé dans un
oupir de soulagement : « Ouf !
Enin un moment de répit ! » Il a
déboutonné sa chemise, exhibant
son torse poilu et musclé. À cette
vue, je me suis mise à mouiller
presque automatiquement. Éric a tapoté impassible, n’osant souler un mot pour
le tas de sable à côté de lui pour que je ne pas briser la magie de l’instant.
vienne le rejoindre. Je me suis allongée J’ai malaxé son entrejambe. J’avais envie
à ses côtés en contemplant le ciel. Mes de le goûter, d’avoir son sexe en moi, dans
pensées déilaient à cent à l’heure dans
ma tête. Je ne tenais plus, il fallait que je le
touche, il fallait que je le caresse, que je le
prenne et que je l’embrasse. Je l’admirais
tellement ! Son travail, sa passion, son
autorité… Jamais un homme ne m’avait
autant subjuguée. J’ai osé passer une
main sur son torse en entortillant mes
doigts dans ses poils. Il m’a prise dans ses
bras et a posé ma tête sur son épaule. Je
rêvais éveillée. Cela faisait seulement deux
jours que j’avais rencontré Éric, et je ne
savais pas grand-chose de lui. Mais dès
que je l’avais vu, j’avais tout de suite eu
envie d’aller plus loin.
’une main distraite, il a caressé
D mes cheveux en soupirant
d’aise. Tout doucement, il a soulevé
mon menton, et m’a embrassée. Ses
lèvres, délicieusement salées, m’ont
complètement électrisée. Je restais inerte,
Le sexe et la plume
ma bouche. J’ai baissé son pantalon. Il
s’est laissé faire. J’ai posé mes deux lèvres
sur le bout de son gland et je l’ai sucé.
Lentement. Avec douceur. Il continuait
toujours à me caresser les cheveux en
soupirant d’aise.
Au bout de quelques minutes, nous avons
entendu des voix, et Éric a vite renilé
son pantalon.
Jusqu’à la in de mon séjour, nous n’avons
jamais recommencé à nous toucher et
nous n’avons jamais plus évoqué ce
moment de proximité entre nous. Mais
parfois, quand son cours se terminait et
qu’il rangeait ses feuilles dans sa mallette,
nous échangions, très rapidement, un
regard complice.
Alicia, 28 ans, Quimper.
Souvenirs
brûlants
’autre jour, j’ai fait du tri dans mes
L vieux agendas. Le 21 mai 2003, j’ai
noté : « Séminaire hot. » Souvenir d’une
partie de jambes en l’air mémorable.
J’étais partie deux jours. J’espérais bien
trouver un mec pour baiser, car mon mari
ne me satisfaisait pas. J’ai eu la surprise
de tomber sur un ex… Enin, c’était
surtout le type qui m’avait fait avoir
une promotion. En le voyant, je m’en
suis souvenu. Souvenir d’une baise en
trois minutes chrono debout en levrette
contre le burlingue. Souvenir d’un gros
pieu dans mon vagin. Souvenir d’un
gasme intense et de son jus qui coule
long de mes cuisses.
rectement je l’ai allumé, et le soir même
a ini ensemble au lit. Oh, il se rappelait
en de sa « petite salope ». C’était bon de
retrouver. Sucer son gros machin m’a
bligée à écarter les lèvres en grand. J’ai
ssi dû faire le grand écart pour qu’il
uisse le carrer dans ma chatte brûlante.
ai eu un orgasme d’enfer. Les choses
e sont compliquées ensuite quand il a
sisté pour m’enculer. J’étais un peu
éticente, mais j’en avais envie en même
emps… J’ai ini par céder, bien sûr.
ouvenir de ma promotion !
l m’a bien lubriiée avec ma mouille
et sa salive. Il a ini par y arriver,
entimètre par centimètre, tout son
gourdin s’est enfoncé dans mon rectum.
’en avais déjà pris des bites dans mon
petit trou, mais celle-ci, je l’ai sentie
passer. J’ai cru qu’il me coupait en deux !
Ma rondelle allait exploser, j’en étais
sûre. Ce type, si distingué, me traitait
comme une vulgaire ille de joie. Il y avait
un miroir en face du lit qui me renvoyait
l’image d’une salope, les yeux révulsés, la
bouche tordue par un rictus de douleur,
les seins ballottant en cadence. Puis, ça
a été l’accalmie quand il a inondé mon
boyau. Mélange de plaisir et de douleur.
Au petit matin, j’avais encore l’anus tout
cassé, et, lui, il voulait recommencer !
À la place, je lui ai fait une pipe
magistrale et j’ai tout avalé. Il fallait
que je sauve ma rondelle ! Depuis ce
jour, j’ai eu bien d’autres queues dans
le cul, et les mecs me disent toujours
que je suis superdilatée, on m’appelle
« le garage à bites » !
V., Isère.
COURRIER
AVEC
Le laboureur PHOTOS
est dans le pré j’avais récolté suisamment d’informations
pour en faire un portrait détonant !
’est lorsqu’il est monté sur son Lorsqu’il est monté sur son tracteur,
C tracteur que je l’ai regardé
diféremment. Caméra au poing, je suivais
ce fameux troisième jour, j’ai vu tout le
courage qu’avait cet homme à poursuivre
depuis trois jours déjà le quotidien de une vie diicile et solitaire, toute la volonté
Samuel, agriculteur. Je devais faire un et toute la passion qu’il mêlait à son
reportage sur les activités de la région travail. Je l’ai suivi toute la journée, émue,
périgourdine. Les deux premiers jours, à sillonner ses champs, à travers les
il a tellement plu que Samuel n’a pas pu paysages magniiques du Périgord.
sortir travailler dans les champs. Nous La nuit tombant, je n’avais plus assez de
sommes restés tous les deux à l’intérieur lumière pour continuer à ilmer. Je suis
de sa ferme. Nous discutions de tout et de donc rentrée prendre une douche dans sa
rien et nous passions notre temps à jouer ferme, et l’ai laissé continuer seul avec son
au rami. Heureusement que la production tracteur. Il avait pris deux jours de retard
avait accepté de me payer ces deux jours et ne pouvait pas se permettre de perdre
perdus ! Au troisième, je savais tout de encore du temps.
lui : son divorce récent avec son ex-femme Même si la production de l’émission
qui a préféré un acteur de théâtre, son ils m’avait payé une nuit à l’hôtel non loin
de trois ans qu’il voyait uniquement deux d’ici, je préférais attendre Samuel chez lui
semaines en juillet, son exploitation qui pour faire le débrieing de ces trois jours
lui prenait tout son temps libre… Bref, et pour lui dire au revoir. J’ai poussé le son

45
Le sexe et la plume
à fond de sa petite radio portable, posée
sur un coin de sa cuisine. On entendait un
vieux tube de Johnny Hallyday entrecoupé
de grésillements. « Ça fera l’afaire. »
Je me suis mise debout
et ai écarté mes deux fesses.
Il a badigeonné son sexe d’un
bon jet de salive et m’a
pénétrée très doucement.
Je me suis déshabillée dans sa salle de
bains et ai fait couler l’eau sur mon corps.
Cela faisait vraiment du bien une douche
bien chaude après avoir passé toute la
journée dans la boue et le froid. Je suis
sortie, ai passé une serviette autour de
mon corps et suis allée chercher le sac
de change que j’avais laissé dans un coin
de la cuisine. Johnny Hallyday avait laissé
place à Eddy Mitchell, de mieux en mieux.
Samuel était assis à table, une tasse de
thé à la main.
46
« Réchauffée ? » m’a-t-il dit en souriant.
Mince, je ne m’attendais pas à le voir ici
si rapidement. Peut-être était-il pressé
de me retrouver. J’ai saisi mon sac et
l’ai placé devant moi comme pour me
cacher de ma nudité. J’ai souri, gênée
de la situation.
« Vous pouvez aller vous changer dans ma
chambre, ce sera peut-être plus simple »,
m’a-t-il dit. J’ai monté les marches
grinçantes de l’escalier en bois et ai fait
glisser ma serviette le long de mon corps.
Samuel me suivait, j’ai entendu l’escalier
grincer de nouveau. Je n’osais me
retourner vers la porte. Je ne savais pas
si c’était une bonne idée : coucher avec
mon intervenant ! La production m’avait
plusieurs fois mise en garde contre ce
genre de situation.
J e n’ai pas eu le temps de réléchir
plus longtemps, j’ai senti ses mains
dures et épaisses caresser doucement
mes hanches. Son soule rauque et
chaud s’insinuait dans ma nuque et faisait
risser tous mes poils. J’avais
vie qu’il me prenne. Il a
monté ses mains sur mes
ins et a pincé délicatement
bout de mes tétons. J’ai
rmé les yeux et me suis
bandonnée entièrement à
es doigts experts.
m’a allongée sur le lit, telle
ne poupée de porcelaine et
m’a prise en missionnaire. Il
tait vraiment très attentif à
a moindre de mes réactions.
Est-ce que je peux vous
demander quelque chose,
m’a-t-il poliment interrogée,
ma femme a toujours refusé
la sodomie. J’aimerais bien
essayer, connaître au moins une fois ça
dans ma vie. » Je m’étais toujours refusée
à laisser quelqu’un passer par cet endroit
que je trouvais sale et dégradant, mais
j’avais vraiment envie de me donner
entièrement à Samuel. Je savais qu’il
ne serait pas brutal. Je me suis mise
debout et ai écarté mes deux fesses. Il
a badigeonné son sexe d’un bon jet de
salive et m’a pénétrée très doucement. Il a
d’abord passé son gland, puis s’est arrêté
quelques minutes pour me permettre
d’être bien dilatée. Il a ensuite enfoncé
tout le reste. Il avait une bite bien dure et
grosse. Ça m’a fait un peu mal au début,
mais plus Samuel bougeait dans mon cul,
plus le plaisir montait.
À la in, lorsque Samuel a éjaculé par
jets saccadés à l’intérieur de moi, je ne
sentais plus qu’une vague de jouissance
en moi, comme si j’étais le prolongement
direct de son orgasme.
Julie Pietri crachait un vieux tube à travers
la radio. Et si je m’inventais un temps
épouvantable pour rester quelques jours
de plus dans le Périgord ?
Caro, 32 ans, Paris.
La retraite
’ai 60 ans, je suis à la retraite et je
J viens d’acheter Union pour la première
fois. Quel étonnement de découvrir les
récits d’Angélique et de Véronique ! Je ne
suis pas très idèle non plus et j’entretiens
moi aussi une relation extraconjugale
avec un Nord-Africain qui pourrait être
mon ils. Mais attention : pas de trucs trop
cochons ! J’écarte les jambes, il tire son
coup, puis je rentre à la maison. C’est juste
histoire d’entretenir la souplesse de mon
vagin et de me changer de la bite de mon
mari. Mon jeune amant, lui, il bande plus
dur, et, malgré mon âge, je jouis encore.
Il me dézingue bien comme il faut, ça me
rappelle les années 1970 quand je me
faisais ramoner la chaudière par tous les
beaux mecs que je trouvais…
lors oui, je suis un peu coquine, mais
A les vrais trucs cochons, ça ne me
branchait pas trop jusqu’à récemment…
Mon jeune amant m’en a pourtant
proposé. Il voulait surtout m’enculer. Une
vraie obsession ! Mais je refusais tout le
temps. Puis, comme je vous le disais, j’ai
découvert dans votre magazine les récits
de Véronique et d’Angélique, ainsi que la
rubrique de Brigitte Lahaie et, inalement,
j’ai eu envie de découvrir les joies du
sexe extrême. J’ai suivi les conseils de
Brigitte : j’ai acheté un bon lubriiant et
j’ai mis mes tabous de côté. Mon amant
était ravi, vous pensez !
En quelques jours, je suis devenue une
vraie salope. Maintenant je fais des
trucs complètement cochons. J’ai même
avalé son sperme aigre et épais sans
rechigner. Au fond, je suis bien d’accord
avec Véronique, ce n’est pas très bon,
mais vraiment excitant de faire des trucs
hards. Quant à mon petit trou, j’avoue
que j’ai eu un peu mal. J’ai cru que mon
oriice ne se refermerait jamais, j’ai vécu
ça comme un dépucelage.
Comme j’avais beaucoup de temps à
rattraper, j’ai remis ça rapidement, et il
est vrai que j’ai joui par ce trou comme
par mon minou. La salope au fond de moi
s’est réveillée. Je vais rattraper toutes ces
années perdues. Merci Brigitte pour ces
conseils, merci Véronique et Angélique
pour vos confessions qui m’ont fait
découvrir d’autres plaisirs. Je ne vais pas
laisser mon petit trou se refermer. Il y en a
47
Le sexe et la plume
des amateurs de vieilles cochonnes, et j’en
suis une maintenant. Je vous raconterai
tout ça en prime !
Jos, 60 ans, retraitée.
Pique-nique COURRIER
champêtre AVEC
PHOTOS
e relisais inlassablement le bout de
J papier bloqué entre mes doigts. « Eve,
je te trouve très belle. J’aimerais, si c’est
possible (et si tes parents sont d’accord),
te convier à un goûter dans les champs
et te prendre en photo. Je t’attendrai à
16 heures, demain, sur la place du village,
et ce pendant une heure. » Je connaissais
Noé depuis longtemps. Il habitait à deux
maisons de celle de mes parents, et
nous étions amis depuis ma plus tendre
5
jeunesse. La vie nous a ensuite séparés,
et je suis montée vivre à Paris pour
faire mes études. De retour dans le nid
familial le temps d’un week-end, ma mère
a cru bon de l’inviter à dîner comme au
bon vieux temps. Le problème était que
j’avais grandi et connu mille expériences
sentimentales, et que lui, manifestement,
était encore dans l’incapacité de m’inviter
normalement à un goûter (d’ailleurs
qui organise encore des goûters de
nos jours ?). Il m’avait glissé ce bout de
papier dans la main en partant, à la in
du repas, de façon maladroite. Même si
cette technique semblait un peu puérile,
il faut avouer qu’elle avait aussi quelque
chose de romantique.
près rélexion, je me suis dit
A que c’était une bonne façon de
me remettre de ma récente rupture
oureuse. Il fallait que je me lance
ns de nouvelles expériences.
lendemain, à 16 h 15, Noé
endait sur le banc en face
l’église chargé comme un
e. Il portait la grosse besace
e son appareil photo sur son
aule gauche et son trépied en
andoulière sur l’épaule droite. Un
os panier duquel dépassait un
ssu Vichy trônait sur ses genoux.
uand il m’a vue, il s’est rué vers
oi pour me serrer dans ses bras.
Ah, tu es venue ! J’ai eu si peur
ue tes parents refusent ! » À vrai
ire, cela faisait plus de sept ans
éjà que je ne demandais plus
a permission à mes parents de
sortir, mais je ne lui ai rien dit
pour ne pas le vexer. Noé vivait
vraiment dans un autre monde.
Nous avons très vite trouvé un
champ, à l’abri des regards indiscrets,
et Noé a déballé toutes ses afaires.
Pain frais, coniture, beurre, jus de fruit,
appareil photo, objectif, lash, trépied, il
avait certainement passé toute la matinée
à se préparer pour notre rendez-vous.
Après une première tartine beurrée
durant laquelle nous nous remémorions
nos souvenirs d’enfance en riant, il m’a
révélé qu’il voulait devenir un photographe
célèbre et vivre à Paris, près de moi. J’ai
rougi. Je savais que cette carrière était
diicile, et sans un solide diplôme en
poche, il aurait tout le mal du monde à
percer un jour dans ce milieu. Mais je n’ai
pas voulu le décourager, son innocence
était vraiment touchante.

U ne fois le goûter terminé, je me

suis allongée dans l’herbe, repue. Il
s’est emparé de son appareil photo et a
commencé le shooting. « Sois naturelle,
Eve. Laisse-toi aller ! Fais comme si je
n’étais pas là. » J’ai souri tendrement
et j’ai eu envie de lui donner ce qu’il
voulait vraiment. J’avais deviné que ses
photos n’étaient qu’un prétexte pour
pouvoir poser son regard sur mon
corps, sans gêne. J’ai soulevé ma jupe
au-dessus de mes hanches et ai baissé
ma petite culotte. Les yeux de Noé se
sont écarquillés d’un coup. J’ai senti qu’il
Le sexe et la plume
hésitait à appuyer sur le déclencheur
de son appareil. J’ai fermé les yeux et ai
soupiré de plaisir. Voyant que je maîtrisais
la situation, il s’est détendu et a repris
son travail. J’ai ouvert mon chemisier et ai
commencé à me caresser les seins. Noé
a retiré la ceinture de son jean et s’est
branlé face à moi. « Ça ne te dérange pas
si… » Il n’arrivait pas à mettre des mots
sur ce qu’il faisait. Ah, si mon ex avait pu
être aussi prude, peut-être ne m’aurait-il
pas laissé tomber pour ma meilleure amie !
J’ai hoché la tête pour lui signiier que cela
ne me dérangeait pas.
J ’ai fait descendre mes mains au niveau
de ma chatte et me suis écartée les
lèvres pour que Noé puisse pleinement
proiter de la vue. Il continuait toujours
à me mitrailler, imperturbable, une main
sur sa queue, l’autre sur son appareil.
Je me suis masturbée doucement dans
l’herbe, face à lui. Très rapidement, j’ai joui
2
silencieusement, les jambes croisées et
serrées, comme j’aimais.
Noé m’a demandé la permission de jouir
à son tour. J’ai accepté avec plaisir. Je
suis venue l’aider en plaçant ma bouche
juste en dessous de son sexe et quelques
secondes plus tard, il est venu sur ma
langue.
« Merci, Eve », a-t-il soulé en secouant
sa bite pour faire tomber les dernières
gouttes de sperme.
« Tu as eu toutes les photos que tu
voulais ? » lui ai-je demandé.
« Non, m’a-t-il répondu, j’en ai eu des bien
meilleures… »
Aujourd’hui, Noé et moi vivons ensemble
à Paris. Il n’est pas photographe, mais
peintre. Peintre de nu. Comme quoi, il
n’est pas tombé très loin de sa vocation
première.
Eve, 24 ans, Paris.
Un premier club
plutôt réussi !
J ’aimerais vous parler de notre
première expérience en club
échangiste. Nous nous sommes rendus
dans un sauna libertin à Lyon. À peine
entrée, je me suis tout de suite sentie
emporter dans un autre monde. Nous
avons plongé dans l’immense jacuzzi
où plusieurs couples étaient en train de
discuter et de s’embrasser. L’ambiance
était électrique, dénuée de toute pudeur.
Petit à petit, nous nous laissons aller à
un premier rapport dans l’eau, à côté
d’autres couples, puis nous décidons de
boire un verre avant d’aller à l’étage.
Là, nous découvrons des couples en
pleine action dans le couloir, les femmes
suçaient leurs hommes avec d’autres
femmes. Nous passons, et nous nous
intéressons à un couple derrière une vitre.
La femme est en train de sucer son ami.
Cette image m’excite, et je décide alors de
m’agenouiller et de sucer mon mari. À côté
de moi, une bite jaillit d’un glory hole, mais
je l’ignore, ne me concentrant que sur mon
chéri. Je jette un œil à ce qu’il se passe
derrière la vitre, mon désir est décuplé.
Mon mari me prend contre la vitre pendant
que le couple termine ses ébats en nous
regardant. Mon homme continue en me
léchant doucement lorsque j’entends
une femme dans la pièce à côté en train
de jouir. Ce son me donne des frissons
et m’emporte rapidement vers un plaisir
diférent. C’est très excitant d’entendre
la jouissance d’une autre personne de si
près. Nous continuons en 69, puis mon
mari me reprend pendant qu’un couple
nous regarde. Je n’ose afronter leurs
regards, ce sera pour une prochaine fois !
Mais cette première expérience m’a
complètement émoustillée. Pour les
prochaines fois, je me verrais très bien
avec mon chéri derrière la vitre ! J’ai
très envie qu’on me mate prendre du
plaisir et en donner avec l’homme qui
partage ma vie depuis 12 ans et que
j’aime plus que tout.
E n tout cas, je garde un souvenir très
agréable de cette première expérience
envoûtante et j’en proite pour adresser
un message à mon chéri : j’aimerais qu’il
sache que j’adore ma vie avec lui, j’adore
tout ce que nous partageons ensemble, et
cette expérience n’a fait que renforcer mon
amour pour lui.
Mon amour, j’ai envie qu’il n’y ait que toi et
moi pour toujours. Je t’aime.
Amélie, 36 ans, Haute-Savoie.
Merci docteur !
J e m’appelle Noëlle, j’ai 26 ans, et c’est
grâce à l’aventure que je vais vous
raconter que je suis parvenue à sauver
mon couple.
Mariée très jeune, vierge et ayant eu pour
règle d’éducation sexuelle qu’une femme
devait se donner à son mari pour avoir
des enfants, je n’ai jamais vraiment connu
le plaisir ni le désir. Au il du temps, face à
l’incompréhension des réactions de mon
corps, je me suis décidée à parler de mes
problèmes à mon gynéco.
Julien, mon mari, souhaitait dans son lit
une salope, mais sans pour autant me
guider pour en devenir une. Face à mon
mutisme et à mon manque d’initiative, il a
menacé de me quitter.
Je suis donc allée seule chez mon gynéco
53
Le sexe et la plume
pour lui demander conseil. Je sais que cela
peut paraître étrange, mais franchement,
je n’avais personne pour me conier !
Une fois dans son cabinet et après avoir
répondu à plusieurs questions concernant
ma sexualité, ou plutôt mon absence de
sexualité devrais-je dire, l’homme m’a
demandé de me déshabiller. Je me suis
Sa queue bien raide a disparu
entre mes chairs, et je n’ai
pu retenir un cri de plaisir.
tout naturellement exécutée, mais comme
j’étais toujours debout c’est d’un geste
naturel qu’il m’a prise par la taille et m’a
conduite vers la table d’auscultation où il
m’a installée.
U ne fois bien en place, les pieds sur
les étriers, le beau gynéco s’est
mis à me palper, et, étonnamment,
ces gestes ont produit sur moi une
excitation que je n’avais alors jamais
connue. Mes tétons sont devenus très
durs, et mon sexe s’est rapidement
gorgé de mouille. Très professionnel, le
gynéco a continué à fouiller mon corps
sans mentionner la mouille abondante
qui dégoulinait sur son gant.
Sa secrétaire étant partie, j’étais sa
dernière patiente, et il a déposé ses
lèvres sur les miennes. Je savais que ce
n’était pas normal, mais j’étais bien trop
excitée pour refuser. Bientôt sa langue
agile se dirigea sur mon clito puis dans
mon vagin. Je tremblais tant la sensation
était divine. Il était en efet bien rare que
mon mari, Julien, ne vienne me délecter
de ce genre de caresse.
Lorsqu’il a sorti sa grosse queue pour la
passer sur mes petites lèvres humides,
la frottant avec vigueur, j’avais envie
54
de le repousser, de dire non, que cela
n’était pas convenable, mais j’en étais
incapable. Je me souviens que c’est moi
qui ai fait un mouvement du bassin ain
qu’il me pénètre. D’un coup sec, il a pris
possession de mon intimité. Sa queue bien
raide a disparu entre mes chairs, et je
n’ai pu retenir un cri de plaisir. Mon beau
gynéco me maintenait par les hanches
et me disait des mots cochons qui me
faisaient rougir autant qu’ils m’excitaient.
Il avait ouvert mon petit chemisier
pour sortir mes seins et pincer mes
tétons durcis par cette vague de plaisir.
Quelques coups de reins supplémentaires
et j’ai regardé sa queue déverser deux
jets blanchâtres sur mon bas-ventre. Il a
pris un peu de sa semence sur un doigt
et l’a porté à ma bouche. Là encore,
même si la chose était nouvelle pour moi,
je n’ai pas osé refuser.
J e suis ensuite partie rapidement, et
le soir Julien et moi avons fait l’amour
comme jamais. Depuis, notre vie sexuelle
est un vrai feu d’artiice, et j’ai envie de
découvrir plein de nouvelles choses sans
pour autant choquer mon mari. Parfois,
l’excitation est telle que j’ai envie de
retourner voir mon beau gynéco pour
parfaire mon éducation sexuelle, mais,
pour l’instant, je n’ai pas osé franchir à
nouveau le pas.
Noëlle, 26 ans, femme au foyer,
Montignac-sur-Vézère (24).
RACONTEZ-NOUS !
Vous souhaitez nous ENVOYER
vos aventures ? Retrouvez toutes
nos coordonnées postales et
e-mail en p. 8-9 de ce magazine.
La lettre du mois

Faites de
la musique !
J’ai chanté dans un petit bar à l’occasion de la fête de la
Musique. Déçue par l’indifférence du public, j’ai été tenté
d’abandonner la musique à jamais. Mais la rencontre avec
Bernard a fort heureusement tout changé !

L es trois tables juste devant la scène

ont applaudi par politesse tout en
continuant leurs conversations. J’ai lancé
mon sempiternel : « Vous pouvez acheter
notre CD à notre stand si vous avez aimé nos
musiques », mais ma voix s’est très vite fait
recouvrir par les éclats de rire de la serveuse
et d’un gars accoudé au comptoir. Cela faisait
25 ans que je faisait de la musique avec
mon camarade guitariste (un ami d’enfance,

56
 c’est… – C’est bon, Édouard !
On a compris. De toute façon,
c’est la dernière ce soir. J’ai
eu ma dose d’humiliation »,
le coupais-je sèchement.

Tant pis pour Édouard !

Cela faisait bien longtemps
que je n avais pas eu
l occasion de faire
un show privé.
Édouard a tourné les talons,
vexé. Il avait toujours été de
nature soupe au lait, et je
savais qu’il reviendrait
rapidement vers moi. J’ai
donc simplement haussé les

nous étions très vite devenus

inséparables), mais, là, je crois
qu’il était temps de se rendre à
l’évidence : j’avais touché le fond.
Derrière mon stand, j’ai ouvert ma
caisse et attendu – sans espoir –
que quelqu’un vienne nous parler,
ou au moins nous envoie un
sourire timide. En vain. Édouard
(mon guitariste) s’est énervé.
« Bon allez, Bijou, on remballe !
Ça sert à rien tout c’qu’on fait.
Les tubes des années 1970 sont
dépassés depuis longtemps par les
Shakira et autres David Guetta.
Faut bien se rendre à l’évidence :
on est has been. Les reprises,
déjà, c’est has been. Alors des
reprises de tubes has been,
 La lettre du mois
épaules et me suis afairée au rangement de
ma petite caisse.
« Combien le CD, Madame ? Ou Bijou… Si
vous me permettez, Bijou ? » Un homme
distingué, en chemise et pantalon, se tenait
face à moi, souriant. Je lui ai tendu le CD en
lui disant que c’était gratuit. Ce soir, c’était
la in. Over. Basta. Il a eu l’air dépité : « Mais
pourquoi ? Je vous vois souvent dans les bars
du coin ! Vous avez toujours eu une énergie
dingue sur scène ! Non, ce n’était pas votre
dernier concert. J’habite dans une propriété
non loin d’ici et je n’ai ni femme ni enfant…
Accepteriez-vous de venir chanter pour moi ?
Je vous paierai, bien sûr. » Mes yeux se sont
mis à briller. Tant pis pour Édouard ! Cela
faisait bien longtemps que je n’avais pas eu
l’occasion de faire un show privé.
I l habitait dans une belle maison en pierre,
à quelques mètres seulement du bar où
je venais de inir mon concert. Il s’est assis
sur une chaise de son jardin, le temps
était merveilleux, et m’a encouragée : «
Allez, la fête de la Musique se poursuit
ici ! Pour nous, ce soir, Bijou reprend son
58
Tout d’un coup, il s’est jeté
sur moi et m’a embrassée.
« J avais envie, s est-il
justifié, et j’ai envie
de voir votre corps. »
show devant la foule en délire. » J’ai éclaté
de rire. Je riais tellement que mon soule
s’était bloqué, et qu’il m’était impossible de
sortir le moindre son de ma bouche. Mon
délicieux hôte s’est levé en m’applaudissant
« Wouah ! Quel show incroyable ce soir.
Une inédite, non ? Me permettez-vous de
prendre des photos ? » J’ai hoché la tête
en pleurant de rire. Tout d’un coup, il s’est
jeté sur moi et m’a embrassée. « J’avais
envie, s’est-il justiié, et j’ai envie de voir
votre corps. » Le concert s’est rapidement
transformé en shooting photo improvisé
dans son jardin. Et je dois avouer que c’était
terriblement excitant ! Il avait vraiment un
œil d’expert : il me rendait belle, quelle
que soit la pose qu’il me demandait de
prendre… « Et mannequin, Bijou, vous y
avez pensé comme reconversion ? » J’ai
MAG DOWN LOAD.oRG

LATEST MAGAZINES
HIGH QUAllTY TRUE-PDF
MAG DOWN LOAD.ORG
levé les yeux au ciel… Quel latteur ! Nous
nous sommes chaufés l’un l’autre très
rapidement, nous avions envie de passer à
la vitesse supérieure. Nous nous sommes
dirigés vers sa chambre, jouant comme des
gosses dans l’escalier à celui qui grimperait
le plus vite. Nous nous sommes étalés sur
le lit, je l’ai sucé, il m’a léchée, j’ai joui. Trois
fois au moins. Et puis il s’est branlé. Juste
au-dessus de mes yeux. Je comprenais bien
que c’était mon regard qui l’excitait. Il a
posé sa main sur mon sein droit et a éjaculé
sur ma gorge en chantant le refrain d’une
de mes chansons.
À ce moment-là, je pouvais vraiment dire que
ma carrière s’était terminée en beauté. ■
59
 Actus

Eros X SF, délirant manga

De la science-fiction, de l’érotisme
et un trait superbe derrière lequel
on devine l’influence du grand
maître du manga Osamu Tezuka :
Eros x SF, œuvre du dessinateur
japonais Shõtarõ Ishinomori, ne
laissera aucun lecteur indifférent.
Ici, le grotesque côtoie les scènes
les plus délicates, et l’humour se
mêle à la critique sociale. Formée
de quinze histoires dessinées entre
la fin des années 1960 et les années
1970, l’œuvre n’a rien perdu de sa modernité un rien cruelle... « Ma petite amie »
Eros X SF, Shõtarõ Ishinomori, éd. Le Lézard noir, 24 €.

« Ma petite amie » « Ma petite amie » « Bunny Girl »,

60 « Ma vie sexuelle » « Ma vie sexuelle » « Ma vie sexuelle »

Le Bouquin des mots du sexe,
le beau dico des iévreux du biniou
C’est avec un enthousiasme contagieux
qu’Agnès Pierron, linguiste et historienne du
théâtre, nous fait découvrir les mots et expres-
sions qui disent la sexualité. Un dictionnaire
tour à tour drôle, poétique et coquin, et qui res-
sort aujourd’hui dans une version enrichie.
Cet ouvrage pour le moins original est-il le
premier du genre ?
Il existait deux dictionnaires sur le thème du sexe, l’un
datant du milieu du XVIIIe, l’autre du milieu du XIXe,
chacun faisant environ 300 pages. Le Bouquin des
mots du sexe en fait lui plus de 1 000, mon ambition
étant d’être la plus exhaustive possible et de présen-
ter également des termes modernes. Et puis cette
fois-ci, il s’agit d’un dictionnaire écrit par une femme,
ce qui en dit long sur l’évolution des mœurs et l’éga-
lité dont on parle tant !
L’ouvrage traverse les époques et les milieux.
Comment avez-vous mené votre travail ?
Il s’apparente à une enquête. C’est en fréquentant
le milieu du théâtre, où l’on parle beaucoup de
sexe, que j’ai récolté les premières expressions. J’ai
ensuite rencontré des prostituées et des clients et
je n’ai pas lâché les bons informateurs : ceux qui
possédaient un superbe vocabulaire argotique. J’ai
appris des expressions d une poésie folle, comme
« aller aux feux follets sur les neiges éternelles »,
entendu de la bouche d'un client du bois de Bou-
logne. Les « feux » étaient les petites lanternes agi-
tées par les travailleuses pour qu’on les repère, les
« neiges » désignaient le monceau de mouchoirs et
de préservatifs éclairé par la lune... J’ai enin com-
pulsé de nombreux ouvrages érotiques pour com-
pléter mon dictionnaire.
On découvre des extraits de textes signés par
de prestigieux auteurs, qu’on ne connaissait
pas si badins…
C’est parce qu’on ne lit pas assez leurs œuvres.
Théophile Gautier, ce n’est pas que le Capitaine Fra-
casse ; sa Lettre à la présidente est d’un érotisme
torride. Sans parler de certains poèmes de Verlaine,
ou même de textes de Flaubert qu’on imagine seu-
lement dévoué à son œuvre, mais qui n’est pas parti
en Égypte uniquement pour visiter les pyramides…
Là-bas, il a aussi rencontré des prostituées locales
et découvert leur savoir-faire particulier. Ce diction-
naire le montre : ces grands hommes n’étaient pas
que de purs esprits !
Le Bouquin des mots du sexe, Agnès Pierron,
éd. Robert Laffont, collection « Bouquins », 30 €.
61
 L’interview sans tabou
Zara,
lectrice d’Union
Âgée de 34 ans, célibataire, assistante juridique, Zara vit en région parisienne et a
découvert le magazine Union il y a seulement quelques mois. Aujourd’hui, ce n’est pas
seulement une idèle lectrice, elle y apporte régulièrement ses contributions sous forme
de témoignages sur ses différentes (et nombreuses) expériences sexuelles.

● Comment avez-vous découvert Union ?

Par un ami. J’adore écrire, mais depuis
quelque temps, j’aime surtout écrire des
petites confessions coquines sur mes ren-
contres et mes expériences amoureuses.
Je cherchais une revue qui accepterait de
publier ces récits, et c’est cet ami qui m’a
parlé d’Union. J’en suis aujourd’hui à mon
troisième texte publié. Et ce sont de véri-
tables histoires, je les ai vécues.
● Qu’est-ce qui vous donne envie de faire
publier vos expériences sexuelles ?
Déjà, je ne suis pas du tout pudique. C’est
un jeu excitant qui me procure beaucoup de
plaisir. J’ai totalement conscience qu’il s’agit
là d’une forme d’exhibition. Je crois qu’au jamais allée sur des plages naturistes, faute
fond de moi, j’ai un côté très exhib’. Je ne suis de temps, mais j’en rêve.
● Vous achetez Union tous les mois ?
Oui, je suis devenue une idèle lectrice.
J’adore lire les autres témoignages. Je suis
exhib’, mais voyeuse aussi. Il m’arrive d’avoir
envie de réaliser ce que d’autres femmes
racontent. J’aime beaucoup l’esprit d’Union et
la manière dont la sexualité est abordée. Les
dossiers sont intéressants, il y a tout ce qu’il
faut pour pimenter sa vie privée.
● Lorsque nous publions l’un de vos
récits, vous recevez beaucoup d’e-mails
par la suite ?
Énormément ! Ce sont en majorité des
hommes qui m’envoient des photos de leur

62

sexe en érection. Je commence à avoir une
belle collection. J’ai aussi rencontré trois
personnes, et nous sommes d’ailleurs res-
tés très liées.
● Vous êtes libertine ?
Je l’ai été, plus jeune. J’ai eu des expériences
de triolisme avec deux hommes, des aven-
tures avec des femmes. Et j’adorais ça. Puis,
je me suis mariée. Et là, sexuellement, ça a
été un grand bide avec mon mari. Nous nous
sommes séparés, il y a seulement quelques
mois, et, enin, je redécouvre la sexualité, les
plaisirs, les fantasmes. Depuis cette sépa-
ration, je m’épanouis de nouveau dans mes
nouvelles rencontres, je redécouvre tout ce
que j’avais aimé avant mon mariage. Je redé-
couvre le sexe avec le désir de m’ouvrir à tout
ce qui peut se faire dans ce domaine.
● Des tabous ?
Non, aujourd’hui aucun. Je veux goûter à
tout. À tout ce que je peux lire dans Union
par exemple. Ce magazine est pour moi une
source inépuisable de fantasmes et de nou-
velles pratiques.
● Levrette ou missionnaire ?
Levrette, car ma pratique préférée est la so-
domie. J’adore aussi la fellation, mais la sodo-
mie reste mon péché mignon. Elle me donne
la sensation d’être complètement dominée.
● Vos fantasmes ?
La soumission, justement. Un fantasme qui
est en train de se réaliser avec un homme
que je viens de rencontrer. Je débute avec
lui et j’expérimente petit à petit tous les plai-
sirs et jeux SM : liens, fessée, martinet, cein-
ture… Et, bien sûr, tout l’aspect cérébral
et toute la subtilité du SM. Je crois que la
soumission est quelque chose que j’ai tou-
jours eu en moi. Je me sens vraiment femme
soumise et j’ai envie d’aller voir où seront
mes limites. Le SM, c’est également une
recherche de soi-même.
● D’autres fantasmes ?
Je m’en découvre de nouveaux chaque
fois que je lis Union, mais une chose qui
m’exciterait vraiment, je crois, c’est de
faire du strip-tease. J’ai fait beaucoup de
danse quand j’étais plus jeune. M’imaginer
en train de danser et de me dévêtir entiè-
rement devant plusieurs personnes… Je
ressens déjà de délicieux frissons. Finale-
ment, je suis soumise, anale, voyeuse, et
très exhib’ ! Mais je n’ai pas fini de décou-
vrir tous mes vices.
Le mail de Zara :
ail.com
bimbang2012@gm
63
Bande dessinée

64
65
Hot zapping
Vu sur le Net

Les sex addict, c’est plus fort

qu’eux, que voulez-vous !

!
f, le gouffre est trop étroit
« On ne passera jamais che
z-y, foncez ! »
– Pas le choix soldat, alle

Qu’on se le dise, le poil revient !

sgénique,
Après le tran En soirée, il faut to
le trans je nique ! ujours que la réda
d’Union se fasse re ction
marquer…
66
 du Cap,
gétarienne
La pizza vé
c’est la grande classe !

u aimes les films de gla

diateurs ? Jean-Mi, lui,
en raffole !

Josiane a su célébrer, comme

il se devait,
la fin du championnat de Ligu
e 1.

le montre-sexe…
révolution du selfie ? Après le cache-sexe,
M ais jusqu’où ira la
 Un io n tr im e s tr ie l n ° 4 6
+ 1 DVD hors série Sp écial Uniformes

E n v e n te a c tu e ll e m e n t
NOUVEAU - NOUVEAU - NOUVEAU - NOUVEAU - NOUVEAU

ww
Nous vous invitons à découvrir
le nouveau site Internet
de votre magazine préféré

● Plein d’actus inédites

● Des récits illustrés
● Vos témoignages
● Des vidéos hard en HD
● Un nouveau Liveshow
● Une boutique sexy
● Des conseils d’experts
● Et plein de surprises

Grand jeu
concours de l’été
De nombreux abonnements au magazine Union, des DVD Collector,
des objets sexy à gagner sur Union.fr !

LE RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE
UNION.FR DES UNIONISTES…
Dossier

Devenez
un athlète

en faisant
du sport…
en chambre
 En pleine forme pour l’été

Le sexe, c’est comme le cochon. Tout est bon ! Non pas

qu’il faille se conduire comme un porc au lit, mais plutôt
que le port de son (sa) partenaire permet de se muscler,
d’entretenir son cœur et/ou de diminuer son stress. On
s’en doutait, faire l’amour c’est bon pour la santé, les
spécialistes nous en apportent la confirmation…
Par Pascal Turbil
Devenez un athlète en faisant du sport…
L
e sport en chambre devrait
igurer aux Jeux olympiques.
Avec de bonnes chances de
médaille pour les Français,
champions des sondages
dans ce domaine depuis
toujours. De fait, le sexe
peut très vite devenir du
sport, et chacun sait que le sport, c’est
bon pour la santé. Intéressant puisque,
meilleure est la santé, plus belles sont
les performances au lit.
Un minimum de 30 minutes
Car, oui, il est possible de se muscler
en faisant l’amour. Nombreuses sont
les positions du Kâmasûtra qui relèvent
de la performance athlétique. Si on leur
adjoint les conseils d’un coach sportif,
cela peut vite devenir une vraie séance
d’entraînement. C’est Sophie, professeur
de itness à Orléans (45), qui va nous
servir de guide et d’entraîneur : « Avant
toute chose, il faut retenir qu’une partie de
jambes en l’air eicace sur le plan sportif
en chambre
doit durer au minimum 30 minutes. C’est
exactement comme lorsque l’on va courir.
On ne commence à obtenir des résultats
qu’après une demi-heure, tant sur le plan
cardio-vasculaire que sur celui de la min-
ceur. Le corps va chercher son énergie
dans les graisses après un temps d’efort
lié à l’échaufement. Pour que l’amour
devienne une performance sportive, il faut
respecter ce paramètre. » Bonne nou-
velle, les préliminaires comptent dans ce
chrono (sorte d’échaufement) : « Cha-
cune des phases d’une partie de sexe
va éliminer un nombre de calories. On
estime en moyenne que l’on brûle 400
calories en faisant l’amour, soit autant
qu’une séance de cardio-training en
salle de gym. » Mais comme pour le
sport, on peut s’entraîner et faire beau-
coup mieux que la moyenne. Notamment
en choisissant les positions. Il devient
alors possible de travailler sa souplesse,
ses abdos, ses bras, ses cuisses ou son
périnée…
Le top 3 des positions
pour se muscler
Démonstration en quelques positions,
à commencer par notre bon vieux mis-
sionnaire, car rien n’oblige le garçon à
Muscler son jeu,
et son périnée !
Il s’agit, pour les femmes, de muscler son
plancher pelvien pour accroître son plaisir
autant que celui de son partenaire. Une
sorte de gym du sexe. On doit cette méthode
au docteur Kegel, un gynécologue améri-
cain des années 1940. Plus les muscles qui
relient le pubis, le sacrum et les deux os du
bassin sont forts, plus le plaisir sera intense.
La technique consiste à contracter l’intérieur
de son vagin durant les rapports sexuels.
On imagine aisément l’impact positif chez
le partenaire, dont le pénis est pris en étau.
On attrape cette technique en s’entraînant
à gérer le flux de son urine (en bloquant le
jet), sans qu’aucun autre muscle ne bouge
(ni les abdos ni les fessiers). On peut aussi
travailler son périnée avec les boules de
Kegel… Dès que la manipulation est inté-
grée, il faut la reproduire sans uriner, puis au
moment de la pénétration.
73
Devenez un athlète en faisant du sport…
s’afaler sur la ille. « Au contraire, pour
se muscler le haut du corps, précise
Sophie, il va falloir se mettre en appui
sur les bras et maintenir la position. Ce
sont alors les bras et les épaules qui
travaillent. Mais si le garçon gaine ses
abdos et serre les fesses durant ses
va-et-vient, il se renforcera également
le ventre et les fessiers. On peut même
imaginer un travail des cuisses pour peu
que le lit soit assez ferme (ou par terre),
de sorte que le partenaire du dessus soit
à la fois en appui sur ses mains et sur la
pointe des pieds, comme s’il faisait des
pompes. » Côté calorie, on en brûle 200
toutes les dix minutes. L’idée reste donc
de tenir la distance… L’autre avantage
de ce mélange des genres, c’est que la
concentration n’est plus exclusivement
centrée sur le sexe et le plaisir, mais sur
d’autres parties du corps. Le plaisir et
l’orgasme arrivent ainsi moins rapide-
ment ,et, là, tout le monde est gagnant.
Autre classique, notamment du cinéma,
la technique appelée « union suspen-
due », communément surnommée « à la
sauvage ». Il s’agit de prendre sa parte-
naire debout. Le garçon soulève la ille,
qui enroule ses jambes autour de sa
Et là,
je brûle combien ?
Préliminaires
de 20 minutes : 90 calories.
Strip-tease : 60 calories.
Orgasme : de 60 à 100 calories.
Sexe oral : 100 calories.
Masturbation : 150 calories par séance.
Femme sur le dessus, à 10 minutes :
300 calories pour les femmes.
74
taille et ses bras autour de son cou. Ici,
la notion d’efort est évidente. L’homme
doit gainer l’ensemble du corps (jambes,
abdos, bras).
Accrochée comme une moule à
son rocher
Notre coach Sophie suggère que le gar-
çon aille plus loin : « Si les deux sont bien
emboîtés, le porteur peut se déplacer. Il
peut commencer le long d’un mur pour
assurer la prise, puis bouger d’une pièce
à l’autre pour augmenter l’intensité de
l’efort. Bien sûr, il peut faire des pauses
en déposant les fesses de sa partenaire
sur un plan de travail dans la cuisine,
un évier, une machine à laver, et ainsi
augmenter l’intensité de la musculation
de sa partenaire selon le désormais très
connu grand principe de la plateforme
vibrante (type Power Plate) qui décuple
un efort physique et active en même
temps tous les autres muscles du corps.
Il peut même faire des squats et travail-
ler les cuisses en s’asseyant lui-même
sur une chaise et en se relevant. Là, il
faudra répéter l’exercice plusieurs fois
pour être eicace. » Attention, précise
Sophie : « La partenaire n’est pas passive
dans cette position, elle s’accroche, donc
gaine également l’ensemble de son corps
pour ne faire qu’un. Elle produit quasiment
autant d’eforts que le garçon. » La preuve,
côté calories, la perte serait ainsi esti-
mée à 500 par personne.
Abdos c’est chaud
Très chaud encore, la position dite du
« lipper ». Un must pour les abdos des
deux partenaires. Capital à l’approche
de la plage et du maillot. « Ici, il est
également question de souplesse, pré-
en chambre
cise Sophie, la ille est en appui sur les
épaules et les coudes, elle fait le pont,
tandis que l’homme la pénètre à genoux
en la soutenant par le bassin. Si madame
se contente de conserver la position,
elle travaille sa souplesse tandis que
monsieur se renforce les bras et gaine
les abdos. Mais la ille peut également
contracter ses fessiers et ses cuisses
autour de la taille de son partenaire,
pour l’aider d’une part et se muscler de
l’autre. Les plus fortes peuvent même
décoller les épaules du sol ou du lit, et
remonter à la force des abdos (aidé par
la force des bras de monsieur). Là, cela
devient très sportif, mais particulière-
ment eicace. La perte de calories est
estimée à 600 par personne dès les dix
premières minutes. » Ce lipper est très
acrobatique, donc rien n’empêche d’al-
terner avec une position plus relaxante,
histoire de souler un peu…
75
 Devenez un athlète en faisant du sport…
Du sexe sur ordonnance sexuel aide à la circulation sanguine. Il
« Faire l’amour à une intensité modérée renforce ainsi les artères et tout le sys-
demande plus d’efort énergétique que de tème cardio-vasculaire. Faire l’amour peut
marcher à une vitesse de 4,8 km/h, mais même prévenir, de manière toute relative,
pas autant qu’une séance de jogging », certains cancers. En efet la stimulation
résume Antony Karelis, l’un des auteurs des tétons libère de l’ocytocine (hormone
d’une étude citée par l’AFP. Marc, méde- protectrice). »
cin du sport à Paris conirme : « S’il n’est
pas évident d’évaluer avec précision le Baiser comme des démons pour
nombre de calories perdues lors d’une dormir comme des anges
partie de jambes en l’air, il est clinique- Enin, c’est un formidable relaxant, rap-
ment prouvé que l’activité sexuelle est pelle Marc, médecin du sport : « La sen-
positive pour la forme, le bien-être et la sation de bien-être peut être expliquée par
santé. On sait que les bienfaits de l’acti- la libération des endorphines bien connues
vité sexuelle sur certaines pathologies pour leurs vertus de diminution de la dou-
chroniques sont, la plupart du temps,
liés d’une part à la dépense énergétique,
même si elle est moindre, et d’autre part
à la libération de certaines hormones
protectrices, notamment dans le diabète
et les pathologies cardio-vasculaires. Il
est désormais prouvé que plus on éjacule
entre l’âge de 20 et 40 ans, moins on a
de chance de développer un cancer de la
prostate. En tant que vasodilatateur, l’acte

Les hormones
du sport et du plaisir
Selon Marc, notre médecin du sport, tous ces
phénomènes sont liés aux hormones. « Les
fameuses endorphines, hormones du plaisir,
sont sécrétées par le corps durant l’acte
sexuel et notamment lors du déclenchement
de l’orgasme, au même titre qu’elles se
libèrent dans le corps d’un sportif après un
certain temps de course à pied par exemple.
Dans le même temps, la testostérone, autre
hormone liée au désir, est également secrété
durant l’effort. Il est donc logique que les deux
activités soient intimement liées. »

76
en chambre
leur et de bien-être. Elles sont comparables
aux opiacés. Ce qui explique, notamment,
que l’on dorme beaucoup mieux après
une séance au lit. » Les forts en t’aime
seraient ainsi moins sujets au diabète,
à la dépression, au stress ou à d’autres
maladies cardiaques… Les chercheurs
ont depuis longtemps démontré (étude
de 2002) que les risques cardiaques
diminuent quand la fréquence des rela-
tions sexuelles augmente. Le nombre de
pulsations par minute du cœur double,
voire triple durant l’acte sexuel, ce qui
revient à faire du sport et à entretenir
son système cardio-vasculaire…
Mais si faire l’amour est un véritable sport
(bon pour la santé), tous les sports ne
sont pas recommandés pour augmenter
ses performances au lit. Notre médecin
du sport rappelle que dans le domaine :
« Il est préférable de privilégier les sports
d’endurance de type jogging, marche
active, vélo ou cardio-training, et d’éviter
certaines disciplines violentes comme le
squash ou le badminton. Ainsi que des
pratiques potentiellement traumatisantes,
comme l’équitation. »
Le programme des vacances est tout
trouvé ! Il a l’autre mérite d’allier efort et
réconfort sans attendre… ■
 Abonnez-vo s Livrés chez vous sous pli dis
cret

12 numéros
d’UNION
(1 an de lecture)
+
8 DVD =
d’UNION
(32 heures de vidéo) 59 €
ABONNEZ-VOUS EN LIGNE ET PROFITEZ D’OFFRES SEXCLUSIVES SUR : www.unionabo.com
Ou par courrier : retournez ce BULLETIN D’ABONNEMENT sous enveloppe affranchie à :
UNION CS 50002 – 59718 Lille Cedex 9.

OUI , je souhaite recevoir 12 numéros d’Union (1 an de lecture) + 8 DVD d’Union

(8 DVD Collector) directement chez moi sous pli discret pour 59 € *.
Signature obligatoire :
Je joins mon règlement de 59 € par chèque à l’ordre de UNION
Nom : ................................................................................
Prénom : ...........................................................................
Adresse : .......................................................................... I Je certifie avoir plus de 18 ans.
..........................................................................................
Code postal : ........................................................ Ville : ..................................................................................
UN430
Tél. (facultatif) : .................................................... E-mail ** : .....................................................@ .........................................

*Offre réservée à la France métropolitaine. Service abonnements : CS 50002 – 59178 Lille Cedex 9. Tél. : 02 77 63 11 31. E-mail : abonnementsunion@cba.fr
Tarifs abonnement Suisse (1 an/12 n° d’Union + 8 DVD d’Union) : 121,20 CHF.
Coordonnées complètes et règlement de l’abonnement pour la Suisse à renvoyer à :Dynapresse Marketing SA - 38 av.Vibert - CH 1227 CAROUGE.
Tél. : 022 308 08 08 - E-mail : abonnements@dynapresse.ch
Après enregistrement de votre règlement, vous recevrez sous 4 à 6 semaines environ votre 1er numéro de Union. Si cet abonnement ne vous satisfait
pas, vous pouvez demander le remboursement des numéros non reçus. Conformément à la loi “Informatique et Libertés” du 6 janvier 1978, vous
pouvez, sur simple demande écrite, refuser que vos coordonnées soient transmises à des fins de communication commerciale.
** ■ J’accepte de recevoir des offres de la part des partenaires commerciaux de UNION par e-mail.

Ne ratez plus
un seul numéro !
 numericable.fr

1055
(prix d’un appel local
depuis un fixe)

LE PLUS LARGE CHOIX DE VIDÉOS EN VERSION LONGUE

AVEC LABOX FIBRE AVEC UN AUTRE DÉCODEUR

• RDV SUR VOTRE PORTAIL VOD SECTION • RDV SUR LE CANAL 15 SECTION «ADULTE»
«ADULTE» PUIS «BOUTIQUES» • SÉLECTIONNEZ «VIDEO CLUB PRIVÉ»
• SÉLECTIONNEZ «VIDÉO CLUB PRIVÉ» PUIS «UNION»
PUIS «UNION»

NUMERICABLE, LEADER SUR LA FIBRE

Numericable, leader sur la fibre : Source ARCEP, Observatoire des services haut débit, 1er trimestre 2014.
OFFRE SOUMISE À CONDITIONS. Programmes destinés exclusivement à un public majeur, verrouillage par
un code parental. VOD : service payant de location de programmes à la demande.
ÉLIGIBILITÉ, DÉTAIL ET TARIFS DES OFFRES DISPONIBLES SUR NUMERICABLE.FR.
NC Numericable, SAS au capital de 78.919.817,50 euros, RCS Meaux 400 461 950 - 10, rue Albert Einstein
77420 Champs-sur-Marne.
Dossier

Ils bandent
 Fantasmes de papier

dessinés !
Milo Manara, Alex
Varenne, Christophe
Lazé, Didier Axterdam
et Wassim Boutaleb
se sont lancés dans un
genre pas si courant
et qui ne souffre
aucune médiocrité,
aucune filouterie ni
aucune fausse pudeur :
le dessin érotique.
Leurs nymphettes
nous ravissent, leurs
fantasmes nous font
voyager et élargissent
nos horizons… Il était
temps de leur rendre
hommage !
Par Julien Ravaillac
ILS BANDENT DESSINÉS !

M A N A R A
lui demande une Vierge à l’enfant ? Son
modèle sera une putain qui l’émeut. Et
lorsqu’un proxénète argenté maltraite
une de ses modèles, il croise le fer,
quitte à tuer son opposant en duel…
C’est ce qui le mènera à rencontrer
son destin après avoir fui Rome pen-
dant des années. Il mourra assassiné
à l’âge de 38 ans sur une île toscane.
Mais ne désespérons pas de voir
quelques beaux fessiers apparaître au
cours du deuxième tome, Manara sait
se faire désirer : « Dans mon récit je ne
parle pas de ma sexualité, donc il est

O n ne présente plus cet enchanteur de la

femme. Auteur de plus d’une cinquan-
taine de bandes dessinées, certaines ont
clair qu’il y a une diférence avec mes autres
œuvres. Mais, en efet, je ne parle pas beau-
coup de la sexualité de Caravage non plus. Je
même été portées à l’écran pour le cinéma vais plutôt en parler dans le second volume. »
ou la télévision. Jodorowsky, Pratt ou Fellini, C’est noté ! ■
il a collaboré avec les plus grands et nous
a marqués avec des albums cultes tels que
Le Déclic, Le Parfum de l’invisible ou la série
Borgia.
Il revient cette année avec le premier tome
d’un diptyque dédié au maître du clair-obscur
transalpin, le Caravage. Ceux qui viendront y
chercher des scènes de luxure absolue pas-
seront leur chemin. Quelques nymphettes et
autres illes de joie nous régalent de leurs
charmes dans deux ou trois pages vague-
ment érotiques, sans plus !
Mais ce serait rater un album magniique et
voluptueux qui marche dans les pas de ce
peintre rebelle à la trajectoire en forme de
comète. Courtisé par les mécènes les plus
prestigieux pour son talent prodigieux, il
choisit les bas-fonds où il puise son inspira-
tion pour composer des thèmes sacrés : on
Le Caravage, M. Manara, éd. Glénat, 14,95 €.
84
l’atelier du cavalier Maître, ce peintre,
d’arpin. Antiveduto Gramma-
tica... il vous attend qu’il attende
depuis une demi- encore, ce crève-la-
heure. faim ! Bon… allez…
fais-le entrer.

Deux minutes de
Cavalier, désolé de vous
pause ! Et couvrez-
déranger, permettez-moi de
vous, enfin, dever-
vous présenter ce jouven-
goigneuses ! ceau de grand talent… il vient
Ribaudes !
d’arriver de Milan et si
vous pouviez…

Inutile de reluquer la croupe des

modèles, petiot ! ici, tu ne feras que Je vous ce n’est pas que je
des guirlandes, des fleurs, des assure, n’ai pas confiance
fruits, et rien d’autre ! et cavalier, en votre jugement,
surtout Pas de que c’est un Grammatica… mais
femmes ! incroyable dans mon atelier, je
portrai- suis le seul à décider
tiste… qui prendre et
qui laisser !

Extrait de l'album Le Caravage.

85
ILS BANDENT DESSINÉS !
V A R E N N E
Alex Varenne a dessiné pour Union
pendant des années, une parenthèse
LIV[TIKIZZQvZMXZWTQÅY]MLMKM\WJ[uLu
[MV[]MTI][\aTMQVQUQ\IJTM
50 Nuances de gris, SAS ou Sade
contribuent à l’élargissement de
l’imaginaire érotique. C’est quoi le vôtre ?
L’imaginaire, c’est ce qui donne envie d’avoir
du désir… Chacun le sien ! Certains aiment les
soumises, d’autres aiment les maîtresses. Tout
cela, ça remonte à la prime jeunesse pour moi.
L’essentiel, c’est de ne pas se laisser enfer-
mer par ces images et d’éviter les ixations
érotiques. Moi-même, je ne suis pas œdipien,
mais je reconnais que j’ai longtemps cherché
une mère de substitution. Jusqu’à 30 ans, on
veut remplacer sa mère, ensuite, on cherche
une sœur et pour inir… On cherche une ille !
Vous habitez en plein Paris, là où se
trouvent toutes les petites étudiantes…
Ça vous inspire ?
Je ne drague pas les fruits verts, je les pré-
fère bien mûrs. Mes modèles sont des amies,
parfois ça a été des relations amoureuses. Un
dessinateur n’a jamais de mal à trouver des
modèles : elles aiment poser, et je leur gros-
sis même les seins au besoin ! De toute façon,
j’aime les femmes diférentes. Les canons sont
rarement des femmes follement excitantes à
première vue. Comme disait Proust : « Laissons
les jolies femmes aux hommes sans imagina-
tion. »
Les femmes que vous ne pouvez pas
avoir, vous les couchez sur le papier ?
Il faut comprendre qu’à une certaine époque,
il n’y avait pas de photo numérique et que
86
nombre de mes modèles étaient des amies
intimes… Alors oui, le dessin permettait de
posséder et de prolonger le rapport amou-
reux d’une certaine manière.
Vous restez un amoureux de la gent
féminine ?
Ah oui ! Ça a même éclairé ma vie. Des
grandes joies, des grandes soufrances, j’ai
même quitté des femmes que j’aimais trop…
Après on devient jaloux, on devient con. Tout
a commencé très jeune pour moi : à 12 ans,
j’ai été violé par une femme de 35 ans. Ça m’a
marqué à vie, car j’ai pu distinguer l’amour et
le sexe dès mon premier rapport.
Et Charlie alors ?
J’y étais vers 1985. Ça commençait déjà à
merder. Je connaissais surtout Charlie Men-
suel, dirigé par Wolinski, avec Cabu, Willem, et
Coluche qui venait piquer des idées de gags.
On faisait tous pareil d’ailleurs. Mais c’était
surtout de la politique, du satirique. Le cul,
c’était en plus, à côté ! Quand c’est parti com-
plètement en sucette, Albin Michel a récupéré
tous les dessinateurs. Il faut dire que Choron
n’était pas vraiment un éditeur, c’était plus un
journaliste. Wolinski gérait tout, et Choron s’en
foutait complètement.
Le chemin a continué… Mais quel est
votre prochain projet ?
Avec Liberatore et Druillet, nous avons le
projet de créer un mouvement pictural qui
mettra les illustrateurs à l’honneur, ça s’appel-
lera « Strip Art ». Sinon j’ai un livre qui sort ce
mois-ci : Dolly doll, ça parle d’une belle clone à
l’appétit sexuel démesuré… Vous m’en direz
des nouvelles. ■
Dolly Doll, A. Varenne, éd. Tapages Nocturnes, 27 €.
ILS BANDENT DESSINÉS !
L A Z É
Christophe Lazé, ce polisson que
vous retrouvez tous les mois dans nos
pages est un touche-à-tout !
Décrivez-nous votre drôle de
parcours…
J’ai commencé par l’illustration jeunesse avec
le magazine Pifou, je faisais également des
dessins pour les manuels scolaires Nathan.
Cette partie de mon activité continue d’ail-
leurs. Autant dire que rien ne me prédestinait
à collaborer aux pages d’Union. C’est Adam,
l’ancien rédacteur en chef qui m’a contacté
en 2001 pour me parler d’un tee-shirt hu-
moristique que j’avais dessiné à propos de
mes compatriotes bretonnes. D’abord, j’ai
dessiné des jeux de l’oie, des calendriers et
des illustrations dans le magazine, jusqu’à ce
qu’on me propose une planche mensuelle.
Ma femme était un peu inquiète, j’ai néan-
moins accepté et je m’éclate toujours autant
à le faire. Je pensais tourner en rond un jour,
mais non, au contraire : le cul, c’est vaste !
Et même l’Église, paraît-il ?
J’ai un pote curé, pas du genre trop
chaste… C’est grâce à lui
que j’ai commencé à illustrer
des bulletins paroissiaux, et
ce paradoxe dure depuis de
longues années. Généra-
lement, mes éditeurs n’ont
pas de problème avec mes
diférentes collaborations.
Finalement, je n’ai commis
qu’une bourde : un jour, j’ai
envoyé une planche Union à
un éditeur jeunesse qui fai-
sait des manuels scolaires
pour les cours primaires !
Heureusement, l’éditrice
a compris l’erreur et m’a
prévenu gentiment.
J’ai même des mamans
qui viennent aux dédi-
caces jeunesse avec leurs
enfants et qui envoient le
petit Enzo voir un autre
auteur pendant qu’elles
se font dédicacer leur
Union sous le manteau !
Depuis quelques années,
les gens sont plus déten-
dus, je trouve… ■
 A X T E R D AM
Didier Axterdam, drôle de nom, drôle de pas choisi le titre, et au départ ils avaient
zigue au talent protéiforme… même appelé ça Carnets d’un obsédé sexuel,
c’était pire ! Je ne me sens pas malade moi,
Le bondage, c’est votre truc ? je n’étais pas obsédé. Aujourd’hui j’assume
Honnêtement, je suis moins branché bon- mieux ce titre.
dage depuis dix ans…
Ça se fait au hasard des
rencontres. Mais ce qui
m’excitait, c’était la notion
de contrainte, surtout
pas la douleur. Il s’agit
d’un jeu sexuel avec une
composante essentielle :
l’obligation. J’ai été do-
minateur et soumis, je
passais de l’un à l’autre
sans problème. Il est
important de se placer
des deux côtés. J’ai
aussi beaucoup aimé
suivre des couples
dans leur vie sexuelle
pour les dessiner, par-
fois pendant une an-
née entière, comme
un reportage.

Comment êtes-
vous arrivé dans
le dessin érotique ?
J’étais déjà illustrateur dans l’automobile et
la danse, mais tous mes dessins de cul res-
taient dans un carton. C’était du domaine de
l’intime pour moi, ça me gênait de sortir tout
ça. Un jour, j’ai eu le courage de montrer mon
travail à un certain Claude Bard… Il s’est
avéré qu’il est ensuite devenu le patron des
éditions érotiques de La Musardine. Depuis,
je n’ai plus du tout été embarrassé par l’éro-
tisme… Sauf une fois : lors de l’édition de
mon ouvrage Carnets d’un obsédé. Je n’avais
Sur quoi travaillez-vous
actuellement ?
Je fais de la bande dessinée 100 % numé-
rique, ça s’appelle Les Histoires de l’oncle
Zague. C’est très stimulant pour moi. J’y
raconte les histoires de cul d’un quinqua-
génaire qui se balade dans ses aventures
érotiques passées. Ce sont un peu mes sou-
venirs aussi… ■
Les Histoires de l’oncle Zague, tome I, éd.
Dynamite, sur bd-adultes.com, 2,49 €.
89
ILS BANDENT DESSINÉS !
WA S S I M
?I[[QU *W]\ITMJ NIQ\ ÅO]ZM LM
XM\Q\ VW]^MI] LIV[ VW\ZM XIV\PuWV
5IQ[ XT][ XW]Z TWVO\MUX[ QT I \W]\
L¼]VOZIVL°
Le sexe, c’est juste du fun ?
Quoi de mieux que le sexe dans la vie ! J’ai ou-
vert cette page Tumblr l’été dernier, car l’idée
d’avoir une plateforme où je pourrais exulter
le trop-plein de sexe que j’ai dans un coin de
mon cerveau me trottait dans la tête depuis
presque un an. Nous vivons une époque où
l’imagerie sexuelle est omniprésente dans
notre quotidien, et j’essaie de représenter
le sexe de façon graphique et moderne dans
mes dessins.
On sent dans vos dessins une certaine
nostalgie pour les femmes des années
1970, une sexualité libre et plus
simple… Vous confirmez ?
Ah ah, en fait, les femmes des années 1970,
je ne les ai pas connues. Cependant j’ai une
certaine afection pour l’imagerie rétro et
90
l’esthétique de ces années-là. C’est peut-être
pour cela qu’il transpire parfois de mes des-
sins une impression de retour dans le passé.
Pensez-vous à un album érotique ou
préférez-vous le Web et les parutions
périodiques ?
J’adore le côté viral du gif animé, et, à mon
sens, ça se prête beaucoup au sexe, mais
c’est vrai que j’ai toujours rêvé de faire une
BD érotique. Avec l’ouverture de mon Tumblr,
j’ai eu l’opportunité d’être approché par la
maison d’édition Les Requins Marteaux pour
faire un album dans leur collection BDcul.
C’est une collection de BD qui se veut fun et
décalée où l’on peut trouver un casting d’au-
teurs extra avec autant d’univers diférents.
Je suis en plein début de l’écriture donc je n’ai
pas encore d’idée quant à la date de rendu
ou de sortie de cet album, mais je suis très
excité par ce projet ! ■
Retrouvez les gifs animés de Wassim
Boutaleb sur lesexecestfun.tumblr.com.
 BIEN-ÊTRE
Cinq bonnes
Lire, c’est sexy ! raisons de
s’y mettre !
et déb or-
Ima gin atio n bou illo nna nte
ée, car rièr e
dan te, emp ath ie déc upl leurs semblables et de se mettre à leur place.
épa nou issa nte … L’empathie est un pilier central dans la vie
adienne,
Selon une récente étude can de couple. Il a également été démontré que
aur aien t toutes
les rats de bibliothèque cette qualité permettrait de résoudre plus
pou r fair e un bon parti.
les qualités simplement les conlits et de mener des rela-
Dém ons trat ion en cinq poin ts. tions plus longues et heureuses.
De la passion
Le sex-appeal Si vous vivez avec une âme littéraire, vous
L’intelligence est souvent connotée comme avez bien de la chance. Les lecteurs et les
un fort facteur d’attraction, et la culture gé- lectrices veulent vous faire partager tous les
nérale ne nuit jamais en la matière. Il s’agit univers qu’ils ont visités. Le petit bar à cock-
d’une des premières tails préféré de Hemin-
qualités citées par les gway, le passage où Cé-
femmes et les hommes ne a passé son enfance,
quand on leur demande es grands espaces amé-
ce qu’ils trouvent atti- icains où l’on chevauche
rant chez un parte- ans s’arrêter, ou encore
naire potentiel. Mais ce e Japon de Mishima ;
n’est pas tout, la lec- e monde vous appar-
ture assidue apporte ent, et votre partenaire
un autre petit plus : un aura vous en faire goû-
esprit afûté qui résis-
© Berthier

tera mieux aux afres
du vieillissement et de
son détestable corol-
laire, la sénilité.
L’imagination
Quand on a un problème à résoudre rapi-
dement, dans une situation de stress, on ne
va pas forcément faire appel au petit gars
discret avec de grosses lunettes… Et on
a bien tort ! Les passionnés de romans ont
vécu par procuration mille situations et ont
développé un esprit analytique de qualité.
Un atout à ne pas négliger sous la couette,
où toute cette belle imagination pourra
s’avérer très utile…
Une grande empathie
Une étude réalisée par Raymond Mar, pro-
fesseur en psychologie à l’université de
York au Canada, a montré que les fondus de
iction étaient plus à même de comprendre
92
er chaque molécule.
héâtre, opéra, concert,
s premier s rendez-vous
e seront pas décevants
on plus !
Et le chéquier…
On en parle peu, c’est vulgaire paraît-il,
mais voilà : les partis fortunés sont plus
recherchés que les autres… Et il se trouve
tout simplement que ceux qui ont bénéicié
d’une meilleure éducation réussissent sou-
vent mieux dans la vie professionnelle. Les
employeurs sont d’ailleur s de plus en plus
attentifs à l’orthographe de leurs candidats,
et ceux qui ont plus de lettres font généra-
lement moins de fautes. Ça ne fait pas tout,
mais ça fait la diférence. Le vocabulaire plus
riche fera aussi le régal de ceux et celles qui
se sont lassés des rendez-vous gâchés par
des répliques de Booba ou de Muriel Robin
érigées en leçons de vie. ■
MAG DOWN LOAD.oRG

LATEST MAGAZINES
HIGH QUAllTY TRUE-PDF
MAG DOWN LOAD.ORG
 M les
CROISÉS mots coquins de
T Grille 321
S Jean-Paul Cordier
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

II U N I O N
III

IV

VI

VII

VIII

IX

Horizontalement
I. Un paradoxe pour la nymphomane végétarienne. - II. Messager porteur de code. Il embaume l’air des landes. -
III. Aide pour sa première fois. Très ardente. À toi, en un mot. - IV. Beaucoup plus beau faible. À défaut d’avoir sa
dose. Contraint à baiser. - V. Évoque un joli bouton. Pleinement satisfait de sa relation. Pair de sein. - VI. Avec quatre
verges, le voilà comblé. A cours chez les Cariocas. - VII. Donne l’occasion de monter de farouches juments. Mot
d’absence. Agréable à brouter bien que déjà tondu. - VIII. Rime avec « je jouis ». Aux reflets chatoyants. Donner un
peu de tenue. - IX. La moitié pour lui. Fait plus qu’enculer les mouches. - X. Ne voit pas mieux avec des lunettes.
Aires de jeux. Mauvais coup dans les parties.
Verticalement
1. Théâtre inconnu des vierges. - 2. Fournir de bons motifs. Question de place. - 3. Système d’exploitation. Mot de
la dernière scène. - 4. Elle durcit quand elle a le feu quelque part. Mesure chinoise. - 5. Cavalé vite fait. Même pas
culottée. - 6. Super excité. Sa gorge n’a rien d’excitant. - 7. Participe. Mot qui peut indiquer quelle est la position. -
8. Devoir conjugué. Se porte à la bouche par l’oreille. - 9. Ne peut qualifier la queue basse. Se fait toujours entuber.
- 10. De braise. On y met juste un doigt. - 11. Les commissions, ça la connaît. Possessif pour vous. - 12. Comme
la bouche quand on reste assis. Association de femmes de chambre. - 13. En plein centre de la pine. Qui s’envoie
en l’air facilement. - 14. Ne se donne pas au premier venu. Parfois remarquable à cause de ses mamelons. -
15. L’abricot doit y être reluisant et la banane bien ferme. S’enfonce d’autant plus profondément qu’on a la tête à ça.
SOLUTION DE LA GRILLE 320
■ HORIZONTALEMENT : I. AVALER LE SPERME. - II. FILET. ÂGE. - III. FOIS. LECTURE. OC. - IV. AL. ÉPAULE.
ODEUR. - V. MEC. EURO. SUINTE. - VI. ANUS. QUIÈTE. - VII. ETNA. ÉPURÉ. ORME. - VIII. RAVE. NEIGE. VAR. -
IX. PALE ALE. NEUNEU. - X. CM. TUEUSE. HURLE.
■ VERTICALEMENT : 1. AFFAMÉE. PC. - 2. VIOLE. TRAM. - 3. ALI. CANAL. - 4. LÈSE. NAVET. - 5. ET. PEU. EAU.
- 6. LAUSE. LE. - 7. LUEUR. PNEU. - 8. EN CLOQUE. - 9. SITE. URINE. - 10. POU. SIÈGE. - 11. ENROUE. EUH. -
12. ÉDITO. NU. - 13. MA. ÉNERVER. - 14. ÉGOUT. MAUL. - 15. ÉCRÉMER.
NOUVEAU
QUOI DE NEUF ? Par Stephen des Aulnois
Meerkat et Periscope : l’excitation du direct
Meerkat et Periscope sont des applications mobiles apparues en mars 2015
qui donnent la possibilité de diffuser de la vidéo en direct depuis votre
téléphone portable. Elles ne sont pas comme Skype ou Facetime, car elles
sont accessibles à n’importe quelle personne ayant accès à l’URL de votre
flux (qu’il soit membre ou non). Elles ne sont pas non plus comme Twitcam
ou Chatroulette, car elles fonctionnent exclusivement sur mobile. Elles sont
simplement une nouvelle façon de témoigner de l’instant présent en vidéo et
une suite logique à Twitter, Instagram ou Snapchat.

De la curiosité à la créativité sez seulement à la suppression pure et

À peine lancées, elles connaissent déjà simple de votre direct ou de votre compte.
un joli succès. Si on s’y connecte, on peut Mais comment contrôler autant de lux en
rapidement s’apercevoir que la planète est même temps ?
déjà bien connectée, et que les utilisateurs Le direct pose un problème, car il est dif-
s’amusent à difuser ce qui leur passe par la icilement enregistrable et encore moins
tête et à réagir en direct (ces applications contrôlable. Personne ne peut prédire
se connectent via votre compte Twitter). quand vous allez difuser ou la nature de
Pour le moment pas grand-chose de très votre contenu.
intéressant à regarder : un bar dans le Meerkat et Periscope ouvrent
Kansas, une autoroute à Dubai, une rue à ensemble une porte vers
Londres, un ballet à Paris, un cours ma- u n e
gistral à Madrid… Mais peu importe, liber té
il faut toujours un temps d’adaptation abso-
pour que la curiosité laisse place à la l u e
créativité. q u e
l e s
Un futur grisant libertins
et le mi-
et incontrôlable lieu porno ne
Rapidement la question de vont pas igno-
la nudité sur ces applications rer très longtemps
est soulevée puisque le cadre depuis leur téléphone. Un des
juridique est donné par les condi- premiers directs qui a le plus
tions d’utilisations strictes, mais se marché était tagué « Sexy girl »,
repose comme toujours sur le seul et il est fort à parier que les
signalement du contenu par les utili- prochains mois vont donner
© vladimirfloyd – Fotolia

sateurs. À l’heure actuelle, rien ne du il à retordre au service

peut vraiment vous empêcher de juridique de ces appli-
difuser le strip-tease de votre cations. Le sexe et la
amie ou vos ébats sexuels au technologie vont si bien
monde entier. Vous vous expo- ensemble. ■
96
 Abonnez-vous
Liv au plaisir
Enquête
Dossier
Le porno
dans La diététique
le couple de l’amour

Comment
Les femmes booster
témoignent votre libido !
Récit
Le cornet
à deux boules interview
Clémence O
Z. Tumeur amoureuse

www.union.fr
MISE À DISPOSITION DES MINEURS INTERDITE M 02610 320 F 3,30 E RD
(ARTICLE 227-24 DU CODE PÉNAL)
France métropolitaine € 3 30 / DOM
BEL € 3 8 0 / CH 6 50 FS / CDN $ 5 99
€ 3 80 /
/ ESP € 3 80 / LUX € 3 8 0 / TOM 880
F CFP
’:HIKMQB=UUXXUZ:?k@d c@a@k"

1an 12 numéros 39 € pour

ABONNEZ-VOUS AUSSI EN LIGNE ET PROFITEZ D’OFFRES SEXCLUSIVES SUR : www.unionabo.com

Ou par courrier : retournez ce BULLETIN D’ABONNEMENT sous enveloppe affranchie à :
UNION CS 50002 – 59718 Lille Cedex 9.

OUI, je profite de votre offre et souhaite recevoir 12 numéros de Union (1 an de lecture) directement chez moi
sous pli discret pour 39 €.
Signature obligatoire :
Je joins mon règlement de 39 € par chèque à l’ordre de UNION.

Nom : ................................................................................
Prénom : ...........................................................................
Adresse : .......................................................................... I Je certifie avoir plus de 18 ans.
..........................................................................................

Code postal : ........................................................ Ville : ..................................................................................

UN425
Tél. (facultatif) : .................................................... E-mail** : ......................................................@ .........................................
Offre réservée à la France métropolitaine. Service abonnements : CS 50002 – 59178 Lille Cedex 9. Tél. : 02 77 63 11 31.
Internet : www.unionabo.com.
Après enregistrement de votre règlement, vous recevrez sous 4 à 6 semaines environ votre 1er numéro de Union. Si cet abonnement ne vous satisfait
pas, vous pouvez demander le remboursement des numéros non reçus. Conformément à la loi Informatique et libertés du 6 janvier 1978, vous pouvez,
sur simple demande écrite, refuser que vos coordonnées soient transmises à des fins de communication commerciale.
I Je souhaite recevoir des offres de la part des partenaires commerciaux de UNION par e-mail.
Récit illustré

Lap dance
 Quand Jessie tient ma barre...
Pour noyer son chagrin, Michaël se rend dans une boîte de
strip-tease de la région parisienne. Jessie, une danseuse
orps de rêve, va lui faire oublier sa déconvenue du
avec des déhanchés qui, bientôt, prendront l’allure
itation au voyage.

La prochaine fois qu’une ille me fait à boire. Je ne peux vous dire exactement le
un coup comme ça, je pars loin de tout nom du cocktail qui s’est trouvé devant moi.
élever des chèvres et je me castre dé- Tout ce dont je me souviens, c’est que la pre-
initivement », pensais-je intérieure- mière gorgée m’a pratiquement brûlé l’œso-
ment en marchant vers le strip-club. phage. Rhum, vodka, tequila, champagne…
Ma copine venait de m’annoncer que J’avais l’éthanol de tous les pays du monde
ini entre nous, basta – comme elle qui se mélangeait dans ma gorge. « Je peux
vec son petit air hautain –, et qu’elle vous faire un strip-tease si vous voulez, pour
me quittait pour mon meilleur ami, celui avec mettre un peu plus d’ambiance ? » J’ai jeté
lequel j’avais fait les 400 coups à l’école un regard en coin à la serveuse que j’avais
primaire. Elle ignoré jusque-là,
est partie trop préoccupé
avec sa linge- par mes petits
rie ine, que je problèmes. Une
prenais soin jolie blonde,
de renouveler pas très grande
régulièrement, aux formes bien
et la bague dessinées et
de iançailles bien rebondies.
que je lui avais Elle n’avait rien
oferte il y a à à voir avec mon
peine un an. ex, qui ressem-
Le bruit de ses blait plus à une
talons claquant grande tige aux
sur le parquet cheveux noirs,
et le roulement toujours vêtue
de sa dernière de vêtements
valise réson- classes et pu-
naient encore diques. Pudique,
dans ma tête. tu parles, elle
Je me suis m’avait bien eu
assis au comp- la garce avec
toir du bar, ses airs de
désemparé, et sainte-nitouche !
j’ai commandé La serveuse me
 regardait avec insistance de ses grands
yeux, attendant une réponse de ma part. Je
lui ai dit « oui, bien sûr » en hochant la tête,
et elle s’est lancée dans un show des plus
sensuels. Ses mouvements étaient précis et
mesurés, elle jouait avec la barre comme si
elle faisait intégralement partie de son corps
et s’envolait au-dessus du comptoir avec une
aisance déconcertante ! Je suis resté bouche
bée pendant de longues minutes. Jamais une
femme ne s’était autant lâchée devant moi,
elle s’exhibait avec un naturel et une grâce
qui m’étaient totalement inconnus ! J’ai
repris une gorgée d’alcool en serrant bien
fort les dents. Puis deux. Puis trois. La
musique s’atténuait au fur et à mesure
dans ma tête, et je voyais toujours cette
serveuse blonde coulisser outrageuse-
100
ment autour de ce long cylindre froid. Ma
vue se voilait de plus en plus. N’y avait-il
que de l’alcool dans ce verre ? Je ne savais
pas et, à vrai dire, je m’en moquais un peu.
Pour la première fois depuis le départ de
ma femme, j’avais l’impression que mon
esprit se faisait plus léger, que je pouvais
enin me sentir euphorique. Je crois même
que c’en était un peu douloureux…
Ou ce sentiment était-il dû à ma queue
bien dressée qui pressait contre mon jean
noir ? La serveuse a jeté sur moi sa culotte
comme une invitation à venir la posséder.
Je l’ai renilée avec délicatesse. Cette
odeur était encore plus enivrante que
celle de ma boisson. Mes yeux se sont
fermés un instant… En les rouvrant,
la serveuse était à quatre pattes et
me pompait déjà le dard avec fureur dans la
backroom. Je me suis dit que mon moment
d’absence devait certainement être dû à mon
état d’ébriété avancé. Je me suis pincé et ai
rapidement repris mes esprits. Pour l’encou-
rager, je lui ai claqué le cul de la main droite.
Ses fesses rebondies se sont cambrées
pour en réclamer une autre. Avec plaisir, ma
belle ! Je lui ai martelé ses deux adorables
petites miches pendant qu’elle engloutissait
ma queue en gémissant. Mmmmmh. Qu’est
ce que c’était bon ! Décidément elle était
vraiment talentueuse cette petite, elle avait
deviné exactement ce dont j’avais besoin
au moment où j’en avais besoin. À ce qu’il
paraît, les femmes sont plus empathiques
que les hommes, c’est peut-être vrai ? Sauf
pour mon ex bien sûr, dénuée de toute sym-
pathie et de compassion envers ses proches.
J’aurais dû choisir une petite blonde plutôt
qu’une brune, tiens ! Manifestement, elle
savait beaucoup mieux s’y prendre avec les
hommes. La serveuse avait l’air de se réga-
ler de mon gland qu’elle léchait avec gour-
mandise comme une glace à deux boules.
Elle me regardait de ses grands yeux ado-
rables. Je ne voulais même pas imaginer le
nombre de tête qu’elle avait dû faire tourner
(ou de queues qu’elle avait fait lever ?) avec
son regard de biche. La voilà qui s’activait
maintenant sur mes couilles, les gobant l’une
après l’autre et les recouvrant intégralement
de sa bave. Celle-ci dégoulinait sur son men-
ton et sur ses seins. Moi aussi, j’avais envie
de la dévorer, cette gloutonne. Je me suis
allongé sur le matelas et ai placé sa croupe
au-dessus de ma tête. Sa bouche engloutis-
sait toujours ma bite profondément, comme
si elle ne pouvait plus se passer de son jouet.
J’ai léché délicatement sa chatte en appuyant
bien ma langue sur son petit bouton.
Sa motte était complètement rougie par le
désir, et elle mouillait déjà abondamment.
Les contours de mes lèvres n’ont pas tardé
à s’imprégner de son nectar. D’autant que je
m’en souvienne, j’ai toujours eu une vraie
passion pour les cunnilingus, il n’y a pas
plus belle sensation que des lux féminins qui
vous pénètrent et qui vous coulent le long
du menton. Ma langue s’immisçait dans les
moindres recoins de son sexe, et même au
plus profond de son vagin. Je lui ai écarté
le cul pour atteindre du bout de ma langue
sa petite rondelle qui peinait à s’écarter. Elle
s’est arrêtée net comme pour m’avertir que
nous arrivions en zone interdite. Dommage,
j’aimais aussi la sodomie, mais je ne voulais
102
pas le lui imposer. Elle était encore jeune
pour connaître ce type de plaisir. Je l’ai
retournée au-dessus de moi et l’ai fait
s’asseoir sur ma bite. Elle glissait telle-
ment que je suis entré en elle sans aucune
peine. Ses hauts talons noirs superbes,
toujours grefés à ses pieds, me rentraient
parfois dans les mollets au cours de ses
va-et-vient. Je subissais cette douleur en
silence. J’aimais qu’une femme se fasse
plaisir sur moi et tant pis si j’en soufrais,
un peu. Elle s’agitait sur ma queue la tête
en arrière, dégageant pleinement ses
beaux seins ronds. Je les voyais remuer
en cadence avec ses mouvements. Le corps
d’une femme est vraiment beau lorsqu’il
est cambré et étiré de la sorte. Elle s’est
mordu les lèvres en gémissant, je sentais
son vagin se contracter sur ma bite. « Non,
ma belle ! Tu ne vas pas jouir maintenant…
Je n’en ai toujours pas ini avec toi ! » lui ai-
je murmuré au creux de l’oreille.
Subitement, je l’ai allongée sur le dos et
ai enfoncé ma bite en elle, la surplombant
de toute ma hauteur. Maintenant, c’était à
moi de la dominer, à moi de lui montrer que
j’étais maître de la situation. Je la voyais
soutenir mon regard avec déi. C’était le
 uvez
Retro ickaël
e t M
Jess ie
a n s notre r
d o
ollect
DVD C mois.
d e c e

genre de femme qui n’aimait pas qu’on lui
dise quoi faire, et ça se voyait. J’ai soulevé
sa jambe pour m’aider à enfoncer ma queue
encore plus loin.
Elle ne put s’empêcher de pousser un long
gémissement, vaincue par mes assauts. Je
voyais ses yeux peu à peu se révulser, son
soule se saccader puis lui échapper tota-
lement, son esprit se laissait submerger par
le plaisir. Elle ne maîtrisait plus rien de la
situation, elle perdait totalement pied. J’avais
gagné. J’ai continué mes à-coups, accélérant
104
la cadence. « Si elle jouit, me dis-je en moi-
même, ce sera de mon fait, j’ai le contrôle
absolu sur son orgasme. » Je sentais que le
mien n’allait pas tarder non plus. Ma bite se
gonlait de plus en plus, et mes sens com-
mençaient à se confondre. Mon regard se
voilait petit à petit.
Je lui ai éjaculé sur le visage. Mes oreilles
sont devenues sourdes. Je ne voyais plus
que mon sperme qui coulait sur les com-
missures de ses lèvres, le reste du décor
disparaissait, petit à petit.
« Ben alors, ça ne t’a pas plu ? – Si, si, au
contraire », marmonnais-je en relevant ma
tête du comptoir du bar, la bouche encore
pâteuse. « Merde ! Tout ceci n’était qu’un
rêve, ai-je pensé en me frottant les yeux,
que va-t-elle penser de moi ? » Je me suis
rapidement confondu en excuses comme
un petit garçon, lui avouant à la in de ma
tirade tout le bien que je pensais de son
corps et de ses formes parfaites.
« Tu sais, moi aussi je te trouve très mi-
gnon… » m’a-t-elle avoué. Elle a rassemblé
la lingerie qu’elle avait éparpillée de part et
d’autre du comptoir et s’est approchée à
quelques centimètres à peine de mon visage.
« Tiens, prends ma carte et n’hésite pas à
m’appeler si tu en as envie… »
« Jessie », lisais-je sur le bout de carton. Je
n’ai pu m’empêcher de le murmurer à voix
basse. Bien sûr que j’allais l’appeler, bien sûr
que nous allions nous revoir. J’ai levé les yeux
au ciel et ai remercié je ne sais quelle bonne
étoile au-dessus de ma tête. Comme on dit,
une de perdue… Jessie de retrouvée ! ■

Fiches médica es
Les prostitué(e)s
reconnu(e)s coupables
C’est l’histoire de deux visions politiques
qui s’affrontent et d’une partie de la
population, concernée au premier chef,
mais dont la voix n’est même pas
entendue : les personnes prostituées…
En ombre portée, l’épidémie de sida
menace de s’étendre.
L’objectif aiché par les gouvernements succes-
sifs qui ont planché sur la question de la léga-
lité de la prostitution, tels que celui de Nicolas
Sarkozy et actuellement celui de François Hol-
lande, vise généralement au démantèlement des
réseaux et plus particulièrement à l’arrestation
des proxénètes. En coulisses, il existe toutefois
au moins deux agendas cachés : d’une part celui
des bonnes mœurs, du jeu politique et du souci
des riverains excédés, d’autre part celui de la
récupération de tout ce bon argent qui échappe
à l’État lors des transactions tarifées. Quoi qu’il
en soit, quelqu’un doit être reconnu coupable
de la prostitution ! Pour schématiser, les partis
de gauche prônent plutôt une criminalisation du
client, tandis que les partis conservateurs consi-
dèrent que ce sont les prostitué(e)s qui se
trouvent dans l’illégalité. Initialement, la propo-
sition de loi étudiée par les sénateurs en mars
dernier était censée abroger le délit de racolage
instauré par Nicolas Sarkozy et reporter la faute
du côté des clients. Mais après quelques heures
de débat, le délit de racolage a inalement été
réintégré à ce texte qui devra toutefois repartir
en deuxième lecture à l’Assemblée nationale. Et
en cas de désaccord entre les deux chambres,
les députés trancheront.
La prévention en état d’alerte
Les associations de prévention n’ont pas tardé
à réagir pour dénoncer un immense recul de la
part du Sénat. Certaines y voyaient une doc-
trine machiste visant à protéger les clients, tout
en dégradant encore un peu plus la situation
106
La santé publique
en danger…
des prostitué(e)s déjà précaires et forcément
victimes. Tandis que d’autres se sont tout sim-
plement inquiétées d’une situation qui allait favo-
riser l’épidémie de sida. C’est le cas de Jérôme
André, président de HF Prévention, que nous
avons interviewé à chaud : « Cette décision, c’est
un vrai problème pour ceux qui travaillent sur
le terrain comme moi, s’insurge-t-il avant de
prévenir, criminaliser les illes, cela va les pous-
ser à la clandestinité. Elles vont se cacher pour
pouvoir continuer, parce qu’elles n’ont pas de
porte de sortie, il faut le savoir ! Et elles vont
se disperser d’autant plus sur les sites Internet
et dans les hôtels, comme elles le font déjà beau-
coup. Mais pour nous, qui faisons de la préven-
tion, elles deviennent alors invisibles. En
maraude, nous ne pourrons plus discuter avec
elles, leur proposer des préservatifs, des tests
ni même des brochures informatives. On ne peut
pas accepter ça ! »
Une explosion des infections
à la suite de cette décision ?
« Les épidémies reprendront, c’est sûr ! C’est
simple : pour que les riverains soient tranquilles,
les pouvoirs publics sont en train de créer un
problème de santé publique majeur. Ce faisant,
ils ruinent tout le travail mené par des associa-
tions de terrain comme la nôtre. Résultat, les
illes vont tomber malades et contaminer, qui
sait, des pères de famille qui contamineront
leurs épouses à leur tour. C’est un cercle vicieux
que de nombreux pays étrangers ont su briser
en accordant des droits aux prostitué(e)s…
Nous, on repart dans le sens inverse. »
À l’heure où nous écrivons ces lignes, la loi n’a
pas encore été soumise en deuxième lecture.
Pour la bonne santé des riverains de toute la
France et peut-être aussi pour celle de quelques
sénateurs, espérons que nos plus hautes ins-
tances politiques entendront enin la voix des
sirènes des bois et des aires d’autoroute… I
Les conseils de…
Brigitte
Lahaie
J
e suis un peu perdue au sujet de la lubriication
féminine. Je ne sais pas comment ça se passe
pour les autres femmes. Je me pose beaucoup
de questions, car je mouille beaucoup. Pendant
un rapport, je fais carrément une laque sur le
drap, et mon homme est trempé si je vais sur lui.
Ça a toujours été comme ça pour moi, mais quand
même, je me demande si c’est normal. Merci !
Ludivine, 37 ans.
Chère Ludivine,
Le vagin est, même au stade de repos
complet, jamais totalement sec. C’est un
milieu humide, il est d’ailleurs important de
respecter la lore vaginale et donc de ne pas
trop se laver et assécher son vagin.
C’est au moment de la puberté, grâce à
l’alux des hormones, que les sécrétions
vont augmenter.
Ensuite, quand la femme est excitée, il y
a un phénomène de lubriication plus ou
moins intense suivant les cas. Plusieurs
critères entrent en ligne de compte : bien
sûr l’intensité de l’excitation, mais aussi la
personnalité de chacune. Par exemple, il y a
des personnes qui vont transpirer plus du cuir
chevelu, sous les bras ou même dans le dos,
et bien c’est pareil pour ce qui concerne la
paroi vaginale. Certaines femmes mouillent
énormément tandis que d’autres restent plus
discrètes. Avec la période du cycle ovarien il y
a aussi des variations de lubriication plus ou
moins importantes suivant les sujets. Enin, il
y a ce qu’on appelle le phénomène fontaine,
ces jets de liquide que certaines femmes vont
émettre à des moments de plaisir intense.
108
Dans votre cas, je crois que vous faites
tout simplement partie de ces femmes qui
en efet mouillent beaucoup. Cela n’a rien
d’anormal, et c’est même plutôt préférable à
un manque de lubriication.
Il y a aussi une notion psychologique
importante, certaines femmes trouvent leurs
sécrétions trop abondantes, car humidiier
les draps lors des rapports n’a rien de très
étonnant. Néanmoins, cela peut parfois
être un peu handicapant, par exemple votre
amant peut ne plus trop vous sentir, un
peu noyé en quelque sorte dans votre sexe.
Dans ce cas-là, il y a une solution tout à
fait envisageable, ce serait d’introduire une
petite éponge végétale dans votre vagin,
qui pourra absorber une partie de votre
lubriication. Mais je vous conseillerai de
bénir ce don naturel ! I
J
’ai des rapports avec mon mec sans capote.
Pas de souci, on a fait les tests… Mais quand
il a éjaculé et qu’il se retire, mes lèvres me
picotent pendant un quart d’heure. C’est vraiment
désagréable, et je ne sais pas d’où ça vient…
Esther, 25 ans.
Chère Esther,
Il ne s’agit certainement pas en efet d’une
infection sexuellement transmissible, mais
plutôt d’une incompatibilité entre votre pH
vaginal et le sperme de votre partenaire. En
fait, la lore vaginale est plus ou moins acide,
et à la rencontre de ces deux luides, votre
lubriication et sa semence, il peut y avoir
une petite incompatibilité. Cela n’est pas
 très grave, mais c’est tout de même un peu
désagréable. Dans un premier temps, vous
auriez intérêt à aller vous laver à l’eau claire
rapidement après les rapports, pour éviter
justement cette petite allergie.
Vous pouvez ensuite faire votre toilette intime
avec un produit correspondant à votre pH.
Il existe des savons dermatologiques tout à
fait adaptés à votre cas. Il vous suit de vous
adresser à votre pharmacien.
Vous pourrez aussi vériier votre pH, qui en
principe doit être compris entre 3,8 et 4,5.
Ce qui modiie ce pH, ce sont souvent des
lavages ou des antiseptiques, mais le sperme
peut aussi modiier de manière temporaire
cet équilibre. I

Vous souhaitez poser une question à Brigitte Lahaie concernant votre sexualité ?
Retrouvez toutes nos coordonnées postales et e-mail en p. 8-9 d’Union.
ArtemFurman.com

109
Conseils...
Copain à vapeur ?
H ier, mon nouveau copain m’a demandé de
lui caresser le petit trou pendant que je lui
faisais une fellation. Il m’a ensuite demandé
de le pénétrer d’un centimètre. Est-ce que cette
pratique est courante chez un homme?
Liliane, 54 ans.
S’ils n’avaient pas peur de passer pour ce
qu’ils ne sont pas, c’est-à-dire d’être un
peu homo sur les bords, il y aurait sans
doute beaucoup plus d’hommes qui se
laisseraient aller à demander ce type de
caresses sexuelles. En réalité, l’anus est une
zone corporelle riche en innervation, dont
l’enfant découvre très tôt la présence, au
moment de l’apprentissage de la propreté.
C’est ce que l’on appelle le stade anal, lors
du développement infantile. Chez l’adulte, il
est fréquent que cet endroit reste très investi
sur le plan sensoriel, même si ce n’est pas
systématique. Pas de quoi s’inquiéter, donc,
votre nouveau copain fait tout simplement
partie de ceux qui aiment les caresses anales
et qui les assument, y compris si elles vont
110
jusqu’à demander une pénétration rectale.
Vous pouvez même lui proposer d’enfoncer
plus votre doigt s’il le souhaite, ain qu’il
comprenne que cela ne vous choque pas. ■
La pommade
érectile
J
e suis âgé de 62 ans, et, il y a un an, j’ai
subi une prostatectomie radicale. Depuis
ce jour, je n’ai plus aucune érection, et
cela me pèse beaucoup. Les médicaments
genre Cialis ou autres ne font aucun efet.
D’après mon urologue, seules les piqûres
d’Edex dans la verge pourraient me procurer
une érection, mais comme j’ai une peur bleue
des piqûres, et qui plus est dans la verge,
c’est non ! Il paraît qu’une nouvelle pommade
existe, le Vitaros, mais je ne sais pas si elle
est déjà commercialisée en France. Je suis
Belge, mais j’habite à 20 km de la frontière…
Je ne sais si vous avez déjà entendu parler de
cette pommade à appliquer sur le gland et
dans l’urètre et qui provoquerait une érec-
 tion ? Merci d’avance de votre réponse, avec
toute mon amitié pour vos bons conseils.
J.-M., 62 ans, Belgique.
Cette crème pourrait en efet vous convenir,
car elle contient le même principe actif que
les piqûres dans la verge conseillées par
votre urologue, appelées injections intraca-
verneuses. Après l’intervention chirurgicale
que vous avez subie, il est fréquent que les
médicaments pour aider l’érection sous forme
de comprimés s’avèrent insuisants, et qu’il
soit nécessaire d’en passer pour les piqûres,
au moins pendant une période intermédiaire
d’environ un ou deux ans. Cela étant dit, vous
n’êtes pas le seul, loin de là, à refuser l’idée
même d’une injection dans la verge, d’où
© Gpoint Studio – Fotolia
l’intérêt que peut présenter cette nouvelle
forme d’administration locale d’une molécule
reconnue pour son extrême eicacité sur
les pannes d’érection. Il faudra, néanmoins,
attendre encore quelques semaines avant de
pouvoir proiter de cette innovation, car le pro-
duit n’est pas encore disponible en pharmacie.
Le mieux serait donc d’en parler avec votre
chirurgien, car, de toute façon, le Vitaros (nom
commercial du médicament) ne sera délivré
que sur ordonnance. ■
Mari baladeur
e viens d’apprendre que mon mari va voir
J des prostituées. Depuis un moment, je me
doutais de quelque chose… Il m’a avoué
avoir des pulsions qui viennent comme ça. Il m’as-
sure qu’il m’aime, qu’il ne veut pas me perdre.
J’encaisse, mais c’est dégoûtant, ça me donne
envie de vomir. Je fais quoi, d’après vous?
Laura, 39 ans.
Je ne vous apprendrai rien en vous disant
qu’il y a des diférences de comportement
entre les hommes et les femmes. Parmi ces
diférences, il y en a une qui concerne tout
particulièrement le problème auquel vous
êtes confrontée actuellement. Les hommes
sont, en efet, beaucoup plus capables
que les femmes de considérer certaines
relations sexuelles comme une activité tout
à fait banale, dénuée de toute composante
afective et liée uniquement à un besoin
physique plus ou moins urgent. C’est ce que
votre mari doit ressentir au travers de ses
pulsions qui lui viennent comme ça. Avec
une prostituée, il n’y a pas de relation de
séduction, comme il pourrait y en avoir dans
une relation adultère, même passagère.
La plupart de leurs clients considèrent la
prostituée à qui ils ont afaire comme une
simple professionnelle, qui leur permet de
se soulager du besoin physique qu’ils ont
et rien de plus. C’est du même ordre que
le besoin qu’ont certains hommes de se
masturber régulièrement alors même qu’ils
ont une vie conjugale épanouie. En tant que
femme il n’est pas toujours facile d’admettre
ces aspects de la libido masculine, il est vrai,
et l’ignorance a parfois du bon. Au stade
où vous en êtes tous les deux, il va falloir
y mettre chacun du vôtre pour que cette
découverte ne fasse pas trop de dégâts dans
votre couple. À savoir que si votre mari vous
assure qu’il ne le fera plus maintenant qu’il a
compris à quel point cela était diicile pour
vous, il ne faudra plus lui en parler ni lui
faire de reproches, et apprendre à lui refaire
coniance. ■
Attouchements
inopportuns
orsque nous sommes au restaurant, voire
L dans la rue, ma compagne met sa main sur
mon sexe. Cela ne dure à chaque fois qu’une
à deux secondes, mais ce court geste suit à me
gêner terriblement. Dois-je la laisser faire?
Romain, 33 ans.
La laisser faire sans lui en parler ne me paraît
pas une bonne idée. Si vous n’appréciez
pas son geste, mais n’osez pas le lui dire,
cela veut dire que vous le subissez de façon
passive. Dans ce cas, il y a de fortes chances
qu’à la longue cette habitude se mette à vous
agacer, voire vous devienne insupportable. Il
serait beaucoup plus judicieux d’en discuter
avec elle et de lui demander pourquoi elle
le fait et ce que cela lui apporte. Il n’est
111
Conseils
efraction cutanée, y compris par une aiguille
toute ine, peut aboutir à l’intromission
d’un germe dangereux pour votre santé. Je
pense donc que vous avez eu de la chance
de ne pas faire sortir d’urine, cela prouve
que vous n’avez pas atteint votre vessie, et
c’est préférable, croyez-moi. Par ailleurs,
il n’existe pas de produit neutre à injecter,
tous sont des médicaments destinés à des
traitements spéciiques. Enin, une injection
dans la fesse mal faite peut aboutir à une
paralysie du nerf sciatique, douloureuse et
invalidante. Mieux vaut vous en tenir à ce que
vous pratiquez déjà, cela me paraît moins
dangereux pour votre santé. ■
Tordue dans
ses bottes?
J
’ai 34 ans et je vis avec Virginie, blonde à
superbe poitrine, depuis huit ans. À chaque
fois qu’on a une relation sexuelle, elle me
demande de porter des bottes en caoutchouc.
C’est son fantasme absolu!
Elle en possède huit paires diférentes. Parfois,
on dort avec les bottes pendant toute la nuit! Un
matin, je me suis levée avant elle et cinq minutes
plus tard je l’ai surprise sur le lit en train de frotter
une de mes bottes sur son sexe pendant qu’elle
humait l’autre botte! Là, je n’en peux plus. Que
faire? Et pourquoi? Je l’aime tellement.
Ophélie, 34 ans, Caen.
Votre amie fait partie des personnes qui
sont atteintes de fétichisme. Rassurez-
vous, ce n’est en rien une maladie, c’est
simplement une particularité du mode
d’activation du désir sexuel. On entend par
fétichisme le fait d’attribuer une forte charge
érotique à un objet spéciique, quel qu’il
soit, en dehors duquel il s’avère diicile de
ressentir de l’excitation.
Il s’agit très souvent d’un vêtement ou d’un
accessoire, mais pas obligatoirement. Dans
la grande majorité des cas, les fétichistes
ne savent pas expliquer d’où leur vient
112
cette forte inclination pour un objet ou
une situation qui n’a pas toujours une
connotation sexuelle. Parfois, au contraire,
la personne se souvient d’avoir ressenti une
excitation particulièrement intense dans un
contexte précis au cours de son enfance, ou
de son adolescence, que ce soit de façon
unique ou répétitive. Que l’on s’en souvienne
ou non, on sait qu’il s’est alors créé dans
le cerveau de la personne concernée une
association profonde entre l’objet, ou la
situation, et l’émoi érotique. Par la suite,
il sera plus ou moins nécessaire d’aller
réactiver cette association pour que le désir
et le plaisir puissent être au rendez-vous. En
efet, si le mécanisme clé du fétichisme est
toujours le même, son degré d’expression
est variable. Il peut s’agir chez certains d’une
simple préférence, mais il n’est pas rare que
cela aille jusqu’à un besoin en dehors duquel
la sexualité est en partie verrouillée. En ce
qui concerne votre amie, on est ici dans le
cas décrit plus haut où l’objet lui-même a une
faible connotation érotique, contrairement
à d’autres comme les porte-jarretelles ou
autres sous-vêtements sexy qui vous seraient
sans doute plus faciles à accepter. Si cela
vous pèse, il ne faut pas hésiter à lui en
parler, car elle imagine peut-être que vous
prenez vous-même plaisir à entrer dans son
jeu. Il n’est pas impossible, toutefois, qu’elle
appartienne à la seconde catégorie de
personnes, c’est-à-dire celles pour qui l’objet
fétiche conditionne l’excitation, raison pour
laquelle elle vous demanderait de porter
l’une de ses paires de bottes à chacun de
vos rapports sexuels. Dans ce cas, seul un
travail de fond sur elle-même et sur ce qui
a pu susciter un tel engouement pourrait lui
permettre d’avoir une sexualité plus libre. ■
ÉCRIVEZ-NOUS
Vous souhaitez nous poser
une question sur votre sexualité ?
Retrouvez toutes nos coordonnées
postales et e-mail en p. 8-9
de ce magazine.
Santé
SEXO NEWS
Le sex-shop halal
A
bdelaziz Aourag est un homme ambitieux.
Il est déjà propriétaire du sex-shop El
Asira, en Hollande, mais ça ne lui suit
pas : il souhaite à présent étendre sa voilure à…
l’Arabie Saoudite ! Pas d’inquiétude, car il a promis
qu’il se contenterait de vendre des produits coquins
estampillés halal, en bonne et due forme : pas de
godemichés ni de ilms pornos. Plus probablement
de la lingerie. Comble de l’audace, le commerçant
vise la ville la plus sainte qui soit pour installer
son activité : La Mecque ! Le brave homme assure
mordicus que les autorités religieuses saoudiennes
ont déjà autorisé ce type de commerce sur leur
sol, et il espère, dit-il, contribuer à combattre les
clichés à propos de l’islam et de la place accordée
à la femme dans le couple. L’expérience a déjà été
tentée en Turquie où une boutique en ligne avait
ouvert, elle proposait également des produits sexy
halal… Néanmoins, la Turquie ce n’est pas l’Arabie
Saoudite ! Allez, on lui souhaite bonne chance.
Source : 20minutes.fr.
Quelque chose de
pourri dans le royaume
du Danemark ?
L
e Danemark, son Groenland, ses sirènes,
ses éoliennes, ses habitants plus heureux
que la moyenne mondiale et… son
tourisme zoophile. On en a peu parlé, mais c’était
jusqu’à récemment le pays d’Europe le plus laxiste
en la matière. On y trouvait même des bordels
animaliers! Eh bien, c’en est ini. Le gouvernement
a adopté le projet de loi visant à mettre in à cette
pratique. Les humains et les animaux devront
dorénavant se cacher. Consentant ou non, c’est
la grande question qui ne manque pas d’agiter la
fameuse association allemande Zeta qui prône
l’amour des bêtes, tandis que les défenseurs des
droits des animaux se félicitent de cette mesure.
Eux dénonçaient la légalité des viols zoophiles,
car un animal ne peut pas dire non, et le ministre
de l’Agriculture danois leur a donné raison en
proposant cette loi. Il reste bien les sirènes… Si
vous pouvez en séduire une. Mais gare à la noyade!
Source : sciencesetavenir.fr.
Big lover
vous surveille
L
es applications téléphoniques de drague,
telles que Tinder, vous géolocalisent. Rien
d’étonnant, puisque c’est ce qui permet à
la plateforme de vous indiquer un partenaire près
de vous. Mais si l’appli peut vous trouver, qui d’autre
peut le faire ? « N’importe quel hacker », c’est en
substance la réponse de la société américaine
Synack spécialisée en sécurité informatique. Pas
un gros problème a priori, « je n’ai rien à cacher »
dira l’utilisateur lambda. Mais dans un contexte
diférent, l’afaire se corse.
Les chercheurs de Synack se sont ainsi concentrés
sur le cas des utilisateurs de l’appli Grindr qui pro-
pose des rencontres gays à travers le monde…
Y compris dans les pays où l’homosexualité est
sévèrement réprimée, comme en Égypte. Selon les
experts, ces portes de service virtuelles auraient
déjà été utilisées à ce tyrannique escient et auraient
permis de harceler plusieurs utilisateurs égyptiens.
Grindr ne l’ignore pas, mais ne fait rien ou trop peu
pour arranger le problème, car dit-on chez eux : « Il
s’agit du cœur de l’application. » La société Synack,
quant à elle, s’est attelée à prouver sa capacité
à localiser au mètre près tous les utilisateurs de
Grindr aux Jeux olympiques de Sotchi. Un bon coup
de pub pour eux, mais une belle suée pour ceux
dont la vie (ou la mort) pourrait dépendre de cette
faille virtuelle et bien réelle.
Source : HyperAssur.
113
 illet
Au sommaire du mois de ju
Ce que veulent vraiment
les femmes
Elle disent non avec la tête, mais disent oui avec le…
cul ! Pourquoi un tel écart entre
le dit et l’envie ? Que veulent-
elles vraiment ? Les désirs au
sein du couple sont-ils vraiment
diffférents ? Le sujet est-il
encore tabou ? Union leur a posé
les questions.

e ssier
tour de France des plages coquines
Qu’on se le dise, l’été sera
chaud ! Si vous n’avez pas
encore arrêté la destination de
vos prochaines vacances, Union
vous dresse un état des lieux
des plages coquines de notre
beau littoral afin de trouver
votre banc de sable de prédi-
lection. Que vous soyez exhib’,
voyeur, échangiste, trioliste…
Nul doute que l’endroit idéal pour réaliser
tous vos fantasmes se trouve ici. Bonnes vacances !

Récit
Le gros illustré
objectif
En cette belle journée d’été,
Anne est partie gaiement
retrouver son beau-frère qui
s’adonne à la photographie
en forêt. Une fois sur place,
le jeune homme va lui
proposer de s’occuper d’un
tout autre objectif que celui
de son appareil ! Ah, les joies de l’amour champêtre !

En vente dès le mercredi 1er juillet