Enquête

Le porno Dossier
dans La diététique
le couple de l’amour

Comment
Les femmes booster
témoignent votre libido !
Récit
Le cornet
à deux boules Interview
Clémence O.
Z. Tumeur amoureuse

www.union.fr
MISE À DISPOSITION DES MINEURS INTERDITE M 02610 - 320 - F: 3,30 E - RD

’:HIKMQB=UUXXUZ:?k@d@c@a@k"
(ARTICLE 227-24 DU CODE PÉNAL)
F r a n c e mé t r o p o l i t a i n e € 3 . 3 0 / D O M € 3 . 8 0 /
B E L € 3 . 80 / CH 6.50 F S / CD N $ 5. 9 9 / E S P € 3 . 8 0 / LU X € 3 . 8 0 / T O M 8 8 0 F. C FP
MAG DOWN LOAD.oRG

LATEST MAGAZINES
HIGH QUAllTY TRUE-PDF
MAG DOWN LOAD.ORG
 Mai 2015
MISE À DISPOSITION DES MINEURS INTERDITE (art. 227-24 du Code pénal)

Le fait, pour tout adulte, de proposer ou d’imposer à la vue d’un mineur les articles
numéro
320
et photos contenus dans ce magazine est passible d’une sanction pénale.

4 C’EST VOUS QUI LE DITES 62 L’INTERVIEW SANS TABOU

Les lecteurs ont la parole. Clémence O, auteur
de Z. Tumeur amoureuse.
12 SEX WORLD
96 QUOI DE NEUF ?
Notre shopping des nouveautés, l’actualité du sexe
et notre agenda des événements les plus chauds. Par Stephen des Aulnois.

26 LE SEXE ET LA PLUME
NOUVEAU
Chaque mois, les lecteurs et lectrices nous 108 CONSEIL
racontent leurs expériences sexuelles. Les conseils de Brigitte Lahaie.
Des témoignages 100 % authentiques.

Le porno à deux, La diététique

enfin possible ! de l’amour
70 Enquête
On a tous eu recours à un petit film de temps à
autre pour se stimuler l’imaginaire... Oui, mais
voilà, le porno actuel,
que l’on dit si écrasant
pour la sexualité de ses
consommateurs, est-il
vraiment satisfaisant ?
Nos lectrices en couple
ont la parole.
82 Dossier
« Mangez-moi, mangez-moi,
Le cornet à deux boules mangez-moi ! » Chocolat,
champagne, fraises… C’est bien
98 Récit illustré connu, notre alimentation influe
Marie a rendez-vous avec Jérémy, un ami de son directement sur notre corps et
frère. Il est censé lui servir de guide touristique notre esprit. Et si mieux manger
pour l’occuper en journée. Au lieu de ça, le nous permettait de mieux faire
jeune homme va l’amour ? Suivez pas à pas
s’empresser de lui notre recette pour une sexualité
montrer son sexe. Elle épanouie tout en gourmandise…
apprend que c’était
un coup arrangé par
son frère pour lui faire 110 CONSEILS
oublier sa rupture Les sexothérapeutes d’Union
amoureuse... répondent à vos questions.

À nos lecteurs
On nous a signalé que – notamment en région parisienne et en Suisse – des imposteurs prétendent être chargés par Union
d’effectuer une enquête sur le comportement sexuel d’aujourd’hui. Nous précisons à nos lecteurs que nous n’avons entrepris
aucune enquête de ce genre, et que les personnes qui se recommandent abusivement d’Union nous sont totalement étrangères.
Il en va de même si, d’aventure, quelqu’un se prétendant d’Union vous téléphonait pour vous proposer de tourner des
scènes X dans l’un de nos DVD. Nous ne contactons jamais nos lecteurs de cette façon (voir p. 8 et 9).
Forum des lecteurs
c’est
vous qui le dites !
Tout simplement
Simplement pour toi et les lecteurs,
pour te dire combien je t’aime…
Laetitia, Metz.
nousdeuxlove57@gmail.com

Pour toi !
Pour mon chéri qui me trouve parfois un peu
trop coincée. Alors, surpris ?
Mélanie, 26 ans, Paris.

4
 Forum des lecteurs
Toute première fois
Suceuse de rêve
Ma chérie, tes
pipes sont un
régal dont je ne
me lasse pas
après toutes
ces années
de mariage. Je
t’aime.
Luc, 43 ans,
Niort.
Voilà mon ptit loup, notre toute première pho-
to dans ton magazine préféré, auquel je me
Pour toi suis très vite intéressée… Je t’aime fort.
Ta chatte.
blanccasstom@ymail.com

Je sais que tu me reconnaîtras et j’ai hâte de te
retrouver, ainsi que tes caresses, ta langue et
ta queue qui me rendent folle.
Laure, Alençon.
Prose
J’aime le sexe et la littérature.
Lorsque je suce une chatte parfumée
de mouille, quelle aventure
Que de jolis mots, je le confesse
Pour exprimer la rondeur parfaite de tes fesses
Laissant imaginer le mystère profond
De ton trou du cul, plein de promesses
Où mes doigts s’insinuent.
Jean-Jacques, 54 ans, Paris.

Sacrée soirée
Nous avons 58 ans, nous nous sommes rencontrés en 2010. Notre complicité amoureuse fait la
force de notre relation. Toujours dans un accord commun, de délicieuses découvertes pimentent
notre vie. Bisous coquins aux lecteurs et lectrices.
Isa et Paulo, 58 ans, Loiret.
 Oui, maîtresse !
À toi, mon SoumiX que j’aime tellement depuis
tant d’années et qui me manque tant… Merci
pour cette vie et notre sexualité si épanouie.
Je t’aime et je t’attends…
Ta MaitresseX.
decoquins83@yahoo.fr

Douce semence
Si tu savais à quel point j’aime sentir ton jus
tiède sur mon corps, mon visage, mes seins.
C’est une sensation dont je rafole et qui m’ex-
cite énormément.
Eva, 21 ans, Marseille.

Vive les gourmands

À tous les lecteurs et lectrices d’Union, à tous

les visiteurs de Voissa et de Jacquie et Michel,
ainsi qu’à tous les autres : « Nous titillons le
berlingot, nous suçons le sucre d’orge, nous
caressons le bonbon, nous léchons la sucette,
nous faisons fondre la pastille. Oh oui ! Vive les
gourmands ! »
PS : Courage pour la in de parcours Popo !
PPS : Nous serions ravis de retrouver quelques
photos de cette série dans les pages de notre
magazine préféré chers amis d’Union !
Véro et Jean-Louis.
 Comment conta
PAR COURRIER PAR E-MAIL
Envoyez vos récits en indiquant vos ■ Vos récits et photos : redaction@union.fr
prénom, âge, ville ou département et
profession. ■ Conseils sexo : conseils@union.fr
t
Si vous écrivez depuis la France,
■ Infos pratiques : info@union.fr
envoyez votre courrier sous
enveloppe non affranchie à : ■ Livres, shopping, clubs : actu@union.fr
MONTREUX PUBLICATIONS
Libre réponse 43227 ■ Abonnements : www.unionabo.com
92519 Boulogne Billancourt Cedex
Changement d’adresse, numéros non
t
Si vous écrivez de la Suisse ou d’un
autre pays que la France, envoyez reçus : abonnementsunion@cba.fr
votre courrier à : Montreux Publications
BP 61, 1820 Territet, Suisse. ■ Achat d’espaces pub : union@wpp.fr

VENTES ANCIENS NUMÉROS : 03 20 12 86 01

ENVOYEZ VOS VIDÉOS PERSO

Si vous souhaitez participer au prochain DVD d’Union, n’hésitez pas
à nous faire parvenir vos vidéos amateur mettant en scène vos jeux
érotiques et vos ébats. Il vous suffit pour cela de nous envoyer par
courrier vos cassettes DV ou vos fichiers vidéos convertis au format
MPEG ou AVI. Vous pouvez également nous les faire parvenir par
mail à l’adresse suivante : redaction@union.fr, si vous possédez
une connexion haut débit et que votre fichier pèse moins de 20 Mo.
N’oubliez pas de joindre une photocopie de vos pièces d’identité
ainsi que la mention « Bon pour diffusion dans le DVD Union »
accompagnée de la signature respective des personnes figurant
dans votre film. Si l’idée vous excite mais que vous souhaitez garder
l’anonymat, nous vous conseillons de porter des foulards, des loups
ou des masques, et de tourner dans un lieu non identifiable par vos
proches. Alors, n’attendez plus et rejoignez-nous vite!

VISIONNEZ LES ANCIENS DVD UNION COLLECTOR

SUR VOTRE ORDI : www.union.fr
TÉLÉCHARGEZ UNION SUR VOTRE PC : www.union.fr

8
cter le magazine
S’ABONNER
■ En France – Abonnez-vous en ligne sur Internet : www.unionabo.com
E-mail : abonnementsunion@cba.fr
Par courrier : Union CS 50 002, 59718 Lille Cedex 9. Tél. : 02 77 63 11 31.
Tarif : 12 nunéros d’Union pour 39 €.
Après enregistrement de votre règlement, vous recevrez sous 4 à 6 semaines environ votre premier numéro
d’UNION. Si cet abonnement ne vous satisfait pas, vous pouvez demander le remboursement des numéros
non reçus.
■ En Suisse – Abonnez-vous en ligne sur Internet : www.dynapresse.ch
E-mail : abonnements@dynapresse.ch
Par courrier : Dynapresse, 38, avenue Vibert, 1227 Carouge, Suisse. Tél. : 022 308 08 08.
Tarifs : 12 numéros d’Union pour 78 CHF / 12 numéros d’Union + 8 DVD pour 121.20 CHF /
12 numéros d’Union + 8 DVD + 4 numéros d’Union Spécial Lettres & E-mails pour 148.80 CHF.
■ USA et CANADA – Express Mag. Le tarif d’abonnement annuel (12 n°) est de $US 73 pour les USA et de
$CAN 85 pour le Canada (TPS + TVQ non incluses). Tél. : (00 33) 2 77 63 11 31.
■ DOM-TOM et autres pays – Internet : www.unionabo.com. Tél. : (00 33) 2 77 63 11 31.

UNION n° 320, NOUVELLE SÉRIE, MAI 2015, est édité par Montreux Publications, SA au capital de
100 000 CHF, enregistrée au registre du commerce de Vevey (canton de Vaud) sous le numé-
ro 3/1724. Chemin des Terrasses, 12, 1820 Territet/Montreux, Suisse. Correspondance postale :
Boîte postale 61, 1820 Territet, Suisse. Correspondance e-mail : redaction@union.fr. Publicité :
WPP, siège social : 11, rue Chaptal, 92300 Levallois-Perret. Tél. : 01 47 57 80 00. Fax : 01 47 57 80 08.
Mail : union@wpp.fr ; info@wpp.fr. Vente anciens numéros : Tél. : 03 20 12 86 01. Dépôt légal : 1er tri-
mestre 2015. Conseil diffusion : Mercuri-Presse, Laurent Bouderlique, tél : (33) 1 42 36 87 78, lbouder-
lique@mercuri-presse.com. Diffusion France et autres pays : Transport presse. ISSN : 0750 3555.
L’éditeur n’est pas responsable des textes, illustrations, photos et dessins publiés qui engagent la
seule responsabilité de leurs auteurs. Tous les modèles dont les photos paraissent dans ce numéro ont
plus de 18 ans. Les documents adressés à la rédaction par courrier ou par e-mail ne sont pas rendus,
leur envoi implique l’accord de leur auteur pour libre publication et adaptation sur tous supports. Ils
deviennent la propriété de UNION et peuvent être librement utilisés à des fins promotionnelles ou
publicitaires en faveur du magazine sur tous supports, y compris numériques, dont le site Internet du
magazine UNION. Les photos d’amateurs envoyées à la rédaction doivent obligatoirement représenter
des personnes majeures et qui ont donné leur accord pour publication des images les représentant
dans des situations sexuellement explicites. Pour des raisons techniques ou éditoriales, la rédaction
se réserve le droit de modifier ou de raccourcir le contenu des courriers publiés. L’envoi d’un courrier
accompagné d’une adresse e-mail autorise UNION à la parution de cette adresse dans le magazine sauf
stipulation explicite contraire de la part de l’expéditeur. La parution de cette adresse e-mail n’engage
en aucune façon le magazine quant aux suites éventuelles d’utilisation frauduleuse desdites adresses,
en particulier en matière de rencontres entre lecteurs. La reproduction des textes, photographies et
dessins publiés dans ce numéro est interdite. Ils sont la propriété exclusive de UNION, qui se réserve
tous les droits de reproduction, de traduction et d’adaptation sur tous supports dans le monde entier.
© 2015 MONTREUX PUBLICATIONS SA
DANS CE NUMÉRO : Couverture © K.Prod – Page 26 : Le sexe et la plume © Marc Dorcel et DR – Page 40 :
Le sexe et la plume © Marc Dorcel et DR – Page 56 : La lettre du mois © DR – Page 60 : Actus © DR –
Page 62 : L’interview sans tabou © DR – Page 64 : BD © Lazé – Page 66 : Hot zapping © DR – Page 70 : Le
porno à deux, enfin possible ! © Marc Dorcel – Rick Angel – Lucie Blush – FrolicMe.com – Page 82 : La
diététique de l’amour © Kprod – Photorama – Page 92 : Bien-être © Berthier – Page 96 : Quoi de neuf ? ©
DR – Page 98 : Le cornet à deux boules © Photorama – Page 108 : Les conseils de Brigitte Lahaie © DR et
Berchtesgaden – Fotolia – Page 110 : Conseils © Marc Dorcel – Page 113 : Sexo News © DR.
Directeur de la publication : Jean-Pierre Eskenazi.
Imprimé en France/printed in France, chez Maury, 45330 Malesherbes.

9
En juin
retrouvez
Union
et son DVD
collector
n° 49

4 heures d’images – seulement 3,60  le DVD !

● Sondage à domicile ● Récit illustré : Pole Dance avec Miss Jessie
● Massage interdit ● Zap Hard : L’actu des sorties X
● Prestige : La Jeune Avocate vous met le barreau
● Oldies but goodies : Le lit d’Élodie
● Club privé : Deux mecs sinon rien,
Lilith et les lascars.
En juin, l’été sera chaud
avec Union et son DVD collector !
 WORLD
SEX
le
shopping de Sonia
Fait main pour jeux
de mains
La marque de lingerie française Lola Luna a
connu un grand succès grâce à ses strings aussi
coquins qu’audacieux. Son créateur avignonnais,
Jean-Marie Daumas, se lance un nouveau
déi avec une superbe collection de
maillots de bain au crochet fait
main. La sensualité et l’érotisme
sont omniprésents dans cette
collection où, chaque fois, le
corps des femmes cherche à
être sublimé. Les maillots Wendy
sont disponibles en noir, prune,
blanc, rose, anis et bleu ciel. Il
existe également des minijupes
Wendy assorties à tous les
modèles.

Maillot au crochet Wendy, 57 €.

Disponible du 36 au 48.
Matière : 90 % coton, 10 %
polyamide. En VPC sur www.
boutique.union.fr, rubrique
« lingerie sexy », sous-rubrique
« maillot de bain ».
 Vu dans
les médias
Les plaisirs de
A job, a zob
l’électrostimulation
L’électrostimulation n’est pas seulement réservée
aux jeux BDSM. Certains la préconisent pour une
rééducation du périnée. Le vibromasseur E-Stim
est avant tout un jouet sexuel performant et
eicace qui associe les vibrations, les pulsations Pôle emploi a publié une
annonce bien particulière dans
et les picotements de l’électrostimulation, un sa catégorie « art dramatique » :
sextoy unique en son genre qui a fait ses une occasion de devenir porn
preuves et qui saura vous conduire habilement star ! H/F, débutants acceptés…
Un grand merci à Academy,
vers les sommets du plaisir. Qu’il soit vaginal sex and productions pour être à
ou anal, équipé de deux moteurs, il est à l’origine de cette offre d’emploi
la fois puissant et silencieux. Totalement qui a dû faire sourire quelques
milliers de chômeurs.
étanche, il pourra également vous Source : www.20minutes.fr.
accompagner sous la douche ou dans
votre bain.
Vibromasseur E-Stim Tickling Un sextoy bien vu !
Truman, 74,95 €. En VPC sur www.
boutique.union.fr, rubrique
« sextoys », sous-rubrique « vibromasseurs ».

Massages pas très sages

Shunga, la célèbre marque d’huiles de massage canadienne,
lance pour ce printemps Lueur et Caresses, une nouvelle
collection de bougies qui s’utilisent comme bougie d’ambiance
ou de massage érotique. On remarquera, un packaging soigné.
Composées d’huiles 100 % naturelles, elles se déclinent sous
plusieurs senteurs : rose, vanille, fruits exotiques, lavande, thé
vert, chocolat enivrant, etc. Les massages érotiques constituent
un délicieux prélude à l’amour et sont conseillés par de
nombreux sexologues pour la bonne Le Svakom gaga camera vibrator
ou Sex selfie stick est un sextoy
entente charnelle des couples… hyperconnecté ! Equipé d’une
Pourquoi s’en priver ? caméra, il permet de filmer votre
Bougie de massage Lueur et intimité, vos plus beaux orgasmes
et même de les partager sur
caresses, 19,90 €. En VPC sur Facetime ou de les télécharger sur
http://boutique.union.fr, votre ordinateur… Comptez 165 €
rubrique « bazar sexy », pour immortaliser vos parties de
plaisir solitaires.
sous-rubrique « massages ». Source : www.ufunk.net/gadgets/
sextoy-hd-camera.
Les prix communiqués dans les pages « Sex world »
sont donnés à titre indicatif et peuvent varier indépendamment de notre volonté. 13
 SEX WORLD
les
chouchous de Sonia
Par tous les seins !
Ces Miss 130
(bonnet E,
bonnet F…),
sorties tout droit
de l’imagination
de Chiyoji, sont
toutes des
femmes mûres,
BCBG et dotées
d’opulentes
poitrines. Mariées
à des hommes plus
soucieux de leur carrière professionnelle
que du plaisir physique de leurs épouses, elles vont prendre
les choses en main ain de ne plus se sentir délaissées côté
baise. Elles partent en quête d’étalons aussi vigoureux que bien
montés avec un seul objectif : prendre leur pied de toutes les
manières possibles. Dans la bouche, par-devant, par-derrière…
Elles sont complètement afamées de sexe, pour notre plus
grand plaisir.
Miss 130, Chiyoji, éd. Dynamite, 16 €.

Pour l’amour de James

Voici le deuxième volet des péripéties sexuelles de Karina. Nous la
retrouvons quatre mois après sa séparation douloureuse d’avec
James, l’amant mystérieux et dominateur qui a su réveiller en elle
les désirs les plus secrets. Karina se rend compte qu’elle ne peut
se passer de lui et va tout tenter pour le retrouver. Ses recherches
vont la conduire à Londres dans le monde des arts et des plaisirs
libertins. Un homme lui promet de l’aider à retrouver James, à une
seule condition : qu’elle se donne à lui corps et âme. Son amour
pour James va lui faire pousser encore plus loin ses limites.
Endless Love – Séduction, tome 2, Cecilia Tan, éd. Blanche, 17

14
 Vu dans
les médias
Allier : Le camping
Ouverture libertin de La Roseraie. Du cul au Caire

Situé en plein cœur de l’Auvergne,

près de Vichy et de Clermont-
Ferrand, le camping libertin de
La Roseraie ouvrira ses portes
le 15 juin. Le domaine s’étend
sur près de 5 hectares avec une
grande forêt. De quoi laisser libre cours à certains de vos fantasmes.
D’ailleurs, Françoise et Gérard, les propriétaires, ont eu l’idée Deux touristes russes ont mis
d’aménager un bois coquin avec de nombreux jeux érotiques pour les autorités égyptiennes en
un parcours de santé libertin et quelques jeux BDSM qui pourront colère en tournant un petit
être pratiqués en pleine nature. Mais La Roseraie, c’est aussi une film pornographique amateur
piscine, une pataugeoire coquine où les rapports sexuels seront per- sur le site archéologique du
mis, une paillote, un bar, un restaurant, des coins câlins, des soirées Caire. Après avoir affirmé que
à thème, des animations tous les soirs… Vous pouvez y venir avec les images étaient truquées, le
votre tente, votre caravane, votre camping-car, ou être hébergé dans ministre des Antiquités égyptien
l’un des 22 mobil-homes. Ou tout simplement y passer une journée a finalement reconnu que les
scènes avaient été tournées en
de 8 heures à 2 heures du matin. Si vous êtes en quête d’aventures toute illégalité… Les autorités
insolites et croustillantes pour cet été, voilà une bonne adresse. mènent l’enquête.
Source : http://www.20minutes.fr.

Faites l’amour en direct !

Camping libertin La Roseraie, 4, rue de la Boucharde, 03700 Brugheas.

Tél. : 04 70 32 43 33 – www.campinglibertinlaroseraie.com.

Sexploration
Attention, cette fois Marc Dannam a
décidé d’explorer vos fantasmes. Et vous C’est le concept de la nouvelle
propose de TOUT essayer pour ne rien émission Sex Box diffusée sur
regretter. Cela va du nombre et de la la chaîne américaine WE TV. Des
couples font l’amour sur un pla-
variété des partenaires aux exhibitions teau – mais bien cachés dans une
devant webcam, en passant par la box à l’abri des caméras et des
bisexualité, les jeux BDSM, s’envoyer en l’air au bureau, micros – et discutent ensuite de
leur relation face à des experts.
s’adonner aux plaisirs de la fessée, de la feuille de rose, de À ce qu’il paraît, il est plus facile
la fellation… Tout sera matière à déi. Des déis à se lancer de dialoguer sous l’action des
à soi-même ou à son conjoint, de quoi redonner un soule endorphines… C’est aussi un
bon moyen de faire un gros coup
inédit à votre vie sexuelle. marketing !
111 Défis érotiques pour explorer vos fantasmes, Source : tvmag.lefigaro.fr/le-
Marc Dannam, éd. La Musardine, 14,90 €. scan-tele/etranger.

15
 SEX WORLD
Berlin, sens dessus dessous
Olivier Rath a d’abord travaillé comme producteur dans le monde
de la musique avant de se
découvrir une passion pour
la photo. Bohème Berlin est
son premier ouvrage. Ses
clichés sont un mélange de
provocation, d’humour et,
bien sûr, d’érotisme. Certaines
photos très structurées
nous font penser à des
chorégraphies bien
organisées où se mêlent
acteurs et accessoires.
Alors que le noir et blanc
semble l’inspirer beaucoup
plus que la couleur, Olivier
Rath s’eforce d’apporter
quelque chose de
nouveau dans l’art
photographique érotique.
Un pari totalement
réussi !
Bohème Berlin, Olivier
Rath, éd. Skylight, 51 €.

Les restos du cul

ChocolatCannelle, ex-blogueuse à succès, dirige la collection E-ros des
éditions Dominique Leroy. Mais, il lui arrive régulièrement de prendre à
son tour la plume pour nous entraîner dans des histoires sulfureuses et
totalement débridées. C’est ce qui va se passer avec la pauvre Nathalie,
totalement dévouée aux autres, qui se retrouve au sein d’une œuvre
caritative. Dotée d’un corps plantureux aux courbes parfaites, la jeune ille
va rapidement devenir l’objet de fantasmes de tous les hommes qui vont
l’approcher. Et voilà la banque alimentaire qui se transforme en véritable
lieu de débauche. On se rend très vite compte que la jolie Nathalie est
vraiment douée pour tous les plaisirs de l’amour.
Nathalie et ses bonnes œuvres, ChocolatCannelle, éd. E-ros Dominique Leroy, à
télécharger sur http://www.dominiqueleroy.fr, 2,99 €.

16
 Vu dans
les médias
DvD Ça nique aux urgences Une glace pas si frigide !

ranck Vicomte ne prend pas de

sque avec son nouveau ilm en pre-
ant pour thème l’un des fantasmes
préférés des Français : les inirmières.
Cette fois,
elles sont
eunes,
étudiantes Depuis bien longtemps, Charlie
et pour Francis Harry, un glacier anglais,
obtenir leur a laissé de côté la traditionnelle
vanille ou le parfum chocolat.
diplôme, elles n’hésiteront Ce créatif passionné d’innova-
pas à faire des excès de zèle tion culinaire vient de nous faire
auprès des médecins, inirmiers, part de sa dernière invention :
la glace (deux boules, bien sûr)
professeurs et autres. Si la parfumée au viagra ! À mettre
médecine est leur vocation, en sous les langues de tous les
dehors de la blouse blanche, petits gourmands…
Source : http://www.20minutes.fr.
qu’elles portent ultracourte, elles ont une grande passion
pour le sexe. Le sexe qu’elles pratiquent sous toutes ses
La greffe de pénis, c’est
formes que ce soit à deux, à trois ou plus. Fellation, cunni, possible !
pénétration, sodomie, scènes saphiques… Attention aux
montées de tension et aux décharges d’adrénaline.

Trois mois, c’est la durée qu’il

aura fallu attendre à l’université
de Stellenbosch avant de crier
victoire : ça y est la greffe de
pénis est possible ! Un jeune
sud-africain de 21 ans a
retrouvé toutes les fonctions
(urinaires comme reproductives)
de son sexe, il avait été amputé
suite à une circoncision qui
s’était infectée.
, éd. Marc Dorcel, 10 5 min, 34,99 €, Espérons que Rocco ait une
Étudiantes infirmièresel.c om.
carte de donneur d’organes…
en VPC sur www.d orc Source : http://www.science-
setavenir.fr/sante/20150313.

17
 Pl@NET
le
SEX blog du mois
Les aventures de Tintin

C ertains couples amateurs savent

faire grimper notre température
corporelle ! C’est le cas de ce duo
de Voissanautes : tintin01000, un
couple amateur qui réalise son blog
en gardant toujours à l’esprit le fait
que la sensualité abroge toute forme
de vulgarité. Quasi quotidiennement,
ce couple propose des nouvelles
photos, essentiellement des clichés du
joli corps de madame. Alors, si vous
aimez les belles poitrines aux tétons
bien durs et les sexes lisses, vous
craquerez sans nul doute devant cette
sublime dame qui vous comblera de
ses selies coquins, de gros plans
brûlants, et d’upskirts qui donnent
envie d’en voir toujours plus.

http://communaute.voissa.com/blog/35913-ma-cherie-blog/

18
Sexy Marynela
Cette charmante amatrice nous ravit de
photos superbement travaillées. Marynela
n’hésite pas, en efet, à retoucher ses
clichés ain de nous ofrir le meilleur du
meilleur ! Sur le blog de cette Voissanaute,
on peut trouver avec le même plaisir des
photos de charme en noir et blanc, des
montages très imaginatifs, ainsi que du
sexe en duo, trio et même en groupe. On
en redemande !

http://communaute.voissa.com/
blog/28421-marynela/

19
 Abonnez-vous Livrés chez vous sous pli dis
cret

12 numéros + 4 numéros + 8 DVD

d’UNION SPÉCIAL d’UNION
(1 an de lecture) lettres @ e-mails (32 heures de vidéo)

=
69,

ABONNEZ-VOUS EN LIGNE ET PROFITEZ D’OFFRES SEXCLUSIVES SUR : www.unionabo.com

Ou par courrier : retournez ce BULLETIN D’ABONNEMENT sous enveloppe affranchie à :
UNION CS 50002 – 59718 Lille Cedex 9.

OUI, je profite de votre offre et souhaite recevoir 12 numéros d’Union (1 an de lecture) + 8 DVD d’Union
(8 DVD Collector) + 4 numéros d’Union lettres & e-mails (un tous les 3 mois),
directement chez moi sous pli discret pour 69,90 €*.
Je joins mon règlement de 69,90 € par chèque à l’ordre de UNION. Signature obligatoire :

Nom : ................................................................................
Prénom : ...........................................................................
I Je certifie avoir plus de 18 ans.
Adresse : ..........................................................................
.......................................................................................... UN429
Code postal : ..................................................................... Ville : ...........................................................
Tél. (facultatif) : .................................................... E-mail** : ......................................................@ .........................................
* Offre réservée à la France métropolitaine.
Service abonnements : CS 50002 – 59178 Lille Cedex 9. Tél. : 02 77 63 11 31.
E-mail : abonnementsunion@cba.fr
Tarifs abonnement Suisse 1 an/12 n° d’Union + 8 DVD d’Union + 4 n° d’Union Spécial lettres & e-mails) : 148,80 CHF.
Bulletin d’abonnement complété à renvoyer à : Dynapresse Marketing SA, 38, avenue Vibert, 1227 Carouge, Suisse.
Tél. : 022 308 08 08 – e-mail : abonnements@dynapresse.ch – Ou abonnez-vous en ligne sur www.dynapresse.ch.
Après enregistrement de votre règlement, vous recevrez sous 4 à 6 semaines environ votre 1er numéro de Union. Si cet abonnement ne vous satisfait
pas, vous pouvez demander le remboursement des numéros non reçus. Conformément à la loi Informatique et libertés du 6 janvier 1978, vous pouvez,
sur simple demande écrite, refuser que vos coordonnées soient transmises à des fins de communication commerciale.
** I J’accepte de recevoir des offres de la part des partenaires commerciaux de Union par e-mail.
SEX Pl@NET
Oulala

Chic et chaud, voilà en deux mots

comment résumer le blog de ce
couple. Madame a toujours le souci du détail et s’expose dans
de petites tenues pour le moins sexy. Ici, tout est délice
et rainement. Vous pourrez vous rendre compte que
le sexe, même cru, peut se conjuguer avec le chic.
Et oui, ce couple
de Voissanautes
réussi à nous ofrir
du sexe hard sans
jamais tomber
dans le graveleux.
Faites-vous plaisir
et entrez chez les
Oulala, un univers
qu’il est bien diicile
de quitter tant on
s’y sent bien.
http://communaute.voissa.com/blog/19854-oulaladusex-blog/

Les astuces du Net

Restez anonyme !
Avez-vous déjà cherché un moyen de vous exhiber sans mettre votre anonymat
en danger ? Sur le principe de la fameuse application Snapchat, Ephemia vous
permet de partager des photos et vidéos éphémères. Après cinq secondes, votre
contribution disparaît ! Ephemia vous permet de partager vos contributions en
privé (avec vos amis ou vos suiveurs) ou en public pour que tous les utilisateurs
du service puissent proiter de vos clichés. Ainsi, vous pouvez utiliser ce service
avec votre partenaire, des amis libertins ou rencontrer de nouvelles personnes en
un clic. Avec Ephemia, lâchez-vous, personne ne le saura !
http://www.ephemia.com

...
21
SEX Pl@NET
Impudique

En se promenant sur le blog d’exhibe26, on tombe sur un billet intitulé Impudique.

Efectivement, ce qualiicatif convient pour le moins à cette charmante amatrice. Son
blog nous distille des photos d’exhibitions plus chaudes les unes que les autres.
Exhibe26 n’hésite pas à se mettre à nu, en pleine rue devant des passants, ofrant
son anatomie à l’objectif de son photographe de mari. Un pur régal !

http://exhibe26.centerblog.net/

Vous avez créé ou visité un site amateur et gratuit et vous aimeriez

qu’on en parle. Vous n’arrivez pas à joindre un site de cette rubrique.
Contactez notre sex surfer à cette adresse : redaction@union.fr.
Les sites présentés dans cette rubrique ont tous été vérifiés avant parution et
ne contenaient aucune image illicite. Nous déclinons toute responsabilité en
cas de modification ultérieure de leur contenu. Les adresses sont susceptibles
de changer à la dernière minute ou d’être momentanément inaccessibles.
23
 sexe
et
la plume

le
 Ils nous
racontent
Le sexe et la plume
Surprenante
femme de ménage
B onjour à tous, cela fait déjà quelque
temps que je lis le magazine Union et
j’en proite pour en féliciter la qualité. Par
le passé, j’ai souvent eu des aventures qui
auraient mérité d’être publiées, seulement,
je ne vis pas dans le souvenir et je préfère
vous raconter une histoire que j’ai vécue
récemment. J’ai 44 ans et je suis en couple
avec une femme formidable qui n’a qu’un
seul défaut : elle n’aime pas trop le sexe !
Malgré l’amour que je lui porte, je ne
peux m’empêcher d’aller chercher ailleurs
ce qui me manque à la maison. Je suis
libertin, donc vous pouvez comprendre ou
imaginer ma frustration.
Depuis quelques mois, pour des raisons
professionnelles, j’occupe une résidence
qui loue des studios entièrement équipés
aux employés de mon entreprise. Je ne
rentre à la maison que le week-end.
Souvent, il m’est arrivé de croiser la
femme qui est chargée du ménage dans
les parties communes de la résidence.
Petite, brune, visiblement d’origine
espagnole ou portugaise, elle n’était ni
belle ni moche, mais il se dégageait d’elle
un certain charme. Fidèle à mes principes,
je la saluais dès que je la croisais, avec
toujours un petit mot gentil du style « bon
courage » ou « bonne journée ».
Il y a quelques jours, je l’ai trouvée en
train de balayer devant ma porte. Je l’ai
saluée avec mon plus beau sourire et
lui ai dit sur le ton de la plaisanterie que
j’aurais bien besoin de ses services pour
s’occuper de mon studio. À ma grande
surprise et contre toute attente, elle m’a
rétorqué : « Je n’ai pas le droit de faire
28
le ménage chez les résidents, mais rien
ne m’interdit de m’occuper d’eux ! » Le
tout prononcé avec un accent très fort.
Je n’osais pas comprendre ses paroles.
Je la ixais du regard et je devinais un
petit sourire coquin sur ses lèvres. J’ai
repris mes esprits et ai ouvert la porte de
mon petit chez moi. Je ne suis pas entré
et l’ai invitée chez moi du regard. Elle
a posé son balai, a retiré ses gants en
caoutchouc et s’est engagée dans mon
12 m2. Son regard scrutait le moindre
recoin de mon logement. Elle a souri. Elle
paraissait satisfaite. Heureusement, j’avais
fait le ménage la veille. J’étais timide, elle
le sentait. J’ai bafouillé pour lui demander
son prénom. « Isabelle ! » Elle m’a souri et
m’a attiré contre elle pour poser ses lèvres
sur les miennes. J’ai été surpris, mais,
évidement, je me suis laissé faire.
N ous étions tout près de mon petit lit.
Elle m’a poussé dessus. Ses mains
se sont dirigées vers mon entrejambe.
Elle a défait ma ceinture, les boutons de
mon pantalon, et, après avoir dégagé
mon boxer, elle s’est emparée de ma
queue déjà très dure… À pleine bouche.
Une pipe pareille, j’en rêvais depuis
longtemps ! Mais j’étais aussi très curieux
de faire connaissance avec sa chatte !
À l’évocation d’un bon cunni, Isabelle m’a
annoncé qu’elle avait besoin de l’aval de
son homme. J’étais trop excité, j’ai dit OK.
Elle a pris son portable et l’a appelé. Elle
a raccroché et m’a annoncé : « Il arrive. »
J’étais mal, je me décomposais. Isabelle a
repris ma bite en bouche, mais je bandais
mou, inquiet de ce qu’elle me réservait.
On a frappé à la porte moins de cinq
minutes après le coup de il d’Isabelle.
Elle m’a lâché et est allée ouvrir pour
laisser entrer un Black à la musculature
impressionnante. À sa vue, j’ai pris peur. Je
me suis levé, histoire de faire bonne igure
avant de tomber ! Le grand Black m’a
dévisagé et a éclaté de rire ! Un rire qui
me faisait froid dans le dos ! Il a enlacé sa
femme et l’a embrassée passionnément.
J’étais assis comme un con sur mon lit,
la bite à l’air, ne sachant ce qui allait se
passer…
« Relax, Isa veut juste sucer un mec
pendant que je lui prends sa petite
rondelle ! » Ce sont les derniers mots que
j’ai entendu sortir de la bouche de cet
homme. À part quelques râles de plaisirs
qui sortaient çà et là de sa gorge quand
il enculait sa femme, laquelle me vidait les
couilles à pleine bouche !
Ils sont partis rapidement, me laissant seul
dans mon studio. Je recroise de temps
en temps ma petite femme de ménage,
elle me lance des regards coquins et
complices, mais rien de plus…
Éric.
Val… COURRIER
AVEC
fourrée PHOTOS
M a passion, c’est Val. Cette jeune
femme est très avide des jeux de
cul. Elle cultive une allure stricte, avec un
air snob. Un jour, par mégarde, lors d’une
conversation, elle m’a indiqué qu’elle
aimerait être confrontée à des situations
impliquant plusieurs mecs. Je me suis dit :
« Tiens, bizarre pour une jeune femme
mariée qui d’ordinaire ne parle jamais de
cul… » Surtout à moi, un garçon qui ne
pense qu’à cela en silence.
Un peu plus tard, je l’ai déiée : « Serais-tu
capable de venir voir un match de foot à
l’hôtel avec plusieurs mecs ? » Elle m’a
répondu qu’elle n’aimait pas le foot, qu’elle
n’y comprenait rien. Je lui ai quand même
donné le nom de l’hôtel, le numéro de la
chambre et une heure. C’était l’endroit
que nous réservions avec les potes pour
être loin de nos maisons, car nos femmes
détestent l’ambiance « Match dans le salon ».
Je sentais qu’elle allait venir, ma petite
Val… J’avais un plan. J’ai réservé deux
chambres, une pour le foot et l’autre
pour dormir. Je me suis installé dans celle
pour dormir et j’ai laissé les potes dans
l’autre… Celle qui portait le numéro
que j’avais donné à mon invitée. J’avais
une radio pour les écouter, et ils avaient
une station pour transmettre. Vers
21 heures, j’ai entendu les copains dire
que ça frappait à la porte. L’un d’eux
a ouvert. « Tiens, voilà la copine de
Philippe. Vous êtes sûrement Val ? – Oui,
c’est moi. – Mettez-vous à l’aise, on va
vous débarrasser de votre manteau. »
Ils lui ont proposé une coupe tout en la
complimentant sur sa tenue. Les mecs
commençaient sûrement à être chauds.
« Ce sont des bas ou des collants,
mademoiselle ? – Eh bien, devinez !
– Franchement, je ne saurais pas dire
», a répondu Michel, malicieusement. «
Rien ne vous empêche de regarder ! »
Val avait du répondant. Ensuite, je n’ai
plus rien entendu pendant quelques
minutes. Il n’y avait plus que le bruit
29
Le sexe et la plume
de la télé. Mais bientôt, je l’ai entendue
miauler. Qu’est-ce qu’ils lui faisaient ? Je
devais encore attendre avant d’aller les
rejoindre. Soudain, j’ai entendu : « Oh oui,
c’est bon. » C’était elle. Je ne tenais plus.
Je suis sorti de ma chambre et j’ai fait le
code pour entrer dans l’autre. J’ai ouvert.
Elle était là, à quatre pattes. Momo lui
léchait la foune en lui écartant le string,
Michel se faisait sucer, et Gégé malaxait
les miches de Val. Elle était aux anges
apparemment. Elle branlait mon Mimi avec
30
une force inouïe. « Tu vas le cracher ton
foutre, oui ? » le provoquait-elle tout en lui
caressant les couilles. Quelle merveille de
voir Val se déchaîner ainsi.
M omo a sorti sa queue de son
pantalon, a mis une capote et a
prévenu : « Je vais te la mettre. » Ni une
ni deux, elle l’a attrapé par le bout et l’a
guidé en elle. « Enfonce-moi, défonce-moi !
J’en veux ! » Momo s’est lâché. Ensuite, il
lui a demandé de venir sur lui, ce qu’elle a
fait. C’était très excitant de la voir onduler
sur lui, de dos. J’ai enilé une capote et me
suis approché de son dos. J’ai caressé ses
seins. Ma queue était contre sa raie. J’ai
trouvé son anus, j’ai poussé sans efort,
tout doucement, tandis que Michel est
revenu se faire sucer. Et voilà, elle était
prise par trois trous. Délicieux.
Quand à Gégé, il prenait des photos le
bougre. Mimi n’allait plus tenir longtemps
à ce rythme. Il a ini par lui décharger
dans la bouche en râlant. Elle a tout
avalé. Quelle cochonne ! Mais pourquoi ne
venait-elle pas à chaque match ? Momo
m’a proposé d’échanger nos positions :
« Prends sa foune, elle est trempée. Moi,
je voudrais bien avoir son petit trou. » Elle
était efectivement à point. Mon pote se
trouvait plutôt à l’aise aussi. « Ton trou
me serre bien la queue, la gratiiait-il, tu
aimes ? » Elle a fait oui de la tête sans
arrêter d’avaler la queue de Mimi qui se
faisait nettoyer. Quelle soirée !
Le lendemain, je l’ai retrouvée à la
machine à café. « Je suis prête à faire tous
les matchs avec vous ! Je suis vannée,
mais j’adore ! »
Philippe, 45 ans, fonctionnaire.
L’amie de ma mère
C ’est un soir de Noël que Lucienne,
l’amie de ma mère, est venue m’ofrir
le plus beau cadeau qu’une femme puisse
ofrir à un homme. Nous nous étions
plusieurs fois rencontrés à la maison
ou chez elle, et, au bout d’un moment,
j’avais compris que malgré ses 50 ans
bien entamés, ses visites et invitations
n’étaient plus simplement dues à l’amitié
qu’elle portait à ma mère. Même si j’avais
l’âge d’être son ils, je me retrouvais
de plus en plus dans le collimateur
de cette femme couguar. Lucienne, à
maintes reprises, proitait de l’absence
de ma mère pour faire des tentatives
d’approche, mais je ne pouvais imaginer
l’aboutissement. Elle s’amusait souvent à
frotter sa cuisse ou sa hanche contre la
mienne sous la table, à me sourire ou à
m’embrasser plus qu’il ne fallait.
Je sentais bien qu’elle avait quelque
chose en tête, mais au vu de notre
diférence d’âge, j’imaginais qu’elle ne
passerait jamais à l’acte.
Mais ce fameux soir de Noël, nous parlions
tous gaiement autour de la table. Lucienne
était habillée très simplement, mais avec
31
Le sexe et la plume
beaucoup de goût. Elle portait une jupe
courte et serrée qui mettait bien en
valeur ses courbes. Nous avions tous
bu quelques bulles de champagne, mais
sans en abuser, nous étions conscients
de nos moindres faits et gestes. Lucienne
commençait à m’appeler « mon petit chéri »
à tout va et à me lancer des regards
coquins. Elle a commencé à caresser
E lle m’a murmuré : « Prends-moi, j’en ai
mon pantalon d’un long mouvement du
poignet. « Qu’est ce que ton ils a grandi ! »
s’est-elle exclamée face à ma mère. Son
regard ixe, posé sur moi, en disait long
sur ses intentions. Je voyais clair dans
son petit jeu : nous jouions au chat et à la
souris. Et c’était moi la souris, prêt à me
faire dévorer par le gros matou. Lucienne
a écarté les jambes outrageusement,
montrant clairement qu’elle ne portait pas
de culotte. Je ne pouvais pas en croire mes
yeux. Elle s’est approchée de moi, collant
ses deux gros seins généreux contre mon
torse et m’a murmuré à l’oreille qu’elle
avait eu sa première expérience sexuelle à
15 ans et qu’elle aimait toujours autant les
joies de l’amour. Puis, quelques minutes
après, elle s’est absentée, et personne
n’a remarqué sa disparition. Une fois
les derniers invités partis, je suis monté
dans ma chambre. Quelle n’a pas été
ma surprise d’y retrouver Lucienne, nue,
posée sur mon lit. J’étais émerveillé, elle
me donnait le plus joli spectacle de Noël
ains courriers présentent des
32 omportements à risque. Pour votre santé,
n’oubliez pas le préservatif !
de ma vie. Nous avons vériié que la porte
était bien fermée, et elle s’est collée à
moi, frottant son sexe contre le mien. Elle
s’est ensuite allongée sur le lit et s’est
mise à mon entière disposition, elle était
complètement oferte.
envie ! » J’ai plongé entre ses cuisses
pour dévorer sa grosse chatte épilée qui
délivrait un subtil nectar. Et puis, tels deux
aimants qui s’attirent, l’inéluctable s’est
produit. Nous avons fait l’amour, sans
oser parler, nous sommes restés allongés.
J’avais toujours la bite bien dure. Elle
m’a regardé, amusée : « Mais c’est que
t’avais bien envie de me baiser en fait !
Recommençons, mais cette fois-ci, prends-
moi par-derrière ! » Je n’allais tout de
même pas refuser une telle supplique, cela
aurait presque été impoli. Je suis passé
derrière sa jolie croupe qu’elle m’ofrait
à quatre pattes. La vue de son petit trou
a accaparé toute mon attention, et, les
deux mains posées sur ses jolies fesses
bien charnues, je les ai écartées. Aucune
des jeunes illes avec lesquelles j’avais eu
l’occasion de coucher ne m’avait permis
de faire ça ! Les reins bien cambrés, elle
me laissait écarter ses miches pour que
je puisse mieux voir son petit trou. Quand
j’ai vu son sphincter brun et plissé s’ouvrir
et se refermer, je n’ai pas pu résister plus
longtemps à me glisser bien au creux
de ses reins. Si pour elle, cela avait un
goût de déjà-vu, pour moi cela a été une
grande révélation, c’était la première fois
que je sodomisais une femme. À demi
retournée, elle m’a demandé : « Alors,
ça te plaît de m’enculer ? » Bien sûr que
ça me plaisait ! Et je ne me suis pas gêné
pour lui faire crier toute sa satisfaction.
Une fois que l’on a eu ini de baiser,
Lucienne m’a expliqué son penchant pour
les petits jeunes plutôt virils. J’ai rebandé
une troisième fois, et Lucienne est revenue
me chevaucher. C’est ainsi que notre nuit
s’est prolongée jusqu’au chant du coq.
Au matin, nous avons refait l’amour. Puis,
Lucienne, sans me demander qu’elles
étaient mes intentions avec elle, a pris une
bonne douche et s’est rhabillée pour aller
prendre le petit déjeuner avec notre mère.
Quand celle-ci a vu la mine déconite de
son amie, elle a demandé à Lucienne si
elle avait passé une bonne nuit. Je me suis allongé sur le grand lit de ma
J’imaginais encore tout mon jus qui loge, satisfait. J’ai retiré le portable de
suintait d’entre ses cuisses et j’ai été la poche de mon jean et j’ai twitté : « Un
très gêné par sa réponse : « Il y a bien concert au sommet ! #love. » Miss_Katy,
longtemps que je n’avais pas passé une une de mes plus idèles admiratrices
si belle nuit. » s’est empressée de retwitter mon post

I nutile de dire que le soir même elle est

revenue se glisser sous ma couette, et
que nous avons maintes et maintes fois eu
l’occasion de faire l’amour in 2014. Pour
le Nouvel An 2015, nous avons remis ça.
Lucienne était la maîtresse idéale, elle ne
manifestait aucun refus et était toujours
partante pour une partie de jambe en l’air.
Ma mère a appris récemment notre liaison,
nous vivons maintenant le parfait amour
sans nous cacher.
Antoine, 19 ans, Brive-la-Gaillarde.
et de l’ajouter à ses favoris. Dans les
secondes qui suivirent, elle répondit à
mon message en postant une photo d’elle
prise lors de mon concert, « @Malek je
conirme ! #love ». Plutôt mignonne la
Miss_Katy, une petite blonde pulpeuse
avec un rouge à lèvre criard ! J’adorais le
style. Je lui ai envoyé un message sur sa
boîte personnelle : « Envie de prolonger
le concert ? J’organise un show privé

COURRIER
Le musi-sein AVEC
PHOTOS

L es applaudissements résonnaient
encore très fort derrière le rideau.
C’était un de nos meilleurs concerts, et de
loin ! J’avais donné tout ce que je pouvais
et, quand toute la bande m’a proposé de
les suivre en boîte de nuit, j’ai poliment
décliné l’ofre. J’étais trempé de sueur, et
mes jambes peinaient à me garder debout.

33
Le sexe et la plume

dans ma loge. » C’était quitte ou

double, soit elle me prenait pour
un gros pervers, soit elle courait
ers moi. Dix secondes plus tard,
mon portable s’est mis à vibrer,
a réponse s’est aichée en plein
ilieu de mon écran : « Avec plaisir.
atia. »
près quelques échanges
pour lui préciser le lieu exact,
tia était chez moi, avec sa jupe
nche et son petit top moulant.
e n’en reviens pas ! Enin je te
ncontre… » ont été les premiers
ts qui sont sortis de sa bouche,
uis elle s’est reprise, gênée. « Ton
oncert était fabuleux, vous avez
ous été incroyables ! » Je savais
ue je n’avais pas autant de succès
ue Tom, le chanteur de la bande,
mais en tant que bassiste, je ne
aissais pas non plus les femmes
omplètement indiférentes. Elle
etait des regards dans toute la
pièce, peut-être un peu déçue que je
ne l’ai pas accueillie ma guitare sous
e bras et en costume de scène. Je
me suis tout d’un coup trouvé sans
suite dans les idées. Je n’avais pas
envie de me mettre à jouer de la
musique. Par contre, faire l’amour,
’en avais bien envie… Mais dans
mon imagination, cela m’avait semblé
eaucoup plus simple. Elle m’aurait
auté dessus à peine le pas de la
orte passé ou se serait jetée nue
r mon lit. Mais non, elle restait
antée près de la porte, son sac à
ain collé contre son ventre.
Tu veux un verre ? » lui ai-
demandé avec un peu
mpressement. Elle a hoché la
 ma queue dedans,
mais ma bite butait
ontre son petit trou.
e n’arrivais même pas
passer ne serait-ce
ue le bout du gland.
Je n’ai jamais fait
e sodomie encore »,
a-t-elle murmuré,
naude. Tant pis ! Je
suis rabattu sur sa
tête timidement, ne sachant trop où se magniique chatte, je l’ai bien écartée et
mettre. « Tu peux poser tes afaires sur le
lit, si tu veux. » Elle s’est exécutée dans
la seconde qui suivait.

J e m’approchais lentement du minibar

quand j’ai décidé de prendre mon
courage à deux mains et de me retourner
pour l’embrasser. Katia s’est laissée faire,
un peu étonnée par ma prise d’initiative.
Nous nous sommes déshabillés à la hâte
et, en un quart de seconde, nous étions
tous les deux nus sous la couette. Enin,
pas totalement, elle avait conservé sa
petite culotte en dentelle rose fuchsia.
Elle a pris ma queue et s’est mise à me
branler. Elle était douée, la petite, on
voyait qu’elle n’en était pas à son premier
essai ! Une fois que ma queue était bien
dressée, elle s’est mise à lécher le gland
délicatement, en tapotant le bout avec
sa petite langue. Bon, pour la fellation, il
fallait manifestement qu’elle progresse
encore un peu même si sa technique était
tout à fait originale ! Je l’ai retournée et ai
attrapé le pot de lubriiant qui trônait sur
ma table de nuit. J’avais envie d’une petite
sodomie. J’ai badigeonné mon doigt de gel
pour bien le lubriier et l’ai enfoncé dans
son cul. Ses fesses m’ont accueilli sans
aucune diiculté, bien ouvertes. Elle était
parfaitement propre. J’ai essayé de rentrer
ains courriers présentent des
omportements à risque. Pour votre santé,
n’oubliez pas le préservatif !
ai calé mon sexe dedans. Faire venir Katia
était décidément une bonne idée ! Elle était
bien chaude, bien serrée.
Une fois que j’ai éjaculé en elle, je me suis
retiré. J’étais encore une fois trempé de
sueur, et mes jambes peinaient à nouveau
à me garder debout. J’avais l’impression
de sortir de concert.
Dans ma tête résonnaient encore les
applaudissements.
Malek, 32 ans, Clamart.
Rassemblement
réussi
J e m’appelle Gilles, j’ai 50 ans et après
plusieurs années de lecture de mon
magazine préféré, j’ai voulu, avec l’accord
de ma moitié, partager avec nos ami(e)s
lecteurs et lectrices, une soirée que je ne
suis pas près d’oublier.
C’était in juin lors d’un rassemblement de
motards, à une centaine de kilomètres de
35
Le sexe et la plume
chez nous. Après l’installation de la tente
de camping, nous sommes partis, avec ma
femme, direction la buvette pour l’apéritif
et les retrouvailles avec d’autres motards.
Il y avait là un couple inconnu. Nous
avons un peu discuté et fait connaissance.
Lui, Bertrand, et sa copine, Sylvie, nous
coniaient être un peu fatigués par le
voyage. Bertrand n’a pas mis longtemps
avant d’aller se coucher.
A lors que je discutais un peu avec tout
le monde au cours de la soirée, j’ai
vu que ma femme, qui n’avait pas lâché
Sylvie, avait inalement décidé de rentrer
avant moi. Vers une heure du matin,
quand j’allais retrouver mon épouse sous
notre tente, en passant devant celle de
notre nouveau couple d’amis, j’ai entendu
Bertrand ronler comme une locomotive.
Je me suis glissé dans notre duvet. Ma
femme était nue et chaude. Je l’ai réveillée
par inadvertance. Nous avons commencé
à faire l’amour, quand – surprise – j’ai vu
la tente s’ouvrir. Sylvie nous demandait
si elle pouvait dormir avec nous, car son
mari faisait trop de bruit. Nous avons
accepté avec plaisir de lui rendre ce
service. Elle était en sous-vêtements sexy :
bas, porte-jarretelles et string. Elle nous
dévoilait sans aucune pudeur ses jolies
formes. Elle s’est glissée entre nous deux
et a commencé à caresser ma chérie, déjà
humide, en l’embrassant à pleine bouche.
Sylvie lui a demandé si elle pouvait me
36
sucer. La réponse de ma femme a bien
évidemment été positive ! Et là, je savais
qu’il allait se passer quelque chose de
fantastique : deux femmes juste pour moi,
c’était mon fantasme. Alors que notre
invitée me taillait une pipe bien baveuse, je
léchais la chatte liquéiée de ma chérie.
E nsuite, elles se déchaînèrent toutes
le deux sur ma bite, en alternant
fellation et roulage de pelle. C’est au bout
d’un long moment de ce joyeux supplice
que Sylvie a demandé à ma femme que
je la sodomise. Ma femme a accepté, et
je ne me suis pas fait prier pour y aller.
Quand l’orgasme est arrivé, ma femme
m’a fait ressortir de ce conduit chaud
et serré, pour me prendre en bouche et
recevoir tout le jus qui sortait de ma bite
par de longs jets. Elle a tout avalé, ce
qu’elle ne faisait jamais auparavant. Elle
a ensuite embrassé Sylvie, pour partager
le goût du sperme, j’ai supposé. Puis,
fatigués, essoulés, nous nous sommes
endormis tous les trois.
Au petit matin, Sylvie avait disparu. Elle
était allée retrouver son copain qui ronlait
toujours. Ma femme m’a avoué qu’elle
avait elle-même demandé à Sylvie de nous
retrouver sous la tente. Pour la remercier,
je l’ai embrassée fougueusement, et nous
avons fait l’amour comme jamais !
Sylvie, si tu te reconnais, grosses bises !
Et au prochain rassemblement…
Gilles, 50 ans, Normandie.
RACONTEZ-NOUS !
Vous souhaitez nous ENVOYER
vos aventures ? Retrouvez toutes
nos coordonnées postales et
e-mail en p. 8-9 de ce magazine.
 sexe
et
la plume

le
MAG DOWN LOAD.oRG

LATEST MAGAZINES
HIGH QUAllTY TRUE-PDF
MAG DOWN LOAD.ORG
 Elles nous
racontent
Le sexe et la plume
COURRIER
L’intégration
AVEC
PHOTOS GHO·LQÀUPLqUH
« Même pas cap de l’embrasser ! » m’a
crié Sylvie dans les oreilles. Le goulot
de la bouteille pointait vers moi comme
un doigt accusateur, et à l’autre bout, il
y avait Alexis, un troisième année dont la
réputation de coureur de jupons n’était
plus à faire. Je me suis levée en titubant,
ai fait quelques pas en bousculant la
bouteille de vin vide, et l’ai embrassé en
enfonçant bien ma langue dans sa bouche.
« Elle l’a faiiiiit ! » s’est exclamée Sylvie en
applaudissant, très rapidement suivie par
toute l’assemblée enthousiaste. Le jeu de
la bouteille était vraiment très infantilisant,
mais c’est un passage obligatoire
lorsqu’on est en première année
d’école d’inirmière. Je suis retournée
à ma place, en luttant pour garder
un semblant d’équilibre. Alexis ne me
lâchait pas du regard, comme si ce que
j avais fait relevait d un acte surhumain.
Mes camarades se sont remis à jouer
bruyamment, en chantant des chansons
paillardes. Ma tête tournait. Alexis m’a
demandé à voix basse si je voulais aller
prendre un verre d’eau. Le « oui » que
j’ai réussi à sortir de ma bouche m’a
demandé une concentration extrême. Je
l’ai alors suivi en direction de la cuisine
sous le regard inquiet de Sylvie.
lexis a attrapé un gobelet
en plastique et l’a rempli de
eau froide du robinet. « Tiens,
ça te fera du bien, tu as l’air un
peu éméché… » J’ai englouti
out le liquide d’une traite. « Je
uis simplement fatiguée », me
uis-je justiiée pour garder un
emblant de contenance. « Ça peut
’arranger, mon lit n’est qu’à 500
ètres, dans la résidence étudiante
ste à côté. » J’ai souri. Alexis était
mec qui faisait craquer toutes
s illes de la fac, je ne pouvais
e refuser à une nuit avec lui ! Je
i suivi dehors, dans la nuit. Mes
ons claquaient d’un pas irrégulier
 p
fesses, et j’ai éclaté de rire. « Arrête ou je Je voulais l’avaler entièrement.
n’attends pas d’être arrivé chez moi pour Alexis, un peu décontenancé par la fureur
te manger », s’est-il exclamé, faussement
agacé. Je le narguais, me déhanchant « J’aimerais prendre
de façon obscène devant lui. Dans la ton sexe en photo
résidence étudiante, il m’a plaquée contre ma chérie, hier, il m’a
la porte de son studio et m’a bloqué les fasciné toute la nuit. »
mains au-dessus de la tête. Ses lèvres se
sont furieusement emparées des miennes. de la situation m’a allongée sur le dos et
J’étais complètement excitée, j’avais très m’a doigtée frénétiquement. Je me suis
envie de son corps. Il a ouvert la porte, tordue dans tous les sens en poussant
et je me suis ruée à l’intérieur en le tirant des gémissements qui ne devaient pas
par la veste.
Il n’a pas pris le temps d’allumer
la lumière, il m’a simplement
jetée sur le lit tout habillée. Il a
fait voler ses chaussettes, mon
pull trop court, sa chemise,
mon slim serré, son jean noir…
J’avais l’impression que tous
les vêtements volaient au-
dessus de nous. Puis, comme
un aboutissement, j’ai senti son
sexe chaud et dur contre le bas
de mon ventre. J’avais envie qu’il
me pénètre, qu’il entre au plus

3
Le sexe et la plume
laisser indiférents ses voisins les plus
proches. Ses mouvements étaient habiles,
précis, énergiques. De son autre main, il a
tiré mes cheveux vers l’arrière et a craché
dans ma bouche ouverte. Un orgasme
puissant m’a envahi, me faisant convulser
en spasmes délicieux.
Puis, le temps de marmonner un merci mal
articulé, je me suis assoupie, un sourire
béat aux lèvres.
Le lendemain, c’est l’odeur du café chaud
qui m’a réveillée. Alexis avait posé des
tartines beurrées et une tasse sur un
plateau. « Tiens, ma chérie, c’est pour
toi. » Il en était déjà aux petits surnoms,
incroyable ! Il a pris un appareil photo,
posé sur le bureau où étaient entassés
ses livres et ses classeurs, et m’a écarté
les jambes. « J’aimerais prendre ton sexe
en photo ma chérie, hier, il m’a fasciné
toute la nuit. »
E t c’est comme ça que je me suis
retrouvée, dégustant ma tartine,
dans le lit du garçon le plus mignon de la
faculté, en train de me faire photographier
le minou. Je crois que j’ai bien assimilé le
principe de l’intégration.
Camille, 19 ans, Lille.
Passion
souterraine
J e vais vous décrire une passion
qui m’a longtemps tenue en
haleine. Laissez-moi vous conter mon
histoire. Nous étions deux amis et nous
travaillions dans la même maison et dans
le même service depuis trois ans. Un
jour, pour le déjeuner, nous sommes tous
partis avec notre chef dans une pizzeria.
Avec le collègue en question, nous étions
44
assis face à face à table. Au moment du
dessert, j’ai senti un genou qui frôlait le
mien plusieurs fois, sans plus. Mais je ne
l’ai pas oublié.
Quelques mois plus tard, nous avons fait
le pont et devions récupérer un samedi
en échange. Cet ami m’a demandé si
je voulais qu’il passe me prendre en
voiture. Il venait de la grande banlieue
J’ai eu la réaction d’une
femme très excitée,
alors il m’a embrassée
amoureusement, et je lui
ai rendu ce baiser profond.
et passait par chez moi en sortant de
l’autoroute. Je lui ai répondu oui, car
les navettes sont rares le samedi. C’est
ainsi que l’habitude a été prise. Le matin,
il m’emmenait, le soir, il me ramenait
à mon domicile. Ça me faisait gagner
beaucoup de temps, et on en proitait
pour discuter en voiture et chahuter,
surtout quand on arrivait au parking
privé où il se garait, bien au calme… Un
jour que nous jouions de la sorte, je lui
ai déclaré, malicieuse, que je préférais
les caresses aux coups. Il ne s’est pas
démonté : « Eh ben je vais t’en donner. »
C’est ce qu’il a fait. Il a commencé à me
toucher les seins, puis sa main a glissé sur
mes cuisses. Il m’a demandé d’ouvrir mes
cuisses plus largement. Après quelques
hésitations, il a écarté ma culotte. Il m’a
glissé un doigt dans la chatte. J’ai eu la
réaction d’une femme très excitée, alors il
m’a embrassée amoureusement, et je lui ai
rendu ce baiser profond.
Le lendemain, rebelote, la circulation
étant luide, nous sommes arrivés au
parking très tôt. Aussitôt, nous nous
sommes embrassés, nos langues étaient
déchaînées, elles se cherchaient. Il m’a
demandé de retirer ma culotte. Aussitôt
fait. En la retirant, ma main a glissé sur
son pantalon. J’ai senti une grosseur
colossale entre ses jambes. Nous étions
excités au maximum tous les deux. Il s’est
baissé devant moi. J’avais tiré le siège
en arrière. Il m’a sucé la chatte avec une
grande avidité. Il m’a dit que je mouillais
énormément, qu’il en avait plein la bouche.
Je n’étais pas étonnée : je n’avais jamais
ressenti un tel désir.
J’ai ouvert son pantalon. Sa queue était
serrée là-dedans. Elle s’est déployée
brusquement. Un gros machin s’est levé
devant moi ; plus de vingt centimètres,
pour sûr. J’avais hâte qu’il me pénètre.
l l s’est penché sur moi et est entré en
moi tout doucement. C’était délicieux.
La jouissance me coulait sur les cuisses.
Je lui demandais d’enfoncer son membre
plus loin dans ma chatte. Il y est allé plus
franchement, avec force. Il est allé au bout
de mon vagin. Nous avons fait l’amour
merveilleusement. Quand il a éjaculé, j’ai
senti sa semence gicler et se répandre en
moi. Des jets de foutre tout chaud m’ont
aspergée au plus profond. J’étais dans
tous mes états. Mon mari à côté, c’était
deux ou trois allers-retours et hop.
Enin un homme avec une queue qui
m’envoyait au septième ciel ! Nous nous
sommes aimés avec passion. Mais moi
j’étais mariée, et lui veuf. Nous avions
douze ans d’écart. Étant la plus âgée
des deux, j’avais peur qu’il se lasse avec
le temps. Nous avons rompu. Lui, il s’est
remarié, et moi je suis veuve à présent…
Mais quand je pense à lui, je jouis.
Virginie, Marseille.
Les yeux plus
grands que le
ventre
J ’ai 36 ans, je suis mariée et mère de
famille. Comme beaucoup de jeunes
illes, dès l’adolescence, c’est à la lecture
de votre revue, à laquelle mes parents
étaient abonnés et que je feuilletais en
cachette, que m’est venu l’espoir de
connaître un jour l’amour noir.
Dernièrement, à l’occasion d’un voyage,
j’étais seule dans mon compartiment,
quand soudain, la porte s’est ouverte
sur un beau Black de presque deux
mètres pour 90 kg, la trentaine. C’était
le contrôleur. Il m’a demandé mon billet.
J’étais séduite par sa belle peau et son
visage d’ange. Et avec tout ce que j’avais
entendu et lu à propos de ces mecs,
j’avais vraiment envie de m’encanailler,
là, tout de suite. Je lui ai montré le haut
de mes cuisses en souriant comme une
coquine et je lui ai dit que je n’avais pas
de billet. Je ne pensais pas être capable
de me comporter de la sorte, ça m’a
surprise moi-même. Je me sentais à la
fois idiote et curieuse. Pour éliminer tout
malentendu, je me suis approchée de lui
sur la banquette, le pubis bien en avant
et je lui ai demandé, en murmurant, qu’il
se montre indulgent à mon égard. J’ai
posé les yeux sur son pantalon… Je
sentais que je ne serais pas déçue. Il a
juste dit : « Dans ce cas, tu l’auras voulu.
» Dès la gare suivante, il m’a demandé de
descendre du train et de le suivre. J’étais
bien heureuse. Je lui ai emboîté le pas
sans hésiter. « Où m’emmenez-vous ? » Je
feignais un peu la timidité, pour la forme.
« Vous verrez bien assez tôt. »
45
Le sexe et la plume

Nous sommes entrés dans une petite Je me suis relevée, j’ai rabattu ma jupe
pièce. Un petit bureau, une grande et j’ai fait mine de partir. Il m’a retenue :
couchette… J’ai senti que je touchais mon « Attends, je te fais un billet pour le
fantasme du bout du doigt. Je me suis prochain train. » On s’est dit au revoir
très poliment, et j’ai repris mon voyage.
Mais quand il a sorti son Assise sur ma banquette, je me sentais
énorme sexe, ça m’a complètement ouverte de l’arrière-train.
Il m’avait laissé un beau souvenir, ce
pétrifiée ! Verte d’inquiétude !
petit saligaud. Quand je suis arrivée à
J’étais comme un lapin destination, mon mari commençait à
devant un cobra. s’inquiéter. Je lui ai dit : « Oh, tu sais avec
les trains, on sait quand on part, on ne
allongée sur la couchette, il m’a vivement sait jamais quand on arrive… Quelle
retiré ma petite culotte d’une seule main. aventure ! Dire qu’on paie tout ça avec nos
Il a découvert que j’étais une vraie blonde. impôts, ça fait un peu mal au cul, hein… »
Il m’a dit qu’il aimait bien les foufounes J’étais assez gênée et je tentais de garder
dorées. J’étais tout heureuse, vous une démarche bien droite, mais c’était dur.
pensez. Mais quand il a sorti son énorme Pauline, 36 ans, commerciale, Brive.
sexe, ça m’a pétriiée ! Verte d’inquiétude !
J’étais comme un lapin devant un cobra. Je
ne voyais pas comment ça allait entrer ! L’échappée COURRIER
AVEC
belle PHOTOS
M alheureusement, j’avais poussé
le bouchon un peu loin, et
maintenant j’allais devoir assumer
pleinement ! D’un autre côté, son gros
machin d’ébène me faisait drôlement
M on portable s’est mis à vibrer en
aichant sur l’écran une grosse bite
bien dure en gros plan, encerclée de poils.
envie, je dois bien le reconnaître. Quand je lui avais envoyé ce simple SMS :
Comme pour me punir de ma témérité,
mon beau Black m’a baisée à grands
coups de bite, sévère ! Je le sentais passer
le salaud ! Bientôt j’ai senti son doigt
tarauder mon petit anneau serré. Il avait
de la suite dans les idées.
Cela aura pris trois tentatives, mais
j’ai réussi à me le prendre dans le cul !
Mon sphincter a enfin cédé. Ce n’était
pas la première fois que je me faisais
sodomiser, mais c’était la plus grosse
bite de ma vie ! En jouissant, j’ai beuglé
comme une bête ! Il est sorti de moi et a
lâché toute sa semence sur mes fesses
endolories. Quel coup !

46
« Excite-moi ! » (qui m’avait
déjà valu beaucoup de
lâcher-prise), je n’avais pas
imaginé que Sam oserait
me répondre par une partie
de son anatomie si intime !
Mais je dois avouer qu’il
avait visé dans le mille : la
photo de ce chibre gonlé
de désir était terriblement
excitante. J’ai senti le bas
de mon pyjama s’humidiier
sous ma couette. « Si mes
parents me voyaient… » ai-je p g q
heureusement, ils dormaient paisiblement parents m’obligeaient à utiliser quand je
dans la chambre tout au fond du couloir. À rentrais après 20 heures d’une soirée,
24 ans, ils ne m’autorisaient toujours pas et 30 minutes après, j’étais en bas de
à découcher, et je dois avouer que cela l’immeuble de Sam. « Excite-moi, en vrai
nous frustrait terriblement Sam et moi. cette fois ! Je suis en bas de chez toi… »
Nous nous sommes rencontrés il y a trois lui ai-je envoyé, un peu déboussolée par
mois, à la fac, et depuis nous ne nous l’aventure soudaine dans laquelle je venais
quittons plus. J’avais envie de le rejoindre, de me lancer. Dix secondes plus tard, Sam
là, ce soir. J’avais envie de baiser avec lui, m’a sauté dessus, sur le palier de son
pour la première fois. J’étais prête. Je n’ai immeuble, et m’a couverte de baisers et
pas hésité plus longtemps, je suis sortie de questions « Mais que fais-tu ici ? Ce
de mon lit sur la pointe des pieds et ai n’est pas prudent, enin ! Et tes parents ?
enilé un jean et un gilet. J’ai ouvert ma Ils vont me tuer ! » Pour toute réponse, je
fenêtre, évalué rapidement la d
qui me séparait du sol
– j’étais au premier étage,
je ne risquais pas grand-
chose – et j’ai enjambé
le garde-corps. Je suis
restée suspendue quelques
secondes aux barreaux,
les pieds dans le vide, j’ai
compté jusqu’à trois et j’ai
fait le grand saut. Ma chute
n’a pas été vertigineuse, et
je me suis vite redressée,
ière de mon audace et de
mon courage. J’ai composé
Le sexe et la plume
l ai pris par la main et l ai emmené devant
les ascenseurs. Clic, bouton 8e étage. Je
l’ai plaqué violemment contre le miroir
froid et l’ai embrassé fougueusement
tout en caressant son entrejambe. Il a
déboutonné rapidement mon gilet et a
ouvert mon jean pour passer sa main
dedans. Quand la porte s’est ouverte,
j’étais complètement débraillée et j’ai vite
refermé mon manteau sur moi, un peu
gênée. Nous nous sommes rapidement
engoufrés dans son appartement pour
tinuer nos ébats. Sa télé
t toujours allumée, et sa
se de thé fumait encore sur
able basse. Je l’ai jeté sur
n canapé pour lui arracher
s ses vêtements. L’afaire
ait assez facile, il ne portait
’un tee-shirt et un jogging
op grand pour lui.
uand j’ai vu sa bite, toujours
ussi dure et grosse, j’ai
pensé à la photo de mon
éléphone. J’avais envie de
a goûter, de connaître sa
exture sous ma langue.
e l’ai léchée puis gobée,
amoureusement. Sam me caressait les
cheveux en poussant de longs soupirs
« Mmm, merci bébé. » Même si cela
pouvait sembler ridicule, nous aimions
nous donner de petits surnoms afectifs.
Il s’est penché à mon oreille et m’a
murmuré, inquiet : « Tu penses que tu es
prête ? » Oui, je n’avais jamais été aussi
prête. Je voulais sentir sa queue en moi, je
voulais connaître ce plaisir trop longtemps
attendu. Il m’a alors portée dans ses bras
et m’a allongée sur son lit. Il a enfoncé
deux doigts en moi qu’il avait au préalable
soigneusement trempés dans un pot de
lubriiant, pour bien me préparer. Et puis,
avec une ininie douceur, il m’a pénétrée.
Mes yeux se sont écarquillés d’un coup.
Qu’est ce que c’était bon de sentir
– enin – son sexe en moi. Il retenait ses
mouvements, s’enfonçait et repartait très
lentement (pour éviter de me faire mal,
j’ai supposé). Je me suis agrippée à ses
fesses et ai gentiment accéléré la cadence.
« Non, pas si vite je vais… » Trop tard.
Sam a éjaculé en moi en souriant.
C’est maintenant qu’il va se faire tuer par
mes parents…
Nora.
Mon cousin
dans le foin
C e que je vais vous raconter s’est
passé alors que j’avais 18 ans et
que mon cousin Paul en avait 19. Nous
nous sommes retrouvés tous les deux en
vacances chez nos grands-parents qui
avaient une ferme dans la Creuse. Cela
faisait plusieurs années que je ne l’avais
pas vu, et il avait beaucoup changé, il me
plaisait bien. Il était très gentil avec moi.
Deux semaines avant, au cours d’une
petite fête de in d’année, j’avais un peu
bu, et j’avais cédé sans peine aux avances
d’un beau garçon de 20 ans qui m’a
ensuite dépucelée en douceur. Je me suis
promis de refaire l’amour sans tarder.
C’était l’époque des foins.
Mon cousin devait monter dans le grenier
par une échelle pour y mettre le foin qu’on
ui amenait avec une charrette. Il avait du
temps libre pendant que mes grands-
parents et le garçon de ferme, Denis,
allaient ramasser le foin dans les prés. Un
après-midi, il m’a invitée à monter avec lui
dans le grenier. Il y faisait très chaud. Il
portait un short et un tee-shirt qu’il a vite
enlevé. Je portais moi aussi un short et
un tee-shirt. Je lui ai dit : « Dommage que
je ne puisse pas me mettre comme toi. »
Et il m’a répondu : « Mais pourquoi pas, si
tu as envie, nous ne sommes que tous les
deux. » Après avoir hésité un moment, j’ai
ini par l’enlever et je me suis retrouvée
en soutien-gorge décolleté devant mon
cousin. Il m’a dit que j’avais changé, que
j’étais devenue belle, et que si je n’avais
pas été pas sa cousine…
I l s’est allongé et m’a demandé de venir à
côté de lui. Il a commencé à me caresser
en me demandant si ça m’embêtait. Je n’ai
pas répondu, car j’étais gênée que ce soit
mon cousin, mais d’un autre côté, j’en
avais tellement envie ! Alors avant l’arrivée
de la charrette, nous nous sommes
caressés, ses doigts m’électrisaient.
Cet après-midi-là nous avons découvert
entièrement nos corps, je lui ai ofert ma
chatte pour qu’il la caresse, et je lui ai
branlé sa belle queue. Plus je me disais
que ce n’était pas bien, plus j’avais envie
d’aller plus loin avec lui.
Le lendemain, toujours dans le grenier,
nous avons été nus en quelques minutes,
et mon cousin m’a fait mon premier
cunnilingus. Bientôt suivi par notre premier
69. Il était très doux et cherchait à me
donner le maximum de plaisir. Tous les
jours j’avais envie d’en connaître un peu
plus. Un soir, il m’a demandé de venir le
voir dans sa chambre, ce que j’ai fait,
et là, il m’a fait voir une petite brochure
intitulée Le Kâmasûtra, toutes les positions
expliquées. Il m’a fait entrer dans son
lit et il a commencé à me faire voir le
contenu du livret. Cela a été pour moi
51
Le sexe et la plume
une très grande découverte, je mouillais
abondamment rien qu’à regarder les
croquis et les explications, et j’étais loin
d’imaginer que l’on puisse faire l’amour
dans toutes ces positions.
Presque chaque matin, alors que nos
grands-parents étaient très occupés dans
En plus, dans la précipitation,
je n’avais pas remis
ma petite culotte rose pleine
de mouille, que j’avais
accrochée à une pointe.
leur ferme, je le rejoignais, je fermais la
porte à clé, et nous mettions en pratique
la position apprise la veille ensemble dans
le livret. Il savait me faire jouir, et les jours
passant ma chatte s’élargissait, laissant
un plus grand passage à sa queue dont
je ne me lassais pas. Un après-midi, dans
le grenier, nous étions nus, j’étais excitée,
il m’a fait attraper deux poutres un peu
hautes pour que je les tienne fermement.
Il a bien écarté mes cuisses pour me
prendre debout par l’arrière.
N ous étions en pleine action, il me
pistonnait avec sa queue très ferme,
lorsque la charrette est arrivée en bas
avec mes grands-parents et le garçon
de ferme. Mais mon cousin voulait me
inir, il me caressait le clitoris en même
temps. À tel point qu’il n’était pas prêt
à son poste quand ils sont arrivés pour
lui donner le foin ! Au bout d’un moment,
Denis est monté. Nous venions tout juste
de nous rhabiller à la hâte. Il n’a rien dit.
En plus, dans la précipitation, je n’avais
pas remis ma petite culotte rose pleine
de mouille, que j’avais accrochée à une
pointe. Lorsque j’ai voulu la récupérer le
ains courriers présentent des
52 omportements à risque. Pour votre santé,
n’oubliez pas le préservatif !
lendemain, elle n’y était plus… Entre-
temps Denis était monté entasser du foin,
et c’est lui qui l’avait récupérée ! Mais cela
fera l’objet d’un autre récit.
Chantal, 63 ans, Limousin.
Amaranthine1306@gmail.com
COURRIER
Tendresse AVEC
PHOTOS
entre femmes
Maman de 33 ans, avec un mari absent
toute la semaine, ma vie sexuelle vient
de prendre un tournant inattendu. Ayant
cédé aux avances d’une ille de 25 ans, je
trompe mon époux.
Tout a commencé lors de mon inscription
à un cours de théâtre. Dès le début,
j’ai sympathisé avec une petite blonde
à queue-de-cheval, mince avec des
hanches prononcées qu’elle cachait
derrière un jogging trop grand pour elle.
Il se dégageait d’elle un charme naturel,
même habillée ainsi. Après plusieurs
cours, c’est tout naturellement que nous
nous sommes mises ensemble pour le
spectacle de in d’année. Nous allions
jouer un sketch des Vamps. Le jeudi soir,
les enfants sont gardés par une nounou,
et j’attends toujours avec impatience cette
boufée d’air qui me sort de mon train-
train quotidien. Lucie était très tactile, et
j’étais parfois gênée quand elle minaudait
ou lorsque nos regards se croisaient
(heureusement sans ostentation) devant
le groupe. J’appréciais sa bonne humeur
et devenais de moins en moins réfractaire
à sa façon de me coller en permanence.
Un jeu s’était même installé entre nous, je
la collais à mon tour.
Pour les fêtes de in d’année les cours
de théâtre étaient suspendus. Laurence,
notre prof, nous a invités à répéter les
uns chez les autres. J’ai invité Lucie chez
moi, seule. Les enfants seraient couchés,
nous allions être tranquilles. Ce jeudi
soir venu, cela faisait une heure que je
tournais en rond, apprêtée comme si
j’allais sortir, lorsque ça a sonné. Elle
était là, en manteau cachant un petit gilet
rouge avec un chemisier blanc en dessous.
Cette fois, pas de jogging ni de baskets
blanches, mais une jupe mi-cuisse marron,
des collants de même couleur et des
ballerines. C’était la première fois que je la
voyais en femme.
Bise tendre. Je lui ai pris son manteau et
l’ai invitée à s’asseoir sur le canapé pour
boire du champagne agrémenté d’un petit
en-cas. Nous avons parlé de tout sauf
du théâtre. Collée contre elle, je sentais
la chaleur de son corps, sa cuisse contre
la mienne. Il faisait chaud. Lucie a enlevé

son petit gilet rouge. Elle n’avait rien

sous son chemisier blanc qui laissait
apparaître ses tétons démesurés. Ils
pointaient. Mes yeux étaient comme
attirés par son chemisier entrouvert.
Sa poitrine était petite, presque
nexistante.
’ai été gênée quand elle s’est
aperçue de mon regard plongeant.
vec un grand sourire, elle a défait un
outon, ajoutant au passage qu’elle
avait pas besoin de soutien-gorge.
Rapidement, nous étions
dans ma chambre, sur le lit
conjugal. Elle me caressait
les seins avec des bisous
dans le cou.
Elle me mordait parfois.

53
Le sexe et la plume
Sa bouche m’aspirait le clitoris.
Mon corps allait lâcher.
Je tremblais de partout.
J’étouffais, l’air me
manquait. L’explosion.
Surprise et ne sachant pas quoi dire, je
me suis entendue lui répondre que « tout
ce qui est petit est mignon ». Aussitôt, elle
a pris ma main pour la glisser dans son
chemisier. Une boufée de chaleur m’a
envahie. Lucie m’a embrassée. Sa main,
sur ma jambe, est remontée entre mes
cuisses. La tête me tournait.
Rapidement, nous étions dans ma
chambre, sur le lit conjugal. Elle me
caressait les seins avec des bisous
54
dans le cou. Elle me mordait parfois. Sa
main est de nouveau passée entre mes
cuisses. Mon sexe était trempé. Ses doigts
glissaient sous ma culotte. Mon corps était
inerte. Impossible de bouger ou de parler.
J’étais à sa merci. Je lui appartenais. Elle
a enlevé ma culotte, et sa tête a plongé
entre mes jambes bien ouvertes.
Ses doigts glissaient en moi. Sa langue
parcourait mon sexe. Sa bouche m’aspirait
le clitoris. Mon corps allait lâcher. Je
tremblais de partout. J’étoufais, l’air
me manquait. L’explosion. Plus rien, le
noir. Lucie me caressait le visage. Je ne
comprenais plus ce qu’elle disait. J’avais
perdu connaissance pendant quelques
instants. Le plaisir était si intense ! Cela ne
m’était jamais arrivé.
Bientôt minuit, Lucie devait partir. Je
dormirais peu cette nuit-là… Et le matin,
j’avais un message sur mon portable.
C’était elle : « Coucou Claire, tu ne m’en
veux pas pour hier ? » J’ai vite répondu
par SMS : « Non je ne t’en veux pas, j’ai
imé. » À présent, nous nous voyons le
plus souvent possible, nous sommes des
amantes discrètes. Ça ne durera pas,
car Lucie devra quitter ma ville (elle est
là pour le travail). Mais sa douceur, ses
caresses et ses baisers vont me manquer.
Bisous ma Lucie, ta Claire qui t’aime.
Claire, 33 ans.
toujours.daccord@laposte.net
RACONTEZ-NOUS !
Vous souhaitez nous ENVOYER
vos aventures ? Retrouvez toutes
nos coordonnées postales et
e-mail en p. 8-9 de ce magazine.
La lettre du mois

Ma liqueur qui
oule sur ton se
Tom et Marion sont partis en week-end chez un
d’amis alsaciens, Jules et Vanessa. Pendant qu
Vanessa partagent un café, Marion en profite pour
nfuir avec Jules en pleine forêt et s’exhiber dans
shooting photo bien coquin…

J ules avai
brillants. Il parlait
à toute allure, et je ne
comprenais pas la moitié
de son vocabulaire
technique. « Avec son
ouverture à 1,4 on peut
vraiment détacher les
visages, une profondeur
de champ incroyable !
Et je ne te parle même
pas de la focale de
12 mm… » Sa dernière
acquisition dont il me
parlait depuis dix bonnes
minutes – le nec plus
ultra des relex – avait
l’air de l’exciter comme
un enfant. J’ai jeté un
œil vers la cuisine ;
Tom, mon petit copain,
bavardait autour d’une
tasse de café avec
Vanessa, la iancée
de Jules. Tom et moi
étions venus leur rendre
visite en Alsace le temps d’un week-end.
Tom connaissait Vanessa depuis sa plus
tendre enfance, c’était sa meilleure amie,
sa conidente. Personnellement, je n’avais
jamais accroché avec elle, je trouvais son rire
trop bruyant et ses réparties vulgaires…
Mais son mec, Jules, que je rencontrais pour
la première fois dans leur chalet alsacien,
avait l’air charmant.
« Laissons-les et partons faire un tour en
forêt ! Je vais te montrer la qualité de ma
petite merveille. » Jules m’a tendu une paire
« Tu sais quel est mon
fantasme le plus secret,
m a-t-il avoué soudainement,
photographier le corps
d’une femme nue !
de bottes taille 38 – elles devaient sûrement
appartenir à Vanessa –, et nous sommes
partis nous promener, laissant nos conjoints
respectifs se remémorer leurs souvenirs
d’enfance autour de leurs cafés.
A u il de notre randonnée improvisée,
nos discussions devenaient de plus
en plus profondes, de plus en plus riches.
Jules se révélait être quelqu’un de très
drôle et de très sensible. Je ne comprenais
57
La lettre du mois
décidément pas ce qu’il avait bien pu
trouver à cette Vanessa ! Il prenait des
photos des gouttes d’eau qui perlaient sur
les tiges des leurs ou encore des insectes
qui se cachaient dans la nature.
« Tu sais quel est mon fantasme le plus
secret, m’a-t-il avoué soudainement,
photographier le corps d’une femme nue ! »
Je me suis immédiatement arrêtée de
marcher, interdite. Je savais ce qu’il voulait
de moi, je savais ce que nous allions faire. Il
a baissé mon pantalon et ma culotte sur mes
bottes et a soulevé délicatement mon tee-
shirt. « Je peux ? » m’a-t-il demandé poliment.
58
Je prenais des poses
indécentes, les jambes
largement écartées,
le dos bien courbé.
J’ai acquiescé de la tête, sans bruit. Ses
gestes étaient délicats et mesurés. Je n’avais
jamais fait de photo de nu auparavant, j’étais
nerveuse. Mon sexe était entièrement à l’air
libre, ofert. Il s’est accroupi à mes pieds et
a placé son objectif à quelques centimètres
à peine de mon entrejambe. La sensation
d’être observée de si près était très bizarre,
voire un peu gênante. Ses doigts tournaient
doucement autour des bagues de réglage
de son appareil photo, puis son
index a appuyé durement sur le
bouton, clic. C’était très excitant.
Il continuait à faire tourner ses
doigts autour de l’objectif, me
mitraillant sous tous les angles,
clic, clic, clic. Je commençais à
mouiller, tout doucement.
S oudainement, nous avons
entendu des pas s’approcher
et des voix retentir au loin. « Viens !
Continuons le shooting photo à
la maison, nous serons à l’abri
des regards curieux », m’a-t-il
murmuré à l’oreille.
J’ai très rapidement remonté mon
pantalon sur ma taille et l’ai suivi
en courant à travers la forêt.
Arrivés chez lui, Jules m’a mis le
doigt sur la bouche pour me dire
de me taire.
J’ai reposé les bottes dans la
remise et l’ai suivi dans l’escalier
qui montait à sa chambre, en
essayant de ne pas faire craquer
MAG DOWN LOAD.oRG

LATEST MAGAZINES
HIGH QUAllTY TRUE-PDF
MAG DOWN LOAD.ORG
les marches. J’entendais le grand rire de Parfois, je regarde encore avec nostalgie
Vanessa en provenance de la cuisine. Ils l’e-mail que Jules m’a envoyé quelques jours
n’avaient toujours pas bougé ces deux-là ! après notre week-end. J’y retrouve avec
J’ai rejoint Jules dans sa chambre et me suis plaisir les photos de notre folie, suivies de ce
déshabillée sur son lit. J’avais l’impression petit mot qui les illustre comme une légende :
de commettre une mauvaise blague. Si Tom « Ma liqueur qui coule sur ton sexe… »
savait qu’au-dessus de lui j’étais nue sur le Marion, 27 ans, Versailles.
lit de sa meilleure amie ! Jules caressait mon
corps et prenait des photos en même temps.
« Que tu es belle ! » soulait-il tous les deux
ou trois clichés.
l s’est déshabillé lui aussi tout en gardant
I son œil droit collé derrière l’objectif. Je
prenais des poses indécentes, les jambes
largement écartées, le dos bien courbé. Il a
commencé à se masturber en même temps,
j’ai fait de même. Sa bite est très rapidement
devenue dure, gonlée de désir.
« Ça y est, je vais venir ! Écarte bien tes
jambes, Marion, je veux prendre en photo ma
liqueur qui coule sur ton sexe. »
La suite de la séance photo est restée très
loue dans ma tête, mais d’autant que je
m’en souvienne, je ne crois pas avoir couché
avec Jules… Et Tom n’a jamais rien su de ce
shooting photo improvisé !
 Actus

Rich a r d s o n

Le mois dernier, la prestigieuse galerie parisienne Perrotin a accueilli le travail du photographe Terry Richardson
pour une exposition intitulée The Sacred and the Profane. De sacré, on retiendra la beauté des mannequins
passés devant son objectif (Kate Moss, Cara Delevingne, Gisele Bündchen…) et le charisme des stars, de
Rihanna à Deneuve en passant par Beyonce. Des femmes à la pelle et des polémiques aussi nombreuses :
séries de mode dénudées, clips musicaux sulfureux, les œuvres de Terry Richardson sont souvent à la limite de
la pornographie. Ces dernières années, ce sont carrément des accusations d’agressions sexuelles de la part
de ses modèles qui se sont mises à pleuvoir – et que le photographe a formellement démenties. Alors, Terry,
artiste déluré ou vrai pervers sexuel ? L’industrie de la mode, dans laquelle il garde de nombreux admirateurs
et soutiens, n’a toujours pas tranché…

60
3 questions à Thibault de Montaigu,
auteur de Voyage autour de mon sexe
D’où vous est venue l’idée d’un tel livre ?
D’un voyage en Arabie Saoudite. Coincé dans
ce désert sensoriel – un pays de séparation
entre les sexes, de dissimulation des corps –,
j’ai redécouvert la masturbation, et les eforts
d’imagination qui peuvent l’accompagner.
Cette pratique m’est apparue, là-bas, comme
un temps de rencontre avec mon propre
corps… Et un geste hautement érotique ! Ce
n’est sans doute pas pour rien que ce livre
est né au même endroit que les très sensuels
contes des Mille et Une Nuits.
La dimension critique – sociale, écono-
mique – est forte dans votre ouvrage. Était-
ce votre volonté dès le départ ?
Non. C’est en faisant des recherches sur la
chasse aux sorcières menée contre la mastur-
bation au XIXe siècle, puis en réalisant qu’elle
correspondait au début du capitalisme, que la
dimension critique s’est dessinée. L’onanisme
est un geste gratuit qui ne cadre pas avec les
règles du capitalisme. Celui-ci essaie désor-
mais de le récupérer : la vente de sextoys
et autres applications de drague sur smart-
phone. C’est une façon de nous imposer une
jouissance automatisée, normée.
D’où l’importance de l’imagination. Le livre
est une ode à son pouvoir…
Je préconise en efet une masturbation vintage :
il faut savoir revenir à l’imaginaire, à la lecture,
au rêve. Je trouve très bien de tester d’autres
formes de plaisirs individuels, mais de temps en
temps, faisons appel à un érotisme de la pen-
sée, de la iction personnelle. Quand la société
condamne la masturbation, c’est parce que ce
plaisir n’appartient qu’à nous-même, et qu’il
échappe à tout contrôle. C’est une forme de
liberté absolue.
Voyage autour de mon sexe, éd. Grasset,
280 pages, 18 €.
61
 L’interview sans tabou
Clémence O
Z. Tumeur amoureuse
Clémence 0., auteur énigmatique de Z. Tumeur amoureuse, connaît très bien le monde
des sites de rencontres à caractère sexuel. Journaliste, elle a rédigé de nombreux articles
pour la presse spécialisée dans le charme. Aujourd’hui, elle nous livre différents portraits
de femmes pour qui Internet a été une véritable révolution sexuelle.
● Qu’est-ce qui vous a donné envie nous sommes tous le Kleenex de quelqu’un.
d’écrire un roman dont l’intrigue est Trouvé, utilisé, jeté. Ainsi va notre société.
étroitement liée aux sites de rencontres ● Vous semblez dire qu’il est assez facile
sur Internet ? de séduire une femme sur un site de
Je me suis tout d’abord penchée sur le sujet rencontres. Que faut-il faire exactement ?
des sites de rencontres pour la rédaction d’un Il faut, dans un premier temps, tenter de devi-
article et je dois avouer que je me suis prise ner ce pourquoi à l’instant T la personne est
au jeu ! Je trouve en efet le monde virtuel connectée. Un besoin d’être écoutée, d’être
bien plus intéressant que le monde réel où les séduite, une envie de sexe virtuel ou réel…
gens se drapent en permanence et se cachent Ensuite, dans une société où la langue fran-
sous des carapaces de façade. La Toile, c’est çaise perd peu à peu de sa splendeur sous les
un champ des possibles à l’inini. Que vous coups répétés de l’écriture SMS, j’ai constaté
cherchiez le grand amour ou un cinq-à-sept, que les femmes étaient très réceptives aux
l’invitation au voyage se trouve au détour de écrits soignés, donc j’inviterais les hommes à
chaque site de rencontres. se démarquer par des phrases d’accroche qui
● Tous ces portraits de prennent en considération le fond
femmes que vous décrivez, ce comme la forme.
sont des personnes que vous ● Internet est-il une véritable
avez vraiment croisées sur révolution pour la liberté
des sites de rencontres ? sexuelle des femmes ?
Oui, toutes sans exception ! Ce L’avènement de la pilule a été pour
livre, c’est aussi la face cachée les femmes une libération sexuelle,
de madame Tout-le-monde. Ces Internet leur a permis d’assouvir
femmes qui parcourent la Toile des désirs enfouis, d’ouvrir la boîte
à la recherche du grand fris- de Pandore de leurs fantasmes.
son, ça peut être votre voisine, ● Quelles sont ces femmes
votre collègue ou même… votre qui draguent sur Internet ?
femme ! En ligne, il suit parfois Clémence 0., Leur recherche est-elle
de quelques écrits pour percer Z. Tumeur amoureuse, essentiellement sexuelle ?
à jour les secrets de l’individu. éd. l’Écarlate, 18 €. Il n’y a pas de proil type. De l’étu-
Les rencontres en ligne sont à mon sens un diante à la recherche de ses limites sexuelles
thermomètre sociétal au sens propre et au sur adopteunmec.com, à la femme mariée sur
iguré. Dans le sacro-saint monde du 2.0, Gleeden qui souhaite assouvir un fantasme

62
dans les bras d’un inconnu ; toute la société
est représentée en ligne.
● On a tendance à dire que le sexe des
hommes se trouve au-dessous de la
ceinture, celui des femmes dans leur
tête ? Cela se vérifie-t-il sur les sites de
rencontres ?
Oui, indéniablement les femmes sont beau-
coup plus cérébrales. Si les hommes, en ligne
comme ailleurs, manquent souvent cruelle-
ment d’imagination, uniquement guidés par
ce besoin d’assouvir une pulsion purement
sexuelle, les femmes, elles, ont trouvé dans ce
monde virtuel un terrain de jeu sans limites.
Au cœur de ce grand supermarché de la ren-
contre, elles papillonnent au gré de leurs en-
vies du moment, recouvrant le goût de plaire,
d’être séduites ou encore de provoquer sous
couvert d’anonymat.
● Est-il plus facile pour ces femmes de
vivre leurs fantasmes avec un amant
qu’avec leur mari ? Le fantasme de
l’inconnu est-il lui aussi une motivation
de femmes ?
Il est frappant de noter le manque de dia-
logue au sein de certains couples concer-
nant la sexualité. Une femme préférera, dans
bien des cas, vivre son fantasme dans les
bras d’un amant de passage, car elle sait
que ce dernier ne portera pas de jugement
et n’écornera pas son image de femme et
de mère modèle qu’elle revêt au sein de son
foyer. Pour beaucoup d’entre elles, le désir
profond est : traite-moi comme une reine,
baise-moi comme une chienne. C’est un
concept qu’elles ont parfois bien du mal à
partager avec leur mari !
● Comme le chantaient les Rita Mitsouko,
les histoires d’amour finissent toujours
mal en général ? Il n’y a pas d’amour
heureux, c’est la conclusion de votre
roman ? Et son titre aussi ?
C’est mon amère conclusion, efectivement !
Zara était, pour César, l’amour passionnel,
l’amour absolu, celle qu’il avait inalement
toujours cherchée inconsciemment dans les
corps ou les esprits de ces nombreuses ren-
contres purement sexuelles. Hélas, il est bien
diicile d’aimer une personne qui elle-même
se déteste, tout simplement parce qu’elle
s’est trompée de chemin de vie. Zara a fait de
la tristesse son dogme, et César s’est brûlé
les ailes en lui ofrant le peu de bonheur qu’il
avait enfoui en lui… I
63
Bande dessinée

64
65
Hot zapping
Vu sur le Net

« Hélico à toutes les unités. Un

code 69,
je répète, un code 69 ! »

lié de descen dre

Tiens, Vincent a encore oub
les poubelles !

La rédac d’Union part en

vacances…

« Alors, comment ça fonctionne

cette nouvelle appli Union ? » Parfois, je me prends à rêver
66 d’être un short en jean…
 « Rien à déclarer ? – Heu si, qua
nd même ! »

Jean-Mi a fait une soirée

cow-boy, il a pas
mal tiré
« Ça passe, ça passe ! – Non, non, là je
t’assure, ça ne passe pas ! »

e
e n’était pas à la point
, j’en ai raz le…
» Qui a dit que la Franc
« Moi, les grèves es tec hn olo gie s ?
en matière de nouvell
 Un io n tr im e s tr ie l n ° 4 6
+ 1 DVD hors série Sp écial Uniformes

E n v e n te a c tu e ll e m e n t
Enquête

Le porno à
enfin possi
deux,
ble ! Un couple français
sur deux s’y adonne
avec joie. Nos lectrices
témoignent.
On ne va pas vous la faire :
le porno n’est pas un danger
pour la santé mentale, il ne s’agit
pas d’une pratique déviante ni
d’un affront fait à la femme, à
l’homme, ou à l’humanité. On a
tous eu recours à un petit film
de temps à autre pour stimuler
l’imaginaire à deux ou tout(e)
seul(e)… Oui mais voilà, le
porno actuel, que l’on dit si
omniprésent, pléthorique, voire
écrasant pour la sexualité de ses
consommateurs, est-il vraiment
satisfaisant ?
Par Julien Ravaillac
 Le porno à deux, enfin possible !
P
remier constat : à défaut
des sondages très orien-
tés, parce qu’ils sont géné-
ralement produits par de
grands noms du secteur, il
n’y a guère que les clics et
les achats de vidéos sur les
sites de VOD (vidéos à la de-
mande) qui permettent de dresser une car-
tographie des préférences françaises en la
matière. Mais en faisant cela, on ne sait pas
si le ilm a été consommé en couple, par
une femme ou par un homme… À moins
d’aller poser directement les questions aux
acheteurs. C’est ce que nous avons fait :
« Couples français, aimez-vous la porno-
graphie ? »
Les couples ? Juste une niche…
Globalement, la réponse qui nous a été
faite par les couples consommant du porno
(surtout les illes !) est la suivante : ils ont
Le DVD Union, rien
de tel pour faire grimper
la température…
appris où aller chercher leur bonheur en
ligne, mais ils ne se reconnaissent pas
dans les productions françaises actuelles
ni dans celles des années 1990 et 2000.
Contraints de se tourner vers le porno le
moins décevant et généralement pas fran-
çais, ils ne sont pas réellement satisfaits par
l’ofre. Ils font un choix par défaut et s’en
contentent. De là à conclure que la niche
reste largement sous-exploitée en France,
il n’y a qu’un pas, mais qui saura relever le
déi ? Et surtout, le porno pour couple étant
déjà traité comme une niche commerciale
défavorisée par les grandes plateformes
du secteur, on pourrait se poser la question
suivante : faut-il vraiment faire du porno
pour couple ? Ou du porno pour femmes ?
Pire : du porno pédagogique… Et puis
quoi encore ! Ça exciterait qui du porno
didactique ?
Le choix de madame
Finalement dans l’intimité du couple, comme
bien souvent, c’est madame qui va choisir
le contenu coquin à regarder à deux, le soir
sur le canapé, un plaid bien chaud à portée
de main… On ne s’étonnera pas, dès lors,
de retrouver les grands noms du X fémi-
nin et féministe dans les témoignages de
nos lecteurs et lectrices qui consomment
en couple. Ainsi Aurélie, 25 ans, confesse :
« Je n’ai jamais rien trouvé qui satisfasse
pleinement mes envies dans le porno, mais
j’aime assez ce que propose Ovidie. » Notre
lectrice ajoute même, pour que les choses
soient bien claires : « De toute façon, c’est
extrêment rare que ce soit le mec qui pro-
pose de regarder du porno. C’est toujours
moi qui suis obligée de demander au gars
si ça le branche qu’on s’en mate un. Il y
a comme un fossé entre la consommation
solo des hommes et leur propension à

z
anque
Ne m scène
pas la ur
no po
« Por s » sur
co u p le
DVD
notre juin.
˚ 4 9 de
n
consommer en couple, non ? Assumez un
peu, les gars ! »
L’autre nom incontournable sur cette scène
du porno féministe est celui de la Suédoise
Erika Lust, pionnière bien connue qui a
émergé au cours des années 2000 en
montant sa propre maison de production
à Barcelone. La réalisatrice qui faisait ini-
tialement igure d’ovni dans le monde des
ilms pour adultes a su donner un nouveau
visage à la pornographie féministe (peut-
être même au féminisme !), et son parcours
inspire déjà des vocations.
Brillant exemple de ce cercle vertueux, la
jeune réalisatrice Lucie Blush a d’abord
travaillé pour Erika Lust pendant un an et
demi avant de lancer sa propre carrière.
Ses ilms nous ont été conseillés par un lec-
teur qui y trouve quelque chose de « plus
humain, de plus vrai » que dans le porno
mainstream.
Lucie Blush,
le charme de demain
La jeune réalisatrice tient un discours
simple et plein de bon sens : « Je ne trou-
Certes, on ne parle pas la bouche pleine,
mais on peut regarder la télé !
vais pas ce que j’avais envie de voir dans
le porno et je voulais faire quelque chose
de diférent. Après avoir tenu un blog sur
le sujet pendant six mois (welovegoodsex.
com), j’ai voulu traduire mes propres fan-
tasmes en images. » Sa proposition d’un
cinéma porno plus naturel avec de beaux
acteurs et de belles actrices, qui pour-
raient aussi habiter sur le même palier
que vous, frappe immédiatement par sa
recherche d’honnêteté, loin des clichés
de la sculpturale poupée siliconée et du
bellâtre en costume de plombier. Mais
cette jeune touche-à-tout à la tête bien
faite a encore su déjouer deux autres
pièges : premièrement, celui d’un porno
trop élégant qui n’engagerait à rien
sauf à la mollesse, avec option coupe
de champagne au coin du feu et tenues
de soirée ampoulées ; deuxièmement,
à l’opposé du spectre, elle n’a pas non
plus sombré dans les afres de la pro-
duction militante saturée de poils sous
les bras et de politisation malvenue. Ré-
sultat ? Des ilms frais qui se visionnent
seul ou à deux avec une qualité visuelle
73
 Le porno à deux, enfin possible !
léchée et des orgasmes sincères qui ne
donnent de leçon à personne et surtout
pas à la pornographie traditionnelle. « Je
ne suis pas en France actuellement, mais
je sais qu’il y a un attrait pour l’esthétisme
dans notre pays, et les grandes plate-
formes commencent à se rendre compte
de ce besoin de renouveau », constate la
jeune réalisatrice, avant d’ajouter pleine
d’espoir : « Ce qu’il nous faut, c’est une
démarche inclusive, pour les femmes, les
hommes, les couples… tout le monde. Le
sexe, c’est mieux à plusieurs, et il faut de
la diversité pour se donner des idées en
couple. Moi, je n’essaie pas de changer la
demande, je ne fais qu’y répondre ! »
Les petits malins…
Un discours qui fait déjà des émules au
sein de la gent masculine qui a bien com-
pris qu’on n’attrapait pas les mouches
avec du vinaigre et qui commence à

La réalisatrice Lucie
Blush n'hésite pas
à passer géalement
devant la caméra !
© Lucie Blush

74
se lasser des tubes, ces sites Web qui pression qui se dégage du témoignage
ofrent des vidéos gratuites de très d’Isabelle, 24 ans : « Des potes m’ont fait
basse qualité en streaming. C’est le cas découvrir le tube beeg.com, et on n’y trouve
de Valentin, 32 ans : « J’ai remarqué que rien de très original, mais la qualité d’image
mes copines aimaient bien mater des ilms est très bonne, et les séquences durent
gays. Ce n’est pas trop ma tasse de thé, juste assez longtemps. Avec mon mec, on
mais je reconnais que leurs productions y a pris goût… Au début on ne se retrou-
sont très esthétiques et qu’elles stimulent vait pas sur les mêmes préférences. Lui, il
bien les illes, alors parfois, je cède ! À titre est plutôt branché bisous les fesses et tout
personnel, je préfère les ilms de Jenna ça, alors que moi, je préfère les scénarios
Jameson qui a la particularité d’être une simples du genre “coucou, tu me défonces
femme, mais de réaliser des ilms surtout dans les toilettes, tu me jouis dessus et au
destinés aux hommes. Sinon, à deux, j’aime revoir”. Il a fallu s’ajuster! »
bien visionner les folies de Maria Beatty qui
s’inspire de l’expressionnisme allemand Pour aller plus loin…
pour jouer avec les codes du BDSM et du
Les productions de Lucie Blush sont
fétichisme. »
disponibles sur son site luciemakesporn.
com, et retrouvez-la en tant qu’actrice dans
Et les consommatrices couillues ! le prochain film d’Ovidie, Une Nuit sans fin,
Mais ces hommes qui courbent douce- diffusé sur Canal+, en octobre 2015.
ment l’échine sont parfois surpris de Pour les amoureux des vieilles choses
se trouver nez à nez avec des femmes bien réalisées, penchez-vous sur le cas de
qui assument de plus en plus facilement l’excellent classique Take Off, une adaptation
leurs fantasmes et qui virent même un assez élégante du Portait de Dorian Gray en
peu bonhomme… Marre d’être des version érotique.
poupées ! Notre lectrice Solange nous
a prévenus d’emblée : « Dans ton article,
là, évite juste de dire que les meufs aiment
les scènes romantiques avec des faux sen-
timents mal joués, parce que tu seras loin
de la vérité ! » Maniant le feu et la glace,
elle temporise ensuite : « Enin, je veux
dire, les illes sont des hommes comme les
autres… On peut avoir envie de se faire
attraper par les cheveux le lundi et de ma-
ter un porno soft avec son mec le mardi. »
À croire que les illes ont changé pendant
que les hommes regardaient ailleurs…
À moins qu’elles aient toujours res-
© Lucie Blush

senti ces envies et que maintenant elles

peuvent enin les assumer sur un pied
plus égalitaire qu’auparavant. C’est l’im-
 Le porno à deux, enfin possible !
3 questions à Anna Richards, réalisatrice et fon
Quel regard portez-
vous sur les contenus
érotiques qu’on trouve
en ligne aujourd’hui ?
Malheureusement, je
crois qu’il faudra en-
core attendre un certain temps avant que
le bel érotisme, l’erotica, soit aussi pré-
sent que ce qu’on connaît actuellement.
Il y a plus de réalisatrices indépendantes
qui réussissent qu’auparavant. On voit
plus de belles images très attirantes. Pour
ma part, j’essaie de créer des contenus
inspirants et sensuels pour les femmes et
les couples. J’ai toujours pensé que nous,
les filles, nous étions attirées d’abord par
un bel emballage avant de nous jeter dans
le sexe dans toute sa crudité. C’est notre
carburant à nous sur le trajet de la grande
aventure du sexe. Au final, nous avons le
même objectif que les hommes et nous
parvenons au même résultat : la jouis-
sance. Seul le parcours diffère.
76
Quand nous avons interrogé nos lec-
trices, nous avons constaté que leurs
goûts penchaient souvent pour les
productions gonzo (porno sans scéna-
rio, ndlr.) ou carrément hardcore… Les
femmes ont-elles changé pendant que
les hommes regardaient ailleurs ?
Les femmes sont des créatures sexuelles
avec une imagination débordante. Je ne
suis pas étonnée que certaines admettent
leur préférence pour ce type de films, mais
il faut relativiser : les femmes sont plus
soumises à la culpabilité que les hommes,
si certaines sont maintenant très libérées, la
plupart éprouveraient une certaine difficulté
à parler ouvertement de ce genre de choses.
Le contexte évolue favorablement, et les
esprits sont plus ouverts de nos jours. Les
femmes peuvent enfin se montrer féministes
dans leur vie publique et pratiquer des jeux
de soumission dans l’intimité. Être dominée,
finalement, c’est la provocation ultime quand
on a le choix d’être libre ! Rien de plus excitant.
datrice de FrolicMe.com
Avez-vous déjà rencontré des
difficultés sociales ou familiales en
rapport avec votre carrière ?
Oh non, pas du tout ! Ceux qui me
connaissent me soutiennent à 100 %
et ont de la considération pour mon
parcours. Ils savent quelle personne je
suis, et cela n’a rien changé. Je suis
juste une mère quadragénaire avec
un esprit bien mal tourné qui veut
partager sa vision de l’érotisme avec
les autres femmes et les couples. Rien
de bien compliqué en fait : simplement
quelques mots bien sentis qui font
monter notre pression sanguine et
bourdonner nos oreilles, de belles
images qui nous donnent envie, un
peu de passion réelle, et le projet
d’assumer ses fantasmes, de leur
donner corps. Le résultat, c’est ce que
vous pourrez voir sur FrolicMe.com.
Mon site grandit chaque jour, et j’ai de
plus en plus de projets à développer !
Le porno, muse du couple
Un sondage Ifop publié l’année der-
nière révélait déjà qu’un couple sur
deux visionnait des ilms pour adultes
et que, dans leurs pratiques solitaires,
les femmes étaient plus enclines que
les hommes à avouer leur goût pour la
pornographie : 64 % pour elles contre
55 % pour eux.
Parmi ces couples qui consomment à
deux, 46 % ont indiqué avoir eu des
rapports sexuels pendant le ilm, et un
homme sur deux a avoué avoir tenté
de reproduire des positions vues dans
ces ilms (38 % pour les femmes). Le
Dr Dintrans, sexologue, rappelle à ce
titre que des études récentes révèlent
l’efet positif du porno sur la sexualité
des couples, permettant à certains de
découvrir des caresses inconnues et
des jeux érotiques nouveaux.
On a accusé le cinéma X de bien des
maux, mais on oublie souvent de lui
rendre hommage pour tout ce qu’il a
apporté de bon, car nombreux sont les
hommes et les femmes qui y ont appris
les clés du plaisir. Et s’ils n’ont pas tou-
jours appris où se trouvait précisément
le clitoris devant le boulard du samedi
soir, ils se seront ainés grâce à la
complicité de leurs partenaires. Chaque
individu a ses préférences et doit com-
poser avec la personne qu’il a face à lui.
C’est inalement cette ibre humaniste et
authentique que le porno moderne s’in-
génie à capter, et il entraîne dans son
sillage de plus en plus de fans qui se
montrent aussi exigeants que l’ofre est
immense. Les grandes plateformes sont
à l’écoute et commencent à le montrer.
Françaises, Français, oui, notre cul va
dans le bon sens ! I
77
 Abonnez-vo s Livrés chez vous sous pli dis
cret

12 numéros
d’UNION
(1 an de lecture)
+
8 DVD =
d’UNION
(32 heures de vidéo) 59 €
ABONNEZ-VOUS EN LIGNE ET PROFITEZ D’OFFRES SEXCLUSIVES SUR : www.unionabo.com
Ou par courrier : retournez ce BULLETIN D’ABONNEMENT sous enveloppe affranchie à :
UNION CS 50002 – 59718 Lille Cedex 9.

OUI , je souhaite recevoir 12 numéros d’Union (1 an de lecture) + 8 DVD d’Union

(8 DVD Collector) directement chez moi sous pli discret pour 59 € *.
Signature obligatoire :
Je joins mon règlement de 59 € par chèque à l’ordre de UNION
Nom : ................................................................................
Prénom : ...........................................................................
Adresse : .......................................................................... I Je certifie avoir plus de 18 ans.
..........................................................................................
Code postal : ........................................................ Ville : ..................................................................................
UN430
Tél. (facultatif) : .................................................... E-mail ** : .....................................................@ .........................................

*Offre réservée à la France métropolitaine. Service abonnements : CS 50002 – 59178 Lille Cedex 9. Tél. : 02 77 63 11 31. E-mail : abonnementsunion@cba.fr
Tarifs abonnement Suisse (1 an/12 n° d’Union + 8 DVD d’Union) : 121,20 CHF.
Coordonnées complètes et règlement de l’abonnement pour la Suisse à renvoyer à :Dynapresse Marketing SA - 38 av.Vibert - CH 1227 CAROUGE.
Tél. : 022 308 08 08 - E-mail : abonnements@dynapresse.ch
Après enregistrement de votre règlement, vous recevrez sous 4 à 6 semaines environ votre 1er numéro de Union. Si cet abonnement ne vous satisfait
pas, vous pouvez demander le remboursement des numéros non reçus. Conformément à la loi “Informatique et Libertés” du 6 janvier 1978, vous
pouvez, sur simple demande écrite, refuser que vos coordonnées soient transmises à des fins de communication commerciale.
** ■ J’accepte de recevoir des offres de la part des partenaires commerciaux de UNION par e-mail.

Ne ratez plus
un seul numéro !
 numericable.fr

1055
(prix d’un appel local
depuis un fixe)

LE PLUS LARGE CHOIX DE VIDÉOS EN VERSION LONGUE

AVEC LABOX FIBRE AVEC UN AUTRE DÉCODEUR

• RDV SUR VOTRE PORTAIL VOD SECTION • RDV SUR LE CANAL 15 SECTION «ADULTE»
«ADULTE» PUIS «BOUTIQUES» • SÉLECTIONNEZ «VIDEO CLUB PRIVÉ»
• SÉLECTIONNEZ «VIDÉO CLUB PRIVÉ» PUIS «UNION»
PUIS «UNION»

NUMERICABLE, LEADER SUR LA FIBRE

Numericable, leader sur la fibre : Source ARCEP, Observatoire des services haut débit, 1er trimestre 2014.
OFFRE SOUMISE À CONDITIONS. Programmes destinés exclusivement à un public majeur, verrouillage par
un code parental. VOD : service payant de location de programmes à la demande.
ÉLIGIBILITÉ, DÉTAIL ET TARIFS DES OFFRES DISPONIBLES SUR NUMERICABLE.FR.
NC Numericable, SAS au capital de 78.919.817,50 euros, RCS Meaux 400 461 950 - 10, rue Albert Einstein
77420 Champs-sur-Marne.
Dossier

La diététique
 Le sexe et les aliments, à table !

de l

« Mangez-moi, mangez-moi,
mangez-moi ! »
Chocolat, champagne,
fraises… C’est bien connu,
notre alimentation influe
directement sur notre corps
et notre esprit.
Et si mieux manger nous
permettait de mieux faire
l’amour ? Suivez pas à pas
notre recette pour une
sexualité épanouie tout en
gourmandise…
Par Flore Cherry
 La diététique de l’amour
Faire l’amour et bien manger :
qui se ressemble, s’assemble !
La nourriture et le sexe ont toujours
fait bon ménage, c’est bien connu. Mais
savez-vous que c’est par la bouche que
nous nous éveillons aux plaisirs char-
nels ? Le stade oral est, selon la théorie
84
de la sexualité infantile freudienne, la
première étape de notre construction.
Dès les premiers mois, notre zone éro-
gène privilégiée est située autour de
la bouche et de l’œsophage. Le suço-
tement – sucer son pouce ou une té-
tine – serait même assimilé à une forme
d’autoérotisme ou de masturbation. En
grandissant, nous découvrons d’autres
plaisirs érotiques, mais le plaisir buccal
reste prépondérant !
Selon Pascal Turbil, journaliste nutrition
et bien-être, gérant du site www.addict-
mag.info : « Le plaisir de la bouche et
Et vous, plutôt pastèque ou abricot ?
le plaisir sexuel marchent de pair. Lors
d’une première rencontre, il est très
facile de déterminer, selon le comporte-
ment d’une personne à table, si celle-ci
sera un bon coup au lit… Ou non ! Par
exemple, si cette personne ne mange
pas de viande, prend la sauce à part,
ne consomme jamais de vin, etc., on
sait tout de suite que l’on a afaire à
quelqu’un qui freine ses pulsions et ses
envies. À l’inverse, quelqu’un de gour-
mand devant son assiette sera une vraie
source de plaisir sous la couette ! »
Et oui, bien manger c’est avant tout un
signe de bonne santé… sexuelle !
Les aphrodisiaques passent
au détecteur de mensonges
Selon un sondage IFOP (octobre 2009),
plus de 80 % des Français ne pensent
pas que les aphrodisiaques peuvent
avoir un efet réel sur notre libido. Et
c’est bien dommage ! Car pour que cela
fonctionne, le principal, c’est d’y croire.
Selon notre expert nutrition : « Il ne faut
pas négliger l’efet placebo ! Si nous
pensons que ce que nous mangeons
va avoir un efet bénéique sur notre
organisme, alors dans presque 50 %
des cas cela va se produire. » N’hésitez
donc pas à organiser un dîner en tête à
tête avec votre partenaire et vantez-lui
les vertus réelles ou ictives des plats
préparés… Vous n’êtes pas à l’abri de
belles surprises !
Au-delà de l’aspect psychologique,
beaucoup d’aliments que l’on consi-
dère comme aphrodisiaques sont en
réalité des excitants. Certains agissent
sur le cerveau (chocolat, sucreries…),
d’autres sont ce que l’on appelle des
vasodilatateurs (oignon, alcool…), des
85
La diététique de l’amour
substances qui permettent de dilater
les vaisseaux sanguins et donc de dimi-
nuer la pression artérielle. Ils favorisent
l’irrigation des parties génitales et per-
mettent de solidiier l’érection.
Lisez bien notre encadré, Ma liste d’ali-
ments pour une sexualité tonique, pour
savoir lesquels consommer !
Les bonnes habitudes
alimentaires à adopter
Lors d’une relation sexuelle, une bonne
circulation sanguine est un réel atout.
Pour que le sang puisse naviguer
librement dans tout l’organisme, et en
particulier dans les parties génitales,
il faut éviter une alimentation riche en
graisses saturées qui provoqueraient
un dépôt de lipides dans les vaisseaux.
De même, dans ce que nous consom-
mons dans nos supermarchés fran-
çais, une grande partie des aliments
transformés achetés sont dépourvus
de nutriments essentiels, ces mêmes
nutriments qui ont une bonne action sur
nos performances sexuelles. Privilégiez
les aliments dits complets (pain, riz) ou
frais dans la mesure du possible !
Et enin, gare aux excès ! Pascal Turbil
souligne : « Même si l’alcool est un vaso-
dilatateur, il ne faut pas en prendre en
grande quantité. Un verre de whisky le
soir reste la meilleure dose. »
Et surtout… N’oubliez pas de
vous faire plaisir en mangeant !

Sex in the kitchen, l’incontournable livre érotique qui

parle de cuisine. Interview de l’auteur, Octavie Delvaux.
Résumé : Charlotte partage ses journées entre son
boulot de maquettiste et sa passion, son blog culinaire
qui cartonne. Seule ombre au tableau : sa vie de couple
est soporifique. Intriguée par les aventures sexuelles de
ses deux meilleures copines, Charlotte rêve secrètement
d’ébats plus pimentés.

« D’une certaine manière, j’avais envie de mélanger le sexe

et la nourriture, mais pas au sens premier : je ne voulais pas
qu’on y trouve moult scènes de cul avec des fraises et des
légumes. Ce qui m’intéressait vraiment, c’était d’accentuer le côté épicurien et gour-
mand à tous les niveaux de mon personnage principal. Elle a une vraie curiosité char-
nelle : que ce soit dans la recherche de recettes audacieuses ou dans sa sexualité. Pour
moi, le sexe comme la nourriture sont
pourvoyeurs de plaisir. Et c’est encore
plus vrai lorsqu’il s’agit de sexualité
féminine ! Les aliments nous pénètrent
physiquement et nous font du bien : il y
a une vraie corrélation entre les deux. »

86
Dans le fruit, c'est évident,
tout est question de jus !
La diététique de l’amour
Ma liste d’aliments pour une sexualité tonique
Par Cindy Rojot, www.cindyrojot.com, diététicienne.
Au-delà des fantasmes sur les aliments aphrodisiaques comme
le gingembre, l’alimentation joue un rôle clé dans notre libido.
Celle-ci varie en fonction de nombreux facteurs, notamment
des hormones. Et c’est là que l’alimentation intervient !
Certains nutriments présents dans les aliments jouent un rôle
prépondérant dans le métabolisme de ces hormones sexuelles
masculines et féminines. Voilà les ingrédients à ajouter à votre
panier pour éviter les petites baisses de régime :
1. Les fruits oléagineux et les avocats. Ils sont riches en vitamine E. Cette vitamine
antioxydante stimule la spermatogenèse, et donc améliore la fertilité. Aucune activité
sexuelle n’est possible en absence de vitamine E.
2. Les poissons gras. Riches en oméga 3, ils favorisent la circulation sanguine et
solidifient donc l’érection.
3. Les œufs. Riches en vitamines B5, B6 et B12, ils sont bourrés de nutriments
aphrodisiaques. La B5 joue un rôle dans la production d’hormone stéroïdienne
(testostérone et œstrogènes), la vitamine B6 régule l’activité hormonale, et enfin la
vitamine B12 stimule la capacité d’effort et améliore la vitalité sexuelle.
4. Les huîtres et les fraises. C’est une excellente source de zinc, un stimulant
indéniable dans la synthèse de la testostérone. Outre son rôle vis-à-vis des hormones,
une carence en zinc peut entraîner une diminution de la numération de spermatozoïdes et
ainsi altérer la fertilité. Chez l’homme, le zinc est très présent dans la prostate.
5. Les noix et les graines. Elles aussi contiennent beaucoup de zinc !

Un philtre d’amour sous forme de café

Interview de Philippe Slama, gérant de Sesso Plus.
« Le secret de mon café, c’est une plante qui vient de Turquie ! En fait, la base de cette
potion magique, c’est l’alliage du ginseng, de la cannelle et de cette fameuse herbe.
À eux trois, ils vont accélérer l’afflux sanguin et apporter plus de tonus lors d’une
relation sexuelle. Ça marche aussi très bien pour pallier un dysfonctionnement érectile.
J’ai préféré concevoir mon produit sous forme de café plutôt que sous forme de gélule,
comme on peut le trouver dans le commerce. Je trouve cela plus convivial comme
façon de le consommer.
Pour ma part, j’ai 52 ans et je prends un café Sesso
tous les deux ou trois jours, ça me permet de rester
toujours performant !
J’ai par la suite décliné ce philtre d’amour sous forme
de boissons en canette, de chewing-gum ou encore
de sucettes. »

88
Un petit remake de
9 Semaines 1/2, rien
de tel pour que les plaisirs
de la chair fassent corps.
La diététique de l’amour
Mon menu pour un dîner aphrodisiaque
Par Emmanuel Créateur, auteur de mangerbaiser-blog.com.
Pour un dîner aphrodisiaque, ma
préférence va aux petites bou-
chées que l’on pourra partager,
voire se donner l’un à l’autre
dans un échange complice. On
organise la pièce avec une petite table et une nappe en lin froissé blanc, quelques
strass pour décorer, des flûtes en cristal, un petit pétale de rose au fond de la flûte
et un excellent champagne pour ne pas que les bulles fassent tourner la tête. Les
plus fougueux pourront dîner à même la couette, avant et/ou après les câlins (après
tout, ça creuse !).
Un menu doit être léger, il ne s’agit pas de s’endormir juste après.
En entrée : du crabe
des neiges mariné au
citron bergamote. Cet
agrume est plus doux
et sucré qu’un citron
classique, il sera plus
délicat pour les papilles
sensibles et s’accorde
parfaitement avec le
goût subtil du crabe.
En plat : un filet de
turbot accompagné de
quelques petits légumes
de saison légèrement
poêlés, pour en garder
tout le croquant. Une
touche de sauce au
champagne pour
décorer l’assiette.
En dessert : un
tiramisu onctueux et
aérien, en petite verrine,
accompagné d’un ou
deux macarons. Ces
derniers séduisent
toujours les dames !
Pour la suite, laissez
votre imagination
s'envoler…

90
 BIEN-ÊTRE
ASMR, la nouvelle Des vidéos pour
aller mieux…
religion du plaisir
e aut o-
Les vid éos d’A SM R (rép ons comme si elle se trouvait juste à côté de vous.
mé ridi ens sen sor iels )
ma tiqu e des Il faut également bien choisir son artiste
des mil -
ont le ven t en pou pe ave c ASMR. Il peut y avoir quelques essais ratés,
You Tub e. Dét ent e
lion s de vue s sur mais grâce à la combinaison de l’image douce
son t au ren dez -vo us pou r
et pla isir et du son en excellente qualité 3D, l’efet de
is com me nt
les plu s réc ept ifs… Ma synesthésie est tel qu’une personne réceptive
ça ma rch e, au fait ? sera rapidement accro. L’insomnie, le stress,
la solitude, l’envie de quelque chose en plus,
Repérer les signes ou seulement la curiosité, toutes les raisons
Depuis quelques années de curieuses vidéos sont bonnes pour souscrir e à l’ASMR.
leurissent sur Internet. Une femme à l’écran,
parfois un homme, chuchote de douces in- Une secte ?
cantations pour vous plonger dans un état Pour le moment, s’ils sont bien obligés de
de profonde sérénité. Bientôt l’artiste ASMR, reconnaître l’engouement, les scientiiques
ainsi qu’ils se déinissent, va souler dans le restent dubitatifs en ce qui concerne les mé-
micro de droite, puis dans celui de gauche, canismes réellement à l’œuvre dans l’ASMR.
puis tapoter une surface en bois pour imiter Certains psychologues le rejettent en bloc et
le son de la pluie ou frotter un tissu… Cela évoquent un leurre, une dérive sectaire ou du
va durer une heure, parfois plus. Certains ne moins une américanisation des mœurs. Sur-
supporteront pas plus d’une minute et n’y tout, ils sont nombreux à buter sur l’aspect
trouveront que de l’agacement, d’autres se relativement sexuel de ces vidéos, à la sen-
sentiront comme captivés par ces exercices sualité assumée.
proches de l’hypnose. Les sensations dé- La récompense
crites vont du fourmillement tout le long du D’autres spécialistes, moins expéditifs, for-
système nerveux central (tête et colonne), mulent déjà des hypothèses et établissent
jusqu’à des orgasmes dans le cerveau, en des parallèles avec des domaines voisins,
passant par la simple détente ou le sommeil. tels que la musique, dont on sait qu’elle peut
déclencher des réactions similaires, le fameux
Chacun son truc frisson musical. Par analogie, on estime donc
Le tout, c’est de trouver son trigger (efet que l’ASMR agit sur le contrôle de la récom-
déclencheur). Pour certains ce sera le pense, stimulant une zone du cerveau qui
bruit d’un savon dans son emballage, pour sécrète de délicieuses substances chimiques
d’autres le son produit par une femme qui telles que la dopamine, l’endorphine et la
se brosse les cheveux tout près du micro, sérotonine qu’on retrouve dans les antidé-
presseurs ! Ce qui expliquerait aussi les té-
moignages indiquant une forme d’addiction
légère à ces vidéos. Mais en attendant au
moins des tests en laboratoire par imagerie
à résonance magnétique, nous n’en saurons
pas plus. D’ici là, on peut toujours s’amuser
à aller voir sur Internet si ça nous produit un
petit efet ou pas.
À consulter :
www.youtube.com/user/GentleWhispering,
© Berthier

www.youtube.com/user/videomissasmr
(pour des vidéos francophones).
 M les
CROISÉS mots coquins de
T Grille 320
S Jean-Paul Cordier
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

II U N I O N
III

IV

VI

VII

VIII

IX

Horizontalement
I. Se foutre du foutre dans l’outre. - II. Son coup est bon à prendre. N’effraie pas les couguars. - III. La première
peut émouvoir ou émoustiller. Raison d’être de certains cabinets. Ancien accord. - IV. Année-lumière. Souvent roulée
par le boucher. Peu appréciée quand elle fouette. - V. À adopter sur le Net. Sou de Bruxelles. Ne peut cacher qu’elle
mouille. - VI. Passage obligé quand on envoie son engin dans la lune. Calme et tranquille. - VII. Cracheur de feu
italien. On la croque en prenant le té. Peut fournir une belle gaule. - VIII. Fête techno. Caresser ses boules laisse froid.
Fleuve absent de son département. - IX. Une blonde à siffler ou à pomper. Loin d’être un bon coup. - X. Une quinzaine
suffit à la moyenne du robinet. Femme fatale. Fait partager son orgasme.

Verticalement
1. Une petite mise en bouche pourrait déjà la calmer. Matériel pour surfer. - 2. Pris de force. Le moindre désir. -
3. Nom qui s’affiche quand on l’a dans le baba. Une voie pour les chalands. - 4. Victime de frustration. Ça ne fait pas
bander. - 5. Queue de freluquet. Juste un doigt. Celles qui ont envie l’ont à la bouche. - 6. Pierre de couverture. Article
de cul. - 7. Elle jaillit dans les yeux en pleine jouissance. Prend l’air dans sa chambre. - 8. Gonflée après coup. -
9. Théâtre de rencontres coquines. Plaisir d’ondinisme. - 10. Sale morpion. Trempé quand la lune est dans l’eau. -
11. Peu disposé pour une gorge profonde. Réponse embarrassée. - 12. N’est pas dans les petits papiers. Prêt à
enfiler tout ce qui traîne. - 13. Possessif. Exciter. - 14. Il sent mauvais de la bouche. Jeu de cache-cache avec la
gonfle. - 15. Garder le meilleur pour la faim.
SOLUTION DE LA GRILLE 319
■ HORIZONTALEMENT : I. ASPIRER LE GLAND. - II. SAÏ. AÏEUL. - III. PUNI. CRICRI. ROI. - IV. ETENDUE. RETIF.
- V. RÉ. SEL. BELON. UN. - VI. GRÉEMENT. INNOVE. - VII. CRI. OSER. EUE. - VIII. RALENTI. SEC. TIF. - IX. RA.
ÉPRIS. ALITÉ. - X. LETTRES. EMPALÉE.
■ VERTICALEMENT : 1. ASPERGER. - 2. SAUTER. ARE. - 3. PINE. ÉCLAT. - 4. INSÈRE. - 5. RU. DÉMINER. - 6.
ENCULE. TPE. - 7. RIRE. NOIRS. - 8. LOI. BTS. - 9. ENCRE. ESSE. - 10. RELIRE. - 11. LAITON. CAP. - 12. AÏ. INNÉ.
LA. - 13. NERF. OUTIL. - 14. DUO. UVÉITE. - 15. LIANE. FÉE.
NOUVEAU
QUOI DE NEUF ? Par Stephen des Aulnois
Cam Girls : le pouvoir du contrôle
Elles ont le pouvoir, contrôlent leur vie professionnelle et personnelle et elles
décident quand elles veulent travailler. Leur corps est leur métier, elles montrent
ce qu’elles veulent, mais n’allez pas leur dire qu’elles sont des prostituées. Elles
sont cam girls, protégées par la barrière physique de la technologie.
Un peep-show moderne
et sécurisé
Le documentaire Cam Girlz du réalisateur
Sean Dunne, disponible à la location ou en
VOD sur la plateforme vidéo Vimeo, revient
sur le travail de ces femmes qui ont choisi de
vivre de l’image de leur corps via Internet,
tout en gardant une distance physique avec
leurs fans et leurs spectateurs. Ce mélange
subtil entre le strip-tease et le peep-show
moderne commence à peser énormément
dans le milieu adulte, puisque le chifre d’af-
faires de la sexcam est estimé actuellement
à plus d’un milliard de dollars par an.
Les cam girls ne sont pas non plus des
actrices pornos, elles évoluent dans l’ère
du streaming et du direct où elles peuvent
à tout moment arrêter les shows, bloquer
des spectateurs irrespectueux et contrôler
avec précision ce qu’elles veulent difuser.
Le plus souvent indépendantes et travaillant
à domicile (en Amérique du Nord, du Sud
et en Europe de l’Ouest, mais moins dans
les pays de l’Est), le documentaire montre
comment elles arrivent à associer vie privée
et vie professionnelle sous un même toit.
Un univers personnel riche
En plus des shows, c’est également leur
communication et leur image qui sont tra-
vaillées avec précision. Beaucoup n’hésitent
pas à développer un univers personnel et
créatif pour se démarquer de leurs amies
ou concurrentes, que ce soit sur des ré-
seaux sociaux comme Tumblr et Twitter, mais
aussi sur les plateformes de cam où elles
exercent leur métier.
Mythologie, références à l’Égypte des pha-
raons, système de grades, univers kawaii ou
tout rose, les idées ne manquent pas pour
rendre leurs tippers toujours plus idèles et
généreux. Des fans qui se sentent proches
de leur cam girl favorite et qui leur vouent
parfois un véritable culte.
Les cam girls sont les nouvelles girls next
door, des petites îles isolées dans l’océan
d’Internet, qui attirent les marins avec leur
chant de sirène et les « gling » des tokens.
Une preuve qu’on peut allier indépendance,
pornographie, communication et épanouis-
sement personnel. I
Récit illustré

Le cornet à
Marie a rendez-vous avec Jérémy,
un ami de son frère qu’elle n’a
encore jamais rencontré.
Le beau brun est censé
lui servir de guide
touristique pour
l’occuper la journée.
Au lieu de ça, le
jeune homme va
s’empresser de la
conduire en pleine
nature pour lui
faire découvrir
les plaisirs du
sexe champêtre
et oublier sa
récente rupture.
 La célébrité locale ? Ma queue !

deux boules

e ne connaissais rien de

J
l’homme que j’attendais.
En vacances dans le Sud,
j’étais descendue quelques
jours pour rendre visite à
mon frère. Comme il était
très pris par son nouveau
job de consultant, j’avais
prévu de passer mes journées seule à traî-
ner dans son appartement. Et cela m’allait
très bien ! J’avais besoin de me recentrer
après une rupture pour le moins diicile.
Sauf que mon frère ne l’a pas entendu de
cette oreille et m’a tout de suite trouvé une
occupation, une visite guidée avec Jérémy,
un ami qu’il avait rencontré à son cours

de tennis : « Tu vas voir, ça va être sympa !
Jérémy te fera visiter la région, et tu ne res-
teras pas enfermée comme une prisonnière
à faire les cent pas ! » Je n’avais aucune envie
de sortir, mais dès le lendemain je patientais
bien sagement en bas de l’appartement de
mon frère, sans même savoir à quoi ressem-
blait son ami. « Marie ? » La voix provenait
d’un homme qui tenait deux cornets de glace
à la vanille dans ses mains. J’ai levé la tête et
lui ai souri. « Tiens, voilà une glace, je me suis
100
dit que ça pouvait être sympa à l’heure du
goûter ! » J’avais passé l’âge de prendre des
quatre-heures, mais je suis de nature gour-
mande et ne dis jamais non à une petite dou-
ceur. Nous les avons dégustées sur le chemin
qui menait à la lisière d’une forêt en discu-
tant joyeusement sur mon frère et ses talents
douteux de joueur de tennis. Tout d’un coup,
Jérémy s’est stoppé net. « Voilà ! Tu as tout vu
du pays : les délicieuses glaces, les paysages,
le soleil… Mais il te reste encore une chose
à découvrir, une célébrité qui fait la ierté de
toute la région : ma queue ! » J’ai explosé de
rire. Quelle audace ! Je ne sais pas ce qui m’a
pris, mais j’ai quand même succombé à ses
charmes. Jérémy m’avait fait rire tout le long
du chemin, et j’avais envie de proiter à fond
de mes vacances ! J’ai ouvert sa braguette
avec diiculté, son membre pressait contre
la fermeture éclair. Un sexe d’une longueur
hors norme a jailli, comme par surprise.
Jérémy ne m’avait donc pas menti, son sexe
était vraiment extraordinaire ! J’ai suçoté le
bout prudemment, je me suis dit qu’il serait
beaucoup trop ambitieux d’essayer de l’en-
gloutir en entier. Il s’est allongé sur l’herbe
en prenant ma main et en la collant sur sa
bite. OK, il voulait une branlette, compris. J’ai
fait de longs mouvements de haut en bas. Je
pense qu’il a apprécié ma technique, car il
m’a tout de suite introduit deux doigts dans
la chatte – pour m’encourager sans doute –
sans même prendre le temps de me lubriier

avant. Un peu gênée par ces frottements à
sec, je me suis placée juste devant son vi-
sage et ai ouvert grand mon cul et ma chatte
pour qu’il puisse lécher tout mon entrejambe.
Je sentais sa langue râpeuse se promener
de mon petit à mon grand trou… Un vrai
régal ! Une fois bien trempée, je suis venue
m’empaler directement sur lui. Sa queue
s’est enfoncée sans aucune diiculté en moi,
avec la même aisance que si je m’introduisais
un tampon. Je n’en croyais pas mes yeux (ou
devrais-je dire, mon vagin) ! J’avais toujours
connu des hommes avec des sexes beau-
coup plus petits, et même avec eux, l’entrée
était toujours une étape diicile. C’est qu’il
me faisait de l’efet, en fait, ce Jérémy !
Une fois dedans, il fallait quand même que
je pousse sur mes bras et sur mes cuisses
pour pouvoir faire des mouvements de va-et-
vient. La position n’était pas très agréable,
mais l’angle de pénétration était incroyable !
Je pouvais déterminer très précisément où
Jérémy se situait en moi. Ah ! Si mon frère
102
savait ce que je fai-
sais avec son ami, là, dans l’herbe… En fait,
il l’avait peut-être prémédité ? Je lui avais
raconté au téléphone que c’était ini avec
mon ex, et que je n’avais pas couché avec un
homme depuis plusieurs semaines !
« Jérémy, ai-je demandé en tournant la tête
vers lui, est-ce que mon frère t’a parlé de
moi ? Enin, de mon célibat, je veux dire… »
Jérémy m’a répondu sur un ton ironique :
« Non ! Absolument pas… » tout en conti-
nuant à me secouer comme un prunier.
J’en étais sûre ! Je reconnaissais bien là les
magouilles de mon frère… Ah ! Il m’avait
tout fait en presque vingt-cinq ans, mais
m’ofrir un homme pour me consoler d’une
séparation, c’était vraiment fort. Et puis il
n’avait pas choisi n’importe qui ! Savait-il
que son ami était aussi bien membré ? Se
regardaient-ils sous les douches après le
match de tennis ?
Jérémy a interrompu mon questionnement en
me faisant basculer sur le côté. « Allez, ma
belle, si tu es sage tu auras le droit à une
MAG DOWN LOAD.oRG

LATEST MAGAZINES
HIGH QUAllTY TRUE-PDF
MAG DOWN LOAD.ORG
seconde glace, mais pour l’instant, il faut que
tu te mettes à quatre pattes ! » Jérémy me
parlait vraiment comme à une enfant, mais
je dois avouer que cela avait un petit côté
excitant. J’avais l’impression de n’être qu’une
petite ille qui pouvait s’accorder toutes les
bêtises qu’elle désirait. Il s’est accroché à
mes épaules et m’a pénétrée avec beaucoup
de douceur. C’était vraiment bon de le sentir
dans cette position. Son sexe entrait encore
plus profondément, et ses va-et-vient étaient
beaucoup plus maîtrisés ! Mes mains et mes
genoux étaient couverts d’herbes vertes et
de terre. Je me sentais comme une bête,
une lionne, animale et féline à la fois. Rien ne
pouvait m’arrêter. Je braillais de toutes mes
cordes vocales, je me cambrais de façon
Récit illustré
outrageuse et j’agrippais le sol en enfonçant
mes ongles dans la terre. Jérémy m’a ensuite
fait chavirer sur le côté dans ses bras, en se
dégageant de mon sexe. Il avait l’air gêné, je
voyais bien que quelque chose clochait.
« Bon, je m’excuse, m’a-t-il murmuré à
l’oreille, en efet, ton frère m’a mis au cou-
rant de ta rupture et t’a présentée comme
un plan cul. Je lui avais déjà arrangé un coup
avec ma cousine alors… Il s’est senti obli-
gé de faire la même chose pour moi. C’est
comme au tennis, il faut savoir renvoyer la
balle. Mais je t’assure, Marie, t’as clairement
un truc en plus. Tu es sauvage, libérée, tu
ne te poses pas de questions… Tu es loin
des pimbêches que j’ai l’habitude de… »
Je n’en revenais pas ! Jérémy était en train
d’interrompre notre ébat pour me déclarer
sa lamme. Comme si c’était le moment !
Je l’ai coupé sèchement d’un « tais-toi et
baise-moi ! » Jérémy a d’abord paru étonné
de ce revirement de situation, mais il n’a pas
attendu plus longtemps de se faire prier. Il a
levé ma jambe bien haut et
est venu se loger dans mon sexe en un quart
de seconde. Aaaaah, c’est ça que je voulais !
La dernière chose dont j’avais envie, c’était
que l’on me considère comme une princesse.
Non. J’avais juste besoin de baiser pour faire
sortir toute la rage et la fureur que j’avais
contre mon ancien petit copain. Jérémy me
pilonnait de plus en plus durement comme
s’il avait deviné mes pensées. Il a placé une
main sur ma tête et m’a serrée bien fort pour
que je reste en place, oferte aux à-coups
de sa bite. Là, il se comportait comme un
homme ! C’était vraiment trop bon. Je me suis
caressée le clitoris en appuyant bien fort
sur mes lèvres, comme j’aimais. En à peine
quelques secondes, j’ai joui dans un grand
cri. Jérémy restait inerte derrière moi. Je le
sentais frémissant, essoulé. Il devait très
certainement ressentir les contractions de
ma chatte sur son sexe. J’ai reposé ma tête
sur le sol, satisfaite. « Et bien voilà Jérémy. Un
bon coup de bite vaut parfois mieux qu’un
long discours… »

Il a souri et a continué à se branler douce-
ment dans l’herbe. « Sur quelle partie de mon
corps veux-tu éjaculer ? » lui ai-je demandé
le plus naturellement possible. Il m’a regar-
dée, impressionné par la spontanéité de ma
repartie. « Euh… Tes seins ! » Je me suis
mise à quatre pattes et ai léché du bout de la
langue son gland. Lui, continuait toujours à
s’astiquer de plus en plus vite. De longs jets
blanchâtres n’ont pas tardé à émerger de sa
queue et à inonder la pointe de mes seins.
Quand je me suis retrouvée seule avec mon
frère le soir à l’appartement, et qu’il s’est
inquiété de savoir comment s’était passée
ma journée, je lui ai simplement répondu «
C’était très bizarre. J’ai essayé de chaufer ton
ami Jérémy pendant des heures, en vain. Il a
ini par m’avouer qu’il était gay. » Mon frère
m’a regardée, les yeux ronds. « C’est décidé,
j’arrête les cours de tennis ! » Je n’ai pas pu
m’empêcher de sourire… ■

Fiches médica es
Les prostitué(e)s
reconnu(e)s coupables
C’est l’histoire de deux visions politiques
qui s’affrontent et d’une partie de la
population, concernée au premier chef,
mais dont la voix n’est même pas
entendue : les personnes prostituées…
En ombre portée, l’épidémie de sida
menace de s’étendre.
L’objectif aiché par les gouvernements succes-
sifs qui ont planché sur la question de la léga-
lité de la prostitution, tels que celui de Nicolas
Sarkozy et actuellement celui de François Hol-
lande, vise généralement au démantèlement des
réseaux et plus particulièrement à l’arrestation
des proxénètes. En coulisses, il existe toutefois
au moins deux agendas cachés : d’une part celui
des bonnes mœurs, du jeu politique et du souci
des riverains excédés, d’autre part celui de la
récupération de tout ce bon argent qui échappe
à l’État lors des transactions tarifées. Quoi qu’il
en soit, quelqu’un doit être reconnu coupable
de la prostitution ! Pour schématiser, les partis
de gauche prônent plutôt une criminalisation du
client, tandis que les partis conservateurs consi-
dèrent que ce sont les prostitué(e)s qui se
trouvent dans l’illégalité. Initialement, la propo-
sition de loi étudiée par les sénateurs en mars
dernier était censée abroger le délit de racolage
instauré par Nicolas Sarkozy et reporter la faute
du côté des clients. Mais après quelques heures
de débat, le délit de racolage a inalement été
réintégré à ce texte qui devra toutefois repartir
en deuxième lecture à l’Assemblée nationale. Et
en cas de désaccord entre les deux chambres,
les députés trancheront.
La prévention en état d’alerte
Les associations de prévention n’ont pas tardé
à réagir pour dénoncer un immense recul de la
part du Sénat. Certaines y voyaient une doc-
trine machiste visant à protéger les clients, tout
en dégradant encore un peu plus la situation
106
La santé publique
en danger…
des prostitué(e)s déjà précaires et forcément
victimes. Tandis que d’autres se sont tout sim-
plement inquiétées d’une situation qui allait favo-
riser l’épidémie de sida. C’est le cas de Jérôme
André, président de HF Prévention, que nous
avons interviewé à chaud : « Cette décision, c’est
un vrai problème pour ceux qui travaillent sur
le terrain comme moi, s’insurge-t-il avant de
prévenir, criminaliser les illes, cela va les pous-
ser à la clandestinité. Elles vont se cacher pour
pouvoir continuer, parce qu’elles n’ont pas de
porte de sortie, il faut le savoir ! Et elles vont
se disperser d’autant plus sur les sites Internet
et dans les hôtels, comme elles le font déjà beau-
coup. Mais pour nous, qui faisons de la préven-
tion, elles deviennent alors invisibles. En
maraude, nous ne pourrons plus discuter avec
elles, leur proposer des préservatifs, des tests
ni même des brochures informatives. On ne peut
pas accepter ça ! »
Une explosion des infections
à la suite de cette décision ?
« Les épidémies reprendront, c’est sûr ! C’est
simple : pour que les riverains soient tranquilles,
les pouvoirs publics sont en train de créer un
problème de santé publique majeur. Ce faisant,
ils ruinent tout le travail mené par des associa-
tions de terrain comme la nôtre. Résultat, les
illes vont tomber malades et contaminer, qui
sait, des pères de famille qui contamineront
leurs épouses à leur tour. C’est un cercle vicieux
que de nombreux pays étrangers ont su briser
en accordant des droits aux prostitué(e)s…
Nous, on repart dans le sens inverse. »
À l’heure où nous écrivons ces lignes, la loi n’a
pas encore été soumise en deuxième lecture.
Pour la bonne santé des riverains de toute la
France et peut-être aussi pour celle de quelques
sénateurs, espérons que nos plus hautes ins-
tances politiques entendront enin la voix des
sirènes des bois et des aires d’autoroute… I
 V EAU
NOU Les conseils de…
Brigitte
Lahaie
À
l’âge de 12 ans, j’ai commencé à me
masturber en entendant ma mère faire
l’amour avec ses amants (elle était très
expressive). Ensuite, j’ai commencé à porter ses
sous-vêtements en cachette. Actuellement j’ai une
amie, et ma vie sexuelle avec elle est normale.
Mais voilà, il y a des périodes au cours desquelles
j’ai envie d’être une femme. Sur le Net, j’ai rencon-
tré un homme de 65 ans qui est très actif sur le
plan sexuel. Quand nous nous voyons chez lui, je
porte des bas, une culotte en dentelle et un sou-
tien-gorge rembourré avec du coton. Je me sens
femme ainsi, surtout quand je lui fais des fella-
tions, et qu’il me sodomise en levrette. Ensuite, il
jouit en moi. Pourtant, je ne me sens pas homo du
tout. Suis-je perturbé ? Pourquoi est-ce que je me
comporte comme cela ? Merci de votre réponse.
Bertrand, 32 ans, Loire-Atlantique.
Cher Bertrand,
On ne le dira jamais assez : notre
construction sexuelle se fait durant toute
notre enfance et nous serons forcément
inluencés par ce que nous aurons vécu. Cela
englobe de nombreux paramètres qui ne
sont pas toujours simples à déinir puisque
la majeure partie du temps, les événements
sont enfouis dans notre inconscient.
Dans votre cas, vous vous souvenez
particulièrement bien de ces moments durant
lesquels vous vous masturbiez en réaction
aux gémissements intempestifs de votre
mère. Il y a eu une empreinte importante.
Néanmoins, et pour cause, il vous est plus
diicile de vous souvenir des émotions
108
ressenties. En tout cas, en obtenant du
plaisir, vous avez su réguler ces sensations
perturbantes sans doute terriblement
angoissantes.
Or, notre sexualité se construit aussi de
manière cognitive. Ainsi, vous obteniez du
plaisir en vous projetant dans ce que vivait
votre mère. Et cela s’est inscrit en vous. Il y
a de fortes chances que ce soit pour cela
qu’aujourd’hui, porter des sous-vêtements
féminins non seulement vous procure du
plaisir, mais vous permet aussi de vous
projeter dans une relation fusionnelle
avec votre mère et sans doute calme vos
angoisses. Je suis sûre qu’il y a des périodes
durant lesquelles vous avez plus besoin
de rencontrer cet homme (qui pourrait être
votre père), et que ce sont sans nul doute
des moments où vous êtes moins à l’aise
dans votre vie.
Ne vous inquiétez pas, votre vie sociale
amoureuse est hétérosexuelle, mais il y
a en efet cette part d’ombre en vous qui
vous pousse à vous déguiser en femme et à
rencontrer un homme qui vous fait l’amour.
Car, justement, l’acte avec cet homme vous
prouve que vous êtes femme en quelque
sorte. Il est normal que vous ayez des
interrogations. Cette part de vous qui vous
interpelle et qui vous est un peu étrangère,
c’est vous, ce petit garçon de douze ans qui
ne comprend pas ce qui se passe, mais qui,
emporté par ses pulsions, se laisse entraîner
par des actes masturbatoires. Votre mère
n’est pas coupable, mais elle a provoqué
chez vous un dédoublement dans votre
 orientation sexuelle. Bien sûr, vous êtes attiré
par les femmes, et c’est avec elles que vous
désirez partager votre vie, mais une part de
vous-même a besoin de se prouver autre
chose. On pourrait dire que votre orientation
sexuelle est d’ordre hétérosexuel, mais que
votre identité sexuelle est plus complexe. En
allant chercher une reconnaissance sexuelle
avec un homme, vous vous rassurez. Ces
comportements sont toujours très ambigus,
mais bien plus fréquents qu’on ne l’imagine.
Combien d’hommes, même s’ils se sentent
tout à fait hétérosexuels, ont besoin de vivre
des aventures homosexuelles. Il n’y a rien
d’anormal si on comprend à quel point il
est compliqué de se construire. Après tout,
personne n’est à cent pour cent un homme ou
à cent pour cent une femme. Et la sexualité
peut être un bon moyen de pallier les doutes
et les manques de construction identitaire… I

Vous souhaitez poser une question à Brigitte Lahaie concernant votre sexualité ?
Retrouvez toutes nos coordonnées postales et e-mail en p. 8-9 d’Union.
© Berchtesgaden – Fotolia

109
Conseils...
À l’équerre !
E xiste-t-il des positions pour mieux se
masturber. On m’a dit que le faire les
jambes écartées augmente le plaisir.
Est-ce possible ?
Linda, 26 ans.
C’est, il est vrai, la position la plus
souvent adoptée par les femmes lors de
la masturbation, car c’est bien ainsi que le
plaisir s’avère le plus fort et le plus facile
à déclencher. L’explication en est à la fois
physique et psychologique. Pour écarter
les jambes, il est nécessaire de relâcher les
muscles internes des cuisses, ou muscles
adducteurs, ce qui permet de mieux ouvrir
et décontracter la partie basse du vagin,
facilitant ainsi l’alux sanguin nécessaire au
déclenchement de l’orgasme. Par ailleurs, il
s’agit d’une posture inhabituelle dans la vie
courante, les femmes sont souvent habituées
depuis l’enfance à maintenir les genoux
rapprochés. Le fait d’ouvrir complètement les
110
jambes est donc synonyme d’une levée de
tabou. Il se trouve qu’en exposant ainsi son
intimité, la plupart des femmes ressentent un
sentiment de liberté qui favorise l’érotisme et
les fantasmes. ■
Le siphon
est bouché
B
onjour, ma femme me dit que quand je
la sodomise, elle est constipée. J’aurais
voulu savoir si cela venait du fait qu’on
pratique la sodomie. Merci d’avance pour
votre réponse.
Anonyme.
Il n’existe aucune raison strictement médicale
à ce que la pratique de la sodomie puisse
entraîner une constipation. Bien au contraire,
car les adeptes de cette pratique ont sans
doute mieux compris que les autres comment
l’on pouvait relâcher son sphincter anal pour
faciliter la pénétration, ce qui est également
valable pour aller à la selle. De la même
façon, la présence de sperme dans le rectum
n’a aucun impact direct sur la fonction
intestinale. En revanche, il pourrait y avoir
un lien indirect entre sodomie et constipation
dans deux cas de igure. Dans la première
hypothèse, votre épouse fait peut-être partie
de ces personnes qui sont gênées par tout
ce qui est relatif à la fonction digestive et qui
ne font pas de pets en public, s’enferment
dans les toilettes, etc. Auquel cas, la crainte
d’émettre des gaz ou de salir votre pénis
avec de la matière fécale provoque en elle un
blocage digestif. Dans la deuxième hypothèse,
votre femme accepte la sodomie pour vous
faire plaisir sans être elle-même vraiment
satisfaite de cette pratique, et la constipation
pourrait lui fournir une raison plausible de ne
pas trop répéter l’expérience. Quoi qu’il en
soit, le mieux que vous puissiez faire est d’en
parler gentiment avec elle et de lui demander
ce qu’il en est. ■
Levrette
et ovulation
Q
uand j’ai des rapports sexuels avec mon
copain en levrette, j’ai généralement mal
aux reins et au ventre. J’ai l’impression que
c’est surtout en période d’ovulation. Vous croyez
que c’est lié? Ou alors une MST? Même s’il va
doucement, ça me fait mal. Ça devient pesant.
Lily, Essonne.
La position en levrette est celle où la
pénétration est la plus profonde. De ce fait,
il peut parfois arriver que le coït soit plus ou
moins douloureux, soit parce que le pénis
de l’homme est trop long, soit parce que
l’utérus de la femme présente une variante
anatomique qui s’appelle « rétroversion ».
Dans ce cas, lors de rapports sexuels en
position arrière, le sexe de l’homme pousse
le col utérin dans la mauvaise direction, ce
qui génère une sensation désagréable, voire
douloureuse. Pour y remédier, il suit que la
pénétration soit progressive, et que la femme
guide son partenaire en lui demandant de
ne pas aller plus loin si cela lui fait mal.
Par ailleurs, il faut éviter de cambrer vos
reins de façon exagérée, ce qui pourrait
expliquer les douleurs lombaires dont vous
parlez, au besoin en mettant un oreiller épais
sous votre ventre lors des rapports sexuels
dans cette position. En tout cas, ce que
vous décrivez n’a pas de raison d’être lié à
l’ovulation ni à une MST. ■
Belle érection et…
plus rien
N
’étant plus très jeune, mon activité sexuelle
s’est ralentie, et pour me booster un peu je
regarde Union. Voici mon problème : quand
je veux faire l’amour après de longs préliminaires,
aussi bien pour l’un que pour l’autre, j’ai une belle
érection, mais au moment de la pénétration, je
perds tous mes moyens. Bien que ma femme me
remette en forme assez rapidement, le même
phénomène se reproduit. Donc, voici ma ques-
tion, d’où vient ce problème?
Je dois vous dire aussi que j’ai trois stents au
cœur. Est-ce que je peux prendre du Viagra ou
d’autres stimulants? En espérant une réponse de
votre part, merci.
Robert.
Le problème que vous décrivez s’appelle
une instabilité d’érection. Cela est dû à un
ensemble de facteurs qui s’additionnent les
uns aux autres et aboutissent aux pannes
que vous décrivez. Cela s’appelle un efet
cumulatif, bien connu en sexologie. Il y a
principalement une composante vasculaire,
ayant même nécessité la pose de stents au
niveau du cœur, et qui diminue la capacité
de vos artères sexuelles à maintenir un débit
de sang suisant au niveau du pénis pour
que l’érection soit stable. À cela s’ajoute un
phénomène normal de vieillissement tissulaire
au niveau des corps caverneux. Enin, dès
l’apparition des premiers troubles, l’homme
ne peut s’empêcher de se demander si cela
va se produire à nouveau, inquiétude qui nuit
111
Conseils
à la qualité de l’érection. Le meilleur moyen
d’agir consiste, en efet, à utiliser l’un des
médicaments facilitateurs d’érection dont
nous disposons maintenant pour aider les
hommes qui se trouvent dans votre cas. Soit
dit en passant, ces comprimés ne doivent pas
être considérés comme des stimulants, mais
comme de véritables médicaments. Ils doivent
d’ailleurs être prescrits par un médecin, lequel
s’assurera de l’absence de contre-indication
et cherchera celui qui vous convient le mieux
parmi les molécules disponibles. La présence
des stents ne devrait pas poser de problème,
car à l’origine le Viagra était destiné à des
patients cardiaques. ■
Ça piiique !
près les rapports sexuels, j’ai comme
A
une irritation à l’entrée du vagin, ça
me gratte. Un médecin m’a parlé de
mycoses, mais je ne suis pas sûre.
Mélanie, 35 ans.
Il est vrai que cela peut provenir d’une
mycose vulvo-vaginale, ce qu’un médecin
peut facilement diagnostiquer à l’examen
gynécologique. Il serait donc judicieux de
consulter pour savoir ce qu’il en est, car il
existe un traitement approprié et eicace. Il
peut arriver, également, qu’il y ait une légère
irritation locale si le rapport sexuel a eu lieu
sans lubriication suisante. Vulve et vagin
sont recouverts d’une muqueuse sensible et
très réactive, pouvant provoquer l’apparition
de rougeurs et de démangeaisons en cas
de sécheresse. On associe trop facilement
l’abondance de la lubriication au degré de
désir sexuel, mais c’est très schématique.
Par exemple, en cas d’excès de fatigue ou
de contraception hormonale, il est fréquent
de constater une diminution des sécrétions
vaginales, et il faut alors compenser cette
baisse en utilisant de la salive ou un lubriiant
synthétique en gel lors des préliminaires, ces
derniers permettant de préparer la femme à
la pénétration. ■
112
Les dangers
de la pompe
onjour, l’utilisation des pompes à pénis type
B
« Bathmate » (pompes utilisant la pression
de l’eau) est-elle eicace sur l’érection sans
que cela comporte de risques? Par ailleurs,
j’aimerais savoir pourquoi lors de visionnage de
scènes X mon sperme est plus abondant et plus
épais? Merci pour votre réponse et à bientôt.
Wilfried.
L’utilisation de ce type de dispositif mécanique
ne présente pas de danger particulier si l’on
respecte scrupuleusement les consignes
fournies par le fabricant. Par ailleurs, il est
tout à fait contre-indiqué de le faire après
une chirurgie pénienne récente. De même,
il ne serait pas judicieux de le faire s’il y a
un problème infectieux en cours, pour éviter
de contaminer le cylindre de la pompe.
Quant aux résultats spectaculaires promis
par le fabricant, ils sont plus que douteux.
L’augmentation de volume du pénis obtenue
avec la pompe est complètement passive et
uniquement temporaire, et ne saurait jouer
sur la qualité des érections en situation
sexuelle. De plus, les arguments concernant
l’augmentation des vaisseaux sanguins ne
sont pas du tout crédibles, mais bien peu de
gens se sentent capables d’aller devant un
tribunal pour se plaindre d’avoir acheté un tel
appareil sans succès, appareil au demeurant
peu onéreux comparativement à des frais de
justice. Pour ce qui est de l’amélioration de
la qualité de vos éjaculations quand vous
visionnez des scènes X, elle prouve tout
simplement que ces images, et ce qu’elles
racontent, boostent vos fantasmes. ■
ÉCRIVEZ-NOUS
Vous souhaitez nous poser
une question sur votre sexualité ?
Retrouvez toutes nos coordonnées
postales et e-mail en p. 8-9
de ce magazine.
Santé
SEXO NEWS
Les règles
de la malbouffe
S
’il est déjà bien connu que les boissons
sucrées ont un lourd impact sur la
santé des Français (obésité et diabète),
une récente étude de l’université américaine de
Harvard indique que les dégâts ne s’arrêtent
pas là. La consommation de ces boissons serait
également en corrélation avec l’apparition de
dérèglements hormonaux précoces chez les
jeunes américaines. Ainsi, au cours de l’étude
menée sur un échantillon de 5 600 jeunes illes de
9 à 14 ans, il a été montré que celles qui buvaient
entre une et deux canettes par jour voyaient venir
leurs premières règles trois mois plus tôt que les
autres (qui n’en buvaient que deux par semaines
au maximum). Aucune diférence n’a en revanche
été constatée quant à la consommation de jus de
fruits ou de boissons sans sucre. Obésité précoce,
perturbateurs endocriniens… D’où vient ce
dérèglement hormonal ? Les réponses se feront
encore attendre, mais le constat reste : les sodas
et les boissons contenant des sucrés ajoutés ont
un efet direct sur notre vie hormonale.
Source : docteurbonneboufe.com.
Les Français
aiment la fessée
L
a marque de produits coquins
SexyAvenue a réalisé un petit sondage
auprès de ses internautes français
concernant les délices de la fessée… Devinez
quoi, nous sommes de grands amoureux de
la caresse disciplinaire ! Presque huit Français
sur dix seraient favorables à l’introduction de la
fessée amoureuse dans leurs pratiques sexuelles.
On pourra bien entendu objecter qu’il s’agit d’un
échantillon de population bien spéciique puisque
le site de vente en ligne est allé piocher dans sa
base de clientèle de polissons… Et on n’aura
pas tort ! Mais 78 % de Français amoureux de la
fessée, avouez que ça laisse rêveur. Ramenons
simplement ce chifre à l’entourage proche : cette
collègue un peu hautaine, cette cousine jamais
approchée, ce voisin pas si silencieux… Les
implications sont immenses.
Source : SexyAvenue.
Nues dans la
Simca 1000 !
U
n sondage réalisé par l’assureur
HyperAssur a récemment révélé que les
Français aiment faire l’amour en voiture.
Plus de trois sur quatre d’entre nous l’ont déjà
fait. Oui, la voiture est sexuée, mais attention, pas
n’importe comment! Ainsi 40% des hommes ont
déjà dragué avec leur engin, tandis que 80% des
femmes interrogées trouvent cela pathétique…
Même si 15% d’entre elles considèrent qu’il s’agit
d’un attribut de virilité. Parmi celles-ci, elles sont
40% à préférer la voiture de sport et 22% à
trouver le 4x4 plus séduisant, le petit cabriolet chic
ne remporte que 8% des sufrages. Les hommes,
eux, sont plus attirés par une femme qui roule en
Mini Cooper ou en Smart… Rien de très étonnant
de ce côté-là.
Plus cocasse, l’assureur a également demandé
à ses clients avec quelle star, ils voudraient
partager un petit moment intime en voiture.
Pour les femmes, ce sera : Matt Pokora, Jean
Dujardin, Franck Dubosc ou Emmanuel Macron ;
tandis que pour les hommes, on retrouve en
tête de palmarès la sublime Sophie Marceau,
suivie de près par Marion Cotillard… Et plus
loin dans le rétroviseur Najat Vallaud-Belkacem
et Florence Foresti !
Source : HyperAssur.
113
 in
Au sommaire du mois de ju
Devenez un athlète en faisant
du sport… En chambre
Le sexe, c’est comme le cochon. Tout est bon ! Non pas qu’il faille
se conduire comme un porc au lit,
mais plutôt que le port de son (sa)
partenaire, permet de se muscler,
d’entretenir son cœur ou de dimi-
nuer son stress. On s’en doutait,
faire l’amour c’est bon pour la
santé, les spécialistes nous en
apportent la confirmation…

Fantasmes de papier
Varenne, Manara… Les grands
noms de la bande dessinée sont
nombreux à s’être essayés au
genre érotique, mais rares sont
ceux qui s’y sont tenus comme
ces deux maîtres. Sur le papier,
tout est possible. Sauf la triche,
car le cul ne pardonne pas !

Retrouvez
Jessie et Michaël
dans notre DVD
Lap dance de juin
Pour noyer son chagrin,
Michaël se rend dans une
boîte de strip-tease de la
région parisienne. Jessie,
une danseuse au corps de
rêve, va lui faire oublier sa
déconvenue du jour avec des
déhanchés qui, bientôt, prendront l’allure d’invitation au voyage.

En juin, l’été sera chaud

Retrouvez notre DVD Collector avec votre magazine Union.

En vente dès le lundi 1er juin