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Ceci aurait semblé utopique pour les ancêtres des années 80 si on les réveillait de leur tombe pour

leur raconter que quelque part dans le marché populeux de Colobane, l’on expose sans tabou sur
une table des CD pornographiques sans feinte : une affiche claire où l’on montre l’image des femmes
sur leurs « quatre pieds » … Ou si on leur narrait aussi que les femmes se sont jointes à la danse et,
sans biaiser, sont capables de demander à un jeune de leur télécharger ces types de vidéos…N’en
parlons pas de celles qui rabâchent des oreilles les gérants des chaines de canal ,chaque soir, pour
leur fournir la drogue visuelle. Ce n’est pas de la fiction !

Bien que le Sénégal soit reconnu comme un pays majoritairement croyant où les mœurs sont
grandement prises en considération, les sites pornographiques sont les plateformes les plus visitées
au Sénégal selon Alexa et Senporno enregistre un taux d’audience allant jusqu’à 150.000 vus par
jour. Sur vingt jeunes interrogés, il n’y en a un qui n’ait jamais visualisé une vidéo Ndambé comme
beaucoup de jeunes les surnomment. Les sites pullulent de jour en jour sur internet avec une
accessibilité de plus en plus facile. En dix minutes, un jeune refoulé peut voir autant de vagins et de
pénis que son ancêtre en aurait vu durant toute sa vie.

Ils sont dorénavant tous gratuits, il suffit tout simplement d’avoir son smartphone connecté pour
être dans un paradis sexuel avec des coins diversifiés l’un plus riche que l’autre. Le visiteur peut y
trouver des contenus variés selon le pays, l’âge, la taille et la race des partenaires.

Les raisons sont variées ; si certains prennent la pornographie comme un moyen d’évasion pour
meubler leur solitude d’autres l’utilisent pour se préserver contre la fornication et l’infidélité. Ces
derniers gardent la pensée qu’il est moins grave et immoral de se soulager devant une scène virtuelle
plutôt que sur un être humain en chair et en os. Les hommes en sont les consommateurs plus que
les femmes qui s’excitent par l’imagination alors que pour les hommes, seul le visuel suffit pour être
dans ses états.

Est-ce un phénomène sans conséquences ? Les professionnels de santé s’inquiètent


publiquement de l’accès de plus en plus banalisé aux images pornographiques chez les jeunes.

Si la pornographie soulage et fait du bien à l’Homme pendant quelques minutes, elle le détruit à
petite goutte et affecte dangereusement l’orbitofrontal cortex. Pour cette étude, les auteurs, dont
Simone Kühn, ont recruté 64 hommes en bonne santé âgés de 21 à 45 ans et leur ont demandé de
répondre à un questionnaire sur le temps passé à regarder des vidéos pornographiques, qui était en
moyenne de quatre heures par semaine. Ils ont également fait un scanner (IRM) de leur cerveau pour
en mesurer le volume et voir comment il réagissait aux images pornographiques.

Ils ont constaté que plus les sujets regardaient de la pornographie, plus la taille du striatum, petite
structure nerveuse juste sous le cortex cérébral, diminuait.

Les scientifiques ont aussi observé que plus la consommation d'images pornographiques était élevée,
plus les connexions entre le striatum et le cortex préfrontal, la couche extérieure du cerveau liée au
comportement et au processus décisionnel, se détérioraient. Des individus dont le volume du
striatum est plus petit pourraient avoir besoin de plus de stimulations externes pour avoir du plaisir.
Ils chercheraient ainsi dans la vue de films pornographiques davantage de plaisir, ce qui pourrait
aussi conduire à en consommer de plus en plus, créant une sorte de dépendance, conclut l'étude.

La pornographie rend les jeunes encore plus sexuellement actifs et pervertit l’Homme. Il peine
ensuite à distinguer la réalité de la fiction et sa psychologie sexuelle change et, dès lors, rêve de vivre
toutes les positions sexuelles visualisées. Sa satisfaction n’est plus simple tant qu’il n’expérimente les
scènes vues et son époux/épouse aura du mal à assouvir ses besoins. Frustré, l’Homme retournera
sur ses vidéos pour contenter ses désirs. Beaucoup de mariés accros à cette vie peine à avoir une
relation saine. Ils préfèrent se retrouver devant une vidéo d’acteurs qui font des choses incroyables
plutôt que d’avoir une intimité classique avec leurs partenaires car ces derniers ne font plus la taille.

Elle crée un déséquilibre dans les relations et la récession du sexe ; et la masturbation, cerise sur le
gâteau, vient remplacer cette frustration. La pratique de la masturbation est directement liée à la
pornographie car elle découle de cette visualisation qui suscite l’envie de se décharger. Elle est ce
plaisir égoïste de l’Homme qui le pousse à se suffire de lui-même car pour le « mâle », il suffit tout
simplement du savon et de sa main, pour la femme d’un sexy toy ou d’un vibromasseur pour se
soulager. Les conséquences sont désastreuses tant pour la société que pour la victime elle-même.

Les femmes qui se masturbent tendent au refus de l’homme et à la frigidité car leurs corps
deviennent insensibles à l’appareil de l’homme car habituées à un plaisir beaucoup plus particulier.
Pour l’homme dont la température des testicules est d’un degré à deux inférieur à celle du corps
pour une bonne vitalité du spermatozoïde. Ainsi la décharge qui émane du cerveau jusqu’aux
testicules à la suite d’une séance torride de branle crée une chaleur abondante et cela tue cette
vitalité créant l’infertilité ainsi que la stérilité.

En outre, les adeptes du porno sont moins performants au lit. A force de visionner des scènes
pornographiques, le cerveau se retrouverait dans l´incapacité de répondre à ces signaux. Chez
certains consommateurs, la sollicitation de la dopamine serait telle qu´ils ne parviendraient plus à
être en état d´érection sans regarder de vidéos pornographiques plus extrêmes de jour en jour. Et
combien de jeunes actuellement sont en panne sexuelle, victimes d’éjaculation précoce et jouissent
à la première minute ?

En temps de guerre, la pornographie était interdite. Elle enlève l’énergie masculine et obstrue
leur réflexion ainsi les pousse à se comporter comme des moutons car la pornographie ramollit le
cerveau. Elle favorise la perte de matière grise, moins de motivation et de persévération et constitue
un frein incontournable à l’entrepreneur.

Jeune, on a un esprit malléable, la pornographie bousille cette faculté et la masturbation l’épaule.


Toutes deux unies font l’Homme d’un animal aux besoins instinctifs, sans énergie , asocial , refoulé et
diminue permanemment sa confiance en soi.

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