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Cours arithmétique avec Exercices avec solutions PROF : ATMANI NAJIB

Tronc CS
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I) L’ensemble des nombres entiers naturels
II) Diviseurs et multiples d’un nombre entier naturel
III)Les nombres pairs et impairs
IV)Les nombres premiers
V) le plus grand commun diviseur
VI) le plus petit commun multiple

Notion d’arithmétique et l’Ensemble des nombres entiers

I) L’ensemble Le nombre 0 est un multiple de tous les nombres entiers


1)Définition : Tous les nombres entiers naturels composent naturels.
 0;1; 2;...
- Le nombre 1 est un diviseur de tous les nombres entiers
un ensemble. On note : naturels.
: C’est l’ensemble des entiers naturels Exemple : On a : 145 = 5*29 alors : 5 et 29 sont des
0, 1, 2 et 5676 sont des entiers naturels diviseurs de 145
Par contre -45 n'en est pas un. 12 = 4  3 = 1  12 = 6  2
Remarque : 1) On dit que ces entiers sont naturels car ce 4, 3, 1, 12, 6 et 2 sont des diviseurs de 12
sont ceux que l'on utilise naturellement dans la vie de tous par contre 5 n’est pas un diviseur de 12 car
les jours. 12  5  IN
2)Il existe une infinité d'entiers naturels Exercice : déterminer les multiples de 9 comprises entre :23
2)Vocabulaire et symbole : et 59
a) Le nombre 0 est le nombre entier naturel nul. Solutions : les multiples de 9 s’écrivent sous la forme : 9k
b)Les nombres entiers naturels non nuls composent un avec : k 
ensemble, nous le notons par le symbole : 23  9k  59 donc : 23/ 9  k  59 / 9

 1; 2;...   0
donc : 2.5  k  6.5 donc : k  3; 4;5;6
c)7 est un nombre entier naturel, on écrit : 7
donc : les multiples de 9 comprises entre :23 et 59 sont :
on lit : 7 appartient a
9 3 ; 9 4 ; 9 5 ; 9 6
d)(-3) n’est pas un nombre entier naturel, on écrit 3  Cad : 45 ;36 :45 ;54
on lit : -3 n’appartient pas a 2)Critères de divisibilité
Exercice : compléter par :  ;  ;  ;  soit n un nombre entier naturel , n est divisible par :
a)2 si et seulement si son nombre d’unités est :
4... ; ... ; 2... ; ... ;  ... ; 12  32... ;
2 8 15
0, 2, 4, 6 ou 8.
3 2 3
b)3 si et seulement si la somme de ces chiffres est divisible

25... ; 2,12... ; 0... :  100 ... par 3 .
3 c)4 si et seulement si le nombre formé par ces deux derniers

2.12... ;  ... ; 1; 2;7... ; 4; 2;12... ; ... chiffres est divisible par 4.
d)5 si et seulement si son nombre d’unités est : 0 ou 5.
2 8 e)9 si et seulement si la somme de ces chiffres est divisible
Solutions : 4.  ;  ; 2  ;  ;  15  ; par 9 .
3 2 3

Exemples :-Le nombre 4725 est divisible par 5 car se
12  32  ; 25  ; 2,12  ; 0  termine par 5 .
- Le nombre 4725 est divisible par 3 et 9 car le nombre 18=
 ; 2.12 ;   ; 1;2;7  ; 4; 2;12 
100
2
(4+7+2+5) est un multiple de 3 et de 9 .

- Le nombre 1628 est divisible par 2 car son chiffre d’unités
 est 2 .
II) Diviseurs et multiples d’un nombre entier - Le nombre 1628 est un multiple de 4 car le nombre 28
naturel formé par ces deux derniers chiffres est un multiple de 4 .
1)Définition :Soit a  IN, b  IN* : Exercice : déterminer le chiffre x pour que le nombre :
On dit que a est un multiple de b ou que b est un diviseur de 532x Soit divisible par 9
a s’il existe un entier naturel k tel que a = kb Solutions : on a 0  x  9
On dit aussi que b est un diviseur de a. le nombre : 532x est divisible par 9 ssi : 5  3  2  x  10  x
Remarque : tout nombre entier naturel non nul a admet au est un multiple de 9 donc : on donnant a x les valeurs entre
moins deux diviseurs, 1 et a. 0 et 9 on trouve que x  8
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Exercice :on pose : x  3 5  7 12 et y  2  5  3  5 Exercice : Montrer que le produit de Deux nombres
Sans calculer x et y monter que : consécutifs est un nombre pair
Exercice : Déterminer la parité des nombres suivants :
1)75 divise y n et m
2)105 divise x 1) 3752  6482 2) 2n  16 3) 10n  5 4) 18n  4m  24
Solutions : 1)on a y  2  5  3  5 cad y  2  75
5) 2n 2  7 6) 8n 2  12nm  3 7) 26n  10m  7
Donc : 75 divise y 8) n 2  11n  17 9) n 2  7n  20 10)  n  12  7n2
2) on a x  3 5  7 12 cad x  105 12
14) n  n
3
Donc : 105 divise x 11) n 2  5n 12) n 2  8n 13) n 2  n
17) n  13n  17 18)
2
III)Les nombres pairs et impairs 15) 5n 2  n 16) 4n 2  4n  1
Activité : n   n  1   n  2 
Ecris ces nombres sous la forme 2x ... ou (2x ...) +1
les nombres suivants : 68 ;69; 86 ; 87 ; 92; 93 Solution : 1) 3752  6482
Solutions : 6482 Est paire car le carré d’un nombre pair
68 = 2 x 34 69 = (2 x 34) + 1 86 = 2 x 43 3752 est impair car le carré d’un nombre impair
87 = (2 x 43) + 1 92 = 2 x 46 93 = (2 x 46) + 1 3752  6482 C’est la la somme d’un nombre impair
Règle 1 : Les nombres pairs sont terminés par 0, 2, 4, 6, 8 Et un nombre pair donc c’est un nombre impair
Les nombres impairs sont terminés par 1, 3, 5, 7, 9 2) 2n  16  2  n  8  2  k avec k  n  8
Règle 2 : un nombre pair peut s’écrire 2x ...
un nombre impair peut s’écrire 2x ...+1 Donc 2n  16 est un nombre pair
Définition1 : on dit qu’un nombre pair s’il est un multiple de 3) 10n  5  2  5n  2   1  2  k  1 avec k  5n  2
2 ou s’il existe un Donc 10n  5 est un nombre impair
Entier naturel k tel que n = 2.k
4) 18n  4m  24  2  9n  2m  12   2k
Exemple : 6 = 2 x 3 k =3 donc 6 est nombre pair
Définition2 : on dit qu’un nombre impair s’il existe un Avec : k  9n  2m 12
entier naturel k tel que n = 2.k+1 Donc 18n  4m  24 est un nombre pair
Exemple : 11 = 2 x 5+1 k =5 donc 11 est nombre impair 5) 2n2  7  2n2  6  1  2  n2  3  1  2k  1
Exercice : a et b
Avec : k  n  3 Donc 2n 2  7 est un nombre impair
2

Montrer que si a est pair et b impair alors la somme est un


nombre impair. 
6) 8n 2  12nm  3  2 4n 2  4nm  1  1  2k  1 
Solution : a est pair alors : a  2k avec k  Avec : k  4n  4nm  1
2

b Impair alors : b  2k 1 avec k   Donc 8n  12nm  3 est un nombre impair


2

a  b  2k  2k   1  2  k  k    1  2k   1 7) 26n  10m  7  2 13n  5m  3  1  2k  1

Donc : a  b est un nombre impair Avec : k  13n  5m  3


Donc 26n 10m  7 est un nombre impair
Exercice : a 8)
2
Montrer que si a est impair alors a est un nombre impair n2  11n  17  n2  n  10n  16  1  n  n  1  2  5n  8   1
Solution : a est impair alors : a  2k 1avec k 
n  n  1 est le produit de Deux nombres consécutifs donc
a 2   2k  1   2k   2  2k 1  12  4k 2  4k  1
2

est un nombre pair


Donc : a 2  2  k 2  2k   1  2k   1 avec k 2  2k  k  n2  11n  17  2k  2k   1  2  k  k    1  2k   1
Avec k   6n  8 et k   k  k 
2
Donc : a est un nombre impair
Exercice : a Donc n 2  11n  17 est un nombre impair
2
Montrer que si a est impair alors a est un nombre impair 9)
2 n2  7n  20  n2  n  6n  20  n  n  1  2  3n  10 
Solution : on suppose que a est pair alors a est un
2
nombre pair or a est impair donc : contradiction n  n  1 est le produit de Deux nombres consécutifs donc
Donc : a est un nombre impair est un nombre pair
Remarques : Un nombre entier naturel est soit paire soit n2  7n  20  2k  2k   1  2  k  k    2k 
impaire, et on a les résultats suivants :
Donc n  7 n  20 est un nombre pair
2

10)
Nombres a b a b a b a b
 n  1  7n 2  n 2  2n  1  7n 2  8n 2  2n  1  2  4n 2  n   1  2k  1
2
Parité pair pair pair pair pair
des impair impair pair pair impair Donc  n  12  7n 2 est un nombre impair
nombres pair impair impair impair pair 11)

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n 2  5n  n 2  n  4n  n  n  1  4n  2k  4n  2  k  2n  Solution : 1)
x  2n  7  2n  6  1  2  n  3  1  2k  1
Car n  n  1 est le produit de Deux nombres consécutifs
Avec : k  n  3 donc : x est impair
donc est un nombre pair
Donc n  5n est un nombre pair
2
y  4n  2  2  2n  1  2k
12) étude de la parité n  8n
2 Avec : k  2n  1 donc : y est pair
1cas : n pair 2) x  y  2n  7  4n  2  6n  9  3  2n  3  3k
n 2  n  n est aussi pair car le carré d’un nombre pair et Avec : k  2n  3 donc : x  y est un multiple de 3
8n  2  4n  2  k est pair IV). NOMBRES PREMIERS
1)Définition Un nombre entier naturel est dit premier s’il
Donc : n  8n est pair C’est la la somme de deux
2
admet exactement deux diviseurs : 1 et lui-même
Nombre pair
Exemples : 7 est un nombre premier car les seuls diviseurs
2cas : n impair
de 7 sont 7 et 1.
n 2  n  n est aussi impair car le carré d’un nombre impair et 4 n’est pas premier car il est divisible par 2.
8n  2  4n  2  k est pair 12 n’est pas premier et 5 est premier
Donc : n 2  8n est impair C’est la la somme d’un nombre Les nombres premiers inférieurs ou égaux à 100 sont :
pair et un nombre impair 2 ; 3 ; 5 ; 7 ; 11 ; 13 ; 17 ; 19 ; 23 ; 29 ; 31 ; 37 ; 41 ; 43 ; 47 ;
13) n2  n  n  n  1 est le produit de Deux nombres 53 ; 59 ; 61 ; 67 ; 71 ; 73 ; 79 ; 83 ; 89 ; 97.
consécutifs donc est un nombre pair Remarques: 1 n’est pas premier car il n’a qu’un seul
diviseur : 1
14) n  n n
3
2 est le seul nombre premier pair
n3  n  n  n2  1  n  n2  12   n  n  1 n  1 Il y a une infinité de nombre premier
n3  n   n  1  n   n  1 Exercice7:
est le produit de trois nombres consécutifs donc est un Est-ce que les nombres suivants sont premiers ? justifier
nombre pair votre réponse ?
15) 5n  n n
2 0 ; 1 ; 2 ; 17 ; 21 ; 41 ; 87 ; 105 ; 239 ;2787 ; 191 ;1004001
5n2  n  4n2  n2  n  4n2  n  n  1  2  2n2  2k  2   2n2  k   2  k 
Solution : 1)
0 n’est pas premier car tous les nombres divise 0
Avec : k   6n  8 et k   k  k  1 n’est pas premier car il n’a qu’un seul diviseur : 1
Car n  n  1 est le produit de Deux nombres consécutifs 2 est premier car admet exactement deux diviseurs
17 est premier car admet exactement deux diviseurs
donc est un nombre pair
21 n’est pas premier car 3 divise 21 ( 21  7  3 )
donc 5n 2  n est un nombre pair 41 est premier car admet exactement deux diviseurs
16) 4n  4n  1 n
2
87 n’est pas premier car 3 divise 87 ( 87  29  3 )
4n  4n  1   2n   2  2n 1  1   2n  1 105 n’est pas premier car 5 divise 105 ( 105  5  21 )
2 2 2 2

2)Est ce que 239 est premier ? on utilise une technique :


donc est un nombre impair car 2n 1 est un nombre impair
On cherche les les nombres premiers p qui vérifient :
et la carré d’un nombre impair est impair
p 2  239
17) n 2
 13 n  17 Les nombres sont : 2 ;3 ;5 ;7 ;11 ;13 et aucun ne divise 239
n2  13n  17  n2  n  12n  16  1  n(n  1)  2k   1 Donc 239 est premier
 2k  2k   1  2  k  k   1  2k   1 2787 n’est pas premier car la somme des chiffres est 24
un multiple de 3 donc 3 divise 2787
Car n  n  1 est le produit de Deux nombres consécutifs 3) Est ce que 191 est premier ? on utilise une technique :
donc est un nombre pair On cherche les les nombres premiers p qui vérifient :
donc n 2  13n  17 est un nombre impair p 2  191
18) n   n  1   n  2 Les nombres sont : 2 ;3 ;5 ;7 ;11 ;13 et aucun ne divise
191 Donc 191 est premier
1cas : n pair
4)1004001n’est pas premier car la somme des chiffres est 6
n   n  1   n  2  est impair un multiple de 3 donc 3 divise 1004001
2cas : n impair 2)Décomposition en produit de facteurs premiers
n   n  1   n  2 est pair Par exemple, 15 n’est pas premier : 15 = 5  3. Les
nombres 5 et 3 sont premiers. Ainsi le nombre 15 est égal à
Exercice7: n
un produit de nombres premiers.
On pose : x  2n  7 et y  4n  2 Théorème1 : tout entier naturel non premier se décompose
1) montrer que : x est impair et que y est pair en produit de facteurs premiers
2) montrer que : x  y est un multiple de 3 Exemples : 28 = 2  14 = 2  2  7 = 22  7 C’est
trouver tous les diviseurs premiers d’un nombre.
50 = 2  52 ; 360 = 23 32  5
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Remarque : on peut démontrer que cette décomposition VI) . Le plus petit commun multiple
est unique. 1-Définition
Exercice : décomposer en produit de facteurs premiers Soient a et b deux entiers non nuls.
le nombre 60 et en déduire tous les diviseurs de 60 PPCM de a et b est le plus petit multiple commun des
Solution : nombres a et b. On le note PPCM (a ; b).
60 = 2  30 = 2  2  15 = 2  2  3  5 = 22  3  5 Exemple : Les multiples du nombre 12 sont : 0, 12, 24, 36,
L’ensemble des diviseurs de 60 est : 48, 60, 72, … .
D60  1; 2;3; 4;5;6;10;12;15; 20;30;60
Les multiples du nombre 8 sont : 0, 8, 16, 24, 32, 40, 48.. .
Alors PPCM (12 ;8) = 24.
Exercice : décomposer en produit de METHODES POUR TROUVER LE PPCM
facteurs premiers le nombre 1344 et en Propriété : Le plus petit multiple commun de deux nombres
déduire le nombre de diviseurs de 1344 est le produit des facteurs communs munis
Solution : technique : 60 = 26  3  7 Du plus grand des exposants trouvés dans la décomposition
de a et b .
Application1 : Exemple :
1. Simplifier des fractions 1) décomposer en produit de facteurs premiers les nombres :
84 2237 7 170 ; 68 ; 60 ;220 ;340
  Fraction irréductible
60 2235 5 2)calculer : PPCM (68 ; 170); PPCM (220 ; 340)
2. Simplifier des racines carrées Solution :1)170 = 2  5  17
2100 = 2  2  3  5  5  7 68 = 2  2  17 = 22  17
2 2 220 = 2  2  5  11= 22  5 11
= 2 35 7
  340 = 2  2  5  17= 22  5 17
= 22  52  3  7 2)Donc PPCM (68 ; 170) =22  5 17= 340
  
2 Donc PPCM (220 ; 340) = 22  5 11 17= 3740
 = 2  5  37
Exercice : simplifier une expression avec radicaux :
= 2  5  21 B = 63  105
 = 10 21 Solution :On décompose chacun des nombres 63 et 105.
63 = 3  21 = 3  3  7 = 32  7
V) . le plus grand commun diviseur
Définition : Soient a et b deux entiers non nuls 105 = 3  35 = 3  5  7
Le PGCD de a et b est le plus grand diviseur commun des d’où B = 63  105 = 32  7  3  5  7 = 3  7 3  5
nombres a et b. On le note PGCD (a ; b) ou a v b = 21 15.
Exemple :
Exercice :soit n est un nombre entier naturel impair
1)verifier que n  1 est un multiple de 8 dans cas
Les diviseurs du nombre 12 sont : 1, 2, 3, 4, 6, 12. 2

Pour le nombre 15 sont : 1, 3, 5, 15. suivants : n  1 ; n  3 ; n  5 ; n  7


2)montrer que n  1 est un multiple de 4 si n est impair
2
Alors PGCD (12 ;15) = 3 ou 15 v 12 = 3
3)montrer que n  1 est un multiple de 8 si n est impair
2
 METHODES POUR TROUVER LE PGCD
4)en déduire que : n  1 est un multiple de 16 si n est
4
Propriété : Le plus grand diviseur commun de deux
nombres est le produit des facteurs communs munis impair
du plus petit des exposants trouvés dans la décomposition de 5) montrer que si n et m sont impairs alors :
a et b .
Exemple : n 2  m 2  6 est un multiple de 8
1) décomposer en produit de facteurs premiers les nombres : Solution :1) si2 n  1 alors 1  1  0 est un multiple de 8
2

50 ; 360 ; 60 ;24 ;56 ;14 ; 42 Si n  3 alors 3  1  8 est un multiple de 8


2)calculer : PGCD (50 ; 360) ; PGCD (60 ; 50) Si n  5 alors 52  1  24 est un multiple de 8
PGCD (56 ; 14) ; PGCD (56 ; 42) ; PGCD (24 ; 60) Si n  7 alors 72  1  48 est un multiple de 8
Solution :1) 2) n est impair donc : n  2k  1
50 = 2  52 ; 360 = 23 32  5 Donc : n2  1   2k  12  1   2k 2  2  2k 1  12  1
60 = 2  30 = 2  2  15 = 2  2  3  5 = 22  3  5 n2  1  4k 2  4k  1  1  4k 2  4k  4  k 2  k   4  k 
24 = 2  12 = 2  2  6 = 2  2  2  3 = 2  3
3
Avec k   k 2  k
56 = 2  28 = 2  2  14 = 2227 = 2  7
3 Donc : n 2  1 est un multiple de 4
14 = 2  7 et 42 = 2  3 7 3)on a trouvé : n2  1  4k  k  1
2)Donc PGCD(50 ; 360) = 2 5= 10 Or k  k  1 est le produit de deux nombres consécutifs donc
est un nombre pair donc : k  k  1  2k 
Donc PGCD(60 ; 50) = 2 5= 10
Donc PGCD(56 ; 14) = 2 7= 14
Donc PGCD(56 ; 42) = 2 7= 14 Donc : n 2  1  8k 
Donc PGCD(24 ; 60) = 22  3 = 12
Donc : n  1 est un multiple de 8
2

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4) n 4  1   n 2   12   n 2  1 n 2  1
2
6) x=75 et y= 325.
7) x=330 et y= 420.
Et on a trouvé que: n2  1  4k  8) x=214 et y= 816.
9) x=575 et y= 1275.
Et on a : n2  1  4k 2  4k  1  1  4k 2  4k  2  4  k 2  k  1  4  k 
10) x=132 et y= 666.
  
Donc : n4  1  n2  1 n2  1   4k   4k    16k 
Exercice6:
Donc : n  1 est un multiple de 16
4
 Est-ce que 111111 est un nombre premier ? justifier votre
5) on a trouvé que: n 2  1 est un multiple de8 repense ?
Donc : n 2  1  8k donc : n 2  8k  1  Montrer que1000000001 ; 320 - 1 et 123 4 5 63ne sont pas
des nombres premiers.
De même on a : : m 2  1 est un multiple de8
 Montrer que 4999992 + 999999 est divisible par 25.
Donc : m2  1  8k  donc : m 2  8k   1
n2  m2  6  8k  1  8k   1  6  8k  8k   8  8  k  k   1  8k 
Exercice7: déterminer les nombres pairs et les nombres
impairs :22 +1 ; 152x 92 ; 152 -132 ; 642 x 97681 ;
Donc : n 2
 m 2
 6 est un multiple de 8 (412+7652)7 ; 2176543 x 34569820 ; 973 x 972 ; 2n + 8 ; 4n2
+1 ; n (n +1)
Exercices 3n2 + n ; n + (n + 1) + (n + 2) ; 5n2 + 5n +1 ; 8n2 + 8n +1 (n
Exercice1 : + 1)(n + 2)(n + 3) ; 2n2 + 4n + 7 ; 20122n + 20092 ;
1) Donner tous les multiples de 14 inférieur à 80. ( 2n + 5)( 2n + 6 ) n (n + 3) ; 1 + (n +1) 2 + (n + 2) 2;
2) Donner tous les multiples de 25 compris entre 50 et 170. n2 - 3n + 4 ; n2 + 3n + 4
3) Donner les diviseurs de chacun des nombres 8 ;36 ;24 ;30 Exercice8 : Deux voitures partent en même temps de la
;2 et 5. ligne de départ et font plusieurs tours d’un même circuit. La
4) Donner tous les nombres premier inférieur à 60. voiture A fait le tour du circuit en 36 minutes et la voiture B
5) Est-ce que13 divise 704 ? justifier votre repense ? en 30 minutes.
6) Est-ce que 2352 est un multiple de 21 ? justifier votre 1) Y-a-t-il des moments (autres que le départ !) où les
réponse ? voitures se croisent sur la ligne de départ ?
Exercice2 : décomposer les nombres suivants 2) Préciser le nombre de déplacement par laps de temps
en produit de puissances de facteurs premiers :
Dans les exercices, n est un entier naturel
161 ; 144 ; 10000 ; 23000 ; 1080 ; 1400x49
Exercice3 : à l’aide de décomposition en facteurs premiers
612 C’est en forgeant que l’on devient forgeron » Dit un proverbe.
simplifier la fraction suivante : et écrire :
1530 C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs et exercices
612 1530 sous la forme m n avec m et n entiers Que l’on devient un mathématicien

Solution : 612  22  32 17 et 1530  21  32  51 17


PGCD 1530;612   2  3 17  153
1 2

Méthode 1 : 612 21  32  5 17 5


 
1530 22  32 17 2

Méthode 1 : 612 612  153 5


 
1530 1530  153 2
612 1530  21  32  5  22  32 172
612 1530  2  32  5  22  32  17 2
ab  2  3  5  2  3 17  306  10

Exercice4: déterminer le plus grand diviseur commun de x


et y dans chaque cas :
1) x=75 et y= 325.
2) x=330 et y= 420.
3) x=214 et y= 816.
4) x=575 et y= 1275.
5) x=132 et y= 666.

Exercice5: déterminer le plus petit multiple commun


de x et y dans chaque cas :

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Cours avec Exercices avec solutions PROF : ATMANI NAJIB Tronc CS
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Ensemble des nombres réels et sous-ensembles
Leçon : Ensemble des nombres réels et sous-ensembles
Présentation globale
I) Ensembles de nombres.

 Les entiers naturels


 Les entiers relatifs
 Les décimaux
 Les rationnels
 Les réels
 Schéma d'inclusions successives
II) opérations dans l’ensemble des nombres réels
III)Racine carrée
IV)Les Puissances et Écriture scientifique

V)Identités remarquables

I.Ensembles de nombres.
Il existe différentes sortes de nombres. Pour les classer, on3-2) critère pour reconnaître un nombre décimal sous
les a regroupés dans différents ensembles remarquables : forme fractionnaire :
1°) L'ensemble des entiers naturels. Pour savoir si un nombre rationnel est décimal ou pas, on peut
Rappel de notations : ={0 ; 1 ; 2 ; ... ; n ; ...}, mettre ce nombre sous la forme d’une fraction irréductible ;
*= \{0} ( privé de 0). si le dénominateur est de la forme 2 p  5q , p et q étant des
2°) L’ensemble des entiers relatifs :
entiers naturels, alors ce nombre est décimal, sinon il ne l’est
Tous les entiers qu'ils soient négatifs, positifs ou nuls, sont
pas.
des entiers relatifs 54 126 75
Exemples : Les nombres , , sont-ils des
Exemple : -45, -1, 0 et 56 sont des entiers relatifs. 40 450 90
L'ensemble des entiers relatifs est noté . Tous les entiers décimaux ?
naturels sont des entiers relatifs. On dit alors que 4°) L'ensemble des rationnels.
l'ensemble est inclu dans l'ensemble Cette inclusion est Les nombres rationnels sont les fractions de la forme p/q où
notée : Le symbole " " signifie "est inclu dans". p et q sont des entiers (non nul pour q). .
Par exemple, 2/3 et -1/7 sont des rationnels.
notations : ={... ; -3 ; -2 ; -1 ; 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; ... } Tous les nombres décimaux sont des nombres rationnels
exemple 1,59. C'est en fait le quotient des entiers 159 et 100
*= \{0} ( privé de 0) ; car 159 / 100 = 1,59.
De même, tous les entiers sont des décimaux. Prenons
3°) L'ensemble des décimaux. l'exemple de -4. On peut dire que -4 est le quotient de -4 et
3-1) L'ensemble des décimaux est l'ensemble des nombres de 1 car -4 / 1 = -4.
On résume cela par :
dits "à virgule". Cet ensemble est noté .
a 
Par exemple, -3,89 et 5,2 sont des décimaux. Ils peuvent être   / a  ; b    Écriture en compréhension
négatifs ou positifs. b 
1 1
Les entiers relatifs sont aussi des décimaux.  0.333333....... est rationnel mais  D
En effet :-4 = -4,000 3 3
on dit alors que l'ensemble est inclu dans l'ensemble . Remarque1 : un rationnel non décimal a une écriture
Ce qui se note : décimale périodique infinie :
17 2.4285714285714285714285714285714… ;
donc on a : 
7
 a 
D  a  10 n  n / a  ; n   Écriture en 428571 se répète
 10 
3
compréhension Remarque2: 2  Q ;  Q;Q
2

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
5°) L'ensemble des réels. ;  ; 0 
; 7 16 
;  
; ;
Tous les nombres utilisés en Seconde sont des réels. Cet 3
ensemble est noté .
1 1
Remarque1 : Parmi les nombres réels, il y a les entiers 0 
; 1;3; 8  ; 
 ; D; D
naturels, les entiers relatifs, les nombres décimaux, les 2 3
nombres rationnels. Les nombres réels qui ne sont pas II) opérations et règles de calcul dans l’ensemble des
rationnels sont appelés nombres irrationnels. nombres réels
Et on a :   D   a et b et c et d  et k 
Remarque2 : un irrationnel a une écriture décimale non a  b  b  a ; a  b  c    a  b  c  a  b  c
périodique infinie :
 a L’opposé de a
Par exemple : 1.4142135623730950488016887242097 …
6°) Représentation par ensembles
 a   a  a   a   0 et a  0  0  a  a
a  b  a   b  et   a  b   a  b
a  b  b  a  ab  ba et a  bc    ab  c   ac  b  abc
Si : a  0; a  1  1 1 l’inverse de a et a 1
 a
a a b b
k  a  b   ka  kb et k  a  b   ka  kb
 a  b  c  d   ac  ad  bc  bd
a c ac
et a  c  ad  bc et  
a c ac
Si bd  0  
b b b b d bd b d bd
a c ad  bc et a c ac et k  a  ak
   
b d bd b d bd b b
a
a c ac a d ad
 a   ; bc  0 et b   
b b b c b c bc
c d
Remarque3 : a  b
- « soit x un nombre quelconque » sera désormais remplacé Si on a :  alors a  c  b  d
c  d
par : « soit x  IR » ou « soit x un nombre réel »
a c
- Le signe * placé en haut à droite de la lettre désignant un Si bd  0  si et seulement si ad=bc
ensemble de nombres, prive celui-ci de zéro. b d
 0 ssi a  0
a
Ainsi IR* désigne les réels non nuls.
b
- Le signe + ou - placé en haut à droite de la lettre désignant
un ensemble de nombre, prive celui-ci des nombres négatifs Exercice 2 :calculer et simplifier : A  3  5  7
4 3 6
positifs
1
Ainsi IR+ désigne l’ensemble des réels positifs (avec zéro) 2 5
2 7 1 2 5 3
IR– désigne l ‘ensemble des réels négatifs (avec zéro) B   2 C    D
3 6 4 3 2 3
Exercice1 :compléter par :  ;  ;  ;  2
2
2 4
6... ; ... ; 2... ; 2... ; ... ; ... ;  1  2 1 7
3 E  1    1   F 
2 2 6  3  5 2 12  21

 ... ; ... ; ... ; 100 ... ; ... ; ... ;
3 3 2 5 G   a  c    a  b    c  a    b  c 
7
 ... ; 0... 
;  ... 
; 16... ; 0... 
;
3 3 5 7 9 20 14 9  20  14 15 5
Solution : A         
1 1
1;3; 8... ;

... ; ...D ; ...D
4 3 6 12 12 12 12 12 4
2 3
2 7 1 8 14 3 24 8  14  3  24 21 7
2 B   2      
Solution : 6 ;  ; 2  ; 2 ;  ; 3 6 4 12 12 12 12 12 12 4
3
 2 5   4  15   11   11 121
2 2 2

2
 ;    ;  ; 6
2 2
100
;  ;
C    
3 3 2 5     2 
3 2  6   6  6 36
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1 16
5 Exemple : résoudre l’équation suivante x 2  100
D 3  3  16  2  32
3 1 3 1 3 x 2  100 si et seulement si x  100 ou
2
2 2 x   100 ssi x  10 ou x   10
Donc : S   10;10
 1  2 1   3 1  4 10 5  2  4  10  5  2  9  2 3  3 3
E  1    1                 Quelques valeurs exactes à connaître :
 3  5 2   3 3  10 10 10  3  10  3  10  3 5  2 5
a 0 1 4 9 16 25 36 49 64 81 100
4 7  4 √a 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
7
  7  4 1 7  4 1
F     
12  21 12  21  12  21  12  21
1

7  4 1 1
F  
 3  7  4  3

G   a  c    a  b    c  a   b  c    a  c  a  b    c  a  b  c 


Exercice 3 : calculer et simplifier :
G  a c  a b c  a b  c  a c 9 28
A ; B ; C  3 20  4 45  2 80  180
III)Racine carrée 2 14
Activité : On considère un triangle ABC rectangle en A 3 5 3 5
1)Sachant que AB = 3 cm et AC = 4 cm, D  3 2 5  3 2 5 : E   3 5

3 5
a) Calculer la valeur exacte de BC.
b) Quels sont les nombres qui ont pour carré 25 Solution : A  9  9  3  3 2  3 2 2  3 2
? Pourquoi a-t-on BC = 5 ?
c) Compléter la phrase suivante :
2 2 2 2 2 2 2
 
« BC est le nombre positif dont le carré est … » 28 28
B   2
2)On suppose maintenant que AB = 2 cm et AC = 3 cm. 14 14
« BC est le nombre positif dont le carré est ... » C  3 20  4 45  2 80  180  3 4  5  4 9  5  2 16  5  36  5
Rechercher la valeur exacte de BC
C  3  2 5  4  3 5  2  4 5  6 5  6 5  12 5  8 5  6 5   6  12  8  6  5
On dira que la valeur exacte de BC est la racine carrée de
13 que l’on notera 13 C4 5
3)Peut-on obtenir la racine carrée de -16 ?
La racine carrée d’un nombre négatif existe-t-elle ?
D 3 2 5  3 2 5       3  2   5 
3 2  5

D   5   3 2   2   5  3  2 3 2  2  5
2 2 2 2
Définition : a est un nombre positif. La racine carrée de 3 2  2 3
a, notée a , est le nombre positif dont le carré est D2 6
Égal à a.
E
3 5

3 5

 3 5  3 5    3  5  3 5 
exemple : 4 =2; 0=0 3 5 3 5  3 5  3  5 

    3  5   3  5    3   5 
2 2 2 2
2 3 5 2 3 5 
2 2
3 5
E
 3   5  3   5
2 2 2 2

Un nombre négatif n’a pas de racine carrée.


Propriétés : soient a et b deux nombres positifs ou nuls E

3  2 15  5  3  2 15  5   3  2 15  5  3  2 15  5  4 15  2 15
   a  3   5  3   5 2
2 2 2 2
2 n

1) a  a 2  a 2)  an ; n 
Exercice 4 : soit 5 7 5 2
E 
3) a  b  ab 4) a

a
;b 0 2 7 2 7
b b
Montrer que : E est nombre entier relatif
Remarque : ab  a  b Solution :
En effet : 9  16  9  16 car : 9  16  25  5 E
5 7

5 2

5 7   2  7   5 2  2  7 
Et 9  16  3  4  7
2 7 2 7  2  7  2  7 
Propriété : x  0 et y  0 E
5 7 2 5 7 7 5 2 2 5 2 7

35  10

45
 9 
 2  7  2  7 5
2 2 2 2

x  y ssi x  y

Propriété : a 
Exercice 5 : calculer et simplifier
x 2  a si et seulement si x  a ou x   a
A 2 2 2  2 2 2  2 2  2
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2   2   A  23   2 2    2 5   23  2 24  2 53  23815  2 4
4 3
Solution : A  2 2 2 2  2 2  2
1 1
 2 
A 
 
2
A  22  2 2 2  2  4 2 2  2 2  2 4
2 16
B   3   3   3   3    3    3   3   3
1 5 2 10 1 5 2 10

 2
2
A  2  2  2  2  2  22   2  2 2  2
1 1
B  31  35  32  310  315 2 10  32  2 
Exercice6 : Rendre le dénominateur rationnel du quotient 3 9
35  42 9 3   2 
1 2
32 3   2   3
5 5 4
suivant: A  2 2

2 1 C    
 3  2 2  2  3  26  2 2
3 3
123 22 2

Solution : on multiplie le dénominateur par son conjugué


35   2   32
4
1 2 1 2 1 2 1
 35  24  32   3  26  22  353 2  2462
3
A = = 2 = = 2 1 C

2  1 2  1 2  1 2  12 1   3
3
2 2 6 2

IV)Les Puissances
6
C  3  212
  42   8 23   22   23
1 2
 
 2   1
3
1)Définition et notations : a  et b et n  23  42  23
D  
1024   16  1024   23  210   23 
4 4 4
Le produit de n facteurs égaux à a et noté an et s’appelle la
D  23   2 2   23  2 10   2   2
2 3 4  310 12
puissance n-ième de a » ; n est appelé exposant : 3 4
 24  16
108 109 107 104
a n  a  a  a  a Cas particulier : a  a; a  1
1 0
E  108 109 107 104 102 103 105
‫د‬ ‫عد‬ ‫م رةال‬
102 103 105
1 1
1 1 E  108 9  7  4  2 35  102    0.01
et on a : a  n  En particulier : Pour a ≠ 0
2
a-1 = 10 100
an a 4°) Écriture scientifique d’un nombre décimal
10  1000 0; n 
n (n zéros) La notation scientifique d’un nombre décimal est de la forme
p
n a  10 où a est un nombre décimal ( 1  a 10) et p un

10 n  0, 000 01; n  (n zéros) nombre entier relatif.


n Ex : 593,7  5,937  102 et 7300  7, 3  10
3
 2328423 = 2,328423106  et 0, 051  5, 1 10
2
101  10 ; 101  0,1 ; 102  0, 01 ; 100  1
 
2)Propriétés des puissances : a  et b  et
-0,00032 = -3,210-4 sur la calculatrice -3.2 E-4
 
n ; m 1) Exercice 8 : Ecrire en notation scientifique le nombre

a 
n
a  a  a n  bn  ab n ;
 
n
n m
   a nm ; a n  a m  a n  m ; A = 9  10-3 + 0,4  10-2 – 9  10-4 en mettant d’abord 10-4
bn  b 
en facteur et sans utiliser de calculatrice.
an
 a nm
a m V) Identités remarquables : a et b
3)Remarque : a) La puissance d’un nombre négatif est 1)  a  b   a  2ab  b 2)  a  b   a  2ab  b
2 2
2 2 2 2

positive si l’exposant est pair 3) a 2  b 2   a  b  a  b  4) a3  b3   a  b  a 2  ab  b2  


b) La puissance d’un nombre négatif est négative si 5) a  b   a  b   a  ab  b  Somme de deux cubes 3 3 2 2

l’exposant est impair.


6)  a  b   a3  3a 2b  3ab2  b3 Cube d'une Somme
3

Ex :  1  12020  1 et  1  12019  1


2020 2019
7)  a  b   a3  3a 2b  3ab2  b3 Cube d'une différence
3

Ces formules sont pour développer et pour factoriser


Exercice7 : simplifier et écrire sous forme d’une puissance Factoriser une expression, c'est l'écrire sous la forme
d'un produit.
A  23   22    2 5  B   3   3   3   3
4 3 1 5 2 10
Exemple1: x  développer et calculer et simplifier
4 
2 1
      
2 2 2
35  42 9  2  8 A 5 2  5 2 et B   2 3 2 3 
3

C  2  
D
1024   16 
 
4
123 2 D   3x  2  E   x  2  x2  2x  4
3 3
C 2 1
8 4
10 10 10 10 9 7
F   200520052006   200520052005  200520052007
2
E
102 103 105
(Lorsque la calculatrice tombe en panne ou ne peut pas calculer)
Solution :

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 
Solution : Exercice 10 : a  et b  et a  b
     5   2 5 2   2    5   2 5 2   2   Montrer que :
2 2 2 2 2 2
A 5 2  5 2 

A  5  2 10  2   5  2 10  2   5  2 10  2  5  2 10  2  4 10
a  a b 
2
2
 a b  a b 2 2

Solution : pour montrer que deux nombres positifs sont


B   2  3  2  3      2    3     2  3   1  1 égales on pourra montrer que leurs carrés sont égaux
2 2 2 2 2 2

 
C   2  1   2   3  2  1  3 2 1  1  2 2  3  2  3 2  1
3 3 2 2 3
2
 a  a b   a  a b 2 2 2 2
 
C 5 2 7  
D   3x  2    3x   3  3x   2  3  3 x   2    2 
2 2
3 3 2 2 3
 2   2
   
2
 a  b  a  b      a b  a b
D  27 x 3  54 x 2  36 x  8  2   2 
E   x  2  x2  2 x  4    x  2   x2  2  x  22   x3  23  x3  8
2 2 1 2
  a b  a b   a b  2 a b a b  a b
4 2
     
2

F   200520052006   200520052005  200520052007


2
2 1
  a  b  a  b   a  b  2  a  b  a  b   a  b    
2

On remarque que les nombres : 200520052006 et 200520052005 4 2

 
Et 200520052007 différent par leurs chiffes des unités 1
Pour simplifier on pose : x  200520052006   2a  2  a  b  a  b   a   a  b  a  b   a  a 2  b 2
2
Donc : 200520052005  x 1 et 200520052007  x  1 2
 a  a 2  b2    2
2

Donc : F  x   x  1 x  1
2 Donc on a : 


  2
a  b  a  b   

2 2
 2

 x  x 1  x  x  1  1 2
Donc : F  1
Exemple2: Factoriser les expressions suivantes : x 
Donc : a  a 2  b 2  2 a  b  a  b
2
 
1) 49 x 2  81 2) 16x² - 8x + 1 3) x3-8 Exercice 11 : Factoriser les expressions suivantes : x 
A  16 x 2  8 x  1 ; B  16  25 x 2 ; C  1  1  3x 
2
4) C = (a + 1) (2a - 3) + 6(a + 1) D = 27x3 + 1
Solution :1) On regarde l’expression, pour choisir l'identité D   2 x  1  8 ; E  27  x ; F  x  2 x  1
3 3 12 6

remarquable à appliquer.
H  x3  1  2  x2  1   x  1 et G  x  x  x  1
5 3 2
L'expression semble être de la forme : a² - b².
49 x2  81   7 x   92   7 x  9    7 x  9  il s'agit Solution : A  16 x2  8x  1   4 x   2  4 x 1  12   4 x  1
2 2 2

d'un produit. L'expression est factorisée. B  16  25x2   4    5 x    4  5 x  4  5 x 


2 2

2)16x² - 8x + 1 = (4x) ²-8x+1²=(4x) ²+2×(4x) ×+1=(4x-1) ²


C  1  1  3x   12  1  3x   1  1  3x   1  1  3x  
2 2
3) x3-8= x3-23=(x-2) (x2+2x+22) =(x-2) (x2+2x+4)
4) (a + 1) est le facteur commun. C  1  1  3x 1  1  3x   3x  2  3x 
C = (a + 1)(2a - 3 + 6) Donc C = (a + 1) (2a +3)
D   2 x  1  8   2 x  1  23 
3 3
5)D = 27x3 + 1 -> Il n'y a pas de facteur commun.
-> L'expression semble être de la forme a3+ b3. On a : a3  b3   a  b   a 2  ab  b2 
3 3 3 2 2

 
D = 27x + 1=( 3x) - 1 =( 3x+1) ( ( 3x) -1( 3x) +1 )
donc : D    2 x  1  2   2 x  1   2 x  1  2  22
2
= ( 3x+1) ( 9x2 - 3x +1)

 
Donc : Méthodes : Pour factoriser une expression, on doit :
D   2 x  3  2 x   4 x  1  4 x  2  4   2 x  3   4 x 2  3 
2
- identifier une identité remarquable ou
- identifier un facteur commun E  27  x3  33  x3   3  x   32  3x  x 2 
Attention : on ne peut pas toujours factoriser une expression
exemple :16x² + 8x + 3 = (4x+1) ² + 2 ; cette expression ne On a : a  b   a  b   a  ab  b 
3 3 2 2

E   3  x   9  3x  x 2 
peut pas être factorisée sous la forme d'un produit de deux
facteurs de degré 1
F   x 6   2 x 6  1   x 6   2 x 6  1  12   x 6  1
2 2 2
Exercice9 : Remplissez les blancs suivants :
10  4 6  ...  ... et 4  2 2  ...  ...
2 2
G  x5  x3  x2  1  x3  x 2  1   x 2  1   x3  1 x 2  1
H  x3  1  2  x2  1   x  1  x3  13  2  x2  12    x  1
Solution :1)
 3  2 3 1  1
2
4  2 3  4  2  3 1  3  2  3  1  1 
2

H   x  1  x2  x  12   2  x  1 x  1   x  1
 
2
42 3  3 1 H   x  1  x2  x  1  2  x  1  1   x  1  x 2  x  1  2 x  2  1
10  4 6  10  2  2  6   2   2  6  2   6 H   x  1  x2  x  2 
2 2

 
2
10  4 6  2  6
Factoriser c’est écrire sous la forme
d'un produit

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Cours avec Exercices avec solutions PROF : ATMANI NAJIB Tronc CS
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L’ordre dans :
Leçon L’ordre dans
Présentation globale le

I) L’ordre dans :
II) L’ordre et les opérations dans
III)La valeur absolue et propriétés
IV)Intervalles dans l’ensemble des nombres réels
IV)L’encadrement et la valeur approché

I) L’ordre dans : 2)Activités : I) comparer les réels suivants :


Comparer deux nombres réels a et b, c’est chercher à savoir
3) 15 et 15
8 5 13
quel est le plus grand (ou s’ils sont égaux). 1) et 2) et 13
11 11 9 6 7 4
1)Définition : soient a et b deux réels.
12 15
a  b se lit « a inférieur ou égal à b » ce qui équivaut à 4) et 5) 2 5 et 5 2
7 4
b  a   
ou b  a  0 II ) soient a et b deux réels tel que : a  b
b  a se lit « a supérieur ou égal à b » ce qui équivaut à comparer : 1) 5a et 5b 2) 13a et 13b
b  a    ou b  a  0 III ) soient a et b deux réels strictement positifs tel que :
a < b se lit « a strictement inférieur à b » ce qui équivaut à a  b comparer : 1) a 2 et b 2 2) a et b
ba  0 3)
1
et
1
a > b se lit « a strictement supérieur à b » ce qui équivaut à a b
ba  0 IV ) soient a et b deux réels négatifs tel que : a  b
Ainsi, comparer a et b revient à étudier le signe de a – b. comparer : a 2 et b 2
Exemple1 : comparer 101 et 100 SOLUTION : Comparer a et b revient à étudier
102 101
le signe de : a – b.
SOLUTION :
101 100 101101  100 102 10201  10200 1) on compare 8 et 5
   11 11
102 101 101102 101102
8 5 85 3 8 5
    0 donc 
11 11 11 11 11 11
101 100 1 101 100
   
donc :  13 13
102 101 101102 102 101 2) on compare et
9 6
13 13 39  26 13 13 13 ou 13 13
Exemple2 : comparer a et b     0 donc  
6 9 18 18 6 9 6 9
a  2  3 et b  2 3 15 15
3) on compare et
7 4
SOLUTION :
15  15  15 15 60  105 45
a  b  2  3 nombre positif       0
7  4 7 4 28 28

cad : a  b   15 15 15


donc : a b donc  ou 
15
7 4 7 4
Exemple3 : comparer 2a et a 2  1 avec a 12 15
SOLUTION : 4) on compare et
7 4
a 2
 1  2a  a 2  2a  1   a  1  0
2
12 15 48  105 165
    0 donc
12 15

7 4 7 28 7 4
12 15
Donc : a 2  1  2a si a ou 
7 4
5) on compare 2 5 et 5 2

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2 5  5 2 
2 2
On a  20 et  50 et II) L’ordre et les opérations dans
50  20  30  0 et puisque 2 5 et 5 2 sont positifs
1)L’ordre et l’addition
alors 5 2  2 5 Propriété : Soient a et b et c trois nombres réels
II ) soient a et b deux réels tel que : a  b  Si a  b alors a  c  b  c et a  c  b  c
1) on compare 5a et 5b  Si a  b et c  d alors a  c  b  d
On a : 5a  5b  5  a  b  et puisque a  b alors (On peut ajouter membre a membre deux inégalités de même
sens)
a b  0 Remarque : on ne peut pas retrancher membre a membre
Et on a : 5  0 donc 5a  5b deux inégalités de même sens
2) on compare 13a et 13b Exemple :
On a : 13a   13b   13a  13b  13  a  b  et On a : 4  6 et 2  6 mais 4  2  6  6
puisque a  b alors a  b  0
Et on a : 13  0 donc 13a  13b 2)L’ordre et la multiplication
III ) soient a et b deux réels strictement positifs tel que : Propriétés :
1) ab  0 ssi a  0 ou b  0 ou a  0 ou b  0
ab
(le produit de deux réel de même signe et toujours positifs)
1)on compare : a 2 et b 2 2) si a  b et c  0 alors ac  bc
a 2  b2   a  b  a  b  si a  b et c  0 alors ac  bc
On a : a et b deux réels strictement positifs donc a  b  0 3) si 0  a  b et 0  c  d alors ac  bd
et puisque a  b alors a  b  0 si 0  a  b alors a 2  b 2 et a b
alors :  a  b  a  b   0 4) si a  b  0 alors a 2  b 2
D’où a 2  b2 5) si ab  0 on a : si a  b alors
1 1
 ( Autrement dit,
2) on compare : a et b a b
  
deux nombres strictement positifs ou strictement négatifs
a b a b 2
a  b a b
2
sont rangés dans l’ordre contraire de leur inverse.
a b 
a b a b a b Application 1:
On a : a  b alors a  b  0 Soit a est un réel strictement positif.
1. montrer que : Si a > 1, alors a3 > a2 > a
et puisque a  b  0 car c’est la somme de deux 2. montrer que : si a < 1, alors a3 < a2 < a.
nombres positifs SOLUTION :
a b De l’hypothèse a > 1, on déduit d’une part que a2 > a (on
donc  0 D’où a b
a b multiplie les deux membres par
a > 0) et d’autre part que a3 > a2 (on multiplie par a2 > 0).
1 1
3) on compare : et Donc a3 > a2 > a.
a b De la même façon, lorsque 0 < a < 1, on démontre que :
1 1 ba a3 < a2 < a.
 
a b ab Remarque : pour a = 0 et a = 1, a = a2 = a3.
On a : a  b alors b  a  0 Exercice 1 : comparer a et b :
et puisque a et b deux réels strictement positifs alors ab  0 a  6 et b  3  2  1
car c’est la produit de deux nombres positifs SOLUTION :
donc
ba
 0 D’où
1 1
 a  b  3  2  3  2 1  3   2 1    
2 1

  
ab a b
IV ) soient a et b deux réels strictement négatifs tel que : a b  2 1 3 1
ab on compare : 2 et 1
on compare : a 2 et b 2
 2   2 et 1  1
2 2
donc 2  1
a 2  b2   a  b  a  b 
On a

On a : a et b deux réels négatifs donc a  b  0 par suite  2 1   

et puisque a  b alors a  b  0 alors :  a  b  a  b   0


 3   3 et 1  1 donc
2 2
On a 3 1
D’où a 2  b2
par suite  3  1 

Donc

a b   2 1  3 1   
D’où a b

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car 7a  7a  2b   et  7a  2b  

Exercice 2 :soit x   2 
D’où x  y
1)Comparer : x  1  x et x 1  x  2
2)En déduire une comparaison de : x 1  x III)La valeur absolue et propriétés
1)Définition : Soit x et soit M le point d’abscisse x
et x  2  x 1 sur un axe normé(gradué)
SOLUTION : :1) On a x  2  x car  x  2  x  0 La valeur absolue de x est la distance OM et on note : x
Donc x2  x et on a : OM  x (O l’origine de l’axe)
On ajoutant x  1 au deux membres on trouve : 2)Conséquence : x
x  2  x 1  x  x 1 Si x  0 alors x  x et Si x  0 alors x   x

2) x  2  x  1   x  2  x 1  x  2  x 1  (le conjugué) Exemples : calculer les expressions suivantes (éliminer le


x  2  x 1 signe de valeur absolue)
3
1) 3 2) 3 3)  4) 5  2 5) 1  3
   
2 2
x2  x 1 x  2  x 1 5
x2 x 1  
x  2  x 1 x  2  x 1 6)   4 7) 2  7 8) 3 2 3

1 9) A  4  2 3  5  3 3  9  5 3
Donc : x  2  x 1 
x  2  x 1
SOLUTION : 1) 3    3  3 2) 3  3 3)  
3 3
5 5
Et on aussi : x  1  x 
 x 1  x  x 1  x  4) 52 on compare : 5 et 2
x 1  x
 5   5 et  2  4 donc 5  2
2 2
On a par suite
   x
2 2
x 1 
x 1  x 
x 1  x

x 1 x
x 1  x

1
x 1  x
 5  2  Donc 5  2  5  2


Et puisque : x  2  x  1  x  x 1 5) 1  3 on compare : 3 et 1

 3   3 et 1  1 donc 3  1 par suite


2 2
1 1 On a
On a donc : 
x  2  x 1 x  x 1
1  3   donc : 1  3   1  3   1  3


D’où x 1  x  x 1  x  2 6)   4     4     4 car 4  

  7) 2  7 on compare : 7 et 2
Exercice 3:soit a  et b 
 7   7 et  2   2
2 2
On a donc 7  2
7 a  2b 8b
Comparer : x  et y  par suite 2  7  0
7a 7 a  2b
SOLUTION : On a x  2  x car  x  2   x  0 
Donc 2  7   2  7   2  7 
7 a  2b 8b 8) on a 3  2 3 car 3²   2 3  ²
x y  
7a 7 a  2b Donc : 3  2 3  

 7a  2b   7a  8b  49a2  14ab  14ab  4b2  56a  b


2  
Donc ; 3  2 3   3  2 3  3  2 3
x y  9)on a : 5  2 donc : 5  2  
donc : 5  2  5  2
7a  7a  2b  7a  7a  2b 
A  42 3  53 3  95 3
 7a   2  7a  2b   2b 
   
2 2
49a  28a  b  4b
2 2
x y   A  42 3  53 3  5 3 9
7a  7a  2b  7a  7a  2b 
A  42 3 53 3 5 3 9  0
 7a  2b  
2

x y  Remarque :Si x est un nombre réel, x²= x² car x²  0.
7a  7a  2b 

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3)Définition : Soit a et b et soit A et B les
3 2 
2
2)  18
point d’abscisses respectives a et b sur un axe
 5  25
2
normé(gradué) et

Donc 3 2  5 donc 3 2  5 
La distance entre a et b c’est la distance AB et on la note
AB  a  b 3) 43  30 2  3 2 5 
2

 3 2 5   3 2 5 
Remarque : AB  BA donc a  b  b  a car 3 2  5  
donc 43  30 2  3 2  5
Exemples :
MN  2   4   2  4  6  6
IV)Intervalles dans l’ensemble des nombres réels

AM  2   1  3  3 1)définition :
AN  1   4   1  4  3  3 a et b sont deux réels tels que a < b.
Le tableau ci-dessous résume les différents types
d’intervalles.

L’intervalle inégalité Représentation


noté … …
 
4)Propriétés : x et y  et a  de cet intervalle sur une droite
graduée

x  0 ; x2  x  x2 ;  x  x  x ; x   x
2
[a ; b] axb

x x
x 2  x ; xy  x y ; x y  x  y ;  ]a ; b[ a<x<b
y y

x  a équivaut à dire que x  a ou x   a


]a ; b] a<xb

x  y équivaut à dire que x  y ou x   y [a ; b[ a  x <b


Dire que x= 0 équivaut à dire que x = 0.
Applications :(Résolution des équations)
Résoudre les équations suivantes : [a ; +[ ax
1) x  1  5 2) 2 x  1  x  3 3) x  2  1
SOLUTION : 1) x  1  5 ]a ; +[ a<x
x  1  5 ssi x 1  5 ou x 1  5
ssi x  6 ou x  4 donc : S  4;6 ]- ; b] xb

2) 2 x  1  x  3 ssi 2x  1  x  3ou 2 x  1    x  3
]- ; b[ x>b
ssi 2x  1  x  3 ou 2x  1   x  3
2  2
ssi x  4 ou x  donc : S   4; 
3  3 Vocabulaire : [a ; b], ]a ; b[,]a ; b] et [a ; b[ sont des
intervalles d’extrémités a et b (a < b). Le centre de
3) x  2  1 S   car x  2  0
l’intervalle est le nombre b  a , et sa longueur est b – a.
 
2 2
Exercice 4 :1) calculer 3 2  5 Remarques : - (moins l’infini) et + (plus l’infini) ne
2)comparer : 3 2 et 5 sont pas des nombres, ce sont des symboles.
Du côté de - et de +, le crochet est toujours ouvert
3)simplifier 43  30 2 L’ensemble des réels se note aussi ]- ; +[.
SOLUTION : 1) 
  0,  et 
 ,0 et 
 0,  et
3 2  5  3 2   2  3 2  5  5  18  30
2 2 
2  5  25
2

  , 0
3 2  5  43  30 2
2

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2)Réunion et intersection d’intervalles ssi 2  1  6 x  1  12  1 ssi 1  3x  6 ssi
L’intersection de deux intervalles est l’ensemble des 2 2 2
nombres réels appartenant à la fois aux deux intervalles. 1 1 1 1
1  3 x   6  ssi  x  2 ssi x   1 , 2 
La réunion de deux intervalles est l’ensemble des nombres 3 3 3 3 3 
réels appartenant à l’un ou l’autre de ces intervalles (les
5) 8  2  2x  6 ssi 8  2  2  2x  2  6  2
éléments de l’intersection appartiennent aussi à la réunion).
ssi 10  2x  4
Exemples : simplifier si c’est possible
1) [2 ; 5] ∩ [4 ; 6] 1 1 1
2) [2 ; 5] ∪ [4 ; 6] ssi 10   2 x   4  ssi 5   x  2 ssi
3) ]- ; 2] ∩ [-1 ; +[ 4) ]- ; 2] ∪ [-1 ; +[ 2 2 2
2  x  5 ssi x   2,5
SOLUTION : 1) [2 ; 5] ∩ [4 ; 6] = [4 ; 5]
Exercice 7 :résoudre les systèmes suivants :
2) [2 ; 5] ∪ [4 ; 6] = [2 ; 6].  x  3 x 5 x 7  3  x  0
1)  2)  3)  3) 
x 2 x  4 x  0  7 x 10

SOLUTION :  c’est l’intersection

3) ]- ; 2] ∩ [-1 ; +[ = [-1 ; 2]  x  3
1) 
x 2
x  3 ssi x   3,  et x  2 ssi x  2, 
S  2,    3,   2, 

4)]- ; 2] ∪ [-1 ; +[ = ]- ; +[


x 5
Exercice 5 :calculer I  J et I J dans les cas 2) 
suivants x  4
J   1, et I   3,7 x  4 ssi x  , 4 et x 5 ssi 5, 
J  4;10 et I   ,5 S  5,   , 4  
I  0,10 et J   5; 1 3) x  7 ssi x  7,  et x  0 ssi x   0, 
 2 
I   , 2  et  3
J   1,  S  7,    0,  = 7, 
 3   2
 3  x  0
SOLUTION : I  J  1,7 et I  J  3;  4) 
I  J   4,5 et I  J  ;10  7 x10
x  7;10 ssi 7 x10
I J  et I  J   5;10
3  x  0 ssi x   3;0
 2 3
I  J    ;  et I  J  1, 2
 3 2 S  7;10   3;0 =  3;0
Exercice 6 :représenter chaque inégalité ou encadrement Définition : Soient a, b et x trois nombres réels tq a  b.
par l’intervalle qui convient ; 1) x  3 2) x  5
On pose I   a; b ou I  a; b ou I   a; b ou I  a; b
3) 1  2 x  4 4) 0  6x  2  10 5) 8  2  2x  6
(Intervalles bornés d’extrémités a et b.)
SOLUTION : 1) x  3 ssi x   3, 
ab
2) x  5 ssi x  ,5
Le réel est le milieu de intervalle I
2
1 1 1 1 Le réel b  a est le amplitude de intervalle I
3) 1  2 x  4 ssi 1   2 x  4  ssi x2
2 2 2 2 ba
Le réel est le rayon de intervalle I
 1 
ssi x   , 2 
2
2  EXEMPLE : on considéré l’intervalle I   3; 4
4) 0  6x  2  10 ssi 0  2  6x  2  2  10  2 3  4 1
 est le milieu de intervalle I
ssi 2  6x  12 2 2
4   3  7 est le amplitude de intervalle I
4   3 7
 est le rayon de intervalle I
2 2
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3)Les intervalles et la valeur absolue 3) ?????
F  x  y 5  x  y  2
Propriété : x et r   On cherche le signe de : x  y  5
x  r ssi r  x  r ssi x   r; r 
On a  5  y  1 et 1  x  4 donc 1  5  x  y  1  4
x  r ssi x  r ou x   r 2 2 2 2
donc 2  x  y  5
Applications (Résolution des inéquations)
donc 2  5  x  y  5  5  5 donc 7  x  y  5  0
Résoudre les inéquations suivantes : 2 x  1 6
donc x  y  5  0
1) x 1  2 2) x  2  3 3) 2 x  1 6 On cherche le signe de : x  y  2
SOLUTION : 1) x  1  2 ssi 2  x 1  2 ssi On a 2  x  y  5 donc 2  2  x  y  2  5  2
2 1  x 11  2 1 ssi 1  x  3 donc S   1;3 donc 0  x  y  2  7
2) x  2  3 ssi x  2  3 ou x  2  3 donc x  y  2  0

Ssi x  1 ou x  5 donc F  x  y  5  x  y  2    x  y  5  x  y  2
Ssi x  1;  ou x  ; 5 F  x  y  5  x  y  2  x  y  5  x  y  2  7
Donc S  ; 5
IV)L’encadrement et la valeur approché
1;  1)Encadrement :
3) 2 x  1  6 ssi 6  2x 1  6 Définition : Réaliser un encadrement du réel x, c'est
ssi 6 1  2x 1 1  6 1 ssi 7  2x  5 trouver deux nombres assez proche a et b tel que, a < x < b
7 ou
 x  donc : S    ; 
1 1 1 5 7 5
ssi 7   2 x   5  ssi a  x  b ou a <x  b ou a  x < b
2 2 2 2 2  2 2
Chacun de ces doubles égalités s’appelle un encadrement du
Exercice 8 :Soit x et y deux réels tq : x  1 et y  1 réel x d’amplitude b-a
2 Plus cette amplitude est réduite et plus l'encadrement est
et x  y  3 précis.
1) Calculer : E   2 x  12   2 y  2 2 a s’appelle une approximation du réel x par défaut à b-a près
(ou avec la précision b-a)
1 5 b s’appelle une approximation du réel x par excès à b-a près
2) Montrer que :  x  4 et   y 1
2 2 (ou avec la précision b-a)
3) Calculer : F  x  y 5  x  y  2 Exemple : on a 
3 1.732050808... 
SOLUTION : 1) Donc ① 1.73  3  1.74 et ② 1.732  3  1.733
E  2 x  1   2 y  2  2x 1  2 y  2
2 2
① est un encadrement du réel 3 à 1.74 1.73 près
On a x  1 donc 2 x  1 donc 2x 1  0 c à d à 102  0.01 près
2
② est un encadrement du réel 3 à 1.733 1.732 près
Et on a y  1 donc 2 y  2 donc 2 y  2  0
c à d à 103  0.001 près
donc E  2 x  1  2 y  2  2 x  1   2 y  2 
Et on a 1.73 est une approximation du réel 3 par
donc E  2 x  2 y  1  2  x  y   1
défaut à 10 2 près
et on a x  y  3 donc E  2  3 1  7
1.74 est une approximation du réel 3 par excès à 10 2
5
2)on montre que   y  1 ??? près
2 Exercice 9 :x est un réel tel que –1 < x < 2. On pose
On a x  y  3 donc x  y  3
B = -2x – 3.
Et on a x  1 donc y  3  1 donc y  1  3 donc y  5
2 2 2 2
Trouver un encadrement de B et trouer son amplitude
5
Et on a y  1 donc   y  1 2) Encadrements et opérations
2
- Encadrements et additions
1
on montre que  x  4 ???? Considérons deux réels x et y tels que :
2 a < x < b et c < y < d a l o r s on a a+c < x+y < b+d.
On a x  y  3 donc y  x  3 -Problème de la soustraction
5 5 Pour encadrer le résultat d'une soustraction, on commence
Et On a   y  1 donc   x  3  1
2 2 par la remplacer par une addition
(Soustraire c'est ajouter l'opposé)
donc  5  3  x  3  3  1  3 D’où 1  x  4
2 2 -Encadrements et multiplications
Considérons deux nombres réels positifs x et y tels que :
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0 < a < x < b et 0 < c < y < d . Applications2 :
Le produit x y est alors encadrée par a c et b d . 1) Vérifier que 142  200  152 et en déduire que ;
On a a c < x y < b d . 1, 4  2  1,5
Il suffit de multiplier les bornes des encadrements de x et y
pour obtenir un encadrement de xy. 2) Trouver un encadrement de : 5
Remarque : Pour encadrer le résultat d'une division, on
3) en déduire un encadrement de : 2  5 et 10
commencera par la remplacer par une multiplication
(diviser c'est multiplier par l'inverse). SOLUTION : 1) on a 14  196 et 152  225 donc
2

 
Applications1 : x  1;3 et y  2; 4   142  200  152 donc 142  200  152
1)Trouver un encadrement de : x ² et y ² et 2x et 3y
x donc 142  2 100  152 donc 14  2 10  15
et  x et  y et 1 et 1 et
x y y donc 14  1  2 10  1  15  1
10 10 10
2)Trouver un encadrement de : A  x 2  y 2  2 x  3 y et
2 x  1 et trouver les amplitudes des encadrements donc 1, 4  2  1,5
B
x 1
SOLUTION : 1) x  1;3 ssi 1  x  3 et y   2;4 2) on a 222  484 et 232  529 donc 222  500  232
ssi 2  y  4
donc 222  500  232
On a 1  x  3 donc 1²  x²  3² donc 1  x²  9
On a 2  y  4 donc 2²  y ²  4² donc 4  y ²  16 donc 22  5 10  23 donc
On a 1  x  3 donc 2 1  2x  2  3 donc 2  2x  6 1 1 1 donc
On a 2  y  4 donc 3  2  3  y  3  4 donc 22   5 10   23  2, 2  5  2,3
10 10 10
6  3 y  12
On a 1  x  3 donc 3   x  1 3) ) on a 1, 4  2  1,5 et 2, 2  5  2,3 donc
On a 2  y  4 donc 4   y  2 1, 4  2, 2  2  5  1,5  2,3
1 1
On a 1  x  3 donc  1
3 x donc 3,6  2  5  3,8
1 1 1
On a 2  y  4 donc  
4 y 2 on a 1, 4  2  1,5 et 2, 2  5  2,3 donc
x 1 1 1 1 1, 4  2, 2  2  5  1,5  2,3 donc 3,08  10  3, 45
On a  x  donc 1  x   3  donc 1  x  3
y y 4 y 2 4 y 2 Applications3 :  
x  3;1 et y   6; 2
2) encadrement de A  x  y  2 x  3 y
2 2
Trouver un encadrement de : 1) x  y 2) x  y 3) x ²
6  3 y  12 donc 12  3 y  6 x
On fait la somme membre a membre on trouve : 4) y ² 5) x  y 6)
1  4  2  12  x ²  y ²  2 x  3 y  9  16  6  6 y
Donc ① 5  A  25 ①est un encadrement du réel A SOLUTION : 1) x   3;1 ssi 3  x  1
à 25   5  30 près y   6; 2 ssi 6  y  2
encadrement de B  2 x  1 donc  3   6  x  y  1   2 
x 1
donc 9  x  y  1
2x 1 1
On a B    2 x  1  2) On a x  y  x    y  et on a 6  y  2
x 1 x 1
et on a 1  x  3 donc 2  2x  6 donc donc 2   y  6
2 1  2x 1  6 1 donc 1  2x 1  5 ❸ donc  3  2  x    y   1  6
1 1 1
et on a 1  x  3 donc 2  x 1  4 donc   ❹ donc 1  x  y  7
4 x 1 2 3) On a 3  x  1 donc 0  x  1 ou 3  x  0
On fait la produit membre a membre de ❸ et❹ on trouve :
1 1 1 donc 0²  x²  1² ou 0²  x ²   3 ²
1   2 x  1   5
4 2 x 1 donc 0  x²  1 ou 0  x²  9
1 5 donc 0  x²  9
donc  B  est un encadrement du réel B
4 2 4) On a 6  y  2 donc  2  ²  y ²   6  ²
d’amplitudes r 
5 1 9
  donc 4  y ²  36
2 4 4
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5) encadrement de : x  y 3 ) on a 1, 42  0, 02  2  1, 42 donc 1, 42 est une
3  x  1 et 6  y  2
valeur approchée par excès du nombre 2 à 0, 02 près
Si 0  x  1
4) Approximation décimale.
on a 6  y  2 alors on a 2   y  6
Définition : Soit x et N  et p 
donc 0   xy  6 donc ① 6  xy  0
Si 3  x  0 alors 0   x  3 et on a 2   y  6 Si N 10 p  x   N  1 10 p alors :
donc ② 0  xy  18 N 10 p s’appelle une approximation décimale du nombre
D’après ① et ② on déduit que : 6  xy  18 p
x par défaut à 10 près
6) encadrement de :
x
3  x  1 On a  N  1 10 p s’appelle une approximation décimale du
y nombre x par excès à 10
p
près
6  y  2 donc  1  1   1 Exemple :
2 y 6 1
1 1 1 : on a 0,333333   0,333334 donc
donc    3
6 y 2
1
333333 106    333333  1 10 6
3
Si 0  x 1 333333 10 6 est une approximation décimale du nombre x
6
par défaut à 10 près
alors 0  x    1   1 donc
1 1 1
on a  
6 y 2  y 2
x 1  333333  1 106 est une approximation décimale du
0  donc ❸  1  x  0 6
y 2 2 y nombre x par excès à 10 près
Si 3  x  0 alors 0   x  3 et on a 1   1  1
6 y 2 « C’est en forgeant que l’on devient forgeron » Dit un proverbe.
C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs et exercices
x 3
donc ❹ 0   Que l’on devient un mathématicien
y 2
D’après ❸ et ❹ on déduit que :  1  x  3
2 y 2
3)Valeur approchée d'un nombre.
Définition :
Soit a et x deux nombres et r un nombre strictement
positif. On dit que a est une valeur approchée (ou
approximation) du nombre x à r près (ou à la précision r )
lorsque xa  r .
Définition : Soit a et x deux nombres et r un nombre
strictement positif. On dit que a est une valeur approchée (ou
approximation) du nombre x à r près (ou à la précision r ),
par défaut, lorsque a  x  a  r . a est une valeur
approchée de x à r près, par excès, lorsque :
ar  x  a.
exemples: 1) on a 1,38  2  1, 42 donc
1, 40  0,02  2  1, 40  0,02
0,02  2 1, 40  0,02 donc 2  1, 40  0, 02
donc 1, 40 est une valeur approchée du nombre 2 à
0, 02 près
2) on a 1, 40  2  1, 40  0, 02 donc 1, 40 est une valeur
approchée par défaut du nombre 2 à 0, 02 près

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Les polynômes
Leçon : les polynômes
Présentation globale
I) Définition d’un polynôme
II) Les polynômes et les opérations
III)La valeur absolue et propriétés La division par x - a et factorisation de polynômes

I) Définition d’un polynôme S’appelle un polynôme constant


Activité :Soit un parallélépipède rectangle dont les
dimensions : x ,x + 3 et x + 5 avec x réel strictement 6) M  x   2 x  6 est un polynôme de degré 1 et
positif. Soit V(x) le volume de ce parallélépipède s’appelle un monôme
1)Montrer que V(x) = x3 + 8x2 + 15x
2)Calculer V(1) et V(2)? Donc un monôme c’est un polynôme qui s’écrit sous la
3)Quelles opérations as-tu utilisé pour calculer forme : M  x   ax  b
V(1) et V(2) ?
1)Vocabulaire 7) un polynôme de degré 2 s’appelle un trinôme
L’expression : V(x) = x3 + 8x2 + 15x est appelée Donc un trinôme c’est un polynôme qui s’écrit sous la
forme : T  x   ax 2  bx  c
polynôme de degré 3
On note deg (V) = 3.
Les réels 1, 8, 15,0 sont appelés coefficients du Avec a   et b et c
polynôme V(x). Application : Déterminer un polynôme P de degré 2 tel
8x2 est un monôme de degré 2 et de coefficient 8. que :
x3 est un monôme, de degré 3 et de coefficient 1. P  0   P 1  5 et P  2   3
15x est un monôme, de degré 1 et de coefficient 15.
Solution : P de degré 2 donc P s’écrit sous la forme :
2)Définition : Un polynôme est une somme de
monômes. P  x   ax 2  bx  c
Un polynôme de la variable x sera noté souvent P  x  On a P  0   5 donc a  02  b  0  c  5 donc
, Q  x  , ... Le degré du polynôme P, noté degP, est c  5
On a P 1  5 donc a  1  b  1  c  5 donc
2
celui de son monôme de plus haut degré.
3)Remarque et exemples : a  b  c  5 donc a  b  5  5
1) P  x   3x 4  x 3  7 x  3 est un polynôme de donc a  b  0 ①
On a P  2   3 donc a   2   b   2   5  3
2
degré 4 donc deg (P) = 4.
Il est ordonné suivant les puissances décroissantes. Son donc 4a  2b  5  3
terme constant (le terme sans la variable x) est 3 donc 4a  2b  2 ②
2) Q  x   2 x  x  2    x  1 2 x  3 4a  2b  2
donc On a le système suivant : 
2
donc
a  b  0
Q  x   2 x  4 x  2 x  3x  2 x  3
3 2 2

 4a  2b  2
R  x   2 x3  2 x 2  x  3 Donc deg (Q) = 3.  donc 4a  2a  2 donc 6a  2 donc
b   a
2
3) R  x   x 3  3x 2   1 n’est pas un polynôme a
1 1
donc b  Alors : P  x    1 x 2  1 x  5
x 3 3 3 3
4)Egalité de deux polynômes
4) E  x   x  x 2  3 n’est pas un polynôme
Définition. Deux polynômes P et Q sont égaux et on

5) F  x   2  2 x0 est un polynôme de degré 0 et écrit P = Q ssi . P  x   Q  x  pour tout x réel

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Propriété. Deux polynômes P et Q sont égaux Solution : I) 1) P  x   x  2 x  1 ;
3 2
si et seulement si ils ont le même degré et les coefficients
de leurs monômes de même degré sont égaux. Q  x   3x 4  x 3  x
Exemple : Lesquels des polynômes ci-dessous sont
On a : P  x   Q  x   x  2 x  1  3x  x  x
3 2 4 3
égaux ? Expliquez
P  x   2 x3  2 x 2  x  3 et donc P  x   Q  x   3x 4  2 x 2  x  1
Q  x   2 x 2  x  2    x  1 2 x  3 et On a : P  x   Q  x   x3  2 x 2  1  3x 4  x3  x
R  x   2 x3  3x 2  2 x  3 P  x   Q  x   3x 4  2 x3  2 x 2  x  1
Solution : 3P  x   2Q  x   3  x3  2 x 2  1  2  3x 4  x3  x 
Q  x   2 x2  x  2   x  1 2 x  3  2 x3  4 x 2  2 x 2  3x  2 x  3 3P  x   2Q  x   3x3  6 x 2  3  6 x 4  2 x3  2 x
Q  x   2 x3  2 x 2  x  3 deg (Q) = 3
3P  x   2Q  x   6 x 4  5x3  6 x 2  2 x  3
P  x   2 x3  2 x 2  x  3
deg  P   3 ; deg  Q   4 ; deg  P  Q   4 ;
deg (P) =3
Donc : P  x   Q  x  car deg (P) = deg (Q) et les deg  P  Q   4
coefficients de leurs monômes de même degré sont
I) 2) P  x   x  x  3 ; Q  x    x  x  5
5 2 5 2
égaux
Mais P  x   R  x  car les coefficients de leurs On a : P  x   Q  x   x  x  3  x  x  5  2
5 2 5 2

monômes de même degré ne sont pas égaux On a : P  x   Q  x   x  x  3  x  x  8  2x  2x  8


5 2 5 2 5 2

Application: soit : P  x   x 4  2 x3  x 2  1 et
3P  x   2Q  x   3  x5  x 2  3  2   x5  x 2  5
Q  x   ax   b  c  x   c  d  x  dx  e
5 4 3 2

3P  x   2Q  x   3x5  3x 2  9  2 x5  2 x 2  10
Déterminer a ; b ; c et d pour que : P  Q
3P  x   2Q  x   5 x5  5 x 2  19
Solution : P  Q c a d P  x   Q  x  donc On a
le système suivant : deg  P   5 ; deg  Q   5 ; deg  P  Q   0 ;
a  0 deg  P  Q   5
b  c  1 a  0; d  1; c  1
  II) 1) on a P  x   x  1 ; Q  x   x  2 x  3
2 2
 donc c  2  d  2  1  3
 c  d   2
d  1 b  1  c  1  3  4
 P  x   Q  x    x2 1 x2  2x  3  x5  2x4  3x3  x2  2x  3

 


 P  x     x  1   x 
c 1 2 2 2 2
2
 2 x 2 1  1  x 4  2 x 2  1
donc Q  x   x  2 x  x  1
4 3 2

2) P  x   x  x  2 ; Q  x   3x  2
4 2
II) Les polynômes et les opérations
P  x   Q  x    3x  2   x 4  x 2  2   3x 5  2 x 4  3x 3  2 x 2  6 x  4
1)Activité : soient P  x  et Q  x  deux polynômes
 P  x    x  x 2  2    x 4  x 2  2  x 4  x 2  2 
2 4 2
I)Calculer dans chacun des cas suivants :
P  x   Q  x  ; P  x   Q  x  ; 3P  x   2Q  x 
 P  x    x  x 2  2   x8  2 x 6  5 x 4  4 x 2  4
2 4 2

1) P  x   x  2 x  1 ; Q  x   3x  x  x
3 2 4 3

deg  P  Q   5 deg  P   4 ; deg  Q   1


2) P  x   x  x  3 ; Q  x  x  x  5
5 2 5 2

Donc deg  P  Q   deg  P   deg  Q  et


II)Calculer P  x   Q  x  et  P  x  
2

deg  P2   2deg  P 
dans chacun des cas suivants et comparer :
2)Résumé :
deg (PQ) et deg (P) +deg (Q) a) La somme de deux polynômes :
Soient P et Q deux polynômes
1) P  x   x  1 ; Q  x   x  2x  3
2 2

La somme de P et Q est un polynôme noté P  Q


2) P  x   x  x  2 ; Q  x   3x  2
4 2

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tel que :  P  Q  x    P  x    Q  x  dit que le polynôme P  x  est divisible par x  3 .
pour tous x  2)Racine d’un polynôme :
Remarque : deg  P  Q   max  deg  P  ;deg  Q   Définition : Soient P un polynôme et soit a
b) Le produit d’un polynôme par un réel : On dit que a est racine du polynôme P ssi
Soient P un polynôme et  

P a  0
Le produit de P par un réel  est un polynôme noté
Exemple : Soit : P  x   x3  2 x 2  1
 P et tel que :  P  x      P  x  pour tout x 
1) P 1  13  2 12  1  1  2  1  0 donc 1 est racine
Remarque : deg  P   deg  P 
du polynôme P
c) Le produit de deux polynômes :
2) P  2   2  2  2  1  8  8  1  1  0 donc
3 2
Soient P et Q deux polynômes non nuls
Le produit de P et Q est un polynôme noté PQ 1 n’est pas une racine du polynôme P
 PQ  x    P  x    Q  x  x 
et tel que :
Propriété : Soient P un polynôme de degré n 

Remarque : deg  PQ   deg  P   deg  Q  et soit a . a est racine du polynôme P ssi


III) La division par x - a et factorisation P  x  est divisible par x  a .

Exemple : Soit : P  x   x  3x  6 x  8
de polynômes 3 2

1) La division euclidienne d’un polynôme par x - a


On a P 1  13  3 12  6 1  8  1  3  6  8  0
Propriétés : Soient P un polynôme de degré n
donc 1 est racine du polynôme P
et soit a
Donc P  x  est divisible par x 1
Il existe un unique polynôme Q de degré n  1 et tq :
Effectuons la division euclidienne de P  x  par
P  x    x  a  Q  x   P  a  Pour tous x 
x 1
Cette égalité est la division euclidienne de P  x  par On trouve : P  x    x  1  x 2  2 x  8 ①
xa
On pose : Q  x   x 2  2 x  8
Q  x  est le quotient et P  a  le reste
on a : Q  2   2  2  2  8  4  4  8  0
2

Exemple : Soit : P  x   x  3x  2 x  6 et a  3
3 2

Donc -2 est racine du polynôme Q Donc Q  x 


est divisible par x  2
Effectuons la division euclidienne de Q  x 
par x  2
On trouve : Q  x    x  2  x  4  ②
D’après ① et ② on a :
P  x    x  1 x  2  x  4 
On a donc : P  x   0 ssi  x  1 x  2  x  4   0 ssi
  
P  x    x  3 Q  x   P  3   x  3 x2  2  0   x  3 x2  2  x 1  0 ou x  2  0 ou x  4  0
P  x   0 ssi x  1 ou x  2 ou x  4 les
Q  x   x 2  2 est le quotient et P  3  0 le reste
racines du polynôme P  x 
Remarques : en remplaçons x par -3 dans le
« C’est en forgeant que l’on devient forgeron » Dit un
polynôme : P  x   x  3x  2 x  6
3 2
proverbe.
P  3   3  3  3  2  3  6  27  27  6  6  0 C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs et exercices
3 2

Que l’on devient un mathématicien


On dit que -3 est racine du polynôme P  x 
3)Le reste de la division de P  x  par x  3 est 0. on
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Equations et inéquations et systèmes partie1
Leçon : Equations et inéquations et systèmes partie1
Présentation globale
Chapitre no 1
I) Les équations et les inéquations du premier degré a une inconnue.
 1 Les équations du premier degré a une inconnue
 2 Les inéquations du premier degré a une inconnue.

I) Les équations et les inéquations du premier degré Les solutions sont -3/2 ou -7.
a une inconnue. Donc l’ensemble de toutes les solutions est : S  7; 3 / 2
1°) Les équations du premier degré a une inconnue. 5)
Définition : On appelle équations du premier degré a une
inconnue toute équation de la forme : ax  b  0 où les
coefficients a, b sont des réels donnés et x est l’inconnue C'est une identité remarquable de la forme :
Résoudre l’équations c’est déterminer l’ensemble de toutes a² - b² = (a - b) (a + b), donc
les solutions notées : S
Applications : Résoudre dans les équations suivantes :
:
1) 2x  22  0 2) 3  2 x  5  6 x  1
D'où : S  10;10
3) 4(x  2)  6x  2(x  4)
3 5
4) 2x + 3)² - (2x + 3)(x - 4) = 0 5) 6)  0
x2 x2
6)
3

5
0 7)
 x  7  x  3  0 Cette équation n'existe pas
x2 x2 x2  9 si . Les valeurs interdites de
4x  2 cette équation sont -2 et 2. L'équation est donc définie
8)  5 9) 7 x  10  6  3x 10) x3  7 x  0
x3 sur \{-2; 2}.
Solution : 1) 2x  22  0 ssi 2x  22  22  22 ssi On commence par réduire au même dénominateur les deux
fractions. Le dénominateur commun est :
2x  22 ssi 2 x   1   22   1  ssi x  11
2
  2   Donc : car le dénominateur ne peut pas
Donc : S  11
s'annuler.

2) 3  2 x  5  6 x  1 ssi 6x 15  6x 1 ssi


6x  6x  1 15
ssi 0x  16 ssi 0  16 ceci est impossible D'où : -8 appartient à l'ensemble de définition de
Donc l’ensemble de toutes les solutions est : S   l'équation, donc : S  8
3) 4(x  2)  6x  2(x  4)
7)
 x  7  x  3  0
ssi 4x  8  6x  2x  8 ssi 4x  4x  8  8  0 x2  9
ssi 0  0 Donc l’ensemble de toutes les solutions est : Cette équation 'existe si x  9  0
2

S x 2  9  0 Équivalent à : x 2  3²  0 équivalent à :
4) (2x + 3) ² - (2x + 3)(x - 4) = 0  x  3 x  3  0
ce qui est équivalent à : (2x + 3)(2x + 3 - x + 4) = 0
Équivalent à x  3  0 ou x  3  0 équivalent à x  3 ou
ce qui est équivalent à : (2x + 3)(x + 7) = 0
x3

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Les valeurs interdites de cette équation sont -3 et 3.
Pour x ≠ 4, l'équation
( 2x +1)( x - 3) = 0 équivaut à :
L'équation est donc définie sur DE = \{-3; 3}. x- 4
( x  7)( x  3)
 0 équivalent à ( x  7)( x  3)  0 ( 2x+1)( x- 3) = 0 Soit : 2x +1 = 0 ou x- 3= 0
x2  9 1
équivalent à x  7  0 ou x  3  0 Les solutions sont : x = - et x = 3 .
2
Équivalent à x  7  DE ou x  3  DE : cad: S  1/ 2;3
donc : S  7 c) L’équation n’est pas définie pour x = -3.
4x  2 x2 - 9
8)  5 Cette équation n'existe pas si x  3  0 Pour x ≠ -3, l'équation = 0 équivaut à :
x3 x+ 3
x  3  0 équivalent à : x  3 x2 - 9 = 0 , soit x2 = 9
La valeur interdite de cette équation est 3. L'équation est Soit encore : x = 3 ou x = -3 .
donc définie sur DE = \{3}. Comme x ≠ -3, l'équation a pour unique solution : x = 3 .
c a d : S  3
4x  2
 5 équivalent à : 4 x  2  5  x  3 équivalent à : d) L’équation n’est pas définie pour x = 2 et x = 3.
x3
x+3 2
4x  2  5x 15 Pour x ≠ 2 et x ≠ 3 , l'équation 1 - =
équivalent à :  x  17 équivalent à : x  17 x-3 2- x
x+3 2
donc : S  17 équivaut à :1- - = 0 On réduit au même
x-3 2- x
9) 7 x  10  6  3x équivalent à 7 x 10  6  3x ou dénominateur dans le but de se ramener à une équation-
quotient : ( x - 3) ( 2 - x) ( x + 3) ( 2 - x) 2 ( x - 3)
7 x  10    6  3x  - - =0
( x - 3) ( 2 - x) ( x - 3) ( 2 - x) ( x - 3) ( 2 - x)
équivalent à 4 x  16 ou 10 x  4 équivalent à x  4
( x - 3) ( 2 - x) - ( x + 3) ( 2 - x) - 2 ( x - 3) = 0 On développe
ou x  2 / 5
( x - 3) ( 2 - x)
Donc l’ensemble de toutes les solutions est : S  4; 2 / 5
2x - x2 - 6 + 3x - 2x + x2 - 6 + 3x - 2x + 6
=0
10) x3  7 x  0 
équivalent à : x x  7  0 ssi
2
 ( x - 3) ( 2 - x)
4x - 6
x  0 ou x 2  7  0 = 0 Ce qui équivaut à 4x – 6 = 0 et
équivalent à x  0 ou x  7 ssi
2
x  0 ou ( x - 3) ( 2 - x)
x  7 ou x   7 ( x - 3) ( 2 - x) ¹ 0

D'où : S   7;0; 7  D’où x = 3 . c a d :
2
3
S  
2
2°) Les inéquations du premier degré a une
Exercice : Résoudre dans ℝ les équations : inconnue.
3x + 5
= 0 b)
( 2x +1)( x - 3) = 0 a) Le signe du binôme ax  b a   et b
a) c)
x -1 x- 4 Exemples :1) étudions le signe de : 3x  6
x -9
= 0 d) 1 - x + 3 = 2
2
(coefficient de x positif )
x+ 3 x-3 2- x 3x  6 Équivalent à : x  2
Solution :a) L’équation n’est pas définie pour x = 1. 3x  6  0 Équivalent à : x  2
3x + 5 3x  6  0 Équivalent à : x  2
Pour x ≠ 1, l'équation =0 équivaut à :
x -1 On résume ces résultats dans le tableau de signe suivant :
3x + 5 = 0 .
c a d : S  5 / 3
5
D’où x = - .
3 2) étudions le signe de : 2 x  12
b) L’équation n’est pas définie pour x = 4.
(coefficient de x négatif )
2x  12 Équivalent à : x  6
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2x  12  0 Équivalent à : x  6 ssi x 
3
ou x 
3
2x  12  0 Équivalent à : x  6 2 2
On résume ces résultats dans le tableau de signe suivant : On a le tableau de signe suivant :


Résumé : a  et b
Donc : S   ;  3    3 ;  
   
2 2 

b) Solution de l’inéquations du premier degré a une 4) 1  x  2 x  4   0


inconnue
1  x  2 x  4  0 Équivalent à :
Définition : On appelle inéquations du premier degré a une
inconnue toute inéquation de la forme : ax  b  0 2x  4  0 ou 1  x  0 ssi x  2 ou x 1
ou ax  b  0 ou ax  b  0 ou ax  b  0 où les
On a le tableau de signe suivant :

coefficients a, b sont des réels donnés et x est l’inconnue


Résoudre l’inéquations c’est déterminer l’ensemble de toutes
les solutions notées : S
Applications : Résoudre dans les inéquations suivantes :
1) 2x  12  0 2) 5x 15  0
3) 4 x  9  0
2
4) 1  x  2 x  4   0 Donc : S  2;1

5x  2 5x  2
 0 6)  2 x  1 5 x  10   0 5)  0 (Signe d’un quotient méthode)
5)
1  3x 2x  6 1  3x
 Donner l’ensemble de définition.
Solution : 1) 2x  12  0
 Rechercher les valeurs de x annulant chacun des
2x  12  0 équivalent à : x  6 2  a et a  0 facteurs et Dresser un tableau de signes :
coefficient de x négatif Le quotient de deux nombres de même signe est positif (+).
On a le tableau de signe suivant : Le quotient de deux nombres de signes différents est négatif

Cette inéquation existe si 1  3x  0


1
1  3x  0 équivalent à : x  
3
Donc : S  ;6
1
La valeur interdite de cette inéquation est  . L’inéquation
2) 5x 15  0 3
5x 15  0 Équivalent à : x  3 5  a et a  0 est donc définie sur D   1
  
I
coefficient de x positif  3
On a le tableau de signe suivant : 2
5x  2  0 Équivalent à : x
5
On a le tableau de signe suivant :

Donc : S  ;3
3) 4 x  9  0
2

4 x 2  9  0 équivalent à :  2 x   3²  0 ssi
2

 2 x  3 2 x  3  0
équivalent à 2x  3  0 ou 2x  3  0

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Attention à ne pas oublier la double barre pour la valeur
 1 2 
On en déduit que (3- 6x)( x + 2) > 0 pour x Îùú-2; 12 éê .
interdite donc : S   ;     ;   û ë
 3 5  L’ensemble des solutions de l’inéquation
 2 x  1 5 x  10   0
6)
2x  6 (3- 6x)( x + 2) > 0 est ùú-2; 12 éê .
û ë
Cette inéquation existe si 2x  6  0
2 - 6x
2x  6  0 équivalent à : x  
1 2) £ 0.
3 3x - 2
1 2
La valeur interdite de cette inéquation est  . l’inéquation L’inéquation n’est pas définie pour 3x – 2 = 0, soit x = .
3 3
 1 Il faudra éventuellement exclure cette valeur de l’ensemble
est donc définie sur DI    
 3 des solutions.

2x  6  0 Équivalent à : x  3 2 - 6x
Le signe de dépend du signe des expressions
On a le tableau de signe suivant : DI   3 3x - 2
2 - 6x et 3x - 2.
2x  1  0 équivalent à : x  
1
1
2 2 - 6x = 0 équivaut à x = .
5x 10  0 équivalent à : x  2 3
Résumons dans un même tableau de signes les résultats pour
les deux expressions.

La double-barre dans le tableau signifie que le quotient n’est


Donc : S   ;  1    2;3
 2  2
pas défini pour x = .
Exercice : Résoudre dans ℝ les inéquations suivantes : 3
1)(3- 6x)( x + 2) > 0 2) 2 - 6x
3x - 2
£0 On en déduit que
2 - 6x
3x - 2
ù ù ù é
£ 0 pour x Î ú -¥; 1 ú È ú 2 ;+¥ ê .
û 3û û 3 ë
Solution :1)Le signe de ( 3 - 6x) ( x + 2) dépend du 2 - 6x
L’ensemble des solutions de l’inéquation £ 0 est
signe de chaque facteur 3x - 2
3 – 6x et x + 2. ù 1ù ù 2 é.
3 – 6x = 0 ou x+2=0 ú -¥; 3 ú È ú 3 ;+¥ ê
6x = 3 ou x = -2 û û û ë
3 1 ou
II) Les équations et les inéquations du premier
x= = x = -2 degré avec deux inconnues.
6 2
Résumons dans un même tableau de signes les résultats pour 1)les équations du premier degré avec deux inconnues.
les deux facteurs. Définition : On appelle équations du premier degré a deux
En appliquant la règle des signes, on en déduit le signe du inconnues toute équation de la forme : ax  by  c  0 où
( )(
produit 3 - 6x x + 2 . ) les coefficients a, b et c sont des réels donnés et le couple
 x; y  est l’inconnue dans 2

2
Résoudre l’équations dans c’est déterminer l’ensemble
S des couples solutions de l’équations
Remarques :

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 L’équations ax  by  c  0 a une infinité de solutions  3  
Donc : S   y  1; y  / y  
 On peut Résoudre l’équations ax  by  c  0  4  
graphiquement ou algébriquement 2) On a x  5  y  5 équivalent à : y  x
2
Applications : 1) Résolvons dans
l’équation :: 2 x  y  4  0
Donc : S   x; x  / x  
3) On a 3 x  2 y  2  2 y  2 équivalent à : 3x  0
On a 2x  y  4  0 équivalent à : y  2x  4
x  0 Donc : S   0; y  / y  
Donc : S   x;2x  4 / x   ssi

4) On a x  y  2 x  1 équivalent à :  x  y  1  0
2)Résolvons dans
2
l’équation : x  2 y 1  0
ssi y  x  1 Donc : S   x; x  1 / x  
On a x  2 y 1  0 équivalent à : x  2 y 1
 2 y 1; y  / y  
2)les inéquations du premier degré avec deux
Donc : S 
inconnues.
2
3)Résolvons graphiquement dans Activité : résoudre dans 2 l’inéquation : y -2x + 1 > 0
x y20 Soit l’équation y -2x + 1 = 0
l’équation :
on trace de la droite d’équation y = 2x -1 .
Le plan est rapporté au Repère orthonormé O; i; j   Cette droite partage le plan en deux demi- plans.
On trace la droite (D)d’équation cartésienne : On peut observer sur le graphe ci-contre :
x y20
S   x; y   2
/ M  x; y    D 
Pour tracer la droite (D) il suffit de trouver deux points qui
appartiennent à  D 

Si x  1 alors : 1  y  2  0 cad y  1 donc


A 1; 1   D 
Si y0 alors : x 02  0 cad x2
donc B  2;0    D 

- Tous les points de la zone « bleu » ont les coordonnées qui


vérifient y > 2x -1
- Tous les points de la zone « rouge » ont les coordonnées
qui vérifient y < 2x -1
Si y -2x + 1 = 0 (1)
Soit un point A (1 ; 4) (choisi au hasard, à la gauche de la
droite ”) on remplace ces valeurs dans l’équation (1)
Alors : 4 - 2 fois 1 +1 = 1 ; cela signifie que le point A est
2
dans la zone y -2x + 1 > 0
EXERCICE : 1) Résoudre dans les équations Soit un point B (2 ; 1) (choisi au hasard, à la droite de la
suivantes : droite ”) on remplace ces valeurs dans l’équation (1)
1) 2 x  y  1  2 y  2 x  5 2) x  5  y  5 Alors : 1 - 2 fois 2 +1 = -3 ; cela signifie que le point B est
3) 3 x  2 y  2  2 y  2 4) x  y  2 x  1
dans la zone y -2x + 1 < 0
On peut essayer de savoir si le point d’origine O
Solution :1) On a 2 x  y  1  2 y  2 x  5 équivalent (0 ;0) appartient à la zone « y -2x + 1 > 0 » ou à la zone
à : 4x  3y  4  0 « y -2x + 1 < 0 » en remplaçant y=0 et x=0 dans
l’équation « y -2x + 1 = 0 » ;
3
Équivalent à : 4 x  3 y  4 équivalent à : x  y  1
Le résultat donne « 1 » ; donc le point O appartient à la zone
4 « y -2x + 1 > 0 »

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Donc les solution de l’inéquation y -2x + 1 > 0 est Dans un premier temps : De l’inéquation précédente on en
l’ensemble des couple  x; y  des points M  x; y  du déduit

demi- plan (la zone « bleu ») qui contient le point O  0;0  L’équation de la droite  D  :: x  y  3  0 détermine
privé de la droite  D  Deux demi-plans P1 et P2

Remarques :Si la droite passe par l’origine, on ‘essaie » un Cette droite passe par les points A  0; 3 et B 1; 2 
autre point bien choisi. On a 0  0  3  0 c a d 3  0 on constate que le
Si l’inégalité est au sens large, on doit « ajouter » aux points résultat est impossible
du demi -plan les points de la droite « frontière ». donc : les coordonnes ( 0 ; 0 ) ne vérifie pas l’inéquation.
Application : Exemple1 :
Donc les solutions de l’inéquation x  y  3  0 est
2
l’inéquation : 2x  y  2  0
 x; y  des points M  x; y  du
Résoudre Dans
l’ensemble des couple
Dans un premier temps : De l’inéquation précédente on en
déduit demi- plan P1 hachuré qui ne contient pas le point O  0;0 
L’équation de la droite  D  : 2x  y  2  0 y

Cette droite passe par les points A  0; 2  et B 1;0  détermine

Deux demi-plans P1 et P2
(Il nous reste à trouver lequel des deux demi plans qui est la
solution de l’inéquation.) 1

(Nous choisissons un point pris dans l’un des demi-plans, 0 1 x

relevons ses coordonnées et nous contrôlons si ce


point vérifie l’inéquation.
Conseil : On choisit, de référence, le point « O » de
coordonnées (0 ; 0 ) ; c'est-à-dire x= 0 et y = 0 . Les calculs
sont donc simplifiés. (Si la droite passe par « O », on
prendra un autre point…)
Soit O  0;0  On a 2 0  0  2  0 Exemple3 : d’application :
Donc : les coordonnes ( 0 ; 0 ) vérifie l’inéquation. Résoudre Dans
2
l’inéquation : 2x  y  0
Donc les solution de l’inéquation 2 x  y  2  0 est Dans un premier temps : De l’inéquation précédente on en
déduit
l’ensemble des couple  x; y  des points M  x; y  du
L’équation de la droite  D  :: 2 x  y  0
demi- plan P1 hachuré qui contient le point O  0;0  privé
Cette droite passe par les points O  0;0  et
de la droite  D 
A 1; 2  détermine Deux demi-plans P et P 1 2
y

on prendra un autre point B 1;1

On a 2 1 1  0 c a d 1 0 on constate que le
résultat est impossible
Donc : les coordonnes 1;1 ne vérifie pas l’inéquation.
1

0 1

x  y  3  0 est
x

Donc les solution de l’inéquation

l’ensemble des couple  x; y  des points M  x; y  du


 D
demi- plan P1 hachuré qui ne contient pas le point 1;1

Exemple2 : d’application :
Résoudre Dans
2
l’inéquation : x  y 3 0
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y
2
Exemple5 : Résoudre Dans le système d’inéquations
x  y 1  0
suivant : S  
 x  2 y  2  0
1 L’équation de la droite  D1  : x  y  1  0
 D 0 1 x
L’équation de la droite  D2  :  x  2 y  2  0

Soit O  0;0  On a 0  0 1  0 ssi 1  0 Donc :

les coordonnes O  0;0  ne vérifie pas l’inéquation.


x  y 1  0

2 Soit O  0;0  On a 0  2  0  2  0 ssi 20


Exemple4 : Résoudre Dans
l’inéquation : 3x  2 y  2 x  2 y  1 Donc : les coordonnes O  0;0  ne vérifie pas l’inéquation.
Solution : x  2 y  2  0
3x  2 y  2 x  2 y  1 ssi Donc les solutions du système est l’ensemble des couple

3x  2 x  2 y  2 y  1  0  x; y  des points M  x; y  du plan colorés


ssi x  1  0
Dans un premier temps : De l’inéquation précédente on en
déduit
L’équation de la droite  D : x 1  0 SSI x  1
Cette droite est parallèle à l’axe des ordonnée passant par le
point  1;0  et détermine Deux demi-plans P1 et P2

Soit O  0;0  On a 0 1  0 ssi 1 0


2
On constate que le résultat est impossible Exemple6 : Résoudre Dans le système d’inéquations

Donc : les coordonnes O  0;0  ne vérifie pas l’inéquation. 2 x  y  3  0



Donc les solutions de l’inéquation x  1  0 est l’ensemble suivant :
S   x  y  5  0
x  4

des couple  x; y  des points M  x; y  du demi- plan P1
L’équation de la droite  D1  : 2 x  y  3  0
hachuré qui ne contient pas le point O  0;0 
y L’équation de la droite  D2  :  x  y  5  0
(D) 5
L’équation de la droite  D3  : x  4  0

Soit O  0;0  On a 2  0  0  3  0 ssi 3  0


4
P1
3

2
Donc : les coordonnes O  0;0  ne vérifie pas l’inéquation.
1
2x  y  3  0
O  0;0  50
-8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 x
-1 Soit On a 0  0  5  0 ssi Donc :
-2
les coordonnes O  0;0  ne vérifie pas l’inéquation.
-3
x  y  5  0
-4

-5

-6

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Soit O  0;0  On a 0  4 Donc : les

coordonnes O  0;0  vérifie l’inéquation. x  4

Donc les solutions du système est l’ensemble des couple Finalement, on voit que « M » doit être à l’intérieur du
 x; y  des points M  x; y  du plan colorés triangle ABC formé par les 3 droites (D) ; (D’) ; (D’’).
Exemple7 : Résoudre le système :
« C’est en forgeant que l’on devient forgeron » Dit un
proverbe.
C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs et exercices
Que l’on devient un mathématicien
Etant donnés deux axes de coordonnées « O x » et « O y »
nous allons déterminer dans quelle région du plan se
trouvent les points « M » dont les coordonnées satisfont à
ces trois inéquations.
Pour cela construisons les droites qui ont respectivement
pour équations :
(1) 3 x + 2 y - 6 = 0 (D)
(2) x - 2 y + 2 = 0 (D’)
(3) 4x - 3y +12 = 0 (D’’)
Pour que l’inéquation (1) soit satisfaite il faut et il suffit que
« M » soit dans la région qui contient l’origine (car pour
« x » = 0 ; « y » = 0 l’inéquation est satisfaite).
Pour que l’inéquation (2) soit satisfaite il faut et il suffit que
« M » soit dans la région qui ne contient pas l’origine (car
pour « x » = 0 ; « y » = 0 l’inéquation n’est pas satisfaite).
Enfin pour que l’inéquation (3) soit satisfaite il faut et il
suffit que « M » soit dans la égion qui contient l’origine (car
pour « x » = 0 ; « y » = 0 l’inéquation est satisfaite).

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Cours avec Exercices d’application PROF : ATMANI NAJIB Tronc CS
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Equations et inéquations et systèmes partie2


Leçon : Equations et inéquations et systèmes partie2
Présentation globale
Chapitre no 2
III) Système de deux équations du premier degré à deux inconnues

III) Système de deux équations du premier degré à et on remplace y par 2 dans la première équation on trouve
deux inconnues
 x  1
Définition : On appelle système de deux équations du  y  2 On obtient ainsi le couple

premier degré a deux inconnues toute système de la forme :
 ax  by  c
solution donc: S   1, 2 
 I  ax  by  c où les coefficients a, b, c , d sont des 2) Méthode de combinaison linéaire ou méthode par
 addition.
réels donnés et le couple  x, y  est l’inconnue dans 2 Cette méthode consiste à faire apparaître des coefficients
opposés pour l'une des inconnues, en multipliant les
 
Résoudre le système I c’est déterminer l’ensemble S des équations par des facteurs bien choisis. En additionnant

solutions c a d l’ensemble des couples  x, y  qui vérifient


membre à membre les deux équations transformées, on
obtient une équation à une seule inconnue que l'on peut
les deux équations: ax  by  c et ax  by  c résoudre.
simultanément 2 x  3 y  7
Exemple :Dans le système 
Remarque : pour Résoudre un système  I  on utilise
, on multiplie les
3 x  2 y  4
généralement quatre méthodes : termes de la première équation par 2 et ceux de la seconde
 Méthode de substitution par 3 et on obtient le système équivalent :
 Méthode de combinaison linéaire ou addition  4 x  6 y  14
 Méthode des déterminants  .
 Méthode graphique 9 x  6 y  12
1) Méthode de substitution : On additionne membre à membre les deux équations et on
Substituer, c'est remplacer par remplace la seconde équation du système par le résultat ; on
(Mettre à la place de).
 4 x  6 y  14 8  6 y  14
x  2 y  3 obtient le système  équivalent :  ,
Exemple :Dans le système  , on exprime x en 13 x  26 x  2
2 x  3 y  4
fonction de y dans la première équation et on obtient le 6 y  6 y 1
soit  encore ou  . On en déduit le couple
x  3  2 y x  2 x  2
système équivalent :  .
2 x  3 y  4 solution : S   2,1 .
On remplace ensuite x par 3  2 y dans la seconde équation,
Remarque : Un système peut n'avoir aucune solution ou
 x  3  2 y encore une infinité de solutions.
ce qui donne le système :  qui équivaut à
2  3  2 y   3 y  4  ax  by  c
Soit le système :  . Si les coefficients
x  3  2 y x  3  2 y  ax  by  c
 , soit encore à 
 y  6  4 y  2 de x et de y sont proportionnels, c'est-à-dire si , ce
système a une infinité de solutions ou pas de

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– si de plus , alors le système n'a pas de solution ; On va maintenant soustraire nos deux équations pour ainsi
– si (les coefficients des deux équations sont ne plus avoir de termes en .
proportionnels), alors le système a une infinité de solutions.
2
Exercice1 :Résoudre le système dans :
3 x  y  5

2 x  3 y  4
On remplace maintenant cette valeur dans l'une des deux
équations :
Par 4 Méthodes Si on choisit la première
Solution : équation soit et donc .
1)Par la Méthode de substitution La solution du système est donc : S  1, 2 
A l'aide de l'équation 3 x  y  5 on peut écrite que .
3) Méthode graphique
 y  5  3x 3 x  y  5
y  5  3 x On obtient alors le système :  Résoudre graphiquement le système 
2 x  3 y  4 2 x  3 y  4
On va maintenant remplacer le de la seconde équation par Les équations du type correspondent en fait à
son expression en fonction de qu'on vient de trouver. des équations de droite.
 y  5  3x La solution du système correspond aux coordonnées, dans
Cela donne alors : 
2 x  3  5  3x   4 un repère, du point d'intersection des deux droites.
on a tracé les deux droites associées au système
On développe et on simplifie l'écriture de la deuxième
 y  5  3x
équation :  On résout maintenant l'équation du
11x  11
 y  5  3x
premier degré pour trouver la valeur de : 
x  1
Maintenant qu'on connaît la valeur de , il ne nous reste plus
qu'à remplacer par sa valeur dans la première équation.
 y  5  3 1  2 x  1
 On finit les calculs : 
x  1 y  2
La solution de notre système est donc : S  1, 2 
Il peut être utile de procéder à une vérification. Pour cela, on
remplace les inconnues par les valeurs qu'on vient de trouver On lit les coordonnées du point d'intersection 1, 2 
dans chacune des équations et on vérifie si on retrouve bien
l'égalité : 
donc S  1, 2  
On distingue alors trois cas dans la résolution des systèmes
graphiquement :

 Si les droites sont parallèles et distinctes, le système (S)


2)Par la méthode combinaison linéaire ou méthode par n'admet aucun couple solution.
addition.  Si les droites) sont sécantes, le système (S) admet une
Le but de cette méthode est de multiplier les équations par solution unique.
des nombres judicieusement choisis pour qu'en additionnant  Si les droites sont confondues, alors le système (S) admet
ou soustrayant les équations on n'ait plus qu'une seule une infinité de couples solutions.
inconnue. 4)Méthode des déterminants
On va chercher, par exemple, à "éliminer" l'inconnue . Définition :soit le système de deux équations a deux
Pour cela on va :
multiplier la première équation par qui est le coefficient de  ax  by  c
inconnues suivant :  I  
l'inconnue de la seconde équation.  ax  by  c
multiplier la seconde équation par qui est le coefficient de
a b
l'inconnue de la première équation.
Le nombre réel noté :    ab  ab
6 x  2 y  10 a b
On obtient alors le système : 
6 x  9 y  12 S’appelle le déterminant du système I 
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Le critère suivant permet d’en savoir plus long sur le nombre 8 4
de solutions d’un système.... 2)Le déterminant est :    88  0
Proposition : soit le système de deux équations à deux 2 1
inconnues suivant : 4 4
Alors on calcule  x   4  12  8  0
 ax  by  c
 I  ax  by  c
3 1
et  son déterminant
 Donc S  
1)Si   0 alors le système  I  admet un couple solution
unique  2 x  y  2
3) 
c b a c 2 x  2 y  2
c b cb  cb a  c ac  ac
x  y  2 1
    Le déterminant est :    2  2  0
  0 alors : 2  2
2)Si
 Si  x  0 et  y  0 alors :les deux équations 2 1
Alors on calcule  x   2  2  0
ax  by  c et ax  by  c sont équivalentes et dans 2  2
ce cas Résoudre le système c’est Résoudre l’une des
équations par exemple en choisi : ax  by  c et alors
2 2
Alors on calcule  y   2 2 2 2 0
 c  ax   2 2
on a : S   x;  / x  ; b  0
 b   Donc les deux équations 2x  y  2 et
 Si x  0 ou y  0 alors le système I  2x  2 y  2 sont équivalentes et dans ce cas Résoudre
n'admet aucun couple solutions et donc S   le système c’est Résoudre l’une des équations par
2
Exemple :Résoudre dans les systèmes suivants exemple en choisi 2x  y  2 c a d 2x  2  y
3x  y  5 8 x  4 y  4
1)  2)  et alors on a : S   x; 2x  2 / x   
2 x  4 y  6 2 x  y  3
4 x  2 y  2
4 x  2 y  2  4 x  2 y  2
 2 x  y  2  4)  I   x  3 y  11 Soit le système  I  
3)  4)  I   x  3 y  11 2 x  4 y  8  x  3 y  11
2 x  2 y  2 2 x  4 y  8 

x  2 y  1 Le déterminant est :  
4 2
 12  2  14  0
 1 3
5)  I  3 x  y  2
x  y  3
 Alors le système  I  admet une solution unique
Solution :
2 2
3 1
1)Le déterminant est :    3  4   1  2  14  0  x 11 3 28
2 4 x    2
 14 14
Alors le système  I  admet un couple solution unique 1 1
5 1 y 1 3 2
 x 6 4 5  4   6    1
20  6 14
y   2
x     1  1 1

Donc  2,3 est une solution du système  I  
14 14 14 14
3 5
 y 2 6 3   6   5  2 18  10 28 On remplace dans la dernière équations c a d x  3 y  11
y      2
 14 14 14 14 On a 2   2   4  3  4  12  8
Donc  2,3 vérifie toutes les équations
On en déduit le couple solution : S  1, 2  .

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On en déduit que : S   2,3
x  2 y  1 x  2 y  1
5) I  3 x  y  2 Soit le système  I  
   41, 23 est bien solution du
x  y  3
On vérifie que le couple
x  y  3
 système.
1 2
Le déterminant est :    1  2  1  0
1 1
Alors le système  I  admet une solution unique A l'aide de la méthode par combinaisons linéaires

1 2 4 2
 3 1 5 y 1 11 42
x x    5 et y   3
 1 1  14 14
Donc  2,3 est une solution du système  I 
On remplace dans la deuxième équations c a d 3x  y  2 On reporte cette valeur dans la première équation :
donc et finalement .
On a 3 5  2  17  2 On contrôle que les valeurs trouvées vérifient la seconde
Donc  2,3 ne vérifie pas toutes les équations équation : .
Conclusion : vélos et tricycles étaient engagés dans
On en déduit que : S  
cette course.
Applications : RÉSOLUTION DE PROBLÈMES 2. On utilise ces valeurs pour répondre à la question posée.
L'association des Enfants Heureux organise une course.
Chaque enfant a un vélo ou un tricycle. L'organisateur a L'association recevra donc F grâce à cette course.
compté enfants et roues. Exercice2 :1. On considère le système suivant :
1. Combien de vélos et combien de tricycles sont engagés 45 x  30 y  510

27 x  20 y  316
dans cette course ?
2. Chaque vélo engagé rapporte F et chaque a. Les nombres et sont-ils solutions de ce
tricycle F. Calculer la somme que l'association des système ?
Enfants Heureux recevra. b. Résoudre le système.
Solution : 2. Pour les fêtes de fin d'année, un groupe d'amis souhaite
1. Première étape : on identifie ce que nos inconnues vont emmener leurs enfants assister à un spectacle.
représenter. Les tarifs sont les suivants :
On cherche le nombre de vélos et le nombre de tricycle dh par adulte et par enfant s'ils réservent en
catégorie 1.
engagés.
dh par adulte et dh par enfant s'ils réservent en
On va donc appeler le nombre de vélos et le nombre de catégorie 2.
tricycles. Le coût total pour ce groupe d'amis est de dh s'ils
Deuxième étape : on met en équation le problème donné. réservent en catégorie 1 et euros s'ils réservent en
On a enfants. Cela signifie donc que . catégorie 2.
On a compté roues. Chaque vélo possède roues et Déterminer le nombre d'adultes et d'enfants de ce groupe?
chaque tricycle possède roues. On a donc Solution :
l'équation . 1. a. Regardons si les nombres et vérifient
V  T  64 chacune des deux équations
Troisième étape : On résout le système : 
2V  3T  151
A l'aide de la méthode par substitution. Le couple n'est donc pas solution du système.
b. Nous allons résoudre ce système à l'aide de combinaisons
linéaires :

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3x  4 y  2
On aura :  donc 2=1
3 x  4 y  1

Impossible donc : S  
On reporte ce résultat dans la première équation :
soit donc 
3) 
 5 3 x   2 1 y  0

 2  1 x   5  3  y  1
d'où .

On vérifie que le couple  8,5 est bien solution de la 
seconde équation :
5 3 2 1
. 
2 1 5 3

 5 3  
5  3  2 1  
2 1
Par conséquent la solution du système est .  8,5
2. On appelle le nombre d'adultes et le nombre
  5    3     2   1 
2 2 2 2

d'enfants. Donc :    5  3   2  1  1  0
Avec la première catégorie on obtient
0 2 1
 
l'équation .
Avec la seconde catégorie on obtient 15  3  2 1
x    2 1  1 2
l'équation .  1
5 3 0
On est donc ramené à résoudre le
y
2 1 1  5  3


 5 3  3 5

 1
système . 
Donc : S  1  2, 3  5 
D'après la question précédente le couple  8,5 est solution
 x  y  11
de ce système. 4)    x  y  11 

 x  y  44  x  y  x  y   44
2 2
2 
Exercice3 :résoudre dans les systèmes suivants :
 x  y  11
 
x  y  11
3x  4 y  2  
x  2 y  1 11 x  y   44
 x  y  4
1)  2) 
2x  4 y  2
4 1
 x  y   On fait la somme membre a membre on trouve :
 3 3 15
x  y  x  y  11  4 donc 2 x  15 donc x 

 5 3 x   2 1 y  0 4) 
 x  y  11
15
2
7

 2  1 x   5  3  y  1  x  y  44  y  11 Donc : y 
2 2
3)  Et par suite :
2 2
1 2  15 7  
Solution : 1)   0 Donc : S   2 , 2  
2 4  
x  2 y  1
2
x  2 y  1 x  2 y  1
 
Exercice4 :1)résoudre dans le système suivant :
 
2x  4 y  2 2  x  2 y   2
 x  2 y  1 7 x  3 y  4

 4 x  5 y  2
1 1
 x  2 y  1  2 y  1  x  y    x 2)en déduire les solutions du système suivant :
2 2
 7 3
 x  y 4
Donc le système admet une infinité de solutions : 

 1 1    4  5  2
S   x; x   / x   
x y
 2 2  
Solution : 1)le déterminant du système est :
3x  4 y  2 7 3
2) 
  35  12  23  0
4 1 On multiplie la 2 iem équation par -3 4 5
 x  y  
 3 3 4 3 7 4
2 5 14 4 2 2
Donc : x  
et y  
 23  23
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 14 2   Exercice : résoudre dans
2
le système suivant :
Donc : S    ,  
 23 23   
2 x  5 y  1
2 2

2) pour que le systeme existe il faut que : x  0 et y  0  2


4 x  3 y  15

2

 1 1
 7 x  3 y  4 1
Y 
1 Solution : X  x 2 et Y  y2
 on pose : X  et
 x y 2 X  5Y  1
 4 1  5 1  2 Le systeme devient : 

 x y 4 X  3Y  15
7 X  3Y  4 On résolve ce systeme et on trouve : X  3 et Y  1
Le systeme devient :  Donc : x 2  3 et y 2  4
4 X  5Y  2
Donc : x   3 ou x  3 et y  1 ou y   1
14 2
D’après 1) on a : X   et Y   Donc : x   3 ou x  3 et y  1 ou y  1
 3,1 ,  
23 23
Par suite : S   
3, 1 ,  3,1 ,  3, 1
1 14 1 2
Donc :   et  Exercice7 :résoudre dans
2
le système suivant :
x 23 y 23
 x ²  3x  1   y ²  5 y  4   3

Donc : x  
23
et y  
23  23 23 
Donc : S    ,    2  x ²  3x  1  3  y ²  5 y  4   4
14 2  14 2   Solution : on pose : X  x 2  3x  1 e Y  y ²  5 y  4 t
Exercice5 :résoudre dans
2
le système suivant :  X  Y  3
Le systeme devient : 
 5 3 2 X  3Y  4
 x 1  y2
4
 On résolve ce systeme et on trouve : X  1 et Y  2

 2  1 Donc : x 2  3x  1  1 et y ²  5 y  4  2
1
 x  1 y2 Donc : x²  3x  21  0 et y ²  5 y  6  0
Solution : pour que le systeme existe il faut que : x  1 et On résolve l’équation : x 2  3 x  2  0
y  1 on pose : X  1   b2  4ac   3  4 1  2   1  0
et Y  1 2
x 1 y2
5 X  3Y  4   3  1   3  1 3
Le systeme devient :  Donc : x1   2 et x2  
2 1 2 1
2 X  Y  1
2
On résolve l’équation : y ²  5 y  6  0
On résolve ce systeme et on trouve : X  1 et Y  13
  b2  4ac   5  4 1 6  1  0
2
11 11

Donc :
1

1
et
1

13   5  1   5  1
x  1 11 y  2 11 Donc : y1   3 et y2  2
2 1 2 1
Donc : x 1  11 et y  2 
11 Par suite on a : S  1,3 , 1, 2  ,  2,3 ,  2, 2 
13
Donc : x  12 et y  37 par suite : S  12, 37  
13  13  
2 « C’est en forgeant que l’on devient forgeron » Dit un
Exercice6 :résoudre dans le système suivant : proverbe.
2 x  y  6 C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs et exercices

3 x  5 y  17 Que l’on devient un mathématicien

Solution : pour que le systeme existe il faut que :


x  0 et y  0 on pose : X  x et Y  y
2 X  Y  6
Le systeme devient : 
 3 X  5Y  17
On résolve ce systeme et on trouve : X  1 et Y  4
Donc : x  1 et y  4 donc :  x   12 et  y   42
2 2

Donc : x  1 et y  16 par suite : S  1,16 

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Cours avec Exercices d’application PROF : ATMANI NAJIB Tronc CS
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Equations et inéquations et systèmes partie1


Leçon : Equations et inéquations et systèmes partie3
Présentation globale
Chapitre no 3
IV) équation du second degré a une inconnue.
V) Inéquation du second degré a une inconnue.

IV) équation du second degré a une inconnue.


1)Définition : Une équation du second degré a une inconnue
est une équation de la forme ax 2  bx  c  0 où a, b et c Soit : x = 0 ou x=
4 Donc l’ensemble de toutes l
sont des réels avec a  0 . 5
Une solution de cette équation s'appelle une racine du es solutions est : S  0; 4 
 5
trinôme ax 2  bx  c .
5) 3x  x  2  0 2

Exemple :L'équation 3x 2  6x  2  0 est une équation du On va d’abord Factoriser les trinômes 3 x 2  x  2


second degré.
 2 1 2  2 1 1 2
2 2
1
2)Résolution d'une équation du second degré a une 3x  x  2  3  x  x    3  x  2
2
x     
inconnue.  3 3   2  3  6   6  3 

2     1   25 
Activité : 2
 2 1
Résoudre dans ℝ les équations suivantes : 3x  x  2  3  x  x    3   x      
2

 3    6   36 
3
 
 16 x2 = -8 ( )
2 2
1) x 2) 3) x + 2 =9
   1   25 
2

4) 5x - 4x = 0 5) 3x 2  x  2  0
2 3x 2  x  2  3   x       Cette écriture s’appelle
   6   36 
 
Solution :1)L’équation x = 16 .
2
la forme canonique
16 est positif donc l’équation admet deux solutions  1 5  1 5  2
3 x 2  x  2  3  x    x     3  x  1  x  
x = 16 = 4 et x = - 16 = -4 .  6 6  6 6  3
Donc l’ensemble de toutes les solutions est : S  4; 4  2
Donc : 3 x 2  x  2  3  x  1  x   la forme factorisée
 3
2)L’équation x = -8 .
2
 2
-8 est négatif donc l’équation n’a pas de solution 3x 2  x  2  0 ssi  x  1  x    0
 3
Dans ℝ. Donc : S  
2
On a alors x 1  0 ou x   0
( )
2
3)L’équation x + 2 = 9 .
3
2
L’équation admet deux solutions x  1 et . x  
On a alors x+ 2 = 3 ou x+ 2 = -3 . 3
L’équation admet deux solutions x = 3- 2 = 1 et  2 
Donc l’ensemble de toutes les solutions est : S   ;1
x = -3- 2 = -5 .Donc l’ensemble de toutes les solutions  3 
est : S  5;1 Cas général :
 2 b c  2  b   b  c
2 2
ssi x( 5x - 4 ) = 0
4) 5x - 4x = 0
2 b
ax  bx  c  a  x  x    a  x  2
2
x     
 a a   2  a  2a   2a  a 
Soit : x = 0 ou 5x – 4 = 0

2
 b 
ax 2  bx  c   x   
 2a  4a

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 b  b 2  4ac 
2
 b 
2
  - Si  = 0 : L'équation ax 2  bx  c  0 a une seule solution
 a  x      a  x    2 
 2a  2
4a   2a  4a  b
(dite double) : x0   .
2a
b 
On pose   b 2  4ac et    et    2 c a d : S   x0  et le trinôme ax 2  bx  c a une forme
2a 4a
1)Définitions : Soit le du trinôme ax  bx  c factorisée : ax 2  bx  c  a  x  x0 
2 2

avec a  0 .
- Si  > 0 : L'équation ax 2  bx  c  0 a deux solutions
 Le trinôme peut s’écrire sous la forme dite la forme
canonique : distinctes :

ax 2  bx  c  a  x       b   b  
c a d : S   x1 ; x2 
2
  x1  et x2 
2a 2a
 On appelle discriminant du trinôme ax 2  bx  c , le Et le trinôme ax 2  bx  c a une forme factorisée :
nombre réel, noté   b  4ac .
2
ax 2  bx  c  a  x  x1  x  x2 
Exemple :Pour le trinôme 3 x 2  x  2
a) Calculons le discriminant : Démonstration :On a vu que le trinôme ax 2  bx  c avec
a = 3, b = -1 et c = -2 donc : a  0 peut s'écrire sous sa forme canonique
 = b2 – 4ac = (-1)2 – 4 x 3 x (-2) = = 1 + 24= 25 ax 2  bx  c  a  x      
2

b) déterminons la forme canonique :


 
1 1 avec    b et    b  4ac Donc :
2
b
3 x  x  2  3  x         
2
2

  2a 23 6 2a 4a 2
 25 25  b  b2  4ac  
2
b 
2
 
et      ax 2  bx  c  a  x    
 
a x    2
4a 2
43 2
36  2a  4a   2a  4a 
2

 1  25 
2

3x 2  x  2  3  x     la forme canonique : - Si  < 0 : L'équation ax 2  bx  c  0 peut s'écrire :


 6  36 
 b  
2

Propriété1 : Les solutions dans ℝ de x   2


 2a  4a

l’équation x  a (Dépendent du signe de a)


2
  
Comme un carré ne peut être négatif  2  0  , l'équation
 Si a < 0, alors l’équation n’a pas de solution.  4a 
 Si a = 0, alors l’équation possède une unique solution qui n'a pas de solution.
est 0. 2
 b 
 Si a > 0, alors l’équation possède deux solutions qui sont - Si  = 0 : ax  bx  c  a  x 
2

 2a 
a et  a 2
 b 
L'équation ax  bx  c  0 peut s'écrire :  x   0
2
Démonstration :
- Si a < 0, l’équation n’a pas de solution car un carré est  2a 
positif. b
L'équation n'a qu'une seule solution : x0  
- Si a = 0, alors l’équation s’écrit x2 = 0 donc x = 0 . 2a
- Si a > 0 : x2 = a équivaut à : x2 - a = 0 
- Si  > 0 : ax 2  bx  c  a  x 
b   b 
( )( )   
 x  
Soit x - a x + a = 0  2a 2a  2a 2a 
L'équation ax  bx  c  0 peut s'écrire :
2
x - a = 0 ou x + a = 0
 b   b 
x = a ou x = - a  x    x     0
2 a 2 a  2 a 2 a
Propriété2 : soit l’équation ax 2  bx  c  0 où a, b et c   
sont des réels avec a  0 . L'équation a deux solutions distinctes :
et soit  son discriminant b   b  
x1  et x2 
- Si  < 0 : L'équation ax  bx  c  0 n'a pas de solution
2
2a 2a
réelle c a d : S   Applications : Résoudre les équations suivantes et
Et on ne peut pas factorisée le trinôme ax  bx  c
2 Factoriser les trinômes :

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9
a) 2x 2  x  6  0 b) 2x 2  3x  0
8
c) x 2  3x  10  0 d) 6 x 2  x  1  0
Solution :a) Calculons le discriminant de l'équation
Applications : Résoudre dans les équations suivantes
2x 2  x  6  0 :
1) 6 x  7 x  5  0 2) 2x 2  2 2x  1  0
2
a = 2, b = -1 et c = -6
3) 3 x  x  2  0 4) 4 x  8 x  3  0
2 2
donc  = b2 – 4ac = (-1)2 – 4 x 2 x (-6) = 49.
Comme  > 0, l'équation possède deux solutions distinctes : 5) x  4x  2  0 6) x  5x  7  0
2 2

b     1  49 x 2  4 x  21  0
7) 2 x  4 x  6  0
3 2
x1    8)
2a 2 2 2
9) 3 x  6 x  3  0
2

b     1  49
et x2   2 Solution
2a 2 2
1) a  6 et b  7 et c  5
 3 
S   ; 2  et le trinôme 2 x  x  6 a une forme
2

 2  6 x2  7 x  5  0
  3 
factorisée : 2 x 2  x  6  a  x       x  2    b2  4ac   7   4  6   5  49  120  169  13  0
2 2

  2 
 3 Comme  > 0, l'équation possède deux solutions distinctes :
cad 2 x2  x  6  a  x    x  2
 2
  7   169 7  13 20 5 7  13 6 1
 0 : x1     et x2   
9
b) Calculons le discriminant de l'équation 2x 2  3x  2 6 12 12 3 12 12 2
8
9
a = 2, b = -3 et c = Donc : S   5 ,  1 
8 3 2 
9
donc  = b2 – 4ac = (-3)2 – 4 x 2 x = 0. 2) a  2 ; b  2 2 ; c  1 2x 2  2 2x  1  0
8
Comme  = 0, l'équation possède une seule solution (dite
 
2
  b2  4ac  2 2  4  2 1  8  8  0
b 3 3 3
double): x0     c a d : S    et le
2a 2 2 4 4 Comme  = 0, l'équation possède une seule solution (dite
9
trinôme 2 x 2  3 x  a une forme factorisée :
double): x  b 
 2 2   2 donc : 
 2
S 

8
2 2 
2
2a 2 
 2 

9  3
2 x 2  3x   2 x  
8  4 3) 3 x  x  2  0
2

c) Calculons le discriminant de l'équation x 2  3x  10  0


  b2  4ac  1  4  3  2  1  24  23  0
2
:a = 1, b = 3 et c = 10
donc  = b2 – 4ac = 32 – 4 x 1 x 10 = -31.
Comme  < 0, l'équation ne possède pas de solution réelle Comme  < 0, l'équation ne possède pas de solution réelle
cad : S   cad : S  
d) 6 x 2  x  1  0 4) 4 x 2  8 x  3  0
  1  24  25
  b2  4ac   8  4  3   4   84  8  16   4   0
2 2

1 5 1
x1   et x 2  1  5   1
12 2 12 3 Comme  > 0, l'équation possède deux solutions distinctes :
 1 1
Donc : S    ;    8  16   8  16
 3 2 x1  et x2 
 1  1 2 4 2 4
R x   6 x   x  
 2  3

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8  4 12 3 84 4 1 Comme  = 0, l'équation possède une seule solution (dite
x1    et x2   
8 8 2 8 8 2   6  6
double): x   1
23 6
3 1
S  , 
2 2 S  1

5) x  4x  2  0 Exercice1 : Factoriser les trinômes :


2

a) 4x 2  19x  5 b) 9x 2  6x  1
  b2  4ac   4  4  2  1  16  8  8  0
2
Solution :a) On cherche les racines du trinôme
4x 2  19x  5 :
Comme  > 0, l'équation possède deux solutions distinctes Calcul du discriminant :  = 192 – 4 x 4 x (-5) = 441

  4   8   4   8 19  441 19  441 1


Les racines sont : x1   5 et x2  
x1  et x2  2 4 2 4 4
2 1 2 1
On a donc :

x1 

42 2 2 2 2


 2  2 et x2  4  2 2 
2 2 2    1
4 x 2  19 x  5  4  x   5    x     x  5  4 x  1 .
 2 2  4
2 2 2 2
b) On cherche les racines du trinôme 9x 2  6x  1 :
Donc : S  2   2, 2  2  Calcul du discriminant :  = (-6) 2 – 4 x 9 x 1 = 0
Comme  = 0, le trinôme possède une seule racine (dite
x 2  5x  7  0 b 6 1
6) racine double): x0     :
2a 2  9 3
et le trinôme 9x 2  6x  1 a une forme factorisée :
  b 2  4ac  52  4 1 7  25  28  3  0
2
 1
Comme  < 0, l'équation ne possède pas de solution réelle 9 x2  6 x  1  9  x  
 3
cad : S   Exercice 2: Résoudre dans ℝ l'équation (E) :
7) 2 x 2  4 x  6  0
x2 x2
  b  4ac   4  4  2  6  16  48  32  0
2 2  0
2x 2  3x  2 2x 2  13x  6
Comme  < 0, l'équation ne possède pas de solution réelle Solution :
cad : S   - On commence par factoriser les expressions 2x 2  3x  2
8) x  4 x  21  0
2
et 2x 2  13x  6 :
Le discriminant de 2x 2  3x  2 est
  b  4ac   4  4 1  21  16  84  100  10   0
2 2 2
 = (-3)2 – 4 x 2 x (-2) = 25 et ses racines sont :

Comme  > 0, l'équation possède deux solutions distinctes : x  3  25   1 et x  3  25  2


1
22 2 2
22
  4   100   4   100 On a donc :
x1  et x2   1
2 1 2 1 2 x 2  3 x  2  2  x    x  2    2 x  1 x  2  .
 2
4  10 14 4  10 6 Le discriminant de 2x 2  13x  6 est :
x1   7 et x2    3
2 2 2 2 ' = 132 – 4 x 2 x 6 = 121 et ses racines sont :
13  121 13  121
S  3, 7
1
Donc : x1 '   6 et x2 '  
22 22 2
On a donc :
9) 3x 2  6 x  3  0  1
2 x 2  13 x  6  2  x  6   x     x  6  2 x  1 .
 2
  b2  4ac   6  4  3 3  36  36  0
2

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x2 x2 Comme  > 0 : le trinôme T  : a deux racines distinctes :
- L'équation (E) s'écrit :  0
 2 x  1 x  2  x  6 2 x  1  et 
1 b c
Les valeurs -6,  et 2 annulent le dénominateur. 2) on a :     et     donc
2 a a
On résout alors (E) sur ℝ﹨  6 ;  1 ; 2 .   
2

2
et    
2
 1
 2  2 2 2
1 x2 2
(E) s'écrit :  0 c cad  
2 x  1  x  6  2 x  1 1
 
1
 2 
2
   1 2
x6 x2 x  6  x2
 0  0 On a :       2  2   2 donc
2

 2x  1 x  6  x  6 2x  1  2 x  1 x  6 


1 5
     2   2   2 donc  2   2  2
2
1
c a d x  6  x  0 car x   et x  6 .
2
2 2
2
5
Le discriminant de x 2  x  6 est : On a :        donc     2   5
2 2

'' = 12 – 4 x (-1) x 6 = 25.      1 2


1  25 1  25 On a :       3  3 2   3 2   3 donc
3

Les racines sont : x1 ''   3 et x2 ''   2


2   1 2   1  3   3       3 2   3 2
3

Les solutions de l'équation (E) sont : -2 et 3.


donc  3   3       3     donc
3

Donc S  2;3 3
 2  2
3)La somme et le produit des racines d’un trinôme.        3  1  
3 3

 2   2 
Proposition1 : soit le trinôme ax 2  bx  c tel que son
donc
discriminant   0 3
2 3 2 2 2 3 2 2 2  12 2 14 2 7 2
Si x1 et x2 sont les racines du trinôme alors :    3 
3 3
    
2 2 8 2 8 8 4
b c
x1  x2  et x1  x2  x y  s
a a Proposition2 : le système :  I   x  y  p où les s , p
Exemple : soit le trinôme 2019 x 2  2020 x  1

2
a) vérifier que 1 est racine du trinôme sont des réels donnés admet une solution dans ssi
b) trouver l’autre racine du trinôme s  4 p  0 et dans ce cas x , y sont solutions de
2

Solution :
l’équation x 2  sx  p  0
a) 2019 12  2020 1  1  2019  2020  1  2020  2020  0
donc x1  1 2 x  y  5
Exemple : Résoudre dans le système : 
b) a = 2019, b = -2020 et c = 1 x  y  4
c 1 1 Solution : méthode1 :
on a : x1  x2  donc 1 x2  donc x2  x  y  5
a 2019 2019  x  5  y
 ssi 
Exemple : soit le trinôme T  : 2 x2  2 x  2 x  y  4  5  y   y  4
1) prouver que le trinôme T  admet deux racines distinctes On considère :  5  y   y  4 ssi  y  5 y  4 ssi
2

 et  sans les calculer y2  5 y  4  0


1 1 Calculons le discriminant : a = 1, b = -5 et c = 4
2) Déduire les valeurs suivantes :    ;    ;  ;
  donc  = b2 – 4ac = (-5)2 – 4 x 1 x 4 = 9.
Comme  > 0, l'équation possède deux solutions distinctes :
 2   2 ;    ; 3   3
  5 9 53 5 9 53
y1    1 et y2   4
2 1 2 1
et b  2 et c  2
2a 2a
Solution : 1) : a  2 et
Si y  1 et puisque x  5  y alors x  5 1  4
 2  4  2   2   2  16  18  0
2
  b2  4ac 
Si y  4 et puisque x  5  y alors x  5  4  1

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On en déduit que : S   4,1 ; 1, 4   b 
2

L'équation ax  bx  c  0 peut s'écrire :  x   0


2

4) le discriminant réduit d’un trinôme.  2a 


Soit le trinôme ax 2  bx  c - Si  > 0 : on a : ax  bx  c  a  x  x1  x  x2 
2

Si b est pair c a d b  2b on parle du discriminant réduit


  b2  ac et on a :
- Si   < 0 : pas de solution réelle c a d : S  
- Si   = 0 : L’équation a une seule solution (dite double) :
b .
x0  
a Donc on a :
- Si   > 0 : L’équation a deux solutions distinctes : Résumé :
b   et  Si  > 0 le trinôme ax  bx  c est du signe de a
2
b   
x1  x2 
a a a l’extérieur des racines et le signe contraire de a
Applications : Résoudre l’équations suivantes : entre les racines
x 2  22 x  23  0
Solution : on a : b = -22 et 22 est pair b = -2 x 11
donc b’ = - 11
Calculons le discriminant réduit   b2  ac de  Si  < 0 : le trinôme ax  bx  c est du signe de a
2

l’équation :
  b2  ac   11  1  23  121  23  144
2

Comme ’ > 0, l'équation possède deux solutions distinctes :


Si  = 0 : le trinôme ax  bx  c est du signe de a
2

b     11  144 11  12


x1     1 et
a 1 1
b     11  144 11  12
x2     23
a 1 1 Exemple : Résoudre les inéquations suivantes :
S  1;23
a) 2 x  3 x  1  0 b) 2 x  4 x  2  0
2 2
c)
V) Inéquation du second degré a une inconnue.
3x  6 x  5  0
2

1)Définition : on pose : P  x   ax 2  bx  c a0


Solution : a) 2 x  3 x  1  0 a  2
2

Une inéquation du second degré a une inconnue est une Calculons le discriminant : a = 2, b = -3 et c = 1 donc
inéquation de la forme P  x   0 ou P  x   0 ou
  b2  4ac   3  4  2 1  9  8  1  0
2

P  x   0 ou P  x   0 Comme  > 0, l'équation possède deux solutions distinctes :


2) Signes du trinôme : ax  bx  c . a  0   3  1 3  1 5  9 3 1 1
2

x1    1 et x2   
Si  < 0 : On a vu que le trinôme ax  bx  c avec a  0
2
2 2 4 2a 4 2
peut s'écrire sous la forme : ax 2  bx  c  a  x  b    
2

 
 2a  4a 2 


2
et puisque < 0 Donc : - > 0 Alors  x    2  0
b
 2a  4a
Donc : S   , 1   1, 
et par suite : le trinôme ax 2  bx  c est du signe de a  2 
2
 b  b) 2 x  4 x  2 0
2
Si  = 0 : On a : ax 2  bx  c  a  x   et puisque
 2a  Étudions le signe du trinôme P( x)  2 x 2  4 x  2
 b 
2
a  2
   0 Alors le trinôme ax  bx  c est du signe
2
 x
  b2  4ac   4   4   2    2   16  16  0
2
 2a 
b
de a pour x 
2a

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Comme  = 0, le trinôme possède une racine double: a) x 2  3x  5  x  2 équivaut à x 2  4x  7  0
  4 Le discriminant de x 2  4x  7 est  = 42 – 4 x 1 x (-7) =
x1  1
2   2  44 et ses racines sont :
4  44 3 1 1
Et x2   2  11 x1  
2 1 4 2
On obtient le tableau de signes :

Donc : S 
c) 3 x  6 x  5  0
2

Étudions le signe du trinôme P( x)  3x 2  6 x  5


L'ensemble des solutions de l'inéquation
a 30
x 2  3x  5  x  2 est donc S   2  11; 2  11  .

  b2  4ac   6  4  3  5  36  60  24  0
2
1
c) 2
x  x6
2

- On commence par déterminer les racines du trinôme


x2  x  6 :
*Le discriminant est  = (-1)2 – 4 x 1 x (-6) = 25 et ses
Donc : S  racines sont :
Exercice 3: Résoudre les inéquations suivantes : 1  25 1  25
x1   2 et x2  3
a) 3 x  6 x  9  0
2
b) x  3x  5  x  2
2
c) 2 1 2 1
1 Les valeurs -2 et 3 annulent le dénominateur. On résout donc
2 l'équation dans
x  x6
2

Solution : a) 3 x 2  6 x  9  0 ℝ﹨  2 ; 3.
- On commence par résoudre l’équation 3 x 2  6 x  9  0 . 1 1
 2 Équivaut à 2 20
Le discriminant de 3 x 2  6 x  9 est  = 62 – 4 x 3 x (-9) = x  x6
2
x  x6
36 + 108 = 144. 2x 2  2x  13
Soit : 0
Les solutions de l’équation 3 x 2  6 x  9  0 sont : x2  x  6
6  144 6  12 - On détermine les racines du trinôme 2x 2  2x  13 :
x1    3 et
23 6 Le discriminant est ' = 22 – 4 x (-2) x 13 = 108 et ses
6  144 6  12 racines sont :
x2   1
23 6 2  108 1 3 3 2  108 1 3 3
x1 '   et x2 '  
- On dresse ensuite le tableau de signes :  
2  2 2  
2  2 2

- On obtient le tableau de signe :

3 x 2  6 x  9 Est strictement positif sur les intervalles


 ;  3 et 1;   .
L'ensemble des solutions de l'inéquation 3 x 2  6 x  9  0
est donc S   ;  3  1;   .
1
b) On commence par rassembler tous les termes dans le L'ensemble des solutions de l'inéquation 2
x  x6
2
membre de gauche afin de pouvoir étudier les signes des
trinômes. 1  3 3   1 3 3 
est : S ; 2   3; .
Etudier le Signe d'un trinôme  2   2 

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Exercice4 : Résoudre les inéquations suivantes : encore :  x  4  x  2   0 .
a) 2 x  4 x  6  0 b) 4 x  8 x  3  0
2 2

c) x  3x  10  0
2

Solution : a) 2 x  4 x  6  0 a  2
2

Calculons le discriminant : a = 2, b = -4 et c = 6 donc


  b 2  4ac  16  48  32  0
Le produit est négatif sur l'intervalle [- 2 ; 4],
Donc : S 
d'où : S = [- 2 ; 4].
b) 4 x  8 x  3  0 a4
2
Étudions le signe du x 1 2
trinôme 3) 
x 3
  b2  4ac   8  4  4  3  64  48  16  0
2
x 1 2
Pour , résoudre l'équation  équivaut à
Comme  > 0, l'équation possède deux solutions distinctes : x 3
8  4 12 3 84 1 résoudre : 3  x  1  2 x .
x1    et x2  
2 4 8 2 8 2 D'où : , ou encore , soit x = 3.
L'ensemble des solutions est S = {3}.
x 1 2
• Dans le cas de l’inéquation  on transpose tous les
x 3
Donc : S   , 
1 3 termes dans un seul membre et on fait apparaître si possible
2 2 un quotient de facteurs du premier degré. On peut alors
déterminer l'ensemble des solutions à l'aide d'un tableau de
c) x  3x  10  0   b  4ac  49  0
2 2

Comme  > 0, l'équation possède deux solutions distinctes : signes. Pour


x 1 2
, résoudre l'équation  équivaut
x1  5 et x2  2 x 3
x 1 2
à résoudre   0 .En réduisant au même
x 3
3x  3 2 x
dénominateur, on obtient :   0 , soit
3x 3x
Donc : S  2,5
Exercice 5: Résoudre les équations et les inéquations
x 1 2
suivantes : 1)  x  1  9 2)  x  1  9 3) 
2 2

x 3
x 1 2
4) 
x 3 .
Solution :1)Résoudre  x  1  9 ssi: x 1  3
2

Le quotient est négatif sur l'intervalle ]0 ; 3]


ou x −1 = −3 soit x = 4 ou x = −2, d'où S = {−2 ; 4}.
2) Pour résoudre une inéquation comportant des carrés, on donc S  0,3  
peut transposer tous les termes dans un seul membre et on Exercice6 : soit le polynôme suivant (E) :
factorise, si possible, en un produit de facteurs du premier P  x   x 3  2x 2  x  2
degré.
On peut alors en déduire l'ensemble des solutions à l'aide 1)Montrer que 1 est racine du polynôme P  x 
d'un tableau de signes.
Résoudre  x  1  9 revient à écrire  x  1  9  0
2 2  
2)Montrer que P  x    x  1 x 2  
2 1 x  2 
.D'où :  x  1  3 x  1  3  0 : , ou
3)On pose : Q  x   x 2   
2  1 x  2 et soit  son
discriminant

 
2
a) Vérifier que :   2 1

b) Résoudre dans ℝ l'équation Q  x   0

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4)en déduire les solutions de 5) recherche des solutions de l'équation P  x  =0
l'équation x   2 1  x  2 0
 
On a : P  x    x  1 x 2  2 1 x  2 
5) Résoudre dans ℝ l'équation P  x  =0
P  x   0 ssi x  1  0 ou x2   
2 1 x  2  0
6) Résoudre dans ℝ l'inéquation P  x   0
ssi x  1 ou x1  2 ou x2  1
Solution : P  x   x 3  2x 2  x  2

On a donc : S  1,1, 2 
1)Montrons que 1 est racine du polynôme P  x 
6) Résoudre dans ℝ l'inéquation P  x   0
P  1   1  2  1   1  2
3 2

P  1  1  2  1  2  0 donc 1 est racine du polynôme



P  x   0 ssi  x  1 x 2   2  1 x  2  0 
P x 
2) Montrons que P  x    x  1 x 2    2 1 x  2 
 x  1  x2      
2  1 x  2  x3  2  1 x 2  2 x  x 2  2  1 x  2  
 x3   
2  1 x2  2x  x2  2  1 x  2  
 x3  2 x 2  x 2  2 x  x 2  2 x  x  2 On a donc : S  , 1  1, 2 
 x3  2 x 2  x  2
Exercice7 : soit l'équation  E  :
 
2
3) a)   b  4ac  2  1  4 1 2
 
2
x 2  2 3  2 x  2 6  0 et soit  son discriminant

 2  2 2 1  1   
2 2
 2 1
 
2 2
1) Vérifier que :   2 3  2
b) Résoudre dans ℝ l'équation Q  x   0
2) Résoudre dans ℝ l'équation  E 
x 2
 
2  1 x  2 =0 On a  0 3) Résoudre dans ℝ l'équation P  x  =0

x2 
2 1 2 1 2
  1 et 4) Résoudre dans ℝ l'inéquation P  x   0
2 1 2 5)en déduire les solutions de
x1 
2 1 2 1 2 2
2 1

2
 2 
l'équation x  2 3  2  x 2 6 0

donc : S   2,1  
Solution :  E  : x 2  2 3  2 x  2 6  0 
 
2
4)recherche des solutions de 1)   b  4ac  2 3  2  4 1 2 6
2

l'équation x   
2 1 x  2  0
  12  4 6  2  8 6  14  4 6
x   
2  1 x  2  0 peut s’écrire sous la forme :
14  4 6  14  2  2 3  2  2 3  2  2 3  2   
2
 2
2

 x  
2
2 1 x 2 0
 
2
14  4 6  2 3  2
On pose : X  x On a donc : X 
2
 
2 1 X  2  0
2) Résoudre dans ℝ l'équation  E  :
D’après la question précédente les solutions sont : X 1  2 x 2  2 3  2 x  2 6  0
 
et X 2  1
On a   14  4 6  0 donc
On a donc : x1  2 et x2  1

 x    2  x
2 2
 1
2 2
donc : 1 et 2

donc : x1  2 et x2  1 On a donc : S  2,1

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2 3  2  14  4 6 2 3  2  2 3  2
x1  
2 1 2 1
2 3  2  2 3  2
et x2 
2 1
2 3  2  2 3  2 2 2
x1    2 et
2 1 2
2 3  2  2 3  2 4 3
x2    2 3
2 1 2
On a donc : S   2, 2 3 
4) Résoudre dans ℝ l'inéquation P  x   0

x  2 3 2 

x  2 3 2 x2 6
2
  0  0 

On a donc : S   , 2 3    2,  
   
5)en déduire les solutions de

l'équation x  2 3  2 x  2 6  0 
x 2 3  2 x  2 6  0 peut s’écrire sous la forme :

 x   2 
2
3 2 x 2 6  0

On pose : X  x On a donc :


X  2 3 2 X 2 6 0
2

D’après la question précédente les solutions sont : X 1  2
et X 2  2 3
On a donc : x1  2 et x2  2 3 or
l'équation x2  2 3 n’a pas de solutions

 x    2 x1  2 On a donc : S  2
2 2
donc : 1
donc :

« C’est en forgeant que l’on devient forgeron » Dit un


proverbe.
C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs et exercices
Que l’on devient un mathématicien

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Cours Calcul vectoriel dans le plan avec Exercices avec solutions PROF : ATMANI NAJIB
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I) Vecteurs du plan
Calcul vectoriel dans le plan
II) L’égalité de deux vecteurs
III) Somme de deux vecteurs
IV) La multiplication d’un vecteur par un réel
V) La colinéarité de deux vecteurs
VI) Milieu d’un segment
I) Vecteurs du plan
Soient A et B deux points du plan  P  Remarque :
Cette relation de Chasles s’utilise de trois manières
Un vecteur AB est défini par trois données : différentes :
 une direction : celle d'une droite  AB 
- Tout d’abord, c’est cette relation qui définit la somme de
 Un sens de parcours (dans la direction de la droite); deux vecteurs.
 une norme (ou longueur ) et on note : AB  AB - Cette relation permet de réduire des sommes vectorielles
Exemple : (« factorisation »).
 Les vecteurs AB - Cette relation permet dans les démonstrations d’intercaler
des points dans des écritures vectorielles
, EF ont même
direction (« développement »).
Exemple :on considére les vecteurs :
 AB et EF sont de sens
contraire. U  BC  AC  BA  AB et V  BE  DF  EF  AB  ED  FA
 Les vecteurs Simplifier les vecteurs : U et V
AB , v n’ont pas la Solution : U  BC  AC  BA  AB  BC  CA  AB  AB
même direction U  BA  AB  AB  BB  AB  0  AB  AB
II) L’égalité de deux vecteurs V  BE  DF  EF  AB  ED  FA  BE  EF  FA  AB  ED  DF
Deux vecteurs AB et CD sont V  BF  FB  EF  BB  EF  0  EF  EF
égaux s’ils ont même direction, Exercice : Soient A ; B; C ; D des points du plan  P 
même sens et même norme
1)construire les points M et N tels que : BM  AC
Remarques : et AN  AC  AD
 Si AB  CD  EF  ... , 2)comparer les vecteurs BD et MN
on note ce vecteur u . AB , CD et EF sont des
représentants du même vecteur u .
 AB  0 si et seulement si A  B .
 BA   AB (L’opposé du vecteur)
 pour tout point A du plan AA  0 ( le vecteur nul)
Propriété1 : Soient A ; B; C ; D des points du plan  P  Solutions :1)
tel que A  B et C  D
2) MN  MA  AN  MB  BA  AC  AD
AB  CD Ssi ABDC est un parallélogramme
Propriété2 : Soient A ; B ; C ; D des points du plan  P 
MN  BM  BA  AD  AC   BM  BD  AC
AB  CD SSI AC  BD
Propriété3 : Etant donné un point A et un vecteur u Donc : MN   AC  BD  AC  BD
il existe un point M unique tel que AM  u . 2) Règle du parallélogramme :Soient les vecteurs u et v
III) Somme de deux vecteurs deux vecteurs du plan et A un point du plan
1) Relation de Chasles : Soit A, B, C trois points du plan.
il existe un point B unique tel que AB  u et il existe un
On a la relation suivante : AC  AB  BC (Relation de
point C unique tel que AC  v
Chasles)

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la somme des vecteurs u et v est le vecteur Remarque :Soit u et v deux vecteurs du plan
AD  AB  AC tel que ABDC est un parallélogramme La différence de u et v est égale à la somme de u et  v  
on écrit : u  v  u   v 
Application3 :
AD  AB  AC
Soit ABCD est un parallélogramme ;
on pose : AB  i et AC  j
écrire les vecteurs AD et BD en fonction de i et j
Application1 : Soient A, B, C trois points du plan non Réponse : ABCD est un parallélogramme donc :
alignés et on considère D et E du plan tel que : AB  AD  AC alors AD  AC  AB  j  i
AD  BC et AE  AD  0 Donc : AD  j  i
1)Faire un schéma
on a : BD  BA  AD   AB  AD  i  j  i
2)Quelle est la nature du quadrilatère EACB justifier votre
réponse Donc : BD  j  2i
Réponse : 1) on a : AE  AD  0 donc AE   AD IV) La multiplication d’un vecteur par un réel
1. Définition
u un vecteur non nul et un nombre non nul k, on appelle
produit du vecteur u par le nombre k est le vecteur k u
ayant les caractéristiques suivantes:
k u et u ont même direction, même sens si k 0 et de
sens contraire si k 0
2. remarques :
2) on a : BC  AD et AD   AE k 0  0 et 1 u  u ,  1 u  u
u
donc BC   AE  EA -Si k u  0 alors k=0 ou u  0
Donc le quadrilatère EACB est un parallélogramme 2u
Application2 :
Soit u et v et w des vecteurs du plan et A, B, C, D, O , E 3u
Application1 :
des points du plan tel que : u  OA et v  OB et Soit A, B, C trois points du plan non alignés
w  OC et OD  u  v et OE  v  w On considère M , N , P et Q du plan tel que :
1)Faire une figure AM  2BC et AN  2 AC et AM  AN  AP
2)Montrer que ACEB est un parallélogramme et justifier et AQ  1 AP
votre réponse 2
Réponse : 1) 1)Faire une figure 2)En déduire que : 2AB   AP et B  Q
Réponse : 1)

2) on a : AD  AO  OD  AO  OA  OB  OB
donc ① AD  OB  
2) on a : AP  AM  AN  2 BC  2 AC  2 BC  CA  2 BA
Et on a :
Donc 2AB   AP
CE  CO  OE  CO  OB  OC  CO  OC  OB  OB donc
Et on a : AQ  1 AP   AP  2 AQ
② CE  OB 2
D’après ① et ② on a : AD  CE Donc 2 AB  2 AQ  AB  AQ Donc B  Q
Donc : ACEB est un parallélogramme
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3. Propriétés : Application 1 : soit ABC est un triangle. Les points E et F
Quels que soient les vecteurs u et v et les nombres a et b sont tels que :
dans  
:1) a u  v  au  av 2)  a  b  u  au  bu
4
AF  AC et CE  AB
3
1
4
 
3) a bu   a  b  u  
4) 1u  u 5) a u  v  au  av 1)Faire une figure
2)montrer que : Les points E , F et B sont alignés
6)  a  b  u  au  bu
Réponse : 1)
Application 1: soient les vecteurs u et v 2) On a : CE  1 AB donc AB  4CE
Simplifier l’écriture des vecteurs suivants : 4
donc BA  4EC
 1
2

W1  2 u  v  4  u  v  et
  4  1 
BF  BA  AF  4 EC  AC  4  EC  AC 
     
1 1 3 3
W2  3u  9v  2u  6v  2u
3 2 1 4
Or on a : CF  AC car : AF  AC donc
 2

Réponse : W1  2 u  v  4  1 u  v 

3 3
4 4 1
1
AC  CF  AC c a d CF  AC  AC  AC
 2u  2v  4  u  4v 3 3 3
2
W1  2u  2v  2u  4v  6u  0  6u

Alors : BF  4 EC  CF  donc BF  4 EF

Donc BF et EF sont colinéaires


W2 
1
3
 1
 
3u  9v  2u  6v  2u
2
 D’où Les points E , F et B sont alignés
Application 2: soit ABC est un triangle. Les points E et F
W2  u  3v  u  3v  2u  2u  0  2u  0  0  0
Application2 :Soit ABC est un triangle
on pose : AB  i et AC  j construire le vecteur
3i  2 j
Réponse :

3
sont tels que : AE  AB et AF  4 AC
4 3
1)Faire une figure
2)écrire les vecteurs EC et BF en fonction de :
A B et AC
3) montrer que deux droites  EC  et  BF  sont parallèles
V)La colinéarité de deux vecteurs
1.Définition : Deux vecteurs u et v sont colinéaires si et Réponse : 1)
seulement s’il existe une constante k  telle que u  kv . 2) on a : EC  EA  AC donc EC   AE  AC
Remarque : 3
Donc EC   AB  AC
Deux vecteurs non nuls sont colinéaires ssi ils ont la même 4
direction.
D’où EC   3 AB  AC
2. Propriété 4
1) Trois points A, B et C du plan sont alignés si et seulement 4
et on a : BF  BA  AF donc BF   AB  AC
s’il existe k  telle que AB  k AC . 3
2) Soit ( AB ) une droite. Alors M  ( D) ssi AM et AB sont 3) on a : 3
EC   AB  AC donc
colinéaires. 4
3) Deux droites ( AB ) et (CD ) sont parallèles si et 3 4  3
EC    AB  AC  Donc EC  BF
4 3  4
seulement si AB et CD sont colinéaires.
D’où les droites  EC  et  BF  sont parallèles

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VI) Milieu d’un segment
Propriété1 : Soient A, B et I trois points du plan.
Les quatre assertions suivantes sont équivalentes :
1) I est le milieu du segment [AB].
1
2) AI  IB 3) AI  AB 4) IA  IB  0
2
Propriété2 : Caractérisation du milieu :
Soient A, B et I trois points du plan.
I est le milieu du segment [AB] ssi pour tout point M on a :
MA  MB  2MI .
Démonstration : supposant que I est le milieu du segment
[AB] donc :
MA  MB  MI  MA  MI  MB
 2MI  MA  MB  2MI  0  2MI
supposant que pour tout point M on a : MA  MB  2MI
on prend :M=I donc IA  IB  2II  0
D’où I est le milieu du segment [AB]
Application : soit ABC est un triangle. Les points E et F
sont tels que :
AF  AB  AC et BE  BA  BC
1)Faire une figure
2)montrer que : C est le milieu du segment [EF]
Réponse : 1)

2) On a : BE  BA  BC
donc BC  CE  BA  BC donc ① CE  BA
Et on a : AF  AB  AC
Donc AC  CF  AB  AC donc ② CF  AB
CE  CF  BA  AB  AA  0
Donc : C est le milieu du segment [EF]

C’est en forgeant que l’on devient forgeron » Dit un


proverbe.
C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs et exercices
Que l’on devient un mathématicien

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Cours la projection dans le plan avec Exercices avec solutions PROF : ATMANI NAJIB
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La projection dans le plan
I) La projection sur une droite
parallèlement à une autre droite

Cas particulier
Si les droite  D  et    sont perpendiculaire (on dit aussi
orthogonales) on dit que M'est la projection orthogonale de
M sur (D)
Exercice1 : Soit ABC est un triangle et M le
milieu de [AB]
1)Définition
Soient  D  et    deux droites sécantes en un 1)Soit P1 la projection sur (BC) parallèlement à  AC 
pont A , et soit M un point du plan
La droite qui passe par M et parallèle a    Déterminer      
: P1 A ; P1 C , P1 B , P1 M   ,
coupe (D) en un point M'
le point M' s'appelle la projection du point M sur (D) 2)Soit P2 la projection sur  AC  parallèlement à (BC)
parallèlement à    ou le projeté M sur Déterminer  
: P2 A ,, P2 C    
P2 B , P2 M  
(D) parallèlement a    ou l’Image du point M par la
Réponse : 1) soit P1 la projection sur (BC)
projection P(D ; ) sur (D) parallèlement à    et on parallèlement à  AC 

écrit : P(D;)(M )  M ' ou P (M )  M ' On a A   AC  et  AC    BC   C donc

la droite    s'appelle la direction de la projection


 
P1 A  C

On a B   BC  donc B est invariante par la projection


P (M )  M ' : M ' l’Image du point M par la
P1 donc P1  B   B
projection P
On a C   BC  donc C est invariante par la projection
si B  (D ) alors P (B )  B on dit alors que le point B
P1 donc P1 C   C
est invariant par la projection P

2. Propriétés
Soit M   P1 M   on a M le milieu de [AB]
■ Chaque point de (D) est confondu avec sa projection La parallèle à  AC  passant par M passe
■ Est tout point confondu avec sa projection est un point forcément par le milieu de [BC]
de (D) donc M' est le milieu de [BC]
■ On dit que la droite (D) est invariante par la projection P2 la projection sur  AC 
sur (D) parallèlement à   
1) soit:
parallèlement à (BC)

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On a A   AC  donc P2 A  A  
On a C   AC  donc C est invariante par la projection

P2 donc P2 C   C


On a B   BC  et  AC    BC   C donc

 
P2 B  C  D
On a M le milieu de [AB] donc la parallèle à
(BC) passant par M coupe [AC] en son milieu
 
soit: M  ce milieu donc P2 M  M 
soient A ; B  ; C respectivement les projetés
3. La projection d’un segment et de son milieu sur
des points A ; B; C sur  D  parallèlement à   
une droite parallèlement à une autre droite
Soi A et B deux points du plan et A' et B' sont AB AB
Alors : 
respectivement leur projection P sur sur (D) AC AC 
parallèlement à    2)Théorème de Thales avec les vecteurs :
Soient A ; B  ; C respectivement les projetés des
Propriété 1 : L’image du segment [AB] par la
points A ; B ; C sur droite  D  parallèlement à   
projection P est le segment [ A ' B ' ] et on écrit :
 
P AB   AB 
Si AB  k AC
AB  k AC
avec k Alors :

Propriété 2 : Si I est le milieu de [AB] alors On dit que la projection conserve le coefficient
 
P I  I  est le milieu du segment [ A ' B ' ] d’alignement de trois points
Exercice2 : Soient ABC est un triangle et M un
On dit que la
2
projection point définie par : AM  AB
3
conserve les 1)Construire le point M' le projeté de M sur la
milieux droite  AC  parallèlement à  BC 
2
2)Montrer que AM   AC et en déduire que
3
2
MM   BC
3
Réponse : 1) soit: P la projection sur  AC 
parallèlement à (BC)
Remarque : On a A   AC  donc A est invariante par la projection
 
on a : P AB   AB  donc pour tout point M du
P donc  
P A A
segment [AB] : P  M   M   AB 
On a C   BC  donc C est invariante par la projection P
II)Théorème de Thales et son théorème
réciproque  
donc P C  C
1)Théorème de Thales :
Soient  D  et    deux droites sécantes en un
 
On a aussi : P B  C
pont , et soient A ; B; C trois points alignés 2
Et puisque AM 
du plan tel que  AB  et    ne sont pas 3
AB et la projection conserve le
parallèles
coefficient d’alignement de trois points

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2 Soient    et    deux droites sécantes et A ;
A l o r s : AM   AC
3 B; C ; D des points distinctes et k  tel que
On a
AB  kCD ET si A ; B  ; C et D
2 2
3
2
3
 2

MM   MA  AM    AB  AC   AB  AC  BC respectivement les projetés des points A ; B ;
3 3
C et D sur la droite    parallèlement à   
3)le théorème réciproque de Thales
Soient  D  et  D  deux droites non parallèles Alors : AB  kCD
On dit que la projection conserve le coefficient
a une troisième    , et soient A ; B deux
de colinéarité de deux vecteurs
points de la droite  D  tel que A et B  Exercice3 : (réciproque de Thales):
respectivement les projetés des points A ; Soient ABC est un triangle et I et I  deux
B sur  D  parallèlement à    2
points tel que : AI  AC
3
Si C un point de la droite  D  et C un point 2
et AI   AB
AB AB
de la droite  D  tel que  3
AC AC  1) Montrer que I  est par la
Et les points A ; B et C sont dans le même ordre projection de I sur la droite
sur la droite  D  que les points A ; B  et C sur
 AB  parallèlement à  BC 
la droite  D  2) soit M est le milieu de
Alors : le point C est la projection de C sur la [BC] ; la droite  AM  coupe la droite  II   en G
droite  D  parallèlement à    et on a Montrer que AG  2 AM
 AA  BB  CC
3
2
Réponse : 1) On a AI  AC donc AI  2 AC
3 3
2 AI 2
donc AI  AC donc  ①
  D 3 AC 3

2 2
Et on a : AI   AB donc AI   AB donc
3 3
 D  2 AI  2
AI   AB donc  ②
3 AB 3
Propriété :soit P  P(D;)
AI AI 
D’après ① et ② on a  et d’après
AC AB
la réciproque de Thales :  II    BC 
Et puisque  AB  coupe  II  en I  donc I  est
la projection de I sur la droite  AB 
parallèlement à  BC 

Si : AB  kEF et P (B )  B ' ; P (A)  A ' ; 2) On a I  est la projection de I sur la droite


P (E )  E ' et P (F )  F '  AB  parallèlement à  BC  et M est le milieu

Alors : A ' B '  kE ' F ' 2


de [BC] Mq : AG  AM ???
On dit que la projection conserve le coefficient 3
de colinéarité de deux vecteurs On considère P la projection sur  AM 
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Parallèlement à (BC) AJ  5IJ
On a A   AM  donc A est invariante par la projection 2)si (IB )  (AE )  K  montrer que :
P donc P  A   A ❶ AE  5KE
la parallèle à (BC) passant par C est (BC) elle Solution : 1)soit P((AC );(IB )) la projection sur

coupe  AM  en M donc P C  M ❷   (AC ) parallèlement à (IB )

la parallèle à (BC) passant par I est  II   elle


coupe  AM  en G donc P I  G ❸  
2
Et on a en plus AI  AC ❹donc D’après ❶ et ❷
3
2
et ❸ et ❹ on a AG  AM car la projection
3
conserve le coefficient d’alignement de trois points
Exercice4 : Soient ABC est un triangle et I le On a : BC  4BE et P((AC );(IB ))(B)  I et
milieu de AC  . E un point de (AC ) tel que : P((AC );(IB ))(E )  J et P((AC );(IB ))(C )  C et puisque la

IE 
1
IC et P((AB );(IB ))(E )  F projection conserve le coefficient d’alignement
3 de trois points alors : IC  4IJ
Faire une figure et montrer que : BF  1 AB La déduction :
3
Solution : On a AJ  AI  IJ et I le milieu de AC 
Donc : AI  IC et par suite :
AJ  AI  IJ  IC  IJ  4IJ  IJ  5IJ
2) soit P((AE );(IB )) la projection sur (AE )
parallèlement à (IB )
On a: AJ  5IJ et P((AE );(IB ))(A)  A et
P((AE );(IB ))(I )  K et P((AE );(IB ))(J )  E
et puisque la projection conserve le coefficient
On a : IE  1 IC et I le milieu de AC 
3 d’alignement de trois points alors : AE  5KE
Donc : AI  IC donc : IE  1 AI
3 C’est en forgeant que l’on devient forgeron » Dit un proverbe.
Et on a : P((AB );(IB ))(E )  F et P((AB );(IB ))(I )  B
C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs et exercices
et P((AB );(IB ))(A)  A Que l’on devient un mathématicien
Et puisque le la projection conserve le
coefficient d’alignement de trois points alors :
1
BF  AB
3
Exercice5 : Soient ABC est un triangle et I le
milieu de AC 
E un point tel que : BC  4BE
La droite qui passe par E et parallèle a (IB )
coupe (AC ) en J
1)montrer que IC  4IJ et en déduire que :

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Cours avec Exercices PROF : ATMANI NAJIB Tronc CS
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La droite dans le plan
Leçon : droite dans le plan
Présentation globale
I) Repère et coordonnées d’un point et coordonnées d’un vecteur
II) Condition analytique de colinéarité de deux vecteurs
III) La droite dans le plan
IV)positions relatives de deux droites dans le plan

I) Repère et coordonnées d’un point et coordonnées 2) Le Repère dans le plan :


d’un vecteur Soient O. I et J trois points non alignés dans le plan P.
1)Activité : Le triplet (O ; I ; J) détermine un Repère dans le plan. On
Soient O. I et J trois points non alignés dans le plan P. le note R (O ; I ; J) ou R
Et soit M un point quelconque du plan Le point O est l’origine du Repère (O ; I ; J)
La droite (O I) est l’axe des abscisses du Repère (O ; I ; J)
1)Construire le point M 1 la projection de M sur  OI 
La droite (O J) est l’axe des ordonnées du Repère (O ; I ; J)
parallèlement a  OJ  et le point M 2 la projection de M sur Si les droites (O I) et (O J) sont perpendiculaires ont dit
que le Repère est orthogonal
 OJ  parallèlement a  OI  Si on a OI =OJ = 1 ont dit que
2)soit x l’abscisse de M 1 sur l’axe gradué  OI  et y le Repère (O ; I ; J) est normé
Si les droites (O I) et (O J) sont
l’abscisse de M 2 sur l’axe  OJ  perpendiculaires et si on a OI
=OJ = 1 ont dit que le Repère (O ;
a) Ecrire OM 1 en fonction de OI et écrire OM 2 en I ; J) est orthonormé
fonction de OJ On pose OI  i et OJ  j on
b) En déduire OM en fonction de OI et OJ
Réponse : 1)
note alors le Repère (O ; I ; J) par  O; i; j 
3) Les coordonnées d’un point :
Propriété et définition : Le plan est rapporté au Repère
(O ; I ; J).Pour tout point M du plan il existe un unique
couple  x, y  tel que x et y 
et OM  xOI  yOJ
Le couple  x, y  est le couple de coordonnée de M et on
note : M  x, y  : x est l’abscisse du point M et y est
l’ordonnée du point M
OM  OM1  M1M 4) Les coordonnées d’un vecteur :
2) a) on a : x l’abscisse de M 1 sur l’axe gradué  OI  donc Définition : Le plan est rapporté au Repère O; i; j  
OM1  xOI Le couple de coordonnée d’un vecteur u est le couple de
Et on a : y l’abscisse de M 2 sur l’axe  OJ  donc coordonnée du point M tel que OM  u et on note :
OM 2  yOJ x
u  x, y  ou u  
b) dans le quadrilatère OM1MM 2 :  OM1   MM 2  et  y
Application : Le plan est rapporté au Repère orthonormé
 OM 2   MM1 
Donc OM1MM 2 est un parallélogramme
 O; i; j  Construire les points A  4; 2 ; B  2;3 ;
C  3;3 ; E  0; 4  ; F  3;0  et les vecteurs u  3; 2  ;
Et par suite : OM  OM1  OM 2 alors
v  2; 4 
OM  xOI  yOJ

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OB  xB  xO ; yB  yO  donc OB  5  0;4  0  donc OB  5;4 
on a OC  OA  OB donc OC 1   5  ; 2  4  donc
OC  4; 6  donc C  4;6 
3) on a OA  OB  OC donc OACB est un
parallélogramme
Réponse : soit M
On vérifie : on a OA 1; 2  ①
tel que OM  u
donc M  3; 2  et Et BC  4  5;6  4  c a d BC 1; 2  ②
soit N tel que De ① et ② on a donc OA  BC donc OACB est un
ON  v donc parallélogramme
N  2; 4  4) on a u  OA  2OB  IC et OA 1; 2  et
Propriétés : Le plan est rapporté au Repère orthonormé 2OB  10;8 
 O; i; j  IC  4  2;6  3 donc IC  2;3
Soient A  xA ; y A  ; B  xB ; yB  ; I  xI ; yI  trois points on a u  OA  2OB  IC donc u 1  10  2;1  8  3
dans le plan et u  x; y  et v  x; y  deux vecteurs donc u  11;13
AB  xB  x A ; yB  y A  et II) Condition analytique de colinéarité de deux vecteurs
Dans la suite de ce cours le plan est rapporté au Repère
AB  AB   xB  xA    yB  yA   
2 2
orthonormé O; i; j
Le milieu I du segment [AB] a pour coordonnées
Soient u  x; y  et v  x; y  deux vecteurs
 x  x y  yB 
I A B ; A 
 2 2  u et v sont colinéaires ssi il existe   tel que
u  x; y   v  x; y   ssi x  x et y  y  u  v
On a u  x; y  et  v  x;  y 
u  v  x  x; y  y   et u  v  x  x; y  y 
On a u   v donc x   x et y   y 
u  v   x  x  i   y  y   j
x y
Pour tout    u  x; y  Si x  0 et y  0 alors   et  
x y
Application : Le plan est rapporté au Repère orthonormé x y
 
O; i; j et soient A 1; 2  ; B  5; 4 
donc 
x y 
alors xy   xy finalement on a :

1. Déterminer les coordonnée de I le milieu du xy  xy  0


segment [AB] et calculer AB  AB Si x  0 alors x  0 la condition est juste
Si y  0 alors y  0 la condition est juste
2. Déterminer les coordonnées du point C tel que
1) Le déterminant de deux vecteurs :
OA  OB  OC Définition : Soient u  x; y  et v  x; y  deux vecteurs
3. Quelle est la nature du quadrilatère OACB
4. Déterminer les coordonnées du vecteur u tel que On appelle le déterminant de deux vecteurs u  x; y  et
u  OA  2OB  IC v  x; y  le réel : xy  xy
Réponse :1) Le milieu I du segment [AB] a pour x
 
x
x x y y  Et on le note : det u; v   xy  xy
coordonnées I  B A ; B A  y y
 2 2 
Exemple : u  2;3 et v  4;5 
 x A  xB y A  y B   1   5 2  4 
Donc : I   donc I   donc : I  2;3 det u; v  2 4  2  5  3  4  10  12  22
  3 5  
; ;
 2 2   2 2 
AB  AB   5 1   4  2  36  4  40  2 10 Propriété :Deux vecteurs u  x; y  et v  x; y  sont
2 2

2) on a A 1; 2  ; B  5; 4  ; O  0;0  donc  


colinéaires ssi det u; v  0
OA  xA  xO ; y A  yO  donc OA 1  0;2  0  donc OA 1; 2 
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Deux vecteurs u  x; y  et v  x; y  sont non colinéaires ssi III)La droite dans le plan
1) Définition vectorielle d’une droite :
 
det u; v  0 a. Vecteur directeur d'une droite :
Remarque :Trois points A. B et C sont alignés ssi les Un vecteur directeur d'une droite  D  est un vecteur non nul
vecteurs AB et AC sont colinéaires u qui possède la même direction que la droite  D 
Ssi 
det AB; AC  0 
Exemple :1) u 1; 2  et v  3;1  D u
1 3
 
det u; v 
2 1
 11   3  2  1  6  7  0 donc Remarques :
 Toute droite possède une infinité de vecteurs directeurs.
u 1; 2  et v  3;1 sont non colinéaires  si u est un vecteur directeur de la droite (D) alors tout
2) u  6; 4  et v  3; 2  vecteur non nul et colinéaire au vecteur u est aussi vecteur
directeur de cette droite.
6
 
3
det u; v    6    2   3  4  12  12  0
4 2
Donc u  6; 4  et v  3; 2  sont colinéaires
Application : Le plan est rapporté au Repère orthonormé
 O; i; j 
Soit m un paramètre réel
 Deux points distincts
Discuter suivant les valeurs de m la colinéarité de u et v
quelconques de la droite
dans chaque cas : (D) définissent un
1) u  3; 2m  1 et v  2; m  vecteur directeur de
2) u  m;1 et v 1; m 
cette droite
 . Deux droites (D), et (D') sont parallèles si tout vecteur
Réponse :1) on a : directeur de l'une est aussi vecteur directeur de l'autre.

  2m  1 m  3  m  2  2m  1  3m  4m  2  m  2
3 2
det u; v 

det  u; v   0 ssi m  2  0 ssi m  2

Si m  2 alors det  u; v   0 donc les vecteurs u et v


sont colinéaires
 
Si m  2 alors det u; v  0 donc les vecteurs u et v b. Propriété :Soit u un vecteur non nul et A un point du
plan .L’ensemble des points M du plan tq il existe  
sont non colinéaires
2) on a : tq : AM   u est la droite (D) de vecteur directeur u et
 
passant par A qu’on note : D A; u
  1 m  m  1  m  1   m  1 m  1
m 1
det u; v  2 2 2

D  A; u   M  P / AM   u avec  
det  u; v   0 ssi  m  1 m  1  0 ssi m  1 ou C’est la Définition vectorielle d’une droite
m  1 2) Représentation paramétrique d’une droite :
Soit u  a; b  un vecteur non nul et A  xA ; y A  un point du plan
 
Si m  1 alors det u; v  0 donc les vecteurs u et v
sont colinéaires  
On a M  D A; u ssi il existe   tq : AM   u

 
Si m  1 alors det u; v  0 donc les vecteurs u et v On a AM  x  x A ; y  y A  et  u  a;  b  donc
sont colinéaires  x  xA   a
AM   u ssi
 
Si m  1 et m  1 alors det u; v  0 donc les vecteurs 
 y  yA   b
ssi

u et v sont non colinéaires  x   a  xA


 avec  
 y   b  yA

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Définition : Soit u  a; b  un vecteur non nul et ssi 
det AM ; u  0  On a AM  x  x A ; y  y A 
A  xA ; y A  un point du plan et t  et on a
x  xA 
 x  ta  xA    x  xA     y  y A    x   xA   y   y A
le système :  avec t  s’appelle une y  yA 
 y  tb  y A
  x   y   xA   y A
 
représentation paramétrique de la droite D A; u
on pose :   a et   b et   xA   y A  c
Exemples :
Exemple 1 : Donner un point et un vecteur directeur de la la alors : M  x; y    D  ssi ax  by  c  0
 x  7t  1 Définition :Toute droite (D) admet une équation
droite D de représentation paramétrique  cartésienne de la forme ax  by  c  0 avec a et
 y  4t  11 b et c et a  0 ou b  0
avec t  Remarque : Une droite (D) admet une infinité d'équations
Réponse : on a A  1;11  D et u  7; 4  est un cartésiennes
En effet, si ax + by + c = 0 est une équation cartésienne de
vecteur directeur de la la droite D
(D), alors pour tout réel k non nul alors kax + kby + kc = 0
Exemple 2 :
est une autre équation de la même droite.
Soient A(1 ; 2) et B(-3 ; 0)
1) Donner une représentation paramétrique de la droite
Propriété : Soient a et b et c tel que
(AB). a  0 ou b  0
2) Déterminer si chacun des points suivants appartient L'ensemble des points M (x ; y) vérifiant l'équation :
ou non a la droite (AB) : ax + by + c = 0 est une droite de vecteur directeur
C  0; 2  ; D  1;1 ; E  9;6  u  b; a 
Réponse :1) est un vecteur directeur de (AB), ses Exemples :
Exemple 1 : Déterminer une équation cartésienne de la
composantes sont : (-4, -2) droite D) passant par le point
La représentation paramétrique de (AB) est donnée par le
système : A( 1 ; -1) et de vecteur directeur u  1;3 
 x  4t  1 Réponse : Soit M un point de d de coordonnées : M (x ; y)
① avec t  Les vecteurs
 y  2t  2 AM  x  1; y  1
2)on a C  0; 2  on remplace les coordonnées de C dans le
et u  1;3  sont
système ①
colinéaires
0  4t  1  1 1
Donc 
2  2t  2

t  0
4 
on trouve t  4 or  0 donc C   AB  si, et seulement si det AM ; u  0 
Équivaut à : (x - 1) (3) - (y + 1) ( -1) = 0 équivaut à :
on a D  1;1 on remplace les coordonnées de D dans le 3 x — 3+y + l = 0 équivaut à : 3 x + y —2 = 0
système ① Une équation cartésienne de la droite (D), est :
3 x + y —2 = 0
 1
t  2
Exemple 2 : Déterminer une équation cartésienne de la
 1  4t  1
Donc  on trouve  don D   AB  droite (D), passant par les points A (5 ; 13) et B (10 ; 23).
1  2t  2 t  1 Réponse : Les points A et B appartiennent à la droite (D),
 2 donc le vecteur AB est un vecteur directeur de cette droite.
on a E  9;6  on remplace les coordonnées de E dans le On a AB 10  5; 23  13 donc AB  5;10  en divisant les
système ① coordonnées du vecteur AB par 5, nous obtenons le
9  4t  1 t  2 vecteur u 1; 2  est vecteur directeur aussi de la droite (D),
Donc  on trouve  donc
6  2t  2 t  2 Donc b = 1 et a = -2 Une équation cartésienne de la droite
d est donc
E   AB  de la forme : — 2 x + y + c = 0 Comme le point A (5 ; 13)
3) Equations cartésiennes d'une droite appartient à la droite (D), ses coordonnées vérifient
l'équation : —2x5 + 1 3 + c = 0
Soit u  ;   un vecteur non nul et A  xA ; y A  un point du
Donc — 10+ 13 + c = 0 D’où : c = — 3
 
plan et soit  D   D A; u Une équation cartésienne de la droite (D) est donc :
—2x+y—3=0
On a M  x; y    D  ssi AM et u sont colinéaires
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Exemple 3 : Déterminer l'équation cartésienne d'une droite à  si u  b; a  est un vecteur directeur de la droite (D) et
partir de sa représentation graphique
Soit  O; i; j  un repère du plan. Déterminer une équation
a
b  0 alors m   est un coefficient directeur de la droite
b
cartésienne de la droite (D), , tracée ci-dessous Exemple : Soit (D) la droite d'équation cartésienne :
4x + 2 y + 3 = 0
• Son équation réduite est de la forme : y = -2x-3
• -2 est le coefficient directeur de la droite (D)
• Un vecteur directeur de cette droite est u  2;4  ou u 1; 2 

Remarque : si A  xA ; y A  ; B  xB ; yB  et xA  xB alors
yB  y A
m est coefficient directeur de la droite  AB 
xB  x A
Exemple : Représenter graphiquemt les droites suivantes :
1)  D1  2x + y - 3 = 0 2)  D2  : x = 3
Réponse :Méthode 1 : Le vecteur u est un vecteur directeur de
la droite (D),
On lit graphiquement u  3;1 Donc a = -1 et b = 3 3)  D2  : y = 2
Une équation cartésienne de la droite d est de la forme :
- x + 3y + c = 0 Comme le point A (4 ; 1) appartient à la Réponse :1)
droite (D), ses coordonnées vérifient l'équation :
—4 + 3 + c = 0 donc : c = l x 0 1
Une équation cartésienne de la droite d est : - x + 3 y + 1 = 0 y 3 1
Méthode 2 : On prend deux points de la droite, par exemple :
A (4 ; 1) et B (-2 ; -1) et on applique la même méthode qu'à
l'exemple 2.
4) Equation réduite d’une droite
Soit (D) une droite d’équation cartésienne ax  by  c  0
donc by   ax  c
a c
Si b  0 alors y   x
b b 2)
a c
On pose : m   et p   alors y  mx  p 3)
b b
c
Si b  0 alors on a ax  c  0 donc x    a  0
a
dans ce cas (D) est parallèle à l'axe des ordonnées

Propriété : une droite n'est pas parallèle à l'axe des ordonnées


ssi son équation cartésienne s'écrit sous la forme :
y = mx + p avec m et p 
Définition : Soit (D) une droite non parallèle à l'axe des
ordonnées.
L’équation : y = mx + p s’appelle L'équation réduite de (D) Iv)positions relatives de deux droites dans le plan
• Le nombre m s’appelle le coefficient directeur de la droite Propriété :
• Le nombre p s’appelle l’ordonnée a l’origine Deux droites (D) et (D'), d'équations respectives :
Remarque : ax + by + c = 0 et a'x + b 'y + c ' = 0
Sont parallèles si et seulement si : a b ' - a'b = 0
u
m Démonstration :
j 1 u  b; a  est un vecteur directeur de la la droite(D)
O i u   b; a  est un vecteur directeur de la la droite(D'),

 si m est le coefficient directeur de la droite alors un (D) et (D') sont parallèles équivaut à u et u  sont
vecteur directeur de cette droite est u 1; m 
colinéaires ce qui équivaut à :
- b a' - a ( - b') = 0 ce qui équivaut à : a b' - a'b = 0.

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Remarque: 1) si (D) et (D') sont parallèles : on prend un 2 x  5 y  2
point A   D  donc 
x  2  3y
 Si A   D  alors  D    D (confondues)
2  2  3 y   5 y  2 4  6 y  5 y  2
 Si A   D  alors  D   D strictement donc  donc 
 x  2  3 y x  2  3y
2) si (D) et (D') sont sécantes alors le point d’intersection
4  y  2 y  2
ax  by  c  0 donc  donc  donc
E (x ; y) vérifie le système :     
a ' x  b ' y  c '  0  x 2 3 y  x 2 3 y
Conséquence : Soit la droite (D) d'équation : y = mx + p et  y  2
 donc E  4; 2 
 x  4
(D') : y' = m'x + p'
(D) et (D') sont parallèles si et seulement si m = m'
En effet les vecteurs de coordonnées (1 ; m) et (1 ; m) sont
deux vecteurs directeurs respectifs de (D) et (D')
D'où : ces vecteurs sont colinéaires si et seulement si m = m'
C’est en forgeant que l’on devient forgeron » Dit un proverbe.
Application : Étudier la position relative des deux droites
D) et (D') dans chaque cas suivant : C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs et exercices
1)  D  2x – 4 y + 3 = 0  D : -x +2 y + 5 = 0 Que l’on devient un mathématicien
2)  D  2x + 5 y -2 = 0  D  : x +3 y -2 = 0
Réponse :1) on a :  D  2x – 4 y + 3 = 0 donc u  4; 2 
est un vecteur directeur de (D)
Et on a :  D  : -x +2 y + 5 = 0 donc v  2; 1 est un
vecteur directeur de (D')
4 2
 
det u; v 
2 1
 4  4  0 Alors les vecteurs u et

v sont colinéaires donc (D) et (D') sont parallèles


Soit A  x; y    D  on prend x  0 Alors :
3  3
0 – 4 y + 3 = 0 donc y  donc A  0;    D 
4  4
 3
On vérifie si A  0;    D  ?
 4
3 3 13
on a : 0  2   5   5  0
4 2 2
 3
donc A  0;    D  D'où :  D   D  strictement
 4
2) on a :  D  2x + 5 y -2 = 0 donc u  5; 2  est un
vecteur directeur de (D)
Et on a :  D  : x +3 y -2 = 0donc v  3;1 est un
vecteur directeur de (D')
5 3
 
det u; v 
2 1
 5  6  1  0 Alors les vecteurs

u et v sont non colinéaires donc (D) et (D') sont sécantes


On détermine le point d’intersection de (D) et (D')
Soit E  x; y  ce point d’intersection de (D) et (D')
Alors  x; y  vérifie le système :
2 x  5 y  2  0 2 x  5 y  2
 donc 
x  3y  2  0 x  3y  2
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Cours avec Exercices avec solutions PROF : ATMANI NAJIB Tronc CS
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Les Transformations du plan


Leçon : Transformations du plan
Présentation globale
I) symétrie axiale et symétrie centrale et translation et l’homothétie
II. Propriété caractéristique de la symétrie centrale et la translation et l’homothétie
III. Propriété des transformations
IV) images des figures par les transformations

I) symétrie axiale et symétrie centrale et translation du plan au point unique M' tel que :
et l’homothétie u  MM  La translation de
1° symétrie axiale
Définition :    est une droite du plan. vecteur u est notée : t u
La symétrie axiale d’axe    est la transformation qui D’où : t u  M   M  ssi

transforme tout point M du plan au point unique M’ tel que : u  MM 


(Δ) est la médiatrice du 4° Homothétie
segment [MM'] Définition1:Ω est un point du plan et k un nombre réel .
La symétrie axiale d’axe L’homothétie de centre Ω et de rapport k est la
transformation qui transforme tout point M du plan au point
(Δ) est notée : S   
unique M' tel que : M   k M
D’où : S     M   M 
L’homothétie de centre Ω et de rapport k est notée : h (  , k )
ssi (Δ) est la médiatrice
du segment [MM'] D’où : h  M   M  ssi M   k M
S   N   N  Exemple : soit L’homothétie de centre O et de rapport
S   M   M  k  2 donc h (O ,2)
2° Symétrie centrale h  A   A  ssi OA   2OA
Définition :
 est un point du plan h  B   B  ssi OB   2OB
La symétrie centrale de centre Ω est la transformation qui
transforme tout point M du plan au point unique M' tel que
M   M
La symétrie centrale de centre Ω est notée : S
D’où : S   M   M  ssi M   M

II. Propriété caractéristique de la symétrie centrale


et la translation et l’homothétie
1° Propriété caractéristique de l’homothétie

Soit k 
 Soit l’homothétie h(  , k ) et M et N deux points tq
3° Translation
h  M   M  et h  N   N  alors M   k M et
Définition : u est un vecteur du plan . La translation de
vecteur u est la transformation qui transforme tout point M N   k N
D’où:
MN 
   M   N   M   N    k M  k N  k M  N 
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 
   k M   N  k MN
MN le coefficient d’alignement.
La symétrie centrale conserve le milieu.
 la réciproque est vraie c a d si T une transformation du La symétrie centrale conserve la distance.
plan P tq si T(M)=M' et T(N)=N’ on a La symétrie centrale conserve la mesure des angles.
MN   k MN k   1 
La symétrie centrale conserve le parallélisme et
l’orthogonalité.
on en déduit T est une homothétie
Propriéts de La symétrie axiale :
Propriété : Soit T une transformation du plan P et k   Propriétés de conservation
T est une homothétie ssi T transforme deux points M et N La symétrie axiale conserve l’alignement des points et le
du plan en deux points M’ et N’ tq M N    k MN coefficient d’alignement.
2° Propriété caractéristique de la symétrie centrale La symétrie axiale conserve le milieu.
Si on prend k  1 on trouve la propriété caractéristique La symétrie axiale conserve la distance.
de la symétrie centrale La symétrie axiale conserve la mesure des angles.
La symétrie axiale conserve le parallélisme et
Propriété : Soit T une transformation du plan P
l’orthogonalité
T est une symétrie centrale ssi T transforme deux points M
Propriéts de L’homothétie
   MN
et N du plan en deux points M’ et N’ tq M N Propriétés de conservation
3° Propriété caractéristique de la translation L’homothétie conserve l’alignement des points et le
coefficient d’alignement.
Soit la translation t u
L’homothétie conserve le milieu.
 Si on a t u  M   M  et t u  N   N  alors u  MM  L’homothétie ne conserve pas les distance.
L’homothétie conserve la mesure des angles.
et u  NN  donc MM   NN  L’homothétie conserve le parallélisme et l’orthogonalité.
Donc MM N  N est un parallélogramme donc IV) images des figures par les transformations
1)Image d’une figure par une Translation:
MN    MN L’image d’une droite par une translation est une droite
Si T une transformation du plan P tq a T  M   M  qui lui est parallèle.
L’image d’une demi-droite par une translation est une
et T  A   A  tq A M   AM demi-droite qui lui est parallèle.
Alors MM   AA  en déduit que T une translation de L’image d’un segment par une translation est un segment
de même longueur.
vecteur u  AA  L’image d’un cercle par une translation est un cercle de
Propriété : Soit T une transformation du plan P même rayon.
T est une translation ssi T transforme deux points M et N 2)Image d’une figure par une symétrie centrale:
du plan en deux points M’ et N’ tq M N    MN L’image d’une droite par une symétrie centrale est une
III. Propriété des transformations droite qui lui est parallèle. L’image d’une demi-droite par
Définition une symétrie centrale est une demi-droite qui lui est
Un point A est invariant si son image A’ est lui-même ; parallèle.
c’est-à-dire A’ = A. L’image d’un segment par une symétrie centrale est un
Propriété1 : segment de même longueur.
Dans une symétrie de centre I, seul le centre de symétrie, I L’image d’un cercle par une symétrie centrale est un cercle
est un point invariant de même rayon.
Dans une symétrie axial d’axe Δ , les points invariants sont 3)Image d’une figure par une symétrie axiale:
les points de la droite Δ . L’image d’une droite par une symétrie axiale est une
Dans une translation de vecteur ≠ 0, il n’y a aucun point droite q homothétie qui ne lui est parallèle. Que si la
invariant. droite est parallèle à l’axe de la symétrie.
Propriétés de la translation : L’image d’une demi-droite par une symétrie axiale est une
demi-droite.
Propriétés de conservation L’image d’un segment par une symétrie axiale est un
La Translation conserve l’alignement des Points et le
segment de même longueur. L’image d’un cercle par une
coefficient d’alignement.
symétrie axiale est un cercle de même rayon.
La Translation conserve le Milieu.
4)Image d’une figure par une symétrie homothétie:
La Translation conserve la distance. L’image d’une droite par une homothétie est une droite
La Translation conserve la mesure des angles. qui lui est parallèle.
La Translation conserve le Parallélismes et l’orthogonalité. L’image d’une demi-droite par homothétie est une demi-
Propriéts de La symétrie centrale : droite qui lui est parallèle. L’image d’un segment par
Propriétés de conservation homothétie est un segment.
La symétrie centrale conserve l’alignement des points et L’image d’un cercle par homothétie est un cercle.

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Exercice 1 : Alors 2BO  2IJ par suite BO  IJ donc t IJ  B   O
ABCD un losange de centre O et I le milieu du segment
 On a BO  IJ et O le milieu du segment  BD 
 AB 
et J le milieu du segment  AD  donc BO  OD
Donc
1)faite une figure
OD  IJ c a
2)Déterminer SO  A et SO  B  et SO  O  et SO   AB   d
3)Déterminer S AC   B  et S AC   A  et S AC   O  et tIJ  O   D
S AC   AB et S AC   I  et S AC    OI   et on a
t IJ  B   O
4)Déterminer t BC  A et tIJ  B  et t IJ OB donc
Solution :
2) S O  A   C Car OA  OC
S O  B   D Car OB  OD
S O O   O Car O est invariant
tIJ OB   DO
S O  A   C

On a  donc S O   AB    CD  Exercice 2:Écrire l’expression vectorielle suivante
S
 O  B   D 2
IC   IB en utilisant une homothétie
Et on a  AB  CD  car L’image d’une droite par une 3
symétrie centrale est une droite qui lui est parallèle. Solution :
3)
Soit l’homothétie h 2
 S  AC   B   D car  AC  est la médiatrice du segment ( I , )
3

 BD  2
IC   IB ssi h  B   C
3
 S  AC   A   A car tous les points de la droite  AC  Exercice 3 :Écrire les expressions vectorielles suivantes
sont invariants en utilisant une homothétie
 S  AC  O   O car O   AC  et tous les points de la 2IA  3 AB  0 Avec I un point donné
droite  AC  sont invariants 2B   BA Avec  un point donné
3IA  5 AB  0 Avec I un point donné
S  AC   A   A
 On a  donc S  AC   AB    AD  Solution : h  I , k  :
  AC 
S  B   D
1) h  A   B ssi IB  k IA
 On a I le milieu du segment  AB  et
S  AC   AB    AD  donc S  AC   I  est le milieu du  
2IA  3 AB  0 ssi 2 IA  3 AI  IB  0 ssi

segment  AD  donc c’est J donc S  AC   I   J 2IA  3IA  3IB  0 ssi IA  3IB  0
1  1
S  AC  O   O Ssi IB  IA donc h  I , 
 On a  donc S  AC   OI    OJ  3  3
  AC 
S  I   J 2) 2B   BA ssi 2B  A  B ssi
2B  B  A ssi 2B  AB ssi B  A
donc h  , 1
4)

 On a ABCD un losange donc AD  BC donc 


3) 3IA  5 AB  0 ssi 3IA  5 AI  IB  0 ssi
t BC  A   D
3IA  5 AI  5IB  0 ssi 3IA  5IA  5IB  0
 On a ABD un triangle et I le milieu du segment  AB  8  8
Ssi 8IA  5IB ssi IB  IA donc h  I , 
et J le milieu du segment  AD  5  5
Donc BD  2IJ et on a O le milieu du segment  BD  Exercice 4 : ABCD un parallélogramme et I et J
2
donc BD  2BO deux points tq CI  CB et IJ  DC
3
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1)faite une figure Et on a

2)Monter que la droite  BJ  est l’image de la droite  AI 

par la translation t AB et que peut-on en déduire pour les


droites  BJ  et  AI  ?
3)Soit l’homothétie h de centre I qui transforme le point
B en C
a) Montrer que h   AB     CD 
b) Montrer que le rapport k de l’homothétie est k  2 IJ  AB donc ABJI parallélogramme donc BJ  AI
4)Soit le point K tq KI  2 AB 1
Donc CK  2 AI donc AI  CK
a) Montrer que h  J   K 2
1 C’est en forgeant que l’on devient forgeron » Dit un
b) Montrer que AI  CK
2 proverbe.
Solution :
1)La figure C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs et exercices
Que l’on devient un mathématicien
2) t AB  I   J ‫؟؟؟؟؟‬
On a ABCD parallélogramme donc DC  AB
Et on a IJ  DC donc IJ  AB c a d t AB  I   J
On a AB  AB donc t AB  A  B

t AB  I   J

On donc  alors t AB   AI     BJ 
t AB  A  B

Déduction : on sait que L’image d’une droite par une
translation est une droite qui lui est parallèle donc
 AI   BJ 
3)a) on a h  B   C et on sait que L’image d’une droite
par une homothétie est une droite qui lui est parallèle et
donc passe par l’image de B c a d C donc
h   AB     CD 
3)b) on a h  B   C donc IC  k IB
2
Et on sait que CI  CB donc 3CI  2CB donc
3
 
3CI  2 CI  IB donc 3CI  2CI  2IB
Donc 3CI  2CI  2IB donc CI  2IB donc
IC  2IB
Donc k  2
4)a) h  J   K ‫؟؟؟؟؟‬
On a IJ  DC et on a KI  2 AB donc KI  2IJ donc
IK  2IJ donc h  J   K
h  J   K

4)b) on a  donc CK  2BJ d’après la

 h  B   C
propriété caractéristique de l’homothétie
Donc CK  2 BJ donc CK  2 BJ donc
CK  2BJ
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Cours produit scalaire avec Exercices avec solutions PROF : ATMANI NAJIB
Tronc CS
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PRODUIT SCALAIRE
Présentation globale
I) Le produit scalaire de deux vecteurs
II. Produit scalaire et norme
III. Produit scalaire et orthogonalité
IV) APPLICATIONS DU PRODUIT SCALAIRE
I) Le produit scalaire de deux vecteurs de même On a BACB .  BA  AB  2  2  4
1) Définitions
Définition2:Soit un vecteur u et deux points A et B tels
Définition1 : Soit u et v deux vecteurs du plan. Et soient
que u  AB .
A ; B et C trois points du plan tel que :
La norme du vecteur u , notée u c’est la distance AB.
u  AB et v  AC
On appelle produit scalaire de u par v , noté u.v , le nombre Définition3 : Soit u et v deux vecteurs du plan.
réel définit par : On appelle produit scalaire de u par v , noté u.v , le nombre
Si u  0 ou v  0 alors u.v  0 réel définit par :
Si u  0 et v  0 alors soit H le projeté orthogonal de C a) u.v  0 , si l'un des deux vecteurs u et v est nul
sur la droite  AB  alors :  
b) u.v  u  v  cos u ; v , dans le cas contraire.
u.v  AB. AC  AH  AB c a d u.v se lit " u scalaire v ".
u.v  AB.AC  AH  AB si AB et AH ont le même sens Remarque :Si AB et AC sont deux représentants des
u.v  AB.AC   AH  AB si AB et AH ont un sens contraire vecteurs non nuls u et v alors :
u.v  AB. AC  AB  AC  cos BAC
Exemple : Soit un triangle équilatéral ABC de côté a.
AB. AC  AB  AC  cos BAC
 1 a2
 a  a  cos  a2  
Remarque : 3 2 2
soient A ; B ; C et D quatre points du plan Attention : Le produit scalaire de deux vecteurs est un
AB.CD  AB  CD  AB  CD avec : A ; B  les nombre réel. Ecrire par exemple u.v  0 est une maladresse
projections orthogonales respectifs de A ; B à éviter !
sur la droite  CD  . 2) propriétés :
Et C ; D les projections orthogonales respectifs de C Propriété1 : Pour tout vecteur u et v , on a : u.v  v.u
et D sur la droite  AB 
Démonstration :
On suppose que u et v sont non nuls (démonstration
Application : Soit ABC un triangle rectangle et isocèle en évidente dans la cas contraire).
A et direct et AB  2cm
Calculer AB. AC et BA.BC et BACB .
u.v  u  v  cos u ; v  
Réponse :
On a AB. AC  AB  AA car :
 
 v  u  cos u ; v  v  u  cos  v ; u   
A est le projeté orthogonales de A  v  u  cos  v ; u   v.u
sur  AB  et B est le projeté
Propriété2 : Pour tous vecteurs u , v et w , on a :
orthogonales de B sur  AB   
1) u. v  w  u.v  u.w  
2) u. kv  ku.v
et A est le projeté orthogonales de C sur  AB  Avec k un nombre réel.
- Admis -
donc AB. AC  AB  AA  AB  0  0
de même On a BA.BC  BA  BA  2  2  4
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Propriété3 : Pour tous vecteurs u et v , on a : Application : 1) Soit ABC un triangle tel que AB  7 et
AC  5 et BC  6
   
2 2 2 2 2 2
1) u  v  u  2u.v  v 2) u  v  u  2u.v  v
a) Calculer BA. AC et en déduire AB. AC
   b) Soit H le projeté orthogonal de C sur la droite  AB 
2 2
3) u  v u  v  u  v
Démonstration : pour le 2) : Calculer AH

     1
2
u  v  u  v u  v  u.u  u.v  v.u  v.v 2) sachant que u  4 et v  2 et u.v  
2
2 2
 u  2u.v  v u   v
II. Produit scalaire et norme a)Calculer : A  2u  3v . u  2v et B    v  .  u     
2   2
Soit un vecteur u , on a :
   
2

 
2
2
u.u  u  u  cos u ; u  u  cos 0  u
2
C  u  v et D  2u  3v

2 2 2 b)en déduire E  u  v et F  2u  3v
Et u.u  u on a ainsi : u  u.u  u
Réponse : 1) Calcule de BA. AC

 
Propriété1 : Soit u et v deux vecteurs. On a :

   
1 2 2 2
1 2 2 2 1 2 2 2 On a BA. AC  BA  AC  BA  AC
u.v  u  v  u  v et u.v  uv  u  v 2

 
2 2 1 2 2 2
Démonstration : de la première formule : BA. AC  BC  BA  AC
2
 
2 2 2 2
u v  u v  u  2u.v  v
2 2

1
2
 BC 2  AB 2  AC 2    62  7 2  52   19
1
2
 u  2u.v  v
donc : BA. AC  19
donc u.v 
1
2
2 2
u  v  uv  2
 donc :On a AB. AC   BA. AC  19
a) Calcule de AH
Propriété2 : Soit A, B et C trois points du plan. AB. AC 19
On a AB. AC  AB  AH donc : AH  
On a : AB. AC   AB 2  AC 2  BC 2 
1
AB 7
  
2
Démonstration : 2) a) A  2u  3v . u  2v  2u.u  4u.v  3u.v  6v.v

AB. AC 
1
2
2
2
AB  AC  AB  AC
2
 A   2u  3v  .  u  2v   2u.u  4u.v  3u.v  6v.v
1
2 
AB. AC  AB 2  AC 2  CB   AB 2  AC 2  BC 2 
2 1
2  2 2 2 2 1
A  2.u  u.v  6v  2. u  u.v  6 v  2  42   6  22
2
Exemple : ) Soit CFG un triangle tel que CF  7 et 1 15
CG  6 et FG  3 A  32   24 
2 2
Calculer : CG.CF u  v 1 1 1
B    v  .  u    u.u  u.v  u.v  v.v
2  2 2 4 2
Solution : 1 2 3 1 2 1 3  1 1
B   u   u.v   v   42        22
4  2 2
CG.CF   CG 2  CF 2  GF 2    62  7 2  32   38
1 1 2 4 2 2
2 2 3 51
B  8 2 
III. Produit scalaire et orthogonalité 2 8
1) Vecteurs orthogonaux
 
 1
2 2 2 2 2
C  u  v  u  2u.v  v  u  2u.v  v  42  2     22
Propriété : Les vecteurs u et v sont orthogonaux si et  2
seulement si u.v  0 . C  16 1  4  21
Démonstration : Si l'un des vecteurs est nul, la
 
2 2 2 2 2

démonstration est évidente. D  2u  3v  4u  12u.v  9v  4 u  12u.v  9 v


Supposons le contraire.  1
u.v  0  u  v  cos u ; v  0  cos u ; v  0     D  4  42  12     9  22  64  6  36  94
 2
 
2 2
 Les vecteurs u et v sont orthogonaux b) u  v  21 donc u  v  94 donc u  v  21

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 2u  3v 
2 2 AUTRE RESULTATS :
 94 donc 2u  3v  94 donc
BA2  BH  BC ET CA2  CH  BC ET
2u  3v  94 AH 2  HB  HC ET AB  AC  AH  BC
2) Projection orthogonale Application : Soit ABC un triangle rectangle en A et H
est le projeté orthogonal du
Définition : Soit une droite d et un point M du plan.
point A sur la droite (BC)
Le projeté orthogonal du point M sur la droite d est le point

d'intersection H de la droite d avec la perpendiculaire à d et AH  2cm et ABC 
passant par M. 3
Calculer AB et BH et BC
Réponse :
a)On a ABH un triangle rectangle en H

donc : sin ABC 
AH
AB

Donc : AB  AH 2 2 2 4
   2 
 
3
sin ABC    3 3 3
sin  
Propriété : Soit u et v deux vecteurs non nuls du plan tels 3 2
que u  OA et v  OB . b)On a AB  AH  HB car ABH un triangle rectangle
2 2 2

H est le projeté orthogonal du point B sur la droite (OA). en H


u.v  OAOB
.  OAOH
2
Donc: AB 2  AH 2  HB 2 Donc: 
On a : . 4 
3   22  HB 2
 3 
16 4
Donc:  22  HB 2 Donc: HB 2 
3 3
4 2
HB   3
3 3
2
c)On a BA2  BH  BC Donc: BC  BA
BH
Démonstration : 2 2
4  4 
 
OA.OB  OA. OH  HB  OA.OH  OA.HB  OA.OH
Donc: BC  

3
3
 

3
3
 8 3
En effet, les vecteurs OA et HB sont orthogonaux donc 2 2 3
3 3
3 3
OA.HB  0 . 2) Théorème d'Al Kashi
Exemple : Soit un carré ABCD de côté c. Théorème : Dans un triangle ABC, on a avec les notations
2 de la figure : BC 2  AB 2  AC 2  2 AB  AC cos A
AB. AC  AB. AB  AB  c 2

IV). APPLICATIONS DU PRODUIT SCALAIRE


1)LES RELATIONS MÉTRIQUES DANS LE
TRIANGLE RECTANGLE
Le triangle ABC ci-dessous est rectangle en A et [AH] la
hauteur.

Démonstration : AB. AC  AB  AC  cos A


et AB. AC 
1
2
 1

AB 2  AC 2  BC 2  b 2  c 2  a 2
2
 
Théorème : Théorème de Pythagore
si ABC est rectangle en A alors BC² = AB² + AC² (i.e. le
donc :
1
2
 AB 2  AC 2  BC 2   AB  AC  cos A
carré de l'hypoténuse est la somme des carrés des 2 autres
côtés) soit : BC 2  AB 2  AC 2  2 AB  AC cos A
Démonstration : Remarque : si ABC un triangle quelconque on a :
2
BC 2  BC  BA  AC  
2 2
 BA  2 BA. AC  AC
2
BC 2  AB 2  AC 2  2 AB  AC cos AB; AC  
ABC est rectangle en A donc BA. AC  0 AB 2  BC 2  AC 2  2 BC  AC cos  CA; CB 
Donc BC 2  AB 2  AC 2

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AC 2  AB 2  BC 2  2 AB  BC cos BA; BC   AB 2
CA2  CB 2  2CK 2  , donc :
2
Application : Soit ABC un triangle tel que et AB  5 et
2 1 AB 2  1  2 82 
CK 2   CA2  CB 2     7  5    21
2
AC  8 et A  Calculer BC et cos C 2 2  2 2
3
Réponse : Donc : CK  21 .
a) D’après le Théorème d'Al Kashi on a : 4) Surface d’un triangle et formule de sinus
BC 2  AB 2  AC 2  2 AB  AC cos A Propriétés :
2 Dans un triangle ABC
BC 2  52  82  2  5  8cos donc
3
BC 2  25  64  40  129 donc BC  129
b) D’après le Théorème d'Al Kashi on a :
AB 2  AC 2  BC 2  2CA  CB cos C donc
On a :
2CA  CB cos C  AC 2  BC 2  AB 2 1 1 1
1) S  ab sin C  ac sin B  bc sin A avec S Surface
donc cos C  AC  BC  AB donc
2 2 2
2 2 2
2CA  CB du triangle ABC
64  129  25
2) sin A  sin B  sin C  2  S (formule de sinus)
168 21 129
cos C   
2  8  129 16 129 258 a b c abc
Exercice : Soit EFG un triangle tel que et EF  7 Application1: Soit EFGH un parallélogramme tel que
 3
et EG  5 et FEG  et EF  3 et EH  5 et FEH 
4 4
Calculer la Surface du triangle EFH et la Surface du
Calculer FG et cos EGF parallélogramme EFGH
3) Théorème de la médiane Réponse : a)
Propriété : Soit deux points A et B et I le milieu du
1 1 3 15  
segment [AB]. S EFH  EF  EH sin E  3  5sin  sin    
Pour tout point M, on a : 2 2 4 2  4
AB 2 15 2 15
MA2  MB 2  2MI 2  S EFH    2
2 2 2 4
15 15
b) S EFGH  2  S EFH  2  2 2
4 2
Application2: Soit ABC
un triangle tel que :
a  BC  6 et A  30 et
Démonstration :
2 2 2 2
B  73
MA2  MB 2  MA  MB  MA  MB
Calculer b et c
   
2 2
 MI  IA  MI  IB Réponse
2 2 2 2 D'après la formule de sinus on a :
 MI  2 MI .IA  IA  MI  2 MI .IB  IB
sin A sin B sin C 2  S
    
2 2 2
 2 MI  2 MI . IA  IB  IA  IB
a b c abc
2 2

 2 MI
2 1
 2 MI .0  
 1
AB   
 sin A sin 30 1 sin 73 1
2  2
AB 
   donc  donc
a 6 12 b 12
AB 2
 2 MI 2  b  12sin 73  11.47
2
sin 77 1
Exemple : Soit ABC un  donc c  12sin 77  11.69
triangle tel que : BC  5 ; c 12
AC  7 Et AB  8 et K le C’est en forgeant que l’on devient forgeron » Dit un
milieu du segment [AB].
proverbe.
On souhaite calculer CK .
D'après le théorème de la C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs et exercices
médiane, on a : Que l’on devient un mathématicien

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F ONCTIONS - Généralités
Leçon : FONCTIONS - Généralités
Présentation globale
Chapitre no 1
I) Définitions et Domaine de définitions.
 1 Définitions
 2 Exemples
 3 Domaine de définitions.
Chapitre no 2
II) Egalité de deux fonctions – Représentations graphique
 1 Egalité de deux fonctions
 2 Représentations graphique
Chapitre no 3
III) Fonctions paires et Fonctions impaires1 Définitions
2 le graphe et la parité de la fonction Chapitre no 4
IV) Les variations d’une fonction numérique
1 Fonction croissante -décroissante -fonction constantes
2 Le taux d’accroissement d’une fonction
Chapitre no 5
V) Les extremums d’une fonction numérique
VI) Etude et représentation graphique des fonctions x   ax 2
f

VII) Etude et représentation graphique des fonctions x   ax 2  bx  c


f

a
VIII) Etude et représentation graphique des fonctions : x 
 f

x
ax  b
IX) Etude et représentation graphique des fonctions homographique : x 
 f

cx  d

I) Définitions et Domaine de définitions R S’appelle la fonction circulaire ou fonction trigonométrique


Exemple 2:Soit la fonction f définie par , f  x   3x  1
1°) Définitions 2

Définition : Une fonction est une relation qui a un nombre x


appartenant à un ensemble D associe un nombre y 1)Calculer l’image de 1 et 2 et 1 par f.
f 2)Déterminer les antécédents éventuels de 2 par f,
On note : x y ou encore f : x y ou encore y = f( x)
Réponses : 1) f 1  3 12  1  3  1  2 et
On dit que y est l’image de x par la fonction f et que x est un
   
2
antécédent de y par la fonction f f 2  3 2 1  6 1  4
2)Exemples :
f  1  3   1 1  3 1  2
2
Exemple 1: Soit Les fonctions numériques suivants :
3x3  2 x 2  1 2) f  x   2 ssi 3 x2 1  2
f ( x )  x 2  2 x  5 g ( x)  .
5x2  4
ssi 3  x  2  1 ssi 3  x  3 ssi x  1
2 2 2
2x 1 sin x  cos x
; h( x )  ; l ( x )  x ; R( x)  ssi x  1 ou x  1
5x  4 tan x
f S’appelle une fonction polynôme donc les antécédents éventuels de 2 par f sont 1 et 1
g S’appelle une fonction rationnelle 3°) Domaine de définitions
h S’appelle une fonction rationnelle et s’appelle aussi une ACTIVITES :
fonction homographique :Une fonctions homographique s’écrit
f 1
a. On considère la fonction définie par : x
x–3
sous la forme : h( x)  ax  b Parmi les valeurs suivantes, laquelle/lesquelles n’a/ont pas
cx  d
d’image par f ? 0 ; 2 ; -3 ; 3.
l S’appelle la fonction racine carré
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g x 2  4  0 ssi x 2  22  0 ssi  x  2 x  2   0
b. On considère la fonction définie par : x x–3 ssi x  2  0 ou x  2  0 ssi x  2 ou x  2
Parmi les valeurs suivantes, laquelle/lesquelles n’a/ont pas donc
D f   2; 2
d’image par g ? 0 ; 2 ; -3 ; 4.

c. On considère la fonction définie par : x


h
1 4) f  x   3
7 x 1
x  2x
. Df  x  / x  2x  0
3
 
7–x x 3  2 x  0 ssi x  x2  2  0 ssi x  0 ou x 2  2  0 ssi
Parmi les valeurs suivantes, laquelle/lesquelles n’a/ont pas
d’image par h ? 5 ; -6 ; 9 ; 7. x  0 ou x 2  2 ssi x  0 ou x  2 ou x   2
Définition : Pour une fonction f donnée, l’ensemble de tous les donc D f    2; 0; 2  
nombres réels qui ont une image par cette fonction est appelé 5) f  x   3 x  6 .
ensemble de définition de la fonction f, que l’on notera D f
Exemple : Déterminer l’ensemble de définition des fonctions Pour les fonctions du type racine carrée, l’ensemble de définition
suivantes définie par : est l’ensemble des nombres pour lesquels l’intérieur de la racine est
positif : D f   x  / 3x  6  0
x3
1) f ( x)  3x 2  x  1 . 2) f ( x)  . 3)
2x  4 3x  6  0 ssi x  2 ssi x  6 ssi 3x  6
3
2 x4 7 x 1 Donc D f  ; 2
f ( x)  2 . 4) f  x   3 .
x 4 x  2x
5) f  x   3 x  6 . 6) f  x   2
x5
.
6) f  x  
x5
2x  5x  3
2 
. D f  x  / 2 x  5x  3  0
2

2x  5x  3
2 x  5 x  3  0 a  2 et b  5 et c  3
2

7) f  x   x 2  3x  2 . 8) f  x   3x  9 .   b2  4ac   5  4  2   3  25  24  49   7   0


2 2
x 1
x 1 x 5 b   et b  
9) f  x   . 10) f  x   . x1  x2 
2 x  x  3
2 x 1
2 2a 2a
  5  49 7  5 12  5  49  5  7  2   1
x1     3 et x2 
12) f  x   x  2 .
x
11) f  x   . 2 2 4 4 2 2 4 4 2
x x 1

Donc D f    ;31 
x 5
13) f  x   2 x 2  x  3 . 14) f  x   .  2 
x2  1
7) f  x   2 x 2  3x  1 .
16) f  x   x  2 .
x
15) f  x  
x
.
2x  4 Df  x  
/ 2 x 2  3x  1  0 soit  son discriminant

.   b  4ac   3  4  2 1  9  8  1  0
1 x 2
a2
f ( x) 
2
17) f ( x)  3 x 2    x . 18)
x 2x  4  x 1
  3  1 4   3  1 2 1
x1   1 et x2   
2sin x 2 x 2  2 x  13 2 2 2 2
19) f ( x)  . 20) f  x   . 4 4 2
2 cos x  1 x2  x  6

21) f  x   x 2  2 3  2 x  2 6 . 
Solutions
1) f ( x)  3x 2  x  1 Donc D f   ,   1, 
f est une fonction polynôme donc 1
 2 
Un réel a toujours une image. Donc D f 
9 x  3
x3 8) f  x   9 x  3 . D f   x  / 
 0etx  1  0 
2) f ( x)  . Pour les fonctions du type fractions x 1  x 1 
2x  4
9x  3  0 ssi x  1 ssi 9x  3
rationnelles, l’ensemble de définition est l’ensemble des nombres 3
pour lesquels le dénominateur est non nul. x  1  0 ssi x  1
D f  x  / 2 x  4  0
4
2x  4  0 ssi x  2 Donc D f   2
2
On dira aussi que 2est une valeur interdite pour la fonction f
2 x4
3) f ( x)  .
x2  4

D f  x  / x2  4  0 
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Donc D f   1, 
1 2sin x
19) f ( x)  . D f  x  / 2cos x  1  0
 3 2 cos x  1
x 1 1
9) f  x   . 2cos x 1  0 ssi cos x 
2 x 2  x  3 2


D f  x  / 2 x2  x  3  0  cos x 
1
2

ssi cos x  cos  
3
2 x 2  x  3  0 a  2 et b  1 et c  3  
x  2k ou x    2k où k 
  b  4ac  1  4   2  3  1  24  25  5  0
2 2 2
3 3
Donc on a deux racines    
1  5 6 3
Donc: D f      2k ;  2k / k  
1  5 4  3 3 
x1    1 et x2   
2   2  4 2   2  4 2
2 x 2  2 x  13
20) f  x  .
x2  x  6
 2 x 2  2 x  13 
Df  x  /  0etx 2  x  6  0 
 x  x6
2

- On détermine les racines du trinôme 2x 2  2x  13 :
Donc D f   1, 
3 Le discriminant est ' = 22 – 4 x (-2) x 13 = 108 et ses
 2 racines sont :
10) f  x   2
x 5
. 
Df  x  / x2  1  0  x1 
2  108 1  3 3
 et x2 
2  108 1  3 3

x 1 2   2  2 2   2  2
x 2  1  0 ssi x 2  1
Cette équation n’admet pas de solution dans - On détermine les racines du trinôme x 2  x  6 :
Donc D f  Le discriminant est  = (-1) 2 – 4 x (-6) x 1 =25 et ses
racines sont :
x   1  25 1  5   1  25 1  5
11) f  x   . x1 '    2 et x2 '   3
x 2 1 2 2 1 2
f  x  ssi x et x  0 - On obtient le tableau de signe :

Or on sait que x  0 pour tout x


Donc f  x   ssi x  0 Donc D f   0  

16) f  x   x  2 . D f  x  / x  2  0etx  1  0
x 1
D f  x  / x  2etx  1
D f   2,1  1, 
1 1  3 3   1 3 3 
17) f ( x)  3 x 2   x
x Df   ; 2   3; .
D f  x  /  x  0etx  0  2   2 
21) f  x   x 2   2 
3 2 x2 6
D f  x  / x  0etx  0 donc : D f  , 0

18) f ( x) 
x
.
Df  x  
/ x2  2 3  2x2 6 0 
2x  4  x 1
 
2
  b2  4ac  2 3  2  4 1 2 6
D f  x  / 2 x  4  x  1  0
  12  4 6  2  8 6  14  4 6
2 x  4  x  1  0 ssi 2 x  4  x  1
   2
2 2
14  4 6  14  2  2 3  2  2 3  2  2 3  2 
ssi 2x  4  x 1 ou 2 x  4    x  1
 
2

ssi 2x  x  4 1 ou 2x  4   x  1 14  4 6  2 3  2
ssi x  3 ou 2x  x  4  1 On a   14  4 6  0 donc
5
ssi x  3 ou 3x  5 ssi x  3 ou x  2 3  2  14  4 6 2 3  2  2 3  2
3 x1  
2 1 2 1
Donc D f  5 
  ;3
3 
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2 3  2  2 3  2 Méthode :
et x2  Pour tracer la courbe représentative de la fonction On
2 1 calcule des images en nombre suffisant, et on présente les
2 3  2  2 3  2 2 2 résultats dans un tableau de valeurs.
x1    2 et
2 1 2 Exemple 1 : Tracer la représentation graphique de la
2 3  2  2 3  2 4 3 fonction f tq : f  x   21
x2    2 3 x 1
2 1 2

Sur I un l’intervalle I   2;3


Réponses :
On a donc : D f   ; 2 3   2;  
   
II) Egalité de deux fonctions – Représentations
graphique
1)Egalité de deux fonctions
Définition : Soient f et g deux fonctions, et D f et D g
leurs domaines de définition respectifs
on dit que f et g sont égaux et on écrit f=g.
si et seulement si :
D f = D g et pour tout x  D f (ou x  Dg ) on a f(x)=g(x)
Exemple 1 : Soient les deux fonctions :
3x 2  1 et 1  3x 2 Exemple 2 : la courbe représentative d’une fonction
f  x  g  x 
x2 x affine f ( f  x   ax  b avec a et b ) est une
- on a f  x   ssi x2  et x  0 droite d’équation y  ax  b
Exemple 3 : Soie f une fonction tq : f  x   2 x  3
or on sait que x 2  0 donc x2  pour tout x
alors f  x   ssi x  0 donc D f 
 - on a f  x   donc D f 

- on a g  x   ssi x  0 ssi x  0

donc Dg 

alors D f = Dg 
on sait que x 2  x et 3 x 2  1  1  3 x 2 donc f(x)=g(x)

donc finalement on a trouvé que : D f = Dg  et
3
f(x)=g(x) donc : f=g. 2x  3  0 ssi x 
Exemple 2 : Soient les deux fonctions : 2
 3 
x2  x
et t  x   x  1 Donc f  x   2 x  3 si x    ,  
h  x   2 
x
on a h  x  
  3
- ssi x  0 donc Dh  f  x   2 x  3 si x   ,  
 2
- on a t  x  est un polynôme donc Dt 
alors Dh  Dt donc : h  t
2) Représentations graphique
Dans ce paragraphe le plan est rapporté a un repère O, i, j  
Définition : Soit f une fonction , et D f son domaine de
définition
l’ensemble des points M (x, f (x) ) forme la courbe
représentative de la fonction f , souvent notée C f .

C f  M  x, f  x   / x  D f 

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Exemple 4: Soie f une fonction tq : f  x   x  2  x  2 Réponses : 1) Image de -5 est 0 (ordonnée du point
d’abscisse -5) Image de -3 est 4
- on a f  x   donc D f  Image de 0 est -2 Image de 6 est -2
x  2  0 ssi x  2 2) Antécédents de -1 sont : -5,5 -1,75 0,5 et 5
x  2  0 ssi x  2 Antécédents de 0 sont : -5 -2 1 et 4
3) La solution est l’ensemble des antécédents de 0 :
S  5; 2;1; 4
4)Nombre de solutions de f  x   m C’est le nombre de
points d’intersection de courbe avec une la droite parallèle à
l’axes des abscisses et d’ordonnées m.
Si m 4 : pas de solution
Si m  4 : une solution
Si: 4 m 3 deux solutions
Si 3 m 2 : trois solutions
Donc f  x   2 x si x  , 2 et Si 2 m 2 : quatre solutions
f  x   4 si
Si m  2 : trois solutions
x   2, 2 et f  x   2 x si x   2,  Si: 2 m 4 deux solutions
Si m  4 : une solution
Si m 4 : pas de solution
5) f  x  0 Cela correspond aux valeurs de x pour lesquelles
C f est au-dessous de l’axe des abscisses.
S   6;7  2;1  4;7
6) f  x   2 Cela correspond aux valeurs de x pour
lesquelles C f est au-dessus de la droite d’équation y  2
donc S   4;2.5  2
III) Fonctions paires et Fonctions impaires
1. Définitions :
a. Ensemble de définition centré
Exemple 5 : La courbe ci-dessous représente la fonction f Soit f une fonction. Soit D f son ensemble de définition.
définie sur  6;7  On dit que D est un ensemble de définition centré si et et
f
Soie f une fonction seulement si :Pour tout réel x, si x  Df , alors - x  Df .
Questions : Répondre par lecture graphique :
b. Fonction paire
1- Quelles sont les images des réels -5, -3, 0 et 6 ?
On dit qu’une fonction f est paire si et seulement si :
2- Quels sont les antécédents de -1 et 0 ?
1. Son ensemble de définition est centré
3- Résoudre graphiquement f  x   0
2. Pour tout réel x de Df, on a : f(-x) = f(x)
4- Quel est, en fonction de m , le nombre de solutions de
f  x  m
5- Résoudre graphiquement f  x  0
6- Résoudre graphiquement f  x   2

ym Remarques :
- si n est un entier pair, positif ou négatif, la fonction définie
par f ( x)  kx n est paire.
(C’est d’ailleurs de cet exemple que vient la dénomination de
fonction paire)
- la fonction x  x est une fonction paire,
- la fonction x  cos( x) est une fonction paire,
- l’opposée d’une fonction paire est une fonction paire,
- l’inverse d’une fonction paire est une fonction paire,
- la somme de deux fonctions paires est une fonction paire,
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- le produit de 2 fonctions paires ou de 2 fonctions impaires Donc h est une fonction ni paire ni impaire,
est une fonction paire. 2. le graphe et la parité de la fonction
c. Fonction impaire - la courbe représentative d’une fonction paire est symétrique
On dit qu’une fonction f est impaire si et seulement si : par à l’axe des ordonnées.
1. Son ensemble de définition est centré,
2. Pour tout réel x de Df, on a : f(-x) = -f(x)
Remarques :
- si n est un entier impair, positif ou négatif, la fonction
x  kx n est impaire,
- la fonction x  sin( x ) est impaire,
- la fonction x→tanx est impaire,
- l’opposée d’une fonction impaire est une fonction impaire,
- l’inverse d’une fonction impaire est une fonction impaire,
- la somme de deux fonctions impaires est une fonction
impaire, - la courbe représentative d’une fonction impaire est
- le produit d’une fonction paire et d’une fonction impaire estsymétrique par rapport à l’origine.
une fonction impaire.
Exemples : 1) Soit f une fonction tq : f  x   3x 2  5
f est une fonction polynôme donc Un réel a toujours une image.
Donc D f 

- Pour tout réel x, si x  , alors x 


f   x   3   x   5  3x 2  5
2

-
f x  f  x
Donc f est une fonction paire,
3
2) Soit g une fonction tq : g  x  
x
on a g  x   ssi x0

donc Dg  Application :
  Etudier la parité des fonctions suivantes définie par
- Pour tout réel x, si x  , alors  x 
x2 1 1
3 3 1) f ( x)  2) f ( x )  x 2 
g x 
. .
 x x
- x x
x 2 x3
g x  g  x 3) f ( x)  4) f  x   1  x 2 5) f ( x)  .
x2 1 x2  5
Donc g est une fonction impaire,
3 ) Soit h une fonction tq : h  x   2 x  x
3 2 6) f  x   x  2 x 2  4 . 7) f  x   x .
2
h est une fonction polynôme donc Un réel a toujours une image. Solutions
Donc Dh  x2 1
1) f ( x)  on a f  x   ssi x  0
- Pour tout réel x, si x  , alors x  x

donc D f 
h   x   2   x     x   2 x 3  x 2
3 2

- - Pour tout réel x, si x   , alors  x  


 
h   x    2 x3  x 2  h  x 
f ( x) 
x
2
1

x2 1
Donc h est une fonction ni paire ni impaire, - x x
4) Soit t une fonction tq : t  x  
x f x   f  x
x2 Donc f est une fonction impaire,
on a t  x   ssi x  2  0 ssi x  2 1
2) f ( x )  x 2  on a f  x   ssi x  0
Donc Dt   2 x

on a 2  Dt mais   2   2  Dt donc D f 
 
Donc Dt n’est pas symétrique par rapport a O - Pour tout réel x, si x  , alors  x 

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1 1  1 f ( x)   x  2   x   4  x  2 x 2  4
f ( x)    x  
2 2
 x2     x2  
- x x  x -
f x  f  x
f x   f  x
Donc f est une fonction paire
Donc f est une fonction ni paire ni impaire,
x 6) f  x   x . D f  x  / x  0 Donc
3) f ( x)  2 on a f  x   ssi x 2  1  0 2
x 1 Df  
 0; 
x  1  0 ssi x  1 ssi x  1 ou x  1
2 2

On a 2   mais 2   Donc f est une fonction ni


donc D f   1;1
paire ni impaire
- Pour tout réel x, si x   1;1 , alors IV) Les variations d’une fonction numérique
x   1;1 1) Sens de variation d’une fonction :fonction
croissante -décroissante -fonction constantes
x x Définition : Soit f une fonction et D f son domaine de
f ( x)  
 x  1 x 1
2 2
- définition et soit I un intervalle inclus dans D f
f x  f  x - Dire f que est strictement croissante sur I ( croissante
Donc f est une fonction paire sur I ) signifie que :
4) f  x   1  x 2 . Si x1  I et x2  I tq x1 x2 alors f  x1  f  x2 

Df  x   /1  x2  0   f  x   f  x 
1 2

1  x 2  0 ssi x 2  1 ssi x  1 ou x  1 Rq : Une fonction croissante « conserve l’ordre ».


- Dire f que est strictement décroissante sur I (
décroissante sur I ) signifie que :
Si x1  I et x2  I tq x1 x2 alors f  x1  f  x2 
Donc D f   1,1
 f  x   f  x 
1 2
- Pour tout réel x, si x   1,1 , alors  x   1,1 Rq : Une fonction décroissante « inverse l’ordre ».

f ( x)  1    x   1  x 2
2 - Dire f que est constante sur I signifie que :
- Si x1  I et x2  I tq x1 x2 alors f  x1   f  x2 
f x  f  x
- Une fonction définie sur un intervalle I est monotone
Donc f est une fonction paire sur cet intervalle si elle est : soit croissante sur I soit
2 x3 décroissante sur I
5) f ( x)  .
x2  5
D f  x  / x 2  5  0
x 2  5  0 ssi x 2  5 pas de solutions
Donc D f 

- Pour tout réel x, si x  , alors x 


2x
3
2 x3
f ( x)  
x  5 x  5
2 2
-
f x   f  x
Donc f est une fonction impaire
6) f  x   x  2 x 2  4 . Exemples : 1) Soit f une fonction tq : f  x   7 x  5

Df  x   / 2 x2  4  0  f est une fonction polynôme donc D f 

Or on sait que 2 x 2  0 Pour tout réel x, donc Soit x1  et x2  tq x1 x2


2 x 2  4  0  4 donc 2 x 2  4  4  0 Donc 7 x1 7 x2 car 7 0
Donc D f  Donc 7 x1  5 7 x2  5
- Pour tout réel x, si x  , alors  x 

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Alors f  x1  f  x2  d’où f que est strictement croissante f  x1   f  x2 
Le réel noté T  x1; x2  est tq : T  x1 ; x2  
sur x1  x2
2) Soit g une fonction tq : g  x  
2 Exemple : Soit f une fonction tq : f  x   3x 2  2
x
f est une fonction polynôme donc D f 
g  x  ssi x  0
soient x1  et x2  tq x1  x2
Donc Dg   0  

a)Soit x1   0;  et x2   0;  tq x1 x2 T  x1 ; x2  


f  x1   f  x2 

 3x 1
2
 2    3 x2 2  2 
x1  x2 x1  x2
1 1 2 2
3 x12  3 x2 2  2  2 3  x1  x2 
2 2
Donc Donc car 2 0
x1 x2 x1 x2 T  x1 ; x2   
x1  x2 x1  x2
Alors f  x1  f  x2  d’où f que est strictement
3  x1  x2  x1  x2 
décroissante sur  0;  T  x1 ; x2    3  x1  x2 
x1  x2
b)Soit x1  ;0 et x2  ;0 tq x1 x2
b) Le taux d’accroissement d’une fonction et les
1 1 2 2 variations :
Donc Donc car 2 0
x1 x2 x1 x2 Propriété : Soit f une fonction numérique définie sur un
Alors f  x1  f  x2  d’où f que est strictement
intervalle I
 On dit que f est strictement croissante(croissante) sur I
décroissante sur ;0 ssi pour tout x1  I et xé  I et x1  x2 on a
b) tableau de variation : f  x1   f  x2  f  x1   f  x2 
0 ( 0)
x1  x2 x1  x2
 On dit que f est strictement décroissante(décroissante) sur
I ssi pour tout x1  I et xé  I et x1  x2 on a
3)
f  x1   f  x2  f  x1   f  x2 
0 ( 0)
x1  x2 x1  x2
 On dit que f est constante sur I ssi pour tout x1  I et
f  x1   f  x2 
xé  I et x1  x2 on a 0
x1  x2
Exemples : 1)Soit f une fonction tq : f  x   3x 2  2
Df 
soient x1  et x2  tq x1  x2 on a :
T  x1; x2   3  x1  x2 
a)Soit x1   0;  et x2   0; 
Donc x1  0 et x2  0 Donc x1  x2  0
Propriété : Soit f une fonction numérique définie sur un Donc 3  x1  x2   0 car 3 0
intervalle I
On dit que f est strictement constante sur I ssi il existe un Donc T  x1 ; x2   3  x1  x2   0
réel k tq: f  x   k d’où f que est croissante sur  0; 
pour tout x  I b)Soit x1  ;0 et x2  ;0
2) Le taux d’accroissement d’une fonction
a)Définition : Soit f une fonction et D f son domaine de Donc x1  0 et x2  0 Donc x1  x2  0
définition Donc 3  x1  x2   0 car 3 0
Et soient x1  D f et x2  D f tq x1  x2 Donc T  x1 ; x2   3  x1  x2   0
On appelle Le taux d’accroissement (taux de variation) de la
d’où f que est décroissante sur ;0
fonction f entre x1 et x2

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b) résumé : tableau de variation : f  0   3  02  2  2  f est décroissante sur I ssi f est décroissante sur I 
Conséquences :
Si f est paire ou impaire alors il suffit d’étudier ses
variations sur D f   et en déduire ses variations sur D f
1
Applications: Soit f une fonction tq : f  x   x 
x x
2)Soit f une fonction tq : g  x   1)Déterminer D f et étudier la parité de f
x 1
on a f  x   ssi x  1  0 ssi x  1 2)Calculer Le taux d’accroissement T  x1; x2  de f entre x1
Donc Dg   1 et x2 deux éléments de D f tq x1  x2
soient x1  Dg et x2  Dg tq x1  x2 3)Étudier les variations de f sur I  0;1 puis sur
g  x1   g  x2  J  1; 
on a : T  x1 ; x2  
x1  x2 4)En déduire les variations de f sur D f
x1 x x  x  1  x2  x1  1 5)Dresser le tableau de variations de f sur D
g  x1   g  x2    2  1 2
 x1  1 x2  1
f
x1  1 x2  1 Réponses : 1) on a f  x   ssi x  0 Donc
x1  x2 1 1
T  x1; x2     D f   0  
 x1  1 x2  1 x1  x2  x1  1 x2  1  
- Pour tout réel x, si x  , alors  x 
a)sur I  ; 1 1 1  1
f x  x   x     x  
Soit x1  ; 1 et x2  ; 1 x1  x2 - x x  x
Donc x1 1 et x2 1 Donc x1  1 0 et f x   f  x

x2  1 0 Donc  x1  1 x2  1 0 Donc


Donc f est une fonction impaire,
 1  1 1 1
2) f  x1   f  x2    x1     x2    x1   x2 
0 sur I  ; 1
1
T  x1 ; x2    x1   x2 
 x1  1 x2  1 x1 x2
x  x2  x2  x 2  x1  x1 x1  x2  x1  x2   x2  x1  x1  x2  x1  x2  1
2 2
d’où g que est strictement croissante sur I  ; 1  1
 
x1  x2 x1  x2 x1  x2
b)sur J  1; 
T  x1 ; x2  
 x1  x2  x1  x2  1  1 x  x 1
 1 2
Soit x1  1;  et x2  1;  x1  x2 x1  x2 x1  x2 x1  x2
Donc x1 1 et x2 1 Donc x1  1 0 et a)sur I  0;1
x2  1 0 Donc  x1  1 x2  1 0 Donc
Soit x1  0;1 et x2  0;1
0 sur J  1; 
1
T  x1 ; x2   Donc 0 x1  1 et 0 x2  1 x2  1 0
 x1  1 x2  1
Donc 0 x1 x2  1 et x1  x2 Donc x1 x2  1 0 et on
d’où g que est strictement croissante sur J  1; 
x  x 1
c) résumé : tableau de variation : a 0 x1 x2 Donc T  x1 ; x2   1 2 0
x1  x2
d’où f que est strictement décroissante sur I  0;1
b)sur J  1; 
Soit x1  1;  et x2  1; 
c) les variations et la parité : Donc x1  1 et x2  1 Donc x1 x2  1 et x1  x2
Propriété : Soit f une fonction numérique définie sur un Donc x x 1 Donc x x  1 0
1 2 1 2
et soit I  le symétrique de l’intervalle I

intervalle I  x  x 1
Si f est paire alors : et on a 0 x1 x2 Donc T  x1 ; x2   1 2 0
 f est croissante sur I ssi f est décroissante sur I  x1  x2

 f est décroissante sur I ssi f est croissante sur I  d’où f que est strictement croissante sur J  1; 
Si f est impaire alors :
 f est croissante sur I ssi f est croissante sur I 
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3) f est impaire et le symétrique de I  0;1 est l’intervalle d’où f  0   3 est un minimum de f sur
I    1;0 et le symétrique de J  1;  est l’intervalle 2° Soit g une fonction numérique tq : g  x   4x 2  1
J   ; 1 Dg  et On a pour tout x  x2 0
Donc 4x  0 car 4 0
2
Donc : f est strictement décroissante sur I Donc f est
strictement décroissante sur I  Par suite 4x  1  1 et on a g  0   1
2

f est strictement croissante sur J Donc f est strictement


croissante sur J  Donc pour tout x  g  x   g  0
5) le tableau de variations de f sur D f d’où g  0   1 est un maximum de g sur
1
f  x  1  2 3)Propriétés :
1 Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle
ouvert I  a; b  ( a et b dans ) et soit c  I
 Si f est croissante sur a;c  et décroissante sur c ;b 
alors f c  est une valeur maximale de f sur I

1
 Si f est décroissante sur a;c  et croissante sur c ;b 
f  1  1   2
1 alors f c  est une valeur minimale de f sur I
V) Les extremums d’une fonction numérique
1)Définitions :

Application : Soit f une fonction numérique tq :


f  x   4x 2  4x  5
1°a) montrer que f  x   6   2x  1
2
pour tout x 
b) montrer que f  x   6 pour tout x 
2° calculer : f  1  et en déduire les extrémums de f sur
2  
Reponses: 1°a) on a D f 

6   2x  1  6  4x 2  4x  1
2

Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle
ouvert I et soit a  I  6  4x 2  4x  1  4x 2  4x  5
 Dire que f  a  est une valeur maximale de f sur I (ou Donc : f  x   6   2x  1
2

f  a  est un maximum de f sur I ) ssi pour tout que x  I b) Donc pour tout x   2x  1  0
2
on a
: f  x   f a 
Par suite   2x  1  0 donc 6   2x  1  6
2 2

 Dire que f  a  est une valeur minimale de f sur I (ou Donc pour tout x  f x   6
f  a  est un minimum de f sur I ) ssi pour tout x  I : 2
2° on a f  1   6   2  1  1  6  1  12  6
f  x   f a  2  2 
6   2x  1  6 alors
2
2)Exemples on a pour tout x 
1° Soit f une fonction numérique tq : f  x   5x 2  3 1
f  x   f   pour tout x 
Df  2
On a pour tout x  x 2  0 Donc 5x 2  0 car 5 0 Donc f    6 est un maximum de f sur
1
2
Par suite 5x  3  3 et on a f  0   3
2

Donc pour tout x  f  x   f  0

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VI) Etude et représentation graphique des fonctions sont son sommet qui est l’origine du repére et son axe de
symétrie qui est l’axe des ordonnées
x 
f
 ax 2
Soit f une fonction numérique tq : f  x   ax 2

avec a 
1° on a f est une fonction polynôme donc D f 
2° Pour tout réel x, si x  , alors  x 
f  x   a  x   ax
2 2

f  x   f  x 
Donc f est une fonction paire,
Donc il suffit d’étudier la monotonie sur I  0;  Exemples
3° soient x 1   0;  et x 2   0;  tq x1  x2 1° Soit f une fonction numérique tq : f x  
1 2
x
2
f  x 1   f  x 2  ax 12  ax 2 2 a  x 1  x 2  x 1  x 2 
T  x 1; x 2     1
x1  x 2 x1  x 2 x1  x 2 Df  et On a a  0
2
Donc T  x 1 ; x 2   a  x 1  x 2  Donc : Tableau de variations de f
1iér cas : si a 0
On a : x 1   0;  donc x 1  0 et x 2  0;  donc x 2  0
Donc x 1  x 2  0 et puisque x1  x2 Donc x 1  x 2 0
Et on a : a 0 donc sur  0;  T  x 1; x 2  0 x 0 1 2 3
f  x
Et alors f est strictement croissante sur  0; 
0 1 2 9
2 2

et puisque f est une fonction paire alors f est strictement Représentation graphique :
décroissante sur ;0
Tableau de variations de f si a 0

1
2° Soit f une fonction numérique tq : f x    x 2
2
2iér cas : si a 0
Df 
On a : x 1  ;0 donc x 1  0 et x 2  ;0 donc x 2  0
1
Donc x 1  x 2  0 et puisque x1  x2 Donc x 1  x 2 0 On a a   0 Donc : Tableau de variations de f
2
Et on a : a 0 donc sur ;0 T  x 1; x 2  0
Et alors f est strictement décroissante croissante sur  0; 
et puisque f est une fonction paire alors f est strictement
croissante sur ;0
Tableau de variations de f si a 0 x 0 1 1 2
2
f  x 0 
1

1
2
8 2

Représentation graphique :

4° Représentation graphique
Définition : dans un Repére orthonormé 0; i ; j la courbe  
représentative de la fonction x   ax avec a  f 2 

s’appelle une parabole dont les éléments caractéristiques


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VII) Etude et représentation graphique des Exemples : 1° Soit f une fonction numérique tq :
fonctions x f
 ax 2  bx  c f  x   2x 2  4x  2
1)Formules du changement d’origine du repére on a f est une fonction polynôme donc D f 
Soit W  ;   un point dans le Repére 0; i ; j   et M un

On a a  2 et b  4 et c  2 f  x   ax  bx  c
2

point du plan et

 
b 4 32
M  x ; y  les coordonnée de M dans le repére 0; i ; j Donc      1 et      4
2a 2  2 4a 4 2
M  X ;Y  les coordonnée de M dans le repére W ; i ; j  Pour tout réel x  on peut écrire sous la forme :
2
 b  
f x   a  x     2  x  1  4
2
On a OM  x i  y j et WM  X i Y j et
 2a  4a
OW   i   j
 f 1  2  4  2  4
WM WO  OM  OW  OM Donc :
X i Y j   i   j  x i  y j   x    i   y    jSoit W 1; 4  Donc dans le repére 0; i ; j la courbe  
X  x   C f  c’est une parabole de sommet W 1; 4  et d’axe de
Donc  sont des formules du changement de
symétrie la droite x  1
Y  y  
l’origine de repére Tableau de variations de f
On a a  2 0 donc :
2)Etude et graphe de x  f
 ax 2  bx  c
Propriétés : 1° Soit f une fonction numérique tq :
f  x   ax 2  bx  c

Avec a  et b  et c 
1° On a f est une fonction polynôme donc D f 
2° Pour tout réel x  on peut écrire sous la forme :
2
 b  
f x   a  x   
 2a  4a
Avec   b  4ac et s’appelle la forme canonique de
2

b 
f  x  On pose    et   
2a 4a
Alors f  x   a  x      c a d
2

f x     a x  
2

3° On a f  x   y on pose Y  y   et X  x  
et soit W  ;   Alors :
W 1; 4 

Dans le repére W ; i ; j  la courbe C f  de f est 2° Soit g une fonction numérique tq :
1
d’équation Y  aX donc c’est une parabole de sommet
2
g  x    x 2  2x  1
2
W et son axe de symétrie est l’axe des ordonnées
on a g est une fonction polynôme donc D g 

Conséquences : 1° Dans le repére 0; i ; j la courbe 
C f  c’est une parabole de sommet W  ;   et d’axe de On a a  
1
2

et b  2 et c  1 g  x   ax  bx  c
2

symétrie la droite x   Donc    b  2  42
 2 et      3
2° Les variations de f 2a  1 4a 2
2  
Si a 0  2
Donc pour tout réel x  on peut écrire sous la forme :
2
 b   1
g x   a  x       x  2  3
2

 2a  4a 2
Si a 0  1 
 g  2    2  2  3  3 
 2 
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Soit W  2;3 Donc dans le repére 0; i ; j   la courbe C  etdécroissante
puisque f est une fonction impaire alors f est strictement
g
sur J 


c’est une parabole de sommet W  2;3 et d’axe de symétrie Tableau de variations de f si a 0


la droite x  2
Tableau de variations de f
1
On a a   0 donc :
2 2iér cas : si a 0
a
Donc : 0 donc sur I  
T  x 1; x 2  0
x 1x 2

Et alors f est strictement croissante sur I 
et puisque f est une fonction impaire alors f est strictement

croissante sur J 
Tableau de variations de f si a 0

3) Représentation graphique
 
Définition : dans un Repére orthonormé 0; i ; j la courbe
a 
représentative de la fonction x 
f
 avec a 
VIII) Etude et représentation graphique des x
s’appelle une hyperbole d’équation y  a dont les éléments
 
a
fonctions : x   a 
f
x
x caractéristiques sont : son centre de symétrie qui est l’origine
a du repére et Ses deux asymptotes qui sont l’axe des
Soit f une fonction tq : f  x  
x abscisses et l’axe des ordonnées
1) La parité de la fonction : On a f  x   ssi x  0 si a 0 si a 0

Donc D f 
- Pour tout réel x, si x   , alors  x  
a a
f  x   
- x x
f   x   f  x 
Donc f est une fonction impaire,

2) Les variations de la fonction :soient x 1  et
 f x 1   f x 2 
x2  tq x1  x2 on a : T  x 1 ; x 2  
x1  x 2
a a

x1 x 2 ax 2  ax 1 a  x 1  x 2  a
T  x 1; x 2     
x 1  x 2  x 1  x 2  x 1x 2  x 1x 2  x 1  x 2  x 1x 2 Exemples : Soit f une fonction numérique tq :
2
a)sur I 

f x  
  x
Soit x 1  et x 2  x1  x2
x 0 1 2 3
Donc x 1 0 et x 2 0 Donc x 1x 2 0 f  x 2 1 2
3
1
Donc 0
x 1x 2
1iér cas : si a 0
a
Donc : 0 donc sur I   T  x 1 ; x 2  0
x 1x 2

Et alors f est strictement décroissante sur I 
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IX) Etude et représentation graphique des fonctions
ax  b
homographique : x  
f
a  0 et c  0
cx  d
ax  b
1)Soit f une fonction tq : f  x   on a f  x   a b
cx  d 2iér cas : si det f   ad  bc 0
d c d
ssi cx  d  0 ssi x   Tableau de variations de f :
c
Donc D f   d
  
 c
2)Pour tout x  D f :

f x  
ax  b a x  a

b 
d  
a x c c a
d b  Exemples 1: Soit f une fonction numérique tq :
cx  d c x  dc
c 
x d
c f x  
2x  1
2x  4
 bc  ad  bc  ad
on a f  x   ssi 2x  4  0 ssi x  2
a  a
f  x   1  ac  
c2
Donc D f   2
c x d  c x d c
c
  Si x   2 on a
d a  det f
On pose    et   et   avec
c c c2
a b
det f   ad  bc
c d
1)Résumé et propriété : Soit f une fonction
  2x  4   3   2x  4  3
3
ax  b f x      1  2
homographique tq : f  x   2x  4 2x  4 2x  4 x 2
cx  d
3
a  0 et c  0 et ad  bc  0
f x  1  2
 d  x 2
 Pour x     on a f  x     dite
 c x  On pose   2 et   1 et soit W  2; 1
forme réduite de f  x 

 Donc dans le repére W ; i ; j  l’équation de C f  est
d a  det f
Avec    et   et   avec 3
c c c2 Y  2 avec Y  y  1 et X  x  2 donc C  est
f
a b X
det f   ad  bc une hyperbole de centre W et d’asymptotes les droites
c d
d’équations respectives x 2 y  1
 
et
 Soit W  ;   Donc dans le repére W ; i ; j l’équation
3
de C f  est Y 

avec Y  y   et X  x   donc
 2 3 2
 Tableau de variations X 
X
 0 
X
C f  est une hyperbole de centre W et d’asymptotes l’axe
des abscisse et l’axe des ordonnées

 dans le repére O ; i ; j  C f  est l’hyperbole de centre -2 1- 0 1 2 3 4
1 1
-1 5 7
3
W et d’asymptotes les droites d’équations respectives 2 2

x   et y  
a b
Conséquences : 1iér cas : si det f   ad  bc 0
c d
Tableau de variations de f :

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Exemples 2: Soit f une fonction numérique tq :
2x  1 Exemples 3: Soit g une fonction numérique tq :
f x   x
x 1 g x  
on a f  x   ssi x 1  0 ssi x  1 x 2
on a g  x   ssi x  2  0 ssi x  2
Donc D f   1
Donc D g   2
Si x   1 on a :
Si x   2 on a

2x  1 2  x  1  3 2  x  1 3 3 x 1 x  2   2 1 x  2  2 2
f x       2 g x       1 
x 1 x 1 x 1 x 1 x 1 x 2 x 2 x 2 x 2 x 2
f x   2 
3 3 2 2
ssi y  2  g x  1  ssi y  1 
x 1 x 1 x 2 x 2
x  1  X x  X  1  x  2  X  X 2
x
On pose  donc  On pose  donc 
 y  2 Y  y Y  2  y  1 Y  y Y  1
2x  1 3 x 2
y  ssi Y  y  ssi Y 
x 1 X x 2 X
3 2
 Tableau de variations de X 
 3 0  Tableau de variations de X    2 0 
X X

X  0 x  1
On a  donc 
X  0 x  2
Y  0 y  2 On a  donc 
2x  1 Y  0  y  1
 Donc le tableau de variations de x 
 x
x 1  Donc le tableau4de variations de x 

x 2

 Représentation graphique
 Représentation graphique
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2 4 2
Un cas particulier : équation f  x   m et inéquation
-1 0 1 2 3 4 5
-1/ 3 0 1 -3 -2 -5/ 3 f  x   m

 Les solutions de l’équation f  x   m sont les abscisses


des points d’intersection de C f  avec la droite d’équation
y m
X) Applications : Position relative de courbes,  Les solutions de l’inéquation f  x   m sont les
interprétation graphique d’équations et
abscisses des points de C f  situés au-dessus de la droite
d’inéquations
Le but de ce chapitre est de pouvoir déterminer par le d’équation y  m .
calcul, entre 2 courbes, quelle courbe se situe au- dessus 2) Quelques exercices d’application
de l’autre et sur quel(s) intervalle (s). Exercice1 : Soit la courbe C f  représentative de f telle
1) Position relative de deux courbes et intersection
que f  x   x  4x  3 et la droite D 
3 2
Soient C f  la courbe représentative de f et C g  la
d’équation
y  x  3
courbe représentative de g .
On peut établir les relations suivantes : 1- Résoudre graphiquement l’équation f  x   3
M  x ; y   C f  ssi y  f  x  2- puis l’inéquation f  x  3.
M  x ; y   C g  ssi y  g  x  3- Résoudre graphiquement l’équation f  x   0 et
 
Aux points d’intersection de C f  et de C g , on a l’inéquation f  x   0
M  C f  et M  C g  donc : soit f  x   g  x 

A retenir :
 les solutions de l’équation f  x   g  x  sont les
abscisses des points D’intersection de C f  et de C g 
 les solutions de l’inéquation f  x   g  x  sont les 4- Résoudre graphiquement l’équation f  x   x  3
abscisses des points de C f  situées au-dessus de C g  . puis l’inéquation f  x   x  3
 les solutions de l’inéquation f  x   g  x  sont les Réponses : 1) f  x   3 La solution est l’ensemble des
abscisses des points de C f  situées au- dessous de C g  antécédents de 3 : S  0; 4

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2- f  x   0 La solution est l’ensemble des antécédents de   6   100 6  10 16
x1     8 et
2 1
0 : S  a;1;b  Avec 1 a
2 2
0.5 et 3.5 b 4
  6   100 6  10 4
f  x   0 S  a;1  b ;  x2 
2 1

2

2
 2

3- f  x   x  3 La solution l’ensemble des abscisses des donc S  2;8


points d’intersection de C f  et de D : y   x  3 donc 3) a) résolution graphique de l’inéquation f  x  g  x 
S  1; 2;3 La courbe C f  est au-dessus de C g  si
f  x   x  3 S  ; 1   2;3 x  ; 2  8; 
   
Exercice2 : Soient f et g les deux fonctions définies sur R Donc S  ; 2  8; 
par : f  x   x 2  3x  4 et g  x   3x  12
b) résolution algébrique de l’inéquation f  x  g  x 
1) Tracer Les courbes représentatives C f  et C g 
f  x  g  x  ssi x 2  3x  4 3x  12 ssi
2) Résoudre graphiquement et algébriquement l’équation
f x   g x  x 2  6x  16 0
Les racines sont : x 1  8 et x 2  2
3) Résoudre graphiquement et algébriquement
l’inéquation f  x   g  x 
4) Trouver les points d’intersection de la courbe C f 
avec les axes du repére
Réponses : 1) Les courbes représentatives C f  (en rouge) Donc S  ; 2  8; 
et C g  (en bleu) sont données dans le repére ci-dessous 4)a) Intersection de la courbe C f  avec l’axe des abscisses
Les points d’intersection C et D de la courbe C f  avec
l’axe des abscisses ont leurs ordonnées nulles, et leurs
abscisses sont les solutions de l’´équation f  x   0
f  x   0 ssi x 2  3x  4  0
a  1 et b  3 et c  4
  b 2  4ac   3  4 1  4  9  16  25  5  0
2 2

b   et b  
x1  x2 
2a 2a
  3  25 3  5 8
x1     4 et
2 1 2 2
  3  25 3  5 2
x2     1
2 1 2 2
donc les points d’intersection de la courbe C f  avec l’axe
2) a) résolution graphique de l’équation f x   g x  des abscisses sont :
Il suffit de chercher les abscisses des points d’intersection C  1;0  et D  4;0 
 
des courbes C f  et C g
b) Intersection de la courbe C f  avec l’axe des
On a donc x  2 et x  8 donc S  2;8 ordonnées
b) résolution algébrique de l’équation f x   g x  le point d’intersection de la courbe C f  avec l’axe des
f  x   g  x  ssi x 2  3x  4  3x  12 ssi ordonnées a une abscisse nulle
et on a f  0   0  3  0  4  4
2

x 2  6x  16  0
a  1 et b  6 et c  16 donc le point d’intersection de la courbe C f  avec l’axe
  b 2  4ac   6  4 1  16  36  64  100  10   0 des ordonnées est : E  4;0 
2 2

« C’est en forgeant que l’on devient forgeron » Dit un proverbe.


b   et b  
x1  x2  C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs et exercices
2a 2a
Que l’on devient un mathématicien
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Cours avec Exercices PROF : ATMANI NAJIB Tronc CS

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TRIGONOMÉTRIE1
Leçon : TRIGONOMÉTRIE1
Présentation globale

I) Le radian et le cercle trigonométrique :


II) Les abscisse curviligne d’un point sur le cercle trigonométrique et l'angle orienté de deux demi-
droites (ou de deux vecteurs) :
III)Les rapports trigonométriques d’un nombre réel.

I) Le radian et le cercle trigonométrique : En effet on a y  360


1) Le radian
x y x 360 x
Définition : Soit un cercle C de centre O et de rayon 1. Et on a :  donc  donc  2 donc
On appelle radian, noté rad, la mesure de l'angle au centre  180  180 
qui intercepte un arc de longueur 1 du cercle. x  2 rad
1rad y
Remarque1 : On peut étendre 2)on a :  donc  y  180rad donc
cette définition à tout cercle de  180
rayon R, en appelant radian la 180 180
y  57,3
mesure d'un angle interceptant un  3,14
arc dont la longueur est R.
Remarque2 : Donc : 1rad 57,3
Le radian est aussi une unité de 3) Correspondance degrés et radians
mesure permettant de mesurer la longueur des arcs sur le Ainsi, à 2 radians (tour complet), on fait correspondre un
cercle trigonométrique angle de 360°.
2) Cercle trigonométrique Par proportionnalité, on obtient les correspondances
Définition1 :Sur un cercle, on suivantes :
appelle sens direct, sens
positif ou sens Mesure en    
0  2
trigonométrique le sens radians x rad 6 4 3 2
contraire des aiguilles d’une
montre. Mesure en
0 30° 45° 60° 90° 180° 360°
Définition2 : on appelle degrés y
cercle trigonométrique tout cercle de centre O et de rayon 1
muni d’un point d’origine I
et d’un sens de parcours appelé direct (sens contraire au sens APPLICATION :
des aiguilles d’une montre)
1) Donner la mesure en radians de 3
3) La relation entre le degré et le radian  ?
l'angle de mesure 33°. 8
Proposition :
2) Donner la mesure en degrés de
 Les mesures en radian et en degré d'un même angle sont
proportionnelles 3 180° 33° ?
l'angle de mesure rad.
 Si x est la mesure d'un angle en radian et y sa mesure en 8
x y
degré alors :   11 3 
 180 1) x  33   2) y    67,5
Exemples : 180 60 8 180
1)Un angle plein (tour complet) mesure 2 radians.
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II) Les abscisse curviligne d’un point sur le cercle 3
4) si M  J  alors IJ   donc les abscisses
trigonométrique et l'angle orienté de deux demi- 2
droites ( ou de deux vecteurs): 3
curvilignes de J  sont de la forme :  2k avec k 
1)Les abscisse curviligne d’un point sur le cercle 2
trigonométrique 3 ,  , 5 , 7 , 11 …….
par ex :  
Activité : Enroulement 2 2 2 2 2
d'une droite autour du 49 48   
cercle trigonométrique 5)    8    4  2 . Par
6 6 6 6 6
si le zéro de droite
numérique coïncide avec conséquent les réels 49 et  sont représentés par un
l’origine I cercle 6 6
trigonométrique ; et on même point sur le cercle trigonométrique.
enroule la demi- droite 2) abscisse curviligne principale
des réels positifs sur le Définition : parmi les abscisses curvilignes d’un point M
cercle du cercle trigonométrique une seule se situe dans l'intervalle
trigonométrique Dans le
sens direct et on
 ;   et on l’appelle abscisse curviligne principale du
enroule la demi- droite point M
des réels négatifs sur le cercle trigonométrique Dans le sens Exemples :
inverse chaque point M du cercle est ainsi recouvert par 1) les abscisses curvilignes de I sont de la forme : 0  2k
une infinité de nombres réels qui s’appellent : abscisses aveck
curvilignes de M Donc 0 est l’abscisses curviligne principale de I car
b) Définition : soit M un point du cercle 0   ;  
trigonométrique d’origine I
2) pour J on a    ;   Donc  est l’abscisses
Et soit  la longueur de l’arc IM l(on allant de I vers M 2 2
dans le sens direct) en radian curviligne principale de J
Tout réel qui s’écrit sous la forme :   2k avec k  3) de même I  on a    ;   Donc  est l’abscisses
s’appelle abscisse curviligne de M curviligne principale de I 
Proposition : si x et x  deux abscisses curvilignes du  
4) de même J on a    ;  
 Donc  est
même point M dans le cercle trigonométrique alors il 2 2
existe un k  tel que : x  x  2k on écrit : l’abscisses curviligne principale de J 
x  x 2  :Et on lit : x est congrue a x  modulo 2 APPLICATION :
Exemples : 1)Déterminer l’abscisses curviligne principale de chacune
des abscisses suivantes
1) si M  I alors II  0 donc les abscisses curvilignes
110 19 131 217
de I sont de la forme : 7 , , ,  ,
0  2k avec k  par ex : 0 , 2 , 2 , 4 , 4 … 3 4 3 6
2) si M J alors IJ 
 donc les abscisses curvilignes 2)Placer sur le cercle trigonométrique les points
 
A  0 ; B   ; C   ; D  
     
2 ; E   ; M  7 
 2 4 3 6  2 
de J sont de la forme : 2k avec k 
 5  
F   ; G     ; H    ; N  3
2  ;  2007 
3 5 7 9  I 
par ex :  ,  , , , …….  6   2  4  2   4 
2 2 2 2 2 Correction :
3) si M  I  alors II    donc les abscisses curvilignes  x  7 et soit  l’abscisses curviligne principale
de I  sont de la forme :   2k avec k  associée a x
par ex :  ,  , 3 , 3 , 5 ……. Alors il existe un k  tel que :   x  2k c a d
  7  2k et    ;  
cad   7  2k   et k
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ssi   7  2k    7 ssi 8  2k  6 ssi 128 134
et k 
ssi k ssi
4  k  3 et k  6 6
alors k  3 et donc 21.33  k  22.33 et k 
  7  2  3   7  6   alors k  22 et donc
donc l’abscisses curviligne principale associée a x  7 131 131 131  132 
est       2k    2  22    
3 3 3 3
110
 x et soit  l’abscisses curviligne principale donc l’abscisses curviligne principale associée a
3
associée a x 131 est   
x
Alors il existe un k tel que :   x  2k cad 3 3
110 217
  2k et    ;    x et soit  l’abscisses curviligne principale
3 6
110 associée a x
c a d    2k   et k  Alors il existe un k tel que :   x  2k cad
3
110 110 217
ssi    2 k    ssi    2k et    ;  
3 3 6
113 107 217
  2 k   ssi  113  k   107 c a d     2k   et k 
3 3 6 6 6
et k  ssi 18.83  k  17.83 et k 217 217
ssi    2 k   
alors k  18 et donc 6 6
ssi
110 110 110  108 2
  2k   2  18   211 223
3 3 3 3  2 k 
Donc l’abscisses curviligne principale associée a 6 6
110 211 223 et k 
x est   2 ssi k
3 3 12 12
19 ssi 17.58  k  18.58 et k 
 x alors k  18 et donc
4
19 16 3 3 3 217 217 217  216 
On a    4    2  2    2 k    2 18  
6 6 6 6
4 4 4 4 4
3 donc l’abscisses curviligne principale associée a
  ;   donc l’abscisses curviligne principale 217
est    
et
4 x
3 6 6
associée a 19 est   2)Placer sur le cercle trigonométrique les points
4 4
 x
131
et soit  l’abscisses curviligne principale A  0  ; B    ; C    ; D     7 
; ;M 
 
 E 
3  2  4  3   2  6
associée a x  5      3 
Alors il existe un k tel que :   x  2k cad F   ; G    ; H    ; N   ; I  2007 
 6   2  4  2   4 
131
   2k et    ;    x
7 On a
3 2
131 7 8   8   
cad     2k   et k      4     2  2
3 2 2 2 2 2 2
ssi   131  2k    131 ssi 
3 3 et    ;  
2
128 134
 2 k 
3 3

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donc l’abscisses curviligne principale associée a x 
7 9 8   8   
Methode1:     4   2  2 
2 2 2 2 2 2 2
 
est   et   ;   donc l’abscisses curviligne principale du
2 2
2007
 x point M 0 est   
4 2
Methode1 : On divise 2007 par 4 on trouve 501, 75 on 9
prend le nombre entier proche ex : 502 Methode2:    2k    et k
2
2007 2007 2008 
Donc :  502    9
4 4 4 4 Donc 1   2k  1 Donc
2
2007   
   502    2  251 et    ;   9 9 9 9
4 4 4 4 1      2k  1 
2 2 2 2
donc l’abscisses curviligne principale associée a x  2007
11 7 11 7
4 Donc   2k   Donc   k  
2 2
 4 4
est   
1,7 et k 
11 7
4 Donc 2,7   k  
4 4
2007
Methode2 :    2k    Donc k  2 Donc
4 9 9 9  8 
2007 2007 2007   2  2     4  
1   2k  1 ssi 1   2k  1  2 2 2 2
4 4 4 
donc l’abscisses curviligne principale du point M 0 est  
2011 2003
ssi  k  donc 2
8 8  11 
 M1  
2011 2003  3 
251,3  k  250,3
8 8 11 12    
Methode1: On a   4     2  2
Donc k  251 Donc 3 3 3 3
2007  
  2  251    et    ;   donc l’abscisses curviligne principale du
4 4 3

point M1 est  
3
11
Methode2:    2k    et k
3
11
Donc 1   2k  1 Donc
3
11 11 11 11
1      2k  1 
3 3 3 3
14 8 7 4
Donc   2k   Donc  k 
3 3 3 3
7 4
Exercice1 : Déterminer l’abscisses curviligne principale de Donc 2,3   k   1,3 et k
chacune des points suivants 3 3
 9  ; Donc k  2 Donc
M0 
 11  ;  67  ; M  19 
 M1   M2  3  11 11 11  12 
 2   3   4   3    2  2     4  
Correction : 3 3 3 3
Donc l’abscisses curviligne principale du point
 x
9
M1 est   

2
3
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  67  Remarque : Le couple
M2 
 4 
Methode1: On a
Oy  ;Ox   constitué des
67 64  3 64 3 3 3 demi-droites  Oy  et  Ox 
    16   2  8 
3 4 4 4 4 4 (dans cet ordre) détermine un

et
3
4

  ;   donc l’abscisses curviligne principale du angle orienté qu’on le note : Oy  ;Ox  
 Mesures de l’angle orienté de deux demi-droites
point M 2 est   3
4 Soit  Ox  et  Oy 
67 deux demi-droites
Methode2:    2k    et k d’origine O et soit
4
67  C  le cercle
Donc 1   2k  1
4 trigonométrique de
67 67 67 67 centre O
Donc 1      2k  1 
4 4 4 4 Soit A et B les
71 63 points d’intersections
  2k  
 C  avec les demi-
Donc
4 4 de
k droites  Ox  et  Oy  respectivement
71 63
Donc 8,8   k   7,8 et
8 8
si a et b sont deux abscisses curvilignes respectives de
Donc k  8 Donc :
67 67 67  64 3
A et B .
  2  8     16  
4 4 4 4 Définitions :
donc l’abscisses curviligne principale du point M 2
3

 On appelle mesure de l'angle orienté Ox; Oy tout 
est   réel qui s’écrit sous la forme :
4
 19 
b  a  2k avec k  et on le note :

 Ox; Oy   b  a  2k
M3 
 3 

On a
19 18   18 
3

3

3 3

  6   2  3 
3

3
 Parmi Toute les mesures de Ox; Oy  
 Une seule se situe dans l'intervalle  ;   .et elle
et   ;   donc l’abscisses curviligne principale du
3


s’appelle abscisse curviligne principale de l'angle Ox; Oy 
point M 3 est  Cas particuliers : 1) L’angle orienté nul :
3
3)L'angle orienté de deux demi-droites
 Définition : Soit Ox  et Oy  deux demi-droites
ayant même origine O  Ox; Ox   0  2k ou  Ox; Ox   0  2 
Le couple Ox  ;Oy   constitué des demi-droites 2)L’angle orienté plat : Ox  et Oy  opposées

Ox  et Oy  (dans cet ordre) détermine un angle orienté  Ox; Oy     2k ou  Ox; Oy     2 

qu’on le note : Ox ;Oy 


Oy ; Ox  2)L’angle orienté droit direct
 
 Ox; Oy    2k ou  Ox; Oy    2 

Ox ; Oy 
2 2
L’angle orienté droit indirect

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  Propriété :On considère deux vecteurs non nuls .
 Ox; Oy     2k ou  Ox; Oy     2 
2 2 1.
2.
3.
4. où est entier relatif
Démonstration :
1.D'après la relation de Chasles :
 Relation de Chasles pour les angles orientés de
deux demi-droites Donc
Soit Ox  et Oy  et Oz  trois demi-droites d’origine O 2. D'après la relation de Chasles :

On a :  Ox; Oy    Oy; Oz    Ox; Oz   2  Donc


3. D'après la relation de Chasles :
Conséquence :
 Ox; Oy    Oy; Ox   2  Donc
4)L'angle orienté de deux vecteurs 4. D'après la relation de Chasles :

Soit U et V
deux vecteurs U
Donc
non nuls et Ox 

et Oy  deux V III)Les rapports trigonométriques d’un nombre réel.


1)Repère orthonormé lié au cercle trigonométrique
demi-droites
dirigées
respectivement par U et V
Définition : l’angle orienté des vecteurs non nuls U et V


dans cet ordre est l’angle orienté Ox; Oy 
et on le note : U ; V 

 
 Les mesures de U ; V sont Les mesures de l'angle


orienté Ox; Oy 
 
 La mesure principale de U ; V est La mesure principale

de  Ox; Oy  et on la note : U ; V 
Soit  C  un cercle trigonométrique de centre O et
d’origine I et Soit J un point de  C  tel que L’angle
Propriétés : Pour tout vecteur u non nul, on a :

 
1) u ; u  0  2 
 
orienté OI ; OJ soit droit et direct

On a donc OI  OJ  1 et  OI    OJ 
2)  u ;  u     2 
 
Le Repère orthonormé O; OI ; OJ est appelé Repère
 Relation de Chasles pour les angles orientés de
deux vecteurs :
orthonormé lié au cercle trigonométrique C 
2)Les rapports trigonométriques d’un nombre réel.
Pour tous vecteurs u , v et w
non nuls, on a : Soit x il existe un point M de  C  unique tel que x
u ; v    v ; w  u ; w  2 
est une abscisse curviligne de M
 Sinus et cosinus du nombre réel x
Voici des propriétés sur les angles Soit C le projeté orthogonal de M sur  OI 
 
orientés que nous allons démontrer Et soit S le projeté orthogonal de M sur OJ
à l'aide de la relation de Chasles :

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Définitions : Remarque :
- Le cosinus du nombre réel x est l’abscisse de M et on note On dit que cosinus et sinus sont périodiques de période 2 .
cos x. Conséquence :
- Le sinus du nombre réel x est l’ordonnée de M et on note Pour tracer la courbe représentative de la fonction cosinus ou
sin x. de la fonction sinus, il suffit de la tracer sur un intervalle de
 Tangente du nombre réel x longueur 2 et de la compléter par translation.
Soit    la droite tangente a  C  en I 3)Propriétés de Cosinus, sinus et tangente
Pour tout nombre réel x, on a :
Si M  J et M  J  alors la droite  OM  coupe la 1) cos(  x)  cos x et sin( x)   sin x
tangente    en un point T 2) cos   x    cos x et sin   x    sin x

Le nombre réel IT l’abscisse de T sur l’axe    est 3) cos   x    cos x et sin   x   sin x 4)
appelé : La tangente du nombre réel x et on note tan x.    
cos   x    sin x et sin   x   cos x
Remarques : 2  2 
 Les rapports trigonométriques : cos x et sin x et tan x.
5) cos    x   sin x et sin    x   cos x
sont aussi appelés cosinus et sinus et tangente de l’angle 2  2 

orienté OI ; OM  6) tan   x    tan x et tan   x   tan x si x    k
  2
 tan x existe ssi x  2k et x    2k    
avec 7) tan   x   tan x et tan   x  tan x si 
2 2 x   k
2
k 
cad x    k Par symétries, on démontre les résultats :
2
La cotangente de x est le nombre réel x noté cotant x et
1
on a : cotan x 
tan x
3)Cosinus, sinus et tangente d’angles remarquables :
   
x 0 
6 4 3 2
3 2 1
cos x 1 0 -1
2 2 2
1 2 3
sin x 0 1 0
2 2 2
Propriétés : Pour tout nombre réel x, on a : APPLICATION :Calculer les rapports trigonométriques
1) 1  cos x  1 2) 1  sin x  1 3 , 4
des nombre réel suivantes 7 , 5 , 7 , 
3) cos2 x + sin2 x = 1 4) cos x  cos  x  2k  où k  6 6 4 3
5) sin x  sin  x  2k  où k entier relatif
Solution :
 cos  7   cos   6   cos   2  3   cos    1
 sin x
sin  7   sin   6   sin   2  3   sin    0
6) si x   k avec k  alors : tan x 
2 cos x
tan  7   tan  0  7   tan  0   0

7) si x   k avec k  alors : tan  x  k   tan x 5 6   6  
2  On a :     
6 6 6 6 6
Démonstration : 4) et 5)  
5      3
Aux points de la droite orientée d'abscisses x et x  2k ont cos  6   cos    6    cos  6    2
fait correspondre le même point du cercle trigonométrique.  5      1
sin    sin      sin   
3) le triangle (OCM) est rectangle en C. Le théorème de  6   6 6 2
Pythagore donne alors  5        3
OC2 + CM2 = 1. Or OC  cos x et CM  OC  sin x tan  6   tan    6   tan   6    tan  6    3
En remplaçant, il vient que : cos2 x + sin2 x = 1 7 6   6  
 On a :     
6 6 6 6 6
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 7      3  
cos    cos       cos      Si  x alors cos x  0
 6   6 6 2 2 2
 7       3
alors cos x  0
1
sin    sin       sin      Si x
 6   6 6 2 2 2
 Si 0  x   alors sin x  0
 7     3
tan    tan      tan     Si   x  2 alors sin x  0
 6   6 6 3
1 
3 4   4   Exercice 3: montrer que : tan x  et  x 
 On a :      3 2
4 4 4 4 4
Calculer : 1) cos x 2) sin x
 3      2
cos    cos       cos     Solution : 1) on a : 1   tan x 2 
1
 4   4 4 2 donc
 cos x 
2

 3      2
sin    sin      sin     2
 4   4 4 2 1 1
1   
 3         3  cos x
2
tan    tan      tan      tan    1
 4   4  4 4 1 1 10 1
4 3   3   Donc 1   Donc  Donc
 On a :      9 cos 2 x 9 cos 2 x
3 3 3 3 3 10 cos 2 x  9
 4   4      1
cos     cos    cos       cos     cos 2 x 
9
Donc cos x 
9
et cos x  
9
 3   3   3 3 2 Donc
10 10 10
 4   4      3
sin      sin     sin      sin    
 3   3   3 3 2 Et on a  x   : donc cos x  0 Donc :
2
 4   4      
tan      tan     tan       tan     3 9 3 10
 3   3   3 3 cos x   
10 10
Exercice2: montrer que : 1   tan x 2  1 
si x   k sin x
 cos x  2) on a : : tan x  donc sin x  tan x  cos x donc
2
2
cos x
Solution :
1 3 10 10
 sin x    cos x    sin x  sin x    
2 2 2 2
 sin x 
1   tan x   1    1
2
3 10 10
 cos x   cos x   cos x 
2 2
Exercice4 : simplifier les expressions suivantes :
Et on a : cos x  sin x  1 donc : 1   tan x 2     
A  sin   x   cos   x   sin   x   cos   x 
2 2 1
 cos x 
2
2  2 
4)Signe de Cosinus, sinus sin x  sin   x 
B
cos   x 
Le sinus et le cosinus de tout nombre réel font partie de
5   5   5 
l’intervalle [-1 ; 1]. Plus précisément, la position de M nous C  cos    sin    tan  
permet d'en savoir plus sur le cosinus et le sinus de x. Ainsi :  6   6   6 
D  sin 11  x   cos  5  x   cos 14  x 
E  tan   x   tan   x 
   3 
F  cos ²    sin ²  
5  10 
   2   3   4   5   6 
G  cos    cos    cos    cos    cos    cos  
7  7   7   7   7   7 
   3   5   7 
H  sin ²    sin ²    sin ²    sin ²  
8  8   8   8 
Solution : on a : donc
   
A  sin   x   cos   x   sin   x   cos   x 
 2   2 
A  sin  x   sin  x   cos x    cos x   sin 2 x  cos 2 x  1

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sin x  sin   x  sin x  sin x 2sin x Donc :
B    2 tan x
cos   x   cos x cos x  3   3       3 
H   sin ²    sin ²    sin ²    2sin ²    2sin ²  
 5   5   5   6     6     6     8   8  8 8  8 
C  cos    sin    tan    cos    sin    tan  
 6  6  6  6   6   6   3  3  
Et on a  donc :  
            8 8 2 8 2 8
C  cos      sin      tan       cos    sin    tan  
 6  6  6 6 6 6   
  Donc on a : H  2sin ²    2sin ²   
sin   1 8   2 8 
C   
3 1  6 3 1 2
  
3 1 3
   
3 3 3 2 3
  Donc
2 2   2 2 3 2 2 3 6 6 6
cos  
6          
2 H  2sin ²    2cos ²    2  sin ²    cos ²     2 1  2
8 8  8  8 
Donc : C  3  3
6 « C’est en forgeant que l’on devient forgeron » Dit un
D  sin 11  x   cos  5  x   cos 14  x  proverbe.
C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs et exercices
D  sin 10    x   cos  4    x   cos  2  7  x 
Que l’on devient un mathématicien
D  sin   x   cos   x   cos  x 
D  sin  x   cos  x   cos  x   sin  x 
E  tan   x   tan   x    tan  x   tan  x   0
   3 
F  cos ²    sin ²  
5  10 
 3 2 3 5  3  
On a      donc :  
5 10 10 10 10 2 10 2 5
        
F  cos ²    sin ²     cos ²    cos ²    1
5 2 5 5 5
   2   3   4   5   6 
G  cos    cos    cos    cos    cos    cos  
 
7  7  7  7  7  7 
 6  6
On a    donc :  
7 7 7 7
2 5 5 2
Et on a    donc :  
7 7 7 7
3 4 4 3
Et on a    donc :  
7 7 7 7
Donc :
   2   3   3   2   
G  cos    cos    cos    cos      cos      cos    
7 7 7  7  7  7
Donc :
   2   3   3   2   
G  cos    cos    cos    cos    cos    cos    0
7  7   7   7   7  7

   3    5   7 
H  sin ²    sin ²    sin ²    sin ²  
8  8   8   8 
 7 7 
On a   donc :  
8 8 8 8
3 5 5 3
Et on a    donc :  
8 8 8 8
Donc :
   3   3   
H  sin ²    sin ²    sin ²      sin ²    
8  8   8   8

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Cours avec Exercices PROF : ATMANI NAJIB Tronc CS

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TRIGONOMÉTRIE2
Leçon : TRIGONOMÉTRIE2
Présentation globale

Leçon : les équations et inéquations trigonométriques


I) les équations trigonométriques élémentaires
II) les inéquations trigonométriques élémentaires.

I) Les équations trigonométriques c) cos2 x  1  cos2 x  1  0   cos x  2 


 cos x 
2
    0
élémentaires 2 2  2  2 
1) Equation: cos x  a 
ou cos x    cos x  cos ou cos x  cos 3
2 2
Propriété : Soit a un nombre réel.  cos x 
2 2 4 4
Si a  1 ou a  1 alors l’équation cos x  a Ainsi :
n’admet pas de solution dans et on a : S   .   3 3 
S    2 k ;   2 k ;  2 k ;   2 k  avec k 
Si a  1 alors on a l’équation cos x  1 4 4 4 4 
On sait que : cos   1donc tous les réels de la 2)Equation: sin x  a
forme :   2k avec k un nombre relatif sont solution
et on a : S    2k / k   .
Propriété : Soit a un
de l’équation dans
nombre réel.
Si a  1 alors on a l’équation cos x  1 : Si a  1 ou a  1
On sait que : cos0  1 donc tous les réels de la alors l’équation sin x  a
forme : 0  2k avec k un nombre relatif sont solution n’admet pas de solution
de l’équation dans et on a : S  2k / k   . dans et on a : S  
Si 1  a  1réels alors on a l’équation cos x  a :
.
Si a  1 alors on a l’équation sin x  1 On sait
Et on sait qu’il existe un unique réels :  dans 0 ;  
 
tel que cos x  cos  et alors on a : que : sin     1 donc les solution dans de
 2
S    2k ;   2k / k   .
l’équation sont : S     2k / k   .
Exemple : Résoudre dans ℝ les équations suivantes :  2 
a) cos x 
2
b) cos x   1 c) cos 2 x 
1 Si a  1 alors on a l’équation : sin x  1 On sait
2 2 2
   
2  que : sin    1 donc on a : S    2k / k   .
Correction: a) cos x  ssi cos x  cos 2 2 
2 4
Donc les solutions de l’équation dans sont : Si 1  a  1réels alors on a l’équation sin x  a :
Et on sait qu’il existe un unique réels :  dans
  
S    2 k ;   2 k / k       tel que sin x  sin  et alors on a :
4 4    2 ; 2 

S    2k ;     2k / k  
1
cos x   ssi cos x   cos ssi .
2 3
   2  Exemple : Résoudre dans ℝ les équations
cos x  cos     ssi cos x  cos   suivantes :
 3   3 
1 1
Donc les solutions de l’équation dans sont : a) sin x  3 b) sin x   c) sin 2 x 
2 2 2
 2 2 
S   2 k ;   2 k / k   
 3 3  Correction: a) sin x  3 ssi sin x  sin
2 3

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Donc les solutions de l’équation dans sont : l'intervalle imposé c'est à dire dans  ,  
   on a deux méthodes soit encadrement ou on donnant des
S    2 k ;    2 k / k  
3 3  valeurs a
 2  Pour la première série de valeurs
S    2 k ;  2 k / k   
3 3  : x  k avec dans Z
1  12
b) sin x   ssi sin x   sin ssi sin x  sin     Prenons par exemple la valeur et remplaçons :
2 6  6 
 on obtient x   2 ; cette valeur n'appartient pas
L'équation a pour solution   2k et 12
6 à  ,   ; il est donc évident que des valeurs
  7
      2 k   2k où k  de inférieures à -2 ne conviendront pas non plus.
 6 6 
Par contre, si je choisis : on obtient x   ;
Donc les solutions de l’équation dans sont : 12
 
S     2 k ;
7 
 2 k / k   cette valeur appartient à  ,   .
 6 6  Il s'agit donc de trouver toutes les valeurs de telles que
   les solutions trouvées appartiennent bien à l'intervalle
c) sin 2 x  1  sin 2 x  1  0   sin x  2  sin x  2   0
2 2  
2  2  imposé, en appliquant cette démarche de manière

systématique.
2 2 
 sin x  ou sin x    sin x  sin ou sin x  sin     
pour k  1 x1     
11
convient car appartient
2 2 4  4 12 12
Ainsi : S     2k ;    2k ; 5  2k ; 3  2k  avec k  à  ,  
4 4 4 4 

Exercice1 :Résoudre dans  ,   l'équation : pour k  0 x2  convient car appartient à  ,  
12
3 pour k  1 x 
 13
cos 2 x    ne convient pas car
2 12 12
Solution : Étape 1 : utiliser n'appartient pas à  ,  
le cercle trigonométrique Il est inutile de poursuivre pour la première série de valeur
et/ou le tableau de valeurs (car si pour , la valeur trouvée n'appartient plus à
remarquables afin de l'intervalle, il en sera de même a fortiori pour des valeurs
retrouver une valeur dont le supérieures de )
3 Faisons de même pour la deuxième série de valeurs
cosinus vaut
2 
x  k  avec dans Z
Le cosinus se lit sur l'axe des 12
abscisses  13
pour k   1 x      ne convient pas car
3  12 12
on peut dire que est le cosinus de par exemple.
2 6 n'appartient pas à  ,  
Étape 2 : Utiliser ce résultat pour écrire l'équation proposée 
sous la forme " " pour k   0 x3   convient car appartient
12

à  ,  
3
cos 2 x  ssi cos 2 x  cos
2 6
 11
On applique alors la propriété pour k   1 x     convient pas car
  12 12
Donc on a : 2 x   2k ou 2 x    2k 
6 6 appartient à  ,  
Je divise par 2 chaque membre de chaque égalité, j'obtiens 
pour k   2 x    2 ne convient pas car
12
  n'appartient pas à  ,  
x  k ou x    k 
12 12 Donc L'ensemble solution de l’équation dans  ,   est
Étape3
 11   11 
Mais il ne va falloir garder que les valeurs de dans donc: S   ; ; ; 
 12 12 12 12 
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5  5 5
 Encadrement de  2 k :    2 k 
3) Equation : tan x  a 4 2 4 2
Propriété : Soit a un nombre réel.
et k
L’équation tan x  a est définie dans ssi
1 5 5 1 5 5 5
  Donc    2k  Donc    2k  
x     k  avec k un nombre relatif 2 4 2 2 4 2 4
2 
Donc 0,8  k  0, 6 et k 
7 5
  Donc  k
Donc D     k ; k   8 8
2  Donc k  0
   5 5
Dans D il existe un unique réel :  dans   ;  Pour k  0 on trouve x3   2  0 
 2 2 4 4
tel que tan x  tan  et alors on a :   7 5 
S   ; ; Donc
S    k / k   .  4 4 4 
Exercice2 :1) Résoudre dans ℝ l'équations suivantes Exercice3 :1) Résoudre dans ℝ l'équations
4tan x  4  0  
suivantes : cos 2 x  cos  x  
  5   3
2) Résoudre dans   ;
2) Résoudre dans  0 ;   l'équations suivantes :
l'équations suivantes :
 2 2 
2 2 sin x  2  0    
sin  2 x    sin   x 
Correction: 1) on a 4tan x  4  0 est définie dans  3   4 
   
3) Résoudre dans   ;  l'équations suivantes :
ssi x     k  avec k un nombre relatif Donc  
2   2 2
 
  tan  2 x    1
D    k ; k    5
2 
 
 Correction: 1) on a cos 2 x  cos  x   ssi
4tan x  4  0 ssi tan x  1 ssi tan x   tan  3
4
 
  2x  x   2k ou 2 x    x    2k
ssi tan x  tan    3  3
 4
 
Donc les solutions de l’équation dans sont : Ssi 2 x  x    2k ou 2 x  x   2k Ssi
3 3
  
S     k / k     2 k
 4  x  2k ou x   et k
3 9 3
2     2 k 
2) 2 2 sin x  2  0 ssi sin x   ssi sin x   sin S     2 k ;  /k 
2 4  3 9 3 

L'équation a pour solution   2 k    
4 2) on a sin  2 x    sin   x  ssi
 3 4 
 5
et       2k   2k où k     
 4 4 2x    x  2k ou 2 x     x  2k
 3 4 3 4

 Encadrement de   2k :     2k 
 5
   
4 2 4 2 ssi 3 x    2k ou x   
 2 k 
4 3 4 3
et k  7 2k 13
Donc  1   1  2k  5 Donc  1  1  2k  5  1 Donc x   ou x   2 k
2 4 2 2 4 2 4 36 3 12
7 2k 7 2k
Donc 1
 k
11 Donc 0,12  k  1,37 et k   Encadrement de  : 0    et k 
8 8 36 3 36 3
Donc k  0 ou k  1 7 2k 7 29
Donc 0   1 Donc  k Donc
  36 3 24 36
Pour k  0 on trouve x1    2  0  
4 4 0, 29  k  1, 2 et k 
 7 Donc k  0 ou k  1
Pour k  1 on trouve x2    2  1 
4 4

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7 II) Les inéquations trigonométriques
Pour k  0 on trouve x1 
36 élémentaires
7 2 31 Exemple1 : Résoudre dans  0, 2  l'inéquation
Pour k  1 on trouve x2   
36 3 36 1
suivante : sin x 
13 2
 Encadrement de x   2 k
12 1 
sin x  ssi sin x  sin
13
0  2k   et k  2 6
12   5 
donc S   , 
13 13 1 6 6 
Donc 0   2k  1 Donc  k Donc
12 24 24
0,54  k  0, 04 et k 
Donc k n'existe pas
Exemple2 : Résoudre dans  ,   l'inéquation
 7 31 
 Donc S0.    ; 
 36 36  suivante : sin x   1
2
  1
3) on a tan  2 x    1 est définie ssi sin x  
 5 2
     
2 x    k ssi 2 x    k ssi sin x  sin   
5 2 2 5  6
7 7 k  5  
ssi 2 x   k ssi x   Donc donc S    ; 
10 20 2  6 6
 7 k 
D    ;k  
 20 2 
     
or on sait que : tan    1 Donc tan  2 x 
  tan  
4  5  4  Exemple3 :
    Résoudre dans  ,   l'inéquation suivante :
Donc 2 x    k ssi 2 x    k ssi
5 4 4 5 2
cos x 
9 9 k 2
2x   k ssi x  
20 40 2 2 
9 k cos x  ssi cos x  cos
Encadrement de  2 4
40 2   
 9 k  donc S    , 
    et k  donc  4 4
2 40 2 2
1 9 k 1 29 k 11
    donc   
Exemple4 : Résoudre dans    ,   l'inéquation
2 40 2 2 40 2 40
29 k 11 29 11  2 
donc    donc  k Donc
40 2 40 20 20 1
suivante : cos x 
1, 45  k  0,55 et k  2
Donc k  0 ou k  1
9
Pour k  0 on trouve x1 
40
9  11
Pour k  1 on trouve x2   
40 2 40
 11 9 
Donc S    ; 
 40 40  1 
cos x  ssi cos x  cos
2 3
     
Donc S   ,     , 
 2 3 3 
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les points M  x  tq x vérifie 3tan x  3  0
Exemple5 : Résoudre dans  ,   les inéquations
suivantes : 1) cos x  0 2) sin x  0 Donc
Solution : on utilise le cercle trigonométrique  
    M 
 6
1) S    ,     ,  
 2 2 
2) S   0,  
 
Exemple6 : Résoudre dans S    ,   5 
 2 2 M   
tan x  1  6 
l'inéquation suivante :
Solution :
    5      
S  ,  S   ;    ; 
4 2  6 2 6 2
Exemple7 : Résoudre dans  0 ; 2  l'inéquation Exemple9 : Résoudre dans  0 ; 2  l'inéquation
suivante : sin x  
2 suivante : tan x 1  0
2 On a tan x 1  0 ssi tan x  1
  2  7  2 
On sait que : sin    et sin   On sait que : tan 1
 4 2  4  2 4
L'arc MM  en rouge correspond a tous les points M  x  Les arc MJ et M J  en rouge correspond a tous les points
M  x tq x vérifie tan x 1  0
2
tq x vérifie sin x   Donc
2
Donc
 
1  M 
sin x  ssi sin x  sin 4
2 6
 5   7 
donc S   0;    ; 2 
 4   4       5 3 
S   ;  ; 
 5  4 2  4 2 
M  
 4 

Exercice4 :1) a)Résoudre dans ℝ l'équations


suivantes : 2sin 2 x  9sin x  5  0 et en déduire les
solutions dans  0 ; 2 
 5   7  b) résoudre dans  0 ; 2  l'inéquation suivante :
M   M 
 4   4  2sin 2 x  9sin x  5  0
2)Résoudre dans  0 ;   l'inéquation suivante :

Exemple8 : Résoudre dans   ;   l'inéquation  2cos x  1 tan x  1  0


Correction: 1) a)on pose t  sin x
suivante : 3tan x  3  0 2sin 2 x  9sin x  5  0 ssi 2t 2  9t  5  0
3 On cherche les racines du trinôme 2t 2  9t  5 :
On a 3tan x  3  0 ssi tan x 
3 Calcul du discriminant :  = (-9) 2 – 4 x 2 x (-5) = 121
 3 9  121 1
On sait que : tan  Les racines sont : t1    et
6 2 2 2 2
9  121 1
Les arc MJ et M J  en rouge correspond a tous t2   5 Donc sin x   et sin x  5
2 2 2
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Or on sait que 1  sin x  1 donc l'équation sin x  5
n'admet pas de solutions dans
1   
sin x   ssi sin x  sin    ssi x    2k ou
2  6 6
 
x        2 k
 6
 7
ssi x    2k ou x  2k et k
6 6
  7   7   11 
S     2 k ;  2 k / k   M   M 
 6 6   6   6 
 
 Encadrement de   2 k : 0  2k  2  7  11 
donc S   0;  ; 2 
 6   6
6 6

et k
2) l'inéquation  2cos x  1 tan x  1  0 est définie
1 1 13
Donc 0    2k  2 Donc k Donc 
6 12 12 dans  0 ;   ssi x   k
0, 08  k  1, 02 et k  2
 
Donc D   0 ;     
Donc k  1
Pour k  1 on remplace on trouve 2
 11 1 
x1    2  2cos x 1  0 ssi cos x  ssi cos x  cos
6 6 2 3
7 7  3 
 Encadrement de  2 k : 0  2k  2 tan x  1  0 ssi tan x  1 ssi tan x  tan  
6 6  4 
et k 
7 7 5
Donc 0   2k  2 Donc  k Donc 3
6 12 12  3 
M  
0,5  k  0, 41 et k 
 4 
1
7 2
Donc k  0 on remplace on trouve x2 
6
 
11 7  M  
Donc S0 ; 2    ;   4
 6 6  1

1) b) 2sin 2 x  9sin x  5  0 ssi


 1
2  sin x    sin x  5   0
 2
Or on sait que 1  sin x  1 donc 1  sin x  1  5
Donc sin x  5  0
Puisque sin x  5  0 et 2  0 alors
 1 1
2  sin x    sin x  5   0 ssi sin x   0
 2 2
1       3 
ssi sin x   ssi sin x  sin    donc S   0;    ;
2  6  3   2 4 
L'arc en rouge correspond a tous les points M  x 
1
tq x vérifie sin x   « C’est en forgeant que l’on devient forgeron » Dit un
2 proverbe.
C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs et exercices
Que l’on devient un mathématicien

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1

PROF : ATMANI NAJIB Tronc CS

Géométrie dans l'espace

Leçon : Géométrie dans l'espace


Présentation globale
I) Axiomes
II. Positions relatives de droites et de plans
III. Parallélisme
IV) Orthogonalité

I. Axiomes
Axiomes sur lesquels reposent les raisonnements de géométrie dans l’espace
1. Par 2 points distincts de l’espace, il passe une et une seule droite.
2. Par 3 points non alignés de l’espace, il passe un et un seul plan.
3. Si un plan contient deux points A et B, alors ce plan contient tous les points de
la droite (AB)
4. Si deux plans distincts ont un point en commun alors leur intersection est
une droite passant par ce point.
5. Axiome d’Euclide : par un point A donné et une droite D donnée, il ne passe qu’une et
une seule droite parallèle à D.

II. Positions relatives de droites et de plans


1) Positions relatives de deux droites
Propriété : Deux droites de l'espace sont soit coplanaires (dans un même plan) soit
non coplanaires.

d1 et d2 sont coplanaires

d1 et d2 sont
sécantes

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2

d1 et d2 sont strictement parallèles


d1 et d2 sont
parallèles

d1 et d2 sont confondus

d1 et d2 sont non coplanaires

Exemple :

ABCDEFGH est un cube.


- Les droites (EG) et (FG) appartiennent au
même plan (EFG) et sont sécantes en G.
- Les droites (AD) et (FG) appartiennent au
même plan (ADG) et sont parallèles.
- Les droites (AD) et (CG) sont non
coplanaires.

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3

2) Positions relatives de deux plans

Propriété : Deux plans de l'espace sont soit sécants soit parallèles.

P1 et P2 sont sécants

P1 et P2 sont sécants suivant la droite d

P1 et P2 sont parallèles

P1 et P2 sont strictement parallèles

P1 et P2 sont confondus

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4

Exemple :
ABCDEFGH est un parallélépipède
rectangle.
- Les plans (BCG) et (BCE) sont sécants
suivant la droite (BC).
- Les plans (ABC) et (EFG) sont parallèles

3) Positions relatives d'une droite et d'un


plan
Propriété : Une droite et un plan de
l'espace sont soit sécants soit parallèles.

d et P sont sécants

d et P sont sécants en un point I

d et P sont parallèles

d est incluse dans P

d et P sont strictement parallèles

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5

Exemple :
ABCDEFGH est un cube.
- La droite (GI) et le plan (ABC) sont sécants en I.
- La droite (EG) est incluse dans le plan (EFG).
- La droite (EG) et le plan (ABC) sont parallèles.

III. Parallélisme

1) Parallélisme d'une droite avec un plan

Propriété : Une droite d est parallèle à un plan P s'il existe une droite d' de P
parallèle à d.

2) Parallélisme de deux plans


Propriété : Si un plan P contient deux droites sécantes d et d' parallèles à un plan P'
alors les plans P et P' sont parallèles.

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6

2) Parallélisme de deux droites

Propriété : Si deux plans sont parallèles alors tout plan sécant à l'un est sécant à
l'autre et leurs intersections sont deux droites parallèles.

Méthode : Tracer l'intersection de deux plans


Construire l'intersection du plan (IMJ) avec le
cube ABCDEFGH.

On construit la parallèle à (IJ) passant par M.


En effet, les faces ABFE et DCGH sont
parallèles donc le plan (IMJ) sécant à la face
ABFE coupe la face DCGH en une droite
parallèle à (IJ).

De même, on trace la parallèle à (IM) passant


par J.

On obtient les points K et L et ainsi l'intersection cherchée.

Théorème du toit : P1 et P2 sont deux plans sécants.


Si une droite d1 de P1 est parallèle à une droite d2 de P2 alors la droite d'intersection
 de P1 et P2 est parallèle à d1 et d2.

Méthode : Appliquer le théorème du toit


ABCD est une pyramide. Le segment [FG] est parallèle à l'arête [BC].

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7

E est un point du plan (ABC).


Construire l'intersection du plan (EFG) avec la pyramide.
(BC) est une droite du plan (ABC) et (FG) est une droite du plan (EFG).
Les droites (FG) et (BC) étant parallèles, on peut appliquer le théorème du toit pour
en déduire que les plans (ABC) et (EFG) se coupent suivant une droite d passant par
E et parallèle à (FG) et (BC). Cette droite coupe [AC] en H et [AB] en I.
Il suffit enfin de tracer le quadrilatère FGHI : intersection du plan (EFG) avec la
pyramide.

IV). Orthogonalité
1) Orthogonalité de deux droites
Définition : Deux droites de l'espace sont orthogonales lorsque leurs parallèles
passant par un point quelconque sont perpendiculaires.

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8

Exemple :
ABCDEFGH est un cube.
- Les droites (EH) et (EF) sont
perpendiculaires.
- Les droites (BC) et (EF) sont
orthogonales.
Remarques :
- Deux droites perpendiculaires sont
coplanaires et sécantes.
- Deux droites perpendiculaires sont
orthogonales. La réciproque n'est pas vraie
car deux droites orthogonales ne sont pas
nécessairement coplanaires et sécantes.
2) Orthogonalité d'une droite et d'un plan
Propriété : Une droite d est orthogonale à un plan P si elle est orthogonale à deux
droites sécantes de P.

Propriété : Si une droite d est orthogonale à un plan P alors elle est orthogonale à
toutes les droites de P.
Exemple :
ABCDEFGH est un cube.
(AE) est perpendiculaire aux droites (AD) et
(AB).
(AB) et (AD) sont sécantes et définissent le plan
(ABC).
Donc (AE) est orthogonal au plan (ABC).
3) Orthogonalité de deux plans
Propriété : Deux plans sont perpendiculaires lorsque l'un contient une droite
orthogonale de l'autre.

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9

Méthode : Démontrer que des droites sont orthogonales


ABC est un triangle équilatéral. E est le point
d'intersection de ses médianes.
La droite d passant par E est orthogonal au plan
(ABC).
La pyramide ABCD est telle que D soit un point de
la droite d.
Démontrer que les droites (BD) et (AC) sont
orthogonales.
Solution :
La droite d est orthogonal au plan (ABC).
Comme la droite (AC) appartient au plan (ABC), la
droite (AC) est orthogonale à la droite d.
Par ailleurs, la droite (AC) est perpendiculaire à la
droite (BE) car dans un triangle équilatéral, les
médianes et les hauteurs sont confondues.
Ainsi, (AC) est orthogonale à deux droites sécantes du plan (BED) : (BE) et d.
Donc (AC) est orthogonale au plan (BED).
La droite (BD) appartient au plan (BED) donc la droite (AC) est perpendiculaire à la
droite (BD).

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1

Cours avec Exercices d’application PROF : ATMANI NAJIB Tronc CS


Avec solutions

STATISTIQUES
I. Population statistique /Caractère :
1) Etude d’exemples:
Regardons les exemples suivants:

Exemple :1 L’étude suivante donne les notes de 20 élèves :


9  8 10 12 10  8 15 18 16 15 12 12 10 10  9  8 15 12  8 10
x7  18 x6  16 x5  15 x4  12 x3  10 x2  9 x1  8 Note
n7  1 n6  1 n5  3 n4  4 n3  5 n2  2 n1  4 Effectif
20 19 18 15 11 6 4 Effectif
cumulé

Exemple :2
Les vitesses de 150 voitures ont été détectée s sur l’autoroute entre Rabat et
Casa, on a obtenu le tableau suivant :
[130,150[ [110,130[ [90,110[ [70,90[ [50,70[ Vitesse
[130,150[ [110,130[ [90,110[ [70,90[ [50,70[ Vitesse
15 25 60 40 10 Effectif
150 15 135 25 110 60 50 40 10 10 Effectif cumulé
Effectif
150 135 110 50 10 Effectif cumulé
Les vitesses
Exemple :3 de 150 voitures ont été détectée s sur l’autoroute entre Rabat
et tableau
le Casa, on a obtenu représente
ci-dessous le tableau suivant : de buts par match durant la
le nombre
Coupe du monde de football de 2010 :
Nombre de
buts 0 1 2 3 4 5 6 7
xi
Nombre de
matchs 7 17 13 14 8 6 0 1
ni

Les valeurs xi du caractère étudié sont les "nombres de buts".


Les effectifs ni correspondants sont les "nombres de matchs".
2) Définitions :
Population statistiaque :
La population statistique est l’ensemble qui fait l’objet de l’étude. et chaque élément de cet
ensemble est appelé « individu » ou « unité statistique »
Dans exemple1 la population statistique est l’ensemble des élèves.
Dans exemple2 la population statistique est l’ensemble des voitures.
Caractère : la propriété qu’on veut étudier " chez une population statistique s’appelle « le caractère »
ou « la variable statistique ». " le caractère peut être quantitatif ou qualitatif.
Le caractère quantitatif est un caractère qui peut s’exprimer par des nombres

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2

(Dans exemple1 c'est la note)


on distingue le caractère quantitatif discret et le caractère quantitatif continu.
Caractère discret :
Le caractère quantitatif discret est celui qui prend des valeurs isolées, comme les notes des élève
(dans exemple1) ou le numéro du mois de naissance d’un élève par exemple.
Caractère continu :
Le caractère quantitatif continu est celui qui prend des valeurs très proches, dans ce cas les valeurs du
caractère sont rassemblées dans des intervalles qu’on appelle aussi des « classes », comme les
hauteurs des élèves par exemple.
2) Caractère quantitatif :
Le caractère qualitatif est un caractère qui ne peut pas s’exprimer par des nombres, comme la
couleur du cheveu des élèves ou leur groupe sanguin ou leur sexe.
II. Effectif – fréquence– pourcentage
x7 x6 x5 x4 x3 x2 x1 Note
n7 n6 n5 n4 n3 n2 n1 Effectif

ni est appelé « Effectif» relative à la valeur xi


N  n1  n2  n3  n4  n5  n6  n7 Le nombre N représente l’effectif total.
ni
fi  est appelé « fréquence » relative à la valeur xi
N

p i  100f i est appelé le pourcentage relatif à la valeur xi

Dans exemple1
N  n1  n 2  n 3  n 4  n 5  n 6  n 7  20

 20% est appelé le pourcentage relatif à la valeur x1


100
p1  f 1 100 
5
III. Paramètres de position
1) le mode: c’est la valeur du caractère ou la classe correspondant au plus fort effectif .
Remarque : pour déterminer le mode , il faut d’abord dresser le tableau des effectifs.
2) le mode:
Dans exemple1:
c’est : pourle
la valeur
Remarque dumode est la
caractère
déterminer note
leou
mode 4, 
la xclasse d’abord dresser le
il12fautcorrespondant autableau
plus fort
deseffectif
effectifs.
.
Dans exemple2: la classe modale est la classe [90,110[
Dans exemple3: le mode est Nombre de buts1
2) Moyenne
La moyenne x d'une série statistique dont les valeurs du caractère sont x1, x2, x3, …, xk et les
effectifs correspondants sont n1, n2, n3, …, nk est égale à :
k

x1  n1  x2  n2  ...  xk  nk  x n i i
x  i 1

n1  n2  ...  nk k

n
i 1
i

Exemple :
Dans exemple1
La moyenne de NOTES est égale à :

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3

8  4  9  2  10  5  12  4  15  3  16  1  18  1 227
x   11,35
20 20
Dans exemple3
La moyenne de buts par match est égale à :
7  0  17  1 13  2  14  3  8  4  6  5  0  6  1 7 154
x   2,3
7  17  13  14  8  6  1 66
3) Médiane
Pour obtenir la médiane d'une série, on range les valeurs de la série dans l'ordre croissant. La
médiane est la valeur qui partage la série en deux populations d'effectif égal.
Exemple : Dans exemple3
L’effectif total est égal à 66. La médiane se trouve donc entre la 33 e et 34e valeur de la série.
On écrit les valeurs de la série dans l'ordre croissant :
000000011111111111111111222222222 222233333…

La 33e et la 34e valeur sont égales à 2. La médiane est donc également égale à 2.
On en déduit que durant la Coupe du monde 2010, il y a eu autant de matchs dont le nombre de
buts était supérieur à 2 que de matchs dont le nombre de buts était inférieur à 2.
Remarque :La médiane
On considère une liste de N données rangées par ordre croissant.
Si la série est de taille impaire (N=2n+1), la médiane est la donnée de rang n+1.
Si la série est de taille paire (N=2n), la médiane est la demi-somme des données de rang n et
de rang n+1.
IV. Paramètres de dispersion
1) Etendue:
C’est la différence entre les valeurs extrêmes.
Dans l’exemple 1, la valeur minimale est 8 et la valeur maximale est 18, donc l’étendue est égale à 18-8=10
Remarque : l’étendue est un enregistrement utile pour constater la dispersion de la série.
2) Ecart-moyen:C’est la moyenne des écarts à la moyenne
L'écart-moyen e d'une série statistique de moyenne x dont les valeurs du caractère sont x1, x2,
x3, …, xk et les effectifs correspondants sont n1, n2, n3, …, nk est égale à :
k

n1  x1  x  n2  x2  x  ...  nk  xk  x n  x  x
i i
e  i 1

n1  n2  ...  nk k

n
i 1
i

3) Variance
Définitions : - La variance V d'une série statistique de moyenne x dont les valeurs du caractère
sont x1, x2, x3, …, xk et les effectifs correspondants sont n1, n2, n3, …, nk est égale à :

 n   x  x
k 2

     
2 2 2
n1  x1  x  n2  x2  x  ...  nk  xk  x i i
V  i 1

n1  n2  ...  nk k

n i 1
i

- L'écart-type  d'une série statistique de variance V est égal à :   V

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4

Exemple : Dans exemple3


la variance est égale à :
2 2 2 2 2 2 2 2
 7  7  7  7  7  7  7  7
7   0    17  1    13   2    14   3    8   4    6   5    0   6    1  7  
V  3  3  3  3  3  3  3  3
66
 2, 4646

L'écart-type est   2,4646  1,57

Ainsi l'écart-type est environ égal à 1,57 buts.


Remarque :
L'écart-type exprime la dispersion des valeurs d'une série statistique autour de sa moyenne. Les
valeurs extrêmes influencent l'écart-type.
Exemple :
Soit la série statistique suivante
7 2 1 Caractère
1 4
Effectif 5
5 1  4  2  1 7 20
La moyenne est : m   2
10 10
L'écart-moyen est égale à :
5  1  2  4 2  2  1 7  2 5  1  4 0  1 5
e 
10 10
5 1  4  0  1 5 10
e  1
10 10
La variance V est égale à :
5  1  2  4 2  2  1 7  2 5  1  4 0  1 5
2 2 2 2 2 2

V  
10 10
5 1  4  0  1 25 30
V   3
10 10
L'écart-type est égale à :

 V  3
k

n  x 2  n2  x2 2  ...  nk  xk 2 n  x 2

 
2 i i 2
Propriété : V  1 1  x  i 1
 x
n1  n2  ...  nk k

n i 1
i

  n x 
k k

 ni  xi  x
2 2
i i
2
 2 xi x  x
Démonstration : V  i 1
 i 1
k k

n
i 1
i n i 1
i

k k k k

n n n n
2 2
i  xi 2  ni  2 xi x  ni  x i  xi 2 i  2 xi x i x
 i 1
k
 i 1
k
 i 1
k
 i 1
k

 nii 1
 ni
i 1
 nii 1
ni 1
i

k k k k

n i  xi 2 n i  xi
2
n i n i  xi 2
2
 i 1
k
 2x i 1
k
 x i 1
k
 i 1
k
 2x x  x
ni 1
i n
i 1
i n
i 1
i n i 1
i

n i  xi 2
2
 i 1
k
 x
ni 1
i

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5

V. Représentations graphiques :
1)Diagramme en bâtons
Lorsque le caractère étudié est quantitatif discret, on peut représenter la séri statistique par un
diagramme en bâtons : La hauteur de chaque bâton est proportionnelle à l'effectif (ou la
fréquence) associée à chaque valeur.
Exemple : Voici le diagramme en bâtons représentant une série de notes obtenues par une
classe à un contrôle.

Recopiez et complétez le tableau suivant :

1 1 1
Notes 2 4 5 6 7 8 9 10 17 Total
1 2 4
Effectif
pourcentag
e %)
Solution :
Notes 2 4 5 6 7 8 9 10 11 12 14 17 Total
Effectif 1 2 1 1 3 4 5 6 2 4 3 1 33
pourcentage(%) 3% 6% 3% 3% 9% 12% 15% 18% 6% 12% 0% 3% 100%

2)Histogramme
Lorsque le caractère étudié est quantitatif continu, et lorsque les données sont regroupées en
classes, on peut représenter la série par un histogramme : l'aire de chaque rectangle est alors
proportionnelle à l'effectif (ou a la fréquence) associée à chaque classe.
Lorsque les classes ont la même amplitude, c'est la hauteur de chaque rectangle qui est
proportionnelle à l'effectif.
Exemple : Voici un histogramme représentant la répartition des salaires dans une entreprise :

Recopier et compléter le tableau ci-dessous :

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6

Salaires [900;1200[ [1200;1400[ [1400;1600[ [1600;1800[ [1800;2000[ [2000;2400[ Total

Effectif

Fréquence
Solution
Salaires [900;1200[ [1200;1400[ [1400;1600[ [1600;1800[ [1800;2000[ [2000;2400[ Total
Effectif 30 30 60 40 20 20 200
Fréquence 0,15 0,15 0,3 0,2 0,1 0,1 1

3)diagramme circulaire ou semi-circulaire


Lorsque le caractère est qualitatif, on représente la série par un diagramme circulaire ou
semi-circulaire (camembert) : La mesure de chaque secteur angulaire est proportionnelle à
l'effectif (ou à la fréquence) associée à la valeur du caractère.
Exemple : Voici un diagramme circulaire représentant la répartition des adhérents à un club
sportif.

Sachant que le club compte 240 adhérents, combien d'adhérents jouent ...
 Au football ?
 Au tennis ?
 Au handball ?
Solution :On multiplie l'effectif total (240) par la fréquence de chaque caractère indiquée dans le
camembert pour obtenir l'effectif du caractère. Ainsi :
 Football : 240 * 0,583 = 140
 Tennis : 240 * 0,25 = 60
 Handball : 240 * 0,167 = 40

« C’est en forgeant que l’on devient forgeron » Dit un proverbe.


C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs et exercices
Que l’on devient un mathématicien

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