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LES CONTRATS DU DISQUE

Major : désigne aujourd'hui trois sociétés qui se partagent l'essentiel du marché de la musique :
Universal Music Group : 38,9 %, Sony Music Entertainment : 21,5 %, Warner Music Group :
11,3 %. Ces majors possèdent différents labels.
Elles représentent 71,7 % des ventes de productions musicales sur le marché mondial.

Un label est une société associée à la vente de morceaux musicaux et de vidéoclips, chargée de
produire, d'éditer et de distribuer les enregistrements d'artistes
label = étiquette, marque déposée d'une major (eg "un album sous étiquette Virgin")

Les labels ciblent un marché en fonction du style de leurs artistes


Une production musicale est un produit: pour être distribuée il doit correspondre à un marché,
avoir une originalité (ou valeur ajoutée) qui pousse à le choisir, à le consommer (cf cible).
cf modèle historique rapports artistes / producteurs / label / major

• Contrat d'artiste (avec un interprète) ou "contrat d'enregistrement exclusif" entre un artiste


et un label : exclusivité des enregistrements pour une certaine durée, engage à faire un
certain nombre de productions. [5 à 10%]
• Contrat de distribution entre un label et son distributeur, souvent la major [40%]
• Contrat de réalisation entre le label et le réalisateur [2%]
• Contrat de licence entre label et réalisateur (typique en hiphop, electro) qui a lui-même
signé un contrat d'artiste avec un interprète et fourni un produit clé en main, ou entre 2
labels [25%]
• Contrat de management entre un artiste un son manager, concerne tous les revenus de
l'artiste.[20%]
• Contrat d'édition : mise en relation des créateurs avec les professionnels, généralement par
une major, parfois avec des avances sur les droits [50% - sur les droits]

Droit d'auteur : royalties sur la diffusion (SACEM) et la reproduction des œuvres (SDRM), versés
d'après les listings des programmations des diffuseurs (radio, organisateurs de concerts, TV...).
Droit voisin : ensemble des droits moraux et patrimoniaux accordés aux artistes qui ne sont pas
auteurs (donc les interprètes et producteurs). Ils concernent :
– le droit moral (on ne peut modifier l’interprétation d’un artiste sans son autorisation si cette
modification la dénature)
– les droits des interprètes (via ADAMI, SPEDIDAM)
– les droits de production (via SCPP, SPPF)
– la copie privée (redevance sur la fabrication et l’importation des supports vierges)

Ces droits sont perçus par rémunération équitable: les utilisateurs (radio, TV, clubs...) versent une
redevance (1 à 5% des recettes) aux sociétés de gestion qui les répartissent ensuite aux producteurs
et aux artistes.

Aujourd'hui se développe un nouveau modèle : l'artiste et son équipe signent plusieurs contrats de
réalisation avec des réalisateurs pour faire un produit définitif et un contrat de licence avec le label.
L'équipe fourni le produit, le label ne fait que le marketing, la promotion et la distribution.

03_Fiche_Pratique_Les_Contrats_du_disque - rev1.0 - 1/1 - www.flohr.net

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