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La division sociale du travail

DEKAMBI Marie-Olivia
BAZOUNGOULA Nethania
NDOUDI BATOLA Marine
NGOULOUBI Francia
IBOUANGA Noble
IKIEMOU Grace

Groupe 7
La division sociale du travail

Plan:

Introduction………………………………………………………………………..2

1/ Classification de l’expression et origines……………………………………...2


° La division sociale du travail différent de la division des tâches…………..2

2/ Les conceptions sur la division sociale du travail……………………………..3


° Platon, la division du travail comme fondement de la société……………...3
° Rousseau, la division du travail comme source des inégalités sociales…….4
° Adam Smith, la division du travail comme source de la productivité……..4
° Karl Marx, la division sociale cas facteur d’aliénation…………………….5
° Durkheim, la division du travail un facteur de solidarité………………….5

Conclusion………………………………………………………………………….6

Groupe 7
La division sociale du travail

Introduction:

La division sociale du travail sert à attribuer à chaque individu des tâches spécifiques pour plus
d’efficience. Cette division permet d’agencer et développer une affinité sociale.
En économie et en sociologie, l’expression «division du travail» désigne la répartition des activités
de production entre différentes entités spécialisées dans des domaines complémentaires.

1/ Classification de l’expression et origines


La division du travail est, dans l'entreprise, la décomposition de la production en de nombreuses
opérations ou tâches élémentaires, limitées et complémentaires.A la limite, chaque tâche peut alors
être effectuée par un seul travailleur. Quoi qu’il en soit, la division technique du travail est donc le
fondement de la spécialisation des travailleurs

Cette division est l’un des piliers principaux de l’organisation des sociétés humaines ou animales.
La division du travail apparaît dès le néolithique après le développement de l’agriculture et de
l’élevage. Nous pouvons donc considérer qu’elle a une origine qui remonte à 2000 ans avant
Jésus-Christ.

° La division sociale du travail différent de la division des tâches


Les termes «division sociale du travail» et «division des tâches» et qu’ils ont pratiquement les
mêmes fonctions mais ce n’est pas pour autant qu’il faut les mettre dans le même panier.
La division des tâches est un concept important dans le monde du travail. Elle consiste à répartir les
tâches entre les membres d’une équipe de manière efficace et équitable. La division des tâches
permet de maximiser la productivité et de minimiser les erreurs. Elle peut également aider à réduire
le stress et la charge de travail pour chaque membre de l’équipe.
Alors que la division du travail est réparti selon les spécialités de chaque individu, c’est à dire qu’au
lieu de juste répartir le travail équitablement, selon ta spécialité tu choisiras un domaine
complémentaire. Elle est utilisée dans l’entreprise pour améliorer l’efficacité de la production.La
division sociale du travail est une division par métier, par entreprise au niveau de la société.

2/ Les conceptions sur la division sociale du travail.


°Platon, la division du travail comme fondement de la société
La division du travail est un concept qui a été exploré par Platon dans son ouvrage “La
République”. Selon Platon, la division du travail est une nécessité pratique pour organiser les
travaux à accomplir dans une société. Il s’agit de répartir les travaux entre les citoyens pour plus
d’efficacité. Chacun se consacre à une activité déterminée de façon exclusive, ce qui permet de
choisir le travail pour lequel il présente le plus de qualités et d’intérêt. C’est ce partage des tâches

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productives entre des groupes d’individus spécialisés qu’on appelle la division sociale du travail. La
division du travail permet également une plus grande efficacité et favorise l’amélioration des
produits. En outre, elle favorise la solidarité entre les citoyens et permet le développement des
échanges. Selon lui, la société est divisée en 3 classes. La classe des agriculteurs, personnes des
métiers et commerçants qui assurent la prospérité matérielle; la classe des guerriers et des gardiens
qui garantissent la sécurité extérieure et intérieure et pour terminer la classe des chefs dont la
mission est de diriger l’assemblée générale.
Platon explique en effet que pour vivre, l’Homme a besoin de se vêtir, de se loger, etc. Donc pour
satisfaire ces besoins, l’Homme doit déployer des efforts pour pouvoir accéder à ces besoins qui
sont pour la plus part vitales. Ils vont donc se lancer dans une production qui les aidera à atteindre
leurs objectifs.
Dans son livre «La République», Platon y écrit «seront plus beaux, plus nombreux et aisément
obtenus».
En effet, le travailleur affine son savoir faire en se spécialisant dans un domaine en particulier et ne
perd donc pas de temps en essayant différents domaines pour savoir lequel lui va le mieux. Il écrit
aussi dans son livre «La République»: «On produit toutes choses en grand nombre, mieux et plus
facilement lorsque chacun, selon les aptitudes et dans le temps convenables, se livrent à un seul
travail, étant dispensé de tous les autres». Une société où règne la division sociale du travail sera
donc plus prospère et plus riche que d’autres sociétés qui utilisera une méthode différente.

°Rousseau, la division du travail comme source des sociales


Jean-Jacques Rousseau, un philosophe éminent du XVIIIe siècle, croyait que la division du travail
est le fondement de la société. Dans son œuvre, “Discours sur l’origine et les fondements de
l’inégalité parmi les hommes”, il soutient que la division du travail est la source de l’inégalité dans
la société. Il croyait que la division du travail conduit à la création de classes sociales, ce qui à son
tour conduit à l’exploitation des pauvres par les riches. Rousseau croyait également que la division
du travail conduit à la perte de la liberté et de la créativité individuelles, car les gens deviennent
plus spécialisés dans leur travail et moins capables de penser par eux mêmes.
Les vues de Rousseau sur la division du travail ont été influencées par sa croyance en l’importance
de la volonté générale, ou du bien commun de la société. Il croyait que la division du travail devrait
être organisée de manière à promouvoir la volonté générale, plutôt que les intérêts des individus ou
des groupes particuliers.
En conclusion, les vues de Rousseau sur la division du travail étaient complexes et multifacettes.
Bien qu’il ait reconnu les avantages de la division du travail, il l’a également considérée comme
une source d’inégalité et une menace pour la liberté et la créativité individuelles. Ses idées
continuent d’être influentes dans la pensée politique et économique moderne.

° Adam Smith, la division sociale du travail comme source de la productivité.


Adam Smith, économiste et philosophe écossais du XVIIIe siècle, est connu pour sa théorie de la
division du travail. Dans son ouvrage «Recherches sur la nature et les causes de la richesse des
nations», il soutient que la division du travail est la source de la productivité et de la croissance
économique.
Selon Smith, la division du travail consiste en une répartition toujours plus spécialisée du processus
de production de sorte que chaque travailleur peut devenir spécialiste de l’étape de la production à
laquelle il se consacre, accroissant donc l’efficacité de son travail, sa productivité. Pour Smith, la

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richesse des nations résulte de la division du travail de plus en plus poussée qui est source
d’efficacité et de croissance économique. La division du travail décuple la productivité et augmente
l’efficience économique pour trois raisons fondamentales.
Smith a également souligné que la division du travail peut avoir des effets négatifs sur les
travailleurs. En se spécialisant dans une tâche particulière, les travailleurs peuvent perdre leur
créativité et leur capacité à penser de manière autonome. De plus, la division du travail peut
conduire à une inégalité économique accrue, car les travailleurs spécialisés dans des tâches moins
qualifiées peuvent être payés moins que les travailleurs spécialisés dans des tâches plus qualifiées.
En conclusion, Adam Smith a vu la division du travail comme un moyen d’augmenter la
productivité et la croissance économique. Cependant, il a également reconnu que la division du
travail peut avoir des effets négatifs sur les travailleurs et la société dans son ensemble.

°Karl MARX, la division sociale du travail cas facteur d’aliénation


Karl Marx, économiste et philosophe allemand du XIXe siècle, a développé une théorie de
l’aliénation qui est étroitement liée à sa théorie de la division sociale du travail. Dans son ouvrage «
Le Capital», MARX soutient que la division sociale du travail conduit à l’aliénation des
travailleurs.Selon Marx, la division sociale du travail conduit à l’aliénation des travailleurs de
plusieurs manières. Tout d’abord, la division sociale du travail conduit à la spécialisation des
travailleurs dans des tâches spécifiques, ce qui peut entraîner une perte de créativité et d’autonomie.
De plus, la division sociale du travail conduit à la création de classes sociales, ce qui peut entraîner
une exploitation économique et une inégalité sociale.
Marx a également souligné que la division sociale du travail conduit à l’aliénation des travailleurs
de leur propre travail. En se spécialisant dans des tâches spécifiques, les travailleurs perdent leur
capacité à comprendre le processus de production dans son ensemble. De plus, les travailleurs sont
souvent séparés des produits qu’ils produisent, ce qui peut entraîner une perte de sens de leur
travail.
En conclusion, Karl Marx a vu la division sociale du travail comme un facteur d’aliénation pour les
travailleurs. Selon lui, la division sociale du travail conduit à la perte de créativité et d’autonomie, à
l’exploitation économique et à l’inégalité sociale, ainsi qu’à l’aliénation des travailleurs de leur
propre travail.

° Durkheim, la division du travail un facteur de solidarité


Emile Durkheim, sociologue français du XIXe siècle (considéré comme le père fondateur de la
sociologie française), a développé une théorie de la division du travail qui est étroitement liée à sa
théorie de la solidarité sociale.Dans son ouvrage «De la division du travail social», Durkheim
soutient que la division du travail est source de solidarité sociale.
Selon Durkheim, la division du travail permet de renforcer la solidarité sociale en créant des
interdépendances entre les individus. En se spécialisant dans des tâches spécifiques, les travailleurs
deviennent plus dépendants les uns des autres, ce qui renforce leur sentiment d’appartenance à la
société. La division du travail permet également de réduire les conflits sociaux en créant des liens
de complémentarité entre les individus.

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Durkheim a également souligné que la division du travail peut avoir des effets négatifs sur les
travailleurs. En se spécialisant dans des tâches spécifiques, les travailleurs peuvent perdre leur
créativité et leur capacité à penser de manière autonome. De plus, la division du travail peut
conduire à une inégalité économique accrue, car les travailleurs spécialisés dans les tâches moins
qualifiées peuvent être payés moins que les travailleurs spécialisés dans des tâches plus qualifiées.
En conclusion, Emile Durkheim a vu la division du travail comme un facteur de solidarité pour les
travailleurs. Selon lui, la division du travail permet de renforcer les liens sociaux en créant des
interdépendances entre les individus. Cependant, il a également reconnu que la division du travail
peut avoir des effets négatifs sur les travailleurs et la société dans son ensemble.

Conclusion:
Après étude du thème, nous en avons conclu que la division sociale du travail a des effets négatifs
et positifs sur la société. Et pour ces aspects, les différents philosophes ont pu nous éclaircir sur ces
points. En effet, ils
nous ont apportés des perspectives variées sur la division sociale du travail en mettant en évidence
ses aspects économiques, sociologiques, politiques et humains. Le sujet de la division sociale du
travail continue d’être un domaine de recherche et de discussion philosophe important notamment
dans le contexte des évolutions de l’économie et de la société contemporaine.

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