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Généralités sur les réseaux locaux

1-Définitions
Un réseau local (LAN, Local Area Network) est un ensemble de moyens autonomes de
calculs (micro-ordinateurs, stations de travail ou autre…) reliés entre eux pour s'échanger des
informations et partager des ressources matérielles (imprimantes, scanners, espaces disque, ...
) ou logicielles (programmes, fichiers, bases de données…)

LAN - Local Area Network


un réseau local couvre en principe une surface géographique peu étendue (étage ou bâtiment)
dans la classification LAN/MAN/WAN
RLE - Réseau Local Etendu ou d'Entreprise : un réseau local qui peut s'étendre sur plusieurs
bâtiments ou sites.

Deux problèmes majeurs dans les réseaux informatiques :


 Où s'effectuent les traitements (exécution des programmes) ?
 Quelle est la politique d'accès au réseau ?

2- Evolution des réseaux informatiques


Les premiers réseaux informatiques :
 un ordinateur central qui effectue tous les traitements
 des terminaux passifs dotés d'aucune puissance de calcul mais qui permettent
uniquement de lancer certains programmes sur l'ordinateur central -> partage du temps
CPU (Central Processiung Unit) de l'ordinateur central entre les différents terminaux.
 l'ordinateur central contrôle les échanges et les accès des terminaux secondaires
(relation maître/esclave)
Les réseaux locaux…
 des serveurs mettent à disposition des clients certaines ressources partagées
 les postes client (ou stations) disposent d'une puissance de calcul -> ils exécutent
certains programmes en local et émettent des requêtes vers les serveurs pour disposer
d'un service particulier non disponible localement
 le contrôle d'accès au réseau est décentralisé (un protocole d’accès doit être
implémenté dans chaque unité)

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 il est maintenant fréquent que chaque station mettent à disposition des autres un
certain nombre de ressources (on parle alors de système peer-to-peer, ou poste à poste
ou égal à égal, chaque poste est à la fois client et serveur)
 En fait dans les réseaux importants une machine dédiée aux fonctions traditionnelles
de serveurs existe encore : celle ci assure la gestion des utilisateurs, la sécurité
d’accès, la distribution des logiciels…

Figure 1 : la localisation de la puissance de calcul

3- Caractéristiques d'un réseau local


 Distances courtes entre les terminaux : entre 100 m et 1 km
 Bande passante élevée : 10 Mb/s, 100 Mb/s, 1 Gb/s
 Médium de communication partagé : il faut gérer l'accès au médium (différentes
méthodes)
 Environnement distribué : Chaque élément peut mettre des ressources à disposition
des autres et/ou accéder à des ressources distantes, les équipements et les données sont
partagées
Les objectifs
Les qualités d'un réseau local sont les suivantes:
- Le transfert de données doit être rapide
- L'utilisateur ne doit pas voir les protocoles et l'architecture du réseau, tout cela doit être
transparent pour lui.
- Personne ne doit être privilégié sur le réseau, l'accès au réseau doit être équitable.
- Le réseau local doit être fiable, le réseau doit être suffisamment "intelligent" pour pallier aux
pannes éventuelles, sans que les utilisateurs s'en rendent compte.
- Le réseau doit être ouvert sur l'extérieur à d'autres réseaux.
- Le réseau doit pouvoir évoluer et être étendu.

4- Les constituants d’un réseau local


 Un câblage reliant les différents noeuds suivant une certaine topologie
 Une méthode d'accès au support pour assurer son partage
 Une méthode d'adressage pour identifier chaque entité du réseau
 Un ensemble de protocoles pour permettre la communication

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 Un système d’exploitation spécifique (NOS : Network Operating System) capable de
prendre en charge les périphériques distants partagés et d’en contrôler l’utilisation
(administration et sécurité)
 Un ensemble de programmes utilisant les ressources mises en commun.

Système d’exploitation
NOS

Protocoles de
communication

Méthode d’accès
Support partagé

Figure 2 : les principaux constituants d’un nœud de réseau local

 Pour assurer l’intégralité de ces fonctionnalités, il a fallu adapter l’architecture du


modèle de référence de l’ISO. L’architecture OSI répond à l’interconnexion de système en
mode point à point alors que les réseaux locaux partagent un support unique en mode
diffusion.
Les couches hautes du modèle qui gèrent la communication restent applicables aux réseaux
locaux. Cependant, les couches basses qui organisent l’accès au support devront être adaptés

Figure 3 : la structure des niveaux 1 et 2 dans les réseaux locaux

PMD - Physical Medium Dependent : assure le transfert des données (bits) sur des supports
variés : câble coaxial, paire torsadée, fibre optique, sans fil
PMI - Physical Medium Independent : détection de la présence d'un signal, codage,
récupération d'horloge (synchronisation)
MAC - Medium Access Control : contrôle de l'accès partagé au support et contrôle d'erreur
LLC - Logical Link Control : établissement/rupture de la connexion, gestion de la liaison
logique

 Cependant, deux problèmes importants restent à résoudre :


1. l’adressage de machines connectées ?
2. l’analyse des commandes ?
Adressage :

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OSI : définit l’adressage des systèmes au niveau de la couche réseau (3)
LAN : un niveau d'adressage supplémentaire : chaque interface (point d'accès au réseau) est
distinguée par une adresse physique ou adresse MAC
Le message n'est transmis à la couche réseau que s'il concerne l'interface destinataire
(éviter d'interrompre le processeur hôte de chaque poste raccordé pour chaque message
transmis et pour s'apercevoir finalement que le message ne lui était pas destiné)…
Commandes :
Sur une machine connectée, Les commandes peuvent être adressés soit à un système local soit
à un système distants  distinguer les 2 types d’appels ?
Une couche fonctionnelle dite « redirecteur » ou requester spécifique au système
d’exploitation a pour rôle de diriger les appels vers un système cible.( couche présentation)

5-La Normalisation
 février 1980 : groupe de travail 802 de l'IEEE (Institute of Electrical and Electroinic
Engineers) chargé de définir des standards relatifs aux LAN
 1998 : l'ISO normalise la plupart de ces standards
 Les sous-groupes du groupe 802
 802.1 : architecture générale des réseaux locaux, format d'adressage, techniques
d'interconnexion et d'administration
 802.2 : protocole LLC divisé en trois classes de services
LLC1 : mode non connecté (pas de reprise sur erreur,pas de contrôle de
séquencement et de duplication)
LLC2 : mode connecté proche d'HDLC
LLC3 : mode non connecté mais avec acquittement (détection d'erreur)
 802.3 à 802.6 et 802.11 à 802.14 : spécifications des différentes méthodes d'accès
 802.7 et 802.8 : coordination des autres sousgroupes pour les besoins large bande
(802.7) et fibre optique (802.8)
 802.9 : intégration de la voix et des données
 802.10 : sécurité des transmissions (chiffrage des données)
 802.11 : sans fil (WLAN) infrarouge ou hertzien
 802.15 : Bluetooth
 802.16 : Wimax
 …

Figure 4 : l’organisation des comités

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Le Bus ASI

Présentation du Système
En 1991, un groupe de 11 sociétés spécialisées dans les capteurs/actionneurs a défini un bus
de terrain afin de pouvoir interconnecter facilement les capteurs et les actionneurs, ainsi est
né le concept ASI (Actuator Sensor Interface). Depuis 1992 une association ASI, qui compte
à ce jour 50 membres, est chargée de coordonner, certifier et standardiser le bus.

Architecture d

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