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Rapport de stage :
INFOLIB PRODWARE
SENDA
Introduction
Dans les années 70, les besoins croissants des entreprises ont conduit à l’introduction de
l’outil informatique. Ce privilège était réservé aux grandes structures, et profité aussi bien aux
banques qu’aux structures administratives. Chose qui a laissé place à l’informatisation du
traitement des données.
Actuellement, la création de base de données très importante est devenue « monnaie courante
», de même pour l’externalisation des données en vue de les protéger. Cette innovation a
permis de renforcer la crédibilité de l’informatique de gestion, perçu désormais comme un
outil performant est couramment utilisé au sein des entreprises, et ce quelque soit leur taille.
En termes d’outils, l’informatique en englobe un certain nombre, entre autre, les tableurs
destinés à gérer les bases de donnés simples ou encore les systèmes de gestion de bases de
données relationnelles (SGBDR) destinés à gérer les bases de données plus complexe. Les
logiciels de gestion de projets, qui permettent d’assurer une planification des activités, tâches
et des ressources.
L’ERP est une abréviation de l’expression anglaise « Enterprise Resource Planning » qui
signifie « Planification des ressources de l'entreprise». On utilise parfois la dénomination
francophone associée PGI : « Progiciel de gestion intégré ».
Quel que soit la terminologie employée, un ERP se définit principalement comme un Outil
informatisé qui permet de gérer et suivre au quotidien, l’ensemble des informations et des
services opérationnels d’une entreprise. Véritable pilier de l’entreprise, le progiciel de gestion
intégré apporte une vision globale de l’ensemble des activités au travers d’indicateurs
pertinents et facilite la prise de décision sur la base d’informations réelles et fiables.
Généralement, les ERP se répartissent en deux catégories assez distinctes : les ERP
propriétaires et les ERP Open Source. La première catégorie d’ERP est éditée par des sociétés
qui exigent l'achat d'une licence. On distingue notamment SAP, People soft, BAAN,
Extensivity (ex-GEAC), SSA, CEGID, JD EDWARDS, QUALIAC, DIVALTO, GENERIX,
oracle etSAGE.
Les ERP Open Source quant à eux sont relayés par des partenaires (SSII, cabinets de Conseil)
pour le support. Contrairement aux ERP propriétaires, les coûts de licence sont inexistants ce
qui rend l’implémentation de ce deuxième type d’ERP beaucoup moins cher. En revanche, les
frais de maintenance et d'assistance technique sont à considérés. On parle dans ce cadre de
OpenBravo, Aria, ERP5…..
b. Caractéristiques majeures d’un ERP
Quel que soit son type, un ERP doit remplir un certain nombre de caractéristiques :
Il émane d’un concepteur unique : l’ERP vise à unifier le système d’information d’une
entreprise en intégrant les différentes composantes fonctionnelles autour d’une base de
données unique. Il garantit donc une certaine unicité des informations qu’il contient
puisqu’il n’a qu’une seule base de données au sens logique.
En cas d’impact d’un module, l’information est mise à jour en temps réel dans
l’ensemble des autres modules associés : l’ERP fonctionne selon un principe
majeur,celui de la centralisation de la base de données de l’entreprise .Ainsi, le fait
d’entrer ou de modifier une donnée dans l’un ou l’autre des modules (gestion des
ventes, des stocks, de la production, etc.) impacte tous les autres modules : la base de
données est mise à jour et applique la modification à toute l’entreprise.
c. Domaines d’application de l’ERP dans la gestion
Afin d’accomplir sa mission d’unification du système d'Informationde l’entreprise, l’ERP
couvre un large périmètre de gestion : la gestion des achats, la gestion des ventes, la gestion
comptable : comptabilité client, fournisseur, immobilisations, personnel, le contrôle de
gestion, la gestion de production (planification, ...) la gestion des stocks (logistique)…. Un
ERP est subdivisé en modules, répondant chacun à un des domaines de gestion listés ci-
dessus. On dit aussi que l’ERP est constitué de modules fonctionnels, chacun couvrant un
périmètre de gestion de l’entreprise. Exemple : La saisie d'une vente génère automatiquement
une écriture comptable en partie double dans le journal des ventes avec calcul automatique de
la TVA collectée. Le grand livre et le compte de résultat sont automatiquement impactés.
a. Avantages de l’ERP
Afin de comprendre et d’identifier les avantages que procure l’ERP, il est nécessaire de
décrire les faits qui ont précédé sa mise en place. De cette manière on sera plus en mesure de
saisir ses apports.
Ainsi, avant l’introduction de l’ERP, chaque service disposait de son propre système
d’information, chose qui avait tendance à limiter la performance de l’entreprise dans la
mesure où cette individualité des systèmes d’information donnait lieu à une saisie identique
des données sur chaque système d’information distinct. Dans le meilleur des cas l’entreprise
répondait à cette contrainte en développant des interfaces informatiques entre ses différents
systèmes d’information.
Face à cela l’entreprise se retrouve dans l’obligation d’embaucher des contrôleurs de gestion
afin procéder à l’analyser et à la correction de ces incohérences
Cette alternative ne s’avère pas être rentable puisqu’un tel travail coûte cher à l’entreprise
d’où l’option d’implémenter un ERP.
Par conséquent, en optant pour ce choix, l’entreprise a considérablement réduit ses dépenses
avec en contrepartie un renforcement de sa performance et de sa productivité.
L’ERP, en plus d’être un outil multilingues et multidevises, a en effet permis de supprimer la
production d’informations redondante entre les différents systèmes d’information.
D’autre part, son intervention a considérablement réduit les conflits entre les services dans la
mesure ou l’information est à présent uniforme en ce sens ou sa diffusion est la même au
niveau de l’ensemble des services. Ce deuxième apport à favoriser la coordination entre les
différents services permettant ainsi un meilleur suivi du processus « commande » et une
meilleure maîtrise des stocks.
En définitive, en matière de gestion des ressources humaines, l’ERP a également permis une
normalisation de ce département, chose qui a été en faveur d’une multitude d’entreprise et
tout particulièrement pour celles qui gèrent de nombreuses entités, parfois géographiquement
dispersées.
En ayant opté pour l’introduction d’un projet ERP, l’entreprise se doit de respecter un certain
cheminement obligatoire que sont les phases d’implémentation de ce projet.
La complexité de l’ERP réside en effet dans cette démarche puisque son
implémentation passe par cinq phases clé et chacune d’elle fait appel à des compétences
spécifiques.
La première phase du processus consiste en une étude préalable. Il s’agit d’un diagnostic
primaire qui conduit à une formalisation des règles de gestion voire une révision de ces règles
ou encore une formalisation des spécifications fonctionnelles. Cette première phase requiert
une bonne maîtrise de la chose afin de donner lieu à expertise de qualité, ce qui explique le
fait que cette mission est généralement déléguée à des consultants fonctionnels extérieurs
travaillant en étroite collaboration avec les employés du métier concerné.
Après cela, on passe a la phase de préparation et de réalisation des tests qui comme son nom
l’indique va permettre à toute entreprise de procéder à une vérification de tout ce qui a été
entrepris préalablement. Viens ensuite la formation et l’accompagnement des utilisateurs.
Rappelons ainsi que la meilleure manière d’intégrer le changement est l’initiation à celui ci.
Tel est le but recherché au niveau de cette phase d’implémentation.
Tout compte fait, la réalisation d’un ERP n’est pas un projet irréaliste. Son succès réside avant
tout dans l’état d’esprit, et la volonté de maximiser l’investissement de ce logiciel de manière
à ce que cela joue en votre faveur.
c. Budgétisation de l’ERP
Les Directions des Systèmes d'Information sont tenues de justifier leurs dépenses et de limiter
les coûts du système d'information. Or, l’implémentation d’un ERP implique un effort
financier important au sein de l’entreprise, tant au niveau de l’achat et la mise en place, qu’au
niveau du fonctionnement. Ainsi, il faut non seulement acheter la licence du logiciel, mais
également les services pour paramétrer l'outil, sans pour autant oublier de faire évoluer son
architecture-système et enfin, il faudra prévoir également les frais de maintenance. Par
ailleurs, l’importance du budget dépend principalement du nombre des futurs utilisateurs et du
nombre de modules que l’entreprise souhaite mettre en place.
En effet, les éléments qui rentrent dans le calcul du coût d’un projet ERP sont
nombreux. Ceux-ci peuvent être résumés comme suit :
Les coûts liés aux ressources humaines externes et internes. En effet, la charge de
travail supplémentaire engendrée par un projet ERP devient implique à la fois les
employés internes de l’entreprise et des consultants fonctionnels et techniques
externes .
Le coût d’intégration qui correspond à toutes les étapes de mise en oeuvre : sélection,
nettoyage et reprises des données, interfaçages, développements spécifiques,
formation des utilisateurs, définition des nouvelles procédures et de l’organisation
associée… ;
Toutefois, le budget accordé à l’URP peut être décomposé selon les phases de son
installation, en accordant à chaque phase des suivantes un budget à part entière.
Le coût engendré par le projet est élevé, et peut rapidement monter en fonction de
l’industrie et de la complexité du projet.
Notion de structure :
Notion de tiers :
Les tiers se distinguent selon leur type.
Le type prospect est une version light du client utilisable pour faire des devis de vente
ou suivre des projets.
Dans le meilleur des cas le prospect devient client.
Le commercial est rattaché au client et au prospect.
Le fournisseur est le pendant du client en ce qui concerne les achats.
Le dépôt est un exemple d’ « Autres tiers » qui pourra participer aux flux de
marchandises.
Conclusion
Plus qu’un simple logiciel, un ERP constitue un véritable projet stratégique demandant une
intégration totale d’un outil logiciel au sein d’une organisation spécifique. Celui-ci s’avère
d’une grande importance pour le développement de l’entreprise. Ainsi, sa mise en place dans
l’entreprise entraine des changements importants des habitudes de travail d’une grande partie
des employés et requiert l’implication de l’ensemble de l’organisation. Raison pour laquelle
l’adoption de cette solution doit être mûrement réfléchie en amont. De plus, le temps et les
moyens, tant financiers qu’humains, à accorder au projet ne sont pas à sousestimer pour sa
réussite.
Cependant, chaque entreprise a ses propres caractéristiques, et les ERP peuvent ne pas
s’adapter en standard aux spécificités de chaque entreprise.
Ainsi deux solutions peuvent être envisagées. La première est de réaliser des développements
spécifiques, relatifs aux exigences de l’entreprise toutefois cette première tentative s’avère
souvent coûteuse et techniquement risquée car susceptible d’impacter tous les modules du
logiciel. La deuxième quant à elle, consiste à réviser les règles de gestion spécifiques à
l’entreprise pour les adapter au progiciel. Cette démarche implique une analyse préalable des
processus et une réflexion à mener par la maîtrise d’ouvrage puis une bonne conduite du
changement, lors de la mise en place du progiciel.
En effet, les employés doivent être préparés à voir la nature de leur travail évoluer, à adopter
de nouvelles règles de gestion
et à abandonner les anciens logiciels qu’ils utilisaient.