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RÉSUMÉS : LES 16 MÉTAMORPHOSES

D’OVIDE »
Métamorphose 1 :
Au commencement du monde
Deucalion et Pyrrha

Le titan Prométhée créa les humains à partir d’eau et de terre .


Jupiter le punit pour avoir donné le feu aux mortels, grâce auquel
ils pourraient rivaliser avec les dieux. Le roi de l’Olympe voulut
lancer sa foudre sur les humains mais il craignit de faire flamber
tout l’univers. Il décida alors d’agir par l’eau plutôt que par le feu.
Jupiter fit appel à Neptune, le dieu de la mer. Celui-ci dit aux
fleuves de libérer leur violence. Les fleuves obéirent et noyèrent
les humains, à l’exception de Deucalion et de Pyrrha. Ces derniers
se lamentaient sur leur solitude mais Thémis, déesse de la
justice, prit pitié d’eux et leur dit :

- Jetez derrière vous les os de votre grand-mère.

Ils obéirent et derrière eux, de nouveaux humains apparurent.

Métamorphose 2 :
Les métamorphoses d’Io
Io, nymphe et fille du fleuve d’Inachus, se promenait un jour dans
la forêt. Jupiter la vit et lui fit des avances. Il lui proposa ensuite
de venir avec lui. La belle nymphe partit en courant mais Jupiter
assombrit le ciel pour l’empêcher de fuir. Junon remarqua
l’absence de son époux et vit des nuages couvrir le ciel, elle
décida de partir à la recherche de Jupiter. Celui-ci l’entendit
arriver, il transforma la belle Io en génisse. Junon arriva et la vit :
- Comme elle est belle ! Mon cher époux, fais-m’en cadeau !
Jupiter ne put refuser. Junon la fit alors garder par Argus, le géant
aux cent yeux. Jupiter fit appel à Mercure, son fils, pour tuer
Argus. Mercure prit alors une flûte de Pan et endormit le géant
puis lui trancha la tête. Junon, ayant tout découvert sur la
trahison de son époux, piqua la génisse avec un aiguillon
invisible. Jupiter lui promit alors qu’il ne regarderait plus Io. Celle-
ci retrouva son apparence humaine et vécut par la suite avec son
fils Epaphus en Égypte.

Métamorphose 3 :
La course de Phaéton
Phaéton était le fils de Phébus, le dieu du soleil, qui éclaire la
terre chaque jour avec son char et ses chevaux étincelants. Mais
son ami, Epaphus, le fils d’Io, ne le croyait pas. Phaéton demanda
alors à sa mère de lui dire si ce qu’elle lui disait depuis longtemps
était vrai. Elle lui répondit :
- Si je mens, qu’il cesse de m’éclairer ! …. Mais va donc trouver
Phébus, ton père.
Phaéton, heureux, alla voir Phébus. Celui-ci, en le
voyant, lui demanda :

- Qu’est-ce que tu es venu chercher ? Dis, Phaéton, mon enfant ?


- Toi qui te dis mon père, donne-moi une preuve de ce que tu
avances.

- Demande-moi ce que tu veux, je te l’accorderai.


- Puisqu’il en est ainsi, prête-moi ton char et laisse-moi le
conduire à travers le ciel.

Son père, convaincu du danger qu’il courrait en conduisant son


char à travers le ciel, tenta de l’en dissuader et le pria de formuler
un autre vœu. Phaéton refusa de l’écouter.

Le lendemain, à l’aube, le jeune insensé partit sur le char de son


père, sans avoir l’énergie nécessaire pour maîtriser les chevaux
fougueux. Il s’approcha plusieurs fois dangereusement de la
surface de la terre. A cause des rayons brûlants qu’émettait son
char, les fleuves s’asséchèrent et les champs et les forêts prirent
feu. Jupiter vit le désastre et foudroya Phaéton. Phébus reprit les
commandes du char, accablé d’avoir perdu son fils.

Métamorphose 4 :
Narcisse au bord de l’eau.
Liriopé mit un magnifique enfant au monde. Elle consulta un
devin et lui demanda si son fils, Narcisse, allait vivre de longues
années heureuses. Le devin répondit :
- Il vivra tant qu’il ne se connaîtra pas.
Personne ne connaissait le sens de ses paroles.
Quelques années plus tard, quand Narcisse eut seize ans, il était
un très bel homme dont toutes les filles, au premier regard,
tombaient amoureuses.

Un jour, Narcisse avait chassé dans la forêt, il avait terriblement


soif. Il s’arrêta au bord de l’eau et vit son reflet. Il tomba tout de
suite amoureux de cette image sans même savoir que c’était la
sienne. Il resta à se contempler pendant quelques jours. Mais il
commençait à s’affaiblir, incapable de détacher son regard de lui-
même. Il mourut de fatigue et de faim.

Métamorphose 5 :
Bacchus, un dieu pas comme les autres
Sémélé était une belle mortelle qui attendait un enfant de Jupiter.
La nourrice de celui-ci, sous l’influence de Junon, dit alors à la
future mère :
- Tu penses être aimée de Jupiter … Tu n’as peut-être affaire qu’à
un amoureux vulgaire ! Pour en avoir le cœur net, demande-lui
donc de t’apparaître dans toute sa gloire divine, avec son
tonnerre, sa foudre et ses éclairs … Tu verras bien ce qu’il fera !

Sémélé, naïve, obéit. Jupiter ne put refuser. La pauvre Sémélé fut


foudroyée par la puissance magique du roi des dieux et mourut.
Seul son bébé était encore vivant . Jupiter le plaça à l’intérieur de
sa cuisse pour lui permettre de se développer jusqu’à sa
naissance.

Quelques années plus tard, le jeune enfant, devenu Bacchus, dieu


de l’ivresse et du théâtre, était acclamé par tous, humains ou
dieux. Mais Penthée, roi de Thèbes, refusa de reconnaître sa
divinité. Bacchus punit ce roi pour son orgueil et son impiété.

Métamorphose 6 :
Les aventures de Persée
Persée était le fils de Jupiter et de Danaé, princesse mortelle. Il
avait tranché la tête de Méduse, un monstre dont la seule vue
transformait en statue ceux qui la regardaient.

Persée revenait chez lui quand il aperçut une jeune femme,


Andromède, attachée à un rocher, menacée par une créature
marine. Il lui demanda pour quelle raison elle se trouvait dans
cette situation. Elle lui dit que sa mère s’était vantée de sa
beauté auprès des filles de Neptune et que ces dernières, vexées,
l’avaient dit à leur père. Et Neptune, pour les venger, avait
envoyé sa créature pour la dévorer. Persée alla voir les parents de
cette pauvre femme et leur dit qu’il épouserait Andromède après
avoir tué le monstre qui la retenait prisonnière. Il délivra son
épouse et ils célébrèrent leur mariage. Mais des hommes en
armes firent irruption dans la salle, avec à leur tête, Phineus, celui
qui devait à l’origine épouser Andromède. Celui-ci déclara :

-Je viens me venger du rapt de celle qui devait être ma femme !

Il s’adressa à Persée :

- Ni tes ailes, ni Jupiter, rien ne te permettra d’échapper à mes


coups !

Suite à ses paroles, une guerre s’ensuivit. Persée tua tous les
ennemis en brandissant la tête de Méduse. Tous devinrent des
statues de marbre. Il ne restait plus que Phineus qui supplia
Persée de l’épargner. Persée brandit néanmoins la tête de Méduse
et Phineus resta pétrifié. Persée repartit avec Andromède pour de
nouvelles aventures.

Métamorphose 7 :
La quête de Cérès
Cérès était la déesse des cultures et des moissons. Elle avait une
fille, Proserpine. Un jour, Vénus, la déesse de l’amour, vit Pluton,
le roi des Enfers, parcourir la Sicile avec ses chevaux noirs. Elle
avait un fils, Cupidon, et lui ordonna de rendre amoureux le dieu
des Enfers car il n’avait jamais connu cette passion. Cupidon obéit
et frappa Pluton en plein cœur. Celui-ci tomba amoureux de
Proserpine, la fille de la déesse Cérès, et l’emporta avec lui sur
son char vers son royaume. Cérès, inquiète, chercha la jeune fille
partout.

Mais un jour, elle trouva la ceinture de sa fille flotter sur une


source. Elle comprit que Proserpine avait été enlevée. Furieuse,
elle détruisit tout sur son passage. La nymphe Aréthuse intervint
alors et lui dit qu’elle avait vu sa fille souveraine des Enfers aux
côtés de Pluton. Cérès alla se plaindre à Jupiter qui lui dit :

- Si le dieu des morts a épousé ta fille, c’est parce qu’il l’aime. Et


si elle a goûté chez lui la nourriture ou le breuvage du royaume
des morts, elle ne peut retourner vivre dans l’Olympe, le séjour
des dieux.
Cérès en resta longtemps affligée et renonça à faire pousser la
moindre végétation. Les humains mouraient de faim puisqu’ils ne
pouvaient plus récolter le fruit de leur travail. Les dieux
souffraient également de cette situation. Jupiter décida alors
d’intervenir. Il obtint que Pluton autorisa son épouse, Proserpine,
à rejoindre sa mère, dans l’Olympe une partie de l’année.

Depuis, Cérès fait revivre la nature au retour de sa fille auprès


d’elle : elle permet ainsi la croissance des plantes et des arbres
au printemps et la récolte des céréales et des fruits en été. Quand
sa fille, Proserpine, rejoint son époux, Pluton, aux Enfers, la
malheureuse mère se désole et la nature avec elle, c’est la
période de l’automne et de l’hiver.

Métamorphose 8 :
Un concours de tapisserie
Pallas et Arachné
Arachné était une mortelle, très habile à filer et à tisser, qui
vivait en Lydie.

Un jour, une nymphe lui dit qu’on reconnaissait en elle l’élève de


la déesse Pallas Athéna (elle aussi très habile). Arachné répliqua,
vexée :

- Puisque Pallas est ma rivale, qu’elle vienne se mesurer à moi…


On verra bien qui gagnera !

Pallas entendit Arachné et se déguisa en vieille femme. Elle


prévint la jeune femme qu’il serait plus sage de lui demander
pardon. Arachné lui répondit alors :
- Pauvre vieille ! Tu as perdu l’esprit ! Puisque je l’appelle,
pourquoi la déesse ne vient pas en personne ? Craint-elle de
concourir avec moi ?

Pallas reprit son apparence habituelle et les deux femmes


concoururent alors. Elles firent de belles œuvres. Pallas, pleine de
dépit, en voyant l’ouvrage de sa rivale, le déchira et la frappa au
visage. Arachné se pendit de désespoir. La déesse, décida de lui
donner une seconde vie. Elle transforma la malheureuse en
araignée. Arachné fut alors condamnée à tisser jusqu’à la fin de

ses jours.

Métamorphose 9 :
Médée la magicienne
Eétès était l’un des fils du Soleil. Il possédait la toison d’or qui
assurait bonheur et prospérité à son royaume. Un jour, des
marins grecs dont le chef était Jason, vinrent sur l’île pour
s’emparer de ce fabuleuse trésor. Le roi promit la toison
merveilleuse au jeune homme à la condition qu’il accomplisse des
exploits plus surprenants les uns que les autres.

Médée, la fille du roi Eétès et nièce de la magicienne Circé, était


tombée amoureuse du jeune homme Elle se promena un jour
dans la forêt et elle le rencontra. Il lui prit la main et lui demanda
de l’aider dans les épreuves que le roi son père allait lui imposer.
Médée y consentit et lui donna une herbe magique.

A la première épreuve, il fallut attacher des taureaux furieux à


une charrue. Jason les caressa avec l’herbe magique et put ainsi
les attacher. Lors de la deuxième épreuve, il planta des dents de
serpents dans le sol qui se transformèrent en guerriers qui
s’entre-tuèrent . Puis à la dernière épreuve, Jason aspergea un
dragon du suc d’une plante en prononçant des paroles pour
l’endormir. Il avait accompli les épreuves imposées par Eétès. Il
repartit alors sur son bateau avec la toison d’or et avec son
épouse, Médée. A leur arrivée, le peuple les acclama.

Métamorphose 10 :
Un couple harmonieux :
Philémon et Baucis.
Un jour, Jupiter et Mercure, déguisés en voyageurs, rendirent
visite aux mortels, déguisés en voyageurs. Ils furent peinés et
furieux d’être éconduits de maison en maison. Seul un couple âgé
et pauvre, Philémon et Baucis, les accueillit avec beaucoup
d’empressement. Baucis leur apporta un repas en s’excusant de
sa simplicité. Elle retourna ensuite dans la cuisine et elle essaya
d’attraper son oie pour la tuer en l’honneur des invités. Philémon
courut après l’oiseau en vain.

- Ne la tuez pas ! S’écrièrent Jupiter et Mercure. Oui ; nous


sommes bien des dieux. Abandonnez votre chaumière et suivez-
nous au sommet de la montagne.

Philémon et Baucis obéirent. Quand ils arrivèrent au sommet, ils


virent leur village englouti par un déluge, les dieux avaient puni
les hommes, qui avaient refusé de les recevoir. Seule leur maison
était restée debout. Les dieux la transformèrent en temple.

- Vous qui savez pratiquer l’hospitalité, demandez-nous ce que


vous voulez, leur dirent Jupiter et Mercure.

Philémon et Baucis lui demandèrent la possibilité de devenir les


gardiens de ce lieu sacré et de rester ensemble jusqu’à leur mort.
Jupiter exauça leur souhait et les deux amoureux devinrent des
arbres, unis pour l’éternité.

Métamorphose 11 :
Dryopé changée en arbre
Dryopé se promenait un jour avec son fils, Amphissos, et sa
sœur, Iolé, au bord d’un lac. Pour amuser son fils qui avait moins
d’un an, Dryopé cueillit les feuilles d’un lotus. Dryopé aperçut
alors du sang couler des feuilles. Iolé comprit que sa soeur avait
blessé la nymphe Lotis, métamorphosée en arbre pour échapper
aux avances d’un dieu. Dryopé réalisa son erreur et comprit
aussitôt qu’elle serait punie pour son geste. Elle se figea, déjà
rattrapée par la malédiction divine. Elle confia son fils à sa sœur
et se tut, l’écorce dure recouvrant son visage.

Métamorphose 12 :
Vie et mort d’Orphée
Orphée était un poète qui allait se marier avec Eurydice, la seule
femme qui avait enflammé son cœur. Celle-ci jouait dans les prés
avec les nymphes, lorsqu’un serpent la piqua au pied. Elle
mourut. Orphée pleura longtemps et ses chants qui, auparavant,
enchantaient le cœur des hommes et des dieux, devinrent si
tristes qu’ils affligèrent tous les êtres vivants sur la terre et au
ciel.

Les dieux de l’Olympe, sensibles à son chagrin, intercédèrent


auprès de Pluton et lui demandèrent de redonner la vie à
Eurydice. Pluton et Proserpine acceptèrent de lui accorder son
souhait à la condition qu’Orphée ne pourrait pas regarder sa bien-
aimée avant d’avoir quitté les vallées infernales. Le jeune homme
précédait son épouse. A un moment il se retourna pour vérifier sa
présence à ses côtés. Mais Eurydice disparut aussitôt, attirée par
une force invisible au royaume des Ombres.

Orphée décida alors de renoncer à toutes les femmes. Au fond de


la forêt il chantait et s’accompagnait de sa lyre. Les plantes et les
animaux l’écoutaient. Un jour, des femmes l’aperçurent :

- Le voilà ! L’homme qui ne regarde jamais les femmes ! L’homme


qui nous méprise !

Elles se déchaînèrent alors sur lui et lui lancèrent des pierres. Il


s’effondra par terre, mort. Bacchus punit les femmes qui l’avaient
tué. Les animaux et les arbres se désolèrent de la perte d’un être
si merveilleux. Eurydice et Orphée se retrouvèrent au royaume

des Ombres pour l’éternité.

Métamorphose 13 :
La statue de Pygmalion
Pygmalion était un sculpteur qui redoutait les femmes. Il leur
trouvait tellement de défauts qu’il voulait rester célibataire. Un
jour, il sculpta dans l’ivoire une jeune fille dont il tomba
amoureux. Il la couvrit de cadeau et ne cessait de l’embrasser.
Arriva le jour de la fête de Vénus, déesse de la beauté et de
l’amour. Avant de partir la célébrer, Pygmalion demanda aux
dieux que son épouse soit semblable à la statue d’ivoire. Vénus,
touchée par ses prières, exauça son souhait. Quand Pygmalion
rentra chez lui, il embrassa sa statue et il sentit son cœur battre.
La jeune fille qu’il avait sculptée avait ouvert les yeux. Galatée
était vivante et le regardait, les yeux emplis d’amour.

Métamorphose 14 :
La course d’Atalante
Atalante était une belle femme qui voulait rester libre. Elle
refusait l’idée du mariage. Elle courait très vite. Elle promettait à
ses prétendants d’épouser celui qui gagnerait contre elle. Elle
tuait ces jeunes présomptueux avec une lance dès qu’elle les
dépassait pour les punir de leur audace.

Hippomène l’aperçut et s’en éprit. Il la défia à la course. Atalante


essaya de l’en dissuader car elle était sensible au charme du
jeune homme. Hippomène demanda à Vénus, la déesse de
l’amour, de l’aiderà vaincre la jeune coureuse. Vénus, sensible à
ses prières, lui donna trois pommes d’or et lui dit comment s’en
servir. Le public encourageait le jeune homme. Atalante allait le
dépasser. Hippomène lança alors une pomme derrière lui.
Atalante l’aperçut et la ramassa. Il prit alors de l’avance mais la
jeune femme le rattrapa à nouveau. Il jeta alors une deuxième,
puis une troisième pomme. A chaque fois, Atalante, séduite par
ces fruits si précieux, s’arrêtait pour les emporter. Hippomène
atteignit la ligne d’arrivée avant la jeune femme. Celle-ci lia alors
son destin au jeune homme, conformément à sa promesse.

Métamorphose 15 :
Les mésaventures du roi Midas
Midas accorda l’hospitalité à Silène, un compagnon de Bacchus, le
dieu du vin. Ce dernier pour le remercier lui accorda le souhait de
transformer en or tout ce qu’il toucherait.

Persuadé de sa chance, Midas se mit à table et découvrit que son


souhait était en réalité une vraie malédiction : tout ce qu’il portait
à ses lèvres devenait de l’or.Torturé par la faim et par la soif, il
dit :

-Pardonne-moi, O Bacchus, j’ai eu tort !

Bacchus fut sensible à ses plaintes et annula son vœu insensé.

Un jour, Midas décida que Pan jouait mieux de la flûte que le dieu
Apollon qui, vexé, lui donna des oreilles d’âne. Le barbier de
Midas devait garder ce terrible secret mais, un jour, il fit un trou
dans la terre et confia à celle-ci :

- Le roi Midas a des oreilles d’âne !

Il reboucha ensuite soigneusement le trou. Une touffe de roseaux


poussa au-dessus de l’endroit et répétait la phrase. Le peuple
connut la nouvelle au grand désespoir de ce roi ridicule.

Métamorphose 16 :
Pomone et Vertumne
Pomone était la nymphe qui aimait le plus les vergers. Elle ne
songeait pas à l’amour. Pourtant, le jeune Vertumne était fou
d’elle. Il s’était déguisé un grand nombre de fois pour l’approcher
et contempler sa beauté.

Un jour, Vertumne se déguisa même en vieille femme pour lui dire


que l’amour était beau et qu’il était temps qu’elle se trouve un
mari. Sous les traits de cette femme, il lui parla de ses qualités en
tant qu’homme et lui conseilla de le choisir comme époux . Après
un long discours, il se tut en pensant que toutes ses paroles
étaient bien vaines. Perdant tout espoir, il ôta son déguisement.
Pomone, voyant ce bel homme, connut enfin la blessure de
l’amour.

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