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L’HISTOIRE DU SAPIN

C’était l’hiver, la veille du jour de Noël. Dans la forêt, beaucoup d’oiseaux se préparaient à partir. Il
était temps pour eux de migrer vers l’Afrique, en attendant le prochain été. Tous les oiseaux
avaient hâte de commencer leur voyage vers les pays chauds. Tous, sauf un petit oiseau. Celui-ci
s’était cassé une aile en tombant d’une branche et il ne pouvait plus voler. Il allait devoir passer
l’hiver ici, dans la forêt, en attendant d’être guéri.
Le petit oiseau regarda tristement sa famille et ses amis s’envoler. Il aurait tant voulu les
accompagner! Bientôt, ils disparurent à l’horizon. Alors, l’oisillon se mit à chercher un abri. Son
aile lui faisait mal. Il marchait sur le sentier de la forêt, quand il aperçut un grand et beau chêne.
Son tronc était couvert d’une écorce rugueuse et ses feuilles avaient des bords ondulés. L’oiseau
s’approcha de lui à tout petits pas et lui dit :
« Chêne, mon aile est cassée, je ne peux pas voler. Peux-tu m’abriter? pendant l’hiver glacé? »
………

L'HISTOIRE DE TROIS AMIS

Il y a longtemps, très longtemps, oui c’était au commencement du monde, trois amis: le vautour,
le calao et la poule tombèrent malades. Le premier sou rait de calvitie, le second d’une anomalie
au bec, le troisième de crampes dans les pattes. Pour se faire entendre, ils se mirent à chanter.
« Adaunia Nomba
Dauni Nomba yôyé
Dauni Nomba
Inden sanga nomba kôyé
La vie d’ici
Quelle vie ici !
La vie est aux enchères ! »
Dieu ne répondit pas, alors ils décidèrent d’aller directement voir Dieu pour qu’il les guérisse. La
poule contesta :
- Mes amis ne dépassons pas les bornes, Dieu ne va plus tarder. En agissant comme vous
envisagez de le faire, nous allons le mécontenter. Pourquoi nous presser?
Le vautour et le calao n’écoutèrent pas la poule et partirent au ciel de leur vol lourd.
Tandis qu’ils montaient de plus en plus haut, Dieu arriva et guérit la poule. Depuis ce jour, le
vautour est resté chauve et le calao a un bec tordu. A présent ils continuent à planer dans les airs
à la recherche de Dieu.

Blanche-Neige
Il était une fois une princesse qui avait la peau blanche comme la neige. Elle s'appelait Blanche-
Neige.
Quand elle était petite, sa mère, la reine, est morte. Il a été temps pour son père, le roi, de se
remarier, avec une femme très belle mais très arrogante. Chaque matin, elle se regardait dans son
miroir magique. Un jour, son miroir lui a dit : « O reine, tu es très belle, mais Blanche-Neige est la
plus belle en ce royaume. » En entendant ces mots, la reine est devenue pâle de rage et de
jalousie. Elle a commencé à détester Blanche-Neige. Un jour, elle a demandé à un de ses
serviteurs de tuer Blanche-Neige. Mais elle était si belle qu'il l'a laissé partir dans les bois. Elle est
allée dans une petite maison cachée sous les arbres. Plus tard sont arrivés la-bas les sept petits
nains, à qui elle a raconté ses aventures. Mais la méchante reine cherchait toujours Blanche-
ff
Neige pour la tuer. Habillée en vieille dame, elle lui a o ert une pomme empoisonnée, rouge d'un
côté et blanche de l'autre.
Les nains ont trouvé Blanche-Neige morte. Elle semblait dormir dans son cercueil de verre. Elle
reposait au milieu de la forêt, les nains à ses côtés, quand un jour un prince, qui était en voyage,
s'est arrêté chez les nains. Il a vu Blanche-Neige et l'a sauvée en faisant sortir de sa bouche le
morceau de pomme empoisonné. Aussitôt, elle a ouvert les yeux, pour voir le prince la regarder et
lui dire tout ce qui s'était passé, avant de lui dire tout son amour pour elle, Ils se sont mariés, ont
vécu heureux et ont eu beaucoup d'enfants.

…………………….
Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
Et bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.
À ces mots, le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s'en saisit, et dit : Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout atteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute.
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Le Corbeau honteux et confus
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
fl
ff

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