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Le guide ULTIME pour résoudre les erreurs d’écran bleu (BSOD) sur Windows

Lorsqu’une erreur fatale se produit sur votre système, Windows affiche le célèbre écran bleu de la mort
(ou BSoD pour Blue Screen of Death). Cette erreur fatale survient lorsque le système d’exploitation
atteint un état critique où il ne peut plus fonctionner correctement.

Vous pouvez en rencontrer une lors de l’installation d’une mise à jour, d’un programme, d’un matériel,
ou bien soudainement, sans qu’aucune action précise ne semble l’avoir déclenché. Windows agit
toujours ainsi : il s’arrête brutalement pour se protéger d’éventuelles pertes de données, affiche son
écran bleu puis redémarre votre ordinateur.

Le saviez-vous ?

D’après les rapports d’erreurs qui ont été envoyés à Microsoft jusqu’en avril 2014, les raisons pour
lesquelles Windows crashe se répartissent ainsi :

• Pilotes de périphériques tiers : 70%


• Inconnues, à cause d’une corruption grave de la mémoire : 15%
• Erreurs matérielles : 10%
• Code de Microsoft : 5%

Source : « Crash Dump Analysis » – MSDN

Parfois exceptionnel, l’écran bleu de la mort qui fait suite à une erreur fatale peut malheureusement
s’afficher de façon répétée sur votre machine. Si c’est le cas pour vous actuellement, il vous faudra
trouver le pilote responsable de l’erreur fatale et y apporter une solution. Un périphérique, son pilote

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ou un programme lié à celui-ci peuvent être la cause d’un écran bleu. Une mise à jour du pilote ou du
programme résout dans la plupart des cas les problèmes rencontrés.

Dans ce tutoriel, je vais vous montrer comment analyser un écran bleu afin de trouver le pilote
responsable de l’erreur fatale et ainsi pouvoir régler définitivement le problème ! Le but étant de vous
permettre d’utiliser de nouveau votre PC en toute quiétude, sans crainte qu’un écran bleu apparaisse de
nouveau et vous interrompt dans votre travail.

Sommaire
• Préambule : les fichiers d’image mémoire
• Résoudre un écran bleu de la mort (BSOD) o Étape 1 :
analyser les fichiers d’image mémoire
▪ via les fichiers d’image mémoire partielle
▪ via le fichier d’image mémoire complète ou du
noyau o Étape 2 : résoudre le problème d’écran
bleu
▪ Solutions spécifiques à un pilote fautif
▪ Solutions d’ordre général
• Liens utiles
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(merci pour le coup de pince )

Préambule : les fichiers d’image mémoire

Quand le système crashe, Windows affiche donc un écran bleu, lequel est accompagné d’un code
d’arrêt. Ce code d’arrêt nous donne une première information sur la nature de l’erreur fatale.

Info : vous pouvez retrouver l’ensemble des codes d’arrêt et leur signification sur la page Bug Check
Code Reference du site Microsoft Hardware Dev Center.
Écran bleu de la mort avec le code d’arrêt : MEMORY_MANAGEMENT
Cependant, ce code d’arrêt peut se révéler assez avare en informations. Dans la capture ci-dessus, le
code d’arrêt MEMORY_MANAGEMENT indique qu’une erreur grave de gestion de la mémoire est
survenue… sans qu’on en sache beaucoup plus (cf. Bug Check 0x1A: MEMORY_MANAGEMENT).

Jusqu’à Windows 7, l’écran bleu affichait quatre paramètres, lesquels étaient associés au code d’arrêt (il
est possible de retrouver ces quatre paramètres dans l’Observateur d’événements). Ils permettent d’en
savoir un peu plus sur l’erreur fatale.

Dans l’exemple ci-dessous, le premier paramètre du code d’arrêt UNMOUNTABLE_BOOT_VOLUME


indique le périphérique qui n’a pas réussi à être monté par le système (cf. : Bug Check 0xED:
UNMOUNTABLE_BOOT_VOLUME).

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Les quatre paramètres du code d’arrêt : UNMOUNTABLE_BOOT_VOLUME – Source : Neosmart
Lorsqu’il est disponible, le nom du pilote qui a planté est également affiché. Dans l’exemple ci-dessous, il
s’agit de RTKVHD64.sys. Ce dernier nous en dit par contre beaucoup plus sur la cause de l’erreur fatale.
Une recherche Google nous indique qu’il s’agit du pilote audio Realtek High Definition Audio.

Écran bleu de la mort avec le code d’arrêt : SYSTEM_THREAD_EXCEPTION_NOT HANDLED ; et le pilote


responsable : RTKVHD64.sys – Source : Acer Community
Cependant, le nom du module responsable du crash ne s’affiche pas toujours !

J’ai un code d’arrêt qui ne me donne aucune information et le nom du pilote responsable du crash ne
s’affiche pas… Comment je vais faire pour trouver l’origine de l’erreur fatale ?
Je n’ai pas eu le temps de voir ce qui était marqué sur l’écran bleu ! Comment je vais faire pour déboguer
Windows ?
Pas de panique ! J’allais justement vous donner LA solution pour trouver la source de vos écrans bleus.

Après le plantage du système et après que l’écran bleu s’affiche, Windows procède à un vidage de la
mémoire physique (RAM) de l’ordinateur, en déchargeant son contenu dans un fichier du disque dur : le
fichier d’image mémoire (ou Memory Dump File). Vous pouvez d’ailleurs suivre l’état d’avancement du
vidage de la mémoire sur l’écran bleu via le pourcentage d’achèvement qui s’incrémente petit à petit
(jusqu’à « 100% achevés »).

Ce fichier d’image mémoire contient donc une copie de toutes les données présentes dans la mémoire
de l’ordinateur avant le plantage. Ces données vont se révéler précieuses afin d’établir un diagnostic
complet sur le crash de Windows. En les consultant, nous trouverons à coup sûr le pilote responsable du
plantage de Windows !

On trouve deux types de fichiers d’image mémoire : des fichiers pour le mode noyau (Kernel-Mode
Dump Files) et des fichiers pour le mode utilisateur (User-Mode Dump Files).[1]

[1]
Mode utilisateur et mode noyau ^

Sur un PC Windows, le processeur a deux modes différents : un mode utilisateur et un mode noyau. Le
processeur bascule entre les deux modes en fonction du type de code qu’il exécute : les applications
s’exécutent en mode utilisateur, les composants du système d’exploitation en mode noyau. La plupart
des pilotes s’exécutent en mode noyau, mais certains peuvent fonctionner en mode utilisateur.

Source : « User mode and kernel mode » – Microsoft Hardware Dev Center.

Pour régler vos problèmes d’écran bleu, il faut analyser les fichiers d’image mémoire du mode noyau. Ce
sont ces fichiers qui contiennent les informations permettant de déboguer le système ; les fichiers du
mode utilisateur permettent eux de déboguer uniquement les programmes installés par les utilisateurs.

Windows peut générer cinq types d’image mémoire pour le mode noyau, la différence se situant autour
de la taille du fichier généré :

• Image mémoire complète : contient toute la mémoire physique qui était utilisée par Windows au
moment du crash. C’est le fichier d’image mémoire le plus volumineux. Il requiert un fichier

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d’échange[2] qui est au moins aussi volumineux que la mémoire principale du système : la taille du
fichier d’échange devra donc être égale à toute la RAM + 1 Mo. Si vous avez 16 Go de RAM sur
votre ordinateur, la taille du fichier d’échange devra donc être de 16,001 Go pour pouvoir accueillir
les données de la mémoire physique !
• Image mémoire du noyau : contient uniquement la mémoire utilisée par le noyau au moment du
crash. Ce fichier est considérablement plus petit que le fichier d’image mémoire complète. Sa taille
est à peu près égale au tiers de la mémoire physique installée sur le système (si vous avez 16 Go de
RAM, la taille du fichier sera à peu près de 5,3 Go). Ce fichier d’image n’inclut pas la mémoire non
allouée, ni la mémoire allouée aux applications en mode utilisateur. Il ne contient que la mémoire
allouée au noyau Windows, à la couche d’abstraction matérielle (HAL), et également la mémoire
allouée aux pilotes et aux programmes en mode noyau. C’est le fichier d’image mémoire le plus
utile. Plus petit et plus rapide à exécuter que le fichier d’image mémoire complète, il ne contient
pas les données de la mémoire physique qui ne sont généralement pas impliquées dans le crash.
• Image mémoire partielle (256 Ko) : le fichier d’image mémoire le plus petit, utile sur des systèmes
à l’espace disque très limité. Dans la mesure où il contient des informations limitées (message
d’arrêt, liste des pilotes chargés…), l’analyse de ce fichier ne permettra peut-être pas de découvrir
la source des erreurs rencontrées au moment du plantage de l’ordinateur.
• Vidage mémoire automatique : contient les mêmes informations que le fichier d’image mémoire
du noyau. La différence entre les deux ne réside pas dans le fichier d’image lui-même, mais dans la
manière dont Windows définit la taille du fichier d’échange du système. Si la taille du fichier
d’échange du système est définie sur « Gestion automatique du fichier d’échange pour les lecteurs
», et que le paramètre de l’image mémoire est définie sur « Vidage mémoire automatique »,
Windows définit automatiquement une taille pour le fichier d’échange, suffisamment grande pour
capturer l’image mémoire du noyau.

• Vidage mémoire actif : similaire à l’image mémoire complète, elle ne contient cependant pas la
mémoire affectée aux machines virtuelles Hyper-V, inutile pour le débogage de la machine hôte.

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[2]
Fichier d’échange de Windows ^

Lorsque la mémoire vive (RAM) est saturée, Windows crée un fichier (PageFile.sys) sur le lecteur système
(C:) pour y stocker des informations supplémentaires : c’est le fichier d’échange. Cette technique permet
à Windows de stocker sur le disque dur des informations qu’il devrait normalement stocker en mémoire
vive. On dit que Windows dispose d’une mémoire virtuelle, qui correspond à la somme entre la taille de
la mémoire vive (RAM) et celle du fichier d’échange.

Source : « User mode and kernel mode » – Microsoft Hardware Dev Center.

Vous pouvez configurer le type d’image mémoire que Windows crée en cas de plantage dans
les Paramètres système avancés (%SystemRoot%\System32\SystemPropertiesAdvanced.exe) >
Démarrage et récupération.

Il est recommandé de laisser le type d’image mémoire par défaut : Vidage mémoire automatique.

Seul un et seul fichier d’image mémoire peut être créé lors d’un crash du système. Si une deuxième
erreur fatale se produit et qu’une image mémoire du noyau (ou une image mémoire complète) est
créée, celle-ci remplacera la précédente (si l’option « Remplacer tous les fichiers existants paramètre »
est cochée).

Le fichier d’image mémoire est écrit par défaut dans %SystemRoot%\Memory.dmp.

Quelque soit le type d’image mémoire que vous avez choisi, Windows crée toujours en plus un fichier
d’image mémoire partielle chaque fois que le système s’arrête de manière inattendue (quand l’écran
bleu s’affiche), même si vous avez sélectionné « Image mémoire du noyau » ou « Image mémoire
complète » dans les paramètres.

Si une deuxième erreur fatale se produit, une deuxième image mémoire partielle est créée et la
précédente sera conservée. Chaque nouveau fichier d’image mémoire partielle aura un nom différent,

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avec la date du crash encodée dans le nom du fichier. Par exemple, « 050917-10843-01.dmp » est le
fichier d’image mémoire généré le 9 mai 2017.

Tous les fichiers d’image mémoire partielle sont conservés dans le dossier %SystemRoot%\Minidump.

Maintenant que vous connaissez le fonctionnement des fichiers d’image mémoire, allons consulter les
informations de débogage qu’ils contiennent afin de trouver le pilote responsable de vos écrans
bleus de la mort !

Résoudre un écran bleu de la mort (BSOD)

Étape 1 : analyser les fichiers d’image mémoire

Pour commencer, nous allons analyser les fichiers d’image mémoire partielle.

Même si ces derniers contiennent peu d’informations, il n’est pas rare d’y trouver le pilote responsable
de l’erreur fatale.

Si les fichiers d’image mémoire partielle ne nous permettent pas de trouver la source de l’écran bleu de
la mort, nous irons analyser le fichier d’image complète ou du noyau qui contient beaucoup plus
d’informations sur le plantage qui a causé l’écran bleu de la mort.

via les fichiers d’image mémoire partielle

L’utilitaire de contrôle d’image mémoire (Dumpchk.exe) est un utilitaire de ligne de commande proposé
par Microsoft pour vérifier et lire les fichiers d’image mémoire.

Contrairement aux autres outils de débogage disponibles, Dumpchk.exe ne nécessite pas l’accès aux
symboles de débogage, qui sont volumineux et qui doivent être téléchargés pour faire un débogage.

Bien qu’efficace, cet outil n’est pas très ergonomique.

C’est pourquoi nous allons utiliser le programme BlueScreenView : il scanne tous les fichiers d’image
mémoire créés sur votre ordinateur suite à un crash de Windows, et affiche clairement les informations
qu’ils contiennent.

Dès maintenant, téléchargez et installez BlueScreenView sur votre ordinateur, puis exécutez-le.

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Dans le panneau supérieur, tous les fichiers d’image mémoire trouvés dans le dossier
%SystemRoot%\Minidump ainsi que le fichier d’image mémoire %SystemRoot%\Memory.dmp sont
affichés. Dans la capture ci-dessus, six images mémoire partielle sont affichées. Cela signifie que cet
ordinateur a rencontré six fois l’écran bleu de la mort !

Pour chaque crash, BlueScreenView affiche le nom du fichier d’image mémoire partielle, la date et
l’heure du crash, le code d’arrêt (affiché sur l’écran bleu), les 4 paramètres du code d’arrêt, et les
détails sur le pilote qui a probablement provoqué le crash (nom du fichier, nom du produit,
description du fichier et version fichier).

Dans le panneau inférieur, par défaut, BlueScreenView affiche tous les pilotes qui étaient chargés lors
du crash (que vous avez sélectionné dans le panneau supérieur). Les pilotes dont l’adresse mémoire a
été trouvée dans la pile du crash sont surlignés en rose, ce qui permet de localiser facilement les pilotes
qui sont susceptibles d’être les responsables du crash.

Votre mission est simple : repérez le pilote responsable de l’écran bleu dans la colonne « Caused By
Driver » !

Dans la capture ci-dessous, on voit que le crash du 5 août 2013 a été provoqué par le pilote
nvlddmkm.sys qui fait vraisemblablement tourner une carte graphique NVIDIA.

Source : Norton
Community
Si vous souhaitez avoir plus de détails sur le pilote détecté (à quel composant, périphérique ou
programme il appartient), cliquez droit sur le fichier d’image mémoire et sélectionnez Google Search –
Bug Check + Driver pour lancer une recherche sur Internet.

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Malheureusement, il arrive souvent que les fichiers d’image partielle ne contiennent pas assez
d’informations pour pouvoir identifier le pilote responsable de l’écran bleu.

C’est le cas si BlueScreenView affiche ntoskrnl.exe dans la colonne « Caused By Driver ». C’est faux : il
s’agit simplement du dernier fichier de la pile qui était chargé avant que l’écran bleu n’apparaisse. Ce
n’est PAS le fichier qui a provoqué l’erreur fatale.

Selon ce qu’affiche BlueScreenView dans la colonne « Cause By Driver », appliquez ce qui suit :

• Si BlueScreenView affiche un nom de fichier faisant référence à un composant, un périphérique ou


un programme → appliquez les solutions spécifiques à un pilote fautif.
• Si BlueScreenView affiche ntoskrnel.exe → il va falloir analyser le fichier d’image complète (ou du
noyau) afin de trouver le pilote qui a réellement provoqué l’écran bleu. Passez à la section suivante
: lire le fichier d’image mémoire complète ou du noyau.

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via le fichier d’image mémoire complète ou du noyau

Info : le fichier d’image mémoire complète ou du noyau qui nous allons analyser correspond au fichier
d’image mémoire du dernier écran bleu qui est apparu sur votre ordinateur. Autrement dit, il s’agit de la
version plus « complète » du fichier d’image partielle le plus récent affiché dans BlueScreenView (vous
pouvez trier les fichiers d’image partielle par date en cliquant sur l’en-tête de la colonne « Crash Time »).
Pour analyser le fichier d’image mémoire complète ou de noyau, nous devons installer les débogueurs
Windows (inclus dans le SDK de Windows).

Pour cela, suivez ces instructions :

1. Téléchargez le programme d’installation du SDK (Software Development Kit) en fonction de votre


version de Windows.

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2. Lancez sur le programme d’installation duSDK de Windows. Sur le premier écran, laissez

3. Parmi toutes les fonctionnalités proposées, n’installez que les outils de débogage.
Laissez Debugging Tools for Windows coché et décochez toutes les autres cases, puis install

l’emplacement par défaut puis cliquez sur Next.

Après l’installation des outils de débogage, vous avez cinq environnements de débogages à votre
disposition (cf. Debugging Environments pour plus de détails) dont Microsoft Windows Debugger
(WinDbg), un débogueur capable de déboguer en mode utilisateur et en mode noyau.

WinDbg fournit un débogage pour le noyau Windows, les pilotes en mode noyau et les services système,
ainsi que les applications et les pilotes en mode utilisateur. C’est celui-ci que nous allons utiliser.

Astuce : afin de pouvoir lire plus facilement les fichiers d’image mémoire (.dmg), vous pouvez les
associer avec le programme WinDbg. Pour ce faire, ouvrez une invite de commandes en tant
qu’administrateur et entrez les commandes suivantes (à adapter selon votre version de Windows) :

cd "C:\Program Files (x86)\Windows Kits\10\Debuggers\x64\"


.\windbg.exe -IA
Copy
Continuons :

1. Exécutez WinDbg en tant qu’administrateur : ouvrez le menu Démarrer, entrez « windbg », cliquez
droit sur WinDbg (X64) (ou WinDbg (x86) si vous utilisez une version 32 bits de Windows)
2. puis sélectionnez Exécuter en tant qu’administrateur.
3. La fenêtre principe du débogueur WinDbg s’ouvre.
4. Spécifiez l’emplacement des symboles de débogage via File > Symbol File Path. Les fichiers de

5. Entrez l’emplacement suivant puis cliquez sur OK :

srv*c:\SymbolsSrvCache*https://msdl.microsoft.com/download/symbols

6. Sauvegardez l’espace de travail via File > Save Workspace. Cela va nous éviter d’avoir à redéfinir
7. l’emplacement des symboles de débogage à chaque session.
symboles contiennent une variété de données qui sont très utiles pour le débogage.

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9. Rendez-vous dans le dossier C:\Windows et sélectionnez le fichier MEMORY.DMP.

10. Attendez que WinDbg charge les symboles nécessaires au débogage du fichier d’image mémoire.
Le texte Debuggee not connected est affiché en bas de la fenêtre ; vous devez attendre que l’invite
de commande kd> s’affiche.

11. Une fois que vous avez la main, entrez la commande !analyze -v pour lancer l’analyse du fichier
d’image mémoire.

12. L’analyse est terminée lorsque le texte *BUSY* ne s’affiche plus en bas de la fenêtre et que vous
avez de nouveau accès à l’invite de commande kd>.
13. Faites glisser la barre de défilement vers le haut jusqu’à la ligne IMAGE_NAME. Vous y trouverez
des informations intéressantes, comme celles-ci :
14. IMAGE_NAME: cpuz138_x64
15. MODULE_NAME: cpuz138_x64
16. FAULTING MODULE: fffff8004dc30000 cpuz138_x64

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PROCESS_NAME: Speccy64.exe

L’interprétation des données est ensuite assez simple. Les noms des fichiers mis en cause permettent de
cibler le périphérique, le pilote ou le programme responsable de l’écran bleu.

Si vous ne savez pas à quoi il fait référence, il vous suffira de lancer une recherche sur le web pour
obtenir plus d’informations sur ledit pilote. Dans la capture ci-dessus par exemple, c’est le pilote
appartenant au programme CPU-Z qui a planté (cpuz138_x64), programme qui a été lancé par le
logiciel Speccy (Speccy64.exe).

Suivant ce que vous avez trouvé dans le fichier d’image système, appliquez ce qui suit :

• Si vous avez trouvé un nom de fichier faisant référence à un périphérique ou un programme ->
appliquez les solutions spécifiques à un pilote fautif.
• Si vous n’avez toujours rien trouvé -> utilisez le Vérificateur de pilotes de Windows (pour détecter
les pilotes défectueux) ou sinon, appliquez les solutions d’ordre général aux erreurs d’écran bleu.

Étape 2 : résoudre le problème d’écran bleu

Solutions spécifiques à un pilote fautif

Si vous avez suivi les instructions précédentes, vous avez trouvé le pilote responsable de l’écran bleu.

Suivez maintenant les instructions suivantes pour corriger définitivement le problème et mettre fin à
votre problème d’écran bleu :

• Si le pilote est un pilote de programme (ex. : cpuz138_x64.sys pour le programme CPU-Z) :


o installez une version plus récente du programme (rendez-vous sur le site web de l’éditeur
ou utilisez l’outil de mise à jour automatique intégré) ;
• Si le pilote est un pilote de périphérique (ex. : nvlddmkm.sys pour une carte graphique NVIDIA) :
o mettez à jour le pilote du périphérique depuis le site web du fabricant ;

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o sinon, restaurez le pilote précédent du périphérique : Gestionnaire de périphériques > Clic
droit sur le périphérique > Propriétés > Onglet Pilote > Restaurer

o sinon, désinstallez le périphérique et supprimez son pilote : Gestionnaire de périphériques >


Clic droit sur le périphérique > Désinstaller l’appareil > Supprimer le pilote pour ce
périphérique + Désinstaller.

Félicitations : vous avez réussi à résoudre l’écran bleu de la mort (BSOD) de Windows en mettant à jour
ou en désinstallant le pilote du programme ou périphérique mis en cause ! 👍

Solutions d’ordre général

Si vous n’avez pas réussi à trouver le pilote responsable de l’écran bleu, vous pouvez suivre ces quelques
suggestions :

• Si vous avez récemment ajouté un périphérique à votre ordinateur, vérifiez auprès du fabricant si
des correctifs sont disponibles et installez-les si c’est le cas.
• Débranchez tout périphérique externe superflu (imprimante, webcam…) et vérifiez si cela permet
de résoudre le problème d’écran bleu.

• Si de nouveaux pilotes de périphériques ou des services système ont été installés récemment,
essayez de les supprimer ou de restaurer les anciennes versions des pilotes.

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• Réfléchissez à ce qui a changé récemment dans Windows (installation d’un programme, nouvelle
mise à jour…), ce pourrait être ce changement qui provoque l’erreur fatale. Si vous suspectez un
programme, désinstallez-le.
• Ouvrez le Gestionnaire de périphériques pour voir si des périphériques sont marqués avec le point
d’exclamation. Examinez le journal des événements dans les propriétés du pilote pour avoir plus de
détails sur l’erreur rencontrée. Essayez également de mettre à jour ce pilote.
• Consultez le journal Système dans l’Observateur d’événements et regardez si des messages
d’erreur pourraient aider à identifier le périphérique ou le pilote qui provoque l’écran bleu. Vous
pouvez filtrer le journal Système pour n’afficher que les événements de niveau « Critique » et «
Erreur ».
• Exécutez l’outil Diagnostic de mémoire Windows pour tester la mémoire vive (RAM). Une fois le
test exécuté, utilisez l’Observateur d’événements pour afficher les résultats (dans le journal
Système). Recherchez l’entrée « MemoryDiagnostics-Results » pour afficher les résultats.
• Vérifiez si le nouveau matériel que vous avez installé est compatible avec la version de Windows
installée.
• Installez un logiciel antivirus et lancez un scan antivirus. Les virus peuvent infecter tous types de
disques formatés pour Windows et la corruption des disques qui en résulte peut générer des
erreurs fatales. Assurez-vous que le logiciel antivirus vérifie si le Master Boot Record est infecté.
• Utilisez l’outil Vérification du disque (chkdsk) pour vérifier que le système de fichiers n’est pas
endommagé.
• Utilisez l’outil Vérificateur des fichiers système (sfc) pour réparer les fichiers système manquants
ou endommagés.
• Vérifiez qu’il y a suffisamment d’espace libre sur le lecteur système. Le système d’exploitation et
certaines applications nécessitent suffisamment d’espace libre pour créer les fichiers d’échange, et
pour d’autres fonctions aussi. Un espace libre de 10% à 15% est recommandé.
• Installez les dernières mises à jour de Windows via Windows Update.
• Vérifiez si le fabricant de votre ordinateur ou de votre carte mère propose une mise à jour pour le
BIOS ou le firmware UEFI de votre système. Chargez également les paramètres par défaut de votre
BIOS/firmware UEFI.
• Pour les PC de bureau, assurez-vous que toutes les cartes d’extension sont correctement installées
et que tous les câbles sont complètement connectés.

Ces suggestions sont valables pour la majeure partie des erreurs d’écran bleu.

Voici quelques exemples de code d’arrêt que vous pouvez rencontrer sur Windows :

0x000000D1: DRIVER_IRQL_NOT_OR_EQUAL 0x0000000A: IRQL_NOT_LESS_OR_EQUAL 0x00000050:


PAGE_FAULT_IN_NONPAGED_AREA 0x000000C2: BAD_POOL_CALLER 0X000000ED:
UNMOUNTABLE_BOOT_VOLUME 0x0000001E: KMODE_EXCEPTION_NOT_HANDLED 0x00000024:
NTFS_FILE_SYSTEM

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