Log Nep Et Fonctions Exponentielles

FONC TIONS LOGARITHMES
I) La fonction logarithme népérien
m
Définition
Il existe une fonction appelée logarithme népérien et notée f : x ln x définie sur ]0 ; + ∞ [.
co
Si 0 < x < 1 alors ln x < 0
Si x > 1, alors ln x > 0
ln (1) = 0
ro.
La fonction f : x ln x est strictement croissante sur ]0 ; + ∞ [.
Propriété
1
La fonction f : x ln x est dérivable sur ]0 ; + ∞ [ et (ln x)’= .
Étude et représentation -p (e ≈ 2,718281828…)

x
ari
Il existe un nombre noté e tel que ln e = 1
On peut dresser le tableau de variation de la fonction ln x.
0 1 e
x
+∞
bk
Signe de 1/x +
Sens de +∞
variation de 1
la fonction 0
f : x ln x - ∞
3a
y=x-1
y = x/e
al
y = lnx
1
w.
L’axe des ordonnées

est asymptote à la 0 1 e
courbe.
ww
Au point (1 ; 0), la tangente a pour équation : y = x – 1

x
Au point (e ; 1), la tangente a pour équation : y = et passe par l’origine du repère.
e
1/3
II) Propriétés de calcul de la fonction logarithme
Le logarithme népérien d’un produit de facteurs strictement positifs est égal à la somme des
m
logarithmes népériens de chacun des facteurs.
Si a > 0, b > 0, c > 0, alors ln(abc) = ln a + ln b + ln c
co
Le logarithme népérien de l’inverse d’un réel strictement positif est l’opposé du logarithme
népérien de ce nombre.
ro.
Si a > 0, alors ln (1/a) = - ln a
Le logarithme népérien du quotient d’un réel strictement positif a par un réel strictement
positif b est la différence entre les logarithmes népériens de a et b.
-p
Si a > 0, b > 0, alors ln(a/b) = ln a – ln b
ari
Si a est un réel strictement positif et n un entier relatif, alors :
ln(an) = n ln a
bk
Si a est un réel strictement positif et n un entier naturel supérieur ou égal à 2, alors :
3a
1
ln( n a ) = ln a
n
III) Étude de la fonction logarithme décimal

al
Définition
La fonction logarithme décimal est définie sur ]0 ; + ∞ [ par la relation :

w.
Log x = M × ln x avec M ≈ 0,43429…
Propriétés
ww
1 ≈ 0,434294482… 1 1
M = log e = = = ln 10 ≈
ln10 M log e
2,302585093…
2/3
Étude et représentation
Tableau de variation de la fonction log x.
m
0 1 10
x
+∞
Signe de (log x)’ +
co
Sens de +∞
variation de 1
la fonction 0
f : x log x - ∞
-p ro.
y = log x
1
0 1 10
ari
bk
Propriétés
3a
Les nombres a et b sont des réels strictement positifs.
1 a
log (a × b) = log a + log b ; log ( ) = - log a ; log ( ) = log a – log b
a b
al
Si n est un entier relatif, alors log an = n log a
1
Si n est un entier naturel ≥ 2, alors log ( n a ) = log a
n
w.
ww
3/3
Fonction logarithme
I) Fonction logarithme népérien.
Activité : Conséquences
1
1) Montrer que la fonction x admet une primitive sur l’intervalle 0 ;+  . La fonction ln est définie,
om
x continue et dérivable sur
sur 0 ;+  qui s’annule en 1 (c’est-à-dire 
1 0; +  , et pour tout réel
Définition: La primitive de la fonction x
x strictement positif on a :
ln(1) = 0 ), est appelée la fonction logarithme népérien, cette fonction est notée ln. 1
ln ( x ) = , de plus.
2) En déduire que la fonction ln est continue et dérivable sur I = 0 ; +  , et que ln x
est strictement croissante sur I . Propriétés algébriques
c
3) Etudier le signe de la fonction ln sur 0 ;+  . Pour tous réels a et b
strictement positifs, on a :
4) Montrer qu’il existe un, et un seul, nombre e de l’intervalle 2,72 ; 2,73 tel que ▪ ln ( ab ) = ln a + ln b
ro.
ln ( e ) = 1
. a
▪ ln   = ln a − ln b
5) Soit f une fonction définie sur 0 ;+  par: f ( x ) = ln(kx ) − ln( x ) et k  0 . b
a- Montrer que f ' est nulle, puis en déduire la monotonie de f. 1
▪ ln   = − ln a
b- Donner f (1) , puis en déduire que ln(kx) = ln(k ) + ln( x) . a
▪ ln ( e ) = 1
c- En déduire que pour tout couple (a; b) de réels strictement positifs et pour
tout relatif n on a :
ln ( a n ) = n.ln a
ln ( ab ) = ln a + ln b
et ln ( e ) = n .
n
ri-p
; a
ln   = ln a − ln b
b
; 1
ln   = − ln a
a
;
▪ ln ( a ) = n ln a ( n 
n
( )
▪ ln a = ln a
1
2
)
▪ ln ( e ) = n (n )
n
6) On admet que xlim ln x = + . En déduire que lim+ ln x = − puis interpréter
→+ x →0
Equations et inéquations
graphiquement le résultat.
ka
Pour tous réels x et y
ln x
7) Calculer lim et donner l’équation de la tangente de (Cln ) au point A(1; 0) strictement positifs, on a :
x →1 x −1 ▪ ln x = ln y  x = y
ln ( 1 + x )
puis en déduire lim . ▪ ln x  ln y  x  y
x →0 x
▪ ln x  0  0  x  1
8) Considérons la fonction g définie sur 1;+  par g( x ) = 2 x − ln( x ) .
b
▪ ln x  0  x  1
a) Montrer que la fonction g est croissante sur 1;+  . Limites .
b) Montrer que la fonction g est minorée par 2, et en déduire que • lim ln x = +
3a
x →+
ln x 2
(x  1); 0   . ln x
x x • lim =0
x →+x
ln x • lim+ ln x = −
c) Calculer xlim
→+
et interpréter graphiquement le résultat, puis calculer x→0
x
• lim+ x ln x = 0
lim x ln x .
al
x→0
x → 0+
ln x
9) Etudier la concavité de ln, puis tracer (Cln ) dans un repère orthonormé. • lim =1
x →1 x −1
10) Soit u une fonction dérivable et strictement positive sur un intervalle I de IR. ln ( 1 + x )
• lim =1
w.
ln ( u( x ) ) est dérivable sur I et que ( ln ( u( x ) ) ) ' =

u '( x ) x→0
Montrer que x . x
u( x )
Corollaire :Si u est une fonction dérivable sur I telle que u( x )  0 pour tout réel x de I, alors la fonction
u( x )
f :x admet des primitives de la forme : x ln u( x ) + c où c est une constante réelle.
ww
u( x )
II) Logarithme décimal.

ln x
Définition : La fonction logarithme décimal, noté log, est la fonction définie sur 0; +  par : log( x ) = .
ln10
III) Logarithme de base a avec a  0 ;1  1 ; +  .
ln x
Définition : La fonction logarithme de base a, noté log a , est la fonction définie sur 0; +  par : log a ( x ) = .
ln a
2019/2020
15
Les fonctions logarithmiques
m
La fonction logarithme népérien:
Définition :
co
1
La fonction logarithme népérien, notée ln (ou loge ), est la primitive de la fonction x  définie
x
sur l’intervalle 0;  qui s’annule en 1
Déductions et propriétés:
ro.
ln e  1 ln1  0 x  0;  et y  0; 
x  0;  et y  0;  ln xy  ln x  ln y
 ln x  ln y  x  y ln x r  r lnx ;  r  
 ln x  ln y  x  y 1

x  0;  et y  
ln x  y  x  e y
-p ln
y
x
  ln y
ln  ln x  ln y
y
ari
 
Si n est pair, alors x  * ;lnx n  n ln x
Le Domaine de définition:
bk
La fonction f est définie comme suit : Son domaine de définition est :

f (x )  ln x D f  0; 
f (x )  ln u (x) Df  x   / x  Du et u (x )  0
3a
Les limites:
Limites principales Déductions

lim ln x   lim u (x )    lim ln u (x )   
x  x x 0 x x 0
lim ln x   lim u (x )  0  lim ln u (x )   


al
x 0 x x 0 x x 0
ln u (x )
lim
ln x
x  x n
0 n   *
lim u (x )    lim
x x 0
u (x )
x x 0 n
0
w.
lim x n ln x  0 n    lim u (x )  0  lim u (x ) ln u (x )   0

* n
x  0 x x 0 x x 0
ln x ln u (x )
lim 1 lim u (x )  1  lim 1
x 1 x  1 x x 0 x x 0 u (x )  1
ww
ln(x  1) ln u (x )  1
lim 1 lim u (x )  0  lim 1
x 0 x x x 0 x x 0 u (x )
Ces limites sont toujours valables lorsqu’on les traite soit a droite ou a
gauche de x 0 ou bien au voisinage de  ou 
La continuité:
La fonction x  lnx est continue sur l’intervalle 0; 
m
Si u est strictement positive et continue sur un intervalle I alors la fonction x  ln u (x ) est
continue sur l’intervalle I
La dérivabilité:
co
La fonction x  lnx est dérivable Si u est strictement positive et dérivable sur un
sur l’intervalle 0;  et on a : intervalle I alors la fonction x  ln u (x ) est
dérivable sur l’intervalle I et on a :
x  0;  ;  ln x  
1
u (x )
x x  I ;  ln  u(x ) 
ro.
u (x )
La représentation graphique: signe de ln :
x 0 1 
-p
La fonction logarithme de base a avec a     1 :
*
ln x 
|
0
|

ari
Définition:
La fonction logarithme de base a est la fonction notée : loga
tel que :  x  0;  ; loga x 

ln x
ln a
bk
Cas particulier: la fonction log10 est la fonction logarithme décimal et on la note log
Déductions et propriétés:
 x  0;  et y  0;  et r 

loga 1  0 loga xy  loga x  loga y
3a
loga a  1 loga x r  r loga x

1
loga     loga x
x 
 x  0;  et r  x 
al
loga    loga x  loga y

loga x  r  x  a r y 
Limites et inéquations:
w.
a 1 0  a 1
loga x  loga y  x  y loga x  loga y  x  y
lim loga x   lim loga x  
x  x 
ww
lim loga x   lim loga x  

x 0 x 0
La dérivée:
 x  0;  ;  loga x  

1
x ln a
Résumé de cours :
Logarithme Népérien
I. Définition :
om
La fonction logarithme népérien , notée L n (ou L og) ,est la primitive sur
]0, de la fonction
.
II. Pr opr iétés :
c
.
ro.
La fonction Ln est continue et dérivable sur ]0, et pour tout x>0
.
La fonction Ln est strictement croissante sur ]0,
III. Fonction dér ivée de la fonction ri-p :
Si une fonction g est une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I et si pour
tout x de I , alors est dérivable sur I et sa fonction
dérivée est définie par : .
Remar que :
ka
pas sur I,une primitive sur I de la fonction est la fonction .
I V. Pr opr iétés fondamentales sur la fonction L n :
Pour touts réels a et b strictement positifs on a : .
b
Pour tout réel a>0 on a : .

3a
Pour tout réels a>0 et b>0 on a : .

Pour tout réel a>0 on a : .
Pour tout réel a>0 et tout on a : .
al
V. L imites usuelles sur la fonction L n :

w.
ww
Soit a et b deux réels strictement positifs.
si est seulement si , a>b.
si est seulement si , a = b.
om
si est seulement si , a>1.
si est seulement si , 0<a<1.
c
Remar que : une unique solution notée e
ro.
( )
VI . Etude de la fonction L n :
1. Tableau de var iation :
La fonction Ln
. (
ri-p
La fonction Ln est strictement croissante sur ]0, .
b ka
3a
2. Cour be r epr ésentative (C) de la fonction L n :

s est asymptote à la courbe (C).
Equ : y = x - 1.
al
abscisses au voisinage de .
w.
ww
Terminale S
m
Fonctions Logarithmes Exercices corrigés
1. 1. Vrai-Faux 1 1. 12. Sommes partielles série harmonique, N. Calédonie

1. 2. Fonction ln, EPF 2006 1 2007 16
co
1. 3. Equation, France 2004 2 1. 13. Fonction+aire+suite, Liban 2006 18
1. 4. Dérivées et ln 4 1. 14. Logarithme+ expo+ acc finis 20
1. 5. Primitives et ln 5 1. 15. Logarithme+primitive 22
1. 6. Calcul de limites 6 1. 16. Logarithme 25
1. 7. Résolution (in)équations 7 1. 17. Logarithme+ asymptote+primitives 28
1. 8. Avec ROC 8 1. 18. Fonction inconnue 29
ro.
1. 9. Dérivation et encadrement 9 1. 19. Une fonction assez simple 31
1. 10. Fonction+équation, Am. Nord 06/2008, 6 pts 11 1. 20. Logarithmes 33
1. 11. Ln et exp+intégrale Polynésie 09/2008 6 pts 14 1. 21. Ln+second degré+intégrale, Antilles 2001 36
1. 22. Ln et calculatrice, N. Caledonie 2005 38
1. 1. Vrai-Faux
Fesic 2002, exercice 1
Soit f la fonction définie par f ( x) =
a. On a D = ]0, +∞[.
x
−
1
2 ln( x )-p
, D son ensemble de définition et C sa courbe représentative.
ari
b. La courbe C admet une droite asymptote en +∞.
x
c. Pour tout x ∈ D, on a : f ( x) < .
2
1 2
d. Pour tout x ∈ D, on a : f '( x) = + .
bk
2 x(ln x)2
Correction
a. Faux : On doit avoir x ≠ 1 et x>0 donc D= ]0, 1[∪]1, + ∞[ .
1 x x
b. Vrai : lim f ( x) = +∞ − = +∞ et lim f ( x) − = 0 donc y = est asymptote de C.
3a
x →+∞ +∞ x →+∞ 2 2
x 1
c. Faux : f ( x) < si − < 0 , soit ln( x ) > 0 donc quand x >1⇒ x >1.
2 ln( x )
'
1 u' x 2
d. Vrai : Rappelons que   = − et remarquons que f ( x) = − ; nous avons donc
u u 2 ln x
al
1  1/ x  1  1 
f '( x) = − 2 − 2 
= + 2 2 
.
2  (ln x)  2  x(ln x) 
w.
1. 2. Fonction ln, EPF 2006

x
1. On considère la fonction f : x ֏ 2
. Montrer que f est définie et dérivable sur ℝ et déterminer la
x + x +1
fonction dérivée f ’ de f.
ln x
ww
2. On considère la fonction g : x ֏ et on désigne par Γ sa courbe représentative dans un

( ln x ) 2
+ ln x + 1
repère orthonormal d’unités graphiques 1 cm.
a. Exprimer g en fonction de f et préciser l’ensemble de définition de g.
b. Déterminer la fonction dérivée g ’ de g (on pourra utiliser la question 1.).
Terminale S 1 F. Laroche
Fonction logarithme exercices corrigés http://laroche.lycee.free.fr
c. Etudier le signe de g ’.
d. Déterminer les limites de g en 0 et +∞ .
m
e. Dresser le tableau des variations de g.
f. Construire la courbe Γ en précisant la tangente au poiint d’abscisse 1.
Correction
1. f est un quotient de fonctions dérivables et le dénominateur ne s’annule pas, elle est donc continue et
co
dérivable sur ℝ .
x2 + x + 1 − x ( 2 x + 1 ) − x2 + 1
f '( x ) = = .
( ) ( )
2 2
x2 + x + 1 x2 + x + 1
ro.
ln x
2. a. g ( x ) = = f ( ln x ) donc, comme f est définie sur ℝ , g est définie sur ] 0 ; + ∞ [ .
ln 2 x + ln x + 1
 
1 1 − ln 2 x + 1
b. (f g ) ' = g '× ( f ' g ) . g ' ( x ) = f ' ( ln x ) =  .
x
 (
x  ln 2 x + ln x + 1 ) 

x
1 − ln x
0
+
-p
c. Le signe de g ’ dépend de celui de 1 − ln 2 x = ( 1 − ln x )( 1 + ln x ) .
1/e
+
e
0 −
+∞
ari
1 + ln x − 0 + +
g’(x) − 0 + 0 −
0 1
3
g(x)
bk
−1 0
ln x 1 1
d. En +∞ g se comporte comme les termes de plus haut degré en ln, soit = → = 0 ; en 0 c’est
2
ln x ln x +∞
pareil car ln x tend vers −∞ , donc encore 0 comme limite.
3a
f. Tangente au point d’abscisse 1 : y = x − 1 .
1. 3. Equation, France 2004

6 points
L’exercice comporte une annexe à rendre avec la copie.
al
Le but de ce problème est d’étudier, pour x et y éléments distincts de l’intervalle ]0 ; + ∞[ , les couples
solutions de l’équation x y = y x (E) et, en particulier, les couples constitués d’entiers.
ln x ln y
1. Montrer que l’équation (E) est équivalente à = .
w.
x y
ln x
2. Soit h la fonction définie sur l’intervalle ]0 ; + ∞[ par h( x) =. La courbe (C) représentative de la
x
fonction h est donnée en annexe ; x0 est l’abscisse du maximum de la fonction h sur l’intervalle ]0 ; + ∞[ .
ww
a. Rappeler la limite de la fonction h en +∞ et déterminer la limite de la fonction h en 0.

b. Calculer h '( x) , où h’ désigne la fonction dérivée de h ; retrouver les variations de h. Déterminer les
valeurs exactes de x0 et h( x0 ) .
c. Déterminer l’intersection de la courbe (C) avec l’axe des abscisses.
 1
3. Soit λ un élément de l’intervalle  0 ;  .
 e
m
Prouver l’existence d’un unique nombre réel a de l’intervalle ]1 ; e[ et d’un unique nombre réel b de
l’intervalle ]e ; + ∞[ tel que h( a) = h(b) = λ .
Ainsi le couple ( a, b) est solution de (E).
co
4. On considère la fonction s qui, à tout nombre réel a de l’intervalle ]1 ; e[ , associe l’unique nombre réel b
de l’intervalle ]e ; + ∞[ tel que h( a) = h(b) (on ne cherchera pas à exprimer s( a) en fonction de a).
Par lecture graphique uniquement et sans justification, répondre aux questions suivantes :
a. Quelle est la limite de s quand a tend vers 1 par valeurs supérieures ?
ro.
b. Quelle est la limite de s quand a tend vers e par valeurs inférieures ?
c. Déterminer les variations de la fonction s. Dresser le tableau de variations de s.
5. Déterminer les couples d’entiers distincts solutions de (E).
A rendre avec la copie.
-p
ari
bk
al 3a
Correction
w.
ln x ln y
1. (E) : x y = y x ⇔ ln( x y ) = ln( y x ) ⇔ y ln x = x ln y ⇔
= : pour la première égalité, ln est bijective, x
x y
et y sont strictement positifs ; la deuxième est une propriété de ln, le reste est du calcul.
ln x ln x 1
2. a. lim = 0 ; lim = lim ln x = +∞ × −∞ = −∞ .
ww
x →∞ x x →0+ x x →0 + x
1
x − ln x
1 − ln x ln e 1
b. h '( x) = x 2 = 2
; 1 − ln x ≥ 0 ⇔ ln x ≤ 1 ⇔ x ≤ e = x0 ; h(e) = = .
x x e e
c. h( x) = 0 ⇔ ln x = 0 ⇔ x = 1 .
 1
3. h est continue, monotone strictement croissante de ]1 ; e[ vers  0 ;  (voir les variations de h) ; il
 e
m
existe donc un unique réel a tel que h( a) = λ ; de même h est continue, monotone strictement
 1
décroissante de ]e ; + ∞[ vers  0 ;  (voir les variations de h) ; il existe donc un unique réel b tel que
 e
h(b) = λ (sur chacun des intervalles considérés h est bijective, même si elle ne l’est pas globalement).
co
4. s(a) = b.
a. Quand a tend vers 1, λ tend vers 0, donc b tend vers +∞ .
b. Quand a tend vers e inférieurement, λ tend vers 1/e, donc b tend vers e supérieurement.
c. Lorsque a varie de 1 à e, b varie de +∞ à e, donc s est décroissante.
ro.
5. Entre 1 et e il n’y a que deux entiers : 1 et 2 ; pour a = 1, b = +∞ … pour a = 2, b semble valoir 4.
Vérifions en remplaçant dans (E) : 24 = 16, 42 = 16 ok !
0 ,5 y
0 ,4 5
0 ,4
0 ,3 5
-p
ari
0 ,3
λ
0 ,2 5
bk
0 ,2
0 ,15
0 ,1
3a
0 ,0 5
x
0
0 a 2 4 6 b 8 10 12
al
1. 4. Dérivées et ln
Calculer la dérivée des fonctions suivantes :
w.
1. f ( x) = ( ln x ) − 6 ln x + 5 .
2
 x +1 
2. f ( x) = 2 x + ln  .
 x 
ww
x + ln x
3. f ( x) = .
x²
Correction
1 1 2ln x − 6
1. f '( x) = 2 × ln x − 6 = .
x x x
 x +1 
2. f ( x) = 2 x + ln   = 2 x + ln( x + 1) − ln x ⇒
 x 
m
1 1 2 x( x + 1) + x − x − 1 2 x ² + 2 x − 1 1 1
f '( x) = 2 + − = = = 2x + 2 − = 2 − .
x +1 x x x x x( x + 1)
x + ln x 1 ln x
3. f ( x) = = + ,
x² x x²
co
1
× x ² − ln x × 2 x
1 x 1 x − 2 x ln x 1 1 − 2 ln x 1 − 2ln x − x
f '( x) = − + =− + =− + = .
x² x4 x² x4 x² x3 x3
1. 5. Primitives et ln
ro.
 3+ x 
1. Calculer la dérivée de la fonction f définie par f ( x) = ln   sur ]0 ; 3[.
 3−x 
4x
2. a. Déterminer toutes les primitives de la fonction h définie par : h( x) = .
(3 x² + 2)3
b. Déterminer la primitive de h qui s’annule en 10.
a. f ( x) =
x + 0, 5
x2 + x + 1
et F(1) = 0.
-p
4. Déterminer une primitive F de chacune des fonctions suivantes qui réponde à la condition posée :
ari
cos 2 x
b. f ( x) = et F(2) = 1.
sin x.cos x
 1− x 
4. Calculer la dérivée de la fonction définie par f ( x) = ln  .
 x +1 
bk
x +1
5. Trouver une primitive de la fonction définie par : f ( x) = .
( x ² + 2 x )3
ln x (ln x)2
6. a. Montrer qu'une primitive de x ֏ est x ֏ . En déduire l'ensemble des primitives F de f.
x 2
3a
b. Déterminer la primitive de f qui s'annule pour x = 1.

Correction
u '( x)
1. f ( x) = ln(u( x)) ⇒ f '( x) = u '( x)ln'(u( x)) =
u( x)
3+ x 1 × (3 − x) − (−1) × (3 + x) 3 − x + 3 + x 6
avec u( x) = u '( x) = = =
al
3− x (3 − x)² (3 − x)² (3 − x)²

6
u '( x) (3 − x)² 6 3−x 6
d’où f '( x) = = = × = .
+
w.
u( x) 3 x (3 − x)² 3 + x (3 − x)(3 + x)
3−x
4x 4 6x 2 u '( x) 2
2. a. h( x) = 3
= × 3
= × = u '( x)u( x)−3 avec u( x) = 3 x 2 + 2 et n − 1 = −3 ⇒ n = −2 .
(3 x ² + 2) 6 (3 x ² + 2) 3 u( x)3 3
2 u( x)−2 1 1
ww
H( x) = × +K=− +K=− + K (K réel).

3 −2 3u( x)2
3(3 x² + 2)2
1 1 1 1 1
b. H(10) = 0 ⇔ − +K=0⇔ K= = d’où H( x) = − + .
3(3 × 10² + 2)2
3 × 302² 273612 2
3(3 x² + 2) 273612
 1− x 
4. f ( x) = ln   :
 x +1 
m
1− x −1 × ( x + 1) − (1 − x) × 1 − x − 1 − 1 + x −2
f ( x) = ln ( u( x) ) avec u( x) = et u '( x) = = = ;
x +1 ( x + 1)² ( x + 1)² ( x + 1)²
−2
u '( x) ( x + 1)² −2 x +1 −2 2 2
co
f '( x) = = = × = = = .
u( x) 1− x ( x + 1)² 1 − x (1 + x)(1 − x) (1 + x)( x − 1) x² − 1
x +1
x +1
5. f ( x) = . Soit u(x) = x² + 2x, on a : u'(x) = 2x + 2 = 2(x + 1) et
( x ² + 2 x )3
ro.
x +1 1 2( x + 1) 1 u '( x) 1
f ( x) = = × = × 3 = u '( x) × u−3 ( x)
( x² + 2 x ) 3
2 ( x ² + 2 x)3
2 u ( x) 2
1
qui est de la forme u '( x) × un−1( x) avec n − 1 = −3, ou n = −2.
2
Les primitives de telles fonctions sont de la forme :
6. a. Dérivons u( x) =
(ln x)2
1 un ( x) 1 ( x² + 2 x)−2
F( x) = ×
2 n
= ×
2
1 1
−2
, u '( x) = .2. .ln x =

-p1
=− ×
ln x
1
4 ( x² + 2 x)2
(+ constante…).
donc u est bien une primitive de

ln x
.
ari
2 2 x x x
Toutes les primitives sont alors de la forme u(x)+K.
(ln1)2
b. u(1) + K = 0 ⇔ K = −u(1) = − =0.
2
bk
1. 6. Calcul de limites
π 1
cos(π x² − ) +
1. Soit f ( x) = 3 2 ; calculer lim f ( x) .
x −1 x →1
 ex + 3 
2. f ( x) = ln   ; calculer xlim f ( x) .
3a
 x+5  →+∞
 x² + 3 
3. f ( x) = ln   ; calculer xlim f ( x) .
 ex  →+∞
2 ln x + 1
4. lim .
x →+∞ 2x
al
 1 
5. lim x ln  1 + .
x→+∞  x 
Correction
w.
π 1  π
cos(π x² − ) +
3 2 = lim f ( x) − f (1) = f '(1)  f ( x) = cos(π x ² − 3 )
1. lim avec  .
x→1 x −1 x →1 x −1  f (1) = cos(π − π ) = cos( 2π ) = − 1
 3 3 2
ww
π π 2π 2π 3
On calcule donc f '( x) = −2π x sin(π x² − ) d'où f '(1) = −2π sin(π − ) = −2π sin =− = −π 3 .
3 3 3 2
ex + 3  ex + 3 
2. lim = e ⇒ lim ln   = ln e = 1 .
x →+∞ x+5 x →+∞  x+5 
 x² + 3   ln( x² + 3) − ln ex  = lim  ln( x²  1 + ) − x  = lim  ln x² + ln  1 +  − x  ,
3 3
3. lim ln  x  = xlim  
x →+∞  e  →+∞ x →+∞   x ²   x →+∞   x ² 
m
 3   ln x  ln x
or lim ln  1 +  = ln1 = 0 et xlim (ln x² − x) = lim (2 ln x − x) = lim x  2 − 1  = −∞ car lim =0.
x →+∞  x²  →+∞ x →+∞ x →+∞  x  x →+∞ x
2 ln x + 1 ln x 1 ln x 1
4. lim = lim + lim = 0 car lim = 0 et lim =0
co
x →+∞ 2x x →+∞ x x →+∞ 2 x x→+∞ x x →+∞ 2 x
 1
ln  1 + 
 1  x ln(1 + X )
5. lim x ln  1 +  = lim = lim = 1 d’après le cours.
x →+∞  x  x→+∞ 1 X →0 + X
x
ro.
1. 7. Résolution (in)équations
1. Résoudre l’équation : ln( x2 − 3 x − 2) = ln(2 x − 6) .
1
2ln   +1
2. Résoudre l’inéquation : e  x > 2e .
 ln x − ln y = 1
3. Résoudre dans ℝ le système : 
 x + y = 2e
.
-p
4. Résoudre l’inéquation : ln(1 + x) − ln(1 − x) > ln 2 x − ln(1 + x) .
5. Résoudre : 1 + ln(x + 3) = ln(x² + 2x – 3).
ari
6. Résoudre : ln(x² – 4e²) < 1 + ln(3x).
Correction
 3 − 17   3 + 17 
1. Domaine de définition : D1 =  −∞ ; ∪ ; + ∞  , par ailleurs 2x − 6 > 0 si et seulement
 2   2 
bk
 3 + 17  3 + 17
si x > 3. On a donc Df = D1 ∩]3 ; + ∞[=  ; + ∞  car ≈ 3, 56 .
 2  2
Pour la résolution : ln a = ln b équivaut à a = b donc, l’équation devient : x2 − 3 x − 2 = 2 x − 6 ou encore

x 2 − 5 x + 4 = 0 d’où les solutions 1 et 4 ; mais seule 4 est valable.
3a
2. Domaine de définition : il faut que x > 0, soit Df = ]0 ; + ∞[ .

1 ln 2
2ln   +1 ln 2 −
 x −2ln x +1
e > 2e ⇔ e > 2e ⇔ −2ln x + 1 > ln(2e) ⇔ −2ln x > ln 2 + ln e − 1 ⇔ ln x < − ⇔x<e 2 . On
2
1 1
 2
al
− ln 2
( )
− 1 2
peut simplifier un peu : e 2 = eln 2 2 = = et finalement S =  0; .
2 2  2 
 x  2e
=  y=
 ln x − ln y = 1  ln ln e  x = ye  1+ e
w.
3.  ⇔ y ⇔ ⇔ . Les deux solutions sont positives donc c’est

 x + y = 2 e  x + y = 2e  ye + y = 2 e  x = 2e²
  1+ e
bon.
4. Attention à l’ensemble de définition : 1 + x > 0, 1 − x > 0, 2 x > 0 ⇒ x > −1, x < 1, x > 0 ⇒ x ∈ ] 0 ; 1 [ .
ww
 1+ x   2x  1 + x 2x 1 + 2 x + x2 − 2 x + 2 x2 1 + 3 x2
On a alors ln   > ln  ⇔ − >0⇔ >0⇔ >0.
 1− x   1+ x  1− x 1+ x (1 − x)(1 + x) (1 − x)(1 + x)
Le numérateur et le dénominateur sont positifs sur ]0 ; 1[, la solution est donc l’intervalle ]0 ; 1[.
5. 1 + ln(x + 3) = ln(x² + 2x – 3) : il faut que x > – 3 et que x² + 2x – 3 = (x – 1)(x + 3 ) >0 (à l’extérieur
des racines) donc D = ]– 3 ; +∞ [.
m
1 + ln(x + 3) = ln(x² + 2x – 3) ⇔ ln e + ln(x + 3) = ln(x² + 2x – 3) ⇔ ln e(x + 3) = ln(x² + 2x – 3) ⇔
e(x + 3) = x² + 2x – 3.
ln est une bijection : x² + (2 – e)x – 3(1 + e) = 0 ,
∆ = (2 –e)² + 12(1 + e) = 4 – 4e + e² + 12 + 12e = e² + 8e + 16 = (e + 4)².
co
−(2 − e) ± ( e + 4)
x= , x1 = –3 ∉ D ou x2 = e + 1 ∈D. S = {e + 1}.
2
6. ln(x² – 4e²) < 1 + ln(3x)
Il faut que x² – 4e² >0 et que 3x > 0 i.e. x >0 et x² > 4e² c'est-à-dire (x > 0) et (x > 2e ou x<–2e).
ro.
D = ]2e ; +∞ [.
ln(x² – 4e²) < 1 + ln(3x) ⇔ ln(x² – 4e²) < lne + ln(3x) ⇔ ln(x² – 4e²) < ln(3ex) ⇔ x² – 4e² < 3ex ⇔
(E) x² – 3ex – 4e² < 0.
3 e ± 5e
∆ = 9e² + 16e² = 25e² = (5e)², x = ; (E) ⇔ – e < x < 4e. S = ]2e ; 4e[.
2
1. 8. Avec ROC
-p
1. La fonction g est définie sur ]0 ; +∞ [ par g( x) = 2 x x − 3 ln x + 6 .
En utilisant les variations de g, déterminer son signe suivant les valeurs de x.
2. La fonction numérique f est définie sur ]0,+∞[ par
ari
3 ln x
f ( x) = + x −1 .
x
a. Démonstration de cours : au choix
ln x ex
- démontrer que lim = 0 et en déduire que lim = +∞
bk
x→+∞ x x →+∞ x
ou bien
ex ln x
- démontrer que lim = +∞ et en déduire que lim =0.
x →+∞ x x→+∞ x
3a
b. Déterminer les limites de f en 0 et +∞ (en +∞, on pourra poser X = x ).

c. Utiliser la première partie pour déterminer le sens de variation de f.
3. Soit ∆ la droite d'équation y = x – 1 et C la représentation graphique de f dans un repère orthonormé du
plan. Montrer que ∆ est asymptote de C et étudier leurs positions relatives. construire C et ∆ .
Correction
al
1 1 4x + 2x 3 3x 3 x2 − x
1. g '( x) = 2 x + 2 x −3 = − = − =3 .
2 x x 2 x x x x x x
On a alors x2 − x ≥ 0 ⇔ x 2 ≥ x ⇔ x 4 ≥ x ⇔ x( x3 − 1) ≥ 0 ⇔ x ≥ 1 car x est positif.
w.
Conclusion g est décroissante avant 1, croissante après ; on a un minimum en 1 qui vaut g(1)=2+0+6=8
et est positif. Finalement g(x) est toujours positive.
3 ln x
2. f ( x) = + x −1
x
ww
a. No comment.
ln x ln x ln X 2 ln X
b. Comme lim = 0 , si on pose X = x , cela nous donne lim = lim = lim 2 =0.
x→+∞ x x →+∞ x X →+∞ X X →+∞ X
1 ln x
En 0, lnx tend vers −∞ et tend vers +∞ donc tend vers −∞ ainsi que f.
x x
1 1 2 1 3(2 − ln x) 2 x x
x− ln x − ln x +
c. f '( x) = 3
x 2 x +1 = 3 2 x 2 x x
+ = 2 x 2 x = 6 − 3 ln x + 2 x x = g( x) .
m
x x x x 2x x 2x x
Donc f’ est du signe de g et donc toujours positive, f est donc croissante.
3 ln x
3. On a f ( x) − ( x − 1) = qui tend vers 0 à l’infini et qui est positif (C au-dessus de ∆ ) lorsque x >1,
x
co
négatif lorsque x < 1 (C en dessous de ∆ ) .
-p ro.
ari
bk
3a
1. 9. Dérivation et encadrement
Le plan P est muni d’un repère orthonormé (O ; i , j ) (unité graphique 3 cm).
 ln( x + 1)
 f ( x) = si x > 0
1. On considère la fonction définie sur [0, +∞[ par :  x
 f (0) = 1
al
Montrer que f est continue en 0.

 x2 x 3 
2. a. Etudier le sens de variation de la fonction g définie sur [0, +∞[ par g( x) = ln(1 + x) −  x − + .
 2 3 
w.
 x2 x3 
Calculer g(0) et en déduire que sur ℝ + : ln(1 + x) ≤  x − + .
 2 3 
x2
b. Par une étude analogue, montrer que si x ≥ 0 , alors ln(1 + x) ≥ x − .
ww
2
1 ln(1 + x) − x 1 x
c. Établir que pour tout x strictement positif on a − ≤ 2
≤− + .
2 x 2 3
1
En déduire que f est dérivable en zéro et que f '(0) = −
2
x
3. a. Soit h la fonction définie sur [0, +∞[ par h( x) = − ln(1 + x) .
x +1
m
Étudier son sens de variation et en déduire le signe de h sur [0, +∞[ .
h( x)
b. Montrer que sur [0, +∞[ , f '( x) = .
x2
c. Dresser le tableau de variation de f en précisant la limite de f en +∞
co
d. On désigne par C la représentation graphique de f. Construire la tangente T à C au point d'abscisse 0.
Montrer que C admet une asymptote. Tracer la courbe C.
Correction
 ln( x + 1)
 f ( x) = si x > 0
ro.
1.  x ; f est continue en 0 ssi lim f ( x) = f (0) , or le cours donne justement la limite
x →0
 f (0) = 1
ln(1 + x)
lim =1.
x →0 x
1 − 1 − x + x + x2 − x2 − x3 − x3
1
2. a. g '( x) = (
− 1 − x + x2 = ) = ≤ 0 . Donc g est décroissante et comme
1+ x
x2
1+ x
-p

g(0)=0, on a également g( x) ≤ 0 , soit ln(1 + x) ≤  x −

1
x2 x3 
2
+
1+ x
.
3 
1 − 1 − x + x + x2 x2
ari
b. On prend k( x) = ln(1 + x) − x + ⇒ k '( x) = −1+ x = = ≥ 0 et k(0) = 0 donc
2 1+ x 1+ x 1+ x
x2
k( x) ≥ 0 , soit ln(1 + x) ≥ x − .
2
x2 x3 x2 x2 x3 x2 1 x ln(1 + x) − x 1
c. x − + ≥ ln(1 + x) ≥ x − ⇔− + ≥ ln(1 + x) − x ≥ − ⇔− + ≥ 2
≤− .
bk
2 3 2 2 3 2 2 3 x 2
ln(1 + x)
−1
f ( x) − f (0) x ln(1 + x) − x
f dérivable en zéro : on calcule lim = lim = lim ; or le résultat précédent
x→0 x−0 x →0 x x →0 x2
1
montre que cette limite est précisément − qui est donc f’(0).
3a
2
x 1 1 1− x −1 −x
3. a. h( x) = − ln(1 + x) , h '( x) = − = = ≤ 0 ; on a h(0) = 0 et h décroissante
x +1 ( x + 1)2
x + 1 ( x + 1)2
( x + 1)2
donc h( x) ≤ 0 .
1
x − ln(1 + x)
al
1 + x h( x)
b. f '( x) = = 2 ≤0.
x2 x
ln(1 + x) ln x
c. lim f ( x) = lim ∼ lim =0.
x →∞ x →∞ x x →∞ x
w.
ww
m
co
-p ro.
ari
1. 10. Fonction+équation, Am. Nord 06/2008, 6 pts
bk
al 3a
w.
ww
1
Soit f la fonction définie sur l’intervalle ] 1 ; + ∞ [ par f ( x ) = ln x − .
ln x
On nomme (C) la courbe représentative de f et ( Γ ) la courbe d’équation y = ln x dans un repère
orthogonal (O ; i , j ) .
1. Étudier les variations de la fonction f et préciser les limites en 1 et en +∞ .
2. a. Déterminer lim  f ( x ) − ln x  . Interpréter graphiquement cette limite.
m
x →+∞
b. Préciser les positions relatives de (C ) et de ( Γ ).

3. On se propose de chercher les tangentes à la courbe (C ) passant par le point O.
a. Soit a un réel appartenant à l’intervalle ] 1 ; + ∞ [ . Démontrer que la tangente Ta à (C) au point d’abscisse
co
a passe par l’origine du repère si et seulement si f ( a ) − af ' ( a ) = 0 .
Soit g la fonction définie sur l’intervalle ] 1 ; + ∞ [ par g ( x ) = f ( x ) − xf ' ( x ) .
b. Montrer que sur ]1 ; + ∞ [ , les équations g ( x ) = 0 et ( ln x )3 − ( ln x )2 − ln x − 1 = 0 ont les mêmes
ro.
solutions.
c. Après avoir étudié les variations de la fonction u définie sur R par u ( t ) = t3 − t2 − t − 1 , montrer que la
fonction u s’annule une fois et une seule sur R.
d. En déduire l’existence d’une tangente unique à la courbe (C) passant par le point O.
La courbe (C) et la courbe ( Γ ) sont données ci-dessus. Tracer cette tangente le plus précisément possible
sur cette figure.
-p
4. On considère un réel m et l’équation f ( x ) = mx d’inconnue x.
Par lecture graphique et sans justification, donner, suivant les valeurs du réel m, le nombre de solutions de
ari
cette équation appartenant à l’intervalle ]1 ; 10].
Correction
1
1. On a f = u − , avec u ( x ) = lnx , dérivable et qui ne s’annule pas sur ] 1 ; + ∞ [ . Donc f est dérivable sur
u
] 1 ; + ∞ [ en tant que différence de deux fonctions dérivables sur ] 1 ; + ∞ [ .
bk
1
 1 ′ −u′ u′ 1 1 1  1 
f ′ = u′ −   = u′ − 2 = u′ + 2 avec u′ ( x ) = . Donc f ′ ( x ) = + x = 1 + .
u u u x x ( ln x )2 x  ( ln x )2 

1 1
Comme x > 1 , > 0 et 1 + > 0 , c’est-à-dire f ′ ( x ) > 0 . f est strictement croissante sur ] 1 ;+∞ [ .
x ( ln x )2
3a
1
lim ( ln x ) = 0 + d’où lim = +∞ , donc lim f ( x ) = −∞ (par somme des limites).
x →1
x >1
x →1
x >1
( ln x ) x →1
x >1
1
lim ( ln x ) = +∞ d’où lim = 0 , donc lim f ( x ) = +∞ (par somme des limites).
x→+∞ x →+∞ ( x)
ln x →+∞
al
 1 
2. a. lim ( f ( x ) − ln x ) = xlim  − ln x  = 0 . Les courbes ( C ) et ( Γ ) sont asymptotes en +∞ .
x→+∞ →+∞  
1
b. f ( x ) − ln x = − ; or, pour x > 1 , ln x > 0 ; donc f ( x ) − ln x < 0 , ( C ) est en dessous de ( Γ ) .
w.
ln x
3. a. Ta a pour équation y = f ′ ( a )( x − a ) + f ( a ) = f ′ ( a ) x + ( f ( a ) − af ′ ( a ) ) ; Ta passe par l’origine du
repère si 0 = f ' ( a ) × 0 + f ( a ) − af ′ ( a ) ⇔ f ( a ) − af ′ ( a ) = 0 .
1  1  1
b. g ( x ) = 0 équivaut à f ( x ) − xf ′ ( x ) = 0 ; or f ′ ( x ) = 1+  et f ( x ) = ln x −
ww
, soit :
x ( ln x )2  ln x
 
1 1 1 
 = 0 ⇔ ln x − 1 − 1 − 1 ( ln x )3 − ln x − ( ln x )2 − 1 .
ln x − − x×  1+ = 0 ⇔ =0
ln x x ( ln x )2  ln x ( ln x )2 ( ln x )2
 
Par conséquent les équations g ( x ) = 0 et ( ln x ) − ( ln x ) − ln x − 1 = 0 ont les mêmes solutions.
3 2
 1
c. u′ ( t ) = 3t2 − 2t − 1 = ( t − 1 )( 3t + 1 ) . u′ ( t ) ≥ 0 pour t appartenant à  −∞ ; −  ∪ [ 1 ; + ∞ [ et u′ ( t ) ≤ 0
m
 3
 1 
pour t appartenant à  − ; 1  .
 3 
co
1
x −∞ − 1 +∞
3
u′ ( t ) + 0 − 0 +
22 +∞
−
ro.
27
u
−∞ −2
Avant 1 le maximum de u est négatif ; après 1, u passe de −2 à +∞ , on en déduit que la fonction u s’annule
une seule fois sur R.
d. Ta passe par l’origine du repère si

-p
( ln x )3 − ln x − ( ln x )2 − 1 = 0 , c’est-à-dire si u ( ln x ) = 0 . Or la
question 3. c. prouve que cette équation n’admet qu’une solution, que l’on notera a0 , sur R.
À l’aide de la calculatrice, on trouve a0 ≈ 6,29 : il n’existe qu’une seule tangente à (C) passant par l’origine
ari
du repère.
4. Par lecture graphique : résoudre f ( x ) = mx revient à chercher l’intersection entre (C) et les droites
f ( 10 )
passant par l’origine et de pente m ; on a donc pour 1 ≤ x ≤ 10 et m0 = :
10
bk
- si m ≤ m0 l’équation f ( x ) = mx admet une seule solution ;

- si m0 ≈ 0,187 ≤ m ≤ f ′ ( a0 ) ≈ 0,2 l’équation f ( x ) = mx admet deux solutions ;
- si m > f ′ ( a0 ) l’équation f ( x ) = mx n’admet aucune solution.
al 3a
w.
ww
m
co
-p ro.
ari
bk
3a
1. 11. Ln et exp+intégrale Polynésie 09/2008 6 pts
( )
On considère la fonction f définie sur R par f ( x ) = ln ex + 2e− x .
La courbe (C) représentative de la fonction f dans un repère orthogonal est donnée ci-dessous.
al
w.
ww
m
co
Partie A - Étude de la fonction f
( )
1. Montrer que, pour tout réel x, f ( x ) = x + ln 1 + 2e−2 x .
-p ro.
ari
On admet que, pour tout réel x, f ( x ) = − x + ln ( 2 + e ) . 2x
2. Calculer lim f ( x ) et montrer que la droite (d) d'équation y = x est asymptote à (C).
x→+∞
bk
Étudier la position relative de (C) et de (d).

3. Calculer lim f ( x ) et montrer que la droite (d’) d'équation y = − x + ln 2 est asymptote à (C).
x→−∞
3
4. Étudier les variations de la fonction f. Montrer que le minimum de la fonction f est égal à ln 2 .
2
3a
5. Tracer les droites (d) et (d’) sur la figure.

Partie B - Encadrement d'une intégrale
3
On pose I =
∫ 2
 f ( x ) − x  dx .
1. Donner une interprétation géométrique de I.

al
2. Montrer que, pour tout X ∈ [ 0 ; + ∞ [ , ln ( 1 + X ) ≤ X .

3
En déduire que 0 ≤ I ≤
∫ 2e−2 x dx et donner un encadrement de I d'amplitude 0,02.
w.
Correction
Partie A
( )
1. f ( x ) = ln ex + 2e− x = ln ex 1 + 2e−2 x ( ( ) ) = ln e x
( ) (
+ ln 1 + 2e−2 x = x + ln 1 + 2e−2 x . )
ww
Remarque : si on met en facteur e− x à la place de ex , on a f ( x ) = − x + ln ( 2 + e ) .

2x
( )
2. lim f ( x ) = lim x + ln 1 + 2e−2 x = +∞ + ln ( 1 + 2 × 0 ) = +∞ ;
x→+∞ x→+∞
( )
lim f ( x ) − x = lim ln 1 + 2e−2 x = ln ( 1 + 2 × 0 ) = 0 : la droite (d) d'équation y = x est asymptote à (C).
x →+∞ x→+∞
(
3. lim f ( x ) = lim − x + ln 2 + e2 x = +∞ + ln ( 2 + 0 ) = +∞ ;
x→−∞ x →−∞
)
( )
m
lim f ( x ) + x = lim ln 2 + e2 x = ln 2 ⇒ lim f ( x ) − ( − x + ln 2 ) = 0 : la droite (d’) y = − x + ln 2 est
x→−∞ x→−∞ x→−∞
asymptote à (C).
ex − 2e− x 1
4. f ' ( x ) = ; f ' ( x ) ≥ 0 ⇔ e x ≥ 2e− x ⇔ e2 x ≥ 2 ⇔ 2 x ≥ ln 2 ⇔ x ≥ ln 2 .
co
x −x
e + 2e 2
 ln 2   1 ln 2 1
− ln 2 
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
−1/2
 = ln  eln 2 
1/2
1 −1/2
f  = ln  e 2 + 2 e 2 + 2 eln 2 1/2
 = ln 2 + 2 2 = ln 2 × 21/2 = ln 23/2 .
 2     
 
Partie B - Encadrement d'une intégrale
ro.
1. I représente l’aire comprise entre (C), la droite (y=x), les droites x=2 et x=3.
( )
2. ln ( 1 + X ) ≤ X ⇒ ln 1 + 2e−2 x ≤ 2e−2 x car 2e−2 x > 0 . Par ailleurs on a f ( x ) ≥ x ⇒ I ≥ 0 .
3 3 3 3
 2 −2 x 
I=
∫ 2
 f ( x ) − x  dx =
∫ 2
(
ln 1 + 2e−2 x dx ≤ ) ∫ 2
2e−2 x dx = 
 −2
e  = − e−6 + e−4 ≈ 0,015 ; 0,01 est une
2
estimation de I d'amplitude 0,02.
1. 12. Sommes partielles série harmonique, N. Calédonie 2007
7 points
-p
ari
k= 2 n
∑ k = n + n + 1 + ... + 2n .
1 1 1 1
Soit (un) la suite définie sur ℕ * par un =
k= n
PARTIE A
−3n − 2
1. Montrer que pour tout n de ℕ * , un+1 − un = .
n ( 2n + 2 )( 2n + 1 )
bk
2. En déduire le sens de variation de la suite (un).

3. Établir alors que (un) est une suite convergente.
L’objectif de la partie B est de déterminer la valeur de la limite de la suite (un).
PARTIE B
3a
1  x 
Soit f la fonction définie sur l’intervalle ]0 ; +∞ [ par : f ( x ) = + ln  .
x  x +1 
1 n+1 1 1
1. a. Justifier pour tout entier naturel n non nul l’encadrement :
n+1
≤
∫ n x
dx ≤
n
.
al
n+1 1 1
b. Vérifier que
∫ n x
dx =
n
− f ( n).
1
c. En déduire que pour tout entier naturel n non nul, 0 ≤ f ( n ) ≤ .
n( n + 1 )
w.
2. On considère la suite (Sn) définie sur ℕ * par

k= 2 n
∑ k ( k + 1 ) = n ( n + 1 ) + ( n + 1 )( n + 2 ) + ... + 2n ( 2n + 1 ) .
1 1 1 1
Sn =
k= n
ww
a. Montrer que pour tout entier naturel n non nul, 0 ≤ f ( n ) + f ( n + 1 ) + ... + f ( 2n ) ≤ Sn .

b. Déterminer les réels a et b tels que pour tout réel x distinct de −1 et de 0, on ait
1 a b
= + .
x( x + 1) x x +1
n+1
c. En déduire l’égalité Sn = .
n ( 2n + 1 )
m
d. En utilisant les questions précédentes, déterminer alors la limite quand n tend vers +∞ de
k= 2 n
∑ f ( k ) = f ( n ) + f ( n + 1 ) + ... + f ( 2n ) .
k= n
co
 1
e. Vérifier que pour tout entier n > 1, f ( n ) + f ( n + 1 ) + ... + f ( 2n ) = un − ln  2 +  .
 n
f. Déterminer la limite de la suite (un).
Correction
ro.
k= 2 n
∑ k = n + n + 1 + ... + 2n .
1 1 1 1
un =
k= n
PARTIE A
 1 1 1 1  1 1 1  1 1 1
1. un+1 − un =  + ... + + + − + + ... + = + − d’où
 n + 1 2 n 2 n + 1 2 n +2   n n + 1 2 n  2 n + 1 2 n + 2 n
un+1 − un =
−3n − 2
n ( 2n + 2 )( 2n + 1 )
.
2. La suite (un) est décroissante puisque −3n − 2 < 0 .

-p
ari
3. La suite est positive puisque somme de termes positifs ; elle est décroissante et minorée, elle converge
bien.
PARTIE B
1 1 1 1 n+1 1 1
1. a. n ≤ x ≤ n + 1 ⇔ ≤ ≤ ⇒
n+1 x n n+1
≤
∫ n x
dx ≤
n
.
bk
n+1 1
 n+1 
∫
n+1
b. dx = [ ln x ] n = ln ( n + 1 ) − ln n = ln   ;
n x  n 
1 1 1  n   n+1  a b
par ailleurs − f ( n ) = − − ln   = ln   car ln = − ln .
n n n  n+1   n  b a
3a
1 n+1 1 1
c. Comme
n+1
≤
∫ n x
dx ≤
n
, on a :
1 1 1 1 1 1 1 1
≤ − f ( n) ≤ ⇔ − ≤ −f ( n ) ≤ 0 ⇔ 0 ≤ f ( n ) ≤ − = .
n+1 n n n+1 n n n + 1 n( n + 1 )
2. a. Comme
al
1
0 ≤ f ( n) ≤ ,
n( n + 1 )
1
0 ≤ f ( n+1) ≤ ,
w.
( n + 1 )( n + 2 )
...,
1
0 ≤ f ( 2n ) ≤ ,
2n ( 2 n + 1 )
ww
on somme toutes ces inégalités et on obtient :

1 1 1
0 ≤ f ( n ) + f ( n + 1 ) + ... + f ( 2n ) ≤ + + ... + = Sn .
n ( n + 1 ) ( n + 1 )( n + 2 ) 2n ( 2n + 1 )
1 1 1
b. On a déjà le résultat au 1.c. : − = …
n n + 1 n( n + 1 )
m
k= 2 n
∑ k ( k + 1 ) = n − n + 1 + n + 1 − n + 2 + ... + 2n − 2n + 1 = n − 2n + 1 car tous

1 1 1 1 1 1 1 1 1
c. On remplace donc dans Sn =
k= n
1 1 2n + 1 − n n+1
les termes intermédiaires s’éliminent ; Sn = − = = .
n 2n + 1 n ( 2n + 1 ) n ( 2n + 1 )
co
d. Sn tend vers 0 en +∞ ; grâce aux « gendarmes » f ( n ) + f ( n + 1 ) + ... + f ( 2n ) tend également vers 0.
k= 2 n
∑ k = n + n + 1 + ... + 2n ;
1 1 1 1
e. un =
k= n
ro.
1  n  1  n+1  1  2n 
f ( n ) + f ( n + 1 ) + ... + f ( 2n ) = + ln  + + ln   + ... + + ln  
n  n + 1  n + 1  n+2  2 n  2n + 1 
1 1 1   n   n + 1   2n  
= + + ... + + ln     ...  
n n+1 2n   n + 1   n + 2   2n + 1  
 n   2n + 1   1
= un + ln 
-p
 2n + 1 
= un − ln 
 n 
= un − ln  2 +  .
Les logarithmes se simplifient car tous les termes du produit à l’intérieur du crochet s’éliminent.
 n
f. On sait déjà que f ( n ) + f ( n + 1 ) + ... + f ( 2n ) tend vers 0 ; le logaritheme tend vers ln2 donc un tend
ari
vers ln2.
1. 13. Fonction+aire+suite, Liban 2006
7 points
Partie A : étude d’une fonction
Soit f la fonction définie sur l’intervalle [ 0 ; + ∞ [ par f(x) = x ln(x +1).
bk
Sa courbe représentative (C) dans un repère orthogonal (O ; u, v ) est donnée ci-dessous.

al 3a
w.
ww
1. a. Montrer que la fonction f est strictement croissante sur l’intervalle [ 0 ; + ∞ [ .

b. L’axe des abscisses est-il tangent à la courbe (C) au point O ?
1 x2
2. On pose I =
∫ 0 x +1
dx .
m
x2 c
a. Déterminer trois réels a, b et c tels que, pour tout x ≠ −1 , = ax + b + .
x +1 x +1
b. Calculer I.
co
3. À l’aide d’une intégration par parties et du résultat obtenu à la question 2, calculer, en unités d’aires,
l’aire A de la partie du plan limitée par la courbe (C) et les droites d’équations x = 0, x =1 et y = 0.
4. Montrer que l’équation f(x) = 0,25 admet une seule solution sur l’intervalle [0 ; 1]. On note α cette
solution. Donner un encadrement de α d’amplitude 10−2.
Partie B : étude d’une suite
ro.
1
La suite (un) est définie sur ℕ par un =
∫ 0
xn ln ( x + 1 ) dx .
1. Déterminer le sens de variation de la suite (un). La suite (un) converge-t-elle ?

ln 2
2. Démontrer que pour tout entier naturel n non nul, 0 ≤ un ≤ . En déduire la limite de la suite (un).
n+1
Correction
Partie A : étude d’une fonction
-p
Soit f la fonction définie sur l’intervalle [ 0 ; + ∞ [ par f(x) = x ln(x +1).
ari
x x
1. a. f ' ( x ) = ln ( 1 + x ) +
; sur [0 ;+∞[ les deux termes ln ( 1 + x ) et sont positifs donc f est
1+ x 1+ x
croissante sur cet intervalle.
b. La tangente en O a pour équation y = ( ln 1 + 0 ) ( x − 0 ) + 0 = 0 donc l’axe des abscisses est tangent à (C)
au point O.
bk
x2 x2 − 1 1 1
2. a. = + = x −1+ .
x +1 x +1 x +1 x +1
1
1 x2 1 1 1  1
b. I =
∫ 0 x +1
dx =
∫ 0
x −1+
x +1
dx =  x2 − x + ln x + 1  = − + ln 2 .
2 0 2
3a
1 1 11
1  1 1 1 1
3.
∫ 0
x ln ( 1 + x ) dx =  x2 ln ( 1 + x )  −
2 0 ∫ 0 2
x2
1+ x
dx = ln 2 − I = .
2 2 4
4. La fonction f est continue, monotone strictement croissante et donc bijective de f ( 0 ) = 0 vers

f ( 1 ) = ln 2 ≈ 0, 69 ; comme 0, 25 ∈ [ 0 ; ln 2 ] , 0,25 a un unique antécédent dans [0 ; 1]. On obtient
al
x f(x)
0,56020942 0,24919239
0,56544503 0,25341558
w.
d’où α ≈ 0, 56 .
Partie B : étude d’une suite
1 1 1
1. un+1 − un =
∫ 0
xn+1 ln ( x + 1 ) dx −
∫ 0
xn ln ( x + 1 ) dx =
∫ 0
xn ( x − 1 ) ln ( x + 1 ) dx ; comme ( x − 1 ) est
ww
négatif et que les autres termes sont posititfs sur [0 ; 1], l’intégrale est négative et (un) est décroissante. Par
ailleurs il est évident que (un) est positive donc (un) décroissante, minorée par 0 converge.
1 1 1
 1 n+1  ln 2
2. On a ln ( x + 1 ) < ln 2 sur [0 ; 1] donc un =
∫ 0
x n ln ( x + 1 ) dx ≤
∫ 0
x n ln 2 dx = ln 2 
 n+1
x  =
 0 n+1
.
m
ln 2 ln 2
On a donc bien 0 ≤ un ≤ . Comme tend vers 0 à l’infini, la suite converge vers 0.
n+1 n+1
1. 14. Logarithme+ expo+ acc finis
co
Partie A
Le but de cette partie est d'étudier la fonction f définie sur ]0 ; +∞ [ par
2ln x
f ( x) = x + .
x
(C) est la courbe représentative de f dans un repère orthonormal (O ; i, j ) (unité graphique : 1 cm).
ro.
1. Étude de la fonction auxiliaire g définie sur ]0 ; +∞ [ par g( x) = x2 + 2 + 2ln x .
a. Étudier le sens de variation de g et calculer g(1).
b. En déduire le signe de g(x) pour tout x de ]0 ; +∞ [.
2. a. Calculer les limites de f en 0 et en +∞ .
-p
b. Étudier les variations de f et dresser son tableau de variations.
c. Montrer que la droite ∆ d'équation y = x est asymptote à (C) et étudier la position de (C) par rapport à
∆.
d. Déterminer les coordonnées du point A de (C) sachant que (C) admet en A une tangente T parallèle à
ari
∆.
e. Tracer (C), ∆ et T dans le repère (O ; i, j ) .
3. Calculer, en cm2, l'aire du domaine plan limité par ∆ , la courbe (C) et les droites d'équations x = 1 et
x = e.
1
bk
4. Montrer que l'équation f(x) = 0 admet une solution unique x0. Prouver que ≤ x0 ≤ 1.
2
Partie B
Le but de cette partie est de déterminer une valeur approchée de x0.
x2
−
3a
On désigne par h la fonction définie sur ]0 ; +∞ [ par h( x) = e 2 .
1. Montrer que x0 est l'unique solution de l'équation h(x) = x.

1 
2. On note I l'intervalle  ; 1  . Montrer que, pour tout x appartenant à I, h(x) appartient aussi à I.
 2 
3. a. Calculer la dérivée h´ de h et la dérivée seconde h'' de h.
al
b. Étudier les variations de h´ sur I.

1
−
c. En déduire que, pour tout x de I, on a h '( x) ≤ e 2 .
w.
4. On considère la suite définie par u0 = 1 et un + 1 = h(un) pour tout entier naturel n de ℕ .

1
a. Montrer par récurrence que, pour tout n de ℕ : ≤ un ≤ 1 .
2
b En utilisant l'inégalité des accroissements finis, montrer que, pour tout n de ℕ : un+1 − α ≤ e−1/ 2 un − α .
ww
−n
1 2
c. En déduire que, pour tout n de ℕ : un − x0 ≤ e .
2
−n
1 2
5. a. Déterminer le plus petit entier naturel n0 tel que, pour tout entier n ≥ n0, on ait : e < 10−2.
2
b. Montrer que : un0 − x0 ≤ 10 −2 . Que représente u n 0 relativement à x0 ? Calculer u n 0 à 10−2 près par
défaut.
m
Correction
Partie A
2 2( x² − 1) 2
1. a. g '( x) = 2 x − = = ( x − 1)( x + 1) .
co
x x x
x −∞ −1 0 1 +∞
g’(x) − 0 + − 0 +
ro.
g(x) 3
g(1) = 1² + 2 – 2 × 0 = 3.
b. 3 est un minimum de la fonction g sur ]0 ; +∞ [ donc la fonction g est positive quel que soit x.
2. a. lim f ( x) = lim ( x +
x →0 + x →0 +
2ln x
x
2ln x
) = lim x + 2 lim
x →0 + x →0 + x
-p
ln x
ln x
= −∞ car lim
ln x
x→0 + x
ln x
= lim
ln
X →+∞ 1
X
1
X = lim (− X ln X ) = −∞ .
X →+∞
ari
lim f ( x) = lim ( x + ) = lim x + 2 lim = +∞ car lim =0.
x →+∞ x →+∞ x x →+∞ x →+∞ x x→+∞ x
1
2 × × x − 2ln x × 1
x x² + 2 − 2ln x g( x)
b. f '( x) = 1 + = = du signe de g(x), c’est à dire positif !
x² x² x²
f est donc strictement croissante sur ]0 ; +∞ [.
bk
x 0 +∞
f ’(x) +
+∞
f (x)
3a
−∞
2ln x
c. lim ( f ( x) − x) = lim = 0 + , donc la droite d’équation y = x est asymptote à la courbe. Lorsque x < 1
x →+∞ xx →+∞
la courbe est en dessous de ∆ , lorsque x > 1, la courbe est au-dessus.
d. (C) admet en A une tangente de coefficient directeur 1 ssi f '( x A ) = 1 :
al
g( x A )
f '( x A ) = 1 ⇔ = 1 ⇔ x A ² + 2 − 2 ln x A = x A ² ⇔ 2 − 2 ln x A = 0 ⇔ 2ln x A = 2 ⇔ ln x A = 1 ⇔ x A = e ;
xA ²
2ln e 2
f ( x A ) = f (e) = e + = e + ≈ 3,45 .
w.
e e
ww
y
m
15
co
10
ro.
x
0
0 4 8 12 16
y
6
-p
ari
3
bk
0
0 2 4 6
3a
e e ln x 1
3. Il faut calculer
∫ 1
( f ( x) − x)dx = 2
∫ 1 x
dx ; or
x
est la dérivée de ln x, donc on a quelque chose de la
e e ln x e
1 2 1  1 
forme u '.u dont une primitive est u :
∫ ( f ( x) − x)dx = 2
∫ dx = 2  (ln x)2  = 2  − 0  = 1 .
al
2 1 1 x 2 1 2 
4. La fonction f est continue, strictement croissante, sur ]0 ; +∞ [, c’est donc une bijection de ]0 ; +∞ [ sur
ℝ . Il existe bien une valeur x0 appartenant à ]0 ; +∞ [ telle que f(x0) = 0.
w.
1
2ln
1 1
f = + 2 = 1 − 4 ln 2 < 0 et f (1) = 1 + 2ln1 = 1 > 0 donc 1 ≤ x ≤ 1 .
0
2 2 1 2 1 2
2
1. 15. Logarithme+primitive
ww
L'objet de ce problème est d'étudier une fonction à l'aide d'une fonction auxiliaire et d’en déterminer une
primitive.
Partie A
x
Soit f la fonction définie sur l'intervalle ]−1 ; +∞ [ par : f ( x) = − 2ln( x + 1) .
x +1
1. Calculer f’(x), étudier son signe et en déduire le tableau de variation de la fonction f.
2. Calculer f(0). Montrer que l'équation f(x) = 0 admet exactement deux solutions dont l'une, que l'on
m
désigne par α , appartient à [−0,72 ; −0,71].
3. Donner le signe de f(x), pour x appartenant à ]−1 ; +∞ [.
Partie B
ln( x + 1)
co
Soit g la fonction définie sur l'ensemble D = ]−1 ; 0[ ∪ ]0 ; +∞ [ par : g( x) = .
x²
1. Étude de g aux bornes de son ensemble de définition.
a. Calculer les limites de g(x) quand x tend vers 0 par valeurs inférieures et quand x tend vers 0 par valeurs
supérieures.
ro.
b. Calculer lim g( x) et lim g( x) .
x →−1 x→+∞
x >−1
2. Sens de variation de g
a. Calculer g ’(x) et déduire, à l'aide de la partie A, son signe.
1
b. Montrer que g(α ) = . En déduire une valeur approchée de g(α ) en prenant α ≈ −0,715 .
2α (α + 1)
3. Tableau et représentation graphique de g.
a. Dresser le tableau de variation de la fonction g. -p
b. Représenter graphiquement la fonction g dans le plan rapporté à un repère orthonormal (unité
ari
graphique 2 cm).
4. Calcul d’une primitive de g :
ln( x + 1) 1
Soit h la fonction définie sur D par : h( x) = − .
x² x( x + 1)
a. Déterminer des fonctions u et v telles que l’on puisse écrire h( x) = u '( x).v( x) + u( x).v '( x) et en déduire une
bk
primitive de h.
1 1 1 1
b. Après avoir vérifié que = − , déterminer une primitive de .
x( x + 1) x x + 1 x( x + 1)
c. Déduire des questions précédentes, une primitive de g.
3a
Correction
Partie A
x
f ( x) = − 2ln( x + 1) , Df = ]−1 ; +∞ [.
x +1
x
al
1. f est dérivable comme somme de fonctions dérivables : en effet, u : x ֏ est dérivable sur Df et
x +1
v : x ֏ x + 1 = y ֏ −2ln y est dérivable sur Df.
x +1− x 1 1 − 2( x + 1) −2 x − 1
f '( x) = −2 = = .
w.
( x + 1)² x +1 ( x + 1)² ( x + 1)²

1
2. f '( x) ≥ 0 ⇔ −2 x − 1 ≥ 0 ⇔ x ≤ − .
2
1
x −1 − +∞
ww
2
f’(x) + 0 −
f(-1/2)
f(x)
−∞ −∞
x − 2( x + 1)ln( x + 1)
lim f ( x) = lim = −∞ car lim X ln X = 0 − .
x →−1 x →−1 x +1 X →0
x >1 x >1
m
x x
lim − 2ln( x + 1) = −∞ car lim = 1 et lim − 2ln( x + 1) = −∞ .
x→+∞ x +1 x →+∞ x + 1 x→+∞
−1/ 2 1
f (−1/ 2) = − 2 ln = −1 + 2ln 2 ≈ 0,39 , f(0) = 0.
co
1/ 2 2
3. f est continue et strictement croissante sur l’intervalle ]−1 ; −1/2[ et f(x) change de signe sur cet
intervalle ; il existe donc un nombre α de ]−1 ; −1/2[ tel que f (α ) = 0 .
f (−0,71) ≈ 0,027 et f (−0,72) ≈ −0,025 donc −0,72 < α < −0,71 .
Signe de f(x) :
ro.
x −1 α 0 +∞
f(x) − 0 + 0 −
Partie B
g( x) =
ln( x + 1)
x²
, D = ]−1 ; 0[ ∪ ]0 ; +∞ [ .
1. a. lim g( x) = lim
x →0 x →0
ln( x + 1) 1
x
× = −∞ car lim
x x →0 x
-p
ln( x + 1) 1
= 1 et lim = −∞ .
x →0 x
ari
x<0 x<0 x <0
ln( x + 1) 1
De même lim g( x) = lim × = +∞ .
x →0 x →0 x x
x >0 x >0
ln( x + 1) x + 1 ln X x +1
b. lim g( x) = −∞ et lim g( x) = lim × = 0 car lim = 0 et lim =0.
x →−1 x →+∞ x →+∞ ( x + 1) x² X →+∞ X x →+∞ x ²
bk
1 x
× x ² − ln( x + 1) × 2 x − 2 ln( x + 1)
x + 1 x +1 f ( x)
2. a. g '( x) = 4
= 3
= 3 .
x x x
x −1 α 0 +∞
3a
f(x) − 0 + 0 −
x3 − − +
g’(x) + 0 − −
ln(α + 1) α α
b. g(α ) = ; or on sait que f (α ) = 0 donc − 2 ln(α + 1) = 0 ⇔ ln(α + 1) = .
al
α² α +1 2(α + 1)
ln(α + 1) α 1 1
On déduit que g(α ) = = × = ≈ −2, 455 .
α² 2(α + 1) α ² 2α (α + 1)
w.
x –1 α 0 +∞
g’(x) + 0 – –
g(x) +∞
ww
−∞ −∞
0
5 y
m
4
co
2
x
0
−1.5 −1 −0.5 0 0.5 1 1.5 2
ro.
−1
−2
−3
-p −4
−5
ari
ln( x + 1) 1 1 1 1
4. a. h( x) = − . u = ln( x + 1), u ' = , v ' = , v = − ⇒ h = uv '+ u ' v .
x² x( x + 1) x +1 x² x
ln( x + 1)
La fonction uv = − est une primitive de h.
x
1 1 ( x + 1) − x 1 1
b. − = = donc la fonction ln( x) − ln( x + 1) est une primitive de
bk
.
x x +1 x( x + 1) x( x + 1) x( x + 1)
ln( x + 1) 1 ln( x + 1)
c. Une primitive de la fonction g( x) = = h( x) + est − + ln x − ln( x + 1) .
x² x( x + 1) x
1. 16. Logarithme
3a
On considère la fonction f définie sur l'intervalle [0 ; +∞ [ par :

 1 
f ( x) = x ln  1 +  si x > 0 et f (0) = 0 .
 x² 
On note (C ) la courbe représentative de f dans un repère orthonormal O ; i, j ( ) (unité graphique : 5 cm).

al
Le but du problème est d'étudier certaines propriétés de la fonction f .
Partie A : Etude d'une fonction auxiliaire

w.
 1  2
On considère la fonction g définie sur l'intervalle ]0 ; +∞ [ par : g( x) = ln  1 + − .
 x ²  x ² +1
2( x ² − 1)
1. Calculer la dérivée g ' de g. Montrer que pour tout x de ]0 ; +∞ [, g '( x) = .
x( x ² + 1)²
ww
2. Etudier le signe de g'(x) selon les valeurs de x. Déterminer la limite de g en +∞ . Déterminer la limite de g
en 0.
3. Dresser le tableau des variations de g.
4. En déduire qu'il existe un unique nombre réel α > 0 tel que g(α ) = 0 . Vérifier que 0, 5 < α < 0,6 .
Déduire des questions précédentes le signe de g(x) sur l'intervalle ]0 ; +∞ [.
On ne demande pas de construire la courbe représentative de la fonction g.
m
Partie B : Etude de la fonction f
1
1. a. Calculer la limite quand x tend vers +∞ de xf ( x) (on pourra poser X = ).
x²
b. En déduire que f(x) tend vers 0 quand x tend vers +∞. Montrer que pour tout x de ]0 ; +∞ [, on a
co
f ′( x) = g( x) . Dresser le tableau de variations de f sur ]0 ; +∞ [.
2. Etude de f en 0
 1 
a. Montrer que x ln  1 +  tend vers 0 quand x tend vers 0 par valeurs suprieures. Que peut-on en
ro.
 x ²
conclure ?
b. Etudier la dérivabilité de f en 0.
c. Préciser la tangente à la courbe de f au point O.
3. Donner l’équation de la tangente au point d’abscisse 1.
4. Donner l’allure de (C).
Correction
-p
ari
 1 
1. a. g est dérivable comme somme de fonctions dérivables. En effet, ln  1 +  est dérivable comme
 x² 
2
composée de fonctions dérivables, de même que − .
x² + 1
2x −2
− 4
2 × 2x 3 4x 2 4x −2 ( x ² + 1 ) + 4 x ² 2( x ² − 1)
bk
g '( x) = x + = x + =− + = = .
1+
1 ( x² + 1 ) 2 x² + 1 ( x² + 1 ) 2
x ( x² + 1 ) ( x² + 1 ) 2
( x ² + 1 )2 ( x ² + 1 )2
x² x²
b. Le signe de g'(x) est celui de x2 − 1 = ( x − 1)( x + 1) . Comme g' est définie sur ℝ*+ , on a :
si 0 < x < 1, g'(x) est négatif ;
3a
si x > 1, g'(x) est positif.

 1 
= 0 donc lim ln  1 +  = ln1 = 0 et lim
2 1 1 2
2. lim g( x) = lim ln  1 +  − xlim ; lim =0
x→+∞ x →+∞  x ²  →+∞ x ² + 1 x →+∞ x ² x →+∞  x ²  x →+∞ x ² +1
donc lim g( x) = 0
x →+∞
al
 1  2 1  1 
3. lim g( x) = lim ln  1 +  − lim ; lim = +∞ donc lim ln  1 +  = lim ln X = +∞ avec
x →0 x →0  x ²  x → 0 x ² + 1 x → 0 x ² x→0  x ²  X →+∞
1 2
X = 1+ et lim = 2 donc lim g( x) = +∞ .
x² x →0 x ² + 1 x →0
w.
4. a.
x 0 1 +∞
g'(x) – 0 +
ww
+∞ 0 0
g(x) −0,3
1 2
g(1) = ln(1 + )− = ln 2 − 1 ≈ −0,3 .
1² 1² + 1
4. b. La fonction est continue et dérivable sur ]0 ; 1], de plus elle est strictement décroissante sur cet
intervalle en changeant de signe, donc il existe une valeur α > 0 telle que g(α ) = 0 .
m
On a g(0, 5) ≈ 0,009438 et g(0,6) ≈ −0,141452 donc g(0, 5) > 0 = g(α ) > g(0,6) et comme g est
décroissante,
0,5 < α < 0,6.
co
5. Pour 0 < x < α , alors g(x) est positif ; pour x > α alors g(x) est négatif.
ro.
4
1 -p
ari
1 2 3 4
-1
bk
 1 
ln  1 + 2 
 1 
1. a. lim xf ( x) = lim x² ln  1 + 2  = lim  x  = lim ln(1 + X ) = 1 (cours).
x →+∞ x →+∞  x  x→+∞ 1 X →0 X
x²
3a
1
b. lim xf ( x) = 1 ⇔ lim f ( x) = lim =0.
x→+∞ x →+∞ x →+∞ x
2x 2
− 4 − 3
1 1 1 1 2
2. f ( x) = x ln(1 + ) , f '( x) = 1.ln(1 + ) + x. x = ln(1 + ) + x. x = ln(1 + ) − = g( x) .
al
x² x² 1 x² x ² + 1 x² x² + 1
1+
x² x²
x 0 α +∞
w.
f '(x) + 0 –
f(x) f( α )
0
ww
 1   x² + 1 
3. a. lim x ln  1 +  = lim x ln   = lim ( x ln( x ² + 1) − x ln x ² ) ,
x→0  x²  x → 0  x ²  x →0
x >0 x >0 x >0
lim x ln( x² + 1) = 0 car lim ln( x² + 1) = ln1 = 0 .

x →0 x →0
x >0 x >0
1
2 ln
2 ln x 2 ln x −1 x = lim 2 ln X = 0 − avec X = 1 .
lim − x ln x ² = lim − = lim + = lim
1 1 1
m
x→0 x →0 x →0 x →0 X →+∞ X x
x >0 x >0 x >0 x >0
x x x
 1 
Conclusion : lim x ln  1 +  = 0 .
x →0  x² 
x >0
co
b. f dérivable en 0 si et seulement si la limite de son taux d'accroissement est finie.
f ( x) − f (0) f ( x)  1 
lim = lim = lim ln  1 +  = +∞
x→0 x−0 x →0 x x →0  x² 
La fonction n'est donc pas dérivable en 0.
ro.
c. La tangente en O à f est verticale. Son équation est x = 0.
1
4. La tangente au point d'abscisse 1 a pour équation y = f '(1)( x − 1) + f (1) : f (1) = 1ln(1 + ) = ln 2 ,
1²
f '(1) = g(1) = ln 2 − 1 d’où y = (ln 2 − 1)( x − 1) + ln 2 ⇔ y = (ln 2 − 1)x + 1 .
5.
-p
ari
bk
3a
Remarque :
On a vu dans la partie A que g'(1) = 0, or g'(1) = f "(1), c'est-à-dire la dérivée seconde de f en 1 : la courbe
admet un point d'inflexion pour x = 1.
al
1. 17. Logarithme+ asymptote+primitives

x +1
Soit la fonction définie sur l'intervalle I = ]4 ; +∞ [ par : f ( x) = −2 x + 5 + 3 ln et (C) sa courbe
x−4
w.
représentative dans le repère orthonormal (O ; i, j ) , unité graphique : 1 cm.

1. Étude de f
a. Étudier les limites de la fonction f aux bornes de I.
b. Montrer que sur I, f ´(x) est strictement négatif et dresser le tableau de variation de f.
ww
c. Montrer que la droite (D) d'équation y = − 2x + 5 est une asymptote à (C). Préciser la position de (C)
par rapport à (D).
2. Tracer la courbe (C) et la droite (D) dans le repère (O ; i, j ) .
9
3. Déterminer les coordonnées du point de (C) où la tangente ∆ a un coefficient directeur égal à − .
2
m
Donner une équation de ∆ et la tracer dans le repère (O ; i, j ) .
4. Calcul d'aire
a. Déterminer, à l'aide d'une intégration par parties, les primitives sur ]0 ; +∞ [ de la fonction x ֏ ln x.
co
b. Montrer que la fonction G : x → (x + 1) ln (x + 1) − x est une primitive de la fonction g : x ֏ ln (x + 1)
sur I.
c. Montrer que la fonction H : x → (x − 4) ln (x − 4) − x est une primitive de la fonction h : x ֏ ln (x − 4)
sur I.
d. Déduire des questions précédentes le calcul de l'aire A du domaine plan délimité par la courbe (C), la
ro.
droite (D) et les droites d'équations respectives x = 5 et x = 6.
On donnera la valeur exacte de A puis une valeur approchée à 10− 2 près.
5. Intersection de (C) et de l'axe des abscisses
a. Montrer que l'équation f(x) = 0 admet dans I une unique solution, notée x0.
b. Déterminer graphiquement un encadrement de x0 d'amplitude 0,5.
employée.
Correction
x +1
1. a. Lorsque x tend vers 4, tend vers +∞ ainsi que ln
-p
c. À l'aide de la calculatrice, déterminer un encadrement de x0 d'amplitude 10− 2. On explicitera la méthode
x +1
donc f tend vers +∞ .
ari
x−4 x−4
x +1 x +1
Lorsque x tend vers +∞ , tend vers 1, ln tend vers 0, −2x+5 tend vers −∞ donc f tend vers
x−4 x−4
−∞ .
 x + 1 ′  1 1  −2( x + 1)( x − 4) − 15
= −2 + 3 [ ln( x + 1) − ln( x − 4) ]′ = −2 + 3 
bk
b. f '( x) = −2 + 3  ln  − = .
 x − 4   x + 1 x − 4  ( x + 1)( x − 4)
Lorsque x > 4, x+1 est positif, x−4 est positif donc le numérateur est négatif et le dénominateur est
positif. Moralité, f’ est négative.
x +1
c. f ( x) − (−2 x + 5) = ln
; nous avons dit que ce terme tend vers 0 lorsque x tend vers +∞ donc la droite
3a
x−4
x +1
(D) est une asymptote à (C). Lorsque x > 4, > 0 donc (C) est au-dessus de (D).
x−4
1 1
2. a. On pose u = ln x, v ' = 1 ⇒ u ' =
x
, v = x d’où une primitive de ln x est x ln x −
∫ x
xdx = x ln x − x .
al
1
b. On dérive G : G '( x) = 1.ln( x + 1) + ( x + 1) − 1 = ln( x + 1) .
x +1
c. Exactement pareil.
6 6
w.
c. On cherche A =
∫5
f ( x) − ( −2 x + 5)dx =
∫
5
ln( x + 1) − ln(4 − x)dx = [G(6) − G(5)] − [ H(6) − H(5)] ;
G(6) − G(5) = 7 ln 7 − 6 − 6 ln 6 + 5 = 7 ln 7 − 6 ln 6 − 1 ,
H(6) − H(5) = 2ln 2 − 6 − 1ln1 + 5 = 2ln 2 − 1 ,
ww
et le résultat A = 7 ln 7 − 6 ln 6 − 2ln 2 ≈ 1, 48 U .
1. 18. Fonction inconnue

Partie A
Soit la fonction f définie sur ] 0 ; + ∞ [ par : f ( x) = ax + (bx + c)ln x avec a, b et c des réels. La courbe (C) de f
est donnée ci-dessous.
m
co
-p ro.
ari
bk
En utilisant ce graphique et en sachant que f (2) = 2 − 3 ln 2 , justifier que l’on a a = c = 1 et b = −2 .

Partie B
On considère alors la fonction g définie sur ] 0 ; + ∞ [ par : g( x) = x + (1 − 2 x)ln x .
3a
1. a. Déterminer la limite de g en 0.
b. Déterminer la limite de g en +∞ .
2. a. Déterminer la fonction dérivée de g.
1− x
b. Etudier, pour x dans ] 0 ; + ∞ [ , le signe de −2lnx et celui de . En déduire le signe de g '( x) et les
al
x
variations de g.
3. Dresser le tableau complet des variations de g.
4. Soit la droite ∆ d’équation y = x .
w.
a. Résoudre dans ℝ l’équation (1 − 2 x)ln x = 0 et donner une interprétation graphique des solutions.
b. Etudier la position de la courbe représentative de g par rapport à ∆ .
Correction
ww
Partie A
f (2) = 2 − 3 ln 2 ⇒ 2a + (2b + c)ln 2 = 2 − 3 ln 2 ; par ailleurs la dérivée s’annule en 1 et f(1) = 1 :
bx + c b+c
f '( x) = a + b ln x + ⇒ a+ 0 + = 0 ⇔ a + b + c = 0 ; f (1) = a + 0 = a = 1 .
x 1
On a donc 2 + (2b + c)ln 2 = 2 − 3 ln 2 ⇔ 2b + c = −3 ; avec 1 + b + c = 0 on tire c = 1 et b = −2 .
Partie B
1. a. En 0, ln x tend vers −∞ , donc g tend vers −∞ .
m
 1 
b. Mettons x en facteur : g( x) = x  1 + ( − 2)ln x  → +∞ [ 1 + (0 − 2) + ∞ ] = −∞ .
 x 
1 − 2 x x − 2 x ln x + 1 − 2 x 1 − x − 2 x ln x
2. a. g '( x) = 1 − 2ln x + = = .
x x x
co
1− x
b. −2lnx change de signe en 1, de même que puisque x est positif. La dérivée est constituée de deux
x
morceaux qui changent de signe au même endroit : avant 1 elle est positive, après 1 elle est négative.
3.
ro.
x 0 1 +∞
g '(x) + 0 –
g(x) 1
 1 − 2x = 0
4. a. (1 − 2 x)ln x = 0 ⇔ 
 ln x = 0
1
−∞
-p −∞
⇔ x = ou x = 1 : la courbe coupe la droite ∆ en ces deux points.

ari
2
1 
b. g( x) − x = (1 − 2 x)ln x est positif sur  ; 1  : C au-dessus de ∆ ; sinon C est en dessous de ∆ .
2 
1. 19. Une fonction assez simple
On considère la fonction f définie sur ℝ *+ par :
bk
ln x + xe
f ( x) =
x²
On note (C) la courbe représentative de f dans un repère (O ; u, v ) , unité graphique 2 cm.
Partie A : Etude d’une fonction auxiliaire
3a
On considère la fonction g définie sur ℝ *+ par : g(x) = –2ln x – xe + 1.

1. Déterminer les limites de g en 0 et en +∞ .
2. Etudier le sens de variation de g.
3. Montrer que dans [0,5 ; 1] l’équation g(x) = 0 admet une solution unique α dont on déterminera une
valeur approchée à 10–2 près.
al
4. En déduire le signe de g(x) suivant les valeurs de x.
Partie B : Etude de la fonction f

w.
1. Déterminer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition.

2. Etudier le sens de variation de f.
1+αe
3. Montrer que f (α ) = et en donner une valeur approchée à 10−1 près.
2α ²
ww
4. Donner le tableau de variation de f.

5. Tracer (C).
Correction
A. 1. lim g( x) = lim ( −2ln x − xe + 1 ) = −2 lim ln x − e lim x + 1 = −∞ ,
x→+∞ x →+∞ x →+∞ x →+∞
lim g( x) = lim ( −2ln x − xe + 1 ) = −2 lim ln x − e lim x + 1 = +∞ .
x →0 x →0 x →0 x →0
1 −2 − ex
m
2. g '( x) = −2 × − e = du signe de – 2 – ex ; – 2 – ex > 0 ⇔ x < –2/e ce qui est impossible puisque x
x x
est positif. La fonction g’ est donc négative quel que soit x positif. Donc la fonction g est strictement
décroissante sur ℝ *+.
3. g(0,5) ≈ 1,027 et g(1) ≈ – 1,718 (à la calculatrice). La fonction g est continue, strictement décroissante,
co
et change de signe sur l’intervalle [0,5 ; 1] donc il existe une valeur unique α de cet intervalle telle que
g( α ) = 0. A la calculatrice : α ≈ 0,67 .
4. On en déduit que, quel que soit x < α on a g(x) positif, et x > α , g(x) négatif.
ln x + xe ln x e ln x 1 ln x e
B. 1. lim f ( x) = lim = lim + lim = 0 car lim lim × lim = 0 et lim = 0 .
ro.
x →+∞ x →+∞ x² x →+∞ x ² x →+∞ x x →+∞ x² x →+∞ x x →+∞ x x →+∞ x
 ln x  ln x
x +e +e
ln x + xe  x 
lim f ( x) = lim = lim = lim x = −∞ .
x→0 x →0 x² x→0 x² x→0 x
x>0 x >0 x>0 x >0
2. f est dérivable sur son domaine de définition.
f ( x) =
ln x + xe ln x e
x²
=
x² x
3
1
+ , f '( x) = x
× x ² − ln x × 2 x
x 4 -p
x
e
− 2 =
f ’ est donc du signe de g car x est strictement positif sur ℝ +.

x − 2 x ln x − ex ² 1 − 2 ln x − ex g( x)
*
x4
=
x3
= 3 .
x
ari
Par conséquent, f ’ est positive quel que soit x inférieur à α et négative ailleurs et donc f croissante
sur ]0 ; α [ et décroissante sur ] α ; +∞ [.
1 − eα
3. On sait que g( α ) = 0 c'est-à-dire que 1 – 2ln α – e α = 0 ou encore ln α = , soit
2
1 − eα
bk
+ eα
ln α + eα 2 1+αe
f (α ) = = = ≈ 3,165 ≈ 3,2 .
α² α² 2α ²
x 0 α +∞
f ’(x) || + 0 –
3a
f (x) f( α )
|| −∞ 0
al
w.
ww
Courbe de g
5
m
4
3
a
2
co
1
1 2
-1
ro.
-2
-3
-4
-5
1. 20. Logarithmes
-p Courbe de f
ari
7 points
Partie A
On considère la fonction g définie sur ]0 ; +∞ [ par g ( x ) = −2 x2 − 1 + ln x .
1. Calculer g ' ( x ) pour tout x de ]0 ; +∞ [. Étudier son signe sur ]0 ; +∞ [.
bk
2. Dresser le tableau de variations de g sur ]0 ; +∞ [. (On ne demande pas les limites de g aux bornes de son
ensemble de définition).
3. En déduire que pour tout x de ]0 ; +∞ [, g(x) < 0.
Partie B
1 ln x
3a
Soit f la fonction définie sur ]0 ; +∞ [ par f ( x ) = − x + 1 − .

2 x
On désigne par C sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthogonal (O ; i , j ) d’unités
graphiques 2 cm sur l’axe des abscisses et 1 cm sur l’axe des ordonnées.
1. a. Calculer la limite de f en 0. Interpréter graphiquement ce résultat.
al
b. Calculer la limite de f en +∞ .
c. Démontrer que la droite ∆ d’équation y =−x+1 est asymptote à la courbe C.
d. Étudier la position relative de C et ∆ sur ]0 ; +∞ [.
2. a. Calculer f ' ( x ) pour tout x > 0.
w.
g( x )
b. Vérifier que pour tout x de ]0 ; +∞ [, f ' ( x ) = .
2 x2
c. Déduire de la partie A. le tableau de variations de f sur ]0 ; +∞ [.
ww
d. Calculer f(1). En déduire le signe de f sur ]0 ; +∞ [.

3. Dans le plan muni du repère (O ; i , j ) , tracer la droite ∆ et la courbe C.
Partie C (version 1)
1 1
1. Vérifier que la fonction F définie sur ]0 ; +∞ [ par F ( x ) = − x2 + x − ( ln x ) est une primitive de f.
2
2 4
m
e
2. Calculer l’intégrale I =
∫ 1
f ( x ) dx (on donnera la valeur exacte).
3. a. Hachurer sur le graphique la partie E du plan limitée par la courbe C, l’axe des abscisses et les droites
d’équations x =1 et x = e.
co
b. Déduire de la question 2. de la partie C. la valeur exacte de l’aire S de E en cm2, puis en donner la valeur
arrondie en cm2, au mm2 près.
ro.
1. Démontrer qu’il existe une unique tangente à C parallèle à ∆ , préciser les coordonnées du point de
contact J et l’équation de cette tangente T. Tracer T dans le repère précédent.
2. Soit x un réel supérieur ou égal à 1. M et N sont les points d’abscisse x situés respectivement sur C et sur
∆.
a. Préciser, en fonction de x, la valeur de la distance MN.
1 ln x
valeur de cette distance maximale.

Correction
-p
b. Etudier sur [1 ; +∞ [ les variations de la fonction h définie sur [1 ; +∞ [ par h ( x ) =
2 x
c. Déduire des questions précédentes que la distance MN est maximale lorsque M est en J et préciser la
.
ari
Partie A
1 1 − 4 x2 ( 1 − 2 x )( 1 + 2 x )
1. g ( x ) = −2 x2 − 1 + ln x , g ' ( x ) = −4 x +
= = . Sur ]0 ; +∞ [ seul le terme 1 − 2x
x x x
change de signe : positif avant 1/2, négatif après 1/2.
bk
2.
x 0 1/2 +∞
g’(x) + −
3
− − ln 2
2
3a
g(x)
3 1 3
3. Le maximum de g est − − ln 2 donc g ( x ) ≤ g   = − − ln 2 < 0 .
al
2 2 2
Partie B
1 ln x ln x 1 1
1. a. f ( x ) = − x + 1 −: = ln x ; or en 0 ln x tend vers −∞ et tend vers +∞ . Conclusion, f
w.
2 x x x x
tend vers +∞ quand x tend vers 0 ; la droite x = 0 est asymptote de C.
ln x
b. On sait que tend vers 0 quand x tend vers +∞ donc f tend vers −∞ car − x + 1 tend vers −∞ .
x
1 ln x 1 ln x
ww
c. f ( x ) − ( − x + 1 ) = − x + 1 − + x −1 = − 
x →+∞
→ 0 donc la droite ∆ y =−x+1 est asymptote à la
2 x 2 x
courbe C.
1 ln x
d. Lorsque x > 1 , − < 0 car ln x > 0 . Donc sur [ 1 ; + ∞ [ C est au-dessus de ∆ ; sur ] 0 ; 1 ] C est en
2 x
dessous de ∆ .
1
x − ln x
1 x −2 x2 − 1 + ln x g ( x )
2. a. b. c. f ' ( x ) = −1 − = = . Donc f’ est négative et f décroissante.
x2 2 x2 2 x2
m
2
x 0 1 +∞
f’(x) − −
+∞
co
f(x) 0
−∞
ro.
d. f(1) = 0 : lorsque x est inférieur à 1, f ( x ) > f ( 1 ) = 0 car f est décroissante. Lorsque x est supérieur à 1,
f ( x ) < f (1) = 0 .
3. 10 y
6 -p
ari
4
x
bk
0
0 1 2 3 4 5 6
-2
-4
3a
-6
al
( 2 x ) + 1 −  2 ln x  = − x + 1 −
1 1 1 1 ln x
1. F ' ( x ) = − = f ( x ) : F est une primitive de f.
w.
2 4 x  2 x
e
 1 1 2   1 1 2  1 3
2. I =
∫ 1
f ( x ) dx = F ( e ) − F ( 1 ) =  − e2 + e − ( ln e )  −  − 12 + 1 − ( ln1 )  = − e2 + e − ≈ −1,726 .
 2 4   2 4  2 4
3. b. L’unité d’aire est 1 cm × 2 cm = 2 cm 2 ; on prend la valeur absolue de l’intégrale multipliée par l’unité
ww
3
d’aire, ce qui nous fait e2 − 2e + , soit environ 3,45 cm2 au mm2 près.
2
1. Pour avoir une tangente parallèle à ∆, il faut trouver x tel que f ' ( x ) = −1 , soit
2
−2 x − 1 + ln x 1
= −1 ⇔ ln x = 1 ⇔ x = e . L’ordonnée est alors f ( e ) = − e + 1 − ; l’équation de T est
m
2
2x 2e
1 1
y = −x + e − e + 1 − = −x + 1 − .
2e 2e
1 ln x
2. a. Comme C est en dessous de ∆ , on a MN = ( − x + 1 ) − f ( x ) =
co
= h( x ) .
2 x
1 1 − ln x
b. h ' ( x ) = qui change de signe en x = e ; la distance MN est maximale lorsque M est en J et cette
2 x2
ln e 1
distance vaut h ( e ) = = .
ro.
2e 2e
1. 21. Ln+second degré+intégrale, Antilles 2001
Le plan est rapporté à un repère orthonormal (O ; i , j ) . On considère la fonction f, définie sur l’intervalle
]0 ; +∞ [ par :
f ( x ) = −3 − ln x + 2 ( ln x ) .
2
On note (C ) sa courbe représentative.

Partie A - Étude de la fonction f et tracé de la courbe (C)
-p
1. a. Résoudre dans ]0 ; +∞ [ l’équation f ( x ) = 0 . (On pourra poser lnx = X).
ari
b. Résoudre dans ]0 ; +∞ [ l’inéquation f ( x ) > 0 .
2. a. Déterminer les limites de f en 0 et en +∞ .
b. Calculer f ' ( x ) .
c. Étudier le sens de variation de f et dresser son tableau de variations.
bk
5
3. Déterminer une équation de la tangente (T) à la courbe (C) au point d’abscisse e 4 .
4. Tracer la courbe (C) et la droite (T). (Unité graphique : 2 cm sur chaque axe.)
Partie B - Calcul d’une aire
1. Restitution organisée des connaissances :
3a
Démontrer que la fonction h, définie par h : x ֏ x ln x − x est une primitive de la fonction logarithme
népérien sur ]0 ; +∞ [ (attention on ne demande pas simplement de le vérifier…)
3 3
e2 e2
2. On pose I1 =
∫e1
ln xdx et I2 =
∫e1 ( ln x )2 dx .
al
a. Calculer I1 .
3
5 2 5
b. Montrer que I2 = e − .
w.
4 e
3
e2
c. Calculer I =
∫e
1
f ( x ) dx . En déduire l’aire, en unités d’aire, de l’ensemble des points M(x ; y) du plan
3
ww
1
tels que ≤ x ≤ e 2 et f ( x ) ≤ y ≤ 0 .
e
Correction
Partie A f ( x ) = −3 − ln x + 2 ( ln x ) .
2
3
1. a. f ( x ) = −3 − ln x + 2 ( ln x ) = 0 : on pose
2
X = ln x d’où −3 − X + 2 X 2 = 0 ⇒ X1 = −1, X2 = d’où
2
m
3
−1
x=e ou x = e2 .
3   3 
b. −3 − X + 2 X 2 > 0 ⇔ X = ln x ∈ ] −∞ ; − 1 [ ∪  ; + ∞  ⇔ x ∈  0 ; e−1  ∪  e 2 ; + ∞  .
2   
co
2. a. Toujours avec X = ln x , lorsque x tend vers 0, X tend vers −∞ donc −3 − X + 2 X 2 se comporte comme
2X 2 qui tend vers +∞ ; lorsque x tend vers +∞ , X tend vers +∞ donc −3 − X + 2 X 2 se comporte comme
2X 2 qui tend vers +∞ .
1 1 −1 + 4ln x
b. f ' ( x ) = − + 2 × 2 × × ln x =
ro.
.
x x x
1
c. f est croissante lorsque 4ln x − 1 > 0 ⇔ ln x >
1
4
( ) 1 1
⇔ x > e 4 . f e1/ 4 = −3 − + 2 = −
4 16
25
8
.
x 0 1 +∞
e4
Signe de f'(x)
Variation de f
+∞
−
-p 0
−25
+
+∞
ari
8
5
 5  −1 + 4
25 −24 − 10 + 25
3. f  e 4
 
5
 = −3 − + 2
4 16
=
8
9
8
5
= − ; f '
4

=
 e5/4 ( )
4 = 4e−5 / 4 ; y = 4e−5 / 4 x − e5 / 4 − 9 .
8
 
bk
4.
al 3a
w.
ww
Partie B
1. Restitution organisée des connaissances : on fait une intégration par parties en posant u ' = 1 et v = ln x
m
1
∫ ∫
d’où on tire ln xdx = x ln x − x × dx = x ln x − 1dx = x ln x − x .
x ∫
3 3
e2 e2
2. On pose I1 =
∫e ln xdx et I2 =
∫e ( ln x )2 dx .
co
1 1
3
e2 3 3 3
e3 /2 3 2 1 1 1 2
a. I1 =
∫e 1
ln xdx = [ x ln x − x ] 1/ e = e 2
2
− e − ( −1 ) + = e 2 + .
e e 2 e
ro.
3
e2 1
∫e ( ln x )2 dx : intégration par parties en posant u ' = 1 et v = ( ln x ) , soit u = x , v ' = 2 ln x , soit
2
b. I2 = 1
x
3 3
3 3 3 3
e2 e3 / 2 e2 9 1 9 1 4 5 5
∫e ( ln x ) dx =  x ( ln x ) 
∫e
2 2
I2 = − 2ln xdx = e 2 − − 2 I1 = e 2 − − e 2 − = e 2 − .
c. I =
∫
1
e2
1
−
3
3 − ln x + 2 ( ln x )

2
dx = −3 


e
 1/ e
 3 1

e
1 2
1
-p
3
3 1 2 2 5 2 5
2 −  − I + 2 I = −3 e 2 + − 

e 2
e
3
+ 

+
e 4
2 

4 e
e
3
− 

e
=
4
− e
3
e
2 −
9
e
.
e 4 e
ari
e
3
1
Comme on a pu le remarquer les bornes ≤ x ≤ e 2 correspondent précisément aux valeurs de x pour
e
lesquelles f s’annule. La valeur de I est négative car f est négative sur cet intervalle ; on a donc l’aire, en
3
9
unités d’aire, égale à − I = e 2 + ≈ 7,8 .
bk
e
1. 22. Ln et calculatrice, N. Caledonie 2005
6 points
Le plan est rapporté à un repère orthonormal (O ; i , j ) .
3a
Soit f la fonction définie sur ]−1 ; +∞ [ par : f ( x) = x2 − 2,2 x + 2,2 ln( x + 1) .

1. Faire apparaître sur l’écran de la calculatrice graphique la courbe représentative de cette fonction dans la
fenêtre −2 ≤ x ≤ 4 , −5 ≤ y ≤ 5 .
Reproduire sur la copie l’allure de la courbe obtenue grâce à la calculatrice.
al
2. D’après cette représentation graphique, que pourrait-on conjecturer :

a. Sur les variations de la fonction f ?
b. Sur le nombre de solutions de l’équation f (x) = 0 ?
3. On se propose maintenant d’étudier la fonction f.
w.
a. Étudier le sens de variation de la fonction f.

b. Étudier les limites de la fonction f en −1 et en +∞ , puis dresser le tableau de variations de f.
c. Déduire de cette étude, en précisant le raisonnement, le nombre de solutions de l’équation f (x) = 0.
d. Les résultats aux questions 3. a. et 3. c. confirment-ils les conjectures émises à la question 2.?
ww
4. On veut représenter, sur l’écran d’une calculatrice, la courbe représentative de la fonction f sur
l’intervalle [−0,1 ; 0,2], de façon à visualiser les résultats de la question 3.
a. Quelles valeurs extrêmes de l’ordonnée y proposez-vous pourmettre en évidence les résultats de la
question 3. c. dans la fenêtre de votre calculatrice ?
b. À l’aide de la calculatrice determiner une valeur approchée par défaut à 10−2 près de la plus grande
solution α de l’équation f (x) = 0.
m
1 3
x − 1,1x2 − 2, 2 x + 2, 2( x + 1)ln( x + 1) .
5. Soit F la fonction définie sur ]−1 ; +∞ [ par F( x) =
3
a. Démontrer que F est une primitive de f sur ]−1 ; +∞[.
α
co
b. Interpréter graphiquement l’intégrale f ( x)dx
0
α
c. Calculer
∫ 0
f ( x)dx et exprimer le résultat sous la forme bα 3 + cα 2 (b et c réels).
Correction
ro.
f sur ]−1 ; +∞ [ par : f ( x) = x2 − 2,2 x + 2,2 ln( x + 1) .
1.
-p
ari
bk
al 3a
2. a. f semble croissante.
b. Il semble n’y avoir qu’une solution à l’équation f (x) = 0, mais c’est douteux.
2, 2 2 x2 + 2 x − 2, 2 x − 2, 2 + 2, 2 2 x2 − 0, 2 x x(2 x − 0, 2)
3. a. f '( x) = 2 x − 2, 2 + = = =
w.
; on a deux racines, 0 et
x +1 x +1 x +1 x +1
0,1 ; le signe du trinôme donne f croissante avant 0,
décroissante entre 0 et 0,1 puis de nouveau croissante.
x −1 0 0,1 +∞
b. En −1, ln( x + 1) tend vers −∞ de même que f ; en +∞
f’ + 0 − 0
les croissances comparées donnent le terme x2 gagnant et
ww
f tend vers +∞ . 0 +∞
c. f s’annule donc deux fois : en 0 évidemment puis une
deuxième fois après 0,1 puisque f est croissante entre 0,1 et f
+∞ et passe d’un nombre négatif à des valeurs positives. −∞ −0,0003
d. Evidemment non…
4. a. Le minimum est aux environs de −0,0003, et on peut prendre f (0, 2) ≈ 0, 0011 en positif.
m
b. On a α ≈ 0,1517 , soit 0,15 à 10−2 près.
1 3
5. F( x) = x − 1,1x2 − 2, 2 x + 2, 2( x + 1)ln( x + 1) .
3
co
a. On dérive F :
1  1 
F '( x) = .3 x2 − 1,1.2 x − 2, 2 + 2, 2  1. ln( x + 1) + ( x + 1) = x2 − 2, 2 x − 2, 2 + 2, 2 ln( x + 1) + 2, 2 = f ( x) .
3  x + 1 
α
b.
∫ 0
f ( x)dx représente l’aire algébrique (ici négative) comprise entre la courbe de f, les droites x = 0 et
ro.
x =α .
α 1
c.
∫ 0
f ( x)dx = F(α ) − F(0) = α 3 − 1,1α 2 − 2, 2α + 2, 2(α + 1)ln(α + 1) ; comme f (α ) = 0 , on a
3
α 2 − 2, 2α + 2, 2 ln(α + 1) = 0 ⇔ 2, 2 ln(α + 1) = 2, 2α − α 2 ,
soit
∫
α
0
1
3 -p ( 2
)
f ( x)dx = α 3 − 1,1α 2 − 2, 2α + (α + 1) 2, 2α − α 2 = − α 3 + 0,1α 2 .
3
ari
bk
al 3a
w.
ww
FONCTION LOGARITHME NEPERIEN
EXERCICES CORRIGES
Exercice n°1.
1 1 1 1
1) Exprimer en fonction de ln 2 les nombres suivants : A = ln 8 B = ln C = ln16 D = ln
16 2 2 4
8
2) Exprimez en fonction de ln 2 et ln 3 les réels suivants : a = ln 24 b = ln144 c = ln
9
1 1
3) Ecrire les nombres A et B à l'aide d'un seul logarithme : A = 2ln 3 + ln 2 + ln B = ln 9 − 2ln 3
2 2
Exercice n°2.
Compléter le tableau suivant, à partir de certaines valeurs (arrondies à 0,1) près de la fonction logarithme népérien
a 2 3 4 6 9 8 27 72 216 ln 1
6
ln 1( )
16 ( )
ln(a ) 0,7 1,1
Exercice n°3. Comparez les réels x et y : x = 3ln 2 et y = 2 ln 3 x = ln 5 − ln 2 et y = ln12 − ln 5
Exercice n°4. Simplifier au maximum : a = ln e 2 ( ) ( )

b = ln e3
1
c = ln  2 
e 
d = ln ( e) e = ln e e( )
Exercice n°5.
Le son se manifeste par des variations de pression de l’air. L’unité de mesure de la pression de l’air est le Pascal. La
pression de l’air s’exerce sur le tympan de l’oreille humaine. Pour une pression supérieure ou égale à 20 ×10−6 Pascals
s’exerçant sur son tympan, l’oreille humaine perçoit un son dont le niveau se mesure en décibels. On note
p0 = 20 ×10 −6 . Pour une pression de p Pascals s’exerçant sur le tympan, avec p ≥ p0 , le niveau sonore perçu est égale à
20
f ( p) = ln ( 50000 p )
ln(10)
1) Quel est le niveau sonore perçu pour une pression de 2 Pascals? 0,2 Pascals? 0,02 Pascals? Calculer f (p0).
2) A partir d’un niveau sonore de 120 décibels, on ressent une douleur. Déterminer la pression p correspondant à ce
niveau sonore.
3) Montrer que pour tout réel x ≥ p0 : f(10x) = 20 + f(x). On en déduit "le niveau sonore augmente de 20 décibels quand
la pression s’exerçant sur le tympan est multipliée par 10".
4) Exprimer, pour tout réel x ≥ p0 , f(100x) en fonction de f(x) et énoncer la propriété du niveau sonore correspondante.
Exercice n°6. Précisez l'ensemble de définition puis résoudre les équations suivantes :
2 (1 + ln x )
1) ln(2 + 5 x) = ln( x + 6) 2) ln ( x − 1) + ln ( x − 3) = ln 3 3) ln x = 2 4) =0
x
 x −1   x −1 
5) ( ln x ) + ln x − 6 = 0 6) ln(2 x − 5) = 1 =0 =0
2
7) ln  8) ln 
 2x − 1   2x −1 
9) ln ( x − 1) = ln ( 2 x − 1) 10) ln ( x − 1 ) = ln ( 2 x − 1) 11) ln ( x − 1 ) = ln ( 2 x − 1 )
Exercice n°7.
1) Développer l’expression : A ( x ) = ( x − 1)( x + 1)( x − 2 )
( )
2) Résoudre les équations suivantes : (a) ln x 3 + 2 = ln 2 x 2 + x .( ) ( 3
) (
(b) ln x + 2 = ln 2 x 2 + x )
( ) ( )
(c) ln x 3 − x 2 − 3 x + 3 = ln x 2 − 2 x + 1 . ( )
(d) ln x3 − x 2 − 3 x + 3 = 2ln (1 − x ) .
Exercice n°8.
 3
x − y = 5ln x + 2ln y = 26 ln xy = 4
Résoudre le système d'équations suivant : 1)  2 2)  3) 
ln x + ln y = 0 2ln x − 3ln y = −1 (ln x)(ln y ) = −12
Page 1/29
Exercice n°9. Précisez l'ensemble de définition puis résoudre les inéquations suivantes :
2 (1 + ln x )
1) ln(2 + 5 x) ≤ ln( x + 6) 2) ln ( x − 1) + ln ( x − 3) < ln 3 3) ln x ≥ 2 4) >0
x
5) ( ln x ) + ln x − 6 ≤ 0 6) ln(2 x − 5) ≥ 1 7) (1, 2 ) ≥ 4 , n ∈ ℕ 8) ( 0,8 ) ≤ 0,1 , n ∈ ℕ
2 n n
Exercice n°10. Un capital de 5000 euros est placé à intérêts composés au taux annuel de 6%.
Déterminer le nombre d’années n à partir duquel le capital acquis sera supérieur à 12000 euros
Exercice n°11. Etudier le signe des expressions suivantes :
A( x) = ln x(ln x + 1) B ( x) = 2 x ln(1 − x) C ( x) = − x 2 ln( x + 1)
Exercice n°12. Déterminer l’ensemble de définition des fonctions suivantes :

 4 − x2 
1) f ( x) = ln( x 2 + 3x − 4) 2) f : x → ln 
x
 3) f : x → ln 4 − x 2 − ln x ( ) (
4) f : x → ln x 2 − 4 − ln(− x))
 
Exercice n°13. Déterminer les limites suivantes :
x →+∞
(
1) lim x 2 + ln x ) 2) lim (1 − x ) ln x
x →+∞
3) lim ( ln 2 − 3ln x )
x →+∞
4) lim ( x − 4 + ln x )
x →0
5) lim ln x 2
x →−∞
ln x  1 1 ln(1 + 2 x)
6) lim 7) lim x − ln x 8) lim x ln  1 +  (Poser X = ) 9) lim (Poser X = 2 x)
x →0 x x →+∞ x →+∞
 x x x →0 x
Exercice n°14.
Déterminer les ensembles de définition et de dérivabilité puis calculer les dérivées des fonctions ci-dessous
x 2ln x
1) f ( x) = − + 1 + 2ln x 2) f ( x) = 3) f ( x) = ln(4 − x) + ln x
2 ln 3
4) f ( x) = x ln x − x 5) f ( x) = x 2 ln x 6) f ( x) = ln(2 x − 5)
 x −1 
7) f ( x) = ln(−3 x + 1) 8) f ( x) = ln( x 2 + x + 1) 9) f ( x) = ln  
 x +1
10) f ( x) = ln(ln x) 11) f ( x) = x ln(2 x − 3) 12) f ( x) = 2 x(1 − ln x)
ln x x − ln x
13) f ( x) = 14) f ( x) = 15) f ( x) = ( ln x ) − 2ln x − 4
2
x x2
16) f ( x) = ln x 2 17) f ( x) = ( ln x ) 18) f ( x) = ln 1 − x 2
2
Exercice n°15. On considère la fonction f définie par f ( x) = ln(ax + b) , et C sa courbe représentative.

3
1) Déterminer les nombres a et b tels que f (2) = 0 et f ′(3) =
4
Quel est alors l’ensemble de définition de f ? Quel est le sens de variation de f ?
2) Déterminer les nombres a et b tels que la courbe C passe par le point A(2 ;0) et la tangente en A ait pour coefficient
directeur –2.
Exercice n°16.
Partie I
On considère la fonction numérique g définie sur ]0; +∞[ par g ( x ) = x 2 − 2ln x
1) Etudier le sens de variation de g
2) En déduire le signe de g(x) sur ]0; +∞[
Partie II
x 1 + ln x
On considère la fonction numérique f définie sur ]0; +∞[ par f ( x ) = + . On appelle (C) la courbe représentative
2 x

( )
de f dans un repère orthonormal O; i ; j (unité graphique : 2 cm)
1) Déterminer la limite de f en 0. Interpréter graphiquement ce résultat.
x
2) Déterminer la limite de f en +∞ . Montrer que la droite (∆) d’équation y =
est asymptote à la courbe (C).
2
Déterminer la position de (C) par rapport à ( ∆ ) sur ]0; +∞[ . Montrer que ( ∆ ) coupe (C) en un point A que l’on précisera
3) Etudier le sens de variation de f. Dresser le tableau de variation de f
Page 2/29
4) Montrer qu’il existe un unique point B de la courbe (C) où la tangente (T) est parallèle à ( ∆ ) . Préciser les coordonnées
du point B
5) Montrer que l’équation f(x)=0 a une unique solution α . Exprimer ln (α ) en fonction de α . Montrer que le coefficient
directeur de la tangente à (C) au point d’abscisse α est supérieur à 1. On admettra que 0,31< α <0,35
6) Représenter succinctement la courbe (C) et les droites ( ∆ ) et (T).
Exercice n°17.
Partie I
1
La fonction f est définie sur ]0; +∞[ par f ( x ) = x − 2 + ln x
2
1) Etudier le sens de variations de f . Calculer le slimites de f aux bords de l’ensemble de définition et dresser le tableau de
variations de f.
2) Montrer que l’équation f ( x ) = 0 admet une unique solution l dans l’intervalle ]0; +∞[ . Déterminer l’entier n tel que
l ∈ ]n; n + 1[
3) Déterminer le signe de f ( x )
Partie II
 0 si x = 0

La fonction g est définie sur [ 0; +∞[ par : g ( x ) =  7 2 1 2
− 8 x + x − 4 x ln x si x > 0
1) Montrer que la fonction g est continue en 0. Déterminer la limite de g en +∞
1
2) Montrer que pour tout x > 0 , g ′ ( x ) = xf  
x
 1  1 + 4l
3) Montrer que On calcule g   = 2
. Dresser le tableau de variation de g.
 l  8l
1
4) Donner les équations des tangentes à la courbe Γ représentative de g aux points d’abscisses 1 et . Calculer
l
lim g ′ ( x ) et interpréter graphiquement cette limite.
x →0

5) Représenter succinctement Γ et ses tangentes dans un repère orthonormé O; i ; j ( )
Exercice n°18. Déterminez une primitive de la fonction f proposée sur l'intervalle I donné :
1 x2 + x + 1
1) f ( x) = x 2 − 5 x + sur I= ]0; +∞[ 2) f ( x) = sur I= ]0; +∞[
x x
7 5 1 3 4 
3) f ( x) = + + 2 I= ]0; +∞[ 4) f ( x) = sur I=  ; +∞ 
x x x 3x − 4 3 
1 1 2x
5) f ( x) = sur I= ]−1; +∞[ 6) f ( x) = sur I= ]−∞; −1[ 7) f ( x) = 2 sur ]2; +∞[
x +1 x +1 x −4
1 x +1 x
8) f ( x) = sur [ 2; +∞[ 9) f ( x ) = sur ℝ 10) f ( x) = 2 sur ]−1;1[
3x − 5 x + 2x + 2
2
x −1
Exercice n°19.
2 x2 − 3x − 4
On considère la fonction définie sur I= [ 4; +∞[ par f ( x) =
x−2
c
1) Trouver trois réels a,b, et c tels que f ( x) = ax + b +
x−2
2) En déduire une primitive de f sur [ 4; +∞[
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Exercice n°20. Déterminez une primitive de la fonction f proposée sur l'intervalle I donné :
cos x  π ln x
1) f ( x) = sur I=  0;  2) f ( x) = sur I= [1; +∞[
sin x  2 x
1 π 
3) f ( x) = sur ]1; +∞[ 4) f ( x) = tan x sur  ; π 
x ln x 2 
Exercice n°21. Calculez les intégrales
−3
x2 + x − 2
2 0 2
dx 3 4
1) ∫0 x + 1 2) ∫−4 x + 2 dx 3) ∫−2 1 − 5 x dx 4) ∫1 x 2 dx
ln(1 − x)
1 e 0
1 1 4  ln x
5) ∫  + −  dx 6) ∫ dx 7) ∫ dx
0
4 2− x x+2 1
x −1
x −1
Exercice n°22.
x 2 + 3x − 1
Soit f la fonction définie sur ]1; +∞[ par f ( x) =
x −1
3
1) Montrez que pour tout x de ]1; +∞[ , f ( x) = x + 4 +
x −1
x + 3x − 1
2 2
2) Calculez ∫ dx
4
x − 1
Exercice n°23.
 2  6 x 2 + 13 x + 4
Soit f la fonction définie sur  − ; +∞  par f ( x) =
 3  3x + 2
 2  c
1) Trouver trois nombres réels a, b et c tels que pour tout x de  − ; +∞  , f ( x) = ax + b −
 3  3x + 2
6 x 2 + 13 x + 4
2
2) Calculez ∫0 3x + 2 dx
Exercice n°24. Soit g la fonction définie sur ]0; +∞[ par g ( x) = x ln x − x
1) Déterminez la dérivée g' de g
e
2) Calculez ∫ ln xdx
1
e
Exercice n°25. Calculez l'intégrale I en utilisant la formule d'intégration par parties: I = x ln xdx ∫
1
Exercice n°26.
1
On considère l'application f n définie pour tout t de ℝ +* par f n ( t ) = , où n est un entier strictement positif.
t ( t + 1)
n
1 at n −1 + b c
1) Déterminer les réels a, b et c tels que pour tout réel t strictement positif : f n ( t ) = = +
t ( t n + 1) tn +1 t
2  2n +1 
2) Montrer que : ∫ f n ( t ) = ln  n n 
 2 +1 
1  
t n −1 ln t
2
3) A l'aide d'une intégration par parties, calculer : ∫
(t + 1)
n 2
1
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Exercice n°27.
On considère la suite (un ) de réels strictement positifs, définie par : u0 = 2 , et pour tout n ∈ ℕ , ln(un +1 ) = 1 + ln(un ) .
1) Exprimer un +1 en fonction de un et préciser la nature de la suite (un ) .
2) Déterminer la monotonie de la suite (un ) , et préciser sa limite.
n
3) Exprimer la somme ∑u
k =0
k en fonction de n.
n
4) Exprimer la somme ∑ ln(u ) en fonction de n. En déduire le calcul de u × u
k =1
k 1 2 × ... × un en fonction de n.
Exercice n°28.
ln x
Soit la fonction f définie sur ℝ +* par f ( x) = et Cf sa courbe représentative dans un repère orthonormal.
x
1) Donner la dérivée de f.
2) Donner le sens de variation de f.
3) Donner une équation de la tangente à Cf au point d'abscisse 1.
4) Donner une primitive de f sur ℝ +* .
x
5) Quel est le sens de variation de la fonction G définie sur ℝ +* par G ( x) = ∫ f (t )dt
1
Exercice n°29.
x2  3
Soit f la fonction définie sur l’intervalle [ 0;+∞[ par f ( x) =  ln x −  si x > 0 et f (0) = 0
2 2
f ( x)
1) Déterminer la limite de lorsque x tend vers 0. f est-elle dérivable en 0 ?
x
2) Etudier le sens de variations de f et étudier la limite de fen +∞
3) Démontrer l’existence et l’unicité de la solution de l’équation f ( x) = 0 dans [ e; +∞[
4) Soit T la tangente à la courbe représentative (C) de f au point d’abscisse 1. Déterminer l’équation de T .

5) Tracer la courbe représentative C) de f et la droite T dans un repère orthonormal ( O; i ; j )
e
6) Soit λ ∈ ]0;e ] . On opse I ( λ ) = ∫ f ( x)dx
λ
a) Calculer I ( λ ) pour λ ∈ ]0;e ]

b) Calculer la limite de I ( λ ) lorsque λ tend vers 0
c) En déduire l’aire de la partie d plan limité par la courbe (C), l’axe des abscisses et les droites d’équations respectives
( x = 0 ) et ( x = e )
Exercice n°30.
Soit la fonction f définie par f ( x ) = x ln ( x )
1) Donner le domaine de définition D de la fonction f ; déterminer une parité éventuelle ; et étudier leslimites aux bornes
du domaine de définition. Calculer pour tout x de D la dérivée de f (si elle existe !)
2) On étudie, pour cette question, le cas x > 0 . Montrer qu’il existe un unique λ tel que f ′ ( λ ) = 0 ; montrer que l’on a ;
0,3 ≤ λ ≤ 0, 4 (on pourra utiliser le fait que le réel e tel que ln e = 1 vérifie 2,5 ≤ e ≤ 3
3) En déduire le tableau de variations de f (sur D)
4) Déterminer une primitive de g définie par g ( x ) = ln ( x ) (on précisera le domaine sur lequel on travaille
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FONCTION LOGARITHME NEPERIEN
CORRECTION
Exercice n°1
 1 
( )
1) A = ln 8 = ln 23 = 3ln 2
1
B = ln
16
( )
= ln  4  = − ln 24 = −4 ln 2
2 
1 1
( ) 1
C = ln16 = ln 24 = × 4ln ( 2 ) = 2ln 2
2 2 2
1 1 1 1 1
( )
D = ln = − ln 4 = − ln 22 = − × 2ln ( 2 ) = − ln(2)
2 4 2 2 2
( )
2) a = ln 24 = ln ( 3 × 8 ) = ln 3 + ln 23 = ln 3 + 3ln 2
b = ln144 = ln (12 ) = 2ln (12 ) = 2ln ( 3 × 2 ) = 2 ln 3 + ln ( 2 )  = 2  ln 3 + 2ln ( 2 )  = 2ln 3 + 4ln 2
2 2 2
 
c = ln
8
9
( ) ( )
= ln 8 − ln 9 = ln 23 − ln 32 = 3ln 2 − 2ln 3
 1
1
2 
( )
3) A = 2ln 3 + ln 2 + ln = ln 32 + ln  2 ×  = ln 9 + ln(1)
2 = ln 9
0
B=
1
2
ln 9 − 2ln 3 = ln ( 9 ) − 2ln 3 = ln 3 − 2ln 3 = − ln 3 = ln  13 
Exercice n°2
A partir de ln(2) ≈ 0,7 et ln(3) ≈ 1,1 à 10−1 près, on calcule :
( )
ln ( 4 ) = ln 22 = 2ln(2) ≈ 2 × 0,7 ≈ 1, 4 ln ( 6 ) = ln ( 2 × 3) = ln(2) + ln(3) ≈ 0,7 + 1,1 ≈ 1,8
ln ( 9 ) = ln ( 3 ) = 2ln(3) ≈ 2 × 1,1 ≈ 2, 2
2
( )
ln ( 8 ) = ln 23 = 3ln(2) ≈ 3 × 0,7 ≈ 2,1
ln ( 27 ) = ln ( 3 ) = 3ln(3) ≈ 3 × 1,1 ≈ 3,3
3
ln ( 72 ) = ln ( 9 × 8 ) = ln 9 + ln 8 ≈ 2, 2 + 2,1 ≈ 4,3
ln ( 216 ) = ln ( 3 × 72 ) = ln 3 + ln 72 ≈ 1,1 + 4,3 ≈ 5, 4
( 6 ) = − ln 6 ≈ −1,8
ln 1 ( )
ln 1
16 ( )
= − ln16 = − ln 24 = −4ln(2) ≈ −4 × 0,7 ≈ −2,8
D’où le tableau
a 2 3 4 6 9 8 27 72 216
( 6)
ln 1 ( )
ln 1
16
ln(a ) 0,7 1,1 1,4 1,8 2,2 2,1 3,3 4,3 5,4 -1,8 -2,8
Exercice n°3
( )
On transforme les écritures : x = 3ln 2 = ln 23 = ln 8 et y = 2 ln 3 = ln 32 = ln 9 ( )
Puisque la fonction ln est strictement croissante sur ]0; +∞[ , on aura ln 8 < ln 9 c’est-à-dire x < y
5  12 
On transforme les écritures : x = ln 5 − ln 2 = ln   et y = ln12 − ln 5 = ln  
2  5
12 5  12  5
Puisque la fonction ln est strictement croissante sur ]0; +∞[ , et puisque < , on aura ln   < ln   , c’est-à-dire
5 2  5 2
x> y
Exercice n°4
( )
a = ln e 2 = 2ln(e) = 2 × 1 = 2 ( )
b = ln e3 = 3ln(e) = 3 × 1 = 3
  1
( e ) = ln  e
1
 1
 1 1
c = ln  2
 = − ln(e ) = −2ln(e) = −2 × 1 = −2
2
d = ln 2
 = ln(e) = × 1 =
e  2 2 2
( ) 1 3
e = ln e e = ln(e) + ln( e ) = 1 + =
2 2
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Exercice n°5
1) On calcule
f (2) =
20
ln(10)
ln ( 50000 × 2 ) =
20
ln(10)
ln (100000 ) =
20
ln(10)
( )
ln 105 =
20
ln(10)
× 5ln (10 ) = 100 ,
f (0, 2) =
20
ln(10)
ln ( 50000 × 0, 2 ) =
20
ln(10)
ln (10000 ) =
20
ln(10)
( )
ln 104 =
20
ln(10)
× 4ln (10 ) = 80 ,
et f (0,02) =
20
ln(10)
ln ( 50000 × 0,02 ) =
20
ln(10)
ln (1000 ) =
20
ln(10)
( )
ln 103 =
20
ln(10)
× 3ln (10 ) = 60 . Enfin,
f ( p0 ) =
20
ln(10)
ln ( 50000 p0 ) =
20
ln(10)
(
ln 50000 × 20 × 10−6 = ) 20
ln(10)
(
ln 1000000 × 10−6 = )20
ln(10)
( )
ln 103 =
20
ln(10)
× ln (1) = 0
2) On résout :
20 120 × ln (10 )
f ( p) ≥ 120 ⇔ ln ( 50000 p ) ≥ 120 ⇔ ln ( 50000 p ) ≥
ln(10) 20
⇔ ln ( 50000 p ) ≥ 6ln (10 ) ⇔ ln ( 50000 p ) ≥ ln 106 ( )
( ) ( )
Par stricte croissance de la fonction logarithme sur ]0; +∞[ , on déduit ln 50000 p ≥ ln 106 ⇔ 50000 p ≥ 106 donc
1000000
p≥ = 20 . La pression correspondant au niveau sonore de 120 décibels est donc de 20 Pascals
50000
3) Pour tout réel x ≥ p0 , on calcule
20 20 20
f (10 x) = ln ( 50000 × 10 x ) = ln ( 500000 x ) =  ln ( 50000 x ) + ln10 
ln(10) ln(10) ln(10) 
20 20
= ln ( 50000 x ) + ln (10 ) = f ( x) + 20
ln(10) ln(10)
le niveau sonore augmente de 20 décibels quand la pression s’exerçant sur le tympan est multipliée par 10
4) Pour tout réel x ≥ p0 , on calcule
20 20 20
f (100 x) = ln ( 50000 × 100 x ) = ln ( 5000000 x ) =  ln ( 50000 x ) + ln100 
ln(10) ln(10) ln(10) 
=
20
ln(10)
ln ( 50000 x ) +
20
ln(10)
ln (100 ) =
20
ln(10)
ln ( 50000 x ) +
20
ln(10)
( )
ln 102
20 20
= ln ( 50000 x ) + × 2ln (10 ) = f ( x) + 40
ln(10) ln(10)
le niveau sonore augmente de 40 décibels quand la pression s’exerçant sur le tympan est multipliée par 100
Exercice n°6
1) L’équation est définie si et seulement
 2   2 
2 + 5 x > 0 x > −  x ∈  − ; +∞   2   2 
 ⇔ 5⇔  5  ⇔ x ∈  − ; +∞  ∩ ]−6; +∞[ =  − ; +∞ 
x + 6 > 0  x > −6  x ∈ ]−6; +∞[  5   5 

 2   2 
Pour tout x ∈  − ; +∞  , ln(2 + 5 x) = ln( x + 6) ⇔ 2 + 5 x = x + 6 ⇔ 4 x = 4 ⇔ x = 1. Comme 1∈  − ; +∞  , S = {1}
 5   5 
2) L’équation est définie si et seulement
x −1 > 0 x > 1  x ∈ ]1; +∞[
 ⇔ ⇔ ⇔ x ∈ ]1; +∞[ ∩ ]3; +∞[ = ]3; +∞[
x − 3 > 0  x > 3  x ∈ ]3; +∞[
Pour tout x ∈ ]3; +∞[ ,
ln( x − 1) + ln ( x − 3) = ln ( 3) ⇔ ln ( ( x − 1)( x − 3) ) = ln ( 3) (car ln(a ) + ln(b) = ln(a × b))
⇔ ( x − 1)( x − 3) = 3 ⇔ x 2 − 4 x = 0 ⇔ x ( x − 4 ) = 0 ⇔ x = 0 ou x = 4.
Mais 0 ∉ ]3; +∞[ donc S = {4}
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3) L’équation est définie si et seulement x ∈ ]0; +∞[
ln x = 2 ⇔ ln x = 2 × 1 ⇔ ln x = 2 × ln e ⇔ ln x = ln ( e 2 ) ⇔ x = e 2 . S = {e 2 }
4) L’équation est définie si et seulement x ∈ ]0; +∞[
2(1 + ln x )
= 0 ⇔ 1 + ln x = 0 car une fraction est nulle ssi son numérateur l'est
x
1 1 
⇔ ln x = −1 ⇔ x = e −1 = . S =  
e e 
5) En posant X = ln x , l’équation devient équivalente à l’équation du second degré X 2 + X − 6 = 0 , que l’on sait
résoudre : X = 2 ou X = −3 En revenant à la variable x on a : X = 2 ⇔ ln x = 2 ⇔ x = e 2 et
X = −3 ⇔ ln x = −3 ⇔ x = e −3 . Finalement, S = {e2 ; e −3 }
5 
6) L’équation est définie si et seulement 2 x − 5 > 0 ⇔ x ∈  ; +∞ 
 2 
e+5 e+5 5  e + 5
ln(2 x − 5) = 1 ⇔ ln(2 x − 5) = ln ( e ) ⇔ 2 x − 5 = e ⇔ x = . Comme ∈  ; +∞  , S =  
2 2 2   2 
 x −1  x −1
7) L’équation ln   = 0 n’est définie que si et seulement si >0.
 2x − 1  2x −1
x −1
On dresse un tableau de signes de l’expression :
2x − 1
 x −1 
L’équation ln   = 0 n’est donc définie que si et seulement si
 2x − 1 
 1
x ∈  −∞;  ∪ ]1; +∞[ . En utilisant la bijectivité de la fonction ln, on obtient
 2
 x −1  x −1  1
ln  =0⇔ = 1 ⇔ x − 1 = 2 x − 1 ⇔ x = 0 . Puisque 0 ∈  −∞;  ∪ ]1; +∞[ , on en conclut que S = {0}
 2x − 1  2x − 1  2
 x −1  x −1
8) L’équation ln   = 0 n’est définie que si et seulement si ≠ 0 , donc d’après le tableau de signes ci-dessus,
 2x −1  2x −1
 1 1 
que si et seulement si x ∈  −∞;  ∪  ;1 ∪ ]1; +∞[ . En utilisant la bijectivité de la fonction ln, on obtient
 2 2 
 x −1  x −1 x −1 x −1
ln  =0⇔ =1⇔ = 1 ou = −1 . La première équation a été résolue dans la question 2. La
 2x −1  2x −1 2x − 1 2x −1
x −1 2
deuxième est = −1 ⇔ x − 1 = −2 x + 1 ⇔ 3 x = 2 ⇔ x = . Ces deux solutions appartenant à l’ensemble de définition
2x − 1 3
 2 
de l’équation, on conclut que S = 0; 
 3 
9) L’équation ln ( x − 1) = ln ( 2 x − 1) est définie si et seulement si on a simultanément x − 1 > 0 ⇔ x ∈ ]1; +∞[ et
1  1 
2 x − 1 > 0 ⇔ x ∈  ; +∞  , donc si et seulement si x ∈  ; +∞  ∩ ]1; +∞[ = ]1; +∞[ . On utilise la bijectivité de la fonction
2  2 
ln : Pour tout x ∈ ]1; +∞[ , ln ( x − 1) = ln ( 2 x − 1) ⇔ x − 1 = 2 x − 1 ⇔ x = 0 . Or 0 ∉ ]1; +∞[ , donc l’équation n’admet ps de
solution réelle.
10) L’équation ln ( x − 1 ) = ln ( 2 x − 1) est définie si et seulement si on a simultanément x − 1 ≠ 0 ⇔ x ∈ ]−∞;1[ ∪ ]1; +∞[ et
1  1  1 
2 x − 1 > 0 ⇔ x ∈  ; +∞  , donc si et seulement si x ∈  ; +∞  ∩ ( ]−∞;1[ ∪ ]1; +∞[ ) =  ;1 ∪ ]1; +∞[ . On utilise la
2  2  2 
1 
bijectivité de la fonction ln : Pour tout x ∈  ;1 ∪ ]1; +∞[ , ln ( x − 1 ) = ln ( 2 x − 1) ⇔ x − 1 = 2 x − 1 , ce qui équivaut à
2 
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2
deux équations : x − 1 = 2 x − 1 ⇔ x = 0 (déjà résolue dans la question 4) et − x + 1 = 2 x − 1 ⇔ x = . Puisque seule cette
3
2
dernière solution appartient à l’ensemble de définition de l’équation, on conclut que S =  
3
11) L’équation ln ( x − 1 ) = ln ( 2 x − 1 ) est définie si et seulement si on a simultanément x − 1 ≠ 0 ⇔ x ∈ ]−∞;1[ ∪ ]1; +∞[
 1 1 
et 2 x − 1 ≠ 0 ⇔ x ∈  −∞;  ∪  ; +∞  , donc si et seulement si
 2 2 
 1 1   1 1  1 
x ∈   −∞;  ∪  ; +∞   ∩ ( ]−∞;1[ ∪ ]1; +∞[ ) =  −∞;  ∪  ;1 ∪ ]1; +∞[ = ℝ \  ;1 .
 2 2   2 2  2 
 1 1 
On utilise la bijectivité de la fonction ln : Pour tout x ∈  −∞;  ∪  ;1 ∪ ]1; +∞[ ,
 2 2 
ln ( x − 1 ) = ln ( 2 x − 1 ) ⇔ x − 1 = 2 x − 1 , ce qui équivaut à deux équations :
2
x − 1 = 2 x − 1 ⇔ x = 0 (déjà résolue dans la question 4) et − x + 1 = 2 x − 1 ⇔ x =
(déjà résolue dans la question 10)
3
 2
Puisque ces deux solutions appartiennent à l’ensemble de définition de l’équation, on conclut que S = 0; 
 3
Exercice n°7
( )
1) A ( x ) = ( x − 1)( x + 1)( x − 2 ) = x 2 − 1 ( x − 2 ) = x 3 − 2 x 2 − x + 2
(
2) (a) Examinons d’abord l’ensemble de définition de l’équation ln x 3 + 2 = ln 2 x 2 + x . ) ( )
 x > 3 −2
 x 3 + 2 > 0  x > −2
3

L’équation est bien définie si et seulement si  2 ⇔ ⇔  1 .
2 x + x > 0  x ( 2 x + 1) > 0  x ∈  −∞; −  ∪ ]0; +∞[
  2
 1
L’ensemble de définition de l’équation est donc  3 −2; −  ∪ ]0; +∞[ . Par bijectivité de la fonction logarithme népérien,
 2
 1
( ) ( )
pour tout x ∈  3 −2; −  ∪ ]0; +∞[ , ln x 3 + 2 = ln 2 x 2 + x ⇔ x3 + 2 = 2 x 2 + x ⇔ x3 − 2 x 2 − x + 2 = 0 .
 2
D’après la factorisation de la question (1), x3 − 2 x 2 − x + 2 = 0 ⇔ ( x − 1)( x + 1)( x − 2 ) = 0 . Pour qu’un produit de facteurs
soit nul, il faut et il suffit qu’au moins l’un d’entre eux le soit.
Ainsi ( x − 1)( x + 1)( x − 2 ) = 0 ⇔ x = 1 ou x = −1 ou x = 2 . Les trois solutions sont compatibles avec l’ensemble de
définition. Ainsi Sa = {−1;1;2}
3
(b) L’équation est définie sur ℝ , puisque les quantités x + 2 et 2x 2 + x sont strictement positives. En remarquant que
2
( 3
) (
pour tout réel x, x 2 = x , on va poser X = x . L’équation ln x + 2 = ln 2 x 2 + x ⇔ ln x + 2 = ln 2 x + x ) ( 3
) ( 2
)
( ) ( )
devient alors équivalente à ln X 3 + 2 = ln 2 X 2 + X , avec la condition X ≥ 0 (puisque X = x ). D’après la question
(a), on a X=-1 ; 1 2. La valeur X=-1 est éliminée par la condition X ≥ 0 (l’équation x = −1 n’admet pas de solution). En
« revenant » à l’inconnue x , on a donc X = 1 ⇔ x = 1 ⇔ x = −1 ou x = 1 ou X = 2 ⇔ x = 2 ⇔ x = −2 ou x = 2 . Ainsi
Sb = {−2; −1;1; 2}
(
(c) Examinons d’abord l’ensemble de définition de l’équation ln x 3 − x 2 − 3 x + 3 = ln x 2 − 2 x + 1 . ) ( )
Notons f ( x ) = x3 − x 2 − 3 x + 3 et g ( x ) = x 2 − 2 x + 1 . En remarquant que f (1) = 0 , on peut donc factoriser f ( x ) par
( )
x − 1 . On obtient f ( x ) = ( x − 1) x 2 − 3 , d’où une factorisation aboutie
( )( )
égale à f ( x ) = ( x − 1) x − 3 x + 3 , qui nous permet de dresser le
tableau de signes de f ( x ) :
Ainsi f ( x ) > 0 ⇔ x ∈  − 3;1 ∪  3; +∞ 
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L’étude du signe de g ( x ) = x 2 − 2 x + 1 est plus simple puisque pour tout réel x , g ( x ) = ( x − 1) , donc
2
g ( x ) > 0 ⇔ x ∈ ]−∞;1[ ∪ ]1; +∞[ .

Les deux conditions devant être réalisées simultanément, l’ensemble de définition de l’équation est donc
 − 3;1 ∪  3; +∞ 
   
Par bijectivité de la fonction logarithme népérien,
( ) ( )
ln x3 − x 2 − 3 x + 3 = ln x 2 − 2 x + 1 ⇔ x3 − x 2 − 3 x + 3 = x 2 − 2 x + 1 ⇔ x3 − 2 x 2 − x + 2 = 0
Cette dernière équation ayant pour solution –1 ; 1 et 2, par compatibilité avec l’ensemble de définition de l’équation, on
obtient Sc = {−1;2}
( )
(d) Examinons d’abord l’ensemble de définition de l’équation ln x3 − x 2 − 3 x + 3 = 2ln (1 − x ) .
( )
Le membre de gauche ln x 3 − x 2 − 3 x + 3 est défini si et seulement si x ∈  − 3;1 ∪  3; +∞  (cf question (e)), tandis
que le membre de droite est défini si et seulement si 1 − x > 0 ⇔ x ∈ ]−∞;1[ .
Les deux conditions devant être réalisées simultanément, l’ensemble de définition de l’équation est donc  − 3;1 . Pour
tout x ∈  − 3;1 , par bijectivité de la fonction logarithme népérien,
( ) ( )
ln x3 − x 2 − 3 x + 3 = 2ln (1 − x ) ⇔ ln x 3 − x 2 − 3 x + 3 = ln (1 − x ) 

2

⇔ x3 − x 2 − 3 x + 3 = 1 − 2 x + x 2 ⇔ x3 − 2 x 2 − x + 2 = 0
Cette dernière équation ayant pour solution –1 ; 1 et 2, par compatibilité avec l’ensemble de définition de l’équation, on
obtient Sd = {−1}
Exercice n°8
 3
x − y =
1) Le système  2 n’est défini que si et seulement si x > 0 et y > 0 . On le résout par substitution :
ln x + ln y = 0
 3  3  3
 3  y=x− L1  y= x− L1  y= x− L1
 x − y = L  2  2  2
 2
1
⇔ ⇔ ⇔
ln x + ln y = 0 L2 ln x + ln  x − 3  = 0 L2 ln  x  x − 3   = 0 L2  x  x − 3  = 1 L2
   
        
 2 2  2
3
On résout l’équation x 2 − x − 1 = 0 ⇔ 2 x 2 − 3x − 2 = 0 en calculant son discriminant
2
∆ = ( −3) − 4 × 2 × ( −2 ) = 9 + 16 = 25
2
d’où l’existence de deux solutions réelles distinctes
− ( −3) − 25 3−5 1 − ( −3) + 25 3 + 5
x1 = = = − et x2 = = = 2 . La seule valeur compatible avec l’ensemble de
2× 2 4 2 2× 2 4
 3 1
y = 2 − = L1  1  
définition du système est x = 2 donc  2 2 . Ainsi S =  2;  
 x=2 L2  2  
5ln x + 2ln y = 26
2) Le système  n’est défini que si et seulement si x > 0 et y > 0
 2ln x − 3ln y = −1
5ln x + 2ln y = 26
On effectue un changement de variable en posant X = ln x et Y = ln y . Le système  devient alors
 2ln x − 3ln y = −1
5 X + 2Y = 26 L1
équivalent au système.  Comme 5 × ( −3) − 2 × 2 ≠ 0 , ce système admet une unique solution
 2 X − 3Y = −1 L2
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 19 X = 76 3L1 − 2 L2
5 X + 2Y = 26 L1 15 X + 6Y = 78 3L1 
 ⇔ ⇔ 2X +1
 2 X − 3Y = − 1 L2  4 X − 6 Y = − 2 2 L2 Y = 3 L2
 76
 X = 19 = 4 3L1 − 2 L2
 X = 4 3L1 − 2 L2
⇔ ⇔ . Ainsi S = {( 4;3)}
Y = 2 × 4 + 1 = 3  Y =3 L2
L2
 3
On « revient aux inconnues x et y » : X = 4 ⇔ ln x = 4 ⇔ x = e 4 et Y = 3 ⇔ ln y = 3 ⇔ y = e3
Finalement S = {( e ; e )}
4 3
ln xy = 4
3) Le système  n’est défini que si et seulement si x > 0 et y > 0
(ln x)(ln y ) = −12
ln x + ln y = 4
Puisque pour tout x > 0 et y > 0 , ln xy = ln x + ln y , le système devient équivalent à 
(ln x)(ln y ) = −12
On effectue un changement de variable en posant X = ln x et Y = ln y .
ln x + ln y = 4  X + Y = 4 L1
Le système  devient alors équivalent au système. 
(ln x)(ln y ) = −12  XY = −12 L2
 Y =4− X L1  Y =4− X L1
Par substitution,  ⇔ 2
 X ( 4 − X ) = −12 L2 − X + 4 X + 12 = 0 L2
On résout l’équation − X + 4 X + 12 = 0 ⇔ X 2 − 4 X − 12 = 0
2
en calculant son discriminant
∆ = ( −4 ) − 4 × 1 × ( −12 ) = 16 + 48 = 64
2
d’où l’existence de deux solutions réelles distinctes
− ( −4 ) − 64 −4 − ( −4 ) + 64 12
X1 = = = −2 et X 2 = = = 6.
2 ×1 2 2 2
A chaque valeur de X correspond une valeur de Y :
X 1 = −2 ⇒ Y1 = 4 − X 1 = 4 − ( −2 ) = 6 et X 2 = 6 ⇒ Y2 = 4 − X 2 = 4 − 6 = −2
 X + Y = 4 L1
Les solutions du système  { }
sont S = ( 6; −2 ) ; ( −2; 6 ) (Comme X et Y jouent des rôles symétriques, on
 XY = −12 L2
peut considérer qu’il n’existe qu’une seule solution : 6 et –2)
On « revient aux inconnues x et y » :
X = 6 ⇔ ln x = 6 ⇔ x = e6 et Y = −2 ⇔ ln y = −2 ⇔ y = e −2 ,
ou symétriquement X = −2 ⇔ ln x = −2 ⇔ x = e −2 et Y = 6 ⇔ ln y = 6 ⇔ y = e6 ,
Finalement S = {( e ; e ) ; ( e
6 −2 −2
} { }
; e6 ) ou de manière symétrique S = ( e6 ; e −2 )
Exercice n°9
1) L’inéquation est définie si et seulement
 2   2 
2 + 5 x > 0 x > −  x ∈  − ; +∞   2   2 
 ⇔ 5⇔  5  ⇔ x ∈  − ; +∞  ∩ ]−6; +∞[ =  − ; +∞ 
x + 6 > 0  x > −6  x ∈ ]−6; +∞[  5   5 

 2 
Pour tout x ∈  − ; +∞  , ln(2 + 5 x) ≤ ln( x + 6) ⇔ 2 + 5 x ≤ x + 6 ⇔ 4 x ≤ 4 ⇔ x ≤ 1
 5 
 2   2 
L’ensemble des solutions est donc S =  − ; +∞  ∩ ]−∞;1] =  − ;1
 5   5 
2) L’inéquation est définie si et seulement
x −1 > 0 x > 1  x ∈ ]1; +∞[
 ⇔ ⇔ ⇔ x ∈ ]1; +∞[ ∩ ]3; +∞[ = ]3; +∞[
x − 3 > 0  x > 3  x ∈ ]3; +∞[
Pour tout x ∈ ]3; +∞[ ,
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ln( x − 1) + ln ( x − 3) < ln ( 3) ⇔ ln ( ( x − 1)( x − 3) ) < ln ( 3) (car ln(a ) + ln(b) = ln(a × b))
⇔ ( x − 1)( x − 3) < 3 ⇔ x 2 − 4 x < 0
⇔ x ( x − 4 ) < 0 ⇔ x ∈ ]0; 4[
L’ensemble des solutions est donc S = ]0; 4[ ∩ ]3; +∞[ = ]3;4[
3) L’inéquation est définie si et seulement x ∈ ]0; +∞[
ln x ≥ 2 ⇔ ln x ≥ 2 × 1 ⇔ ln x ≥ 2 × ln e (car ln(e) = 1)
⇔ ln x ≥ ln e2 ( ) (car n ln(a ) = ln ( a n ))
⇔ x ≥ e 2 . S = e 2 ; +∞ 
4) L’inéquation est définie si et seulement x ∈ ]0; +∞[ .Puisque x>0,

2 (1 + ln x ) 1 1 
> 0 ⇔ 1 + ln x > 0 ⇔ ln x > −1 ⇔ x > e −1 = . S =  ; +∞ 
x e e 
5) L’inéquation est définie si et seulement x ∈ ]0; +∞[ .
En posant X = ln x , l’inéquation devient équivalente à l’inéquation du second degré X 2 + X − 6 ≤ 0 , que l’on sait
résoudre : X ∈ [ −3;2] En revenant à la variable x on a : X ∈ [ −3;2] ⇔ −3 ≤ ln( x) ≤ 2 ⇔ e −3 ≤ x ≤ e 2 . S = e −3 ; e 2 
5 
6) L’inéquation est définie si et seulement 2 x − 5 > 0 ⇔ x ∈  ; +∞ 
2 
e+5
ln(2 x − 5) ≥ 1 ⇔ ln(2 x − 5) ≥ ln ( e ) ⇔ 2 x − 5 ≥ e ⇔ x ≥
2
5  e +5  e + 5 
S =  ; +∞  ∩  ; +∞  =  ; +∞  ,
2   2   2 
7) L’inéquation est définie sur ℝ .
(1, 2 ) ≥ 4 ⇔ ln (1, 2n ) ≥ ln(4)
n
⇔ n ln (1, 2 ) ≥ ln(4) car ln ( a n ) = n ln ( a )

ln(4)
⇔n≥ car ln (1, 2 ) > 0
ln (1, 2 )
Si n ∈ ℕ , alors n ≥ 8
8) L’inéquation est définie sur ℝ .
( 0,8) ≤ 0,1 ⇔ ln ( 0,8n ) ≥ ln(0,1)
n
⇔ n ln ( 0,8 ) ≤ ln(0,1) car ln ( a n ) = n ln ( a )

ln(0,1)
⇔n≥ car ln ( 0,8 ) < 0
ln ( 0,8 )
Si n ∈ ℕ , alors n ≥ 11
Exercice n°10
n
 6 
Le capital acquis au bout de n années s’élevant à 5000 × 1 +  = 5000 × 1, 06 , il suffit de résoudre l’inéquation
n
 100 
12000
5000 × 1, 06n ≥ 12000 ⇔ 1, 06n ≥ ⇔ 1, 06n ≥ 2, 4
5000
ln ( 2, 4 )
⇔ ln (1, 06n ) ≥ ln ( 2, 4 ) ⇔ n ln (1, 06 ) ≥ ln ( 2, 4 ) ⇔ n ≥ ≈ 15, 02
ln (1, 06 )
≥0
Puisque n ∈ ℕ , c’est au cours de la 15ème année (donc au début de la 16ème année) que le capital dépassera 12000 €
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Exercice n°11
1) Etudions séparément les signes de ln x et ln x + 1 , puis résumons dans un tableau de signes
Pour x ∈ ]0; +∞[ ,
ln x = 0 ⇔ x = 1 et ln x > 0 ⇔ x ∈ ]1; +∞[
1 1
De plus ln x + 1 = 0 ⇔ ln x = −1 ⇔ x = e −1 = et ln x + 1 > 0 ⇔ ln x > −1 ⇔ x > e −1 = ln x > 0 ⇔ x ∈ ]1; +∞[
e e
D’où le tableau de A( x) = ln x(ln x + 1) :
2) Etudions séparément les signes de 2x et ln(1 − x) , puis résumons dans un tableau de signes
Notons d’abord que l’expression n’est définie que si et seulement si 1 − x > 0 ⇔ x < 1 ⇔ x ∈ ]−∞;1[
Pour x ∈ ]−∞;1[ ,
2 x = 0 ⇔ x = 0 et 2 x > 0 ⇔ x > 0
De plus ln(1 − x) = 0 ⇔ 1 − x = 1 ⇔ x = 0 et ln(1 − x) > 0 ⇔ 1 − x > 1 ⇔ x < 0
D’où le tableau de B ( x) = 2 x ln(1 − x) :
3) Etudions séparément les signes de − x 2 et ln( x + 1) , puis résumons dans un tableau de signes
Notons d’abord que l’expression n’est définie que si et seulement si x + 1 > 0 ⇔ x > −1 ⇔ x ∈ ]−1; +∞[
Pour tout x ∈ ]−1; +∞[ , − x 2 ≤ 0 et − x 2 = 0 ⇔ x = 0
De plus ln( x + 1) = 0 ⇔ x + 1 = 1 ⇔ x = 0 et ln( x + 1) > 0 ⇔ x + 1 > 1 ⇔ x > 0
D’où le tableau de C ( x) = − x 2 ln( x + 1) :
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Exercice n°12
1) La fonction f sera définie pour toutes les valeurs de x pour lesquelles x 2 + 3x − 4 > 0
Si on note P ( x) = x 2 + 3 x − 4 , on calcule son discriminant : ∆ = 32 − 4 × 1 × ( −4 ) = 25 , d’où l’existence de deux racines
−3 − 25 −3 + 25
réelles distinctes x1 = = −4 et x2 = = 1 . D’après les règles de signe d’un trinôme, x 2 + 3x − 4 > 0 si et
2 ×1 2 ×1
seumement si x ∈ ]−∞; −4[ ∪ ]1; +∞[ . Ainsi D f = ]−∞; −4[ ∪ ]1; +∞[
 4 − x2   ( 2 − x )( 2 + x ) 
2) La fonction f définie par f ( x ) = ln   = ln   existe pour toutes les valeurs de x pour lesquelles
 x   x 
( 2 − x )( 2 + x ) > 0 (avec x ≠ 0 )
x
On dresse le tableau de signes de l’expression A ( x ) =

( 2 − x )( 2 + x )
x
( 2 − x )( 2 + x ) > 0 ⇔
Ainsi
x
]−∞; −2[ ∪ ]0; 2[
On conclut D f = ]−∞; −2[ ∪ ]0;2[
( )
3) La fonction f définie par f : x → ln 4 − x 2 − ln x existe pour toutes les valeurs de x pour lesquelles on a
simultanément 4 − x > 0 et x > 0 (pour que les deux membres de la fonction soient bien définis)
2
Or 4 − x 2 > 0 ⇔ x 2 < 4 ⇔ x ∈ ]−2;2[ .

Si on exige de plus que x > 0 , alors D f = ]−2; 2[ ∩ ]0; +∞[ = ]0; 2[
( )
4) La fonction f définie par f : x → ln x 2 − 4 − ln(− x) existe pour toutes les valeurs de x pour lesquelles on a
simultanément x − 4 > 0 et − x > 0 ⇔ x < 0 (pour que les deux membres de la fonction soient bien définis)
2
Or x 2 − 4 > 0 ⇔ x 2 > 4 ⇔ x ∈ ]−∞; −2[ ∪ ]2; +∞[ .

Si on exige de plus que x < 0 , alors D f = ( ]−∞; −2[ ∪ ]2; +∞[ ) ∩ ]−∞;0[ = ]−∞; −2[
Exercice n°13
1) lim x 2 = +∞ et lim ln x = +∞ , donc par somme, lim ( x 2 + ln x ) = +∞
x →+∞ x →+∞ x →+∞
2) lim 1 − x = −∞ et lim ln x = +∞ , donc par produite, lim (1 − x ) ln x = −∞

x →+∞ x →+∞ x →+∞
3) lim ln x = +∞ donc par soustraction, lim ( ln 2 − 3ln x ) = −∞

x →+∞ x →+∞
4) lim x − 4 = −4 et lim ln x = −∞ donc par somme lim ( x − 4 + ln x ) = −∞

x →0 x →0 x →0
5) Puisque lim x = +∞ , on pose u = x , et puisque lim ln u = +∞ on conclut que lim ln ( x 2 ) = +∞

2 2
x →−∞ u →+∞ x →−∞
+ ln x
6) lim ln x = −∞ et lim x = 0 on conclut par quotient que lim = −∞
x →0 x →0 x →0 x
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7) Puisque lim x = +∞ et lim ln x = +∞ , nous sommes en présence d’une forme indéterminée « ∞ − ∞ ». On transforme
x →+∞ x →+∞
 ln x  ln x  ln x 
l’écriture : x − ln x = x  1 −  . Comme xlim = 0 (limite connue), on déduit successivement que lim  1 −  = 1,
 x  →+∞ x x →+∞
 x 
 ln x 
puis par produit, que lim x  1 −  = +∞ , c’est-à-dire que xlim x − ln x = +∞
x →+∞
 x  →+∞
 1
8) Puisque lim x = +∞ et lim ln  1 +  = ln(1) = 0 , nous sommes en présence d’une forme indéterminée « ∞ × 0 ». En
x →+∞ x →+∞
 x
1 1
posant X = , puisque lim X = 0+ , la limite cherchée devient lim+ ln (1 + X ) . Or un résultat du cours nous indique
x x →+∞ X →0 X
ln (1 + X )  1
que lim+ = 1 donc lim x ln  1 +  = 1
X →0 X x →+∞
 x
ln(1 + 2 x) 2ln(1 + X ) ln (1 + X )
9) En posant X = 2 x , la limite cherchée devient lim = lim . Et puisque lim+ = 1 , on
x →0 x x→0 X X →0 X
2ln(1 + X ) ln(1 + 2 x)
conclut que lim = 2 , c’est-à-dire lim =2
x →0 X x →0 x
Exercice n°14
1) La fonction définie par f ( x) = − + 1 + 2ln x et définie et dérivable sur ]0; +∞[ en tant que somme de fonctions qui le
x
2
1 2 4− x
sont, et pour tout x ∈ ]0; +∞[ , f ′( x) = − + 2 × = − + =
1 1
2 x 2 x 2x
est définie et dérivable sur ]0; +∞[ et puisque pour tout x ∈ ]0; +∞[ ,
2ln x
2) La fonction définie par f ( x) =
ln 3
2 2 1 2
f ( x) = ln x , f ′( x) = × =
ln 3 ln 3 x x ln 3
3) La fonction définie par f ( x) = ln(4 − x) + ln x est définie et dérivable sur ]0; +∞[ ∩ ]−∞; 4[ = ]0; 4[ et pour tout
−1 1 − x + 4 − x 4 − 2x 2(2 − x)
x ∈ ]0; 4[ , f ′( x) = + = = =
4−x x x (4 − x) x (4 − x) x (4 − x)
4) La fonction définie par f ( x) = x ln x − x est définie et dérivable sur ]0; +∞[ en tant que produit de fonctions qui le
sont. Puisque pour tout x ∈ ]0; +∞[ , x ln x = u ( x ) v ( x ) où u ( x ) = x ⇒ u ′ ( x ) = 1 et v ( x ) = ln x ⇒ v′ ( x ) =

1
, on aura
x
1
f ′( x) = u ′ ( x ) v ( x ) + u ( x ) v′ ( x ) − 1 = 1 × ln x + x ×
− 1 = ln x + 1 − 1 = ln x
x
5) La fonction définie par f ( x) = x 2 ln x est définie et dérivable sur ]0; +∞[ en tant que produit de fonctions qui le sont.
Puisque pour tout x ∈ ]0; +∞[ , f ( x ) = u ( x ) v ( x ) où u ( x ) = x 2 ⇒ u ′ ( x ) = 2 x et v ( x ) = ln x ⇒ v′ ( x ) =

1
, on aura
x
1
f ′( x) = u ′ ( x ) v ( x ) + u ( x ) v′ ( x ) = 2 x × ln x + x 2 × = x ( 2ln x + 1)
x
5 
6) La fonction définie par f ( x) = ln(2 x − 5) est définie et dérivable sur  ; +∞  (car X → ln X est définie et dérivable
2 
5  5 
sur ]0; +∞[ et 2 x − 5 > 0 ⇔ x ∈  ; +∞  ). Puisque pour tout x ∈  ; +∞  , f ( x) = ln ( u ( x ) ) avec
2  2 
u′ ( x ) 2
u ( x ) = 2 x − 5 ⇒ u ′ ( x ) = 2 , on aura f ′( x) = =
u ( x) 2x − 5
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 1
7) La fonction définie par f ( x) = ln(−3 x + 1) est définie et dérivable sur  −∞;  (car X → ln X est définie et dérivable
 3
 1  1
sur ]0; +∞[ et −3 x + 1 > 0 ⇔ x ∈  −∞;  ). Puisque pour tout x ∈  −∞;  , f ( x) = ln ( u ( x ) ) avec
 3   3
u′ ( x ) −3
u ( x ) = −3x + 1 ⇒ u ′ ( x ) = −3 , on aura f ′( x) = =
u ( x ) −3 x + 1
8) La fonction définie par f ( x) = ln( x 2 + x + 1) n’est définie que pourles valeurs de x pour lesquelles x 2 + x + 1 > 0 . Si on
note P ( x ) = x 2 + x + 1 , le calcul de son discriminant fournit ∆ = 12 − 4 × 1 × 1 = −3 < 0 . Ainsi, pour tout x ∈ ℝ ,
x2 + x + 1 > 0 , donc f est définie et dérivable sur ℝ , et pour tout x∈ℝ, f ( x) = ln ( u ( x ) ) avec
u′ ( x ) 2x + 1
u ( x ) = x 2 + x + 1 ⇒ u ′ ( x ) = 2 x + 1 . Ainsi f ′( x) = =
u ( x) x + x +1
2
 x −1  x −1
9) La fonction définie par f ( x) = ln   n’est définie que pourles valeurs de x pour lesquelles > 0 . Si on note
 x +1 x +1
x −1
P ( x) = , le tableau de signes de P est donné par :
x +1
Ainsi, f est définie sur ]−∞; −1[ ∪ ]1; +∞[
Puisque P est dérivable sur ]−∞; −1[ ∪ ]1; +∞[ , puisque pour tout x ∈ ]−∞; −1[ ∪ ]1; +∞[ , xx +− 11 > 0 et puisque
X → ln X est définie et dérivable sur ]0; +∞[ , on conclut que f sera dérivable sur ]−∞; −1[ ∪ ]1; +∞[
P′ ( x ) x −1 u ( x)
Pour tout x ∈ ]−∞; −1[ ∪ ]1; +∞[ , puisque f ( x) = ln ( P ( x ) ) , on aura f ′( x) = . Puisque P ( x ) = = où
P ( x) x + 1 v ( x)
u ′ ( x ) v ( x ) − u ( x ) v′ ( x ) 1 × ( x + 1) − ( x − 1) × 1
u ( x ) = x − 1 ⇒ u ′ ( x ) = 1 et v ( x ) = x + 1 ⇒ v′ ( x ) = 1 , on aura P′ ( x ) = =
( v ( x)) ( x + 1)
2 2
2
( x + 1)
2
2 2 x +1 2
= donc f ′( x) = = × =
( x + 1)
2
x −1 ( x + 1)
2
x − 1 ( x + 1)( x − 1)
x +1
10) La fonction définie par f ( x) = ln(ln x) n’est définie que pourles valeurs de x pour lesquelles ln x > 0 , c’est-à-dire
D f = ]1; +∞[ . Pour tout x ∈ ]1; +∞[ , puisque f ( x) = ln ( u ( x ) ) où u ( x ) = ln x ⇒ u ′ ( x ) =

1
on aura
x
1
u′ ( x ) 1
f ′( x) = = x =
u ( x ) ln x x ln x
3 
11) La fonction définie par f ( x) = x ln(2 x − 3) est définie et dérivable sur  ; +∞  en tant que produit de fonctions qui
2 
3 
le sont (car X → ln X est définie et dérivable sur ]0; +∞[ et 2 x − 3 > 0 ⇔ x ∈  ; +∞  )
 2 
3  2
Puisque pour tout x ∈  ; +∞  , f ( x) = u ( x ) v ( x ) avec u ( x ) = x ⇒ u ′ ( x ) = 1 et v ( x ) = ln ( 2 x − 3) ⇒ v′ ( x ) = , on en
 2  2 x −3
déduit f ( x) = u ′ ( x ) v ( x ) + u ( x ) v′ ( x ) = 1 × ln ( 2 x − 3) + x ×
2
= ln ( 2 x − 3) +
2x
=
( 2 x − 3) ln ( 2 x − 3) + 2 x
2x − 3 2x − 3 2x − 3
Page 16/29
12) La fonction définie par f ( x) = 2 x(1 − ln x) est définie et dérivable sur ]0; +∞[ en tant que produit de fonctions qui le
1
sont. Puisque pour tout x ∈ ]0; +∞[ , f ( x) = u ( x ) v ( x ) avec u ( x ) = 2 x ⇒ u ′ ( x ) = 2 et v ( x ) = 1 − ln x ⇒ v′ ( x ) = − , on en
x
 1
déduit f ( x) = u ′ ( x ) v ( x ) + u ( x ) v′ ( x ) = 2 × (1 − ln x ) + 2 x ×  −  = 2 − 2ln x − 2 = −2ln x
 x
est définie et dérivable sur ]0; +∞[ en tant que quotient de fonctions qui le sont.
ln x
13) La fonction définie par f ( x) =
x
u ( x)
Puisque pour tout x ∈ ]0; +∞[ , f ( x ) =
1
où u ( x ) = ln x ⇒ u ′ ( x ) = et v ( x ) = x ⇒ v′ ( x ) = 1 , on aura
v( x) x
1
u ′ ( x ) v ( x ) − u ( x ) v′ ( x ) × x − ( ln x ) × 1
x 1 − ln x
f ′( x) = = =
(v ( x )) ( v ( x ))
2 2
x2
x − ln x
14) La fonction définie par f ( x) = est définie et dérivable sur ]0; +∞[ en tant que quotient de fonctions qui le
x2
u ( x)
sont. Puisque pour tout x ∈ ]0; +∞[ , f ( x ) =
1
où u ( x ) = x − ln x ⇒ u ′ ( x ) = 1 − et v ( x ) = x 2 ⇒ v′ ( x ) = 2 x
v( x) x
 1 2
u ′ ( x ) v ( x ) − u ( x ) v′ ( x ) 1 −  × x − ( x − ln x ) × 2 x x 2 − x − 2 x 2 + 2 x ln x − x 2 − x + 2 x ln x 2ln x − x − 1
=
x
f ′( x) = = = =
(v ( x )) ( )
2 2
x2 x4 x4 x3
15) La fonction définie par f ( x) = ( ln x ) − 2ln x − 4 est définie et dérivable sur ]0; +∞[ en tant que somme et composée
2
1 1 2ln x 2 2 ( ln x − 1)
de fonctions qui le sont. Pour tout x ∈ ]0; +∞[ , f ′( x) = 2 ( ln x )
2 −1
× − 2× = − =
x x x x x
16) La fonction définie par f ( x) = ln x 2 est définie et dérivable sur ]−∞;0[ ∪ ]0; +∞[ . En effet x → x 2 est définie et
dérivable sur ℝ, tandis que X → ln ( X ) n’est définie et dérivable que sur ]0; +∞[ . Or
x 2 ∈ ]0; +∞[ ⇔ x ∈ ]−∞;0[ ∪ ]0; +∞[ . Pour tout x ∈ ]−∞;0[ ∪ ]0; +∞[ , f ′( x) =
2x 2
=
x2 x
17) La fonction définie par f ( x) = ( ln x ) est définie et dérivable sur ]0; +∞[ en tant que composée de fonctions qui le
2
sont. En effet x → ln x est définie et dérivable sur ]0; +∞[ , tandis que X → X 2 est définie et dérivable sur ℝ .
Pour tout x ∈ ]0; +∞[ , f ′( x) = 2 ( ln x )

2 −1 1 2ln x
× =
x x
18) La fonction définie par f ( x) = ln 1 − x 2 est définie et dérivable pour toutes les valeurs de x telles que
1 − x 2 ≠ 0 ⇔ x ∈ ]−∞; −1[ ∪ ]−1;1[ ∪ ]1; +∞[ . Selon la valeur de x , l’expression de f ( x) n’est pas la même.
Pour tout x ∈ ]−∞; −1[ ∪ ]1; +∞[ , 1 − x 2 < 0 donc 1 − x 2 = x 2 − 1 et par suite f ( x) = ln x 2 − 1 . Alors f ′( x) = ( ) 2x
x −1 2
−2 x
Pour tout x ∈ ]−1;1[ , 1 − x 2 > 0 donc 1 − x 2 = 1 − x 2 et par suite f ( x) = ln 1 − x 2 ( ) . Alors f ′( x) = =
2x
1 − x2 x2 − 1
2x
Ainsi, on peut affirmer que pour tout x ∈ ]−∞; −1[ ∪ ]1; +∞[ , f ′( x) =
x2 − 1
Exercice n°15
1) f (2) = 0 se traduit par l’équation ln(2a + b) = 0 ⇔ 2a + b = 1
a 3 a 3
De plus f ′( x) = donc f ′(3) = se traduit par = ⇔ 4a = 3 ( 3a + b ) ⇔ 5a + 3b = 0
ax + b 4 3a + b 4
 a=3 3L1 − L1
 2a + b = 1 L1 6a + 3b = 3 3L1   a = 3 3L1 − L1
On doit résoudre le système  ⇔ ⇔ − 5a ⇔
5a + 3b = 0 L2 5a + 3b = 0 L2 b = 3 L2 b = −5 L2
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5  5 
Ainsi, f ( x) = ln ( 3 x − 5 ) , qui est définie si et seulement si 3x − 5 > 0 ⇔ x ∈  ; +∞  . Ainsi D f =  ; +∞ 
3  3 
5 
La fonction f est la composée de deux fonctions strictement croissantes donc est strictement croissante sur  ; +∞ 
3 
2) La courbe C passe par le point A(2 ;0) implique f ( 2 ) = 0 ⇔ ln(2a + b) = 0 ⇔ 2a + b = 1 . La tangente en A ait pour
a
coefficient directeur –2 implique f ′(2) = −2 , c’est-à-dire = −2 ⇔ a = −2 ( 2a + b ) ⇔ 5a + 2b = 0 . On doit
2a + b
 −a = 2 2 L1 − L1
 2a + b = 1 L1 4a + 2b = 2 2 L1  a = −2 2 L1 − L1
résoudre :  ⇔ ⇔ − 5a ⇔
5a + 2b = 0 L2 5a + 2b = 0 L2 b = 2 L2  b=5 L2
Ainsi, f ( x) = ln ( −2 x + 5 )
Exercice n°16
Partie I
1) g est définie et dérivable sur ]0; +∞[ en tant que somme de fonctions qui le sont, et pour tout x ∈ ]0; +∞[ ,
1 2 x 2 − 2 2 ( x − 1) 2 ( x − 1)( x + 1)
2
g′ ( x) = 2x − 2 × = = =
x x x x
Puisque x>0, le signe de g ′ ( x ) sera donné par le signe de ( x − 1)( x + 1) , expression dont les racines sont –1 et 1
Ainsi, pour x ∈ ]0;1[ , g ′ ( x ) < 0 donc g est strictement décroissante sur ]0 ;1[, et pour tout x ∈ ]1; +∞[ , g ′ ( x ) > 0 donc
g est strictement croissante sur ]1; +∞[
2) Sur ]0; +∞[ , g atteint donc son minimum lorsque x = 1, et comme g (1) = 12 − 2 × ln1
= 1 , on peut affirmer que pour
0
tout x ∈ ]0; +∞[ , g ( x ) > 0

Partie II
1) Puisque lim ln x = −∞ , on en déduit par quotient et somme, que lim f ( x ) = −∞ . La droite d’équation x = 0 (c’est-
x →0 x →0
x >0 x >0
à-dire l’axe des ordonnées) est donc asymptote verticale à la courbe (C)
x 1 ln x
2) On transforme l’écriture de f(x) : Pour tout x ∈ ]0; +∞[ , f ( x ) =
+ +
2 x x
ln x 1 x
En utilisant la limite de croissance comparée lim = 0 et puisque lim = 0 et lim = +∞ , on déduit par somme
x →+∞ x x →+∞ x x →+∞ 2
x 1 ln x ln x 1
que lim f ( x ) = +∞ . De plus, pour tout x ∈ ]0; +∞[ , f ( x ) − = + , et puisque lim = 0 et lim = 0 ,
x →+∞ 2 x x x →+∞ x x →+∞ x
 x x
on aura donc lim  f ( x ) −  = 0 . La droite ( ∆ ) d’équation y = est asymptote oblique à (C) en +∞ .
x →+∞
 2 2
x 1 + ln x
Pour connaître la position relative de (C) et (∆) , on étudie le signe de la différence f ( x ) −
= . Or
2 x
x 1 x 1
f ( x ) − = 0 ⇔ 1 + ln x = 0 ⇔ ln x = −1 ⇔ x = = e −1 et f ( x ) − > 0 ⇔ 1 + ln x > 0 ⇔ ln x > −1 ⇔ x > = e −1
2 e 2 e
1 1 1
Ainsi (C) et ( ∆ ) sont sécantes au point A d’abscisse = e −1 et d’ordonnée f   =
e  e  2e
 1  1
De plus, sur  0;  , (C) est en dessous de ( ∆ ) , et sur  0;  , (C) est au dessus de ( ∆ ) .
 e  e
Page 18/29
3) f est définie et dérivable sur ]0; +∞[ en tant que somme et quotient de fonctions qui le sont, et pour tout x ∈ ]0; +∞[ ,
1
× x − (1 + ln x ) × 1
= − 2 = 2 ( x 2 − 2 ln x ) = 2 g ( x )
1 x 1 ln x 1 1
f ′( x) = + 2
2 x 2 x 2x 2x
1
Puisque pour tout x ∈ ]0; +∞[ , > 0 et g ′ ( x ) > 0 (question 2 de la partie 1), on conclut que pour tout x ∈ ]0; +∞[ ,
2x 2
f ′ ( x ) > 0 , donc que f est strictement croissante sur ]0; +∞[
Le tableau de variations de f est donc :
1
4) La droite ( ∆ ) a un coefficient directeur égal à
2
1 ln a
Le coefficient directeur de la tangente (T) en un point d’abscisse a est égal à f ′ ( a ) = −
2 a2
La tangente (T) sera parallèle à ( ∆ ) si et seulement si ces deux droites ont même coefficient directeur, donc si et
1 ln a 3
seulement si f ′ ( a ) = ⇔ 2 = 0 ⇔ ln a = 0 ⇔ a = 1 . C’est donc au point B d’abscisse 1 et d’ordonnée f (1) =
2 a 2
que la tangente (T) sera parallèle à ( ∆ )
5) Sur ]0; +∞[ , f est continue en tant que somme et quotient de fonctions qui le sont. De plus elle est strictement
 
croissante sur ]0; +∞[ . Enfin, puisque lim f ( x ) = −∞ et lim f ( x ) = +∞ , on a 0 ∈  lim f ( x ) ; lim f ( x )  . Le
x →+∞
x →0
x >0  xx→
>0
0 x →+∞

théorème de la valeur intermédiaire affirme donc l’existence d’une valeur α telle que f (α ) = 0 . Par définition,
α 1 + ln α α2
f (α ) = 0 ⇔ + = 0 ⇔ ln α = − − 1 . Le coefficient directeur de la tangente à (C) au point d’abscisse α
2 α 2
 α2 
− − 1
1 ln α 1  2  = 1 + 1 + 1 = 1 + 1 > 1 . Ce coefficient est donc supérieur à 1
est égal à : f ′ (α ) = − 2 = −
2 α 2 α 2
2 2 α2 α2
6)
Page 19/29
Exercice n°17
Partie I
1) f est définie et dérivable sur ]0; +∞[ en tant que somme et fonctions qui le sont, et pour tout x ∈ ]0; +∞[ ,
1 1 1 1
f ′( x) = 1+ × = 1+ . Mais comme x ∈ ]0; +∞[ , on aura 1 + > 0 ⇔ f ′ ( x ) > 0 . f est donc strictemet
2 x 2x 2x
croissante sur ]0; +∞[ . De plus lim ln x = −∞ donc lim f ( x ) = −∞ .
x →0 x →0
x >0 x >0
 2 1 ln x  ln x
Enfin, pour tout x ∈ ]0; +∞[ , f ( x ) = x 1 − + ×  . Par croissance comparée, xlim = 0 , et puisque
 x 2 x  →+∞ x
2
lim = 0 et lim ln x = +∞ , on conclut, par différence et produits que lim f ( x ) = +∞
x →+∞ x x →+∞ x →+∞
Le tableau de variations de f est donc :
2) Sur l’intervalle ]0; +∞[ , f est continue et strictement croissante. De plus lim f ( x ) = −∞ et lim f ( x ) = +∞ .
x →0 x →+∞
x >0
 
Comme 0 ∈  lim f ( x ) ; lim f ( x )  , le théorème de la valeur intermédiaire affirme l’existence d’une unique solution
 xx→
>0
0 x →+∞

l à l’équation f ( x ) = 0 . Grâce à la calculatrice, on peut dresser un tableau de valeurs de f sur
]0; +∞[ . Puisque f(1)<0 et f(2)>0, on peut affirmer que l ∈ ]1; 2[ , donc n=1
3) Puisque f est strictement croissante sur ]0; +∞[ , pour tout x ∈ ]0; l [ , f ( x ) < f ( l ) , c’est-à-
dire f ( x ) < 0 , et pour tout x ∈ ]l ; +∞[ , f ( x ) > f ( l ) , c’est-à-dire f ( x ) > 0 ,
Partie II
1) On utilise la limite de croissance comparée lim x 2 ln x = 0 pour conclure, par somme, que lim g ( x ) = 0 = g ( 0 ) ,
x →0 x →0
x >0 x>0
 7 1 1  1
donc que g est continue en 0. Pour tout x ∈ ]0; +∞[ , g ( x ) = x 2  − + − ln x  . Puisque lim = 0 et
 8 x 4  x →+∞ x
7 1 1
lim ln x = +∞ , on a lim − + − ln x = −∞ , et puisque lim x 2 = +∞ , on conclut par produit que
x →+∞ x →+∞ 8 x 4 x →+∞
lim g ( x ) = −∞
x →+∞
2) g est dérivable sur ]0; +∞[ en tant que somme et produits de fonctions qui le sont, et pour tout x>0 ,
g ′ ( x ) = − × 2 x + 1 − ( u ′ ( x ) v ( x ) + u ( x ) v′ ( x ) ) où u ( x ) = x 2 ⇒ u′ ( x ) = 2 x et v ( x ) = ln x ⇒ v′ ( x ) = .
7 1 1
8 4 x
7 1 1 7 x ln x 1 1
Ainsi g ′ ( x ) = − x + 1 −  2 x ln x + x 2 ×  = − x + 1 − − x = −2 x + 1 − x ln x
4 4 x 4 2 4 2
1 1 1  1  1 1  1
On calcule par ailleurs xf   = x  − 2 + ln    = x  − 2 − ln ( x )  = 1 − 2 x − x ln x
 x x 2  x  x 2  2
1
On a bien l’égalité g ′ ( x ) = xf  
x
2 2
1 7 1 1 1 1 1 7 1 1
3) On calcule g   = −   + −   ln = − 2 + + 2 ln l
l  8l  l 4l  l 8l l 4l
Page 20/29
1 1
Or par définition f ( l ) = 0 ⇔ l − 2 +
ln l = 0 ⇔ ln l = 2 ( 2 − l ) . On remplace donc dans le calcul de g   :
2 l 
1 7 1 4 − 2l −7 + 8l + 2 ( 4 − 2l ) 1 + 4l
g   = − 2 + + 2 ( 2 ( 2 − l )) = − 2 + +
7 1 1
= = , d’où l’égalité demandée.
l  8l l 4l 8l l 4l 2 8l 2 8l 2
1
Pour tout x>0 , g ′ ( x ) aura le même signe que f   . Ainsi :
x
 1 1 1
Si x ∈  0;  , on aura > l donc f   > 0 et par suite g ′ ( x ) > 0 .
 l x x
1  1 1 1 1
Si x ∈  ; +∞  , on aura < l donc f   < 0 et par suite g ′ ( x ) < 0 . Enfin g ′   = f ( l ) = 0
l  x x l  l
 1 1 
La fonction g est donc strictement croissante sur  0;  et strictement décroissante sur  ; +∞ 
 l l 
Son tableau de variations est donc :
4) Une équation de la tangente à la courbe Γ représentative de g au point d’abscisse 1 est y = g ′ (1)( x − 1) + g (1) . Or
1 1
g ′ (1) = 1× f   = f (1) = −1 et g (1) = . Ainsi une équation de la tangente à la courbe Γ représentative de g au
1 8
1 9
point d’abscisse 1 est y = − ( x − 1) + = − x + . Une équation de la tangente à la courbe Γ représentative de g au
8 8
 1  1 + 4l
point d’abscisse l est y = g ′ ( l )( x − l ) + g ( l ) . Or g ′ ( l ) = 0 et g   = 2
. Ainsi une équation de la tangente à la
 l  8l
1 + 4l
courbe Γ représentative de g au point d’abscisse l est y =
8l 2
1
En reprenant l’écriture g ′ ( x ) = −2 x + 1 − x ln x , et en utilisant la limite de croissance comparée lim x ln x = 0 , on
2 x →0
x >0
conclut par somme que lim g ′ ( x ) = 1 . Graphiquement, cela signifie que Γ admet en O une demi tangente parallèle à la
x →0
x >0
première bissectrice.
5)
Page 21/29
Exercice n°18
1
1) f ( x) = x 2 − 5 x + . f est continue sur ]0; +∞[ en tant que somme de fonctions qui le sont, donc admet des
x
x3 x2 x3 5 x2
primitives sur ]0; +∞[ , et pour tout x ∈ ]0; +∞[ , F ( x) = − 5 + ln ( x ) = − + ln ( x ) puisque x ∈ ]0; +∞[
3 2 3 2
x2 + x + 1
2) f ( x) = . f est continue sur ]0; +∞[ en tant que quotient de fonctions qui le sont, le dénominateur ne
x
x2 + x +1 1
s’annulant pas, donc admet des primitives sur ]0; +∞[ , et pour tout x ∈ ]0; +∞[ , puisque f ( x) = = x +1+ ,
x x
2 2
F ( x) = + x + ln ( x ) =
x x
+ x + ln ( x ) puisque x ∈ ]0; +∞[
2 2
7 5 1
3) f ( x) = + + 2 . f est continue sur ]0; +∞[ en tant que quotient de fonctions qui le sont, donc admet des
x x x
primitives sur ]0; +∞[ , et pour tout x ∈ ]0; +∞[ , F ( x) = 7 ln ( x ) + 5 × 2 x − = 7 ln ( x ) + 10 x − ,car x ∈ ]0; +∞[
1 1
x x
3 4 
4) f ( x) = . f est continue sur  ; +∞  en tant que quotient de fonctions qui le sont, le dénominateur ne
3x − 4 3 
4  3 u′ ( x )
s’annulant pas, donc admet des primitives sur  ; +∞  , et puisque f ( x) = = où
3  3x − 4 u ( x )
( ) 4
u ( x ) = 3x − 4 ⇒ u ′ ( x ) = 3 , F ( x) = ln u ( x ) = ln ( 3 x − 4 ) = ln ( 3 x − 4 ) car x ∈  ; +∞ 
3


1
5) f ( x) = . f est continue sur ]−1; +∞[ en tant que quotient de fonctions qui le sont, le dénominateur ne
x +1
1 u′ ( x )
s’annulant pas, donc admet des primitives sur ]−1; +∞[ , et puisque f ( x) = = où u ( x ) = x + 1 ⇒ u ′ ( x ) = 1 ,
x +1 u ( x)
( )
F ( x) = ln u ( x ) = ln ( x + 1 ) = ln ( x + 1) car x ∈ ]−1; +∞[
( ) (
6) Si x ∈ ]−∞; −1[ , F ( x) = ln x + 1 = ln − ( x + 1) = ln( − x − 1) )
2x
7) f ( x) = . f est continue sur ]2; +∞[ en tant que quotient de fonctions qui le sont, le dénominateur ne
x −4 2
2x u′ ( x )
s’annulant pas, donc admet des primitives sur ]2; +∞[ , et puisque f ( x) = 2 =
x − 4 u ( x)
( ) ( ) ( )
où u ( x ) = x 2 − 4 ⇒ u ′ ( x ) = 2 x , F ( x) = ln u ( x ) = ln x − 4 = ln x − 4 car x ∈ ]2; +∞[
2 2
1
8) f ( x) = sur [ 2; +∞[ . f est continue sur [ 2; +∞[ en tant que quotient de fonctions qui le sont, le dénominateur
3x − 5
ne s’annulant pas, donc admet des primitives sur [ 2; +∞[ , et pour tout x ∈ [ 2; +∞[ , puisque
1 u′ ( x )
, ou u ( x ) = 3 x − 5 ⇒ u ′ ( x ) = 3 , F ( x) = ln ( 3 x − 5 ) = ln ( 3 x − 5 ) car x ∈ [ 2; +∞[
1 3 1 1
f ( x) = × = ×
3 3x − 5 3 u ( x ) 3 3
x +1
9) f ( x) = sur ℝ . f est continue sur ℝ en tant que quotient de fonctions qui le sont, le dénominateur ne
x + 2x + 2
2
s’annulant pas, (le discriminant du trinôme x 2 + 2 x + 2 est strictement négatif) donc admet des primitives sur ℝ , et pour
x +1 1 u′ ( x )
tout x∈ℝ, puisque f ( x) = 2 = × , ou u ( x ) = x 2 + 2 x + 2 ⇒ u′ ( x ) = 2 x + 2 ,
x + 2x + 2 2 u ( x)
F ( x) =
1
2
( 1
2
) ( 1
2
)
ln u ( x ) = ln x 2 + 2 x + 2 = ln ( x 2 + 2 x + 2 ) , puisque x ∈ ℝ ⇒ x 2 + 2 x + 2 > 0
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x
10) f ( x) = sur ]−1;1[ . f est continue sur ]−1;1[ en tant que quotient de fonctions qui le sont, le dénominateur
x −1 2
ne s’annulant pas, donc admet des primitives sur ]−1;1[ , et pour tout x ∈ ]−1;1[ , puisque
1 u′ ( x )
f ( x) =
x −1
2
x
=
1 2x
2 x −1
2
=
2 u ( x)
, où u ( x ) = x 2 − 1 ⇒ u ′ ( x ) = 2 x , F ( x ) =
1
2
ln ( u ( x ) ) =
1
2
( )
ln x 2 − 1 =
1
2
(
ln 1 − x 2 )
puisque x ∈ ]−1;1[ ⇒ 1 − x 2 < 0
Exercice n°19
c
1) Pour tout x ∈ [ 4; +∞[ , ax + b + =
( ax + b )( x − 2 ) + c = ax 2 + ( b − 2a ) x − 2b + c
x−2 x−2 x−2
a = 2 a = 2
c   −2
Ainsi ax + b + = f ( x ) ⇔ b − 2a = −3 ⇔ b = −3 + 4 = 1 . Pour tout x ∈ [ 4; +∞[ , f ( x ) = 2 x + 1 +
x−2 −2b + c = −4 c = −4 + 2 = −2 x−2
 
2) f est définie et continue sur [ 4; +∞[ en tant que somme et quotient de fonctions qui le sont, le dénominateur ne
−2
s’annulant pas, donc admet des primitives sur [ 4; +∞[ A partir de l’écriture f ( x ) = 2 x + 1 + , on déduit
x−2
l’expression d’une primitive F de f sur [ 4; +∞[ : F ( x ) = x 2 + x − 2 ln ( x − 2 ) = x 2 + x − 2 ln ( x − 2 ) car
x ∈ [ 4; +∞[ ⇒ x − 2 > 0
Exercice n°20
cos x  π
1) f ( x) = . f est définie et continue sur
 0; 2  en tant que quotient de fonctions qui le sont, le dénominateur ne
sin x
 π  π cos x u ′ ( x )
s’annulant pas, donc admet des primitives sur  0;  , et pour tout x ∈  0;  , puisque f ( x) = = , ou
 2  2 sin x u ( x )
 π
( )
u ( x ) = sin x ⇒ u′ ( x ) = cos x , F ( x) = ln u ( x ) = ln ( sin x ) = ln ( sin x ) , puisque x ∈  0;  ⇒ sin x > 0 .
 2
ln x
2) f ( x) = . f est définie et continue sur [1; +∞[ en tant que quotient de fonctions qui le sont, le dénominateur ne
x
s’annulant pas, donc admet des primitives sur [1; +∞[ , et pour tout x ∈ [1; +∞[ , puisque
( u ( x ) ) = ( ln ( x ) )
2 2
1 1
f ( x) = × ln x = u ′ ( x ) × u ( x ) , ou u ( x ) = ln x ⇒ u ′ ( x ) = , F ( x) =
x x 2 2
1
3) f ( x) = . f définie est continue sur ]1; +∞[ en tant que quotient de fonctions qui le sont, le dénominateur ne
x ln x
1/ x u ′ ( x )
s’annulant pas, donc admet des primitives sur ]1; +∞[ , et pour tout x ∈ ]1; +∞[ , puisque f ( x) = = , ou
ln x u ( x )
1
( ) ( )
, F ( x) = ln u ( x ) = ln ln ( x ) = ln ( ln ( x ) ) car x ∈ ]1; +∞[ ⇒ ln x > 0
u ( x ) = ln x ⇒ u ′ ( x ) =
x
π 
4) f ( x) = tan x . f définie est continue sur  ; π  en tant que quotient de fonctions qui le sont, le dénominateur ne
2 
π  π  sin x −u ′ ( x )
s’annulant pas, donc admet des primitives sur  ; π  , et pour tout x ∈  ; π  , puisque f ( x) = = , ou
2  2  cos x u ( x)
π 
u ( x ) = cos x ⇒ u ′ ( x ) = − sin x , F ( x ) = − ln ( u ( x ) ) = − ln ( cos x ) = − ln ( − cos x ) , puisque x ∈  ; π ⇒ cos x < 0 .
 2 
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Exercice n°21
2
u′ ( x )
1)
dx
∫ x + 1 = F (2) − F (0) où F est une primitive de f ( x) =
1
=
x +1 u ( x)
( )
donc F ( x) = ln u ( x ) = ln ( x + 1 ) .
0
2
dx
Comme pour tout x ∈ [ 0; 2] , x + 1 > 0 , on aura F ( x) = ln ( x + 1) donc ∫ x + 1 = ln(3) − ln(0 + 1) = ln 3
0
−3
3 3 3u ′ ( x )
2) ∫−4 x + 2 dx = F (−3) − F (−4) où F est une primitive de f ( x) = =
x + 2 u ( x)
donc
( )
F ( x) = 3ln u ( x ) = 3ln ( x + 2 ) . Comme pour tout x ∈ [ −4; −3] , x+ 2 < 0, on aura
−3
F ( x) = 3ln ( − ( x + 2 ) ) = 3ln ( − x − 2 ) donc

3
∫ x + 2 dx = 3ln ( − ( −3) − 2 ) − 3 ln ( − ( −4 ) − 2 ) = 3 ln1 − 3ln(2) = −3ln 2
−4
4 u′ ( x )
0
4 4
3) ∫−2 1 − 5 x dx = F (0) − F (2) où F est une primitive de f ( x) =
1 − 5x
=− ×
5 u ( x)
donc
4
5
(
4
5
)
F ( x) = − × ln u ( x ) = − × ln ( 1 − 5 x ) . Comme pour tout x ∈ [ −2; 0] , 1 − 5x > 0 , on aura
0
 4 
dx = − × ln (1 − 5 × 0 ) −  − × ln (1 − 5 × ( −2 ) )  = − + ln(11)
4 4 4 4 4
F ( x) = − × ln (1 − 5 x ) donc ∫
5 −2
1 − 5x 5  5  5 5
x2 + x − 2
2 2 2
 1 2  2 2  2
4) ∫1 x 2 dx = ∫1 1 + x − x 2  dx =  x + ln ( x ) + x 1 = 2 + ln ( 2 ) + 2 − 1 + ln ( 1 ) + 1  = ln 2
4 4
1 4  1 
 dx =  x + ln ( 2 − x ) − 4 ln ( x + 2 ) 
1
5) ∫  + −
3
4 2− x x+2 4 3
1  1  1
=  × 4 + ln ( 2 − 4 ) − 4 ln ( 4 + 2 )  −  × 3 + ln ( 2 − 3 ) − 4 ln ( 3 + 2 )  = − 4 ln ( 3) + 3ln 2
4  4  4
e
 u 2 ( x )   ( ln x )  ( ln e ) ( ln1)
2 e 2 2
e e
ln x 1
6) ∫ dx = ∫ u ′ ( x ) u ( x ) dx =   =  = − =
1
x 1  2 1  2 1 2 2 2
0 0
0
ln(1 − x)
0
1
0  u ( x )2   ( ln(1 − x) )2 
7) ∫ dx = ∫ ln(1 − x)dx = ∫ −u ( x ) u ( x ) dx = − 
′  = − 
−1
x −1 −1
x −1 −1  2  −1  2  −1
( ln(1 − 0) ) ( ln(2) ) ( ln(2) )
2 2 2
=− + =
2 2 2
Exercice n°22
3
1) Pour tout x de ]1; +∞[ , x + 4 +
( x + 4 )( x − 1) + 3 = x 2 − x + 4 x − 4 + 3 = x 2 + 3 x − 1 = f x
= ( )
x −1 x −1 x −1 x −1
x + 3x − 1
2 2
2) Pour calculer l’intégrale ∫ dx , on utilise la transformation d’écriture précédente. Ainsi
4
x − 1
2 2
x2 + 3x − 1  x2   x2 
2 2
 3 
∫4 x − 1 dx = ∫4  x + 4 +  dx =  + 4 x + 3ln x − 1  =  + 4 x + 3ln ( x − 1)  car pour tout x ∈ [ 2, 4] ,
x −1  2 4  2 4
x + 3x − 1 4 
2 2 2 2
2
x − 1 > 0 . On conclut ∫ dx = + 8 + 3 ln ( 2 − 1) −  + 16 + 3 ln ( 4 − 1)  = −14 + 3 ln (1) − 3ln 3 = −14 − 3ln 3
4
x −1 2  2 
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Exercice n°23
 2
1) Pour tout x de  − ; +∞  , ax + b −

=
c ( ax + b )( 3x + 2 ) − c = 3ax 2 + ( 2a + 3b ) x + 2b − c = f ( x ) si et
 3  3x + 2 3x + 2 3x + 2
3a = 6 a = 2 a = 2
    2  2
seulement si 2a + 3b = 13 ⇔ 3b = 13 − 2 × 2 ⇔ b = 3 . Ainsi, pour tout x de  − 3 ; +∞  , f ( x ) = 2 x + 3 − 3 x + 2
2b − c = 4 c = 2b − 4 c = 2
  
6 x 2 + 13 x + 4
2
2) Pour calculer ∫0 3x + 2 dx , on utilise la transformation d’écriture ci-dessus
6 x 2 + 13 x + 4
2 2 2
 2   2 
∫0 3x + 2 dx = ∫0  2 x + 3 − 3x + 2 dx =  x + 3x − 3 ln ( 3x + 2 ) 0
2
 
= 2 2 + 3 × 2 − ln ( 3 × 2 + 2 ) −  02 + 3 × 0 − ln ( 3 × 0 + 2 )  = 10 − ln 8 + ln 2 = 10 + ln
2 2 2 2 2 2
3  3  3 3 3 8
Exercice n°24
1) g est définie et dérivable sur ]0; +∞[ en tant que produit de fonctions qui le sont, et pour tout x ∈ ]0; +∞[ ,
1
g ′( x) = 1× ln x + x × − 1 = ln x + 1 − 1 = ln x . g est donc une primitive de la fonction ln sur ]0; +∞[
x
e
∫ ln xdx =  g ( x ) = [ x ln x − x ] = e ln e − e − ( ln1 − 1) = 1

e e
2) On en déduit donc que 1 1
1
Exercice n°25
e e
1 x2
I = ∫ x ln xdx = ∫ u ( x ) v′ ( x ) dx où u ( x ) = ln x ⇒ u ′ ( x ) = et v ( x ) = x ⇒ v ( x ) =
′ sont continûment dérivables.
1 1
x 2
D’après la formule d’intégration par parties,
e e
e
 x2  e 1 x2 e2 12  x 2  e 2 e2 1 e 2 + 1
I = u ( x ) v ( x ) 1 − ∫ u ′ ( x ) v ( x ) dx =  ln x  − ∫ × dx = ln e − ln1 −   = − + =
e
1 2 1 1 x 2 2 2  4 1 2 4 4 4
Exercice n°26
1) En réduisant au même dénominateur : Pour tout t strictement positif,
at n −1 + b c t ( at + b ) + c ( t n + 1) ( a + c ) t n + bt + c
n −1
1
+ = = = , si et seulement si, par identification,
tn +1 t t ( t + 1)
n
t ( t + 1)
n
t ( t + 1)
n
a + c = 0  a = −1
  1 −t n −1 1
b = 0 ⇔ b = 0 = +
t ( t n + 1) t + 1 t
. Ainsi, pour tout t strictement positif, n
c = 1 c = 1
 
−t n −1 1
2) On utilise l’écriture f n ( t ) = n + pour calculer l’intégrale :
t +1 t
 −t n −1 1 
2 2 2
 1 
∫1 n ( ) ∫1  t n + 1 t   n ( ) ( )1 = − n ln ( 2 + 1) + ln ( 2 ) + n ln (1 + 1) + ln (1)
1 1
f t dt = + dt = − ln t n
+ 1 + ln t n n
 1
  n +1 
   + ln  ( 2 n ) n  = ln  n 2
1
= ln (1 + 1) − ln ( 2 + 1) + ln ( 2 ) = ln  n
1 1 2 n
n n

n n  2 + 1      2n + 1 
 
 
1 t n −1 1 w′ ( t )
3) On pose u ( t ) = ln t ⇒ u ′ ( t ) = et v′ ( t ) = = où w (t ) = t n + 1 , donc
( t n + 1) n w ( t )
2 2
t
t n −1 ln t
2 2 2
1 1
v (t ) = − dt = ∫ u ( t ) v′ ( t ) dt = u ( t ) v ( t ) 1 − ∫ u ′ ( t ) v ( t ) dt
2
nw ( t )
=−
n ( t + 1)
, et ainsi : ∫
(t + 1)
n n 2
1 1 1
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2
 ln t 
2
1  1  ln 2 1
2
1 ln 2 1  n 2 n +1 
 −∫ × − = − +
n ( 2n + 1) n ∫1 t ( t n + 1)
= −   dt = − + dt ln  n 
 n ( t + 1) 1 1 t  n ( t + 1) 
n n
n ( 2n + 1) n  2 + 1 
Exercice n°27
1) Puisque pour tout n ∈ ℕ , ln(un +1 ) = 1 + ln(un ) = ln(e) + ln(un ) = ln(eun ) , on en déduit que pour tout n ∈ ℕ ,
un +1 = eun . La suite (un ) est donc une suite géométrique de raison e et de premier terme u0 = 2
2) Puisque la raison de cette suite est e > 1 et que u0 > 0 , on en déduit que la suite (un ) est strictement croissante et que
lim un = +∞
n →+∞
n
3) Puisque la suite (un ) est une suite géométrique de raison e et de premier terme u0 = 2 , la somme ∑u
k =0
k vaut donc
nombre de
termes
1 − e n +1 1 − e n +1 2 − 2e n +1
u0 × = 2× =

premier
1 − e
1 − e 1− e
terme raison
4) Puisque la suite (un ) est une suite géométrique de raison e et de premier terme u0 = 2 , on établit que pour tout
n ∈ ℕ , un = u0 × en = 2e n . Ainsi, pour tout n ∈ ℕ , ln ( un ) = ln ( 2e n ) = ln 2 + ln ( e n ) = ln 2 + n ln(e) = ln 2 + n .
n n n n n n ( n + 1) n ( n + 1) + 2n ln 2
La somme ∑ ln(uk ) vaut donc : ∑ ln(uk ) = ∑ ( ln 2 + k ) = ∑ ln 2 + ∑ k = n ln 2 +
k =1 k =1 k =1 k =1 2
=
2
k =1
En utilisant les propriétés de la fonction logarithme népérien,
n n ( n + 1) + 2n ln 2 n ( n +1) + 2 n ln 2
puisque ln ( u1 × u2 × ... × un ) = ∑ ln(u ) = k on déduit que u1 × u2 × ... × un = e 2
k =1 2
Exercice n°27
1) f est quotient de deux fonctions dérivables sur x ∈ ℝ +* , dont le dénominateur ne s’annule pas sur ℝ +* , donc pour
u ( x) 1
tout x ∈ ℝ +* , f ( x ) = avec u ( x ) = ln x ⇒ u ′ ( x ) = et v ( x ) = x ⇒ v′ ( x ) = 1 ,
v ( x) x
1
u ′ ( x ) v ( x ) − u ( x ) v′ ( x ) × x − ln( x) × 1
1 − ln( x)
donc f ′ ( x ) = = x =
(v ( x ))
2 2
x x2
2) Pour tout x ∈ ℝ +* , x 2 > 0 , donc f ′ ( x ) aura le même signe que 1 − ln( x) .
Ainsi f ′ ( x ) = 0 ⇔ 1 − ln( x) = 0 ⇔ ln( x) = 1 ⇔ x = e , et f ′ ( x ) > 0 ⇔ 1 − ln( x) > 0 ⇔ ln( x) < 1 ⇔ x < e . On peut
ainsi conclure que f est strictement croissante sur ]0; e] , et strictement décroissante sur [ e; +∞[
3) Une équation de la tangente à Cf au point d’abscisse 1 est donnée par y = f ′ (1)( x − 1) + f (1) , c’est-à-dire
y = 1( x − 1) + 0 , c’est-à-dire y = x − 1
1
4) En remarquant que l’écriture de f ( x ) = × ln( x) , donc de la forme f ( x ) = u′ ( x ) × u ( x ) avec
f est
x
1 1
u ( x ) = ln ( x ) , on en déduit qu’une primitive de f sur ℝ +* est F ( x ) = u ( x )  = ( ln x )
2 2
2 2
5) La fonction G est la primitive sur ℝ , de la fonction f , qui s’annule en 1. Ainsi, pour tout x ∈ ℝ +* , G′ ( x ) = f ( x ) .
+*
Etudions le signe de f ( x ) sur ℝ +* , qui est le même que celui de ln x (car x ∈ ℝ +* ⇔ x > 0 ), donc
f ( x ) < 0 ⇔ 0 < x < 1 et f ( x ) > 0 ⇔ x > 1 . Ainsi G′ ( x ) < 0 ⇔ 0 < x < 1 et G′ ( x ) > 0 ⇔ x > 1 , donc G est
strictement décroissante sur ]0;1] et strictement croissante sur [1; +∞[ .
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Exercice n°28
f ( x) x  3 1 3x
1) Pour tout x > 0 , =  ln x −  = x ln x − . Or lim x ln x = 0 (limite connue dite « de croissance comparée »), et
x 2 2 2 4 x→0
3x f ( x)
lim = 0 . Par somme, on en conclut que lim = 0 . Puisque f (0) = 0 , on peut donc réécrire le résultat précédent sous la
x→0 4 x→0 x
f ( x) − f (0)
forme lim = 0 , ce qui démontre que f est dérivable en 0 et ,que f ′ ( 0 ) = 0
x→0 x−0
 3  x2  1  3 1
2) Pour tout x > 0 , f ′ ( x ) = x  ln x −  +   = x ln x − x + x = x ln x − x = x ( ln x − 1) . Puisque x > 0 , f ′ ( x ) est du
 2  2  
x 2 2
signe de ln x − 1 . Ainsi f ′ ( x ) > 0 ⇔ ln x − 1 > 0 ⇔ ln x > 1 ⇔ x > e
f est donc strictement décroissante sur ]0;e] et strictement croissante sur [ e; +∞[ .
3 x2
De plus, lim ln x − = +∞ et lim = +∞ , donc par produit lim f ( x ) = +∞
x →+∞ 2 x →+∞ 2 x →+∞
2 2 2
e  3 e  3
3) On calcule f ( e ) =  ln(e) −  = 1 −  = − < 0 . Sur l’intervalle [ e; +∞[ f est continue et strictement croissante. De
e
2 2 2  2 4
plus f ( e ) < 0 et lim f ( x ) = +∞ . Puisque 0 ∈  f (e); lim f ( x)  , le théorème des valeurs intermédiaires nous permet
x →+∞  x →+∞ 
d’affirmer l’existence et l’unicité de la solution de l’équation f ( x) = 0 , sur [ e; +∞[
4) L’équation de T est y = f ′ (1)( x − 1) + f (1) D’après les calculs des questions précédentes, f ′ (1) = 1 × ( ln(1) − 1) = −1 et
12  3 3 3 1
f (1) =  ln(1) −  = − . L’équation de T est donc y = − ( x − 1) − , c’est-à-dire y = − x + 4
2 2 4 4
5) Courbe représentative
e e
x2  3
6) a) Pour calculer I ( λ ) = ∫λ f ( x) dx = ∫λ  ln x −  dx , on doit
2  2
effectuer une intégration par parties
3 1 x2 x3
On pose u ( x ) = ln x − ⇒ u ′ ( x ) = et v′ ( x ) = ⇒ v ( x) = ,
2 x 2 6
fonctions toutes deux continûment dérivables sur tout intervalle de la
forme ]λ ;e] (avec λ > 0 ). Le calcul devient alors :
e e
x2  3
I (λ ) = ∫λ f ( x) dx = ∫λ  ln x −  dx
2  2
e e
v′ ( x ) u ( x ) dx = u ( x ) v ( x )  − u ′ ( x ) v ( x ) dx
e
∫λ λ ∫λ
e e e e
 x3  3  x3 1 e3  3  λ3  3 x2 e3 λ 3 λ 3  x3 
  ln x −   −
6  2 λ λ 6 x 6 ∫
× dx =  ln e −  −
2  6 
ln λ − −
2  λ 6
dx = − −
12 6
ln λ + − 
4  18  λ ∫
e3 λ 3 λ 3 e3 λ 3 5e3 11λ 3 λ 3
− − ln λ + − + =− + − ln λ
12 6 4 18 18 36 36 6
11 5e3
b) Puisque lim λ ln λ = 0 et lim λ 3 = 0 , on en déduit, par somme, que lim I ( λ ) = −
λ →0 λ →0 36 λ →0 36
e
c) Puisque pour tout x ∈ ]0; e] , f ( x) < 0 , l’intégrale I ( λ ) = ∫λ f ( x)dx représente, en unité d’aires, l’opposé de l’aire du plan
délimitée par la courbe (C), l’axe des abscisses, et les droites d’équations respectives x = λ et x = e .
Si on fait tendre λ vers 0, on peut donc affirmer que l’aire du plan délimitée par la courbe (C), l’axe des abscisses, et les
5e3
droites d’équations respectives x = 0 et x = e vaut .
36
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Exercice n°29
1) f est définie pour toutes les valeurs de x telles que x > 0 , c’est-à-dire D = ]−∞;0[ ∪ ]0; +∞[ . L’ensemble de définition
de f étant symétrique par rapport à zéro, pour tout x ∈ D , − x ∈ D et f ( − x ) = − x ln ( − x ) = − x ln ( x ) = − f ( x ) donc f est
impaire.
Puisque lim x = +∞ , et puisque lim ln ( u ) = +∞ , alors en posant u = x , on obtient lim ln ( x ) = +∞ , puis par produit
x →+∞ u →+∞ x →+∞
lim x ln ( x ) = +∞ , c’est-à-dire lim f ( x ) = +∞ . De la même manière, puisque lim x = +∞ , on obtient

x →+∞ x →+∞ x →−∞
lim ln ( x ) = +∞ , donc par produit lim x ln ( x ) = −∞ , c’est-à-dire lim f ( x ) = −∞ .

x →−∞ x →−∞ x →−∞
Enfin, lim x = 0 , et puisque lim ln ( u ) = −∞ , on en déduit, en posant u = x , que lim ln ( x ) = −∞ . Puisque lim x = 0 ,
+
x →0 u →0 x→0 x→0
u >0
on obtient alors une forme indéterminée « 0 × −∞ ». Pour la résorber, deux solutions s’offrent à nous :
- ou on applique la règle de croissance comparée : lim x ln ( x ) = 0 et lim x ln ( x ) = 0 car toute fonction polynômiale
x →0 x →0
x>0 x< 0
« l’emporte » sur la fonction logarithme népérien

- ou on distingue deux cas (ce que nous aurons à faire tôt ou tard !) :
Si x > 0 , x = x donc f ( x ) = x ln ( x ) et alors lim f ( x ) = lim x ln ( x ) = 0 (limite bien connue, elle aussi de « croissance
x→0 x →0
x>0 x >0
comparée »)
Si x < 0 , x = − x donc f ( x ) = x ln ( − x ) = − ( − x ) ln ( − x ) . En posant u = − x , on se retrouve à examiner la limite
lim − u ln ( u ) qui est identique à la précédente. Ainsi lim − ( − x ) ln ( − x ) = 0 c’est-à-dire lim f ( x ) = 0 .
u →0 x→0 x→0
u >0 x< 0 x< 0
Sur ]−∞;0[ et ]0; +∞[ , f est dérivable en tant que composée et produit de fonctions qui le sont.
Pour tout x ∈ ]−∞;0[ , puisque f ( x ) = x ln ( − x ) , on en déduit, par applications successives des formules de dérivation
u′ −1
( u × v )′ = u′ × v + u × v′ et ( ln(u ) )′ = , que f ′ ( x ) = 1 × ln ( − x ) + x ×
−x
= ln ( − x ) + 1
u
1
Pour tout x ∈ ]0; +∞[ , puisque f ( x ) = x ln ( x ) , on en déduit que f ′ ( x ) = 1 × ln ( x ) + x × = ln ( x ) + 1
x
1
2) Puisque pour tout x ∈ ]0; +∞[ , f ′ ( x ) = ln ( x ) + 1 , on résout : f ′ ( λ ) = 0 ⇔ ln ( λ ) = −1 ⇔ λ = e−1 =
e
1 1 1 1 1
Puisque 2,5 ≤ e ≤ 3 , ≤ ≤ . Comme ≥ 0,3 et = 0, 4 , on trouve l’encadrement annoncé.
3 e 2,5 3 2,5
3) Pour tout x ∈ ]0; +∞[ , f ′ ( x ) > 0 ⇔ ln ( x ) > −1 ⇔ x > λ . Ainsi, la fonction f est strictement décroissante sur ]0; λ [ et
1 1 1 1
strictement croissante sur ]λ ; +∞[ , d’où le tableau de variations (avec f ( λ ) = λ ln ( λ ) = ln   = × ( −1) = − )
e e e e
x x
4) On effectue une intégration par parties sur l’intervalle [1; x ] , avec x > 1 : G ( x) = g (t )dt = 1 × ln(t )dt
∫ ∫
1 1
1
En notant u (t ) = ln(t ) ⇒ u ′(t ) = et v′(t ) = 1 ⇒ v(t ) = t , fonctions toutes les deux continûment dérivables sur [1; x ] , on
t
x x
1
obtient G ( x) = [u (t )v(t ) ]1 − u (t )v(t )dt = [t ln t ]1 − × tdt = x ln x − 1 × ln(1) − [t ]1 = x ln x − x + 1
∫ ′ ∫
x x x
1 1
t
Page 28/29 Guesmi.B

La fonction G définie sur [1; +∞[ par G ( x) = x ln x − x + 1 est donc la primitive de la fonction g définie par g ( x) = ln x ,
qui s’annule en 1. Mais puisque toutes les primitives de la fonction g sont définies « à une constante près » ; la fonction
x → x ln x − x est aussi une primitive de g.
Guesmi.B
Page 29/29
Sujets BAC
Fonctions exponentielle et logarithme népérien
EXERCICE 1
m
o. co
-pr
ari
bk
3a
w.al
ww
ww
w.al
3a
bk
ari
-pr
o.co
m
ww
EXERCICE 3
w
EXERCICE 2
.al
3a
bk
ari
-pr
o. co
m
ww EXERCICE 4
w.al
3a
bk
ari
-pr
o.co
m
ww EXERCICE 5
w.al
3a
bk
ari
-pr
o.co
m
ww
w
EXERCICE 6
.al
3a
bk
ari
-pr
o.co
m
ww
w
EXERCICE 1
.al
3a
bk
CORRIGES
ari
-pr
o.co
m
ww
w
EXERCICE 2
EXERCICE 3
.al
3a
bk
ari
-pr
o. co
m
ww
w
EXERCICE 4
.al
3a
bk
ari
-pr
o.co
m
ww
w
EXERCICE 5
.al
3a
bk
ari
-pr
o.co
m
ww
w
EXERCICE 6
.al
3a
bk
ari
-pr
o.co
m
Problèmes de bac - Logarithme népérien
EXERCICE n
.
1 (France septembre 2006)
o
Partie A : étude d’une fonction auxiliaire
m
Soit g la fonction définie sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [ par
g(x) = 2x2 − 4 ln x + 4.
co
1. Déterminer la fonction dérivée g′ de la fonction g et prouver que, pour tout nombre réel x strictement
4x2 − 4
positif : g′ (x) = .
x
2. Étudier le sens de variation de la fonction g sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [ puis dresser son tableau de
variations (on ne demande pas le calcul des limites).
ro.
3. Déterminer le signe de la fonction g sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [.
Partie B
Dans toute la suite du problème, on étudie la fonction f définie sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [ par
-p
f (x) = 2x − 3 + 4
ln x
x
.
On note C sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormal (O; −
→
ı ;−
→
 ) d’unité graphique
ari
1 cm.
1. (a) Déterminer la limite de f en 0.
(b) Interpréter graphiquement le résultat précédent.
2. (a) Déterminer la limite de f en +∞.
bk
(b) Démontrer que la droite D d’équation y = 2x − 3 est asymptote à la courbe C en +∞.

(c) Étudier la position de la courbe C par rapport à la droite D.
3. Déterminer la dérivée f ′ de la fonction f et prouver que, pour tout nombre réel x strictement positif :
g(x)
f ′ (x) = .
3a
x2
4. À l’aide des résultats de la partie A, indiquer le signe de f ′ (x) sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [, puis dresser
le tableau de variations de la fonction f .
5. (a) Montrer que l’équation f (x) = 0 admet une solution unique α dans l’intervalle [ 1 ; 2 ].
al
(b) Donner un encadrement d’amplitude 10−4 de α.

6. Pour quelle valeur de x la courbe C admet-elle, au point d’abscisse x, une tangente parallèle à D ?
7. Construire avec soin la droite D et la courbe C (on utilisera une feuille de papier millimétré).
w.
Partie C
Dans cette partie, on souhaite calculer l’aire A, en cm2 , du domaine E situé entre les droites d’équations
x = 1 et x = 5, la courbe C et la droite D.
ww
1. Hachurer le domaine E sur le graphique réalisé à la partie B.

ln x
Z 5
2. Montrer que A = 4 dx.
1 x
3. (a) On pose, pour tout nombre réel x strictement positif, H(x) = (ln x)2 .
Déterminer la dérivée de la fonction H.
(b) Calculer la valeur exacte de A, puis en donner une valeur approchée au mm2 près.
EXERCICE n
.
o
2 (Polynésie juin 2007)
Le plan est rapporté au repère orthonorinal (O; −

→ı ;−
→
 ) (L’unité graphique est 2 cm).
m
Le but du problème est l’étude de la fonction f définie sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [ par
2 2 ln(x)
f (x) = x − 1 + −
x x
co
puis de calculer une aire.
I. Étude d’une fonction auxiliaire g
On note g la fonction définie sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [ par :

g(x) = x2 − 4 + 2 ln(x).
ro.
1. Calculer la fonction dérivée g′ de la fonction g.
2. Déterminer le sens de variation de la fonction g. (On ne demande pas les limites en 0 et en +∞).
3. Résolution de l’équation g(x) = 0.
(a) Démontrer que sur l’intervalle [ 1 ; 2 ] l’équation g(x) = 0 possède une solution unique α.
-p
(b) Donner un encadrement d’amplitude 10−2 de ce nombre α.
4. Déduire de ce qui précède le signe de g(x) suivant les valeurs de x, dans l’intervalle ] 0 ; +∞ [.
II. Étude de la fonction f
ari
Soit C la courbe représentative de f dans le repère (O; − →
ı ;−
→
 ).
1. Déterminer la limite de f en 0. Qu’en déduit-on pour la courbe C ?
2. Etude en +∞.
(a) Déterminer la limite de f en +∞.
bk
(b) Démontrer que la droite D d’équation y = x − 1 est asymptote à la courbe C.

(c) Déterminer les coordonnées du point A commun à la courbe C et à la droite D.
(d) Étudier la position de la courbe C par rapport à la droite D.
3. Étude des variations de f .
3a
(a) Déterminer la fonction dérivée f ′ de la fonction f . Vérifier que pour tout réel x appartenant à
g(x)
l’intervalle ] 0 ; +∞ [ : f ′ (x) = 2 , où g est la fonction étudiée dans la partie I.
x
(b) En utilisant les résultats de la partie I, dresser le tableau des variations de la fonction f
4. On note T la tangente à la courbe C au point d’abscisse e2 . Montrer que T est parallèle à l’asymptote
D.
al
5. Dans le repère (O; − →

ı ;−
→ ), tracer la droite D, la tangente T et la courbe C à l’aide de l’étude précédente.
(On prendra f (α) ≈ 1, 25.)
III. Calcul d’une aire
w.
On définit sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [ la fonction H par

x2
H(x) = − x + 2 ln x − (ln x)2
2
ww
1. Démontrer que H est une primitive de la fonction f sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [.

2. Soit la région du plan limitée par la courbe C, l’axe des abscisses et les droites d’équations x = 1 et
x =e.
(a) Hachurer la région sur votre figure.
(b) On note S l’aire, exprimée en unité d’aire, de la région S. Déterminer la valeur exacte de S.
(c) Donner la valeur décimale approchée de cette aire, arrondie au mm2 .
EXERCICEn
.
o
3 (France deptembre 2007)
Partie A. Étude d’une fonction auxiliaire
m
On considère la fonction g définie sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [ par :
g(x) = x + 1 + ln x
co
1. Étudier les variations de g sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [.
2. Démontrer qu’il existe une solution unique α de l’équation g(x) = 0 dans l’intervalle [ 0, 1 ; 0, 5 ].
3. Déterminer un encadrement de α d’amplitude 10−2 .
4. Étudier le signe de g′ (x) sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [.
ro.
Partie B. Étude de la fonction f
Soit f la fonction définie sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [ par
x ln x
-p
f (x) =
x+1
+2
On appelle C la courbe représentative de f dans un repère orthonormal (O; −

1. On rappelle que lim x ln x = 0. Déterminer la limite de f en 0.
→
ı ;−
→
 ) d’unité graphique 2 cm.
ari
x→0
ln x
2. Montrer que, pour tout nombre réel strictement positif x : f (x) = + 2.
1 + x1
En déduire la limite de f en +∞.
g(x)
3. Soit f ′ la dérivée de f . Montrer que, pour tour nombre réel strictement positif x, f ′ (x) = .
bk
(x + 1)2
4. Étudier, en utilisant les résultats de la partie A, le signe de f ′ (x) selon les valeurs de x.
5. Dresser le tableau de variations de f sur l’intervalle ]0 ; +∞[.
(On indiquera une valeur approchée de f (α) en prenant α ≈ 0, 28.)
6. Déterminer une équation de la tangente T à C au point d’abscisse 1.
3a
7. On a tracé ci-dessous la courbe représentative C ′ de la fonction h définie dans la partie C. Sur le

graphique, tracer la tangente T ainsi que la courbe C.
Partie C. Aire comprise entre deux courbes

al
On considère dans cette partie la fonction h définie sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [ par :
ln x
h(x) = −
x+1
w.
1. On pose, pour tout nombre réel strictement positif x : u(x) = f (x) − h(x).
Montrer que u(x) = ln x + 2.
2. Montrer que la fonction U définie sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [ par : U (x) = x ln x + x est une primitive
de la fonction u.
ww
3. (a) Étudier le signe de u(x) sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [.

(b) En déduire les positions relatives des courbes C et C ′ sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [.
4. Hachurer le domaine D compris entre les courbes C, C ′ et les droites d’équation x = 1 et x = 2.
5. Déterminer alors l’aire exacte du domaine D en unités d’aire, puis en cm2 . Donner une valeur approchée
de cette aire au mm2 près.
EXERCICEn
.
o
4 (Polynésie juin 2008)
Soit f la fonction définie sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [ par :
m
1
f (x) = 2 − − ln x.
x
On note C sa courbe représentative dans un repère orthogonal (O; −
→
ı ;−
→
 ) ; la courbe C est donnée en annexe.
co
Partie A - Étude de la fonction f
1. Déterminer la limite de la fonction f en +∞.

2. On rappelle le résultat suivant : lim x ln x = 0.
ro.
x→0
2x − 1 − x ln x
(a) En remarquant que f (x) = , déterminer la limite de f (x) lorsque x tend vers 0.
x
(b) En déduire l’existence d’une asymptote à la courbe C et en donner une équation.
3. (a) Calculer f ′ (x) et montrer que pour tout nombre réel x appartenant à l’intervalle ] 0 ; +∞ [ on
1−x
a : f ′ (x) = .
x2
-p
(b) Déterminer le tableau des variations de f sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [. Indiquer la valeur de
l’extremum.
4. (a) Démontrer que, sur l’intervalle [ 0, 1 ; 10 ], la fonction f s’annule pour deux valeurs exactement.
ari
On note x1 et x2 ces deux valeurs, avec x1 < x2 .
(b) Placer x1 et x2 sur l’axe (O ; ı) représenté sur la feuille annexe, et donner les valeurs approchées
arrondies au centième de ces deux nombres.
Partie B - Étude d’une tangente

bk
On désigne par T la tangente à la courbe C au point A d’abscisse 2.

1. Démontrer qu’une équation de la droite T est : y = 3x + 2 − ln 2.
1

2. On considère la fonction h définie sur ] 0 ; +∞ [ par h(x) = f (x) − − x + 2 − ln 2 .
4
3a
(x − 2)2
(a) Calculer h′ (x) et vérifier que pour tout x de ] 0 ; +∞ [, on a : h′ (x) = .
4x2
(b) En déduire le sens de variation de la fonction h sur l’intervalle ] 0 ; +∞[ .
(c) Calculer h(2) et en déduire le signe de la fonction h sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [.
3. À l’aide des questions précédentes, déterminer la position relative de la courbe C et de la tangente T .
al
4. Tracer la droite T sur la feuille annexe en tenant compte du résultat obtenu dans la question précédente.
Partie C Calcul d’une aire

w.
1. On note G la fonction définie sur l’intervalle ]0 ; +∞[ par :
G(x) = x − x ln x
Calculer G′ (x).
ww
2. En déduire une primitive F de la fonction f sur l’intervalle ] 0 ; +∞ [.

3. On considère la partie du plan comprise entre les droites d’équation x = 1 et x = 6 d’une part, entre
l’axe horizontal et la courbe C d’autre part. On note A l’aire de cette partie de plan, exprimée en
unités d’aire.
(a) Hachurer cette partie de plan sur la feuille annexe.
(b) Donner la valeur exacte de l’aire A, puis sa valeur arrondie au centième.
Graphique de l’exercice n˚2 :
4
m
3
.co
2
11
o
-1
0
O 0
-1
1 1ri -pr 2 3 4 5
ka
Graphique de l’exercice n˚3 :

2
ab
1
1

al3
0 ı
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
2 4 6
-1
−1
w.
-2
−
2
ww
-3
−3
-4
−
4
Cours: La fonction exponentielle
m
Tabledesmatières
co
ro.
1 La fonction exponentielle 2
1.1 Définition et théorèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Approche graphique de la fonction exponentielle . . . . . . . . . . . 3
1.3 Relation fonctionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4 Autres opérations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
-p
1.5 Notation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2 Étude de la fonction exponentielle

. . . . . . . . . . 4
5
ari
2.1 Signe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.2 Variation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.3 Limites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.4 Courbe représentative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.5 Des limites de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
bk
2.6 Étude d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3 Compléments sur la fonction exponentielle 10

3.1 Dérivée de la fonction e u . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3a
3.2 Exemples types . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

3.2.1 Fonctions d’atténuation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.2.2 Chute d’un corps dans un fluide . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.2.3 Fonctions gaussiennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
al
w.
ww
Avant propos
Le but de ce chapitre est de construire une des fonctions mathématiques les plus
m
importantes. Elle est en effet présente dans toutes les sciences. Sa construction à
partir d’une équation différentielle est passionnante, bien qu’historiquement elle
ne se soit pas construite ainsi.
co
1 La fonction exponentielle
1.1 Définition et théorèmes
ro.
Théorème 1 : Il existe une unique fonction f dérivable sur R telle que :
f′ = f et f (0 ) = 1
On nomme cette fonction exponentielle et on la note : exp
ROC
-p
Démonstration : L’existence de cette fonction est admise.
ari
Démontrons l’unicité.
• La fonction exponentielle ne s’annule pas sur R.
Soit la fonction ϕ définie sur R par : ϕ( x ) = f ( x ) f (− x ).
Montrons que la fonction ϕ est constante. Pour cela dérivons ϕ.
bk
ϕ′ ( x ) = f ′ ( x ) f (− x ) − f ( x ) f ′ (− x )
Comme f ′ = f , on a :
= f ( x ) f (− x ) − f ( x ) f (− x )
=0
3a
Comme ϕ′ = 0 alors la fonction ϕ est constante. Donc :

∀x ∈ R ϕ ( x ) = ϕ (0) = f 2 (0) = 1
On en déduit alors : f ( x ) f (− x ) = 1, donc la fonction f ne peut s’annuler.
al
• Unicité
On suppose que deux fonctions f et g vérifient les conditions du théorème, soit
f = f ′ , g′ = g et f (0) = g(0) = 1. La fonction g ne s’annule donc pas, on définit
w.
f
alors sur R la fonction h par h = . On dérive h :
g
f ′ g − f g′ fg− fg
h′ = 2
= =0
g g2
ww
f (0)
La fonction h est donc constante et h( x ) = =1
g (0)
f (x)
On a donc : ∀ x ∈ R, = 1.
g( x )
On en déduit que f = g. L’unicité est ainsi prouvée. Nous noterons dans la
suite cette fonction exp.
1.2 Approche graphique de la fonction exponentielle
Algorithme : Déterminer un algorithme permettant de visualiser la fonction
m
exponentielle à partir de sa définition sur l’intervalle [− A ; A].
On fera une approche de la fonction exponentielle à l’aide d’une approximation
affine : f ( a + h) ≈ f ( a) + h f ′ ( a). L’approximation sera d’autant meilleure que h
co
sera petit
Comme la fonction exponentielle vérifie f ′ = f , cette approximation affine de-
vient alors :
f ( a + h) ≈ f ( a) + h f ( a) ≈ f ( a)(1 + h)
ro.
On commence à tracer le point (0 ; 1) car f (0) = 1, puis avec un pas P, on trace de
proche en proche les points à droite ( X ; Z ) et les points à gauche (− X ; T ) du
point (0 ; 1) dans l’intervalle [− A ; A].
On obtient la courbe suivante pour : A = 2 et P = 1/10.
On prendra comme fenêtre :

X ∈ [−2 ; 2] et Y ∈ [−0, 5 ; 7]
-p Variables : A, P : entiers
X, Z, T : réels
Entrées et initialisation
ari
Lire A, P
0→X
1→Z
1→T
Effacer dessin
Tracer le point ( X; Z )
bk
Traitement
pour I de 1 à A/P faire
X+P→ X
Z (1 + P ) → Z
T (1 − P ) → T
Afficher le point ( X; Z )
3a
Afficher le point (− X; T )
fin
al
1.3 Relation fonctionnelle

w.
Théorème 2 : Soit a et b deux réels, on a alors :

exp( a + b ) = exp( a) × exp(b )
ww
Remarque : Cette relation s’appelle la relation fonctionnelle car on pourrait dé-

finir l’exponentielle à partir de cette propriété pour retrouver que l’exponentielle
est égale à sa dérivée.
exp( x + a)
Démonstration : Posons la fonction h( x ) = .
exp( a)
Montrons alors que la fonction h n’est autre que la fonction exponentielle. Il suffit
alors de montrer que h′ = h et h(0) = 1 :
exp′ ( x + a) exp( x + a)
h′ ( x ) = = = h( x )
exp( a) exp( a)
m
exp(0 + a)
h (0) = =1
exp( a)
co
La fonction h est donc la fonction exponentielle. On en déduit alors :
exp( x + a)
= exp( x ) ⇔ exp( x + a) = exp( x ) × exp( a)
exp( a)
ro.
1.4 Autres opérations
Théorème 3 : Soit a et b deux réels et n un entier naturel, on a alors les relations

suivantes :
• exp( − a) =
1
exp( a)
-p
• exp( a − b ) =
exp( a)
exp(b )
• exp(na ) = [exp (a)]
n
ari
Démonstration : Les démonstrations sont immédiates. La première se montre
à l’aide de la fonction ϕ du 1.1 et la dernière propriété se montre par récurrence.
1.5 Notation
bk
Dé finition 1 : : Du fait des propriétés similaires entre la fonction exponentie lle

et la fonction puissance, on pose :
• e = exp(1) e ≈ 2, 718 . . . • ex = exp ( x)
3a
On a ainsi les propriétés :

ea 1 n
• e a +b = e a × e b • ea b
= • e a
= • e na = ( e a )
− −
eb ea
al
Remarque : On peut avoir une approximation du nombre e à l’aide de ce petit

programme :
w.
On trouve pour : Variables : A, P : entiers E : réel

2, Entrées et initialisation
• P = 10 −
E ≈ 2, 705 Lire P
• P = 10 −3 , E ≈ 2, 717 1→ E
Traitement
ww
pour I de 1 à 1/P faire

E (1 + P ) → E
fin
Sorties : Afficher E
2 Étude de la fonction exponentielle
2.1 Signe
m
co
Théorème 4 : La fonction exponentielle est strictement positive sur R
Démonstration : On sait que exp( x ) 6= 0 pour tout réel. De plus la fonc-

tion exponentielle est continue car dérivable sur R. S’il existait un réel a tel que
ro.
exp( a) < 0, d’après le théorème des valeurs intermédiaires il existerait un réel
α tel que exp(α) = 0 ce qui est impossible. La fonction exponentielle est donc
strictement positive.
2.2 Variation
-p
Théorème 5 : La fonction exponentielle est strictement croissante sur R.
ari
Démonstration : Immédiat du fait que sa dérivée est elle-même et que l’expo-
nentielle est strictement positive.
Conséquence Comme la fonction exponentielle est strictement croissante, on
bk
peut écrire les équivalences suivante :
Règle 1 : Soit a et b deux réels, on a les équivalences suivantes :

3a
ea = 1 ⇔ a=0 ea > 1 ⇔ a>0
e a = eb ⇔ a=b ea < e b ⇔ a< b

al
Exemples :
2 +3
• Résoudre dans R l’équation : e2x = e7x
w.
D’après les équivalences ci-dessus, l’équation est équivalente à :

2x2 + 3 = 7x ⇔ 2x2 − 7x + 3 = 0
On calcule : ∆ = 49 − 24 soit ∆ = 25 = 52 , on obtient les deux solutions
suivantes :
ww
7+5 7−5 1 1

x1 = = 3 et x2 = = d’où S = ;3
4 4 2 2
• Résoudre dans R l’inéquation suivante : e3x 6 e x+6
D’après les équivalences ci-dessus, l’équation est équivalente à :
3x 6 x + 6 ⇔ 2x 6 6 ⇔ x63 soit S =] − ∞; 3]
2.3 Limites
Théo rème 6 : On a les limites suivantes :
m
lim e x = +∞ et lim e x = 0
x→ +∞ x→− ∞
co
ROC Démonstration : Soit la fonction f suivante : f (x) = e x − x .
Dérivons la fonction f : f ′ (x) = ex −
1
Comme la fonction exponentielle est strictement croissante, on a :
ro.
f ′ (x) > 0 ⇔ x > 0 et f ′( x) < 0 ⇔ x < 0
On obtient alors le tableau de variation suivant :

x −
∞ 0 +∞
f ′ (x)
f (x)
−
1
-p +
ari
Du tableau de variation on en déduit : ∀x ∈ R f ( x) > 0 donc ex > x
or on sait que lim x = +∞, par comparaison on a :

bk
x→ +∞
lim e x = +∞
x→+∞
En faisant le changement de variable X = x, on obtient :

3a
X 1
lim e x = lim e = lim =0
−
x→− ∞ X→+ ∞ X→ +∞ e X
2.4 Courbe représentative

al
D’après les renseignements obtenus, on a donc le tableau de variation suivant :

w.
x −
∞ 0 1 +∞
exp′( x) +
+∞
e
ww
exp( x)
1
0
On obtient la courbe suivante :

4 T1
m
3
e T0
co
2
ro.
y = ex
−3 −2 −1 O 1 2
2.5 Des limites de référence
Théo rème 7 : On a : lim

ex − 1
-p
=1
ari
x→ 0 x
Démonstration : La démonstration découle de la définition de la dérivée en 0

appliquée à la fonction e x .
bk
e x − e0
lim = exp′ (0) = exp(0) = 1
x →0 x
Théorème 8 : Croissance comparée

3a
ex
lim = +∞ et lim xe x = 0
x →+∞ x x →−∞
Démonstration : Comme pour la limite de e x en +∞, on étudie les variations

al
d’une fonction. Soit donc la fonction g définie sur R par :

x2
g( x ) = e x −
2
w.
′ ′ x
On calcule la dérivée g : g ( x ) = e − x
D’après le paragraphe 2.3, on a : ∀ x ∈ R ex > x donc g′ ( x ) > 0
La fonction g est donc croissante sur R.
Or g(0) = 1 donc si x > 0 alors g( x ) > 0. On en déduit donc que :
ww
x2 ex x
Pour x > 0 g( x ) > 0 ⇔ ex > ⇔ >
2 x 2
x
On sait que lim = +∞, par comparaison, on a :
x →+∞ 2
ex
lim = +∞
x→ +∞ x
Pour la deuxième limite, on fait un changement de variable X = − x, on obtient
alors :
X
lim xe x = lim (− X )e−X = − lim X = 0
m
x →−∞ X →+∞ X →+∞ e
Conséquence : à l’infini, la fonction exponentielle « l’emporte » sur la fonction

x.
co
2.6 Étude d’une fonction
2e x − 3
f est la fonction définie sur R par : f ( x ) =
ex + 1
ro.
1) Pourquoi les droites d et ∆ d’équation respectives y = 2 et y = −3 sont-elles
asymptotes à C f ?
2) Calculer f ′ ( x ) puis étudier les variations de f .
3) Tracer d, ∆ et C f
4)
-p
La courbe semble avoir un point de symétrie. Démontrer cette conjecture.
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
1) On étudie les limites de f en +∞ et −∞.

ari
a) En +∞. On a une forme indéterminée, on change donc la forme de la fonc-
tion :
3

x
e 2− x 3
e 2 −
f (x) = = ex
1
bk
1
ex 1 + x 1+ x
e e
3 1
On a : lim = 0 et lim =0
x →+∞ e x x →+∞ e x
3a
Par quotient, on a donc : lim f ( x ) = 2

x →+∞
La courbe C f admet donc une asymptote horizontale d en +∞ d’équation

y = 2.
b) En −∞, on a :
al
lim e x = 0 donc lim 2e x − 3 = −3 Par quotient, on a


x →−∞ x →−∞
x
lim e + 1 = 1  lim f ( x ) = −3
x →−∞
w.
x →−∞
La courbe C f admet donc une asymptote horizontale ∆ en −∞ d’équation

y = −3.
2) On calcule la dérivée :
ww
2e x (e x + 1) − e x (2e x − 3)
f ′ (x) =
( e x + 1)2
e x (2x x + 2 − 2e x + 3)
=
( e x + 1)2
5e x
= x
( e + 1)2
La fonction exponentielle étant strictement positive sur R, la fonction f ′ est
strictement positive sur R.
m
3) On a le tableau de variations de f suivant :
x −
∞ +∞
co
f ′ (x ) +
2
f (x )
-3
ro.
4) Pour tracer la courbe C f , il est important de placer un point et sa tangente. Par
exemple le point I d’abscisse nul. On a :
1 5
f (0) = − f ′ (0) =
2 4
On obtient la courbe suivante :
-p 2 ×
ari
Cf
1
O
−5 −4 −3 −2 −1 ×I 1 2 3 4 5
bk
3
3a
5) La courbe semble symétrique par rapport au point I. Pour le démontrer, pre-

nons un nouveau repère centré en I. Un point M( x,y ) a pour coordonnées
dans le nouveau repère M( X, Y ). On a alors :
al
w.

X = x

X = x 
⇔ 1 2e X − 3 1 4e X − 6 + e X + 1 5( e X − 1)
Y = y+ 1 Y = f ( x ) + = − = =
2 2

2 eX + 1 2( e X + 1) 2( e X + 1)

ww
5( e X − 1)
Montrons que la fonction g( X ) = est impaire.
2( e X + 1)
On a :
5( e − X − 1) 5(1 − e X )
g(− X ) = = = − g( X )
2( e − X + 1) 2(1 + e X )
La fonction g est impaire, donc la courbe C f est symétrique par rapport à I
3 Compléments sur la fonction exponentielle
3.1 Dérivée de la fonction eu
m
Théo rème 9 : Soit la fonction u définie et dérivable sur un ensemble D , alors
la fonction e u est dérivable sur D et :
co
′
( eu ) = u′ e u
3.2 Exemples types
ro.
3.2.1 Fonctions d’atténuation
Définition 2 : Soit un réel k strictement positif, on définit les fonctions fk sur

R par :
-p fk (x) = e
−
kx
ari
Par composition, on a les limites : lim f k( x) = 0 et lim f k( x) = +∞
x→ +∞ x→− ∞
kx
On calcule la dérivée : fk′ (x) = ke <0 ∀x ∈ R
−
−
bk
On obtient le tableau de variation : 4

2x
y=e
−
x
x −∞ 0 +∞ y=e
−
3
y=e
−
0,5 x
f ′( x)
3a
0,3 x
−
2 y=e
−
+∞ A
f (x) 1 1 b
O
al
3 −
2 −
1 1 2 3
w.
Remarque : Plus le coefficient k est important plus l’atténuation est grande.
On retrouve très souvent ces fonctions en physique, par exemple :
• avec la loi de désintégration radioactive où le nombre de noyaux en fonction

ww
du temps obéit à : N (t) = N0 e−λt

• la décharge d’un condensateur dans un circuit RC où le courant obéit à :
E t
i (t) = e− RC
R
• dans l’expression d’une force de frottement proportionnelle à la vitesse (chute
libre dans l’air) que nous allons développer.
3.2.2 Chute d’un corps dans un fluide
On cherche à déterminer l’expression de la vitesse d’un corps dans l’air, c’est

à dire dans notre environnement habituel. Lorsqu’on lache un corps M de masse
m
m dans cet environnement, il est soumis à trois forces :
−
→
• son poids : m g , −
→
−
→ Π négligeable
co
• une force de frottement : −k v −→
−k v
qui s’oppose au mouvement et qui
est proportionnelle à la vitesse
Le coefficient k est déterminé par la M b
forme du corps et de la compostion
ro.
de l’atmosphère terrestre.
−→
• la poussée d’Archimède : Π −→
que l’on négligera en raison de sa mg
faible influence.
-p
On oriente l’axe du déplacement vers le
bas
D’après le second principe de la dynamique on a :
axe du déplacement
ari
−
→ −−→ −→ −
→
ma = ∑ Fext
= mg − kv
en projetant sur l’axe du mouvement et en remarquant que l’accélération est la
dérivée de la vitesse, on obtient :
k
bk
mv′ = mg − kv ⇔ v′ = g − v (1)
m
Cette équation (1) est une équation différentielle, au même titre que le problème
de départ de notre chapitre (trouver une fonction qui vérifie f ′ = f ). Les solutions
v(t) de cette équation différentielle sont de la forme :
3a
k mg
v(t) = λe− m t +
k
mg
Comme la vitesse initiale v(0) = 0, on peut déterminer λ = − , ce qui donne
k
pour l’expression de la vitesse :
al
mg k

v(t) = 1 − e− m t
k
Etude de la vitesse en fonction du temps : on détermine l’accélération en fonc-
w.
tion du temps :
mg k k k
a(t) = v′ (t) = × e− m t = ge− m t donc v′ (t) > 0 ∀t ∈ R +
k m
Comme, on pouvait s’y attendre la vitesse est croissante. En effet un corps en
ww
chute libre voit sa vitesse augmenter.

mg
Limite de la vitesse : lim v(t) =
t→+∞ k
k

lim − t = −∞   Par composition
En effet : t →+ ∞ m k
lim et = 0  lim e− m t = 0
t→+∞

t→−∞
On obtient le tableau de variation suivant :
TABLE DES MATIÈRES
t 0 +∞ On constate alors que la vitesse d’un

corps en chute libre dans l’air tend vers
a(t) = v′ (t) + mg
une vitesse limite : vlim =
m
mg k
v(t) k
0
co
En effet, tout sportif ayant pratiqué "la chute libre" sait que la vitesse se stabilise
au bout d’un certain temps. Elle atteint environ 200 km/h pour les jambes et les
bras tendus. Si le coefficient m/ k est très petit, comme pour une feuille d’arbre, la
vitesse limite est particulièrement faible (1,8 km/h) ; ce qui permet à cette feuille
de voltiger.
-p ro.
ari
bk
Tangente à la vitesse en 0. On a : v′ (0) = g et v(0) = 0. L’équation de la

tangente en 0 est donc :
3a
y = v ′ (0) t + v (0) donc y = gt
L’expression de la tangente en 0 correspond à l’expression de la vitesse de la chute

libre dans le vide où le corps n’est soumis qu’à la pesanteur .
al
On obtient alors la représentation graphique de la vitesse en fonction du temps

ainsi que la tangente en 0 suivante :
w.
y = gt
mg
k mg
ww

kt
v( t) = 1 e
−
−→ régime k
−
transitoire
O
La vitesse augmente durant la période transitoire puis tend à se stabiliser vers sa
vitesse limite.
Application numérique : On considère une balle de ping-pong de masse m = 2, 7 g.
Le coefficient de la force de frottement vaut k = 5, 4 × 10−3 kg.s −1 . On prend
g = 9, 80 m.s 2.
m
−
• Calculer la vitesse limite de cette balle de ping-pong en km/h

• Déterminer le temps nécessaire pour que la vitesse de la balle de pong-pong se
situe à moins de 10 3 de sa vitesse limite en m/s
−
co
mg 2, 7 × 10 3 × 9, 8
On obtient la vitesse limite : v lim = = = 4, 9 m/s soit
k 5, 4 ×−10 3
−
vlim = 4, 9 × 3, 6 = 17, 64 km/h

On cherche ensuite le temps t pour que : | v − vlim | < 10−3 . On a alors :
ro.
mg − k t 10 3
−
e m < 10−3 ⇔ 4, 9 e−2t < 10−3 ⇔ e −2t <

k 4, 9
A l’aide d’un
1
t > − ln
2
−tableau
10 3
4, 9

⇔ t > 4, 2 s -p
de valeurs ou à l’aide de la fonction ln, on obtient :
Au bout de 4,2 s la vitesse de la balle s’est donc stabilisée à 17,64 km/h

ari
3.2.3 Fonctions gaussiennes
bk
Définition 3 : Soit un réel k strictement positif, on définit les fonctions gk sur

R par : 2
gk ( x ) = e−kx
3a
Par composition, on a les limites : lim g k (x) = 0 et lim g k( x) = 0

x→ +∞ x→−∞
On calcule la dérivée : g′k( x) = −2k xe kx ∀x ∈ R

−
al
La dérivée g′k est donc du signe de −x

w.
2x2
On obtient le tableau de variation : 1 y=e
−
x2
y=e
−
2
y=e
−
0,5 x
x −
∞ 0 +∞ y=e
−
2
0,3 x
ww
g′k (x) + 0 −
1
g k (x)
0 0 −
3 −
2 1
−
O 1 2 3
Remarque : Ces fonctions interviennent en probabilité avec la loi normale. La

représentation de ces fonctions s’appelle des courbes en cloches.
Fonction exponentielle
I) Fonction exponentielle népérienne.
Activité : Conséquences
1) Montrer que la fonction ln admet une fonction réciproque définie sur IR. La fonction exp est définie,
om
Définition: La fonction réciproque de la fonction ln est une fonction définie continue et dérivable sur IR, et
sur IR est appelée la fonction exponentielle népérienne ou naturelle et se pour tout réel on a :
note exp . donc exp( x) = y  x = ln y avec x  IR et y  0 exp( x ) = e x et ex ' = ex . ( )
2) Calculer exp(0) et exp(1) . ..e  2,7182818284 59045235 ▪ Le nombre e est un nombre
irrationnel tel que:
3) déduire que la fonction exp est continue , dérivable et strictement
croissante sur IR. ▪ Si u est dérivable sur I,
alors la fonction x e u( x )
c
4) Etudier le signe de la fonction exp sur IR.
5) En déduire que pour tout couple (a; b) de réels on a : est dérivable sur I et on a :
( eu( x ) ) ' = u( x)eu( x ) .
ro.
exp a 1
o exp ( a + b ) = exp(a )  exp(b) ; exp ( a − b ) = et exp ( −a ) =
exp b exp a Propriétés algébriques
Pour tous réels a et b , on a :
6) Tracer la courbe de la fonction exp dans un repère orthonormé (O, i , j ) . ▪ ea  eb = ea + b
exp x
7) En déduire les limites suivantes : xlim exp( x ); lim exp( x ) et lim . ea 1
→+ x →− x →+ x ▪ = ea−b et a
= e−a
eb
9) Calculer lim
x →0
exp( x ) − 1
x
ri-p
8) Déterminer exp'( x) et ( exp(u( x ))) ' tel que u une fonction dérivable .
et donner l’équation de la tangente de (Cexp ) au

▪
▪ e
(e )
ln b
a
n
=b
= e na
Equations et inéquations
(n )
avec
e
b>0
point B(0;1) .
Pour tous réels x et y , on a :
10) Montrer que ( r  Q ) :exp(r ) = e r .
▪ ex  0
▪ ex = e y  x = y
ka
Définition :
▪ ex  e y  x  y
On appelle fonction  x = ln y
exponentielle, la ▪ ex = y  
y  0
fonction réciproque Limites ( n  IN  )
b
de la fonction • lim e x = + • lim e x = 0

x →+ x →−
logarithme népérien. x
e ex
L’image d’un réel x • lim = + • lim = +
3a
x →+ x x →+ x n
par la fonction • lim xe x = 0 • lim x n e x = 0
x →− x →−
exponentielle
e −1 x
est notée e x • lim =1
x→0 x
al
Corollaire :Si u est une fonction dérivable sur I, alors

la fonction x u( x )e u( x ) admet des primitives de la
forme : x e u( x ) + c où c est une constante réelle.
w.
II) Fonction exponentielle de base a avec a  0 ;1  1 ; +  .

ww
Définition: La fonction réciproque de la fonction log a est une fonction définie sur IR est appelée la fonction
exponentielle de base a et se note expa tel que : expa ( x) = a x = e x ln a .
Dérivée de la fonction x ax : ( x  IR) ;expa'( x) = (a x )' = (e x ln a )' = (ln a).e x ln a = (ln a).a x
logb ( x )
Remarques : expe ( x ) = e x ; loge ( x ) = ln x ; loga (a ) = 1 ; loga ( x ) = (changement de base )
logb (a )
Résumé - Fonctions exponentielle et logarithme
La fonction ln définie sur ] 0 ; +∞ [ et la

fonction exp définie sur  sont toutes les y = exp(x)
deux continues et strictement croissantes.
y=x
Leurs courbes sont symétriques par
rapport à la droite d'équation y = x.
On peut noter exp  x=e x pour tout x

réel, avec e≃2,718 . y = ln(x)
Les fonctions exp et ln sont réciproques,

c'est-à-dire que :
✗ Pour x réel, ln e x =x ,

✗ Pour a0 , e ln a =a ,
✗ y=ln  x  ssi x=e y .
Propriété Fonction exponentielle Fonction logarithme

Valeurs particulières e 0=1 ln 1=0
ln  e  =1
1
e =e ln 2≃0,69
Équations e a=e b ⇔ a=b ln(a)=ln (b)⇔ a=b attention domaine !
Inéquations a
e e
b
⇔ ab ln (a)<ln ( b)⇔ a<b attention domaine !
Signe ln x0 ⇔ 0x1
x
e 0 quel que soit x.
ln x0 ⇔ x1
Propriétés e
a b
=e ×e
a b
ln ab=ln aln b
calculatoires a b
e  =e
ab n
ln a =n ln a
ea a
a −b
e = b ln  =ln a−ln b
e b
1 1
e−b= b ln  =−ln b
b
e
1
lna =ln  a
2
Limites lim e =0
x
lim ln x=−∞
x −∞ x 0
x x0
lim e =∞ lim ln x=∞
x ∞
x∞
Asymptotes L'axe des abscisses en −∞ . L'axe des ordonnées.

Dérivée e x ' =e x 1
ln x '=
x
u
e ' =u ' e
u u'
ln u '= avec u > 0.
u
Fonctions composées e u a les mêmes variations que u ln u a les mêmes variations que u, avec u > 0.
Lafonctionexponentiel e
Définition de la fonction exponentielle
La fonction exponentielle est l’unique fonction f , définie et dérivable sur R et vérifiant
m
f (0) = 1 et pour tout réel x, f ′ (x) = f (x).
Propriétés analytiques
co
4 y = ex
x
=
y
e0 = 1 • La fonction exponentielle est définie et
3
ro.
e dérivable sur R et
2 Pour tout réel x, (exp)′ (x) = exp(x).

x )
y = ln ( • La fonction exponentielle est continue et
1 strictement croissante sur R.
• Pour tout réel x, ex > 0.
5 −
−4 −
3 −
2 −
1
−1
1 2
e
-p3 4 • Limites aux bornes du domaine :

lim ex = 0, lim ex = +∞.
x→−∞ x→+∞
ari
• Théorèmes de croissances comparées :
−2
e = 2.718 . . . ex
lim = +∞ et lim xe x = 0.
x→+∞ x x→−∞
−
3
• Nombre dérivé en 0 :
−
4 ex − 1
bk
lim = 1.
x→0 x
−5
Propriétés algébriques
3a
Pour tous réels x et y, ex+y = ex × ey . Pour tous réels x et y, ex × ey = ex+y.

1 1
Pour tout réel x, ex ≠ 0 et e−x = x . Pour tout réel x, ex ≠ 0 et x = e −x .
e e
ex ex
Pour tous réels x et y, ex y = y . Pour tous réels x et y, y = ex y .
− −
e e
Pour tout réel x et tout entier relatif n, (ex ) n = enx. Pour tout réel x et tout entier relatif n, enx = (ex )n .
al
Liens avec le logarithme népérien

w.
Pour tout réel x, ln(ex ) = x. Pour tout réel x strictement positif, eln( x) = x.
Résolution d’équations et d’inéquations

Si a > 0, l’équation e = a a une solution et une seule. Si a ⩽ 0, l’équation ex = a n’a pas de solution.
x
ww
Pour tous réels x et y, (ex = ey ⇔ x = y). Pour tout réel x et tout réel strictement positif a, ex = a ⇔ x = ln(a).
La fonction exponentielle est strictement croissante sur R . Donc
Pour tous réels x et y, (ex < ey ⇔ x < y). Pour tout réel x et tout réel strictement positif a, ex < a ⇔ x < ln(a).
ww
w.
al 3a
bka
ri-p
ro.
c om
ww
w.
al 3a
bka
ri-p
ro.
c om
ww
w.
al 3a
bka
ri-p
ro.
c om
ww
w.
al 3a
bka
ri-p
ro.
c om
ww
w.
al 3a
bka
ri-p
ro.
c om
ww
w.
al 3a
bka
ri-p
ro.
c om
ww
w.
al 3a
bka
ri-p
ro.
c om
ww
w.
al 3a
bka
ri-p
ro.
c om
ww
w.
al 3a
bka
ri-p
ro.
c om
ww
w.
al 3a
bka
ri-p
ro.
c om
ww
w.
al 3a
bka
ri-p
ro.
c om
ww
w.
al 3a
bka
ri-p
ro.
c om
ww
w.
al 3a
bka
ri-p
ro.
c om
ww
w.
al 3a
bka
ri-p
ro.
c om
Terminale S
m
Fonction exponentielle Exercices corrigés
1. 1. Fesic 1996, exercice 2 1 1. 14. Recherche de fonction 16
co
1. 2. Fesic 1996, exercice 3 1 1. 15. Etude de fonction hyperbolique 18
1. 3. Fesic 1996, exercice 4 2 1. 16. Une intégrale peu engageante… 20
1. 4. Fesic 2000, exercice 6 3 1. 17. Tangente hyperbolique 22
1. 5. Fesic 2000, exercice 4 3 1. 18. Tangente hyperbolique et primitives 24
1. 6. Banque 2004 4 1. 19. Antilles 09/2008 7 points 27
1. 7. Expo + aire, Amérique du Nord 2005 5 1. 20. ROC+fonction intégrale, Am. du Nord 2007 29
1. 8. Basique, N. Calédonie, nov 2004 7 1. 21. Equation différentielle, équation fonctionnelle
ro.
1. 9. Basiques 8 et sinus hyperbolique, La Réunion, juin 2004 32
1. 10. Une fonction 9 1. 22. Exp, équation, suite réc, Am. du Sud, juin 2004 33
1. 11. Un exercice standard 11 1. 23. Exp et aire 35
1. 12. Une suite de fonctions 12 1. 24. Caractéristique de Exp et tangentes 37
1. 13. ln et exp 15
1. 1. Fesic 1996, exercice 2
Soit f la fonction définie sur ℝ*+ par f ( x) = -p ex

x3
et C sa courbe représentative.
ari
 e3 
a. f est une bijection de ℝ*+ sur  ;+∞ .
 27 
b. La droite ( ∆ ) d’équation x = 3 est axe de symétrie de la courbe C .
c. C admet une unique tangente parallèle à l’axe ( Ox ) et elle est obtenue au point d’abscisse x = 3 .
bk
d. La tangente à C au point d’abscisse 1 a pour équation : y = −2ex − e .

Correction
ex ( x − 3 )
a. Faux : La fonction f est dérivable sur ℝ*+ et f ′ ( x ) = , or pour x ∈ [3, + ∞[ , f '( x) ≥ 0 car
x4
3a
ex > 0 et x 4 > 0 et pour x ∈ ] 0 , 3 [ f ′ ( x ) < 0 . f n’est pas monotone sur ℝ*+ et elle ne réalise donc pas une
bijection.
b. Faux : Si la droite ∆ d’équation x = 3 est axe de symétrie de la courbe C alors f doit être paire dans le
y=Y eX +3 e− X + 3
( )
repère I , i, j avec I ( 3, 0 ) . Posons 
 x = X +3
alors Y = f ( X ) = ≠ f ( − X ) = . Donc f
( X + 3 )3 ( − X + 3 )3
al
n’est pas paire dans le repère ( I ; i, j ) avec I(3, 0).

ex ( x − 3 )
c. Vrai : f ′ ( x ) = = 0 pour x = 3 car ex > 0 donc C admet une unique tangente parallèle à l’axe
w.
4
x
( Ox ) et elle est obtenue au point d’abscisse x = 3.
d. Faux : La tangente à C au point d’abscisse 1 a pour équation : y = f ′ ( 1 ) ⋅ ( x − 1 ) + f ( 1 ) = −2ex + 3e .

ww
e− xx
Soit f la fonction définie sur ℝ par : f ( x) = 2
−
et C sa courbe représentative.
x +1 2
a. lim f ( x) = +∞ .
x→+∞
Exponentielle exercices corrigés http://laroche.lycee.free.fr
x
b. La droite D d’équation y = − est asymptote à C .
2
m
c. f est décroissante sur ℝ .
d. L’équation f ( x) = 0 a une unique solution sur ℝ .
Correction
co
e− x x 1 x 1
a. Faux : lim − = lim − = −∞ car lim x 2 =0.
x→+∞ x2 + 1 2 x→+∞ ex ( x2 + 1) 2 x→+∞ e ( x + 1)
 x  e− x x
b. Vrai : lim f ( x) −  −  = x→+∞
lim 2 = 0 donc la droite D d’équation y = − est asymptote à C en
x→+∞  2  x +1 2
ro.
e− x
+∞ et elle est située au dessus de C car >0.
x2 + 1
c. Vrai : La fonction f est dérivable sur ℝ ;
− e− x ( x2 + 1) − e− x (2 x) 1 − e− x ( x2 + 2 x + 1) 1 − e− x ( x + 1)2 1
f '( x) = − soit f '( x) =
− = − qui est toujours
( x2 + 1)2 2 ( x2 + 1)2 2 ( x2 + 1)2 2
-p
strictement négative car somme de deux termes strictement négatifs. f est décroissante sur ℝ .
d. Vrai : La fonction f est dérivable et strictement décroissante sur ℝ , f(0)=1 positif et f(1)=
1 1
− donc
2e 2
ari
négatif. f est donc bijective et il existe un unique réel α ∈ ] 0 ; 1 [ solution de l’équation f ( x) = 0 .

ex
Soit f la fonction définie par : f ( x) = − ln(1 + ex ) et C sa courbe représentative.
1 + ex
bk
e2 x
a. f est définie et dérivable sur ℝ , et pour tout x réel on a : f '( x) = .
(1 + e x )2
b. lim f ( x) = 0 .
x→−∞
c. L’équation f ( x) = 0 n’a pas de solution réelle.
3a
d. La droite D d’équation y = 1 + x est asymptote à C .

Correction
a. Faux : f ′ ( x ) =
( )
ex ex + 1 − e2 x
− x
ex
=
− e2 x
<0.
( ex + 1 ) ( )
2 2
e +1
al
ex + 1
ex
b. Vrai : lim − ln(1 + ex ) = 0 car lim ex = 0 et ln1=0 .
x→−∞ 1 + ex x→−∞
w.
c. Vrai : D’après a. f ′ ( x ) < 0 donc f est strictement décroissante et d’après b) f tend vers 0 en – ∞ donc
 1 
f < 0 sur ℝ et l’équation n’a pas de solution réelle dans I =  − , +∞  .
 2 
ex ex 1
ww
d. Faux : lim = lim = 1 car lim x =0

x→+∞ e x + 1 x→+∞ x  1  x →+∞ e
e ⋅ x +1 
e 
lim ln(1 + e x ) = lim ln e x ( e− x + 1) = lim x + ln( e− x + 1)
x→+∞ x→+∞ x→+∞
donc lim − ln(1 + e x ) − x = lim − 2 x − ln( e− x + 1) = −∞ et pour finir lim f ( x) − ( 1 + x ) = −∞ .
x→+∞ x→+∞ x→+∞
Conclusion : la droite D d’équation y=x+1 n’est pas asymptote à f(x) mais la droite d’équation y = 1 − x
m
est asymptote à f(x).
Pour tout réel m, on considère l’équation (Em) : e2 x − 2e x − m = 0 .
co
a. L’unique valeur de m pour laquelle x = 0 est solution de l’équation (Em) est m = 0.
b. Pour toute valeur de m, l’équation (Em) admet au moins une solution.
c. Si –1<m<0, l’équation (Em) a deux solutions positives.
d. Si m>0, l’équation (Em) a une unique solution.
ro.
Correction
a. Faux : Si x = 0 alors l’équation (Em) s’écrit e0 − 2e0 − m = 0 soit m = −1 .
b. Faux : Posons X = e x > 0 , on a alors l’équation X 2 − 2 X − m = 0 où ∆ = 4 + 4m .
2 + 2 1+ m
On obtient au moins une solution pour m ≥ −1 telles que X1 = = 1 + 1 + m et X2 = 1 − 1 + m .
Si m< –1 il n’y a pas de solution.

-p 2
c. Faux : X1 est évidemment positive. Etudions le signe de X2 : 1 − 1 + m > 0 ⇔ 1 > 1 + m ⇔ m < 0 .
( )
ari
Donc pour −1 < m < 0 il y a deux solutions X1 et X2 positives et on obtient x1 = ln 1 + 1 + m > ln 1 soit
( )
x1 > 0 et x2 = ln 1 − 1 + m < ln 1 soit x2 < 0 .
d. Vrai : Si m>0, 1 − 1 + m < 0 donc X2 = ex > 0 n’a pas de solutions et 1 + 1 + m > 0 par conséquent
(
x1 = ln 1 + 1 + m . )
bk

 1 − x²  − x
Soit f la fonction définie sur ]0 ; +∞ [ par : f ( x) =  3 2
 e et g définie par : g(x) = x – x – x – 1.
 x 
Répondre par vrai ou faux en justifiant sa réponse.
3a
A. lim f ( x) = +∞ .
x →+∞
B. la droite d’équation y = 0 est une asymptote à la courbe représentative de f quand f tend vers +∞ .
C. La fonction dérivée de f et la fonction g ont le même signe.
D. La fonction f atteint un minimum pour x = 1.
al
Correction
A : FAUX
 1 − x²  −x  1 x  1 x
lim f ( x) = lim   e = xlim − x  = 0 car lim x = 0 et lim x = 0 (théorème).
w.
x →+∞ 
 x
x →+∞ x  →+∞  xe e  x→+∞ xe x→+∞ e
B : VRAI
La réponse est dans la question précédente ; comme lim f ( x) = 0 , par définition, la droite d’équation
x →+∞
y = 0 est asymptote à la courbe.
ww
C : VRAI
 1 − x²  − x 1 − x
f ( x) =   e = e − xe− x ; f est dérivable sur ℝ *.
 x  x
e− x 3 e− x
1 −x 1 −x −x
f '( x) = −
x²
e − e − e + xe− x =
x x²
(
x − x2 − x − 1 =
x²
g( x) .)
m
Dans la mesure où on compare f et g sur l’intersection de leur domaine de définition ( ℝ *+), les deux
fonctions ont le même signe.
D : FAUX
La fonction f ’ ne s’annule pas en 1, elle n’admet donc pas de minimum pour x = 1.
co
Remarque : f(1) = 0, la courbe coupe donc l’asymptote en 1, … mais aussi en –1.
1. 6. Banque 2004
(
Le plan est rapporté à un repère orthonormal O ; i , j . )
ro.
1 2x
Soit f la fonction définie sur ℝ par : f ( x) = e − 2,1ex + 1,1x + 1, 6 .
2
1. Faire apparaître sur l’écran de la calculatrice graphique la courbe représentative de cette fonction dans la
fenêtre [−5 ; 4] x [−4 ; 4]. Reproduire l’allure de la courbe obtenue sur la copie.
2. D’après cette représentation graphique, que pourrait-on conjecturer :
a. Sur les variations de la fonction f ?
-p
b. Sur le nombre de solutions de l’équation f(x) = 0 ?
3. On se propose maintenant d’étudier la fonction f.
a. Résoudre dans ℝ l’inéquation e2x − 2,1ex + 1,1 > 0 (on pourra poser ex = X pour résoudre).
ari
b. Etudier les variations de la fonction f.
c. Déduire de cette étude le nombre de solutions de l’équation f(x) = 0.
4. On veut représenter, sur l’écran d’une calculatrice, la courbe représentative de la fonction f sur
l’intervalle [−0,05 ; 0,15], de façon à visualiser les résultats de la question 3.
Quelles valeurs extrêmes de l’ordonnée y peut-on choisir pour la fenêtre de la calculatrice ?
bk
Correction
1.
al 3a
w.
ww
2. a. f semble croissante.
b. L’équation f(x) = 0 semble avoir une seule solution en 0.
3. a. e2x − 2,1ex + 1,1 > 0 donne X 2 − 2,1 X + 1,1 > 0 ; cherchons les racines : ∆ = 2,12 − 4, 4 = 0, 01 = (0,1)2
2,1 + 0,1 2,1 − 0,1
d’où les racines X1 = = 1,1, X1 = = 1 ; on peut alors factoriser :
2 2
m
X 2 − 2,1 X + 1,1 > 0 ⇔ ( X − 1,1)( X − 1) > 0 ⇔ ( e x − 1,1)( e x − 1) > 0 .
Les solutions sont alors ex ∈] − ∞ ; 1[∪]1,1 ; + ∞[ ⇔ e x ∈]0 ; 1[∪]1,1 ; + ∞[ ⇔ x ∈] − ∞ ; 0[∪]ln(1,1) ; + ∞[ .
1 2x
b. f '( x) = 2e − 2,1ex + 1,1 = e2 x − 2,1ex + 1,1 . Le signe de f’ est celui calculé précédemment.
co
2
1 0
c. f (0) = e − 2,1e0 + 1,1.0 + 1, 6 = 0, 5 − 2,1 + 1, 6 = 0 ;
2
1 2 ln(1,1)
f (ln(1,1)) = e − 2,1eln(1,1) + 1,1ln(1,1) + 1, 6 ≈ −0, 0001588 .
ro.
2
Comme f(ln(1,1)) < 0, f s’annule en 0 puis une seconde fois pour une valeur de x supérieure à ln(1,1). Il y a
donc deux solutions.
4. Il suffit de prendre ymin < f(ln(1,1)) et ymax > 0 comme ci-dessous. Par exemple [−0,0002 ; 0,0002]
convient très bien.
-p
ari
bk
al 3a
1. 7. Expo + aire, Amérique du Nord 2005

5 points
w.
(
Soit f la fonction définie sur l’intervalle [0 ; +∞ [ par f ( x ) = ( x − 1 ) 2 − e− x . )
Sa courbe représentative C est tracée dans le repère orthonormal ci-dessous (unité graphique 2 cm).
1. a. Étudier la limite de f en +∞ .
ww
b. Montrer que la droite ∆ d’équation y = 2x −2 est asymptote à C .

c. Étudier la position relative de C et ∆ .
(
2. a. Calculer f ' ( x ) etmontrer que f ' ( x ) = xe− x + 2 1 − e− x . )
b. En déduire que, pour tout réel x strictement positif, f ' ( x ) > 0 .
c. Préciser la valeur de f ' ( 0 ) , puis établir le tableau de variations de f .
3. À l’aide d’une intégration par parties, calculer l’aire, exprimée en cm2, du domaine plan limité par la
m
courbe C , la droite ∆ et les droites d’équations x = 1 et x = 3.
4. a. Déterminer le point A de C où la tangente à C est parallèle à ∆ .
b. Calculer la distance, exprimée en cm, du point A à la droite ∆ .
co
-p ro.
ari
bk
al 3a
Correction
1. a. En +∞ , x − 1 tend vers +∞ et 2 − e− x tend vers 2 car e− x tend vers 0 ; f a pour limite +∞ .
w.
( )
b. f ( x) − (2 x − 2) = ( x − 1) 2 − e− x − 2( x − 1) = ( x − 1)(− e− x ) : avec les croissances comparées, e− x emmène
tout le monde vers 0, la droite ∆ d’équation y = 2x −2 est bien asymptote à C .
c. Signe de f ( x) − (2 x − 2) = −( x − 1)e− x : lorsque x ≤ 1 c’est positif, donc C est au-dessus de ∆ ; lorsque x ≥ 1
c’est négatif, donc C est en dessous de ∆ .
ww
( ) ( )
3. a. f '( x) = ( x − 1)' 2 − e− x + ( x − 1) 2 − e− x ' = 2 − e− x + ( x − 1)e− x = 2 − 2e− x + xe− x d’où
f '( x) = xe− x + 2(1 − e− x ) .
b. Comme x est positif, xe− x > 0 et x > 0 ⇒ − x < 0 ⇒ e− x < e0 = 1 ⇒ e− x − 1 < 0 ⇒ 1 − e− x > 0 donc f’ est
positive.
m
c. f '(0) = 0 + 2(1 − 1) = 0 .
3
 u = x − 1  u ' = 1
2. Comme x ≥ 1 il faut calculer −
∫ −( x − 1)e− x dx : on pose  ⇒ d’où
co
−x −x
1  v ' = e  v = − e
3 3 3 3
∫ 1
( x − 1)e− x dx =  −( x − 1)e− x  −
1 ∫ 1
− e− x dx = −2e−3 −  e− x  = −2e−3 −  e−3 − e−1  = e−1 − 3e−3 .
1
Comme l’unité d’aire est de 2 cm x 2 cm, soit 4 cm2, on a donc (e−1

)
− 3 e−3 4 ≈ 0,87 cm2 .
ro.
3. a. La tangente à C est parallèle à ∆ lorsque f '( x) = 2 : mêmes coefficients directeurs ; on a donc
f '( x) = xe− x + 2 − 2e− x = 2 ⇔ xe− x − 2e− x = 0 ⇔ ( x − 2)e− x = 0 ⇒ x = 2 . Le point A a pour coordonnées 2 et
( )
f (2) = (2 − 1) 2 − e−2 = 2 − e−2 .
x 0 +∞
b. La distance du point A à la droite ax + by + c = 0 est
ax A + by A + c
a2 + b2
2.2 − (2 − e ) − 2 −2
-p
; ici ∆ a pour équation cartésienne 2 x − y − 2 = 0
=
−2
e
f’
f
0 +
+∞
ari
d’où notre distance est , soit en cm :
2
2 + ( −1) 2 5 −1
e−2
2 .
5
1. 8. Basique, N. Calédonie, nov 2004
bk
5 points
x
On considère la fonction f définie sur ℝ par f ( x) = . On note (C) sa courbe représentative dans le
x
e −x
plan rapporté au repère orthogonal (O ; i , j ) , l’unité graphique est 2 cm sur l’axe des abscisses et 5 cm sur
3a
l’axe des ordonnées.

Partie A
Soit g la fonction définie sur ℝ par g( x) = ex − x − 1 .
1. Etudier les variations de la fonction g sur ℝ . En déduire le signe de g.
2. Justifier que pour tout x, ex − x > 0 .
al
Partie B
1. a. Calculer les limites de la fonction f en +∞ et −∞ .
b. Interpréter graphiquement les résultats obtenus.
w.
2. a. Calculer f '( x) , f’ désignant la fonction dérivée de f.

b. Etudier le sens de variation de f puis dresser son tableau de variation.
3. a. Déterminer une équation de la tangente (T) à la courbe (C) au point d’abscisse 0.
b. A l’aide de la partie A, étudier la position de la courbe (C) par rapport à la droite (T).
ww
4. Tracer la droite (T), les asymptotes et la courbe (C).

Correction
Partie A
1. g '( x) = ex − 1 est positive lorsque x ≥ 0 ; g(0) = 1 − 0 − 1 = 0 : comme g est décroissante avant 0 et
croissante après, g est toujours positive.
m
2. Comme g( x) ≥ 0 , on a ex − x ≥ 1 ⇒ ex − x > 0 (ceci montre que f est définie sur ℝ ).
Partie B
x 1 1 x 1 1
1. a. lim f ( x) = lim = lim = = 0 ; lim f ( x) = lim x = lim x = = −1 .
co
x →+∞ x →+∞ ex −x x →+∞ ex +∞ x →−∞ x →−∞ e − x x →−∞ e 0 −1
−1 −1
x x
b. On a une asymptote horizontale en −∞ : y = −1 et une autre en +∞ : y = 0 .
1( ex − x) − x( ex − 1) ex − x − xex + x (1 − x)ex
2. a. f '( x) = = = .
ro.
(ex − x)2 ( ex − x)2 ( ex − x)2
b. f’ est du signe de 1−x.
3. a. y − f (0) = f '(0)( x − 0) ⇔ y = x .
x x − xex + x2 − x(ex − x − 1) − xg( x)

b. f ( x) − x = x
−x= x
= .
x
=
e −x e −x e −x ex − x
dessous de T).
4.
-p
Comme g est positive, ainsi que ex − x , f ( x) − x est du signe de −x,
soit positif avant 0 (C est au-dessus de T), négatif après (C est en
x
f’
−∞
+
1
1
0 −
+∞
ari
e −1
f
−1 0
bk
al 3a
w.
ww
1. 9. Basiques
Exercice 1
Soient f et g les fonctions définies de ]0 ; +∞[ dans ℝ par :
1 ex + 1
f ( x) = 2 x + ⋅ x et g( x) = 2e2 x − 5e x + 2 .
2 e −1
m
1 1 1 ex
a. Démontrer que f ( x) = 2 x + + x = 2x − + x
2 e −1 2 e −1
b. Factoriser g(x).
co
c. Déterminer le signe de la dérivée de f.
Correction
1 1 ex − 1 + 2 1 ex + 1
a. 2 x + + x = 2x + = 2 x + . = f ( x)
2 e −1 2( ex − 1) 2 ex − 1
ro.
1 ex − e x + 1 + 2e x 1 ex + 1
2x − + x = 2+ = 2 x + . = f ( x) ;
2 e −1 2( ex − 1) 2 ex − 1
X1 = ex1 = 2
2x x x 5±3
b. g( x) = 2e − 5 e + 2, X = e , ∆ = 5² − 4 × 2 × 2 = 25 − 16 = 9 = 3² , X = , 1,
4 X2 = ex2 =
2
1
c. f ( x) = 2 x + + x
1
1
g( x) = 2( ex − 2)( ex − ) .
2
, f '( x) = 2 − x
ex
=
-p
2( ex − 1)2 − ex 2( e2 x − 2ex + 1) − ex 2e2 x − 5ex + 2
= = = x
g( x)
ari
2 x 2 x 2 x 2
2 e −1 ( e − 1) ( e − 1) ( e − 1) ( e − 1) ( e − 1)2
est donc du signe de g(x) et f est donc négative entre ln 2 et – ln 2, positive ailleurs.
Exercice 2
Démontrer que quel que soit le réel x on a : ln( ex + 1) − ln(1 + e− x ) = x .
bk
Correction
ex + 1 ex + 1
ln( ex + 1) − ln(1 + e− x ) = x ⇔ ln =x⇔ = ex ⇔ ex + 1 = ex (1 + e− x ) ⇔ e x + 1 = ex + 1 .
1 + e− x 1 + e− x
Exercice 3
3a
Résoudre les systèmes :
 2 x − 3 y = 5  ln x + ln y = −2 ln 4

a.  b.  1
x y
 3 × 2 + 3 = 24  e x ey =
 e
Correction
al
 2 x − 3 y = −1  x = 3  x = 3 x=3
 ⇒ 4 × 2 x = 32, 2 x = 8, x = 3 ,  ⇔  y ⇔ , S = {(3 ;2)}.
y=2
y
 8 − 3 = −1  3 = 9
x y
 3 × 2 + 3 = 33
 1
w.
 ln x + ln y = −2 ln 4  ln xy = ln 4−2  xy = 16
 
 1 ⇔ 1 , soit  .
 ex .ey = −
 ex + y = e 2 x+y = − 1
 e   2
1 1 1 1
Soit à résoudre l’équation : X² – SX + P = 0, X ² + X+ = 0 ⇔ ( X + )² = 0 ⇔ X = − = x = y .
ww
2 16 4 4
Or, bien évidemment, les valeurs négatives sont exclues car ln n’est pas définie sur ℝ − donc S = ∅.
1. 10. Une fonction

On considère la fonction g définie sur ℝ par g( x) = ( x + 1)2 e− x .
Soit C la représentation graphique de la fonction g dans le repère orthonormal (O ; i , j ) , unité graphique
2 cm.
m
1. Calculer la dérivée g’ de g. Montrer que g’(x) est du signe de (1 – x2). En déduire les variations de g.
2. Montrer que :
a. lim g( x) = +∞ .
x →−∞
co
b. lim g( x) = 0 et préciser l'asymptote à C correspondante.
x →+∞
3. Tracer la courbe C dans le repère (O ; i , j ) . On placera en particulier les points de la courbe d'abscisses
respectives –2 ; –1 ; 0 ; 1 et 3.
4. a. Par une lecture graphique, indiquer, suivant les valeurs du nombre réel k, le nombre de solutions de
ro.
l'équation g(x) = k.
b. Prouver rigoureusement que l'équation g(x) = 2 admet une solution α et une seule. Prouver que α
appartient à l'intervalle [– 2 ; – 1].
α
c. Montrer que α vérifie la relation α = −1 − 2 e 2 .
Correction
g( x) = ( x + 1)2 e− x .
-p
1. g ′( x) = 2( x + 1)e− x + ( x + 1)2 (− e− x ) = ( x + 1)e− x (2 − x − 1) = ( x + 1)(1 − x)e− x .
ari
2. a. lim g( x) = lim x2 e− x = lim X 2 e X = +∞ .
x→−∞ x →−∞ x→+∞
b. lim g( x) = lim x2 e− x = lim X 2 e X = 0 .

x →+∞ x →+∞ x →−∞
C a une asymptote horizontale en +∞.

bk
al 3a
w.
ww
4. a. Si k < 0, pas de solutions ; si k = 0, une seule solution : x = −1, si 0< k < 4/e, 3 solutions, si k = 4/e :
deux solutions dont x = 1, enfin si k > 4/e, une seule solution.
b. Si x > −1, f(x) est toujours inférieur ou égal à 4/e (<2), donc f(x) = 2 n’a pas de solution sur [1 ; +∞[.
Lorsque x < −1, f est continue monotone strictement croissante de ]−∞ ; −1[ vers ]0 ; +∞[. Comme 2 est
dans cet intervalle, il existe une seule valeur de x pour laquelle f(x) = 2.
Claculons f(−2)=7,39 et f(−1)=0 ; comme 0 < 2 < 7,39 on a −2 < α < −1.
 α + 1 = 2eα

m
c. Nous savons que f (α ) = 2 ⇔ (α + 1)2 e−α = 2 ⇔ (α + 1)2 = 2eα ⇔  ; comme α < −1 on
 α + 1 = − 2eα
α
choisit la racine négative, soit α = −1 − 2 e 2 .
co
1. 11. Un exercice standard
Soit f k la famille de fonctions définies sur [0, +∞[ par fk ( x) = kx2 + e− x où k est un réel strictement
positif quelconque et gk la famille de fonctions également définies sur [0, +∞[ par gk ( x) = 2kx − e− x .
( )
On note Ck la courbe représentative de f k dans le repère orthonormal O ; i , j , unité graphique : 2 cm.
ro.
1. Sens de variation de gk
a. Calculer la dérivée gk′ de gk ; vérifier que gk′ ( x) est toujours strictement positif.
b. Calculer la limite de gk ( x) quand x tend vers +∞.
c. Déduire de ce qui précède l’existence et l'unicité d'un nombre réel α k > 0 tel que gk (α k ) = 0 . Donner
une valeur approchée à 10−1 près de α1 et de α 2 .
d. Étudier le signe de gk ( x) sur [0, +∞[. -p
e. Montrer que fk′( x) = gk ( x) ; en déduire le sens de variation de f k .
ari
2. Comportement asymptotique de f k en +∞
a. Déterminer la limite de fk ( x) en +∞.
b. Déterminer le signe de fk ( x) − kx2 et sa limite en +∞. Interpréter graphiquement ce résultat ; on note Pk

la courbe d'équation y = kx2 .
bk
3. Construction de f k .
a. Dresser le tableau de variation de f k . Préciser le signe de f k .
b. Préciser l’équation de la tangente T à Ck au point d’abscisse 0.
c. Prouver que fk (α k ) = kα k (α k + 2) .
3a
d. On prend k = 1 : montrer que le point de coordonnées ( α1 ; f1 (α1 ) ) appartient à une parabole Q1 dont
on donnera l’équation. Tracer dans le même repère T, P1 , Q1 et C1 .
Correction
fk ( x) = kx2 + e− x , gk ( x) = 2kx − e− x .
al
1. Sens de variation de gk
a. gk′ ( x) = 2k + e− x est toujours >0 puisque e− x l’est ainsi que 2k.

w.
b. Comme e− x tend vers 0 en +∞ la fonction gk ( x) se comporte comme 2kx et tend donc vers +∞ .
c. On a gk (0) = 0 − e−0 = −1 qui est négatif et lim gk ( x) = +∞ qui est positif ; comme gk est continue,
x →+∞
monotone strictement croissante elle s’annule une seule fois. Calculons des valeurs approchées de α1 ,
solution de 2 x − e− x = 0 : on a 0, 351 < α1 < 0, 352 .
ww
x g1(x) x g2(x)
0,35172775 −1,612E−05 0,20335079 −0,00258881
0,35183246 0,00026696 0,20418848 0,00144524
De même on obtient la solution de 4 x − e− x = 0 : 0, 203 < α 2 < 0, 205 .
d. Comme gk est croissante, on a x < α k ⇒ gk ( x) < gk (α k ) = 0 et 0 αk +∞
m
x
x > α k ⇒ gk ( x) > gk (α k ) = 0
fk’ − 0 +
e. Il est immédiat que fk′( x) = 2kx − e− x = gk ( x) ; fk est donc
décroissante avant α k et croissante après. +∞
1
co
2. Comportement asymptotique de f k en +∞
fk
a. Là encore e− x tend vers 0 en +∞ donc fk se comporte comme kx2 et fk (α k )
tend donc vers +∞ .
b. Comme fk ( x) − kx2 = e− x , cette expression est positive et tend vers 0 à linfini. La courbe Pk est donc
ro.
asymptote de Ck et Ck est au dessus de Pk.
3. Construction de f k .
a. Comme kx2 est positif ainsi que e− x , fk ( x) est positive.

b. On a fk′(0) = −1 et fk (0) = 1 d’où la tangente : y = − x + 1 .
c. gk (α k ) = 0 ⇔ e−α k = 2kα k donc
-p
fk (α k ) = kα k2 + 2kα k = kα k (α k + 2) .
d. k = 1 : f1 (α1 ) = α12 + 2α1 donc ( α1 ; f1 (α1 ) ) appartient à la parabole d’équation y = x2 + 2 x .

ari
bk
al 3a
w.
Vous pouvez changer la valeur de k et voir également ce que fait fk lorsque k est négatif…
ww
1. 12. Une suite de fonctions

Pour tout réel k strictement positif, on considère la fonction fk définie sur [0 ;+∞[ par
( )
fk ( x) = ln ex + kx − x . Soit Ck la courbe représentative de f k dans un repère orthogonal (O ; i , j )
(unités : 5 cm sur l’axe des abscisses, 10 cm sur celui des ordonnées).
Etude préliminaire
On considère la fonction g définie sur [ 0 ; + ∞ [ par g( x) = ln(1 + x) − x .
m
1. Etudier le sens de variation de g.
2. En déduire que, pour tout réel a positif ou nul, ln(1 + a) ≤ a .
Partie A : étude de f1
co
1. Calculer f1′( x) et en déduire le sens de variation de f1.
 x 
2. Montrer que, pour tout x de [ 0 ; + ∞ [ , f1 ( x) = ln  1 + x  .
 e 
3. Dresser le tableau de variation de f1.
ro.
Partie B : étude et propriétés de fk
1. Calculer fk′( x) et en déduire le sens de variation de fk.
 x 
2. Montrer que, pour tout x de [ 0 ; + ∞ [ , fk ( x) = ln  1 + k x  . En déduire la limite de fk en +∞ .
 e 
3. a. Dresser le tableau de variation de fk.
k
e
-p
b. Montrer que, pour tout réel x de [0, + ∞[ , on a fk ( x) ≤
.
4. Déterminer une équation de la tangente (Tk) au point d’abscisse 0 de Ck.

ari
5. Soit p et m deux réels strictement positifs tels que p < m. Etudier la position relative de Cp et Cm.
6. Tracer les courbes C1 et C2 ainsi que leurs tangentes en 0.
Partie C : majoration d’une intégrale
Soit λ un réel strictement positif, on note A(λ ) l’aire, en unités d’aire, du domaine délimitée par l’axe des
abscisses, la courbe Ck et les droites x = 0 et x = λ .
bk
λ
1. Sans calculer A(λ ) , montrer que A(λ ) ≤ k
∫ 0
xe− x dx .
λ
2. Calculer, à l’aide d’une intégration par parties, l’intégrale
∫ 0
xe− x dx .
3a
3. On admet que A(λ ) admet une limite en +∞ . Montrer que lim A(λ ) ≤ k . Interpréter graphiquement ce
λ →∞
résultat.
Correction
Etude préliminaire
al
1 1− x −1 −x
1. g( x) = ln(1 + x) − x sur [0 ; + ∞[ : g '( x) = −1 = = < 0 donc g est décroissante.
1+ x 1+ x 1+ x
2. Comme g(0) = ln 1 − 0 = 0 et que g est décroissante, on a g( x) ≤ 0 , soit ln(1 + x) ≤ x .
w.
Partie A : étude de f1 ( x) = ln( e x + x) − x
ex + 1 ex + 1 − e x − x 1− x
1. f1′( x) = x
−1 = x
=
; le dénominateur est positif, le numérateur est positif lorsque
e +x e +x ex + x
x ≤ 1 . Donc f est croissante sur [0 ; 1], décroissante sur [1 ; + ∞[ .
ww
 ex + x   x  x
2. Comme x = ln( e x ) , on a f1 ( x) = ln( e x + x) − ln e x = ln   = ln  1 + x  . Lorsque x tend vers +∞ x
 ex  e  e
 
tend vers 0 (croissances comparées) donc f1 tend vers ln1 = 0.
Partie B : Propriétés des fonctions fk
ex + k k − kx k(1 − x)
1. fk′( x) = x
−1 = =
; comme k est strictement
e + kx e + kx ex + kx
x
x 0 1 +∞
m
positif, fk a le même sens de variation que f1.
fk’ + 0 −
 x 
2. Avec le même calcul que précédemment fk ( x) = ln  1 + k x  qui
 e  ln(e+k)−1
tend vers 0 lorsque x tend vers +∞ .
co
3. a. Voir ci-contre. fk
b. Comme on le voit sur le T. V. on a 0 0
 e+ k   k
fk ( x) ≤ fk (1) = ln( e + k) − 1 = ln( e + k) − ln e = ln   = ln  1 + e  ;
 e   
ro.
k  k  k k
utilisons l’inégalité ln(1 + x) ≤ x avec x = , on a ln  1 +  ≤ d’où fk ( x) ≤ e .
e  e  e
k
4. En O, fk (0) = ln 1 = 0 et fk′(0) = = k d’où l’équation de la tangente : y = k( x − 0) + 0 = kx .
1
( ) ( ) (
5. Calculons fm ( x) − f p ( x) = ln ex + mx − x − ln ex + px + x = ln ex + mx − ln ex + px . Cette expression ) ( )
6. A la fin.
Partie C
-p
est positive lorsque ex + mx > ex + px ⇔ m > p . Donc dans le cas présent Cp est en dessous de Cm.
ari
λ λ λ
 kx 
1. Comme on doit calculer A(λ ) =
∫ 0
fk ( x)dx =
∫0
ln( ex + kx) − xdx =
∫0
ln  1 + x
 e
 dx , chose à priori

 kx  kx λ λ
impossible, on majore fk par ln  1 + x  ≤ x = kxe− x d’où A(λ ) ≤
 e  e ∫
0
kxe− x dx = k
∫
0
xe− x dx .
bk
2. On intègre par parties avec u = x, u ' = 1 et v ' = e− x , v = − e− x , soit

λ λ λ λ
∫
0
xe− x dx =  − xe− x  −
0 ∫ 0
− e− x dx = −λ e−λ − 0 +  − e− x  = −λ e− λ − e−λ + 1 = I(λ ) .
0
3. La limite de I(λ ) est assez évidente : λ e− λ tend vers 0 lorsque λ tend vers +∞ , I(λ ) tend donc vers 1.
3a
Par conséquent comme A(λ ) ≤ kI(λ ) , on a à la limite A(λ ) ≤ k .

al
w.
ww
m
co
-p ro.
ari
Sur la figure la courbe la plus basse correspond à k = 1, la plus haute à k = 10.
1. 13. ln et exp
D’après Paris, Bac C, 1974
bk
Soit f la fonction numérique définie sur R par :

f ( x) = ln( e2 x − e x + 1)
le symbole ln désignant le logarithme népérien.
1. Montrer que e2 x − e x + 1 est strictement positif pour tout réel x. Étudier les variations de la fonction f.
3a
Soit (C) la courbe représentative, dans un repère orthonormé, de la fonction f.

2. Préciser les limites de f en +∞ et −∞
3. Vérifier que f ( x) − 2 x = ln(1 − e− x + e−2 x ) et montrer que f(x) − 2x tend vers une limite lorsque x tend vers
+∞. En déduire l’asymptote correspondante de (C).
al
4. Construire la courbe (C) (on précisera la tangente au point de (C) d'ordonnée nulle).
5. Déterminer, en utilisant la courbe (C), le nombre de solutions réelles de l'équation d'inconnue x :
7
e2 x − ex + 1 =
w.
8
a. par le calcul,
b. en utilisant la courbe (C).
Correction
1. e2 x − ex + 1 = X 2 − X + 1 en posant X = e x . On a alors ∆ = −3 < 0 donc le trinômes est positif ainsi que
ww
e2 x − ex + 1 .
2e2 x − ex ex (2ex − 1)
f '( x) = = donc f’ est du signe de 2e x − 1 . Ce terme est positif lorsque
e2 x − ex + 1 e2 x − ex + 1
m
1 1 
1 1
( ) 3
ex > ⇔ x > ln ⇔ x > − ln 2 . Par ailleurs f (− ln 2) = ln e−2 ln 2 − e− ln 2 + 1 = ln  − + 1  = ln .
2 2 4 2  4
2. En −∞ c’est facile car e2x et ex tendent vers 0. On a donc f qui tend vers ln1=0.
co
En +∞ e2 x − ex + 1 se comporte comme e2x et tend donc vers +∞ .
 e2 x − ex + 1  −2 x −x −2 x
3. f ( x) − 2 x = ln( e2 x − ex + 1) − ln( e2 x ) = ln  2x x
 = ln[( e − e + 1)e ] = ln(1 − e + e ) .
 e2x
 
Les termes e−2x et e− x tendent vers 0 à l’infini, donc f ( x) − 2 x tend vers ln1=0. La droite y = 2 x est donc
ro.
asymptote de (C).
4. La tangente en 0 est ( y = x) . Figure à la fin.
7 3 7 3 7
5. L’équation e2 x − ex + 1 = est équivalente à f ( x) = ln(7 / 8) . Comme < < 1 , on a ln < ln < 0 , il y
8 4 8 4 8
a donc deux solutions.
d’où les racines X1 =

1
+
1
2 2 2
1
⇒ x1 = ln  +
1 
-p
Par le calcul on pose X = e x , ce qui donne l’équation X 2 − X + 1 −
1
 et X2 = −
2 2 2
1
2 2 2
1
7
8
> 0 ⇒ x1 = ln  −
1 
.
2 2 2
1
8
1 1
= 0 ⇔ X2 − X + = 0 , ∆ = 1− =
2 2
ari
x −∞ −ln2 +∞
bk
f’ − 0 +
+∞
0
f
3a
ln(3/4)
al
w.
1. 14. Recherche de fonction

Sur la feuille ci-jointe, figurent la courbe représentative (C) dans le repère orthonormé (O ; i , j ) d'une
ww
fonction f définie et dérivable sur ℝ ainsi que son asymptote (D) et sa tangente (T) au point d'abscisse O.
On sait que le point J(0 ; 1) est le centre de symétrie de la courbe (C), que l'asymptote (D) passe par les
points K(–1 ; 0) et J et que la tangente (T) a pour équation y = (1 – e)x + 1.
1. Déterminer une équation de (D).
2. On suppose qu'il existe deux réels m et p et une fonction ϕ définie sur ℝ telle que, pour tout réel x,
f(x) = mx + p + ϕ (x) avec lim ϕ( x) = 0 .
x →+∞
a. Démontrer que m = p = 1.
m
b. En utilisant le point J, montrer que, pour tout réel x, on a f(x) + f(–x) = 2.
c. En déduire, après avoir exprimé f(x) et f(–x), que la fonction ϕ est impaire.
d. Déduire de la question b. que f ', dérivée de f, est paire.
co
2
3. On suppose maintenant que, pour tout réel x, ϕ( x) = ( ax + b)e− x où a et b sont des réels.
a. En utilisant la parité de ϕ , démontrer que b = 0.
b. Calculer f '(x).
c. En utilisant le coefficient directeur de (T), démontrer que a = –e.
ro.
2 +1
d. Démontrer que f ( x) = x + 1 − xe− x .
-p
ari
bk
3a
Correction
1. La droite (D) passe par les points J(0 ; 1) et K(–1 ; 0), une équation est donc y = x + 1.
2. a. lim ϕ( x) = 0 ⇔ lim f ( x) − ( mx + p) = 0 , c'est-à-dire que la droite d'équation y = mx + p est asymptote
al
x →+∞ x →+∞
à la courbe en +∞ , c'est la droite (D). Donc m = p = 1.
w.
ww
b. Le point J est centre de symétrie de la courbe,
on a donc la relation : f( x0+ x)
m
f(xJ + x) – yJ = yJ – f(xJ – x) , ou encore :
f ( x J + x) + f ( x J − x )
= yJ y0 Ω
2
En remplaçant par les coordonnées de J, on
co
obtient : f(x0 -x)
f(0 + x) – 1 = 1 – f(0 – x)
ou encore f(x) + f(–x) = 2. x0
x x
ro.
c. f(x) = x + 1 + ϕ (x), f(–x) = –x + 1 + ϕ (–x) donc f(x) + f(–x) = 2 + ϕ (x) + ϕ (–x).
Or, on sait que f(x) + f(–x) = 2, on en déduit que ϕ (x) + ϕ (–x) = 0, ou encore que ϕ (x) = – ϕ (–x), c'est-
à-dire que la fonction ϕ est impaire.
d. f(x) + f(–x) = 2, donc, en dérivant chaque terme : f '(x) – f '(–x) = 0, soit f '(x) = f '(–x). Conclusion f ' est
2
-p
paire. Attention, la dérivée de f(–x) est – f '(–x) (dérivation des fonctions composées).
2
2. a. ϕ( x) = ( ax + b)e− x ⇒ ϕ(− x) = (− ax + b)e− x ; comme ϕ est impaire, on a ax + b = –ax + b, soit b = 0.
2 2 2
b. f ( x) = x + 1 + ϕ( x) = x + 1 + axe− x ⇒ f ′( x) = 1 + ϕ ′( x) = 1 + ae− x + ( ax)( −2 x)e− x = 1 + a(1 − 2 x2 )e− x .
ari
c. Le coefficient directeur de la tangente au point d'abscisse 0, soit J, est f '(0) = (1 – e) (équation de (T)).
On a donc l'égalité : f '(0) = 1 + a = 1 − e ⇒ a = − e .
2 2
d. Il reste à conclure : f ( x) = x + 1 + axe− x = x + 1 − exe− x .
bk
1. 15. Etude de fonction hyperbolique

1 ex + 1
Soit f l’application de ]0 ; + ∞[ dans ℝ définie par f ( x) = 2 x + , et g l’application de ℝ dans ℝ
2 ex − 1
définie par g( x) = 2e2 x − 5e x + 2 .
3a
Partie A
1 1
1. Montrer que, pour tout x de ] 0 ; + ∞ [ , on a f ( x) = 2 x + + x .
2 e −1
1 ex
2. Montrer que pour tout x de ] 0 ; + ∞ [ on a f ( x) = 2 x − + x .
2 e −1
al
3. Résoudre l’équation g(x) = 0 puis factoriser g(x).

Partie B : Etude de f
1. Calculer les limites de f en 0 et en +∞ .
w.
1
2. a. Montrer que la droite (D) d’équation y = 2 x + est asymptote à la courbe (C) représentative de f.
2
b. Etudier la position de (C) par rapport à (D).
3. Montrer que la fonction dérivée de f est du signe de la fonction g de la partie A et dresser le tableau de
ww
variation de f.
4. Réprésenter (C) et ses asymptotes dans un repère orthonormal (unité graphique : 1 cm)
5. a. Etudier graphiquement suivant les valeurs du nombre réel m, l’intersection de (C) et de la droite (Dm)
d’équation y = 2x + m.
b. Démontrer par le calcul ces résultats (on pourra utiliser le A.1.).
Partie C : Calcul d’aire
u '( x) ex
, déterminer les primitives sur ] 0 ; + ∞ [ de la fonction x ֏ x
m
1. En reconnaissant la forme .
u( x) e −1
1
2. En déduire, en utilisant A.2., les primitives sur ] 0 ; + ∞ [ de f ( x) − (2 x + ) .
2
co
3. Calculer l’aire du domaine plan limité par (C), (D) et les droites d’équation x = ln 2 et x = ln 4.
Correction
Partie A : Il suffit de « partir de l’expression de droite » dans chaque cas, les résultats sont immédiats.
Partie B :
ex + 1
ro.
1. Pour x >0, ex > 1 donc lim ex − 1 = 0 ; comme lim ex + 1 = 2 on en déduit que lim = +∞ et comme
x →0 x →0 x→0 ex −1
x >0 x >0 x>0
2x tend vers 0, f tend vers +∞ en 0+. En +∞ numérateur et dénominateur sont équivalents à ex donc le
1 1
quotient tend vers 1 et f tend vers +∞ en se comportant comme 2 x + .1 = 2 x + .
2 2


1
2. a. f ( x) −  2 x +  = x
1
2  e −1
-p
tend évidemment vers 0 à l’infini donc asymptote.
b. ex − 1 > 0 ⇔ x > 0 donc ( C ) est au-dessus de (D).

3. f est la somme de deux fonctions dérivables et est donc dérivable. On dérive à partir de
ari
1 1 − ex 2e2 x − 4ex + 2 − ex 2e2 x − 3ex + 2 g( x)
f ( x) = 2 x + + x : f ′( x) = 2 + x 2
= x 2
= x 2
= x .
2 e −1 ( e − 1) ( e − 1) ( e − 1) ( e − 1)2
f’ est donc du signe de ( e x − 2)(2ex − 1) , or ex − 2 > 0 ⇔ x > ln 2 et 2ex − 1 > 0 ⇔ x > ln 1 / 2 = − ln 2 .
x 0 ln2 +∞
bk
x
e −2 − 0 +
2ex − 1 + +
f′ − +
+∞ +∞
3a
f(ln2)
4. ( C ) admet deux asymptotes : la droite d’équation (x=0) et la droite ( D ).
al
6
w.
4
ww
0 1 2 3 4
x
5. a. m représente l’ordonnée à l’origine de la droite, ces droites sont toutes parallèles.

1 1
Si m < , la droite (Dm) est parallèle à (D) et située sous (D) donc elle ne coupe pas ( C ) ; si m = on voit
2 2
m
1
que (D) ne coupe pas ( C ), c’est l’asymptote ; si m > , il semble que la droite (Dm) coupe ( C ) en un seul
2
point.
1 1 1 1 2 2m + 1
b. M( x, y) ∈ ( Dm ) ∩ (C ) ⇔ 2 x + + x = 2x + m ⇔ x = m − ⇔ ex − 1 = ⇔ ex =
co
.
2 e −1 e −1 2 2m − 1 2m − 1
2m + 1  1  1 
Donc il faut > 0 ⇔ m ∈  −∞ ; −  ∪  + ; + ∞  et comme x doit être positif :
2m − 1  2  2 
 2m + 1  2m + 1 2m + 1 − 2m + 1 1
x = ln   >0⇔ >1⇔ >0⇔ m> .
ro.
 2m − 1  2m − 1 2m − 1 2
Partie C
ex
1.
∫ x
e −1
( )
dx = ln ex − 1 + K car ex − 1 > 0 .
 1  ex  1 
∫
2. f ( x) −  2 x +
∫
ln 4
 2  =
 ex − 1
−1 ⇒
3. Comme (C) est au-dessus de (D) , l’aire cherchée vaut


f ( x) −  2 x +
1 

ln 4
-p
f ( x) −  2 x +
2
x
 dx = ln( e − 1) − x + K ' .

 dx =  ln(e − 1) − x  ln 2 = ln 3 − ln 4 − ln 1 + ln 2 = ln 3 − ln 2 .
x
ari
ln 2  2 
1. 16. Une intégrale peu engageante…
1 1
1. On considère la fonction numérique f définie sur [1 ; + ∞[ par f ( x) = exp   .
x  x
bk
On note C la courbe représentative de f dans un repère orthonormé (O ; i , j ) du plan.

Pour tout réel α ≥ 1 , on considère les intégrales
2α 2α
1 1 1
J(α ) =
∫
α x
dx et K(α ) =
∫
α x
exp   dx .
 x
3a
Le but de l’exercice est d’étudier, sans chercher à la calculer, l’intégrale K(α ) .

a. Déterminer la limite de f en +∞ . Interpréter graphiquement le résultat.
1  x +1  1
b. Montrer que la dérivée de f peut s’écrire f '( x) = − 2   exp  x  . En déduire le sens de variation
x  x   
de f.
al
c. Donner l’allure de la courbe C.

2. a. Interpréter géométriquement le nombre K(α ) .
1  1   1 
b. Soit α ≥ 1 , montrer que exp  ≤ K(α ) ≤ exp   .
w.

2  2α  α 
1
c. En déduire que ≤ K(α ) ≤ e .
2
3. a. Calculer J(α ) .
ww
 1   1 
b. Démontrer que pour tout réel α ≥ 1 , exp   ln(2) ≤ K(α ) ≤ exp  α  ln(2) .
 2α   
4. Démonstration de cours. Démontrer le théorème suivant :
Soient u, v et w des fonctions définies sur [1 ; + ∞[ telles que pour tout réel x ≥ 1 , u( x) ≤ v( x) ≤ w( x) .
S’il existe un réel l tel que lim u( x) = l et lim w( x) = l alors lim v( x) = l .
x →+∞ x →+∞ x →+∞
5. Déduire de ce qui précède la limite de K(α ) lorsque α tend vers +∞ .
m
Correction
2α 2α
1 1 1 1 1
1. [1 ; + ∞[ , f ( x) =
x
exp   . α ≥ 1 , J(α ) =
 x ∫α x
dx et K(α ) =
∫α x
exp   dx .
 x
co
a. En +∞ 1/x tend vers 0 donc f tend vers 0.e = 0. L’axe horizontal est une asymptote de (C).
0
 1   1  1  1   1   1   1  1   1   x +1  1
b. f ′( x) =  − 2  exp   +   − 2  exp    =  − 2  exp    1 +  =  − 2    exp   .
 x   x  x  x   x   x   x  x   x  x   x
Comme x est supérieur à 1, f’ est toujours négative et f est décroissante.
ro.
c.
-p
ari
bk
3a
2α 1 1
2. a. K(α ) =
∫ exp   dx correspond à l’aire comprise entre la courbe (C) l’axe (Ox) et les droites
al
α x  x
x = α , x = 2α .
b. Sur l’intervalle [ α , 2α ] , f est décroissante et on a
w.
 1 1 1
 2α ≤ x ≤ α ≤ 1
1 ≤ α ≤ x ≤ 2α ⇒  .
 f (2α ) = 1 exp  1  ≤ f ( x) ≤ f (α ) = 1 exp  1 
2α  2α  α  
   α 
ww
2α 2α
1  1  1  1 
Intégrons cette inégalité :
∫ α 2α
exp 
 2α
dx ≤ K(α ) ≤
 ∫α α
exp 
α
dx . Or on a

2α 1  1  1  1  1  1 
∫α 2α
exp  dx = ( 2α − α )
 2α  2α
exp   = exp 
 2α  2
,
 2α 
2α 1  1  1  1   1 
∫α α
exp 
α
dx = ( 2α − α ) exp   = exp  
 α α
  α 
m
1  1   1 
d’où exp 
α  ≤ K(α ) ≤ exp  α  .
2  2   
1 1 1 1 1  1   1  1
c. Comme 0 ≤ ≤ ≤ ≤ 1 , exp(0) ≤ exp 
2α x α α  ≤ K(α ) ≤ exp  α  ≤ exp(1) , soit 2 ≤ K(α ) ≤ e .
co
2 2  2   
2α 1 2α
∫
2α
3. a. J(α ) = dx = [ ln x ] α = ln 2α − ln α = ln = ln 2 .
α x α
1 1 1  1  1  1 
b. Comme on a 0 ≤ ≤ ≤ ≤ 1 , on a 1 ≤ exp   ≤ exp  x  ≤ exp  α  ≤ e , soit en multipliant par
2α x α  2α     
ro.
1 1  1  1 1 1  1  1
1/x : ≤ exp   ≤ exp  x  ≤ x exp  α  ≤ x e puis en intégrant :
x x  2α  x    
 1   1 
ln 2 ≤ (ln 2) exp   ≤ K(α ) ≤ (ln 2)exp   ≤ e ln 2 .
α
2  α 
5. Lorsque α tend vers +∞ , exp 
1. 17. Tangente hyperbolique

 2α
 1 
-p
4. Démonstration de cours : il faut s’attendre à tout avec les méchants professeurs de maths…
 1  0
 et exp  α  tendent vers e = 1. La limite est donc ln2.
  
ari
Dans tout le problème O ; i , j ( ) est un repère orthonormé du plan P.
e− x
On note f la fonction définie sur R par f ( x) = . On appelle C la courbe représentative de f dans le
1 + e− x
(
repère O ; i , j . )
bk
Partie A
1. Etude de f:
a. Calculer les limites de f en −∞ et +∞ . Justifier vos calculs.
b. Préciser les équations des asymptotes.
3a
2. Donner l’expression de f ’(x) où f ’ est la dérivée de f. Dresser le tableau de variation de f. Préciser f(0).
3. Déterminer une équation de la tangente à C au point d’abscisse x=0 ; on note T0 cette tangente.
4. Courbe :
a. Soit x un réel quelconque. Calculer f(x)+f(– x).
al
b. Quelle propriété de symétrie peut on déduire de la question précédente ?

c. Tracer C, ses asymptotes et la tangente T0 .
Partie B
1. a. Soit u( x) = 1 + e− x . Calculer u’(x).
w.
b. En déduire la primitive F de f qui prend la valeur – ln2 en x=0.

1
2. a. On pose A =
∫ 0
f ( x)dx . Calculer A.
ww
b. Déterminer le réel c tel que A=lnc.

1
1+
3. Pour tout entier naturel n non nul on pose vn =
∫ 1
n
n
f ( x)dx .
a. Exprimer vn en fonction de n.
b. Calculer lim vn .
n→+∞
Correction
m
Partie A
e− x e− x ex 1 1
1. a. Remarquons de suite que f ( x) = = = x donc la limite en +∞ est = 0 et la
1 + e− x 1 + e− x e x e +1 +∞
co
1
limite en −∞ est = 1.
0 +1
b. Les asymptotes sont y = 0 en +∞ et y = 1 en −∞ .
( e x + 1)' ex 1
2. f '( x) = − x = − x qui est évidemment strictement négative. f (0) = .
ro.
2 2
(e + 1) ( e + 1) 2
1 1
3. y = f '(0)( x − 0) + f (0) = − x+ .
4 2
e− x e x e− x + 1 + ex + 1 2 + e− x + ex
4. a. f ( x) + f (− x) = + = = =1.
1 + e− x 1 + ex (1 + e− x )(1 + ex ) 1 + e− x + e x + 1
 1
-p
b. Le point de coordonnées  0 ;  est un centre de symétrie de C.
c.
 2
ari
bk
3a
Partie B
al
1. a. u( x) = 1 + e− x . u '( x) = − e− x .
e− x −u '
b. On remarque que f ( x) = −x
= donc les primitives de f sont de la forme
1+ e u
w.
(
F( x) = − ln u + K = − ln 1 + e− x + K . )
En 0, on a F(0) − ln 2 = − ln ( 1 + 1 ) + K ⇒ K = 0 .
1
( ) ( ) ( )
1 2 2e
∫ f ( x)dx =  − ln 1 + e− x  = − ln 1 + e−1 + ln 1 + e0 = ln
ww
2. a. & b. A = = ln .
0
 0 1+ e−1 e +1
1
1+  1   1 
( ) ( )
−1− − 2
3. vn =
∫ 1
n
n 
f ( x)dx = − ln 1 + e n


 + ln  1 + e n




 
 n→+∞

→ − ln 1 + e−1−0 + ln 1 + e0 = ln
1 + e−1
= A.
1
1+ 1
On pouvait s’attendre au résultat car
∫ 1
n
f ( x)dx 
n→+∞
→
∫ 0
f ( x)dx .
m
n
1. 18. Tangente hyperbolique et primitives

A. Une fonction
ex
co
Soit f la fonction définie sur ℝ par : f ( x) = 4 x
e +1
On désigne par C la courbe représentative de f dans un repère orthonormal ( O ; i, j )
(unité graphique : 2 cm)
1. Déterminer les limites de f en −∞ et en +∞ .En déduire les droites asymptotes à C.
ro.
2. Etudier les variations de f et en dresser son tableau de variations.
3. Démontrer que le point d'intersection A de C et de l'axe des ordonnées est centre de symétrie pour C.
4. Donner une équation de la tangente à C en A.
5. Tracer sur un même graphique : C, sa tangente au point A, et ses droites asymptotes.
B. Sa dérivée
-p
On considère la fonction f ', dérivée de f. On note C’ sa courbe dans ( O ; i, j ).
1. En utilisant le fait que C admet le point A comme centre de symétrie, justifier que f’' est une fonction
paire.
ari
2. Déterminer les limites de f ' en −∞ et en +∞ . En déduire les droites asymptotes à C’.
e x − e2 x
3. Montrer que f ''( x) = 4 ; étudier les variations de f' et dresser son tableau de variations.
(1 + e x )3
4. Tracer C’ sur le même graphique que C.
bk
5. Justifier la position de C’ par rapport à C.

C. Une de ses primitives
1. a. Justifier que f admet des primitives sur ℝ .
1. b. Soit F, la primitive de f sur ℝ qui s'annule pour x = 0, et soit Γ sa courbe représentative dans un
repère orthonormal ( O ; u, v ) (unité graphique : 2 cm).
3a
Quel est le sens de variation de F ?

2. Expliciter F(x), pour tout x réel.
3. a. Déterminer les limites de F en −∞ et en +∞ . En déduire une propriété de la courbe Γ .
3. b Démontrer que la droite ∆ d'équation y = 4x – 4 ln2 est asymptote à Γ .
al
4. Résumer les résultats précédents dans un tableau de variations.

5. Tracer Γ et ses asymptotes sur une autre feuille de papier millimétré.
Correction
w.
A. La fonction f
ex 1 1
1. x = −x , lim − x = 1 , lim f ( x) = 4 , lim ex = 0 ⇒ lim f ( x) = 0 .
e + 1 e + 1 x → +∞ e + 1 x → +∞ x → −∞ x → −∞
La courbe C admet donc deux asymptotes horizontales : la droite d'équation y = 4 en +∞ et la droite
d'équation y = 0 en −∞ .
ww
2. x ֏ ex est définie et dérivable sur ℝ ; x ֏ ex + 1 est définie et dérivable sur ℝ et n’est jamais nulle.
e x ( e x + 1) − e x .e x ex
Donc f est dérivable sur ℝ , et f '( x) = 4 =4 : f'(x) > 0 pour tout x réel, donc f
m
2 2
x
e +1 x
e +1 ( ) ( )
est strictement croissante sur ℝ .
Tableau de variations de f :
co
x −∞ +∞
f'(x) +
f(x) 4
0
ro.
3. xA = 0 et yA = f(0) = 2 : pour montrer que le point A est centre de symétrie de C, montrons que, pour
tout x réel, * xA – x ∈Df et xA +x ∈ Df : vrai car Df = R
* f(xA –x) + f(xA +x) = 2yA
ex e− x  e x ( e− x + 1) + e− x ( e x + 1)  e x + e− x + 2
f (− x) + f ( x) = 4 x + 4 −x = 4 =4 = 4 C.Q.F.D.
e +1 e +1 
 ( e x + 1)( e− x + 1) 

-p e x + e− x + 2
4. f'(0) = 1 : l'équation de la tangente à C en A est donc : y – 2 = 1(x – 0) soit : y = x + 2.
ari
B. Sa dérivée
1. f' est définie sur ℝ . De plus, on sait que pour tout x réel, f(−x) + f(x) = 4, soit en dérivant :
− f '( x) + f '( x) = 0 ⇒ f '( − x) = f '( x) : f' est une fonction paire.
ex e− x
2. f '( x) = 4 =4 donc lim f '( x) = 0 ; de plus, lim f '( x) = 0 : C’ admet donc
2 (1 + e− x )2 x→+∞ x→−∞
( )
bk
ex + 1
une asymptote horizontale, d'équation y = 0, en +∞ et en −∞ .
2
3. f '''( x) = 4
(
ex ex + 1 ) − ex × 2ex ( ex + 1 ) = 4 ex (ex + 1) − ex × 2ex , f ''( x) = 4
e x − e2 x
.
4 ( e x + 1)3 ( e x + 1)3
( ex + 1 )
3a
f''(x) est du signe de ex − e2 x : ex − e2 x > 0 ⇔ e x > e2 x ⇔ x > 2 x ⇔ 0 > x .

Tableau de variations de f' :
+∞
al
x −∞ 0
f''(x) + 0 −
f'(x) 1
0 0
w.
5. Il semble que C se trouve au-dessus de C’. Pour le montrer, étudions le signe de f(x) – f'(x) :
ex ex e x ( e x + 1) − e x e2 x
f ( x) − f '( x) = 4 −4 =4 =4 ; f(x) – f'(x) > 0 donc C est au-
2 2
( ) ( ) ( e x + 1)2 ( )
ww
ex + 1 ex + 1 ex + 1
dessus de C’.
C. Une de ses primitives
1. a. f est dérivable sur ℝ , donc elle admet une infinité de primitives.
1. b. Soit F une primitive de f sur ℝ . f est sa dérivée, et f(x) > 0 pour tout x réel donc F est une fonction
strictement croissante sur ℝ
m
u '( x)
2. On reconnaît dans l'écriture de f(x) le modèle : f(x) = 4 , avec u(x) = ex + 1
u( x)
Les primitives F de f sur ℝ sont donc de la forme : F( x) = 4 ln (e x

)
+ 1 + K, K ∈ ℝ . Or, pour tout x réel,
co
( )
ex + 1 > 0 donc F( x) = 4 ln ex + 1 + K, K ∈ ℝ .
De plus, F(0) = 0 donc : 4 ln (2) + K = 0 ; c'est à dire K = −4ln 2. Il vient donc : F(x) = 4ln(ex + 1) – 4ln 2.
3.a. lim F( x) = +∞ ; lim F( x) = −4 ln 2 . Γ admet donc une asymptote horizontale, d'équation
x→+∞ x→−∞
y = −4 ln 2 , en −∞ .
ro.
3.b. Etude de l'asymptote oblique en +∞ :
lim ( F( x) − (4 x − 4 ln 2)) = lim (4 ln( ex + 1) − 4 ln 2 − 4 x + 4 ln 2) = lim (4 ln( ex (1 + e− x )) − 4 x)
x→+∞ x→+∞ x→+∞
= lim (4 x + 4 ln(1 + e ) − 4 x) = lim (4 ln(1 + e− x )) = 0
− x
x→+∞ x→+∞
Γ admet donc une asymptote oblique, d'équation y = 4x − 4 ln 2 , en +∝.
4. Tableau de variations de F :
x
f(x)
−∞
+
-p +∞
ari
F(x) +∞
− 4 ln 2
Graphiques
bk
Y
3a
Asymptote horizontale : y = 4
Y = f (x)
al
2XA
w.
Y = f ‘ (x)
Asymptote horizontale : y = 0 O 2 X
ww
Y = F (x)
Y
m
2
Asymptote oblique : y = 4x - 4ln 2
co
O
2 X
ro.
Asymptote horizontale : y = - 4ln 2
1. 19. Antilles 09/2008 7 points

4 ex
-p
Soit f la fonction définie sur R par : f ( x ) = x + 2 −
ex + 3
.
On désigne par C sa courbe représentative dans le plan rapporté à un repère orthonormal (O ; i , j ) d’unité
graphique 2 cm.
ari
1. a. Déterminer la limite de f en −∞ .
b. Démontrer que la droite D1 d’équation y = x +2 est asymptote à la courbe C.
c. Étudier la position de C par rapport à D1.
2. a. On note f’ la fonction dérivée de f. Calculer f ′ ( x ) et montrer que, pour tout réel x, on a :
bk
2
 ex − 3 
f '( x ) =  x  .
 e +3
 
b. Étudier les variations de f sur R et dresser le tableau de variations de la fonction f.
3. a. Que peut-on dire de la tangente D2 à la courbe C au point I d’abscisse ln3 ?

3a
b. En utilisant les variations de la fonction f, étudier la position de la courbe C par rapport à D2.
1
4. a. Montrer que la tangente D3 à la courbe C au point d’abscisse 0 a pour équation y = x + 1.
4
b. Étudier la position de la courbe C par rapport à la tangente D3 sur l’intervalle ] −∞ ; ln 3 ] . On pourra
( ).
al
12ex ex − 3
utiliser la dérivée seconde de f notée f '' définie pour tout x de R par : f '' ( x ) =
(e )
x 3
+3
w.
5. On admet que le point I est centre de symétrie de la courbe C. Tracer la courbe C, les tangentes D2, D3 et
les asymptotes à la courbe C .On rappelle que l’unité graphique choisie est 2 cm.
ex
6. a. Déterminer une primitive de la fonction g définie sur R par : g ( x ) = x
.
e +3
b. Soit λ un réel strictement négatif.
ww
On note A ( λ ) l’aire, en unités d’aire, du domaine limité par D1, C et les droites d’équations x = λ et
(
x = 0. Montrer que A ( λ ) = 4 ln 4 − 4ln eλ + 3 . )
c. Calculer lim A ( λ ) .
λ →−∞
Correction
4e x
f ( x ) = x+2−
m
.
ex + 3
4×0
1. a. lim f ( x ) = −∞ + 2 − = −∞ .
x→−∞ 0+3
co
4e x
b. lim ( f ( x ) − x − 2 ) = lim = 0.
x→−∞ x→−∞ e x +3
4e x
c. f ( x ) − ( x + 2) = − < 0 car ex > 0 . C est au-dessus de D1.
ex + 3
ro.
( ) ( ) = 1− (e ) (e )
2 2
ex ex + 3 − e x ex 12e x
x
+3 − 12e x e2 x + 6 e x + 9 − 12ex
x
−3
2. a. f ' ( x ) = 1 − 4 = = = .
(e ) (e ) (e ) (e ) (e +3)
2 2 2 2 2
x x x x x
+3 +3 +3 +3
1
b. f’ est positive sur R, f est croissante. lim f ( x ) = +∞ + 2 − 4 lim = +∞ − 4 = +∞ .
x→+∞ x→+∞ 1 + 3 e− x
(Remarque : comme lim

x→+∞ e x
4e x
+3
= lim
-p
4
x→+∞ 1 + 3 e− x
= 4 , la droite y = x + 2 − 4 = x − 2 est asymptote en +∞ .)
ari
x −∞ +∞
f ′( x ) +
+∞
f ( x)
−∞
bk
2
 eln 3 − 3 
3. a. D2 : f ' ( ln 3 ) =  ln 3  = 0 donc tangente horizontale.
 e +3
 
3a
b. Comme f est croissante, C est en-dessous de D2 lorsque x < ln3 et au-dessus lorsque x > ln3.
2 2
 e0 − 3   −2  1 4 1
4. a. f ' ( 0 ) =  0  =   = , f (0) = 2− = 1 , y = f ' ( 0 )( x − 0 ) + f ( 0 ) = x + 1 .
 e +3  4  4 1+ 3 4
 
1  1
b. Posons g ( x ) = f ( x ) −  x + 1  ⇒ g ' ( x ) = f ' ( x ) − ⇒ g '' ( x ) = f '' ( x ) .
al
4  4
(
12ex ex − 3 )
Sur l’intervalle ] −∞ ; ln 3 ] , f '' ( x ) = est < 0, de même que g’’. g’ est décroissante et vaut 0
( )
3
ex + 3
w.
lorsque x = 0 ; g’ est donc positive avant 0, négative après 0 ; g est croissante avant 0, décroissante après 0 ;
comme g(0)=0, g est toujours négative donc C est en dessous de D3.
x −∞ 0 ln3
g’’ – –
ww
g’ 0
signe g’ + 0 –
g 0
signe g – 0 –
m
5.
co
-p ro.
ari
6. a. La dérivée de ex + 3 est ex , g est de la forme
u'
(
, une primitive de g est ln ex + 3 . )
bk
u
0 0 ex
( ) ( ) ( )
0
b. A ( λ ) =
∫ λ
f ( x ) − ( x + 2 ) dx =
∫ λ
−4 x
e +3
dx = −4  ln ex + 3  = −4 ln eλ + 3 + 4 ln e0 + 3 , soit
 λ
(
A ( λ ) = 4 ln 4 − 4 ln eλ + 3 . )
3a
c. lim A ( λ ) = 4ln 4 − 4ln ( 0 + 3 ) = 4ln 4 − 4ln 3 .

λ →−∞
1. 20. ROC+fonction intégrale, Am. du Nord 2007

7 points
al
1. Restitution organisée de connaissances.

ex
L’objet de cette question est de démontrer que lim = +∞ .
x →+∞ x
On supposera connus les résultats suivants :

w.
* la fonction exponentielle est dérivable sur ℝ et est égale à sa fonction dérivée ;

* e0 = 1 ;
* pour tout réel x, on a ex > x ;
* soient deux fonctions ϕ et ψ définies sur l’intervalle [ A ; + ∞[
ww
où A est un réel positif. Si, pour tout x

de [ A ; + ∞ [ , on a ψ ( x ) ≤ ϕ ( x ) et si lim ψ ( x ) = +∞ alors lim ϕ ( x ) = +∞ .
x→+∞ x →+∞
x2
a. On considère la fonction g définie sur [ 0 ; + ∞ [ par g ( x ) = ex − .
2
Montrer que pour tout x de [ 0 ; + ∞ [ , g ( x ) ≥ 0 .
ex
m
b. En déduire que lim = +∞ .
x →+∞ x
x
1 −2
2. On appelle f la fonction définie sur [ 0 ; + ∞ [ par f ( x ) = xe . On appelle C sa courbe représentative
4
co
dans un repère orthogonal (O ; i , j ) . La courbe C est représentée ci-dessous.
a. Montrer que f est positive sur [ 0 ; + ∞ [ .
b. Déterminer la limite de f en +∞ . En déduire une conséquence graphique pour C.
c. Etudier les variations de f puis dresser son tableau de variations sur [ 0 ; + ∞ [ .
ro.
x
3. On considère la fonction F définie sur [ 0 ; + ∞ [ par F ( x ) =
∫ 0
f ( t ) dt .
a. Montrer que F est une fonction croissante sur [ 0 ; + ∞ [ .

x x
− x −2
b. Montrer que F ( x ) = 1 − e 2 −
2
e .
-p
c. Calculer la limite de F en +∞ et dresser le tableau de variations de F sur [ 0 ; + ∞ [ .
d. Justifier l’existence d’un unique réel α tel que F ( α ) = 0, 5 . A l’aide de la calculatrice, déterminer une
ari
valeur approchée de α à 10−2 près par excès.
4. Soit n un entier naturel non nul. On note An l’aire en unités d’aire de la partie du plan située entre l’axe
des abscisses, la courbe C et les droites d’équations x = 0 et x = n . Déterminer le plus petit entier naturel n
tel que An ≥ 0, 5 .
bk
al 3a
w.
ww
Correction
1. On numérote les propriétés :
(1) la fonction exponentielle est dérivable sur ℝ et est égale à sa fonction dérivée ;
(2) e0 = 1 ;
(3) pour tout réel x, on a ex > x ;
(4) soient deux fonctions ϕ et ψ définies sur l’intervalle [ A ; + ∞[ où A est un réel positif. Si, pour tout x
m
de [ A ; + ∞ [ , on a ψ ( x ) ≤ ϕ ( x ) et si lim ψ ( x ) = +∞ alors lim ϕ ( x ) = +∞ .
x→+∞ x →+∞
a. La dérivée de g est g ' ( x ) = e − x (utilisation de (1)) qui est positive (utilisation de (2)) ; par ailleurs
x
g ( 0 ) = 1 (utilisation de (3)), soit g ( x ) ≥ 1 et donc g ( x ) ≥ 0 .
co
x2 ex x x ex
b. On a donc ex ≥ ⇒ ≥ ; comme tend vers +∞ en +∞ , lim = +∞ (utilisation de (4)).
2 x 2 2 x →+∞ x
x
1 −
2. f ( x ) = xe 2 .
ro.
4
1
a. L’exponentielle est toujours positive ; sur [ 0 ; + ∞ [ , il en est de même de x donc f ( x ) ≥ 0 .
4
x 1
b. On pose X = , lim f ( x ) = f ( x ) = lim Xe− X = 0 (croissances comparées). La courbe de f admet
2 x →+∞ 2 X →+∞
l’axe (Ox) comme asymptote horizontale.
c. f ′ ( x ) =
1 −2 1 −2
x
 e − xe
4

2
x  1 −
x
-p 1
 = [ 2 − x ] e 2 donc positive avant 2, négative après. f ( 2 ) = e−1 =
 8 2
1
2e
.
ari
x 0 2 +∞
f '( x ) + −
1
2e
f (x)
bk
0 0
3. a. F ' ( x ) = f ( x ) (cours…) qui est positive sur [ 0 ; + ∞ [ comme le montre le tableau de variation.
x x
− x −2
b. Soit on intègre par parties, soit on dérive F ( x ) = 1 − e 2 − e en vérifiant que F ( 0 ) = 0 .
3a
1 −2 1 −2 x 1  1 −x
x x x
 −2
F ( 0 ) = 1 − e 0 − 0 e0 = 1 − 1 = 0 ; F ′ ( x ) = e − e −  − e  = xe 2 = f ( x ) .
2  2 2 2   4
x
−
al
c. Tous les termes contenant e 2 tendent vers 0 donc F tend vers 1.

x 0 +∞
f (x) +
w.
1
F( x)
0
d. F est monotone strictement croissante, continue sur [ 0 ; + ∞ [ ; 0 < 0, 5 < 1 , il existe donc un unique α
ww
dont l’image par F est 0,5. La calculatrice donne : f ( 3, 35 ) ≈ 0, 499 et f ( 3, 36 ) ≈ 0, 501 ; on prend
α ≈ 3, 36 .
4. An = F ( n ) − F ( 0 ) = F ( n ) ; on a donc An ≥ 0, 5 lorsque n ≥ α , soit pour n = 4 .
1. 21. Equation différentielle, équation fonctionnelle et sinus hyperbolique, La Réunion, juin 2004
6 points
m
On désigne par f une fonction dérivable sur ℝ et par f’ sa fonction dérivée. Ces fonctions vérifient les
propriétés suivantes :
(1) Pour tout nombre réel x, ( f '( x) )2 − ( f ( x) )2 = 1 .
co
(2) f '(0) = 1
(3) La fonction f’ est dérivable sur ℝ .
On rappelle que la dérivée de un est nu ' un−1 .
1. a. Démontrer que, pour tout nombre réel x, f '( x) ≠ 0 .
ro.
b. Calculer f(0).
2. En dérivant chaque membre de l’égalité de la proposition (1), démontrer que :
(4) Pour tout nombre réel x, f ''( x) = f ( x) .
où f '' désigne la dérivée seconde de la fonction f.
3. On pose u = f '+ f et v = f '− f .
a. Calculer u(0) et v(0).
b. Démontrer que u ' = u et v ' = − v .
c. En déduire les fonctions u et v.
-p
ari
ex − e− x
d. En déduire que, pour tout réel x, f ( x) = .
2
4. a. Etudier les limites de la fonction f en +∞ et −∞ .
b. Dresser le tableau de variation de la fonction f.
5. a. Soit m un nombre réel. Démontrer que l’équation f ( x) = m a une unique solution α dans ℝ .
bk
b. Déterminer cette solution lorsque m = 3 (on en donnera une valeur approchée décimale à 10−2 près).
Correction
1. a. ( f '( x) )2 = ( f ( x) )2 + 1 : ce nombre est toujours strictement positif (à cause du 1), il ne peut s’annuler.
3a
[ f '( x) ]2 ≠ 0 ⇒ f '( x) ≠ 0 .
b. Comme f '(0) = 1 , en remplaçant x par 0 dans (1), on a 1 − ( f (0))2 = 1 ⇒ f (0) = 0 .
2−1 2−1
2. 2 f ''( x) ( f '( x) ) − 2f '( x) ( f ( x) ) = 0 ⇔ 2 f ''( x)f '( x) − 2f '( x)f ( x) = 0 ⇔ f ''( x) = f ( x) après simplification
par 2f '( x) qui n’est pas nul.
al
3. a. u(0) = f '(0) + f (0) = 1 , v(0) = f '(0) − f (0) = 1 − 0 = 1 .

b. u ' = f ''+ f ' = f + f ' = u et v ' = f ''− f ' = f − f ' = − v .
c. u = Ce x ; avec u(0) = 1 , on a C = 1 ; de même v = Ce− x ; avec v(0) = 1 on a v = e− x .
w.
 u = e x  f '+ f = ex e x − e− x
d. Au final  ⇒ ⇒ 2 f = ex − e− x ⇒ f ( x) = .
−x −x 2
 v = e  f '− f = e
ex − e− x 1 e x − e− x 1
4. a. lim f ( x) = lim = ( +∞ − 0) = +∞ , lim f ( x) = lim = (0 − ∞ ) = −∞ .
ww
x →+∞ x →+∞ 2 2 x→−∞ x →−∞ 2 2
b. f '( x) =
2
(
1 x −x
e +e >0. )
x −∞ +∞
f '(x) +
+∞
m
f(x)
−∞
co
5. a. Deux possibilités : par lecture du TV, par le calcul.
Comme f est continue, monotone strictement croissante de ℝ vers ℝ , elle est bijective et l’équation
f(x) = m a une unique solution pour tout m.
1 1 
Par le calcul : on pose ex = X , ce qui donne X −  = m ⇔ X 2 − 2mX − 1 = 0 : ∆ = 4m2 + 4 > 0 d’où
ro.

2 X 
2m + 4m2 + 4 2m − 4m2 + 4
X1 = = m + m2 + 1 > 0, X2 = = m − m2 + 1 < 0 .
2 2
(
On revient à ex : on ne peut avoir ex = X2 il reste simplement ex = m + m2 + 1 ⇔ x = ln m + m2 + 1 . )
ln(3 + 10 ) .
-p
b. Avec la première manière on le fait à la calculatrice et on trouve 1,82. La deuxième méthode donne
1. 22. Exp, équation, suite réc, Am. du Sud, juin 2004

ari
7 points
Soit la fonction f définie par f ( x) = xe− x sur [0 ; + ∞[ .
On note Γ la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthonormé (O ; i , j ) (unité

graphique : 10 cm).
Partie A
bk
1. a. Déterminer la limite de f en +∞ .
b. Etudier les variations de f et dresser son tableau de variations.
c. construire Γ .
 1
2. a. Montrer que pour tout réel m de l’intervalle  0 ;  , l’équation f ( x) = m admet deux solutions.
3a
 e
1
b. Dans le cas où m = , on nomme α et β les solutions, (avec α < β ). Déterminer un encadrement
4
d’amplitude 10−2 de α .
1
al
c. Résoudre l’équation f ( x) = m dans le cas où m = 0 et m = .

e
Partie B
 u0 = α
w.
On considère la suite (un ) définie sur ℕ par  −u

où α est le réel défini à la question A. 2. b.
 un+1 = un e n
a. Montrer par récurrence que, pour tout entier naturel n, un > 0 .
b. Montrer que la suite (un ) est décroissante.
ww
c. La suite (un ) est-elle convergente ? Si oui, déterminer sa limite.

2. On considère la suite ( wn ) définie sur ℕ par wn = ln un .
a. Montrer que, pour tout entier naturel n, on a un = wn − wn+1 .
b. On pose Sn = u0 + u1 + ... + un . Montrer que Sn = w0 − wn+1 .
c. En déduire lim Sn .
n→∞
3. On considère la suite ( vn ) définie sur ℕ par son premier terme v0 , v0 > 0 , et pour tout entier n, par
m
vn+1 = vn e− vn . Existe-t-il une valeur de v0 différente de α telle que, pour tout entier n ≥ 1 , on ait un = vn ?
Si oui, préciser laquelle.
Correction
co
Partie A
1. a. lim f ( x) = lim xe− x = lim − Xe X = 0 .
x →+∞ x →+∞ X →−∞
b. f '( x) = e− x − xe− x = (1 − x)e− x . L’ex ponentielle est positive, f’ est du signe de 1 − x.
ro.
c.
x 0 1 +∞
f′ + −
1
e
f
0
-p 0
ari
bk
al 3a
w.
2. a. La droite d’équation y = m coupe la courbe Γ en deux points, l’équation f ( x) = m a donc bien deux
ww
 1
solutions. Plus scientifiquement, lorsque m est dans  0 ;  , il a deux antécédents par f : un antécédent
 e
 1
entre 0 et 1 car f est croissante et continue de ]0 ; 1[ vers  0 ;  , l’autre entre 1 et +∞ car f est continue,
 e
m
 1
monotone, décroissante de ]1 ; + ∞[ vers  0 ;  .
 e
b. On cherche quand f(x) encadre 1/4 : f(0,3573) = 0,2499 et f(0,3574) = 0,25001.
1
co
c. f ( x) = 0 a l’unique solution 0 (tableau de variation) et f ( x) = a pour unique solution 1.
e
 u0 = α
Partie B  −u
 un+1 = un e n
a. Comme u0 = α > 0 et que si un > 0 alors un e− un > 0 , il est clair que un > 0 pour tout n.
ro.
b. On peut faire un+1 − un = un e− un − un = un ( e− un − 1) ; or un > 0 ⇔ −un < 0 ⇔ e− un < 1 ⇔ e− un − 1 < 0 donc la
suite (un ) est décroissante.
c. (un ) est décroissante et minorée par 0, elle converge donc. Soit l sa limite, on a
 l = 0
le− l = l ⇔  − l
 e = 1 ⇔ −l = 0
2. wn = ln un .
a. Prenons le logarithme de
-p
; la seule possibilité est que l = 0 .
un+1 = un e− un ⇔ ln un+1 = ln un + ln e− un = ln un − un ⇔ wn+1 = wn − un , soit

ari
un = wn − wn+1 .
b. Sn = u0 + u1 + ... + un = w0 − w1 + w1 − w2 + ... + wn−1 − wn + wn − wn+1 = w0 − wn+1 .
c. Comme un tend vers 0, wn tend vers −∞ , donc Sn tend vers +∞ .
1 1
bk
3. En fait à partir de u0 = α on a u1 = f (α ) = ; mais f ( β ) = , donc si l’on prend v0 = β , à partir du rang

4 4
1 les deux suites seront confondues.
1. 23. Exp et aire
x
Soit la fonction f définie sur ℝ par f ( x ) = +2.
3a
x
e +1
On désigne par Cf la courbe représentative de f dans un repère orthogonal (O ; i , j ) ; cette représentation
est fournie ci-dessous.
al
w.
ww
m
co
-p ro.
ari
bk
3a
1. Déterminer la limite de f en +∞ et interpréter graphiquement ce résultat.

2. a. Déterminer la limite de f en −∞ .
b. Démontrer que la droite (d) d’équation y = x + 2 est une asymptote pour Cf.
c. Étudier la position de Cf par rapport à (d).
al
3. Pour tout entier naturel n, tel que n ≥ 2 , on note Dn l’ensemble des points M(x, y) du plan, dont les
coordonnées vérifient : 2 ≤ x ≤ n et 2 ≤ y ≤ f(x) et on appelle An son aire, exprimée en unités d’aire.
a. Faire apparaître D5 sur la figure.
7 −x x
≤ xe− x .
w.
b. Démontrer que pour tout x , tel que x ≥ 2, on a : xe ≤ x

8 e +1
n
c. On pose In =
∫ 2
xe− x dx . À l’aide d’une intégration par parties, calculer In en fonction de n.
d. Écrire un encadrement de An en fonction de In.

ww
e. On admet que An a une limite lorsque n tend vers +∞ . Déterminer la limite de In lorsque n tend vers +∞ .
Que peut-on en déduire pour la limite de An lorsque n tend vers +∞ ? Donner une interprétation
géométrique de ce dernier résultat.
Correction
x 1 1
1. En +∞ , on a = → = 0 d’où f tend vers 2. Asymptote horizontale y = 2 .
ex ex / x +∞
m
2. a. En −∞ , ex tend vers 0, f tend vers −∞ .
b. f ( x ) − ( x + 2 ) =
x
+2− x−2 =
(
x − x ex + 1 )= xex
tend vers 0 lorsque x tend vers −∞ .
ex + 1 ex + 1 ex + 1
co
(d) est une asymptote pour Cf en −∞ .
xex
c. Le signe de f ( x ) − ( x + 2 ) = est celui de x, donc lorsque x est positif, Cf est au dessus de (d),
ex + 1
lorsque x est négatif Cf est en dessous de (d).
ro.
3. a. C’est la zone comprise entre la courbe, les droites x = 2, x = 5 et y =2.
1 1 x x
b. Comme ex + 1 > ex , on a x
< x
⇔ x
< = xe− x ; pour l’inégalité de gauche, dvisons par x :
e +1 e e +1 ex
7 −x
8
e ≤ x
1
e +1
7 7 7
(7 1
)1
⇔ e− x ex + 1 ≤ 1 ⇔ + e− x ≤ 1 ⇔ e− x ≤ ⇔ e− x ≤ ⇔ − x ≤ − ln 7 ⇔ x ≥ ln 7 .
8 8 8 8 8 7
Or x ≥ 2 , c’est donc vrai.
c. In =
∫
n
2
xe− x dx =  − xe− x  −
2
n
∫ 2
n
-p n
− e− x dx =  − xe− x − e− x  = −(n + 1)e− n + 3e−2 .
2
ari
n n x n7 n x n 7
d. On a An =
∫ 2
[ f ( x) − 2 ] dx = ∫
2 e x +1
dx ⇒
∫ 2 8
xe− x dx ≤
∫ 2 e x +1
dx ≤
∫ 2
xe− x dx ⇔
8
In ≤ An ≤ In .
−2
e. Lorsque n tend vers +∞ , In tend vers 3e (croissances comparées). Par conséquent la limite de An est
7 −2
comprise entre 3e et 3e−2 . Ceci donne un encadrement de l’aire comprise entre Cf, x = 2 et y = 2.
8
bk
1. 24. Caractéristique de Exp et tangentes

1. Dans un repère orthonormal (O ; i , j ) d’unité 2 cm tracer la courbe représentative (C) de la fonction
exponentielle ( x ֏ ex ) sur l’intervalle [ −2 ; 2 ] .
2. Tracer sur la même figure les tangentes à (C) aux points d’abscisses x1 = −1 , x2 = 0 et x3 = 1 . Chacune
3a
de ces tangentes coupe l’axe horizontal en un point d’abscisse x1′ , x2′ , x3′ .
Mesurer à la règle les trois distances xi − xi′ , i = 1, 2, 3. Que constatez-vous ? (Les trois longueurs
mesurées doivent apparaître clairement sur le graphique.)
3. Soit A un point de (C) d’abscisse a. Vérifiez que l’équation de la tangente (T) en A à (C) a pour équation
al
y = ea x + ( 1 − a ) ea . Justifiez alors que le résultat du 2. est bien une constante que l’on précisera par le
calcul.
4. On cherche désormais s’il y aurait d’autres courbes présentant cette propriété : soit une fonction f de
w.
courbe représentative (C), A un point de (C) d’abscisse a, (T) la tangente en A à (C) et a’ l’abscisse du point
d’intersection entre (T) et (Ox) quand il existe. On note f’ la fonction dérivée de f.
a. Donner l’équation de la tangente (T).
b. Exprimer a’ en fonction de a, f ( a ) et f ' ( a ) . En déduire a − a ' .
f ( a)
ww
c. Soit k une constante réelle. Montrer que a − a ' = k ⇔ = k . Résoudre cette équation et conclure.
f ′( a)
Correction
1.
m
co
2. Les trois longueurs mesurées valent 1. -p ro.
3. f ( a ) = ea , f ' ( a ) = ea ; y = f ' ( a )( x − a ) + f ( a ) = ea ( x − a ) + ea = ea x + ( 1 − a ) ea .
ari
( a − 1 ) ea
Le point d’intersection entre (C) et (Ox) a pour abscisse x0 : ea x0 + ( 1 − a ) ea = 0 ⇔ x0 = = a−1
ea
d’où la distance entre a et x0 : a − x0 = a − ( a − 1 ) = 1 .
4. a. y = f ' ( a )( x − a ) + f ( a ) .
bk
b. Le point d’intersection entre la tangente et (Ox) a pour abscisse a’ :

f ( a) f ( a)
0 = f ' ( a )( a '− a ) + f ( a ) ⇔ a '− a = − ⇔ a − a' = .
f '( a) f '( a)
3a
f ( a) 1
c. On a donc bien a − a ' = k ⇔ = k . En fait il s’agit simplement de l’équation différentielle y ' = y
f ′( a) k
1
x
dont les solutions sont de la forme f ( x ) = Ce k .
Par exemple pour la situation de départ on avait k = 1 ( f ( x ) = ex ) et l’écart mesuré était bien de 1. Ceci
al
caractérise d’ailleurs les fonctions exponentielles.

w.
ww

Log Nep Et Fonctions Exponentielles

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FONC TIONS LOGARITHMES

I) La fonction logarithme népérien

Il existe une fonction appelée logarithme népérien et notée f : x ln x définie sur ]0 ; + ∞ [.

Étude et représentation -p (e ≈ 2,718281828…)

On peut dresser le tableau de variation de la fonction ln x.

L’axe des ordonnées

Au point (1 ; 0), la tangente a pour équation : y = x – 1

Si a > 0, b > 0, c > 0, alors ln(abc) = ln a + ln b + ln c

III) Étude de la fonction logarithme décimal

La fonction logarithme décimal est définie sur ]0 ; + ∞ [ par la relation :

Log x = M × ln x avec M ≈ 0,43429…

Tableau de variation de la fonction log x.

Les nombres a et b sont des réels strictement positifs.

Si n est un entier relatif, alors log an = n log a

ln ( u( x ) ) est dérivable sur I et que ( ln ( u( x ) ) ) ' =

II) Logarithme décimal.

La fonction f est définie comme suit : Son domaine de définition est :

Limites principales Déductions

lim ln x   lim u (x )  0  lim ln u (x )   

lim x n ln x  0 n    lim u (x )  0  lim u (x ) ln u (x )   0

tel que :  x  0;  ; loga x 

 x  0;  et y  0;  et r 

loga a  1 loga x r  r loga x

loga    loga x  loga y

lim loga x   lim loga x  

 x  0;  ;  loga x  

II. Pr opr iétés :

Pour tout réel a>0 on a : .

Pour tout réels a>0 et b>0 on a : .

V. L imites usuelles sur la fonction L n :

2. Cour be r epr ésentative (C) de la fonction L n :

1. 1. Vrai-Faux 1 1. 12. Sommes partielles série harmonique, N. Calédonie

Soit f la fonction définie par f ( x) =

1. 2. Fonction ln, EPF 2006

2. On considère la fonction g : x ֏ et on désigne par Γ sa courbe représentative dans un

f. Tangente au point d’abscisse 1 : y = x − 1 .

1. 3. Equation, France 2004

a. Rappeler la limite de la fonction h en +∞ et déterminer la limite de la fonction h en 0.

A rendre avec la copie.

b. Déterminer la primitive de h qui s’annule en 10.

b. Déterminer la primitive de f qui s'annule pour x = 1.

3− x (3 − x)² (3 − x)² (3 − x)²

H( x) = × +K=− +K=− + K (K réel).

, u '( x) = .2. .ln x =

donc u est bien une primitive de

Pour la résolution : ln a = ln b équivaut à a = b donc, l’équation devient : x2 − 3 x − 2 = 2 x − 6 ou encore

2. Domaine de définition : il faut que x > 0, soit Df = ]0 ; + ∞[ .

3.  ⇔ y ⇔ ⇔ . Les deux solutions sont positives donc c’est

b. Déterminer les limites de f en 0 et +∞ (en +∞, on pourra poser X = x ).

Montrer que f est continue en 0.

b. Préciser les positions relatives de (C ) et de ( Γ ).

Soit g la fonction définie sur l’intervalle ] 1 ; + ∞ [ par g ( x ) = f ( x ) − xf ' ( x ) .

b. Montrer que sur ]1 ; + ∞ [ , les équations g ( x ) = 0 et ( ln x )3 − ( ln x )2 − ln x − 1 = 0 ont les mêmes

fonction u s’annule une fois et une seule sur R.

d. Ta passe par l’origine du repère si

- si m ≤ m0 l’équation f ( x ) = mx admet une seule solution ;

1. 11. Ln et exp+intégrale Polynésie 09/2008 6 pts

Étudier la position relative de (C) et de (d).

5. Tracer les droites (d) et (d’) sur la figure.

1. Donner une interprétation géométrique de I.

2. Montrer que, pour tout X ∈ [ 0 ; + ∞ [ , ln ( 1 + X ) ≤ X .

Remarque : si on met en facteur e− x à la place de ex , on a f ( x ) = − x + ln ( 2 + e ) .

2. En déduire le sens de variation de la suite (un).