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Parcours : Licences APE, ECO DEV, ECO INTER, CCA, OGRH, MKST
Etablissement : FASEG
Crédits : 5
Semestre : Mousson
3
10 Définir les suites Chapitre4 : Etude des Suites et Séries
numériques et étudier leurs (Partie I)
convergences. 4.1 Suite de nombre réels
11 Définir les séries et étudier Chapitre 4 : Etude des Suites et Séries
leurs convergences. (Partie II)
4.2 Les séries
12 Etudier les séries alternées Chapitre 4 : Etude des Suites et Séries
et déterminer les (Partie III)
intervalles de convergence 4.3 Séries alternées
4.4 Intervalle ce convergence
Bibliographie :
Le cours comporte 4 chapitres répartis en 12 séances avec 4 séances pour les chapitres
1 et 2, une séance pour le chapitre 3 et 3 séances pour chapitre 4.
4
SEANCE N° 1
Contenu :
Exemple 1:
A B
a x
x 1
b x
x 2
cx x 3
dx x 4
5
Exemple 2 :
A B
a x
x 1
b x
x 2
cx x 3
dx x 4
x 5
Notation :
f : A→B
x a f (x )
6
- Applications injectives
Une application f est dite injective lorsque tout élément de l’ensemble d’arrivée B est
l’image d’au plus un élément de l’ensemble de départ A. Autrement dite, deux éléments
distinctes de l’ensemble A ont des images distincts dans l’ensemble B. Il en résulte de
cette propriété qu’une application injective est inversible et possède toujours sont
inverse.
Exemple 3:
A B
a x
x 1
b x
x 2
cx x 3
x 4
Exercice d’application :
Soit l’application
f : R \ {−2} → R \ {1}
x −1
xa
x +2
Résolution
f (x1 ) = f (x 2 ) ⇒ x1 = x 2
7
x1 −1 x 2 − 1
=
x1 + 2 x2 + 2
( x1 −1)( x 2 +2 ) = ( x1 + 2 )( x 2 −1)
x 1x 2 + 2x 1 − x 2 − 2 = x 1x 2 − x 1 + 2x 2 − 2
x1 = x 2
- Applications surjectives
Une application f d’un ensemble de départ A dans un ensemble d’arrivée B est dite
surjective, lorsque dans cette application, chaque élément de l’ensemble B, est l’image
d’au moins un élément de l’ensemble A.
Exemple 4:
A B
x 1
a x
b x
x 2
x 3
cx
dx
Exercice d’application :
Soit l’application
f : R \ {−1} → R \ {2}
2x +1
xa
x −1
8
Résolution
2x +1
y= ⇒ y ( x − 1) = 2x +1
x −1
xy − y = 2x +1
x (y − 2 ) = y +1
y +1
x= ∀y ≠ 2
y −2
- Applications bijectives
Une application f d’un ensemble de départ A dans un ensemble d’arrivée B est dite
bijective lorsque dans cette application chaque élément de B est l’image d’exactement
un élément de A. Une application bijective possède une application réciproque.
Exemple 5:
A B
a x
x 1
b x
x 2
cx x 3
Exercice d’application :
Soit l’application
f : R \ {−1} → R \ {1}
x +5
xa
x −1
9
Démontrer que f est surjective.
Résolution
x +5
y= ⇒ y ( x − 1) = x + 5
x −1
xy − y = x + 5
x ( y − 1) = y + 5
y +5
x= ∀y ≠ 1
y −1
f :R → R
Une fonction y = f ( x ) exprime une relation entre deux variables x et y telle qu’à chaque
valeur de la variable x corresponde une et une seule valeur de y : f ( x ) = 3x 2 + 2x − 1 .
Pour étudier une fonction, il est important de déterminer tout d’abord son domaine de
définition c'est-à-dire de trouver la partie de l’ensemble de départ sur laquelle cette
fonction est définie.
Exemple :
3
1) Soit la fonction f : R → R , x a 2x − 3 ; Df = {x ∈ R / 2x − 3 ≠ 0} = ; +∞
2
3x +1
2) Soit la fonction f : R → R , ; D f = {x ∈ R / x − 2 ≠ 0} = R \ {2} .
x −2
10
x 2 − x +1
3) Soit la fonction f : R → R , ; D f = {x ∈ R / x − 1 ≠ 0} = R \ {1} .
x −1
x
4) Soit la fonction f : R → R , ; D f = {x ∈ R / x − 1 > 0} = ]1; +∞[ .
x −1
Exemple : f ( x ) = 2x −1 et A = [2;3] .
On a x x ∈⇔ 2 ≤ x ≤ 3 ⇒ 3 ≤ 2x −1 ≤ 5 ⇒ f ( A) = [ 3;5]
éléments de B.
1
La réciproque est différente de l’inverse d’une fonction. f −1 =
f
Exemple : f ( x ) = x ; f ( x ) = sinx
11
f est dite strictement croissante sur I si ∀x 1 , x 2 ∈ Ι ; x 1 < x 2 ⇒ f ( x 1 ) < f ( x 2 ) ;
f est dite monotone sur I si elle est soit croissante ou soit décroissante sur I.
Si tous les éléments de A ont une image dans B, on dira que la fonction f est une
application.
rr r
Le plan est muni d’un repère ( o,i , j ). Soit f une fonction de R dans R . On appelle
courbe représentative de f, l’ensemble Cf des points M ( x, f ( x ) ) où x est un élément de
D f.
r
j
r r
o i
- On rappelle qu’il peut être défini la somme S de deux fonctions, le produit P de deux
fonctions et la multiplication par un scalaire.
D f + g = D f ∩ D g ; D f g = D f ∩ D g ; Daf = D f .
12
Soit f une fonction définie de A vers B et g une autre fonction définie de B vers C. On
appelle composée de f par g, la fonction notée f o g et définit par f o g ( x ) = f g ( x ) .
On a : D f o g = {x ∈ D g / g ( x ) ∈ Df }
Généralement, f o g ≠ g o f .
f o g ( x ) = f g ( x )
= ( x −1)
2
g o f ( x ) = f g ( x )
= x 2 −1
NB : f o f −1 ( x ) = f −1 o f ( x ) = x
13
SEANCE N° 2
Contenu :
Une forme est dite explicite si elle peut se mettre sous la forme y = f ( x ) , y est définie
explicitement en terme de x.
x2 + 2
Exemple: y = x ; y = 2 avec a ≠ 0 ; y = ln ( 2x −1) , y = sinx 2 ; y = 2x −1
2
Les fonctions transcendantes sont représentées par des fonctions exponentielles, des
fonctions logarithmiques et des fonctions trigonométriques comme :
e −x + ln ( 2x −1)
2
y= − sin ( x +1)
2
Soit une fonction f(x, y) dans laquelle y = y(x) définie par la relation f(x, y) = 0 ; si y
est difficile à isoler, on dit alors que la fonction f(x, y) = 0 est implicite.
x
Exemple : e −2xy cosxy − 2 = 0; sin = 2xy 4 ln ( 3x + 2y ) .
y
14
Le radiant est une unité de mesure d’angle (orienté) définie par le fait que la mesure
d’un angle est π radians.
π
Un angle droit par exemple mesure ± radians.
2
Les fonctions sinus et cosinus sont définies sur R , aux valeurs dans [ −1;1] et 2π -
périodiques. La variable x désigne une mesure d’angle exprimée en radians. Par ailleurs,
la fonction sinus est impaire et la fonction cosinus est paire.
π
On appelle fonction tangente la fonction notée tan définie sur R \ + πZ par
2
sin x
tanx = . La fonction tangente est impaire et de période π .
cos x
NB :
1 1
f (u ) = arcsinu = sin −1u, f (u ) = arccosu = cos −1u, f (u ) = cosecu = , et f (u ) = secu = .
sinu cosu
1.3.2 Rappels de quelques formules trigonométriques
15
1
4-) sin 2x = (1 − cos2x )
2
1
5-) cos2 x = (1 + cos2x )
2
1
6-) sinxcosx = sin2x
2
1
7-) sinxcosy = sin ( x − y ) + sin ( x + y )
2
1
8-) sinxsiny = cos ( x − y ) − cos ( x + y )
2
1
9-) cosxcosy = cos ( x − y ) + cos ( x + y )
2
x
10-) 1 − cosx = 2sin2
2
x
11-) 1+ cosx = 2cos2
2
1
12-) sinx = cos π− x
2
16
SEANCE N° 3
Contenu :
- Fonctions polynomiales
- Fonctions multivariables
- Polynômes homogènes
Un polynôme homogène est un polynôme dont tous les monômes sont du même degré.
Si P ( x , y, z ) est un polynôme homogène de degré m et k une constante, on a quelque
P ( x , y ) = x 2 + y 2 − 2xy
P (kx , ky ) = (kx ) + (ky ) − 2 (kx )(ky )
2 2
= k 2x 2 + k 2y 2 − 2k 2xy
(
= k 2 x 2 + y 2 − 2xy )
P (kx , ky ) = k P ( x , y )
2
17
P ( x , y ) est un polynôme homogène de degré 2.
Remarque : L’inégalité stricte est possible, les termes de plus haut degré pouvant
s’annuler.
Théorème : P=Q signifie que : degP=degQ et les coefficients des termes de même degré
de P et Q sont égaux.
Cas particulier : P=0 signifie que tous les coefficients sont nuls.
Définition : Une racine (ou zéro) de P est un nombre a tel que P(a)=0.
Théorème : a est une racine de P si et seulement s’il existe une fonction polynôme Q
telle que pour tout réel x, P(x)=(x-a)Q(x).
- Division euclidienne
18
1.5.2 Fonctions rationnelles
P (x )
f (x ) = où P et Q sont des polynômes à coefficients réels.
Q (x )
x 4 −1
Exemple : f ( x ) =
x 3 + 2x 2 − 5x − 1
P (x )
Si f est une fonction rationnelle de la forme f ( x ) = alors tout zéro de Q est appelé
Q (x )
pôle de f.
2x − 3
Exemple : f ( x ) = 2
x − 4x + 3
Les réels 1 et 3 sont les racines du polynôme x 2 − 4x + 3 . Ils sont donc les pôles de la
fonction rationnelle f .
Théorème : Toute fonction rationnelle sur R s’écrit de façon unique comme somme
d’un polynôme (appelé partie entière) et élément simple (appelé partie polaire) dont le
type est déterminé par le dénominateur de la fonction rationnelle qu’on décompose.
19
En d’autres termes, il existe une seule décomposition en éléments simple de
P (x )
f (x ) = et elle est de la forme.
Q (x )
P (x ) r n1
Ai ,l s m1
Bi ,l + C j ,k x
= E ( x ) + ∑∑ + ∑∑
Q (x ) i =1 l =1 ( x − ui )
l
j =1 k =1 (x 2
+ pjx +q j )
k
(
Q ( x ) = Π ( x − r1 ) 1 Π x 2 + αj x + βj )
k kj
- Pour chaque facteur ( x − ri ) i , il lui est associé ki éléments simples de première espèce
k
a1 a2 aki
, ,L ,
x − r1 ( x − r2 )2
( x − ri ) i
k
( )
kj
- Pour chaque facteur x 2 + p j x + q j , il lui est associé k j éléments simples de deuxième
espèce :
b1x + c1 b2x + c2 bk x + ck
, ,L , j j
( ) (x )
2 2 kj
x + α1x + β1 x + α x + β
2 2
+ αj x + βj
2 2
Solution partielle : Il n’existe pas de méthode figée pour décomposer une fonction
rationnelle.
2x 2
Pour le premier cas on a : f ( x ) = donc E ( x ) = 2 car la division euclidienne du
x2 −1
numérateur par le dénominateur donne pour quotient 2.
20
Ainsi, il existe une fonction f1 telle que : f = 2 + f1 . On pourra vérifier aisément que
2
f1 ( x ) = . Il ne reste plus qu’à décomposer cette dernière fonction sous la forme :
x −1 2
2 a b
= + . Les réelles a et b peuvent être obtenu par identification. Mais, il
x −1 x −1 x + 1
2
peut arriver que l’on aboutisse à un système à plusieurs équations. On peut donc utiliser
la technique suivante :
2 a b
- Pour déterminer a, on multiple = + par ( x − 1) et on a
x −1 x −1 x + 1
2
2 b ( x − 1)
=a + . En choisissant ( x − 1) dans cette équation on trouve a=1.
x +1 x +1
2x 2 1 1
=2+ −
x −1
2
x −1 x +1
2x 3 + 1 2x 3 + 1 2x − 3 2x + 3 x 3 + 3x 2 + 2x + 1 x 5 − x 4 + 4x 3 − 4x 2 + 8x − 4
; ; ; ; ;
x 2 − 1 x 2 + 1 x 2 − 4x + 3 x 3 − x 2 − x + 1 x 4 + 5x 2 + 6 ( )
3
x2 +2
2x − 3 2x − 3 A B
= = +
x − 4x + 3 ( x − 1)( x − 3 ) x − 1 x − 3
2
A ( x − 3 ) + B ( x − 1)
=
( x − 1)(x − 3 )
Soit
Ax − 3A + Bx − B
=
( x − 1)( x − 3 )
=
( A + B ) x − 3A − B
( x − 1)(x − 3 )
1 3
1 3 2x − 3
Par identification on a : A= ; B = . En conséquence : 2 = 2 + 2
2 2 x − 4x + 3 x − 1 x − 3
21
- Décomposition en facteurs linéaires répétés
2x + 3
x −x2 −x +1
3
2x + 3 A B C
= + +
x − x − x + 1 x + 1 x − 1 ( x − 1)2
3 2
1 1 5
A ( x − 1) + B ( x + 1)( x − 1) + B ( x + 1) = 2x + 3 ⇒ A = ; B = − ;C =
2
4 4 2
1 1 5
−
2x + 3
= 4 + 4 + 2
x 3 − x 2 − x + 1 x + 1 x − 1 ( x − 1)2
x 3 + 3x 2 + 2x + 1
Soit
x 4 + 5x 2 + 6
x 3 + 3x 2 + 2x + 1 Ax + B Cx + D
(
x 4 + 5x 2 + 6 = x 2 + 2 x 2 + 3 ⇒ )( )
x 4 + 5x 2 + 6
= 2
x +2
+ 2
x +3
( ) (
(Ax + B ) x + 3 + (Cx + D ) x + 3 = x + 3x + 2x + 1
2 2 3 2
)
Par la méthode d’identification on a : A=0 ; B=-5 ; C=1 ; D=8.
x 3 + 3x 2 + 2x + 1 −5 x +8
= 2 + 2
x + 5x + 6
4 2
x +2 x +3
x 5 − x 4 + 4x 3 − 4x 2 + 8x − 4
Soit
(x )
3
2
+2
x 5 − x 4 + 4x 3 − 4x 2 + 8x − 4 Ax + B Cx + D Ex + F
= + +
(x ) x +2 ( ) ( )
3 2 2 3
2
+2 x +2
2
x2 + 2
22
Par la méthode d’identification :
A=1; ; B = − 1 ; C =0 ; D =0 ; E =4 ; F =0 .
x 5 − x 4 + 4x 3 − 4x 2 + 8x − 4 x −1 4x
= +
(x ) (
x +2 x +2 )
3 2 3
2
+2 2
1.6.1 Equation
1
Exemple : - 2x +1 = 0 ⇒ x 0 = −
2
( )
- m2 − 1 x + m + 1 = 0
−b − ∆ −b + ∆
- Si ∆ > 0 , alors on a deux solutions réelles distinctes x 1 = et x 2 =
2a 2a
−b − i ∆
- Si ∆ < 0 , alors on a deux solutions complexes distinctes x 1 = et
2a
−b + i ∆
x2 = avec i 2 = −1 .
2a
23
b
- Si ∆ = 0 , alors on a une solution réelle double x 0 = − .
2a
x 2 − 6x + 8 = 0
x 2 − Sx + P = 0
Exemple :
x 2 − (α + β ) x + α × β = 0
x 2 − ( 2 + 4 ) x + 2 × 4 = 0 ⇒ S = {2;4}
( )
Exemple 1: x 3 − x 2 − x + 1 = 0 ⇒ x 3 − x 2 − ( x − 1) = 0 ⇒ ( x − 1) ( x + 1) = 0 ⇒ S = {−1;1}.
2
Exemple 2: x 4 − 7x 2 + 12 = 0
X = x 2 ⇒ X 2 − 7X + 12 = 0
En posant X 2 − (α + β ) X + α × β = 0
X 2 − ( 3 + 4 ) X + 3 × 4 = 0 ⇒ X1 = 3; X 2 = 4 ⇒ S = {−4; −3;3;4}
1.6.2 Inéquation
x b
−∞ − +∞
a
ax + b Signe contraire de a Signe de a
24
Exemple : 2x − 1 ≤ 0
x 1
−∞ − +∞
2
2x − 1 − +
1
S = −∞; .
2
1
∆ = 9 − 8 = 1 ⇒ x 1 = −1; x 2 = − ;
2
x 1
−∞ −1 − +∞
2
2x 2 + 3x + 1 + − +
1
S = ]−∞; −1] ∪ − ; +∞
2
25
Activités : Traiter les exercices du TD N°1.
26
SEANCE N° 4
Objectif : Etudier les intervalles ensuite les limites et la continuité d’une fonction.
Contenu :
1.7.1 Définition
Soit I un sous-ensemble non vide de R . I est un intervalle si, ∀ a,b ∈ Ι tel que a <b ,
on a : si c est compris entre a et b alors c ∈ Ι .
b −a
Pour un intervalle I = ]a ;b [ , on distingue par A=b−a l’amplitude, r = le rayon et
2
a +b
c= le centre.
2
27
1.7.2 Intervalle et valeur absolue
Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle I. On dit que la fonction f admet
pour limite l quand x →a si et seulement si ε > 0, ∃δ > 0 tel que
0 < x − a < δ ⇒ f (x )− l < ε
Notation : lim f ( x ) = l .
x →a
0 ∞
- Les formes d’indétermination : ; ; 0 × ∞; ∞ − ∞; 00 ; ∞ 0 ;1∞ .
0 ∞
sinx
-Pour les fonctions trigonométriques, noter que lim =1.
x →0 x
sin2x
f (x ) =
x
sin2x 0
lim f ( x ) = lim = ⇒ indétermination
x →0 x →0
x 0
sin2x sinu
Pour lever l’indétermination, posons u = 2x ⇒ lim = 2 lim =2
x →0 x x →0 u
lim f ( x ) = lim ( x −2 ) = 2 −2 = 0
x →2 x →2
x + 1 si x >1
Exemple 4 : Soit la fonction f ( x ) = .
x − 1 si x <1
28
lim f ( x ) = lim ( x +1) = 1+1 = 2
x →1 x →1
> >
x
2
Exemple 5 : Calculer la limite à l’infini de la fonction : f ( x ) = 1 +
x
Rappelons que pour lever une indétermination de type 1∞ on peut utiliser la formule
suivante :
lim f ( x ) −1 g ( x ) g (x )
lim h ( x ) = e si lim h ( x ) = lim f ( x )
x →∞ x →∞ x →∞
x
2
lim f ( x ) = lim 1 + = 1∞ ⇒ indétermination
x →∞ x →∞
x
2
lim 1+ −1 x lim ( 2 )
lim f ( x ) = e x →∞ x
= e x →∞ = e2
x →∞
lim f ( x ) = lim
x →∞ x →∞
( x − 1 − x ) = ∞ − ∞ ⇒ indétermination
2
lim f ( x ) = lim
( x − 1 − x )( x − 1 + x ) = lim −1
2 2
=0
x →∞ x →∞
x 2 −1 + x x →∞
x2 −1 + x
1
f ( x ) = ( sinx ) ln x
Exemple 7 : Soit 1
lim f ( x ) = lim ( sinx ) ln x = 00 ⇒ indétermination
x →0 x →0
> >
x → 0, sinx ≃ x
1 1 1
Quand
f (x ) ≃ x ≃ e ⇒ lim f ( x ) = lim x
lnx
ln x
≃e ln x ln x
=e
x →0 x →0
> >
29
1. f ( x ) est définie au point a,
2. lim f ( x ) existe,
x →a
3. lim f ( x ) = f (a )
x →a
3. lim f ( x ) ≠ f (a )
x →a
x + 1 si 1 ≤ x ≤ 2
f (x ) =
1 si 2 < x < 4
30
SEANCE N° 5
Objectif : Etudier les dérivées de premier ordre et apprendre à calculer les fonctions
élasticités.
Contenu :
2.1.1 Généralité
Soit f une fonction définie en tout point d’un intervalle I contenant x0, on dit que la
fonction f est dérivable ou différentiable au point x0, s’il existe un nombre l fini tel que :
f ( x 0 + ∆x ) − f ( x 0 )
lim = l ( existe )
∆x →0 ∆x
la variation (x−x0).
f ( x 0 + ∆x ) − f ( x 0 ) ∆y
Le rapport = est appelé taux moyen d’accroissement de la
∆x ∆x
fonction f sur l’intervalle [x 0 , x 0 + ∆x ] .
f ( x 0 + ∆x ) − f ( x 0 ) f ( 2 + ∆x ) − f ( 2 ) − ( 2 + ∆x ) + 1 + 4 − 1
2
−4 − 4 ∆x + ∆x 2 + 4
= = = = −4 − ∆x
∆x ∆x ∆x ∆x
f ( x 0 + ∆x ) − f ( x 0 )
lim = lim ( −4 − ∆x ) = −4 ( existe ) ⇒ la fonction f est dérivable et sa
∆x →0 ∆x ∆x →0
f ( x + ∆x ) − f ( x ) −4 ( x + ∆x ) − 3 + 4x 2 + 3
2
−4x 2 − 8x ∆x − 4∆x 2 + 4x 2
= = = −8x − 4∆x
∆x ∆x ∆x
31
f ( x + ∆x ) − f ( x )
lim = lim ( −8x − 4∆x ) = −8x ⇒ la fonction f a pour dérivée −8x .
∆x →0 ∆x ∆x →0
Notation :
f ( x + ∆x ) − f ( x )
Ainsi, on définit f ′ ( x ) = lim ⇒ l = f ′ ( x ) (le nombre dérivé).
∆x → 0 ∆x
∂y
= f ′ ( x ) ⇒ ∂y = f ′ ( x ) ∂x
∂x
1- f ( x ) = C , avec C ∈ R , ⇒ f ′ ( x ) = 0
Exemple : f ( x ) = 3 ⇒ f ′ ( x ) = 0 .
2- f ( x ) = ax + b, avec a et b ∈ R , ⇒ f ′ ( x ) = a
Exemple : f ( x ) = 3x − 4 ⇒ f ′ ( x ) = 3 .
3- f ( x ) = x n , avec n ∈ Q , ⇒ f ′ ( x ) = nx n−1 .
Exemple : f ( x ) = x 3 ⇒ f ′ ( x ) = 3x 2 .
4- h ( x ) = f ( x ) + g ( x ) ⇒ h ′ ( x ) = f ′ ( x ) + g ′ ( x ) .
Exemple : h ( x ) = 4x 2 + 3x − 1 ⇒ h ′ ( x ) = 8x + 3 .
5- h ( x ) = f ( x ) ⋅ g ( x ) ⇒ h ′ ( x ) = f ′ ( x ) g ( x ) + g ′ ( x ) f ( x )
f (x ) f ′ ( x ) g (x ) − g ′ (x ) f (x )
6- h ( x ) = ⇒ h′ (x ) =
g (x ) g ( x )
2
32
x2 −2 x2 + 4
Exemple : h ( x ) = ⇒ h ′ (x ) =
x +1 ( x + 1)
2
dy dy du
7- Soit y = f (u ) et u = g (u ) ⇒ h ′ ( x ) = f ′ (u ) g ′ ( x ) ⇔ = ⋅
dx du dx
dy du
1- y = u n ⇒ = nu n −1
dx dx
dy du
2- y = sinu ⇒ = cosu
dx dx
dy du
3- y = cosu ⇒ = −sinu
dx dx
dy du
4- y = tanu ⇒ = −sec2u
dx dx
dy du
5- y = cotanu ⇒ = −cosec2u
dx dx
dy du
6- y = secu ⇒ = secu tanu
dx dx
dy du
7- y = cosecu ⇒ = −cosecu cotanu
dx dx
dy 1 du
8- y = arcsinu ⇒ =
dx 1 − u 2 dx
dy 1 du
9- y = arccosu ⇒ =−
dx 1 − u 2 dx
dy 1 du
10- y = arctanu ⇒ =
dx 1 + u 2 dx
dy 1 du
11- y = arccotanu ⇒ =−
dx 1 + u 2 dx
dy 1 du + si u > 1
12- y = arcsecu ⇒ =±
dx u u 2 − 1 dx − si u < −1
dy 1 du + si u < −1
13- y = arccosecu ⇒ =±
dx u u 2 − 1 dx − si u > 1
33
dy du
14- y = e u ⇒ = eu
dx dx
dy 1 du
15- y = lnu ⇒ =
dx x dx
dy 1 du
16- y = loga u ⇒ =
dx ulna dx
dy du
17. y = a u ⇒ = a u lna
dx dx
Soit f une fonction, si a est un réel non nul et si f ′ (a ) est non nul, l’élasticité de la
fonction f en a est notée :
f ( x ) − f (a )
f (a )
e f(a ) = lim
x →a x −a
a
a f ( x ) − f (a )
= lim ⋅
x →a f (a ) x −a
a
e f( ) = f ′ (a ) = ln′ f (a )
a
f (a )
- Fonction élasticité
Soit la fonction y = f ( x )
y′
ey( ) = x = ( lny )′ x
x
- Elasticité produit
Soit la fonction y = f ( x ) g ( x )
34
eh(x ) =
h′
x=
( f g )′ x = f ′g + f g ′ x = f ′ + g ′ x
h fg fg f g
- Elasticité du quotient
e (fx ) = e f( x ) −e g( x )
g
e (1 ) = −e f(
x x)
e f( o g) = e f( ( g) )e g(
x g x)
35
SEANCE N° 6
Contenu :
x −1 x 4
f ( x ) = ln ⇒ ln ( x − 1) − 2 ln 2x + 1 ⇒ f ′ ( x ) = ln −
( 2x + 1) x − 1 2x + 1
2
sin2x
g ( x ) = ln cos ( 2x ) ⇒ g ′ ( x ) = −2 = −2tan2x
cos2x
de−x dlnx −x e− x e− x
y = f (x ) = e −x
ln x ⇒ f ′ ( x ) = lnx + e = −e lnx +
−x
= −y
dx dx x x
( )
2
x 1− x 2
y= ( 1
)
⇒ ln y = ln x + 2 ln 1− x 2 − ln 1+ x 2 ( )
(1+ x )
1
2 2 2
y′ 1 1 x
( lny )′ =
4x x 4x
= − 2
− 2
⇒ y′ = y − 2
−
y x 1− x 1+ x x 1− x 1+ x 2
36
(
x 1− x 2 2
) ( ) ( ) − x (1− x )
2 2
1 4x x 1− x 2 4x 1− x 2 2 2
′
y = − − = −
2 2 x
( ) ( ) (1+ x ) (1+ x )
1 1 1 3
1+ x 1− x 2 1+ x 2 1+ x 2 2 2 2 2 2
y′ =
(1− x 2
)( )(
− 4x 2 1− x 2 1+ x 2 − x 2 1− x 2 ) ( ) = (1− 5x )(1+ x )− x (1− x )
2 2 2 2
(1+ x ) (1+ x )
3 3
2 2 2 2
y′ =
(1− 5x − 5x )(1− x )
2 4 2
(1+ x )
3
2 2
(x +1) 2 2
y=
(x −1)
1
2 2
Soit f une fonction définie, continue et dérivable en tout point d’un intervalle I. Si, ∀
a et b ∈ I et a<b ⇒ f (a ) < f (b ) alors f est croissante sur I.
Soit f une fonction définie sur l’intervalle I contenu dans son domaine de définition Df.
f possède un maximum relatif en x0 de l’intervalle I si ∀ x ∈ I, f ( x ) ≤ f ( x 0 ) .
37
f (x )
f (x 0 )
x0 x
Soit f une fonction définie sur l’intervalle I contenu dans son domaine de définition
Df. f possède un minimum relatif en x0 de l’intervalle I si ∀ x ∈ I, f ( x ) ≥ f ( x 0 ) .
f (x )
f (x 0 )
x0 x
38
2.5.3.1 Extremum absolu
2.5.4 Propriétés
39
SEANCE N° 7
Chapitre 2 : Les Dérivées (Partie III)
Contenu :
Soit une fonction f deux dérivables sur son domaine de définition Df.
L’identification des extremums est souvent utilisée en analyse économique pour vérifier
la concavité ou la convexité des fonctions de coût, de profit, d’utilité etc. en un point
ou sur un intervalle donné.
40
2.7 Dérivée d’ordre supérieur
d 2y
= y ′′ = f ′′ ( x ) = fxx
dx 2
d 3y
3
= y ′′′ = f ′′′ ( x ) = fxxx ( x ) = f ( 3) ( x )
dx
M
d ny
n
= f (n ) ( x ) est la dérivée nième de la fonction f.
dx
Remarque : La dérivée d’un ordre donnée n’existe que si la fonction et toutes ses
dérivées d’ordre inférieur sont dérivables.
f ( x ) = ln ( x + 1)
1
f ′ (x ) = = ( x + 1)
−1
x +1
f ′′ ( x ) = (−1)( x + 1)
−2
M
f(
n)
(x ) = (−1)(−2 )(−3 )L − (n − 2 ) − (n −1) (x + 1)
−n
= (−1) (n −1)!( x + 1)
n −1 −n
41
−( n +1)
f (n +1) ( x ) = (−1) n !( x + 1) (1)
n
f (n ) ( x ) = (−1) (n −1)!(x + 1)
n −1 −n
n n
h (n ) ( x ) = ∑C np f (n− p ) ( x ) g ( p ) ( x ) = ∑C np g ( p ) ( x )f (n− p ) ( x )
p =0 p =0
h (x ) = f ( x ) g ( x )
h ′ (x ) = f ′ ( x ) g ( x ) + f (x ) g ′ (x )
h ′′ ( x ) = f ′′ ( x ) g ( x ) + f ′ ( x ) g ′ ( x ) + f ( x )′ g ′ ( x ) + f ( x ) g ′′ ( x )
= f ′′ ( x ) g ( x ) + 2 f ′ ( x ) g ′ ( x ) + f ( x ) g ′′ ( x )
= C 20 f ′′ ( x ) g ( x ) + C 21 f ′ ( x ) g ′ ( x ) + C 22 f ( x ) g ′′ ( x )
h ′′′ ( x ) = C 30 f ′′′ ( x ) g ( x ) + C 31 f ′′ ( x ) g ′ ( x ) + C 32 f ′ ( x ) g ′′ ( x ) + C 33 f ( x ) g ′′′ ( x )
M
n
h (n ) ( x ) = ∑C np f (n− p ) ( x ) g ( p ) ( x )
p =0
g ( x ) = x 3 ; g ′ ( x ) = 3x 2 ; g ′′ ( x ) = 6x ; g ′′′ ( x ) = 6; g ( 4 ) ( x ) = 0 ⇒ g (n ) ( x ) = 0 .
42
2.8 Fonctions à deux variables indépendantes
Dans les sections précédentes, nous avons considéré des fonctions à une variables
indépendante. Dans la réalité, les phénomènes économiques sont expliqués par plusieurs
variables indépendantes. C’est l’exemple de la fonction de demande d’un bien dans
laquelle la demande du bien est expliquée non seulement par le prix mais aussi par le
revenu du consommateur, le prix des autres biens, le goût du consommateur etc. La
fonction de demande d’un bien est une fonction indépendante. Elle se met sous la
forme : Z = f ( x, y,K, s, t ) . Si on a n variables, on peut décrire l’évolution de la fonction
dans un espace à n dimensions.
∂Z ( x, y )
= Zx
∂x
Exemple :
Z ( x, y ) = x 4 − 2x 3y 2 + 5x 2y − x +2
∂Z ( x , y )
= Z x = 4x 3 − 6x 2y 2 + 10xy −1
∂x
∂Z ( x , y )
= Z y = −4x 3y + 5x 2
∂y
Soit Z ( x , y ) une fonction définie dans son domaine. La dérivée partielle de second ordre
∂ 2Z ( x , y )
représenté par = Z xx indique que la fonction a été dérivée deux fois par
∂x 2
43
rapport à la même variable x tout en maintenant les autres variables indépendantes
constantes cetéris paribus.
Exemple : Calculer les drivées partielles du second ordre des fonctions suivantes :
∂Z ( x , y ) ∂ 2Z ( x , y )
a) Z ( x , y ) = 2x y ⇒2 3
= Z x = 4xy ⇒ 3
= Z x = 4y 3
∂x ∂x 2
∂R ( x , y ) ∂ 2R ( x , y )
b) R ( x , y ) = 3ysin2x ⇒ = Rx = 6ycos2x ⇒ = Rxx = −12ysin2x
∂x ∂x 2
Les dérivées partielles sont dites croisées si la dérivée première se fait par rapport à
une variable et la dérivée seconde se fait par rapport à une autre variable. Soit Z ( x , y )
une fonction définie dans son domaine.
∂2Z ( x, y ) ∂2Z ( x, y )
= Z xy ou = Zyx
∂x ∂y ∂y ∂x
∂2Z ( x, y ) ∂2Z ( x, y )
En effet, d’après Young : Z xy = = = Zyx
∂x ∂y ∂y ∂x
( )
2 3 2 3 2 3 2 3
Z x = 2xy 3e x y ; Z xy = 6xy 2e x y + 6x 3y 5e x y = 6xy 2 1 + xy 3 e x y
( )
2 3 2 3 2 3 2 3
Z y = 3x 2y 2e x y ; Z yx = 6xy 2e x y + 6x 3y 5e x y = 6xy 2 1 + xy 3 e x y
On constate que Z xy = Z yx .
44
dZ ( x , y ) = Z xdx + Z ydy
x 2 + 2y
Z (x, y ) =
x −y
2x ( x − y ) − x 2 + 2y x 2 − 2xy − 2y
Zx = =
(x − y ) (x − y )
2 2
2x − 2y + x 2 + 2y x 2 + 2x
Zy = =
(x − y ) (x − y )
2 2
x 2 − 2xy − 2y x 2 + 2x
Z (x, y ) = dx + dx
(x − y ) (x − y )
2 2
dZ dZ
= Z x ⇔ dZ = Z xdx ; = Z y ⇔ dZ = Z ydy;
dx dy
= f −1 ′ (y ) =
( )
dx 1
y = f ( x ) ⇔ x = f −1 (y ) . On a : = 1
dy f ′ (x ) dy
dx
Ces notations parfois très commodes doivent être maniées avec précaution.
∂Z ∂Z ∂x ∂Z ∂y ∂Z ∂Z ∂y
= + = +
∂x ∂x ∂x ∂y ∂x ∂x ∂y ∂x
45
∂Z ∂x
Le premier facteur est appelé « effet direct ou effet principal » ;
∂x ∂x
∂Z ∂y
Le deuxième facteur est appelé « effet indirect ou effet secondaire ou effet à
∂y ∂x
long terme »
Z ( x , y ) = 2x − 3y +1; et y = 3x + 2
∂Z ∂Z ∂x ∂Z ∂y ∂Z ∂Z ∂y
= + = + = 2 + ( −3 ) × 3 = −7
∂x ∂x ∂x ∂y ∂x ∂x ∂y ∂x
Exemple : f ( x , y ) = 2x 2 + xy 2 − 3x 3y 3 − y = 0
dy f 4x + y 2 − 9x 2y 3 − y
fxdx +fydy = 0 ⇔ =− x = − 2
dx fy 2x + 2xy − 9x 3y 2 − 1
Définitions :
46
f(y)
f tx + (1 − t ) y
tf ( x ) + (1 − t ) f (y )
f(x)
x tx + (1 − t ) y y
f ( x ) = ln ( x ) , f ( x ) = 3x 2 , f ( x ) = e x .
f ( x ) = ln ( x ) ⇒ Df = R +∗ = ]0; +∞[
1 1
f ′ ( x ) = , et f ′′ ( x ) = − 2 ≤ 0, ∀x ∈ R +∗.
x x
47
SEANCE N° 8
Contenu :
Soit une fonction Z = f ( x , y ) avec des dérivées partielles du premier ordre et du second
ordre continues sur son domaine de définition. Pour que Z ait un optimum, il faut et il
suffit que :
Z x = 0 ⇒ x = x
Ainsi, nous obtenons les points critiques ( x , y )
Z y = 0 ⇒ y = y
2) Les dérivées partielles directes du second ordre évaluées à ces points critiques doivent
être :
Z xx < 0 Z xx > 0
pour un maximum ; pour un minimum.
Z yy < 0 Z yy > 0
3) Le produit des drivées partielles directes du second ordre évaluées aux points
critiques doit être supérieurs au carré des dérivées croisées d’ordre deux (déterminant
de la matrice doit être positive).
Z xx ⋅ Z yy > (Z xy )
2
48
Exemple : Déterminer la nature de l’extremum de la fonction suivante.
Z = Z ( x , y ) = x 3 + y 3 − 3xy
1)
Z x = 3x − 3y = 0 (1) ⇒ y = x
2 2
Z y = 3y − 3x = 0 (2 )
2
(2 ) ⇒ 3 ( x 2 ) ( )
2
− 3x = 0 ⇔ 3x 4 − 3x = 0 ⇒ 3x x 3 − 1 = 0
⇒ x = 0 ou x = 1
Pour x = 0, y = 0 ⇒ ( x , y ) = ( 0,0 )
Pour x = 1, y = 0 ⇒ ( x , y ) = (1,1)
2)
Z xx = 6x
Z yy = 6y
Z = −3
xy
Z xx = 0
Pour ( x , y ) = ( 0, 0 )
Z yy = 0
Comme Z ( x , y ) ≤ Z ( x , y ) ≤ Z ( x , y ) ⇔ y 3 ≤ 0 ≤ x 3
Z xx = 6 < 0
Pour ( x , y ) = (1,1)
Z yy = 6 < 0
49
2.10 Les dérivées et les formes indéterminées (Cf. chapitre 1)
0 ∞
- Les formes d’indétermination : ; ; 0 × ∞; ∞ − ∞; 00 ; ∞ 0 ;1∞ .
0 ∞
• Règle de l’Hospital
f (x )
Soit la fonction h ( x ) = avec g ( x ) ≠ 0 .
g (x )
0 ∞
Si lim h ( x ) = = alors, il y a indétermination et on peut lever cette
x →x 0 0 ∞
indétermination en recourant à la règle de l’Hospital :
f (x ) f ′ (x ) f ′′ ( x ) f ′′′ ( x ) f (n ) ( x )
lim h ( x ) = lim = lim = lim = lim = L = lim (n ) =l
x →x 0 g ( x ) x →x 0 g ′ ( x ) x →x 0 g ′′ ( x ) x →x 0 g ′′′ ( x )
x →x 0 x →x 0 g
(x )
Exemple :
sinx 0
1) lim = ⇒ indétermination
x →0 x 0
sinx cosx
La règle de l’Hospital ⇒ lim = lim = lim cosx = 1
x →0 x x →0 1 x →0
2)
x 4 − 81 0
lim = ⇒ indétermination
x →3 x − 3 0
x − 81
4
lim = lim 4x 3 = 108
x →3 x − 3 x →3
50
Si f ( x ) est continue sur l’intervalle [a ;b ] et si f ′ ( x ) existe en tout point l’intervalle
f (b ) − f (a )
]a ;b[ , alors il existe une valeur x0 ∈ [a ;b ] tel que = f ′ ( x 0 ) . (Théorème des
b −a
accroissements finis).
⇒ f (b ) = f (a ) + f ′ (a )(b − a )
f ′′ (a )(b − a )
2
⇒ f (b ) = f (a ) + f ′ (a )(b − a ) +
2
f ′′ (a )(b − a ) f ′′ (a )(b − a )
2 3
⇒ f (b ) = f (a ) + f ′ (a )(b − a ) + +
2 6
f ′′ (a )(b − a ) f ′′ (a )(b − a ) f (n ) (a )(b − a )
2 3 n
⇒ f (b ) = f (a ) + f ′ (a )(b − a ) + + +L +
2 3 n!
f ′′ ( x 0 )( x − x 0 ) f ′′ ( x 0 )( x − x 0 )
2 3
⇒ f ( x ) = f ( x 0 ) + f ′ ( x 0 )( x − x 0 ) + + +L
2 3!
f i ( x 0 )( x − x 0 )
i
n
⇒ f (x ) = ∑ + ε ( x )( x − x 0 ) tel que : lim ε ( x ) = 0 . C’est le
n
i! x →x 0
i =0
f i ( x 0 )( x − x 0 )
i
n −1
f (x ) = ∑ + Rn ( x )
i =0 i!
f (n ) (c )( x − x 0 )
n
f (n ) ( ν )( x − ν ) (x − x 0 )
n -1
51
2.11.2 Formulation de Mac LAURIN
x x2 xn
f (x ) = f ( 0 ) + f ′ ( 0 ) + f ( 0 ) +L + f ( 0 ) + ε ( x ) x n avec lim ε (x ) = 0
′′ (n )
1! 2! n! x →0
n f i ( 0) x i
f (x ) = ∑ + ε ( x ) x n avec lim ε (x ) = 0
i! x →0
i =0
x x2 xn
f (x ) = f ( 0 ) + f ′ ( 0 ) + f ′′ ( 0 ) + L + f (n ) ( 0 ) + ε ( x ) x n
1! 2! n!
x x2 xn
f ( x ) = 1+ + + L + + ε ( x ) x n avec lim ε ( x ) = 0
1! 2! n! x →0
x2 x3
1- ln (1+ x ) = x − + + L + (−1) x n + ε ( x ) x n
n −1
2 3
1
2- = 1+ x + x 2 + L + x n + ε ( x ) x n
1− x
1
= 1 − x + x 2 + L + ( −1 ) x n + ε ( x ) x n
n
3-
1+ x
a (a − 1) a (a − 1) ... (a − n +1)
4- (1+ x ) = 1+ ax + x n + ε (x ) x n
a
x 2 +L +
2 n!
x3 x5 x7 x 2n −1
+ − + L + ( −1 ) + ε ( x ) x 2n
n +1
5- sinx = x −
3! 5! 7! ( 2n −1) !
x2 x4 n x
2n
6- cosx = 1 − + −L + (−1) + ε ( x ) x 2n +1
2! 4! (2n ) !
52
Exemple 1 : Calculer le développement limité d’ordre 2 au voisinage 0 de la fonction f
1
définie par : f ( x ) = e x +
1−x
x2 1 1
e = 1+ x + + x 2ε1 ( x ) est que celui de
x
est : = 1 + x + x 2 + x 2 ε2 ( x )
2 1−x 1− x
1 3
Ainsi, f ( x ) = e x + = 2 + 2x + x 2 + x 2 ε ( x ) .
1−x 2
ex 1
f (x ) = = ×e x
1−x 1−x
x2 1 1
e x = 1+ x + + x 2ε1 ( x ) est que celui de est : = 1 + x + x 2 + x 2 ε2 ( x )
2 1−x 1− x
ex x2
Donc, f ( x ) = =
1
1−x 1− x
(
×e x = 1 + x + x 2 + x 2ε2 ( x ) ) 1+ x +
2
+ x 2 ε1 ( x )
x2
f (x ) =
1
1−x
( ) 5
×e x = 1 + x + + x + x 2 + x 2 + x 2ε ( x ) = 1+2x + x 2 + x 2ε ( x )
2 2
Exercice d’application 1 :
−1+ 1 + x 0
lim f ( x ) = = ⇒ indétermination.
x →0 e x −1 0
53
x
Comme le développement limité d’ordre 1 au voisinage de 0 de 1 + x = 1 + + x ε1 ( x )
2
et que celui de e x = 1+ x + x ε2 ( x ) .
x x 1
−1+1 + + x ε1 ( x ) + x ε1 ( x ) + ε1 ( x )
−1+ 1 + x
On a : = 2 = 2 = 2 avec lim ε1 ( x ) = 0 et
e x −1 1+ x + x ε2 ( x ) − 1 x + x ε2 ( x ) 1+ ε2 ( x ) x →0
lim ε2 ( x ) = 0
x →0
1
−1+ 1 + x 2 + ε1 ( x ) 1
Donc, lim f ( x ) = lim = lim =
x →0 x →0 x x →0 1+ ε ( x )
e −1 2 2
Exercice d’application 2 :
ln (1 + x ) 0
lim f ( x ) = lim = ⇒ Indétermination
x →0 x →0 x 0
ln (1 + x ) x + x ε (x )
On a, = = x + x ε ( x ) avec lim ε ( x ) = 0
x x x →0
ln (1 + x )
Donc, lim f ( x ) = lim = 0.
x →0 x →0 x
54
SEANCE N° 9
Contenu :
3.1 Généralité
3.1.1 Définition
Soit f ( x ) une fonction définie et continue sur un intervalle I. On dira que f ( x ) possède
une primitive sur I, s’il existe une fonction F ( x ) dérivable sur I tel que : F ′ ( x ) = f ( x )
.
Exemple : Soit f ( x ) = 3x 2 ⇒ F ( x ) = x 3 + c
Alors :
55
3.1.2 Intégrale
• F ( x ) est la primitive de f ( x )
• dx est l’élément différentiel
• c est la constante d’intégration
∀a ∈ I ; ∫ f ( x )dx = F (a ) − F (a ) = 0
a
•
a
intégrales).
ρ(β )
f ρ (t ) ρ ′ (t ) dt = ∫ f ( x )dx
β
∫α ρ (α )
3 t
Exemple : Pour calculer ∫ dt on pose x = t + 1 ⇒ x 2 = t + 1 et dt = 2xdx
0
t +1
56
2 x −1
2
3 t 8
On a alors ∫
0
t +1
dt = ∫
1 x
2xdx =
3
a a a
f ( x ) = ( 3x + 2 )e x
u ( x ) = 3x + 2 u′ (x ) = 3
v′ (x ) = ex v (x ) = ex
0 0 0
= ( 3x + 2 )e − e x
x 1 1
0 0
= 5e − 2 − e + 1 = 4e − 1
Si f est une moyenne continue sur un intervalle [a ;b ] , il existe un c ∈ [a;b ] tel que :
1
∫ f (x )dx = f (c )
b
b −a a
u n +1
• ∫ u du = +c
n
n +1
du
• ∫u = ln u + c
• ∫ e du = e +c
u u
au
• ∫ a du = +c
u
lna
57
• ∫ sinudu = −cosu + c
du 1 u
• ∫a = arct g + c
2
+u 2
a a
du
• ∫ a +u
2 2
= ln u + a 2 + u 2 + c
(au + b )
m +1
∫ (au + b ) du = a (m + 1)
m
• +c
• ∫ lnudu = ulnu − u + c
u2 u2
• ∫ ulnudu = 2
lnu − + c
4
P (x )
Soit une fonction ∫ Q (x )dx où P ( x ) et Q ( x ) sont des polynômes avec le degré de
2x − 3
∫x 2
− 4x + 3
dx
2x − 3 2x − 3 A B
On a = = +
x − 4x + 3 ( x − 1)( x − 3 ) x − 1 x − 3
2
A ( x − 3 ) + B ( x − 1)
=
(x − 1)( x − 3 )
Ax − 3A + Bx − B
=
( x − 1)( x − 3 )
=
( A + B ) x − 3A − B
(x − 1)( x − 3 )
1 3
Par identification on obtient : A= ; B= .
2 2
1 3
2x − 3
En conséquence : 2 = 2 + 2
x − 4x + 3 x − 1 x − 3
58
1 3
2x − 3 2 + 2 dx = 1 ln ( x − 1) + 3 ln ( x − 3 ) + c
∫ x 2 − 4x + 3 ∫ x − 1 x − 3 2
dx =
2
2x + 3
∫x 3
−x2 −x +1
dx
2x + 3 A B C
= + +
x − x − x + 1 x + 1 x − 1 ( x − 1)2
3 2
1 1 5
A ( x − 1) + B ( x + 1)( x − 1) + B ( x + 1) = 2x + 3 ⇒ A = ; B = − ;C =
2
4 4 2
1 1 5
−
2x + 3 4 + 4 + 2 dx = 1 ln x + 1 − 1 ln x − 1 − 5
∫ x 3 − x 2 − x + 1 ∫ x + 1 x − 1 ( x − 1 )2 4
dx =
4 2 ( x − 1)
+c
2x + 3 5 1 x +1
∫ x 3 − x 2 − x + 1dx = − 2 (x − 1) + 4 ln x − 1 + c
x 3 + 3x 2 + 2x + 1
Soit ∫ x 4 + 5x 2 + 6 dx
x 3 + 3x 2 + 2x + 1 Ax + B Cx + D
( )( )
x 4 + 5x 2 + 6 = x 2 + 2 x 2 + 3 ⇒
x 4 + 5x 2 + 6
= 2
x +2
+ 2
x +3
(Ax + B ) (x + 3 ) + (Cx + D ) (x
2 2
)
+ 3 = x + 3x + 2x + 1
3 2
59
x 3 + 3x 2 + 2x + 1 −5 x +8
∫ x 4 + 5x 2 + 6 dx = ∫ x 2 + 2 + x 2 + 3 dx
x 3 + 3x 2 + 2x + 1 −5 x 8
∫ x 4 + 5x 2 + 6 dx = ∫ x 2 + 2 + x 2 + 3 + x 2 + 3 dx
x 3 + 3x 2 + 2x + 1 −5 2 x 2 8 3 x 3 1
∫ x 4 + 5x 2 + 6 dx = 2 arct g 2 + 3 arct g 3 + 2 ln x + 3 + c
2
( )
x 5 − x 4 + 4x 3 − 4x 2 + 8x − 4
Soit ∫ dx
( )
3
x2 + 2
x 5 − x 4 + 4x 3 − 4x 2 + 8x − 4 Ax + B + Cx + D + Ex + F dx
∫ dx = ∫ x2 + 2 x2 + 2 2 x2 +2 3
( ) ( ) ( )
3
x2 + 2
A=1; ; B = − 1 ; C =0 ; D =0 ; E =4 ; F =0 .
x 5 − x 4 + 4x 3 − 4x 2 + 8x − 4 x −1 4x
∫ dx = ∫ 2 + dx
( ) (
x + 2 x2 + 2
)
3 3
x2 + 2
x 2
1
(
= ln x 2 + 2 −) 2
arct g − 2
1
+c
( )
2
2 2 2 x +2
3.4 Applications
60
g(x)
f(x)
a b
Pour déterminer l’aire de la surface comprise entre les courbes de f(x) et g(x), les droites
f ( x ) − g ( x ) dx .
b
x=a et x=b (la surface hachurée), on calcule : ∫a
x − g ( x ) dx
100
C.G =
∫
0
100
∫0
xdx
Interprétation graphique :
100
y=x
y=g(x)
0 100 x
61
Soit x% la population 0 ≤ x ≤ 100 , percevant y% ( 0 ≤ y ≤ 100 ), soit y=g(x), la fonction
représentant la répartition du revenu.
En résumé, l’indice de GINI est le rapport entre l’aire comprise entre la « diagonale de
revenus égaux « et la courbe de Lorenz, et l’aire du triangle sous la diagonale : plus ce
rapport est élevé, plus les inégalités sont fortes.
On définit une intégrale double notée ∫ ∫ f (x,y )dxdy d’une fonction continue f ( x , y ) .
positif ou nul sur une région donnée, l’intégrale double ∫ ∫ f (x,y )dxdy est le volume
y2 (x ) f ( x, y )dy dx
∫∫ f (x,y )dxdy = ∫
x =b
x =b ∫y1(b )
y =c ∫x1(y )
On peut montrer que les deux manières d’intégré conduisent au même résultat :
62
y2 (x ) f ( x, y )dy dx = y=d x2 (y ) f ( x,y )dx dy
∫∫ f (x,y )dxdy = ∫
x =b
14−2x
( 5x + y )dxdy .
4
Exemple : Calculer l’intégrale double : ∫∫
1 2
3
14−2x
14−32x
( 5x + y )dxdy = ∫1 ( 5x + y )dy dx
4 4
∫∫
1 2
3
∫2
14−2x
4 y2 3
=∫ 5xy + dx
1
2 2
14 − 2x
2
4 14 − 2x 3
= ∫ 5x + − 10x − 2 dx
1
3 2
4 70 10 98 28 2
= ∫ x − x 2 + − x + x 2 − 10x − 2 dx
1
3 3 9 9 9
4 28 92 80
= ∫ − x 2 + x + dx
1
9 9 9
4
28 92 80
= − x 3 + x 2 + x
27 18 9 1
1792 1472 320 28 92 80
=− + + + − −
27 18 9 27 18 9
2052
=
54
63
SEANCE N° 10
Contenu :
4.1.1 Définition
Une suite de nombre réels est une succession de nombres réels dont l’obtention obéit à
une loi déterminée.
1 1 1 1 1
Exemple 1 : f (n ) = 1; ; ; ;... ⇒ f (n ) = ; est le terme général de la suite.
2 3 4 n n
2 4 6 8 2n
; ; ; ;... ⇒ U n = f (n ) = 2
4 7 12 19 n +3
{5;7;9;11;...} ⇒ U n = 5 + 2n
Exemple 4 : {1;3;9;27;...} ⇒ U n = f (n ) = 3n
• Soit deux suites (U n ) et (Vn ) , elles sont égales si leurs termes généraux sont
égaux :
{U n } = {Vn } ⇒ U n =Vn
2 2n + 1
Exemple1 : U n = 1 + ; Vn = . Vérifier que {U n } = {Vn } .
2n − 1 2n − 1
64
• Une suite (U n ) est dite majorée (respectivement minorée) s’il existe a ∈ R , tel
U n ≤ a (respectivement U n ≥ a ), ∀n ∈ N .
• Une suite (U n ) est dite bornée si elle est à la fois majorée et minorée, c’est
qu’il existe m et M ∈ R tel que : m ≤ U n ≤ M .
1
Exemple : Soit la suite suivante U n = est-elle bornée ?
2n
1 1
Pour n > 0, on > 0 ; n=1, on a .
2n 2
1 1 1 1
0< ≤ ⇒ 0 < U n ≤ . Donc la suite U n est bornée par 0 et .
2n 2 2 2
• Une suite (U n ) est croissante si chaque terme est inférieur ou égale au terme
suivant : U n ≤ U n +1 ⇔ U n +1 −U n ≥ 0 .
• Une suite (U n ) est décroissante si chaque terme est supérieur ou égale au terme
suivant : U n ≥ U n +1 ⇔ U n +1 −U n ≤ 0 .
• Une suite (U n ) est constante si chaque terme est égale au terme suivant :
U n = U n +1 ⇔ U n +1 −U n = 0 .
• Une suite (U n ) est monotone si elle est croissante ou décroissante.
1
Exemple 1 : La suite U n = est-elle croissante ?
n
65
1 1 1 1
Un = ⇒ U n +1 = ;n < n +1 ⇒ > ⇒ U n > U n +1 . Donc, la suite U n est une
n n +1 n n +1
suite strictement décroissant.
n = 1, C +Ci = S1 = C (1 + i )
n = 2, C + 2Ci = S 2 = C (1 + 2i )
n = 3, C + 3Ci = S 3 = C (1 + 3i )
M M M
A la nième année, C + nCi = Sn = C (1 + ni )
4.1.5.1 Définition
Si cette limite existe, la suite est dite convergente, sinon elle est dite divergente.
1
Exemple 2 : Considérons la suite (U n ) définie par : ∀n ∈ N :U n = . Montrer qu’elle
n +1
est convergente.
1
limU n = lim = 0 . Donc, elle converge vers 0.
n →∞
n →∞ n + 1
2n
Exemple 3 : Vérifier la convergence de la suite U n =
n +1
66
2n 2
limU n = lim = nlim 2 n +1 − = ∞ . Cette suite est divergente.
n →∞ n →∞ →∞
n +1 n +1
(−1)
n
(−1) (−1)
n n
1
Un = 1+ ⇒U n −1 = ⇒ U n −1 = . Si on pose :
n +1 n +1 n +1
1 1
Vn = U n −1 ⇒Vn = ⇒ limVn = lim =0
n +1 n →∞ n →∞
n +1
( −1)
n
limU n = lim 1 + =1
n →∞ n →∞ n +1
4.1.6.1 Définition
Une suite est dite récurrente si elle peut se mettre sous la forme :
U n = f (U n −1 ) où U n +1 = f (U n )
4.1.6.2 Théorème
Soit f une fonction continue sur un intervalle I et (U n ) converge vers b alors b vérifie
l’équation b = f (b ) .
U n = 0
Exemple : Soit la suite récurrente suivante : Un
U n +1 = 2 − 3
b
b = f (b ) ⇔ b = − 3 ⇒ b = −6 . Donc la suite (U n ) converge vers b = −6 .
2
67
4.1.7 Principe de démonstration par récurrence
- Principe
Pour démontrer qu’une proposition est vraie pour tout entier naturel n ≥ n 0 :
S1 = 1
1 (1 + 1)
1 (1 + 1) 2 , S1 = et la propriété est donc bien vérifiée au rang 1.
= = 1 2
2 2
n (n + 1)
• Hérédité : Supposons que pour n ≥ 1 on a : Sn = 1 + 2 + L + n = et
2
montrons que :
n (n + 1) n (n + 1) 2 (n + 1) (n + 1)(n + 2 )
Sn +1 = 1 + 2 + L + n + (n + 1) = + (n + 1) = + =
2 2 2 2
Sn +1 =
(n + 1)(n + 2 ) = (n + 1) (n + 1) + 1 . Par conséquent la propriété est bien
2 2
vérifiée au rang n + 1 .
n (n + 1)
Conclusion : ∀ n ≥ 1 on a : Sn = 1 + 2 + L + n = .
2
n 2 (n + 1)
2
Sn = 1 + 2 + 3 + L + n =
3 3 3 3
.
4
68
Convergence d’une suite récurrente : Etudier la convergence de la suite
U = 6 +U n −1
récurrente suivante : n
U 0 = 1
69
SEANCE N° 11
Contenu :
4.2.1 Définition
Soit (U n ) une suite quelconque. On appelle série la somme des termes de cette suite.
Exemple 1 :
1 1 1 1
1, , ,..., , est une suite.
2 3 n −1 n
1 1 1 1
1+ + +...+ + est une série.
2 3 n −1 n
On appelle somme partielle d’une série qu’on note Sn, la somme des n 1er terme de cette
série.
S1 =U 1
S2 =U 1 +U 2
S 3 =U 1 +U 2 +U 3
M
Sn =U 1 +U 2 +U 3 + L +U n
n
Sn représente la somme partielle de la série. En générale, Sn se note Sn = ∑U i
i =1
70
• Suites arithmétiques et géométriques
- Suites arithmétiques
U n +1 = U n + nr ⇒ U n = U 0 + nr
Proposition :
n
(n +1)(U 0 +U n )
∀n ∈ N on a : Sn = ∑U p =
p =0 2
- Suites géométriques
Proposition :
n
1−q n +1
∀n ∈ N on a : Sn = ∑Vp =V0 ; si q ≠ 1 .
p =0 1−q
Exemple :
1 1 1 1
Soit 1; ; ; ; ...; n −1
2 4 8 2
71
S1 = 1
1 3
S2 = 1 + =
2 2
1 1 3 1 7
S3 = 1 + + = + =
2 3 2 3 4
1 1 1 7 1 15
S4 = 1 + + + = + =
2 3 4 4 4 8
M
1 1 1 1
Sn = 1 + + + + ... + n −1
2 4 8 2
S1, S 2 , S 3 , S 4 ,..., S n
3 7 15 2n − 1 2n − 1
1, , , ,..., n −1 ⇒ S n = n −1
2 4 8 2 2
2n − 1 2n −1 2n −1
lim Sn = lim n −1 = lim n −1 = lim 2 ⋅ n = 2 .
n →∞ n →∞
2 n →∞ 2 ⋅ 2 n →∞ 2
n
• Si une série Sn = ∑U i converge vers s et si k est une constante, alors la
i =1
n
série ∑ kU
i =1
i converge vers ks.
• Si une série converge, la limite de son terme général Un tend vers zéro.
1
Exemple : ∑U = ∑ 2 n
−1
72
1 1
U = ⇒ limU n = lim n = 0 ⇒ la série Sn converge.
2 − 1 n →∞
n n →∞ 2 − 1
U n +1
Soit une série ∑U n positive et soit : lim
n →∞ U
=d
n
n
Exemple 1 : Etudier la convergence de la série suivante : ∑3 n
n n +1
Un = n
⇒ U n +1 = n +1
3 3
n +1
U n +1 n +1 n +1 3n 1 n +1
= 3 = n +1 ⋅ = ⋅
Un n 3 n 3 n
n
3
U n +1 1 n +1 1 n
lim
n →∞ U
= lim ⋅
n →∞ 3
= , alors la série
n 3
∑U =∑ 3
n n
converge selon le critère de
n
D’Alembert.
3 1 4 1 5 1
Sn = 2 + ⋅ + ⋅ 2 + ⋅ 3 + L
2 4 3 4 4 4
n +1 1
Un = ⋅
n 4n −1
U n +1 =
( n + 1) + 1 ⋅ 1 = n + 2 ⋅ 1
n +1 4( )
n −1 +1
n + 1 4n
n +2 1
U n +1 n + 1 ⋅ 4n n +2 1 1 n 2 + 2n 1 1
lim = lim = nlim ⋅ n⋅ ⋅ 4n −1 = lim 2 ⋅ =
n →∞ U n →∞ n + 1 1 →∞ n + 1 4 n +1 n →∞ n + 2n + 1
n ⋅ n −1 4 4
n 4
73
1 3 1 4 1 5 1
Comme <1, alors la série S n = 2 + ⋅ + ⋅ 2 + ⋅ 3 +L est convergente par le
4 2 4 3 4 4 4
critère de D’Alembert.
n2 + 1
Exemple 3: Soit U n =
n3 +1
. Etudier la convergence de la série ∑U n
( n + 1) + 1
2
U n +1 =
( n + 1) + 1
3
(n + 1)2 + 1
(n + 1) + 1 ( n + 1) + 1 n 3 + 1
3 2
U n +1 n2 n3
lim = lim = lim
n →∞ ⋅ = lim ⋅ = 1 . On ne peut pas
+ ( ) +
2 3 2 n →∞ n 3 n 2
n →∞ U
n
n →∞
n 1 n + 1 + 1 n 1
n3 +1
conclure selon le critère de D’Alembert.
• Le critère de CAUCHY
lim n U n = c
n →∞
8 n n 3n
Exemple : U n =
4n ( n + 2 )
3n
1 1
8n n 3n n
8n 3
n n
U n +1 8n n 3n = lim 8n
3
lim = lim n n = lim = lim
4 (n + 2 ) 4 (n + 2 )
n →∞ n n →∞
( ) n →∞
( )
3n 3n 3 3
n →∞ U n →∞
4 n + 2 4 n + 2
n
U n +1 8n 3
lim = lim 3 = 2
n →∞ U n →∞ 4n
n
• Le critère de WEIERSTRASS
74
Soit U n ( x ) le terme général d’une série, il s’agit de déterminer un majorant Mn de
cos (nx )
Exemple : Etudier la convergence de la série ∑U (x ) = ∑
n
n3
• Le critère de quotient
Un
Soit deux séries ∑U n et ∑V n positives telles que lim
n →∞ V
= k . Alors :
n
Exemple :
• Le critère de comparaison
1) Soit Vn le terme général d’une série positive convergente. Si tout terme général Un
d’une série positive est telle que : U n ≤Vn , alors ∑U n converge.
lnn
Exemple : Etudier la convergence de la série S n = ∑
2n 3 + 1
1 1 lnn n lnn 1 1
On sait que lnn ≤ n et < ⇒ 3 < 3⇒ 3 < 2 < 2 . Comme
2n + 1 3
2n 3
2n + 1 2n 2n + 1 2n n
1
∑n 2
converge, alors ∑U n aussi converge par le critère de comparaison.
75
2) Soit le terme général Vn d’une série positive divergente, s’il existe une série dont le
terme général est tel que U n >Vn alors ∑U n est divergente.
4n 2 + n + 3
Exemple : Etudier la convergence de la série suivante : ∑ n3
4n 2 + n + 3 4n 2 4 1 4n 2 + n + 3 1
On peut écrire > = > donc >
n3 n3 n n n3 n
1
Or ∑n est une série divergente car :
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1 + + + + + + + + + ... + + ...> + + + + + + +
2 3 4 5 6 7 8 9 16 2 2 4 4 8 8 8 8
1 1
+ + ... + + ...
16 16
4n 2 + n + 3
Donc, la série ∑ n3 est divergente par le critère de comparaison.
• Le critère de puissance
1
Exemple 1: Supposons U n =
n3
1 1
lim n pU n = lim n p 3
. Si p=3 ⇒ lim n 3 3 = 1 .
n →∞ n →∞ n n →∞ n
Comme p=3>1 et A=1 (fini), alors la série ∑U n converge par le critère de puissance.
lnn
Exemple 2 : U n = 1
( n + 1) 2
76
lnn 1
lim n p
n →∞ 1
= A . Si p = ⇒ A = ∞ , alors la série ∑U n diverge par le critère de
(n + 1) 2
2
puissance.
1 1 1 1
Les séries de la forme : S n = 1 + p
+ p + p + ... + p sont appelées séries de Riemann.
2 3 4 n
P (i )
Soit ∑U , une série où U i = , P (i ) et Q (i ) sont des polynômes de degré
Q (i )
i
respectif p et q.
i2 + i + 2
Exemple : Soit la série suivante : ∑ i 3 + 2i
i2 + i + 2
p=2 et q=3 ⇒ q ≤ p + 1 , la série ∑ i 3 + 2i diverge selon le critère du test des quotients
de polynôme.
77
SEANCE N° 12
Contenu :
∑ ( − 1)
i +1
On dit qu’une série est alternée si elle peut se mettre sous la forme : U i ou
i =1
∞
∑ ( −1 ) U , avec U i > 0 , pour tout i. Les termes successifs d’une série sont
i
i
i =1
1 1 1 1
Exemple : S n = 1 − + − + ... − est une série alternée.
2 3 4 n
1 1 1 1
Sn = −1 + − + − ... + est une série alternée.
2 3 4 n
• Critère de convergence
∞ ∞
∑ ( −1 ) ∑ ( −1 ) U
i +1 i
Soient les séries alternées U i ou i
i =1 i =1
de Leibniz).
1 1 1
Exemple : Soit la série alternée suivante : S n = 1 − + − + ...
22 32 42
1
On a donc U n =
n2
78
1 1
limU n = 0 et U n = > = U n +1 donc la série alternée Sn converge par la critère
(1+ n )
n →∞ 2 2
n
de Leibniz.
∞
1 1 1 1
+ ... = ∑ ( −1)
n −1
Exemple : Soit la série alternée 1 − + − .
3 2 3 3 3 4 n =1 3 n
Elle est semi-convergente car elle est convergente par le critère de Leibniz et en valeur
1
absolue est divergente du fait qu’elle est une série de Riemann avec p = < 1.
2
1
Exemple : U n =
2 xnn
1
U n +1 n +1 n +1 2n x n 1 1
lim = lim 2 x = lim n +1 n +1 = =
n →∞ U
n
n →∞ 1 n →∞ 2 x 2x 2 x
n n
2 x
1
Si < 1 , alors la série converge par le critère de D’Alembert.
2x
1 1 1 1
< 1 ⇒ x > ⇒ x ∈ −∞; − ∪ ; +∞ .
2x 2 2 2
79
4. DOCUMENTS COMPLEMENTAIRES
80