EXEMPLES: RELATIONS BINAIRES

EXEMPLES: RELATIONS BINAIRES

EXEMPLES: RELATIONS BINAIRES

Exemple
Sur C, on considère la relation R définie par
x Ry ⇔ |x | = |y |.
1 Réflexivité:
Soit z ∈ C. On a |z| = |z| donc zRz. R est réflexive.
2 Symétrie:
Soit z1 , z2 ∈ C tels z1 Rz2 .

z1 Rz2 ⇒ |z1 | = |z2 | ⇒ |z2 | = |z1 | ⇒ z2 Rz1 .

Donc z1 Rz2 ⇒ z2 Rz1 . R est symétrique

3 Antisymétrie:
On a |2| = | − 2| et | − 2| = |2| avec −2 6= 2. Donc
−2R2 et 2R − 2 alors que −2 6= 2. D’où R n’est pas
antisymétrique.
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4 Transitivité:
Soit z1 , z2 , z3 ∈ C tels que z1 Rz2 et z2 Rz3 .
( (
z1 Rz2 |z1 | = |z2 |
⇒
z2 Rz3 |z2 | = |z3 |
⇒ |z1 | = |z2 | = |z2 | = |z3 |
⇒ |z1 | = |z3 |
⇒ z1 Rz3 .
(
z1 Rz2
Donc ⇒ z1 Rz3 . R est transitive.
z2 Rz3
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Exemple
Sur l’ensemble Z, on considère les relations R défines par :

x Ry si 2x + 2y ≤ 5.

1 Réflexivité:
5
Soit x ∈ Z. On a 2x + 2x ≤ 5 ⇔ 4x ≤ 5 ⇔ x ≤ . On
4
a 2 × 2 + 2 × 2 = 8 > 5. On a pas 2R2 donc R n’est pas
réflexive.
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2 Symétrie:
Soit x1 , x2 ∈ Z tels x1 Rx2 .

x1 Rx2 ⇒ 2x1 + 2x2 ≤ 5 ⇒ 2x2 + 2x1 ≤ 5 ⇒ x2 Rx1 .

Donc x1 Rx2 ⇒ x2 Rx1 . R est symétrique

3 Antisymétrie:
On a 2 × 0 + 2 × 1 = 2 < 5 et 2 × 1 + 2 × 0 = 2 < 5
avec 0 6= 1. Donc 0R1 et 1R0 alors que 0 6= 1. D’où R
n’est pas antisymétrique.
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4 Transitivité:
On a 2 × 2 + 2 × 0 = 4 < 5, 2 × 0 + 2 × 1 = 2 < 5 et
2 × 2 + 2 × 1 = 6 > 5. C’est-à-dire qu’on a 2R0 et 0R1
et on n’a pas 2R1 d’où R n’est pas transitive.
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Exemple
Sur Z, on considère la relation R définie par x Ry ⇔ 3x − y
est pair.
1 Réflexivité:
Soit x ∈ Z. On a 3x − x = 2x donc xRx . R est réflexive.
2 Symétrie:
Soit x , y ∈ Z tels x Ry .

x Ry ⇒ 3x −y pair ⇒ 3x −y = 2k, k ∈ Z ⇒ y = 3x −2k.

Alors

3y −x = 3(3x −2k)−x = 9x −6k−x = 8x −6k = 2(4x −3k)

Par suite, y Rx . Donc x Ry ⇒ y Rx . R est symétrique

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4 Transitivité:
Soit x , y , z ∈ Z tels que x Ry et y Rz.
( (
x Ry 3x − y pair
⇒
y Rz 3y − z pair
(
3x − y = 2k; k ∈ Z
⇒
3y − z = 2h; h ∈ Z
⇒ 3x − z = 3x − y + y − z = 2k + y − z
= 2k + y + 2y − 2y − z = 2k − 2y + (3y − z)
= 2k − 2y + 2h = 2(k − y + h)
⇒ 3x − z pair ⇒ x Rz.
(
x Ry
Donc ⇒ x Rz. R est transitive.
y Rz
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R est réflexive, symétrique et transitive. Donc R est une

relation d’équivalence. Les différentes classe sont:

cl(1) = {x ∈ Z | 1Rx } = {x ∈ Z | 3 − x pair }

= {x ∈ Z | 3 − x = 2k k ∈ Z}
= {x ∈ Z | x = 3 − 2k k ∈ Z}
= {x ∈ Z | x = 2(1 − k) + 1 k ∈ Z} = {x ∈ Z | x impair}

cl(2) = {x ∈ Z | 2Rx } = {x ∈ Z | 6 − x pair }

= {x ∈ Z | 6 − x = 2k k ∈ Z}
= {x ∈ Z | x = 6 − 2k k ∈ Z}
= {x ∈ Z | x = 2(3 − k) k ∈ Z} = {x ∈ Z | x pair}
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L’ensemble quotient est:

Z/R = {cl(1); cl(2)}.

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Exemple
Sur N∗ , on considère la relation R définie par
x Ry ⇔ x divise y .
1 Réflexivité:
Soit x ∈ N∗ . On a x = 1.x donc x divise x c’est à dire
xRx . R est réflexive.
2 Antisymétrie:
Soit x , y ∈ Z tels x Ry et y Rx .
( ( (
x Ry x divise y y = kx , k ∈ N∗
⇒ ⇒ ⇒ x = hkx .
y Rx y divise x x = hy , h ∈ N∗

Alors hk = 1. Par suite, h = k = 1 car on a h, k ∈ N∗ .

Donc x = y . Donc x Ry et y Rx ⇒ x = y . R est
antisymétrique
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4 Transitivité:
Soit x , y , z ∈ Z tels que x Ry et y Rz.
( ( (
x Ry x divise y y = kx , k ∈ N∗
⇒ ⇒
y Rz y divise z z = hy , h ∈ N∗
⇒ z = hkx
⇒ x Rz. car hk ∈ N∗
(
x Ry
Donc ⇒ x Rz. R est transitive.
y Rz
R est réflexive, antisymétrique et transitive. Donc R est une
relation d’ordre.