Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
a. Amazon AWS
Amazon est véritablement le pionnier dans le secteur puisqu’il a démarré en 2006. Il faut rappeler qu’à
cette époque, les entreprises découvraient seulement la virtualisation.
Les offres d’Amazon AWS (Amazon Web Services) sont déclinées sous forme de thématiques métier :
services de calcul, services de stockage et diffusion de contenu, services de bases de données, services
de réseau, services mobiles, services de déploiement d’applications, services applicatifs, marketplace,
services de backoffice (analyse, administration, support)...
ˇ
Amazon EC2
C’est la solution de IaaS historique d’Amazon avec la possibilité de créer des VM à partir
d’images, selon différents choix de puissance RAM, CPU...
ˇ
Amazon EC2 Container Service
ˇ
AWS Lambda
C’est un service de fourniture de puissance de calcul automatisé qui répond à des événements
applicatifs, par exemple le téléchargement d’une image, un pic de trafic du site web, un
transfert de données dépassant le seuil défini…
ˇ
Auto-scaling
© Editions ENI - Tous droits réservés - Copie personnelle de kokou Agbedanou -1-
kokou Agbedanou
(cas du pic de trafic web et des applications qui ont des pics connus d’activité de façon
journalière ou saisonnière).
Récapitulatif des services AWS (calcul, stockage et diffusion de contenu, bases de données et réseau)
© Editions ENI - Tous droits réservés - Copie personnelle de kokou Agbedanou -2-
kokou Agbedanou
© Editions ENI - Tous droits réservés - Copie personnelle de kokou Agbedanou -3-
kokou Agbedanou
Source : http://aws.amazon.com/fr
AWS propose également une offre moins connue de PaaS avec Elastic Beanstalk pour le déploiement
d’applications à partir du code. Aucun frais n’est demandé pour ce service, qui ne peut être utilisé que sur
des ressources AWS de compute. Les principaux environnements de développement supportés sont Java,
.NET, PHP, Node.js, Python, Ruby, Go, Docker, Apache, Nginx...
© Editions ENI - Tous droits réservés - Copie personnelle de kokou Agbedanou -4-
kokou Agbedanou
L’offre AWS présente de multiples avantages : elle est bien packagée, très
complète et fortement éprouvée avec l’expérience d’une décennie.
b. VMware
VMware est le leader mondial en matière de virtualisation, loin devant ses concurrents.
Gestion de la virtualisation
ˇ
vSphere : hosts équipés de l’hyperviseur de VMware.
ˇ
vCenter : management des machines virtuelles vSphere avec une VM dédiée.
ˇ
VMware Integrated OpenStack (VIO) : gestion du déploiement et de la configuration d’une stack
OpenStack (Keystone, Nova, Cinder, Glance, Neutron, Horizon et Heat) sur une infrastructure
VMware. VIO est disponible via une appliance à installer sur vSphere et qui permet de déployer
les composants OpenStack sur des VM.
Gestion du cloud
ˇ
vRealize Automation : gestion du catalogue d’applications en self-service.
ˇ
vRealize Operations : gestion du monitoring, capacity planning...
ˇ
vRealize Orchestrator : gestion de l’orchestration de services.
ˇ
vRealize Hyperic : gestion du monitoring applicatif.
C’est l’offre vCloud Air, avec vCloud air Dedicated Cloud, vCloud air Virtual Private Cloud et vCloud air
Disaster Recovery, qui permet de gérer un IaaS hybride, c’est-à-dire la possibilité de disposer d’une
infrastructure VMware en local et un débordement hybride vers un datacenter de VMware.
© Editions ENI - Tous droits réservés - Copie personnelle de kokou Agbedanou -5-
kokou Agbedanou
Source : http://www.vmware.com/fr/products/
c. Microsoft
ˇ
Le SaaS avec Office 365, Microsoft Online Services, Microsoft Dynamics CRM Online, Windows
Intune (administration de PC dans le cloud), Exchange Online, SharePoint Online et Lync Online.
ˇ
Le PaaS public avec la plate-forme Azure.
ˇ
Le IaaS en cloud privé avec la suite Windows Server Datacenter, Hyper-V et les produits autour
de System Center qui permettent de gérer un cloud privé Microsoft.
Azure est avant tout un PaaS mais il propose également un service de IaaS public avec Windows Azure
Compute pour la fourniture de ressources de calcul, du stockage (Windows Azure Storage) et de services
d’accélération de contenu web de type CDN (Content Delivery Network).
Des produits phares de Microsoft sont dans Azure comme SQL Azure.
Le cloud privé est matérialisé par les produits System Center, Hyper-V (hyperviseur) et Windows Server.
System Center est un ensemble de logiciels de gestion d’un cloud privé basé sur les
© Editions ENI - Tous droits réservés - Copie personnelle de kokou Agbedanou -6-
kokou Agbedanou
éléments suivants :
ˇ
Configuration Manager : gestion du déploiement du système d’exploitation.
ˇ
Operations Manager : gestion centralisée de la surveillance des services, des périphériques,
des serveurs, gestion du cloud et donc d’Azure.
ˇ
Service Manager : gestion du service IT (basé sur ITIL et MOF (Microsoft Operations
Framework) avec des fonctions de catalogue de services, de gestion de tickets (ticketing) et de
gestion de demande (request) en self-service, et de SLA.
ˇ
Data Protection Manager : gestion des sauvegardes de données (données applicatives,
données de type fichiers, archivage des sauvegardes vers Azure).
ˇ
Virtual Machine Manager : solution de gestion de datacenters virtualisés ; gestion des hôtes
physiques, du réseau, du stockage et des machines virtuelles.
ˇ
Orchestrator : gestion de workflows, automatisation.
d. Red Hat
Red Hat dispose d’une offre de IaaS basée sur les produits suivants :
ˇ
Red Hat Virtualization (RHEV) pour la virtualisation et l’alternative à VMware vSphere et
Microsoft Hyper-V.
ˇ
Red Hat OpenStack (RHOS) pour la solution de cloud computing à base d’OpenStack.
ˇ
Red Hat CloudForms pour l’orchestration des services clouds, émanation de la solution
communautaire ManageIQ (www.manageiq.org).
© Editions ENI - Tous droits réservés - Copie personnelle de kokou Agbedanou -7-
kokou Agbedanou
Une nouvelle offre en date de mai 2015 concerne Cloud Suite Applications, qui combine une offre de PaaS
OpenShift, une offre de IaaS OpenStack et une offre d’orchestration CloudForms.
Red Hat est un éditeur de logiciels très connu dans la communauté Linux et l’open source. L’éditeur
américain a mis sur le marché les solutions diverses comme RHEL, RHEV, Satellite, IDM (Identity
Manager), OpenShift, JBoss...
Contrairement à IBM et HP, Red Hat ne fabrique pas de matériel et n’est pas positionné sur le marché du
cloud public avec des offres de datacenters. Sa présence sur le cloud public est visible via son PaaS
OpenShift Online.
© Editions ENI - Tous droits réservés - Copie personnelle de kokou Agbedanou -8-
kokou Agbedanou
Red Hat n’est plus tout à fait le vendeur de systèmes d’exploitation Linux de la fin
des années 90. En 25 ans, c’est devenu une énorme machine de plus de 7000
personnes à travers le monde avec un véritable savoir-faire dans l’édition de
logiciels et une présence très importante au sein des communautés open source.
Il faut aimer la philosophie "open" et Linux pour entrer dans le monde Red Hat.
e. HP
HP est un pionnier dans le monde de l’IT avec ses ordinateurs (serveur, PC, périphériques) mais aussi avec
son propre système d’exploitation Unix propriétaire (HP-UX) et désormais ses offres de cloud avec HP
Helion.
HP Helion fournit des services de IaaS et de PaaS selon plusieurs déclinaisons : cloud privé, cloud public
ou services managés.
ˇ
HP Helion CloudSystem : un ensemble de services prêts à l’emploi pour bâtir un cloud privé et
également un pont vers l’hybridation et l’utilisation de services OpenStack et les hyperviseurs.
Cette brique est disponible en tant que logiciel seul ou avec du hardware HP ConvergedSystem.
ˇ
HP Helion OpenStack : une plate-forme open source d’OpenStack.
ˇ
HP Helion Development Platform : une plate-forme de développement d’applications et de
déploiement, basée sur le PaaS Cloud Foundry.
ˇ
HP Helion Eucalyptus : logiciel de cloud privé, compatible AWS.
ˇ
HP Cloud Service Automation : pour la gestion du cycle de vie du service cloud.
ˇ
HP Operations Orchestration (HP OO) : pour la gestion de l’automatisation des services
d’exploitation.
© Editions ENI - Tous droits réservés - Copie personnelle de kokou Agbedanou -9-
kokou Agbedanou
f. IBM
IBM est connu pour ses activités historiques de ventes de PC (désormais chez Lenovo), de serveurs (IBM
iSeries, AS400...), de baies de stockage et également pour son offre incroyable de services de tout type à
son catalogue (services pour l’exploitation, pour les développeurs, pour les testeurs QA, pour les DSI...).
Depuis quelque temps, la révolution cloud est passée par là et IBM a investi lourdement dans les
technologies cloud, à commencer par des offres convergées alliant matériel et logiciel au sein d’une baie
(offre PureFlex), puis des offres de gestion de clouds plus sophistiquées pour pouvoir gérer un catalogue
de services et de l’orchestration avec SCO (Smart Cloud Orchestrator).
Enfin, IBM a acheté SoftLayer, un acteur mondial de fourniture de services cloud publics (ressources de
type compute) et Bluemix, un fournisseur de PaaS public.
IBM a la puissance d’un grand groupe avec de nombreux experts, une force
commerciale, un catalogue de services incomparables, des offres de IaaS privé, de
IaaS public et de PaaS. Cependant, il est parfois difficile de sortir d’un
environnement IBM lorsque celui-ci est en production, tant les produits sont
imbriqués les uns aux autres.
g. Google
Google est connu depuis près de quinze ans pour son célèbre moteur de recherche. Le géant du Web
propose aussi des services de type SaaS bien connus comme la messagerie Gmail, des services de
publicité AdWords, la suite applicative Google Apps, Google Map, Google Analytics, Google Drive...
ˇ
Services IaaS appelés Google Compute Engine (https://cloud.google.com/compute/).
ˇ
Services PaaS appelés Google App Engine (langages de développement Java, Python, PHP...,
intégration d’App Engine avec l’environnement de développement
Eclipse).
ˇ
Services de big data (Big Query, Dataflow en Beta, Pub/Sub en Beta).
ˇ
Services de storage (SQL avec MySQL, Bigtable en Beta, NoSQL avec Datastore, Cloud
Storage).
ˇ
Service réseau (load balancing, interconnect, DNS).
ˇ
Service de containers : Google Container Engine avec Docker en version Alpha.
Le cloud français, même s’il est loin d’égaler les champions américains, se distingue par des offres
spécifiques : société d’enregistrement (registrar) de noms de domaine, télécom, cloud souverain,
hébergement de données de santé...
a. OVH
OVH (www.ovh.com/fr/) est un fournisseur de solutions d’IT en mode hébergement avec 200000 serveurs,
17 datacenters (dont plusieurs en France avec Roubaix, Paris, Strasbourg, Gravelines et Lyon) et 18
millions d’applications web hébergées.
ˇ
Offre Web : création de noms de domaine (activité historique de registrar), certificats SSL,
hébergement de sites web, fourniture de services de messagerie (Exchange), fourniture de
service applicatif (Office 365), services de VPS (Virtual Private Server) et offre de CDN pour
l’accélération de sites web.
ˇ
Offre Cloud : service de IaaS public, serveurs dédiés, cloud dédié et service de
réseau privé.
ˇ
Offre Télécom : service de connexion Internet, service de VoIP, de SMS et Fax et service de
sauvegarde avec Cloud hubiC.
ˇ
Marketplace (en cours de création) : c’est un service qui permet d’offrir des services fabriqués
par les clients d’OVH, par exemple des services de gestion de campagne marketing avec SLIP,
de gestion du temps et de suivi des activités avec Opentime, d’envoi et délivrance d’e-mails
avec Mailjet, des services de téléphonie et de centre de profits avec Teambox. Le marketplace
d’OVH offre donc des services SaaS et PaaS, interconnectés avec les solutions d’OVH de cloud
dédié (dedicated cloud) et serveurs dédiés, c’est-à-dire les offres IaaS.
OVH s’adresse aussi bien aux entreprises qu’aux particuliers et débutants qui souhaitent héberger des
sites web, des blogs... Il est ainsi possible de créer un blog avec WordPress ou Joomla en quelques clics
sans avoir besoin de formation de webmaster ni de connaissances en HTML.
OVH se distingue de ses concurrents de type registrar en offrant des services télécom et en étant un des
plus anciens fournisseurs publics de serveurs hostés.
b. Gandi
Gandi (www.gandi.net) est surtout connu pour son offre de registrar DNS (fournisseur de noms de
domaine et de certificat X509 SSL). Depuis plusieurs années, Gandi a étoffé son offre en proposant du
hosting de sites web, de blogs... et de PaaS et IaaS :
ˇ
Simple Hosting : possibilité de créer une instance (offre de type PaaS) avec le middleware et le
langage packagés lors de la création de l’instance : PHP, Node.js, Python, Ruby, MySQL,
MongoDS, PostgreSQL...
ˇ
Gandi Serveur : possibilité de créer un serveur (offre de type IaaS), load-balanceurs, réseaux
privés... avec un service de monitoring, d’accélération web et de ressources à la demande.
Gandi est surtout réputé en entreprise pour sa gestion sans faille des noms de
domaine et ses prix compétitifs, plus que pour ses offres PaaS et IaaS. Gandi
dispose d’une offre revendeur.
c. Claranet
Claranet (www.claranet.fr) est un acteur européen de services cloud présent sur six pays avec 32
datacenters. Les principales offres reposent sur un métier d’hébergement (hosting, PRA, WAF, stockage
objet, SDN, ...) et d’infogérance (CMS, e-commerce, open source, AWS, accompagnement démarche ITIL,
DevOps...). Claranet dispose de nombreux agréments : ISO 27001, PCI-DSS, HDS, ISO 9001, ... et de
nombreux partenariats sur les technologies phares du marché : VMware, Cisco, Juniper, F5 Networks, Dell,
HP, NetApp, EMC, Oracle, IBM...
À l’origine, le projet Andromède de cloud souverain prend racine en 2009 dans le cadre des
Investissements d’Avenir (ex-Grand Emprunt) lancés par le gouvernement Fillon. Doté de plus de 30
milliards d’euros, ce gigantesque plan de relance économique cible, entre autres, l’investissement dans la
société numérique, afin de pouvoir développer en France et sur le territoire français une alternative aux
offres de cloud computing, essentiellement américaines.
L’idée est louable et rassurante dans un contexte de crise économique et d’hégémonie des géants comme
Google, Apple et autre Facebook qui stockent bon nombre de données en provenance d’entreprises et de
citoyens français.
Dès septembre 2011, avec un budget de 150 millions d’euros, une première idée de constitution d’une
entreprise unique autour de la Caisse des Dépôts (actionnaire détenant un tiers du capital) et trois
industriels (Orange via Orange Business Services, Thalès et Dassault Systèmes) voit le jour.
Mais fin décembre 2011, un désaccord surgit entre Orange et Dassault sur la gouvernance du consortium
et notamment sur la durée de la clause de non-concurrence (Andromède devant être prioritaire par rapport
aux offres d’Orange) et les tarifs d’hébergement.
Andromède a donc été abandonné et deux autres projets ont alors été retenus en 2012 dans le cadre de
l’appel à projet avec la naissance de deux nouvelles entreprises concurrentes. Tout va donc se jouer sur la
capacité de créer une infrastructure permettant de délivrer des machines virtuelles et donc de
commercialiser les premières offres.
Sachant que la technologie en matière de cloud computing nécessite des investissements lourds, le choix
des technologies est stratégique, d’autant plus que les autres acteurs français sont déjà en place avec des
offres commercialises.
Le démarrage de ces deux "startups" se fait dans l’euphorie (période de création, de recrutement, de
création d’offres et de création de plates-formes techniques). L’importance de mettre immédiatement en
place des outils d’automatisation fiables de l’usine de production va être un facteur de réussite.
Ces deux entreprises, lancées il y a un peu moins de trois ans (à la date de publication de cet ouvrage),
sont ainsi les premiers acteurs français du cloud souverain.
Numergy
Cette société, fondée début septembre 2012 et dotée de 225 millions d’euros, est portée par la Caisse des
Dépôts et Consignations-CDC (un tiers du capital), Bull (un tiers du capital) et SFR (un tiers du capital).
Numergy, qui signifie "énergie numérique" a donc l’État, un industriel et un opérateur télécom dans la
constitution de son capital.
Numergy, afin d’être opérationnel le plus vite possible, mise sur l’infrastructure de SFR Business Team qui
dispose de datacenters sous VMware pour stocker les machines virtuelles et d’un métier historique
d’opérateur télécom.
Numergy a tout de suite misé sur la commercialisation via un réseau de partenaires et depuis juin 2014,
l’offre de IaaS fonctionne sous OpenSatck.
Source : http://www.numergy.com
Cloudwatt
Cette société, fondée début septembre 2012 et dotée de 225 millions d’euros, est portée par la CDC (un
tiers du capital), Thalès (un tiers du capital) et Orange (un tiers du capital). Cloudwatt, tout comme
Numergy, a donc l’État, un industriel et un opérateur télécom dans la constitution de son capital.
Cloudwatt, contrairement à Numergy, fait tout de suite le pari de constituer un cloud à base de technologie
OpenStack avec l’aide de l’intégrateur Enovance (racheté fin 2014 par Red Hat). Le logiciel OpenContrail
pour la virtualisation du réseau a également été choisi.
Les premières VM tardant à sortir, c’est une offre de stockage en ligne orientée entreprises et particuliers
qui voit le jour en octobre 2013 avec la Cloudwatt Box mais ce "Dropbox" souverain a été abandonné fin
2014.
Location d’instance
La location d’un modèle d’instance est faite à l’heure et dépend des éléments suivants :
ˇ
Gabarit
ˇ
vCPU
ˇ
RAM (en Go)
ˇ
Disque (en Go)
ˇ
Outbound throughput ou trafic de sortie (en Mbps)
À titre d’indication, en mars 2015, le tarif HT/heure va de 0,01 euro pour une instance t1.cw.tiny-1 (1 vCPU,
0,615 Go de RAM, 20 Go de disque et un outbound troughput variable et inférieur à 100 Mbps) à 0,889
euro pour une instance n1.cw.standard-16 (16 vCPU, 60 Go de RAM, 50 Go de disque et 1000 Mbps
d’outbound troughput).
Stockage objet
La facturation est calculée en fonction du volume utilisé par heure (prix variant de 0,0216 euro pour un
volume allant jusqu’à 1 To à 0,0200 euro de 1000 à 2000 To).
Trafic
La facturation de trafic sortant est calculée en fonction du volume de données sortant sur Internet (prix
variant de 0,065 euro pour un volume allant jusqu’à 10 To à 0,036 euro de 200 à 500 To).
D’autres articles font l’objet de facturation comme le stockage bloc, les adresses IP publiques, les
snapshots de VM, la sauvegarde, la connexion directe dans les datacenters Telehouse 2, Telecity
Condorcet, Interxion PAR1, Equinix PA3...
Source : http://www.cloudwatt.com
Selon Les Échos du 24 février 2015, en 2014, Cloudwatt aurait généré 2 millions d’euros de recette et
Numergy 6 millions de recette.
Le 13 janvier 2015, Cloudwatt a été racheté par Orange, l’objectif étant d’en faire sa division cloud public.
En juillet 2015, l’État a choisi Orange Business Services (OBS) pour héberger ses services en cloud public.
C’est donc l’infrastructure IaaS de Cloudwatt qui servira à héberger les services applicatifs des ministères
et de certains établissements publics.
Parmi les acteurs les plus connus, les sociétés suivantes fournissent des services d’hébergement et de
cloud computing : Adista (opérateur telco, hébergement, fournisseur de solutions de virtualisation...),
Ikoula, AFHADS (association des hébergeurs de données de santé à caractère personnel), Linkbynet,
Outscale, Quadria...