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AG R I

PRO
DUC
AG R I Univers agricole
TION
PRO

Drones
DUC
TION
Ce guide pratique présente l’ensemble des utilisations de drones en
agriculture et sylviculture. Les drones qui répondent parfaitement aux
besoins des agriculteurs et des forestiers permettent de faire toute sorte
de diagnostic à moindre coût alors que se développent l’agroécologie, les
exigences en matière d’environnement, l’agriculture de précision, les
observations et les différents contrôles. Leur usage s’inscrit dans la

et agriculture
tendance lourde de robotisation de l’agriculture et de numérisation.

Drones et agriculture
Quant à leur potentiel, il est immense et très ouvert :
surveillance des cultures et massifs forestiers (croissance, attaques parasitaires,
stress hydrique, adventices, matière organique, estimation des productions, dégâts
aux cultures…) ;
agriculture de précision ;
Les utilisations actuelles et à venir pour l’agriculture, le rural, la forêt et l’environnement
traitement (lutte biologique, traitements phytosanitaires particuliers, modulation Des solutions concrètes aux problèmes de cultures, à petite et grande échelle
des fertilisants) ;
Des expérimentations sur parcelles
assistance à la conduite de troupeaux dans les champs ;
lutte contre les espèces animales envahissantes ;
repérage d’animaux malades ; Bernard Pellecuer
réalisation et surveillance d’ouvrages (lacs collinaires, carrières) et chantiers ;
surveillance de l’exploitation, de l’état des bâtiments et ponts thermiques…

D’autres usages ruraux sont possibles : surveillance de la qualité environnementale


des pelouses et des espaces naturels, suivi d’animaux sauvages, protection des
espèces, luttes contre les ravageurs, chasse…
Dans cet ouvrage illustré, sont également abordées les questions plus générales
concernant les drones (matériels, fonctionnement, réglementation, pilotage,
télédétection et traitement d’images), les entreprises, les opérateurs et les prestations.
Le développement des drones sera tel qu’il faudra veiller à l’appropriation par le plus
grand nombre des « systèmes drones » et à la sécurisation des données.
Encore de nouveaux défis !

Bernard Pellecuer est ingénieur agronome, docteur en écologie. Il a été directeur-général de Chambre
d’agriculture et d’une Fédération de coopératives agricoles, directeur d’un centre de recherche
et directeur à l’université Catholique de Lyon.
© yitewang, Jacques Palut - FOTOLIA

ISBN : 978-2-85557-453-0

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Préface
Bernard Pellecuer est ingénieur agronome, son parcours professionnel l’a amené à exercer
différentes responsabilités de direction au sein de chambres d’agriculture. Cette expérience
lui confère une haute maîtrise des sujets liés à la sphère agricole et aux évolutions atten-
dues du métier d’agriculteur.

Titulaire d’un doctorat en écologie, il est ainsi devenu expert du développement d’une
agriculture respectueuse de l’environnement. De ces études il a conservé une forte proxi-
mité avec la recherche. Il participe à des séminaires scientifiques où nous nous sommes
régulièrement rencontrés. Sa fréquen­tation des centres de recherche lui a permis de recueillir
la substance des travaux les plus récents sur plusieurs sujets en émergence, d’anticiper ceux
qui vont impacter fortement notre agriculture tels que les énergies renouvelables ou encore,
aujourd’hui, les drones.

Fort de cette double compétence opérationnelle et savante, il a su conjuguer dans cet


ouvrage une approche réaliste et concrète de ce que les drones peuvent apporter aujourd’hui
à l’agriculture, avec ses avantages, ses limites, tant règlementaires qu’économiques. Il apporte
aussi une vision prospective de ce qui va changer grâce à ces objets volants dans l’agricul-
ture numérique de demain.

Ainsi, face à une offre croissante, Bernard Pellecuer vous propose quelques conseils pour
cibler votre positionnement par rapport aux drones : faut-il s’équiper, faire appel à un
prestataire, se regrouper ? Quel sera le cahier des charges ? Quel sont les enjeux pour votre
filière ?

Et demain ? Il sait aussi que l’agriculture se classe comme un secteur de pointe, y compris
dans le numérique. Les agriculteurs représentent une des premières professions qui s’est
connectée à internet et utilise des services en ligne. Dans les champs, le numérique est
omniprésent avec des tracteurs autoguidés par GPS qui utilisent des données issues d’images
satellites pour mieux répartir les doses d’intrants. Bernard Pellecuer vous explique comment
le drone va s’insérer à l’avenir comme outil supplémentaire au service de l’agriculteur pour
compléter les capteurs satellitaires ou terrestres, pour offrir une agriculture de grande
précision qui saura raisonner les apports à l’échelle de la plante. Les drones travailleront
en harmonie avec des robots terrestres, par exemple pour réaliser du désherbage méca-
nique au endroits infestés qu’ils auront précédemment repérés. De même, ils détecteront
précocement des foyers de maladie dès leur apparition et permettront de les circonscrire
avant qu’elles ne s’étendent, de capturer les insectes…

Tout cela nécessitera encore des développements. Les drones devront être connectés (dans
un terri­toire couvert par la 4G !), des plateformes de traitement de données en ligne devront
convertir les images acquises en jeux de données pour assister l’agriculteur dans ses
décisions.

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Bernard Pellecuer répond aussi aux questions que se pose l’agriculteur multifonctionnel
sur l’apport du drone pour le tourisme vert, la production forestière, les circuits courts
(livrer des œufs) ou le désenclavement des zones rurales isolées (transport de colis, de
médicaments, etc.)

En conclusion ce livre traite de questions très pointues que Bernard Pellecuer sait présenter
de manière simple, avec des exemples d’applications dans toutes les régions du monde,
des illustrations bien choisies. Il a le pragmatisme d’un homme d’agriculture et l’esprit d’un
visionnaire. Que vous soyez agriculteur ou simplement intéressé par les applications des
drones dans nos espaces ruraux vous serez gagné par sa passion pour ces nouveaux outils.

Sylvain Labbé
Directeur régional Irstea Montpellier

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Préface
L’histoire de l’agriculture nous enseigne que l’observation a toujours guidé les agriculteurs
dans le choix et la conduite de leurs cultures et de leurs élevages. Déceler les besoins des
plantes et des animaux, les anomalies, les maladies, les comportements et interactions dans
un environnement en perpétuelle évolution, telle est la finalité. L’analyse de ces observa-
tions leur a toujours permis d’apporter des éléments de réponses et proposer des solutions
innovantes et adaptées.

Si l’œil humain reste un très bon capteur difficilement reproductible, les capteurs embar-
qués via divers vecteurs dont les drones, apportent d’ores et déjà une réponse à plusieurs
problématiques agricoles que ce soit à l’échelle d’une exploitation pour une agriculture
de haute précision et gérée à l’intérieur même des parcelles ou à l’échelle d’un territoire
pour une évaluation des risques ou dégâts à l’image des risques d’érosion et de
ruissellement.

Conscient de ces intérêts, la Chambre d’agriculture de la Somme dont j’assure la présidence,


a investi dans plusieurs drones agricoles afin de proposer des services et solutions aux agri-
culteurs qui s’appuient sur cette technologie.

La recherche dans ce domaine est très prometteuse et nous allons avoir sans doute dans
les années à venir, des applications agricoles très intéressantes, comme la détection des
mauvaises herbes, des maladies et des ravageurs, afin d’optimiser l’usage des intrants.

Je suis persuadé que « l’avenir de nos terres sera assuré en partie depuis le ciel » grâce à
ces nouvelles technologies et à la performance toujours plus grande des capteurs embar-
qués. Il faut donc accéder et s’approprier ces technologies qui vont révolutionner notre
métier d’agriculteur. Cet ouvrage devrait apporter des connaissances suffisamment solides
pour le permettre.

Daniel Roguet
Vice-président de l’APCA
Président de la chambre d’agriculture de la Somme

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Introduction
Le drone civil est l’innovation dont on parle le plus dans le monde entier. Pas seulement
en France, en Europe, mais aussi dans tous les continents…

Quel succès !
Le drone est déjà largement présent dans notre société. Le grand public le découvre notam-
ment dans le champ de nos loisirs et celui des médias où il est utilisé couramment dans les
reportages, les tournages de film et les couvertures d’événements sportifs.

Son succès est lié à celui des nouvelles technologies miniaturisées et, en tout premier lieu
à celui du smartphone qui a connu un immense développement et aussi à celui des optiques
et autres capteurs issus des satellites de télédétection. Ce succès est aussi dû aux innova-
tions en termes de traitement d’image, aux capacités gigantesques des data centers, et au
­développement de plus en plus sophistiqué d’algorithmes de prédiction.

Le drone professionnel, quant à lui, est déjà utilisé dans de nombreux secteurs d’activité
(surveillance, travaux publics, génie civil, inspection d’ouvrages). Et ce n’est pas un effet
de mode.

C’est dans l’agriculture, le rural et l’environnement que se concentrent tous les usages
possibles du drone et que sont mises en œuvre toutes les technologies existantes, et c’est
là qu’il prendra donc son essor. En France, pays où la filière drone est la plus développée
d’Europe, le marché agricole est le premier marché des drones (hors les drones photos). Il
est immense et les terrains de recherche et d’expérimentation le sont tout autant. Ce
marché est tel qu’il va tirer l’ensemble de la filière drone.

Et pour l’agriculture ?
Pourquoi le drone en agriculture se développe-t-il autant au point de devenir demain un
auxiliaire de « l’agriculture connectée » (un robot aérien parmi d’autres robots, mais télé-
piloté) ? Trois raisons essentielles.

La première, c’est parce que la télédétection – qui est la première fonction d’un drone –
n’est pas nouvelle en agriculture. On sait l’utiliser depuis quelques décennies grâce aux
satellites ; le « terreau » est prêt pour accueillir les drones.

La deuxième raison, c’est que l’agriculture a besoin de plus en plus d’outils d’aide à la
décision qui lui permettent de devenir une « agriculture de précision », soucieuse d’éco-
nomie et de respect de l’environnement. Qui dit agriculture de précision dit outil d’obser-
vation de proximité. Quoi de mieux qu’un drone qui survole les cultures et les champs à
150 m de haut, ou fait du rase-mottes pour mieux observer et scruter grâce à toutes sortes
de capteurs ?

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La troisième raison, c’est que l’agriculture, qui a toujours su se moderniser pour répondre
aux défis de son temps, vit une nouvelle révolution avec l’arrivée massive des technologies
de la communication dans les exploitations agricoles : informatique embarquée, robotique,
numérisation des données. On parle d’agriculture connectée ; les centres de recherche n’y
sont pas pour rien dans cette adaptation. C’est à ce titre que l’on parle d’« agriculture
connectée », et que le drone y a toute sa place.

Un développement à quelles conditions ?


Ceci dit, ce développement qui devrait être assez spectaculaire en ce début de 3e millé-
naire, ne pourra se faire que sous certaines conditions.

Tout d’abord, pour que demain le drone fasse partie du quotidien de l’agriculteur, il faudra
qu’il puisse bénéficier d’une réglementation ad hoc. Même si des discussions sont en cours,
on n’en est pas là : aujourd’hui, l’agriculteur qui utilise un drone sur ses champs privés est
un opérateur comme un autre, obligé avant chaque vol de faire une déclaration
­administrative. On est loin alors de pouvoir profiter de la souplesse et de la réactivité
qu’apporte le drone.

D’autre part, une autre condition est que les acteurs agricoles fassent le choix du bon
modèle économique du drone pour l’agriculture, car les enjeux sont grands. Jusqu’où inté-
grer les maillons de la chaîne de valeurs du drone : l’appareil, ses capteurs embarqués, le
pilotage, les opérateurs, le traitement des données, les préconisations et conseils et leurs
mises en œuvre, l’accompagnement et l’intégration de l’innovation dans les pratiques
culturales ? Quelle organisation collective et avec quelle mutualisation de moyens ?

En fait la vraie valeur ajoutée du drone ne sera pas dans le drone lui-même, ni dans les
prises de vue, même si elles sont essentielles. Elle sera dans la capacité à traiter les multiples
données issues des vols, à les croiser avec d’autres analyses ou données agronomiques,
microéconomiques, macroéconomiques, climatologiques, etc. pour d ­ éboucher sur des pré-
conisations grâce à des algorithmes éprouvés. Là est tout l’enjeu de l’agriculture connectée
et demain du « management » de l’agriculture.

La dernière condition est l’acceptabilité sociétale de cette nouvelle technologie. Le drone


sera d’autant plus accepté qu’il respecte l’environnement. Or son empreinte écologique
est bien plus faible que celle d’un avion, d’un hélicoptère, voire d’un satellite (même si son
électronique embarquée hautement technologique a tout de même un coût environne-
mental). Il ne rejette pas de CO2 et permet de limiter significativement l’impact carbone
des méthodes d’observation, de surveillance ou d’intervention. Enfin grâce à lui, l’obser-
vation est non destructive et préserve le cadre naturel.

Encore un peu de chemin à faire !


Cependant, pour éviter tous risques qui seraient autant de freins à son développement, le
drone devra être entièrement sécurisé, équipé de dispositifs d’évitement automatique

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Introduction

d’obstacles et de dispositifs d’identification et de repérage (comme des transpondeurs), et


de bridages pour l’empêcher de survoler les zones interdites ou pour ajuster automatique-
ment sa hauteur de vol.

Par ailleurs, pour permettre à tous un usage de drone, les territoires devront être entière-
ment couverts par les réseaux à haut débit.

Tout ceci va très vite être résolu. C’est à ces conditions que les drones apporteront leur
génie propre à l’agriculture, à la protection de l’environnement et à la forêt. Et leur génie
est immense comme on peut le percevoir à travers les nombreux usages actuels, plus ou
moins expérimentaux, qui sont présentés tout au long des chapitres de ce livre et qui pré-
figurent pour beaucoup les usages de demain.

***

Avertissement au lecteur
Enfin un dernier mot pour le lecteur. Il devrait trouver dans cet ouvrage ce qu’il recherche
en fonction de ses centres d’intérêt, qu’il s’agisse d’applications ou de techniques, de
réglementation ou de savoir-faire, de filières ou d’entreprises.

Il lui est conseillé d’aller immédiatement aux chapitres qui l’intéressent sans essayer de
lire l’ouvrage du début à la fin de manière exhaustive.

À cet effet, certaines notions peuvent être reprises dans différentes parties pour permettre
une lecture à la carte.

***

Ce livre a pu être écrit grâce aux conseils avisés de chercheurs, de techniciens et de dirigeants
d’entreprise que je souhaite vivement remercier ; leurs noms figurent à la fin de l’ouvrage.
Mes remerciements vont également à ceux qui ont relu le manuscrit : Michel Grillot, Bernard
Rivoire et N. P, ainsi qu’à Alexandra Lepinay qui a assuré le suivi éditorial.

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Sommaire
Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . v

Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . vii

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ix

PARTIE I – LE DRONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1 Le drone et ses composants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Drone ou système drone ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Drone des villes ou drone des champs ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Deux grandes catégories. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Les principaux composants du drone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
La charge utile. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2 Le vol du bourdon : pilotage et réglementation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
Comment vole un drone ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
Comment pilote-t-on un drone ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
La réglementation… jusqu’où ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Le drone civil, un faux bourdon menaçant ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3 La télédétection, la photogrammétrie, le traitement des données. . . . . . . . . . . . . . . . 29
Le principe de la télédétection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
L’œil à facettes : les capteurs optiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
La vision numérique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Les indices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

PARTIE II – LE DRONE ET L’AGRICULTURE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45


4 De la filière économique au marché agricole. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
La filière passée au scanner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
L’organisation publique et la réglementation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Le drone et le marché agricole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
5 Le drone, un outil d’aide à la décision. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
Un outil de diagnostic et de préconisation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
Un vecteur de prises de vue parmi d’autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
6 Quels sont les services proposés ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
Les agriculteurs très concernés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
Quels sont les critères pour choisir un opérateur ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
L’exemple d’une prestation d’un opérateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
L’exemple de la prestation d’une chambre d’agriculture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

xiii

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7 Un agriculteur a-t-il intérêt à s’équiper d’un drone ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Devenir un opérateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Être compétent en pilotage et maintenance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
Savoir choisir les matériels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
Savoir valoriser les observations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Avoir une vision économique de l’ensemble. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Et pour les agriculteurs des pays en voie de développement ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
8 Quelques opérateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
Airinov . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
L’Avion Jaune. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
Delta Drone. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
Wanaka (ex Drone Agricole) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
Delair-Tech. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79

PARTIE III – LE DRONE PAYSAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81


9 Observer l’exploitation, le sol, estimer les productions,
accompagner des projets territoriaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
Observer les champs, les parcelles ; cartographier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
Caractériser le sol : granulométrie et teneur en carbone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
Caractériser et estimer une production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
Accompagner un projet de développement territorial. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
10 Développer une agriculture de précision : le phénotypage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
De l’agriculture de précision à l’agriculture numérique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
L’agriculture de précision et le drone. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
Le phénotypage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
11 Ajuster la gestion de l’eau, mesurer le stress hydrique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
L’observation du stress hydrique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
Une optimisation de l’irrigation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
12 Moduler les fertilisants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
Tout est dans le capteur et les algorithmes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
Exemple de résultats permettant la modulation de l’engrais azoté. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105

13 Protéger les cultures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107


Détecter les maladies et les attaques parasitaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
Associer le drone et… le chien pour détecter et traiter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
Traiter les cultures : le drone et l’épandage aérien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
Un drone hélicoptère pour limiter l’éclatement des cerises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110

14 Gérer les adventices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111


Repérer les adventices. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
Lutter contre les adventices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
15 Intervenir en viticulture et en arboriculture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116
Des usages multiples en viticulture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116

xiv

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Sommaire

L’arboriculture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
Vers des drones pollinisateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
16 Lutter contre les ravageurs et autres nuisibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122
Le drone et le biocontrôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
122
Lutter contre la pyrale du maïs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122
Autres exemples de lutte biologique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123

17 Lutter contre les espèces animales envahissantes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125


Le drone effaroucheur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125
Le drone éradicateur pour stériliser les goélands. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125
Lutter contre les sangliers, les taupes et les taupins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126
Lutter contre le frelon asiatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126
Lutter contre la chenille processionnaire du pin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
Lutter contre l’extension des essaims de criquets en Afrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
18 Veiller sur son exploitation et ses activités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
Drone gendarme ? Drone de surveillance ? Drone berger ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
19 Inspecter les bâtiments et autres installations, suivre les chantiers. . . . . . . . . . . . . . . 131
Surveiller les bâtiments, réduire les fuites thermiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
Le nettoyage et le ménage !. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
Surveiller les chantiers, les lacs collinaires et les digues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
20 Estimer les dégâts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
135
Observer et estimer les sinistres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
Régler les litiges, indemniser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136

21 Accueillir et valoriser l’exploitation et ses produits. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138


Mieux accueillir à la ferme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138
Visualiser son patrimoine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
Livrer les produits de la ferme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139

22 Le drone acteur du monde rural . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140


Se faire livrer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
Porter secours ou recevoir un secours. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
Lutter contre les épidémies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144

PARTIE IV – LE DRONE FORESTIER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145


23 Pour la gestion forestière. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
24 Plantation et reforestation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148
L’appui à la plantation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148
La reforestation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148

25 La production et la mobilisation de la ressource. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150


Quand drone et lidar embarqué font bon ménage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150
La modélisation de la canopée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151

xv

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La mesure des hauteurs dominantes et l’estimation des volumes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
Les dessertes pour mobiliser la ressource. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153
26 La protection de la forêt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
Le drone sanitaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
27 La lutte contre la déforestation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156
Le drone gardien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156
28 Le réchauffement climatique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158

29 La découverte de vestiges archéologiques en forêt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159


Le drone archéologue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159

PARTIE V – L’ÉCO-DRONE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161


30 L’environnement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
Voir le paysage d’en haut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
Observer la biodiversité végétale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
Observer les effets du changement climatique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
Lutter contre les plantes invasives. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166
Intervenir en milieu aquatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166
31 Observation de la faune et avifaune. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168
Un outil d’observation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168
Un outil de protection et de recensement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170

32 Gestion des milieux naturels. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173


Protéger les zones humides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173
Caractériser les corridors fluviaux et les sédiments déposés par des crues . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
Suivre le littoral. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177
33 Les risques naturels. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
Prévoir les éboulements de falaises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
Observer les côtes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181
34 Les incendies et les pollutions atmosphériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183
Lutter contre les incendies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183
Pour lutter contre la pollution atmosphérique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184
35 Observer les zones à haut risque. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186
Le drone bravache . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186

Conclusion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187
Quelques définitions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189
Remerciements (non exhaustifs). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
Liste des dessins et photos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193
Liste des figures et tableaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201

xvi

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5 Le drone, un outil
d’aide à la décision
Parmi les différentes applications du drone, il en est certaines qui tombent sous le sens, et
qui sont actuellement celles qui sont les plus répandues en grandes cultures. C’est pour
obtenir des données objectives et précises concernant l’état des cultures et leurs manques
éventuels pour pouvoir y remédier que le drone est le plus souvent utilisé : apport d’azote,
irrigation, traitements phytosanitaires…

Un outil de diagnostic et de préconisation


En fait il s’agit pour l’agriculteur d’avoir à sa disposition un diagnostic agronomique (et
parfois un bilan) sur l’ensemble de sa culture et de ses parcelles, qui prend en compte
l’hétérogénéité des parcelles, la diversité des situations d’une parcelle à l’autre (diversité
interparcellaire) et même à l’intérieur d’une même parcelle (diversité intraparcellaire). Il
est alors possible de moduler et d’adapter les intrants.

Image drone /
Modèle agrométéo Variété
ULM / satellite

Semis

Références
variétales Règles de décision
Précédent

Données
météo Sol de la parcelle

Préconisation

▲▲ Figure 5.1 : Le drone, une des composantes des outils d’aide à la décision
Source : d’après Benoît de Solan, Arvalis-INRA, 2015

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Le drone, un outil d’aide à la décision

Le drone est l’outil même de l’agriculture de précision, tant les résultats obtenus après
qu’il ait survolé les champs sont à la fois précis, exacts et parlants pour l’agriculteur. Ils sont
utilisables par les machines puisque avec l’avènement de l’agriculture connectée les don-
nées peuvent être transférées dans les mémoires embarquées, de manière différée ou
parfois même en temps réel.

C’est dans les traitements très complexes des données issues des images, associées avec
d’autres données externes, que se situe tout le « génie du système drone ». Et c’est à partir
de ces résultats que l’on peut faire des préconisations.

C’est en fait un outil d’aide à la décision, un outil d’accompagnement.

Un vecteur de prises de vue parmi d’autres


Cet outil n’est bien évidemment pas le seul et de nombreuses autres technologies peuvent
apporter des résultats analogues d’acquisition de données : qu’il s’agisse de capteurs fixes
dans les champs, de capteurs embarqués sur les tracteurs et autres machines, ULM, avions
ou satellites. (15 000 agriculteurs utilisent Farmstar Expert ; 700 000 ha sont pilotés par
satellites et 100 000 ha étaient survolés par des drones en 2014.)

e llite
: sat 36 000 km
ction
é lé déte nnaire
T
tatio
géos

llite
n: sate 700 km
ctio
déte n
Télé ervatio
s
d’ob

5 km
tion :
étec
Téléd
a v io n

ct ion : 150 m
déte
Télé e
dr o n

ol
au s
ect ion :
idét
Prox

▲▲ Figure 5.2 : Télédétection et détection de proximité : le positionnement des drones


Source : © Jean-Marc Gilliot, 201516

16. Figure tirée de Jean-Marc Gilliot, 2015, page 7, « Apport de la télédétection par drone en agriculture : application
à la cartographie de la fertilité des sols », et reproduite avec l’autorisation de l’UMR ECOSYS, AgroParisTech,
INRA, université Paris-Saclay.

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Il ne s’agit pas d’opposer les technologies entre elles. Toutes ont leur intérêt, et souvent
elles sont complémentaires.

Résolution
spatiale
Drone
1 cm

Capteurs
ULM/
sur
Avions tracteur
1m
10 m

Satellite HR

Satellite LR
Mesures Capteurs
manuelles fixes
1 km

(météo, sol)
Résolution
temporelle
Mois Semaine Jour Heure
▲▲ Figure 5.3 : Caractéristiques des outils d’observation des cultures
Source : d’après Benoît de Solan, Arvalis-INRA, 2015

Satellite

Avion

Avion basse
altitude

Drone

Terrain
▲▲ Figure 5.4 : Comparaison des fauchées
Source : d’après IGN (Renaud Burck) 17

17. Orthophotographie, Renaud Burck, IGN, 2014.

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Le drone, un outil d’aide à la décision

Certains opérateurs proposent l’utilisation de tous les moyens d’observation afin de jouer
sur leurs complémentarités. C’est le cas par exemple de la société Wanaka, ex-Drone Agricole,
ou de Delta Drone par exemple.

Vent Pluie Pixels Altitude


(km/h) (mm) (cm/px) (m)

60 15 25 1 000

20 5 150

2 50

50 250 1 000 5 000 Surface/jour


(ha/j)
▲▲ Figure 5.5 : Complémentarité d’usage entre le drone et l’ULM pour la prise de vue
Source : d’après Wanaka

Avant d’utiliser un drone, il est absolument nécessaire de bien définir ce que l’on veut
observer et quelle est la nature du problème que l’on veut résoudre pour adopter la bonne
technologie. Les drones ont toute leur place, mais encore faut-il bien la cerner.

Exemples de questions préalables que doit se poser l’agriculteur :


■■Les relevés satellitaires me suffisent-ils ? Le drone est plus polyvalent et plus souple et
réactif. Ai-je besoin de réactivité ? Ai-je besoin d’avoir des relevés périodiques, et à quelle
périodicité ?
■■De quelle précision de données ai-je besoin ? La précision centimétrique du drone est
nettement supérieure à celle du satellite (de l’ordre de la dizaine de mètres). Ai-je besoin
de cette précision ? Pour les céréales et le colza ? Pour la pomme de terre, la viticulture,
l’arboriculture ?
■■Suis-je dans la prévention (adventices, attaques parasitaires) ou dans la prédiction ?
■■Ai-je besoin de vues latérales ? Pour la viticulture notamment.
■■Quelle surface ai-je à faire survoler ? Le drone fait jusqu’à 300 ha/j, le satellite 90 000 m2/s.

Le drone est flexible et efficace. Grâce à son indifférence par rapport à la couverture nua-
geuse, sa précision centimétrique, sa capacité de restitution rapide des cartes… les avan-
tages du drone sont nombreux. Mais l’ULM a de grandes possibilités. Il permet de survoler
des zones aujourd’hui interdites aux survols de drones. Sa réactivité et sa précision sont
comparables à celles du drone, et permettent de survoler de très grandes surfaces.

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6 Quels sont les
services proposés ?
Le drone fait partie d’un écosystème agricole résumé sur le schéma suivant, au cœur duquel
se trouve l’agriculteur responsable de la gestion de son exploitation.

Les acteurs de l’agriculture concernés par l’utilisation des drones

Start-up drone

Recherche

CUMA

Conseillers agricoles
Agriculteurs
Instituts techniques Coopératives agricoles
professionnels
Chambres
d’agriculture
semenciers

Bureaux d’étude

▲▲ Figure 6.1 : Exemple d’acteurs de l’agriculture concernés par les drones en 201518
Source : © Jean-Marc Gilliot, 2015

Les agriculteurs très concernés


L’usage du drone va bousculer le développement agricole
L’arrivée de la robotique et l’irruption du drone vont bousculer le développement agricole
bien plus que ce que l’on peut imaginer à première vue. Pour trois raisons essentielles.

18. Figure tirée de Jean-Marc Gilliot, 2015, page 8, « Apport de la télédétection par drone en agriculture : application
à la cartographie de la fertilité des sols. » et reproduite avec l’autorisation de l’UMR ECOSYS, AgroParisTech,
INRA, université Paris-Saclay.

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AG R I
PRO
DUC
AG R I Univers agricole
TION
PRO

Drones
DUC
TION
Ce guide pratique présente l’ensemble des utilisations de drones en
agriculture et sylviculture. Les drones qui répondent parfaitement aux
besoins des agriculteurs et des forestiers permettent de faire toute sorte
de diagnostic à moindre coût alors que se développent l’agroécologie, les
exigences en matière d’environnement, l’agriculture de précision, les
observations et les différents contrôles. Leur usage s’inscrit dans la

et agriculture
tendance lourde de robotisation de l’agriculture et de numérisation.

Drones et agriculture
Quant à leur potentiel, il est immense et très ouvert :
surveillance des cultures et massifs forestiers (croissance, attaques parasitaires,
stress hydrique, adventices, matière organique, estimation des productions, dégâts
aux cultures…) ;
agriculture de précision ;
Les utilisations actuelles et à venir pour l’agriculture, le rural, la forêt et l’environnement
traitement (lutte biologique, traitements phytosanitaires particuliers, modulation Des solutions concrètes aux problèmes de cultures, à petite et grande échelle
des fertilisants) ;
Des expérimentations sur parcelles
assistance à la conduite de troupeaux dans les champs ;
lutte contre les espèces animales envahissantes ;
repérage d’animaux malades ; Bernard Pellecuer
réalisation et surveillance d’ouvrages (lacs collinaires, carrières) et chantiers ;
surveillance de l’exploitation, de l’état des bâtiments et ponts thermiques…

D’autres usages ruraux sont possibles : surveillance de la qualité environnementale


des pelouses et des espaces naturels, suivi d’animaux sauvages, protection des
espèces, luttes contre les ravageurs, chasse…
Dans cet ouvrage illustré, sont également abordées les questions plus générales
concernant les drones (matériels, fonctionnement, réglementation, pilotage,
télédétection et traitement d’images), les entreprises, les opérateurs et les prestations.
Le développement des drones sera tel qu’il faudra veiller à l’appropriation par le plus
grand nombre des « systèmes drones » et à la sécurisation des données.
Encore de nouveaux défis !

Bernard Pellecuer est ingénieur agronome, docteur en écologie. Il a été directeur-général de Chambre
d’agriculture et d’une Fédération de coopératives agricoles, directeur d’un centre de recherche
et directeur à l’université Catholique de Lyon.
© yitewang, Jacques Palut - FOTOLIA

ISBN : 978-2-85557-453-0

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