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Module : Electronique numérique

Filière: SMP6

Cours d’Electronique
Numérique

A. OBBADI
Année universitaire : 2018-2019
Chapitre 0:
Electronique
numérique
Module (Tronc commun) : Electronique Par
numérique (M33)
Abdellatif OBBADI 1
Représentations numériques - analogiques

 Deux manières de représenter les valeurs des grandeurs


(température, vitesse, etc.)

 Représentation analogique: Représentation d’une grandeur qui


prend toutes les valeurs d’un intervalle continu.
Ex: tachymètre, microphone, etc.

 Représentation numérique: Représentation d’une grandeur qui


varie par pas discrets à l’intérieur d’une plage.
Ex: compteur numérique avec LED, horloge numérique, etc.

2
3
• Grandeur Analogique • Grandeur Numérique

V(t)

Vmax
V(t)
5V

0V
t t
Vmin

Tension continue Tension numérique

Vmin < V (t) < Vmax 2 États (0 volt - 5 volts)

4
Exemples de système numérique

5
Exemple de système analogique

6
Exemple d’un système qui combine le
numérique et l’analogique: la caméra
numérique compacte

7
Caméra numérique compacte

Traitement analogique:
 Un capteur CCD (Coupled Charge
Device) transforme l’énergie lumineuse
reçue en un signal électrique.

 Un convertisseur analogique/numérique
(CAN) se charge, par la suite, de convertir
ce signal en données binaires.
8
Conversion Analogique - Numérique

- Echantillonnage
Shannon Fe ≥ 2 Fmax

- Quantification
- Codage ex 8 bits

9
Exemple de convertisseur
analogique numérique (CAN)

10
En résumé
Avantages des systèmes et techniques numériques
 les systèmes sont plus simples à concevoir

 le stockage de l’information est facile

 la précision et l’exactitude sont accrues

 on peut programmer leurs opérations

 les circuits numériques sont moins affectés par le bruit

 on peut mettre un grand nombre de systèmes (circuits)


numériques sur la même puce

11
En résumé (suite)
Un seul désavantage:
 Le monde réel est analogique
Solution
1. Traduire les signaux analogiques du monde

réel en signaux numériques (CAN),

2. Traiter (agir) sur l’information numérique,

3. Convertir les sorties numériques en une forme

analogique à adapter au monde réel (CNA).


12
Exemple d’application des CAN et CNA

13
Chapitre 1: Numération
et représentation de
l’information dans la
machine
Module (Tronc commun) : Electronique Par
numérique (M33)
1 Abdellatif OBBADI
Introduction
Langage compréhensible
par l’homme

la codification
(ou le codage)

Langage compréhensible
par la machine
2
Introduction
Un langage, c’est :
Un alphabet : ensemble de symboles
utilisés
Des mots, des phrases : combinaisons
des éléments (des lettres) de l’alphabet
Une syntaxe : ensemble de règles qui
définissent comment construire ces
mots et ces phrases

3
Introduction
•Prenons le système décimal
La base 10, on l’utilise tous les jours !
•Alphabet : 0 , 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7 , 8 , 9
•Mots : 2856,45
•Syntaxe : c’est un code de position. Cela
signifie que la valeur d’un chiffre dépend de
sa position dans le nombre : son rang.

•(ex: 2856 est différent de 8652, pourtant se


sont les mêmes symboles qui sont utilisés)
4
Introduction
• Le rang
position d’un chiffre dans un nombre, le rang se compte en
partant de la droite, à partir du rang 1.
• Le poids
A chaque rang est associé un poids, c’est à dire le
coefficient par lequel il faudra multiplier le chiffre pour
obtenir sa valeur réelle.

2 8 6 5
RANG 4 3 2 1 x (multiplication)
POIDS 1000 100 10 1

VALEUR = (2 x 1000) + (8 x 100) + (6 x 10) + (5 x 1)


2000 + 800 + 60 + 5 = 2865
5
Introduction
• On peut en déduire une formule
qui lie le poids et le rang

POIDS = BASE (RANG – 1)


Pour le système décimal
• Si on reprend l’exemple précédent, Base = 10
donc
2 8 6 5 POIDS = 10 (RANG – 1)

RANG 4 3 2 1

POIDS 1000 100 10 1 POIDS = 10 (1 – 1) = 100 = 1

POIDS = 10 (2 – 1) = 101 = 10
103 102 101 100

VALEUR = (2 x 103) + (8 x 102) + (6 x 101) + (5 x 100) = 2865


6
Le système binaire
•Alphabet : 0 , 1
•Mots : 01101,101
•Syntaxe : code de position
•Nous sommes donc en base 2
•POIDS = 2 (RANG – 1)
•Notation des nombres
•n2 ex: (1001)2 pour un nombre en base 2
•n10 ex: (9)10 pour un nombre en base 10
7
La conversion des nombres entiers
• Base 2 vers base 10

POIDS = 2 (RANG – 1)
• Exemple (11100110)2  (?)10

1 1 1 0 0 1 1 0
RANG 8 7 6 5 4 3 2 1

POIDS 27 26 25 24 23 22 21 20
POIDS = 2 (6 – 1) = 25 = 32

VALEUR = (1 x 27) + (1 x 26) + (1 x 25) + (0 x 24)


+ (0 x 23) + (1 x 22) + (1 x 21) + (0 x 20)
= 128 + 64 + 32 + 0 + 0 + 4 + 2 + 0 = (230)10
8
La conversion des nombres entiers
• Base 10 vers base 2
230 2 Première méthode :
0 les divisions successives
115 2
Exemple : 23010  (?)2
1
57 2
1
28 2
0
14 2
0
7 2
1
Sens de lecture 3 2
1
Réponse : 1 2
(11100110)2 1
0
9
La conversion des nombres entiers
•Base 10 vers base 2
Deuxième méthode : les soustractions successives
Exemple : 23010  (?)2
• On recherche le plus grand poids que l’on peut retrancher
au nombre à convertir (230)10
Ici, on peut retirer 128 (27) donc on note 1 sous ce poids

Poids 128 64 32 16 8 4 2 1

Reste 102 38 6 6 6 2 0 0

( 1 1 1 0 0 1 1 0 )2
10
La conversion des nombres entiers
•Les opérations binaires
 L’addition
Exemple
(1011)2 + (0110)2
+ 0 1
Soit (11)10 + (6)10 = (17)10

1 1 1 Retenues intermédiaires
0 0 1
1 0 1 1
+ 0 1 1 0
1 1 0* ------------------------
1 0 0 0 1
* 1 + 1 = 10
Je pose 0 et je retiens 1 (17)10
11
La conversion des nombres entiers
•Les opérations binaires
 La soustraction
Exemple
0 1 (1011)2 - (0110)2
-
Soit (11)10 - (6)10 = (5)10
0 0 1* 1 0 1 1
- 0 1 1 0
1 1 0 1 Retenues intermédiaires
------------------------
0 1 0 1
* Je pose 1 et je retiens 1
(5)10
12
La conversion des nombres entiers
•Les opérations binaires
 La multiplication
Exemple
(1011)2 x (110)2
0 1 Soit (11)10 x (6)10 = (66)10
x
1 0 1 1
0 0 0 x 1 1 0
------------------------
1 1 1 1 Retenues intermédiaires
1 0 1 0 0 0 0
1 0 1 1 .
1 0 1 1 . .
------------------------------
(66)10 1 0 0 0 0 1 0
13
La conversion des nombres entiers
•Les opérations binaires
 La division

101100 100
-100
------- 1 0 1 1 (44)10
1 1
110 Sens de lecture
-100
------- Exemple
100
(101100)2 ÷ (100)2
-100
-------
0 Soit (44)10 ÷ (4)10 = (11)10
14
Le système octal et hexadécimal

•Le langage binaire a l’avantage


d’être compréhensible par la
machine mais il est difficilement
« assimilable » par la l’homme.
•Par conséquent, on utilise d’autres
systèmes de notation :
•Le système octal
•Le système hexadécimal
15
Le système octal
•Définition du langage

•Alphabet : 0 , 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7
•Mots : 125,57
•Syntaxe : code de position
•Nous sommes donc en base 8
•POIDS = 8 (RANG – 1)
•Notation des nombres
•n8 ex: (2542)8
16
Le système octal Premières puissances de 8

n 8n
• Base 8 vers base 10
0 1
1 8
POIDS = 8 (RANG – 1)
2 64
• Exemple (1207)8  (?)10 3 512
4 4 096
1 2 0 7 5 32 768
6 262 144
RANG 4 3 2 1 7 2 097 152
POIDS 83 82 81 80
POIDS = 8 (4 – 1) = 83 = 512

VALEUR = (1 x 83) + (2 x 82) + (0 x 81) + (7 x 80)


= 512 + 128 + 0 + 7 = (647)10

17
Le système octal
•Base 10 vers base 8
On utilise la méthode des divisions successives
Même principe que pour le système binaire,
SAUF que l’on divise par 8
647 8
7 80 8
0
10 8
Exemple : (647)10  (?)8 2
1 8
1
0

Sens de lecture
Réponse : (1207)8 18
Le système octal
• Base 2 vers base 8
• Un nombre octal est constitué de chiffres de 0 à 7 qui
constituent le regroupement de 3 chiffres binaires (car 23 =
8)
• Le regroupement se fait en commençant par la droite
Exemple (1010000111)2  (?)8

1 0 1 0 0 0 0 1 1 1
RANG 3 2 1 3 2 1 3 2 1 3 2 1

POIDS 22 21 20 22 21 20 22 21 20 22 21 20

VALEUR 0 + 0 + 1 0 + 2 + 0 0 + 0 + 0 4 + 2 + 1

( 1 2 0 7 )8
19
Le système octal
• Base 8 vers base 2 Base 10 Base 2
Il suffit de savoir compter jusqu’à 7 en binaire ! 0 0
1 1
2 10
3 11
Exemple (1207)8  (?)2 4 100
5 101

1 2 0 7 6 110
7 111

0 0 1 0 1 0 0 0 0 1 1 1

Résultat  ( 1 0 1 0 0 0 0 1 1 1 )2
20
Les opérations en octal
Addition Soustraction
Exemple Exemple
(2572)8 + (310)8 (2572)8 - (610)8
Soit (1402)10 + (200)10 = (1602)10 Soit (1402)10 - (392)10 = (1010)10

1 1

2 5 7 2 2 5 7 2
+ 3 1 0 - 6 1 0
1
------------------------ ------------------------
3 1 0 2 1 7 6 2

(5 + 8) – 6 = 7 21
Le système hexadécimal
•Définition du langage

•Alphabet : 0,1,2,3,4,5,6,7,8,9,A,B,C,D,E,F
• Mots : 2F5,57D
•Syntaxe : code de position
•Nous sommes donc en base 16
•POIDS = 16 (RANG – 1)
•Notation des nombres
•n16 ex: (2AF2)16
22
Le système hexadécimal
Premières puissances de 16
2.2 – Base 16 vers base 10
n 16n

0 1
POIDS = 16 (RANG – 1) 1 16
• Exemple (1A8F)8  (?)10 2 256
3 4096

1 A 8 F 4 65 536
5 1 048 576
RANG 4 3 2 1 6 16 777 216
POIDS 163 162 161 160
POIDS = 16 (3 – 1) = 162 = 256

VALEUR = (1 x 163) + (10 x 162) + (8 x 161) + (15 x 160)


= 4096 + 2560 + 128 + 15
= (6799)10
23
Le système hexadécimal
• Base 10 vers base 16
On utilise la méthode des divisions successives
Même principe que pour le système binaire,
SAUF que l’on divise par 16
7004 16
Exemple : (7004)10  (?)16
C 437 16
5
Détails 27 16
B
437 x 16 = 6992 1 16
7004 – 6992 = 12  C 1
0
27 x 16 = 432
437 – 432 = 5
Sens de lecture
27 – 16 = 11  B
Réponse : (1B5C)16 24
Le système hexadécimal
• Base 2 vers base 16
• Un nombre hexa est constitué de chiffres de 0 à F qui
constituent le regroupement de 4 chiffres binaires (car 24 =
16)
• Le regroupement se fait en commençant par la droite
Exemple (1101101011100)2  (?)16

1 1 0 1 1 0 1 0 1 1 1 0 0
RANG 4 3 2 1 4 3 2 1 4 3 2 1 4 3 2 1

POIDS 23 22 21 20 23 22 21 20 23 22 21 20 23 22 21 20

VALEUR 0+ 0+ 0+1 8+ 0+ 2+ 1 0+ 4+ 0+ 1 8+ 4+ 0+0

( 1 B 5 C )16
25
Le système hexadécimal Base Base
• Base 16 vers base 2 16 2
0 0
Il suffit de savoir compter jusqu’à 15 en binaire ! 1 1
2 10
Exemple (1B5C)16  (?)2
3 11
1 B 5 C 4 100
5 101
6 110
7 111
8 1000
0 0 0 1 1 0 1 1 0 1 0 1 1 1 0 0 9 1001
A 1010
Résultat  ( 1 1 0 1 1 0 1 0 1 1 1 0 0 )2 B 1011
Bit de poids le plus faible
C 1100
Exemple : LSB (Less significant Bit)
D 1101
Binaire 1101 1100 1111 0111 1011 0010 1010 1110 E 1110
Hexadécimal D C F 7 B 2 A E F 1111
(13) (12) (15) (7) (11) (2) (10) (14) 26
Le système hexadécimal
•Base 16 vers Base 8
•Pour passer de la base 16 vers la base 8 ou
inversement, le plus simple est de repasser par
le binaire

•Ex. (FF0)16= (1111 1111 0000)2

•(111 111 110 000)2 = (7 7 6 0)8

27
Les opérations en hexadécimal
Addition Soustraction
Exemple Exemple
(2F12)16 + (3C0)16 (2F12)16 - (3C0)16
Soit (12050)10 + (960)10 = (13010)10 Soit (12050)10 - (960)10 = (11090)10

2 F 1 2 2 F 1 2
+ 3 C 0 - 3 C 0
1
------------------------ ------------------------
3 2 D 2 2 B 5 2

C  12
1 + 12 = 13  D
(1 + 16) – 12 = 5 28
Codes

• BCD « Binary Coded Decimal »

• Gray ou binaire réfléchi

• ASCII « American Standard Code for Information


Interchange »
Code BCD
(Binary Coded Decimal )

 Décimal Codé Binaire : en français

 Chaque chiffre d'un nombre est codé sur 4 bits

Exemple
1 2 9 5 6 2

0001 0010 1001 0101 0110 0010

(129)10 = ( 0001 0010 1001)BCD (562)10 = (0101 0110 0010)BCD


Code Gray

Code Gray ou binaire réfléchi : code à symétries multiples

Construction 0
1
Code Gray
Code Gray ou binaire réfléchi : code à symétries multiples

Construction 0
1
1
Symétrie
0

«Miroir»
Code Gray
Code Gray ou binaire réfléchi : code à symétries multiples

Construction
00 On complète par des 0
01
11
10 On complète par des 1
Code Gray

Code Gray ou binaire réfléchi : code à symétries multiples

Construction
00
01
11
10 Symétrie
10
11
01
00
Code Gray
Code Gray ou binaire réfléchi : code à symétries multiples

Construction 000
001
On complète par des 0
011
010
110
111 On complète par des 1
101
100
Code Gray
Binary Gray
0 0 0 0 0 0 0 0 0
1 0 0 0 1 0 0 0 1
2 0 0 1 0 0 0 1 1
3 0 0 1 1 0 0 1 0
4 0 1 0 0 0 1 1 0
5 0 1 0 1 0 1 1 1
6 0 1 1 0 0 1 0 1
7 0 1 1 1 0 1 0 0
8 1 0 0 0 1 1 0 0
9 1 0 0 1 1 1 0 1
10 1 0 1 0 1 1 1 1
11 1 0 1 1 1 1 1 0
12 1 1 0 0 1 0 1 0
13 1 1 0 1 1 0 1 1
14 1 1 1 0 1 0 0 1
15 1 1 1 1 1 0 0 0
Conversion de la base binaire au code
Gray (1ème méthode)
Le bit de gauche, du poids le plus fort, reste le même
qu’en binaire;
De la gauche vers la droite, chaque bit est additionné
à son voisin de droite. La somme est reportée à la
ligne inférieure, qui correspond au code Gray. Les
retenues sont négligées;
Le résultat en Gray comporte toujours le même
nombre de bits que la représentation binaire ordinaire
Conversion de la base binaire au code
Gray (1eme méthode)

(0111)2=(?)Gray Le retenue est négligée


Le retenue est négligée
1 1
0 1 1
+ 0 1 1 1 Code binaire

0 1 0 0 Code Gray
Conversion du code Gray à la base
binaire

Le bit de gauche, du poids le plus fort, reste le


même qu’en binaire;
De la gauche vers la droite, on additionne au
bit Gray le résultat binaire de la colonne
précédente. Les retenues sont négligées;
Le résultat en binaire comporte toujours le
même nombre de bits que la représentation
Gray.
Conversion du code Gray à la base
binaire (1eme méthode)

(0100) Gray =(?)2

0 1 1
+ 0 1 0 0 Code Gray

0 1 1 1 Code binaire
Conversion de la base binaire au code
Gray (2eme méthode)
Codage des caractères
 Les caractères englobent : les lettres alphabétiques ( A, a, B, b,..
), les chiffres, et les autres symboles ( > , ; / : …. ) .
 Le codage le plus utilisé est le ASCII (American Standard Code
for Information Interchange)
 Dans ce codage chaque caractère est représenté sur 8 bits .
 Avec 8 bits on peut avoir 28 = 256 combinaisons
 Chaque combinaison représente un caractère
– Exemple :
• Le code 65 (01000001)2 correspond au caractère A
• Le code 97 (01100001)2 correspond au caractère a
• Le code 58 (00111010)2 correspond au caractère :
Représentation des caractères
Représentation des nombres entiers
• Il existe deux types d’entiers :
– les entiers non signés ( positifs )
– les entiers signés ( positifs ou négatifs )
• Problème : Comment indiquer à la machine qu’un
nombre est négatif ou positif ?

• Il existe 3 méthodes pour représenter les nombres


négatifs :
– Signe / valeur absolue
– Complément à 1 (complément restreint )
– Complément à 2 (complément à vrai )
Représentation des nombres négatifs

 En décimal on utilise les signes « + » ou « - »


Positif : + 114 ou 114 Négatif : - 114

 Comment représenter un nombre négatif dans


un ordinateur ?

 Contraintes
* En binaire seul 0 et 1 sont utilisables
* Utilisation d’un nombre fixe de bits
Méthode 1: signe/valeur absolue
Si on travail sur n bits, alors le bit de poids fort
indique le signe du nombre :
0 si nombre positif
1 indique un nombre négatif
 Les autres bits indiquent la valeur absolue
Exemple
Bit de Bit de
signe signe

0 1 1 1 0 0 0 1 1 1 1 1 0 0 0 1

+ 113 - 113
Méthode 1: signe/valeur absolue
Sur 3 bits on obtient :
signe VA valeur • Les valeurs sont comprises
0 00 +0 entre -3 et +3
0 01 +1
0 10 +2 -3 ≤ N ≤ +3
0 11 +3 - ( 4-1 ) ≤ N ≤ + (4 -1 )
-(22 -1) ≤ N ≤ +(22-1 )
1 00 -0
-(2 (3 -1) -1) ≤ N ≤ +(2 (3 -1) -1 )
1 01 -1
1 10 -2
1 11 -3

Si on travail sur n bits, l’intervalle des valeurs


qu’on peut représenter en S/VA :
-(2 (n -1) -1) ≤ N ≤ +(2 (n -1) -1 )
Avantages et inconvénients de la
représentation signe/valeur absolue
Avantage
 C’est une représentation assez simple
Inconvénients
 Le zéro possède deux représentations +0 (000) et -0 (100)
ce qui conduit à des difficultés au niveau des opérations
arithmétiques.

 Pour les opérations arithmétiques il nous faut deux


circuits: l’un pour l’addition et l’autre pour la soustraction .

L’idéal est d’utiliser un seul circuit pour faire


les deux opérations, puisque
a-b=a+(-b)
Méthode 2: Représentation en complément à un
• On appel complément à un d’un nombre N le nombre N’ tel que :

N+N’=2n-1
n : est le nombre de bits de la représentation du nombre N .
Exemple :

Soit N=1010 sur 4 bits N’= (24 - 1)-N

N’=(16-1 )-(10) = (1111)2 – (1010)2 = 0101

1 0 1 0 N
+
0 1 0 1 N’
= 1 1 1 1
Méthode 2: Représentation en complément à un
 Remarque 1

Pour trouver le complément à un d’un nombre, il suffit


d’inverser tous les bits de ce nombre : le bit 0
devient 1 et le 1 devient 0.

Exemple Sur 4 Bits Sur 5 Bits

1 0 1 0 0 1 0 1 0

 Remarque 2 0 1 0 1 1 0 1 0 1
Le complément à un du complément à un d’un nombre est égale au
nombre lui même .
CA1(CA1(N))= N
Méthode 2: Représentation en complément à un
 On dispose également d’un bit de signe comme dans la méthode
« signe/valeur absolue » mais pour la valeur négative on prend le
complément à 1 de la valeur absolue.
 Pour la valeur positive on garde la même valeur que dans la
méthode Signe / Valeur absolue.
 Pour la valeur négative on complémente à 1 et on prend « 1 » pour le
bit de signe.
Exemple 1
Bit de Bit de
signe signe

0 1 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 1 1 1 0

+ 113 - 113
Méthode 2: Représentation en complément à un

Exemple 2 :
• Quelle est la valeur décimale représentée par la
valeur 101010 en complément à 1 sur 6 bits ?
• Le bit du poids fort indique qu'il s'agit d'un nombre
négatif.
Valeur = - CA1(101010)
= - (010101)2= - ( 21)10
Méthode 2: Représentation en complément à un
Si on travail sur 3 bits : Valeur en Valeur en Valeur
CA1 binaire décimal
000 000 +0
001 001 +1
010 010 +2
011 011 +3
100 - 011 -3
101 - 010 -2
110 - 001 -1
111 - 000 -0

• Dans cette représentation, le bit du poids fort nous indique le signe .


• On remarque que dans cette représentation le zéro possède aussi
une double représentation ( +0 et – 0 ) .
Méthode 2: Représentation en complément à un

• Sur 3 bits on remarque que les valeurs sont comprises


entre -3 et +3

-3 ≤ N ≤ +3
- ( 4-1 ) ≤ N ≤ + (4 -1 )
-(22 -1) ≤ N ≤ +(22-1 )
-(2 (3 -1) -1) ≤ N ≤ +(2 (3 -1) -1 )

Si on travail sur n bits, l’intervalle des valeurs qu’on peut


représenter en CA1 :

-(2 (n -1) -1) ≤ N ≤ +(2 (n -1) -1 )


Méthode 2: Représentation en complément à un
Méthode 3: Représentation en complément à
deux
Méthode 3: Représentation en complément à deux
 Remarque 1
Pour trouver le compétemment à 2 d’un nombre : il faut
parcourir les bits de ce nombre à partir du poids faible et
garder tous les bits avant le premier 1 et inverser les autres
bits qui viennent après.
0 1 0 0 0 1 0 1 1 1 0 1 0 1 0 0

1 0 1 1 1 0 1 1 0 0 1 0 1 1 0 0

 Remarque 2
• Dans cette représentation, le bit du poids fort nous indique le
signe ( 0 : positif, 1 : négatif ).
• Le complément à deux du complément à deux d’un nombre est
égale au nombre lui même.
CA2(CA2(N))= N
Méthode 3: Représentation en complément à
deux
Exemple :

* Quelle est la valeur décimale représentée par la


valeur 101010 en complément à deux sur 6 bits ?

* Le bit poids fort indique qu'il s'agit d'un nombre


négatif.

Valeur = - CA2(101010)
= - (010101 + 1)
= - (010110)2= - ( 22)
Méthode 3: Représentation en complément à deux
Si on travail sur 3 bits :
Valeur en Valeur en Valeur Valeur en Valeur en Valeur
CA1 binaire décimal CA2 binaire décimal

000 000 +0 000 000 +0


001 001 +1 001 001 +1
010 010 +2 010 010 +2
011 011 +3 011 011 +3
100 - 011 -3 100 - 100 -4
101 - 010 -2 101 - 011 -3
110 - 001 -1 110 - 010 -2
111 - 000 -0 111 - 001 -1

CA2(0) = (111)+1= 1 000 = (000) sur 3 bits


On remarque que le zéro n’a pas une double représentation.
Méthode 3: Représentation en complément à
deux
•Sur 3 bits on remarque que les valeurs sont comprises entre -4 et +3

-4 ≤ N ≤ +3
- 4 ≤ N ≤ + (4 -1 )
- 22 ≤ N ≤ +(22-1 )
-2 (3 -1) ≤ N ≤ (2 (3 -1) -1 )

Si on travail sur n bits, l’intervalle des valeurs qu’on peut


représenter en CA2 :
-(2 (n -1)) ≤ N ≤ +(2 (n -1) -1 )

La représentation en complément à deux ( complément à vrai )


est la représentation la plus utilisée pour la représentation des
nombres négatifs dans la machine
Opérations arithmétiques en CA2
•Si on prend deux nombres entiers a et b sur n bits, on remarque
que la soustraction peut être ramener à une addition :
a – b = a + (-b)
• Pour cela il suffit de trouver une valeur équivalente à -b ?
a – b = a + 2n – b = a + (2n – 1) – b + 1

On a b + CA1(b)= 2n – 1 donc CA1(b) = (2n – 1) – b

Si on remplace dans la première équation on obtient :


a – b = a + CA1(b) + 1
= a + CA2(b)

On donc transformer la soustraction en une addition .


Opérations arithmétiques en CA2

Effectuer les opérations suivantes sur 5 Bits, en utilisant la


représentation en CA2
0 1 0 0 1 + 0 1 0 0 1
+ +9
+9
0 0 1 0 0 -4 1 1 1 0 0
+4
+5
+ 13 1 0 0 1 0 1
0 1 1 0 1

Report

Le résultat est positif


Le résultat est positif
(00101)2= ( 5)10
(01101)2= ( 13)10
Opérations arithmétiques en CA2
1 0 1 1 1 1 0 1 1 1
-9 + -9 +
1 1 1 0 0 0 1 0 0 1
-4 +9
- 13 +0
1 1 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0

Report Report

Le résultat est négatif :


Le résultat est positif
Résultat = - CA2 (10011)= -( 01101)
(00000)2= ( 0)10
= - 13
Retenue et débordement

 On dit qu’il y a une retenue si une opération


arithmétique génère un report .

 On dit qu’il y a un débordement (Over Flow )


ou dépassement de capacité: si le nombre de
bits utilisés est insuffisant pour contenir le
résultat. L ’opération est donc fausse.
Cas de débordement
0 1 1 0
0 1 0 0 1 1 0 1 1 1
+9 + +
-9
0 1 0 0 0 1 1 0 0 0
+8 -8
+ 17 1 0 0 0 1 - 17
0 1 1 1 1

Négatif
Positif

 débordement si la somme de deux nombres positifs donne un


nombre négatif
 Ou la somme de deux nombres négatifs donne un Nombre positif

 Il y a jamais un débordement si les deux nombres sont


de signes différents.
Représentation des nombres fractionnaires
 Ce sont des nombres qui Nombre sur N bits
comportent des chiffres
après la virgule
 Un nombre réel est bN-1-k ...b1b0 b-1b-2...b-k
constitué de deux parties :
la partie entière et la partie
Partie
fractionnelle.
Partie entière fractionnaire
* En base 10 sur k bits
- 98,765 = 9.10 1 + 8.10 0 + 7.10 - 1 + 6.10 - 2 + 5.10 – 3
* En base n
- an … a0, … a- p = an bn + ….. + a0 b0 + …..+ a-p b-p
* Exemples
- (10,101)2 = 1 . 21 + 0 . 20 + 1 . 2 - 1 + 0 . 2- 2 + 1 . 2- 3 = ( 2,625 )10
- (2,07)8 = 2 . 80 + 0 . 8 - 1 + 7 . 8 - 2 = 2 + 0,109375 = (2,109375)10
- (F,5)16 = F . 16 0 + 5 . 16 – 1 = 15 + 0,3125 = ( 15,3125 ) 10 67
Passage de la base 2 à la base 10
•Conversion binaire - décimal d'une partie
fractionnaire
•On peut décomposer la partie fractionnaire en
puissance de 2 négatives.
0,1010012 => 0,64062510

1 0 1 0 0 1
1 x 2-1 = 0,5 + x x x x x x
0 x 2-2 = 0 + 2-1 2-2 2-3 2-4 2-5 2-6
1 x 2-3 = 0,125 + (0,5) (0,25) (0,125) (0,0625) (0,03125) (0,015625)
0x 2-4 = 0 +
0 x 2-5 = 0 +
1x 2-6 = 0,015625 0,5 + 0 + 0,125 + 0 + 0 + 0,015625 0,640625
0,640625

68
Passage de la base 10 à la base n
La partie entière est transformée en effectuant des divisions successives.
On multiplie la partie fractionnaire par n, On répète l’opération sur la partie
fractionnaire du produit jusqu’à ce qu’elle soit nulle (ou que la précision souhaitée
soit atteinte),
Ce codage peut s’écrire sous la forme:
[partie entière en binaire, partie décimale en binaire]
Exemple : Passage de la base 10 à la base 2
 54,25 ( 10 ) = 54 ( 10 ) + 0,25( 10 )
 ( 54 ) 10 = ( 110110 ) 2 Remarque :
 0,25 × 2 = 0,50 Le nombre de bits
0 après la virgule va
déterminer la
précision .
 0,50 × 2 = 1,00
1
(54 ,25) 10 = ( 110110,010 ) 2
 0,00 × 2 = 0,00 0 69
Exemple : Passage de la base 10 à la base 8

 20,35 ( 10 ) = 20 ( 10 ) + 0,35 ( 10 ) = ( 24,2631 ) 8


 ( 20 ) 10 = ( 24 ) 8
 0,35 × 8 = 2,80 2

 0,80 × 8 = 6,40 6

 0,40 × 8 = 3,20 3

 0,20 × 8 = 1,60 1

Une longueur finie en base 10 peut être infinie en base B


On conserve la précision relative 10-3 est approximée par 2-10 70
Nombre binaire à virgule flottante
Afin de représenter les très grands ou très petits nombres, nous utilisons
généralement une méthode assez pratique appelée notation scientifique.
Exposant

E
Y = M.2
Mantisse
La norme IEEE 754 normalise cette représentation. Elle distingue 2
représentations:
 Format 32 bits simple précision (type float)
 Format 64 bits double précision
exposant codé = exposant réel + excédent

71
Nombre binaire à virgule flottante
La norme IEEE 754 définit la façon de coder un nombre réel:
la forme 1,xxxxx...×2n (exemple 1,0101 × 22).
Cette norme se propose de coder le nombre sur 32 bits et définit trois
composantes :
• le signe est représenté par un seul bit, le bit de poids fort (celui le
plus à gauche)
• l'exposant (décalé) est codé sur les 8 bits consécutifs au signe
• la mantisse (les bits situés après la virgule) sur les 23 bits restants
• Ainsi le codage se fait sous la forme suivante :
seeeeeeeemmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm

72
Nombre binaire à virgule flottante
 Format 32 bits
Il est représenté en binaire décalé
avec un biais égal à 127 (translation
Bit = 0: M signe +
Bit = 1: M signe - de 127).
31 30 23 22 0

S Exposant E Mantisse M
E+127
Bit de signe
8 bits 23 bits

32 bits

Il est inutile de ranger le chiffre 2 de la base 2 pour exprimer 2E


puisque c'est identique pour tous les nombres (implicite).
73
Nombre binaire à virgule flottante

Correspondance entre l'exposant réel (sur 8 bits en


signé) et l'exposant décalé (sur 8 bits):

-127 0 128
Eréel

E 0 127 255
translation de
+ 127

E = Eréel + 127

74
La norme IEEE 754 sur 32 bits
Exemple:1
 1,mantisse * 2 exposant
Codage en
binaire
12,5 = 8 + 4 + 0,5
12,5 = +1,1001*23 Forme normalisée
12,5 = 23 + 22 + 2-1
12,5 = (1100,1)2 Codage de 3 par excès de 127
3+127 = 128+2 = 27+21 = (10000010)2

0 100 0001 0 100 1000 0000 0000 0000 0000


4 1 4 8 0 0 0 0
12,5 =(41480000)IEEE 754
75
Nombre binaire à virgule flottante

Représentation en simple précision


Exemple 2: Traduire en binaire format flottant simple précision
32 bits le nombre : - 1039,0
1)Signe : 1
2)Traduire en binaire (1039)10 = (0000 0100 0000 1111)2
3)Constituez la mantisse : 1, mantisse × 2n
0000 0100 0000 1111 = 1,00 0000 1111 × 210
1 00 0 00 0 11 1 1

(décalage de dix chiffres vers la droite après la virgule )


76
Nombre binaire à virgule flottante
Représentation en simple précision
4)Constituez le calage IEEE en simple précision 8 bits : 28 - 1 - 1 = 127
5)Constituez l'exposant : 0000 0100 0000 1111 = 1,00 0000 1111 × 210
exposant = 10 + calage = 10 +127= 137
4)Exprimer l'exposant en binaire (137)10 = (1000 1001)2
5)Etendre la partie fractionnaire à 23 bits
mantisse sur 23 bits = 000 0001 1110 0000 0000 0000

1 1 0 0 01 0 01 00 0 00 0 11 1 100 0 00 0 00 0 00 0 0

(- 1039,0)10 = (1100 0100 1000 0001 1110 0000 0000 0000)2

En hexadecimal: C4 81 E0 00
77
Nombre binaire à virgule : Exemple
Exemple: 3
Soit à coder en simple précision la valeur 525,5.
525,5 est positif donc le 1er bit sera s = 0.
Sa représentation en base 2 est la suivante :
1000001101,1
En normalisant, on trouve : 1,0000011011 × 29
On ajoute 127 à l'exposant 9 ce qui donne 136, soit en
base 2 : eeeeeeee = 10001000
La mantisse est composée de la partie décimale de 525,5
en base 2 normalisée, c'est-à-dire 0000011011.
Comme la mantisse doit occuper 23 bits, il est nécessaire
d'ajouter des zéros pour la compléter :
00000110110000000000000
La représentation du nombre 525,5 en binaire avec la norme
IEEE est donc :
0 1000 1000 00000110110000000000000
0100 0100 0000 0011 0110 0000 0000 0000 78

(4403600 en hexadécimal)
Nombre binaire à virgule : Règles

• Certaines conditions sont toutefois à respecter pour


les exposants :
• l'exposant 00000000 est interdit
• l'exposant 11111111 est interdit. On s'en sert
toutefois pour signaler des erreurs, on appelle
alors cette configuration du nombre NaN, ce qui
signifie Not a Number
• Il faut rajouter 127 (01111111) à l'exposant pour
une conversion de décimal vers un nombre réel
binaire. Les exposants peuvent ainsi aller de -254
à 255

79
Etendue des nombres

Quels nombres peut-on exprimer en format


NORMALISE simple précision (32 bits)?

 Exposant Eréel
Il varie de -126 à + 127.
L'exposant E décalé varie donc de 1 à 254.

 Mantisse
Mmin = (1,000 0000 0000 0000 0000 0000)b

Mmax = (1,111 1111 1111 1111 1111 1111)b

80
Etendue des nombres

 Le plus petit réel représentable dans ce


format est :

Ymin = (1,000 0000 0000 0000 0000 0000)b . 2-126


= 2-126
 1,17549.10-38

Il est à noter que nous avons la même valeur en


négatif (bit de signe S = 1)!

81
Etendue des nombres

 Le plus grand réel représentable dans ce


format est :

Ymax = (1,111 1111 1111 1111 1111 1111)b . 2127


= (1+2-1+2-2+…+2-23) . 2127

Or (1+2-1+2-2+…+2-23) = S24 est la somme des 24


premiers termes d'une suite géométrique de raison 2-1.

1  (2 1 )24
S24   2  2 23
1  2 1

82
Etendue des nombres
Ymax = (1+2-1+2-2+…+2-23) . 2127
= (2 – 2-23) . 2127
 3,40282 . 1038

 Etendue des nombres réels normalisés


Nombres négatifs Nombres positifs
normalisés exprimables normalisés exprimables

Zéro

-(2-2-23) . 2127 -2-126 0 2-126 (2-2-23) . 2127

83
Etendue des nombres
 Codages de zéro
Nous avons vu que la valeur minimale de l'exposant
était Eréel = -126 (pour les valeurs normalisées).
On utilise alors l'exposant Eréel = - 127 (E biaisé =
0) et une mantisse nulle pour coder 0. On obtient
donc deux représentation de zéro:

0 0000 0000 000 0000 0000 0000 0000 0000

S E biaisé Mantisse

1 0000 0000 000 0000 0000 0000 0000 0000

84
Etendue des nombres
 Codages de l'infini
Nous avons vu que la valeur maximale de l'exposant
était Eréel = 127.
On utilise alors l'exposant Eréel = 128 (E biaisé =
255) et une mantisse nulle pour coder l'infini.

+¥ 0 1111 1111 000 0000 0000 0000 0000 0000

S E biaisé Mantisse

-¥ 1 1111 1111 000 0000 0000 0000 0000 0000

85
Etendue des nombres

 Résumé

2 codages du
Zéro

-2-127 2-127

Nombres négatifs Nombres positifs


normalisés exprimables normalisés exprimables

-2128 2128
Codage Codage
de -¥ de +¥

-(2-2-23) . 2127 -2-126 0 2-126 (2-2-23) . 2127

86
Etendue des nombres
 Autres codages
Bit S E réel E biaisé Mantisse Codage de:
0 128 255 0 NaN
1 128 255 0 NaN
0 -127 0 0 valeurs
dénormalisées
1 -127 0 0 valeurs
dénormalisées

NaN = Not A Number: codes qui permettent de


signaliser des erreurs comme par exemple une
division par 0.
87
Nombre binaire à virgule flottante

Limites

88
Chapitre 2 : Algèbre
de Boole et
Logique combinatoire

Module (Tronc commun) : Electronique Par


numérique (M33) Abdellatif OBBADI1
Tables de vérité

Entrées Sortie
C B A S
0 0 0 0
0 0 1 0
0 1 0 1
0 1 1 1
1 0 0 0
1 0 1 1
1 1 0 1
1 1 1 0 2
Opérations de base

• Reposent sur 3 opérateurs de base:


– ET, OU, NON
– Toutes les équations logiques sont formées de ces
3 opérateurs

3
Fonction logique NON
• En anglais: NOT
• Représentation:
Représentation française
F=A
a a
1
Table de vérité

Entrée Sortie
Représentation américaine
A F A F
0 1

1 0 Symbole graphique
4
Fonction logique ET
• En anglais: AND
• Représentation:

F = A * B ou A • B ou AB Représentation française

A F
Table de vérité &
B
Entrée Sortie

B A F
Représentation américaine
0 0 0
A
0 1 0 F

1 0 0 B

1 1 1 Symbole graphique
5
Fonction logique OU
• En anglais: OR
• Représentation:

F=A+B
Représentation française
A
F
Table de vérité
1
B
Entrée Sortie

B A F Représentation américaine
0 0 0
A
0 1 1 F

1 0 1 B
1 1 1 Symbole graphique 6
Fonction logique NON-ET
• En anglais: NAND
• Représentation:

F=A*B

Représentation française
Table de vérité
A
A.B
Entrée Sortie B
&
B A F
Représentation américaine
0 0 1
A
0 1 1 F

1 0 1 B
1 1 0 Symbole graphique
7
Fonction logique NON-OU
• En anglais: NOR
• Représentation:

F= A+B
Représentation française
Table de vérité
A A+B
Entrée Sortie 1
B
B A F
Représentation américaine
0 0 1
A
0 1 0 F

1 0 0 B
1 1 0 Symbole graphique
8
Fonction OU-EXCLUSIF
• En anglais: EXOR
• Représentation: A*B+A*B

F=AB
Représentation française
Table de vérité
a
a+b
Entrée Sortie b =1

B A F
Représentation américaine
0 0 0
A
0 1 1 F

1 0 1 B
1 1 0 Symbole graphique
9
Fonction NON OU-EXCLUSIF
• En anglais: EXNOR
• Représentation:
A*B+A*B

F=AB Représentation française


a
Table de vérité
=1
b
Entrée Sortie

B A F Représentation américaine
0 0 1
A
0 1 0 F

1 0 0 B
1 1 1 Symbole graphique
10
Représentation des portes élémentaires (Rep. française)

Représentation des portes élémentaires (Rep. américaine)

11
Lois fondamentales de l’algèbre booléenne: Règles, postulats et théorèmes

• Commutativité • Fermeture:
 A+B= B+A  Si A et B sont des variables Booléennes, alors
 A*B = B*A A+B , A*B sont aussi des variables Booléennes.
• Associativité
 A + (B + C) = (A + B) + C
 A * (B * C) = (A * B) * C
• Distributivité
 ET/OU: A(B + C) = AB + AC
 OU/ET: A+(B*C) = (A+B)*(A+C)
• Idempotence
 A+A = A
 A*A=A
• Complémentarité
 A+A=1
 A*A=0
12
Règles, postulats et théorèmes

• Identités remarquables
 1+A=1 et 1*A=A

 0+A=A et 0*A=0

 AB+AB = B et (A + B) (A + B) = B

 A+AB=A et A (A + B) = A

 A+AB=A+B et A(A+B)=AB

a  a . b  a . a  a . b  a . a  a . b  ( a  a ). ( a  b )  a  b
Démonstrations
a 0
• Distributivité interne
 A + (B + C) = (A + B) + (A + C)

 A * (B * C) = (A * B) * (A * C) 13
Théorème de De Morgan
Elle permettent de « casser » la barre des opérateurs NAND ET NOR,
ces opérateurs n'étant pas associatifs.

A.B=A+B

A+B= A.B

Application principale :
Transformation d’une somme en produit et inversement

14
Ecriture des équations logiques

Entrées Sortie
C B A S • Solution pour S=1.
0 0 0 0 • si C=0 et B=1 et A=0;
0 0 1 0 • ou si C=0 et B=1 et A=1;
0 1 0 1 • ou si C=1 et B=0 et A=1;
0 1 1 11 • ou si C=1 et B=1 et A=0.
1 0 0 0
1 0 1 1
1 1 0 11
On peut donc écrire:
1 1 1 0

S  ABC  ABC  ABC  ABC 15


Ecriture des équations logiques

Entrées Sortie
C B A S • Solution pour S=0.
0 0 0 0 • si C=0 ou B=0 ou A=0;
0 0 1 0 • Et si C=0 ou B=0 ou A=1;
0 1 0 1 • Et si C=1 ou B=0 ou A=0;
0 1 1 1 • Et si C=1 ou B=1 ou A=1.
1 0 0 0
1 0 1 1
1 1 0 1
On peut donc écrire:
1 1 1 00

S  ( A B C ) . ( A B C ) . ( A B C ) . ( A B C ) 16
Formes canoniques
f fonction logique de n variables

• On appelle « minterme » exemple n  4 variables a, b, c, d 


de n variables, l’un des m  a b c  d est un minterme
produits de ces variables m  a b c  d est un autre minterme
ou de leurs
m  a  b  c n'est pas un minterme
complémentaires.

• On appelle « maxterme » M  abcd est un maxterme


de n variables, l’une des M  a b cd est un autre maxterme
sommes de ces variables M  a  b  c n'est pas un maxterme
ou de leurs
complémentaires.

17
Formes canoniques
Première forme canonique

Minterme ou intersection de base

Première forme canonique : Somme de minterne

Deuxième forme canonique

S  f ( A, B, C )  ( A  B  C ) . ( A  B  C ) . ( A  B  C ) . ( A  B  C )
Maxterme ou réunion de base

deuxieme forme canonique : Produit de maxterne 18


Choix de la formes canoniques

Première forme canonique = expression des 1 de la fonction

Deuxième forme canonique = expression des 0 de la fonction

Les deux formes canoniques sont équivalentes


On choisit celle qui donne le résultat le plus simple
peu de 0 => deuxième forme
peu de 1 => première forme 19
Passage d’une forme canonique à une autre

f  f
Soit f une expression booléenne écrite sous
la forme d’une somme de mintermes
(respectivement d’un produit de
maxtermes), son complément f est le
produit de tous les maxtermes
(respectivement la somme de tous les
mintermes ) qui ne figurent pas dans f.
20
Exemples : 1ère forme vers 2ème forme

 
f  a b  a b  a  b  a  b 
 aa  ab  ab  bb
= a  b  a  b  ( a  b )  ( a  b)

21
Simplification des fonctions

Objectif : Fabriquer un système Méthodes :

à moindre coût Algébriques


et/ou rapide Graphiques
fiable
peu consommateur

Résultat : on cherche la forme minimale d’une fonction


nombre minimal de monômes

Possibilité de plusieurs formes minimales : formes équivalentes


22
Diagrammes de Karnaugh

Représentation de la table de vérité sous


forme graphique.

Nombre de cases = nombre de lignes de la


table de vérité.
 Multiple de 2n (1, 2, 4, 8, 16, ...)
• n = Nombre d ’entrées

23
Diagrammes de Karnaugh

 Avec n = 2:
– Entrées B et A
– 4 cases A
B 0 1

A B Sortie 0
0 0
0. 1.
0 1
1 0 1
1 1
2. 3.
24
Diagrammes de Karnaugh
 Avec n = 3:
– Entrées C, B et A
– 8 cases

A B C Sortie
BA
0 0 0 C
00 01 11 10
0 0 1
0 1 0 0
0 1 1 0 1 3 2
1 0 0
1
1 0 1
4 5 7 6
1 1 0
1 1 1 25
Diagrammes de Karnaugh

 Avec n = 4:
– Entrées D, C, B et A
– 16 cases BA
DC
00 01 11 10

00
0 1 3 2

01
4 5 7 6

11
12 13 15 14

10
8 9 11 10

26
Exemple de Diagrammes de Karnaugh
Entrées Sortie
C B A S
0 0 0 0 BA
C
0 0 1 0 00 01 11 10

0 1 0 1 0 0 0 1 1
0 1 1 1 0 1 3 2

1 0 0 0
1 0 1 1
1 0 1 0 1
4 5 7 6
1 1 0 1
1 1 1 0
TABLE DE VÉRITÉ DIAGRAMME DE KARNAUGH

27
Présentation de la méthode de simplification

1. À partir de la table, on simplifie en groupant les 1 adjacents.

2. La taille d’un groupe est un multiple de 2k (1, 2, 4, 8, ...)

3. Effectuer le moins de regroupements possible, AVEC des

regroupements de plus grande dimension possible.

4. Recouvrir toutes les cases de valeur « 1 »

28
Présentation de la méthode de simplification

5. Une case d'un bord est aussi adjacente à celle


correspondante du bord opposé
6. un regroupement de 2 cases permet l'élimination d'une
variable, un regroupement de 4 cases l'élimination de deux
variables, etc...
7. La valeur de la sortie est alors la somme logique des termes
associés à chaque regroupement.

29
Exemple (Karnaugh)
C.B.A + C.B.A = C.B
BA
C
00 01 11 10

0 0 0 1 1
0 1 3 2

1 0 1 0 1
4 5 7 6

C.B.A C.B. A+C.B. A=B. A

• Simplification: S = C.B + B.A + C.B.A 30


Exemple (Karnaugh)
• Les 1 des bords extrêmes sont adjacents.
– La table se referme sur elle même.

BA
DC
C. A 00 01 11 10

00 1 0 1 1
C.B
0 1 3 2

D.C.B.A 01 0 1 0 0
4 5 7 6

11 0 0 0 0
12 13 15 14

10 1 0 1 1
8 9 11 10
31
Exemples de regroupements autorisés

32
Exemples de regroupements
non autorisés ou redondants

Non autorisé Non autorisé redondants

33
Méthode de synthèse des
systèmes combinatoires

34
Chapitre 3 : Les
circuits
combinatoires

Module (Tronc commun) : Electronique Par


numérique (M33) Abdellatif OBBADI
Les Circuits combinatoires
• Un circuit combinatoire est un circuit numérique dont les
sorties dépendent uniquement des entrées.
• Si=F(Ei)
• Si=F(E1,E2,….,En)

E1 S1
S2
E2 Circuit
..
.. combinatoire
En Sm

Schéma Bloc

• C’est possible d’utiliser des circuits combinatoires pour


réaliser d’autres circuits plus complexes.
2
Demi Additionneur
• Le demi additionneur est un circuit combinatoire qui permet de
réaliser la somme arithmétique de deux nombres A et B chacun sur
un bit.
• A la sotie on va avoir la somme S et la retenu R ( Carry).

A S
B
DA R

Pour trouver la structure ( le schéma ) de ce circuit on doit en premier


dresser sa table de vérité
3
Demi Additionneur
• En binaire l’addition sur un seul bit se fait de
la manière suivante:
•La table de vérité associée :
De la table de vérité on trouve :
A B R S
0 0 0 0 R  A.B
0 1 0 1 S  A.B  A.B  A  B
1 0 0 1
1 1 1 0 A S
B

Logigramme:
R 4
Additionneur complet 1 bit
• L’additionneur complet un bit r4 r3 r2 r1 r0= 0
possède 3 entrées : a4 a3 a2 a1
– ai : le premier nombre sur un bit. +
– bi : le deuxième nombre sur un b4 b3 b2 b1
bit.
– ri-1 : le retenue entrante sur un bit.
r4 s4 s3 s2 s1
• Il possède deux sorties :
– Si : la somme
– Ri la retenue sortante ri-1
ai Si
ai
Additionneur
bi
complet
+ bi
Ri
ri-1

ri si 5
Additionneur complet 1 bit
Table de vérité d’un additionneur complet sur 1 bit:

Si  Ai .Bi .Ri 1  Ai .Bi .R i 1  Ai .B i .R i 1  Ai .Bi .Ri 1


Ri  Ai Bi Ri 1  Ai B i Ri 1  Ai Bi R i 1  Ai Bi Ri 1
R i  A i .Bi  R i 1.(Bi  A i ) ai bi ri-1 ri si
Si  A i  Bi  R i 1 0 0 0 0 0
0 0 1 0 1
Ai 0 1 0 0 1
Bi
Ri-1
Si 0 1 1 1 0
1 0 0 0 1
Ri
1 0 1 1 0
1 1 0 1 0
Logigramme: 6
1 1 1 1 1
Additionneur sur 4 bits
Lorsque on fait l’addition en binaire , on additionne bit par bit en
commençant à partir du poids fiable et à chaque fois on propage la retenue
sortante au bit du rang supérieur.
L’addition sur un bit peut se faire par un additionneur complet sur 1 bits.

r3 r2 r1 r0= 0
a4 a3 a2 a1
+ b4 b3 b2 b1

r4 s 4 r3 s 3 r2 s 2 r1 s 1

r4 s4 s3 s2 s1 Résultat final
7
Additionneur 4 bits ( schéma )

R0=0
A4 B4 A3 B3 A2 B2 A1 B1
R3 R2 R1

ADD4 ADD3 ADD2 ADD1

R4 S4 S3 S2 S1

8
Le Comparateur

• C’est un circuit combinatoire qui


permet de comparer entre deux
nombres binaire A et B.
• Il possède 2 entrées :
– A : sur un bit
– B : sur un bit fi
A Comparateur fe
B 1 bit
• Il possède 3 sorties fs
– fe : égalité ( A=B)
– fi : inférieur ( A < B)
– fs : supérieur (A > B)
9
Comparateur sur un bit
A B fs fe fi fs  A.B
0 0 0 1 0 fi  AB
0 1 0 0 1 fe  AB  AB  A  B  fs  fi
1 0 1 0 0

1 1 0 1 0
A fs

fe
Logigramme:
B fi
10
Comparateur 2 bits

• Il permet de faire la comparaison entre deux nombres A


(A2A1) et B(B2B1) chacun sur deux bits.

A1
fi
A2
Comparateur fe
B1 2 bits
B2 fs

11
Comparateur 2 bits
A2 A1 B2 B1 fs fe fi
1. A=B si 0 0 0 0 0 1 0
0 0 0 1 0 0 1
A2=B2 et A1=B1
0 0 1 0 0 0 1

fe  ( A2  B2).( A1  B1) 0 0 1 1 0 0 1
0 1 0 0 1 0 0
0 1 0 1 0 1 0
2. A>B si 0 1 1 0 0 0 1
A2 > B2 ou (A2=B2 et A1>B1) 0 1 1 1 0 0 1
1 0 0 0 1 0 0
fs  A2.B2  ( A2  B2).( A1.B1) 1 0 0 1 1 0 0
1 0 1 0 0 1 0
3. A<B si 1 0 1 1 0 0 1
1 1 0 0 1 0 0
A2 < B2 ou (A2=B2 et A1<B1)
1 1 0 1 1 0 0
1 1 1 0 1 0 0
fi  A2.B2  ( A2  B2).( A1.B1) 1 1 1 1 0 1
12
0
Liaison série
La ligne ne comporte qu'un fil ; les éléments binaires
d'informations (bits) d'un mot ou caractère sont alors
envoyés successivement les uns après les autre
(serialisation) au rythme d'un signal d'horloge. Le
récepteur effectue I'opération inverse: transformation
Série/parallèle à partir de son horloge ayant la même
fréquence que celle de I'émetteur.

13
Le Multiplexeur
• Un multiplexeur est un circuit combinatoire qui permet de
sélectionner une information (1 bit) parmi 2n valeurs en
entrée.
• Il possède :
– 2n entrées d’information
– Une seule sortie
– n entrées de sélection ( commandes)

Em ......... E3 E1 E0
C0
C1 Mux 2n 1 V
Cn-1
S

14
Multiplexeur 4 1
Sélection d’une voie parmi 2N par N bits de commande
Si (C1C0)2 = 0 alors S = E0
E0
S  C0 .C1.EO
E1
E2 S Si (C1C0)2 = 1 alors S = E1
E3 C1 C0 S S  C0 .C1.E1
Mux 4 vers 1
0 0 E0 …

C1 C0 0 1 E1
1 0 E2
1 1 E3

S  C1.C0 .E0  C1.C0 .E1  C1.C0 .E2  C1.C0 .E3


Multiplexeur 4 1
E0 C0.C1.E0

E1 C1.C0.E1

E2 C1.C0.E2 S

E3 C1.C0.E3

C0

C1

S  C1.C0 .E0  C1.C0 .E1  C1.C0 .E2  C1.C0 .E3 16


Multiplexeur à 4 entrées
E1

E2

S
E3 Multiplexeur

E4

Contrôle C0 =0 C1 =0
Multiplexeur à 4 entrées
E1

E2

S
E3 Multiplexeur

E4

Contrôle C0 =0 C1 =0
Multiplexeur à 4 entrées
E1

E2

S
E3 Multiplexeur

E4

Contrôle C0 =1 C1 =0
Multiplexeur à 4 entrées
E1

E2

S
E3 Multiplexeur

E4

Contrôle C0 =1 C1 =0
Démultiplexeur 14
• Il joue le rôle inverse d’un multiplexeurs, il permet de
faire passer une information dans l’une des sorties selon
les valeurs des entrées de commandes. E

• Il possède :
– une seule entrée C0 DeMux 1 4
C1
– 2n sorties S4 S3 S2 S1
– N entrées de sélection ( commandes)

C1 C0 S4 S3 S2 S1
S1  C1.C 0.( E )
0 0 0 0 0 E
S 2  C1.C 0.( E )
0 1 0 0 E 0
S 3  C1.C 0.( E )
1 0 0 E 0 0
S 4  C1.C 0.( E )
21
1 1 E 0 0 0
Démultiplexeur à 4 sorties
S1
S1
E S2
S2
S3 E
S4
1 parmi 2N S3

C 1 C0 S1  C1.C 0.( E ) S4
S 2  C1.C 0.( E )
S 3  C1.C 0.( E )
S 4  C1.C 0.( E ) C1 C0
Démultiplexeur à 4 sorties
S1

S2
E

S3

S4

C1 =0 C0=0
Démultiplexeur à 4 sorties
S1 = E

S2
E

S3

S4

C1 =0 C0=0
Démultiplexeur à 4 sorties
Vue externe
S1

S2
Entrée E
Sorties
Démultiplexeur S3

S4

Contrôle C0 C1
Démultiplexeur à 4 sorties
S1 = E. C0 .C1

S2 =0
E

Démultiplexeur S3 = 0

S4 = 0

Contrôle C0 =0 C1 =0
Démultiplexeur à 4 sorties
S2 = 0

E
S2 = E. C0 .C1
Démultiplexeur
S3 = 0

S4 = 0

Contrôle C0 =1 C1 =0
Le décodeur binaire
• C’est un circuit combinatoire qui est constitué de :
– N : entrées de données
– 2n sorties
– Pour chaque combinaison en entrée une seule sortie
est active à la fois

S0
A S1
S2
B S3
S4
C
S5
S6
S7

V 28
Un décodeur 38
Décodeur 24
V A B S0 S1 S2 S3 S0
0 X X 0 0 0 0

1 0 0 1 0 0 0
S1
1 0 1 0 1 0 0
A
1 1 0 0 0 1 0
S2
1 1 1 0 0 0 1
B Sorties
S0 Entrées S3
A
S1
B
S2 S 0  ( A.B ).V
S3 S1  ( A.B ).V V
V
S 2  ( A.B ).V
S 3  ( A.B ).V
29
L’encodeur binaire
• Il joue le rôle inverse d’un décodeur
– Il possède 2n entrées
– N sortie
– Pour chaque combinaison en entrée on va avoir sont
numéro ( en binaire) à la sortie.

I0
I1 x
y
I2
I3

Encodeur 42 30
L’encodeur binaire ( 42)
I0 I1 I2 I3 x y

I0
0 0 0 0 0 0 x
I1
y
1 x x x 0 0 I2
I3
0 1 x x 0 1

0 0 1 x 1 0
X  I 0.I1.( I 2  I 3)
0 0 0 1 1 1
Y  I 0.( I1  .I 2.I 3)
31
Le transcodeur
• C’est un circuit combinatoire qui permet de transformer
un code X ( sur n bits) en entrée en un code Y ( sur m
bits) en sortie.

E1 S1

E2 S2
transcodeur ..
..
En Sm

32
Exemple de fonction transcodage

A
Entrée BCD

01
0010
1 F B
Transcodeur

14
6
0
1
2
3
4
5
7
8
9
10
11
12
13 BCD-
7-Segment
G
E C

D
Chapitre 4 :
Logique
séquentielle
Module (Tronc commun) : Electronique Par
numérique (M33) Abdellatif OBBADI
Définitions

Logique combinatoire Logique séquentielle

• la valeur des sorties St • La valeur des sorties à l’instant


dépendent de la valeur des t dépendent de la valeur des
entrées et de la valeur des
entrées (Ei)
sorties à l’instant (t-1)
St = f(E0, E1, E2…) St = f(E0, E1, E2…, St-1)

Ei St
Ei St
2
Fonctions mémoires

• Bascule RS à porte NAND

0
1 0
& Q
Qn Qn+1
0 0 0 1 1

& 1
0

Rappel sur le NAND


0 NAND X = 1
1 NAND X = X 3
Fonctions mémoires

• Bascule RS à porte NAND

0
1 1
& Q
Qn Qn+1
0 0 0 1 1
0 0 1 1 1
& 1
0

Rappel sur le NAND


0 NAND X = 1
1 NAND X = X 4
Fonctions mémoires

• Bascule RS à porte NAND

1
0 0
& Q
Qn Qn+1
1
0 0 0 1 1
0 0 1 1 1
& 1
0 1 0 0 1
0

Rappel sur le NAND


0 NAND X = 1
1 NAND X = X 5
Fonctions mémoires

• Bascule RS à porte NAND

1
0 1
& Q
Qn Qn+1
1
0 0 0 1 1
0 0 1 1 1
& 1
0 1 0 0 1
0 0 1 1 0 1

Rappel sur le NAND


0 NAND X = 1
1 NAND X = X
6
Fonctions mémoires

• Bascule RS à porte NAND

0
1 0
& Q
Qn Qn+1
0 0 0 1 1
0 0 1 1 1
1
& 0
0 1 0 0 1
1 0 1 1 0 1
1 0 0 1 0
Rappel sur le NAND
0 NAND X = 1
1 NAND X = X
7
Fonctions mémoires

• Bascule RS à porte NAND

0
1 1
& Q
Qn Qn+1
0 0 0 1 1
0 0 1 1 1
1
& 0
0 1 0 0 1
1 0 1 1 0 1
1 0 0 1 0
Rappel sur le NAND 1 0 1 1 0
0 NAND X = 1
1 NAND X = X 8
Fonctions mémoires

• Bascule RS à porte NAND

1
0 0
& Q
Qn Qn+1
1
0 0 0 1 1
0 0 1 1 1
0
& 1
0 1 0 0 1
1 0 1 1 0 1
1 0 0 1 0
Rappel sur le NAND 1 0 1 1 0
0 NAND X = 1 1 1 0 0 1
1 NAND X = X
9
Fonctions mémoires

• Bascule RS à porte NAND

1
1 1
& Q
Qn Qn+1
0
0 0 0 1 1
0 0 1 1 1
1
& 0
0 1 0 0 1
1 0 1 1 0 1
1 0 0 1 0
Rappel sur le NAND 1 0 1 1 0
0 NAND X = 1 1 1 0 0 1
1 NAND X = X 1 1 1 1 0
10
Fonctions mémoires
• Bascule RS à porte NAND
Qn Qn+1 REMARQUE
0 0 0 1 1 & Q

0 0 1 1 1 Indéterminée
0 1 0 0 1 Mise à 0
0 1 1 0 1 (R=1: Reset) &
1 0 0 1 0 Mise à 1
1 0 1 1 0 (S=1: set)
Qn+1
1 1 0 0 1
0 0 Interdit
1 1 1 1 0 Mémoire
0 1 0
1 0 1
1 1 Qn
Fonctions mémoires
• Bascule RS à porte NOR
R
R S Qn Qn+1 > Q
0 0 0 0 1 1
0 0 1 1 0
0 1 0 1 0 S > /Q
0 1 1 1 0 1
1 0 0 0 1
1 0 1 0 1 R S Qn+1

1 1 0 0 0 0 0 Qn

1 1 1 0 0 0 1 1
1 0 0
O NOR X = Non X
1 1 Interdit
1 NOR X = 0
12
Remarque

Si R = S = 1 alors Q = Q’ = 0 Si R = S = 1 alors Q = Q’ = 1

Si R = S = 0 alors Q n = Q n+1 Si R = S = 0 alors Q n = Q n+1


Conclusion

Avantages

 Simplicité

Inconvénients

 Existante d’un état interdit


 Sensibilité aux parasites ( tout événement sur
1 entrée affecte la sortie)

14
Bascule RS-H
S S’
& & Q

R’
R & & /Q

Si H=0, la bascule
garde en mémoire le
dernier état des
sorties Q et

Si H=1, la bascule
fonctionne comme
une bascule RS
15
Bascule RS-H
 La bascule RSH est une bascule RS
synchronisée par un signal d’horloge H.

 Cette bascule a toujours un état interdit.

 Elle reste sensible aux parasites mais elle l’est


moins que la bascule RS puisqu’elle est
uniquement sensible sur le niveau haut de l’horloge
Rem : une bascule est asynchrone quand ses sorties
réagissent immédiatement aux changements d'état
des entrées sans attendre l'activation d'une entrée
auxiliaire dite entrée d'horloge.
16
Latch D
S
Table de vérité :

 Un latch D (ou verrou) est un circuit séquentiel synchrone


 La sortie Q recopie l’entrée D en mémoire lorsque le signal d’horloge H est actif
 Elle permet d’éliminer l’état indésirable.
17
Remarque
D
& & Q
H

& & /Q

Bascule D Latch réalisée Bascule D Latch réalisée


avec des portes NAND avec des portes NOR

18
Bascule D (Flip-Flop)
 Une bascule D (Flip-Flop) est un circuit séquentiel synchrone.
 La sortie Q recopie l’entrée D lorsque le signal d’horloge H passe de 0 à
1 (front montant).
 La bascule D maintient un état binaire indéfiniment jusqu’à ce qu’un
signal d’entrée le commute vers un autre état.

19
Bascule J-K
0
J & 0
0
00
≥ D Q
0
H
0
K & H Q

J K Qn Qn+1
0 0 0 0

20
Bascule J-K
0
J & 0
1
11
≥ D Q
0 1 1
K & H
H Q

J K Qn Qn+1
0 0 0 0
0 0 1 1

21
Bascule J-K
0
J & 0
0
00
≥ D Q
1 0 0
K & H
H Q

J K Qn Qn+1
0 0 0 0
0 0 1 1
0 1 0 0

22
Bascule J-K
J &

≥ D Q

K & H Q

Schéma synoptique d’une


Bascule J K
J K Qn Qn+1
0 0 0 0
Mémoire
0 0 1 1
0 1 0 0 J K Qn+1
Mise à 0 0 0 Qn Mémoire
0 1 1 0
0 0 0 1 0 Mise à 0
1 1
Mise à 1 1 0 1 Mise à 1
1 0 1 1
1 1 0 1 1 1 Qn Inversion
Inversion
1 1 1 0 23
Les compteurs

 Circuit logiques capables de compter ou


décompter de 1 à chaque impulsion d’horloge.
 Les compteurs se présentent généralement sous
la forme de circuits intégrés. Ces derniers
contiennent principalement des bascules.
 Ils comptent, le nombre d’impulsions (appliquées
à son entrée) suivant le système de numération
binaire.

24
Description des entrées/sorties
Entrées :
• Horloge (H, CLK, CP)
Entrée permettant une évolution de la sortie.
Front montant actif : Front descendant actif :

• Remise à zéro (Reset, CLR)


Entrée permettant une mise à zéro des sorties.
Active sur niveau haut ou niveau bas.
Sorties :
• Q2, Q1, Q0

Q2 : poids fort Q0 : poids faible 25


Synchrones/Asynchrones
Les bascules possèdent 2 états stables "0" ou "1" ce qui
explique la dénomination de "BASCULE BISTABLE"
• Les bascules asynchrones : non asservies à une horloge et
prenant en compte leurs entrées à tout moment.

• Les bascules synchrones : asservies à des impulsions


d’horloge et donc insensibles aux bruits entre deux tops.

Données
Entrées sorties
Bascule
Asynchrone
Synchrone
Horloge
26
Schéma d’un compteur 3
bits
Entrée
de mise à 0
Q2

COMPTEUR
Q1 Sorties
Horloge Q0

27
CHRONOGRAMMES
Horloge active sur front descendant

1
H
0

1
Q0 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0
0

1
Q1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1
0

1
Q2 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0
0

0 1 2 3 4 5 6 7 0 1 2
28
COMPTEUR 3 BITS

Le compteur précédent compte de 0 à 7.


On dit que c’est un compteur modulo 8.

En observant les signaux on remarque que :


F : fréquence du signal H
F0 = F/2 F0 : fréquence du signal Q0

F1 = F/4 F1 : fréquence du signal Q1

F2 = F/8 F2 : fréquence du signal Q2

Un compteur peut servir de diviseur de fréquences.


29
COMPTEUR SYNCHRONE

Dans la structure synchrone, l’horloge est la même


pour tous les étages. Le basculement de toutes les
sorties se fait en même temps.

Qa Qb Qc Qd

D Q D Q D Q D Q

/Q /Q /Q /Q

H 30
COMPTEUR ASYNCHRONE
Dans la structure asynchrone, l’impulsion de progression
du compteur est appliquée sur l’entrée d’horloge du
premier étage, les entrées d’horloge des autres bascules
reçoivent le signal de sortie de l’étage précédent.

1 1 1

SET SET SET


J Q J Q J Q
Horloge

K CLR Q K CLR Q K CLR Q


Remise à 0

Q0 Q1 Q2

31
Compteur asynchrone modulo
N = 2 n

 Contient n bascules JK.

 J=K=1.

 Les bascules sont montées en cascade.

32
Compteur asynchrone modulo 8 =2³
• 3 bascules sont nécessaires.
1 1 1

SET SET SET


J Q J Q J Q
Horloge

K CLR Q K CLR Q K CLR Q


Remise à 0

Q0 Q1 Q2

t
Q0

t
Q1

t
Q2

t
Q0 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1
Q1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0
Q2 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0
N 0 1 2 3 4 5 6 7 0 1

33
Compteur asynchrone modulo N  2n

 On cherche la puissance de 2 immédiatement


supérieure à N.

 L’exposant de cette puissance de 2 donne le


nombre de bascules JK à monter en cascade.

 Si par exemple N =10 2³< 10 <24 → 4 bascules


34
Un compteur modulo 10 doit compter de 0 à 9

• Il faut donc arrêter le compteur à la valeur 1001.

• Il faut détecter la combinaison Q3Q2Q1Q0 =1010 et la


renvoyer sur « clear »
Remise à zéro (0000)

(10)10  (1010)2
Q0
Q1
Q2 Q1 = Q3  1 Q1.Q3  1
Q3

Q1 Q1.Q3
& Vers RESET de toutes
Les bascules
Q3
35
Un compteur modulo 10 doit compter de 0 à 9

t
Q0

t
Remise à 0 des 4
Q1
bascules
t
Q2

t
Q3

N 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 36
Décompteur
• Un décompteur possède les mêmes
caractéristiques qu'un compteur à ceci
près qu'à:
– chaque nouvel événement le code binaire de
sortie est décrémenté de 1.
logigramme :
0 Q0 0 Q1 0 Q2

S S S
1 J Q 1 J Q 1 J Q

H H H H
1 K Q 1 K Q 1 K Q
R R R
RAZ
37
Décompteur
• Chronogramme :
H

t
Q0

0 1 0 1 0 1 0 1
t
Q1

0 1 1 0 0 1 1 0
t
Q2

0 1 1 1 1 0 0 0
t
0 7 6 5 4 3 2 1 0
Décompteur

0 Q0 0 Q1 0 Q2 0

S S S S
1 J Q 1 J Q 1 J Q 1 J Q
H H H H
H
1 K Q 1 K Q 1 K Q 1 K Q
R R R R

RAZ Q0 Q1 Q2 39 Q3
Compteur synchrone modulo N

• Inconvénients du compteur asynchrone:

 Temps de réponse (retard)(malgré qu’il est


facile à réaliser).
 Comme conséquence : provoquer des états
transitoires qui peuvent être indésirables.
 Solution: Compteur synchrone!!

40
Les compteurs
• Compteurs synchrones
– Problèmes des compteurs asynchrones
• Tous les cycles ne sont pas possibles.
• Il subsistent des états transitoires.

t
Q0

0 1 0 0 1 0 0
t
Q1 Retard

0 0 0 1 1 1 0
t
0 1 0 2 3 2 0
Les compteurs
– Structure d’un compteur synchrone
• Le signal d’horloge est commun à toutes les bascules.
• Il faut utiliser n bascules JK (M ≥ 2n) et agir sur les
entrées J et K en fonction de l’état des sorties Q.

Système logique

K0 J0 0 Q0 K1 J1 0 Q1 Kn Jn 0 Qn

S S S
J Q J Q J Q
H H H

K Q K Q K Q
R R R

0 0 0
H
42
Table de transition
– Table d’excitation (ou de transition) d’une bascule
• Elle permet de déterminer quelles valeurs il faut appliquer aux entrées
synchrones pour faire évoluer la sortie de la bascule d’un état vers un autre.
Table de vérité de la bascule J K
J K Qn Qn+1
0 0 0 0 • On définit la table de
transition (ou d’excitation) de
0 0 1 1
la bascule JK.
0 1 0 0
Qn Qn+1 J K
0 1 1 0
0 0 0 X
1 0 0 1
0 1 1 X
1 0 1 1
1 0 X 1
1 1 0 1
1 1 X 0
1 1 1 0 43
Compteur synchrone modulo 8
– Exemple : compteur synchrone modulo 8

Déterminer les Ji et les Ki pour faire passer Qi à Qi+1

table de vérité :
Qn Qn+1 J K
0→0 0 Φ
Q2 Q1 Q0 J2 K2 J1 K1 J0 K0
0→1 1 Φ
0 0 0 0 0 Φ 0 Φ 1 Φ
1→0 Φ 1
1 0 0 1 0 Φ 1 Φ Φ 1
1→1 Φ 0
2 0 1 0 0 Φ Φ 0 1 Φ
3 0 1 1 1 Φ Φ 1 Φ 1
4 1 0 0 Φ 0 0 Φ 1 Φ
5 1 0 1 Φ 0 1 Φ Φ 1
6 1 1 0 Φ 0 Φ 0 1 Φ
7 1 1 1 Φ 1 Φ 1 Φ 1

44
Compteur synchrone modulo
8
tableaux de Karnaugh et équations logiques :

Q1Q0 Q1Q0
Q2 00 01 11 10 Q2 00 01 11 10

0 Φ 1 1 Φ 0 1 Φ Φ 1

1 Φ 1 1 Φ 1 1 Φ Φ 1

K0  1 J0  1
Compteur synchrone modulo 8

tableaux de Karnaugh et équations logiques :

Q1Q0 Q1Q0
Q2 00 01 11 10 Q2 00 01 11 10

0 Φ Φ 1 0 0 0 1 Φ Φ

1 Φ Φ 1 0 1 0 1 Φ Φ

K1  Q0 J1  Q0

46
Compteur synchrone modulo 8

tableaux de Karnaugh et équations logiques :

Q1Q0 Q1Q0
Q2 00 01 11 10 Q2 00 01 11 10

0 Φ Φ Φ Φ 0 0 0 1 0

1 0 0 1 0 1 Φ Φ Φ Φ

K2  Q1Q0 J2  Q1Q0

47
Les équations de JetK
Alors : J0 =K0= 1
»J1 = K1=Q0
» J2 = K2 = Q0 Q1
logigramme : Q1Q0

0 Q0 0 Q1 0 Q2

J0 S J1 S J2 S
1 J Q J Q J Q

H H H

K Q K Q K Q
K0 R K1 R K2 R

0 0 0
H
48
Exemple : le 74LS193
Compteur – décompteur
binaire synchrone 4 bits

CLR LOAD UP DOWN MODE

L L X X Prépositionnement

L H H Comptage

L H H Décomptage

Toutes les sorties


H X X X
mises à 0
74LS193

Exemple : le 74LS193
Les registres

51
Définition
• Une bascule est l’élément de base de la logique séquentielle.

• Une bascule permet de mémoriser un seul bit.

• Un registre est un ensemble ordonné de n bascules.

• Un registre permet de mémoriser ( sauvegarder) une


information sur n bits.

Exemple :

52
Types de registres
• Il existe plusieurs types de registres :

– Registre à entrées parallèles et sorties parallèles (Registre


à chargement parallèle ).

– Registre à entrée série et sortie série

– Registre à entrée série et sortie parallèle.

– Registre à entrée parallèle et sortie série.

– registre universel : il permet de combiner les différents


modes en fonction de l’état d’entrées de commande.
53
Types de registres
Chargement

Entrée Série Parallèle


Sortie
Série

Parallèle

54
Registre à entrées parallèles et
sorties parallèles (Registre parallèle )
• Il peut charger une information sur N bits en même temps.

• Les n bascules changement d’états en même temps.

• Chaque bascule Bi prend la valeur de l’information i.

• Lorsque : H=0  état mémoire,

H=1  chargement

55
Registre à entrées parallèles et sorties
parallèles (Registre parallèle )

• Registre à écriture et lecture parallèle


– Structure à mémorisation d’un mot de 4 bits :
A B C D
E

D Q D Q D Q D Q

H Q H Q H Q H Q
H
L

SA SB SC SD
Registre à entrée série et sortie série
( Registre à décalage )
• L’information est introduite bit par bit ( en série).

• L'ensemble du registre est décalé d'une position ( Bi, Bi+1) et la bascule B0


reçoit une nouvelle entrée ES.

• Un tel registre est appelé registre à entrée série à gauche et à sortie série à
droite ou registre à décalage à gauche.

57
Registre à entrée série et sortie série
( Registre à décalage )

Entrée Sortie
D Q D Q D Q D Q
Série Série

E Q0 Q1 Q2 Q3

a x x x x
b a x x x
c b a x x
d c b a x
t e d c b a

58
Registre à entrée série et sortie série
( Registre à décalage )

registre à entrée série à droite et à sortie série à gauche

ou registre à décalage à droite


59
Les registres
Registre parallèle

Registre à décalage

60
Table de fonctionnement

61
Diagramme logique du registre à décalage
Universel 4-bits

62
Exemple : le 74LS194
CLEAR
1
S0
U1
0 SRG4
S1 1
R
9
0 0
1 10
11
1
M
3
C4
Horloge 1 ->/2<-

SR SER
2 Q0 Q1 Q2 Q3
0 1,4D
15
3
3,4D
0 0 1 1
A
4 14
0 3,4D
5 13
B 3,4D
6
0 3,4D
12
C 7
2,4D
1 74194
D
0
SL SER
1
Exemple : le 74LS194

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