Vous êtes sur la page 1sur 4

La Trilogie des Psychopathes 1 : « Le châtreur de Brunnen Platz »

écrit par Patrice « Draleuq » Quélard

Intrigue :

Les PJ seront ici confrontés à un tueur désorganisé obéissant à une brusque pulsion aussi forte que violente. Il tue des
hommes après les avoir castrés et violés. Mais l’enquête va se révéler ardue étant donné son environnement, la sordide
Brunnen Platz, d’autant plus que cette zone est, la nuit, sous le contrôle de l’armée. Le tueur n’est d’ ailleurs personne d’autre
que le Colonel Leon Schellenberg, commandant la garnison de Brunnen Platz.

1) La toile de fond :

De jour, Brunnen Platz est une place comme une autre. d’ailleurs, elle comprend même des écoles, des bureaux, des parcs
pour enfants à proximité. Mais la nuit, toute cette vie se transforme en cauchemar. Les abords de la place se garnissent de
barrières, de barrages où s’installent des soldats en armes qui contrôlent de près tous ceux qui entrent, et tous ceux qui
sortent... Pour protéger la moralité publique de ce lieu de débauche. A côté, la petite Amsterdam est un paradis pour enfants :
ici, on a mis tous les déviants, à la suite d’une loi de 2045 suite à une impressionnante augmentation des crimes sexuels et
pervers. Au lieu de les interdire, on les parque dans une réserve. De cette manière, ceux qui y viennent savent ce qu’ils
recherchent : homosexualité, sado-masoschisme, zoophilie... Les soldats déployés ici sont aux ordres du Colonel Leon
Schellenberg qui est installé dans un petit immeuble de 6 étages. Ils ne contrôlent pas toutes les entrées, sans quoi personne
n’entrerait plus. En fait, leur rôle est avant tout dissuasif, car, étant donnée la nature des activités auxquelles s’adonnent les
occupants nocturnes de Brunnen Platz, la criminalité est nécessairement forte. Savoir que des soldats en armes ne sont pas
loin et qu’ils peuvent intervenir rapidement calme beaucoup d’ardeurs. Ce sont bien des soldats, et non des falkrieks... Ils n’ont
donc aucun pouvoir d’enquête et doivent appeler pour cela la division falkampft. D’un côté ceux-ci sont ravis de ne plus avoir à
patrouiller dans cette zone, mais d’un autre côté (on n’est jamais content !) ils accusent les soldats d’étouffer certaines affaires,
ou tout au moins de faire traîner les démarches. Le problème est que les falks n’ont pas le droit d’entrer dans Brunnen Platz
sans l’accord de l’officier de quart, lui-même prévenu par l’état-major de Schellenberg qui a une ligne directe avec le bureau de
l’officier de quart. Les rapports sont donc assez tendus entre soldats et falks, on ne s’en étonnera pas...

2) Premier meurtre :

De service de nuit, les falks sont appelés par Upshaw, pas en service mais là quand même, aux côtés de Marnier (en service,
mais fermant sa gueule). celui-ci les reçoit dans son bureau et leur annonce qu’il y a eu un crime sexuel à Brunnen Platz. Il
leur recommande la plus grande circonspection : « N’oubliez pas... Là-bas vous marchez constamment sur des œufs ! » Les
équipes scientifiques les suivront de près pour procéder aux photographies, à la levée du corps et à la prise d’indices.
Arrêtés à un barrage, les falks devront exhiber leurs insignes et leur autorisation d’entrée. Ils subiront de constantes
provocations : « je ne sais pas si je dois vous laisser entrer, vous n’avez pas votre képi... » (gros rires des autres). Si les PJ
répondent à la provocation, les soldats continueront l’escalade, si possible jusqu’à en venir aux mains. A vrai dire, ils ne rêvent
que de ça...
Les PJ, arrivés à l’adresse du crime, verront que c’est un petit immeuble vermoulu. L’entrée de l’immeuble et la porte de la
chambre, au premier étage, est gardée par d’autres soldats. Ceux-là éviteront la provocation car un officier, le Lieutenant
Browning, est présent sur les lieux.
La victime est nue, écroulée sur le côté. Elle a la tête attachée par du barbelé autour du cou avec le montant du lit. Du barbelé
lui lie également les mains dans le dos. Un gros morceau de scotch lui a été apposé sur la bouche. Une gigantesque mare de
sang tache les draps blanc sale, le cadavre baigne dedans : il a visiblement été castré. On retrouvera ses parties génitales
dans la poubelle du cabinet de toilette ! On peut suivre le chemin suivi par le meurtrier avec les gouttes de sang. Les yeux de
la victime sont grands ouverts et révulsés, attestant de son agonie. Aucune autre blessure n’est extérieurement constatable, il
est apparemment mort d’hémorragie.
Les criminalistes trouveront des empreintes partout : dos, fesses de la victime, scotch, montants du lit, lavabo, portes... Le
meurtrier n’a visiblement pris aucune précaution...
L’autopsie effectuée par les légistes révélera que la victime a été sodomisée... Difficile de dire si c’est pré ou post-mortem. Les
parties génitales ont été sectionnées avec un instrument très tranchant (rasoir coupe-chou ou couteau très affûté). un
prélèvement de sperme a été effectué. la victime a reçu un violent coup sur la tête, elle a un traumatisme crânien. Elle a été
traînée comme témoignent les égratignures sur les genoux et cuisses. Il y a de profondes piqûres dans les poignets et le cou à
cause du barbelé. Un échantillon de sang différent de celui de la victime a été prélevé sur un barbelé. Mais c’est bien
l’hémorragie afférente à la castration de la victime qui lui a coûté la vie... Des lésions anales peuvent indiquer deux choses :
- Le viol a été extrêmement brutal.
- Il a été effectué après la castration car la perte de sang aurait provoqué une vasoconstriction importante qui aurait resserré
les sphincters.
L’analyse du sang sur le barbelé et du sperme indique qu’ils proviennent du même individu. L’ADN a été très facile à
reconstituer. Les criminalistes n’ont trouvé les traces que de la victime et d’une seule autre personne. Bien évidemment, ni
l’ADN ni les empreintes digitales ne sont fichés.
Environnement du crime : l’immeuble fait partie des nombreuses bâtisses désaffectées qui ne servent que la nuit. Comme
aucun déviant ne vit en permanence à Brunnen Platz, les autorités ont mis ces bâtiments à leur disposition, en libre service, ce
qui fait plus de 300 appartements disponibles... Ces immeubles sont fermés à clef par les soldats au petit jour, restent bouclés
toute la journée et ne sont réouverts qu’à la tombée de la nuit. On évalue qu’ils représentent un tiers de la prostitution de
Brunnen Platz, le reste s’effectuant dans les toilettes publiques, en voiture, ou dans la rue, à l’abri des regards indiscrets.
Lorsqu’on se trouve dans l’un de ces appartements, on peut le verrouiller de l’intérieur. C’est ce qui s’est passé dans le cas de
ce crime, car des empreintes ont été retrouvées sur le verrou.
Il sera impossible de retrouver ceux qui occupaient les appartements voisins au moment du crime car ils se sont empressés de
partir dès que les soldats sont arrivés. Bien entendu, ces bœufs n’ont pas fait du tout attention, n’ont pris aucune identité et
n’ont rien noté. C’est un copain de la victime, un certain « Karla » (!?) qui a prévenu les soldats car il ne voyait pas son ami
ressortir.
« Karla » a des traits masculins assez marqués, mais a les yeux maquillés outrageusement, une grosse couche de fond de
teint et les cheveux teints en jaune et debout sur la tête. Il a des anneaux tout le long des oreilles, dans le nez et les lèvres,
porte un collant lycra et un décolleté « panthère ». Sa poitrine légèrement proéminente témoigne qu’il prend des hormones. Sa
voix aiguë le confirme. Il ne peut malheureusement pas faire de description du « client », il ne l’a vu que de dos. Il était grand,
portait un imper noir et un chapeau. Jarusz (c’est le prénom de la victime) lui a laissé entendre qu’il « payait gros ».
Criminologie : étant donnée la nature du crime, c’est certainement un sadique sexuel. Il ne fait pas du tout attention et obéit
donc à une pulsion brutale et irrépressible : c’est probablement un désorganisé, même s’il est encore tôt pour le dire. On le
saura sans doute au prochain meurtre, puisque de toute façon il recommencera. la castration pourrait exprimer une culpabilité
du tueur, et un refus d’assumer son homosexualité jusqu’ici latente.
Lieutenant Browning : il remplace le Colonel Schellenberg lors de toute entrevue demandée car, explique-t-il, « le Colonel est
très occupé ». Il écoutera attentivement les PJ sans rien dire. Quoiqu’il arrive, il ne se montrera pas incorrect, même si les PJ
le sont. Il dira qu’il va faire passer une circulaire auprès de ses hommes pour que ces provocations cessent et qu’en cas de
nouvelle découverte macabre ils notent l’identité de tous les témoins potentiels.
Fil de fer barbelé : c’est le modèle utilisé par l’armée dans les barrages déployés tout autour de Brunnen Platz. Le meurtrier a
pu en couper un morceau dans n’importe laquelle de ces barrières, mais il faudrait quand même oser !

3) Deuxième meurtre :

Cela ne tardera pas... Dès la nuit suivante...


A 3 heures du matin, les PJ, probablement pas loin, sont alertés par des coups de feu. ils seront obligés de se guider à l’instinct
(jet de perception x 5%) car le standard de la police ne peut rien leur dire étant donné que les informations données par les
riverains vont au Q.G. de l’armée, chargée du service d’ordre dans le quartier. Après 3 jets réussis (1 mn par jet effectué), les
PJ arrivent dans une ruelle sordide où les déviants se sont attroupés. Les soldats forment un barrage humain sur 50 m². Il y a 2
victimes : un mort par balles (percé de plusieurs trous dans le torse) et un autre avachi dans les ordures. la lumière des
réverbères ne parvient pas jusque là et il faudra y aller à la lampe de poche : du sang coule par le nez et les oreilles de la
victime, son crâne est déformé sur le dessus et son cuir chevelu est ouvert et plein de sang. Son pantalon de latex et sa
ceinture de cuir ont été lacérés à l’arrière jusqu’au haut des cuisses, laissant entrevoir ses fesses sur lesquelles il y a des
entailles attestant de la précipitation du meurtrier. Les parties génitales ont été sectionnées en passant par derrière et par en
dessous les jambes, mais cela n’est pas facile à voir. Du reste, elles sont encore dans le slip du cadavre et tiennent encore à
un fil. Deux déviants de l’immeuble contigu à la ruelle diront avoir vu quelque chose :
- Un métis noir de 1m90 et environ 100 kgs, body buildé, aux cheveux décolorés, portant un marcel moulant et un pantalon de
cuir avec une fermeture éclair... derrière. Sur son T. shirt, une flèche vers le bas avec au-dessus cette inscription : « frappez
avant d’entrer ». Il veut bien dire ce qu’il a vu aux PJ, « à condition que l’un d’entre vous me prenne. C’est mon grand
fantasme, me faire prendre par un flic. » Pour avoir ce qu’ils veulent, les PJ devront soit s’exécuter (on n’en doute), soit user
de violence, et le garçon ne se laissera pas faire... Si les PJ l’abattent, ce sera le scandale et s’ils l’arrêtent pour obstruction à
l’enquête, il leur dira : « j’ai rien vu du tout, j’étais en train de me faire sauter... » Ce qu’il a vu : un type en treillis militaire qui
tenait un calibre et qui est parti en courant par là, laissant un cadavre par terre. Il n’a pas vu son visage, il faisait trop sombre,
mais il était assez grand...
- Une jeune fille d’environ 1m75, brune aux grands cheveux, superbe, en robe de soirée rutilante. Les PJ sursauteront en
entendant sa voix rauque et virile : « Vous êtes des policiers ? Comme c’est excitant ! J’espère que vous n’allez pas me
frapper pour que j’avoue comme dans les films, car je suis précieuse : hermaphrodite parfaite de génome XX : un cas sur 200
000 naissances ! J’ai entendu un bruit sourd sur le toit, juste au-dessus, comme... Un objet qui tombait. Vous me tiendrez au
courant, n’est-ce pas ? J’adore les polars ! »
Les experts trouveront les mêmes empreintes digitales sur le corps et sur les poubelles, pas de traces de sperme, mais des
lésions prouvant le viol. L’autre victime, un autre « latexophile » qui passait par là, a été abattu de 3 balles de 9 mm
Parabellum, probablement d’un PM militaire, en station debout à 10 m. Elles sont très rapprochées et aucune balle n’a été
récupérée dans le décor. On a retrouvé 3 douilles exactement, tout près du cadavre châtré. Tout ceci implique une excellente
maîtrise de l’arme. La victime a cette fois été violée et castrée post-mortem ; le meurtrier l’avait tué en lui cognant la tête dans
un objet en dur, probablement un lampadaire (on retrouvera du sang sur un lampadaire proche). Elle a été castrée à la hâte, ce
qui explique que ce soit plutôt haché et assez mal fait... Bien que l’instrument utilisé soit toujours aussi tranchant.
L’objet sur le toit n’est pas évident à aller chercher. En effet, il pleut et les ardoises sont en pente et pleines de mousse et de
lichen. La gouttière elle-même n’est pas très solide et on ne peut guère s’y fier. Il y a tout de même 6 étages à l’immeuble. A la
rigueur, un hélicoptère appelé pourra descendre un homme qui viendra le récupérer (si les PJ y pensent) : c’est un Guelter PM
33, arme utilisée dans les forces spéciales principalement. Il a fallu une sacrée force et une sacrée adresse pour le lancer
jusque là. Le numéro de série est effacé à la meule. Une enquête adroite auprès d’un officier quelconque révélera que c’est
une pratique courante chez de nombreux officiers, au cas où ils seraient obligés de se faire justice eux-mêmes.
Criminologie : plus de doutes, le tueur est un psychopathe complètement désorganisé, comme le prouvent l’absence totale de
rituel meurtrier et l’anarchie du modus operandi. Il est probable qu’il est complètement en marge de la réalité et qu’il se créé sa
propre explication et sa propre interprétation de ses actes qu’il n’assume certainement pas, contrairement à un serial killer.
Celui-ci ne cherche pas ses victimes avec patience, il frappe au hasard et tue au hasard de ses pulsions destructrices.
L’acharnement à le castrer alors que les circonstances ne s’y prêtaient pas prouve bien que pour lui c’est une phase importante
: il doit donc en avoir besoin pour le violer car le mobile du meurtre est assurément le viol.
Les PJ doivent commencer à être sincèrement persuadés que ce déséquilibré est un militaire... A leur entrée dans l’armée,
tous les individus subissent depuis déjà longtemps un prélèvement génétique : ils sont donc tous fichés, mais au fichier de
l’armée et bien entendu il est impossible d’y accéder, tueur psychopathe ou pas.
C’est peut-être le moment que les PJ utilisent leur contact au service de contre-espionnage du SAD, Irma Tollman. En effet, de
par son travail, ce service a forcément accès à ces fichiers. Il suffira aux PJ d’expliquer calmement leur cas, de fournir à Irma
une fiche signalétique tirée à partir des études scientifiques sur les meurtres et elle leur demandera 24 heures pour opérer le
rapprochement et leur donner les résultats... C’est le Colonel Schellenberg. Mais cette source d’information étant illicite, elle
n’est pas recevable devant un tribunal. Les PJ doivent donc le faire tomber eux-mêmes.
Schellenberg est en train de péter progressivement les plombs et ses hommes sont secrètement inquiets de son cas. Voilà 3
jours qu’il ne sort plus de son bureau qui est devenu un vrai fouillis. Il prétend qu’il a beaucoup de travail : même la femme de
ménage ne rentre plus. Un de ses placards contient toutes les preuves irréfutables de ses meurtres, des vêtements
ensanglantés au couteau souillé, en passant par des chargeurs de PM Guelter 33 et un rouleau de barbelés.
A chaque fois que les PJ insisteront pour lui parler (après tout, c’est quand même le commandant de la zone), le Lieutenant
Browning leur répondra qu’il ne veut pas qu’on le dérange jusqu’à nouvel ordre... Bien qu’inconscient de leur véritable gravité,
le Colonel est affolé par l’ampleur que prennent ses actes, d’autant plus qu’il est incapable de les arrêter... Une fois en face de
lui, les PJ n’auront pas de peine à comprendre que c’est lui.
La 3ème victime, un transsexuel, sera de toute façon la dernière car ensuite le Colonel retournera dans son bureau, saisira de
la main gauche une photo de sa femme et de ses trois enfants, de la main droite son Guelter PM2 et se tirera une balle dans la
bouche, les yeux inondés de larmes. Mais peut-être les PJ parviendront-ils à empêcher ce dernier meurtre ? Pour cela, il
faudra qu’ils aient acquis la certitude que le meurtrier est le Colonel. Et comme ils ne peuvent pas l’approcher, il faudra qu’ils
l’attendent à la sortie de l’immeuble de commandement.

4) Final :

Cette fois, le Colonel a revêtu son jogging de l’armée, de couleur bleu ciel. Les sentinelles le saluent à sa sortie de l’immeuble.
Des PJ attentifs repéreront une bosse suspecte au côté du pantalon, probablement une arme de poing dans une poche
revolver. Il est également armé de son couteau de combat avec lequel il castre ses victimes, dans un étui à l’intérieur de la
jambe droite, mais c’est pratiquement imperceptible. Il est une heure du matin lorsqu ’il sort et se dirige en courant en petites
foulées vers le centre de Brunnen Platz. Il s’engage ensuite dans trois rues, toutes plus petites et plus sombres les unes que
les autres. Il s’arrête devant un escalier de secours extérieur en colimaçon, jette un regard circulaire et monte jusqu’au 4ème et
dernier étage. Il reste 2 mn immobile devant l’entrée, puis s’engage dans l’immeuble et disparaît. Il engage la conversation
avec un transsexuel adossé sur le mur du couloir à fumer sa clope. Celui-ci commence par lui dire qu’il est interdit de passer
par là. Le Colonel dit que c’est parce qu’il ne tient pas à ce qu’on le voit. L’autre, habitué, sourit et lui donne son prix. Le
Colonel exhibe les billets qu’il a dans sa poche et le transsexuel lui ouvre sa porte. Il s’est écoulé à peine 25 secondes depuis
que le colonel est entré dans le bâtiment.
Aussitôt entré, il se dirige vers sa victime pour lui arracher son pantalon de dentelle en pattes d’eph’. Celle-ci lui dit de se
calmer, alors il lui assène un grand coup du tranchant de la main à la base du cou et elle tombe à moitié sonnée. le colonel se
dirige vers le verrou du premier couloir pour le fermer, puis vers le verrou du second couloir. Pendant ce temps, la victime se
traîne vers la porte limitrophe qui ne ferme pas à clefs, mais le Colonel l’arrête d’un coup de pied dans le ventre. Il s’est écoulé
30 secondes depuis son entrée dans la pièce. il tente de lever sa victime par les cheveux, la perruque lui reste dans les mains,
il la jette, alors il la lève par le col et la jette sur le lit. Elle commence à reprendre conscience et à gueuler, alors il l’assomme. Il
prend son couteau et ouvre le pantalon au niveau de la raie, déchire le tout dès qu’il peut et baisse son pantalon. Il s’est encore
écoulé 30 secondes. Le viol commence, tout en lacérant les fesses de la victime avec le couteau. Il dure une minute. Ensuite,
il lui introduit le couteau dans l’anus et fait des gestes de va-et-vient. La victime recommence à hurler alors il la pousse pour lui
cogner la tête dans le mur. Il s’y reprend à 5 ou 6 fois avant qu’elle ne perde connaissance. Il s’est encore écoulé 30 secondes.
Le colonel reprend ses petits jeux sadiques à coups de couteau et fait une profonde entaille à l’endroit où la victime a été
opérée (symbolique !) Cela durera encore 3 mn avant que le colonel ne s’en aille. la victime décédera 5 mn plus tard.
J’ose espérer cependant qu’il n’aura pas l’occasion de tout faire. Dès que les PJ feront trop de bruit, qu’ils feront sauter une
serrure ou tenteront de défoncer une porte, Schellenberg laissera sa victime en plan et se précipitera par la porte limitrophe
suivante qui donne sur une pièce occupée par deux homos (l’un est en train de faire une fellation à l’autre tout en lui enfonçant
un godemiché dans l’anus, excusez moi d’être franc !) Il sortira alors dans le couloir et tentera de s’engouffrer dans l’escalier. Il
se défendra jusqu’à la mort. Improvisez une course poursuite dans l’étage. Dès qu’il sera bloqué, menacé ou acculé, il criera
d’une voix plaintive et presque pitoyable :
« C’est pas de ma faute. J’les ai pas violées ! Elles étaient toutes consentantes ! J’vous l’jure ! »
Ce ne sera pas un gibier facile car il a effectué une bonne partie de sa carrière dans les forces spéciales et il mettra toutes ses
connaissances à profit.
Epilogue :

Les PJ recevront une félicitation s’ils parviennent à éviter le viol et le meurtre de la 3ème victime, une prime de 1000 EM s’ils
tuent le Colonel Schellenberg, de 2000 EM s’ils l’arrêtent.
Dans ce dernier cas, il sera jugé par un tribunal militaire, dégradé, et enfermé à vie dans un psychobloc.

Stats PNJ :

LEON SCHELLENBERG, Colonel de l’Armée de Terre d’Europa :


Nationalité : Center German Age : 47 ans
Force : 15 Perception : 12 Dextérité : 13 Agilité : 12 Charisme : 14 Connaissance : 11
Arme de poing (90%) Arme d’épaule (80%) Commandement (80%) Arme de contact (90%) Corps-à-corps (80%)
Commando (65%) Arts martiaux (40%) Armes lourdes (40%) Intimidation (70%) Baratin (30%) Discussion (30%).
Armes : poignard, Guelter Automatic PM 2.

Vous aimerez peut-être aussi