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UN ESCROC
AU RENSEIGNEMENT
SOUS NAPOLÉON
Du même auteur
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Soubiran, un escroc au renseignement sous Napoléon
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Avant-propos
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3. Yitzhak Shamir, Ben Ali, George Bush père, Vladimir Poutine pour ne citer qu’eux.
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Lectoure ou la Révolution sur un mode mineur
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21. Les hommes mariés étaient dispensés du service militaire et la loi de 1792 qui
régissait le mariage rendait la séparation plus facile que le Code Napoléon.
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28. Marie Soubiran, épouse Goulard (Goulard est aussi le nom de jeune fille de sa
mère).
29. Lettre en date du 23 septembre 1815 du sous-préfet de Lectoure Miègeville au
préfet du Gers. Archives départementales du Gers, Dossier Soubiran, 361.
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33. Ibid.
34. Archives du ministère de la Guerre. SHAT Vincennes, Dossier 1 2140.
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dans les États du roi de Naples où leur conduite à coup sûr a été
particulièrement irrégulière.
Au vu de ces instructions qui ne prêtent guère à interprétation,
le 18 frimaire an VII (8 décembre 1798), la police, ayant appris
le séjour de Marie Charlotte du Bouzet, dite Dabouzet, divorcée
Cugnac35, épouse légitime de Paul Émile Soubiran, à Perpignan,
procéda à une minutieuse perquisition à l’auberge du Petit-
Paris où elle se trouvait momentanément, accompagnée d’une
fille de service. Charlotte Dabouzet dit avoir été domiciliée à
Bordeaux. et résider depuis un an à Toulouse. Elle sera laissée
libre après avoir affirmé ne pas savoir où se trouve son mari,
ni la veuve Ménouard. L’enquête établira cependant que tous
deux se trouvent alors à Barcelone. On ne sait pas comment et
dans quelles conditions Soubiran a retrouvé la veuve Ménouard,
franchi de nouveau, en sens inverse, la frontière espagnole, si
bien verrouillée tant à Bayonne qu’à Perpignan, pour repasser
assez vite en France puis en Belgique où sa présence est signalée
le 23 vendémiaire an IX (15 octobre 1800) à l’hôtel de la cour
de Mannheim à Spa. Autre grand sujet d’étonnement, en effet,
celui de voir le couple Soubiran-Ménouard convoler en justes
noces à Paris le plus naturellement du monde, le 1er frimaire
an IX (22 novembre 180036), dix-huit mois après l’affaire de
Bayonne.
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40. Copie par Soubiran de la déclaration faite par Boret à Lectoure le 24 août 1816,
légalisée et enregistrée dans cette même ville. Archives nationales, F7 6817, Dossier
2062.
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42. Ibid.
43. Registre des passeports délivrés au départ de Bordeaux (Fiche 00450028O70),
Archives départementales de la Gironde.
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La guerre en Espagne
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48. Lettre de Lannes au roi d’Espagne, 18 juillet 1808, citée par Soubiran dans son
mémoire au duc de Feltre.
49. Il s’agit du général Charles Saligny de San Germano, né en 1772 à Vitry-le-
François et mort à Madrid le 25 février 1809.
50. Mémoire du 7 mars 1811. Archives départementales du Gers, Dossier 361.
51. Correspondance Béchet, figurant aux Archives du SHAT Vincennes, Dossier 1
2140.
52. Le 30 septembre 1808.
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53. « Dessolles mon compatriote, s’il avait le temps de s’occuper des autres. »
Sous-entendu : il n’a rien fait pour moi. États de services établis par Soubiran à la
Restauration. Archives du SHAT Vincennes.
54. Arriba se trouve dans les montagnes au sud de Tolède à 1 278 m d’altitude. C’est
un petit village, et on ne voit pas comment Soubiran, si cela est vrai, a pu récupérer
ces diamants.
55. Maréchal Bessières.
56. Soubiran donne de cet événement des versions différentes, voir infra.
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58. Henri Clarke, comte de Hunebourg, duc de Feltre, ministre de la Guerre puis
de l’Intérieur.
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65. Pour impressionner son correspondant et laisser croire qu’il a toujours ses
entrées, Soubiran croit utile de préciser qu’il écrit « du château du duc de Montebello
près de Lectoure le 16 juin 1810 ».
66. Décision 4521 du 21 août 1810. Voir Correspondance inédite de Napoléon Ier,
tome III, éd. Ernest Picard et Louis Tuetey, Paris, H. Charles-Lavauzelle, 1912-1925,
p. 706.
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L’aventurier au long cours
67. Archives départementales du Gers, Dossier 361 : Les deux dernières années de ma
vie, 1815. Cette notation intéressante et curieuse est datée de 1810 : sa fille Aurélie
épousera, en effet, le 23 novembre 1849, soit quarante ans après, le prince Grégoire
Ghika, prétendant hospodar de Moldavie-Valachie.
68. Jean Savant, Les espions de Napoléon, Paris, Hachette, 1957, p. 240.
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69. Fouché, Joseph, La police secrète du Premier Empire : bulletins quotidiens adressés
par Fouché à l’Empereur. Nouvelle série, tome IV, éd. Jean Grassion, Paris, R. Clavreuil,
1963, p. 42 et 75
70. Paul Yves Bertrand de Quélen de Stuer de Caussade, comte puis duc de La
Vauguyon. Lieutenant général, il siégea à la Chambre des pairs en 1830. Décédé le
24 janvier 1837.
71. Archives nationales, AJ 13 47, AJ 13 63, AJ 13 84.
72. Olivier Blanc, Les espions de la Révolution et de l’Empire, op. cit., p. 285.
73. Une fois de plus, Soubiran en rajoute. Il ne peut s’agir ici d’un nom propre. Dans
son aveuglement, il prend « le Pirée pour un homme ». Les chanoinesses sont une
congrégation vouée à l’enseignement qui possédait en Lorraine un certain nombre
d’institutions, notamment à Mirecourt. Il n’y a donc pas de Mme de Mirecourt.
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Le grand jeu
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avoir quelque relation avec les efforts respectifs des deux partis
américains que cultivait ou combattait alors l’envoyé de France,
j’ai cru nécessaire d’envoyer à Votre Excellence les verbaux
romanesques du mémoire de Soubiran dont les aveux naïfs ou
imprudents peuvent faire présumer jusqu’à un certain point
la vérité87. » On sait seulement que John Henry vécut à Paris
comme un gentleman fortuné, qu’il ne revint plus jamais aux
États-Unis, « le climat ne lui convenant pas ! » Il est décédé en
1853.
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Rue principale de Lectoure à la fin du XIXe siècle. Rue Royale, puis rue Nationale pendant la Révolution,
rue Impériale, puis de nouveau rue Royale, elle est aujourd’hui redevenue la rue Nationale.
I
Sépulture de la famille de Cugnac au cimetière de Caussens.
Le château de Mons (Caussens 32100) qui a appartenu à la famille de Cugnac puis par la suite à la famille de
Montebello, aujourd’hui propriété de la Chambre d’agriculture du Gers.
II
Cours intérieure du château.
III
Document établi en 1814 lorsque le préfét Jacques Beugnot prit la direction de la police du royaume.
Il a été établi d’après les souvenirs des fonctionnaires de l’époque impériale restés en place
et qui avaient connu Soubiran.
IV
Chapitre IV
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Nouveau séjour à Londres
fit naufrage à Gibraltar et, si l’on comprend bien, après avoir fait
le tour de la péninsule ibérique, passablement démuni, il arriva
à Londres97. Il récidiva dans l’usurpation de l’identité du duc de
Crillon qui lui a si bien réussi précédemment.
Après la désastreuse campagne de Russie, le déclin de l’Em-
pire se précisait au fil des jours. En Europe et en France, le ren-
chérissement de la vie accroissait sans doute le mécontentement
général, mais surtout, chez certains peuples fiers de leur gran-
deur passée comme les Hollandais, ce mécontentement renforça
le sentiment national. En Angleterre aussi, la situation écono-
mique est des plus critiques, mais l’espoir renaît. Soubiran, pour
fanfarronner, ajoute à sa qualité de duc celle de colonel du 12e
chasseur et il rejoint les rangs des royalistes qui préparent la Res-
tauration. L’émigration est appauvrie, à bout de souffle. La petite
cour autour du comte de Provence vit à crédit des subsides des
coalisés. Il n’y a pas beaucoup d’argent à espérer. Soubiran pré-
tend s’être adressé « au roi de France [le futur Louis XVIII] à
Hartwell » mais, à cette éqoque, il est emprisonné pour dettes.
« Je fus pris chez l’abbé Rouffigny, Castle street et jeté dans les
cachots 213 jours. » L’abbé de Rouffigny était un prêtre inser-
menté installé en Angleterre, connu dans le milieu émigré, et
qui fut quelque temps le précepteur de Lord Byron à qui il tenta
d’apprendre le français, avec peu de succès, semble-t-il. Sou-
biran, cette fois vraiment à court d’argent, se faisait héberger
par cet ecclésiastique et tentait d’échapper à ses créanciers. Mal
lui en prit. Sa durée d’incarcération varie au gré de ses déclara-
tions : tantôt 113, tantôt 213 jours. Depuis sa prison, il trouva
le moyen de se procurer quelque argent en expédiant des brevets
d’officier du 12e chasseur ! C’est en prison qu’il apprit l’abdica-
tion de Napoléon et son départ pour l’île d’Elbe. Après l’avè-
nement de Louis XVIII, il fut libéré sur intervention, dit-il, du
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98. Louis Dubois Descours de La Maisonfor, émigré et agent des princes, arrêté à
Paris le 20 ventôse an X, transféré à l’île d’Elbe d’où il s’évada le 19 pluviôse an XI.
Il se mit au service la Russie et employa toute son énergie à lutter contre l’Empire.
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107. Ibid.
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117. Ibid.
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L’étonnant M. Webster
118. Il s’agit de Louis Gobineau, le père d’Arthur, diplomate et écrivain qui influença
le racisme germanique. Louis Gobineau fit une carrière militaire et se compromit
sous l’Empire pour ses sympathies légitimistes. Il fut même emprisonné en 1813.
Libéré à la Restauration, il ira rejoindre le roi à Gand pendant les Cent-Jours. Il est
nommé à son retour capitaine à la garde royale.
119. Archives nationales. Lettre de Granville du 28 mars 1819.
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Une enquête en Vendée
le plus important et le plus haut placé parmi les exilés dont les
Britanniques aient disposé à cette époque. Il fit arrêter lors de
leur passage à Londres nombre de ses compatriotes. C’était un
négociant, français par mariage, qui circulait beaucoup entre la
France et l’Angleterre. Il s’associa un temps à Richard Hennessy,
lui aussi irlandais, qui avait créé à Cognac une firme de vins et de
spiritueux121. Il était fort riche. Suspecté d’espionnage par Fouché,
il fut arrêté et détenu quelques mois mais libéré lors de la paix
d’Amiens au printemps 1802.
« L’arrestation et l’expulsion de tous les Anglais de Paris » fut
décidée peu après, suite à la rupture du traité par les Britanniques.
Déjà, Bonaparte s’exaspérait contre eux en raison de la lenteur
qu’ils mettaient à évacuer Malte. En fait, la décision radicale
de Bonaparte se traduisit essentiellement par des mesures
d’éloignement des Anglais en province. L’objectif principal
des Britanniques en France n’était pas les quelques terroristes
irlandais qui y avaient trouvé refuge. C’était Napoléon Bonaparte
et la politique qu’il menait sous le Consulat et l’Empire. Pendant
la période impériale, malgré les mesures prises et l’exécution de
quelques espions pris la main dans le sac comme, par exemple,
Charles Marien Somers122, l’espionnage britannique ne cessa pas,
il se fit tout simplement plus subtil. En dehors des vrais et faux
émigrés séjournant à Londres, d’autant plus faciles à retourner
qu’ils étaient pour la plupart démunis après de longues années
d’exil, les Anglais ont procédé à de nombreux recrutements
d’agents envoyés non pas toujours à Paris où il valait mieux ne pas
se faire prendre mais un peu partout dans les villes importantes
de l’Ouest et de la façade atlantique.
Au ministère des Relations extérieures, rue du Bac, l’entourage
de Talleyrand, son cabinet particulier, ses intermédiaires
officieux étaient organisés et actionnés pour conduire, en fait,
une diplomatie tout à la fois officielle et parallèle qui confinait
121. Olivier Blanc, Les espions de la Révolution et de l’Empire, op. cit., p. 136.
122. Ibid., p. 56.
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Une enquête en Vendée
amis, qui le lui avait répété, que des lettres de Paris m’annoncent
que le roi est à son terme […] que bientôt la couronne passerait
sur la tête de Charles X123 […]. » En fait, Louis XVIII décédera
le 10 septembre 1824. On n’est plus là dans le renseignement
mais dans la prémonition tout à fait gratuite. La rumeur de la
maladie du roi commençait à l’évidence déjà à circuler, c’est cela
la véritable information. Soubiran en rajoute en spéculant sur
la succession, et se ridiculise. Mais qui est donc ce M. Webster ?
C’est un banquier anglais et, selon Soubiran, un agent de
renseignement posté à Nantes où, dit-il, il traite plusieurs autres
sous-agents. On peut, en effet, se poser la question : que fait
à Nantes ce banquier pittoresque ? Soubiran, piètre agent de
renseignement, fait-il pour une fois du bon contre-espionnage ?
Au fil des jours, il complète et précise ses premières indications :
« M. Webster, dit-il, a été trouvé jeudi dernier, entre minuit et
une heure faisant le guet dans une petite rue dans le bas de la
ville. Le commissaire de police en tournée le somme de déclarer
son nom, ce qu’il refuse obstinément. Cependant, il se laisse
conduire chez lui par les gendarmes et ne cesse de vomir des
injures contre le commissaire à qui il a fait l’honneur de proposer
un cartel124 […]. Cet événement a amené chez lui les personnes
les plus distinguées de cette ville, mais outre que M. Webster
passe pour un agent britannique, il a de très beaux équipages,
une jolie femme, un excellent cuisinier. Chacun se dit que ses
observations nocturnes ont un tout autre but qu’une intrigue
amoureuse, d’autant qu’on a remarqué que des Anglais, qu’on
dit avoir appartenu à l’armée, font de fréquents voyages dans la
Vendée dont ils n’osent s’éloigner, dans l’attente d’un événement
qui les mettrait à la tête de divisions organisées125. » Soubiran
aurait-il donc détecté un espion ? Et de qui s’agit-il ? De sir James
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126. Ils ont perdu un enfant (Charles Byron ?) à Nantes en octobre 1817.
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Le rocher de Guernesey
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134. Virgile Doze est cité par Marie-Armand de Guerry Maubreuil dans l’Histoire
du soufflet donné à M. de Talleyrand-Périgord, grand chambellan de Louis XVIII, Paris,
1861. Virgile Doze est l’auteur de l’ouvrage Un mois en Moldavie, Bruxelles, Méline
et Cans, 1857. C’était un autre aventurier, grand voyageur ; « Il a été de toutes les
dynasties suivant que ses intérêts le lui commandaient ! »
135. Le comte Charles Bon-Esprit de Chassenon, fort riche, en rapports fréquents
avec M. Saulnier, ancien secrétaire général de la police sous Fouché. Voir Delavau, Le
Livre noir […], op. cit., tome II, p. 53.
136. Charles Louis Schulmeister, l’espion favori de Napoléon.
137. Le général Edme Étienne Borne Desfourneaux a combattu notamment
Toussaint Louverture à Saint-Domingue.
138. Louis Michel Thévenet dit Danican, général, se bat en Vendée, suspect après la
déroute des républicains à Entrammes. Il dénonce à la Convention les généraux qui
ont servi avec lui, pour les atrocités qu’ils ont commises. Réfugié en Suisse, il revient
en France à la Restauration, il est éconduit et son grade de général n’est même pas
reconnu. Il repart en Angleterre et pour le Holstein où il meurt.
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Les morceaux choisis du docteur O’Méara
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144. Macirone écrivit des Mémoires de la vie et des aventures du colonel Macirone,
Londres, J. Macrone, 1838. Ces mémoires, ou plutôt ce témoignage de l’aide de
camp de Murat, sont surtout axés sur les affaires d’Italie et les Cent-Jours.
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148. Delavau, Le Livre noir […], op. cit., tome IV, p. 305 et 306.
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152. Ibid.
153. Delavau, Le Livre noir […], op. cit., tome II, p. 212 et 213.
154. Bouillotte, jeu de cartes français datant du Directoire. Jeu de brelan transformé.
Chaque joueur met un jeton au jeu. L’écarté, jeu de cartes français, se joue à deux,
trois ou quatre. Il est ainsi nommé parce que les joueurs écartent des cartes. Il se joue
avec un piquet de cinq ou sept points.
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155. Creps ou Krabs, jeu de dés d’origine anglaise, à l’époque interdit en France.
Avant de jouer, on annonce « le point de chance » qui ne peut être que cinq, six, sept,
huit ou neuf.
156. Jacques-Claude Beugnot, Mémoires […], op. cit., p. 242.
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157. Témoignage cité par Georges Courtès, « Vie politique et société de 1815 à
1914 », dans Maurice Bordes et al., Deux siècles d’histoire de Lectoure : 1780-1980,
Lectoure, Syndicat d’initiative de Lectoure, 1972, p. 314.
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doute que Lectoure n’était point tout à fait l’univers rêvé par
Paul Émile Soubiran qui alors habite la Grande-Rue.
Ses voyages s’espacent avec le temps. Même l’intérêt que lui
portent les autorités préfectorales a tendance à faiblir dans la mesure
où il ne se déplace pas. La surveillance est plus discrète dès lors
qu’il ne voyage pas. Il s’est rendu cependant à quelques reprises à
Bordeaux puis à Paris où il sollicite un passeport pour l’Angleterre.
Ce projet de voyage réactive tout naturellement la curiosité de la
police à son endroit. On le suspecte de renouveler une précédente
demande de passeport destinée uniquement à faire diversion.
Pourquoi faire cette demande à Paris ? Officiellement, Soubiran
invoque une importante affaire commerciale, que la lenteur des
administrations provinciales risquerait de compromettre. Le voilà
reconverti dans le commerce et la finance.
Il prétend donc se rendre à Londres au nom de Pépin de
Castellinard, soi-disant l’oncle de sa femme, « pour placer cent
mille billets […] et actionner ainsi par lots un palais et une terre
magnifique d’une valeur de quinze cent mille francs. Si je puis au
lieu de dix francs en avoir douze par billet, je partagerai le bénéfice,
mais le moindre retard me porterait un préjudice notable ». Le
passeport lui sera finalement délivré le 10 avril 1827, sans trop
de péripéties administratives. Il a dû se rendre cependant trois
fois à l’hôtel du conseiller d’État, directeur général de la police,
sans être reçu, et il a dû écrire plusieurs lettres. Les délais sont
raisonnables, c’est donc avec une relative mauvaise foi qu’il se
plaindra amèrement du retard qu’on a mis pour lui délivrer
son passeport, ce qui, écrit-il, rend une fois de plus son voyage
inutile. Le préfet de police fera savoir au directeur général que
le retard ne lui est pas imputable : « Votre Excellence lui ayant
accordé le passeport qu’il réclamait, dès que délivré, on le fit
prévenir sur le champ pour qu’il vienne le retirer, mais le sieur
Soubiran n’est pas reparu à ma préfecture. » En la circonstance,
il n’est pas à exclure que le directeur de la police, suspectant une
nouvelle escroquerie et ne pouvant réprimer une infraction hors
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159. Cité par Louis Puech, Un aventurier gascon […], op. cit., p. 25.
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par pur snobisme des oratoriens de Juilly, bien qu’il n’ait jamais
été scolarisé dans cet établissement. La légende locale veut qu’un
jour, poursuivi par les gendarmes, il se déguisa en évêque pour
leur échapper165 ! Plus sérieusement, une notice biographique
rédigée de sa main, de manière cursive – on dirait aujourd’hui
télégraphique –, comportant d’ailleurs plusieurs éléments faux,
et qui date probablement de 1822, fait état d’une rencontre avec
un membre du clergé à Hambourg, probablement à la fin de
l’année 1810 ou au début de la suivante : « Ai vu l’archevêque
de Toulouse, alors évêque de Châlons à Hambourg166 ! » On
relève, s’ils ne sont pas feints, quelques états d’âme exprimés
par Soubiran pendant la guerre en Espagne. Il indique ainsi de
manière très appuyée que, dans « un acte d’humanité », il a sauvé
d’une mort certaine des religieux ou religieuses167 à Fornosa,
refusé d’arrêter un évêque âgé. Il a d’autre part, soi-disant, porté
à l’Empereur, alors à Bordeaux, les diamants du Christ d’Arriba
issus manifestement du pillage d’une église168. En 1823, « le
dernier dimanche de Carême », il reçoit à Lectoure la famille
Mataflorida dont un des membres, l’archevêque de Tarragone,
a institué avec le baron d’Eroles la régence absolutiste d’Urgel.
Nous ne possédons aucune autre indication de nature religieuse
susceptible de nous éclairer davantage sur ses convictions.
Compte tenu de son parcours d’aventurier, escroc, délateur,
espion, de sa mauvaise vie, il eût été intéressant d’avoir,
rétrospectivement, quelques-unes des réflexions de Soubiran
prenant de l’âge, entouré de sa famille. Si tant est qu’il ait bavardé
et menti à tout propos et hors de propos, il n’a jamais livré ses
pensées profondes. Pour une fois, impénitent et beau parleur, il
restera sur ce sujet d’une totale discrétion. Bien qu’il lui ressemble
165. Cité par Louis Puech, Un aventurier gascon […], op. cit., p. 57.
166. SHAT Vincennes, Dossier 1 2140.
167. Une fois, il parle de religieuses, une autre fois, de huit religieux puis d’un curé
et douze religieux, ce qui fait fortement douter de l’événement qu’il situe en outre à
des dates différentes selon ses correspondances et états de services.
168. SHAT Vincennes, 31 octobre 1815 et 14 février 1832.
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162
Le diable sous la table de jeu
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Le diable sous la table de jeu
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Le diable sous la table de jeu
174. Alors qu’il regagnait l’Angleterre par l’Allemagne après son enlèvement, Rum-
bold disparut dans des conditions mystérieuses ! Pierre-Marie Desmarest, Quinze ans
de haute police sous le Consulat et l’Empire, Paris, Garnier frères, 1900.
Soubiran, un escroc au renseignement sous Napoléon
175. Fouché, Joseph, La police secrète du Premier Empire : bulletins quotidiens adressés
par Fouché à l’Empereur, tome I, éd. Ernest d’Hauterive et Jean Grassion, Paris, Perrin,
1908-1922, n° 598. Ibid., tome II, n° 59.
Bibliographie
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Soubiran, un escroc au renseignement sous Napoléon
172
Bibliographie
173
Soubiran, un escroc au renseignement sous Napoléon
A Balby Beauharnais
(directeur des jeux Eugène (d’) 130-131
Abrial de la préfecture de Béchet de Léocourt 51,
André Pierre (préfet du police) 151 52, 54-55
Gers, 1815) 99 Balguerie Begon des Rosières 84
Agasson Pierre (préfet du Gers, Belleville
(maire de Lectoure) 1800-1813) 86, 89- Armand Jahan (de)
164 90, 159 (préfet des Hautes-
Alexandre Ier Banel Pyrénées, 1819-
(tsar de Russie) 155 Pierre (général, 1766- 1823) 144
Angoulême 1796) 21, 23-24 Belliard
(duc d’) 102, 105, Barailhé Augustin (général) 57,
139, 145-146, 159 (avocat) 93 71
Annesley Barère de Vieuzac Bellise
Francesca Caroline Bertrand (voir Galup/Gallut) 89
(épouse de Webster) (conventionnel) Bergami
116 111-112 Bartoloméo 137
Arbelles Barré 150 Bernadotte
(d’) 114 Barrié Jean (roi de Suède) 68
Artois Jean Léonard (général, Berthier
(comte d’) (futur 1762-1848) 100 Louis Alexandre
Charles X) 99, 123 Bathurst (maréchal) 18
Asda (ministre britannique) Bertrand
(d’) 138 132 Henri Gatien
Augereau Baubé (maréchal) 130
Pierre (maréchal) 29 (agent de change) 89 Bessières
Baudus 114 Jean-Baptiste (duc
B Bazaine d’Istrie, maréchal)
Pierre Dominique 48, 52
Baily
(général) 155
(général) 134
175
Soubiran, un escroc au renseignement sous Napoléon
176
Index
177
Soubiran, un escroc au renseignement sous Napoléon
Diez Enghien G
Pedro 53 (duc d’) (Louis Antoine
Dobbyn 134-136 de Bourbon-Condé, Galup
Douzy 1772-1804) 33 ou Gallut 89-90
Félix (de) (consul Esparbes Garcia 150
de France à (d’) (commandant George IV
Philadelphie) 81 militaire de (roi du Royaume-Uni)
Doze Gascogne) 22 137
Virgile (négociant, Ghika
agent de change, Grégoire (hospodar de
F Valachie) 63, 170
voyageur) 125-126,
172 Faulkner Gobineau
Druilhe William 15 Louis 111
(maire de Lectoure) 45 Feltre Godard
Dumas (duc de) (Henri Clarke (abbé) 17
Alexandre 85, 145, ; général, ministre Godoî
164 de la Guerre) 51, ou Godoy Manuel (dit
Dumouriez 54, 56 Prince de la Paix) 37
Charles François Ferdinand VII Goulard
(général, diplomate, (roi d’Espagne Jean-François
aventurier) 71 autoproclamé) 49 (de) (lieutenant
Dupérou Fesch particulier au
(dirigeait une officine Joseph (cardinal, oncle présidial) 163
royaliste) 17 de l’Empereur) 131 Jeanne 31
Duras Fouché Marie ou Adèle 36,
(duc de) 92 Joseph (ministre de la 58-59, 61, 96
Durieux 142-143 Police) 15, 17-18, Goyet
Duroc 33-34, 43, 64, 92, Charles (député de
Gérard Christophe 94-95, 101, 105, la Sarthe accusé de
(grand maréchal du 107, 113-114, 118, trahison) 142
Palais) 18 126, 134-136, 158- Grand
Durosnel 159, 168, 169-170, Nancy Catherine
Antoine (général, aide 172, 173 (maîtresse, épouse de
de camp, écuyer de Franchet d’Esperey Talleyrand) 114
l’Empereur) 48 (directeur général de la Grenville
Dutroya police) 139 (Lord) 112
(sellier) 86 Frère Gruchet
Bernard Georges (colonel) 119, 124,
(général) 169 157
E Frontin
Éléonore Gilbert 62, 65-66, 68
(danseuse) 63 Frotté 94
178
Index
Guichard J Landrieux
Édouard (de) Jean (cabinet noir) 18
(pseudonyme de Jefferson Lanes
Paul Émile Soubiran) Thomas (président des ou Lannes Bernard
80, 85 États-Unis) 74, 78 (frère de maréchal,
Guillemardet Jollivet ecclésiastique puis
(ambassadeur de (sous-préfet de Lorient) sous-préfet) 23
France en Espagne) 117, 140 Lange
36-37 Jones 84 Anne Françoise 18
Jourdan Lannes
Jean-Baptiste Jean (maréchal) 19,
H (maréchal) 29 24, 31-32, 47-48,
Hamelin Junot 50-51, 54, 56-57, 61
Fortunée 18, 100-102, Jean Andoche (général) La Rochejaquelein 96,
105, 145 47, 48, 49 107
Hamilton Junqua Larrazet
Alex Douglas (de) Arnaud (sous-préfet de (espion) 167-170
119-120 Lectoure) 86, 89, 95 Las Cases
Hawkesbury Emmanuel (de) 133
Charles Jenkinson (de) L Lascours
(plus connu sous le (préfet du Gers) 90,
nom de comte de Lacépède
141, 144
Liverpool, ministre Étienne (de)
Laterrade
anglais des Affaires (naturaliste,
Jean-Jacques (de)
étrangères) 168, 169 sénateur) 164
(avocat, législateur,
Hennessy Lagrange 23
général) 24
Richard 113 La Jonquière
La Tour
Henry (de) 63
Albert (de) 63, 103
John 72-84, 91 Lakanal
Lavalette 18
Hinaux Joseph (professeur,
Léglize 23, 30
(commissaire de police) conventionnel) 32,
Le Pensec
143 173, 174
Marie Aimée 93
Holme 133 La Maisonfor
Leroy
Houdetot Louis (de) (Louis
(sous-préfet de
Frédéric Christophe Dubois Descours,
Châteaubriant) 104
(préfet du Calvados) marquis de La
Lescallier
97 Maisonfort, général,
Daniel (consul
Hyde de Neuville écrivain) 92
général de France à
Jean-Guillaume 17 Lamartillière
Philadelphie) 80,
Jean (Fabre de
82-83, 85, 89, 93
Lamartillière,
général, sénateur)
46-47, 51
179
Soubiran, un escroc au renseignement sous Napoléon
180
Index
Mirecourt Moreau O
(de) 64, 65 Jean Victor (général,
Mme Lætitia complote pour Oldenbourg
(mère de Napoléon) renverser Bonaparte) Pauline (de) 66-67, 70
131 29, 42-44, 81 O’Méara
Monbrun (notaire) 155 Barry (médecin de
(substitut impérial) Morissel l’Empereur) 119,
95, 96 (général, ex-amant de 129-133, 136, 173
Montesquieu Fortunée Hamelin) Ouvrard
Charles de Secondat 105 Gabriel (financier des
(baron de La Brède, Mounier guerres de l’Empire)
écrivain) 14, 32 Jean-Baptiste (ancien 144-145
(de) (baron en secrétaire de Ouvray 58
Lomagne) 22 Napoléon, directeur
Montesquiou général de la police à P
François Xavier (abbé, la Restauration) 57,
Palafox
homme politique) 122, 124-126, 132,
(général espagnol) 157
138 133-135, 138-139,
Palazot de Bastazac 100
Montholon 141-142
Palombino
Charles Tristan (de) Murat
Antibéros 157
(compagnon de Caroline (voir Caroline
Pasquier
Napoléon à Sainte- de Lipona) 124
Étienne Denis (préfet
Hélène) 130 Joachim (maréchal ;
de police) Pelletier
Montlivault grand-duc de Berg,
123
Casimir (Guyon de 1806-1808 ; roi de
Pépin de Castellinard
Montlivault, aide Naples, 1808-1815)
153
de camp du général 29, 36, 48-50, 64,
Périgord
Marmont ; préfet du 119, 135-138, 156-
(comte de) (neveu de
Calvados, 1816- 157
Talleyrand) 92
1830) 120, 122,
Perrégaux
139 N (banquier) 114
Montluc
Nesselrode 123 Perrin
(Mme de) 62
Ney (directeur des jeux
Montrond
Michel (duc de la préfecture de
Casimir (de) (Mouret
d’Elchingen, police) 150
de Montrond, intime
maréchal) 51, 62, Pichegru
de Talleyrand) 102,
94 (général, complote
111, 114
Nouvion contre Napoléon)
(comte de) 57 42, 44
Soubiran, un escroc au renseignement sous Napoléon
182
Index
Stewart V W
Robert (voir Lord
Liverpool) 74 Vanssay Webster-Wedderburn
Stoder 125 (de) (préfet de la James (sir) 116
Subervie Manche) 120 Wellington
Jacques Gervais Van Westrenen (duc de) (Arthur
(général, ministre de Frédéricke Gertuyde Wellesley) 71, 87,
la Guerre) 101 30 103-105, 116, 135,
Suchet Vauguyon 146, 171
Louis (maréchal, duc La Vauguyon (comte Weyer
d’Albufera) 53 puis duc de) Edward (pseudonyme
(Quélen de Stuer de de Soubiran) 80
Caussade) 64 Willing 95
T Venter Winter
Tabarié 62 (de) (voir de Winter, Jean Guillaume (de)
Talleyrand-Périgord amiral) 67 (amiral, comte
Charles Maurice (de) Verac d’Empire) 67
126, 173 (de) 99 Wurtemberg
Tallien Vermeulen Catherine (de) 123
(Mme) (voir Thérésa Jacob Auguste 38-39
Cabarrus) 18, 145 Villamur Y
Teulé Arnold 30
(colonel résidant à Vincent Ysabeau
Caumont, 1882) François-André (artiste Claude Alexandre
100 peintre) 155 (prêtre,
Texier Voltaire 68, 162 conventionnel) 33
(maréchal des logis de
gendarmerie) 95 Z
Tompson 95
Zembenni
Torlonia
Rosine 169
Giovanni (de)
(banquier à Rome)
119, 126
Turner
Samuel 112
Table des matières
Avant-propos ........................................................................ 11
Chapitre I
Lectoure ou la Révolution sur un mode mineur ..................... 21
Paul Émile Soubiran joue sa propre partition ......................26
Bonne éducation mais mauvaises mœurs ............................ 31
L’évasion de la prison de Bayonne ......................................36
Chapitre II
Jeunes mariés, pourtant vieux amants .................................... 41
Intermède dans la Garde nationale ..................................... 45
La guerre en Espagne ........................................................ 49
Une obscure fin de campagne ............................................54
Chapitre III
L’aventurier au long cours ..................................................... 61
Faire un peu d’argent en Angleterre
et beaucoup en Amérique .................................................. 70
Le grand jeu .....................................................................77
Un acrobatique retour d’Amérique .....................................83
Chapitre IV
Nouveau séjour à Londres .....................................................89
Les choses ne tournent pas toujours mal. ............................93
Ces événements qui ne tiennent qu’à un fil .........................96
La Belgique et le salon de Fortunée Hamelin .................... 100
185
Soubiran, un escroc au renseignement sous Napoléon
Chapitre V
Une enquête en Vendée ....................................................... 107
L’étonnant M. Webster .................................................... 111
Le rocher de Guernesey ................................................... 117
« Les grands secrets prétendent aux grands crimes. » ...........122
Chapitre VI
Les morceaux choisis du docteur O’Méara........................... 129
Le colonel Macirone et la princesse de Galles .................... 133
« Mon mortel ennemi » ou la guerre des polices ................. 139
Une difficile reconversion ................................................ 142
Chapitre VII
Le diable sous la table de jeu ............................................... 147
Les dernières salves .......................................................... 151
« Qui sert deux maîtres, à l’un des deux, ment. »................ 155
Une bonne vie, voilà sa religion ....................................... 160
Aventurier, fripon, mouchard, espion ? ............................. 164