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ÉLÉMENTS CLÉS A INTÉGRER :

Filles qui disparaissent. Usines recyclent corps. Espion facho qui passe à côté du pot aux
roses. Complot néo-capitaliste. Extra-terrestres à la Lovecraft. Tentacules. Torture, érotisme,
corps féminin. Esotérisme.

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NOTES :

Au début de l’histoire, on comprend que des femmes sont enlevées > femmes de toutes
conditions sociales, mais bien entendu les disparitions de femmes riches sont celles qui font le
plus de bruit et qui font l’objet d’enquêtes sérieuses.

Un des personnages principaux pourrait être le mari riche d’une de ces femmes enlevées. Le
mari serait relativement âgé, une différence d’âge assez importante entre lui et sa femme
d’origine Hongroise qui ne se serait joint à lui que pour jouir de son portefeuille. Il l’aimerait
véritablement au point qu’il irait affronter les dangers inhérents à cette machination obscure.
La belle captive, quant à elle, préfèrerait être aux mains des monstres qui la retiennent que
dans les bras du vieillard. Son syndrôme de Stockholm serait l’occasion d’inclure des scènes
de sévices sexuels.

Un autre personnage serait un détective privé alcoolique, célibataire endurci, misogyne. Il se


fout des disparitions, de leurs répercussions, et de la détresse des familles touchées par les
enlèvements, tout ce qui l’intéresse c’est l’argent des personnes d’importance qui l’engagent à
prix d’or.

La Hongroise captive pourrait être un personnage assez important. Etant donné qu’elle est
captive par les Aliens, c’est par les yeux de ce personnage qu’on comprendrait leurs
intentions. Apparemment il s’agirait de dévoreurs d’énergie ayant des rêves de conquêtes (un
peu à l’image de flagelleurs mentaux dans le monde de la fantasy). Pour rester sur Terre et la
conquérir ils doivent se repaître d’une énergie qui se trouve être exclusivement disponible
dans certains corps féminins. Généralement cette opération tue les femmes sélectionnées,
pourtant il arrive que certaines survivent et deviennent des puits d’énergie inépuisables (ce
serait le cas de la Hongroise). Elle et ses quelques consoeurs survivantes s’habitueraient alors
à leur captivité et éprouverait de plus en plus de plaisir à leur condition d’esclave, séquestrées
continuellement par les Aliens qui s’y mettront à plusieurs pour pomper leur précieuse
énergie.

Quelques personnages corrompus par les Aliens : Pour faciliter leur conquête, les Aliens
auraient corrompu ou lobotomisé certains humains. Certains seraient des humains aux
responsabilités élevées (comme des représentants politiques, ou des directeurs de journaux)
dont la mission seraient de couvrir, masquer les disparitions de plus en plus nombreuses, et de
détourner l’attention des gens du peuple sur le sujet. D’autres seraient des humains n’ayant
pas de statut d’importance, mais prompts à effectuer les basses besognes : kidnapper les
femmes, les remettre aux tentacules des Aliens, éliminer les témoins et fouineurs récalcitrants,
etc.
PREMIER ESSAI DE TEXTE (destiné à être coupé pour supplémenter les dessins)

Ici la ferraille est du chiendent. La pollution serre le paysage en étaux, les carcasses
automobiles suintent et distillent leur semence sur des tôles brisées. Dans cette zone
suburbaine, une jeune femme erre sans dessein, les drapés de son habit dissimulent mal ses
cimes que le froid mord. Elle s’avance vers le néant, mais ses yeux dardent comme s’ils
voyaient quelque chose de réel. D’un coup, d’un seul, de sombres mains transpercent la
pénombre et s’abattent sur les épaules blêmes de la donzelle qui, dès lors, n’apparaîtra plus
jamais à quiconque. La seule trace de sa disparition sera son châle gisant voluptueusement au
sol, rapiécé, recouvert de quelques gouttes de son sang. Personne ne relèvera l’indice,
personne ne prendra le temps d’en avoir cure pour la simple raison que la victime est une
pauvrette sans attache ; depuis un temps il existait entre elle et la société un mur épais que la
compassion ne franchissait plus. Il n’y aura aucune mention de cette disparition dans la
presse ; il s’agit d’une nouvelle trop anecdotique pour des gens comme nous qui luttons de
toute notre volonté, chaque jour, chaque seconde afin d’échapper à la pauvreté, une nouvelle
trop dérisoire pour des gens comme nous qui croyons que mourir dans l’indifférence, seul, est
la conséquence exclusive, logique et implacable d’une existence passée dans la misère ; la
vérité est que cette fatalité sortie des antichambres du capital est ce qui nous rend exsangue de
vraie compassion à l’égard des miséreux. A quoi bon user l’encre des journalistes et les pages
de presse, à quoi bon dépenser tant d’énergie pour une information qui ne soulèvera
qu’indifférence dans les cœurs ou, au mieux, que vague pitié ?

Cependant, un autre paramètre corrobore l’indifférence pour cette disparition : de nombreux


autres cas de disparitions de femmes ont été recensés à travers le pays – des femmes de toutes
conditions sociales. Certaines donc sont des femmes d’importance dans notre société : des
femmes avec de grandes responsabilités, des femmes de hauts dignitaires, ou bien des filles,
des sœurs, des cousines de nobles familles lesquelles ont pu jouer de leurs relations et de leur
argent pour convaincre la presse et les médias que la chose primordiale que l’opinion devait
savoir désormais, c’est que leurs femmes, leurs filles, leurs sœurs, ou leurs cousines, n’étaient
pas rentrées chez elles, dans leurs beaux quartiers.

(A suivre)

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