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Hameçon :

L’un des investigateurs reçoit la missive troublante de Marianne Waterby, une amie ou
personne de sa famille, lui demandant son aide.
Dans sa lettre, Marianne explique que son époux, le Dr Icabod Waterby, est en proie à des
terreurs nocturnes depuis plusieurs mois, et que son stress s’est largement aggravé ces
derniers jours, le rendant paranoïaque et hystérique. Craignant que son cher mari ne finisse
par être interné, Marianne se tourne donc vers ses proches en espérant que quelqu’un saura
apaiser l’âme tourmentée du Dr Waterby.
Voiçi la teneur de la lettre :

« Chère amie,
C'est avec désespoir que je vous écris cette lettre et implore votre aide dans les plus brefs
délais.

Le Dr Waterby, mon époux, est au plus mal depuis quelques temps, et j'ai peur que les
tourments qui l'agitent ne viennent à bout de sa raison.
Il ne dort pratiquement plus et son comportement devient erratique et maniaque à la fois. Il
ne veut pas me dire la teneur des choses qui l'enténèbre à ce point, et lorsque j'ai fait venir
un ami psychiatre à notre domicile pour qu'il lui parle, mon cher Icabod a failli le
défenestrer!

Je ne sais plus vers qui me tourner avant qu'un terrible accident n'arrive et que mon mari ne
finisse dans un asile, ou pire. Par ce qui m'est le plus sacré, je vous en conjure, venez-nous
en aide dans les plus brefs délais.

Votre dévouée,
Marianne Waterby »

(la missive a été écrite pour un personnage féminin comme l’indique l’en-tête).

La vérité :

Le Dr Waterby est conservateur au musée national des arts et des lettres de Providence,
Rhode Island. S’occupant principalement de la section « Religion » du musée, Icabod
Waterby est entré en possession d’un manuscrit rare et dangereux, une traduction latine du
Livre d’Eibon, appelé le Liber Ivonis. L’auteur est anonyme, mais certains passages du
manuscrit réfèrent l’auteur original comme un sorcier de la mythique Hyperborée.
Waterby n’a pas acquis le manuscrit de façon très légale. Faisant partie d’une collection
privée de livres anciens d’un riche mécène, Lord Reily Longsdale, Waterby avait été appelé à
la mort du riche collectionneur pour estimer la valeur et l’authenticité de sa collection de
livres.
Le Liber Ivonis est bel et bien authentique, mais Waterby l’a classé dans les faux et proposa
au notaire de débarrasser la splendide collection des pièces qui pourraient entacher le
prestige de cette dernière.
Waterby récupère le Liber Ivonis et le garde en vue de l’ajouter plus tard à la collection du
musée, mais surtout de l’étudier personnellement dans un premier temps.
Les choses indicibles qu’il y lit commencent à le mettre mal à l’aise, et Waterby prend sur lui
de procéder à des vérifications de certains faits, pour en tester la crédibilité, et
éventuellement rassurer sa pauvre âme en proie désormais à un effroi latent.
Mais lorsqu’il fait appel à un collègue, le Pr Faust Kleinschmidt, restaurateur d’œuvres
anciennes et agrégé d’histoire de l’antiquité, pour l’aider à vérifier une ou deux choses, il ne
soupçonne pas une minute que Kleinschmidt est initié aux mystères du mythe, et connait
l’existence et la valeur du manuscrit.
L’historien conduit Waterby vers une fausse piste pointant vers Boston, et en profite pour
faire jouer de ses contacts là-bas, en vue de récupérer le livre, et se débarrasser du docteur.
C’est à la chambre d’hotel de Waterby qu’à lieu la rencontre avec le contact, et qui se
termine avec le meurtre du pauvre docteur.
Les investigateurs arrivent quelques instants après son meurtre et auront à peine quelques
minutes devant eux pour fouiller la scène de crime avant que les sirènes de police ne les
alertent : Ils sont victimes d’un coup monté et risquent d’endosser le meurtre de Waterby
s’ils ne dégerpissent pas rapidement.
Les différents indices dans la chambre d’hotel vont les mener à plusieurs pistes :
_ Un prêteur sur gage, sur Pemberton St. Dans le quartier de North Cambridge, non loin du
cimetière. La boutique, « Jackson’s Pawn » appartient à Merkle Jackson, un escroc notoire
Hook 2 :
22 février 1922, New–Orléans, Louisiane.

Les Investigateurs découvrent leur nom dans un article de journal du jour (semaine du
carnaval de mardi gras), les décrivant comme étant un meurtrier en fuite (fait divers,
description des faits, donne le nom, profession, adresse approximative postale de chacun
d’entre eux. ) Un vague portrait robot d’ eux est associé à l’article.
 ils n’ont aucun souvenir de leur soirée de la veille, et se réveillent avec une gueule de bois
tartinée.
 s’ils se renseignent auprès de leurs proches, ceux çi ne semblent pas les (re)connaitre, et
vont les prendre pour des fous.
 s’ils décident de se rendre sur les lieux du crime (carrousel dans un square), ils y
trouveront éventuellement une carte à jouer coincée à demi sous un cheval du manège. Du
sang séché est visible sur le par-terre du carrousel. (victime : donneur de cartes de la veille).
 s’ils tentent de pénetrer par effraction dans la morgue pour trouver le cadavre du défunt,
ce dernier est impossible à identifier. Les traits de son visage sont raccorni comme s’il s’était
momifié. De même pour son corps. Pas d’organes génitaux, genre impossible à déterminer.
 Si l’un d’eux utilise du matériel qui lui appartient ou pense à fouiller ses poches, ils ont
tous sur eux un objet différent : une clé, un petit miroir brisé de poche en argent (avec
l’inscription « Imago ostium », une allumette à essence.
 Au travail, ils ne seront pas admis à l’entrée ou au bureau. Personne ne les connait et on
les menacera d’appeler la police s’ils insistent.
Lorsqu’ils retourneront à leur domicile, celui-çi est occupé par d’autres gens et qui vivent
là depuis des années (d’après le concièrge, le voisinage…).

A la nuit tombée, ils devront trouver un endroit ou dormir, et ils iront pour cela dans un
motel : The Diver (le scaphandrier).
Dans le salon de la réception, le directeur de l’hotel qui est aussi le diable est en coloc avec
des promoteurs. Ils croiseront son regard alors qu’il leur adresse un sourire en mordant dans
un œuf dur, avant qu’il ne reporte son attention sur ses invités.
C’est là (ou au carrousel, si leur timing concorde) qu’ils se retrouveront, au même moment,
devant la réception. Le grand miroir qui leur fait face, aux moulures étranges et envoutantes
leur renvoie un troublant reflet : Ils ont tous le visage d’une même personne et qui leur est
totalement inconnue.
Ils peuvent faire connaissance ce soir là, et comparer leur expérience similaire et
traumatisante. Auquel cas, ils feront désormais corps, afin de dénouer le drame dément qui
est en train de torpiller leur vie et leur identité.
Lorsqu’ils entrent dans leur chambre d’hotel, sur le lit, une carte à jouer a été déposée face
cachée. La face visible est vierge sur les 3 cartes (il s’agit d’un joker qui pourra être utilisé
lors de la dernière partie. La carte prendra l’apparence la plus avantageuse si utilisée dans
une manche)

 ils vont tous rêver d’une cité englouti qui ressemble fort à la nouvelle-orléans, comme si
la ville était recouverte d’un bon mètre cinquante d’eau, voire davantage à certains endroit.
Ainsi les rues sont des canaux, et les rdc sont tous immergés. La ville semble habitée, car des
lumières sont visibles dans plusieurs maisons, mais on croise peu d’âmes qui vivent. Un
incendie gigantesque est visible au loin, et correspond à l’emplacement du Vieu Carré (c’est
l’emplacement du passage entre le monde réel et celui de la cité engloutie).

Le lendemain, dans le journal du matin, un nouvel article attire leur attention : un massacre
perpetré vraisemblablement par le même meurtrier, dans le carré français, en plein
carnaval. Les membres afro-américains d’un groupe de jazz nommé « Toothsweet », juste
avant le début du concert qu’ils devaient donner.
Cette fois çi, le portrait robot (celui du visage qu’ils ont vu dans le reflet de la réception) est
diffusé en première page, et beaucoup plus convaincant.
 Ils peuvent tenter de se renseigner pour savoir où a eu lieu le meurtre d’hier soir (le Vieu
Carré n’est pas mentionné dans l’article), mais personne ne semble savoir de quoi il s’agit.
S’ils montrent l’article à d’autres personnes, ceux-ci hausseront les épaules.
 Les forces de police sont très présentes dans le coin du carré français, et ils ont tous été
briefé sur le portrait robot de l’homme recherché. Pour eux, chaque joueur aura son
apparence. S’ils en attrapent un, ils ignorent littéralement les autres personnages, comme
s’ils n’ existaient pas.
 S’ils se rendent au quartier Trémé, la communauté noire est pleine parade. Ils rendent
hommage aux morts d’hier dans des costumes en hommage aux Loas, les dieux vaudou.
Pénetrer la parade sera possible uniquement s’ils acceptent de porter une couronne de
fleurs autour du cou et d’en manger un pétal (qui est enduite d’huile d’opium).
Lors de la parade, ils auront l’occasion de poser quelques questions, et on leur répondra
succintement que le défilé rend hommage au groupe Toothsweet, trouvé massacrés au Vieu
Carré.
Dès lors, ils seront repérés par des membres d’un culte vaudou qui reconnaissent les PJ
d’après le portrait robot du journal.
Les PJS vont vivre un trip délirant ou un œuf gigantesque émerge du sol, provoquant un ras
de marée dans toute la ville. Ils vont être emportés dans un parc jusqu’à un grand batiment
dont le rdc est plongé sous les eaux.
La roue de l’âme :
_ Partie de poker avec le diable. Celui çi raffle le pactole et propose aux trois joueurs
perdants un quitte ou double, en mettant leur âme en gage. Mais le diable est magnanime.
Si il gagne, il laissera un chanceux. Bien entendu il remporte la partie. Pour départager celui
qui gardera son âme des deux perdants, il les envoie dans une boucle temporelle/parallèle,
sans souvenir de la partie de la veille.
_ Ils vont tous les 3 se retrouver dans un corps identique, celui de la seule autre personne
présente lors de la partie de poker : le donneur, mais ils gardent leurs souvenirs propre.
_ Chaque étape de l’aventure ou l’un d’eux abouti à une action / révélation importante, le
personnage gagne un « soupir » : une sorte de jeton bonus pour la dernière partie de carte
qui s’annonce

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