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L’exposé qui nous a été assigné porte sur le routage statique. Mais avant d’en venir
au fait, nous estimons que pour une réelle compréhension du concept certaines
réponses doivent être apporté en amont aux questions suivantes :
Qu’est-ce qu’un routeur ? A quoi sert ‘il ? Comment via la une table dite de routage
remplit-il ses fonctions dans un réseau ?
Répondre à ces questions nous permettra d’expliquer clairement la notion de routage
statique et ainsi présenter ces cas d’utilisation, sa configuration, bons et moins bons
cotés et peut être par la suite le comparer à l’alternative du routage dynamique.
ROUTEUR
Objectif : acheminer les paquets ou bloc de données formaté, à travers le réseau
Un routeur comporte plusieurs interfaces qui sont des portes physiques qui
activent la transmission des données. On y connecte des câbles avec des
connecteurs et chaque interface connecte un réseau IP différent. Comme type
d’interfaces on peut citer : Wi-Fi, Ethernet (Fast & Gigabit), Serial, ISDN, DSL etc.
C’est ainsi partir de la commande :
# show ip interface brief
On pourra vérifier l’état des interfaces d’un routeur Cisco et repérer si tout est
correctement configuré (Etat Interface, Adresse IP, OK ?) et fonctionne
correctement (Etat Status et Protocole)
Il faut souligner que les routeurs sont du niveau 3 (où on a les adresses IP) car le
routeur pour pouvoir faire son travail (acheminer les paquets dans le réseau) il va
devoir monter jusqu’à cette couche 3.
Cela est dû à l’utilisation de l’adresse IP de destination des paquets pour prendre la
décision de transfert car en effet :
▪ Le chemin pris par un paquet est déterminé après consultation de table de
routage
▪ Ensuite le routeur détermine le meilleur chemin
▪ Le paquet est encapsulé en trame, et puis la trame en signal binaire
Les routeurs couvrent donc les couches 1, 2 et 3 étant donné que lorsque ceux-ci
reçoivent du signal binaire :
▪ Les bits sont décodés et passés à la couche 2
▪ Le routeur désencapsule la trame
▪ Le paquet passe à la couche 3
▪ Une décision de routage est prise en fonction de l’adresse IP de destination
▪ Le paquet est ensuite réencapsulé au niveau L2 et il est placé sur l’interface
de sortie et puis sur le support physique.
La question qui se pose par la ensuite est de savoir comment le routeur décide-il du
meilleur chemin à partir de la table de routage ?
2.Tables de routage
Soit BOB et ALICE
Que se passe-t-il lorsque BOB veut échanger des informations avec ALICE
1. BOB veut joindre ALICE
2. ALICE n'est pas dans le même réseau IP que BOB
3. BOB envoie donc ses paquets à sa Gateway (passerelle par défaut)
4. La Gateway de BOB est l'adresse IP du routeur R1
5. Le travail du routeur R1 est de trouver une solution pour joindre ALICE
A partir de leurs tables de routage :
• R10 sait comment joindre ALICE
• R20 sait comment joindre PIERRE et PAUL
• R30 sait comment joindre JACQUES
Comment se remplit donc la table de routage ? Pour ce faire, on distingue trois
façons :
1. Par déduction Si une de mes interfaces est dans le réseau 10.10.10.0/24
(réseau hôte), alors nous connaissons comment le joindre
2. Manuellement Via des lignes de commandes (Routage statique qui nous
concerne ici et que nous verrons ci-dessous)
3. Dynamiquement Via des protocoles de routages dynamiques comme RIP,
OSPF, EIGRP…
N.B : Cette table qui contiendra toutes les informations dont le routeur aura
besoin pour prendre une décision est ce qui servira à encapsuler le paquet (L3) sur
la liaison (L2) la plus proche de la destination.
Ainsi, pour visualiser la table de routage, on entrera la commande :
R# show ip route
Verification:
Sur cette topologie, nous avons le réseau 192.168.1.0, qui est représenté à
droite. Et un ensemble de réseau, représenter sur la gauche.
Si on veut que tous les petits routeurs de gauche puissent communiquer avec le
réseau de droite, il va falloir configurer une route statique sur le routeur R1.
La commande « IP ROUTE » que nous avons vu plus au nous permet de configurer
une route statique. Ce qui signifie qu’il y’aurait qu’une seule route statique à
configurer, celle qui mène vers la passerelle par défaut.
Dans cet exemple, nous avons utilisé une route par défaut, plutôt qu’une route
statique.
Cela est très utile lorsque l’itinéraire d’une source vers une destination n’est
pas connu, ou alors, pour ne pas maintenir de nombreuse route dans la table de
routage du routeur.
Ce qui est beaucoup plus simple que de rentrer 1 par 1 tous les réseaux routeurs qui
se situe derrière le routeur R1 !
Une route statique par défaut est une route qui correspond à tous les
paquets (Voir plus haut)
Ils sont utilisés :
• Lorsqu’aucun autre itinéraire dans la table de routage ne correspond à
l’adresse IP de destination du paquet.
• Et lorsqu’un routeur n’a qu’un seul autre routeur de connecté sur le réseau.
Dans ce cas, on appelle ça un stub network. On peut le traduire par réseau de
bout en bout !
Maintenant que nous avons vu, la configuration de la route statique et de la route par
défaut, on va passer aux commandes de type show !
La plupart des tables de routage contiennent une combinaison de routes
statiques et de routes dynamiques. Par contre elle doit d’abord contenir les réseaux
qui lui sont directement connectés avant que n’importe quel routage statique ou
dynamique puisse être utilisé, c’est la priorité des routes (Voir plus haut)
La commande show ip route nous permet de vérifier nos routes statiques dans
notre table de routage
On peut voir que nos routes statiques sont indiquées avec le code « S » dans
la table de routage
Le petit astérisque « * » qui suit la lettre « S » est la passerelle par défaut
Il s’agit du résultat de la commande de création de route statique suivante :