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L’échantillonnage naturel consiste à multiplier le signal x(t) à spectre borné sur [−FM , +FM ]
par un train d’impulsions r(t) rectangulaires de hauteur τ1 , de largeur τ et de période
Te = 2 F1M :
+∞
1 X
xe (t) = x(t) Πτ t − n T e
τ n=−∞
1) En considérant que ce train d’impulsions r(t) est issu du produit de convolution par
une peigne de Dirac, calculez sa transformée de Fourier R( f ).
2) En déduire l’expression de la transformée de Fourier du signal xe (t) correspondant à
l’échantillonnage naturel de x(t).
3) Illustrez sur un schéma la représentation fréquentielle du signal échantillonné.
4) Est-il alors possible de reconstruire le signal x(t) sans déformations?
5) Comment est affecté le spectre de xe (t) si l’on utilise un train d’impulsions triangu-
laires plutôt que rectangulaires.
Exercice no 3 : L’exercice porte sur l’observation d’un signal sinusoïdal observé pendant une
durée finie.
1. Dessinez le spectre du signal : xR (t) = cos(2 π fo t) Π∆T (t)
2. Dessinez le spectre de la fenêtre
de pondération de Hanning définie par :
2π
wH (t) = 0,5 + 0,5 cos( ∆T t) Π∆T (t)
3. Pour les fenêtres de pondération, Rectangulaire et Hanning, déterminez :
– La fréquence correspondant au premier passage à zéro.
– La valeur du rapport entre l’amplitude du premier lobe secondaire et l’amplitude
du lobe principal.
Concluez sur l’influence de ces deux paramètres.
Exercice no 6 : Synthèse de filtre RIF : Méthode des fenêtres de pondération.
Lors d’une manipulation, nous disposons d’un signal acoustique, occupant la bande de
fréquence 20Hz-4kHz, mélangé à une sinusoide de fréquence 2kHz. Afin d’améliorer les
conditions d’écoute, on désire atténuer la sinusoide au maximum.
Pour cela, on désire synthétiser le filtre à réponse impulsionnelle finie (RIF) suivant en
utilisant la méthode des fenêtres de pondération. La fréquence d’échantillonnage choisie
est Fe = 16kHz.
H(f)
1 ∆f = 200Hz
∆f fo = 2000Hz
f
fo
——————————
Différentes formes de la transformée de Fourier
Z +∞
X( f ) = x(t) e−j 2 π f t dt t
−∞
X(f)
Z +∞
+j 2 π f t
x(t) = X( f ) e df
−∞ f
+∞ n
X
−j 2 π f n Te
X( f ) = x(n Te ) e X(f)
n=−∞
Z + F2e
1 f
x[n] = x(n Te ) = X( f ) e+j 2 π f n Te d f
Fe − F2e -F e Fe
2 2
N−1
n
X 2πnk
X[k] = X(k ∆ f ) = x(n Te ) e−j N 0 T=N.T e
n=0 X(k. ∆ f)
N−1
1 X 2πnk
x[n] = x(n Te ) = X(k ∆ f ) e+j N
N k
k=0
0 Fe
Table des transformées de Laplace pour des signaux causaux
δ(t) 1 p∈C
1
U(t) p Re(p) > 0
1
t U(t) p2
Re(p) > 0
1 2 1
2! t U(t) p3
Re(p) > 0
e−α t U(t) 1
p+α Re(p) > −α
t e−α t U(t) 1
(p+α)2
Re(p) > −α
tn −α t 1
n! e U(t) (p+α)n+1
Re(p) > −α
1 − e−α t U(t) α
p (p+α) Re(p) > 0
ωo
sin (ωo t) U(t) p2 +ω2o
Re(p) > 0
p
cos (ωo t) U(t) p2 +ω2o
Re(p) > 0
ωo
e−α t sin (ωo t) U(t) (p+α)2 +ω2o
Re(p) > α
p+α
e−α t cos (ωo t) U(t) (p+α)2 +ω2o
Re(p) > α
Table des transformées de Fourier
Si o(t) et e(t) sont respectivement une fonction impaire et une fonction paire, alors ∀ x(t) :
↑ ↑ ↑ տ ր ↑ ↑
TF | | | |
↓ ↓ ↓ ւ ց ↓ ↓
2 2
e−π t e−π f
2a
e−a |t|
a2 +4 π2 f2
e±j 2 π fo t δ( f ∓ fo )
A
A cos(ωo t + ϕo ) [e j ϕo δ( f − fo ) + e−j ϕo δ( f + fo )]
2
A
A sin(ωo t + ϕo ) [e j ϕo δ( f − fo ) − e−j ϕo δ( f + fo )]
2j
1 1
Γ(t) = 2 [1 + sign(t)] Vp( 1f ) + 21 δ( f )
j2π
(− j 2 π t)m δ(m) ( f )
1 δ( f )
δ(t) 1
1
− j π sign( f )
t
1
|t| −
2 π2 f 2
∆T ∆T sin(π ∆T f )
Π∆T (t) = Γ(t + 2 )− Γ(t − 2 ) ∆T
π ∆T f
sin(π ∆F t) ∆F ∆F
∆F
π ∆F t
Π∆F ( f ) = Γ( f + 2 )− Γ( f − 2 )
1− |t| !2
Π∆T (t)∗Π∆T (t) ∆T pour |t| ≤ ∆T sin(π ∆T f )
Λ∆T (t) = ∆T = ∆T
π ∆T f
0 pour |t| > ∆T
!2 1− |f|
sin(π ∆F t) ∆F pour | f | ≤ ∆F
∆F Λ∆F ( f ) =
π ∆F t
0 pour | f | > ∆F
Table des transformées en Z
1
U(t) U[n] 1−z−1
|z| > 1
t z−1
Te U(t) n U[n] 2 |z| > 1
(1−z−1 )
t
1
a Te U(t) an U[n] 1−a z−1
|z| > |a|
t
t a z−1
Te a Te U(t) n an U[n] 2 |z| > |a|
(1−a z−1 )
1−z−1 cos(ωo Te )
cos(ωo t) U(t) cos(ωo n Te ) U[n] 1−2 z−1 cos(ωo Te )+z−2
|z| > 1
z−1 sin(ωo Te )
sin(ωo t) U(t) sin(ωo n Te ) U[n] 1−2 z−1 cos(ωo Te )+z−2
|z| > 1
t 1−a z−1 cos(ωo Te )
a Te cos(ωo t) U(t) an cos(ωo n Te ) U[n] 1−2 a z−1 cos(ωo Te )+a2 z−2
|z| > |a|
t a z−1 sin(ωo Te )
a Te sin(ωo t) U(t) an sin(ωo n Te ) U[n] 1−2 a z−1 cos(ωo Te )+a2 z−2
|z| > |a|
1
−U(−t − Te ) −U[−n − 1] 1−z−1
|z| < 1
z−1
− Tte U(−t − Te ) −n U[−n − 1] 2 |z| < 1
(1−z−1 )
t
1
−a Te U(−t − Te ) −an U[−n − 1] 1−a z−1
|z| < |a|
t
a z−1
− Tte a Te U(−t − Te ) −n an U[−n − 1] 2 |z| < |a|
(1−a z−1 )
Remarque :
1) Il suffit de remplacer a par e−α Te pour retrouver les expressions courantes de la transformée
de Laplace. Par exemple :
t
a Te U(t) devient e−α t U(t)
Fonctions qui ont, respectivement, pour transformées de Laplace :
1 1
1
et
p− ln(a) p+α
Te
2) La première colonne Signal continu ne présente aucun intérêt dans le cadre du calcul de la
transformée en Z. Elle est présente ici pour le cas où nous aurions à calculer la transformée
en Z de la réponse impulsionnelle (échantillonnée) d’un filtre connu au travers de sa
fonction de transfert.