7.

Fonction Exponentielle
Première
Année 2023-2024

Introduction

L’objet de ce chapitre est d’introduire et d’étudier une nouvelle fonction importante en analyse : la fonction
exponentielle.
Cette fonction est très utilisée dans la modélisation de phénomène d’évolution : évolution d’une population,
évolution de la concentration d’un médicament dans le sang en fonction du temps, évolution de la concen-
tration en isotopes radioactifs, évolution d’une pandémie, ... dans lesquelles on parle souvent de croissance
(ou décroissance) exponentielle.

Contenu du chapitre
I Définition de la fonction exponentielle 1

II Propriétés algébriques de la fonction exponentielle 2

III Étude de la fonction exponentielle 3

IV Modélisation par une croissance ou une décroissance exponentielle 4

I Définition de la fonction exponentielle

Propriété-Définition (Fonction exponentielle)

Il existe une unique fonction f dérivable sur R telle que f′ = f et f (0) = 1
Cette fonction s’appelle fonction exponentielle et se note exp.

Démonstration 1 : si une telle fonction existe (avec f ′ = f et f (0) = 1), alors cette fonction ne s’annule pas sur R.
Démonstration 2 : si une telle fonction existe (avec f ′ = f et f (0) = 1), alors elle est unique.
(voir en fin de document)
Note : on admet l’existence de cette fonction (on ne le démontre pas), mais on en démontre l’unicité.

Propriété (Premières propriétés de la fonction exponentielle)

D’après la définition de la fonction exponentielle et les propriétés précédentes :

• La fonction exp est définie et dérivable sur R. • exp(0) = 1

• Pour tout x réel exp′ (x) = exp(x). • Pour tout x réel exp(x) 6= 0.

Propriété (Dérivée des fonctions de la forme exp(ax + b) )

Soit a et b des réels quelconques.
Toute fonction f de la forme f (x) = exp(ax + b) est définie et dérivable sur R et f ′ (x) =a × exp(ax + b)

Démonstration 3 D’après la propriété vue au chapitre 2 pour la fonction dérivée de f (x) = g(ax + b) avec g = exp
1
Chap. 7 - Fonction Exponentielle Première 2023-2024

II Propriétés algébriques de la fonction exponentielle

Propriété (Propriétés algébriques de la fonction exponentielle)

Pour a et b deux réels quelconques on a :
1 exp(a)
exp(a + b) = exp(a) × exp(b) exp(−a) = exp(a − b) =
exp(a) exp(b)

Démonstration 4 (voir en fin de document)

Exemples :

exp(2) × exp(5) =exp(2 + 5) = exp(7) exp(3)

exp(3 − x) =
exp(x)
exp(x)
exp(x − 3) = exp(2x) = exp(x + x) = exp(x) × exp(x) = (exp(x))2
exp(3)

Propriété

n
Pour tout a réel et pour tout n ∈ Z : exp(na) = exp(a)

Démonstration 5 (voir en fin de document)

 5
Exemples : exp(5x) =exp(5 × x) = exp(x)

Propriété (Signe de la fonction exponentielle)

La fonction exponentielle est strictement positive sur R.
Pour tout x réel : exp(x)> 0

Démonstration 6 (voir en fin de document)

Notations :
• On note e le nombre réel image de 1 par la fonction exp : e =exp(1).
 n
• Pour n ∈ Z, on a alors : exp(n) =exp(n × 1) = exp(1) = en

• On étend cette notation à tout nombre x réel : exp(x) =ex

Cette notation est cohérente avec les propriétés de la fonction exponentielle qui sont semblables aux propriétés connues
sur les puissances d’un nombre réel.

Propriété (Propriétés de la fonction exponentielle avec la notation ex )

On réécrit les propriétés précédentes avec la notation vue ci-dessus :
 ′
Pour tout x réel : ex > 0 ex = ex

e0 = 1 e1 = e

Pour tout nombre réel a et b et tout entier relatif n :

1 ea
n
ea+b = ea × eb e−a = ea−b = ena = ea
ea eb

La constante mathématique e, également appelée nombre d’Euler ou constante de Néper en référence aux mathématiciens
Leonhard Euler (1707 - 1783) et John Napier (1550 - 1617), est un nombre irrationnel qui vaut environ 2,718 28

On dit que la fonction exponentielle est une fonction qui « transforme une somme en produit » .

2
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III Étude de la fonction exponentielle

Propriété (Variation de la fonction exponentielle)

La fonction exponentielle est strictement croissante sur R.

Le tableau de variations de la fonction exponentielle est :

x −∞ 0 1 +∞
 ′
ex +

e
ex
1

6
Courbe représentative de la fonction exponentielle : y
y = ex
La courbe est donnée ci-contre. 5
y = ex

1) Déterminons l’équation de la tangente à la courbe au point A(0; 1) :

4
y = exp′ (0)(x − 0) + exp(0) y =x+1
⇐⇒ y = 1 × x + 1
3
⇐⇒ y = x + 1 b

2) Déterminons l’équation de la tangente à la courbe au point B(1; e) : 2

y = exp′ (1)(x − 1) + exp(1)
⇐⇒ y = e × (x − 1) + e 1b
⇐⇒ y = e x − e + e
⇐⇒ y = e x 0
Cette tangente en x = 1 passe par l’origine. -3 -2 -1 0 1 2 3 4 x
-1

La croissante de la fonction exponentielle est très rapide : e10 ≈22 026 e20 ≈4, 9 × 108 e30 ≈1013

Propriété (Équations et inéquations comportant des exponentielles)

On déduit de la stricte monotonie de la fonction exponentielle que pour a et b des réels quelconques on a :

ea = eb ⇐⇒ a = b ea < eb ⇐⇒ a < b ea ≤ eb ⇐⇒ a ≤ b

Démonstration 7 (voir en fin de document)

Exemples :

1) Résoudre l’équation e−2x+5 = ex+1 2) Résoudre l’équation e−3x+7 = −1

−2x+5 x+1
e =e ⇐⇒ −2x + 5 = x + 1 Impossible car pour tout a réel ea > 0 donc ea 6= −1
⇐⇒ −2x − x = 1 − 5
S=∅
⇐⇒ −3x = −4
4
⇐⇒ x=
n4o 3
S=
3 1 1
3) Résoudre l’inéquation e4x ≤ 1 4) Résoudre l’inéquation ≤
e3−7x e
e4x ≤ 1⇐⇒ e4x ≤ e0 1 1
≤ ⇐⇒ e−3+7x ≤ e−1
⇐⇒ 4x ≤ 0 e3−7x e
⇐⇒ x≤0 ⇐⇒ −3 + 7x ≤ −1

S = − ∞; 0
 ⇐⇒ 7x ≤ 2
2
⇐⇒ x≤
  7
2
S = −∞;
7

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IV Modélisation par une croissance ou une décroissance exponentielle

Dans ce paragraphe, on considère un nombre réel k strictement positif.

Propriété (Etude de la fonction fk (x) = ekx avec k > 0)

La fonction fk définie par fk (x) = ekx est dérivable et strictement croissante sur R.
kx
Sa fonction dérivée est fk′ (x) =ke pour tout x réel.

Le tableau de variations de la fonction fk est : La courbe représentative de la fonction fk est :

6
y
x −∞ 0 +∞ 5
e5x

fk′ (x) = k ekx + 4 e0,5x

3 e2x
kx
fk (x) = e
1 e0,3x
2

1b

Plus k est grand plus la croissance sur R est rapide.

0
e5x a une croissance bien plus rapide que e0,3x sur R. -3 -2 -1 0 1 2 3 4 x
-1

Démonstration 8 (voir en fin de document)

Propriété (Etude de la fonction gk (x) = e−kx avec k > 0)

La fonction gk définie par gk (x) = e−kx est dérivable et strictement décroissante sur R.
Sa fonction dérivée est gk′ (x) = −k e −kx
pour tout x réel.

Le tableau de variations de la fonction gk est : La courbe représentative de la fonction gk est :

6
y
x −∞ 0 +∞ e−0,6x e−1,5x 5

e−5x
gk′ (x) = −k e −kx − 4

3
1
gk (x) = e−kx e−0,4x
2

1b

Plus k est grand plus la décroissance sur R est rapide.

0
e−5x a une décroissance plus rapide que e−0,4x sur R. -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 x
-1

Démonstration 9 (semblable à la précédente)

Définition (Modélisation)
Soit a et k deux réels strictement positifs.
Un phénomène (physique, économique, ...) se modélise de façon continue par une croissance exponentielle
(respectivement une décroissance exponentielle)
s’il peut être modélisé par une fonction définie par f (t) = a ekt (respectivement g(t) = a e−kt ).

Exemple : Dans un corps radioactif, une population de noyaux radioactifs décroît en suivant une loi de décroissance
exponentielle N (t) = N0 e−λt où λ est une constante strictement positive caractéristique du noyau étudié et N0 est le
nombre de noyaux radioactifs présents à l’instant t = 0.
Pour le radon 222, λ ≈ 0, 19. Si à t = 0, on a N0 = 100, l’évolution du nombre de noyaux radioactifs peut être modélisée
par la fonction N (t) = 100 e−0,19 t .
4
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Démonstration 1 :
On considère une éventuelle fonction f vérifiant les hypothèses c’est à dire que :
• f est définie et dérivable sur R
′
• f = f

• f (0) = 1

Montrons que si une telle fonction existe, alors elle ne s’annule jamais : il n’existe aucun réel a tel que, f (a) = 0.

On définit une fonction g telle que g(x) = f (−x), donc :

• g est définie sur R
• g(x) = f (ax + b) avec a = −1 et b = 0
donc d’après le chapitre 2, g est dérivable sur R et g ′ (x) = a × f ′ (ax + b) = −1f ′ (−x) = −f ′ (−x)
• g(0) = f (−0) = f (0) = 1

On définit alors une nouvelle fonction m telle que m(x) = f (x) × f (−x) = f (x) × g(x)
L’introduction de cette nouvelle fonction est le point le plus important de la démonstration, la suite est assez « naturelle ».

f et g étant dérivables sur R on en déduit que m est aussi dérivable sur R en tant que produit de fonctions dérivables sur R.
m′ (x) = f ′ (x)g(x) + f (x)g ′ (x)
 
= f ′ (x)f (−x) + f (x) − f ′ (−x)
= f ′ (x)f (−x) − f (x)f ′ (−x) or f ′ (x) = f (x) pour tout x réel et donc aussi f ′ (−x) = f (−x)
= f (x)f (−x) − f (x)f (−x)
m′ (x) = 0
On sait qu’une fonction définie et dérivable sur un intervalle et dont la dérivée est nulle est constante sur cet intervalle,
on en déduit donc que m est une fonction constante :
donc pour tout x ∈ R on a m(x) = k
Or m(0) = f (0)f (−0) = f (0) × f (0) = 1 × 1 = 1 donc k = 1
ainsi pour tout x ∈ R on a m(x) = 1, c’est à dire : f (x)f (−x) = 1

Raisonnement par l’absurde : supposons qu’il existe un réel a tel que f (a) = 0
alors on aurait m(a) = f (a) × f (−a) = 0 × f (−a) = 0
or on sait que m(a) = 1, donc l’hypothèse est incorrecte : il n’existe pas de réel a tel que f (a) = 0
Donc pour tout x ∈ R, on a f (x) 6= 0, ce qui signifie que f ne s’annule pas sur R. CQFD

Remarque : l’introduction d’une fonction annexe qui permet de tirer partie des propriétés de la fonction à étudier est une
méthode classique qu’il faut retenir.

5
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Démonstration 2 :
L’existence est admise, c’est assez difficile à prouver au niveau de la première.
Montrons que si une telle fonction existe, alors elle est unique.
Principe : Souvent pour montrer une unicité, on considère deux objets (a priori distincts) vérifiant les propriétés considérées
et on en va en déduire qu’il sont identiques.

Soient f et g deux fonctions vérifiant les propriétés citées.

• f est définie et dérivable sur R • g est définie et dérivable sur R

• f′ = f • g′ = g
• f (0) = 1 • g(0) = 1

g
D’après la propriété précédente, f ne s’annule pas sur R, ainsi on peut définir une fonction h par h = (À retenir !) .
f
f et g sont dérivables sur R et f ne s’annule pas R donc h est dérivable sur R et
g ′ (x) f (x) − g(x) f ′ (x)
h′ (x) = or f′ = f et g′ = g
f (x)2
g(x) f (x) − g(x) f (x)
h′ (x) =
f (x)2
h′ (x) = 0
On en déduit que h est une fonction constante sur R : pour tout x ∈ R, h(x) = k
g(0) 1
Or h(0) = = = 1 donc k = 1
f (0) 1
ainsi pour tout x ∈ R, h(x) = 1.
g(x)
Donc pour tout x ∈ R, =1
f (x)
soit g(x) = f (x),
c’est à dire f = g : donc si une telle fonction f existe, elle est bien UNIQUE. CQFD

Démonstration 3 : Soit la fonction g définie par f (x) = exp(ax + b)

R −→ R −→ R
x 7→ ax + b 7→ exp(ax + b)
f (x) = g(ax + b) avec g = exp
g est définie et dérivable sur R donc f est définie et dérivable sur R
f ′ (x) = a × g ′ (ax + b) (propriété vue au chapitre 2 pour la fonction dérivée de f (ax + b)) or g ′ = g = exp
f ′ (x) = a exp(ax + b)

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Démonstration 4 :

1) Montrons que exp(a + b) = exp(a) exp(b) pour tous nombres réels a et b

Soit a et b des nombres réels quelconques fixés,

on définit la fonction h par h(x) = exp(a + b − x) × exp(x).
exp est définie et dérivable sur R et exp′ (x) = exp(x).
Soit la fonction g définie par g(x) = exp(a + b − x) = exp (−x + (a + b))
g est définie et dérivable sur R et g ′ (x) = (−1) × exp′ (a + b − x) = − exp(a + b − x)
La fonction h = g × exp est donc définie et dérivable sur R comme produit de fonctions dérivables.
Sa dérivée est h′ = g ′ × exp +g × exp′ :
h′ (x) = g ′ (x) × exp(x) + g(x) × exp′ (x)
= − exp(a + b − x) × exp(x) + exp(a + b − x) × exp(x)
h′ (x) = 0 pour tout x ∈ R
Donc la fonction h est une fonction constante sur R : en particulier h(0) = h(b) = k
Or h(0) = exp(a + b − 0) × exp(0) = exp(a + b) × 1 = exp(a + b)
et h(b) = exp(a + b − b) × exp(b) = exp(a) × exp(b)
Donc h(0) = h(b)
⇐⇒ exp(a + b) = exp(a) exp(b) CQFD

1
2) Montrons que exp(−a) = pour tout nombre réel a
exp(a)

D’après ci-dessus, on a : exp (a + (−a)) = exp(a) × exp(−a)

⇐⇒ exp (0) = exp(a) × exp(−a)
⇐⇒ 1 = exp(a) × exp(−a) et exp(a) 6= 0
1
⇐⇒ = exp(−a)
exp(a)
1
⇐⇒ exp(−a) = CQFD
exp(a)

exp(a)
3) Montrons que exp(a − b) = pour tous nombres réels a et b
exp(b)
exp(a) = exp(a − b + b) = exp(a − b) exp(b) et exp(b) 6= 0
exp(a)
d’où exp(a − b) = .
exp(b)

Démonstration 5 :
n
Montrons que exp(na) = (exp(a)) pour tous nombres réels a et b
Cas 1 : supposons d’abord que n > 0

n
exp(na) = exp(a + · · · + a) = exp(a) × · · · × exp(a) = exp(a)
| {z } | {z }
n termes n facteurs

Cas 2 : pour n = 0

n
0
exp(na) = exp(0 × a) = exp(0) = 1 et exp(a) = exp(a) = 1

Cas 3 : pour n < 0, on pose m = −n ainsi m > 0 et on a d’après le premier cas :

1 1 −m
exp(na) = exp(−ma) = = = (exp(a)) = exp(a)n .
exp(ma) exp(a)m

Démonstration 6 :
Pour tout x réel :
x x   x  2
exp(x) = exp + = exp ≥0
2 2 2
or on sait que exp(x) 6= 0
donc pour tout x réel exp(x) > 0 CQFD
7
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Démonstration 7 :

Rappelons tout d’abord que la fonction exp étant égale à sa dérivée et strictement positive, elle est strictement croissante
sur R.

1) Pour les trois équivalences la partie réciproque (de droite à gauche) est évidente :

a) Ainsi si a = b alors on a bien sûr ea = eb

b) Si a < b alors on a ea < eb car la fonction est strictement croissante sur R.

c) Si a ≤ b alors on a ea ≤ eb car la fonction est strictement croissante sur R, donc croissante sur R.

2) On démontre à chaque fois la partie directe (de gauche à droite) par contraposition :

a) Montrons que ea = eb =⇒ a = b :
On suppose que a 6= b :
ainsi on a soit a < b mais alors ea < eb
sinon a > b et on a alors ea > eb ,
dans les deux cas ea 6= eb .
Donc a 6= b =⇒ ea 6= eb
donc par contraposition ea = eb =⇒ a = b

b) Montrons que ea < eb =⇒ a < b :

On suppose que a ≥ b (contraire de a < b),
ce qui entraine ea ≥ eb car la fonction exponentielle est croissante sur R
Donc a ≥ b =⇒ ea ≥ eb et ea ≥ eb est le contraire de ea < eb
donc par contraposition ea < eb =⇒ a < b.

c) Montrons que ea ≤ eb =⇒ a ≤ b :
On suppose que a > b (contraire de a ≤ b),
ce qui entraine ea > eb car la fonction exponentielle est strictement croissante sur R
Donc a > b =⇒ ea > eb et ea > eb est le contraire de ea ≤ eb
donc par contraposition ea ≤ eb =⇒ a ≤ b.

Démonstration 8 :
Soit f une fonction définie sur R par f (x) = ekx avec k réel et k > 0
f : x 7−→ kx 7−→ ekx
f est donc définie et dérivable sur R comme composée de fonctions dérivables sur R.
f ′ (x) = k × exp′ (kx) = k × ekx
Pour tout x réel, ekx > 0 et k > 0 donc f ′ (x) > 0
La fonction f est donc strictement croissante sur R.
f (0) = ek×0 = e0 = 1

Démonstration 9 :
Soit g une fonction définie sur R par g(x) = e−kx avec k réel et k > 0
g : x 7−→ −kx 7−→ e−kx
g est donc définie et dérivable sur R comme composée de fonctions dérivables sur R.
g ′ (x) = (−k) × exp′ (−kx) = −k × e−kx
Pour tout x réel, e−kx > 0 et k > 0 donc −k < 0, donc g ′ (x) < 0
La fonction g est donc strictement décroissante sur R.
g(0) = e−k×0 = e0 = 1
8