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Principe général pour dimensionner les producteurs d'eau chaude sanaitaire

S'il est relativement facile de déterminer les caractéristiques techniques d'une installation de chauffage devant satisfaire le confort thermique de logements d'habitation, celles-ci
pouvant finalement, être réduite à une puissance à installer, il n'en va pas de même pour un système de production d'eau chaude sanitaire qui doit satisfaire entre autre;
- à l'ensemble des soutirages ECS de pointe et 10 minutes
- à une pression résiduelle minimale en tout point de puisage
- à des températures de distribution et de bouclage constantes en tout point de l'installation
- aux impératifs techniques de la production thermique (puissance disponible été/hiver)
- à un rendement d'exploitation (prix du m3 d'ECS utilisateur, temps de retour sur investissement)
- aux contraintes liées à l'hygiène de l'eau (traitement de l'eau, lutte contre les légionelles)
- à l'éventuelle exiguïté des locaux (particulièrement en rénovation)
- à un service sans rupture (bonne mise en oeuvre et qualité du producteur ECS)
- à une maintenance aisée et "transparente" pour l'utilisateur (détartrage, choc thermique, etc)
De plus, l'ensemble des points ci dessus reste à "adapter" au contexte social, ce dernier étant lui même évolutif dans le temps.
Le technicien est confronté à deux grands thèmes;
>le dimensionnement d'une production lors d'un remplacement ou d'une rénovation de chaufferie.
>le dimensionnement des réseaux ECS et ou de la production pour un projet "neuf".
Les méthodes et obligations contractuelles et réglementaires ne sont pas les mêmes, les moyens humain à mettre en oeuvre non plus.
Reportez vous plutôt à la section "détermination rapide des besoins" pour une remplacement/rénovation.
Reportez vous plutôt à la section "réseaux d'eau chaude sanitaire" pour un projet "neuf"

Détermination rapide des besoins en eau chaude sanitaire

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La détermination rapide des besoins en chaude sanitaire relève plus du calcul empirique que d'un mode établi ou reconnu.
Cette méthode sert surtout, soit à vérifier une installation existante (en cas de carence de service), soit à dimensionner une nouvelle production ECS en fonction des puissances
disponibles (rénovation), elle ne doit pas servir de base de calcul pour dimensionner les réseaux de distribution et de bouclage ECS en projet "neuf" (création ou remplacement
total des réseaux)
Bien souvent, pour les bureaux d'étude, la satisfaction des débits horaire de pointe et 10 minutes du dimanche matin sert de "référence dure".
En matière de consommation ECS il très difficile d'avoir des certitudes absolues tant les cas de figures sont nombreux et parfois paradoxal.
Par exemple, si on procède au seins d'une même résidence à des relevés des compteurs ECS pour divers bâtiments de même type, on obtiendra des disparités de soutirage,
plus étonnant, pour les entrées d'un même bâtiment des disparités sont également constatées.
Plus étrange encore, pour des logements occupés, de même type, et à T° de distribution égale, on à enregistré des consommations plus faible dans certaine résidence de grand
standing occupée en permanence par rapport à des HLM, de là en conclure que "les riches" se lavent moins....... sic
Seule certitude, selon les deux dernières enquêtes (valeurs statistiques, fruit de campagnes de rénovation) menées en 1979 et 1986 par le Centre Scientifique et Technique du
Bâtiment, les consommations en ECS ont augmentées de près de 27% dans le logement collectif.

Ces consommations pour logements standards, s'établissent ainsi;

CLS - Consommation par Logement Standard / moyennes d'ECS litres/jour à 60°

Nombre de pièces / type 1 2 3 4 5

Enquête CSTB 1979 40 55 75 95 125

Enquête CSTB 1986 50 70 95 120 160

Base à retenir pour les calculs 75 105 150 180 240

Pour un projet pour du neuf, (production ECS et réseaux) il est indispensable de dimensionner les installations selon le DTU 60.11 et aditifs, de respecter les règles de l'art,
d'employer et d'installer des matériels suivant l'ensemble des techniques et réglementations en vigueur s'agissant des eaux destinées à la consommation humaine et des
conformités de performance au regard de la dernière réglementation thermique.

Les calculs des débit horaire de pointe et 10 minutes

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Tel que déjà préciser plus haut, les débits horaire de pointe et 10 minutes servent de base au dimensionnement d'une production ECS en fonction de tout les impératifs technico-
économique tel que: puissance disponible été/hiver, configuration des installations, type de production thermique, etc, etc...
Nous donnons ci-dessous les calculs des débits horaire de pointe et 10 minutes, ces derniers sont déterminés avec la CLS, la période de pointe et le coefficient de simultanéité.

a) La consommation du logement standard (CLS)


Voir le tableau ci dessus

b)La période de pointe (T)


Les diverses statistiques et constats ont permis de déterminer que 75% de la consommation journalière est effectuée
pendant une période de pointe T fonction du nombre de logements N desservis suivant la formule empirique:

Ou :
T = temps en heure
N = nombre de logements standard

c) Le coefficient de simultanéité (S)


Pour obtenir la consommation maximale horaire, il faut tenir compte d'un foisonnement de soutirage également fonction du nombre de logements desservis.
La détermination de ce coefficient est "dérivée" de la formule de Flamant soit:

Il est vrai que le DTU 60.11 "impose" la formule:

Cette formule DTU s'applique à la somme des débits de base instantanés cumulés des matériels (lavabo, baignoire, etc) par tronçon, aboutie à des résultats nettement plus faible
par rapport à la précédence et n'est pas utilisée par les professionnels du fait que dans le cas de détermination rapide des besoins, les débits à considérer sont ramenés au
logement standard.

d) Le débit horaire de pointe (DHP)


A partir du débit journalier du logement standard, le débit horaire de la période de pointe est:

d) Le débit 10 minutes(D10)
Ce débit est donné par la formule empirique suivante:

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Un exemple de calculs:

A noter que notre logiciel Ôchaude© permet de calculer très simplement l'ensemble des éléments de débits, de puissances et pressions d'une étude et propose les schémas
hydrauliques des 3 grandes familles de production ECS (accumulation, semi instantané et instantané) sur lesquels figurent tous les résultats de ces calculs.
Ainsi le technicien, le décideur, visualise rapidement les différences pour les 3 systèmes et optimise sa décision.
Le logiciel Ochaude

Les types de productions d'eau chaude sanitaire

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Une fois les besoins en ECS quantifiés;


- soit en rénovation par l'exploitation des consommations ECS réelles constatées
- soit pour un programme neuf sur la base des débits/vitesses/diamètres déterminés selon le DTU 60.11 d'octobre 1988 "Règles de calcul des installations de plomberie sanitaire
et des installations d'évacuation des eaux pluviales" les puissances à mettre en oeuvre pour la production, le réseau de distribution et le maintien en température du bouclage
ECS sont connues, on peut alors admettre plusieurs choix technico-financier pour satisfaire ces besoins et "coller" aux exigences du cahier des charge du maître d'ouvrage.

Généralement, dans le logement collectif, on rencontre des productions ECS de type;


- à accumulation
- semi-instantané ou semi-accumulation
- instantané

Voir en début de page les schémas de principes de chacun de ces types de production.
Type production Quelques avantages Quelques inconvénients

Si la production est bien dimensionnée, le volume du stockage ECS Le volume du stockage ECS est très important, il correspond aux
permet de satisfaire tout les besoins de la journée d'ou une satisfaction besoins journalier total.
assurée pour les utilisateurs.
Selon l'énergie primaire (électricité par exemple) et hors période de
La puissance à mettre en oeuvre est faible car le réchauffage est réchauffage, aucun appel de puissance ne peut être effectué, d'ou des
généralement calculé sur 8 heures de nuit (de 23h à 7h). ruptures de service possible.
A accumulation
Les puissances nécessaires permettent l'abonnement à des tarifs Des surfaces de chauffe importantes induise des pertes calorifiques
d'énergie avantageux (tarif heures creuses/heures pleines.. ect, ect) importantes et un entretien peu aisé.

Dans le cas de réchauffeur de type épingle, le régime du fluide Avec l'abaissement progressif de la température de L'ECS (au fur et à
primaire peut être limité ce qui réduit l'entartrage et les opérations de mesure des soutirages, l'eau froide remplace l'eau chaude dans le
maintenance. stockage), les risques liés aux développements de bactéries
augmentent.

Le volume du stockage ECS correspond aux seuls besoins de l'heure Il est nécessaire de disposer d'une source d'énergie permanente
de pointe horaire la plus dure de la journée, le stockage ECS est donc (compléments de la reconstitution du stock).
plus petit qu'avec une accumulation totale
Selon l'importance des soutirages ECS à satisfaire, le volume du
Le complément des besoins journalier s'effectue par l'appel de stockage ECS demeure important.
Semi accumulation puissance pour la reconstitution du stock (pour la pointe suivante)
Des surfaces de chauffe importantes induise des pertes calorifiques
(accumulation avec relance) La puissance de complément se limite généralement à la puissance à importantes, des opérations de maintenance et d'exploitation élevées.
mettre en oeuvre pour reconstituer le stock entre deux pointes
horaires. Avec l'abaissement progressif de la température de l'ECS (au fur et à
mesure des soutirages, l'eau froide remplace l'eau chaude dans le
Coût d'installation stockage), les risques liés aux développements de bactéries
augmentent.

Ce système est "voisin" du type semi accumulation, mais, En fonction du régime du fluide primaire et de la dureté de l'eau froide
généralement le stockage et le producteur lui même sont souvent distribuée, des opérations de détartrages réguliers sont nécessaire au
physiquement séparés, cela permet une combinaison de matériels maintien du rendement optimum.
adaptable quasiment à tout les projets.
Semi instantané Les pertes de charge des échangeurs à plaques sont importantes (et
Les sous tirages de pointes et 10 minutes sont assurés par l'adition directement proportionnelles au degré d'entartrage), il y a lieu d'en
des capacités du producteur et du stockage. tenir compte lors des calculs du réseaux de distribution et de bouclage
ECS.
La gamme "standard" des fabricants d'échangeurs à plaques ou à
modules couvre toute les besoins et sont évolutifs par l'augmentation Augmentation du nombre de pompes nécessaires au concept
l'adjonction de plaques ou de modules supplémentaires. hydraulique, pompes primaire échangeur + pompes secondaire charge

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ballon et pompes bouclage, d'ou des consommations électriques


L'entretien du matériel est aisé et ne nécessite pas de gros moyen permanentes supplémentaires.
humain.

Très simple à dimensionner et à installer. Immédiatement adapté aux Nécessite un régime de fluide primaire permanent tel qu'initialement
besoins arrêté lors de la conception pour la satisfaction des soutirages horaire
et 10 minutes.
Phénomène de corrosion limité
Appel de puissance important pouvant nécessiter, ci cette dernière est
Développement des bactéries au niveau du producteur ECS lui même limité, à programmer une priorité de service (arrêt chauffage durant les
très faible en raison de sa faible contenance en eau et de la fonction demandes ECS)
programmable "choc thermique" du régulateur équipant d'origine ce
Instantané
type de matériel. Entartrage très rapide en fonction du régime du fluide primaire et de la
dureté de l'eau.
L'entretien du matériel est aisé et ne nécessite pas de gros moyen
humain. Nécessite impérativement, un entretien préventif.

Matériel évolutif grâce à l'adjonction de plaques ou de modules Aucun stock, en cas d'arrêt de l'énergie primaire ou auxiliaire, la
supplémentaires pouvant ainsi garantir des besoins en ECS horaire et production ECS est immédiatement hors service
10 minutes supérieur à ceux d'origine.

A noter que dans l'aide à l'utilisation de notre logiciel Ôchaude© ces différents type de production son détaillés. En savoir plus sur Ochaude

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Les réseaux de distribution d'eau chaude sanitaire

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Nous ne rentrerons pas dans le détail des avantages et inconvénients liés à la nature des conduits retenus (acier, cuivre, PVC, PER), cela relève du choix du maître d'ouvrage
avec toute les incidences technico-économique qui en découlent.
Pour un concepteur, dimensionner un réseau de distribution d'eau chaude sanitaire, c'est déterminer rationnellement les diamètres des tronçons horizontaux et verticaux afin
d'assurer de façon permanente;

a) L'obtention des soutirages ECS tout en garantissant la température (55°C) et une pression résiduelle satisfaisante à chaque robinet (0,3 bar).

b) Une vitesse de circulation conforme au DTU (documents techniques unifiés) afin de limiter le bruit et la prolifération des bactéries dans les installations à savoir;
- pour les tuyauteries horizontale en sous sol ou vide sanitaire: 2 m/s
- pour les tuyauteries verticales, colonnes montantes: 1,5m/s
- pour les branchements d'étages, d'appareils: débit supérieur à 0.5l/s = 1m/s - débit inférieur à 0.5l/s pas de limite

c) Une isolation thermique efficace, les recommandations du Syndicat National de l'Isolation concernant la mise en oeuvre du calorifuge donnent en particulier des épaisseurs
courantes.
Dans les cas courants de canalisation d'ECS à 60° et pour une ambiance comprise entre 10 et 20°C on est conduit aux épaisseurs minimales, fonction des diamètres extérieurs
des tubes;
- 30 mm pour des diamètres allant de 21 à 60 mm
- 40 mm pour des diamètres allant de 70 à 114 mm
- 50 mm pour des diamètres allant de 139 à 219 mm
Ces épaisseurs sont valables pour des matériaux isolants de conductivité thermique ? comprise entre 0.035 et 0.040 W/m².K (on suppose une résistance thermique de 0.85
m².K/W pour 30 mm d'épaisseur).

Calcul des débits instantanés

Pour dimensionner les diamètres les tronçons horizontaux d'un réseau, il faut déjà connaître la somme des débits des colonnes placées en amont/aval de chacun d'entre eux,
pour cela il faut connaître les débits instantanés cumulés que va devoir assurer chaque colonne.
La détermination des débits instantanés de chaque colonne s'effectue sur la base des débits instantanés des appareils selon la Norme NFP 41-201*.
* Normes des conditions minimales d’exécution des travaux de plomberie et installation sanitaire.

Débit de base des appareils:


Débit minimal de base en litres par robinet
Désignation de l'appareil
par minute par seconde

Evier - Timbre d'office 12 0,20


Lavabo 6 0,20
Lavabo collectif (par jet) 3 0,05
Bidet 6 0;20
Baignoire 20 0,33
Douche (eau froide ou mélangée) 15 0,20
Poste d'eau 10 0,33

Une fois calculée la somme des débits instantanés d'une colonne on lui applique un coefficient de simultanéité car statistiquement, tous les appareils ne sont pas utilisés en même
temps, c'est le "débit probable".
Si pour une colonne, les appareils desservis ne sont pas de même type à tous les étages, il peut arrivé que comparativement à une autre colonne identique (même nombre
d'étages et de logements) mais équipée du même type de matériels à tous les étages, de calculer des débits inférieurs, dans ce cas, c'est le débit le plus "dur" qui sera à retenir.

La formule générale de détermination du coefficient de simultanéité selon le DTU 60.11 est:

ou:
- N est le nombre d'appareils

Le tableau ci-dessous détaille les valeurs du coefficient à prendre en considération en fonction du type de bâtiment.

Type de bâtiment Coefficient

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Hôpitaux - maisons de retraite


S = 0,8 / racine N-1
Foyers de personnes âgées
Bureaux

Hôtel de tourisme
S = (0,8 / racine N-1) * 1,25
Hôtel de séjour
Foyer de jeunes travailleurs

Écoles -Internats
Stades - gymnases
Casernes
Étude particulière
Hôtels des sports d'hiver
Hôtels à clientèles spécifique
Cantines - Restaurants
sanitaires public.

Cette formule "officielle" à un inconvénient, en effet, lorsque N tend vers l'infini, S tend vers zéro.
C'est pour cela que les professionnels n'appliquent pas de coefficient de simultanéité inférieur à 0.05, 0.03 étant un butoir absolu.
Nota: Pour la détermination rapide des besoins en ECS notamment en rénovation de la production ECS et lorsque les réseaux sont existants et conservés, il est préférable
d'utiliser le coefficient suivant la formule:

Cette dernière est très largement utilisée par les professionnels car elle s'applique non plus à la somme de débits de base instantanés mais à la consommation ECS par
"logement standard" et aboutie à des résultats offrant plus de "sécurité".
A noter que notre logiciel Ôchaude© calcule également les débits instantanés.
Le logiciel Ochaude

Calcul des diamètres

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Sur la base des débits précédemment calculés, des vitesses à respecter et compte tenu de la pression disponible à répartir sur le réseau, on calculera les diamètres suivant la
formules:

ou:
- D est le diamètre (mm)
- Q est le débit (m3/h)
- V est la vitesse du fluide (m/s)
- 18,81 une contante de rapport

Un exemple:

Le calcul des pertes de charge du réseau de distribution

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Il y à deux méthodes possible.


La première:
Cette méthode consiste à calculer les pertes de charge comme pour un réseau chauffage et dont les équations implicite sont relativement complexe à mettre en oeuvre.
La seconde:
Cette méthode est plus simple à mettre en oeuvre, correspond mieux aux impératifs des réseaux de distribution dit "ouvert" en raison de la variation importante de la pression de
livraison pas toujours maîtrisable, aboutie à des résultats quasiment identiques et acceptables au regard du degré de précision recherché.

La seconde méthode consiste à calculer dans un premier temps la pression piézomètrique disponible qui pourra être répartie dans le réseau.

Un exemple:

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Donc, compte tenu des pressions disponibles, des matériels et de la configuration de l'installation les pertes de charge prévisionnelles sont de 35 daPa par mètre.
Une attention toute particulière est de rigueur dans les régions ou le titre hydrotimétrique de l'eau (TH/teneur en calcaire) dépasse les 20° Français, les réseaux pouvant très vite
diminuer de diamètre à cause du dépôt du calcaire, phénomène accentué en l'absence de traitement de l'eau (adoucisseur et ou filmogène) et d'une température de
production/distribution > à 55°.
On pourra contrôler si les débits et diamètres déjà calculer plus haut correspondent aux pertes de charge unitaires (J) par les formules de Flamant ou du Costic.

ou celle du COSTIC:

ou:
- J est les pertes de charge - Q est le débit (m3/h)
- D est le diamètre (mm).

Ces deux formules aboutissent à des résultats quasiment identique.

A noter que notre logiciel Ôchaude© peut vous aider dans cette démarche.
Le logiciel Ochaude

Les réseaux de bouclage d'eau chaude sanitaire

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Il faut tout d'abord préciser le rôle de la boucle de recyclage ECS:


a) Maintenir de façon permanente une température la plus homogène possible en tout point de soutirage du réseau de distribution.
b) Assurer lors des périodes de non soutirage une circulation d'eau contrôlée (débit/vitesse) afin de limiter le développement des bactéries.

Le réseau de distribution et de recyclage forme ainsi, en période de non soutirage, une boucle assimilable à un réseau chauffage représentant des déperditions thermiques à
compenser.
La règle de calcul, est de fixer une chute de température "autorisée", généralement 5 K entre le départ de la production et le retour général du recyclage, étant entendu que cet
écart doit ce vérifier pour chaque pied de colonne, c'est le rôle de l'équilibrage hydraulique des réseaux.

Les déperditions thermiques du réseau de distribution

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Il faut dans un premier temps, déterminer les déperditions thermiques du réseau de distribution en Watts (Pr) en fonction:
- des diamètres constituant le réseau
- du delta t° (Dt) [K]

Nb: Le Dt est différence de T° entre le milieu d'installation et la T° du fluide, les deux étant considérées comme constantes tout le long du réseau et de l'épaisseur du calorifuge.

Une fois connu les déperditions thermiques totale (Pr) du réseau de distribution, on peut calculer le débit total du recyclage suivant le delta t° (Dt) [K] retenu, soit:

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ou:
- Qr est le débit de recyclage (m3/h)
- Pr est la déperdition totale (kWatts)
- 0.86 est le coefficient de conversion kWatts/kCalories
- Dt est la différence de température [°K] entre le milieu d'installation du réseau et celle du fluide

Le calcul des diamètres de bouclage

Il fois connu le débit total du recyclage (Q), on peut déterminer les diamètres des conduits et colonnes constituant ce réseau suivant la formule:

ou:
- D est le diamètre (mm)
- Q est le débit (m3/h)
- V est la vitesse du fluide (m/s)
- 18,81 une contante de rapport

Il va de soit, que le débit "alloué" à chaque colonne, sera ajusté pour maintenir le Dt [K] à 5° suivant la formule:

ou:
- Dt est la différence de température [°K] entre le milieu d'installation de la colonne et celle du fluide
- Pr est la déperdition colonne (kWatts)
- 1.163 est le coefficient de conversion kCalories/kWatts
- Qr est le débit de la colonne (m3/h)

Les pertes de charge du circuit de bouclage

Pour chaque tronçon horizontal et colonne, on déterminera les pertes de charge selon les formules ci-dessous et déjà citées plus haut, elle seront cumulées aux pertes de charge
spécifiques aux accessoires et accidents.

ou celle du COSTIC:

ou:
- J est les pertes de charge - Q est le débit (m3/h)
- D est le diamètre (mm).

Ces deux formules aboutissent à des résultats quasiment identique.

On peut sans trop d'erreur évaluer les pertes de charge spécifiques selon le tableau des matériels.
Le tableau ci dessous présente quelques valeurs selon des mesures effectuées par le CSTB.

Matériels longueur équivalente [m]


Filtre 2,5 à 11
Té 4
Coude doux 1,5
Coude brusque 2,5
Disconnnecteur 1,5 à 10
Compteur 2,5 à 6
Ballon stockage 3
Robinet d'arrêt 1,5
Mitigeur 2,5 à 4

Le résultat servira de base pour la sélection du circulateur de recyclage (hauteur manométrique à fournir).

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Le circulateur de recyclage ECS

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Il sera soigneusement sélectionnée afin de correspondre au mieux au point croisé de fonctionnent des débits et des pertes de charge totale issus des calculs effectués plus haut.
Pertes thermiques des tuyauteries en acier galvanisées

isolée en coquilles de laine de verre avec enduit de finition [W/m]

épaisseur de l'isolant [mm]


Diamètre extérieur [mm] ∆T [K]
aucun 10 20 30 40 50

20 13,57 4,87 3,46 2,96 2,51 2,29


17 30 20,51 7,30 5,19 4,28 3,77 3,43
40 27,34 9,73 6,91 5,71 5,03 4,58

20 16,75 5,60 3,90 3,19 2,78 2,52


21 30 25,13 8,40 5,85 4,78 4,17 3,77
40 33,50 11,21 7,80 6,37 5,56 5,08

20 21,27 6,69 4,55 3,66 3,16 2,84


27 30 31,91 10,03 6,82 5,49 4,74 4,26
40 42,55 13,37 9,10 7,32 6,32 5,68

20 26,34 7,93 5,28 4,19 3,59 3,20


34 30 39,60 11,89 7,92 6,29 5,38 4,80
40 52,80 15,86 10,56 8,39 7,18 6,39

20 32,06 9,33 6,10 4,79 4,06 3,59


42 30 48,09 13,99 9,15 7,18 6,09 5,39
40 64,13 18,65 12,21 9,57 8,12 7,18

20 36,85 10,53 6,81 5,29 4,46 3,93


49 30 55,27 15,80 10,21 7,94 6,69 5,89
40 73,69 21,07 13,62 10,59 8,92 7,85

20 44,04 12,40 7,90 6,08 5,08 4,44


60 30 66,06 18,61 11,85 9,11 7,61 6,66
40 88,08 24,81 15,81 12,15 10,15 8,88

20 53,80 15,07 9,47 7,19 5,95 5,16


76 30 80,70 22,61 14,20 10,79 8,93 7,75
40 107,60 30,14 18,93 14,39 11,90 10,33

20 61,65 17,35 10,81 8,15 6,70 5,79


90 30 92,47 26,03 16,21 12,23 10,06 8,68
40 123,30 34,70 21,62 16,31 13,41 11,57

20 73,62 21,15 13,07 9,77 7,97 6,83


114 30 110,43 31,72 19,60 14,65 11,95 10,24
40 147,24 42,30 26,13 19,54 15,94 13,66

Coefficient correctif pour autres matériels

Type de matériel Coefficient correctif ‫[ ג‬W/m.K]


Laine de roche 1,00 0,039
Mousse de polyuréthane 0,65 0.025
Mousse de caoutchouc 1,15 0.040
Laine de verre 1,00 0,035

Hygiène de l'eau et réglementation

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Nous donnons ci-dessous la liste NON EXHAUSTIVE des réglementations et normes s'imposant aux concepteurs et décideurs. Il est évident que la "machine Européenne" à
produire du texte réglementaire fonctionnant à plein régime, il apparaît illusoire de penser maîtriser à la lettre l'ensemble des réglementations, sauf à disposer d'un documentaliste
dédié.

Règlement sanitaire départemental ou type.


Décret n°89-3 du 3 janvier 1989 modifié.
Décret relatif aux eaux destinées à la consommation humaine à l'exclusion des eaux minérales naturelles (abrogé par le décret n° 2001-120, dispositions transitoires, voir articles
50 et suivants du décret n° 2001-120).
Décret n° 2001-1220 du 20 décembre 2001.
Décret relatif aux eaux destinées à la consommation humaine à l'exclusion des eaux minérales naturelles.
Arrêté du 4 novembre 2002 relatif aux modalités d'évaluation du potentiel de dissolution du plomb pris en application de l'article 36 du décret n° 2001-1220.
L'évaluation du potentiel de dissolution est basée sur des mesures de pH réalisées selon la norme NF T 90-008.
Circulaire DGS/SD 7 A n° 2002-592 du 6 décembre 2002 concernant l'application de l'arrêté du 4 novembre 2002 relatif aux modalités d'évaluation du potentiel de dissolution du
plomb pris en application de l'article 36 du décret n° 2001-1220.

Guide pratique "Contrôle de la concentration en plomb dans l'eau - Échantillonnage, prélèvement, analyse, interprétation" annexée à la circulaire DGS/7C n° 2002-309 du 30 mai
2002 (non publié, en consultation sur le site Internet du ministère de la santé)

Directive 98/83/CE du 3 novembre 1998


Directive relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine.
Arrêté du 29 mai 1997 modifié
Arrêté relatif aux matériaux et objets utilisés dans les installations fixes de production, de traitement et de distribution d'eau destinée à la consommation humaine.
Circulaire du 12 avril 1999 DGS/VS4 NO 99-217

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