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MAI 2019
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Normes en ligne
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Norme française
homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR en avril 2019.
Remplace la norme homologuée NF DTU 31.2 P1-1, de janvier 2011 et son amendement A1,
de juin 2014.
Résumé Le présent document propose des clauses types de spécifications de mise en œuvre pour les
travaux d’exécution des ouvrages et parties d’ouvrages de constructions à structure bois
stabilisées avec des diaphragmes et la gestion des interfaces de ces parois avec les autres
ouvrages et parties d’ouvrages du bâtiment. Il traite des éléments de murs verticaux avec
possibilité d’inclinaison porteurs et/ou contreventants et/ou séparatifs, qui peuvent être mis en
œuvre par édification sur le site et /ou pur préfabrication d'éléments qui sont ensuite
assemblés sur le chantier. Il traite également des parois (planchers, toitures, éléments
inclinés…) fabriquées en dehors du site de construction et assemblées sur le site, constituées
d'éléments d’ossature en bois espacés au maximum de 600 mm (vide entre éléments) et de
panneaux à base de bois (diaphragmes) sur un côté ou des deux côtés, et de parties
d'ouvrages sous forme de modules tridimensionnels, préfabriqués à partir des types de parois
Modifications Par rapport au document remplacé, la révision du présent document traite notamment de la
gestion de l’étanchéité et l’intégration des encadrements de baies, de l’étanchéité à l’air et
résistance à la diffusion de vapeur d’eau par deux méthodes (la règle dite du « facteur 5 » et
la règle dite du « Sd = 18 m ») et l’utilisation des voiles travaillant en tant que barrière à la
diffusion de vapeur d’eau en substitution des pare-vapeur souples.
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
La norme La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires
économiques, scientifiques, techniques et sociaux.
La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle
s’impose aux parties. Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou
partie d’une norme.
La norme est un document élaboré par consensus au sein d’un organisme de
normalisation par sollicitation des représentants de toutes les parties intéressées.
Son adoption est précédée d’une enquête publique.
La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.
Toute norme française prend effet le mois suivant sa date d’homologation.
Pour comprendre L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants :
les normes Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des
exigences qui doivent être respectées pour se conformer au présent document.
Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la norme ou en annexe qualifiée de
«normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond à une
exigence.
Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour
exprimer une possibilité préférée mais non exigée pour se conformer au présent
document. Les formes verbales peut et peuvent sont utilisées pour exprimer une
suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.
En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés
à faciliter la compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier
l'application, sans énoncer d'exigence à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme
de notes ou d'annexes informatives.
Commission Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les
de normalisation expertises nécessaires à l’élaboration des normes françaises et des positions françaises
sur les projets de norme européenne ou internationale. Elle peut également préparer
des normes expérimentales et des fascicules de documentation.
La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document est
donnée ci‐après. Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son organisme
d’appartenance, cette information apparaît sous la forme : organisme d’appartenance
(organisme représenté).
Vous avez utilisé ce document, faites part de votre expérience à ceux qui l'ont
élaboré.
Scannez le QR Code pour accéder au questionnaire de ce document ou
retrouvez‐nous sur http://norminfo.afnor.org/norme/94015.
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M ACHAINTRE CNIEFEB
M BALANCHE NP SIMONIN
M BEAUDONNAT CAPEB
M CABATON ARBONIS
M CHAUSSADAT PI CONCEPTION
M CHERKAOUI CSTB
M CLERC KNAUF
M CORMIER CSTB
M COSSAVELLA CSTB
M DESMARETZ DESPABOIS
M DURAN ACTIS SA
M ESCUDIE-CALVIGNAC ESCUDIE-CALVIGNAC
M FAILLE QUALICONSULT
M FERET ARBONIS
M GALVAING GALVAING
M GARNIER SOPREMA
M GICQUEL SIGA
M GUIHAUME AFIPEB
M HAMEURY CSTB
M HENRY BNBA
M JADEAU CAVAC
M KUPFERLE C4CI
M LAM BNTEC
M LAMBERT FCBA
M LAMOULIE FCBA
M LARET FCBA
M LE NEVE FCBA
M LECOMTE NORSILK
M LE MAGOROU SOCOTEC
M LYON CSTB
M MANDEREAU ARISTOT
M MARMORET CAPEB
M MAROT FUTUROBOIS
M MARTIN APAVE
M MARTIN ATIBT
M MICHEL ALLIOS
M OLIVIER SPANOGROUP
M PAJEAN SE PAJEAN
M PALACIO ACTIS SA
M PAPEGEAY ACTIS SA
M PICHARD EPHYCIBAT
M PIERRE BE OREGON
M PLAGNOL APAVE
M POINT PINCEMIN
M POMPEO CSTB
M REMY FERMACELL
M ROCHET TECKICEA
M ROUILLÉ BNIB
M ROUME UNILIN
M ROUSSELET BNBA
M SARDET COBS
M SAUVIGNET BE2S
M SCHNEIDER CSTB
M TIZIANEL SINIAT
M TONIUTTI OUATECO
M TOUTAIN ALLIOS
M VUILLERMOZ LA PESSIERE
Avant-propos national
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de droits
de propriété industrielle ou de droits analogues. AFNOR ne saurait être tenu pour responsable de ne pas avoir
identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.
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Chaque partie d’un NF DTU constitue un cahier des clauses types d’un marché de travaux entre
l’entrepreneur et son client (maître d’ouvrage ou son représentant) applicables contractuellement à des
marchés de travaux de bâtiment. La partie 1-1 (CCT) et la partie 1-2 (CGM) sont conçues en vue d'être
nommées dans les clauses techniques du marché, la partie 2 (CCS) est conçue pour être nommée dans les
clauses administratives du marché.
Avant la conclusion du marché, les normes NF DTU sont destinées à être des pièces intégrées au dossier
de consultation des entreprises.
Le marché de travaux doit, en fonction des particularités de chaque projet, définir dans ses documents
particuliers, l’ensemble des dispositions nécessaires qui ne sont pas définies dans les NF DTU ou celles
que les contractants estiment pertinent d’inclure en complément ou en dérogation de ce qui est spécifié
dans les NF DTU.
En particulier, les NF DTU ne sont généralement pas en mesure de proposer des dispositions techniques
pour la réalisation de travaux sur des bâtiments construits avec des techniques anciennes.
L’établissement des clauses techniques pour les marchés de ce type relève d’une réflexion des acteurs
responsables de la conception et de l’exécution des ouvrages, basée, lorsque cela s’avère pertinent, sur le
contenu des NF DTU, mais aussi sur l’ensemble des connaissances acquises par la pratique de ces
techniques anciennes. Les NF DTU se réfèrent, pour la réalisation des travaux, à des produits ou procédés
de construction, dont l’aptitude à satisfaire aux dispositions techniques des NF DTU est reconnue par
l’expérience.
Si le présent document indique l'existence d'une certification comme mode de preuve, le titulaire du
marché pourra proposer au maître d’ouvrage des produits qui bénéficient de modes de preuve en vigueur
dans d’autres Etats Membres de l’Espace économique européen, qu’il estime équivalents et qui sont
attestés par des organismes bénéficiant de l’accréditation délivrée par des organismes signataires des
accords dits « E. A. ».
Lorsque le présent document se réfère à un Avis Technique ou à un Document Technique d’Application
selon l'arrêté du 21 mars 2012, le titulaire du marché pourra proposer au maître d’ouvrage des produits
qui bénéficient d'une évaluation d'aptitude à l'emploi en vigueur dans d'autres Etats Membres de l'Espace
économique européen, qu'il estime équivalente et qui est délivrée par un organisme tiers reconnu
officiellement dans l'Etat Membre pour le domaine concerné. Dans tous les cas, le titulaire du marché
devra alors apporter au maître d’ouvrage les éléments de preuve qui sont nécessaires à l’appréciation de
l’équivalence.
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Avant-propos particulier
Le présent NF DTU a été révisé afin d’y intégrer les techniques utilisées couramment et dont l'expérience
est reconnue et réussie qui n’étaient pas présentes dans la version précédente. Les aspects suivants sont
désormais intégrés :
a) La gestion de l’étanchéité et l’intégration des encadrements de baies :
Si la pose des fenêtres et portes extérieures n’est pas du ressort du NF DTU 31.2, il apparaît désormais
nécessaire de proposer un support adapté et de qualité pour la pose des fenêtres et portes extérieures.
L’étanchéité à l’air et à l’eau, la pérennité de l’ouvrage « encadrement de baie rapporté en bois » et la
gestion des interfaces de cet encadrement avec l’ossature sont décrits dans le présent document.
b) L’étanchéité à l’air et résistance à la diffusion de vapeur d’eau :
Tenant compte des améliorations techniques normatives et réglementaires de ces dernières années, le
NF DTU 31.2 intègre désormais les aspects suivants :
1) deux méthodes (la règle dite du « facteur 5 » et la règle dite du « Sd = 18 m ») sont proposées pour
permettre de gérer les flux de vapeur d’eau dans la paroi ; et
2) l’utilisation des voiles travaillant en tant que barrière à la diffusion de vapeur d’eau est désormais
proposée en substitution des pare-vapeur souples, sous certaines conditions.
c) L’étanchéité à l’eau :
Le domaine d’application du présent NF DTU couvre les bâtiments à ossature bois jusqu’à 28 m de
hauteur (hauteur du plancher bas du dernier niveau), dans toutes zones de vent de la France
métropolitaine. En effet, lorsqu’elle est concomitante avec le vent, l’eau exerce sur le bâtiment une
pression de pluie battante qui peut nécessiter, selon son niveau, des dispositions techniques particulières.
Le NF DTU 31.2, en fonction de la hauteur du bâtiment, des zones de vent et de la catégorie de rugosité
du terrain, définit deux niveaux d’exigences d’étanchéité à l’eau (« Ee1 pour l’exposition normale » et
« Ee2 pour la forte exposition ») et, lorsque cela est nécessaire, précise pour les solutions techniques
présentées avec quel niveau d’exigence (Ee1 ou Ee2) elles sont compatibles.
d) L’application en zones tropicales et équatoriales du NF DTU.
Par ailleurs, l’attention de l’utilisateur est attirée sur le fait que le présent NF DTU 31.2 peut être appliqué,
sur le seul aspect structurel, dans les zones tropicales et équatoriales. Les aspects « enveloppe » et
« durabilité » dans les zones tropicales et équatoriales présentent des spécificités qui ne sont pas traitées
dans le présent NF DTU.
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Cet avant-propos particulier évoque l’éventuelle nécessité de prévoir un ouvrage complémentaire, entre
parties d’ouvrage conformes aux prescriptions de leurs NF DTU respectifs, pour atteindre les
performances attendues de l’ouvrage global. Ces dernières peuvent être : mécaniques, thermiques,
acoustiques, environnementales, incendie, étanchéité…
Par nature, l’ouvrage complémentaire d’interface localisé (OCIL) concerne des dispositions locales ou
localisées. Il s’intègre dans la conception initiale de l’ouvrage ou de la partie d’ouvrage et n’entre pas dans
une approche de réparation de l’ouvrage.
L’ouvrage complémentaire d’interface localisé complète les recommandations des NF DTU relatifs aux
ouvrages support et aux ouvrages supportés.
Au jour de la parution du présent document, une norme expérimentale (XP P18-202) qui précise les
règles à respecter ainsi que les exigences minimales applicables par défaut pour réaliser les OCIL est en
cours de rédaction.
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Introduction
NF DTU 31.2 Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) ;
NF DTU 31.2 Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (CCS).
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1 Domaine d'application
Le présent document propose des clauses types de spécifications de mise en œuvre pour les travaux
d’exécution des ouvrages et parties d’ouvrages de constructions à structure bois stabilisées avec des
diaphragmes et la gestion des interfaces de ces parois avec les autres ouvrages et parties d’ouvrages du
bâtiment.
Il s’applique ainsi :
a) aux éléments de murs verticaux avec possibilité d’inclinaison dépendant notamment de la nature du
revêtement extérieur et du traitement des baies, porteurs et/ou contreventants et/ou séparatifs, qui
peuvent être mis en œuvre de plusieurs manières :
1) par édification sur le site ;
2) par préfabrication d'éléments qui sont ensuite assemblés sur le chantier ;
3) par mélange dans un même ouvrage des deux modes de construction précédentes.
b) aux parois (planchers, toitures, éléments inclinés…) fabriquées en dehors du site de construction et
assemblées sur le site, constituées d'éléments d’ossature en bois espacés au maximum de 600 mm
(vide entre éléments) et de panneaux à base de bois (diaphragmes) sur un côté ou des deux côtés ;
c) aux parties d'ouvrages sous forme de modules tridimensionnels, préfabriqués à partir des types de
parois décrits aux (a) et (b) du présent article.
Le présent document est applicable à toutes les zones climatiques françaises à l’exclusion des zones de
climat tropical ou équatorial.
NOTE 1 Le domaine d’application ne couvre donc pas les départements et régions d’outre-mer.
Dans les DROM suivants, le présent document peut être appliqué sur le seul aspect structurel. Les aspects
« enveloppe » et « durabilité » présentent des spécificités qui ne sont pas traitées dans le présent
NF DTU :
Guadeloupe ;
Martinique ;
Guyane ;
Réunion ; et
Mayotte.
NOTE 2 Pour les toitures relevant du NF DTU 43.4, le domaine d’application est limité au climat de plaine
(altitude inférieure ou égale à 900m).
Le présent document s’applique aux bâtiments contenant des locaux à faible ou moyenne hygrométrie.
Il s’applique aux bâtiments comportant des revêtements extérieurs avec lame d’air ventilée.
Il s’applique aux bâtiments dont la hauteur du plancher bas du dernier niveau est inférieure ou égale à
28 m. Toutefois la nature du revêtement extérieur et le mode d’intégration des fenêtres et portes
extérieures dans les parois verticales peuvent limiter les hauteurs admissibles des bâtiments.
Ce document vise les parois séparatives réalisées en ossature bois, porteuses ou non.
Ce document vise les locaux ponctuellement et temporairement rafraîchis en période chaude par un
système d'appoint associé à la ventilation mécanique, pour autant que la température de consigne soit
telle que la différence de température entre l'intérieur et l'extérieur soit inférieure ou égale à 5°C.
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les bâtiments frigorifiques et locaux à ambiance régulée tels que définis dans le NF DTU 45.1 ;
les constructions à pan de bois (colombages) comportant des remplissages (maçonnerie, torchis,
paille, etc.), les constructions par technique poteaux-poutres, les solivages et chevronnages posés
pièce par pièce sur le site ;
les ouvrages dont les éléments porteurs de structure font appel à d'autres principes tels que :
NOTE 3 Les cloisons à ossature bois dont la vocation est exclusivement la distribution sont abordées dans le
NF DTU 36.2.
NOTE 4 Parmi les ouvrages visés par le présent document figurent les maisons unifamiliales isolées, les maisons
jumelées ou en bande, les bâtiments d'habitations collectives, les bâtiments à usage de bureaux, les bâtiments
scolaires, hospitaliers, hôteliers et d'autres établissements recevant du public, etc. ainsi que les locaux industriels
et commerciaux.
2 Références normatives
Les documents suivants cités dans le texte constituent, pour tout ou partie de leur contenu, des exigences
du présent document. Pour les références datées, seule l’édition citée s’applique. Pour les références non
datées, la dernière édition du document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).
FD P20-651, Durabilité des éléments et ouvrages en bois.
P08-302, Murs extérieurs des bâtiments - Résistance aux chocs - Méthodes d'essais et critères.
NF P23-305, Menuiseries en bois - Spécifications techniques des fenêtres, portes-fenêtres, portes extérieures
et ensembles menuisés en bois.
NF DTU 13.3, Travaux de bâtiment - Travaux de fumisterie - Systèmes d'évacuation des produits de
combustion desservant un ou des appareils.
NF DTU 20.1, Travaux de bâtiment - Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs.
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NF DTU 25.41, Travaux de bâtiment - Ouvrages en plaques de plâtre - Plaques à faces cartonnées.
NF DTU 32.3, Travaux de bâtiment - Construction d'ossatures en acier pour maisons et bâtiments
résidentiels.
NF DTU 40.13, Travaux de bâtiment - Couverture en ardoises en fibres-ciment - Partie 1-1 : cahier des
clauses techniques types.
NF DTU 40.25, Couverture en tuiles plates en béton - Cahier des clauses techniques suivi du cahier des clauses
spéciales.
NF DTU 40.29, Travaux de bâtiment - Mise en œuvre des écrans souples de sous-toiture.
NF DTU 40.41, Couvertures par éléments métalliques en feuilles et longues feuilles en zinc.
NF DTU 40.44, Travaux de bâtiment - Couverture par éléments métalliques en feuilles et longues feuilles en
acier inoxydable.
NF DTU 40.45, Travaux de bâtiment - Couverture par éléments métalliques en feuilles et longues feuilles en
cuivre.
NF DTU 43.4, Travaux de bâtiment - Toitures en éléments porteurs en bois et panneaux dérivés du bois avec
revêtements d'étanchéité.
NF DTU 44.1, Travaux de bâtiment - Étanchéité des joints de façade par mise en œuvre de mastics.
NF DTU 45.1, Isolation thermique des bâtiments frigorifiques et des locaux à ambiance régulée.
NF P63-203, DTU 51.3 - Travaux de bâtiment - Planchers en bois ou en panneaux à base de bois.
NF EN 335, Durabilité du bois et des matériaux à base de bois - Classes d'emploi : définitions, application au
bois massif et aux matériaux à base de bois.
NF EN 594, Structures en bois - Méthodes d'essai - Essai de raideur et résistance au contreventement des
murs à ossature en bois.
NF EN 596, Structures en bois - Méthodes d'essai - Essai de choc de corps mou sur murs à ossature en bois.
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NF EN 1991-1-4, Eurocode 1 : actions sur les structures - Partie 1-4 : actions générales - Actions du vent.
NF EN 1995-1-1, Eurocode 5 - Conception et calcul des structures en bois - Partie 1-1 : généralités - Règles
communes et règles pour les bâtiments (y compris ses amendements NF EN 1995-1-1/A1 et NF EN 1995-
1-1/A2 et l’annexe nationale NF EN 1995-1-1/A1).
NF EN 12871, Panneaux à base de bois - Détermination des caractéristiques de performance des panneaux
travaillants utilisés en planchers, toitures et murs.
NF EN 13183-2, Teneur en humidité d'une pièce de bois scié - Partie 2 : estimation par méthode électrique
par résistance.
NF EN 14250, Structure en bois - Exigences de produit relatives aux éléments de structures préfabriqués
utilisant des connecteurs à plaque métallique emboutie.
NF EN ISO 12944, Peintures et vernis - Anticorrosion des structures en acier par systèmes de peinture.
3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent.
3.1
calfeutrement en applique extérieure
dispositif pour prévenir la pénétration de l'eau de pluie et/ou de l'air entre les pièces de l'encadrement
de baie et le mur à ossature bois, situé à l'extérieur de la baie, sur le pare-pluie du mur à ossature bois
3.2
calfeutrement en tunnel
dispositif pour prévenir la pénétration de l'eau de pluie et/ou de l'air entre les pièces de l'encadrement
de baie et le mur à ossature bois, situé dans l'épaisseur (dans le tableau) du mur à ossature bois, au nu
extérieur, dans le plan du pare-pluie
3.3
cavité
volume, compris entre les éléments de structure, pouvant être ou non rempli par un isolant
3.4
chevêtre
ensemble de pièce de bois faisant partie de l'ossature bois (verticale ou non) et permettant l'intégration
d'élément non structuraux, traversant ou non
Note 1 à l'article : Le chevêtre permet de constituer une réservation et un support pour la pose d'un encadrement
de baie par exemple. Le chevêtre est aussi nécessaire pour créer une réservation lors de passage de gaine, conduit
de fumée, etc.
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3.5
contreventement
disposition ayant pour fonction de stabiliser le bâtiment soumis aux sollicitations horizontales
3.6
contre ossature
élément d'ossature secondaire utilisé pour supporter les compléments d'isolant et les revêtements,
intérieurs et extérieurs
3.7
diaphragme
ouvrage plan de paroi de plancher ou de toiture participant à la stabilité horizontale du bâtiment et
assemblé à partir de panneaux à base de bois fixés par des organes métalliques à une structure en bois
3.8
écran hautement perméable à la vapeur d’eau (HPV)
écran souple de sous-toiture favorisant l’évacuation de la vapeur d’eau issue du bâtiment ou local en sous-
face
NOTE 1 à l’article : L’écran hautement perméable à la vapeur d’eau (HPV) est caractérisé par une valeur Sd < 0,1 m.
3.9
élément d’ossature
partie d'ouvrage travaillant sous différentes sollicitations
- les éléments principaux sont ceux dont la ruine, totale ou partielle, compromet la stabilité exigée d'une
construction sous les charges qui lui sont appliquées ;
- les éléments secondaires sont ceux dont la ruine n'a pas d'incidence sur la stabilité des éléments.
3.10
élément de mur ossature bois
ensemble résultant de l’assemblage d’une ossature bois et de panneaux de contreventement
3.11
facteur de résistance à la diffusion de vapeur d’eau d'un matériau
rapport de la perméabilité à la vapeur d'eau de l'air sur sa propre perméabilité, noté µ, et étant sans unité
3.12
lisse basse
élément de liaison entre fondation et plancher, ou entre plancher et mur
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3.13
lisse haute
élément de structure rendu continu, en bois ou à base de bois (ou éventuellement en métal), fixé sur la
traverse haute des parois verticales porteuses, relié aux parois horizontales et destiné à maintenir
solidaires les parois entre elles
3.14
module tridimensionnel
volume composé d'éléments (mur, plancher, paroi support de toiture ou couverture), fabriqués et
généralement entièrement équipés en atelier
3.15
montant
pièce de bois verticale d'un élément de structure
3.16
mur à ossature bois
ensemble résultant de l’assemblage de plusieurs éléments de mur à ossature bois
3.17
ossature bois
ensemble de montants et de traverses assemblés
3.18
panneau de contreventement
panneau à base de bois conférant une fonction de contreventement à l’ensemble quand il est associé à
une ossature bois
3.19
pare-pluie
matériau (écran rigide ou film) utilisé derrière le revêtement extérieur du mur comme protection contre
le passage de l'eau, mais restant perméable à la vapeur d'eau
NOTE 1 à l’article : L'ouvrage pare-pluie comprend le pare-pluie ainsi que les accessoires associés, bandes et
mastics, etc., pour constituer un ouvrage fonctionnel.
3.20
pare-vapeur
matériau (panneau ou film) mis en œuvre sur la face chaude de la paroi, dont la fonction est de limiter la
transmission de vapeur d'eau
NOTE 1 à l’article : L'ouvrage pare-vapeur comprend le pare-vapeur ainsi que les accessoires associés, bandes,
mastics, etc., pour constituer un ouvrage fonctionnel.
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3.21
paroi
ouvrage situé entre deux espaces distincts, constitué d’un ou plusieurs murs, ou caissons de plancher ou
de toiture, à ossature bois, situés dans un même plan et pouvant former les côtés, les divisions ou les
étages d’un bâtiment
NOTE 1 à l’article : Une paroi peut être pleine, à support continu ou discontinu, verticale, horizontale ou inclinée.
Elle peut contenir des films, des isolants, etc.
3.22
paroi séparative
ouvrage séparatif revêtant des fonctions telles que thermiques, acoustiques, de sécurité incendie, etc. qui
peut être porteur ou non
3.23
traverse
pièce en bois assemblée aux extrémités des montants dans un élément de mur
3.24
valeur Sd
épaisseur, en mètre, d'une couche d'air telle qu'elle ait la même perméance qu'une couche de matériau
d'épaisseur e donnée
Note 1 à l'article : Elle peut être déterminée à partir du facteur de résistance à la diffusion de vapeur d'eau et de
l'épaisseur du matériau à l'aide de la formule suivante : 𝑆𝑑 = 𝜇 ∙ 𝑒.
3.25
voile travaillant
panneau fixé sur une ossature de manière à lui conférer une résistance aux efforts dans son plan
3.26
voile de contreventement
ensemble d’éléments de mur à ossature bois participant à la stabilité de l’ouvrage
4 Matériaux
Les matériaux sont choisis parmi ceux répondant aux prescriptions du NF DTU 31.2 P1-2 (CGM).
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5 Supports admissibles
Définition des supports admissibles
les ouvrages de charpente métallique tels que définis dans le NF DTU 32.1 ;
Les tolérances dimensionnelles des supports admissibles ne doivent pas dépasser les valeurs suivantes
par rapport aux dimensions nominales, afin de permettre la mise en œuvre de l’ossature bois.
NOTE 1 Les tolérances des supports définis au 5.1 peuvent ne pas correspondre aux tolérances acceptables du
présent paragraphe. Un ouvrage complémentaire d'interface localisé (OCIL) peut être nécessaire pour parvenir à
ces tolérances. Dans ce cas, cet OCIL est précisé dans les DPM.
Pour les surfaces horizontales (de type dalle), les tolérances suivantes doivent être respectées :
a) planéité horizontale du support :
1) sous réglet de 200 mm, inférieure ou égale à 2 mm ;
2) sous règle de 2 m, inférieure ou égale à 7 mm.
NOTE 2 Les exigences sur la planéité horizontale de la dalle ci-dessus correspondent par exemple à une finition
surfacée lissée du NF DTU 21.
NOTE 3 Les exigences sur la planéité verticale ci-dessus correspondent par exemple à une finition parement
soigné du NF DTU 21.
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Pour : GINGER CEBTP +
Dans le cas de plancher bois posé contre un mur, la rectitude en plan du mur doit être comprise entre
± 5 mm sous la règle de 2 m.
L'écart de l'alignement des nez de dalle doit être inférieur ou égal à 7 mm pour une longueur de 3 m.
La régularité de la hauteur des supports servant d’assise au plancher bois supporté doit être comprise
entre 5 mm et 0 mm ou respecter la planéité horizontale de la dalle décrite au présent chapitre.
Les essences de bois utilisés doivent être choisies pour que, selon l’article 8 du fascicule de
documentation FD P20-651, la classe d’emploi soit compatible avec la longévité attendue de l’ouvrage.
Sauf indication contraire dans le présent document, tous les bois de structure (massifs, collés et lamibois)
et les panneaux à base de bois utilisés pour la fabrication des parois décrites dans le présent document
se trouvent par défaut en situation de classe d’emploi 2 au sens de la norme NF EN 335.
NOTE 1 Des dispositions particulières concernant les planchers entre locaux chauffés intégrés dans le volume
intérieur des constructions sont indiquées au 17.4.1.
Les éléments en bois (contre-ossature, tasseaux, etc.) supportant les parements intérieurs, les doublages
isolants intérieurs ou extérieurs, protégés derrière un pare-pluie, se situent également en classe
d’emploi 2 par défaut.
NOTE 2 Lorsque les supports de revêtement extérieur sont mis en œuvre par le titulaire du lot ossature bois, il
est rappelé que leur durabilité est définie dans le référentiel technique dont relève le revêtement extérieur utilisé.
Les éléments au contact des ouvrages maçonnés (lisse basse ou traverse basse), se situent :
en classe d’emploi 3.2 lorsque la bande d’arase présente en sous face est perforée ; ou
en classe d’emploi 2 en cas de fixation non traversante, déportée par équerre métallique par
exemple).
Affectation des classes d’emploi des bois et des éléments à base de bois utilisés pour
les encadrements de baie rapportés
Généralités
Les classes d’emploi des bois sont indiquées soit directement dans le présent NF DTU, soit en passant par
les niveaux de conception définis par le FD P20-651.
Le présent article s’applique aux éléments de construction directement exposés aux intempéries.
Un débord de toiture ou une protection étanche rapportée de largeur D permet de protéger une paroi
verticale sur une hauteur 𝐻p = 2,5 × 𝐷. Sur cette hauteur Hp, les pièces de bois doivent être compatibles à
minima avec la classe d’emploi 2 (voir Figure 1).
23
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Légende
Hp Zone protégée de hauteur Hp
Hnp Zone non protégée de hauteur Hnp
D Largeur du débord de toiture ou de la protection étanche rapportée
Telle que mise en œuvre dans le présent document, cette pièce est en situation de classe d’emploi 2.
NOTE Elle est protégée par un bardage à joints fermés, y compris au niveau des points singuliers ou protégée
par une bavette métallique aérée en sous face avec pente ≥ 3%.
6.3.5.1 Généralités
La longueur des jambages permet de ménager un jeu d’au moins 20 mm entre le jambage et l'appui. Le
niveau de conception de la pièce de bois est considéré « drainant » (voir Figure 2).
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Légende
(1) Support de bavette
(2) Bavette de capotage d’appui
(3) Encadrement de baie
j Jeu entre le capotage et l’encadrement tel que j ≥ 20 mm
Latéralement, la liaison entre le revêtement extérieur et l’encadrement (jambage) de la baie peut être :
un embrèvement (avec feuillure dans le jambage) (voir Figure 3) ;
Légende
(1) Coté intérieur (5) Calfeutrement
(2) Coté extérieur (6) Revêtement extérieur
(3) Mur ossature bois (7) Tasseau
(4) Encadrement de baie
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Pour : GINGER CEBTP +
Légende
(1) Coté intérieur (5) Calfeutrement
(2) Coté extérieur (6) Revêtement extérieur
(3) Mur ossature bois (7) Tasseau
(4) Encadrement de baie
Légende
(1) Coté intérieur (6) Revêtement extérieur
(2) Coté extérieur (7) Tasseau
(3) Mur ossature bois (8) Tasseau support de retour de bardage
(4) Retour de bardage en tableau (9) Profilé d’angle
Figure 5 — Exemple de pose avec planches cornières (coupe horizontale)
26
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sans jeu ou avec un jeu inférieur ou égal à 5 mm (feuillure dans l’habillage ou joint creux) : le niveau
de conception du jambage est considéré comme « moyen » ;
cas particulier du bardage en lames obliques avec feuillure dans l’habillage ou joint creux sans jeu ou
avec un jeu inférieur ou égal à 5 mm : le niveau de conception du jambage est considéré comme
« piégeant » ;
avec des planches couvre-joint ou des moulures désolidarisées du jambage (par exemple par des cales
plastiques positionnées au droit des fixations) : le niveau de conception du jambage et du couvre-
joint est considéré comme « drainant ».
La classe d’emploi doit être choisie selon le FD P20-651. Le niveau de conception global du jambage à
prendre en considération doit être le plus défavorable entre celui de la liaison jambage/appui et celui de
la liaison jambage/revêtement extérieur.
Les fixations des murs au soubassement doivent être justifiées et leur espacement être défini pour
équilibrer les efforts verticaux et horizontaux.
Le contreventement et les ancrages des murs à ossature bois peuvent également être justifiés en utilisant
les règles simplifiées de justification telles que décrites dans l’annexe D du présent document.
Dans le cadre d'une approche aux états limites, la justification des composants et produits de construction
doit s'effectuer soit uniquement par le calcul, soit par dimensionnement assisté par expérimentation.
Dans ce dernier cas, les méthodes correspondantes sont définies par les normes suivantes (liste non
exhaustive) :
NF EN 594 pour les essais de raideur et résistance au contreventement des murs à ossature en bois ;
NF EN 596 pour les essais de choc de corps mou sur murs à ossature en bois ;
NF EN 12871 pour les essais sur les panneaux travaillants utilisés en planchers, murs et toitures.
NOTE Les éléments préfabriqués mentionnés au paragraphe 17 sont également justifiés selon l’Eurocode 5
partie 1 (NF EN 1995-1-1), ses amendements A1 et A2 et son Annexe Nationale.
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En cas de présence d’un joint de dilatation sur le support en béton du mur à ossature en bois, une rupture
de la continuité du mur doit être réalisée au droit de ce joint.
Pour la phase levage, les dispositifs d'attache et d'élingage doivent être dimensionnés pour conserver
l’intégrité de la structure des éléments préfabriqués en limitant les déformations à 5 mm en valeur
absolue.
un niveau d’exigence élevé est dit de type « Ee2 – Etanchéité à l’eau de niveau 2 ».
Ces niveaux d’exigences minimaux, en fonction de la région de vent, de la catégorie de rugosité du terrain
et de la hauteur de la façade sont définis dans le Tableau 1.
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A défaut de précision dans les Documents Particuliers du Marché (DPM), la catégorie de rugosité du
terrain de l’ouvrage doit être définie selon la topographie du site de l’ouvrage (méthode par défaut) telle
que :
mer ou zone côtière exposée aux vents de mers, lacs et plans d’eau parcourus par le vent sur une
distance d’au moins 5 km : catégorie de terrain 0 ;
NOTE Dans la suite du document, la compatibilité des solutions techniques avec l’exigence de niveau Ee1 ou
Ee2 est précisée.
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9.1.1.1 Epaisseur
Les éléments d'ossature (bois massifs ou autres matériaux mentionnés au 3.1.1 du NF DTU 31.2 P1-2,
excepté le lamibois), doivent avoir une épaisseur supérieure ou égale à 36 mm correspondant à
l'humidité en service pour les montants intermédiaires (fixation de partie courante de voile de
contreventement).
Les éléments d’ossature réalisés en lamibois conforme à la norme NF EN 14374 doivent avoir une
épaisseur supérieure ou égale à 30 mm. Pour une épaisseur comprise entre 30 et 35 mm inclue, le
Lamibois doit comporter deux plis croisés.
Dans le cas d'assemblage de deux panneaux de contreventement sur un même support (montant ou
traverse), quelle que soit sa nature, l'épaisseur de ce support doit avoir une épaisseur nominale absolue
supérieure ou égale à 45 mm pour une humidité de 18%.
9.1.1.2 Largeur
Un écart de 1,5 mm est toléré sur un même élément de mur entre la pièce la plus large et la pièce la moins
large.
La largeur minimale à l'humidité en service doit être supérieure ou égale à 95 mm.
L'élancement (rapport largeur/épaisseur) de la section doit être inférieur ou égale à 10 pour les éléments
d’ossature en lamibois.
L'élancement (rapport largeur/épaisseur) de la section doit être inférieur ou égale à 6 pour tous les
autres matériaux utilisés en ossature.
9.1.1.3 Humidité
L'humidité des éléments d’ossature en bois doit être inférieure ou égale à 18 % au moment de
l'assemblage des éléments d'ossature, avec un écart entre deux éléments au maximum de 4 %.
Le taux d’humidité des éléments doit être déterminé selon les méthodes décrites par la norme
NF EN 13183-2.
En complément, lors de la mise en œuvre de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau sur chantier, le taux
d'humidité des bois doit être vérifié et respecter les préconisations du présent paragraphe.
Une tolérance sur l'ouverture de la coupe de 1/100ème est admise sans excéder 1 mm.
Cet assemblage doit être assuré au minimum par deux pointes crantées, torsadées ou annelées, ou des
vis, enfoncées d'au moins une fois l'épaisseur de la pièce à fixer dans le dernier élément assemblé.
NOTE L'espacement des montants, limité à 600 mm, peut être réduit selon les charges, le format des panneaux
de contreventement, la nature des revêtements intérieurs ou extérieurs, etc.
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9.2.2.1 Position du voile travaillant dans le cas des parois donnant sur l’extérieur ou sur un local
non chauffé
Le voile travaillant peut-être positionné côté extérieur (côté « froid ») ou côté intérieur (côté « chaud »)
des montants d’ossature.
NOTE La position et la nature de ce panneau, ayant une incidence sur les transferts de vapeur d’eau dans la
paroi, peut entrainer des prescriptions spécifiques sur la nature de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau (voir
le 9.3.2 du présent document).
Les panneaux doivent être fixés (couturés) à l’ossature sur toute leur périphérie.
Si la hauteur des murs est supérieure à celle du panneau, une entretoise doit être mise en œuvre entre
les montants d’ossature pour supporter la rive du panneau de contreventement.
L'enfoncement des pointes et agrafes dans le bois d’ossature doit être supérieur ou égal à 35 mm.
L'enfoncement des vis dans le bois d’ossature doit être supérieur ou égal à 25 mm.
Les organes de fixation doivent être enfoncés à une profondeur permettant que la partie supérieure de
leur tête affleure avec la surface du panneau. L'enfoncement maximal de la tête dans l'épaisseur du
panneau ne doit pas excéder 1 mm. Les fixations ne doivent pas être disposées à moins de 10 mm des
bords des panneaux.
Un jeu fonctionnel minimal de 4 mm doit être ménagé entre les panneaux.
Spécifications concernant les éléments de structure de mur pouvant contenir une baie
La conception du chevêtre destiné à recevoir une fenêtre ou porte extérieure est dépendante :
du type de menuiserie extérieure (avec ou sans volet roulant) ;
Dans tous les cas, le chevêtre doit comporter, au minimum (voir Figure 6) :
un montant latéral continu de chaque côté de l’ouverture, sur la hauteur du mur ;
une traverse d’appui si présence d'une allège dans l’élément de mur à ossature bois ;
un linteau ;
des montants d’appui (sous la traverse d’appui, et au-dessus de la traverse de linteau), calepinés à la
trame des montants d’ossature du mur.
L’espacement des montants d’appui sous les traverses d’appui ou au-dessus des linteaux, doit être
inférieur ou égal à 600 mm.
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Légende
(1) Montants latéraux (4) Montant de renfort
(2) Linteau (5) Traverse d’appui
(3) Traverse de linteau
Figure 6 — Chevêtre de menuiserie extérieure – Exemple de schéma de principe
NOTE Il convient de toujours ménager un jeu avec la menuiserie, conformément aux spécifications de l’article
5 de la norme NF DTU 36.5.
Aucun report de charge ne doit être appliqué aux fenêtres et portes extérieures.
Les linteaux doivent faire l’objet d’une justification mécanique et ne doivent pas présenter de flèche (Wfin)
excédant 1/500ème de la portée, sans toutefois dépasser 10 mm.
Les tolérances suivantes sur le chevêtre doivent être respectées :
tolérances dimensionnelles de la baie comprises entre ± 5 mm ;
Des éléments d’ossature de même section que la contre ossature support du doublage extérieur doivent
être fixés en périphérie du chevêtre de l’ossature principale, de manière à reconstituer un cadre continu
sur toute la périphérie du tableau.
NOTE 1 Avec ce chevêtre complémentaire la mise en œuvre des encadrements de baie est réalisée conformément
aux prescriptions générales (voir article 15), en tenant compte de la profondeur spécifique de ce tableau.
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NOTE 2 L'application d'un revêtement adhérent sur un parement extérieur en panneau à base de bois assurant
une fonction de contreventement n'est pas visée par le présent document (carrelage, enduit, etc.).
Les dimensions des éléments de mur à ossature bois doivent respecter les tolérances suivantes :
pour les tolérances dimensionnelles des éléments d’ossature :
pour les tolérances de planéité, lorsque l’on pose une règle de 2 m sur un endroit quelconque d’un
élément de mur à ossature bois, cet élément doit présenter une flèche inférieure ou égale à 5 mm.
Le rayon de courbure d’un mur cintré est la distance entre le nu extérieur du mur et le centre du cercle
(voir Figure 7).
Le rayon de courbure doit être supérieur ou égal à 2,80 m.
Légende
(1) Mur droit (2) Mur cintré R Rayon de courbure
Figure 7 — Définition du rayon de courbure d’un mur
(coupe horizontale)
Le contreventement des murs cintrés doit être réalisé uniquement avec des panneaux contreplaqués de
type 3S. Pour un rayon de courbure du mur supérieur ou égal à 5,00 m, l’entraxe des montants d’ossature
doit être inférieur ou égale à 400 mm et l’épaisseur des panneaux de contreventement doit être inférieure
ou égale à 12 mm.
Pour un rayon de courbure du mur supérieur ou égal à 2.80 m, l’entraxe des montants d’ossature doit
être inférieur ou égale à 300 mm et l’épaisseur des panneaux de contreventement doit être inférieure ou
égale à 10 mm.
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NOTE Le rayon de courbure peut être limité par la nature et la capacité de cintrage des matériaux de
revêtement extérieur et/ou de parement intérieur.
Les éléments horizontaux (lisses et traverses) doivent être reconstitués à partir d’arcs usinés dans des
éléments en bois de forte section ou dans des pièces de lamellé-collé cintrées.
L’axe des montants doit être orienté vers le centre du rayon de courbure.
Si la paroi comporte une baie, le linteau doit être dimensionné tel que son épaisseur doit tenir dans la
courbure du mur sans déborder et sans être cintré.
Les ouvrages d'isolation comprennent la mise en œuvre des produits d’isolation thermique et/ou
acoustique.
L'isolation thermique des parois concerne les parois en contact avec l'extérieur ou un local non chauffé.
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Si le surfaçage de l’isolant a une perméabilité à la vapeur d’eau telle que la valeur Sd du revêtement soit
supérieure à 0,18 m, l’isolant doit être posé en une seule couche.
Lorsque deux couches d’isolant sont prévues, la couche située entre les montants, coté extérieur, ne doit
pas comporter de surfaçage ou comporter un surfaçage perméable à la vapeur d'eau (tel que sa valeur Sd
soit inférieure ou égale à 0,18 m).
L'isolant peut être mis en œuvre sur le côté extérieur d’un mur à support continu (panneau) ou discontinu
(montant / traverse) et doit être supporté par une contre ossature, à l’arrière du revêtement extérieur
ventilé.
La contre-ossature support du complément d’isolation extérieur supporté peut être mise en œuvre
verticalement au droit des montants de l’ossature principale ou horizontalement, perpendiculairement
aux montants de l’ossature principale.
Les isolants insérés entre les contre ossatures doivent être semi-rigides.
L’épaisseur maximale des isolants doit correspondre à la largeur des contre-ossatures et leur mise en
œuvre est analogue à celle décrite au 9.3.1.3. Il ne doit pas y avoir de discontinuité dans la mise en œuvre.
La surface de l’isolant ne doit pas émerger du nu extérieur de la contre-ossature.
L’espacement entre deux éléments de la contre-ossature doit être inférieur ou égal à 600 mm.
L’isolant utilisé doit être non revêtu ou son revêtement doit avoir une perméabilité à la vapeur d’eau telle
que la valeur Sd du revêtement soit inférieure ou égale à 0,18 m.
Dans le cas d’un isolant mis en œuvre dans une ossature secondaire (verticale), celui-ci doit reposer en
partie basse sur une traverse. La distance verticale entre chaque support d’isolant doit être inférieure ou
égale à 3.00 m.
L’isolant doit être protégé en permanence des intempéries avant la fermeture de la paroi soit :
par le pare-pluie, s’il en est prévu un, qui doit être mis en place en même temps que l’isolant ; soit,
si un pare-pluie n’est pas prévu, à titre provisoire, par une bâche de protection agrafée mise en place
en même temps que l’isolant. La protection provisoire doit être retirée lors de la mise en œuvre du
revêtement extérieur.
Les prescriptions suivantes permettent d’assurer la tenue mécanique des systèmes de doublages
extérieurs sous sollicitations des actions de vent en zones 1 à 4, sans autre justification :
l’épaisseur d’isolant doit être inférieure ou égale à 100 mm ;
les deux dimensions de la section de la contre ossature doivent être inférieures ou égales à 100 mm ;
les contre-ossatures doivent être fixées avec des vis à filetage partiel à chaque intersection avec les
montants de l’ossature principale en cas de pose horizontale ou tous les 600 mm en cas de pose
verticale au droit des montants d’ossature ;
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Tableau 2 — Dimension des vis à filetage partiel pour la fixation des contre-ossatures en
fonction de leur section
Dans le cas d’isolants comportant un revêtement, celui-ci doit être positionné vers le côté intérieur de la
paroi. Si le revêtement de l’isolant a une perméabilité à la vapeur d’eau telle que la valeur Sd du
revêtement soit inférieure ou égale à 0,18 m, l’isolant doit être posé en une seule couche.
Les isolants insérés entre les contre-ossatures doivent être semi-rigides.
L’épaisseur maximale des isolants doit correspondre à la largeur des contre ossatures et leur mise en
œuvre est analogue à celle décrite ci-dessus au 9.3.1.3. Il ne doit pas y avoir de discontinuité dans la mise
en œuvre.
La surface de l’isolant ne doit pas émerger du nu intérieur de la contre-ossature.
L’espacement entre deux éléments de la contre-ossature doit être inférieur ou égal à 600 mm.
Quelle que soit la valeur de la perméance de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau du mur, l’épaisseur
de l’isolant de doublage intérieur doit être limitée de façon à ce que sa résistance thermique soit toujours
inférieure ou égale à la moitié de celle de l'isolant du mur (règle dite des 2/3 - 1/3) tout en restant
inférieure à 100 mm (voir figure 8).
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Légende
(1) Coté intérieur (6) Isolant principal
(2) Coté extérieur (7) Panneau de contreventement
(3) Parement intérieur (8) Isolant de doublage extérieur supporté
(4) Isolant de doublage intérieur (9) Pare-Pluie
(5) Pare-vapeur
(A) 1/3 maximum de la résistance thermique totale de la paroi (vers l’intérieur par rapport au pare-vapeur)
(B) 2/3 minimum de la résistance thermique totale de la paroi (vers l’extérieur par rapport au pare-vapeur)
Figure 8 — Schéma de principe en paroi verticale de la règle dite des « 2/3 - 1/3 »
(coupe horizontale)
La nécessité de la mise en œuvre d’une barrière à la diffusion de vapeur d’eau est fonction du type de mur
selon le Tableau 3.
Tableau 3 — Nécessité d’une barrière à la diffusion de vapeur d’eau
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Par défaut, une membrane pare-vapeur souple dont la valeur Sd est supérieure ou égale à 18 m doit être
mise en œuvre. Il est possible d'optimiser la valeur Sd de la barrière à la diffusion de vapeur d'eau par la
règle de moyen définie ci-dessous.
9.3.2.2.2 Optimisation et justification des transferts d’humidité via une règle de moyens
spécifique (règle dite du « facteur 5 »)
La valeur Sd de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau côté intérieur (membrane pare-vapeur et/ou
panneau à base de bois) doit être au moins 5 fois plus élevé que la valeur Sd de la barrière à la diffusion
de vapeur d’eau côté extérieur (membrane pare-pluie, et/ou écran rigide et/ou panneau à base de bois).
Pour les panneaux à base de bois :
lorsqu'ils sont placés côté intérieur, la valeur de Sd à retenir est la plus faible des valeurs moyennes
affichées (Sdm,min) dans le cas de mesures « coupelle humide » ;
lorsqu'ils sont placés côté extérieur, la valeur de Sd à retenir est la plus forte des valeurs moyennes
affichées (Sdm,max) dans le cas de mesures « coupelle sèche ».
NOTE Pour les écrans rigides faisant office de pare-pluie, il est rappelé (Cf. article 10 du NF DTU 31.2 P1-2) que
la valeur de Sd à retenir est la valeur moyenne dans le cas de mesures « coupelle humide ».
La fixation temporaire de positionnement du pare-vapeur sur la structure peut se faire par agrafage,
clouage ou adhésivage.
La fixation définitive du pare-vapeur doit être obtenue en prenant en pince la membrane entre les
montants d’ossature avec :
soit des tasseaux horizontaux ou verticaux (pouvant supporter le revêtement intérieur ou non) ou
des contre-ossatures (conformes aux exigences du 9.3.1.5 du présent document) de largeur minimale
45 mm, d’épaisseur minimale 25 mm et un vide entre contre-ossature inférieur ou égal à 600 mm ;
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NOTE L’annexe B du NF DTU 31.2 P2 (CCS) précise les exigences de mise en œuvre des éléments de fixation de
la membrane lorsque ceux-ci sont également supports d’un revêtement intérieur ou d’une contre-isolation. Voir
également le 3.2.1 du NF DTU 31.2 P2 (CCS).
soit des pastilles de diamètre minimal 25 mm, positionnées sous la tête des agrafes tous les 300 mm
maximum. Les brins des agrafes doivent avoir une longueur supérieure ou égale à 15 mm.
En partie courante, un recouvrement des lés de pare-vapeur souple entre eux supérieur ou égal à
100 mm doit être respecté et la continuité du pare-vapeur doit être rétablie par collage à l’aide de bandes
adhésives (rapportées ou intégrées aux membranes) compatibles. Il est également possible de rétablir la
continuité du pare-vapeur avec un mastic colle compatible si le mur comporte un panneau à base de bois
faisant office de support rigide pour le collage.
9.3.2.4 Mise en œuvre de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau lorsqu’il s’agit d’un panneau
bois
La fixation du panneau doit être assurée conformément aux prescriptions du 9.2.2 du présent document
lorsqu’il joue un rôle dans la stabilité du bâtiment.
Si les panneaux sont non structuraux, ils doivent être fixés aux montants d’ossature par pointes ou agrafes
permettant un ancrage de 30 mm minimum, espacées de 300 mm en périphérie et sur les montants
intermédiaires.
La continuité de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau entre les panneaux doit être rétablie par collage
à l’aide d’une bande adhésive rapportée compatible, sur la périphérie de chaque panneau (voir Figure 9).
Légende
(1) Coté intérieur (4) Barrière à la diffusion à la vapeur d’eau en
(2) Coté extérieur panneau à base de bois
(3) Montant d’ossature (5) Bande adhésive
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Les Documents Particuliers du Marché (DPM) définissent la durée d’exposition aux intempéries du pare-
pluie souple ou de l'écran rigide avant la mise en œuvre du revêtement extérieur. A défaut, cette durée
est fixée à 3 mois pour les pare-pluie souple et les panneaux écrans rigides de type SB-E et 1 mois pour
les écrans rigides de type SB-H et MDF RW-H.
Lorsque la durée d’exposition aux intempéries est de 15 jours, le vieillissement subi par le pare-pluie
souple pour sa caractérisation doit être de type 336 h UV.
Lorsque la durée d’exposition aux intempéries est de 3 mois, le vieillissement subi par le pare-pluie
souple pour sa caractérisation doit être de type 1000 h UV.
Lorsque la durée d’exposition aux intempéries est de 6 mois, le vieillissement subi par le pare-pluie
souple pour sa caractérisation doit être de type 5000 h UV.
Les cas de figure fréquents (liste non exhaustive) sont présentés dans le Tableau 4.
Tableau 4 — Type de revêtement extérieur et nécessité ou non de mise en œuvre d’un pare-pluie
Obligation
Type de revêtement extérieur Document concerné
d’un pare-pluie
Bardage rapporté en lames de bois ou bardeaux
Oui NF DTU 41.2
de bois
Oui et conforme aux
spécifications des
colonnes « Pare-pluie
posé derrière un
Annexe A du
Revêtement en lame à claire voie a bardage à joints
NF DTU 41.2 P1-1
ouverts » des tableaux
6a et 6b du
NF DTU 31.2 P1-2
(CGM)
Pose à joints creux
Oui
Bardage en verticaux
panneaux de bois Pose à joints
NF DTU 41.2
contreplaqué avec verticaux garnis ou
Facultatif, selon DPM
finition revêtus d’un
couvre joint
a L’annexe A du NF DTU 41.2 P1-1 limite la hauteur de ces ouvrages depuis le sol.
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NOTE Pour les bardages décrit dans la présente note, la nécessité ou non de mise en œuvre d’un pare-pluie est
facultative, en fonction de ce qui est indiqué dans les DPM :
Bardage rapporté en plaques nervurées ou ondulées en acier protégé ou en acier inoxydable, voir
recommandation RAGE « Bardages en acier protégé et en acier inoxydable » ;
Lorsque le pare-pluie est requis ou prescrit par les documents particuliers du marché (DPM), trois cas de
figures peuvent se présenter, répertoriés dans le Tableau 5.
Tableau 5 — Choix du pare-pluie ou de l’écran rigide en fonction de la contribution à l’étanchéité
à l’eau du revêtement extérieur
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Lorsque le pare-pluie est requis ou prescrit par les documents particuliers du marché (DPM), le type de
recouvrements et d’aboutage de lés du pare-pluie dépendent du type de la contribution à l’étanchéité à
l’eau du revêtement extérieur (voir Tableau 6 et Figure 10).
Tableau 6 — Types de recouvrement vertical pour les pare-pluie souples
Cas 1 Cas 3
Légende
(1) Tasseau
(2) Pare-pluie recouvert
(3) Pare-pluie recouvrant
(4) Adhésif
Cas 2
Figure 10 —Illustrations des types de recouvrement vertical pour les pare-pluie souples
(coupes horizontales)
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Les recouvrements horizontaux entre lés de pare-pluie souple doivent être réalisés dans le sens de
l’écoulement de l’eau et doivent être supérieurs ou égaux à 100 mm.
Les recouvrements horizontaux entre lés de pare-pluie souple peuvent être réalisés à sec (sans collage).
Les recouvrements entre lés ne doivent pas dépasser quatre superpositions de pare-pluie.
NOTE 1 Le cas des assemblages d’ossatures préfabriquées est traité au chapitre 12 du présent document.
La fixation doit être réalisée par la mise en œuvre des tasseaux support de revêtement extérieur eux-
mêmes fixés dans les montants de l'ossature.
NOTE 2 La nature, la section et les fixations des tasseaux support de revêtement extérieur sont définies dans le
référentiel technique dont relève le revêtement extérieur.
Il est possible, pour maintenir le pare-pluie, de prévoir un tasseautage ou lattage temporaire lorsque
l’entrepreneur qui pose le pare-pluie n’a pas en charge la pose des tasseaux définitifs support du
revêtement extérieur. Dans le cas où ces tasseaux temporaires sont enlevés, l’étanchéité du pare-pluie
doit être rétablie par collage de bandes adhésives compatibles à l’avancement lors du démontage.
Les dispositifs de fractionnement du revêtement extérieur (solins métalliques, etc.) doivent être mis en
place avant la pose du pare-pluie.
Les façades comportant un écran rigide ne sont compatibles qu'avec une exigence étanchéité à l’eau de
type Ee1 (Voir article 8).
En arrêt bas, la distance avec le terrain naturel doit être supérieure ou égale à 200 mm.
La rainure horizontale des panneaux constituant l’écran rigide doit être positionnée en partie inférieure
afin de ne pas piéger l’eau.
Les panneaux doivent être posés à coupe de pierre avec assemblage en rainure languette en partie
courante. Seuls les angles et chants doivent être traités avec des bandes de pare-pluie souple rapportées.
Les panneaux écrans rigides doivent reposer sur deux montants au moins et la jonction de deux panneaux
doit être réalisée soit sur un montant, soit à plus de 150 mm du montant.
Un jeu de dilatation supérieur ou égal à 4 mm doit être prévu au niveau des points singuliers.
La fixation doit être réalisée sur les montants d’ossature par des agrafes ou pointes ou vis à tête large
dont la longueur permet un enfoncement supérieur ou égal à 23 mm dans le bois d’ossature. On peut
réaliser une fixation provisoire des écrans rigides par des pointes ou agrafes. La fixation définitive doit
être obtenue par la fixation de tasseaux, support de revêtement extérieur, eux-mêmes fixés dans les
montants de l’ossature (densité minimum de fixation : 6 par m²).
L’espacement maximal entre les fixations doit être de 300 mm pour un revêtement extérieur ne
dépassant pas une masse surfacique de 25kg/m². La distance des fixations au bord longitudinal doit être
inférieure ou égale à 50 mm. Lorsque le tasseautage définitif est mis en œuvre par un autre intervenant
que celui qui pose l’écran rigide, la fixation provisoire et temporaire peut se faire par des rosaces
plastiques de diamètre minimal 50 mm positionnées sous les têtes de vis.
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Des tasseaux de section supérieure ou égale à 22 x 40 mm², prenant l'écran rigide en pince grâce à une
fixation par vis spécifiques, doivent être mis en œuvre au droit des montants d'ossature.
Lorsque le tasseautage définitif est mis en œuvre par un autre intervenant que celui qui pose l’écran
rigide, la fixation provisoire et temporaire peut se faire par des rosaces plastiques de diamètre minimal
50 mm positionnées sous les têtes de vis.
La longueur des vis doit être choisie telle que l’ancrage dans les montants d’ossature soit supérieur ou
égal à 23 mm minimum et l’entraxe des vis doit être choisi, selon le diamètre des vis et la masse
surfacique du revêtement extérieur porté par les tasseaux selon les exigences du Tableau 7.
Tableau 7 — Entraxe maximal des fixations de l’écran rigide
Tout élément structurel en bois (dont la lisse basse, ou à défaut la traverse basse) du mur à ossature bois
doit se situer au minimum à une distance de 200 mm du sol fini extérieur.
NOTE Le sol extérieur peut être défini comme étant le fond d’un caniveau de 200 mm de profondeur minimale,
avec grille métallique galvanisée, et de 200 mm de largeur minimale, ce caniveau étant raccordé au réseau
d’évacuation des eaux pluviales.
Une barrière d'étanchéité à l'eau (remontées capillaires) et un dispositif d'étanchéité à l'air (cordons de
mousse imprégnée pré-comprimée) doivent être interposés entre la lisse basse ou traverse basse et
l'ouvrage de soubassement (voir Figure 11).
Lisse basse
L’interposition ou non d’une lisse basse entre le support et la paroi dépend du niveau de planéité du
support (voir Tableau 8).
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Figure 11 — Schémas de positionnement de la lisse basse dans le cas d’un plancher béton et
dans le cas d’un plancher bois (coupe verticale)
La largeur de la lisse basse doit être au moins égale à celle des bois de l'ossature constituant les éléments
de structure de mur.
La lisse basse doit être assujettie à l'ouvrage de soubassement par des fixations à dimensionner et à
implanter en fonction des charges.
Les fixations par pisto-scellement ne sont pas visées par le présent document.
Chaque élément de lisse basse doit comporter à minima une fixation à chaque extrémité.
45
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La fixation des éléments de structure de mur intérieurs et extérieurs doit se faire en partie inférieure :
soit sur la lisse basse ;
soit directement dans le soubassement en traversant conjointement la lisse basse et la traverse basse
ou par fixations déportées ;
soit sur les solives du plancher bois (plancher bois sur vide sanitaire pour les murs du rez-de-
chaussée ou planchers intermédiaires interposé pour les murs des étages) ;
soit sur la lisse haute de chainage des murs de l’étage inférieur (lorsque que le plancher intermédiaire
n’est pas interposé entre les niveaux).
Les montants situés aux extrémités de chaque paroi pleine (assurant le contreventement) y compris de
part et d’autre des ouvertures doivent être ancrés directement au soubassement (par scellement direct
ou par interposition de fixations mécaniques) ou au niveau inférieur.
La reprise des efforts au niveau du raccordement des éléments de structure entre eux doit être justifiée
(selon l'article 7) :
en partie courante ;
Ces assemblages entre montants verticaux doivent être réalisés en trois points au minimum sur une
hauteur d'étage et les fixations permettre le maintien de l'affleurement et le serrage des éléments de
structure.
L’assemblage entre deux murs extérieurs en angle (rentrant ou sortant) ou entre un mur extérieur et un
mur intérieur doit comporter au moins trois montants (voir Figures 12 et 13).
NOTE 1 La nature des parements intérieurs et extérieurs peut conduire, pour pouvoir être fixés sur le mur, à
ajouter des montants supplémentaires (voir Figures12 et 13) ou à augmenter la section d’un des montants.
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Légende
(1) Coté intérieur (3) Montant supplémentaire éventuel
(2) Coté extérieur (4) Isolant à poser avant la fermeture du mur
Légende
(1) Coté intérieur (4) Isolant à poser avant la fermeture
(2) Coté extérieur (5) Pare-vapeur en attente pour jointoiement
(3) Montant supplémentaire éventuel
Figure 13 — Exemple de l’assemblage mur intérieur / mur extérieur (coupe horizontale)
Lors de l’assemblage des angles ou de la liaison mur intérieur / mur extérieur, les cavités rendues
inaccessibles par la mise en œuvre des différents montants et panneaux de contreventement doivent être
remplies d’isolant semi-rigide (voir Figure 14).
Au droit de la liaison mur intérieur / mur extérieur, lorsque la barrière à la diffusion de vapeur d’eau n’est
pas mise en œuvre au moment de l’assemblage des murs, la continuité de l'ouvrage pare-vapeur doit être
réalisée au droit de la jonction au moyen d’une bande pare-vapeur rapportée.
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Dans le cas où un mur intérieur (simple ossature ou double ossature) interrompt le mur extérieur cette
bande rapportée, pour assurer la continuité de la barrière à la vapeur d’eau de l'ouvrage, doit avoir une
valeur Sd inférieure ou égale à 0,18 m.
NOTE 2 Dans le cas où un mur intérieur (simple ossature ou double ossature) interrompt le mur extérieur, cette
bande rapportée passant « côté froid » de la paroi, l'utilisation d'une membrane perméable permet d'éviter les
risques de condensation.
Légende
(1) Coté intérieur (7) Membrane ayant une valeur Sd telle que Sd ≤ 0,18
(2) Coté extérieur m, jointoyé avec le pare-vapeur par une bande
adhésive
(3) et (4) Murs extérieurs ossature bois extérieur
(8) Adhésif
(5) Mur(s) intérieur(s) (séparatif(s))
(6) Pare-vapeur
Figure 14 — Exemple de traitement l’assemblage mur intérieur / mur extérieur avec
interruption du mur extérieur
La liaison mécanique doit être réalisée en juxtaposant des montants délignés pour assurer une liaison
rigide entre les éléments de paroi. La connexion mécanique doit s’effectuer comme indiquée au 10.1.4.
Chaînage
À tous les niveaux, chaque mur à ossature bois extérieur et intérieur doit être couronné par un élément
de chaînage constitué par une lisse haute rapportée.
Les joints des lisses de chainages ne doivent pas être superposés à ceux des éléments de mur.
La lisse haute doit être continue ou rendue mécaniquement continue. Dans le cas de panneaux juxtaposés
dans le même plan, les joints de raccordement doivent être décalés par rapports aux joints de panneaux
d’au moins 2 montants verticaux, espacés de 300 mm minimum.
Voir les Figures 15, 16 et 17.
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Légende
(1) Lisse haute
Figure 15 — Exemple de mise en œuvre de la lisse haute sur des parois dans le même plan
Légende
(1) Lisse haute
Figure 16 — Exemple de mise en œuvre de la lisse haute sur des parois extérieures en angle
Légende
(1) Lisse haute
Figure 17 — Exemple de mise en œuvre de la lisse haute sur un assemblage mur intérieur / mur
extérieur
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La section de cette lisse haute doit être au moins égale à celle des bois de l'ossature constituant les
éléments de structure de mur.
La fixation de la lisse haute sur la traverse haute doit s'effectuer par pointes en quinconce espacées au
maximum de 300 mm ou par un autre dispositif équivalent.
Le présent article définit les exigences permettant de restituer la continuité des plans d’étanchéité à l’eau
et de la barrière à la vapeur d’eau des murs à ossature bois.
Au droit des points singuliers et de tous les éléments traversants, la continuité de l’enveloppe doit être
rétablie au moyen de calfeutrements, bandes adhésives, de bandes pare-vapeur rapportées, de
manchons, ou d’accessoires autocollants compatibles.
Le cas particulier des murs préfabriqués est abordé à l’article 12. Le cas particulier des encadrements de
baie est abordé à l’article 15. Le cas particulier du raccordement des murs avec les autres parois en bois
de l’ouvrage est abordé à l’article 16.
En partie basse des murs, le film pare-pluie doit avoir une sur-longueur :
au moins jusqu’au nu inférieur de la lisse basse dans le cas des murs de rez-de-chaussée ; et
au moins de 100 mm pour permettre un pontage avec le pare-pluie de l’étage inférieur pour les murs
d’étage.
Des fourreaux doivent être mis en œuvre à l’emplacement des futurs éléments traversant le pare-pluie
souple. La membrane pare-pluie doit être raccordée sur ce fourreau. Lorsque le pare-pluie souple est mis
en œuvre sur un support discontinu, les fourreaux doivent être supportés par un panneau à base de bois
dont les dimensions doivent être égales à celles du fourreau avec une sur-longueur de 100 mm, mis en
œuvre dans le plan du pare-pluie.
Les fourreaux doivent avoir une pente vers l’extérieur supérieure ou égale à 3 %.
Voir Figure 18.
50
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Légende
(1) Coté intérieur (6) Adhésif
(2) Coté extérieur (7) Panneau en bois
(3) Mur ossature bois (8) Manchon ou manchette élastique en caoutchouc
(4) Fourreau traversant EPDM – diamètre en fonction du fourreau
(5) Pare-pluie p Pente telle que p ≥ 3 %
NOTE La performance de résistance à la pluie battante Ee1 ou Ee2 (voir Tableau 1) au droit des éléments
traversant dépend de la performance de la liaison entre le fourreau et le revêtement extérieur. Si cette liaison est
étanche à l’eau, le point singulier est de niveau Ee2 (Cf. référentiel dont relève le revêtement extérieur).
Un fractionnement de l’écran rigide doit être créé au droit de chaque plancher d’étage par l’interposition
d’un larmier métallique. L’écran rigide doit recouvrir le relevé du larmier r d’au moins 30 mm.
Voir Figure 19.
51
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Légende
(1) Coté intérieur (6) Ecran rigide
(2) Coté extérieur (7) Lisse haute
(3) Plancher en bois (8) Larmier
(4) et (5) Murs ossature bois r Recouvrement supérieur ou égal à 30 mm
NOTE Afin de mettre en avant le positionnement de la bavette, l’écran rigide n’est pas placé au contact du mur
ossature bois sur le schéma. Le revêtement extérieur n’est pas représenté sur ce schéma.
Le traitement des angles de mur et chants horizontaux des écrans rigides en périphérie des parois doit
être réalisé soit :
par recouvrement à sec supérieur ou égal à un entraxe d’ossature support de revêtement extérieur à
l’aide de bandes de pare-pluie souples rapportées; soit
par des bandes adhésives, avec ou sans un primaire d’accroche compatible avec l’écran rigide.
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Légende
(1) Coté intérieur (4) Tasseau
(2) Coté extérieur (5) Ecran rigide
(3) Bande de pare-pluie souple rapportée
Figure 20 — Recouvrement de l’écran rigide par une bande pare-pluie souple : exemple d’un
angle sortant (coupe horizontale)
Des fourreaux doivent être mis en œuvre à l’emplacement des futurs éléments traversant l’écran rigide.
La continuité doit être rétablie par collage grâce à une bande pare-pluie rapportée ou un manchon souple.
Voir Figure 21.
53
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Légende
(1) Coté intérieur (7) Ecran rigide
(2) Coté extérieur (8) Manchon ou manchette élastique en caoutchouc
(3) Mur ossature bois EPDM – diamètre en fonction du fourreau
(4) Fourreau traversant p Pente telle que p ≥ 3 %
(6) Adhésif
Figure 21 – Exemple de raccordement d’un écran rigide avec un fourreau traversant
(coupe verticale)
En partie basse, la continuité de la barrière à la vapeur d’eau doit être assurée par collage du pare-vapeur
souple sur la dalle en béton ou le plancher en bois.
Des fourreaux doivent être mis en œuvre à l’emplacement des futurs éléments traversant le pare-vapeur
souple. Ils doivent être supportés par un panneau à base de bois, dont les dimensions doivent être égales
à celles du fourreau avec une sur-longueur de 100 mm, mis en œuvre dans le plan du pare-vapeur. La
membrane pare-vapeur doit être raccordée sur ce fourreau (Voir Figure 22).
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Légende
(1) Coté intérieur (6) Adhésif
(2) Coté extérieur (7) Panneau à base de bois
(3) Mur ossature bois (8) Manchon ou manchette élastique en caoutchouc
(4) Fourreau traversant EPDM – diamètre en fonction du fourreau
(5) Pare-vapeur p Pente telle que p ≥ 3 %
Figure 22 – Exemple de raccordement du pare-vapeur souple avec un fourreau traversant
(coupe verticale)
Gestion des points singuliers dans le cas d’une barrière à la diffusion de vapeur d’eau
en panneaux à base de bois
En cas de jeu entre panneaux supérieur à 10 mm, ou de raccordement entre deux éléments préfabriqués
en angle ou dans le même plan, la continuité de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau doit être rétablie
grâce à une bande-pare-vapeur souple rapportée collée d’un panneau à l’autre (par bandes adhésive ou
mastic-colle). Voir Figure 23.
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Légende
(1) Coté intérieur (5) Bande de pare-vapeur rapportée
(2) Coté extérieur (6) Adhésif
(3) et (4) Murs ossature bois
Figure 23 – Exemple de raccordement d’une barrière à la diffusion de vapeur d’eau en panneaux
à base de bois dans un angle sortant (coupe horizontal)
En partie basse, la continuité de la barrière à la vapeur d’eau doit être rétablie par pontage avec une bande
pare-vapeur souple rapportée collée (par bandes adhésive ou mastic-colle) sur le panneau d’une part et
sur la dalle en béton ou le plancher en bois d’autre part (Voir Figure 24).
Légende
(1) Coté intérieur (5) Bande de pare-vapeur rapportée
(2) Coté extérieur (6) Adhésif
(3) Support (dalle béton) (7) Bande d’arase et calfeutrement
(4) Barrière à la diffusion de vapeur d’eau en
panneau à base de bois
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Des fourreaux doivent être mis en œuvre à l’emplacement des futurs éléments traversant la barrière à la
diffusion de vapeur d’eau. La continuité doit être rétablie par collage grâce à une bande pare-vapeur
rapportée ou un manchon souple. Voir Figure 25.
Légende
(1) Coté intérieur (7) Barrière à la diffusion de vapeur d’eau en
(2) Coté extérieur panneau à base de bois
(3) Mur ossature bois (8) Manchon ou manchette élastique en caoutchouc
EPDM – diamètre en fonction du fourreau
(4) Fourreau traversant
p Pente telle que p ≥ 3 %
(6) Bande adhésive
Les éléments préfabriqués doivent recevoir une protection provisoire afin d’éviter une ré-humification
en phase transport ou chantier. Le pare-pluie ou le pare-vapeur peut remplir ce rôle.
Si la traverse basse du mur est accessible ou rendue accessible (lumières ou discontinuité provisoire dans
la barrière à la diffusion de vapeur d’eau ou dans le parement intérieur…) pour réaliser les ancrages, les
prescriptions du 10.1.3 s’appliquent intégralement.
Si la traverse basse du mur n’est plus accessible, le raccordement des murs au soubassement ou à un
plancher en bois, ou au mur de l’étage inférieur, doit être effectué par ancrage déportés à l’aide de
connecteurs métalliques (équerres par exemple) (voir Figure 26).
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Légende
(1) Ancrage déporté
La continuité de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau doit être maintenue ou rétablie le cas échéant
lors de la réalisation de ces assemblages.
Si les montants d’extrémité à assembler (dans les angles ou en partie courante) sont accessibles (barrière
à la diffusion de vapeur d’eau, ou parement intérieur ou revêtement intérieur non posé) ou rendus
accessibles (lumières ou discontinuité provisoire dans la barrière à la diffusion de vapeur d’eau ou dans
le parement intérieur) pour réaliser les fixations, les prescriptions du 10.1.4 s’appliquent.
Si la paroi préfabriquée est fermée (montants inaccessibles), des raccordements type mi-bois ou vis
lardées doivent être mis en œuvre et justifiés mécaniquement (voir Figure 27).
La continuité de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau côté intérieur et la continuité du pare-pluie côté
extérieur doivent être assurées en laissant, lors de la fabrication, un débord des films sur chaque paroi à
assembler et en les pontant avec une bande adhésive compatible, ou en réalisant un calfeutrement entre
les parois préfabriquées.
Le débord des lés ou le pontage par bandes adhésives compatibles pour assurer la jonction des pare-
vapeur ou pare-pluie doit être supérieur ou égal à 100 mm. Les calfeutrements en mousse imprégnée
pré-comprimée, en cordons mastic préformés ou mastic sur fond de joint, doivent respecter les
dispositions du NF DTU 44.1.
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Légende
(1) Coté intérieur (5) Pare-pluie
(2) Coté extérieur (6) Jonction du pare-pluie par collage ou
(3) Axe de la fixation calfeutrement
(4) Panneau à base de bois (7) Tasseau
Figure 27 — Exemples de raccordement entre éléments préfabriqués
Pare-pluie avec débord accessible sur chantier (revêtement non posé en atelier)
Dans le cas de pare-pluie avec débord accessible sur chantier, à la jonction des parois préfabriquées :
si le revêtement extérieur est à joints fermés, le recouvrement de 100 mm du pare-pluie peut être
réalisé à sec ;
si le bardage est à joints ouverts (joints ≤ 8 mm et somme de la surface des joints ≤ 1,5 % de la surface
totale de la façade), ou à claire-voie (selon l’Annexe A du NF DTU 41.2), le recouvrement de 100 mm
du pare-pluie doit être collé à l’aide d’un mastic colle ou d’une bande adhésive compatible.
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Dans le cas où le pare-pluie est rabattu et rendu non accessible sur chantier suite à l'assemblage des murs
à ossature bois, un calfeutrement en mousse imprégnée pré-comprimée, en cordons préformés, ou mastic
sur fond de joint respectant les dispositions du NF DTU 44.1, et compatible avec le pare-pluie doit être
réalisé sur la périphérie.
Si le joint de revêtement extérieur au droit du calfeutrement reste ouvert, l’étanchéité à l’eau de la
jonction est de type Ee1.
Si le joint de revêtement extérieur au droit du calfeutrement est fermé (voir le référentiel dont relève le
revêtement extérieur), l’étanchéité à l’eau de la jonction est de type Ee2.
Dans le cas d’une liaison horizontale entre deux murs (au droit d’un plancher ou non), le calfeutrement
horizontal doit être protégé par une bavette formant un larmier, mise en œuvre sur le pare-pluie, sans
découpe de celui-ci. Le raccordement entre le relevé de bavette et le pare-pluie doit être assuré par un
ruban adhésif (voir Figure 28).
Légende
(1) Coté intérieur (6) Pare-pluie
(2) Coté extérieur (7) Cales
(3) et (4) Murs ossature bois (8) Adhésif
(5) Calfeutrement (9) Larmier
NOTE Le revêtement extérieur n’est pas représenté et le larmier débouche au-delà de celui-ci.
60
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NOTE 1 Certains parements (extérieur ou intérieur) peuvent imposer une tolérance de raccordement réduite.
pour la tolérance de planéité, la mise en œuvre des éléments de paroi ne doit pas conduire à les
déformer. La planéité mesurée à la règle de 2 m entre deux éléments de structure de mur superposés
(y compris de part et d'autre d'un plancher) ne doit pas révéler une flèche supérieure à 5 mm, sauf si
ces éléments sont décalés pour former un larmier ;
NOTE 2 Certains parements (extérieur ou intérieur) peuvent imposer une tolérance de planéité réduite.
les tolérances dimensionnelles des façades du bâtiment doivent être comprises entre ± 10 mm pour
une longueur / hauteur de 10 m avec une tolérance cumulée inférieure à 30 mm.
NOTE 1 Ce cas couvre les poses en appliques extérieures et certaines poses d'encadrement intégrés à la
menuiserie.
Le pare-pluie doit être découpé selon les diagonales de la baie. Les lès ainsi découpés doivent être
rabattus dans le chevêtre et recoupés de manière à avoir une bande d’au moins 100 mm à rabattre à
l’intérieur du chevêtre.
Lorsque le calfeutrement du pare-pluie avec les pièces d’encadrement ou la menuiserie extérieure est
réalisé en tunnel, la continuité du pare-pluie dans les angles de la baie, doit être rétablie conformément
aux méthodes décrites aux 15.1.2, 15.1.3 et 15.1.4.
Dans le cas d’un calfeutrement du pare-pluie avec les pièces d’encadrement ou la menuiserie extérieure
réalisé en applique extérieure, le rétablissement de la continuité du pare-pluie dans les angles de la baie
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n'est pas nécessaire (car à « l’intérieur » par rapport au plan d'étanchéité à l'eau). Les parties de film
rabattues doivent ensuite être collées au mastic sur leur périphérie ou agrafées au chevêtre dans le
tableau. Ces rabats de film pare-pluie ne doivent pas présenter de pli après cette fixation dans le chevêtre.
Cette solution est compatible avec les niveaux d’exigence d’étanchéité à l’eau Ee1 et Ee2.
Les angles préformés doivent être mis en place de manière à ce que les rabats de pare-pluie viennent à
recouvrement dans le sens de l’écoulement de l’eau sur la façade.
Les raccords d’étanchéité doivent être finalisés avec des bandes adhésives compatibles assurant la
jonction entre le film pare-pluie et l’angle préformé.
La continuité de l’étanchéité à l’eau dans les angles peut également être réalisée avec une pièce de pare-
pluie souple. Cette solution technique n’est compatible qu’avec le niveau d’exigence d’étanchéité à l’eau
Ee1.
Les dimensions minimales de ces pièces doivent être :
supérieure ou égale à 100 mm dans le tableau, de part et d'autre de l'angle de la baie dans les trois
directions de la baie (hauteur, largeur, profondeur) ; et
Légende
(1) Pliage (2) Découpage
Les pièces rapportées doivent être mises en place de manière à ce que les rabats de pare-pluie viennent
à recouvrement dans le sens de l’écoulement de l’eau sur la façade.
Les raccords d’étanchéité doivent être finalisés avec des bandes adhésives compatibles assurant la
jonction entre le film pare-pluie de la paroi et les pièces d'angle rapportées.
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Cette solution technique n’est compatible qu’avec le niveau d’exigence d’étanchéité à l’eau Ee1.
L’état de surface des bandes en œuvre doit être compatible avec la mise en œuvre ultérieure du
calfeutrement entre l'encadrement de baie et la paroi à ossature bois.
Dans ce cas d’encadrement de baie rapporté, les pièces d’encadrement sont indépendantes de la fenêtre
ou de la porte. Elles peuvent être mises en œuvre sur chantier, ou en atelier, si les murs à ossature bois
sont préfabriqués.
L’encadrement de baie doit être calfeutré sur le pare-pluie en applique extérieure ou en tunnel (Voir
Figure 30).
Légende
(A) Avec calfeutrement en applique extérieure (B) Avec calfeutrement en tunnel
NOTE 2 Dans le cas d'un encadrement de baie intégré à la fenêtre ou à la porte extérieure, le bloc menuisé est
autonome et composé d’une fenêtre avec encadrement intégré en usine. Ce bloc menuisé constitue un seul produit
posé en une seule opération et assurant le clos du bâtiment. Ce type d'encadrement n'est pas visé par le présent
document.
Dans le cas d’un encadrement de baie rapporté, la mise en œuvre d’une bavette métallique est nécessaire.
Cette bavette doit capoter l’appui de baie et assurer la continuité de l’étanchéité à l'eau de la baie.
La bavette métallique doit présenter une pente minimale de 3 % ou 10% selon les cas (voir 15.2.2.1.1.2).
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Légende
j Jeu entre le capotage et l’encadrement tel que j ≥ 20 mm.
La sous-face de la bavette doit être aérée par une lame d’air d’épaisseur supérieure ou égale à 5 mm
(voir 15.2.3.3).
Pour les portes fenêtres, les bavettes destinées à supporter le passage de personnes doivent être
dimensionnées et justifiées en conséquence.
La bavette dite « monobloc » doit être réalisée dans une seule feuille métallique découpée et pliée
(comme indiqué sur la Figure 32).
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L’étanchéité de la bavette dans les deux angles formés par les oreilles et le rejingot doit être obtenue :
pour une étanchéité à l’eau de type Ee2, par soudure. La pente de la bavette doit alors être supérieure
ou égale à 3 % ; ou
pour une étanchéité à l’eau de type Ee1, par collage. La pente minimale sur la bavette doit alors être
de 10 %.
Ce collage doit être réalisé au moyen d’un mastic-colle de type CC 25 HM (25 E Haut Module). Les surfaces
à encoller doivent être nettoyées avec un tampon abrasif fin puis dégraissées avant application du mastic.
Cette solution consiste à poser des embouts dont les caractéristiques géométriques et d’étanchéité à l’eau
doivent satisfaire aux exigences indiquées aux 15.2.2.1.1.1 et 15.2.2.1.1.2.
Ces embouts doivent comporter un pliage de type joint debout d’une hauteur de 5 mm pour ménager la
ventilation de l’appui de baie en bois et créer un drainage vers l'extérieur des eaux de ruissellement (voir
Figure 33).
Une bavette « standard », sans oreilles, mais avec rejingot et goutte d’eau, découpée à longueur, doit
compléter ensuite le capotage de l’appui de baie, avec interposition d’un calfeutrement réalisé grâce à un
cordon de mastic extrudé ou préformé.
Les embouts doivent permettre d'assurer l'étanchéité à l'eau avec la bavette et peuvent comporter un
profilage supplémentaire de type « clip », permettant le clipage de la bavette.
Pour une longueur de bavette supérieure ou égale à 4 m, une éclisse doit être mise en œuvre. Ce système
est utilisé lorsque les pièces ne peuvent pas être aboutées par superposition.
L'éclisse doit être conçue et mise en œuvre de manière à préserver la continuité des fonctions
d'étanchéité et ceci avec les deux pièces à rabouter.
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Les éclisses doivent être réalisées dans le même matériau et le même revêtement que le(s) élément(s) de
bavette à rabouter.
Sur des longueurs importantes (plus de 4 m), il est recommandé de ne solidariser l'éclisse qu’avec une
seule des extrémités à rabouter pour permettre une dilatation du matériau sans endommager les
étanchéités.
La mise en œuvre de support de bavette doit être réalisée si celle-ci est sollicitée en compression (appui
de fenêtre en rez-de-chaussée ou donnant sur une terrasse accessible ou balcon, seuil de porte ou de
porte-fenêtre…).
Lorsque le support de bavette a également pour fonction de supporter une fenêtre ou une porte
extérieure, il doit avoir une largeur supérieure ou égale à 30 mm.
Les pièces d’encadrement peuvent être réalisées en bois massif, bois panneauté ou lamellé-collé ou en
panneau contreplaqué.
L’assemblage des pièces d’encadrement doit être conforme aux spécifications d’étanchéité et de
résistance mécanique des châssis dormants selon la norme NF P23-305 et de son amendement
NF P23-305/A1:2017.
La longueur du jambage doit être choisie telle que le bois de bout, en partie basse, ne soit pas en contact
avec la bavette métallique, grâce à un jeu de 20 mm, en conservant un recouvrement de « l’oreille » de la
bavette d’au moins 30 mm (pour retrouver la hauteur de 50 mm de l’oreille).
La partie basse du jambage doit être profilée avec la même pente que l’appui et peut comporter sur sa
largeur une rainure formant goutte d’eau.
Lorsque l’encadrement de la baie est réalisé en panneau de contreplaqué ou en panneau multi-plis et que
leurs chants sont directement exposés aux intempéries, ces chants doivent être préalablement préparés
en atelier pour empêcher les reprises d'humidité (par exemple avec une résine de type résorcine ou
vinylique D4).
Dans tous les cas, l’épaisseur des cales doit être choisie telle que la largeur vue du calfeutrement fini soit
comprise entre 5 et 20 mm.
Les 4 côtés de l’encadrement doivent être supportés par des cales.
Si l’accès à la sous-face du support de bavette n’est pas possible après sa mise en œuvre, un calfeutrement
doit être positionné sur le chevêtre avant la pose de l’appui.
Le support de bavette doit être fixé mécaniquement au chevêtre.
La bavette doit être désolidarisée de son support et aérée en sous face par l’intermédiaire de cales de
5 mm d’épaisseur (afin d'éviter la condensation sous la bavette). Les cales doivent être positionnées dans
le sens de la pente de l’appui, pour permettre l'écoulement d'éventuels condensats.
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Une fixation mécanique par vis avec interposition d’une rondelle d’étanchéité sous la tête de vis doit être
réalisée dans le support d’appui en bois au niveau du rejingot. La bavette peut également être collée
(collage ponctuel par plots, ne perturbant pas l’aération).
Une fixation mécanique par vis au travers des oreilles dans leur moitié supérieure doit également être
réalisée.
Pour éviter tout passage d’eau dans les angles inférieurs, au niveau du rejingot, entre le relevé de bavette
métallique et le relevé d’appui de baie en bois, un dispositif complémentaire doit être mis en œuvre sur
le principe de l’une des trois solutions illustrées dans la Figure 34.
Figure 34 — Solutions envisageables pour éviter tout passage d’eau dans les angles inférieurs
Pour la solution (1), le calfeutrement doit présenter une épaisseur supérieure ou égale à 5 mm.
Pour la solution (2), la partie métallique horizontale doit présenter une largeur équivalente à la
profondeur de calfeutrement avec une sur-largeur de 5 mm.
Pour la solution (3), la cornière métallique doit posséder une partie horizontale dont la largeur est
équivalente à la profondeur de calfeutrement avec une sur-largeur de 5 mm et la partie verticale une
hauteur équivalente à la hauteur du rejingot.
Les pièces d’encadrement doivent être fixées au chevêtre par fixations traversantes, avec des vis de
diamètre supérieur ou égal à 4 mm, pénétrant d’au moins 35 mm dans le chevêtre.
Pour une fixation par l'intérieur, la pénétration des vis de fixation (diamètre minimal 4 mm) dans
l’encadrement doit être supérieure ou égale à ¾ de l'épaisseur de celui-ci.
La distance entre la bavette et la partie basse des jambages doit être supérieure ou égale à 20 mm (afin
d'éviter la remontée par capillarité de l'eau).
Le nombre et la densité des fixations doit permettre à l’habillage de résister aux efforts de vent et de
limiter les effets du tuilage. Deux fixations en partie basse, deux fixations en partie haute et une fixation
en quinconce tous les 300 mm sur la hauteur des jambages doivent être réalisées au minimum.
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Les tolérances de l’encadrement de baie une fois posé doivent être identiques à celles indiqués au 9.2.3.1
pour le chevêtre.
Calfeutrements
Généralités
Les calfeutrements doivent être réalisés avec un mastic sur fond de joint, ou une mousse imprégnée pré-
comprimée, ou une membrane d’étanchéité.
Les jeux minimums ménageant la largeur vue du joint entre éléments à calfeutrer doivent être compris
entre 5 mm et 20 mm.
La bande de mousse imprégnée pré-comprimée doit être placée légèrement en retrait (1 mm minimum)
dans le joint.
Les règles de pose suivantes doivent être respectées :
ne pas créer de rétention d’eau dans le joint ;
poser de bas en haut pour les joints verticaux et abouter les extrémités ;
donner une sur-longueur par jonction (entre 5 et 10 mm) et abouter les extrémités en comprimant
les 2 sections à raccorder.
Dans le cas d'une pose en applique, la face autocollante doit être positionnée sur l’élément support fixe.
Dans le cas d'une pose en tunnel, le collage de la bande doit être réalisé sur l’élément rapporté et non sur
le support.
La bande mousse imprégnée pré-comprimée ne doit pas « tourner » autour des angles.
Le raccordement dans les angles doit être réalisé par jonction entre la bande horizontale et la bande
verticale en respectant une sur-longueur de 5 à 10 mm.
Dans le cas d'un calfeutrement en tunnel entre l’encadrement de baie et la paroi à ossature bois, le
calfeutrement doit être mis en place de manière continue, y compris sous appui, sur toute la périphérie
de l’encadrement, dans le plan du nu extérieur du film pare-pluie.
Si le calfeutrement est réalisé en mousse imprégnée pré-comprimée, celle-ci doit être collée sur les
éléments de l’encadrement au moment de leur mise en œuvre.
Dans le cas d'un calfeutrement en applique extérieure entre l’encadrement de baie et la paroi à ossature
bois, dans les angles, le calfeutrement doit entièrement recouvrir la découpe du pare-pluie.
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Dans ce cas, l’habillage de la baie doit être réalisé avec un matériau de revêtement extérieur. Cet habillage
constitue un élément de finition dont la fonction principale n’est pas l’étanchéité à l’eau (même s’il peut
y contribuer).
par un retour dans le tableau d’une membrane souple pare-pluie ou EPDM liaisonnée sur le pare-
pluie du mur à ossature bois. Cette solution technique ne permet de réaliser qu’une étanchéité de
niveau Ee1. Dans ce cas, pour l'appui de baie, les prescriptions du 15.2.2.1 s'appliquent et pour le
reste des travaux, la mise en œuvre de ces bandes doit alors respecter les exigences des 15.4.2 et
15.4.3 (voir Figure 35) ;
par un encadrement de baie rapporté (voir 15.2), l'habillage est alors uniquement esthétique (voir
Figure 35).
Légende
(A) Avec bande souple rapportée (B) Avec encadrement de baie rapporté « technique »
NOTE Si la solution « membrane souple » est retenue, la fenêtre ou la porte est calfeutrée en applique intérieure
ou en tunnel sur cette membrane.
Avant la mise en œuvre des bandes pare-pluie ou EPDM, un calfeutrement doit être réalisé entre la sous-
face de l’appui de baie et le chevêtre. Ce calfeutrement doit être relevé de chaque côté jusqu’au-dessus
des « oreilles » de la bavette.
Le format des bandes de pare-pluie rapportées de chaque côté du tableau doit être tel que l’on ait des
recouvrements :
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Légende
(1) Coté intérieur (6) Mur ossature bois
(2) Coté extérieur (7) Bavette de capotage d’appui
(3) Pare-pluie r recouvrement en façade tel que r ≥ 100 mm
(4) Bande de pare-pluie rapportée r’ recouvrement sur l’oreille de la bavette tel
(5) Chevêtre (montant) en bois que r’ ≥ 30 mm
Dans les mêmes conditions, il est possible de remplacer les bandes de film pare-pluie par des bandes
EPDM.
Un calage doit être réalisé sous la traverse du linteau. La pièce d’encadrement du linteau doit être vissée
au chevêtre comme indiqué au 15.2.3.5.
Le calfeutrement entre l'encadrement et le pare-pluie doit présenter sur chaque côté de la baie une
retombée de 100 mm qui passe entre la bande de pare-pluie ou EPDM rapportée en tableau et
l’encadrement.
Une membrane d'étanchéité ou une bavette métallique raccordée au pare-pluie comme indiqué au 15.5
doit être mise en œuvre pour protéger le calfeutrement quand il n’est pas prévu de débord du revêtement
extérieur devant le calfeutrement du linteau.
Dans le cas où le revêtement extérieur ne présente pas de joints ouverts au-dessus de la baie et qu'il vient
à recouvrement (30 mm minimum) du calfeutrement horizontal en linteau, il n'est pas nécessaire de
réaliser d'ouvrage de finalisation.
Cette solution permet de réaliser une étanchéité à l’eau de type Ee2 (voir Figure 37).
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Légende
(1) Coté intérieur (6) Calfeutrement
(2) Coté extérieur (7) Encadrement de baie
(3) Revêtement extérieur (8) Linteau
(4) Tasseau (9) Menuiserie
(5) Pare-pluie
Figure 37 — Exemple de revêtement extérieur protégeant le calfeutrement horizontal
(coupe horizontale)
Collage du larmier
La liaison pare-pluie / larmier doit être assurée par un collage par bandes adhésives compatibles sur
toute la largeur de la baie. Cette solution permet de réaliser une étanchéité à l’eau de type Ee1
(voir Figure 38).
71
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Légende
(1) Coté intérieur (7) Encadrement de baie
(2) Coté extérieur (8) Linteau
(3) Revêtement extérieur (9) Menuiserie
(4) Tasseau (10) Larmier
(5) Pare-pluie (11) Bande adhésive
(6) Calfeutrement
Figure 38 — Exemple de pontage pare-pluie / larmier par bandes adhésives (coupe verticale)
La liaison du pare-pluie avec le larmier doit être réalisée par l’intermédiaire d’une bande pare-pluie
rapportée, posée à recouvrement sur le larmier et collée sur celui-ci au mastic-colle.
Cette bande rapportée doit remonter :
soit jusqu’à la liaison avec la toiture ;
La dimension horizontale du lé doit être telle que lors de la mise en œuvre du tasseautage support de
revêtement extérieur, au moins deux tasseaux (un entraxe) recouvrent ce lé. Un collage au mastic doit
être réalisé sur la bavette.
Cette solution permet de réaliser une étanchéité à l’eau de type Ee2 (voir Figure 39).
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Légende
(1) Coté intérieur (6) Calfeutrement
(2) Coté extérieur (7) Encadrement de baie
(3) Revêtement extérieur (8) Linteau
(4) Tasseau (9) Menuiserie
(5) Pare-pluie (10) Larmier
(5’) Bande pare-pluie rapportée (12) Collage
Figure 39 — Exemple de positionnement de la bande pare-pluie rapportée (coupe verticale)
Le Tableau 9 indique quelle performance peut être atteinte selon les choix techniques possibles. Les
performances Ee1 et Ee2 dépendent de l'emplacement du calfeutrement entre l'encadrement de baie et
le mur ossature bois ainsi que de son exposition aux intempéries.
Tableau 9 — Performance pouvant être atteinte en fonction des choix techniques possibles
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Au droit des ouvertures, une bavette assurant un rejet d’eau en partie haute ainsi qu’une bande rapportée
en périphérie de l’encadrement de baie doivent être mises en œuvre.
Les bandes latérales de pare-pluie doivent être rabattues d'au moins 100 mm dans le tableau et présenter
une largeur permettant un recouvrement de l'écran rigide équivalent à l'entraxe des tasseaux support de
revêtement extérieur.
En linteau et au niveau de l'appui, ces bandes pare-pluie doivent être rabattues d'au moins 100 mm dans
le tableau et en façade un collage par des bandes adhésives, avec ou sans primaire d’accroche,
compatibles avec l’écran rigide.
La mise en œuvre de l'encadrement de baie, doit être ensuite réalisée comme indiqué dans les Figures 40
et 41.
Légende
(1) Coté intérieur (6) Bande de pare-pluie rapportée
(2) Coté extérieur (7) Tasseau
(3) Chevêtre à ossature bois (8) Encadrement de baie
(4) Ecran rigide (9) Calfeutrement
(5) Montant d’ossature bois
Figure 40 — Coupe horizontale sur une baie avec pare-pluie rigide
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Légende
(1) Coté intérieur (7) Tasseau
(2) Coté extérieur (8) Encadrement de baie
(4) Ecran rigide (9) Calfeutrement
(6) Bande de pare-pluie rapportée (10) Bande adhésive
Figure 41 — Coupe verticale sur une baie avec pare-pluie rigide
Comme indiqué au 9.3.3.5.1, la mise en œuvre d’un écran rigide n’est compatible qu’avec une exigence
« étanchéité à l’eau » de type Ee1.
La barrière à la diffusion de vapeur d’eau (membrane souple ou panneau à base de bois) doit être
raccordée au dormant de la fenêtre ou de la porte extérieure.
Deux cas de figure sont envisageables pour réaliser ce raccordement, en fonction du phasage des travaux :
si la barrière à la diffusion de vapeur d’eau est mise en œuvre après la fenêtre ou la porte, le
raccordement doit être réalisé conformément aux prescriptions de l'annexe A du NF DTU 31.2 P2 ;
si la barrière à la diffusion de vapeur d’eau est mise en œuvre avant la fenêtre ou la porte, le
raccordement doit être réalisé conformément aux prescriptions du chapitre 15.8.2.
Lorsque la barrière à la diffusion de vapeur d’eau est mise en œuvre avant la pose de la fenêtre ou la
porte, la continuité entre le plan de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau et le dormant de la future
menuiserie doit être assurée.
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Lorsque la barrière à la diffusion de vapeur d’eau est un pare-vapeur souple, celui-ci doit être rabattu
dans le chevêtre sur au moins 100 mm ou jusqu'à l'axe de la future menuiserie. Dans les angles, la
continuité doit être rétablie par des bandes adhésives compatibles et, le cas échéant, des pièces de pare-
vapeur de même nature rapportées.
Lorsque la barrière à la diffusion de vapeur d’eau est un panneau à base de bois et que la fenêtre ou porte
doit être positionnée en tunnel ou en applique extérieure, une bande de pare-vapeur souple, dont la
valeur Sd est supérieure ou égale à celle du panneau à base de bois, doit être mise en œuvre dans la baie :
en étant d'une part liaisonnée au panneau à base de bois faisant office de barrière à la diffusion de
vapeur d'eau par des bandes adhésives compatibles ;
en étant d'autre part rabattue dans le chevêtre jusqu'à l'axe de la future menuiserie ;
en rétablissant la continuité dans les angles par des bandes adhésives compatibles.
16 Jonctions et interfaces des murs à ossatures bois avec les autres parois en bois
de l’ouvrage
Liaison entre murs et éléments de planchers intermédiaires en bois
Généralités
Les éléments de planchers, intégralement mis en œuvre sur site ou préfabriqués en atelier, doivent
répondre aux prescriptions des NF DTU 31.1 et NF DTU 51.3. Dans le cas d’éléments de planchers
préfabriqués, s’appliquent les prescriptions complémentaires de l’article 17 du présent document.
La liaison doit être dimensionnée en prenant en compte la fonction diaphragme lorsque cela est
nécessaire.
Le solivage doit être liaisonné sur le mur par l’intermédiaire de la lisse haute par des équerres métalliques
ou un autre type de connecteur (sabots, étriers…).
Les montants situés aux extrémités de chaque paroi pleine (assurant le contreventement) doivent être
reliés directement aux montants du niveau inférieur ; le solivage interrompant la continuité des montants
peut faire office de liaison intermédiaire (voir Figure 42).
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Légende
(1) Feuillard métallique (2) Tige filetée
Figure 42 — Exemples de liaison des montants entre étages
La longueur d'appui des solives sur les murs doit être justifiée mécaniquement et doit être supérieure ou
égale à 50 mm, excepté si cet appui est complété par des connecteurs métalliques dimensionnés.
La périphérie de la paroi horizontale doit être close, soit par la présence de solives de rive, soit par des
entretoises pleines, ou tout autre système assurant la fermeture des abouts de planchers.
Les solives doivent être interrompues au droit de la face extérieure du mur à ossature bois du niveau
supérieur.
NOTE Les solivages traversant les parois extérieures ne sont pas visés par le présent document. Une coursive
ou un balcon peut être un ouvrage indépendant rapporté sans perturber l'étanchéité à l'air et à l'eau de la façade.
Les vides entre solives à l'aplomb des murs porteurs intérieurs doivent être obstrués par des entretoises
pleines ou des panneaux d'une épaisseur suffisante (au moins équivalente à celle des solives) pour le
transfert des charges descendantes.
Une bande de film rapportée doit être mise en œuvre pour assurer la continuité de la réalisation de
l’étanchéité à l’air au niveau de cette jonction.
La nature de la bande rapportée peut varier selon la présence ou non d’un doublage isolant côté extérieur.
La bande rapportée peut être réalisée avec un pare-vapeur dont la valeur Sd est supérieure ou égale à
18 m si côté extérieur un doublage isolant est présent et que la règle des « 2/3 - 1/3 » (voir 9.3.1.5) est
respectée sur la périphérie du plancher (voir Figure 43).
En cas de paroi sans doublage extérieur, ou lorsque la règle « 2/3 - 1/3 » n’est pas respectée en périphérie
du plancher, la bande rapportée doit être réalisée avec un film dont la valeur Sd est inférieure ou égale à
0,18 m. Dans ce cas, le voile de contreventement, lorsqu’il est positionné côté extérieur, ne doit pas être
filant en tête de plancher.
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Légende
(1) Coté intérieur (6) Membrane ayant une valeur Sd telle que
(2) Coté extérieur Sd ≤ 0,18 m, jointoyé avec le pare-vapeur par une
bande adhésive
(3) Mur ossature bois
(7) Adhésif
(4) Solivage
(8) Lisse haute
(5) Solive de rive
Figure 43 — Exemple de liaisons mur extérieur / plancher intermédiaire sur lisse haute
(coupe verticale)
La liaison de la muraillère aux montants d’ossature doit être dimensionnée, en prenant en compte la
fonction diaphragme du plancher intermédiaire lorsque cela est nécessaire.
Le solivage de plancher peut être directement posé sur la muraillère. La longueur d'appui des solives doit
être justifiée mécaniquement et doit être supérieure ou égale à 50 mm. A défaut, des éléments de
connexion tridimensionnels métalliques (boitiers, sabots, étriers…) doivent être utilisés et dimensionnés.
Les montants de l’ossature du mur peuvent être entaillés pour créer un repos afin de faciliter le
positionnement de la muraillère. Cette entaille ne doit pas générer une largeur résiduelle du montant
inférieure ou égale à 95 mm. Lorsque les montants sont entaillés, la reprise des charges verticales doit
être justifiée sur la base de la section résiduelle (hors entaille).
Au droit de la liaison plancher sur muraillère / mur extérieur, lorsque la barrière à la diffusion de vapeur
d’eau n’est pas mise en œuvre au moment de l’assemblage du plancher sur le mur, la continuité de
l'ouvrage pare-vapeur doit être réalisée au droit de la jonction au moyen d’une bande pare-vapeur
rapportée (voir Figure 44).
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Légende
(1) Coté intérieur (5) Muraillère
(2) Coté extérieur (6) Bande pare-vapeur rapportée
(3) Mur ossature bois (7) Lisse haute
(4) Solives
Figure 44 — Principe de solivage sur muraillère avec bande pare-vapeur rapportée
(coupe verticale)
Les éléments de charpente de toiture abordés dans ce document, intégralement mis en œuvre sur site ou
préfabriqués en atelier, doivent répondre aux exigences des NF DTU 31.1 et NF DTU 43.4 (élément
porteur en bois ou en panneaux à base de bois). Dans le cas d’éléments de charpente de toitures
préfabriqués, les prescriptions complémentaires à l'article 17 du présent document doivent être
appliquées.
La sous-face de l’élément porteur de la membrane d’étanchéité doit être ventilée sur l’extérieur.
NOTE De fait, les murs ne comportent pas d’acrotère.
La hauteur de la rehausse (ou costière) en ossature bois doit être conforme aux prescriptions du
NF DTU 43.4.
La rehausse doit être isolée sur une hauteur minimale, au moins jusqu’au niveau supérieur de l’isolant de
toiture de manière à établir une continuité de l’isolant.
L’ancrage de cette rehausse doit être justifié.
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La liaison mécanique et la gestion des flux de vapeur en périphérie des planchers hauts sont réalisées
comme indiqué au 16.1.
La membrane pare-vapeur du mur de dernier niveau ou la bande de film mise en attente en tête de
plancher doit être posée avec une sur-longueur permettant un collage sur l’élément porteur de la
membrane d’étanchéité.
Quel que soit le type de charpente, à minima, une lisse haute, faisant office de sablière permettant le
chainage du dernier niveau de la construction, doit être mise en œuvre conformément aux prescriptions
du 10.1.6, y compris au niveau des pignons.
16.3.2.1 Généralités
Les chevrons doivent être liaisonnés à la sablière par l’intermédiaire d’assembleurs métalliques
(équerres, étriers, feuillards torsadés, etc.) ou d’organes de fixation adaptés aux efforts (vis, etc.). Les
charges ponctuelles des éléments de charpente (pieds de fermes…) exercées sur le haut des murs doivent
être reprises et transmises aux niveaux inférieurs par un élément porteur.
La continuité de l’isolation doit être assurée en pied de chevron grâce à une bande d’isolant rapportée
maintenue par un déflecteur (planche d’arrêt) côté extérieur, mis en œuvre dans l’alignement du voile de
contreventement (voir Figure 45).
NOTE La pose d’un écran HPV permet d’installer l’isolant sans pratiquer de lame d’air entre l’écran et l’isolant.
A l’inverse, si l’écran n’est pas HPV il convient de ménager une lame d’air ventilée continue sur toute la pente de
20 mm en sous face de l’écran (Cf. NF DTU 40.29).
Légende
(1) Coté intérieur (5) Pare-vapeur
(2) Coté extérieur (6) Bande adhésive
(3) Mur ossature bois (7) Entrait de ferme
(4) Lisse haute
Figure 45 — Illustration de liaison entre paroi verticale et ferme (coupe verticale)
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La barrière à la diffusion de vapeur d’eau du mur doit être raccordée avec la barrière à la diffusion de
vapeur d’eau située en sous-face de la toiture avec une bande adhésive compatible et, dans le cas d’une
barrière à la vapeur d’eau en panneau à base de bois, avec une bande pare-vapeur rapportée.
Le film pare-pluie du mur doit être rabattu sur la lisse de chaînage du dernier niveau.
Dans le cas où le mur en ossature bois est traversé au-delà du pare-pluie par un élément de structure
(poutre, poteau, ferme traditionnelle, etc.), la continuité de la barrière à la vapeur d'eau doit être assurée
directement sur cet élément traversant.
Liaison en pignon
Les charges ponctuelles des éléments de charpente (pannes faitières ou intermédiaires…) exercées sur le
pignon doivent être reprises et transmises aux niveaux inférieurs par l’intermédiaire d'un élément
porteur (voir Figure 46).
Légende
(1) Montant d’ossature (2) Panne faîtière
Figure 46 — Exemple de liaison entre une panne et un mur pignon à ossature bois (faîtage)
(coupe verticale)
Dans le cas où certains éléments de charpente traversent le mur pignon (pannes…) l’étanchéité à l’eau et
la continuité de la barrière à la vapeur d’eau doit être rétablie selon les 9.3.2.3 et 9.3.2.4.
Le présent chapitre spécifie les exigences relatives aux éléments préfabriqués de plancher et de toiture
constitués d'éléments d'ossature en bois et de panneaux à base de bois sur une face ou sur les deux faces.
Les panneaux doivent être assemblés aux éléments de structure par fixation mécanique et peuvent jouer
le rôle de diaphragme de stabilisation des éléments de mur. Les cavités des éléments peuvent être
remplies entièrement ou partiellement de matériaux isolants en atelier. Les faces des éléments
préfabriqués peuvent être revêtues en atelier d'un matériau isolant et d’un écran de sous toiture côté
extérieur (à condition qu’il n’y ait pas de panneaux à base de bois non ventilé en sous-face) ou d’une
barrière à la diffusion de vapeur d’eau côté intérieur (pouvant faire office de protection provisoire aux
intempéries).
En complément des exigences du présent NF DTU, les éléments préfabriqués de plancher et de toiture
doivent répondre aux exigences des NF DTU 31.1 et NF DTU 51.3 pour les planchers, ou NF DTU 43.4 s’ils
sont destinés à recevoir une étanchéité. Les planchers porteurs sur solivage sont considérés comme mis
en œuvre « avec risque d'exposition à l'eau » selon le NF DTU 51.3 P1-1.
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Les éléments de toiture préfabriqués ne peuvent recevoir qu’un complexe de toiture chaude au sens du
NF DTU 43.4.
Les éléments préfabriqués de toiture correspondent à l’appellation « chevrons autoporteurs ».
Selon leur localisation dans l’ouvrage les éléments préfabriqués de plancher et de toiture peuvent
nécessiter la mise en œuvre d’une barrière à la diffusion de vapeur d’eau.
Cette nécessité est indiquée dans le Tableau 10.
Tableau 10 — Nécessité d’une barrière à la diffusion de vapeur d’eau pour les planchers et
toitures préfabriqués
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l’épaisseur des solives et chevrons supportant les panneaux doit être égale à au moins 15 fois le
diamètre de la fixation (pointe, vis, agrafe) utilisée ;
les panneaux participant au contreventement (en formant un diaphragme) doivent être à bord droit
ou à rainure/languette et couturés sur toute leur périphérie : une entretoise doit être mise en œuvre
entre les éléments de structure principale pour reprendre les rives des panneaux non portées par les
solives (planchers) ou les chevrons (toitures) (voir Figure 47) ;
Légende :
(1) Entretoise assemblés par clouage lardé aux solives ou aux chevrons
(2) Entretoise
(3) Panneautage cloué aux entretoises
Figure 47 — Exemples d’assemblage de rives de panneaux non supportés par une solive ou un
chevron
les panneaux ne participant pas au contreventement, s’ils sont à rainure/languette sur leur 4 rives
peuvent n’être portés que sur leurs petites rives (pas de mise en œuvre d’entretoises);
la longueur des fixations des panneaux doit être supérieure ou égale à 2,5 fois l’épaisseur du
panneau ;
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la densité des fixations doit être donnée par le calcul avec un espacement maximum de 150 mm sur
les rives et 300 mm sur les appuis intermédiaires ;
les éléments de platelage doivent être continus sur 3 appuis au moins sauf ceux se trouvant près des
rives ou près d'accidents de toiture ou de plancher qui peuvent ne reposer que sur deux appuis ;
dans le cas de planchers sur vide sanitaire, la barrière à la diffusion de vapeur d’eau doit être placée
entre le solivage et le panneau ;
les éléments préfabriqués contenant de l’isolant doivent être clos sur leur périphérie par exemple au
moyen de solives de rive ou d’entretoises ;
Si une barrière à la diffusion de vapeur d’eau de type membrane souple est mise en œuvre en atelier, elle
doit comporter une sur-longueur au moins égale à 100 mm (agrafée provisoirement le temps du
transport) sur toute la périphérie de l’élément préfabriqué.
Le Tableau 11 indique les tolérances dimensionnelles à respecter pour les éléments de plancher et de
toiture préfabriqués en fonction de leur dimension et des dimensions des ouvertures.
Tableau 11 — Tolérances de fabrication des éléments de plancher et de toiture
Tolérances (mm)
Dimensions (m)
élément de plancher élément de toiture
≤3 0/-5 0/-5
Longueur
>3 0/-7 0/-7
Epaisseur ±2 ±4
≤6 ±5 ±5
Diagonale
>6 ±7 ±7
Dimensions d'ouverture
±3 ±3
(trémies, chevêtres,…)
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17.5.1.1 Généralités
Les exigences des NF DTU 31.1 et NF DTU 51.3 s’appliquent avec les prescriptions complémentaires
suivantes :
les planchers doivent être considérés comme « avec risque d’exposition à l’eau » au sens du
NF DTU 51.3 ;
NOTE 1 Le NF DTU 51.3 précise que la durée entre la pose du plancher et la mise hors d’eau de la construction
ne doit pas excéder deux semaines.
en cas de plancher sur vide sanitaire, celui-ci doit être « bien ventilé » (1/150ème) au sens du
NF DTU 51.3 ;
l’assemblage des éléments porteurs en périphérie des éléments préfabriqués doit permettre
l’affleurement, le serrage et la transmission des efforts entre les caissons, tout cela étant justifié par
le calcul ;
ces assemblages doivent être réalisés par pointes, boulons, vis ou tirefonds.
NOTE 2 Les dispositifs de fixation « invisibles » ne sont pas visés par le présent document.
Pour les planchers bas sur vide sanitaire, l’étanchéité à l’air et la continuité de la barrière à la vapeur
d’eau sur la périphérie de la paroi au niveau des assemblages rainure – languette des panneaux de
plancher doivent être réalisées par calfeutrement des ou par retour d’un de pare-vapeur souple en rive
du plancher.
La solution avec retour de pare-vapeur ne peut être utilisée que si le mur présente un doublage isolant
par l’extérieur dont la résistance thermique est supérieure ou égale à 1,1 m²K/W.
Les barrières à la diffusion de vapeur d’eau doivent être rendues continues par des bandes adhésives
compatibles avec un recouvrement de 100 mm minimum grâce à la sur-longueur laissée à la
préfabrication ou par la réalisation d’un calfeutrement comme indiqué au 12.3.
17.5.1.3 Spécificités pour les parois comportant une barrière à la diffusion de vapeur d’eau en
panneau
Les panneaux doivent être rendus continus par des bandes adhésives compatibles comme indiqué au
12.3.
Les prescriptions de l'article 16 du présent document s’appliquent avec les prescriptions particulières
suivantes :
les assembleurs des travées de plancher sur les murs peuvent être répartis (une liaison mécanique
pour chaque solive) ou ponctuels (liaisons mécanique à l’extrémité des travées de plancher). La
liaison mur / plancher doit être justifiée par le calcul (diaphragme notamment) ;
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en cas de plancher sur muraillère, celle-ci doit être posée sur la paroi verticale avant le levage des
éléments préfabriqués de plancher pour éviter d’endommager la barrière à la diffusion de vapeur
d’eau.
Les prescriptions du chapitre 16 du présent document s’appliquent avec les prescriptions particulières
suivantes :
les assembleurs des travées de toiture sur les murs peuvent être répartis (une liaison mécanique pour
chaque chevron) ou ponctuels (liaison mécanique à l’extrémité des travées de toiture). La liaison
mur/toiture doit être justifiée par le calcul (diaphragme notamment) ;
si une barrière à la diffusion de vapeur d’eau est mise en œuvre en sous-face de l’élément préfabriqué,
sa continuité doit être assurée avec celle des parois verticales ;
une entretoise, un closoir bois ou un cache-moineaux doit être ajouté en bas de pente afin d'arrêter
l'isolant au droit de la paroi verticale ;
dans le cas où l'élément préfabriqué comporte un panneau à base de bois en partie supérieure,
lorsqu'il est fait recours à un écran de sous toiture, celui-ci doit être ventilé en sous face selon les
prescriptions du NF DTU 40.29.
Il s’agit de l’assemblage des éléments préfabriqués de plancher sur des murs intérieurs porteurs ou des
poutres maîtresses et de l’assemblage des éléments préfabriqués de toiture sur des pannes
intermédiaires ou faitières.
Les prescriptions de l'article 16 du présent document s’appliquent avec les prescriptions particulières
suivantes :
les assembleurs peuvent être répartis (une liaison mécanique pour chaque solive) ou ponctuels
(liaison mécanique à l’extrémité des travées de plancher ou de toiture). La liaison entre l’élément
préfabriqué et l’appui doit être justifiée par le calcul (diaphragme notamment) ;
si une barrière à la diffusion de vapeur d’eau est mise en œuvre en sous-face de l’élément préfabriqué,
sa continuité doit être assurée. Si un pare-vapeur souple n’est pas posé en atelier sur l’élément
préfabriqué mais sur le chantier ou que la barrière à la diffusion de vapeur d’eau est constituée d’un
panneau bois, alors :
une bande de pare-vapeur doit être mise en œuvre sur toute la longueur de l’appui intermédiaire
(panne, poutre maîtresse, etc.) avant le levage des éléments préfabriqués ;
la continuité de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau de part et d’autre de l’élément porteur
linéaire doit être rétablie par des bandes adhésives compatibles ou au mastic colle.
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(informative)
Introduction
La norme P08-302 définit les sollicitations de chocs auxquelles un mur extérieur peut être soumis en
fonction :
de la situation du mur extérieur : hauteur de la paroi au-dessus du sol ;
Elle définit également les critères de résistance, d'une part du point de vue de la sécurité des personnes
et, d'autre part, vis-à-vis de la conservation des performances des parois.
L'objet de cette annexe est de donner des solutions satisfaisantes en fonction de l'exposition de la paroi
du point de vue de la sécurité et de la conservation des performances.
toutes solutions avec comme support de plaque des tasseaux bois horizontaux ou verticaux de section
minimale 25 x 45 avec un entraxe maximal de 600 mm.
Prescriptions permettant de ne pas endommager le voile de contreventement lorsqu’il est positionné côté
extérieur de la paroi (solutions dites « sans réparations ») :
lattage bois horizontal de section minimale 38 mm x 45 mm à entraxe 400 mm maximum + 1 BA13 ;
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Les autres solutions de contre-cloisons, en conformité avec le NF DTU 25.41 ou avec d’autres
configurations à base de tasseaux en bois support de plaques conduisent à un endommagement du
panneau de contreventement et/ou de ses fixations (solutions dites « avec réparations »).
Dans tous les cas, les tasseaux support de plaque de plâtre, horizontaux ou verticaux, même si une
réparation est envisageable, doivent avoir une section minimale de 25 mm x 45 mm et un entraxe
maximal de 600 mm.
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Il convient ensuite de vérifier le risque de flambement des montants qui du fait du choc, ne sont plus
maintenus par les fixations du panneau.
Le Tableau A.1 indique le niveau de charge maximal (valeurs caractéristiques) pouvant être repris par un
montant, sans flamber, en fonction de sa résistance mécanique et de sa section, pour une hauteur de
montant de 2,70 m.
Tableau A.1 — Charge verticale maximale devant transiter par un montant pour le choix de la
solution « avec réparation »
Résistance mécanique
Section
C18 C24
36 x 120 390 daN 450 daN
45 x 120 680 daN 900 daN
45 x 145 820 daN 1100 daN
Lors du dimensionnement de l’ouvrage, si les charges appliquées sur les montants sont supérieures à ces
valeurs et que l’exigence de résistance aux chocs de sécurité est fixée à 900 J, il convient de choisir une
solution contre-cloison pour laquelle le voile de contreventement n’est pas endommagé.
Les parements extérieurs en petits éléments (ardoises, bardeaux en bois) imposent le choix d’une
solution « sans réparations »
Résistance aux chocs intérieurs de sécurité pour les murs porteurs intérieurs
situés en rive de plancher (surplomb) :
L’ensemble {parement sur les deux faces + voile travaillant} permet d’assurer la sécurité sous réserve
qu’au moins une plaque de plâtre de type « BA13 » soit mise en œuvre sur chaque face de la paroi soit :
en pose directe sur le voile travaillant (support continu) sur une face et sur une contre ossature
horizontale ou verticale, en bois (de section minimale 25 mm x 45 mm) ou en métal et d’entraxe
600 mm sur l’autre face ;
sur une contre ossature horizontale ou verticale, en bois (de section minimale 25 mm x 45 mm) ou
en métal et d’entraxe 600 mm sur chaque face.
lisses horizontales métalliques de type « rail MOB » d’entraxe 600 mm maximum + 2 épaisseurs de
BA 13 ;
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(informative)
Introduction
On définit W et n tels que :
W la quantité de vapeur produite à l'intérieur du local par heure (g/h) ;
On définit quatre types de locaux en fonction de leur hygrométrie en régime moyen pendant la saison
froide.
local à faible hygrométrie : W/n ≤ 2,5 g/m3 ;
bâtiments industriels à usage de stockage, ateliers mécaniques, sans production de vapeur d'eau ;
Bâtiments d'habitation, y compris les cuisines et salles d'eau, correctement chauffés et ventilés sans sur-
occupation.
NOTE Dans le cas de locaux sportifs avec public et leurs dépendances, locaux culturels et salles polyvalentes
ou de culte, les Documents Particuliers du Marché définissent l’hygrométrie de ces locaux.
locaux avec forte concentration humaine ou animale (bâtiments d'élevage agricole, manèges couverts
de chevaux, certains ateliers, etc.) ;
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locaux à atmosphère humide contrôlée pour les besoins de la fabrication des produits (boulangeries
et pâtisseries industrielles, imprimeries, tannage des cuirs, certains ateliers de peinture, de
photographie, ateliers de traitement de tabacs...) ;
locaux avec forte production de vapeur d'eau (piscines, conserveries, teintureries, papeteries,
laiteries industrielles, ateliers de lavage de bouteilles, brasseries, ateliers de polissage, cuisines
collectives, blanchisseries industrielles, ateliers de tissage, filatures...) ;
Locaux spéciaux tels que locaux industriels nécessitant le maintien d'une humidité relativement élevée,
locaux sanitaires de collectivités d'utilisation très fréquente.
NOTE Certains locaux à forte ou très forte hygrométrie peuvent être ramenés à des locaux à hygrométrie plus
faible moyennant notamment une ventilation et un chauffage appropriés.
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(informative)
Généralités
Les prescriptions du présent Cahier des Clauses Techniques ont pour objet d'obtenir la réalisation
d'ouvrages de bonne qualité. Toutefois, la condition de durabilité ne peut être pleinement satisfaite que
si ces ouvrages sont entretenus et que si leur usage est conforme à leur destination.
Soubassement
Maintien du dégagement des entrées et sorties d'air.
Maîtrise de la végétation en pied de façade autour du bâtiment.
Contrôle visuel régulier de la présence éventuelle de cordonnets de termites (pour soubassement
accessible).
Dégagement de la proximité immédiate de l'ouvrage de toute plantation et maintien de la garde au sol,
notamment l’entretien des caniveaux éventuel.
Par ailleurs, éviter le stockage à proximité immédiate de l'ouvrage de matériaux contenant de la cellulose
et susceptible d'être attractif pour les termites (papier, carton, bois…).
Façades et pignons
C.4.1 Revêtement extérieur
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Lorsque l'étanchéité à l'air et la régulation de la vapeur d'eau sont mises en place, même en phase chantier
(plancher, murs, menuiserie extérieures, plafond… réalisés), il est fortement recommandé de mettre en
place une ventilation naturelle ou mécanique suffisante pour éviter toute condensation et accumulation
d'eau dans les matériaux.
Vérification.
Mastic de finition
Il convient de faire vérifier régulièrement le bon état mastic de finition Au pourtour des appareils
sanitaires, En périphérie des locaux Au niveau des huisseries et seuils de porte Au niveau des joints de
revêtement de sol Au niveau des traversées de canalisation, en particulier au sol. En cas de dégradation,
ils doivent être rapidement changés.
Revêtement de sol
Il convient de respecter les dispositions du NF DTU 51.3 P1-1 paragraphe B.3.
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(normative)
Dispositions constructives
D.1.1 Généralités
Chaque niveau doit être indépendamment contreventé, c’est-à-dire que chaque niveau doit disposer de
ses propres voiles de contreventement.
Les parties opaques des murs à ossature bois qui constituent les voiles travaillants doivent comporter :
soit des panneaux de contreplaqués d'épaisseur supérieure ou égale à 7 mm ;
soit des panneaux de LVL (Lamibois) avec au minimum 5 plis dont au minimum 2 croisés, d’épaisseur
supérieure ou égale à 15 mm.
Les voiles travaillants doivent être fixés sur l’ossature porteuse par des pointes non lisses ou des agrafes :
de diamètre compris entre 2,1 à 3,1 mm pour les pointes ;
La longueur des fixations doit être suffisante pour permettre une pénétration supérieur ou égale à 35 mm
dans l’ossature.
L’espace entre montants d’ossature doit être inférieur ou égal à 600 mm.
Les bois d’ossature doivent être de classe mécanique minimale C18 pour les résineux et D18 pour les
feuillus.
L’ensemble des voiles de contreventement de l’ouvrage doit être réalisé selon les mêmes dispositions
constructives (panneaux, fixations…).
Les montants doivent respecter la section minimale telle que donnée dans le Tableau D.1 suivant pour
être correctement dimensionnés vis-à-vis des charges descendantes.
Pour justifier les descentes de charges avec le Tableau D.1, les montants et traverses doivent être alignés
et le mur à ossature bois reposer entièrement sur un appui continu avec une tolérance de 5%.
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Tableau D.1 — Sections minimales des montants dimensionnés vis-à-vis des charges
descendantes, en fonction du domaine d’emploi
Type d’ouvrage
R + combles non R + combles R + 1 + combles non R + 1 + combles
Section
aménageables aménageables aménageables aménageables
minimale
pente de toiture pente de toiture entre pente inférieure à pente de toiture entre
par région a
inférieure à 50% 50% et 100% 50% 50% et 100%
Région 1 36 x 95 mm 45 x 95 mm 45 x 120 mm 45 x 145 mm
Région 2 36 x 95 mm 45 x 120 mm 45 x 120 mm 45 x 170 mm
Région 3 36 x 95 mm 45 x 120 mm 45 x 145 mm 45 x 220 mm
Région 4 45 x 95 mm 45 x 145 mm 45 x 220 mm 45 x 220 mm
a Les régions 1 à 4 du présent tableau sont définies dans la norme NF EN 1991-1-4 et son annexe nationale
NF EN 1991-1-4/NA
Tous les éléments d’ossature doivent avoir une hauteur h telle que 2,5 m ≤ h ≤ 3,4 m.
Tous les panneaux à base de bois constituant les voiles doivent avoir une largeur b telle que b ≥ h / 4.
Les panneaux ayant une largeur inférieure à ce minimum ne doivent pas être pris en compte dans le
contreventement.
Toutes les façades doivent contenir au minimum deux panneaux de largeur supérieure ou égale à 1,2 m.
Le rapport des longueurs cumulées des voiles sur une face du bâtiment à celles situées sur la face opposée
doit être compris entre 0,5 et 2.
En cas de présence d’un mur de refend, celui-ci doit être positionné au milieu des deux façades. Il est
admis un décalage de ± 25% par rapport à cette position centrale tel qu’indiqué dans la Figure D.1.
Légende
L Longueur du mur de référence
L’ Position du mur de refend tel que 0,25 x L ≤ L’ ≤ 0.75 x L
L’épaisseur minimale des lisses basses doit être supérieure ou égale à 45 mm.
Les ancrages doivent être de classe d’acier de qualité minimale de 600 N/mm².
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D.1.3 Trémies d’escalier et autres ouvertures dans les diaphragmes des planchers
intermédiaires.
Lorsque le plancher intermédiaire comporte une ouverture importante (nécessité par exemple pour une
trémie d'escalier…), ce dernier doit respecter les règles suivantes :
au moins un des plus grands côtés de la trémie doit être porté par un mur porteur (extérieur ou de
refend) ;
Légende
L Dimension du bâtiment parallèle à a
l Dimension du bâtiment parallèle à b
a Dimension de la trémie parallèle au mur de dimension L telle que a ≤ min [0,5 x L ; 4 m]
b Dimension de la trémie parallèle au mur de dimension l telle que b ≤ min [0,5 x l ; 4 m]
Figure D.2 — Illustration des exigences dans le cas d’un plancher intermédiaire comportant une
ouverture importante
Le nombre d’ouverture est limité à 1. Il est possible d’ajouter des percements dans la limite de dimensions
inscrites dans un carré de 200 mm x 200 mm et de positions distantes des rives des panneaux composant
le diaphragme d’une longueur égale à la plus grande dimension du percement.
Les règles sont applicables sous réserve du respect des dispositions architecturales suivantes :
Typologies d’ouvrages :
— R + combles perdus, pente ≤ 50% ;
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— R + 1 à toiture terrasse non accessible avec hauteur d’acrotère limitée à 700 mm.
NOTE 1 On entend par hauteur d’acrotère, la hauteur comprise entre le nu supérieur du chaînage du dernier
niveau et le nu supérieur de l’acrotère.
La hauteur d’un niveau est définie comme étant la hauteur entre les nus supérieurs des planchers (voir
Figure C.3). Cette hauteur permet de définir la hauteur totale de l’ouvrage (hauteur de prise au vent).
La hauteur de panneau est définie comme étant la hauteur du voile de contreventement (équivalent à la
distance entre les traverses hautes et basses).
La hauteur de niveau doit être comprise entre 2,5 et 3,4 m, avec possibilité d’une rehausse de 1,4 m dans
le cas des combles habitables.
Légende
(1) Niveau du terrain nu extérieur (4) Mur d’ossature bois du R+1
(2) Niveau du sol fini intérieur du RdC HN Hauteur du niveau par rapport au niveau du sol
(3) Mur d’ossature bois du RdC fini intérieur du R+1
L’élancement en plan de la construction doit être limité, c’est-à-dire que la distance entre deux murs
parallèles résistants à des efforts horizontaux dans leur plan doit être inférieure ou égale à 10 m.
Pour limiter la torsion en plan de l’ouvrage, les contreventements doivent être répartis de manière
homogène à la périphérie de l’ouvrage et l’architecture générale de l’ouvrage doit induire une répartition
homogène des efforts de vent. Le respect des dispositions ci-après permettent d’y satisfaire.
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Le rapport entre la longueur A et la largeur B (dimensions du rectangle dans lequel peut être inscrit la
construction) doit être inférieur à 2,5 tel que (voir Figure D.4) :
𝐴
≤ 2,5
𝐵
Légende
A Longueur du rectangle dans lequel peut être B Largeur du rectangle dans lequel peut être inscrit
inscrit la construction la construction
Les retraits en plan sont admis. Cependant, par rapport au polygone convexe circonscrit au niveau du
plancher :
le nombre de retrait doit être inférieur ou égal de 6 ;
la surface des retraits doit être inférieure ou égale à 10% de la surface du plancher ;
la somme de la surface de tous les retraits ne doit pas excéder 30% de la surface du plancher (voir
Figure D.5).
Légende
(1) Retrait 1 (3) Retrait 3
(2) Retrait 2 (ne compte que pour 1 retrait, car (4) Retrait 4
toujours conserver un polygone convexe) (5) Retrait 5
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Dans chaque direction principale du bâtiment, il doit y avoir au minimum deux murs parallèles. Deux
murs peuvent être considérés comme parallèles si l’angle entre leurs plans ne dépasse pas 15°
(voir Figure D.6).
Légende
α Angle entre deux murs considérés comme parallèles tel que α ≤ 15°
Figure D.6 — Exemple de disposition des murs parallèles deux à deux minimum
La distance (A' ou B') entre les deux voiles de contreventement parallèles les plus éloignés doit être
supérieure ou égale aux ¾ de la longueur de la façade perpendiculaire à leur plan (voir Figure D.7).
Légende
A Longueur de la façade tel que A' ≤ A x 0,75 B Longueur de la façade tel que B' ≤ B x 0,75
NOTE 2 La distance est prise au centre du voile (voir Figure D.7 à droite).
De plus, afin d’assurer la continuité des voiles de contreventement par niveau, la configuration en
élévation des constructions doit être telle que chaque élément de contreventement est continu de son
sommet jusqu’à sa fondation.
NOTE 3 Ces règles simplifiées ne couvrent donc pas les ouvrages irréguliers en élévation (porte-à-faux d’étage).
99
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Sous réserve de respecter les dispositions générales et architecturales précitées dans la présente annexe,
les efforts de vent de calcul Fv,Ed (exprimée en kN) pondérés sont donnés dans les Tableaux D.2, D.3, D.4
et D.5.
Ces tableaux permettent de couvrir l’ensemble des quatre régions de vent et des cinq catégories de
rugosité telles que définies dans la norme NF EN 1991-1-4 et son annexe nationale NF EN 1991-1-4/NA.
A défaut de précision dans les Documents Particuliers du Marché (DPM), la catégorie de rugosité du
terrain de l’ouvrage doit être définie selon la topographie du site de l’ouvrage (méthode par défaut) :
mer ou zone côtière exposée aux vents de mers, lacs et plans d’eau parcourus par le vent sur une
distance d’au moins 5 km : catégorie de terrain 0 ;
Pour les hauteurs de niveau supérieures à 2,8 m et limitées à 3,4 m, ces valeurs doivent être majorées de
10%.
Dans le cas des ouvrages à combles habitables avec une rehausse limitée à 1,4 m, ces valeurs doivent être
majorées de 25%.
Dans le cas de la présence d’un mur de refend intermédiaire, ces valeurs doivent être modifiées comme
suit :
sur les façades parallèles au refend : Fv,Ed / 1,3 ;
100
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Tableau D.3 — Fv,Ed pour R + combles perdus ou habitables, 50% < pente < 100%
101
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Tableau D.5 — Fv,Ed pour R + 1 + combles perdus ou habitables, 50% < pente < 100%
102
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La résistance d’un panneau individuel, notée Fv,i,Rd en kN, est donnée par la formule ci-dessous :
𝐹 𝑏2
𝑣,𝑖,𝑅𝑑=7.07∙ ∙𝐶𝑓𝑖𝑥
ℎ
Avec :
h hauteur du panneau en m ;
b largeur du panneau en m ;
Cfix coefficient dépendant du choix des fixations (voir Tableau 6).
Tableau D.6 — Valeur du coefficient Cfix
𝐹𝑣,𝑅𝑑 = ∑ 𝐹𝑣,𝑖,𝑅𝑑
𝑖
A la base de chaque niveau, les ancrages des lisses basses doivent avoir un espacement inférieur ou égal
à 1 m. La résistance totale en cisaillement Fv,ancrage,tot,Rd est définie comme la somme des résistances en
cisaillement des ancrages.
Conformément aux règles NF EN 1995-1-1, la résistance de calcul en simple cisaillement d’un ancrage
doit être déterminée avec le Tableau D.7.
103
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Fv,ancrage,Rd
Diamètre ancrage
Bois/Bois Bois/Béton
8 mm 3,2 kN 4,2 kN
10 mm 3,9 kN 5,7 kN
12 mm 4,6 kN 7,4 kN
On doit vérifier, pour chaque niveau, que pour les efforts dans les murs :
𝐹𝑣,𝐹𝑑 ≤ 𝐹𝑣,𝑎𝑛𝑐𝑟𝑎𝑔𝑒,𝑡𝑜𝑡,𝑅𝑑
Les valeurs de Fv,Ed doivent être prises dans les Tableaux D.2, D.3, D.4 ou D.5.
Ces niveaux d’efforts doivent être compatibles avec la résistance du support (arrachement du béton par
exemple).
NOTE Pour cela, il convient de se reporter aux documents techniques des ancrages utilisés.
Chaque voile de contreventement doit disposer à chacune de ses extrémités d’un ancrage rigide en
arrachement.
L’effort maximum d’arrachement des fixations des voiles d’une façade d’un niveau dû au vent est donné
par la formule suivante :
𝐹𝑣,𝐸𝑑 ∙ ℎ
𝐹𝑎𝑥,𝑣𝑒𝑛𝑡,𝐸𝑑 =
𝑏𝑡𝑜𝑡
où
Fv,Ed est l’effort de vent à reprendre par le contreventement de la façade considérée en kN (voir D.1) ;
h est la hauteur du mur en m ;
btot est la longueur totale du voile de contreventement considéré en m.
Pour chaque voile de contreventement considéré, l’effort d’ancrage est alors défini par :
𝐹𝑎𝑥,𝐸𝑑 = 𝑓𝑎𝑥,𝑣𝑒𝑛𝑡,𝐸𝑑 − 𝐺𝑑
où
Gd est la charge permanente descendante qui s’oppose au soulèvement du diaphragme.
A titre conservateur, la charge Gd minimale peut être évaluée par :
𝑏𝑑𝑖𝑎𝑝
𝐺𝑑 = 𝑀 . ℎ𝑠𝑢𝑝 .
2
où
M est le poids linéique moyen du mur en kN/ml ;
bdiap est la longueur du voile de contreventement considéré en m ;
hsup est la hauteur totale de murs au-dessus de la fixation considérée en m.
Cet effort d’ancrage 𝐹𝑎𝑥,𝐸𝑑 doit être repris par le système d’ancrage (équerre, feuillard, boulons, etc.). On
se réfèrera aux documents techniques du fabricant afin de connaître les capacités résistantes.
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Si les voiles de contreventement sont constitués de plusieurs panneaux, la continuité du voile par la
fixation des montants d’extrémité de panneaux entre eux doit être assurée et cet assemblage doit être
réalisé conformément au Tableau D.8.
Tableau D.8 — Fixations des montants de voiles
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Bibliographie
[2] NF DTU 36.5, Travaux de bâtiment - Mise en œuvre des fenêtres et portes extérieures.
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Norme française
homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR en avril 2019.
Remplace la norme homologuée NF DTU 31.2 P1-2, de janvier 2011.
Résumé Le présent document fixe des critères techniques de choix des matériaux utilisés
pour l’exécution des travaux définis dans par la norme NF DTU 31.2 P1-1 (CCT).
Modifications Par rapport au document remplacé, la révision du présent document référence les
mises à jour des normes européennes et les adapte en fonction de leur contenu. Il
introduit également plusieurs exigences et annexes relatives à la caractérisation des
produits à mettre en œuvre pour le DTU 31.2.
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
La norme La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires
économiques, scientifiques, techniques et sociaux.
La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle
s’impose aux parties. Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou
partie d’une norme.
La norme est un document élaboré par consensus au sein d’un organisme de
normalisation par sollicitation des représentants de toutes les parties intéressées.
Son adoption est précédée d’une enquête publique.
La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.
Toute norme française prend effet le mois suivant sa date d’homologation.
Pour comprendre L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants :
les normes Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des
exigences qui doivent être respectées pour se conformer au présent document.
Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la norme ou en annexe qualifiée de
«normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond à une
exigence.
Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour
exprimer une possibilité préférée mais non exigée pour se conformer au présent
document. Les formes verbales peut et peuvent sont utilisées pour exprimer une
suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.
En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés
à faciliter la compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier
l'application, sans énoncer d'exigence à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme
de notes ou d'annexes informatives.
Commission Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les
de normalisation expertises nécessaires à l’élaboration des normes françaises et des positions françaises
sur les projets de norme européenne ou internationale. Elle peut également préparer
des normes expérimentales et des fascicules de documentation.
La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document est
donnée ci‐après. Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son organisme
d’appartenance, cette information apparaît sous la forme : organisme d’appartenance
(organisme représenté).
Vous avez utilisé ce document, faites part de votre expérience à ceux qui l'ont
élaboré.
Scannez le QR Code pour accéder au questionnaire de ce document ou
retrouvez‐nous sur http://norminfo.afnor.org/norme/94014.
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M ACHAINTRE CNIEFEB
M BALANCHE NP SIMONIN
M BEAUDONNAT CAPEB
M CABATON ARBONIS
M CHAUSSADAT PI CONCEPTION
M CHERKAOUI CSTB
M CLERC KNAUF
M CORMIER CSTB
M COSSAVELLA CSTB
M DESMARETZ DESPABOIS
M DURAN ACTIS SA
M ESCUDIE-CALVIGNAC ESCUDIE-CALVIGNAC
M FAILLE QUALICONSULT
M FERET ARBONIS
M GALVAING GALVAING
M GARNIER SOPREMA
M GICQUEL SIGA
M GUIHAUME AFIPEB
M HAMEURY CSTB
M HENRY BNBA
M JADEAU CAVAC
M KUPFERLE C4CI
M LAM BNTEC
M LAMBERT FCBA
M LAMOULIE FCBA
M LARET FCBA
M LE NEVE FCBA
M LECOMTE NORSILK
M LE MAGOROU SOCOTEC
M LYON CSTB
M MANDEREAU ARISTOT
M MARMORET CAPEB
M MAROT FUTUROBOIS
M MARTIN APAVE
M MARTIN ATIBT
M MICHEL ALLIOS
M OLIVIER SPANOGROUP
M PAJEAN SE PAJEAN
M PALACIO ACTIS SA
M PAPEGEAY ACTIS SA
M PICHARD EPHYCIBAT
M PIERRE BE OREGON
M PLAGNOL APAVE
M POINT PINCEMIN
M POMPEO CSTB
M REMY FERMACELL
M ROCHET TECKICEA
M ROUILLÉ BNIB
M ROUME UNILIN
M ROUSSELET BNBA
M SARDET COBS
M SAUVIGNET BE2S
M SCHNEIDER CSTB
M TIZIANEL SINIAT
M TONIUTTI OUATECO
M TOUTAIN ALLIOS
M VUILLERMOZ LA PESSIERE
Avant-propos national
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de droits
de propriété industrielle ou de droits analogues. AFNOR ne saurait être tenu pour responsable de ne pas avoir
identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.
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Sommaire Page
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Annexe E (normative) Evaluation de la continuité des plans d'étanchéité à l'eau entre pare-
pluie souple et membrane d'étanchéité par mastic-colle .................................................... 52
E.1 Généralités ............................................................................................................................................ 52
E.2 Essais de convenance ........................................................................................................................ 52
E.3 Expression des résultats .................................................................................................................. 53
Annexe F (normative) Evaluation de la continuité des plans d'étanchéité à l'eau réalisée par
mastic de calfeutrement ................................................................................................................... 55
F.1 Généralités ............................................................................................................................................ 55
F.2 Essais de types initiaux ..................................................................................................................... 55
F.3 Essais de convenance ........................................................................................................................ 58
F.4 Expression des résultats .................................................................................................................. 60
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Chaque partie d’un NF DTU constitue un cahier des clauses types d’un marché de travaux entre
l’entrepreneur et son client applicables contractuellement à des marchés de travaux de bâtiment. La
partie 1-1 (CCT) et la partie 1-2 (CGM) sont conçues en vue d'être nommées dans les clauses techniques
du marché, la partie 2 (CCS) est conçue pour être nommée dans les clauses administratives du marché.
Avant la conclusion du marché, les normes NF DTU sont destinées à être des pièces intégrées au dossier
de consultation des entreprises.
Le marché de travaux doit, en fonction des particularités de chaque projet, définir dans ses documents
particuliers, l’ensemble des dispositions nécessaires qui ne sont pas définies dans les NF DTU ou celles
que les contractants estiment pertinent d’inclure en complément ou en dérogation de ce qui est spécifié
dans les NF DTU.
En particulier, les NF DTU ne sont généralement pas en mesure de proposer des dispositions techniques
pour la réalisation de travaux sur des bâtiments construits avec des techniques anciennes.
L’établissement des clauses techniques pour les marchés de ce type relève d’une réflexion des acteurs
responsables de la conception et de l’exécution des ouvrages, basée, lorsque cela s’avère pertinent, sur le
contenu des NF DTU, mais aussi sur l’ensemble des connaissances acquises par la pratique de ces
techniques anciennes. Les NF DTU se réfèrent, pour la réalisation des travaux, à des produits ou procédés
de construction, dont l’aptitude à satisfaire aux dispositions techniques des NF DTU est reconnue par
l’expérience.
Si le présent document indique l'existence d'une certification comme mode de preuve, le titulaire le
titulaire du marché pourra proposer au maître d’ouvrage des produits qui bénéficient de modes de
preuve en vigueur dans d’autres Etats Membres de l’Espace économique européen, qu’il estime
équivalents et qui sont attestés par des organismes bénéficiant de l’accréditation délivrée par des
organismes signataires des accords dits « E. A. ».
Lorsque le présent document se réfère à un Avis Technique ou à un Document Technique d’Application
selon l'arrêté du 21 mars 2012, le titulaire du marché pourra proposer au maître d’ouvrage des produits
qui bénéficient d'une évaluation d'aptitude à l'emploi en vigueur dans d'autres Etats Membres de l'Espace
économique européen, qu'il estime équivalente et qui est délivrée par un organisme tiers reconnu
officiellement dans l'Etat Membre pour le domaine concerné. Dans tous les cas, le titulaire du marché
devra alors apporter au maître d’ouvrage les éléments de preuve qui sont nécessaires à l’appréciation de
l’équivalence.
L’acceptation par le maître d’ouvrage d’une telle équivalence suppose que tous les documents justificatifs
de cette équivalence lui soient présentés au moins un mois avant tout acte constituant un début
d’approvisionnement.
Le maître d’ouvrage dispose d’un délai de trente jours calendaires pour accepter ou refuser l’équivalence
du produit ou procédé proposé.
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Tout produit ou procédé livré sur le chantier, pour lequel l’équivalence n’aurait pas été acceptée par le
maître d’ouvrage, est réputé en contradiction avec les clauses du marché et devra être immédiatement
retiré, sans préjudice des frais directs ou indirects de retard ou d’arrêt de chantier.
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Introduction
NF DTU 31-2 Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) ;
NF DTU 31-2 Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (CCS).
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1 Domaine d'application
Le présent document fixe des critères techniques de choix des matériaux utilisés pour l’exécution des
travaux définis dans par la norme NF DTU 31.2 P1-1 (CCT).
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour
les références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition
du document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).
NF P34-301, Tôles et bandes en acier prélaquées ou revêtues d'un film organique contrecollé ou colaminé
destinées au bâtiment - Conditions techniques de livraison.
NF B52-001-1, Règles d'utilisation du bois dans la construction - Classement visuel pour l'emploi en
structures des bois sciés français résineux et feuillus - Partie 1 : bois massif.
NF B52-001-2, Règles d'utilisation du bois dans la construction - Classement visuel pour l'emploi en
structures des bois sciés français résineux et feuillus - Partie 2 : méthode alternative pour le bois massif
entrant dans la fabrication de bois lamellé collé BLC et de bois massif reconstitué BMR.
NF DTU 41.2 P1-1, Travaux de bâtiment - Revêtements extérieurs en bois - Partie 1-1 : cahier des clauses
techniques types (CCT) (Référence P65-210-1-1).
NF DTU 44.1 P1-2, Travaux de bâtiment - Étanchéité des joints de façade par mise en œuvre de mastics -
Partie 1-2 : critères généraux de choix des matériaux (Référence P85-210-1-2).
NF P85-550, Produits pour joints - Garnitures d'étanchéité et produits annexes pour miroiterie-vitrerie.
Mastics en bandes préformées - Spécifications.
NF EN 204, Classification des colles thermoplastiques pour bois à usages non structuraux.
NF EN 300, Panneaux de lamelles minces, longues et orientées (OSB) - Définitions, classification et exigences.
NF EN 301, Adhésifs de nature phénolique et aminoplaste, pour structures portantes en bois - Classification
et exigences de performance.
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NF EN 326-2, Panneaux à base de bois - Échantillonnage, découpe et contrôle - Partie 2 : essai de type initial
et contrôle de la production en usine.
NF EN 622-5, Panneaux de fibres - Exigences - Partie 5 : exigences pour panneaux obtenus par procédé à sec
(MDF).
NF EN 635-2, Contreplaqué - Classification selon l'aspect des faces - Partie 2 : bois feuillus.
NF EN 635-3, Contreplaqué - Classification selon l'aspect des faces - Partie 3 : bois résineu
NF EN 1396, Aluminium et alliages d'aluminium - Tôles et bandes revêtues en bobine pour applications
générales - Spécifications.
NF EN 1912, Bois de structure - Classes de résistance - Affectation des classes visuelles et des essences.
NF EN 1993-1-1, Eurocode 3 - Calcul des structures en acier - Partie 1-1 : règles générales et règles pour les
bâtiments.
NF EN 1995-1-1, Eurocode 5 - Conception et calcul des structures en bois - Partie 1-1 : généralités - Règles
communes et règles pour les bâtiments.
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Pour : GINGER CEBTP +
NF EN 10088-2, Aciers inoxydables - Partie 2 : conditions techniques de livraison des tôles et bandes en acier
de résistance à la corrosion pour usage général.
NF EN 10169, Produits plats en acier revêtus en continu de matières organiques (prélaqués) - Conditions
techniques de livraison.
NF EN 10346 : 2015, Produits plats en acier revêtus en continu par immersion à chaud pour formage à froid
- Conditions techniques de livraison.
EN 12114, Performance thermique des bâtiments - Perméabilité à l'air des composants et parois de
bâtiments - Méthode d'essai en laboratoire
NF EN 12311-2, Feuilles souples d'étanchéité - Détermination des propriétés en traction - Partie 2 : feuilles
d'étanchéité de toiture plastiques et élastomères
NF EN 12316-2, Feuilles souples d'étanchéité - Détermination de la résistance au pelage des joints - Partie
2 : feuilles d'étanchéité de toiture plastiques et élastomères.
NF EN 12369-2, Panneaux à base de bois - Valeurs caractéristiques pour la conception des structures - Partie
2 : contreplaqué.
NF EN 13017-1, Bois panneautés - Classification selon l'aspect des faces - Partie 1 : bois résineux.
NF EN 13017-2, Bois panneautés - Classification selon l'aspect des faces - Partie 2 : bois feuillus.
NF EN 13162, Produits isolants thermiques pour le bâtiment - Produits manufacturés en laine minérale
(MW) - Spécification.
NF EN 13556, Bois ronds et bois sciés - Nomenclature des bois utilisés en Europe.
NF EN 13859-2, Feuilles souples d'étanchéité - Définitions et caractéristiques des écrans souples - Partie 2 :
écrans souples pour murs extérieurs.
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Pour : GINGER CEBTP +
NF EN 13984, Feuilles souples d'étanchéité - Feuilles plastiques et élastomères utilisées comme pare-vapeur
- Définitions et caractéristiques.
NF EN 14080, Structures en bois - Bois lamellé collé et bois massif reconstitué - Exigences.
NF EN 14081-1, Structures en bois - Bois de structure à section rectangulaire classé pour sa résistance -
Partie 1 : exigences générales.
NF EN 14909, Feuilles souples d'étanchéité - Barrières d'étanchéité plastiques et élastomères contre les
remontées capillaires dans les murs - Définitions et caractéristiques.
NF EN 14967, Feuilles souples d'étanchéité - Feuilles bitumineuses contre les remontées capillaires dans les
murs - Définitions et caractéristiques.
NF EN 15228, Bois de structure - Bois de structure traité avec un produit de préservation contre les attaques
biologiques.
NF EN ISO 11600, Construction immobilière - Produits pour joints - Classification et exigences pour les
mastics.
NF EN ISO 12572, Performance hygrothermique des matériaux et produits pour le bâtiment - Détermination
des propriétés de transmission de la vapeur d'eau - Méthode de la coupelle.
NF EN ISO 1461, Revêtements par galvanisation à chaud sur produits finis en fonte et en acier -
Spécifications et méthodes d'essai.
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Pour : GINGER CEBTP +
NF ISO 3951-1, Règles d'échantillonnage pour les contrôles par mesures - Partie 1 : Spécification pour les
plans d'échantillonnage simples indexés par une limite de qualité acceptable (LQA) pour un contrôle lot par
lot pour une caractéristique qualité unique et un LQA unique.
3 Matériaux de structure
3.1 Bois de structure
3.1.1 Bois massifs structuraux
Les éléments de bois massif de section rectangulaire doivent être conformes à la norme NF EN 14081-1
pour les bois classés selon leur résistance visuellement ou par machine.
Les termes relatifs aux bois ronds et bois sciés sont définis par les normes NF EN 844 partie 1 à 12. Une
nomenclature des essences de bois utilisées en Europe est donnée par la norme NF EN 13556.
NOTE 1 La NF EN 844 fait l’objet d’une révision en 2019 pour fusion des 12 parties en une seule,
Les taux d’humidité des bois doivent être déterminés selon les méthodes définies dans les normes
NF EN 13183-2.
Les écarts admissibles sur les dimensions doivent être définis conformément à la norme NF EN 336.
Les niveaux de résistance doivent être définis, soit à partir de classes visuelles répertoriées par la norme
NF EN 1912, soit par un classement machine.
NOTE 2 Concernant les bois français (résineux, feuillus et certaines essences guyanaises), la norme NF EN 1912
renvoie à la norme NF B52-001.
Pour un usage structural dans le cadre du présent document, sont admis les bois massifs de classe de
résistance minimale C18 pour les bois résineux ou D18 pour les bois feuillus selon NF EN 338
correspondant à une classe visuelle ST-III selon la norme NF B52-001-1.
NOTE 3 Les documents particuliers du marché (DPM) ainsi que la note de calculs peuvent demander des
classements supérieurs.
Les éléments de bois massif reconstitué et lamellés collés doivent être conformes à la norme
NF EN 14080.
Les niveaux de résistance mécanique des bois massifs reconstitués doivent être définis en référence à la
norme NF EN 14080 avec au minimum une classe de résistance C18.
Les niveaux de résistance mécanique des bois lamellés collés de structure doivent être définis par
référence à la norme NF EN 14080 avec un minimum GL20.
NOTE Les certifications « ACERBOIS – BMR » ou « ACERBOIS – GLULAM », ou leur équivalent dans les
conditions indiquées dans l’avant-propos, valent la preuve du respect des niveaux de performance des
caractéristiques requises par le présent document.
Les bois de structure comportant des aboutages à entures multiples doivent être conformes à la norme
NF EN 15497, avec un niveau de résistance mécanique minimum C18.
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Les opérations d'aboutage doivent faire l'objet d'un autocontrôle de fabrication par le fabricant
conformément à la norme NF EN 15497.
NOTE La certification « CTB-AB », ou son équivalent dans les conditions indiquées dans l’avant-propos, vaut la
preuve du respect des niveaux de performance des caractéristiques requises par le présent document.
La conductivité thermique des BMA, BMR, et BLC est celle de l’essence de bois qui la compose.
La conductivité thermique du LVL est celle des panneaux de contreplaqué.
Les éléments en bois doivent être rabotés et ne doivent présenter ni singularités, ni déformations (voir
Tableau 1) de manière à pouvoir s’ajuster avec les isolants, compte tenu de la surcote de 5 mm donnée
aux isolants semi-rigides.
Les tolérances sur les singularités et les déformations résiduelles des éléments d’ossature, sont
répertoriées dans le Tableau 1.
Les déformations doivent être mesurées conformément à la norme NF EN 1310.
Tableau 1 —Singularités admissibles sur les montants et traverses des parois à ossature bois
Singularité Critère
Flache a Non admis
Flèche de face < 5 mm / 2 m
Flèche de rive < 4 mm / 2 m
Gauchissement < 4% de la largeur
Tuilage < 4% de la largeur
a Les arêtes cassées ou arrondies avec un rayon inférieur ou égal à 3 mm ne sont pas considérées comme du flache.
Les bois de structure traités avec un produit de préservation contre les attaques biologiques doivent être
conformes à la norme NF EN 15228.
Pour les essences de bois ayant un aubier différencié prescrites sans traitement de préservation, le
volume maximal d’aubier ne doit pas excéder 10% du volume de chaque pièce.
Tous les panneaux à base de bois doivent être conformes à la norme NF EN 13986.
Les panneaux doivent être soit à bords droits, soit en dalles usinées sur 2 ou 4 rives prêtes à l'emploi.
Pour les panneaux usinés, les dimensions à prendre en compte sont celles de l'élément visible après sa
mise en œuvre (format utile). Ils peuvent être bruts, poncés ou revêtus.
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Lorsque la résistance à la diffusion de vapeur d’eau des panneaux à base de bois est à déterminer (voir
9.3.2.1.2 du CCT), elle doit l’être conformément à la norme NF EN ISO 12572 sur chaque épaisseur
commerciale de panneau. Les valeurs devant être affichées sont la lame d’air équivalente Sd (en m) et le
facteur de résistance µ à la vapeur d’eau, ces deux données étant fournies à la fois pour la coupelle humide
et la coupelle sèche.
Les valeurs Sd et μ doivent être déterminées à partir d’un plan d’échantillonnage dont la valeur de résultat
Sd ou µ de chaque lot testé est la moyenne des résultats d’essais individuel menés :
sur 5 éprouvettes de chaque lot en coupelle humide (climat C selon NF EN 12572) ; et
Les valeurs retenues doivent être, selon les besoins pour l’ouvrage :
la valeur la plus faible des valeurs moyennes mesurées (Sdm,min) dans le cas de mesures « coupelle
humide » ;
la valeur la plus forte des valeurs moyennes mesurées (Sdm,max) dans le cas de mesures « coupelle
sèche ».
3.2.2.1 Définition
Les panneaux de contreplaqué sont définis dans la norme NF EN 313-2 et désignés dans la norme
NF EN 313-1.
3.2.2.3 Exigences
Les panneaux destinés à des usages en intérieur ou extérieur doivent satisfaire au type 3S de la
NF EN 636.
L’acceptation des fournitures de panneaux de contreplaqué doit être réalisée suivant la procédure décrite
dans l'annexe B.
NOTE La certification "NF Extérieur CTB-X pour les panneaux de contreplaqués", ou son équivalent dans les
conditions indiquées dans l’avant-propos, vaut la preuve du respect des niveaux de performance des
caractéristiques requises par le présent paragraphe.
Les valeurs caractéristiques conventionnelles à prendre en compte pour les calculs sont données dans la
norme NF EN 12369-2 (pour les calculs selon Eurocode 5).
3.2.3.1 Définition
Les panneaux en lamibois sont définis dans la norme NF EN 14374 ou dans la norme NF EN 14279.
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3.2.3.3 Exigences
Les panneaux pour usage intérieur ou extérieur protégé en classe de service 2 (milieu humide) et destinés
aux emplois non travaillants doivent satisfaire aux exigences de la norme NF EN 14279, et minimum au
type LVL/2. Les panneaux destinés à des emplois travaillants doivent satisfaire au type LVL/2 S ou à la
norme NF EN 14374.
Les panneaux pour usage extérieur en classe de service 3 (milieu extérieur ou milieu humide confiné) et
destinés aux emplois non travaillants, doivent satisfaire au minimum aux exigences de la norme
NF EN 14279, type LVL/3. Les panneaux destinés à des emplois travaillants doivent satisfaire au type
LVL/3 S.
Les panneaux Lamibois (LVL) destinés aux emplois travaillants doivent comporter au moins deux plis
croisés.
L’acceptation des fournitures de panneaux de LVL doit être réalisée suivant la procédure décrite dans
l'annexe B.
NOTE La certification "NF Extérieur CTB-X pour les panneaux LVL", ou son équivalent dans les conditions
indiquées dans l’avant-propos, vaut la preuve du respect des niveaux de performance des caractéristiques requises
par le présent paragraphe.
3.2.4.1 Définition
3.2.4.3 Exigences
Les panneaux OSB pour usage intérieur ou extérieur protégé en classe de service 2 (milieu humide) et
destinés à des emplois travaillants ou non doivent satisfaire aux exigences de la norme NF EN 300, type
OSB 3 ou OSB 4 emploi travaillant ou non.
L’acceptation des fournitures de panneaux d'OSB doit être réalisée suivant la procédure décrite dans
l'annexe B.
NOTE La certification "CTB-OSB", ou son équivalent dans les conditions indiquées dans l’avant-propos, vaut la
preuve du respect des niveaux de performance des caractéristiques requises par le présent paragraphe.
3.2.5.1 Définition
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3.2.5.3 Exigences
Les panneaux de particules doivent satisfaire au minimum aux exigences de la norme NF EN 312 type P5
ou P7 en emploi travaillant ou non.
Les panneaux de particules ne sont pas adaptés à des applications en milieu humide confiné ou en
exposition directe aux intempéries (classe de service 3).
L’acceptation des fournitures de panneaux de particules doit être réalisée suivant la procédure décrite
dans l'annexe B.
NOTE La certification "CTB-H", ou son équivalent dans les conditions indiquées dans l’avant-propos, vaut la
preuve du respect des niveaux de performance des caractéristiques requises par le présent paragraphe.
3.2.6 Exigences particulières pour les panneaux à base de bois utilisés pour la réalisation
d’éléments préfabriqués de plancher et de toiture placés coté extérieur
Les panneaux à base de bois utilisés comme élément porteur sur la face supérieure ou extrados, à rainure
languette ou à bord droit, doivent répondre aux exigences du 3.2 ci-dessus et posséder en outre les
épaisseurs minimales suivantes :
panneaux de contreplaqué d’épaisseur supérieure ou égale à 10 mm ;
panneaux lamibois à usage structurel avec au moins deux plis croisés et d’épaisseur supérieure ou
égale à15 mm.
Les éléments en bois utilisés pour les encadrements de baie doivent avoir un classement d’aspect au
moins équivalent à celui du revêtement extérieur, lorsque celui-ci est en bois.
Par défaut un classement d’aspect doit être établit par référence au minimum :
pour les essences résineuses : singularités conformes à celles définies dans le Tableau 2 ci-dessous ;
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Tableau 2 — Classe d'aspect minimale des profilés d'encadrement des tableaux en bois résineux
Singularités Limites
Autorisés :
Nœuds sains et adhérents Ø ≤ 30mm
Non autorisés :
1 - Nœuds sautants
Nœuds 2 - Nœuds d'arête ponctuellement manquants et endommagés
3 - Nœuds partiellement adhérents, encastrés, tranchants ou morts
4 - Nœuds pourris
5 - Nœuds noirs
6 - Nœuds de Ø > aux limites autorisées
Eclats Autorisés :
(endroits 1 - Au niveau des nœuds : jusqu'à 30% de la surface des nœuds et non traversant
endommagés 2 - Autres endroits : jusqu'à 30% de la taille maximale du nœud dans la limite de 1
usinés) par mètre et non traversant
Bois de
Non autorisé
compression
Autorisées :
1 - flèche de face : < 5 mm pour une longueur de 1 m
Déformation 2 - flèche de rive : < 4 mm pour une longueur de 1 m
3 - Gauchissement : < 4% de la largeur vue
4 - Tuilage :< 4% de la largeur vue
Poches de Autorisées : jusqu’à 3 poches de résine de surface totale ≤ 300mm² par 1,5m de
résine longueur
Autorisées : Fentes non traversantes sur le parement : jusqu'à 1mm de largeur et
150mm de longueur pour Sapin et Pins et jusqu'à 1mm de largeur et 300mm de
Fentes longueur pour Mélèze et Douglas
Non autorisées : Roulures, fentes en bois de bout, fentes traversantes
Moelle Autorisée : jusqu'à 50% de la longueur
Couleur Autorisée : différence au niveau de la couleur naturelle du bois
Attaques
Non autorisées
fongiques
Dommages
Non autorisé
d'insectes
Flache Autorisé : Si non visible après la pose
Entre-écorce Non autorisé
Traces de
Non autorisées : sur les faces vues
baguette
Ces déformations doivent être mesurées conformément à la norme NF EN 1310.
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4.1.3.1 Définition
4.1.3.3 Exigences
Les panneaux pour usage extérieur en classe de service 3 (milieu extérieur ou milieu humide confiné), et
destinés aux emplois non travaillants, doivent satisfaire au minimum aux exigences de la norme
NF EN 13353, type SWP/3.
L’acceptation des fournitures bois panneautés doit être réalisée suivant la procédure décrite dans
l'annexe B.
4.1.3.4 Exigences spécifiques pour les panneaux utilisés comme encadrement de baie
Les panneaux doivent être de classe d’aspect A selon la norme NF EN EN 13017-2 pour les bois les feuillus
et selon la norme NF EN 13017-1 pour les bois résineux.
Les panneaux composés de 3 plis doivent avoir une épaisseur supérieure ou égale à 21 mm et les
panneaux composés de cinq plis doivent avoir une épaisseur supérieure ou égale à 35 mm. Pour les
panneaux rainurés, l'épaisseur est mesurée en fond de rainure.
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une face de classe 1 selon la norme NF EN 635-3, pour les bois résineux.
De plus, le premier pli sous la face ne doit comporter ni joint monté ou écarté, ni fente ouverte d'une
largeur supérieure à 5 mm mesurée en rive, ni nœud sauté d'un diamètre supérieur à 10 mm.
Ces panneaux de contreplaqué doivent être composés de cinq plis au minimum et doivent avoir une
épaisseur minimale de 10 mm. Pour les panneaux rainurés, l'épaisseur est mesurée en fond de rainure.
pour les sections supérieures à 2200 mm² avec les deux dimensions supérieures à 22 mm de
classement ST III suivant la NF P52-001-1 ; soit
pour les sections inférieures à 2200 mm², avoir une masse volumique moyenne supérieure à
380 kg/m3 et sur leurs faces ne sont admis que les nœuds dont le diamètre est inférieur à 1/3 de la
somme des dimensions des deux faces.
Tous les panneaux mentionnés en 3.2 Panneaux de contreventement peuvent être utilisés.
Les panneaux faisant l'objet du présent article, non pris en compte dans la justification mécanique des
ouvrages, peuvent être utilisés pour conférer au mur à ossature bois des propriétés particulières
concernant son comportement en situation d'incendie ou pour répondre à certaines exigences
acoustiques.
La mise en œuvre de ces panneaux, dans le respect des exigences du NF DTU 31.2 P1-1 (CCT), peut
également jouer un rôle de barrière à la diffusion de vapeur d'eau, de support d'isolants, ou participer à
la résistance aux chocs de sécurité.
5 Matériaux isolants
Les matériaux isolants doivent être à base de laine minérale manufacturés en panneaux, panneaux roulés
rigides ou semi-rigides avec ou sans surfaçage. Pour l'application du présent document, ces produits
isolants doivent satisfaire aux exigences listées dans le Tableau 3 qui précise les caractéristiques, les
exigences et les méthodes de mesures. Ils doivent être conformes à la norme NF EN 13162 et justifier des
caractéristiques suivantes pour le présent DTU.
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Les revêtements et surfaçages des isolants même jointoyés ne peuvent pas être considérés comme
système pare-vapeur au sens du présent document.
NOTE 2 Le NF DTU 31-2 P1-1 (CCT) indique, lorsque les isolants sont revêtus ou surfacés, les précautions à
prendre.
Les isolants doivent être placés entre les montants, poteaux, les solives, les chevrons, les ossatures
secondaires, etc. et doivent satisfaire la classe de « semi-rigidité » selon le test de déviation sous poids
propre décrit en annexe A du présent document pour une mise en œuvre sur chantier en parois verticales
ou inclinées, ainsi que pour la mise en œuvre en atelier, quelle que soit la paroi réalisée.
Les produits à base de laine minérale en vrac ne sont pas visés par le présent document.
avec feuille plastique ou élastomère contre les remontées capillaires dans les murs, conforme à la
norme NF EN 14909 (type A), résistante aux agents alcalins, présentant une résistance à la déchirure
au clou supérieure ou égale à 120 N, exprimée suivant la norme NF EN 12310-1.
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7 Membranes pare-vapeur
Ces pare-vapeur doivent être souples, être conformes à la NF EN 13984 et satisfaire aux exigences listées
dans le Tableau 4.
Tableau 4 — Spécifications des pare-vapeur conformément à la norme NF EN 13984 pour
application sur construction à ossature bois (Support continu et discontinu)
Critère Exigence
Résistance en traction (NF EN 12311-2) [N/5 cm] ≥ 100
Résistance à la déchirure au clou (NF EN 12310-1) [N] ≥ 40
NOTE 2 Il appartient à l’entrepreneur de s’assurer que le fabricant de pare-vapeur fournit un produit avec une
fiche technique contenant les informations ci-dessus, afin d’être en possession des informations.
Les membranes pare-vapeur de raccordement doivent posséder à minima les mêmes propriétés que les
membranes pare-vapeur décrites ci-dessus et peuvent être revêtues de surfaces autocollantes (simples
face ou double face) qui respectent les exigences du 11.4 du présent document. La valeur Sd de cette
membrane doit être supérieure ou égale à celle du pare-vapeur de la partie courante du mur.
Critère Exigence
Résistance en traction (NF EN 12311-2) [N/5 cm] ≥ 100
Résistance à la déchirure au clou (NF EN 12310-1) [N] ≥ 40
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L’utilisation des barrières à la vapeur d’eau à Sd variable n’est pas visée par le présent document.
Lorsque cette barrière souple à la diffusion de vapeur d'eau est mise en œuvre en atelier, sur des parois
préfabriquées, celle-ci doit être de type A, selon NF EN 13984.
Le respect des présentes spécifications doit être annoncé dans la fiche technique du produit et mise à
disposition des intervenants sur chantier. Cette fiche doit être conforme à la norme NF EN 13984.
NOTE 1 Les complexes kraft-polyéthylène associés en usine aux rouleaux ou panneaux isolants destinés à
l’isolation thermique par l’intérieur, même jointoyés sur chantier, ne sont pas considérés comme une barrière
souple à la diffusion de vapeur d'eau.
NOTE 2 Il appartient à l’entrepreneur de s’assurer que le fabricant de barrière souple à la diffusion de vapeur
d'eau fournit un produit avec une fiche technique contenant les informations ci-dessus, afin d’être en possession
des informations.
NOTE 3 Ces membranes ne constituent pas un pare-vapeur au sens de l’article 7 du présent document.
Les membranes de raccordement intégrées dans le plan de la barrière à la vapeur d'eau doivent posséder
à minima les mêmes propriétés que les membranes décrites ci-dessus et peuvent être revêtues de
surfaces autocollantes (simples face ou double face) qui doivent respecter les exigences du 11.4 du
présent document. La valeur Sd de cette membrane doit être supérieure ou égale à celle des éléments à
raccorder.
9 Membranes pare-pluie
Ces membranes pare-pluie doivent être souples, être conformes à la NF EN 13859-2 et satisfaire aux
exigences listées dans les Tableaux 6a et 6b.
28
Afnor,
PourNormes
NF DTU 31.2 P1-2
Résistance à la neuf W1 W1 W1 W1
pénétration de l'eau vieilli W1 (4) W1 (3) W1 (4) W1 (3)
NF DTU 31.2:2019-05+
29
Afnor,
PourNormes
NF DTU 31.2 P1-2
Résistance mécanique - OPTION 2 : Cas des pare-pluies produits selon la technologie dite « filage éclair » en PEHD dont la masse surfacique est comprise
entre 55 et 90 g/m²
NF DTU 31.2:2019-05+
30
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Les propriétés de transmission à la vapeur d'eau (valeur Sd) doivent être déterminées conformément à
la norme NF EN ISO 12572 (série C).
La résistance en traction doit être déterminée conformément à la norme NF EN 12311-2.
La résistance à la déchirure au clou doit être déterminée conformément à la norme NF EN 12310-1.
La stabilité dimensionnelle doit être déterminée conformément à la norme NF EN 1107-2.
La souplesse à basse température doit être déterminée conformément à la norme NF EN 1109.
NOTE 1 Le NF DTU 31-2 P1-1 (CCT) indique pour certains revêtements extérieurs la nécessité ou le caractère
facultatif de la mise en œuvre d’un pare-pluie.
NOTE 2 Les prescriptions des Tableaux 6a et 6b ne s’appliquent pas aux bardages rapportés différents de ceux
cités dans ce tableau, notamment les bardages rapportés à joints ouverts supérieurs à 8 mm et/ou dont la surface
des joints ouverts entourant l’élément de peau de bardage est > 1,5 % de la surface de cet élément. Dans le cas de
bardages rapportés non mentionnés dans les Tableaux 6a et 6b, l’Avis Technique du bardage rapporté précise les
spécifications du pare-pluie.
L’acceptation des membranes pare-pluie doit être réalisée suivant la procédure décrite dans l'annexe C.
NOTE 3 La certification "QB 38", ou son équivalent dans les conditions indiquées dans l’avant-propos, vaut la
preuve du respect des niveaux de performance des caractéristiques requises par le présent paragraphe.
soit , pour les panneaux de fibres de moyenne densité (MDF), être classé MDF-RWH suivant la norme
NF EN 622-5.
NOTE 1 La certification "CTB-MDF RH", ou son équivalent dans les conditions indiquées dans l’avant-propos,
vaut la preuve du respect des niveaux de performance des caractéristiques requises par le présent document.
Ces panneaux doivent être usinés avec rainure et languette 4 rives pour une pose avec « emboîtement »
assurant la protection au niveau des joints de panneaux.
La résistance à la diffusion de vapeur d’eau de ces panneaux doit justifier d’une valeur Sd ≤ 0,5 m
déterminée par essai selon NF EN ISO 12572 suivant le climat C.
Les valeurs à afficher pour cette résistance à la diffusion de vapeur d’eau sont :
le facteur de résistance à la vapeur d’eau µ, en coupelle humide ;
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Ces valeurs sont des valeurs moyennes calculées sur la base d’essais menés sur 5 éprouvettes en coupelle
humide conformément à l’annexe B du présent document.
NOTE 2 Les conditions d'essai "coupelle humide" sont retenues car elles sont plus représentatives que les
conditions "coupelle sèche" pour les usages d'écran rigide posés coté extérieur.
Le fond de joint doit être un matériau compressible et élastique, tout en étant capable de résister aux
pressions développées lors du serrage du mastic.
Le fond de joint doit rester imputrescible à l'humidité, être compatible avec le mastic à venir et le primaire
éventuel, tel que vérifié par les essais de convenance (voir 11.2.1.) et ne pas gêner les déformations du
mastic.
Les propriétés du présent paragraphe doivent être conservées jusqu'à la température de + 70 °C.
La section du fond de joint, supérieure à la largeur initiale du joint à surfaces parallèles, doit être choisie
en fonction de sa compressibilité.
Les fonds de joints doivent être en mousse de polyéthylène expansé à cellules fermées, utilisés en cordons
ou bandes de section rectangulaire.
Une bande de mousse imprégnée de résine conforme à la norme NF P85-570, peut être utilisée en tant
que fond de joint (mousses de classe 1 et de classe 2 selon la norme NF P 85-570).
11.2 Mastics
11.2.1 Mastics à extruder
Pour les essais de type initiaux, les mastics doivent être conformes et classés selon NF EN ISO 11600.
Les mastics utilisés doivent être de classe 25 E, 12.5 P ou 12,5 E, ceci afin de compenser les déformations
rencontrées sur les éléments et composants des parois à ossature bois.
NOTE Le « Label SNJF », ou son équivalent dans les conditions indiquées dans l’avant-propos, vaut la preuve
du respect des niveaux de performance des caractéristiques requises par le présent document.
Pour des supports autres que le mortier, l’aluminium anodisé ou le verre, des essais de convenance
doivent être réalisés selon les prescriptions du NF DTU 44.1 P1-2.
Le mastic utilisé doit aussi être compatible avec le matériau pour fond de joint.
L'aptitude à la fonction des mastics de calfeutrement, destinés à être en contact avec les supports pare-
pluie et pare-vapeur, doit être caractérisée selon les essais de convenance définis en annexe F du présent
document.
Les mastics en cordons préformés doivent être conformes aux spécifications de la norme NF P30-303, ou
NF P30-305, ou NF P85-550.
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Les mousses imprégnées pré-comprimées doivent être conformes aux spécifications de la norme
NF P85-570 et par référence à cette norme, seules les mousses imprégnées pré-comprimées de classe 1
peuvent être utilisées.
Les bandes, colles, mastic-colles, ou tout autre accessoire adhésif utilisé pour le jointoiement permettant
de rétablir la continuité du système d’étanchéité à l’eau (côté extérieur de la paroi) ou de la barrière à la
vapeur d’eau (côté intérieur de la paroi) doivent être compatibles avec le support sur lequel ils sont collés
(pare-pluie, pare-vapeur, panneaux, les écrans rigides, angles préformés…).
L’acceptation des bandes, colles et accessoires adhésifs sur chantier doit être réalisée suivant la
procédure décrite dans l'annexe D.
NOTE La certification "CTB Composants et Systèmes Bois", ou son équivalent dans les conditions indiquées
dans l’avant-propos, vaut la preuve du respect des niveaux de performance des caractéristiques requises par le
présent paragraphe.
11.4.2 Spécifications
La résistance au cisaillement (avant et après vieillissement) doit être évaluée selon la norme
NF EN 12317-2.
La résistance au pelage doit être évaluée selon la norme NF EN 12316-2.
Les critères de conformité sont détaillés dans le Tableau 7.
Tableau 7 — Caractéristiques des jonctions réalisées par bandes adhésives ou collage du
système barrière à la vapeur d’eau
Critère de conformité
Résistance Spécifications d’essai
(unité : N/50 mm)
- Pour les adhésifs, essai sur largeur utile ;
- Pour les mastics, essai sur surface de collage de section
Au cisaillement 25 mm x 25 mm.
40 N
(neuf) Délai de stabilisation avant essai :
- Mastic : une semaine, ou défini par le fabricant ;
- Adhésif : 24 heures ou défini par le fabricant.
Au cisaillement - Pour les adhésifs, essai sur largeur utile ; ≥ 70% de la valeur
(vieilli : 50°C +50 % - Pour les mastics, essai sur surface de collage de section initiale avec 30 N
HR et 168 heures) 25 mm x 25 mm minimum.
- Pour les adhésifs, essai sur largeur utile ;
Au pelage - Pour les mastics, essai sur surface de collage de section 25 N
25 mm x 25 mm
NOTE Les essais sont menés sur la face ou les faces adhésive(s) en fonction de leur nature et de leur sens de
pose.
Lorsque la jonction est opérée sur deux supports de nature différente, les essais de caractérisation
doivent être réalisés sur chacun des films.
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Les accessoires du système d’étanchéité (passe-câbles, œillets…) auto-adhésifs et devant être collés
directement sur les membranes ou les panneaux doivent également être soumis à l’essai de la même
manière avec les mêmes exigences.
La résistance au cisaillement (avant et après vieillissement) doit être évaluée selon la norme
NF EN 12317-2.
La résistance au pelage doit être évaluée selon la norme NF EN 12316-2.
Les critères de conformité sont détaillés dans le Tableau 8.
Tableau 8 — Caractéristiques des jonctions réalisées par bandes adhésives ou collage du
système d’étanchéité à l’eau
Critère de conformité
Résistance Spécifications d’essai
(unité : N/50 mm)
- Pour les adhésifs, essai sur largeur utile ;
- Pour les mastics, essai sur surface de collage de section
Au cisaillement 25 mm x 25 mm.
40 N
(neuf) Délai de stabilisation avant essai :
- Mastic : une semaine, ou défini par le fabricant ;
- Adhésif : 24 heures ou défini par le fabricant.
- Pour les adhésifs, essai sur largeur utile ;
Au cisaillement ≥ 50% de la valeur initiale et
- Pour les mastics, essai sur surface de collage de section
(vieilli (1),(2)) 30 N minimum.
25 mm x 25 mm
- Pour les adhésifs, essai sur largeur utile ;
Au pelage - Pour les mastics, essai sur surface de collage de section 15 N
25 mm x 25 mm
(1) Vieillissement - Conditionnement traitement thermique :
14 jours à (23±2) °C - (50±10) % HR ou à définir par le fabricant
+ 4 jours à (70±2) °C
+24h à (23±2) °C-(50±10) % HR.
(2) Essai de vieillissement : annexe C NF EN 13859-2 (336 h UV ou 1000 h selon l'exposition maximale en phase chantier
respectivement de 15 jours et de 3 mois, le bardage étant à joints fermés).
Essai de vieillissement : annexe C NF EN 13859-2 (5000 h UV, pour une exposition en phase chantier maximale de
6 mois).
NOTE 1 Les essais sont menés sur la face ou les faces adhésive(s) en fonction de leur nature et de leur sens de
pose.
Lorsque la jonction est opérée entre deux types de film de nature différente les essais de caractérisation
doivent être mené sur chacun des films.
NOTE 2 A chaque fois qu'il est question de mastic, c'est sur une application sur support rigide.
Les accessoires du système d’étanchéité (passe-câbles, œillets…) auto-adhésifs et devant être collés
directement sur les membranes ou les panneaux doivent également être soumis à l’essai de la même
manière avec les mêmes exigences.
Il s’agit des bandes adhésives, de bandes de raccordement autocollantes, ou tout produit autocollant
destiné à être collé sur un autre élément de la construction (membranes, panneaux à base de bois,
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Afnor, Normes en ligne le 10/05/2019 à 16:07 NF DTU 31.2:2019-05
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menuiseries extérieures…). Ces produits doivent répondre aux exigences du 11.4.1 et 11.4.2 suivant leurs
usages.
Pour certaines applications définies dans le présent DTU, un primaire d’accroche est appliqué sur le
support avant la mise en œuvre des bandes adhésives ou du mastic-colle.
L’évaluation de la résistance au cisaillement ou au pelage et le respect des spécifications des 11.4.1 et
11.4.2 ci-dessus doit prendre en compte la présence ou non de ce primaire d’accroche, choisi selon les
prescriptions du fournisseur de ruban adhésif ou du mastic-colle.
Les manchons de raccordement pour les conduits ou gaines, les œillets passe-câble ou passe-gaine
doivent être en plastique souple ou élastomère et présenter une lumière dont les dimensions doivent être
inférieures à celles de l’élément les traversant, de manière à permettre lors de la mise en œuvre le
rétablissement de l’étanchéité à l’eau côté extérieur de la paroi et à l’air côté extérieur par serrage.
Il est admis que le serrage est assuré si les dimensions (diamètre) du manchon ou de l’œillet sont
inférieures de 10% à celles de l’élément traversant.
La souplesse à basse température des manchons et œillets destinés à être utilisés côté extérieur de la
paroi (avec le pare-pluie) doit être évaluée conformément à la norme NF EN 13859-2 et présenter une
performance supérieure ou égale à celle du pare-pluie (T ≤ -5°C).
Les angles plastiques préformés peuvent être utilisés pour rétablir la continuité des films pare-pluie
souples dans les angles des baies.
Les exigences sur les propriétés du matériau doivent être validées avant thermoformage.
Les angles plastiques préformés doivent être réalisés en thermoplastiques souples ou élastomères et être
fabriqués dans un matériau conforme aux exigences de la norme NF EN 13956.
Les propriétés mécaniques de ces angles doivent être supérieures ou égales à celle des membranes pare-
pluie définies à l’article 9.
Leur résistance à la pénétration de l’eau doit être de niveau W1, neuf et vieilli.
La souplesse à basse température des angles plastiques préformés doit être évaluée conformément à la
norme NF EN 13859-2 et présenter une performance supérieure ou égale à celle du pare-pluie (T ≤ -5°C).
Si les angles plastiques préformés ne sont pas exposés aux UV, le vieillissement doit être de 336 h UV
selon les critères de la norme NF EN 13859-2 dont relèvent les films pare-pluie.
Si les angles plastiques préformés sont exposés aux UV, (derrière des joints inferieurs à 8 mm) le
vieillissement doit être de 5000 h UV.
Ces angles préformés doivent présenter les caractéristiques géométriques suivantes (voir Figure 1) :
35
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Légende
a = 30 mm b = 100 mm c = 100 mm
Figure 1 — Dimensions minimales des angles préformés
NOTE Les fiches techniques des fabricants précisent si le produit peut être exposé aux UV.
Les membranes d’étanchéité souples à coller doivent être constituées de matériaux de synthèse ou de
bitume modifié renforcé.
Elles doivent répondre aux spécifications du Tableau 9.
Tableau 9 — Spécifications auxquelles répondent les membranes d’étanchéité pour l'étanchéité
à l'eau en périphérie des baies
pour un bardage à joint au sens du renvoi 1 du Tableau 6b, tel que défini dans l'annexe C de la norme
NF EN 13859-2 (5000 h UV) ;
pour un bardage à claire-voie (selon l'annexe A de la norme NF DTU 41-2 P1-1 d’août 2015), tel que
défini dans l'annexe C de la norme NF EN 13859-2 (5000 h UV).
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La durée d’exposition maximale aux intempéries, avant la mise en œuvre du revêtement extérieur de la
membrane d’étanchéité doit être identique à celle des films pare-pluies souples.
L’évaluation de la continuité des plans d'étanchéité à l'eau entre pare-pluie souple et membrane
d'étanchéité pas mastic-colle doit être réalisée suivant la procédure décrite dans l'annexe E.
Ces produits sont utilisés en extérieur, comme bavettes, capotages de protection des pièces d’appuis ou
des linteaux et plus généralement des habillages des tableaux de baies.
Les tôles prélaquées en aluminium doivent être conformes à la norme NF EN 1396 et avoir une épaisseur
minimale de 15/10 (1,5 mm).
Les tôles prélaquées en acier doivent être conformes aux normes NF EN 10169 et NF P34-301 et avoir
une épaisseur minimale de 10/10 (1,0 mm).
Les tôles d’aluminium prélaquées doivent être, selon l’environnement d’utilisation, de catégories 3 ou 4
conformément au Tableau C1 de la norme NF EN 1396.
La catégorie des tôles doit être précisée et les PV d’essais être réalisés selon la norme NF EN 1396.
Pour les indices de résistance à la corrosion ou de résistance aux UV, égaux à 3, le choix définitif des
revêtements ainsi que ses caractéristiques doivent être arrêtés après validation par le fabricant (voir
Tableau 10).
Tableau 10 — Indices de résistance à la corrosion et de résistance aux UV selon l’environnement
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les performances des chevilles métalliques, boîtiers, étriers et équerres métalliques soient évaluées,
pour répondre aux sollicitations définies, par la note de calcul du projet ;
NOTE 1 L’ETE selon un DEE fondé sur l’ETAG 001 du 27-06-2013 est une méthode d’évaluation des
performances des chevilles d’ancrage métalliques pour une utilisation dans le béton.
NOTE 2 L’ETE selon un DEE fondé sur l’ETAG 015 du 22-04-2013 est une méthode d’évaluation des
performances des connecteurs tridimensionnels de type boitiers, étriers et équerres métalliques.
les connecteurs métalliques emboutis et les plaques à clous soient conformes à la norme
NF EN 14545.
Les assemblages fabriqués sur mesure doivent être réalisés à partir d’aciers de nuances et qualités
conventionnelles définies dans la norme NF EN 10025 partie 1 à 6, compatibles avec les règles définies
dans les Eurocodes 3 et 5 (respectivement NF EN 1993-1-1 et NF EN 1995-1-1).
12.1.2 Exigences
Les matériaux de fixation et d'assemblage, en fonction de leur usage, doivent satisfaire au minimum aux
exigences de l'Eurocode 5 (NF EN 1995-1-1). Le Tableau 11 définit les choix des protections des
matériaux à utiliser en fonction de la classe de service et du type d'assemblage.
Tableau 11 — Exemples de dispositions concernant le choix des matériaux ou de la protection
vis-à-vis de la corrosion pour les assemblages
Classes de service b
Assemblages
1 (intérieur sec) 2 (intérieur humide) 3 (extérieur)
Fe/Zn 12c Fe/Zn 25c
Pointes, vis et tirefonds avec Ø ≤ 4 mm Rien
Z275 a Z350 a
Boulons, broches, pointes, vis et tirefonds Fe/Zn 25c
Rien Rien
avec Ø > 4 mm Z350 a
Fe/Zn 12c Fe/Zn 12c
Agrafes Acier inoxydable
Z275 a Z275 a
Plaques métalliques embouties et plaques Fe/Zn 12c Fe/Zn 12c
Acier inoxydable
à clous d'épaisseur ≤ 3 mm Z275 a Z275 a
Plaques métalliques d'épaisseur Fe/Zn 12c Fe/Zn 25c
Rien
comprises entre 3 mm et 5 mm Z275 a Z350 a
Fe/Zn 25c
Plaques métalliques d'épaisseur > 5 mm Rien Rien
Z350 a
a Revêtement par galvanisation à chaud conforme à NF EN ISO 1461 pour les pointes et la NF EN ISO 10684 pour les
tirefonds et vis.
b Pour des conditions particulièrement corrosives définies par les documents particuliers du marché (DPM), il convient
d'envisager le Fe/Zn 40, un revêtement par galvanisation à chaud ou par shérardisation, ou de l'acier inoxydable.
Les matériaux de fixation et d'assemblage recevant une protection électrolytique doivent être conformes
à la norme NF EN ISO 4042.
Les matériaux de fixation et d'assemblage recevant un revêtement par galvanisation à chaud doivent être
conformes à la norme NF EN 10346 pour les plaques, NF EN ISO 1461 pour les pointes et la
NF EN ISO 10684 pour les tirefonds et vis.
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Les matériaux de fixation et d'assemblage recevant un revêtement par shérardisation doivent être
conformes à la norme NF EN 13811.
Les matériaux de fixation et d'assemblage en acier inoxydable doivent être conformes à la norme
NF EN 10088-3 pour les matériaux de section circulaire et la NF EN 10088-2 pour les plaques.
L'utilisation de pointes montées sur fil métallique pour pose au pistolet cloueur n'est pas admise pour les
ouvrages visibles.
Pour la compatibilité entre les éléments constitutifs de la fixation et l’élément bois à assembler est définie
dans le Tableau 12.
Tableau 12 — Compatibilité des essences de bois et des métaux
Matériaux zinc cuivre alu plomb acier inox acier galvanisé acier acier peint
Sapin
Pin oui oui oui oui oui oui oui oui
Peuplier
Chêne Selon
Châtaignier non oui non non qualité oui a oui oui
Douglas inox
a Pour les classes de service 1 et 2.
Les agrafes en acier galvanisé doivent être conformes à la norme NF EN 14592 et leur longueur permettre
un ancrage supérieur ou égal à 15 mm dans le bois.
Les pastilles positionnées sous la tête des agrafes pour le maintien du pare-vapeur doivent être en
plastique rigide et avoir un diamètre supérieur ou égal à 25 mm.
12.3 Cas particulier des vis de fixation des écrans rigides en panneau de fibre de bois
Ces vis doivent avoir un congé de filetage sous la tête. La longueur de la partie non filetée doit être
supérieure ou égale à celle de l’écran et du tasseau support de revêtement extérieur.
13 Calage
En phase chantier, le calage de réglage doit permettre la stabilité provisoire de l’élément de structure en
attendant la fixation définitive.
Une fois l'ouvrage achevé, le calage d’appui doit assurer de façon définitive la transmission des efforts et
la stabilité de l’élément structurel calé.
Les caractéristiques mécaniques, la durabilité et les dimensions des cales d'appui doivent être
supérieures ou égales à celles des parties d’ouvrage à caler. Elles doivent être conçues et disposées de
façon à permettre un garnissage éventuel. Elles doivent rester en place après fixation définitive.
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Annexe A
(normative)
A.1 Généralités
Pour certaines applications en parois verticales (cloisons de doublage ou contre cloisons), le produit
isolant doit être semi-rigide. Le produit isolant doit satisfaire les critères suivants qui définissent le
caractère semi-rigide en fonction de la déviation sous poids propre du produit.
Le critère à satisfaire correspond à D ≤ 0,12 m.
Avec D : déviation sous poids propre, l'isolant débordant de 0,35 m au-delà d'une surface plane de
référence.
Dans l’attente d’une norme européenne spécifique, l’essai est réalisé comme suit avec pour objet
d’apprécier la déviation sous poids propre d’un isolant par mesure de la déviation (D) d’un pas de 0,35 m
d’une éprouvette dépassant d’un support et le critère est D ≤ 0,12 m.
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Légende
1 Position initiale de l'isolant
d Déport de 350 mm
D déviation moyenne sous poids
l/4 position de mesure de la déviation éventuelle
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Annexe B
(normative)
B.1 Généralités
B.1.1 Caractéristiques contrôlées
L’acceptation porte sur l’ensemble des caractéristiques définies dans les normes NF EN 636 pour les
panneaux contreplaqués, NF EN 312 pour les panneaux de particules, NF EN 300 pour les panneaux OSB,
NF EN 14374 pour les lamibois (LVL), NF EN 622-5 pour les panneaux de fibres MDF-RWH ou NF EN
12775 pour les bois panneautés (SWP) et au 3.2 du présent document.
Le contrôle porte aussi sur la détermination par essai du facteur de résistance à la diffusion de la vapeur
d’eau (μ) et de l’épaisseur de la lame d’air équivalente (Sd) par application de la NF EN ISO 12572 sauf
pour les bois panneautés, pour lesquels la détermination par essai de cette propriété est facultative.
L'acceptation du lot de panneaux doit être réalisée par un organisme reconnu et indépendant qui doit
être soit un organisme notifié, soit un organisme d’inspection conforme à la NF EN ISO/CEI 17020. Il
intervient pour l'acceptation du lot et pour la conformité du lot en fonction des résultats d’essais.
Les essais doivent être effectués dans un laboratoire conforme à la norme NF EN ISO/CEI 17025.
NOTE 1 Cette exigence est remplie en cas de laboratoire accrédité par le COFRAC, pour ces essais.
NOTE 2 L'attention est attirée sur le fait que l'exécution des essais de laboratoire destinés à vérifier la conformité
des panneaux dérivés du bois aux spécifications de la norme nécessite un délai minimal de huit semaines.
B.1.4 Symboles
Ac Nombre d'acceptations
AQL Niveau de qualité acceptable
L Seuil limite d'exigence
m Nombre d'éprouvettes découpées dans chaque panneau de l'échantillon et dans chacune des deux
directions
n Taille de l'échantillon (nombre de panneaux)
N Nombre de panneaux dans un lot, c'est-à-dire taille du lot
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Re Nombre de rejets
t Coefficient à appliquer pour obtenir la valeur d'exclusion unilatérale à 5 % lié au nombre de
panneaux
U Plafond limite d'exigence
B.1.4.2 Indices
B.2 Échantillonnage
B.2.1 Identification du lot
S'assurer que le lot à contrôler est constitué d'un ensemble de panneaux provenant du même fabricant
et étant de même type, qualité, classe et gamme d'épaisseurs ou épaisseur. Dans le cas contraire, chaque
lot doit être contrôlé.
Dans chaque lot à contrôler, le nombre de panneaux à sélectionner au hasard convenu au préalable entre
les parties pour l'essai dépend de la taille du lot à contrôler.
B.2.2.2 Tailles de l'échantillon pour un contrôle par mesures
Taille a d’échantillons nl
Taille du lot nl
Panneaux contrôlés selon NF EN 326-2
≤ 90 5
91 à 150 8
151 à 280 13
281 à 500 20
501 à 1200 32
1201 à 3200 50
3201 à 10 000 80
10 001 à 35000 125
Subdiviser les lots à contrôler plus importants
a Ces tailles d’échantillons correspondent, selon la NF ISO 3951-1, respectivement à un contrôle normal de niveau 1 des
panneaux contrôlés conformément à la norme NF EN 326-2.
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Le nombre minimum d'éprouvettes m découpées dans chaque panneau est donné soit dans la norme
NF EN 326-1, soit dans la norme NF EN de la méthode d'essai concernée.
Réaliser la découpe des éprouvettes, selon l'article 6 de la norme NF EN 326-1.
Exprimer les résultats d'essai selon l'article 7 (7.1 à 7.3.5) de la norme NF EN 326-1.
Les valeurs de t, en fonction de la taille de l'échantillon nl sont données dans le Tableau B.2.
Tableau B.2 — Valeurs de t unilatérales en fonction de la taille de l'échantillon nl
Dans le but d'évaluer les résultats d'essai où le panneau est simplement classé comme « défectueux » ou
« non défectueux », on doit réaliser le contrôle par attribut.
B.3.4.2 Plan d'échantillonnage
La taille de l'échantillon nl qui dépend de la taille du lot contrôlé NI est donnée dans le Tableau B.1.
Si le nombre de défectueux trouvé dans l'échantillon est égal ou inférieur au nombre d'acceptation Ac du
Tableau B.3, considérer le lot contrôlé comme acceptable.
Si le nombre de défectueux est égal ou supérieur au nombre de rejets Re, rejeter le lot contrôlé.
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Taille de l’échantillon nl Ac Re
5 0 1
8 1 2
13 1 2
20 2 3
32 3 4
50 5 6
80 7 8
125 10 11
Le rapport de contrôle d'un lot de panneaux doit contenir au minimum les informations suivantes :
la date et le lieu de l'échantillonnage et les personnes présentes lors de l'échantillonnage ;
la description de chaque lot contrôlé (au moins le fabricant ou le fournisseur, le type, la qualité,
l'épaisseur) ;
les résultats d'essai pour chaque lot contrôlé selon B.4.2, B.4.3 et B.4.4.2 ;
la décision sur la conformité du lot contrôlé avec les exigences selon B.4.3 et B.4.4.2.
Les valeurs déclarées sont la valeur la plus faible des valeurs moyennes mesurées (Sdm,min) et la valeur la
plus forte des valeurs moyennes mesurées(Sdm,max).
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Annexe C
(normative)
C.1 Généralités
C.1.1 Caractéristiques contrôlées
L'acceptation porte sur l’ensemble des propriétés des pare-pluie souples figurant à l’article 9 du présent
document.
NOTE Les essais de laboratoire ont un délai minimal de quatorze semaines auquel s'ajoute le délai de
préparation.
L'acceptation du lot de pare-pluie souple doit être réalisée par un organisme reconnu et indépendant, tel
qu'un organisme d'inspection conforme à la NF EN ISO/CEI 17020. Il intervient pour l'acceptation du lot
et pour la conformité du lot en fonction des résultats d'essais.
Les essais sont effectués dans un laboratoire conforme à la norme NF EN ISO/CEI 17025.
C.2 Échantillonnage
C.2.1 Lots de contrôle
La fourniture est divisée en lots de 1 500 m² au plus provenant d'une même fabrication. Une fourniture
ou une fraction de moins de 1 500 m² compte pour un lot. Un lot fait au moins 150 m².
C.2.2 Échantillon
Les prélèvements sont faits suivant un processus de hasard convenu au préalable entre les parties. Les
rouleaux de pare-pluie sont affectés d'une marque permettant d'identifier le lot dont ils sont issus.
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la description de chaque lot contrôlé (au moins l'usine de production, le nom du pare-pluie souple,
son format) ;
les résultats d'essai pour chaque lot contrôlé et la décision sur la conformité du lot avec les exigences
selon l'article C.3.
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Annexe D
(normative)
D.1 Généralités
D.1.1 Caractéristiques contrôlées
L'acceptation doit porter sur l’ensemble des propriétés des bandes adhésives, mastics-colle et autres
accessoires adhésifs figurant au 11.4 du présent document, pour les supports du chantier faisant l'objet
de l'acceptation.
L'acceptation des lots de ruban adhésif, de mastic-colle et des autres accessoires adhésifs doit être
réalisée par un organisme reconnu et indépendant, tel qu'un organisme d'inspection conforme à la
NF EN ISO/CEI 17020. Il intervient pour l'acceptation du lot et pour la conformité du lot en fonction des
résultats d'essais.
Les essais doivent être effectués dans un laboratoire conforme à la norme NF EN ISO/CEI 17025.
D.2 Échantillonnage
D.2.1 Échantillon et préparation des éprouvettes
D.2.1.1 Spécifications
Les campagnes d’essai doivent être réalisées sur des séries de 5 éprouvettes, pour des jointements de
système film/film, mais également de système film/support de référence, définis ci-après.
Lors de la préparation des éprouvettes, les rubans adhésifs et les mastics-colle doivent être mis en œuvre
à l’aide d’un rouleau d'acier de 5000 g (± 10 g).
L’utilisation du rouleau de pression doit être effectuée de sorte que les échantillons soient chargés
uniquement par le poids du rouleau de pression lui-même.
Le rouleau de pression peut être mécanique ou manuel, le déplacement du rouleau doit être réalisé par
déplacements successifs de 10 mm (à-coups).
Chaque partie de la liaison adhésive doit être laminée 2 fois avec le rouleau de pression au cours de la
préparation de l'échantillon.
NOTE Pour les supports épais il est particulièrement important de veiller à ce que l’ensemble de l’adhésif
puisse être pressé.
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Afnor, Normes en ligne le 10/05/2019 à 16:07 NF DTU 31.2:2019-05
Pour : GINGER CEBTP +
Les prélèvements doivent être faits suivant un processus de hasard convenu au préalable entre les
parties. Les adhésifs doivent être affectés d'une marque permettant d'identifier le lot dont ils sont issus.
l’aluminium anodisé doit être préparé tel que les supports soient trempés dans de l’acétone, puis
posés sur chant, sur un égouttoir (éviter de les poser sur du papier absorbant car il y a risque
d’initiation d’une amorce de déchirure adhésive à l’endroit même où la tranche a été en contact avec
le papier). Laisser évaporer pendant 10 min sans les essuyer.
D.3.1.2 Essais
Les essais sur les supports de référence doivent être menés afin de vérifier la conformité aux exigences
définies au 11.4.
Les essais à réaliser sont les suivants :
essai de cisaillement à l’état neuf selon la NF EN 12317-2 ;
Les essais doivent être conduits conformément aux exigences de la norme ISO 17025.
D.3.2.1 Généralités
Afin de vérifier l’efficacité de la fixation de l’adhésif sur le(s) support(s) du chantier (support(s)
distinct(s) des supports de référence), des essais de convenance doivent être réalisés.
Les essais de convenance doivent être pratiqués individuellement sur chacun des supports mis en œuvre.
D.3.2.2 Expression des modes de rupture
Les modes de rupture peuvent être identifiés de la manière suivante pour les rubans adhésifs :
rupture adhésive (absence complète de matière adhésive sur le des supports) ;
rupture cohésive partielle (rupture partielle dans le support indiquant une faible adhérence) ;
49
Afnor, Normes en ligne le 10/05/2019 à 16:07 NF DTU 31.2:2019-05
Pour : GINGER CEBTP +
Les modes de rupture peuvent être identifiés de la manière suivante pour les mastics-colle :
rupture adhésive (absence complète de de mastic-colle sur l’un des supports) ;
Les essais de convenance doivent être pratiqués par un essai de pelage manuel qualitatif.
En cas de rupture adhésive, de rupture cohésive ou de rupture cohésive partielle, un essai de cisaillement
doit être réalisé conformément aux spécifications exprimées dans l’EN12317-2, et les valeurs obtenues
doivent vérifier les exigences exprimées dans le 11.4.
En cas de rupture dans le support ou de rupture dans le ruban adhésif, l’essai de cisaillement n’est pas
nécessaire.
D.3.2.4 Cas des mastics-colle
Les essais de convenance peuvent être pratiqués par un essai de pelage manuel qualitatif.
En cas de rupture adhésive, de rupture cohésive, de rupture cohésive partielle ou de rupture mixte, un
essai de cisaillement doit être réalisé conformément aux spécifications exprimées dans l’EN12317-2, et
les valeurs obtenues doivent vérifier les exigences exprimées dans le 11.4.
En cas de rupture dans l’un des supports, l’essai de cisaillement n’est pas nécessaire.
L’essai de cisaillement, à l’état initial et après traitement thermique, réalisé selon les préconisations de
la NF EN 12317-2 doit vérifier les exigences du Tableau 7.
L’essai de cisaillement, à l’état initial et après traitement thermique, réalisé selon les préconisations de
la NF EN 12317-2 doit vérifier les exigences du Tableau 8.
50
Afnor, Normes en ligne le 10/05/2019 à 16:07 NF DTU 31.2:2019-05
Pour : GINGER CEBTP +
la description de chaque lot contrôlé (au moins l'usine de production, le nom du pare-pluie souple,
son format) ;
les résultats d'essai pour chaque lot contrôlé et la décision sur la conformité du lot avec les exigences
selon l'article D.3.
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Afnor, Normes en ligne le 10/05/2019 à 16:07 NF DTU 31.2:2019-05
Pour : GINGER CEBTP +
Annexe E
(normative)
E.1 Généralités
La présente annexe traite de l'évaluation de la qualité d’adhérence des liaisons du pare-pluie souple avec
la membrane d'étanchéité, dans le but d'assurer la continuité des plans d’étanchéité à l’eau. Cette
évaluation doit être réalisée en se conformant aux exigences des essais de convenance décrits ci-dessous.
Les éprouvettes doivent être réalisées avec le matériau du chantier.
Un essai d'adhérence par pelage manuel doit être réalisé. En cas de rupture adhésive ou rupture mixte
adhésive-cohésive ou encore cohésive du support (faible cohésion), un essai de cisaillement doit le
compléter. Dans le cas d'une rupture cohésive, l'évaluation initiale par pelage manuelle est suffisance
pour valider la conformité de la liaison.
L'essai de pelage manuel doit être réalisé avec les conditionnements suivants :
a) à l'état initial ;
b) après traitement thermique.
Le conditionnement a) comporte une période de 14 jours à une température de (23+/-2) °C pour une
humidité de (50+/-10)% HR (ou spécifiée par le fabricant si différent).
Le conditionnement b) comporte :
une période de 7 jours à une température de (23+/-2) °C pour une humidité de (50+/-10)% HR (ou
spécifiée par le fabricant si différent) ; puis
une période de stabilisation de 24h à une température de (23+/-2) °C pour une humidité de (50+/-
10)% HR.
L'essai de pelage manuel consiste en une traction manuelle à 180° par rapport au plan de collage.
La conformité de la liaison à cet essai est obtenue par une rupture 100% cohésive dans le collage ou dans
le support.
52
Afnor, Normes en ligne le 10/05/2019 à 16:07 NF DTU 31.2:2019-05
Pour : GINGER CEBTP +
une période de stabilisation de 24h à une température de (23+/-2) °C pour une humidité de (50+/-
10)% HR.
L'essai de cisaillement doit être réalisé conformément à la norme NF EN 12317-2, avec les modifications
suivantes sur le protocole :
5 éprouvettes par conditionnement ;
53
Afnor, Normes en ligne le 10/05/2019 à 16:07 NF DTU 31.2:2019-05
Pour : GINGER CEBTP +
NOTE 2 L'attention est attirée sur les délais d'obtention des résultats d'essais, compte tenu notamment de la
durée de 28 jours nécessaire pour la polymérisation.
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Pour : GINGER CEBTP +
Annexe F
(normative)
F.1 Généralités
La présente annexe traite de l'évaluation de la qualité d’adhérence des liaisons par mastic de
calfeutrement, dans le but d'assurer la continuité des plans d’étanchéité à l’eau, dans les configurations
suivantes :
a) liaison entre une menuiserie (ou un encadrement de baie) et un pare-valeur (ou un pare-pluie) ;
b) liaison entre deux pare-pluie souple ou deux pare-vapeur (dans le cas par exemple un joint de
dilatation entre paroi d'ossature bois…) ;
c) liaison entre un pare-pluie et un pare-vapeur (cas de liaison nécessitant un calfeutrement par mastic
de calfeutrement ; à ne pas confondre avec la liaison évaluée dans l'annexe E).
Cette évaluation doit être réalisée en se conformant aux exigences des essais initiaux et essais de
convenance décrits ci-dessous.
Les supports d'éprouvettes des essais de convenance doivent être réalisés avec le matériau du chantier.
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Tableau F.1 — Exigences pour les mastics de type 12.5P, essais de type initiaux
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Tableau F.2 — Exigences pour les mastics de type 25E, essais de type initiaux
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Tableau F.3 — Exigences pour les mastics de type 12,5E, essais de type initiaux
Un essai d'adhérence par pelage manuel doit être réalisé. En cas de rupture adhésive ou rupture mixte
adhésive-cohésive ou encore cohésive du support (faible cohésion), un essai d’adhésivité/cohésion doit
le compléter. Dans le cas d'une rupture cohésive, l'évaluation initiale par pelage manuelle est suffisance
pour valider la conformité de la liaison.
F.3.2.1 Généralités
L'essai de pelage manuel consiste en une traction manuelle à 180° par rapport au plan de collage.
La conformité de la liaison à cet essai est obtenue par une rupture 100% cohésive dans le collage ou dans
le support.
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L'essai de pelage manuel doit être réalisé avec les conditionnements suivants :
a) à l'état initial;
b) après traitement thermique.
Le conditionnement a) comporte une période de 7 jours à une température de (23+/-2) °C pour une
humidité de (50+/-10)% HR (ou spécifiée par le fabricant si différent).
Le conditionnement b) comporte :
une période de 7 jours à une température de (23+/-2) °C pour une humidité de (50+/-10)% HR (ou
spécifiée par le fabricant si différent) ; puis
une période de stabilisation de 24h à une température de (23+/-2) °C pour une humidité de
(50+/-10)% HR.
L'essai de pelage manuel doit être réalisé avec les conditionnements suivants :
a) à l'état initial ;
b) après traitement thermique ;
c) après traitement par immersion.
Les conditionnements a) et b) sont décrits dans le paragraphe précédent.
Le conditionnement c) comporte :
une période de 7 jours à une température de (23+/-2) °C pour une humidité de (50+/-10)% HR (ou
spécifiée par le fabricant si différent) ; puis
une période de stabilisation de 24h à une température de (23+/-2) °C pour une humidité de
(50+/-10)% HR.
F.3.3.1 Généralités
L'essai adhésivité/cohésion doit être réalisé selon NF EN ISO 8339 à l’état initial, selon NF P85-528 après
traitement thermique et selon NF EN ISO 10591 après immersion.
L'essai doit être réalisé conformément avec les paramètres du protocole suivant :
5 éprouvettes par conditionnement ;
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Pour les essais d’adhésivité/cohésion, la colle utilisée pour le contre collage de la membrane sur le
support rigide ne doit pas modifier l’état de surface de la membrane à tester.
La conformité de la liaison à cet essai est obtenue si l'allongement à la rupture est supérieur ou égal à
30% et si la contrainte à 30% d'allongement est inférieure à 0.30 MPA.
F.3.3.2 Evaluation de la liaison Pare-vapeur/ Mastic / Menuiserie (ou Encadrement de baie, ou
pare-vapeur)
NOTE 1 Il appartient à l'entrepreneur de demander au fournisseur de mastic de réaliser les essais et de fournir
les rapports correspondants avant le démarrage des travaux.
NOTE 2 L'attention est attirée sur les délais d'obtention des résultats d'essais, compte tenu notamment de la
durée de 28 jours nécessaire pour la polymérisation.
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NF DTU 31.2 P2
Mai 2019
Norme française
homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR en avril 2019.
Remplace la norme homologuée NF DTU 31.2 P2, de janvier 2011.
Résumé Le présent document fixe les clauses administratives spéciales types aux marchés
de travaux d’exécution de construction de maisons et bâtiments à ossature en bois
dans le champ d’application du
NF DTU 31.2 P1-1 (CCT).
Modifications Par rapport au document remplacé, la révision du présent document reprend les
évolutions du NF DTU 31.2 P1-1 et apporte par deux annexes des aides à la
rédaction des pièces marché pour la gestion de la réalisation de la continuité de
l’étanchéité à l’air et de la barrière à la vapeur d’eau en périphérie des baies et la
création d’un vide technique en partie courante (entre le pare-vapeur et les gaines
techniques).
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
La norme La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires
économiques, scientifiques, techniques et sociaux.
La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle
s’impose aux parties. Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou
partie d’une norme.
La norme est un document élaboré par consensus au sein d’un organisme de
normalisation par sollicitation des représentants de toutes les parties intéressées.
Son adoption est précédée d’une enquête publique.
La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.
Toute norme française prend effet le mois suivant sa date d’homologation.
Pour comprendre L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants :
les normes Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des
exigences qui doivent être respectées pour se conformer au présent document.
Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la norme ou en annexe qualifiée de
«normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond à une
exigence.
Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour
exprimer une possibilité préférée mais non exigée pour se conformer au présent
document. Les formes verbales peut et peuvent sont utilisées pour exprimer une
suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.
En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés
à faciliter la compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier
l'application, sans énoncer d'exigence à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme
de notes ou d'annexes informatives.
Commission Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les
de normalisation expertises nécessaires à l’élaboration des normes françaises et des positions françaises
sur les projets de norme européenne ou internationale. Elle peut également préparer
des normes expérimentales et des fascicules de documentation.
La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document est
donnée ci‐après. Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son organisme
d’appartenance, cette information apparaît sous la forme : organisme d’appartenance
(organisme représenté).
Vous avez utilisé ce document, faites part de votre expérience à ceux qui l'ont
élaboré.
Scannez le QR Code pour accéder au questionnaire de ce document ou
retrouvez‐nous sur http://norminfo.afnor.org/norme/103829.
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M ACHAINTRE CNIEFEB
M BALANCHE NP SIMONIN
M BEAUDONNAT CAPEB
M CABATON ARBONIS
M CHAUSSADAT PI CONCEPTION
M CHERKAOUI CSTB
M CLERC KNAUF
M CORMIER CSTB
M COSSAVELLA CSTB
M DESMARETZ DESPABOIS
M DURAN ACTIS SA
M ESCUDIE-CALVIGNAC ESCUDIE-CALVIGNAC
M FAILLE QUALICONSULT
M FERET ARBONIS
M GALVAING GALVAING
M GARNIER SOPREMA
M GICQUEL SIGA
M GUIHAUME AFIPEB
M HAMEURY CSTB
M HENRY BNBA
M JADEAU CAVAC
M KUPFERLE C4CI
M LAM BNTEC
M LAMBERT FCBA
M LAMOULIE FCBA
M LARET FCBA
M LE NEVE FCBA
M LECOMTE NORSILK
M LE MAGOROU SOCOTEC
M LYON CSTB
M MANDEREAU ARISTOT
M MARMORET CAPEB
M MAROT FUTUROBOIS
M MARTIN APAVE
M MARTIN ATIBT
M MICHEL ALLIOS
M OLIVIER SPANOGROUP
M PAJEAN SE PAJEAN
M PALACIO ACTIS SA
M PAPEGEAY ACTIS SA
M PICHARD EPHYCIBAT
M PIERRE BE OREGON
M PLAGNOL APAVE
M POINT PINCEMIN
M POMPEO CSTB
M REMY FERMACELL
M ROCHET TECKICEA
M ROUILLÉ BNIB
M ROUME UNILIN
M ROUSSELET BNBA
M SARDET COBS
M SAUVIGNET BE2S
M SCHNEIDER CSTB
M TIZIANEL SINIAT
M TONIUTTI OUATECO
M TOUTAIN ALLIOS
M VUILLERMOZ LA PESSIERE
Avant-propos national
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de droits
de propriété industrielle ou de droits analogues. AFNOR ne saurait être tenu pour responsable de ne pas avoir
identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.
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NF DTU 31.2 P2
Sommaire Page
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NF DTU 31.2 P2
Chaque partie d’un NF DTU constitue un cahier des clauses types d’un marché de travaux entre
l’entrepreneur et son client applicables contractuellement à des marchés de travaux de bâtiment. La
partie 1-1 (CCT) et la partie 1-2 (CGM) sont conçues en vue d'être nommées dans les clauses techniques
du marché, la partie 2 (CCS) est conçue pour être nommée dans les clauses administratives du marché.
Avant la conclusion du marché, les normes NF DTU sont destinées à être des pièces intégrées au dossier
de consultation des entreprises.
L’avant-propos du CCT et du CGM offre au titulaire du marché la possibilité de proposer des produits qu’il
estime équivalents. L’acceptation par le maître d’ouvrage d’une telle équivalence suppose que tous les
documents justificatifs de l’équivalence des caractéristiques et de leur mode de preuve de conformité lui
soient présentés au moins un mois avant tout acte constituant un début d’approvisionnement.
Le maître d’ouvrage dispose d’un délai de trente jours calendaires pour accepter ou refuser l’équivalence
du produit ou procédé proposé.
Tout produit ou procédé livré sur le chantier, pour lequel l’équivalence n’aurait pas été acceptée par le
maître d’ouvrage, est réputé en contradiction avec les clauses du marché et devra être immédiatement
retiré, sans préjudice des frais directs ou indirects de retard ou d’arrêt de chantier.
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NF DTU 31.2 P2
1 Domaine d'application
Le présent document fixe les clauses administratives spéciales types aux marchés de travaux d’exécution
de construction de maisons et bâtiments à ossature en bois dans le champ d’application du
NF DTU 31.2 P1-1 (CCT).
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour
les références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition
du document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements) :
NF P 03-001, Marchés privés — Cahiers types — Cahier des clauses administratives générales applicable
aux travaux de bâtiment faisant l'objet de marchés privés
NF DTU 31.2 P1-1, Travaux de bâtiment — Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois —
Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (CCT) (indice de classement : P 21-204-1-1)
NF DTU 31.2 P1-2, Travaux de bâtiment — Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois —
Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) (indice de classement : P 21-204-1-2)
Sauf dispositions contraires des DPM (Documents particuliers du marché) les travaux objets du présent
marché doivent comprendre :
les études, justifications techniques, dessins, épures nécessaires à l'établissement du projet et à
l'exécution des constructions des ossatures bois, suivant les dispositions en vigueur et les
prescriptions du NF DTU 31.2 P1-1 ;
la fourniture des bois et dérivés, des produits manufacturés, des articles de quincaillerie, boulonnerie,
visserie et clouterie, des organes d'assemblages, des ferrures et ferrements, des éléments métalliques
simples ou composés, des appareils d'appui, des isolants thermiques dans les zones inaccessibles
après levage et autres matériaux entrant dans la composition des ouvrages, y compris les pièces
spéciales et diverses nécessaires au montage ;
les traitements et les protections spécifiques indiquées dans le NF DTU 31.2 P1-1 ;
l’acceptation de la structure gros œuvre ou autre support des ouvrages à ossature bois;
la fourniture des échafaudages et nacelles éventuels, leur montage, leur pose et leur dépose ;
tous transports, manutention et manœuvres pour l'assemblage, le montage et le réglage des parois
verticales, horizontales ou inclinées faisant partie du marché ;
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NF DTU 31.2 P2
Concernant les travaux de structure bois, sauf dispositions contraires des DPM (Documents particuliers
du marché) les travaux objets du présent marché doivent comprendre :
la pose des murs porteurs ou séparatifs à ossature en bois tels que définis dans le
NF DTU 31.2 P1-1 ;
la mise en œuvre des dispositifs de fixation, appareils d'appui, boulons et rails d'ancrage nécessaires
aux parois verticales, horizontales ou inclinées lorsque ceux-ci doivent être incorporés au support ;
la mise en œuvre et le réglage des appareils d'appui et organes de scellement. Pour des raisons de
coordination de chantier, cette pose et ce réglage peuvent être confiés à l'entreprise de gros œuvre ;
les scellements à sec à l'aide d'organes de fixation tels que des chevilles à expansion ou des chevilles
autoforeuses ;
la fourniture et la pose des planchers porteurs définis tels que définis dans le
NF DTU 31.2 P1-1 ;
la fourniture et la pose des éventuelles fourrures nécessaires pour respecter les largeurs d’appuis
minimales pour supporter les ouvrages de couverture ou d’étanchéité ;
la fourniture et la pose de chevêtres, linteaux et renforts divers intégrés dans la structure des parois
verticales, horizontales ou inclinées faisant partie du marché ;
la fourniture et pose d’isolant dans les cavités perdues (rendues inaccessibles par l’assemblage des
panneaux). Pour ce faire l’entreprise doit consulter le maître d’ouvrage (ou son représentant) pour
effectuer le choix du matériau isolant à mettre en œuvre (nature, performance…) ;
la fourniture et pose des attentes de pare-vapeur au droit des jonctions entre paroi qui seront
inaccessibles à l’achèvement de la pose de la structure bois. Ces éléments doivent être conformes aux
lots auxquels ils ont été attribués ;
la protection des éléments de structure, y compris éléments porteurs d’étanchéité intervenant dans
la stabilité de l’ouvrage, durant la phase chantier, avant le début des travaux d’étanchéité de toiture.
Concernant les travaux d’étanchéité à l’eau, sauf dispositions contraires des DPM (Documents
particuliers du marché) les travaux objets du présent marché doivent comprendre :
la fourniture et la pose de la barrière d’étanchéité à l’eau et du calfeutrement entre la lisse basse et
l’ouvrage de maçonnerie ;
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NF DTU 31.2 P2
la fourniture et la pose d'une protection provisoire des ouvrages d'ossature, qui doit être déposée par
le couvreur pour qu'il pose l'écran de sous toiture souple définitif. Sont compris dans les travaux, le
lattage provisoire, y compris ses fixations, dans le but de maintenir la protection provisoire lors du
transport, de l'entreposage et lors de la phase chantier.
Pour les éléments concourant à l’étanchéité à l’eau en périphérie des baies, en fonction du type
d’encadrement de baie, sauf dispositions contraires des DPM (Documents particuliers du marché) les
travaux objets du présent marché doivent comprendre :
dans le cas d'une baie avec encadrement complet :
la fourniture et la pose du retour du pare-pluie et réalisation de sa continuité dans les angles, côté
extérieur de la paroi verticale ;
la fourniture et la pose des cales de l’encadrement de baie ;
la fourniture et la pose de l’appui de baie (composé d'un support d'appui de baie et d'une bavette) ;
la fourniture et la pose de l’encadrement de baie et de la bavette de linteau ;
la fourniture et la pose du calfeutrement sur la périphérie entre l’encadrement et le pare-pluie.
la fourniture et la pose du retour du pare-pluie et réalisation de sa continuité dans les angles, côté
extérieur de la paroi verticale.
NOTE 1 Ce cas couvre les poses en appliques extérieures et certaines poses d'encadrement intégrés à la
menuiserie.
la fourniture et la pose du retour du pare-pluie et réalisation de sa continuité dans les angles, côté
extérieur de la paroi verticale ;
la fourniture et la pose des bandes de film pare-pluie du retour en tableau et leur raccordement
avec la bavette d’appui ;
la fourniture et la pose des cales de l’appui et de l’habillage de linteau ;
la fourniture et la pose de l’appui de baie (composé d'un support d'appui de baie et d'une bavette) ;
la fourniture et la pose de l’habillage du linteau et de la bavette de linteau ;
la fourniture et la pose des calfeutrements sous l’appui et sur l’habillage du linteau.
Concernant les travaux d’isolation, sauf dispositions contraires des DPM (Documents particuliers du
marché) les travaux objets du présent marché doivent comprendre :
la fourniture et la pose des matériaux isolants selon les plans et le descriptif et telles que définies dans
le NF DTU 31.2 P1-1, y compris leurs supports, lorsqu’ils sont en bois (cas des doublages isolants
intérieurs ou extérieur) ;
les études, dessins d’exécution et détails des équipements d’isolation tels que définis dans le
NF DTU 31.2 P1-1 ;
la fourniture et la pose des dispositifs de maintien si nécessaires des isolants entre solives de plancher
et murs, etc. ;
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NF DTU 31.2 P2
Concernant les travaux d’étanchéité à l’air et de réalisation de la barrière à la vapeur d’eau, sauf
dispositions contraires des DPM (Documents particuliers du marché) les travaux objets du présent
marché doivent comprendre :
la fourniture et la pose de la barrière d’étanchéité à l’air et à la vapeur d’eau selon les plans et le
descriptif, et telles que définies dans le NF DTU 31.2 P1-1 pour les parois verticales, horizontales ou
inclinées ;
pour le cas particulier du raccord de la barrière d’étanchéité à l’air et à la vapeur d’eau autour des
fenêtres et portes extérieures :
lorsque la menuiserie est posée avant la barrière d’étanchéité à l’air et à la vapeur d’eau, la
fourniture et pose du raccordement entre la barrière d’étanchéité à l’air et à la vapeur d’eau et le
dormant de la menuiserie (direct ou par bande pare-vapeur rapportée) ;
lorsque la menuiserie est posée après la barrière d’étanchéité à l’air et à la vapeur d’eau, la
fourniture et la pose du retour de la barrière d’étanchéité à l’air et à la vapeur d’eau et réalisation
de sa continuité dans les angles, côté intérieur de la paroi.
Sauf dispositions contraires des Documents Particuliers du Marché (DPM), les travaux ne comprennent
pas :
l’aménagement, même provisoire, des voies d’accès, des aires de stockage et de levage ;
la protection des éléments de structure en bois et des barrières d’étanchéité à l’eau, à l’air ou à la
vapeur d’eau contre des souillures, chocs ou détériorations causées par l’intervention d’autres corps
d’états. En particulier, ne fait pas partie des travaux la protection contre les projections de particules
métalliques chaudes projetées lors de la découpe de pièces métalliques ou d’éléments de couverture,
les percements des films pare-pluie ou pare-vapeur ;
NOTE 1 Les tasseaux horizontaux ou verticaux destinés à supporter le revêtement intérieur peuvent
éventuellement être les mêmes que ceux destinés à la fixation définitive du pare-vapeur (voir 9.3.2.3 du
NF DTU 31.2 P1-1). Cependant, la prescription de l’annexe B du présent document implique une gestion de la
réservation pour le passage des gaines qui n’est pas prévu au lot du présent DTU. Si les tasseaux ont les deux
fonctions, c’est au DPM de les préciser quel lot doit les traiter.
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NF DTU 31.2 P2
NOTE 2 Lorsque la mise en œuvre de différents ouvrages répond aux conditions de tolérances décrites dans les
parties 1-1 (CCT) des DTU respectifs des dits ouvrages, il peut s’avérer nécessaire de prévoir à la conception la mise
en œuvre d’ouvrages complémentaires d’interface localisés (OCIL) afin d’assurer la performance de l’ouvrage
global.
Concernant les travaux d’étanchéité à l’eau, sauf dispositions contraires des Documents Particuliers du
Marché (DPM), les travaux ne comprennent pas :
la fourniture et la mise en œuvre d’un écran de sous toiture si les supports de couverture ne font pas
partie du marché ;
la fourniture et la pose des planches de rives, d’égout, d’acrotère et de l’habillage des sous-faces
d’avancée de toiture ou de rive ;
la fourniture et la pose des tasseaux en bois support de parement intérieur, lorsqu’ils sont distincts
des supports des isolants de doublages intérieurs.
Concernant les travaux de menuiserie extérieure, sauf dispositions contraires des Documents Particuliers
du Marché (DPM), les travaux ne comprennent pas :
la fourniture et la pose des cales des fenêtres et des portes extérieures ;
la fourniture et la pose des fenêtres et des portes extérieures « nues » ou avec encadrement de baie
intégrés ;
la fourniture et la pose des calfeutrements en périphérie des fenêtres et des portes extérieures « nues
» ou avec encadrement de baie intégrés ;
la fourniture et la pose des bandes pare-vapeur de raccordement entre les dormants et la barrière
d’étanchéité à l’air et à la vapeur d’eau des parois ;
la réalisation de la continuité de l’étanchéité à l’air et de la barrière à la vapeur d’eau en périphérie
des baies, dans le cas où la barrière à la diffusion de vapeur d’eau est mise en œuvre après la
fenêtre ou la porte (voir annexe A du présent document) ;
lorsque les fenêtres et portes extérieures sont posées après la barrière d’étanchéité à l’air et à la
vapeur d’eau, la fourniture et la pose d’éventuelles garnitures d’étanchéité complémentaires
nécessaires selon le mode de pose.
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NF DTU 31.2 P2
Concernant les travaux d’isolation, sauf dispositions contraires des Documents Particuliers du Marché
(DPM), les travaux ne comprennent pas :
le système d’isolation réalisé devant un ouvrage de fumisterie, foyer fermé, ouvert et poêle à bois ;
les recoupements de gaine tels que définis par les plans et dans le descriptif ;
La maîtrise d’ouvrage est susceptible de demander la fourniture d’échantillon ou partie d’ouvrage dans
le but de valider la conception, la fourniture et la mise en œuvre.
Sauf s’il s’agit d’un marché en lot unique, ou si un entrepreneur principal a été désigné et assure lui-même
la coordination, les entrepreneurs doivent adresser au maître d’ouvrage (et au maître d’œuvre s’il a été
délégué à cet effet), dans les délais prescrits par le marché ou à défaut dans les trente jours suivants la
signature dudit marché, les dessins nécessaires à l’exécution et à la pose des ouvrages ainsi que les plans
d’implantation, de réservation et d’ensemble s’il y a lieu.
Les dessins doivent préciser les emplacements et dimensions des ouvrages, les axes et dimensions des
trous de scellement éventuels, ainsi que leur nature et les dimensions des réservations. La nature et le
nombre des précisions à fournir sont fonction de l’importance des ouvrages et doivent être suffisants
pour permettre aux autres corps d’état de concevoir et réaliser les ouvrages de leur lot.
Après agrément, le maître d’ouvrage ou son mandataire doit faire retour d’un exemplaire de ces dessins
à l’entrepreneur, pour exécution, et en transmettre un exemplaire à chacun des entrepreneurs des autres
corps d’état intéressés, pour information ou pour exécution si leurs ouvrages doivent être réalisés
conformément aux indications portées par ces dessins.
Si l’entrepreneur ne fournit pas les pièces demandées dans les délais prescrits par le marché ou arrêtés
d’un commun accord avec les parties, ce sont les dispositions des Articles 21 et 22 de la norme
NF P 03-001 qui s’appliquent.
Les données essentielles à la réalisation du marché portent sur la destination de l’ouvrage, ses conditions
d'exploitation, sa classification vis-à-vis des règlements de sécurité ainsi que sur les données du 4.2.2 au
4.2.5.
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NF DTU 31.2 P2
La fourniture d’un jeu de plans (papier et format numérique imprimable) cotés et à l’échelle (avec date
et indice) de l’ouvrage à réaliser apporte les renseignements géométriques nécessaires au bureau
d’études et au fabricant des composants. Le jeu de plans doit notamment comprendre les vues en plan et
en coupe de l’ouvrage. Les données à ne pas oublier sur les plans sont les suivantes :
données géométriques et tolérances dimensionnelles attendues du support en maçonnerie, béton,
charpente, ou autre pour être compatibles avec les performances de l’ouvrage final ainsi que les
tolérances dimensionnelles des ouvrages supportant la structure bois (Cf. 5.2 du NF DTU 31.2 P1-1) ;
dimensions et position des points singuliers (sablière ou lisse basse, ouvertures, réservations,
trémies, chevêtres, cheminées, lucarnes, etc.) ;
Lorsque les documents des pièces marché prescrivent la stabilisation par le lot ossature bois des
ouvrages des autres corps d’état, les informations suivantes doivent être fournies :
les sollicitations aux états limites ultimes et de service (ELU et ELS) ;
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NF DTU 31.2 P2
l’indication permettant, le cas échéant, de définir si les tasseaux horizontaux ou verticaux destinés à
supporter le revêtement intérieur sont également destinés à la fixation définitive du pare-vapeur
(voir 9.3.2.3 du NF DTU 31.2 P1-1).
NOTE L’annexe B du présent document apporte des informations pour la rédaction des DPM quand ces travaux
ne sont pas inclus dans le lot du DTU 31.2.
le type d'intégration de la menuiserie (baie sans encadrement, baie avec appui de baie uniquement,
baie avec encadrement complet) et emplacement du calfeutrement (en applique extérieure ou en
tunnel) ;
type de toiture avec étanchéité, type de couverture, type de revêtement extérieur, type de revêtement
intérieur et composition des planchers (sol/plafond) ;
plan de situation du projet sur lesquelles figurent notamment les voies d’accès, les zones de stockage,
la présence de lignes électriques. Ces informations doivent être contenues dans le Plan Général de
Coordination lorsque l’importance du marché le rend obligatoire ;
nécessité ou non de mettre en œuvre une barrière à la diffusion de vapeur d'eau pour les murs ou les
planchers situés entre un local chauffé en permanence et un local chauffé par intermittence ou entre
deux locaux à destinations différentes ;
nécessité ou non de mettre en œuvre une barrière à la diffusion de vapeur d'eau pour les planchers
sur locaux chauffés ;
les conditions d’acceptation des lots de pare-pluies et de leurs accessoires sur chantier ;
les conditions d’acceptation des bandes, mastics-colles et accessoires adhésifs sur chantier ;
les conditions d’acceptation des propriétés d’adhésion des membranes d’étanchéité sur chantier.
NOTE Des précisions peuvent être apportées sur l’exiguïté du chantier (constructions proches existantes,
chantiers d’extensions) et sur les problèmes d’accès qui peuvent se poser (semi-remorques, grues, etc.).
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Avant de commencer leurs travaux, les entrepreneurs doivent s’assurer que les conditions préalables
requises sont satisfaites, en particuliers :
pour les travaux de structure bois et d’étanchéité à l’eau que :
les travaux de soubassement en grande masse et en tranchée sont terminés et les terres
excédentaires ont été soit évacuées, soit stockées aux endroits désignés par le maître de l’ouvrage ;
les travaux de VRD sont suffisamment avancés pour ne pas compromettre la propreté du chantier,
l'accès des moyens de transports et des engins de levage ;
les travaux de soubassement sont terminés et les fouilles et tranchées remblayées et compactées
suffisamment pour ne pas compromettre la stabilité des échafaudages, nacelles et autres engins
de levage ;
les autres ouvrages de maçonnerie prévus dans les Documents Particuliers du Marché (DPM) ont
été réalisés ;
les dispositions prévues pour la ventilation des vides sanitaires sont respectées ;
l’entreprise chargée des ouvrages de soubassement a libéré les lieux après nettoyage ;
des aires de stockage suffisantes ont été mises à sa disposition et à celle de l’entreprise chargée
des travaux de couverture ou d’étanchéité.
pour les travaux d’isolation, d’étanchéité à l’air et la réalisation de barrière à la vapeur d’eau que :
soit les travaux d’isolation, d’étanchéité à l’air et de barrière à la vapeur d’eau sont réalisés en
atelier sur des parois préfabriquées ; soit
in situ, dans le bâtiment concerné :
NOTE L’attention du maître d’ouvrage est attirée sur le fait que la préfabrication des parois en ossature bois
nécessite un apport suffisamment en amont de ces données essentielles (avant-projet sommaire).
Les plans de l'entrepreneur doivent préciser notamment les axes et dimensions des trous de scellements,
les feuillures et logements divers à réserver, les emplacements des massifs d'ancrage définitifs ou
provisoires, ainsi que toutes indications relatives aux appuis et scellements : tableaux des efforts
verticaux, poussées et moments d'encastrement, correspondant aux différents cas de charges, niveaux
des appuis, dimensions des semelles de poteaux, pieds d'arcs, portiques, poutres, cotes d'arase des
maçonneries au droit des appuis, dimensions des pignons et niveau des faîtages, emplacement des abouts
de poutres, etc.
L'entrepreneur doit fournir ses justificatifs sur demande.
Les justifications techniques et dessins d'exécution doivent être établis d'après les données fournies par
écrit par le maître d'ouvrage et qui doivent être compatibles avec les règles en vigueur.
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Les plans d'atelier et de chantier se traduisent par des plans d'exécution, ou par une épure si le maître
d'ouvrage ou son représentant l'accepte.
Les documents d'exécution comportent au minimum les indications suivantes :
les charges agissant sur la structure et transmises aux fondations (poids propre, charges climatiques,
charges d’exploitation) ;
NOTE 1 NF EN 338 pour les bois massifs, NF EN 14080 pour les bois lamellés collés et NF B52-001-2 pour les
BMR ; NF EN 13986 et NF EN 14374 pour les lamibois, NF EN 13986 pour les panneaux à base de bois.
dans le cas d’utilisation de bois ayant une durabilité conférée, la nature et le mode d'application du
produit de préservation, et une attestation de traitement en fonction de la classe biologique d’emploi ;
NOTE 2 NF EN 351, NF EN 350 et NF EN 599 pour la nature et le mode d'application du produit de préservation,
NF B50-105-3 pour l’attestation de traitement et NF EN 335 et NF B50-100-4 pour la classe biologique d’emploi
dans le cas d’utilisation de bois ayant une durabilité naturelle, la classe de durabilité du bois en
fonction de la classe d’emploi ;
le cas échéant, les points de prise pour la manutention, les points d'élingage pour le levage et les
précisions relatives à la nature, aux modes de fixation et à la programmation de la mise en place des
contreventements provisoires et du retrait de ces derniers.
L'entrepreneur doit soumettre, dans les délais prescrits par le marché et arrêtés d'un commun accord
entre les parties, les dessins objet du premier alinéa du 4.2.
Si l'entrepreneur constate que les conditions requises pour le démarrage des travaux ne sont pas
réalisées, il doit en aviser par écrit le maître de l'ouvrage ou son mandataire dans un délai de huit jours.
La décision du maître de l'ouvrage ou de son mandataire doit faire l'objet d'un nouvel ordre de service.
L’entrepreneur doit informer de ses contraintes pour le phasage des interventions à l’interface avec les
ouvrages du NF DTU 31.2 aux titulaires des autres ouvrages, notamment :
la pose des menuiseries (interface avec les encadrements de baie, le calfeutrement…) ;
la pose des revêtements extérieurs (voir dans le NF DTU 31.2 P1-1 pour les durées d’expositions de
l’ouvrage en phase chantier…) ;
L'entrepreneur doit soumettre, dans les délais prescrits par le marché ou arrêtés d'un commun accord entre les
parties, tous les organes à sceller dans les maçonneries ou béton conformément aux dessins cités ci-avant et
destinés à l'ancrage des parois ossature bois.
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NOTE 1 Le maitre d'ouvrage ou son représentant en informe le(s) titulaire(s) des lots concernés pour prise en
compte dans leur(s) ouvrage(s).
Si l'entrepreneur ne respecte pas les délais prescrits, les conséquences des nouvelles dispositions prises
pour assurer l'ancrage de ses ouvrages sont à sa charge.
Avant la date prescrite par le marché ou par l'ordre de service de procéder à la pose des ouvrages,
l'entrepreneur assurant la pose des parois ossature bois doit réceptionner les supports sur lesquels ses
ouvrages prendront appui ou auxquels elles seront associées. Il doit vérifier qu’elles sont compatibles
géométriquement avec ceux-ci, et conformes aux dispositions indiquées sur son marché et à celles de ses
plans approuvés par le maître d'ouvrage ou son mandataire.
L'entrepreneur doit également soumettre, dans les délais prescrits par le marché ou arrêtés d'un
commun accord entre les parties, les descentes de charge de ses ouvrages.
NOTE 2 Le maitre d'ouvrage ou son représentant en informe le(s) titulaire(s) des lots concernés pour prise en
compte dans leur(s) ouvrage(s).
Au cas où l'application des documents du marché montrerait des lacunes dans ceux-ci, ces lacunes
doivent être comblées par recours aux dispositions de la NF P 03-001.
Après accord pour exécution, le maître de l'ouvrage ou son mandataire, s'il le juge utile, retourne un
exemplaire des dessins prévus en 4.2 à l'entrepreneur. Dès lors, l’approvisionnement des matériaux et la
taille des éléments de charpente doivent être exécutés conformément aux délais prescrits par le marché
et arrêtés d’un commun accord entre les parties.
Tout retard motivé par les faits cités ci-avant et signalés en temps utile par écrit, par l'entrepreneur au
maître d'ouvrage ou à son mandataire, donne lieu à prorogation du délai d'exécution (voir 10.3.2.2 de la
NF P03-001).
Donnent lieu, également, à prorogation du délai d'exécution, les retards dans la réception des données
nécessaires aux études dans le retour des plans et les retards dus aux conditions climatiques locales
susceptibles de compromettre la sécurité du personnel ou d'empêcher l'évolution des appareils de
levage.
A titre indicatif, sont considérées comme conditions climatiques défavorables :
un vent présentant des rafales supérieures à 50 km/h ;
la pluie persistante ;
l'inondation ;
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Donnent encore lieu à prorogation du délai d'exécution, les jours d'immobilisation justifiés des véhicules
de transports dus aux barrières de dégel et aux conditions météorologiques (brouillard, verglas, etc.)
ainsi que les retards dus aux grèves.
Lorsque le transport des éléments de parois en bois donne lieu à la formation d'un convoi exceptionnel,
les délais d'exécution ne courent qu'après l'obtention de l'autorisation de transport exceptionnel, pour
autant que l'entrepreneur ait fait sa demande en temps utile.
5.3 Essais sur corps d’épreuve- Épreuve des ouvrages - Production des procès-verbaux
d'essais
Les frais d'essais et d'épreuves, y compris les frais annexes de transports, fournitures et autres, ne
peuvent être à la charge de l'entrepreneur que si ces essais sont explicitement prescrits par les
documents particuliers du marché. Il en est de même pour tout contre-essai et contre-épreuve découlant
de ceux-ci.
Pour tous essais non prescrits par le marché, les mêmes frais sont à la charge du maître d'ouvrage si ceux-
ci sont favorables et à la charge de l'entrepreneur s'ils sont défavorables.
Les frais de réparation des dégradations ou avaries occasionnées par les épreuves des ouvrages doivent
être répartis suivant les mêmes conditions explicitées dans les deux paragraphes précédents.
La production de documents justifiant de la bonne tenue d'éléments d'ouvrage du point de vue
mécanique, réaction ou résistance au feu ou autres, doit être mentionnée dans les documents particuliers
du marché. Ces documents peuvent être notamment : des références d'emploi, des certificats de
qualification de produits industriels, des procès-verbaux d'essais. Les documents disponibles à la
signature du marché doivent être fournis à cette date.
Dans le cas où des données essentielles ne sont communiquées aux entreprises qu’après l’appel d’offre,
s’il y en a un, mais avant la signature du marché, l’entreprise peut :
soit confirmer son offre ;
soit la retirer.
Dans le cas où des données essentielles ne sont communiquées par le Maître d’ouvrage qu’après la
signature du marché, signature qui a dû être accompagnée de la présentation par l’entreprise titulaire
des données sur lesquelles son offre est basée, l’entreprise titulaire peut :
soit confirmer son offre ;
soit demander qu’un avenant intervienne, fixant les prix sur la base de données nouvellement
connues. En cas d’impossibilité d’un accord sur cet avenant, le marché sera nul de plein droit ;
soit retirer son offre et le marché sera alors nul de plein droit.
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Il est entendu que la communication des données ayant servi de base à l’offre ne constitue qu’une
référence pour les calculs des coûts et pas une proposition de solution technique sur laquelle l’entreprise
se serait engagée.
Dans le cas où les données essentielles ne sont pas communiquées avant le début de la période
préparatoire, l’entreprise doit les réclamer au Maître d’ouvrage 20 jours ouvrés avant cette date en le
prévenant que, à défaut, il devra procéder ou faire procéder aux études nécessaires, et que ces études lui
seront facturées.
Le cas échéant, référence peut être faite à un bordereau de prix.
Lorsque les études ont abouti à la connaissance des données essentielles, l’entreprise agit comme dans le
deuxième cas ci-dessus.
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(Informative)
Aide à la rédaction des pièces marché – Description d'un cas
particulier de réalisation de la continuité de l’étanchéité à l’air et de la
barrière à la vapeur d’eau en périphérie des baies
A.1 Introduction
La présente annexe décrit les travaux pour la réalisation de la continuité de l’étanchéité à l’air et de la
barrière à la vapeur d’eau en périphérie des baies, dans le cas où la barrière à la diffusion de vapeur d’eau
est mise en œuvre après la fenêtre ou la porte.
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(Informative)
Aide à la rédaction des pièces marché – Création d’un vide technique
en partie courante
B.1 Introduction
La présente annexe décrit les prescriptions pour la conservation de la continuité de l’étanchéité à l’air et
de la barrière à la vapeur d’eau, en partie courante, dans le cas de passage des gaines techniques entre le
revêtement intérieur et le film pare-vapeur. L’objectif est d’éviter tout endommagement de la barrière à
la vapeur d’eau (rigide ou souple) lors de la mise en œuvre des ouvrages posés à cette interface
(déchirure, coupure, poinçonnement du film, par exemple…).
Si les DPM le précisent, le lot ossature bois peut comporter la mise en œuvre de tasseaux horizontaux ou
verticaux, supports de l’isolant de doublage et/ou d’une ossature bois ou métallique support du parement
intérieur. L’entrepreneur doit alors s’assurer que l’épaisseur de la réservation est suffisante.
Si les DPM ne le précisent pas, alors l’entrepreneur du lot ossature bois doit à minima se conformer aux
prescriptions du 9.3.2.3 du NF DTU 31.2 P1-1 (CCT). Il revient alors au lot en charge de la mise en œuvre
de l’isolant de doublage et/ou d’une ossature bois ou métallique support parement intérieur de s’assurer
que l’épaisseur de la réservation est suffisante.
l’épaisseur ;
pour les parois ne comportant pas de boites d’encastrement, doit être supérieure ou égale à
25 mm et adaptée au diamètre des gaines circulant dans le vide technique ; et
lorsque des boites d’encastrement sont prévues, doit être égale à la profondeur de boite moins
l’épaisseur du parement intérieur.
EXEMPLE
Pour une boite de 53 mm de profondeur, posée avec un parement intérieur de 13 mm, l’épaisseur du tasseau doit
être au minimum de 53 mm – 13 mm = 40 mm.
La mise en œuvre de gaines de dimensions (diamètre ou épaisseur) supérieures à 100 mm (gaines isolées
de VMC double-flux par exemple) doit se faire dans des colonnes techniques spécifiques et non dans
l’épaisseur d’un tasseau.
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Lorsqu’il est nécessaire que les gaines soient (ponctuellement) perpendiculaires aux tasseaux et lorsque
leur diamètre est inférieur ou égal à 25 mm, il est possible de les faire passer entre le pare-vapeur et le
tasseau (uniquement pour le cas de membrane souple).
Si les gaines ont un diamètre supérieur à 25 mm, ou qu’il y a plus de deux gaines à faire passer entre deux
montants d’ossature, ou si la barrière à la diffusion à la vapeur d’eau est rigide, le tasseau doit être
interrompu pour permettre le passage de(s) (la) gaine(s).
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