Sans toi, je ne peux rien. Je veux animer mon âme. Transporter mon être. Ma dernière demeure. Mon dernier monde. Je ne suis qu’ombre. Le silence appelle en moi, De profondes douleurs. « Doute, aime et tue, aime et tue » Des pensées précipitées dans ce néant S’engouffrent dans ma voix. Dématérialisent mon esprit chimique. Je suis dévoré par le temps, tuant, toquant. Je dois revenir, près de toi. A toi, ma promesse faite, indélébile. J’ai dit je t’aime, je n’ai jamais menti. Je veux animer mon âme. Transporter mon être. Ce n’est que mort, de vivre cette absence. Délivre-moi, du caveau, rend moi la vie. Je suis perdu, ici, perdu pour toujours Dans un désert de murmure. Seul et mon angoisse pour compagne Je distingue mal. La lumière du jour. Je ne veux plus savoir, je veux la paix. Qu’importe ce qu’il en coute. Je veux…délivre moi. Aime et tue, aime ou tue Mon serment devant la lune pâle. Sur ce lagon rouge, ma promesse faite. Je ne veux pas me noyer, dans ton souvenir. Laisse-nous revenir… Je suis perdu, je suis perdu. Sans toi, je ne peux rien. Je veux animer mon âme. Transporter mon être. Ma dernière demeure. Mon dernier monde. Confort
Avons-nous perdu la foi en notre avenir ?
Les yeux de cette femme pleurent, un enfant est parti J'ai entamé ma dernière marche aujourd'hui J'avance en silence, pourtant je voudrais hurler Mais personne n'entendra, personne ne sait vraiment pourquoi Les Hommes ont oublié leur courage dans leur fauteuil. Ecœurement
Est-ce un temps pour l’oubli ?
Mes espoirs purs ne sont que des cris. A l’aube de ma vie j’ai perdu la foi Ici nul ne dure assez pour croire dans ses choix Je ne suis que bruit dans la fureur Je ne suis que souffle dans le tourment Mes yeux veulent pleurer, mon âme s’évader Où vont nos esprits, hein ? Là-bas où serons-nous ? Ici, je voudrais croire en l’intensité des gens. L’oiseau soir
Le silence est si dur, et mon cœur est tel le vent
Je vais souffle dans le ciel sauvage et pur Image d’un cormoran en partance vers tout futur Je suis l’ombre de l’oiseau soir, mais au jour nouveau Je me dissipe et dans l’étendue blanche, je dessine Des instants d’épuisement, planté devant l’océan. Eclosion
J’ai pris le train en speed, j'ai trouvé la ville grise
Le ciel de Paris je vous le dis est plein de rides Je me sens tranquille, mon rêve dans les bras` Murmure de je ne sais quoi qui chauffe l'âme J’ai ouvert ce jour de froid, mon esprit en creux Et toutes les douleurs sont des histoires d'enfants` Je suis loin dans mes Obscures et pourtant là je vis. L’homme-pluie
L’arbre fleurit. C’est un jour superbe, serein sur la route.
Dieu, que la vie est courte ! Assez pourtant pour s’y perdre. En l’absence de sens, silence est seigneur et mon esprit s’assèche. J’ai soif, si soif. La marre aux nuages balade ma pensée. Je bois à la santé de ces grandeurs déchues. L’homme- pluie, L’homme peut, l’homme part. Le fils, lui, reste là, dans les bris Mon épaule, mon frère, mon épaule pour poser tes peurs, tes cris. Le mirador
J’avance en rond. Ma pénitence est trop lourde.
Hier revient comme le marteau de la justice. Sonné, j’avance en rond. Le couloir, la cellule. Les monstres dorment dans mon ventre, je suis clean. Chaque rond, comme un ricochet, je dois devenir autre. Pierre volante, étoile filante, vie lente. Le mirador me gère. Les minutes goutent dans ce foutu évier, j’attends. J’avance en rond. Cycle des astres sans lumière. Couvre- feu. Je dors presque. Et le silence me sert la main, comme un père. C’est là. Et ce manque me rappelle à son absence. Je veux aimer, comme on aime là-bas. Alors je me glisse dans la ronde, doucement, rond après rond. Le temps pour sentence, j’attends. La Promesse
Les aubes dormaient et naissaient de mes pensées
rêveuses brodant d’or l’azur. Alors j’avais dans mes mains danseuses cet amour précieux, qu’on veut sûr. De l’eau limpide et un vent doux je cousais l’éden dans mes songes fugitifs. Déjà l’heure arrivait de prendre le chemin derrière l’église ornée de Mythes.
Où s’éloigne l’homme là-bas ?
Qui est celui-ci, au soir, encore assis ? J’ai sur le temps qui court au loin Peu de certitude, mais je sais avoir fait une promesse.
Dromadaires anciens qui ricanaient, fauves en meute qui
vous perdaient Et toi chanteuse aux mains de pianiste qui aimait tant vous regarder Destins promis qui marchent, Loin de moi.
Pour toi petit amour qui cherche l’émoi.
Que le temps et l’enfer les emporte, Dans sa course sourde.
Alors Jugez, aboyez, hurlez
Je ne suis plus qu’un silence Dans le gris manteau d’un midi noir de bruit, Je la protège comme la vérité. Soleil noir
Je berce mes illusions, trop belles. Le jour perce, le temps
est suspendu. Marche nonchalante, chaleur de Mars, je rêve dans l’eau fendue. Mon âme est lame et je slame le soleil noir qui brûle ma peau Le Drame c’est que je suis un cul blanc, comme Nougaro. A peine né, pourquoi on l’appelle le vilain petit canard, bordel. Pourquoi vilain… Pour moi, le voilier je suis né sans ailes, Alors voler vers le soleil, je peux que regarder faire ou en rêver. Je repense, dans le fond, que l’argile a fait Adam et Eve, Pas le marbre blanc. Je vais avec le désir de prendre le Soleil noir De soulever le Soleil noir, de briller et piquer comme le soleil noir.
Nous sommes sur cette route, le vent contraire sur le
visage Les couilles à l’air, dans les virages on file sans peurs sans âges. Les temps changent, Aujourd’hui je dérangerais bien les anges. Le Paradis, comme arrêt bus, personne n’attend plus rien d’étrange. Alors on se range et mange et si le vent change, c’est qu’on est à contre-sens. Mais tout ce que disent ces gens est contrariant, à leur prudence Je préfère l’existence. Ma pensée est puissante, ma vision à 360. Je me délivre des poncifs, je ne suis pas le genre pontife, je préfère la descente A leur saint-arrangement. Demain est un autre jour, aujourd’hui je vrille La ville frise et mon esprit libre je me plante sous un soleil noir qui brille.
Libre de tout, ivre de ces airs, j’erre sur les heures.
Les hommes se heurtent, les étoiles pour demeure Ma main transpire l’encre du cœur. Fight night
Par copie, de copie, de copie,
La théorie du chaos. C’est ici L’esprit écrit, geysers de vie Colonne de fleurs, obélisque de feu Destinée à la poésie, au slam, je le veux Mille ans d’éclats, à Dreux, à ceux Que la force de la vie déchire Bah je ne peux que l’écrire Le pire c’est que c’est comme une lame Dans la main d’un samouraï, man Prolongement de mon âme La piraterie chavire, les esclaves se libèrent Ça fait flipper les faux dévots, les faux frères Mauvais pairs de nation en guerre. Pillard j’arrive en Caterpillar, des milliards Des putains de milliard de vie en hangar Attendent l’envol de notre art Je suis large, mais je suis juste on parle vit Parle et crie, écrire c’est comme l’oubli Et paradoxalement pour ne pas oublier Je lâche MoonZ, là je suis Olivier J’attends mon cœur en travers Sur le revers d’une histoire, mon frère Je souhaite tant à ces poètes schizophrènes C’est mon peuple, ma tribu, ma life men De Brest, Mars, Paname, à Sao polo De la crème à notre cerise sur le gâteau On est les Master chef of Poetry Les vrais dingues, sous sirop ou whisky Mais tous avec la liberté d’un husky. Je me sens killer de John Woo Tyler de Fisher, mangeur d’opium, Oh ! Tu nous entends dans tes ondes ? Tu nous vois dans les lignes du monde ? On est le peuple rageur, qui gronde Cette putain colère latente, qui latte après latte Tacle sur Tacle, au black gratte demain en toute lettre Je me calme, je ne suis pas évangéliste Plus Eve Angéli, mais j’ai le vent angélique Note mon nom sur ta liste, frère magique Je grave ma rage sourde à l’avance du diable Votre système n’est pas fiable Le nôtre est admirable. Goute écoute, shoote Babylone on est Roots Des plumes booster, des cœurs hypertrophiés Des âmes incarnées, des bras pour briser les chaines De la destinée d’un peuple bouffé par la haine La peur. Face à la connerie humaine Je m’assoie avec des fleurs des mots essentiels Sexuel, sensuelle, irréelle, des mots tombés du ciel Je vis mieux depuis que je me fais poète Je vis plus depuis que je redeviens lettre Que tous sachent, qu’ici on peut mourir et renaitre Car nous ne sommes que des spirituel Mc. 101
Dans l’arbre cosmique, je perche mes pensées, loin des
certitudes cruelles Trouver un peu de belle chose dans les ruelles comme dans ce ciel Qui se marre de nos aspirations. L’important c’est de garder la respiration Et puis éviter le mal de cœur, au point de ne plus croire en nos raisons Parce que Vivre…vivre mec ce n’est pas seulement faire des sous C’est traverser ce tunnel obscur, et comme toujours arriver au bout Avec tellement de souvenirs, beau et violent, Vivre c’est prendre le temps Lui tordre le cou, se poser peut-être un moment devant cet océan. Dans le cœur
J’ai des abysses d’angoisse, mais j’évolue sur cette terre
Je perçois que cette maison, pour tous, brûle presque Je pleure et je ris, mais ce ne sont que les couleurs d’une fresque Qui parle d’une tranche de cette humanité oubliée, parquée Nos rêves sont détraqués, nous applaudissons l’illusion, frappée Du sceau de la manipulation des masses pour nous rendre aveugle Donc je m’arme d’un stylo et je gueule, et travaille ma lame à la meule.
J’invoque le devoir humain, sincère, sacrée de nos pairs
De faire de nos peuples des frères conduisant à la lumière Les ténèbres et de traquer dans l’ombre l’ignorance la plus violente Je ne crois pas qu’un homme peut changer les choses, mais ça me hante J’écris de cœur à cœur, je cherche d’autres voies d’autre centre Les grands, Pays devant nous, rêvent de bouleversement, alors j’entre Sous ce firmament, je me souviens que nous étions des gosses Tellement loin de l’important, du violent, du feu, de la foudre dans le torse. Le roseau
L’homme haïe et aime l’étrange et l’étranger.
Je doute de toute définition de toute façon quel idéal. Quelle colère ? Quelle amertume ? Quel idéal ? Faut-il un foutu rêve pour nous, pour vivre ! Je tombe je me relève, c’est mon jeu de fou, comme un idiot, Comme une herbe qui plie au vent. Pas de Réponses ! Est- ce la fin ? Les lignes ne servent à rien PAS D’ILLUMINATION. Encore écrire. Fils du plastique, nous sommes fous de dire Un rêve d’homme qui capte la terre, qui ne craint que le silence Car nous ne sommes que parole. L’être séparé
Ton monde est une réalité, il dépend de toi d’en faire un
rêve La chance ça va ça vient, il faut seulement rendre les autres forts Plus forts que nous ne serons jamais, car les autres sont comme l’or Ils donnent à nos journées leur sens, car c’est entre nous et eux Que se jouent la danse de feu et de lumière dans ces étranges lieux Sous les Dieux, marchand de vent au cœur des rues labyrinthes. Poésie nomade
C’est un ciel qui me rend heureux, cousant ces nuages de
constellations Raturées j’apprends à dompter ma peur de voir en moi un grand silence froid. Défonçant ma rime d’une prose autodestructrice. Je viens vociférer, âme errante au soir neuf, Ma plainte tatouée sur la peau au silex lunaire.
Les immenses tours gravitent au détour d’une ville
perdue. Couronne sans joyaux, petite montée d’adrénaline, pneus qui crissent. L’aube charmante est une Ode charmeuse pour une vie aux lèvres charnues. Sultan du rien sur ce trône de néant, je contemple l’année anxieuse. Je suis dans cette pièce close comme une feuille à carreau, Spécimen étrange au cœur d’un phénomène paranormal.
Je suis dans cette pièce close et le monde autour est
absent, abstrait, Tout au plus une esquisse, qu’elle que trait jeté au hasard À la frontière de mon espace-temps. Je suis dans ce lieu en rime, au centre de cette poésie du vertige, Sa lumière, nimbée de brume bleue, M’invite à me joindre au mouvement insondable de l’univers.
J’ai lavé ma peine dans la prestigieuse noirceur.
Tu l’entends leur battue elle est pour nous ! Que savent-ils ces braconniers ? Moi je me fous de comprendre tout ce marasme, sur mon radeau Dans le carnaval des couilles sous les étoiles, je suis saoulé C’est la quête d’un nouveau monde, pour nous qui comptons Des jours brûlants, à la terrasse d’un café Avec ce petit coin de bonheur sur nos lèvres, Serait-ce pour nous plus facile, ou difficile de se le dire ? Et j’adore moi, mon Verdun en pagaille, cette bataille à la flamme. Trachée crachant des toux ! J’aime moi, le Houblon et la caféine. Je me mine et j’urine. Je gratte Et l’encre est urticante.
Je m’en vais boire au lendemain qui chante, aujourd’hui
même, Par le futur funambule, j’y vais sans scène sans fil sans flegme, Et le soir se fêle sous la lune ronde comme un crème. La louve
Au soir elle sent la lumière et traverse la terrasse
Un parfum qui embrasse les hommes ivres Et terrasse les timides.
Il ne faut pas lui adresser la parole.
C'est la soeur d'un braillard du coin Un fort en gueule et castagneur ; Les anciens lui cèdent une place. Elle est plus vieille que nous trois.
Mais elle est plus belle que nous tous réunis
Aussi belle qu'un poison dans un verre de cocktail Aussi diabolique que l'idée qu'on estime avoir du Diable Elle a fait le chemin dans la nuit sans trembler C'est ce qui me donne le change quand je la regarde
Elle est connue elle sait être une femme désirable
Si vous savez regarder dans les yeux du désespoir Peut-être aurez-vous la chance de distinguer Sur ses lèvres un brin de conversation suspendue. A qui on ne refuse pas
Je n’avais jamais vu de source d’orage
Comme des mains qui soulèvent l’Océan Des mains gigantesques du dieu Poséidon Des mains faites de corail et de foudre Et j’ai vu ton regard devenir le sien Mon fagot de paille et de reproches Assassiné sans un cri d’une simple ligne Qui a traversé de part en part mon cœur Je n’avais jamais vu de source d’orage Alors tu me l’as offerte pour cent ans de carnet. C'est une histoire assez simple, en fait Il y a ce garçon des choses plein la tête Des heureuses joies d'écrire à tue-tête Et des soirs noirs depuis belle lurette