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THESE DE DOCTORAT
Rédigée
et soutenue par Liévin CHIRHALWIRWA MWILARHE
Composition du Jury
Remerciements
Cette thèse est l’aboutissement de cinq années de recherches au cours desquelles plusieurs personnes m’ont soutenu
et encouragé, partageant avec moi l’intensité, les émotions, la passion et parfois le doute qu’offraient ces moments
uniques passés loin de ma famille. Je tiens à les remercier de tout cœur.
- Le Professeur Stéphane VANBEVEREN, Promoteur de ma thèse, dont l’expérience, les orientations et les conseils
ont largement contribué aussi bien au fond qu’à la forme de cette thèse. Mon épouse, nos enfants et moi-même lui
demeurons immensément reconnaissants.
- Les Professeurs Martin TSHISUAKA (Directeur Général de l’IBTP/Kinshasa), Corneille KANENE (IBTP et
PNUD/Habitat) et Polycarpe NKONDI (Doyen de la faculté Polytechnique de l’Université de Kinshasa) pour leurs
encouragements sans cesse et pour m’avoir réservé des moments spéciaux d’intenses discussions lorsqu’ils étaient de
passage en Belgique ou lors de mes « séjours locaux ».
Je leur témoigne toute ma gratitude pour avoir joué le rôle de co-promoteurs de cette thèse.
- Messieurs Philippe GARNIER, Olivier MOLES et leurs collègues des « Etablissements humains » de CRATerre /
ENSAG à Grenoble, messieurs José VANDEVOORDE (Bureau CERAU/Bruxelles), Gaston DEMAREE (Institut
Royal de Météorologie Belge) et le Professeur Laurent BOCK (Responsable du Laboratoire de géopédologie à
Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux) pour avoir mis à ma disposition, en temps opportun,
de nombreuses informations utiles dans le cadre de cette thèse.
- Les aspects développés dans cette thèse et ayant un lien étroit avec l’urbanisme et l’assainissement doivent
beaucoup à messieurs Jean-Luc QUOISTIAUX, Jean-Michel HIVER et Pierre BARTHELEMY tous Professeurs à la
Faculté des Sciences Appliquées de l’ULB. Qu’ils veuillent bien accepter ma gratitude.
- Que le Gouvernement du Royaume de Belgique qui m’a octroyé une bourse exécutée par le truchement de la
Coopération Technique Belge et sans laquelle cette thèse se ferait dans des conditions très difficiles veuille bien
trouver ici mes chaleureux remerciements.
- Puisse Madame Ibtissame MALOULI secrétaire au Service BATir et à l’ancien « Service Architecture » rencontrer
ici toute mon amitié pour m’avoir donné, pendant 5 années, des conseils et des encouragements au quotidien et
surtout pour le sourire sincère qui me manquait loin de ma famille. Merci aussi à monsieur Nicolas CANU du
laboratoire de mécanique des sols de l’ULB pour sa disponibilité et sa précieuse collaboration au niveau de la partie
expérimentale de cette thèse.
- Je témoigne ma reconnaissance au Pasteur Grâce SUMBELA, à ma belle famille RUHAMANYI, à Papa IRENGE,
Raph MASOKI, Jean-Berchmans MASUMBUKO, Justin MAGALA, Guido CHABIKULI ainsi qu’aux
BAGAYAMUKWE de Bruxelles et d’Anvers pour leur soutien et encouragement.
- Un grand merci à Maître Viviane BIKUBA et à madame Espérance KAMWAMI pour leur extrême obligeance.
- Je pense aussi à Louise et José BILLEN, Nanette et Armand HAVAUX, Marie-Claude et André LITS parce qu’il
existe une « chaleur belge » qu’ils m’ont faite découvrir pendant mon séjour dans leur pays.
- Enfin, je m’en voudrai cruellement de ne pouvoir citer spécialement Madame Euphrasie MWEZE qui m’a aiguillé
dans les démarches ayant conduit à ma sélection comme boursier.
Je crains néanmoins que mes faibles mots ne suffisent pour lui exprimer ma profonde gratitude.
Dédicace
A mon père et à ma mère pour m’avoir appris très tôt, la noblesse du travail,
le goût de l’effort et le sens du devoir ;
A mes frères et sœurs ainsi qu’à ma famille (au sens africain du terme)
pour servir d’exemple.
Je dédie ce travail
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BAAC : Bureau d’Assistance à l’autoconstruction (Une des solutions proposées par le Plan d’Action National pour
l’Habitat en vue d’encadrer l’autoconstruction en République Démocratique du CONGO)
TERRA 2008 : 10ème Conférence Internationale sur l’Etude et la Conservation du Patrimoine Bâti en Terre. Tenue à
Bamako (MALI) du 1er au 5 février 2008.
UNPP : Unité de Production Présidentielle de la Nsele (ex DAIPN - Domaine Agro-Industriel et Présidentiel de la
Nsele)
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Résumé
Les difficultés d’accès à un logement décent, le coût exorbitant des matériaux de construction dits
« nobles » ainsi que l’absence des filières de production foncière et immobilière en RDCONGO ont
motivé cette recherche orientée vers l’utilisation des matériaux locaux – et en particulier la terre crue – en
vue de contribuer à la résorption des problèmes d’habitat auxquels font face la plupart des populations
vivant en zone périurbaine congolaise.
Cette thèse démontre qu’il est possible, à travers l’autoconstruction – procédé utilisé par plus de 80% de
ménages congolais pour produire leurs logements – , d’améliorer l’habitat dans ce pays en partant de la
zone périurbaine. On peut donc, à partir des propositions faites dans cet espace idéalement localisé entre
les zones urbaine et rurale, envisager des répercutions positives au sein de ces deux zones qui lui sont
contiguës.
Toutefois, il sied de préciser qu’il s’agit ici, non seulement de construire des maisons en terre, mais
surtout de développer un style d’habitat répondant à la fonctionnalité des logements et susceptible de
renforcer les dimensions sociales et culturelles tout en respectant l’environnement.
Enfin, des pistes de recherches ultérieures sont envisagées. Elles nécessitent d’être creusées en vue
d’autres améliorations des logements de terre crue en climat tropical.
Il s’agit de : l’érosion due au ruissellement sur les murs de terre, l’étude des logements de terre crue en
hauteur (R+1, 2, 3, …n ; où n représente le nombre d’étages) pour la RDCONGO, le développement des
activités économiques liées aux constructions en terre, la stabilisation organique des sols à l’aide des
produits locaux, etc.
Contact : arch2002chiral@yahoo.fr
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1.3. Hypothèse...............................................................................................................................33
1.4. Méthodologie..........................................................................................................................47
2.2. Objectif...................................................................................................................................80
2.3.1. Présentation des régions climatiques de la RDCONGO selon les critères de KOPPEN .............. 82
2.3.2. Tableau synthèse des données climatiques de la RDCONGO ...................................................... 83
2.3.2.1. Par rapport à la température ......................................................................................84
2.3.2.2. Par rapport à l’humidité relative................................................................................84
2.3.2.3. Par rapport aux précipitations recueillies ..................................................................84
2.3.3. Lecture des précipitations mensuelles à l’échelle nationale.......................................................... 85
2.7. Conclusion..............................................................................................................................91
3.2.2. Analyse de « l’autoconstruction sans garantie » : avantages, limites et dangers ........................ 107
4.2.1. Critères pour le choix des sous zones climatiques et des localités « référence »........................ 144
4.4.3.1. L’accessibilité..........................................................................................................183
4.4.3.2. L’organisation des îlots et du paysage général........................................................183
4.4.3.3. La viabilisation et l’assainissement collectif...........................................................185
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5.1.3. Tableau synoptique des dominantes locales au sein des localités - références ........................... 204
5.2.1. Aperçu général et regard sur les habitants ainsi que la gestion de leurs espaces ........................ 211
5.2.2.2.1. Aire destinée au feu (« cuisine ») et à l’eau (vaisselle et lessive) au sein de la cour........... 213
5.2.2.2.2. Aire destinée aux jeux d’enfants dans la cour ..................................................................... 214
5.2.2.3. Logements avec terrasses aux diverses fonctions ...................................................215
5.2.2.4. Habitations attenantes à la principale......................................................................216
5.2.3. Types d’organisations, construction des paysages et architecture du territoire .......................... 216
5.2.6. Intégration des espaces engendrés au sein d’une réflexion sur l’évolution de l’habitat ............. 220
5.3.3. Expression cartographique : contenu, nombre de cartes et nécessité des mises à jour ............... 221
5.3.3.2.3. Sites enquêtés dans la sous zone climatique de Kisangani .................................................. 245
5.3.3.2.3.1. Cartographies suivant les superficies des logements ................................245
5.3.3.2.3.2. Cartographies suivant la présence ou non des fondations.........................246
5.3.3.2.3.3. Cartographies suivant le type de maçonneries utilisées ............................247
5.3.3.2.3.4. Cartographies suivant le type de couverture .............................................248
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5.5.2. Analyse du cadre (modèles et technologies) nécessaire à l’élaboration d’une architecture de terre
crue en climat tropical........................................................................................................................... 255
5.5.3. Etude expérimentale (Tests en Labo sur les échantillons) .......................................................... 264
5.5.4. Présentation des conditions : utilisation des briques adobes dans un projet communautaire ..... 291
5.6.2.1. Concept de base : « un projet avec les gens » et non « un projet pour les gens »..297
5.6.2.5. Scénarii....................................................................................................................305
5.6.2.5.1. Scénario1 : Module de base, Logement à 2 chambres.......................................................... 305
5.6.2.5.2. Scénario2 : logement à 3 chambres ...................................................................................... 306
5.6.2.5.3. Scénario3 : logement à 5 chambres ....................................................................................... 307
5.6.2.5.4. Quelques enseignements de ces plans ................................................................................. 308
5.6.2.5.5. Estimations et analyses ........................................................................................................ 311
5.7. Etude d’un cas en zone périurbaine : modélisation d’un lotissement de 200 logements
réalisables en terre crue. (Site expérimental de Nganda Mosolo à Kinshasa / Nsele)..........313
5.7.7. Zooms sur des petits groupements (les îlots expressifs) ............................................................. 328
6.1. Rappel...................................................................................................................................337
6.1.1. Les projets étudiés....................................................................................................................... 338
6.1.2. La question du climat.................................................................................................................. 338
6.1.3. La question de l’autoconstruction ............................................................................................... 339
6.1.4. Les expériences locales............................................................................................................... 339
Annexe 4 : Rapport des tests en Laboratoire : détails de l’étude expérimentale sur les
échantillons prélevés à Kinshasa, Bukavu et Kisangani.........................................................374