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NʼYÈRÈBI 1/2

Call lSLSsLSLsiSLSlSLLli
Accompagnement

Kenkeni iGTLLlGTLLliGTLLlGTLLli
Sangban iGGLLLlGLLTtiGGLLLlGLLTti
Dundun iGLLTtGLLLliGLLTtGLLLli

Djembé iSLLsSLTtiSLLsSLTti

Claves WTLLtLLLliLLLlLLLlw
iTLLtLLLliLLLlLLLti
iTLTtLLLtiTLTtLLLti
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iTLLlLLLtiLTLtTLLli
iTTLlLLLtiLTLtTLLliLLLli

Call lSLSsLSLsiSLSlTLTli
début du chant : A wa tö
NʼYÈRÈBI 2/2

Un homme et une femme sont amoureux lʼun de lʼautre. Pour des raisons sociales, ils ne
peuvent pas se marier. Un jour, la femme épouse un autre homme, qui habite a un autre
endroit. A son départ du village, son ancien amant, désespéré, chante la chanson
suivante : «Elle va partir ! Ma chérie va partir !
Ma chérie ! Ne pars pas ! Ne me laisse pas tout seul !»

La chanson est issue dʼune vielle tradition des Malinké. À un moment donné de leur
existence, les enfants Malinké se voient désigner un ami ou une amie par leur père. Ils ne
vivent pas comme un couple, mais ils passent beaucoup de temps ensemble. Quand la
fille se marie, elle ne va pas tout de suite chez son mari, mais elle reste, parfois plusieurs
années, encore auprès de ses parents et de son ami(e). Une fois par an, le mari lui
apporte des cadeaux, ainsi quʼà ses parents. Un jour, les anciens du village décident du
moment où la jeune femme doit être menée à son époux. Une fois ce moment - qui tombe
toujours un mercredi - arrive, lʼami prend congé dʼelle dans la tristesse. Alors le griot
chante, pour exprimer ce quʼil ressent, la chanson NʼYèrèbi.

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