Livre EXAMENS Nationaux 2024

Livre FMATHS
Examens ; Concours
20 Examens nationaux corrigés et adaptés

Selon le nouveau programme 2024
10 examens pour la recherche 2024
Résumés de cours selon le nouveau
Programme 2024
➢
Plan du livre
Résumés de cours 3…………….13
Examens blancs corrigés 14…. …….175
Modèle 1 corrigé Modèle 2 corrigé
Examens blancs non corrigés 175…..….200
Modèle 1 Modèle 2
Modèle 3 Modèle 4
Modèle 5 Modèle 6
Modèle 7 Modèle 7
Modèle 9 Modèle 10
Examens nationaux corrigés 201……….275
2023 normale 2023 rattrapage
Examens nationaux non corrigés et adaptés 175
De 2008 à 2023
Résumés de cours 2024
Fiche 1: Etude des fonctions
Continuité et dérivation
Fiche 2 : Etude des fonctions
Branches infinies
Logarithme et exponentielle
Primitives et intégrales
Fiche 5 : Suites numériques
Fiche 6 :Nombres complexes
Fiche 7 :Nombres complexes
Fiche 8 : Géométrie dans l’espace
Fiche 9 : Probabilités
Préparation à l’examen Fiche 01 : Etude des fonctions Prof : FAYSSAL
nationale du baccalauréat Continuité -Dérivabilité Page : 01
1) Continuité d’une fonction : 3) T.V.I et Fonction réciproque

𝒂 ∈ 𝐃𝒇
➢ f est continue en a ⇔ 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒂) ➢ Si 𝐟 est continue et strictement
𝒙→𝒂
monotone sur un intervalle [𝐚; 𝐛] et
➢ f est continue à droite de ⇔ 𝐥𝐢𝐦+ 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒂)
𝒙⟶𝐚 𝐟(𝐚) × 𝐟(𝐛) < 𝟎 Alors l’équation 𝐟(𝐱) = 𝟎
➢ f est continue à gauche a ⇔ 𝐥𝐢𝐦− 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒂)
𝐱⟶𝐚 admet une unique solution 𝛂 dans ]𝐚; 𝐛[
➢ La fonction 𝐟 est continue en 𝐚 ⇔ 𝐟 est ➢ Si 𝐟 une fonction continue et strictement
continue à droite de a et à gauche de 𝐚 monotone sur un intervalle 𝐈 ,
Continuité sur un intervalle I Alors la fonction 𝐟 admet une fonction
➢ Les polynômes sont continus sur ℝ réciproque , notée 𝐟 −𝟏 , définit sur 𝐉 = 𝐟(𝐈)
➢ Les fcts rationnelles sont continuées sur 𝐃𝒇 𝐟 −𝟏 (𝐱) = 𝐲 𝐟(𝐲) = 𝐱
Par la relation { ⇔{
➢ La somme ; le produit de deux fonctions 𝐱 ∈ 𝐟(𝐈) 𝐲∈𝐈
continues sur I est continue sur I *Les courbes de f et de 𝐟 sont symétriques
−𝟏
La fonction est continue sur l’intervalle 𝑰 par rapport la droite d'équation y=x
𝒖
➢
𝒗
Dérivabilité de 𝐟 −𝟏 en b avec 𝒃 = 𝒇(𝒂)
ssi u et v est continue sur I et 𝒗 ≠ 𝟎
Si f est dérivable en a et 𝒇′ (𝒂) ≠ 𝟎 alors 𝐟 −𝟏
➢ Si u est continue et positive sur I alors √𝒖 𝟏
est continue sur I est dérivable en b et (𝐟 −𝟏 )′ (𝒃) =
𝐟 ′ (𝒂)
2) Dérivabilité d’une fonction en 𝒂 ∈ 𝐃𝒇 4)Convexié 𝒅𝒆 (𝑪𝒇)et les Points d’inflexions
𝒇(𝒙)−𝒇(𝒂) ➢ 𝑺𝒊 𝒇′′ ≥ 𝟎 𝐬𝐮𝐫 𝑰 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 (𝑪𝒇) 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒗𝒆𝒙𝒆 ∪
➢ f dérivable en a ⇒ 𝐥𝐢𝐦 = 𝒇′ (𝒂)
𝒙→𝒂 𝒙−𝒂 ➢ 𝑺𝒊 𝒇′′ ≤ 𝟎 𝐬𝐮𝐫 𝑰 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 (𝑪𝒇) 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒄𝒂𝒗𝒆 ∩
Interprétation géométrique : ➢ 𝑺𝒊 𝒇′′ 𝒔′ 𝒂𝒏𝒖𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒄𝒉𝒂𝒏𝒈𝒆 𝒍𝒆 𝒔𝒊𝒈𝒏𝒆 𝒆𝒏 𝒂
(𝑪𝒇) admet une tangente au point 𝑨(𝒂 ; 𝒇(𝒂)) 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑨(𝒂; 𝒇(𝒂)) 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕 𝒅′ 𝒊𝒏𝒇𝒍𝒆𝒙𝒊𝒐𝒏
d’équation (𝑻): 𝒚 = 𝒇′(𝒂)(𝒙 − 𝒂) + 𝒇(𝒂) 5) POSITION RELATIVE de (𝑪𝒇) et (∆)
𝒇(𝒙)−𝒇(𝒂) 𝑷𝒐𝒖𝒓 é𝒕𝒖𝒅𝒊𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒓𝒆𝒍𝒂𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒅𝒆 (𝑪𝒇)
➢ 𝐥𝐢𝐦+ = +∞ ⇒ f n’est pas dérivable en a
𝒙→𝒂 𝒙−𝒂
𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒂 𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕𝒆 (∆) 𝒅’é𝒒𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃
Interprétation géométrique :
𝑶𝒏 é𝒕𝒖𝒅𝒊𝒆 𝒍𝒆 𝒔𝒊𝒈𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝒇(𝒙) − (𝒂𝒙 + 𝒃)
(𝑪𝒇) admet une demi tangente verticale au
➢ 𝑺𝒊 𝒇(𝒙) − (𝒂𝒙 + 𝒃) ≥ 𝟎 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒃𝒆
point 𝑨(𝒂 ; 𝒇(𝒂)) dirigée vers le haut (𝑪𝒇) 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒖 𝒅𝒆𝒔𝒔𝒖𝒔 𝒅𝒆 (∆)
Fonctions dérivées des fonctions usuelles ➢ 𝑺𝒊 𝒇(𝒙) − (𝒂𝒙 + 𝒃) ≤ 𝟎 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒃𝒆
➢ Les polynômes sont dérivables sur ℝ et : (𝑪𝒇) 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒖 𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔 𝒅𝒆 (∆)
(𝒂𝒙 + 𝒃)′ = 𝒂 ; (𝒂 𝒙𝒏 )′ = 𝒂 𝒏𝒙𝒏−𝟏 6) Les éléments de symétrie 𝒅𝒆 (𝑪𝒇)
➢ Si u dérivable alors ( 𝒖𝒏 )′ = 𝒏𝒖′𝒖𝒏−𝟏 ➢ La droite d’équation (∆) : 𝒙 = 𝒂 est un
𝒂 ′ −𝒂 𝒂 ′ −𝒂 𝒖′ axe de symétrie de (𝑪𝒇) si pour tout 𝒙 ∈ 𝑫𝒇
( ) = 𝟐; 𝒙≠𝟎 ; ( ) = 𝟐 𝒖≠𝟎
𝐱 𝒙 𝒖 𝒖
′ 𝟏 ′ 𝒖′ (𝟐𝒂 − 𝒙) ∈ 𝑫𝒇 𝒆𝒕 𝒇(𝟐𝒂 − 𝒙) = 𝒇(𝒙)
(√𝒙) = ; 𝒙 > 𝟎 ; (√𝒖) = ;𝒖>𝟎
𝟐√𝒙 𝟐√𝒖 ➢ La fonction f est paire ssi ∀𝒙 ∈ 𝑫𝒇 ∶
➢ u et v deux fonctions dérivables sur I alors
(−𝒙) ∈ 𝑫𝒇 𝒆𝒕 𝒇(−𝒙) = 𝒇(𝒙)
(𝒖 + 𝒗 )′ = 𝒖′ + 𝒗′ ; (𝒂𝒖 )′ = 𝒂𝒖′
𝒖 ′ 𝒖′ 𝒗−𝒖 𝒗′ (Oy) est un axe de symétrie de (𝑪𝒇)
(𝒖𝒗 )′ = 𝒖′ 𝒗 + 𝒖𝒗′ ; ( ) = 𝟐
; 𝒗 ≠ 𝟎 ➢ Le point 𝑨(𝒂 ; 𝒃) est centre de symétrie
𝐯 (𝐯)
➢ Les fonction sin ; cos sont dérivables sur ℝ de (𝑪𝒇) ssi pour tout 𝒙 ∈ 𝑫𝒇 ∶
(𝒔𝒊𝒏 𝒙) = 𝒄𝒐𝒔 𝒙 ; (𝒄𝒐𝒔(𝒙)) = −𝒔𝒊𝒏(𝒙)
′ ′ (𝟐𝒂 − 𝒙) ∈ 𝑫𝒇 𝒆𝒕 𝒇(𝟐𝒂 − 𝒙) + 𝒇(𝒙) = 𝟐𝒃
′
➢ (𝒕𝒂𝒏 𝒙)′ = 𝟏 + 𝒕𝒂𝒏𝟐 𝒙 ; (𝒇(𝑼)) = 𝑼′ 𝒇′ (𝑼) ➢ La fonction est impaire ssi ∀𝒙 ∈ 𝑫𝒇 ∶
Lien entre la dérivabilité et la continuité (−𝒙) ∈ 𝑫𝒇 𝒆𝒕 𝒇(−𝒙) = −𝒇(𝒙)
f dérivable sur I ⇒ f est continue sur I Le point 𝑶 est centre de symétrie de (𝑪𝒇)
Fiche 2 : ETUDE DES FONCTIONS BRANCHES INFINIE Page 02
La limite Interprétation géométrique Schématisation du résultat
Alors la droite (D)
Si 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = ∞ d’équation 𝒙 = 𝒂 est
𝒙→𝒂
asymptote verticale à
(𝑪𝒇 )
Alors la droite (D) : 𝒚 = 𝑳

Si 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = 𝑳 est asymptote horizontale
𝒙→+∞
à (𝑪𝒇 ) voisinage de +∞
SI : Alors droite(∆): 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃
𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) − (𝒂𝒙 + 𝒃) =0 est asymptote oblique à
𝒙→+∞
(𝑪𝒇 ) voisinage de +∞
𝒇(𝒙)
Si 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = ∞ , On calcule 𝒍𝒊𝒎
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝒙
Alors (𝑪𝒇 )admet une

branche parabolique de
𝒇(𝒙)
Si 𝒍𝒊𝒎 =𝟎 Direction la droite (𝑶𝒙 )
𝒙→+∞ 𝒙
Au voisinage de +∞
Alors (𝑪𝒇 )admet une

𝒇(𝒙)
Si 𝒍𝒊𝒎 =∞ branche parabolique de
𝒙→+∞ 𝒙
Direction (𝑶𝒚 ) Au
voisinage de +∞
𝒇(𝒙)
Si 𝒍𝒊𝒎 = 𝒂 , (𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒂 ≠ 𝟎) On calcule 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) − 𝒂𝒙
𝒙→+∞ 𝒙 𝒙→+∞
Si : Alors (𝑪𝒇 )admet une

branche parabolique de
𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) − 𝒂𝒙 = ∞
𝒙→+∞
direction la droite
d’équation(∆): 𝒚 = 𝒂𝒙
au voisinage de +∞
Si : Alors la droite d’équation
𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) − 𝒂𝒙 = 𝒃 (∆): 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃 est
𝒙→+∞
asymptote oblique à (𝑪𝒇 )
voisinage de +∞
nationale du baccalauréat Logarithme-exponentielle Page : 03
A) 1)Fonction logarithme népérien 6) Dérivée de la fonction ln(U) avec 𝐔 ≠ 𝟎
➢ La primitive de 𝒙 ⟼
𝟏
sur ]𝟎, +∞[ qui Si U est dérivable sur I alors ln(U) est
𝒙 𝑼′ (𝒙)
s’annule en 1 est appelée fonction dérivable sur I et on a ; 𝐥𝐧′(|𝐔(𝐱)|) =
𝑼(𝒙)
logarithme népérien on la note par ln Primitives
➢ La fonction ln est définit et dérivable sur 𝑼′ (𝒙)
Les primitives de la fonction 𝒙 → sur 𝑰
l’intervalle ]𝟎, +∞[ et 𝒍𝒏(𝟏) = 𝟎 𝑼(𝒙)
𝟏 sont les fonctions 𝒙 → 𝐥𝐧(|𝑼(𝒙)|) + 𝒄 ; 𝒄 ∈ ℝ
➢ Pour tout 𝒙 de ]𝟎, +∞[ : 𝒍𝒏′ (𝒙) =
𝒙 B)1) Fonction exponentielle
➢ On a ; 𝐋𝐧(𝒆) = 𝟏 avec le nombre e est un
➢ La fonction réciproque de la fonction
nombre irrationnel ; 𝒆 ≅ 𝟐, 𝟕
ln est appelé fct exponentielle, elle est
2) Propriétés algébriques le la fonction ln
définie et dérivable Sur ℝ
➢ 𝐥𝐧(𝒙 × 𝒚) = 𝐥𝐧(𝒙) + 𝐥𝐧(𝒚) ; 𝒙; 𝒚 ∈]𝟎, +∞[
𝒙 𝟏
➢ Pour tout 𝒙 dans ℝ : 𝐞𝐱𝐩(𝐱) = 𝐞 𝐱
➢ 𝐥𝐧 ( ) = 𝐥𝐧(𝒙) − 𝐥𝐧(𝒚) ; 𝐥𝐧 ( ) = − 𝐥𝐧(𝒙)
𝒚 𝒙 ➢ Pour tout 𝒙 de ℝ: 𝐞 𝐱 > 𝟎 et 𝐞𝟎 = 𝟏
➢ 𝐥𝐧(𝒙 𝒓)
= 𝒓 𝒍𝒏(𝒙) ;𝒓 ∈ ℚ ➢ Pour tout 𝒙 de ℝ ∶ (𝐞𝐱 )′ = 𝐞 𝐱
3)Equations et inéquations ➢ Si U est dérivable sur I alors
➢ 𝐥𝐧(𝒙) = 𝐥𝐧 (𝒚) ⇔ 𝒙 = 𝒚 ; 𝒙; 𝒚 ∈]𝟎, +∞[ Pour tout 𝒙 de 𝑰 ∶ (𝐞𝐔(𝐱) ) = 𝐔′(𝐱)𝐞𝑼(𝒙)
′
➢ 𝐥𝐧(𝒙) < 𝐥𝐧(𝒚) ⇔ 𝒙 < 𝒚

2) Propriétés algébriques le la fct exp
➢ 𝐋𝐧(𝒙) = 𝒂 ⇔ 𝒙 = 𝒆𝒂 avec 𝒂 ∈ ℝ 𝟏
4) Signe de la fonction ln sur]𝟎, +∞[ ➢ 𝐞 𝐱+𝐲 = 𝐞𝒙 × 𝐞𝒚 ; 𝐞𝐱 ≠ 𝟎 ; 𝐞−𝐱 =
𝐞𝐱
➢ 𝐥𝐧(𝒙) > 𝟎 ⇔ 𝒙 > 𝟏 𝐞𝐱
➢ 𝐞 𝐱−𝐲 = et (𝐞𝐱 )𝒓 = 𝐞𝐫𝐱 ;𝒓∈ℚ
𝐞𝒚
➢ 𝐥𝐧(𝒙) < 𝟎 ⇔ 𝟎 < 𝒙 < 𝟏
3) Equations et inéquations
➢ 𝐥𝐧(𝒙) = 𝟎 ⇔ 𝒙 = 𝟏
➢ 𝐞 𝐱 = 𝐞𝒚 ⇔ 𝒙 = 𝒚 ; 𝐞 𝐱 < 𝐞𝒚 ⇔ 𝒙 < 𝒚
Conclusion : (le tableau de signe de ln )
➢ 𝐋𝐧(𝐞 𝐱 ) = 𝒙 ; 𝐞𝒍𝒏(𝒂) = 𝒂 ; avec 𝒂 > 𝟎
x 0 1 +∞
➢ 𝐞 𝐱 = 𝒂 ⇔ 𝒙 = 𝒍𝒏(𝒂) ; avec 𝒂 > 𝟎
ln(x) − 0 +
4) Limites de la fonction exp
5) Limites de la fonction ln 𝟎 ∞
➢ 𝑭𝑰:
𝟎
;
∞
; 𝟎×∞ ; +∞ − (+∞)
➢ 𝑭𝑰: ; ; 𝟎×∞ ; +∞ − (+∞)
𝟎 ∞
𝟎 ∞
➢ 𝐥𝐢𝐦+ 𝐥𝐧(𝒙) = −∞ ; 𝐥𝐢𝐦 𝐥𝐧(𝒙) = +∞ ➢ 𝐥𝐢𝐦 𝐞 𝐱 = 𝟎 +
; 𝐥𝐢𝐦 𝐞𝐱 = +∞
𝒙→−∞ 𝒙→+∞
𝒙→𝟎 𝒙→+∞
𝐞𝐱
➢ 𝐥𝐢𝐦+ 𝐱 𝐥𝐧(𝒙) = 𝟎 −
; 𝐥𝐢𝐦
𝐥𝐧(𝐱)
=𝟎 + ➢ 𝐥𝐢𝐦 𝒙 𝐞 𝐱 = 𝟎− ; 𝐥𝐢𝐦 = +∞
𝒙→𝟎 𝒙→+∞ 𝐱 𝒙→−∞ 𝒙→+∞ 𝐱
𝐞𝐱
➢ 𝐥𝐢𝐦+ 𝐱 𝒓 𝐥𝐧(𝒙) = 𝟎 ; 𝐥𝐢𝐦
𝐥𝐧 (𝐱)
=𝟎 ➢ 𝐥𝐢𝐦 𝐱 𝒓 𝐞 𝐱 = 𝟎 ; 𝐥𝐢𝐦 = +∞
𝒙→𝟎 𝒙→+∞ 𝐱 𝒓 𝒙→−∞ 𝒙→+∞ 𝐱 𝒓
𝒍𝒏(𝒙) 𝒍𝒏(𝒙+𝟏) 𝐞𝐱 −𝟏
➢ 𝐥𝐢𝐦 =𝟏 ; 𝐥𝐢𝐦 =𝟏 ➢ 𝐥𝐢𝐦 =𝟏
𝒙→𝟏 𝒙−𝟏 𝒙→𝟎 𝒙 𝒙→𝟎 𝒙
Exemple de méthode de changement de 5) Primitives
variable pour calcul des limites ➢ Les primitives de la fonction
𝐥𝐧(𝐱)
Calculons la limite 𝐥𝐢𝐦 𝒙 → 𝐔′(𝐱)𝐞𝑼(𝒙) sur 𝑰 sont les
𝒙→+∞ √𝐱
On pose 𝒕 = √𝐱 donc 𝒕𝟐 = 𝐱 fonctions 𝒙 → 𝐞𝑼(𝒙) + 𝒄 ; 𝒄 ∈ ℝ
Et on a 𝒙 → +∞ donc 𝒕 → +∞ ➢ Soit 𝒂 un réel non nul : Les primitives
𝐥𝐧(𝐱) 𝐥𝐧(𝒕𝟐 ) 𝟐 𝐥𝐧(𝒕) de la fonction 𝒙 → 𝐞𝒂𝒙 sur 𝑰 sont les
𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 =𝟐×𝟎=𝟎 𝟏
𝒙→+∞ √𝐱 𝐭 𝐭
𝒕→+∞
𝐥𝐧(𝒕)
𝒕→+∞
fonctions 𝒙 → 𝐞𝒂𝒙 + 𝒄 ; 𝒄 ∈ ℝ
𝒂
( car 𝐥𝐢𝐦 =𝟎)
𝒕→+∞ 𝐭
nationale du baccalauréat Primitives-Intégrales Page : 04
1) Définition d’une Primitive d’une fonction ➢ L’intégrale et l’ordre :

On dit que la fonction F est une primitive de f Si ∀𝒙 ∈ [𝒂; 𝒃]; 𝒇(𝐱) > 0alors ∫𝒂 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 > 0
𝒃
ssi F est dérivable sur I et : 𝒃 𝒃

Si f(𝐱) > 𝑔(𝑥)alors∫𝒂 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 > ∫𝒂 𝐠(𝐱) 𝐝𝐱
∀𝒙 ∈ 𝑰; 𝑭′ (𝒙) = 𝒇(𝒙)
𝒃 𝒃
Primitive des fonctions usuelles ; 𝒓 ∈ ℚ/{−𝟏} ➢ |∫𝒂 𝐠(𝐱) 𝐝𝐱| ≤ ∫𝒂 |𝐠(𝐱)| 𝐝𝐱
𝒙𝟐
➢ ∫ 𝒌 = 𝒌𝒙 ; ∫𝒙 = 4) Intégration par parties
𝟐
𝒙𝒓+𝟏 𝑼(𝒙)𝒓+𝟏
➢ ∫ 𝒙𝒓 = ; ∫ 𝑼′(𝒙) × 𝑼(𝒙)𝒓 =
𝒓+𝟏 𝒓+𝟏
𝒂 𝒂 𝒂 𝒂
➢ ∫ 𝟐=− ; ∫ 𝒏=−
𝒙 𝒙 𝒙 (𝒏−𝟏)𝒙𝒏−𝟏
𝟏 𝑼′ (𝒙)
➢ ∫ = √𝒙 ; ∫ = √𝑼(𝒙)
𝟐 √ 𝒙 𝟐√𝑼(𝒙)
𝒃 𝒃
➢ ∫ 𝐞 = 𝐞𝒙 ; ∫ 𝐔′(𝐱)𝐞𝑼(𝒙) = 𝐞𝑼(𝒙)
𝒙
𝟏
∫ 𝒖 𝒗′ 𝐝𝐱 = [𝒖 𝒗]𝒃𝒂 − ∫ 𝒖′ 𝒗 𝐝𝐱
𝒂𝒙 𝒂𝒙
➢ ∫𝐞 = 𝐞 𝒂 𝒂
𝒂
𝒂 𝑼′ (𝒙)
5) Aire d’un domaine plan
➢ ∫ = 𝒂 𝐥𝐧(|𝒙|) ; ∫ = 𝐥𝐧(|𝑼(𝒙)|) L’aire du domaine
𝒙 𝑼(𝒙)
➢ ∫
𝒌
= 𝐥𝐧(|𝒂𝒙 + 𝒃|)
𝒌 délimité par la
𝒂𝒙+𝒃 𝒂
courbe (𝑪𝒇 ) et l’axe
➢ ∫ 𝒄𝒐𝒔(𝒙) = 𝒔𝒊𝒏(𝒙)
des abscisses et
➢ ∫ 𝒔𝒊𝒏(𝒙) = −𝒄𝒐𝒔(𝒙)
𝟏 les droites d’équations 𝒙 = 𝒂 𝒆𝒕 𝒙 = 𝒃
➢ ∫ 𝒄𝒐𝒔(𝒂𝒙 + 𝒃) = 𝒔𝒊𝒏(𝒂𝒙 + 𝒃) 𝒃
𝒂
𝟏
est : 𝑨(𝒇) = (∫𝒂 |𝒇(𝐱)| 𝐝𝐱) × 𝒖. 𝒂
➢ ∫ 𝒔𝒊𝒏(𝒂𝒙 + 𝒃) = − 𝒄𝒐𝒔(𝒂𝒙 + 𝒃)
𝒂 Avec u. a est l’unité d’aire 1𝒖. 𝒂 = ‖𝒊⃗‖ × ‖𝒊⃗‖
2) Définition d’intégrale d’une fonction 𝑺𝒊: 𝒇 > 0 sur[𝒂 ; 𝒃] alors :
Soit F une primitive de f sur [𝒂 ; 𝒃] 𝒃
L’intégrale de la fonction f de a à b est le 𝑨(𝒇) = (∫ 𝒇(𝐱) 𝐝𝐱) 𝒖. 𝒂
𝒃 𝒂
nombre réel noté par ∫𝒂 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 tel que : 𝒔𝒊 ∶ 𝒇 < 𝟎 sur[𝒂 ; 𝒃] alors :
𝒃 𝒃
∫ 𝒇(𝒙) 𝐝𝐱 = [𝐅(𝐱)]𝒃𝒂 = 𝑭(𝒃) − 𝑭(𝒂) 𝑨(𝒇) = (∫ − 𝒇(𝐱) 𝐝𝐱) 𝒖. 𝒂
𝒂 𝒂
Remarque : Si 𝒇 > 𝟎 sur [𝒂 ; 𝒄]et 𝒇 < 𝟎 sur [𝒄 ; 𝒃] alors :
𝒃 𝒃 𝒃 𝒄 𝒃
➢ ∫𝒂 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 = ∫𝒂 𝐟(𝐭) 𝐝𝐭 = ∫𝒂 𝐟(𝐲) 𝐝𝐲
𝑨 = ∫ 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 + ∫ −𝒇(𝐱) 𝐝𝐱
𝒃 𝐚
➢ ∫𝒂 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 = − ∫𝒃 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 𝒂 𝒄
𝒂 L’aire du domaine délimité par (𝑪𝒇 ) et (𝑪𝒈 )
➢ ∫𝒂 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 = 𝟎
et les droites : 𝒙 = 𝒂 𝒆𝒕 𝒙 = 𝒃
𝒃
➢ ∫𝒂 𝒌 𝐝𝐱 = [𝐤𝐱]𝒃𝒂 = 𝒃 − 𝒂
3) Propriétés d’intégrale :
➢ Linéarité de l’intégrale
𝒃 𝒃 𝒃
∫𝒂 𝐟(𝐱) + 𝐠(𝐱) 𝐝𝐱 = ∫𝒂 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 + ∫𝒂 𝐠(𝐱) 𝐝𝐱
𝒃 𝒃
∫𝒂 𝐤 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 = 𝐤 ∫𝒂 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 ; avec 𝒌 ∈ ℝ
𝒃
➢ Relation de CHELS
𝒃 𝐜 𝒃 𝑨 = (∫ |𝐟(𝐱) − 𝐠(𝐱)| 𝐝𝐱) 𝒖. 𝒂
∫𝒂 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 = ∫𝒂 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 + ∫𝒄 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 𝒂
Préparation à l’examen Fiche 05 : Prof : FAYSSAL
nationale du baccalauréat Suite numérique Page : 05
0) Raisonnement par récurrence 6)Suite géométrique - arithmétique

Soit 𝒏𝟎 un entier fixé et n un entier naturel (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰𝑵 une suite de premier terme 𝑼𝟎 et p
Pour montrer la proposition ∀𝒏 ≥ 𝒏𝟎 ∶ P(n) un entier tel que 𝟎 ≤ 𝒑 ≤ 𝒏
On suit le principe de récurrence suivant : (𝑼𝒏 ) géométrique (𝑼𝒏 ) arithmétique
• Pour n= n0 on vérifie que P(n) est vraie , Définition : Définition :
• Soit n un entier fixé tel que 𝒏 ≥ 𝒏𝟎 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒒 𝑼𝒏 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 = 𝒓
On suppose que 𝑷(𝒏) est vraie 𝑼𝒏 en fonction de n 𝐔𝐧 en fonction de n
Et on montre que 𝑷(𝒏 + 𝟏) est vraie 𝑼𝒏 = 𝑼𝒑 × 𝒒𝒏−𝒑 𝑼𝒏 = 𝑼𝒑 + (𝒏 − 𝒑)𝒓
• Alors ∀𝒏 ≥ 𝒏𝟎 ∶ P(n) devient vraie Cas particulier : Cas particulier :
1) Suite croissante ; décroissante 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎 × 𝒒 𝒏 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎 + 𝒏𝒓
(𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰𝑵 une suite de premier terme 𝑼𝟎 Somme des termes Somme des termes
➢ 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 > 𝟎 ⇒ (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆 𝑺𝒏 = 𝑼𝒑 + ⋯ + 𝑼𝒏 𝑺𝒏 = 𝑼𝒑 + ⋯ + 𝑼𝒏
➢ 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 < 𝟎 ⇒ (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒄𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆 𝟏 − 𝒒𝒏−𝒑+𝟏 (𝒏 − 𝒑 + 𝟏)(𝑼𝒑 + 𝑼𝒏 )
= 𝑼𝒑 =
𝟏−𝒒 𝟐
➢ 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 = 𝟎 ⇒ (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆 Cas particulier :
Cas particulier :
Résultat 𝑺𝒏 = 𝑼𝟎 + ⋯ + 𝑼𝒏 𝑺𝒏 = 𝑼𝟎 + ⋯ + 𝑼𝒏
(𝑼𝒏 ) 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆 alors (∀𝒏 ∈ ℕ); 𝑼𝒏 ≥ 𝑼𝟎 (𝒏 + 𝟏)(𝑼𝟎 + 𝑼𝒏 )
𝟏 − 𝒒𝒏+𝟏 =
(𝑼𝒏 ) est décroissante alors∀𝒏 ∈ ℕ; 𝑼𝒏 ≤ 𝑼𝟎 = 𝑼𝟎 𝟐
𝟏−𝒒
2)Suite majorée ; minorée ; bornée
7) Limite d’une suite et l’ordre
➢ 𝑼𝒏 > 𝒂 ⇒ (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒔𝒕 𝒎𝒊𝒏𝒐𝒓é𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒂 𝑽𝒏 < 𝑼𝒏
➢ 𝑼𝒏 < 𝒃 ⇒ (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒔𝒕 𝒎𝒂𝒋𝒐𝒓é𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒃 • { 𝐥𝐢𝐦 𝑽 = +∞ ⇒ 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = +∞
𝒏 𝒏→+∞
𝒏→+∞
➢ 𝒂 < 𝑼𝒏 < 𝒃 ⇒ (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒔𝒕 𝒃𝒐𝒓𝒏é𝒆 𝑼𝒏 < 𝑽𝒏
• { 𝐥𝐢𝐦 𝑽 = −∞ ⇒ 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = −∞
3) Suite convergente 𝒏→+∞
𝒏 𝒏→+∞
Si 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = 𝑳 ∈ ℝ on dit que la suite (𝑼𝒏 ) 𝑽𝒏 < 𝑼𝒏 < 𝑾𝒏

𝒏→+∞
• { 𝐥𝐢𝐦 𝑽𝒏 = 𝐥𝐢𝐦𝑾𝒏 = 𝒍 ⇒ 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = 𝒍
est convergente si non elle est divergente 𝒏→+∞ 𝒏→+∞
𝒏→+∞
➢ Toute suite croissante et majorée est |𝑼𝒏 − 𝒍| < 𝑽𝒏

convergente • { 𝐥𝐢𝐦 𝑽 = 𝟎 ⇒ 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = 𝒍
𝒏 𝒏→+∞
𝒏→+∞
➢ Toute suite décroissante et minorée est
8) La suite (𝐕𝐧 ) définie par : 𝐕𝐧 = 𝒇(𝐔𝐧 )
convergente
Si la fonction 𝒇 est continue en 𝒍 et
4) Limites des suites usuelles
𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = 𝒍 alors 𝐥𝐢𝐦 𝑽𝒏 = 𝒇(𝒍 )
𝐥𝐢𝐦 𝒏 = +∞ ; 𝐥𝐢𝐦 𝒏𝟐 = +∞, 𝒏→+∞ 𝒏→+∞
𝒏→+∞ 𝒏→+∞
9) La suite (𝐔𝐧 ) liée à une fonction 𝒇 ,
𝐥𝐢𝐦 √𝒏 = +∞ ; 𝐥𝐢𝐦 𝒏𝒑 = +∞ ; 𝒑 ∈ ℕ∗
𝒏→+∞ 𝒏→+∞ définie par : 𝐔𝐧+𝟏 = 𝒇(𝐔𝐧 )
𝟏 𝟏
𝐥𝐢𝐦 =𝟎 ; 𝐥𝐢𝐦 =𝟎 , f une fonction définie sur un intervalle 𝑰 et
𝒏→+∞ 𝒏 𝒏→+∞ 𝒏𝟐
𝟏 𝟏 (𝐔𝐧 ) une suite tel que (∀𝒏 ∈ ℕ): 𝐔𝐧+𝟏 = 𝒇(𝐔𝐧 )
𝐥𝐢𝐦 =𝟎 ; 𝐥𝐢𝐦 = 𝟎 ; 𝒑 ∈ ℕ∗
𝒏→+∞ √𝒏 𝒏→+∞ 𝒏𝒑 Alors si :
5) Limite de la suite géométrique (𝒒𝒏 ) ➢ La fonction f est continue sur 𝑰 et 𝒇(𝑰) ⊂ 𝑰
• −𝟏 < 𝒒 < 𝟏 ⇒ 𝐥𝐢𝐦 𝒒𝒏 = 𝟎 ➢ La suie (𝐔𝐧 ) est convergente et 𝐔𝟎 ∈ 𝑰
𝒏→+∞
• 𝒒 > 𝟏⇒ 𝒏
𝐥𝐢𝐦 𝒒 = +∞ Alors la limite de la suite (𝐔𝐧 ) est une
𝒏→+∞ solution de l’équation 𝒇(𝒙) = 𝒙 dans I
• 𝒒 < −𝟏 ⇒ (𝒒 ) n’admet pas de limite
𝒏
nationale du baccalauréat Nombres complexes (I) Page : 06
A) Ensemble des nombres complexe 𝒛 1) Opérations sur l’argument
ℂ = {𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 \(𝒂; 𝒃) ∈ ℝ𝟐 𝒆𝒕 𝒊𝟐 = −𝟏} • 𝐚𝐫𝐠(𝒛𝒛′ ) ≡ 𝐚𝐫𝐠(𝒛) + 𝐚𝐫𝐠(𝒛′ ) [𝟐𝝅]
➢ L’écriture 𝒂 + 𝒊𝒃 s’appelle la forme 𝒛
• 𝐚𝐫𝐠 ( ′) ≡ 𝐚𝐫𝐠(𝒛) − 𝐚𝐫𝐠(𝒛′ ) [𝟐𝝅]
𝒛
algébrique du nombre 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 𝟏
1) Conjugué d’un nombre complexe z : • 𝐚𝐫𝐠 ( ) ≡ − 𝐚𝐫𝐠(𝒛) [𝟐𝝅]
𝒛
𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 ⇔ 𝒛̅ = 𝒂 − 𝒊𝒃 ; 𝒛̅ le conjugué de z • 𝐚𝐫𝐠( 𝒛𝒏 ) ≡ 𝐧 𝐚𝐫𝐠(𝒛) [𝟐𝝅]
Propriété de conjugué d’un complexe • 𝐚𝐫𝐠(𝒛̅) ≡ − 𝐚𝐫𝐠(𝒛) [𝟐𝝅]
𝐳̅̅̅̅̅̅̅̅
+ 𝐳′ = 𝐳̅ + 𝐳̅′ ; 𝐳̅̅̅̅̅̅̅̅
× 𝐳 ′ = × 𝐳̅′ ; 𝒛̅ = 𝒛 • 𝐚𝐫𝐠(−𝒛) ≡ 𝝅 + 𝐚𝐫𝐠(𝒛) [𝟐𝝅]
̅𝐳 = 𝐳̅ ; 𝒛𝒛̅ = 𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 ; ̅̅̅ 𝐳 𝐧 = (𝐳̅)𝐧 2) Forme trigonométrique d’un complexe
𝐳 ′ ̅
𝐳′
𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 =∣ 𝒛 ∣ (𝐜𝐨𝐬(𝜽) + 𝒊𝒔𝒊𝒏(𝜽))
• 𝒛 ∈ ℝ ⇔ 𝒛 = 𝒛̅ ; 𝒛 ∈ 𝒊ℝ ⇔ 𝒛̅ = −𝒛
𝒂 𝒃
2) Représentation géométrique d’un avec 𝐜𝐨𝐬(𝜽) = et 𝒔𝒊𝒏(𝜽) =
∣𝒛∣ ∣𝒛∣
nombre complexe dans un repère orthon L’écriture : 𝒛 =∣ 𝒛 ∣ (𝐜𝐨𝐬(𝜽) + 𝒊𝒔𝒊𝒏(𝜽))
est appelé forme trigonométrique du
complexe z avec 𝛉 un argument de z
3) Détermination du forme trignométrique
➢ Cas particulier 𝒂; 𝒃 ∈ ℝ∗+
𝒛 = 𝒂 ∈ ℝ∗+ ⇔ 𝐚𝐫 𝐠(𝒛) ≡ 𝟎 [𝟐𝝅] et ∣ 𝒛 ∣= 𝒂
𝒛 = −𝒂 ∈ ℝ∗− ⇔ 𝐚𝐫 𝐠(𝒛) ≡ 𝝅 [𝟐𝝅] et ∣ 𝒛 ∣= 𝒂
𝝅
𝒛 = 𝒊𝒃 ∈ 𝒊ℝ∗+ ⇔ 𝐚𝐫𝐠(𝒛) ≡ [𝟐𝝅] et ∣ 𝒛 ∣= 𝒃
Soit 𝑨(𝒛𝑨 ); 𝑩(𝒛𝑩 ) et 𝑪(𝒛𝒄 )des points du plan : 𝟐
𝝅
• L’affixe du vecteur𝑨𝑩 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝒔𝒕 ∶ 𝒁𝑨𝑩 = 𝒛 − 𝒛 𝒛 = −𝒊𝒃 ∈ 𝒊ℝ− ⇔ 𝐚𝐫𝐠 𝒛 ≡ − [𝟐𝝅] et ∣ 𝒛 ∣= 𝒃
∗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑩 𝑨 𝟐
∗
• L’affixe de I le milieu du segment [AB] est ➢ Cas générale ou 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 ; 𝒂; 𝒃 ∈ ℝ
𝒛 tel que : 𝒁 = 𝑩 𝑨
𝒛 +𝒛 1) On calcule ∣ 𝒛 ∣ le module de 𝒛
𝑰 𝑰 𝟐 𝒂 𝒃
𝐳𝐁 −𝐳𝐀 2)Factorisation: 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 =∣ 𝒛 ∣ ( + 𝒊)
• Points A, B et C sont alignés ⇔ ∈ 𝐈𝐑 ∣𝒛∣ ∣𝒛∣
𝐳𝐂 −𝐳𝐀
3) On cherche 𝜽 un argument de z tel que
3) Module d’un nombre complexe z : ∣ 𝒛 ∣ 𝒂 𝒃
Le module de 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 d’image M est le 𝐜𝐨𝐬(𝜽) = et 𝒔𝒊𝒏(𝜽) =
∣𝒛∣ ∣𝒛∣
nombre réel positif noté ∣ 𝒛 ∣ définie par en utilisant le tableau et le cercle suivant :
𝒙 𝟎 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
∣ 𝒛 ∣= 𝑶𝑴 = √𝒛𝒛̅ = √𝒂𝟐 + 𝒃𝟐
𝟔 𝟒 𝟑 𝟐
Propriété de module et Distance 𝒔𝒊𝒏 𝒙 𝟎 𝟏 𝟏
√𝟐 √𝟑
• ∣ 𝒛 ∣=∣ −𝒛 ∣=∣ 𝐳̅ ∣=∣ −𝐳̅ ∣= √𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝒛 ∣𝒛∣ 𝒄𝒐𝒔𝒙 𝟏 𝟏 𝟎
• ∣ 𝒛 × 𝒛′ ∣=∣ 𝒛 ∣×∣ 𝒛′ ∣ ;∣ ∣= √𝟑 √𝟐
𝒛′ ∣𝒛′ ∣ 𝟐
𝟐 𝟐
• ∣ 𝒛𝒏 ∣=∣ 𝒛 ∣𝒏 ; ∣ 𝒛 + 𝒛′ ∣≤ ∣ 𝒛 ∣ +∣ 𝒛′ ∣
Soient 𝑨(𝒛𝑨 ) 𝒆𝒕 𝑩(𝒛𝑩 ) deux points alors la
𝒂; 𝒃 ∈ ℝ∗+
distance AB définie par : 𝑨𝑩 =∣ 𝒛𝑩 − 𝒛𝑨 ∣
B) Argument d’un complexe z : 𝒂𝒓𝒈(𝒛)
On appelle argument de
z une mesure 𝜽, en radian
de l’angle orienté (𝒆 ⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝟏 𝑶𝑴)
𝒂𝒓𝒈(𝒛) ≡ ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝒆 𝑶𝑴)[𝟐𝝅]
𝟏
nationale du baccalauréat Nombres complexes (II) Page : 07
4) Interprétation géométrique d’argument D) Résolution d’équations du second degré
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒛 −𝒛 Soit dans C l’équation (𝑬) : 𝒂𝒛𝟐 + 𝒃𝒛 + 𝒄 = 𝟎
➢ (𝑨𝑩 𝑨𝑪) ≡ 𝐚𝐫𝐠 ( 𝑪 𝑨 )[𝟐𝝅]
𝒛𝑩 −𝒛𝑨
tels que a ; b et c sont des réels
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒛𝑪 −𝒛𝑫
Si 𝚫 = 𝒃𝟐 − 𝟒𝒂𝒄 < 0 , alors l’équation (𝑬) a
➢ (𝑨𝑩 𝑫𝑪) ≡ 𝐚𝐫𝐠 ( )[𝟐𝝅]
𝒛𝑩 −𝒛𝑨
𝒛𝑪 −𝒛𝑫
deux racines complexes conjuguées
➢ (AB) // (DC) ⇔ 𝐚𝐫 𝐠 ( ) ≡ 𝟎[𝝅] −𝒃+𝒊√−𝚫
𝒛𝑩 −𝒛𝑨 𝒛𝟏 𝒆𝒕 𝒛𝟐 tel que ∶ 𝒛𝟏 = et 𝒛𝟐 = 𝒛
̅̅̅𝟏
𝒛𝑪 −𝒛𝑫 𝝅 𝟐𝒂
➢ (𝑨𝑩) ⊥ (𝐃𝐂)⇔𝐚𝐫 𝐠 ( ) ≡ [𝝅] 𝒛 𝟏 + 𝒛𝟐 =
−𝒃
𝒆𝒕 𝒛𝟏 × 𝒛𝟐 =
𝒄
𝒛𝑩 −𝒛𝑨 𝟐 𝒂 𝒂
➢ A,B,C et D sont cocycliques ( appartenant E) Transformation dans le plan
au même cercle) ⇔ ( 𝑪 𝑨 × 𝑩 𝑫) ∈ 𝑰𝑹 1) Translation 𝑻𝒖⃗⃗ de vecteur 𝒖 ⃗⃗(𝒛𝒖⃗⃗ )
𝒛 −𝒛 𝒛 −𝒛
𝒛𝑩 −𝒛𝑨 𝒛𝑪 −𝒛𝑫
Soit M’(z’) l’image de point M(z) par
M) ABC un triangle isocèle et rectangle en A
translation 𝑻𝒖⃗⃗ de vecteur 𝒖 ⃗⃗ d’affixe 𝒛𝒖⃗⃗
𝐀𝐁 = 𝐀𝐂
𝝅 L’écriture complexe du translation 𝑻𝒖⃗⃗
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐞𝐭 (𝑨𝑩⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑪) ≡ [𝝅] 𝑻𝒖⃗⃗ (𝑴) = 𝑴′ ⇔ 𝐌𝐌 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ = 𝑼 ⃗⃗⃗ ⇔ 𝒛′ = 𝒛 + 𝒛𝒖⃗⃗
𝟐
M) ABC un triangle équilatéral 2) Homothétie de centre 𝛀 et de rapport k
𝐀𝐁 = 𝐀𝐂 M’(z’) l’image de M(z) par l'homothétie h de
𝝅 centre 𝛀(𝝎) et de rapport 𝒌
𝐞𝐭 ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑨𝑩 𝑨𝑪) ≡ [𝝅]
𝟑 L’écriture complexe del'homothétie h
M) Ensemble des points M(z) du plan 𝒉(𝑴) = 𝑴′ ⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛀𝐌′ = 𝐤 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝛀𝐌
➢ l’ensemble des points M d’affixe z tel ⇔ 𝒛’ − 𝝎 = 𝒌(𝒛 − 𝝎)
que : |𝒛 − 𝒛𝑨 | = 𝒓 est un cercle de 3) Rotation R de centre 𝛀(𝝎) et d’angle 𝜽
centre 𝑨(𝒛𝑨 ) et de rayon r ;𝒓> 0 Soit M’(z’) l’image du point M(z) par la
➢ l’ensemble des points M d’affixe z tel Rotation R de centre 𝜴(𝝎) 𝒆𝒕 𝒅′ 𝒂𝒏𝒈𝒍𝒆 𝜽
que : |𝒛 − 𝒛𝑨 | = |𝒛 − 𝒛𝑩 | est la droite (D) L’écriture complexe de la Rotation R est
le médiatrice du segment [AB] 𝛀𝐌 = 𝛀𝐌′
( ) ′
C) Notation exponentielle 𝒆 𝒊𝜽 𝑹 𝑴 = 𝑴 ⇔ {̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
(𝛀𝐌⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛀𝐌′ ) ≡ 𝜽[𝟐𝝅]
On note 𝒆 le complexe de module 1 et
𝒊𝜽
⇔ 𝒛′ − 𝝎 = 𝒆𝒊𝜽 (𝒛 − 𝝎)
d’argument 𝜽 donc 𝒆 = 𝐜𝐨𝐬( 𝜽) + 𝒊𝒔𝒊𝒏(𝜽)
𝒊𝜽
Méthodes : ABCD est un Parallélogramme
1) Forme exponentielle : 𝐳 = 𝐫 𝐞𝐢𝛉 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ A D
𝐌 𝟏 ) 𝐀𝐁 = 𝑫𝑪
𝒛 =∣ 𝒛 ∣ (𝐜𝐨𝐬(𝜽) + 𝒊𝒔𝒊𝒏(𝜽)) =∣ 𝐳 ∣ 𝐞𝐢𝛉
𝐌𝟐 ) Les diagonales
2) Opérations sur la forme exponentielle
ont même milieu B C
′ 𝒊𝜽′
Soient 𝒛 = 𝒓𝒆 et 𝒛 = 𝒓 𝒆 𝒊𝜽 ′
ABCD est un Losange
➢ ∣ 𝒆𝒊𝜽 ∣= 𝟏 ; 𝐚𝐫𝐠(𝒆𝒊𝜽 ) ≡ 𝜽[𝟐𝝅] 𝐌𝟏 ) Parallélogramme dont les diagonales
′ 𝒊𝜽 ′ 𝒊𝜽′ ′ 𝒊(𝜽+𝜽′)
➢ 𝒛𝒛 = 𝒓𝒆 𝒓 𝒆 = 𝒓𝒓 𝒆 sont perpendiculaires
𝒛 𝒓𝒆 𝒊𝜽
➢ ′ = 𝒊𝜽′ = ′ 𝒆𝒊(𝜽−𝜽 )
𝒓 ′ 𝐌𝟐 ) Parallélogramme 𝐞𝐭 𝐀𝐁 = 𝐀𝐃
𝒛 𝒓′ 𝒆 𝒓 ABCD est un Rectangle
𝟏 𝟏 𝟏 −𝒊𝜽
➢ = 𝒊𝜽 = 𝒆 ; ̅𝒛 = 𝒓𝒆 −𝒊𝜽
𝐌𝟏 ) Parallélogramme qui a un angle droit
𝒛 𝒓𝒆 𝒓
➢ ̅̅̅̅
𝒆𝒊𝜽 = 𝒆 −𝒊𝜽 𝒊𝜽
; −𝒆 = 𝒆 𝒊(𝜽+𝝅) 𝐌𝟐 ) Parallélogramme dont les diagonales
Formule de MOIVRE (𝒛)𝒏 = ( 𝒓𝒆𝒊𝜽 )𝒏 = 𝒓𝒏 𝒆𝒊𝒏𝜽 sont isométriques
𝒏 ABCD est un Carré
(𝒄𝒐𝒔(𝜽) + 𝒊𝒔𝒊𝒏(𝜽)) = 𝐜𝐨𝐬(𝒏𝛉) + 𝐢 𝐬𝐢𝐧(𝐧𝛉)
𝐌𝟏 ) Rectangle et losange
Formule D’EULER 𝝅
𝒆𝒊𝜽 +𝒆−𝒊𝜽 𝒆𝒊𝜽 −𝒆−𝒊𝜽 𝐌𝟐 ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑫𝑪 𝐞𝐭 ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐀𝐁 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑨𝑩 𝑨𝑫) ≡ [𝝅] 𝐞𝐭 𝐀𝐁 = 𝐀𝐃
𝐜𝐨𝐬(𝜽) = et 𝐬𝐢𝐧 (𝜽) = 𝟐
𝟐 𝟐𝒊
Préparation à l’examen Fiche 8 : Géométrie dans l’espace Page 08
⃗⃗) un repère orthonormé de l’espace
(𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗ , 𝒌 6) DISTANCE D’UN POINT à UN PLAN
1)Condition de colinéarité de deux vecteurs Soient (𝑷) : 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄𝒛 + 𝒅 = 𝟎un plan et
Soient ⃗𝑼 ⃗⃗(𝒙; 𝒚; 𝒛) 𝒆𝒕 ⃗𝑽⃗(𝒙′ ; 𝒚′ ; 𝒛′ )deux vecteurs A(𝒙𝑨 ; 𝒚𝑨 ; 𝒛𝑨 ) un point de l’espace
⃗𝑼
⃗⃗ 𝒆𝒕 ⃗𝑽⃗ sont colinéaires si ; ∃𝜶 ∈ 𝑰𝑹: ⃗𝑼 ⃗⃗ = 𝜶𝑽
⃗⃗ | 𝒂𝒙𝑨 + 𝒃𝒚𝑨 + 𝒄𝒛𝑨 + 𝒅|
𝒅(𝑨; (𝑷)) =
⃗⃗⃗ 𝒆𝒕 𝑽
⃗⃗ sont colinéaires si ∆𝒙 = ∆𝒚 = ∆𝒛 = 𝟎 √𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 + 𝒄𝟐
➢ 𝑼
7) Sphère dans l’espace
𝒚 𝒚′ 𝒙 𝒙′
∆𝒙 = | | ; ∆𝒚 = | 𝒙 𝒙′ | 𝒆𝒕 ∆𝒛 = | | Soit (S) la sphère de centre 𝛀(𝒂; 𝒃; 𝒄) et de
𝒛 𝒛′ 𝒛 𝒛′ 𝒚 𝒚′
2)Formule trigonométrique du produit scalaire rayon r l’équation cartésienne de (S) est :
⃗⃗⃗ 𝒆𝒕⃗⃗⃗⃗ (𝒙 − 𝒂)𝟐 + (𝒚 − 𝒃)𝟐 + (𝐳 − 𝐜)𝟐 = 𝒓𝟐
Soient 𝑼 𝑽deux vecteurs non nuls dans
➢ L’équation cartésienne de la sphère (S)
l’espace donc : 𝑼 ⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑽 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 𝒆𝒕⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑪
définit par son diamètre [𝑨𝑩] est donné
➢ ⃗𝑼
⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝑽 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑪 = 𝑨𝑩 × 𝑨𝑪 × 𝐜𝐨𝐬 (⃐⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑪)
par : 𝐌(𝒙; 𝒚; 𝒛) ∈ (𝐒) ⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑴.𝑩𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟎
➢ ⃗𝑼
⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝑽 = ‖𝑼 𝑽‖ × 𝒄𝒐𝒔(⃐⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗‖ × ‖⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑼 ; ⃗𝑽⃗) Proposition : l’ensemble des points M
3)Formule analytique du scalaire L’ensemble des points 𝐌(𝒙; 𝒚; 𝒛) de tel que :
Soient 𝑼 ⃗⃗⃗(𝒙; 𝒚; 𝒛) 𝒆𝒕 𝑽
⃗⃗(𝒙′ ; 𝒚′ ; 𝒛′ ) on a : (𝑺) : 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 + 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝐜𝐳 + 𝒅 = 𝟎
𝒙 𝒙′ est un sphère si 𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 + 𝒄𝟐 − 𝟒𝐝 > 𝟎
➢ 𝑼⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝑽 = (𝒚) . (𝒚′) = 𝒙𝒙′ + 𝒚𝒚′ + 𝒛𝒛′ 𝒂 𝒃 𝒄
𝒛 ➢ Son centre est le point 𝛀 (− ; − ; − )
𝒛′ 𝟐 𝟐 𝟐
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗
➢ 𝑼 ⊥ 𝑽 ⟺ 𝑼 .𝑽 = 𝟎 ⃗⃗⃗ ⃗⃗ √𝒂𝟐 +𝒃𝟐 +𝒄𝟐 −𝟒𝐝
➢ Son rayon est 𝒓 =
𝟐
Norme d’un vecteur et distance entre deux
8)Position relative d’un sphère et un plan
points 𝑨(𝒙𝑨 ; 𝒚𝑨 ; 𝒛𝑨 ) 𝒆𝒕 𝑩(𝒙𝑩 ; 𝒚𝑩 ; 𝒛𝑩 )
Soit (S) une sphère de centre 𝛀 et de rayon
➢ ‖𝑼 ⃗⃗⃗‖ = √𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐
R (P) un plan et d la distance entre le
➢ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩(𝒙𝑩 − 𝒙𝑨 ; 𝒚𝑩 − 𝒚𝑨 ; 𝒛𝑩 − 𝒛𝑨 ) centre 𝛀 est le plan (P) : 𝒅 = 𝒅(𝜴; (𝑷))
𝑨𝑩 = √(𝒙𝑩 − 𝒙𝑨 )𝟐 + (𝒚𝑩 − 𝒚𝑨 )𝟐 + (𝒛𝑩 − 𝒛𝑨 )𝟐 Si d=R alors (S) est tangente à(P) un point H
➢ Coordonnées de I le milieu de [𝑨𝑩] est ; Si d<R alors (S) coupe (P) Suivant un cercle
𝒙𝑨 +𝒙𝑩 𝒚𝑨 +𝒚𝑩 𝒛𝑨 +𝒛𝑩
𝑰( ; ; ) (C) de centre H et de rayon 𝒓 = √𝑹𝟐 − 𝒅𝟐
𝟐 𝟐 𝟐
4)DROITE DANS L’ESPACE ➢ Pour déterminer les cordonnées de H on
Soit (𝑫) la droite passant par 𝑨(𝒙𝑨 ; 𝒚𝑨 ; 𝒛𝑨 ) et résoudre le système suivant :
𝒙 = 𝒙𝛀 + 𝒂𝒕
de vecteur directeur ⃗⃗⃗⃗ 𝑼(𝒂; 𝒃; 𝒄) (𝛀𝐇): {𝒚 = 𝒚𝛀 + 𝒃𝒕
; (𝒕 ∈ 𝑰𝑹)
Une représentation paramétrique de(𝑫) { 𝒛 = 𝒛𝛀 + 𝒄𝒕
𝒙 = 𝒙𝑨 + 𝒂𝒕 (𝑷) : 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄𝒛 + 𝒅 = 𝟎
; (𝒕 ∈ 𝑰𝑹)
(𝑫) : {𝒚 = 𝒚𝑨 + 𝒃𝒕 Position relative d’une sphère et une droite
𝒛 = 𝒛𝑨 + 𝒄𝒕
Soit (S) une sphère de centre 𝛀 et d rayon R
5)Plan dans l’espace - Vecteur normale
𝒆𝒕 (∆) la droite passant par le point A et de
➢ Tout plan à une équation cartésienne de
la forme : (𝑷) : 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄𝒛 + 𝒅 = 𝟎 vecteur directeur⃗⃗⃗⃗
𝑼(𝜶; 𝜷; 𝜸)
Pour déterminer les cordonnées des points
➢ Le Vecteur ⃗⃗⃗⃗(𝒂;
𝒏 𝒃; 𝒄) est un vecteur
d’intersections de (S) et (∆), on résoudre le
normal au plan (𝑷) : 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄𝒛 + 𝒅 = 𝟎
système suivant :
➢ A un point et 𝒏 ⃗⃗ un vecteur de l’espace
𝒙 = 𝒙𝑨 + 𝜶𝒕
L’ensemble des points M(𝒙; 𝒚; 𝒛)de l’espace ; (𝒕 ∈ 𝑰𝑹)
(∆): {𝒚 = 𝒚𝑨 + 𝜷𝒕
tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒏 = 𝟎 est un plan (P) passant
𝑨𝑴 . ⃗⃗⃗⃗ { 𝒛 = 𝒛𝑨 + 𝜸𝒕
par A et de vecteur normale ⃗⃗⃗⃗
𝒏 (𝑺) : (𝒙 − 𝒙𝛀 )𝟐 + (𝒚 − 𝒚𝛀 )𝟐 + (𝐳 − 𝒛𝛀 )𝟐 = 𝑹𝟐
nationale du baccalauréat Calcul de probabilités Page : 09
A) Dénombrement. B) Probabilité d’un évènement.

1) Cardinal d’un ensemble fini ➢ 1) Propriétés :
Le nombre d’éléments d’un ensemble fini est➢ 𝐏(𝛀) = 𝟏 et 𝐏(∅) = 𝟎
appelé le cardinal de E , noté par 𝐂𝐚𝐫𝐝(𝐄) ➢ 𝟎 ≤ 𝐏(𝐀) ≤ 𝟏.
2) Principe fondamentale de dénombrement ➢ ̅ ) = 𝟏 − 𝐏(𝐀)
𝐏 (𝐀
Soit 𝐄 une expérience dont les résultats ➢ 𝐏(𝐀 ∪ 𝐁) = 𝐏(𝐀) + 𝐏(𝐁) − 𝐏(𝐀 ∩ 𝐁)
nécessitent 𝐤 choix, Hypothèse d’équiprobabilité :
Si le 1ère choix se fait de 𝐧𝟏 façons différentes 𝐂𝐚𝐫𝐝(𝐀)
𝐏(𝐀) =
Le 𝟐𝐢è𝐦𝐞 choix se fait de 𝐧𝟐 façons différentes, 𝐂𝐚𝐫𝐝(𝛀)
Le 𝐤 𝐢è𝐦𝐞 choix se fait de 𝐧𝐤 façons différentes,➢
2) Probabilité conditionnelle.
Alors le nombre de résultats possibles est Propriété :
donné par le produit : 𝐧𝟏 × 𝐧𝟐 × … × 𝐧𝐤 La probabilité de l’événement 𝐁 sachant
3) Arrangements. que de l’événement 𝐀 est réalisé est le
a) Arrangements sans répétition. nombre noté 𝐏𝐀 (𝐁) ou 𝐏(𝐁/𝐀) défini par :
Arrangements sans répétition de p parmi n 𝐏(𝐀 ∩ 𝐁)
𝐩 𝐏𝐀 (𝐁) =
𝐀𝐧 = 𝐧 × (𝐧 − 𝟏) × (𝐧 − 𝟐) × … × (𝐧 − 𝐩 + 𝟏). 𝐏(𝐀)
𝐀𝐧𝐧 = 𝐧! ; 𝐀𝟏𝐧 = 𝐧 . Arbre des possibilités :
𝐩 𝐧!
𝑶𝒏 𝒂 ∶ 𝐀𝐧 = (𝐧−𝐩)! ;
Cas particulier : Permutations.
𝐧! = 𝐧 × (𝐧 − 𝟏) × … × 𝟐 × 𝟏 ; ; 𝟎! = 𝟏
b) Arrangements avec répétition.
Le nombre d’arrangements avec répétition
de 𝐩 éléments pris parmi par 𝐧 est noté 𝐧𝐩
4) Combinaisons.
𝐩
𝐩 𝐀𝐧 𝐧!
𝐂𝐧 = =
𝐩! 𝐩! × (𝐧 − 𝐩)!
Remarques :
𝐂𝐧𝟏 = 𝐂𝐧𝐧−𝟏 = 𝐧 ; 𝐂𝐧𝐧 = 𝐂𝐧𝟏 = 𝟏 et 𝐂𝐧𝐏 = 𝐂𝐧𝐧−𝐏
5) Type de tirage et importance d’ordre .
Type de Nombre Importance de ̅ ),
On a 𝐏(𝐁) = 𝐏(𝐁 ∩ 𝐀) + 𝐏(𝐁 ∩ 𝐀
tirage de tirages l’ordre ̅ ) × 𝐏𝐀̅ (𝐁).
Donc 𝐏(𝐁) = 𝐏(𝐀) × 𝐏𝐀 (𝐁) + 𝐏(𝐀
Avec remise 𝐧𝐩 Important
Sans remise 𝐩
Important Cette relation est appelée loi des
𝐀𝐧
𝐩 probabilités totales
Simultané 𝐂𝐧 Sans importance
Nombre de possibilité d’arranger p éléments 3) Indépendance de deux événements
non distincts (Coefficient d’ordre) Définition
Si on a 𝐩𝟏 éléments de type A et 𝐩𝟐 éléments * On dit que les événements 𝐀 et 𝐁 sont
de type B et 𝐩𝟑 éléments de type C tel que indépendants si : 𝐏(𝐀 ∩ 𝐁) = 𝐏(𝐀) × 𝐏(𝐁).
𝐩𝟏 + 𝐩𝟐 + 𝐩𝟑 = 𝒑 Propriété
Alors le nombre de possibilités d’arranger * Les événements 𝐀 et 𝐁 sont indépendants
𝐩! si et seulement 𝐏𝐀 (𝐁) = 𝐏(𝐁) ; avec 𝐏(𝐀) ≠ 𝟎
les p éléments dans p places est
𝐩𝟏 !×𝐩𝟐 !×𝐩𝟑 !
Examens nationaux corrigés et adaptés
Examen national 2023 session normale
Examen national 2023 session rattrapage





1 ‫اإلمتحان الوطني الموحد للباكالوريا المسالك الدولية‬
3
2023 ‫الدورة العادية‬
***** 1
- ‫ الموضوع‬-
Prof
Fayssal
sssssssssssssssssssssss PF F23
3h ‫مدة اإلنجاز‬ ‫الرياضيات‬ ‫المادة‬
7 ‫المعامل‬ ) ‫شعبة العلوم التجريبية مسلك علوم الحياة واألرض ومسلك العلوم الفيزيائية (خيار فرنسي‬ ‫الشعبة أو المسلك‬
Examen national de baccalauréat 2023 corrigé en détails

Session normale
INSTRUCTIONS GENERALES
✓ L’utilisation de la calculatrice non programmable est autorisée ;
✓ Le candidat peut traiter les exercices de l’épreuve suivant l’ordre qui lui convient ;
✓ L’utilisation de couleur rouge de la rédaction des solutions est à éviter
COMPOSANTES DU SUJET
L’épreuve est composée de trois exercices et un problème indépendant entre eux

et répartis suivant les domaines comme suit :
Exercice 1 Géométrie dans l’espace 3 points

Exercice 2 Nombres complexes. 3 points
Calcul de probabilités.
Exercice 3 2 points
Etude d’une fonction numérique, calcul
12 points
Problème intégral , suite numériques
✓ On désigne par 𝒛̅ le conjugué du nombre complexe 𝒛 et par |𝒛| son module.
✓ 𝒍𝒏 désigne la fonction logarithme népérien.
Prof Fayssal https://elboutkhili.jimdofree.com/

‫الصفحة‬ SN 23F ‫ – الموضوع‬2023 ‫االمتحان الوطني الموجد التجريبي للباكالوريا – الدورة العادية‬ ‫فيصل‬.‫ذ‬
2 ‫ مادة الرياضيات – مسلك علوم الحياة واألرض ومسلك العلوم الفيزيائية – خيار فرنسي‬-
Exercice 1 (3 points) :
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct(𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗, ⃗𝒌⃗), on considère les
points 𝑨(𝟎, 𝟏, 𝟒), 𝑩(𝟐, 𝟏, 𝟐) et 𝑪(𝟐, 𝟓, 𝟎) et 𝛀(𝟑, 𝟒, 𝟒)
0,25 1) a) Montrer que les points A ; B et C ne sont pas alignés
0,5 b) Montrer que ⃗⃗⃗⃗
𝒏 = 𝟐𝒊⃗ + 𝒋⃗ + 𝟐𝒌⃗⃗ est un vecteur normal au plan (ABC)
2) Soit D le milieu du segment [𝑨𝑪]
0,25 a) Montrer que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
𝑫𝛀 = 𝒏
0,5 b) En déduire que 𝒅(𝛀, (𝑨𝑩𝑪)) = 𝟑
3) Soit (S) la sphère 𝐝′équation cartésienne 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟔𝒙 − 𝟖𝒚 − 𝟖𝒛 + 𝟑𝟐 = 𝟎
0,5 a) Déterminer le centre et le rayon de la sphère (S)
0,5 b) Montrer que le plan (𝑨𝑩𝑪) est tangent à la sphère (S) en un point que l’on déterminera
4) On considère (𝑸𝟏 ) 𝒆𝒕 (𝑸𝟐 ) les deux plans parallèles à (𝑨𝑩𝑪) tels que chacun d’eux coupe
0,5 (S) suivant un cercle de rayon √𝟓
Déterminer une équation cartésienne pour chacun des deux plans (𝑸𝟏 ) 𝒆𝒕 (𝑸𝟐 )
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé (𝑶, 𝒖 ⃗⃗), on considère les points A,
⃗⃗, 𝒗
A , B , C et D d’affixes respectives 𝒂 = √𝟐 + 𝒊√𝟐 ; 𝒃 = 𝟏 + √𝟐 + 𝒊 ; 𝒄 = 𝒃 ̅ et 𝒅 = 𝟐𝒊
0,5
0,5 1) Ecrire le nombre 𝒂 sous forme trigonométrique
0,5 2) a) Vérifier que 𝒃 − 𝒅 = 𝒄
a) Montrer que (√𝟐 + 𝟏)(𝒃 − 𝒂) = 𝒃 − 𝒅 et déduire que les points A , B et D sont alignés
0,5 3) a) Vérifier que 𝒂𝒄 = 𝟐𝒃
𝝅
0,5 b) En déduire que 𝟐𝒂𝒓𝒈(𝒃) ≡ [𝟐𝝅] 𝟒
𝝅
4) Soit R la rotation de centre O et d’angle 𝟒 et qui transforme M du plan d’affixe z en un
point 𝑴’ d’affixe 𝒛’
0,5 𝟏
a) Montrer que 𝒛’ = 𝟐 𝒂𝒛
0,5 b) En déduire que 𝑹(𝑪) = 𝑩 et que 𝑹(𝑨) = 𝑫
0,5 𝒃−𝒂 √𝟐−𝟏 ̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
c) Montrer que 𝒄−𝒂 = ( ) 𝒂 , puis déduire une mesure de l’angle (𝑨𝑪 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩)
𝟐
Exercice 3 ( 2 points) :
Une urne 𝑼𝟏 contient six boules portant les nombres 0 ;0 ;1 ;1 ;1 ;2 et une urne 𝑼𝟐
contient cinq boules portant les nombres 1 ;1 ;1 ;2 ;2
On suppose que les boules sont indiscernables au toucher
On tire une boule de 𝑼𝟏 et on note le nombre a qu’elle porte , puis on la met dans l’urne
𝑼𝟐 , on suite on tire une boule de 𝑼𝟐 et on note le nombre b qu’elle porte
On considère les évènements suivants :
𝑨: ‟ La boule tirée de 𝑼𝟏 porte le nombre 1 ”
𝑩: ‟ le produit ab est égal à 2 ”
0,5
1) Calculer 𝑷(𝑨)
0,75 𝟏
2) Montrer que 𝑷(𝑩) = ( on peut utiliser l’arbre des possibilités )
𝟒
0,75
3) Calculer que 𝑷(𝑨/𝑩) : la probabilité de 𝑨 sachant que l’évènement 𝑩 est réalisé.
Problème (12 points) :

𝟐
Soit 𝒇 la fonction numérique définit sur ]𝟎, +∞[ par 𝒇(𝒙) = 𝟐 − + (𝟏 − 𝐥𝐧𝒙)𝟐
𝒙
Et (𝓒) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (𝑶, 𝒊⃗ , 𝒋⃗ ) (𝒖𝒏𝒊𝒕é ∶ 𝟏𝒄𝒎)
𝟑𝒙−𝟐+𝟐𝒙𝒍𝒏 𝒙+𝒙(𝐥𝐧 𝐱) 𝟐
1) a) Vérifier que pour tout 𝒙 ∈ ]𝟎, +∞[ : 𝒇(𝒙) =
0,25 𝒙
(𝐥𝐧 𝐱) 𝟐
0,5 b) Montrer que 𝐥𝐢𝐦+ 𝐱(𝐥𝐧 𝐱) 𝟐 = 𝟎 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦 =𝟎
𝐱→𝟎 𝐱→+∞ 𝐱
0,5 c) En déduire que 𝐥𝐢𝐦+ 𝐟(𝐱) = −∞ puis interpréter géométriquement le résultat
𝐱→𝟎
0,75
d) Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) puis déterminer la branche infinie de (𝓒) au voisinage de +∞
𝒙→+∞
𝟐(𝟏−𝐱+𝐱𝐥𝐧 𝒙)
0,5 2) Montrer que 𝒇′ (𝒙) = pour tout 𝒙 de l’intervalle ]𝟎, +∞[
𝒙𝟐
3) En exploitant le tableau de variation ci-dessous, de la fonction dérivée 𝒇′ de f sur ]𝟎, +∞[
0,75 a) Prouver que f est strictement croissante sur ]𝟎, +∞[ puis dresser le tableau de variation
de 𝒇
0,5 b) Donner le tableau de signe de la dérivée seconde 𝒇′′ de la fonction f sur ]𝟎, +∞[
c) En déduire la concavité de la courbe (𝓒) en précisant les abscisses de ses deux points
1 d’inflexions
4) La courbe (𝓒𝒈 ) ci-contre est la représentation
graphique de la fonction 𝒈: 𝒙 ⟼ 𝒇(𝒙) − 𝒙 et
qui s’annule en 𝜶 et 1 (𝜶 ≈ 𝟎, 𝟑 )
Soit (∆) la droite d’équation y=x
0,5 a) A partir de la courbe (𝓒𝒈 ) , déterminer le
signe de la fonction g sur ]𝟎, +∞[
0,5 b) Déduire que la droite (∆) est en dessous de
(𝓒) sur l’intervalle[𝜶; 𝟏] et au-dessus de (𝓒)
sur l’intervalle [𝟎, +∞[
5) Construire la courbe (𝓒) et (∆) dans le repère
1,5 (𝑶, 𝒊⃗ , 𝒋⃗ ) (on prend : 𝜶 ≈ 𝟎, 𝟑 et 𝜷 ≃ 𝟏, 𝟗)
6) a) Vérifier que : 𝒙 ⟼ 𝟐𝒙 − 𝒙𝒍𝒏(𝒙) est une primitive de : 𝒙 ⟼ 𝟏 − 𝒍𝒏(𝒙) sur [𝟏; 𝜶]

0,5 𝟏
b) Par une intégrale par partie montrer que ∫𝜶(𝟏 − 𝐥𝐧𝒙)𝟐 𝒅𝒙 = 𝟓(𝟏 − 𝜶) + 𝜶(𝟒 − 𝒍𝒏𝜶)𝒍𝒏 𝜶
0,75
c) En déduire en fonction de 𝜶 l’air du domaine délimité par la courbe (𝓒) et l’axe des
1
abscisses et les droites d’équations 𝒙 = 𝜶 et 𝒙 = 𝟏
7) Soit (𝒖𝒏 ) la suite numérique définie par : 𝒖𝟎 ∈ ]𝟏; 𝜶[ et 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒇(𝒖𝒏 ) pour tout n de ℕ
a) Montrer par récurrence que 𝜶 < 𝒖𝒏 < 𝟏 pour tout n de ℕ
0,5
b) Montrer que la suite (𝒖𝒏 ) est croissante (On peut utiliser la question 4)b))
0,5
c) En déduire que la suite (𝒖𝒏 ) est convergente et calculer sa limite
1
‫الصفحة‬ SN Correction d’examen nationale du baccalauréat session ‫فيصل‬.‫ذ‬
1 23F normale 2023
Correction de l’exercice 1 (3 points) : b) En déduire que 𝒅(𝛀, (𝑨𝑩𝑪)) = 𝟑

Dans l’espace rapporté à un repère On a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑫𝛀 = 𝒏 ⃗⃗ et D le milieu du segment
⃗⃗), on considère les
orthonormé direct(𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗, 𝒌 [𝑨𝑪]
points 𝑨(𝟎, 𝟏, 𝟒), 𝑩(𝟐, 𝟏, 𝟐) et 𝑪(𝟐, 𝟓, 𝟎) et Donc D est la projection orthogonale de 𝛀
𝛀(𝟑, 𝟒, 𝟒) sur le plan (ABC)
1) a) Montrer que les points A ; B et C ne sont Donc 𝒅(𝛀, (𝑨𝑩𝑪)) = 𝑫𝛀
pas alignés Et 𝑫𝛀 = √ 𝟐𝟐 + 𝟏𝟐 + 𝟐𝟐 = √𝟗
Rappel : Condition de colinéarité de deux =𝟑
vecteurs 3) Soit (S) la sphère 𝐝′équation cartésienne
Soient ⃗𝑼 ⃗⃗(𝒙; 𝒚; 𝒛) 𝒆𝒕 ⃗𝑽⃗(𝒙′ ; 𝒚′ ; 𝒛′ )deux vecteurs 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟔𝒙 − 𝟖𝒚 − 𝟖𝒛 + 𝟑𝟐 = 𝟎
⃗𝑼
⃗⃗ 𝒆𝒕 ⃗𝑽⃗ sont colinéaires si ∆𝒙 = ∆𝒚 = ∆𝒛 = 𝟎 a) Déterminer le centre et le rayon de la
𝒚 𝒚′ 𝒙 𝒙′ sphère (S)
∆𝒙 = | | ; ∆𝒚 = | 𝒙 𝒙′ | 𝒆𝒕 ∆𝒛 = | |
𝒛 𝒛′ 𝒛 𝒛′ 𝒚 𝒚′ 1ème méthode
𝟐 𝟐 Soit 𝑴(𝒙; 𝒚; 𝒛) ∈ (𝑺)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On a 𝑨𝑩 ( 𝟎 ) et 𝑨𝑪 ( 𝟒 ), ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟔𝒙 − 𝟖𝒚 − 𝟖𝒛 + 𝟑𝟐 = 𝟎
−𝟐 −𝟒
𝟎 𝟒 𝒙𝟐 − 𝟔𝒙 + 𝟑𝟐 + 𝒚𝟐 − 𝟖𝒚 + 𝟒𝟐 + 𝒛𝟐 − 𝟖𝒛 + 𝟒𝟐
Donc ∆𝒙 = | |=𝟐≠𝟎 = 𝟑𝟐 + 𝟒𝟐 + 𝟒𝟐 − 𝟑𝟐
−𝟐 − 𝟒
Donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑪 ne sont pas Donc (𝑺): (𝒙 − 𝟑)𝟐 + (𝒚 − 𝟒)𝟐 + (𝒛 − 𝟒)𝟐 = 𝟑𝟐
𝑨𝑩 𝒆𝒕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
colinéaires donc les points A et B et C ne sont Donc (S) est une sphère de centre
pas alignes 𝜴(𝟑 ; 𝟒 ; 𝟒) et de rayon R=3
D’où les points A et B et C forment un plan 2ème méthode
b) Montrer que ⃗⃗⃗⃗ 𝒏 = 𝟐𝒊⃗ + 𝒋⃗ + 𝟐𝒌 ⃗⃗ est un Rappel : L’ensemble des points 𝐌(𝒙; 𝒚; 𝒛) de
vecteur normal au plan (ABC) l’espace tel que :
(𝑺) : 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐 + 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝐜𝐳 + 𝒅 = 𝟎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Les vecteurs 𝑨𝑩 𝒆𝒕 𝑨𝑪 ne sont pas colinéaires
donc sont des vecteurs directeurs du plan est un sphère si 𝑫 = 𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 + 𝒄𝟐 − 𝟒𝐝 > 𝟎
(ABC) donc il suffit de montrer que : 𝒂 𝒃 𝒄
𝒏 ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑩 𝒆𝒕 ⃗⃗⃗⃗ 𝒏 ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑨𝑪 ➢ Son centre est le point 𝛀 (− ; − ; − )
𝟐 𝟐 𝟐
𝟐 𝟐 ➢ Son rayon est 𝒓 =
√𝑫
𝒏 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗. 𝑨𝑩 = (𝟏) . ( 𝟎 ) = 𝟒 − 𝟒 = 𝟎 𝟐
𝟐 −𝟐 On pose 𝒂 = −𝟔 ; 𝒃 = −𝟖 ; 𝒄 = −𝟖 𝒆𝒕 𝒅 = 𝟑𝟐
𝑫𝒐𝒏𝒄 ⃗⃗⃗⃗ 𝒏 ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 + 𝒄𝟐 − 𝟒𝒅
𝟐 𝟐 = (−𝟔)𝟐 + (−𝟖)𝟐 + (−𝟖)𝟐 − 𝟒 × 𝟑𝟐 = 𝟑𝟔
𝒏 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗. 𝑨𝑪 = (𝟏) . ( 𝟒 ) = 𝟒 + 𝟒 − 𝟖 = 𝟎 Donc l’ensemble (𝑺) est une sphère de
𝟐 −𝟒 𝒂 𝒃 𝒄
centre 𝛀(− ; − ; − )
𝑫𝒐𝒏𝒄 ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒏 ⊥ 𝑨𝑪 𝟐 𝟐 𝟐
2) Soit D le milieu du segment [𝑨𝑪] Donc 𝛀(𝟑; 𝟒; 𝟒) et de rayon
a) Montrer que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑫𝛀 = 𝒏 ⃗⃗ √ 𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 + 𝒄𝟐 − 𝟒𝒅

𝒓=
On a D le milieu du segment [𝑨𝑪] et 𝑨(𝟎, 𝟏, 𝟒) 𝟐
et 𝑪(𝟐, 𝟓, 𝟎) et 𝛀(𝟑, 𝟒, 𝟒) et ⃗⃗⃗⃗ 𝒏(𝟐, 𝟏, 𝟐) √ 𝟑𝟔 𝟔
= = =𝟑
𝟎+𝟐 𝟏+𝟓 𝟒+𝟎 𝟐 𝟐
Donc 𝑫 ( , , ) donc 𝑫(𝟏, 𝟑, 𝟐)
𝟐 𝟐 𝟐
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑫𝛀(𝟐, 𝟏, 𝟐) donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑫𝛀 = 𝒏 ⃗⃗
2 23F normale 2023
b) Montrer que le plan (𝑨𝑩𝑪) est tangent à la Correction de l’exercice 2 (3 points) :

sphère (S) en un point que l’on déterminera
Dans le plan complexe rapporté à un repère
On a 𝒅(Ω; (𝑨𝑩𝑪) = 𝟑 = 𝒓
orthonormé (𝑶, 𝒖 ⃗⃗), on considère les
⃗⃗, 𝒗
Donc le plan (ABC) est tangent à la sphère (S)
points A, A , B , C et D d’affixes respectives
Et on a 𝒅(𝛀, (𝑨𝑩𝑪)) = 𝑫𝛀 = 𝒓 ̅ et 𝒅 = 𝟐𝒊
𝒂 = √𝟐 + 𝒊√𝟐 ; 𝒃 = 𝟏 + √𝟐 + 𝒊 ; 𝒄 = 𝒃
Donc 𝑫 ∈ (𝑺) et on a 𝑫 ∈ (𝑨𝑩𝑪)
1) Ecrire le nombre 𝒂 sous forme
Donc le plan (𝑨𝑩𝑪) est tangent à la sphère
trigonométrique
(S) au point D
𝟐 𝟐
4) On considère (𝑸𝟏 ) 𝒆𝒕 (𝑸𝟐 ) les deux plans On a 𝒂 = √√𝟐 + √𝟐 = 𝟐
parallèles à (𝑨𝑩𝑪) tels que chacun d’eux
𝒂 = √𝟐 + 𝒊√𝟐
coupe (S) suivant un cercle de rayon √𝟓
√𝟐 √𝟐
Déterminer une équation cartésienne pour = 𝟐( + 𝐢)
𝟐 𝟐
chacun des deux plans (𝑸𝟏 ) 𝒆𝒕 (𝑸𝟐 ) 𝝅 𝝅
On a (𝑸𝟏 ) 𝒆𝒕 (𝑸𝟐 ) sont parallèles à (𝑨𝑩𝑪) et = 𝟐 (𝐜𝐨𝐬 + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 )
𝟒 𝟒
𝟐 2) a) Vérifier que 𝒃 − 𝒅 = 𝒄
⃗⃗ (𝟏) vecteur normal au plan (ABC)
𝒏
𝟐 𝒃 − 𝒅 = 𝟐𝒊 − (𝟏 + √𝟐 + 𝒊) = 𝟏 + √𝟐 = 𝒄
Donc 𝒏 ⃗⃗ est vecteur normal aux plans b) Montrer que (√𝟐 + 𝟏)(𝒃 − 𝒂) = 𝒃 − 𝒅 et
(𝑸𝟏 ) 𝒆𝒕 (𝑸𝟐 ) déduire que les points A , B et D sont
Donc une équation cartésienne pour chacun alignés
des deux plans (𝑸𝟏 ) 𝒆𝒕 (𝑸𝟐 ) sont (√𝟐 + 𝟏)(𝒃 − 𝒂)
(𝑸𝟏 ): 𝟐𝒙 + 𝒚 + 𝟐𝒛 + 𝒅 = 𝟎
= (√𝟐 + 𝟏)(𝟏 + √𝟐 + 𝒊 − √𝟐 − 𝒊√𝟐)
(𝑸𝟐 ): 𝟐𝒙 + 𝒚 + 𝟐𝒛 + 𝒅′ = 𝟎
Déterminons d et d’ = (√𝟐 + 𝟏)(𝟏 + 𝒊 − 𝒊√𝟐)
On a (𝑸𝟏 ) 𝒆𝒕 (𝑸𝟐 ) coupent (S) suivant un = √𝟐 + 𝒊√𝟐 − 𝟐𝒊 + 𝟏 + 𝒊 − 𝒊√𝟐
cercle de rayon 𝒓 = √𝟓 ̅=𝒄
= 𝟏 + √𝟐 − 𝒊 = 𝒃
𝟐
Et on a 𝒃 − 𝒅 = 𝒄
Donc 𝒓 = √𝟓 = √𝑹𝟐 − 𝒅(𝛀, (𝑸𝟏 )) Donc (√𝟐 + 𝟏)(𝒃 − 𝒂) = 𝒃 − 𝒅
𝟐
Donc 𝒅(𝛀, (𝑸𝟏 )) = 𝑹𝟐 − 𝒓𝟐 = 𝟗 − 𝟓 = 𝟒 Rappel :
𝐳 −𝐳
Donc 𝐝(𝛀, (𝐐𝟏 )) = 𝟐 Les points A, B et C sont alignés ⇔ 𝐁 𝐀 ∈ 𝐈𝐑
𝐳𝐂 −𝐳𝐀
De même 𝐝(𝛀, (𝐐𝟐 )) = 𝟐 On a (√𝟐 + 𝟏)(𝒃 − 𝒂) = 𝒃 − 𝒅
|𝟔 + 𝟒 + 𝟖 + 𝒅| 𝒃−𝒂 𝟏
𝐝(𝛀, (𝐐𝟏 )) = 𝟐 ⇔ =𝟐 Donc = ∈ 𝐈𝐑
𝒃−𝒅 √𝟐+𝟏
√𝟐𝟐 + 𝟏𝟐 + 𝟐𝟐
Donc les points A, B et D sont alignés
⇔ |𝟏𝟖 + 𝒅| = 𝟔
3) a) Vérifier que 𝒂𝒄 = 𝟐𝒃
⇔ 𝟏𝟖 + 𝒅 = 𝟔 𝒐𝒖 𝟏𝟖 + 𝒅 = −𝟔
⇔ 𝒅 = −𝟏𝟐 𝒐𝒖 𝒅 = −𝟐𝟒 𝒂𝒄 = (√𝟐 + 𝒊√𝟐)(𝟏 + √𝟐 − 𝒊)
Donc une équation cartésienne pour chacun = √𝟐 + 𝟐 − 𝒊√𝟐 + 𝒊√𝟐 + 𝟐𝒊 + √𝟐
des deux plans (𝑸𝟏 ) 𝒆𝒕 (𝑸𝟐 ) sont = 𝟐√𝟐 + 𝟐 + 𝟐𝒊 = 𝟐(𝟏 + √𝟐 + 𝒊) = 𝟐𝒃
(𝑸𝟏 ): 𝟐𝒙 + 𝒚 + 𝟐𝒛 − 𝟏𝟐 = 𝟎
(𝑸𝟐 ): 𝟐𝒙 + 𝒚 + 𝟐𝒛 − 𝟐𝟒 = 𝟎
3 23F normale 2023
𝝅
b) En déduire que 𝟐𝒂𝒓𝒈(𝒃) ≡ [𝟐𝝅] 5) Montrer que
𝒃−𝒂
=(
√𝟐−𝟏
) 𝒂 , puis déduire
𝟒 𝒄−𝒂 𝟐
Rappel : ̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
une mesure de l’angle (𝑨𝑪 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩)
𝐚𝐫𝐠(𝒛𝒛′ ) ≡ 𝐚𝐫𝐠(𝒛) + 𝐚𝐫𝐠(𝒛′ ) [𝟐𝝅]
𝐚𝐫𝐠(𝒛̅) ≡ − 𝐚𝐫𝐠(𝒛) [𝟐𝝅] On a (√𝟐 + 𝟏)(𝒃 − 𝒂) = 𝒃 − 𝒅
𝟏 𝟏
𝒛 = 𝒂 ∈ ℝ∗+ ⇔ 𝐚𝐫 𝐠(𝒛) ≡ 𝟎 [𝟐𝝅] Et on a 𝒃 = 𝒂𝒄 et 𝒅 = 𝒂𝟐
𝟐 𝟐
𝟏 𝟏
Donc (√𝟐 + 𝟏)(𝒃 − 𝒂) = 𝒃 − 𝒅 = 𝒂𝒄 − 𝒂𝟐
𝒂𝒄 = 𝟐𝒃 ⇔ 𝒂𝒓𝒈(𝒂𝒄) ≡ 𝒂𝒓𝒈(𝟐𝒃)[𝟐𝝅] 𝟐 𝟐
𝟏
⇔ 𝒂𝒓𝒈(𝒂) + 𝒂𝒓𝒈(𝒄) ≡ 𝒂𝒓𝒈(𝟐) + 𝒂𝒓𝒈(𝒃)[𝟐𝝅] Donc (√𝟐 + 𝟏)(𝒃 − 𝒂) = 𝒂(𝒄 − 𝒂)
𝟐
𝝅 𝒃−𝒂 √𝟐−𝟏
⇔ + 𝒂𝒓𝒈(𝒃 ̅) ≡ 𝟎 + 𝒂𝒓𝒈(𝒃)[𝟐𝝅] Donc =( )𝒂
𝟒 𝒄−𝒂 𝟐
𝝅 ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅ 𝒃−𝒂
⇔ − 𝒂𝒓𝒈(𝒃) ≡ 𝟎 + 𝒂𝒓𝒈(𝒃)[𝟐𝝅] ⃗⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑨𝑪 𝑨𝑩) ≡ 𝒂𝒓𝒈 ( ) [𝟐𝝅]
𝟒 𝒄−𝒂
𝝅
⇔ ≡ 𝟐𝒂𝒓𝒈(𝒃)[𝟐𝝅] √𝟐 − 𝟏
𝟒 ≡ 𝒂𝒓𝒈 (( ) 𝒂) [𝟐𝝅]
𝝅 𝟐
⇔ 𝟐𝒂𝒓𝒈(𝒃) ≡ [𝟐𝝅]
𝟒
𝝅 √𝟐 − 𝟏
4) Soit R la rotation de centre O et d’angle ≡ 𝒂𝒓𝒈 ( ) + 𝒂𝒓𝒈(𝒂)[𝟐𝝅]
𝟒
𝟐
et qui transforme M du plan d’affixe z en
un point 𝑴’ d’affixe 𝒛’ ≡ 𝟎 + 𝒂𝒓𝒈(𝒂)[𝟐𝝅] car √𝟐 − 𝟏 > 𝟎
Rappel : ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝝅
Donc (𝑨𝑪 𝑨𝑩) ≡ [𝟐𝝅]
𝟒
Soit M’(z’) l’image du point M(z) par la Correction de l’exercice 3 ( 2 points) :
Rotation R de centre 𝜴(𝝎) 𝒆𝒕 𝒅′ 𝒂𝒏𝒈𝒍𝒆 𝜽
l’écriture complexe de la Rotation R est Une urne 𝑼𝟏 contient six boules portant les
nombres 0 ;0 ;1 ;1 ;1 ;2 et une urne 𝑼𝟐
𝛀𝐌 = 𝛀𝐌′
𝑹(𝑴) = 𝑴′ ⇔ {̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅ contient cinq boules portant les nombres
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝛀𝐌 𝛀𝐌′ ) ≡ 𝜽[𝟐𝝅] 1 ;1 ;1 ;2 ;2
⇔ 𝒛′ − 𝝎 = 𝒆𝒊𝜽 (𝒛 − 𝝎) On suppose que les boules sont
𝟏
a) Montrer que 𝒛’ = 𝒂𝒛 indiscernables au toucher
𝟐
𝝅
On tire une boule de 𝑼𝟏 et on note le nombre
𝑹(𝑴) = 𝑴′ ⇔ 𝒛′ − 𝒐 = 𝒆𝒊𝟒 (𝒛 − 𝒐)
𝝅 a qu’elle porte , puis on la met dans l’urne 𝑼𝟐 ,
⇔ 𝒛′ = 𝐳𝒆𝒊 𝟒
𝝅
on suite on tire une boule de 𝑼𝟐 et on note le
𝝅 𝝅
Et on a 𝒂 = 𝟐 (𝐜𝐨𝐬 + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 ) = 𝟐𝒆𝒊𝟒 nombre b qu’elle porte
𝟒 𝟒
𝒊
Donc 𝒆 = 𝒂
𝝅
𝟒
𝟏 On considère les évènements suivants :
𝟏
𝟐 𝑨: ‟ La boule tirée de 𝑼𝟏 porte le nombre 1 ”
Donc 𝒛’ = 𝒂𝒛 𝑩: ‟ le produit ab est égal à 2 ”
𝟐
b) En déduire que 𝑹(𝑪) = 𝑩 et que 𝑹(𝑨) = 𝑫 1) Calculer 𝑷(𝑨)
On a 𝒂𝒄 = 𝟐𝒃 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒃 = 𝒂𝒄 donc 𝑹(𝑪) = 𝐁
𝟏
1ère méthode :
𝟐
𝟑 𝟏
Montrons que 𝑹(𝑨) = 𝑫 𝒑(𝑨) = =
𝟏 𝟏 𝟏 𝟔 𝟐
𝒂𝒂 = (√𝟐 + 𝒊√𝟐)𝟐 = (𝟐𝟒𝒊 − 𝟐𝒊) = 𝟐𝒊 = 𝒅 2 méthode : L’événement A est 1 ;1 ou 1 ;2
ère
𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝟐 𝟑 𝟒 𝟑 𝟐 𝟏𝟐 𝟏𝟖 𝟏
Donc 𝒅 = 𝒂 donc 𝑹(𝑨) = 𝑫 𝒑(𝑨) = × + × = + =
𝟐 𝟔 𝟔 𝟔 𝟔 𝟑𝟔 𝟑𝟔 𝟐
4 23F normale 2023
2) Montrer que 𝑷(𝑩) =

𝟏
b) Montrer que 𝐥𝐢𝐦+ 𝐱(𝐥𝐧 𝐱) 𝟐 = 𝟎
𝟒 𝐱→𝟎
( on peut utiliser l’arbre des possibilités ) 𝐥𝐢𝐦 𝒙(𝐥𝐧 𝒙) = 𝐥𝐢𝐦+( √𝒙)𝟐 (𝐥𝐧( √𝒙)𝟐 )𝟐
𝟐
𝒙→𝟎+ 𝒙→𝟎
𝟐
= 𝐥𝐢𝐦+( √𝒙)𝟐 (𝟐 𝐥𝐧 √𝒙)
𝒙→𝟎
𝟐
= 𝐥𝐢𝐦+ (𝟐 √𝒙 𝐥𝐧 √𝒙)
𝒙→𝟎
On pose 𝑿 = √𝒙 donc 𝒙 = 𝑿 ;
or 𝒙 → 𝟎+ ⟺ 𝑿 → 𝟎+
𝐥𝐢𝐦+ 𝒙(𝐥𝐧 𝒙)𝟐 = 𝐥𝐢𝐦+ (𝟐 𝑿 𝐥𝐧 𝑿)𝟐 = 𝟎
𝒙→𝟎 𝑿→𝟎
; (car 𝐥𝐢𝐦+ 𝑿 𝐥𝐧 𝑿 = 𝟎)
𝑿→𝟎
(𝐥𝐧 𝐱) 𝟐
Montrer que ; 𝐥𝐢𝐦 =𝟎
𝐱→+∞ 𝐱
𝟐 𝟐
(𝐥𝐧 𝐱) 𝟐 (𝐥𝐧 √𝒙 )
𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦
𝑩: ‟ le produit ab est égal à 2 ” 1 ;2 ou 2 ;1 𝐱→+∞ 𝐱 𝐱→+∞
√𝒙
𝟐
𝟑 𝟐 𝟏 𝟑 𝟔 𝟑 𝟏 𝟐
𝒑(𝑩) = × + × = + = (𝟐 𝐥𝐧 √𝒙 )
𝟔 𝟔 𝟔 𝟔 𝟑𝟔 𝟑𝟔 𝟒 = 𝐥𝐢𝐦
3) Calculer que 𝑷(𝑨/𝑩) 𝐱→+∞ 𝟐
√𝒙
On a (𝑨 ∩ 𝑩) 𝒆𝒔𝒕 𝟏; 𝟐 𝟐
𝟑 𝟐 𝟏 𝟐𝐥𝐧 √𝒙
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) = × = = 𝐥𝐢𝐦 ( )
𝐱→+∞
𝟔 𝟔 𝟔 √𝒙
𝟏
𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) 𝟔 𝟒 𝟐 On pose 𝑿 = √𝒙 donc 𝒙 = 𝑿𝟐 ;
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝑷(𝑨/𝑩) = = 𝟏 = = or 𝒙 → +∞ ⟺ 𝑿 → +∞
𝑷(𝑩) 𝟔 𝟑
𝟒 𝟐
(𝐥𝐧 𝐱) 𝟐 𝟐𝐥𝐧 √𝒙
Correction du problème (12 points) : 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 ( )
𝐱→+∞ 𝐱 𝐱→+∞
Soit 𝒇 la fonction numérique définit sur √𝒙
𝟐 𝟐𝐥𝐧 𝑿 𝟐
]𝟎, +∞[ par 𝒇(𝒙) = 𝟐 − + (𝟏 − 𝐥𝐧𝒙)𝟐 = 𝐥𝐢𝐦 ( )
𝒙 𝐱→+∞ 𝑿
Et (𝓒) sa courbe représentative dans un =𝟎
repère orthonormé (𝑶, 𝒊⃗ , 𝒋⃗ ) (𝒖𝒏𝒊𝒕é ∶ 𝟏𝒄𝒎) 𝟐𝐥𝐧 𝑿
1)a) Vérifier que pour tout 𝒙 ∈ ]𝟎, +∞[ : 𝑪𝒂𝒓 𝐥𝐢𝐦
𝐱→+∞ 𝑿
𝟑𝒙 − 𝟐 + 𝟐𝒙𝒍𝒏 𝒙 + 𝒙(𝐥𝐧 𝐱) 𝟐 c) En déduire que 𝐥𝐢𝐦+ 𝐟(𝐱) = −∞ puis
𝒇(𝒙) = 𝐱→𝟎
𝒙 interpréter géométriquement le résultat
𝟐
𝒇(𝒙) = 𝟐 − + (𝟏 − 𝐥𝐧𝒙)𝟐 𝟑𝒙 − 𝟐 − 𝟐𝒙𝒍𝒏 𝒙 + 𝒙(𝐥𝐧 𝐱) 𝟐
𝒙 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦+
𝟐𝒙 − 𝟐 + 𝒙(𝟏 − 𝐥𝐧 𝐱) 𝟐
𝒙→𝟎+ 𝒙→𝟎 𝒙
= " − 𝟐"
𝒙 = = −∞
𝟎+
𝟐𝒙 − 𝟐 + 𝒙(𝟏 − 𝟐𝐥𝐧 𝒙 + (𝐥𝐧 𝐱) 𝟐 )
= 𝑪𝒂𝒓 ∶ 𝐥𝐢𝐦+𝟑𝒙 − 𝟐 = −𝟐 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦+ 𝒙(𝐥𝐧 𝐱) 𝟐 = 𝟎
𝒙 𝒙→𝟎 𝒙→𝟎
𝟐𝒙 − 𝟐 + 𝒙 − 𝟐𝒙𝒍𝒏 𝒙 + 𝒙(𝐥𝐧 𝐱) 𝟐 𝐥𝐢𝐦+𝒙𝒍𝒏 𝒙 = 𝟎 ; 𝐥𝐢𝐦+𝐥 𝐧 𝒙 = −∞ 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦+𝒙 = 𝟎+

𝒙→𝟎 𝒙→𝟎 𝒙→𝟎
=
𝒙 Donc la droite d’équation 𝒙 = 𝟎 c-à-dire
𝟑𝒙 − 𝟐 − 𝟐𝒙𝒍𝒏 𝒙 + 𝒙(𝐥𝐧 𝐱) 𝟐 l’axe des abscisses est asymptotes verticale
=
𝒙 à (𝐂𝐟)
5 23F normale 2023
d) Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) puis déterminer la 3) En exploitant le tableau de variation ci-

𝒙→+∞
branche infinie de (𝓒) au voisinage de +∞ dessous, de la fonction dérivée 𝒇′ de f sur
𝟐 ]𝟎, +∞[
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 𝟐 − + (𝟏 − 𝐥𝐧𝒙)𝟐 = +∞
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝒙
𝟐
Car 𝐥𝐢𝐦 (𝟏 − 𝐥𝐧𝒙) = +∞ et 𝐥𝐢𝐦 = 𝟎
𝟐
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝒙
𝟑𝒙−𝟐−𝟐𝒙𝒍𝒏 𝒙+𝒙(𝐥𝐧 𝐱) 𝟐
𝒇(𝒙) 𝒙
𝒙→+∞ 𝒙 𝒙→+∞ 𝒙
𝟑𝒙 − 𝟐 − 𝟐𝒙𝒍𝒏 𝒙 + 𝒙(𝐥𝐧 𝐱) 𝟐 a) Prouver que f est strictement croissante

= 𝐥𝐢𝐦 sur ]𝟎, +∞[ puis dresser le tableau de
𝒙→+∞ 𝒙𝟐
𝟑 𝟐 𝟐𝐥𝐧 𝐱 (𝐥𝐧 𝐱) 𝟐 variation de 𝒇
= 𝐥𝐢𝐦 − 𝟐 − + =𝟎 D’aprés le tableau on a 0 est une valeur
𝒙→+∞ 𝒙 𝒙 𝒙 𝒙
𝟑 𝟐 (𝐥𝐧 𝐱) 𝟐 minimale de 𝒇′ sur l’intervalle ]𝟎, 𝜷[
Car 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝟎 ; 𝐥𝐢𝐦 = 𝟎 et
𝒙→+∞ 𝒙 𝒙→+∞ 𝒙𝟐 𝒙→+∞ 𝒙 Donc ∀𝒙 ∈ ]𝟎, 𝜷[: 𝒇′(𝒙) ≥ 𝟎
𝟐𝐥𝐧 𝐱 Et on a 𝒇([𝜷; +∞[) = ]𝟎; 𝒇′ (𝜷)]
𝐥𝐢𝐦=𝟎
𝒙→+∞ 𝒙
𝐟(𝐱)
Donc ∀𝒙 ∈ [𝜷; +∞[: 𝒇′ (𝒙) > 𝟎
D’où 𝐥𝐢𝐦 =0 Donc ∀𝒙 ∈ ]𝟎, +∞[: 𝒇′(𝒙) ≥ 𝟎
𝐱→+∞ 𝐱
Donc la courbe (𝐂𝐟) admet une branche Donc f est strictement croissante sur ]𝟎, +∞[
parabolique suivant la droite (𝑶𝒙) voisinage
de +∞
𝟐(𝟏−𝐱+𝐱𝐥𝐧 𝒙)
2) Montrer que 𝒇′ (𝒙) = pour tout
𝒙𝟐
𝒙 de l’intervalle ]𝟎, +∞[
Rappel
➢ La fonction ln est définit et dérivable
sur l’intervalle ]𝟎, +∞[
𝟏
➢ Pour tout 𝒙 de ]𝟎, +∞[ : 𝒍𝒏′ (𝒙) = b) Donner le tableau de signe de la dérivée
𝒙
𝟏 ′ 𝟏
seconde 𝒇′′ de la fonction f sur ]𝟎, +∞[
➢ ( ) = − 𝟐 et (𝒖 )′ = 𝒏 𝒖 𝒖
𝒏 ′ 𝒏−𝟏
On a 𝒇′ est strictement décroissante sur les
𝒙 𝒙
La fonction f est dérivable sur l’intervalle intervalles ]𝟎, 𝟏[ et [𝜷; +∞[ donc
′
]𝟎, +∞[ car c’est une somme et composée des Donc ∀𝒙 ∈ ]𝟎, 𝟏[ ∪ [𝜷; +∞[: 𝒇′ (𝒙) < 𝟎
fonctions dérivables sur l’intervalle ]𝟎, +∞[ On a 𝒇′ est strictement croissante sur les
Soit 𝒙 de l’intervalle ]𝟎, +∞[ intervalles [𝟏; 𝜷[ donc
′
′( )
𝟐 𝟐 Donc ∀𝒙 ∈ [𝟏; 𝜷; [: 𝒇′ (𝒙) > 𝟎
(
𝒇 𝒙 = (𝟐 − + 𝟏 − 𝐥𝐧𝒙 ) ′ ) ′
𝒙 D’où le tableau de signe de 𝒇′ est :
𝟏
= 𝟎 + 𝟐 + 𝟐(𝟏 − 𝐥𝐧𝒙)′ (𝟏 − 𝐥𝐧𝒙)𝟏
𝒙
𝟐 𝟏
= 𝟐 − 𝟐 × (𝟏 − 𝐥𝐧𝒙)
𝒙 𝒙
𝟐 𝟐 𝟐(𝟏 − 𝐱 + 𝐱𝐥𝐧 𝒙)
= 𝟐 − 𝟐 (𝐱 − 𝐱𝐥𝐧𝒙) =
𝒙 𝒙 𝒙𝟐
6 23F normale 2023
c) En déduire la concavité de la courbe (𝓒) b) Déduire que la droite (∆) est en dessous
en précisant les abscisses de ses deux de (𝓒) sur l’intervalle[𝜶; 𝟏] et au-dessus
points d’inflexions de (𝓒) sur l’intervalle [𝟎, +∞[
D’après la question précédente on a : On a ∀𝒙 ∈ [𝜶; 𝟏]: 𝒈(𝒙) ≥ 𝟎
Donc ∀𝒙 ∈ [𝜶; 𝟏]: 𝒇(𝒙) − 𝟎
Donc la droite (∆) est en dessous de (𝓒) sur
l’intervalle[𝜶; 𝟏]
On a ∀𝒙 ∈ ]𝟎, 𝜶[ ∪ [𝟏; +∞[]𝟎, 𝟏[: 𝒈(𝒙) < 𝟎
Donc ∀𝒙 ∈ ]𝟎, 𝜶[ ∪ [𝟏; +∞[]𝟎, 𝟏[: 𝒇(𝒙) − 𝒙 < 𝟎
Donc la droite (∆) est en au-dessus de (𝓒)
sur l’intervalle [𝟎, +∞[
5) Construire la courbe (𝓒) et (∆) dans le
′
On a 𝐟 ′ s’annule en 1 et en 𝛃 en changeant le repère (𝑶, 𝒊⃗ , 𝒋⃗ )
signe donc les points d’inflexion de (𝓒) sont (on prend : 𝜶 ≈ 𝟎, 𝟑 et 𝜷 ≃ 𝟏, 𝟗)
les points d’abscisses 1 et 𝛃
7) La courbe (𝓒𝒈 ) ci-contre est la

représentation graphique de la fonction
𝒈: 𝒙 ⟼ 𝒇(𝒙) − 𝒙 et qui s’annule en 𝜶 et 1
(𝜶 ≈ 𝟎, 𝟑 )
Soit (∆) la droite d’équation y=x
6)a) Vérifier que 𝑯: 𝒙 ⟼ 𝟐𝒙 − 𝒙𝒍𝒏(𝒙) )est

une primitive de : 𝒙 ⟼ 𝟏 − 𝒍𝒏(𝒙) sur [𝟏; 𝜶]
a) A partir de la courbe (𝓒𝒈 ) , déterminer le La fonction 𝒙 ⟼ 𝟐𝒙 − 𝒙𝒍𝒏(𝒙) est dérivable
signe de la fonction g sur ]𝟎, +∞[ sur [𝟏; 𝜶] car c’est une somme de deux
La courbe (𝓒𝒈 ) est au-dessus de l’axe des fonctions dérivables sur [𝟏; 𝜶]
ET on a ;
abscisses sur l’intervalle[𝜶; 𝟏] ′
Donc ∀𝒙 ∈ [𝜶; 𝟏]: 𝒈(𝒙) ≥ 𝟎 𝑯′ (𝒙) = (𝟐𝒙 − 𝒙𝒍𝒏(𝒙))
𝟏
= 𝟐 − (𝒍𝒏 𝒙 + 𝒙 × )
𝒙
La courbe (𝓒𝒈 ) est au-dessous de l’axe des = 𝟏 − 𝒍𝒏(𝒙)
abscisses sur ]𝟎, 𝜶[𝒆𝒕 [𝜶; +∞[ Donc 𝑯: 𝒙 ⟼ 𝟐𝒙 − 𝒙𝒍𝒏(𝒙) )est une primitive
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∀𝒙 ∈ ]𝟎, 𝜶[ ∪ [𝟏; +∞[]𝟎, 𝟏[: 𝒈(𝒙) < 𝟎 de : 𝒙 ⟼ 𝟏 − 𝒍𝒏(𝒙) sur [𝟏; 𝜶]
7 23F normale 2023
b) Par une intégrale par partie montrer 7) Soit (𝒖𝒏 ) la suite numérique définie par :
∫𝜶(𝟏 − 𝐥𝐧𝒙)𝟐 𝒅𝒙 = 𝟓(𝟏 − 𝜶) + 𝜶(𝟒 − 𝒍𝒏𝜶)𝒍𝒏 𝜶 𝒖𝟎 ∈ ]𝟏; 𝜶[ et 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒇(𝒖𝒏 ) pour tout n de ℕ
𝟏
Posons a) Montrer par récurrence que 𝜶 < 𝒖𝒏 < 𝟏

−𝟐(𝟏−𝐥𝐧 𝐱) pour tout n de ℕ
𝐮(𝐱) = (𝟏 − 𝐥𝐧𝒙)𝟐 𝐮′ (𝐱 ) =
{ 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 { 𝐱 ➢ Pour n=0 on a 𝒖𝟎 ∈ ]𝟏; 𝜶[
𝐯 ′ (𝐱 ) = 𝟏 𝐯(𝐱) = 𝐱 La propriété est donc vraie pour n = 0
Il s’ensuit donc : ➢ Soit n un entier naturel,
𝟏
𝑰 = ∫ (𝟏 − 𝐥𝐧𝒙)𝟐 𝒅𝒙 Supposons que 𝜶 < 𝒖𝒏 < 𝟏 et montrons
𝜶 que 𝜶 < 𝒖𝒏+𝟏 < 𝟏.
𝟏
On sait que la fonction 𝒇 est strictement
= [𝒙(𝟏 − 𝐥𝐧𝒙)𝟐 ]𝟏𝜶 + 𝟐 ∫ 𝟏 − 𝐥𝐧 𝐱 𝐝𝐱
𝜶 croissante sur l’intervalle ]𝟏; 𝜶[
𝟏
et 𝜶 < 𝒖𝒏 < 𝟏
= 𝟏 − 𝜶(𝟏 − 𝒍𝒏𝜶)𝟐 + 𝟐 ∫ 𝟏 − 𝐥𝐧 𝐱 𝐝𝐱
𝜶 𝜶 < 𝒖𝒏 < 𝟏 ⟹ 𝒇(𝜶) ≤ 𝒇(𝒖𝒏 ) ≤ 𝒇(𝟏)
= 𝟏 − 𝜶(𝟏 − 𝒍𝒏𝜶)𝟐 + 𝟐[𝟐𝒙 − 𝒙𝒍𝒏(𝒙)]𝟏𝜶 ⟹ 𝜶 ≤ 𝒖𝒏+𝟏 ≤ 𝟏
= 𝟏 − 𝜶(𝟏 − 𝒍𝒏𝜶)𝟐 + 𝟐(𝟐 − 𝟐𝜶 + 𝜶𝒍𝒏𝜶) D'après le principe de récurrence, on a :
= 𝟏 − 𝜶 + 𝟐𝜶𝒍𝒏𝜶 − 𝜶(𝒍𝒏𝜶)𝟐 + 𝟒 − 𝟒𝜶 + 𝟐𝜶𝒍𝒏𝜶 (∀𝒏 ∈ ℕ) ∶ 𝜶 < 𝒖𝒏 < 𝟏
= 𝟓 − 𝟓𝜶 + 𝟒𝜶𝒍𝒏𝜶 − 𝜶(𝒍𝒏𝜶)𝟐 b) Montrer que la suite (𝒖𝒏 ) est croissante
= 𝟓(𝟏 − 𝜶) + 𝜶(𝟒 − 𝒍𝒏𝜶)𝒍𝒏 𝜶 (On peut utiliser la question 4)b))
b) Soit n un entier naturel,
c)En déduire en fonction de 𝜶 l’air du 𝑶𝒏 𝒂: (∀𝒙 ∈ ]𝟏; 𝜶[): 𝒇(𝒙) ≥ 𝒙 , d’après 4)b)
domaine délimité par la courbe (𝓒) et l’axe et 𝒖𝒏 ∈ ]𝟏; 𝜶[ d’après 7)a)
des abscisses et les droites d’équations Donc on pose 𝒙 = 𝒖𝒏 ,
𝒙 = 𝜶 et 𝒙 = 𝟏 on trouve 𝒇(𝒖𝒏 ) ≥ 𝒖𝒏
𝟏
On sait que 𝑨 = ∫𝜶 |𝐟(𝐱)| 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝒖𝒏+𝟏 ≥ 𝒖𝒏 ; d’où la suite (un) est
On a d’après la question 5) la courbe (𝓒) est croissante
𝟏 c) En déduire que la suite (𝒖𝒏 ) est
en dessus de (Ox) donc ∫𝜶 |𝐟(𝐱)| = 𝒇(𝒙)
convergente et calculer sa limite
⃗ ⃗
Et on a 𝐮. 𝐚 = ‖𝐢‖ × ‖𝐣‖ = 𝟏𝐜𝐦 𝟐
la suite (un) est croissante et majorée par 1
donc elle est convergente.
𝟏
• La fonction f est continue sur l’intervalle
𝑨 = ∫ 𝒇(𝒙) 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚
𝜶 ]𝟏; 𝜶[ ; car elle est dérivable sur ]𝟏; 𝜶[
𝟏
𝟐 • 𝒇(]𝟏; 𝜶[) = ]𝟏; 𝜶[ ⊂ ]𝟏; 𝜶[
𝑨 = ∫ 𝟐 − + (𝟏 − 𝐥𝐧𝒙)𝟐 𝐝𝐱 × 𝐜𝐦𝟐
𝜶 𝒙 • 𝐮𝟎 ∈ ]𝟏; 𝜶[
𝟏
𝟐 𝟏 • La suite (un) est convergente
= ∫ 𝟐 − 𝐝𝐱 + ∫ (𝟏 − 𝐥𝐧𝒙)𝟐 𝒅𝒙 𝐜𝐦𝟐
𝜶 𝒙 𝜶
Alors la limite de la suite (𝐮𝐧 ) est L la
= [𝟐𝒙 − 𝟐𝒍𝒏𝒙]𝟏𝜶 + 𝟓(𝟏 − 𝜶) + 𝜶(𝟒 − 𝒍𝒏𝜶)𝒍𝒏 𝜶 solution de l’équation 𝒇(𝒙) = 𝒙
= (𝟐 − 𝟐𝜶 + 𝟐𝒍𝒏𝜶) + 𝟓(𝟏 − 𝜶) + 𝜶(𝟒 − 𝒍𝒏𝜶)𝒍𝒏 𝜶 𝒇(𝒙) = 𝒙 ⟺ 𝒇(𝒙) − 𝒙 = 𝟎
= ((𝟕 − 𝟕𝜶 + 𝟐𝒍𝒏𝜶) + 𝜶(𝟒 − 𝒍𝒏𝜶)𝒍𝒏 𝜶)𝐜𝐦𝟐 ⟺ 𝒈(𝒙) = 𝟎 ;
⟺ 𝒙 = 𝟏 𝒐𝒖 𝒙 = 𝜶
Et comme la suite( un) est croissante
Donc la limite de la suite (𝐮𝐧 ) est 1
17
2023 ‫الدورة االستدراكية‬
***** 1
Prof
Fayssal
RRRRRRRRRRRRRRRR PR F23
Examen national de baccalauréat 2023 corrigé

Session de rattrapage

Exercice 1 Suite numérique 3 points

Nombres complexes.
Exercice 3 4 points
.Calcul de probabilités.
Exercice 3 2 points
Problème 8 points
intégral
Prof Fayssal : 0681899067 https://elboutkhili.jimdofree.com/

‫الصفحة‬ ‫ – الموضوع‬2023 ‫االمتحان الوطني الموجد التجريبي للباكالوريا – الدورة االستدراكية‬
SN 23F ‫فيصل‬.‫ذ‬
2 ‫ مادة الرياضيات – مسلك علوم الحياة واألرض ومسلك العلوم الفيزيائية – خيار‬-
‫فرنسي‬
𝒖𝒏 −𝟐
Soit(𝒖𝒏 )une suite tel que 𝒖𝟎 = 𝟎 𝒆𝒕 (∀𝒏 ∈ ℕ), 𝒖𝒏+𝟏 =
𝟐𝒖𝒏 +𝟓
0,5 1) Montrer par récurrence que (∀𝒏 ∈ ℕ): 𝒖𝒏 > −𝟏
0,5 2) Montrer que la suite (𝒖𝒏 ) est décroissante puis déduire qu’elle est convergente
𝟑
3) Pour tout n dans ℕ on pose ∶ 𝒗𝒏 =
𝒖𝒏 +𝟏
0,5 a) Monter que (𝒗𝒏 ) est une suite arithmétique de raison 𝟐
0,5 b) Calculer 𝒖𝒏 en fonction de n pour tout n dans ℕ puis déterminer sa limite
4) Pour tout 𝒏 ∈ ℕ on pose : 𝒘𝒏 = 𝒆𝟑−𝒗𝒏 et 𝑺𝒏 = 𝒘𝟎 + 𝒘𝟏 + ⋯ + 𝒘𝒏
0,5 a) Montrer que (𝒘𝒏 ) est une suite géométrique et déterminer sa raison et son
premier terme
0,5 b) Calculer la limite de la somme 𝑺𝒏
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct(𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗, ⃗𝒌⃗), on considère les
𝒖 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
points 𝑨(𝟐, 𝟏, 𝟐), 𝑩(−𝟐, 𝟎, 𝟓) et 𝑪(𝟒, −𝟓, 𝟕) et 𝛀(𝟏, −𝟏, 𝟎) . On pose ⃗⃗⃗⃗ 𝛀𝐀
Soit (S) la sphère de centre 𝛀 et de rayon 𝑹 = 𝟑
1) a) Montrer que les points A ; B et C ne sont pas alignés
0,25
0,25 b) Montrer que ⃗⃗⃗⃗
𝒖 est un vecteur normal au plan (ABC)
0,25 c) Vérifier que 𝒙 + 𝟐𝒚 + 𝟐𝒛 − 𝟖 = 𝟎 est une équation cartésienne du plan (𝑨𝑩𝑪)
d) Montrer que le plan (𝑨𝑩𝑪) est tangent à la sphère (S) en A
0,5
2) Soit (P) le plan d’équation cartésienne 𝟑𝒙 + 𝟒𝒚 + 𝒛 + 𝟏 = 𝟎 et (∆) la droite passant
par le point A et orthogonal au plan (P)
𝟏 𝟑
a) Montrer que la droite (∆) coupe le plan (P) au point 𝑯 ( , −𝟏, )
𝟐 𝟐
0,5
0,5 b) Déterminer les coordonnées du point D tel que H soit le milieu du segment [𝑨𝑫]
3) Soit (Q) le plan passant par le point D et de vecteur normal ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛀𝐃
0,5 a) Montrer que le plan (Q) est tangent à la sphère (S) en D

0,5 b) Montrer que les plans (𝑨𝑩𝑪) et (Q) se coupent suivant la droite (BC)

‫فرنسي‬
√𝟑 𝟑
5) On considère le nombre complexe 𝒂 = + 𝒊
𝟐 𝟐
𝝅 𝝅
a) Montrer que 𝒂 = √𝟑 (𝒄𝒐𝒔 + 𝒊 𝒔𝒊𝒏 )
0,25 𝟑 𝟑
0,25 b) En déduire que 𝒂𝟐𝟎𝟐𝟐 est un nombre réel
6) Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé (𝑶, 𝒖 ⃗⃗), on considère A
⃗⃗, 𝒗
et B d’affixes respectives 𝒂 𝒆𝒕 𝒂
̅
0,75
Déterminer une mesure de l’angle de rotation R de centre O qui transforme B en A
7) On considère dans ℂ l’équation (E) : 𝒛𝟐 − √𝟑𝒛 + 𝜶 = 𝟎 avec 𝜶 est un nombre réel
non nul
On suppose que l’équation (E) admet deux racines conjuguées non réelles 𝒛 𝒆𝒕 𝒛̅
Soient les points 𝑴(𝒛) ; 𝑵(𝒛̅) et 𝑷(√𝟑) du plan complexe
Sans résoudre l’équation (E)
𝟑
b) Vérifier que 𝜶 > et que 𝜶 = 𝒛 𝒛̅
0,5 𝟒
c) Montrer que |𝒛| = |𝒛 − √𝟑|

0,5
0,75 d) En déduire que les points M et N appartient à la médiatrice (∆) du segment [𝑶𝑷]
e) Déterminer la valeur de 𝜶 pour laquelle |𝒛 − √𝟑| = √𝟑 et déduire dans ce cas les
0,75
points d’intersection de la droite (∆) et le cercle de centre P et de rayon √𝟑
Une urne contient quatre boules blanches et 2 boules noires indiscernables au
toucher
1) On tire au hasard simultanément deux boules de l’urne
On considère les deux événements :
1) Calculer la probabilité de l’événement A’’ tirer au moins une boule noire ‘’
0,5 2) Calculer la probabilité de l’événement B ‘’Obtenir deux boules de même couleurs’’
0,5 2) Dans cette question, on tire des boules de l’urne une après l’autre, et sans remise
et on arrête le tirage lorsqu’on obtient une boule blanche pour la première fois
a) Calculer la probabilité de l’événement
0 ,5
C’’ Obtenir une boule blanche au 2ème tirage
0,5 b) Calculer la probabilité de l’événement
D’’ Obtenir au moins une boule noire ‘’

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‫فرنسي‬
Problème ( 8 points) :
Soit f une fonction définit sur ℝ par :
𝒇(𝐱) = (𝒙 − 𝟏)𝟐 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) ∶𝒙≤𝟐

{ 𝟐
𝒇(𝒙) = 𝟏 + (𝒙 − 𝟐) 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟐) ; 𝒙 > 𝟐
(𝑪) Est la courbe représentative de f dans un repère orthonormé (𝑶; 𝒊⃗; 𝒋⃗) d’unité 1cm
0,5 1) Montrer que la fonction f est continue en 2
2) a) Vérifier que pour tout 𝒙 < 𝟐 𝒆𝒕 𝒙 ≠ 𝟎 :

0,5 𝒇(𝒙) − 𝒇(𝟐) 𝒙(𝟐−𝒙)
𝐞𝒙(𝟐−𝒙) − 𝟏
= 𝐱𝐞 −𝒙
𝒙−𝟐 𝒙(𝟐 − 𝒙)
0,5 b) Montrer que f est dérivable à gauche en 2
0,75 c) Montrer que f est dérivable en 2 et que 𝒇’(𝟐) = 𝟎 puis interpréter le résultat
géométriquement
3) a) Vérifier que pour tout 𝒙 ≤ 𝟐 :

0,5
𝒇(𝒙) = 𝐱(𝐱 − 𝟐)𝐞𝒙(𝟐−𝒙) + 𝐞𝒙(𝟐−𝒙)
0,5 b) Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝐱) puis interpréter le résultat géométriquement

𝐱→−∞
𝐟(𝐱)
c) Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝐱) et 𝐥𝐢𝐦 puis en déduire la branche infinie de (𝑪𝒇 ) au
𝐱→+∞ 𝐱→+∞ 𝐱
0,75 voisinage de +∞
4) a) Montrer que : (∀𝐱 ∈ ]−∞; 𝟐[): 𝐟 ′ (𝐱) = 𝟐 𝐱(𝐱 − 𝟏)(𝟐 − 𝐱)𝐞𝒙(𝟐−𝒙)

0,5
0,5 b) Montrer que (∀𝐱 ∈ ]𝟐; +∞[): 𝐟 ′ (𝐱) = (𝐱 − 𝟐)(𝟏 + 𝟐𝐥𝐧(𝐱 − 𝟐))
0,5
c) Résoudre dans l’intervalle ]𝟐; +∞[ l’inéquation 𝟏 + 𝟐𝐥𝐧(𝐱 − 𝟐) ≤ 𝟎
0,75 d) Etudier le signe de 𝐟 ′ (𝐱) sur ℝ puis dresser le tableau de variation de f sur ℝ
en justifiant votre réponse
1 5) Construire la courbe (𝓒) dans le repère (𝑶, 𝒊⃗ , 𝒋⃗ )
𝟏 𝟏
( On prend : 𝒇(𝟑) = 𝟏 ; 𝟐 + ≈ 𝟐, 𝟔 et 𝒇 (𝟐 + ) ≈ 𝟎, 𝟖
√𝟐 √𝟐
6) Soit 𝜶 ∈ ]𝟐; 𝟑[
a) Par une intégrale par partie montrer que :

0,75 𝟑
𝟏 𝟏 𝟏
∫ (𝐱 − 𝟐)𝟐 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟐)𝒅𝒙 = − + (𝜶 − 𝟐)𝟑 ( − 𝒍𝒏(𝜶 − 𝟐))
𝟗 𝟑 𝟑
0,5 𝜶
b) En déduire en fonction de 𝜶 l’aire 𝑨(𝜶) du domaine délimité par la courbe (𝓒)
0,5 les droites d’équations 𝒚 = 𝟏 ; 𝒙 = 𝜶 et 𝒙 = 𝟑
c) Calculer 𝐥𝐢𝐦+𝑨(𝜶)
𝐱→𝟐
5 23F rattrapage 2023
Correction de l’exercice 1 (3 points) : ➢ Toute suite croissante et majorée est

Soit(𝒖𝒏 )une suite tel que convergente
𝒖𝟎 = 𝟎 𝒆𝒕 (∀𝒏 ∈ ℕ), 𝒖𝒏+𝟏 =
𝒖𝒏 −𝟐 ➢ Toute suite décroissante et minorée est
𝟐𝒖𝒏 +𝟓
convergente
1) Montrer que (∀𝒏 ∈ ℕ): 𝒖𝒏 > −𝟏
Soit n un entier naturel
Rappel : Raisonnement par récurrence
𝒖𝒏 − 𝟐
Soit P(n) une proposition tel que 𝒏 ≥ 𝒏𝟎 𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 = − 𝒖𝒏
𝟐𝒖𝒏 + 𝟓
Pour montrer la propriété P(n) est vraie 𝒖𝒏 − 𝟐 − 𝒖𝒏 (𝟐𝒖𝒏 + 𝟓)
pour tout entier n ³ n0 : =
𝟐𝒖𝒏 + 𝟓
• Pour n= n0 on vérifie que P(n) est vraie −𝟐𝒖𝒏 − 𝟒𝒖𝒏 − 𝟐 −𝟐(𝒖𝒏 + 𝟏)𝟐
𝟐
• Pour n un entier fixé tel que 𝒏 ≥ 𝒏𝟎 =
𝟐𝒖𝒏 + 𝟓
=
𝟐𝒖𝒏 + 𝟓
On suppose que La proposition 𝑷(𝒏) est On a −𝟐(𝒖𝒏 + 𝟏)𝟐 < 𝟎 et 𝟐𝒖𝒏 + 𝟓 > 𝟎
vraie et on montre que 𝒑(𝒏 + 𝟏) est vraie Donc 𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 < 𝟎
• Alors ∀𝒏 ≥ 𝒏𝟎 ∶ P(n) devient vraie Donc (𝒖𝒏 ) est décroissante
➢ Pour n=0 on a 𝒖𝟎 = 𝟎 > −𝟏 qui est vrai La suite (un) est décroissante et minorée par
➢ Soit 𝒏 ∈ ℕ -1 donc elle est convergente
Supposons que 𝒖𝒏 > −𝟏 et montrons que 𝟑
3) Pour tout n dans ℕ on pose ∶ 𝒗𝒏 =
𝒖𝒏+𝟏 > −𝟏 𝒖𝒏 +𝟏
𝒖𝒏 − 𝟐 a) Monter que (𝒗𝒏 ) est une suite

∗ 𝒖𝒏+𝟏 + 𝟏 = +𝟏 arithmétique de raison 𝟐
𝟐𝒖𝒏 + 𝟓
𝒖𝒏 − 𝟐 + 𝟐𝒖𝒏 + 𝟓 Rappel :
= (𝑼𝒏 ) géométrique (𝑼𝒏 ) arithmétique
𝟐𝒖𝒏 + 𝟓
𝟑(𝒖𝒏 + 𝟏) Définition : Définition :
= 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒒 𝑼𝒏 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 = 𝒓
𝟐𝒖𝒏 + 𝟓
On a 𝒖𝒏 > −𝟏 donc 𝟐𝒖𝒏 > −𝟐 Soit n un entier naturel
Donc 𝟐𝒖𝒏 + 𝟓 > 𝟑 donc 𝟐𝒖𝒏 + 𝟓 > 𝟎 𝟑 𝟑
𝒗𝒏+𝟏 − 𝒗𝒏 = −
On a 𝒖𝒏 > −𝟏 donc 𝒖𝒏 + 𝟏 > 𝟎 𝒖𝒏+𝟏 + 𝟏 𝒖𝒏 + 𝟏
Donc 𝟑(𝒖𝒏 + 𝟏) > 𝟎 𝟑 𝟑
= 𝟑(𝒖𝒏+𝟏) −
𝟑(𝒖𝒏 + 𝟏) 𝒖𝒏 + 𝟏
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ >𝟎 𝟐𝒖𝒏 +𝟓
𝟐𝒖𝒏 + 𝟓 𝟐𝒖𝒏 + 𝟓 𝟑
Donc 𝒖𝒏+𝟏 + 𝟏 > 𝟎 = −
𝒖𝒏 + 𝟏 𝒖𝒏 + 𝟏
Donc 𝒖𝒏+𝟏 > −𝟏 . 𝟐𝒖𝒏 + 𝟓 − 𝟑 𝟐𝒖𝒏 + 𝟐
D'après le principe de récurrence, on a = =
𝒖𝒏 + 𝟏 𝒖𝒏 + 𝟏
∀𝒏 ∈ ℕ : 𝒖𝒏 > −𝟏 𝟐(𝒖𝒏 + 𝟏)
2) Montrer que la suite (𝒖𝒏 ) est = =𝟐
𝒖𝒏 + 𝟏
décroissante puis déduire qu’elle est D’où (𝒗𝒏 ) est une suite arithmétique de
convergente raison 𝟐
Rappel : Suite croissante ; décroissante 𝟑
De plus 𝒗𝟎 = =𝟑
➢ 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 > 𝟎 ⇒ (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆 𝒖𝟎 +𝟏
➢ 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 < 𝟎 ⇒ (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒄𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆

➢ 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 = 𝟎 ⇒ (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆
b) Calculer 𝒖𝒏 en fonction de n pour tout n 𝒘𝒏+𝟏 = 𝒆𝟑−𝒗𝒏+𝟏

dans ℕ puis déterminer sa limite = 𝒆𝟑−(𝒗𝒏+𝟐)
Rappel = 𝒆𝟑−𝒗𝒏−𝟐
(𝑼𝒏 ) géométrique (𝑼𝒏 ) arithmétique = 𝒆−𝟐 × 𝒆𝟑−𝒗𝒏
𝑼𝒏 en fonction de 𝐔𝐧 en fonction de n 𝟏
= 𝟐 𝒘𝒏
n 𝑼𝒏 = 𝑼𝒑 + (𝒏 − 𝒑)𝒓 𝒆
𝑼𝒏 = 𝑼𝒑 × 𝒒𝒏−𝒑 Cas particulier : Donc (𝒘𝒏 ) est une suite géométrique de
𝟏
Cas particulier : 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎 + 𝒏𝒓 raison et
𝒆𝟐
𝒏
𝑼𝒏 = 𝑼𝟎 × 𝒒 𝒘𝟎 = 𝒆 𝟑−𝒗𝟎
Soit n un entier naturel = 𝒆𝟑−𝟑

On a (𝒗𝒏 ) est une suite arithmétique de =𝟏
raison 𝟐 𝒆𝒕 𝒗𝟎 = 𝟑 donc : b) Calculer la limite de la somme 𝑺𝒏
𝒗𝒏 = 𝒗𝟎 + 𝒓𝒏 Rappel
= 𝟑 + 𝟐𝒏 (𝑼𝒏 ) géométrique (𝑼𝒏 ) arithmétique
Et d’autre part Somme des Somme des termes
𝟑 𝟏 𝒖𝒏 + 𝟏 termes 𝑺𝒏 = 𝑼𝟎 + ⋯ + 𝑼𝒏
𝒗𝒏 = ⟹ =
𝒖𝒏 + 𝟏 𝒗𝒏 𝟑 𝑺𝒏 = 𝑼𝟎 + ⋯ + 𝑼𝒏 (𝒏 + 𝟏)(𝑼𝟎 + 𝑼𝒏 )
𝟑 =
⟹ = 𝒖𝒏 + 𝟏 𝟏 − 𝒒𝒏+𝟏 𝟐
𝒗𝒏 = 𝑼𝟎
𝟏−𝒒
𝟑
⟹ 𝒖𝒏 = −𝟏 On a (𝒘𝒏 ) est une suite géométrique de
𝒗𝒏 𝟏
𝟑 raison et 𝒘𝟎 = 𝟏
𝒆𝟐
⟹ 𝒖𝒏 = −𝟏
𝟑 + 𝟐𝒏 Donc
𝟑
D’où (∀𝒏 ∈ ℕ) : 𝒖𝒏 = −𝟏 𝑺𝒏 = 𝒘𝟎 + 𝒘𝟏 + ⋯ + 𝒘𝒏
𝟑+𝟐𝒏
𝟑 (𝟏 − 𝒒𝒏+𝟏 )
𝐥𝐢𝐦 𝒖𝒏 = 𝐥𝐢𝐦 − 𝟏 = −𝟏 = 𝒘𝟎
𝐧→+∞ 𝐧→+∞ 𝟑+𝟐𝒏 𝟏−𝒒
𝟑
Car 𝐥𝐢𝐦 =𝟎 𝟏
𝟏 − ( 𝟐 )𝒏+𝟏
𝐧→+∞ 𝟑+𝟐𝒏 𝒆
4) Pour tout 𝒏 ∈ ℕ on pose : 𝒘𝒏 = 𝒆𝟑−𝒗𝒏 et = 𝟏
𝟏−
𝒆𝟐
𝑺𝒏 = 𝒘𝟎 + 𝒘𝟏 + ⋯ + 𝒘𝒏 𝟏 𝒏+𝟏
a) Montrer que (𝒘𝒏 ) est une suite 𝟏 − ( 𝟐)
𝒆
= 𝒆𝟐 −𝟏
géométrique et déterminer sa raison et son
𝒆𝟐
premier terme 𝟐
𝒆 𝟏 𝒏+𝟏
Rappel : = (𝟏 − ( ) )
𝒆𝟐 − 𝟏 𝒆𝟐
(𝑼𝒏 ) géométrique (𝑼𝒏 ) arithmétique
Calculons la limite de 𝑺𝒏
Définition : Définition : 𝒆𝟐 𝟏
𝑼𝒏+𝟏 = 𝒒 𝑼𝒏 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 = 𝒓 𝐥𝐢𝐦 𝑺𝒏 = 𝐥𝐢𝐦 𝟐 (𝟏 − ( 𝟐 )𝒏+𝟏 )
𝐧→+∞ 𝐧→+∞ 𝒆 − 𝟏 𝒆
Soit n un entier naturel 𝒆𝟐
On a 𝒗𝒏+𝟏 − 𝒗𝒏 = 𝟐 = 𝟐
𝒆 −𝟏
Donc 𝒗𝒏+𝟏 = 𝒗𝒏 + 𝟐 𝟏 𝟏
𝑪𝒂𝒓 ; −𝟏 < 𝟐 < 𝟏 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝐥𝐢𝐦 ( 𝟐 )𝒏+𝟏 = 𝟎
Donc : 𝒆 𝐧→+∞ 𝒆
Correction de l’exercice 2 (3 points) : 𝟏

Dans l’espace rapporté à un repère On a le vecteur 𝐮 ⃗⃗ (𝟐) est normale à (𝐀𝐁𝐂)
𝟐
orthonormé direct(𝐎, ⃗𝐢, ⃗𝐣, ⃗𝐤), on considère les Donc (𝐀𝐁𝐂): 𝟏 × 𝐱 + 𝟐 × 𝐲 + 𝟐 × 𝐳 + 𝐝 = 𝟎
points 𝐀(𝟐, 𝟏, 𝟐), 𝐁(−𝟐, 𝟎, 𝟓) et 𝐂(𝟒, −𝟓, 𝟕) et Donc (𝐀𝐁𝐂): 𝐱 + 𝟐𝐲 + 𝟐𝐳 + 𝐝 = 𝟎
𝛀(𝟏, −𝟏, 𝟎) . On pose ⃗⃗⃗⃗ 𝐮 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛀𝐀 Et on a 𝐀(−𝟐, 𝟏, 𝟐) ∈ (𝐀𝐁𝐂) donc on remplace
(S) la sphère de centre 𝛀 et de rayon 𝑹 = 𝟑 les coordonnées de A dans
1) a) Montrer que les points A ; B et C ne sont 𝐱 + 𝟐𝐲 + 𝟐𝐳 + 𝐝 = 𝟎 donc −𝟐 + 𝟏𝟎 + 𝐝 = 𝟎
pas alignés donc 𝟖 + 𝐝 = 𝟎 donc 𝐝 = −𝟖
Rappel : Condition de colinéarité de deux D’où (𝐀𝐁𝐂): 𝐱 + 𝟐𝐲 + 𝟐𝐳 − 𝟖 = 𝟎
vecteurs d) Montrer que le plan (𝐀𝐁𝐂) est tangent à
Soient 𝐔 ⃗⃗(𝐱; 𝐲; 𝐳) 𝐞𝐭 𝐕 ⃗⃗(𝐱 ; 𝐲 ; 𝐳 )deux vecteurs
′ ′ ′ la sphère (S) en A
⃗⃗ 𝐞𝐭 𝐕
𝐔 ⃗⃗ sont colinéaires si ∆𝐱 = ∆𝐲 = ∆𝐳 = 𝟎 Rappel :
𝐲 𝐲′ 𝐱 𝐱′ DISTANCE D’UN POINT à UN PLAN
∆𝐱 = | | ; ∆𝐲 = | 𝐱 𝐱′ | 𝐞𝐭 ∆𝐳 = | |
𝐳 𝐳′ 𝐳 𝐳′ 𝐲 𝐲′ | 𝐚𝐱 𝛀 + 𝐛𝐲𝛀 + 𝐜𝐳𝛀 + 𝐝|
−𝟒 𝟐 𝐝(𝛀; (𝐏)) =
On a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐁 (−𝟏) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐂 (−𝟔), √𝐚𝟐 + 𝐛 𝟐 + 𝐜 𝟐
𝟑 𝟓 𝛀(𝟏, −𝟏, 𝟎) et (𝐀𝐁𝐂): 𝐱 + 𝟐𝐲 + 𝟐𝐳 − 𝟖 = 𝟎
−𝟏 − 𝟔 | 𝟏 − 𝟐 + 𝟎 − 𝟖| 𝟗
Donc ∆𝐱 = | | = 𝟏𝟑 ≠ 𝟎 𝐝(Ω; ( 𝐀𝐁𝐂 ) = = =𝟑
𝟑 𝟓 √𝟏𝟐 + 𝟐𝟐 + 𝟐𝟐 √𝟗
Donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐁 𝐞𝐭 𝐀𝐂⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ne sont pas Donc 𝐝(Ω; (𝐀𝐁𝐂) = 𝟑 = 𝐫
colinéaires donc les points A et B et C ne sont Donc (ABC) est tangent à la sphère (S)
pas alignes On a 𝛀𝐀 = √𝟏𝟐 + 𝟐𝟐 + 𝟐𝟐 = 𝟑 = 𝐫
D’où les points A et B et C forment un plan Donc 𝐀 ∈ (𝐒) et on a 𝐀 ∈ (𝐀𝐁𝐂)
b) Montrer que ⃗⃗⃗⃗ 𝐮 est un vecteur normal Donc (ABC) est tangent à la sphère (S) en A
au plan (ABC) 2) Soit (P) le plan d’équation cartésienne
Les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐁 𝐞𝐭 𝐀𝐂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ne sont pas colinéaires 𝟑𝐱 + 𝟒𝐲 + 𝐳 + 𝟏 = 𝟎 et (∆) la droite passant
donc sont des vecteurs directeurs du plan par le point A et orthogonal au plan (P)
(ABC) donc il suffit de montrer que :
a) Montrer que la droite (∆) coupe le plan
𝐮 ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐁 𝐞𝐭 ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐮 ⊥ 𝐀𝐂 𝟏 𝟑
𝟏 (P) au point 𝐇 ( , −𝟏, )
𝟐 𝟐
𝐮 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝛀𝐀 (𝟐) Rappel :Pour déterminer les cordonnées de
𝟐
𝟏 −𝟒 H on résoudre le système suivant :
𝐮 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗. 𝐀𝐁 = (𝟐) . (−𝟏) = −𝟒 − 𝟐 + 𝟔 = 𝟎 𝐱 = 𝐱 𝐀 + 𝐚𝐭
; (𝐭 ∈ 𝐈𝐑)
𝟐 𝟑 (∆): {𝐲 = 𝐲𝐀 + 𝐛𝐭
{ 𝐳 = 𝐳𝐀 + 𝐜𝐭
𝐃𝐨𝐧𝐜 ⃗⃗⃗⃗ 𝐮 ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐁
𝟏 𝟐 (𝐏) : 𝐚𝐱 + 𝐛𝐲 + 𝐜𝐳 + 𝐝 = 𝟎
⃗⃗⃗⃗.
𝐮 𝐀𝐂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝟐) . (−𝟔) = 𝟐 − 𝟏𝟐 + 𝟏𝟎 = 𝟎 Déterminons une représentation
𝟐 𝟓 paramétrique de (∆)
𝐃𝐨𝐧𝐜 ⃗⃗⃗⃗ 𝐮 ⊥ 𝐀𝐂⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝟑
Donc ⃗⃗⃗⃗ 𝐮 est un vecteur normal au plan (ABC) On a 𝐧 ⃗⃗ (𝟒) est un vecteur normal au plan
c) Vérifier que 𝐱 + 𝟐𝐲 + 𝟐𝐳 − 𝟖 = 𝟎 est une 𝟏
équation cartésienne du plan (𝐀𝐁𝐂) (P) et (∆) orthogonal au plan (P) donc 𝐧 ⃗⃗ est
Soit 𝐌(𝐱; 𝐲; 𝐳) ∈ (𝐀𝐁𝐂) un vecteur directeur de (∆)
Donc une représentation paramétrique de Donc d’après la définition de la distance

(∆) est d’un point à un plan on a :
𝐱 = 𝟐 + 𝟑𝐭 𝐝(Ω; (𝐐)) = Ω𝐃 = √(−𝟐)𝟐 + (−𝟐)𝟐 + 𝟏𝟐
(𝐭 ∈ 𝐈𝐑)
(∆): {𝐲 = 𝟏 + 𝟒𝐭
𝐳=𝟐+𝐭 = √𝟗 = 𝟑 = 𝐫
On a (x;y;z) les coordonnées de H vérifie le Donc 𝐃 appartient à la sphère (S) et le plan
𝐱 = 𝟐 + 𝟑𝐭 (Q) est tangent à la sphère (S)
(𝐭 ∈ 𝐈𝐑)
(∆): {𝐲 = 𝟏 + 𝟒𝐭 Méthode 2 : Tu peux trouver une équation
système{
𝐳=𝟐+𝐭 de (Q) facilement puis tu calcul 𝐝(Ω; (𝐐))
(𝐏): 𝟑𝐱 + 𝟒𝐲 + 𝐳 + 𝟏 = 𝟎
b) Montrer que les plans (𝑨𝑩𝑪) et (Q) se
Donc 𝟑(𝟐 + 𝟑𝐭) + 𝟒(𝟏 + 𝟒𝐭) + 𝟐 + 𝐭 + 𝟏 = 𝟎 coupent suivant la droite (BC)
Donc 𝟐𝟔𝐭 + 𝟏𝟑 = 𝟎 −𝟐
𝟏𝟑 𝟏 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Donc 𝐭 = − = − On a 𝛀𝐃 (−𝟐) est normal au plan (Q)
𝟐𝟔 𝟐
𝐱 = 𝟐 + 𝟑𝐭 𝟏
𝟏 𝟏
On remplace 𝐭 = − dans{ 𝐲 = 𝟏 + 𝟒𝐭
𝟐 Et on a 𝐮 ⃗⃗ (𝟐) est normale à (𝐀𝐁𝐂)
𝐳=𝟐+𝐭
𝟑 𝟐
𝐱=𝟐− 𝟐 𝟐
𝟐 Donc ∆𝐱 = | |=𝟔≠𝟎
𝟒 𝟏 𝟑 −𝟏 𝟐
On trouve 𝐲=𝟏− Donc 𝐇 ( , −𝟏, )
𝟐 𝟐 𝟐 Donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝛀𝐃 𝐞𝐭 𝐮 ⃗⃗ ne sont pas
𝟏
{𝐳 = 𝟐 − 𝟐 colinéaires
b) Déterminer les coordonnées du point D tel Donc les plans (𝑨𝑩𝑪) et (Q) se coupent
que H soit le milieu du segment [𝐀𝐃] suivant une droite
On a D tel que H soit le milieu de[𝐀𝐃] Et on a (𝑩𝑪) ∈ (𝑨𝑩𝑪)
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐇𝐃 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐇 Donc montrons que B et C appartient à (Q)
Soit ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐇𝐃(𝐱 𝐃 , 𝐲𝐃 , 𝐳𝐃 ) Méthode 1 :
𝟏 𝟑 Remarque : tu peux trouver une équation de
On a 𝐀(−𝟐, 𝟏, 𝟐) et 𝐇 ( , −𝟏, ) donc ;
𝟐 𝟐 (Q) facilement puis tu remplaces les
𝟏 𝟑 𝟑 −𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐇𝐃 (𝐱 𝐃 − , 𝐲𝐃 + 𝟏, 𝐳𝐃 − ) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐇 (− , −𝟐, ) coordonnées de B et C
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝟑 Méthode 2 :
𝐱𝐃 − = − 𝐱 𝐃 = −𝟏
𝟐 𝟐 Rappel ;L’ensemble des points M(𝒙; 𝒚; 𝒛)de
Donc { 𝐲𝐃 + 𝟏 = −𝟐 Donc { 𝐲𝐃 = −𝟑
l’espace tel que 𝑨𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝒏 = 𝟎 est un plan (P)
𝟑
𝐳𝐃 − = −
𝟏 𝐳𝐃 = 𝟏
𝟐 𝟐 passant par A et de vecteur normale ⃗⃗⃗⃗ 𝒏
3) Soit (Q) le plan passant par le point D et de On a 𝐁(−𝟐, 𝟎, 𝟓) et 𝐂(𝟒, −𝟓, 𝟕) 𝒆𝒕 𝑫(−𝟏, −𝟑, 𝟏)
vecteur normal ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝛀𝐃 Donc :
a) Montrer que le plan (Q) est tangent à la −𝟏 −𝟐
sphère (S) en D ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑫𝑩 . 𝛀𝐃 = ( 𝟑 ) . (−𝟐) = 𝟐 − 𝟔 + 𝟒 = 𝟎
𝟏 −𝟏 −𝟐 𝟒 𝟏
On a 𝛀 (−𝟏) 𝒆𝒕 𝑫 (−𝟑) 𝒅𝒐𝒏𝒄 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝛀𝐃 (−𝟐) Donc 𝑫 ∈ (𝑸)
𝟎 𝟏 𝟏 𝟓 −𝟐
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑫𝑪 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛀𝐃 = ( −𝟐 ) . ( −𝟐) = −𝟏𝟎 + 𝟒 + 𝟔 = 𝟎
Et on a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛀𝐃 un vecteur normal au plan (Q) et
𝟔 𝟏
le point D appartient au plan (Q)
Donc 𝑪 ∈ (𝑸) Et on a (𝑩𝑪) ⊂ (𝑨𝑩𝑪)
Donc D est la projection orthogonale de 𝛀
Donc les plans (𝑨𝑩𝑪) et (Q) se coupent
sur le plan (Q)
suivant la droite (BC)
Correction de l’exercice 3 (4 points) : 3) On considère dans ℂ l’équation

1) On considère le nombre 𝒂 =
√𝟑 𝟑
+ 𝒊 (E) : 𝒛𝟐 − √𝟑𝒛 + 𝜶 = 𝟎 avec 𝜶 est un nombre
𝟐 𝟐
𝝅 𝝅 réel non nul
a) Montrer que 𝒂 = √𝟑 (𝒄𝒐𝒔 + 𝒊 𝒔𝒊𝒏 )
𝟑 𝟑 On suppose que l’équation (E) admet deux
√𝟑 𝟑 racines conjuguées non réelles 𝒛 𝒆𝒕 𝒛̅
𝒂= + 𝒊
𝟐 𝟐 Soient les points 𝑴(𝒛) ; 𝑵(𝒛̅) et 𝑷(√𝟑) du
𝟏 √𝟑 plan complexe
= √𝟑 ( + 𝒊)
𝟐 𝟐 Rappel
𝝅 𝝅
= √𝟑 (𝒄𝒐𝒔 + 𝒊 𝒔𝒊𝒏 ) Soit dans C l’équation (𝑬) : 𝒂𝒛𝟐 + 𝒃𝒛 + 𝒄 = 𝟎
𝟑 𝟑 tels que a ; b et c sont des réels
b) En déduire que 𝒂𝟐𝟎𝟐𝟐 est un nombre réel
𝝅 Si 𝚫 = 𝒃𝟐 − 𝟒𝒂𝒄 < 0 , alors l’équation (𝑬) a
𝒂𝟐𝟎𝟐𝟐 = (√𝟑𝒆𝒊 𝟑 )𝟐𝟎𝟐𝟐 deux racines complexes conjuguées
𝝅
= (√𝟑)𝟐𝟎𝟐𝟐 𝒆𝒊𝟑×𝟐𝟎𝟐𝟐 𝒛𝟏 𝒆𝒕 𝒛𝟐 tel que ∶ 𝒛𝟏 =
−𝒃+𝒊√−𝚫
et 𝒛𝟐 = 𝒛
̅̅̅𝟏
𝟐𝒂
= (√𝟑)𝟐𝟎𝟐𝟐 𝒆𝒊𝟔𝟕𝟒𝝅 −𝒃 𝒄
𝟐𝟎𝟐𝟐 𝒛𝟏 + 𝒛𝟐 = 𝒆𝒕 𝒛𝟏 × 𝒛𝟐 =
= (√𝟑) (𝒄𝒐𝒔 𝟔(𝟕𝟒𝝅) + 𝒊 𝒔𝒊𝒏(𝟔𝟕𝟒𝝅)) 𝒂 𝒂
𝟐𝟎𝟐𝟐 Sans résoudre l’équation (E)
= (√𝟑) (𝒄𝒐𝒔 𝟎 + 𝒊 𝒔𝒊𝒏𝟎) 𝟑
𝟐𝟎𝟐𝟐 a) Vérifier que 𝜶 > et que 𝜶 = 𝒛 𝒛̅
= (√𝟑) 𝟒
Donc 𝒂𝟐𝟎𝟐𝟐 est un nombre réel (E) : 𝒛 − √𝟑𝒛 + 𝜶 = 𝟎

𝟐
2) On considère A et B d’affixes respectives On pose 𝒂 = 𝟏 ; 𝒃 = −√𝟑 ; 𝒄 = 𝜶

𝒂 𝒆𝒕 𝒂 ̅ ; Déterminer une mesure de Et 𝚫 = 𝒃𝟐 − 𝟒𝒂𝒄
l’angle de rotation R de centre O qui On l’équation (E) admet deux racines
transforme B en A conjuguées non réelles 𝒛 𝒆𝒕 𝒛̅
𝒄
Soit 𝜽 l’angle de rotation R Donc ∆< 𝟎 et 𝒛 × 𝒛̅ =
𝒂
𝑹(𝑩) = 𝑨 ⟺ 𝒂 − 𝒐 = ( 𝒂 ̅ − 𝒐)𝒆𝒊𝜽 Donc (−𝟑) − 𝟒 × 𝟏 × 𝜶 < 𝟎 et 𝒛 × 𝒛̅ =
𝟐 𝜶
𝒂 𝟏
⟺ 𝒆𝒊𝜽 = 𝒆𝒊𝜽 Donc 𝟗 − 𝟒𝜶 < 𝟎 et 𝒛 × 𝒛̅ = 𝜶
̅
𝒂
𝝅 𝟒
√𝟑𝒆
𝒊
𝟑 Donc 𝜶 > et 𝒛 × 𝒛̅ = 𝜶
𝟗
⟺ 𝒆𝒊𝜽 = ̅̅̅̅̅̅̅̅𝝅
𝒊 b) Montrer que |𝒛| = |𝒛 − √𝟑|
√𝟑𝒆 𝟑
𝝅 Rappel :
𝒆𝒊𝟑
⟺ 𝒆𝒊𝜽 = 𝝅 ∣ 𝒛 ∣=∣ −𝒛 ∣=∣ 𝐳̅ ∣=∣ −𝐳̅ ∣
𝒆−𝒊𝟑 −𝒃
𝝅 𝝅 On a 𝒛 + 𝒛̅ = donc 𝒛 + 𝒛̅ = √𝟑
⟺ 𝒆𝒊𝜽 = 𝒆𝒊(𝟑+ 𝟑) 𝒂
𝟐𝝅 Donc 𝒛 − √𝟑 = − 𝒛̅
⟺ 𝒆𝒊𝜽 = 𝒆𝒊 𝟑
Donc |𝒛 − √𝟑| = |− 𝒛̅| Donc |𝒛 − √𝟑| = | 𝒛|
𝟐𝝅
⟺𝜽≡ [𝟐𝛑] c) En déduire que les points M et N
𝟑
𝟐𝝅 appartient à la médiatrice (∆) de [𝑶𝑷]
Donc est une mesure de l’angle de
𝟑 Rappel :
rotation R M) Ensemble des points M(z) du plan
➢ l’ensemble des points M d’affixe z tel
que : |𝒛 − 𝒛𝑨 | = 𝒓 est un cercle de centre
𝑨(𝒛𝑨 ) et de rayon r ;𝒓>0
➢ l’ensemble des points M d’affixe z tel Correction de l’exercice 4 (2 points) :

que : |𝒛 − 𝒛𝑨 | = |𝒛 − 𝒛𝑩 | est la droite (D)
Une urne contient quatre boules blanches
le médiatrice du segment [AB]
et 2 boules noires
indiscernables au
On a |𝒛 − √𝟑| = | 𝒛| toucher
N N
Donc |𝒛𝑴 − 𝒛𝑷 | = | 𝒛𝑴 − 𝒛𝑶 | Donc 𝑷𝑴 = 𝑶𝑴 1) On tire au hasard B B B B
Donc M appartient à la médiatrice (∆) du simultanément
segment [𝑶𝑷] deux boules de l’urne
On a |𝒛 − √𝟑| = | 𝒛| Donc |𝒛 ̅̅̅̅̅̅̅̅̅
− √𝟑| = | 𝒛̅| L’univers 𝛀 associé à cette expérience
Donc |𝒛̅ − √𝟑| = | 𝒛̅| aléatoire est l’ensemble des combinaisons
Donc |𝒛𝑵 − 𝒛𝑷 | = | 𝒛𝑵 − 𝒛𝑶 | Donc 𝑷𝑵 = 𝑶𝑵 de deux boules parmi six boules
Donc N appartient à la médiatrice (∆) du Donc le nombre des possibilités est
segment [𝑶𝑷] 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) = 𝑪𝟐𝟔 =
𝟔×𝟓
= 𝟏𝟓
d) Déterminer la valeur de 𝜶 pour laquelle 𝟐×𝟏
|𝒛 − √𝟑| = √𝟑 et déduire dans ce cas les a) Calculer la probabilité de l’événement A’’

points d’intersection de la droite (∆) et le tirer au moins une boule noire ‘’
1ére méthode :
cercle de centre P et de rayon √𝟑
A : ‘’NB ou NN’’
Rappel : 𝒛 𝒛̅ = | 𝒛|𝟐
On a |𝒛 − √𝟑| = √𝟑 et |𝒛 − √𝟑| = | 𝒛| 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨) = 𝑪𝟏𝟐 × 𝑪𝟏𝟒 + 𝑪𝟐𝟐 = 𝟐 × 𝟒 + 𝟏 = 𝟗
Donc | 𝒛| = √𝟑 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨) 𝟗 𝟐
𝑷(𝑨) = = =
Et on a 𝒛 𝒛̅ = 𝜶 don | 𝒛|𝟐 = 𝜶 𝑪𝟐𝟔 𝟏𝟓 𝟓
𝟐
Donc 𝜶 = √𝟑 = 𝟑 2ème méthode :
|𝒛 − √𝟑| = √𝟑 ⟺ |𝒛𝑴 − 𝒛𝑷 | = √𝟑 ⟺ 𝑷𝑴 = √𝟑 L’événement contraire de A est : BB
Donc M appartient au cercle de centre P et de 𝑨 ̅ « Aucune boule tirée n’est noire »
rayon √𝟑 𝟒×𝟑
̅̅̅̅̅̅̅̅̅ 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅 ̅ ) = 𝑪𝟐𝟒 =
(𝑨 =𝟔
On a |𝒛 − √𝟑| = | 𝒛| Donc |𝒛 − √𝟑| = | 𝒛̅| 𝟏×𝟐
Donc |𝒛̅ − √𝟑| = | 𝒛̅| 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨̅) 𝟔 𝟐
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝑨 ̅) = = =
Donc |𝒛𝑵 − 𝒛𝑷 | = | 𝒛𝑵 − 𝒛𝑶 | 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟏𝟓 𝟓
|𝒛 − √𝟑| = √𝟑 ⟺ |𝒛 ̅̅̅̅̅̅̅̅̅
− √𝟑| = √𝟑 𝟐 𝟑
𝑬𝒏𝒇𝒊𝒏 ∶ 𝒑(𝐀) = 𝟏 − 𝒑(𝑨 ̅) = 𝟏 − =
𝟓 𝟓
⟺ |𝒛̅ − √𝟑| = √𝟑
b) Calculer la probabilité de l’événement
⟺ |𝒛𝑵 − 𝒛𝑷 | = √𝟑
B ‘’Obtenir deux boules de même
⟺ 𝑷𝑵 = √𝟑 couleurs’’
Donc N appartient au cercle de centre P et de A : ‘’BB ou NN’’
rayon √𝟑
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑩) = 𝑪𝟐𝟒 + 𝑪𝟐𝟐 = 𝟔 + 𝟏 = 𝟕
Et comme M et N appartient à la droite (∆)
alors les points d’intersection de la droite (∆) 𝑷(𝑩) = 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑩) = 𝟕
et le cercle de centre P et de rayon √𝟑 sont 𝑪𝟐𝟔 𝟏𝟓
les points M et N
‫الصفحة‬ SR Correction d’examen nationale du baccalauréat session ‫فيصل‬.‫ذ‬
11 23F Rattrapage 2023
2) Dans cette question, on tire des boules de Correction de problème ( 8 points) :

l’urne une après l’autre, et sans remise et Soit f une fonction définit sur ℝ par :
on arrête le tirage lorsqu’on obtient une 𝒇(𝐱) = (𝒙 − 𝟏)𝟐 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) ∶𝒙≤𝟐
{
boule blanche pour la première fois 𝟐
𝒇(𝒙) = 𝟏 + (𝒙 − 𝟐) 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟐) ; 𝒙 > 𝟐
c) Calculer la probabilité de l’événement 1) Montrer que la fonction f est continue en 2
C’’ Obtenir une boule blanche au 2ème tirage Rappel :
C’’ NB’’ ➢ f est continue en a ⇔ 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒂)
𝒙→𝒂
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑪) = 𝑨𝟏𝟐 × 𝑨𝟏𝟒 f est continue à droite de ⇔ 𝐥𝐢𝐦+ 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒂)
=𝟐×𝟒 𝒙⟶𝐚
f est continue à gauche en a ⇔ 𝐥𝐢𝐦− 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒂)
=𝟖 𝐱⟶𝐚
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑪) ➢ La fonction 𝐟 est continue en 𝐚 ⇔ 𝐟 est
𝑷(𝑪) =
𝑨𝟐𝟔 continue à droite en a et à gauche en 𝐚
𝟖 On a 𝒇(𝟐) = (𝟐 − 𝟏)𝟐 𝐞𝟐(𝟐−𝟐) = 𝟏
=
𝟔×𝟓 ➢ 𝐥𝐢𝐦− 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦−(𝒙 − 𝟏)𝟐 𝐞𝒙(𝟐−𝒙)
𝟒 𝒙⟶𝟐 𝒙⟶𝟐
= = 𝐥𝐢𝐦−(𝟐 − 𝟏)𝟐 𝐞𝟐(𝟐−𝟐) = 𝟏 = 𝒇(𝟐)
𝟏𝟓 𝒙⟶𝟐
d) Calculer la probabilité de l’événement Donc f est continue à gauche en 2
D’’ Obtenir au moins une boule noire ‘’ ➢ 𝐥𝐢𝐦+ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦+ 𝟏 + (𝒙 − 𝟐)𝟐 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟐)
𝒙⟶𝟐 𝒙⟶𝟐
NB ou NNB
On pose 𝒕 = 𝒙 − 𝟐
𝑨𝟐𝟐 × 𝑨𝟏𝟒
𝑷(𝑫) = 𝑷(𝑪) + On a 𝒙 ⟶ 𝟐+ donc 𝒕 ⟶ 𝟎+ donc
𝑨𝟐𝟔 𝐥𝐢𝐦+ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦+ 𝟏 + 𝒕𝟐 𝒍𝒏(𝒕) = 𝟏 = 𝒇(𝟐)
𝟒 𝟏 𝒙⟶𝟐 𝒕⟶𝟎
= + Car 𝐥𝐢𝐦+ 𝒕 𝒍𝒏(𝒕) = 𝟎
𝟐
𝟏𝟓 𝟏𝟓 𝒕⟶𝟎
𝟓 Donc f est continue à droite en 2
=
𝟏𝟓 D’où f est continue en 2
𝟏
= 2) a) Vérifier que pour tout 𝒙 < 𝟐 𝒆𝒕 𝒙 ≠ 𝟎 :
𝟑
𝒇(𝒙) − 𝒇(𝟐) 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) − 𝟏
2 ème méthode : = 𝐱𝐞𝒙(𝟐−𝒙) − 𝒙
𝒙−𝟐 𝒙(𝟐 − 𝒙)
L’événement contraire de D est : BB
̅ « Aucune boule noire » B 1ère méthode :
𝑫
𝐞𝒙(𝟐−𝒙) − 𝟏
𝑨𝟏𝟒 𝟒 𝐱𝐞 𝒙(𝟐−𝒙)
−𝒙
( ̅
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑 𝑫 = 𝟏 = ) 𝒙(𝟐 − 𝒙)
𝑨𝟔 𝟔
𝟐 𝒙(𝟐−𝒙)
𝐞𝒙(𝟐−𝒙) − 𝟏
= = 𝐱𝐞 +
𝟑 (𝒙 − 𝟐)
𝑬𝒏𝒇𝒊𝒏 ∶ 𝒑(𝐃) = 𝟏 − 𝒑(𝑫 ̅) 𝒙(𝒙 − 𝟐) 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) + 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) − 𝟏
=
𝟐 (𝒙 − 𝟐)
=𝟏−
𝟑 (𝒙𝟐 − 𝟐𝒙) 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) + 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) − 𝟏
𝟏 =
= (𝒙 − 𝟐)
𝟑 (𝒙 − 𝟐𝒙 + 𝟏) 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) − 𝟏
𝟐
=
(𝒙 − 𝟐)
𝟐 𝒙(𝟐−𝒙)
(𝒙 − 𝟏) 𝐞 − 𝟏 𝒇(𝒙) − 𝒇(𝟐)
= =
(𝒙 − 𝟐) 𝒙−𝟐
2ère méthode : = 𝐥𝐢𝐦+(𝒙 − 𝟐) 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟐)

𝒙⟶𝟐
𝒇(𝒙) − 𝒇(𝟐) (𝒙 − 𝟏)𝟐 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) − 𝟏 = 𝐥𝐢𝐦+ 𝒕 𝒍𝒏(𝒕) = 𝟎
= 𝒕⟶𝟎
𝒙−𝟐 (𝒙 − 𝟐)
Avec 𝒕 = 𝒙 − 𝟐
(𝒙 − 𝟐𝒙 + 𝟏) 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) − 𝟏
𝟐
= Donc si 𝒙 ⟶ 𝟐+ alors 𝒕 ⟶ 𝟎+
(𝒙 − 𝟐)
D’où f est dérivable à droite en 2 et
(𝒙 − 𝟐𝒙) 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) + 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) − 𝟏
𝟐
= 𝒇 𝒅 ′ (𝟐 ) = 𝟎
(𝒙 − 𝟐)
On a 𝒇𝒅 ′ (𝟐) = 𝒇𝒈 ′ (𝟐) = 𝟎 donc f est
𝒙(𝒙 − 𝟐) 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) + 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) − 𝟏
= dérivable en 2 et 𝒇′ (𝟐) = 𝟎
(𝒙 − 𝟐)
Interprétation géométrique
𝐞𝒙(𝟐−𝒙) − 𝟏 (𝑪𝒇) admet au point 𝑨(𝟐 ; 𝒇(𝟏)) une tangente
= 𝐱𝐞𝒙(𝟐−𝒙) + 𝒙
𝒙(𝒙 − 𝟐) d’équation (𝑻): 𝒚 = 𝒇′(𝟐)(𝒙 − 𝟐) + 𝒇(𝟐)
𝒙(𝟐−𝒙)
𝐞 −𝟏 Donc (𝑻): 𝒚 = 𝟏
= 𝐱𝐞𝒙(𝟐−𝒙) − 𝒙
𝒙(𝟐 − 𝒙) 3) a) Vérifier que pour tout 𝒙 ≤ 𝟐 :
𝒙(𝟐−𝒙)
𝐞𝒙(𝟐−𝒙) − 𝟏 𝒇(𝒙) = 𝐱(𝐱 − 𝟐)𝐞𝒙(𝟐−𝒙) + 𝐞𝒙(𝟐−𝒙)
= 𝐱𝐞 −𝒙
𝒙(𝟐 − 𝒙) 𝒇(𝒙) = (𝒙 − 𝟏)𝟐 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) = (𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟏)𝐞𝒙(𝟐−𝒙)
b) Montrer que f est dérivable à gauche en 2 = (𝒙𝟐 − 𝟐𝒙)𝐞𝒙(𝟐−𝒙) + 𝐞𝒙(𝟐−𝒙)
Rappel : = 𝐱(𝐱 − 𝟐)𝐞𝒙(𝟐−𝒙) + 𝐞𝒙(𝟐−𝒙)
𝒇(𝒙)−𝒇(𝒂)
➢ f dérivable en a ⇒ 𝐥𝐢𝐦 = 𝒇′ (𝒂) b) Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝐱) puis interpréter le
𝒙→𝒂 𝒙−𝒂 𝐱→−∞
Interprétation géométrique résultat géométriquement
(𝑪𝒇) admet au point 𝑨(𝒂 ; 𝒇(𝒂)) une tangente 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝐱) = 𝐥𝐢𝐦 𝐱(𝐱 − 𝟐)𝐞𝒙(𝟐−𝒙) + 𝐞𝒙(𝟐−𝒙)
𝐱→−∞ 𝐱→−∞
d’équation (𝑻): 𝒚 = 𝒇′(𝒂)(𝒙 − 𝒂) + 𝒇(𝒂)
𝒙(𝟐−𝒙)
= 𝐥𝐢𝐦 −𝐱(𝟐 − 𝐱)𝐞𝒙(𝟐−𝒙) + 𝐞𝒙(𝟐−𝒙)
𝒇(𝒙) − 𝒇(𝟐) 𝐞 −𝟏 𝐱→−∞
𝐥𝐢𝐦− = 𝐥𝐢𝐦− 𝐱𝐞𝒙(𝟐−𝒙) − 𝒙 On pose 𝒕 = 𝒙(𝟐 − 𝒙)
𝒙⟶𝟐 𝒙−𝟐 𝒙⟶𝟐 𝒙(𝟐 − 𝒙)
On a 𝐥𝐢𝐦− 𝐱𝐞𝒙(𝟐−𝒙) = 𝟐𝐞𝟎 = 𝟐 On a 𝒙 ⟶ −∞ donc 𝒕 ⟶ −∞
𝒙⟶𝟐
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝐱) = 𝐥𝐢𝐦 − 𝐭𝐞𝒕 + 𝐞𝒕 = 𝟎
On pose 𝒕 = 𝒙(𝟐 − 𝒙) 𝐱→−∞ 𝐭→−∞
On a 𝒙 ⟶ 𝟐− donc 𝒕 ⟶ 𝟎+ 𝑪𝒂𝒓 𝐥𝐢𝐦 𝐭𝐞𝒕 = 𝟎 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦 𝐞𝒕 = 𝟎

𝐭→−∞ 𝐭→−∞
𝐞𝒙(𝟐−𝒙) − 𝟏 𝐞𝒕 − 𝟏 Interprétation géométrique
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝐥𝐢𝐦− = 𝐥𝐢𝐦+ =𝟏
𝒙⟶𝟐 𝒙(𝟐 − 𝒙) 𝒕⟶𝟎 𝒕 On a 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝐱) = 𝟎 donc La droite d’équation
𝐱→−∞
𝐞𝒙(𝟐−𝒙) − 𝟏 y=0 (l’axe des abscisses) est une asymptote
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝐥𝐢𝐦− 𝒙 = 𝟐
𝒙⟶𝟐 𝒙(𝟐 − 𝒙) horizontale à (𝑪) au voisinage de −∞
𝒇(𝒙)−𝒇(𝟐) 𝐟(𝐱)
D’où 𝐥𝐢𝐦− =𝟐−𝟐=𝟎 c) Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝐱) et 𝐥𝐢𝐦 puis en
𝒙⟶𝟐 𝒙−𝟐 𝐱→+∞ 𝐱→+∞ 𝐱
Donc f est dérivable à gauche en 2 et en déduire la branche infinie de (𝑪𝒇 ) au
𝒇𝒈 ′ (𝟐) = 𝟎 voisinage de +∞
c) Montrer que f est dérivable en 2 et que 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝐱) = 𝐥𝐢𝐦 𝟏 + (𝒙 − 𝟐)𝟐 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟐)
𝐱→+∞ 𝐱→+∞
𝒇’(𝟐) = 𝟎 puis interpréter le résultat
On pose 𝒕 = 𝒙 − 𝟐
géométriquement
On a 𝒙 ⟶ +∞ donc 𝒕 ⟶ +∞
𝒇(𝒙) − 𝒇(𝟐) 𝟏 + (𝒙 − 𝟐)𝟐 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟐) − 𝟏
𝐥𝐢𝐦+ = 𝐥𝐢𝐦+ 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝐱) = 𝐥𝐢𝐦 𝟏 + 𝒕𝟐 𝒍𝒏(𝒕) = +∞
𝒙⟶𝟐 𝒙−𝟐 𝒙⟶𝟐 𝒙−𝟐 𝐱→+∞ 𝐭→+∞
(𝒙 − 𝟐)𝟐 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟐) Car 𝐥𝐢𝐦 𝒕 = +∞ 𝐞𝐭 𝐥𝐢𝐦 𝒍𝒏(𝒕) = +∞
𝟐
= 𝐥𝐢𝐦+ 𝐭→+∞ 𝐭→+∞
𝒙⟶𝟐 𝒙−𝟐
𝐟(𝐱) 𝟏 + (𝒙 − 𝟐)𝟐 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟐) c) Résoudre dans l’intervalle ]𝟐; +∞[

𝐱→+∞ 𝐱 𝐱→+∞ 𝐱 l’inéquation 𝟏 + 𝟐𝐥𝐧(𝐱 − 𝟐) ≤ 𝟎
𝟐
𝟏 (𝒙 − 𝟐 ) Soit 𝐱 ∈ ]𝟐 ; +∞[
= 𝐥𝐢𝐦 + × 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟐) = +∞
𝐱→+∞ 𝐱 𝐱 𝟏
𝟏 𝟏 + 𝟐𝐥𝐧(𝐱 − 𝟐) ≤ 𝟎 ⟺ 𝐥𝐧(𝐱 − 𝟐) ≤ −
Car 𝐥𝐢𝐦 = 𝟎 et 𝐥𝐢𝐦 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟐) = +∞ 𝟐
𝐱→+∞ 𝐱 𝐱→+∞ 𝟏 𝟏
(𝒙−𝟐)𝟐 (𝒙)𝟐 −
Et 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦 𝐱 = +∞ ⟺ 𝐱 − 𝟐 ≤ 𝒆 𝟐 ⟺ 𝐱−𝟐 ≤
𝐱→+∞ 𝐱 𝐱→+∞ 𝐱 𝐱→+∞ √𝒆

𝐟(𝐱) 𝟏
On a 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝐱) = +∞ et 𝐥𝐢𝐦 = +∞ ⟺ 𝐱 ≤ 𝟐 +
𝐱→+∞ 𝐱→+∞ 𝐱
√𝒆
Donc (𝑪𝒇 ) admet une branche parabolique 𝟏
de direction l’axe des ordonnées au ⟺ 𝐱 ∈ ]−∞; 𝟐 + ] ∩ ]𝟐 ; +∞[
√𝒆
voisinage de +∞ 𝟏
⟺ 𝐱 ∈ ]𝟐; 𝟐 + ]
4) a) Montrer que : (∀𝐱 ∈ ]−∞ ; 𝟐[) : √𝒆
𝐟 ′ (𝐱) = 𝟐 𝐱(𝐱 − 𝟏)(𝟐 − 𝐱)𝐞𝒙(𝟐−𝒙) Donc 𝑺 = ]𝟐; 𝟐 + ]
𝟏
√𝒆
Rappel
d) Etudier le signe de 𝐟 ′ (𝐱) sur ℝ puis
➢ (𝒖𝒗)′ = 𝒖′ 𝒗 + 𝒖𝒗′
dresser le tableau de variation de f sur ℝ
➢ (𝒖𝒏 )′ = 𝒏𝒖′ 𝒖𝒏−𝟏
en justifiant votre réponse
➢ ( 𝐞𝒖 ) ′ = 𝒖 ′ 𝐞𝒖 Soit 𝐱 ∈ ]−∞ ; 𝟐[
𝒖′
➢ (𝒍𝒏(𝒖))′ = 𝑶𝒏 𝒂 𝒇′(𝐱) = 𝟐 𝐱(𝐱 − 𝟏)(𝟐 − 𝐱)𝐞𝒙(𝟐−𝒙)
𝒖
On a la fonction f est dérivable sur ]−∞ ; 𝟐[ On a 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) > 𝟎 et (𝟐 − 𝐱) > 𝟎
car c’est un produit des fonctions dérivables Donc le signe de 𝒇′ est celui de 𝐱(𝐱 − 𝟏)
sur ]−∞ ; 𝟐[
Soit 𝐱 ∈ ]−∞ ; 𝟐[
𝐟 ′ (𝐱) = [(𝒙 − 𝟏)𝟐 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) ]′
= 𝟐 (𝐱 − 𝟏) 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) + (𝒙 − 𝟏)𝟐 (𝟐 − 𝟐𝐱)𝐞𝒙(𝟐−𝒙) Soit 𝐱 ∈ ]𝟐 ; +∞[
= 𝟐 (𝐱 − 𝟏) 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) − 𝟐(𝒙 − 𝟏)𝟐 (𝐱 − 𝟏)𝐞𝒙(𝟐−𝒙) 𝑶𝒏 𝒂 𝐟 ′ (𝐱) = (𝐱 − 𝟐)(𝟏 + 𝟐𝐥𝐧(𝐱 − 𝟐))
= 𝟐 𝐱(𝐱 − 𝟏)𝐞𝒙(𝟐−𝒙) (𝟏 − 𝒙 + 𝟏) On a 𝐱 − 𝟐 > 𝟎
= 𝟐 𝐱(𝐱 − 𝟏)(𝟐 − 𝐱)𝐞𝒙(𝟐−𝒙) Donc le signe de 𝒇′ sur ]𝟐 ; +∞[ est celui de
b) Montrer que (∀𝐱 ∈ ]𝟐 ; +∞[) : 𝟏 + 𝟐𝐥𝐧(𝐱 − 𝟐)
′( )
𝐟 𝐱 = (𝐱 − 𝟐)(𝟏 + 𝟐𝐥𝐧(𝐱 − 𝟐))
On a la fonction f est dérivable sur ]𝟐 ; +∞[
car c’est un produit des fonctions dérivables
sur ]𝟐 ; +∞[
Soit 𝐱 ∈ ]𝟐 ; +∞[ D’où le tableau de variations de f
𝐟 ′ (𝐱) = [𝟏 + (𝒙 − 𝟐)𝟐 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟐)]′
𝟏
= 𝟐(𝐱 − 𝟐)𝐥𝐧(𝐱 − 𝟐) + (𝒙 − 𝟐)𝟐 ×
𝒙−𝟐
= 𝟐(𝐱 − 𝟐)𝐥𝐧(𝐱 − 𝟐) + (𝐱 − 𝟐)
= (𝐱 − 𝟐)(𝟏 + 𝟐𝐥𝐧(𝐱 − 𝟐))
5) Construire la courbe (𝓒) dans le repère b) En déduire en fonction de 𝜶 l’aire 𝑨(𝜶)

(𝑶, 𝒊⃗ , 𝒋⃗ )( On prend : 𝒇(𝟑) = 𝟏 ; 𝟐 +
𝟏
≈ 𝟐, 𝟔 du domaine délimité par la courbe (𝓒) les
√𝟐
𝟏 droites d’équations 𝒚 = 𝟏 ; 𝒙 = 𝜶 et 𝒙 = 𝟑
et 𝒇 (𝟐 + ) ≈ 𝟎, 𝟖 ) 𝟑
√𝟐 On sait que 𝑨(𝜶) = ∫𝜶 |𝐟(𝐱) − 𝐲| 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚
On a d’après la question 5) la courbe (𝓒) est
en dessous de la droite d’équation y=1 sur
l’intervalle [𝜶; 𝟑]
Donc |𝐟(𝐱) − 𝐲| = 𝒚 − 𝒇(𝒙)
Et on a 𝐮. 𝐚 = ‖𝐢⃗‖ × ‖𝐣⃗‖ = 𝟏𝐜𝐦𝟐
𝟑
𝑨(𝜶) = ∫ 𝟏 − 𝒇(𝒙) 𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚
𝜶
𝟑
= ∫ 𝟏 − 𝟏 − (𝐱 − 𝟐)𝟐 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟐)𝒅𝒙 × 𝐜𝐦𝟐
𝜶
𝟑
= ∫ −(𝐱 − 𝟐)𝟐 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟐)𝒅𝒙 × 𝐜𝐦𝟐
𝜶
𝟏 𝟏 𝟏
= − [− + (𝜶 − 𝟐)𝟑 ( − 𝐥𝐧(𝜶 − 𝟐))] 𝐜𝐦𝟐
𝟗 𝟑 𝟑
𝟏 𝟏 𝟏
6) Soit 𝜶 ∈ ]𝟐; 𝟑[ = [ − (𝜶 − 𝟐)𝟑 ( − 𝐥𝐧(𝜶 − 𝟐))] 𝐜𝐦𝟐
𝟗 𝟑 𝟑
a) Par une intégrale par partie montrer
𝟑
c) Calculer 𝐥𝐢𝐦+𝑨 𝜶
( )
que :∫𝜶(𝐱 − 𝟐)𝟐 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟐)𝒅𝒙 𝐱→𝟐
𝟏 𝟏 𝟏
𝟏 𝟏 𝟏 𝐥𝐢𝐦+𝑨(𝜶) = 𝐥𝐢𝐦+ − (𝜶 − 𝟐)𝟑 ( − 𝐥𝐧(𝜶 − 𝟐))
= − + (𝜶 − 𝟐)𝟑 ( − 𝒍𝒏(𝜶 − 𝟐)) 𝐱→𝟐 𝐱→𝟐 𝟗 𝟑 𝟑
𝟗 𝟑 𝟑 On pose 𝒕 = 𝜶 − 𝟐
𝟑
𝑰 = ∫ (𝐱 − 𝟐)𝟐 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟐)𝒅𝒙 On a 𝒙 ⟶ 𝟐+ donc 𝒕 ⟶ 𝟎+
𝜶 𝟏 𝟏 𝟑 𝟏
𝐥𝐢𝐦+ 𝑨(𝜶) = 𝐥𝐢𝐦+ − 𝒕 ( − 𝐥𝐧 𝒕)
Posons 𝐱→𝟐 𝐭→𝟎 𝟗 𝟑 𝟑
𝟏 𝟏 𝟏 𝟑 𝟏 𝟑
𝐮(𝐱) = 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟐) 𝐮′ (𝐱) = = 𝐥𝐢𝐦+ − 𝒕 + 𝒕 𝐥𝐧 𝒕
𝐭→𝟎 𝟗
{ ′ 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 { 𝐱−𝟐 𝟗 𝟑
𝟐 𝟏 𝟏
𝐯 (𝐱 ) = (𝐱 − 𝟐 ) 𝐯(𝐱) = (𝐱 − 𝟐)𝟑
𝟑 =
𝟗
Il s’ensuit donc : 𝟏 𝟑
Car 𝐥𝐢𝐦+ 𝟗 𝒕 = 𝟎 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦+𝒕𝟑 𝐥𝐧 𝒕 = 𝟎
𝟑 𝐭→𝟎 𝐭→𝟎
𝑰 = ∫ (𝐱 − 𝟐)𝟐 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟐)𝒅𝒙
𝜶
𝟑
𝟏 𝟏 𝟑
= [ (𝐱 − 𝟐) 𝒍𝒏(𝒙 − 𝟐)] − ∫ (𝐱 − 𝟐)𝟐 𝐝𝐱
𝟑
𝟑 𝜶 𝟑 𝜶
𝟑
𝟏 𝟏
= [ 𝐱 − 𝟐 𝒍𝒏 𝒙 − 𝟐 ] − [(𝐱 − 𝟐)𝟑 ]𝟑𝜶
( ) 𝟑 ( )
𝟑 𝜶 𝟗
𝟏 𝟏
= − (𝜶 − 𝟐)𝟑 𝐥𝐧(𝜶 − 𝟐) − (𝟏 − (𝜶 − 𝟐)𝟑 )
𝟑 𝟗
𝟏 𝟏 𝟏
= − + (𝜶 − 𝟐)𝟑 − (𝜶 − 𝟐)𝟑 𝐥𝐧(𝜶 − 𝟐)
𝟗 𝟗 𝟑
𝟏 𝟏 𝟏
= − + (𝜶 − 𝟐)𝟑 ( − 𝐥𝐧(𝜶 − 𝟐))
𝟗 𝟑 𝟑
17
***** 1
Prof
Fayssal
RRRRRRRRRRRRRRRR PR F22
Examen national de baccalauréat 2022 corrigé

Session de rattrapage

Exercice 1 Suite numérique 3 points

Nombres complexes.
Exercice 3 4 points
.Calcul de probabilités.
Exercice 3 2 points
Problème 8 points
intégral

‫فرنسي‬
Soit (𝒖𝒏 ) la suite numérique définie par
√𝟐 𝟐−√𝟐
𝒖𝟎 = 𝟐 et 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏 + pour tout 𝒏 de ℕ
𝟐 𝟐
1) a) Montrer que pour tout 𝒏 de ℕ , 𝒖𝒏 > 𝟏

0,5
b) Montrer que pour tout 𝒏 de ℕ ,
√𝟐−𝟐
𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 = (𝒖𝒏 − 𝟏) et déduire que la suite (𝒖𝒏 ) est décroissante et
𝟐
0,75 convergente.
2) On pose pour tout 𝒏 de ℕ , 𝒗𝒏 = 𝒖𝒏 − 𝟏
a) Montrer que (𝒗𝒏 ) est une suite géométrique et déterminer sa raison et son
0,5
premier terme.
0,75 b) Ecrire 𝒖𝒏 en fonction de 𝒏 puis déduire la limite de la suite (𝒖𝒏 ) .
c) Calculer la somme 𝑺 = 𝒖𝟎 + 𝒖𝟏 + 𝒖𝟐 + . … + 𝒖𝟐𝟎𝟐𝟏
0,5
⃗⃗), on considère les
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct (𝑶, 𝒊⃗ , 𝒋⃗ , 𝒌
deux points 𝑨(𝟏, −𝟏, 𝟏) et 𝑩(𝟓, 𝟏, −𝟑). Soit (𝑺) la sphère de centre Ω(𝟑, 𝟎, −𝟏) de
rayon 𝑹 = 𝟑 et (∆) la droite passante par le point 𝑨 et de vecteur directeur
⃗⃗(𝟐, −𝟐, 𝟏) .
𝒖
1) a) Calculer la distance Ω𝑨
0,25
b) Montrer que les droites (∆) et (Ω𝐀) sont perpendiculaires
0,25
0,5 c) Déduire la position relative de la droite (∆) et la sphère (S)
2) a) Soit le point 𝑴𝒂 (𝟐𝒂 − 𝟑, 𝟑 − 𝟐𝒂, 𝒂 − 𝟏) ou 𝒂 ∈ ℝ .
0,5 Montrer que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ et déduire que 𝑴𝒂 ∈ (∆) pour tout 𝒂 ∈ ℝ .

𝑨𝑴𝒂 = (𝒂 − 𝟐)𝒖
b) Vérifier que 𝟐𝒙 − 𝟐𝒚 + 𝒛 − 𝟗𝒂 + 𝟏𝟑 = 𝟎 est une équation du plan (𝑷𝒂 ) passant
0,5 par 𝑴𝒂 et perpendiculaire à la droite (∆).
0,5
c) Montrer que 𝒅(Ω, (𝑷𝒂 )) = |𝟑𝒂 − 𝟔|.
d) Déterminer les deux valeurs de 𝒂 pour laquelle le plan (𝑷𝒂 ) est tangente à la
0,5 sphère (𝑺) .

‫فرنسي‬
Dans un plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (𝑶, 𝒖 ⃗⃗ ), on
⃗⃗ , 𝒗
considère les points 𝑨 ,𝑩 et 𝑪 d’affixes respectives 𝒁𝑨 = 𝟏 + 𝟓𝒊 , 𝒁𝑩 = 𝟏 − 𝟓𝒊 et
𝒁𝑪 = 𝟓 − 𝟑𝒊
1) Déterminer le nombre complexe 𝒁𝑫 affixe du point 𝑫 milieu du segment [𝑨𝑪]

0,5
𝟏
2) Soit 𝒉 l’homothétie de centre 𝑨 et de rapport .
𝟐
Déterminer le nombre complexe 𝒁𝑬 affixe du point 𝑬 l’image de 𝑩 par 𝒉

0,5
−𝝅
3) On considère la rotation 𝑹 de centre 𝑪 et d’angle ( ).
𝟐
Déterminer l’image de 𝑩 par 𝑹

0,5
4) Soit 𝑭 le point d’affixe 𝒁𝑭 = −𝟏 + 𝒊
𝒁𝑫 −𝒁𝑨 𝒁𝑭 −𝒁𝑬
a) Vérifier que × = −𝟏
0,5 𝒁𝑭 −𝒁𝑨 𝒁𝑫 −𝒁𝑬
⃗⃗⃗⃗⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
b) En déduire que (𝑨𝑭 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑫) + (𝑬𝑫 𝑬𝑭) ≡ 𝝅[𝟐𝝅]
0,5
𝒁𝑬 −𝒁𝑭
c) Déterminer la forme trigonométrique du nombre en déduire la nature du
0,75 𝒁𝑨 −𝒁𝑭
triangle 𝑨𝑬𝑭
0,75 d) Déduire que les points 𝑨 ,𝑫, 𝑬 et 𝑭 appartiennent à un cercle dont on déterminera
un diamètre.
Une urne contient trois boules blanches, quatre boules rouges et cinq boules vertes,
indiscernables au toucher.
On tire au hasard et simultanément trois boules de l’urne.
On considère les évènements suivants : 𝑨: ‟ Obtenir exactement deux boules rouges ”
𝑩: ‟ Obtenir exactement une boules vertes ”
0,5 𝟏𝟐
8) Montrer que 𝑷(𝑨) =
𝟓𝟓
0,5 𝟐𝟏
9) Montrer que 𝑷(𝑩) =
𝟒𝟒
0 ,5 10) Calculer que 𝑷(𝑨/𝑩) : la probabilité de l’évènement 𝑨 sachant que l’évènement 𝑩

est réalisé.
0,5
11) Les événements 𝑨 et 𝑩 sont-il ? Indépendants ?

‫الصفحة‬ ‫– الموضوع‬2022 ‫االمتحان الوطني الموجد التجريبي للباكالوريا – الدورة االستدراكية‬
‫فرنسي‬
Problème ( 8 points) :
Soit 𝒇 la fonction numérique définit sur [𝟎, +∞[ par
𝒇(𝒙) = 𝒙𝟒 (𝐥𝐧𝒙 − 𝟏)𝟐 ; 𝒙 > 𝟎

{
𝒇(𝟎 ) = 𝟎
Et (𝓒) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (𝑶, 𝒊⃗ , 𝒋⃗ ) (𝒖𝒏𝒊𝒕é ∶ 𝟏𝒄𝒎)

0,5
1) Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) puis déterminer la branche infinie de (𝓒) au voisinage de +∞
𝒙→+∞
0,5
2) a) Montrer que 𝒇 est continue à droite en 𝟎
b) Etudier la dérivabilité de 𝒇 à droite en 𝟎 puis interpréter le résultat
0,5
géométriquement
3) a) Montrer que 𝒇′ (𝒙) = 𝟐𝒙𝟑 (𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏)(𝟐 𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏) pour tout 𝒙 de l’intervalle ]𝟎, +∞[
0,75
b) Dresser le tableau de variation de 𝒇
0,5
4) a) Sachant que 𝒇′′ (𝒙) = 𝟐𝒙𝟐 (𝟔 𝐥𝐧 𝒙 − 𝟓) 𝐥𝐧 𝒙 pour tout 𝒙 de l’intervalle ]𝟎, +∞[ ,
0,5 étudier le signe de 𝒇′′ (𝒙) sur ]𝟎, +∞[
0,75 b) Déduire que la courbe (𝓒) admet deux points d’inflexion dont on déterminera
les abscisses
5) a) Construire la courbe (𝓒) dans le repère (𝑶, 𝒊⃗ , 𝒋⃗ )
1
(on prend : √𝒆 ≃ 𝟏, 𝟔 et 𝒆𝟐 ≃ 𝟕, 𝟐
b) En utilisant la courbe (𝓒), déterminer le nombre de solutions de l’équation
0,5
𝒙𝟐 (𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏) = −𝟏
6) On considère la fonction 𝐠 définit sur ℝ par 𝐠(𝒙) = 𝒇(|𝒙|)
0,5
a) Montrer que la fonction 𝐠 est pair
0,5
b) Construire (𝓒𝐠 ) la courbe représentative de 𝐠 dans le même repère (𝑶, 𝒊⃗ , 𝒋⃗ )
0,75 𝒆
7) a) On pose 𝑰 = ∫𝟏 𝒙𝟒 (𝐥𝐧𝒙 − 𝟏) 𝒅𝒙 , en utilisant une intégrale par partie ,
𝟔−𝒆𝟓
montrer que 𝑰 =
𝟐𝟓
b) On considère la fonction 𝒉 définit sur l’intervalle ]𝟎, +∞[ par 𝒉(𝒙) =
𝒙𝟓 (𝐥𝐧𝒙 − 𝟏)𝟐
0,75 a) Vérifier que 𝒉′(𝒙) = 𝟓𝒇(𝒙) + 𝟐𝒙𝟒 (𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏)
0,5 𝒆 𝟏 𝟐
b) Déduire que ∫𝟏 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙 = − − 𝑰
𝟓 𝟓
0,5 c) Calculer l’air du domaine délimité par la courbe (𝓒) et l’axe des abscisses et les
droites d’équations 𝒙 = 𝟏 et 𝒙 = 𝒆
Solution de l’exercice 01 (3 Points ) 1) Suite croissante ; décroissante

Soit (𝒖𝒏 ) la suite numérique définie par ➢ 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 > 𝟎 ⇒ (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆
√𝟐 𝟐−√𝟐
𝒖𝟎 = 𝟐 et 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏 + pour tout 𝒏 ➢ 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 < 𝟎 ⇒ (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒄𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆
𝟐 𝟐
de ℕ ➢ 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 = 𝟎 ⇒ (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆
1)a) Montrer que pour tout 𝒏 de ℕ , 𝒖𝒏 > 𝟏 2) Suite convergente
Rappel : Raisonnement par récurrence ➢ Toute suite croissante et majorée est
Soit P(n) une proposition tel que 𝒏 ≥ 𝒏𝟎 convergente
Pour montrer la propriété P(n) est vraie ➢ Toute suite décroissante et minorée est
pour tout entier n ³ n0 : convergente
• On vérifie que la propriété P(n) est vraie Soit n un entier naturel,
pour n0 √𝟐 𝟐 − √𝟐
• Pour n un entier fixé tel que 𝒏 ≥ 𝒏𝟎 𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 = 𝒖𝒏 + − 𝒖𝒏
𝟐 𝟐
On suppose que La proposition 𝑷(𝒏) est √𝟐 𝟐 − √𝟐
vraie et on montre que 𝒑(𝒏 + 𝟏) est vraie = ( − 𝟏) 𝒖𝒏 +
𝟐 𝟐
Démontrer par récurrence que la suite (un)
√𝟐 − 𝟐 𝟐 − √𝟐
est majorée par 3. =( ) 𝒖𝒏 +
𝟐 𝟐
➢ Pour n=0 on a 𝒖𝟎 = 𝟐 > 𝟏
√𝟐 − 𝟐 √𝟐 − 𝟐
La propriété est donc vraie pour n = 0 =( ) 𝒖𝒏 −
Soit n un entier naturel, 𝟐 𝟐
➢ Soit n un entier naturel, √𝟐 − 𝟐
= (𝒖𝒏 − 𝟏 )
Supposons que 𝒖𝒏 > 𝟏 et montrons 𝟐
que 𝒖𝒏+𝟏 > 𝟏. √𝟐 − 𝟐
(𝑹𝒆𝒎𝒂𝒓𝒒𝒖𝒆𝒓 𝒒𝒖𝒆 <𝟎)
√𝟐 𝟐 − √𝟐 𝟐
𝒖𝒏+𝟏 − 𝟏 = 𝒖𝒏 + −𝟏 𝒖𝒏 > 𝟏 ⟹ 𝒖𝒏 − 𝟏 > 𝟎
𝟐 𝟐
√𝟐 𝟐 − √𝟐 − 𝟐 √𝟐 − 𝟐
= 𝒖𝒏 + ⟹ (𝒖𝒏 − 𝟏 ) < 𝟎
𝟐 𝟐 𝟐
⟹ 𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 < 𝟎
√𝟐 √𝟐 √𝟐
= 𝒖𝒏 − = (𝒖𝒏 − 𝟏) Donc la suite (un) est décroissante
𝟐 𝟐 𝟐
On a 𝒖𝒏 > 𝟏 donc 𝒖𝒏 − 𝟏 > 𝟐 On a la suite (un) est minorée par 1 et
√𝟐 décroissante donc elle est convergente
Donc (𝒖𝒏 − 𝟏) > 𝟎
𝟐 2) On pose pour tout 𝒏 de ℕ , 𝒗𝒏 = 𝒖𝒏 − 𝟏
et donc 𝒖𝒏+𝟏 − 𝟏 > 𝟎 d a) Montrer que (𝒗𝒏 ) est une suite
D’où 𝒖𝒏+𝟏 > 𝟏 géométrique et déterminer sa raison et
D'après le principe de récurrence, on a : son premier terme.
(∀𝒏 ∈ ℕ) ; 𝒖𝒏 > 𝟏 Rappel :
b) Montrer que pour tout 𝒏 de ℕ, 𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 (𝑽𝒏 ) géométrique
√𝟐−𝟐
= (𝒖𝒏 − 𝟏) et déduire que la suite Définition :
𝟐
(𝒖𝒏 ) est décroissante et convergente. 𝑽𝒏+𝟏 = 𝒒 𝑽𝒏
Rappels : 𝑽𝒏 en fonction de n
𝑽𝒏 = 𝑽𝟎 × 𝒒𝒏
Soit n un entier naturel, a) Calculer la somme

𝒗𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏+𝟏 − 𝟏 𝑺 = 𝒖𝟎 + 𝒖𝟏 + 𝒖𝟐 + . … + 𝒖𝟐𝟎𝟐𝟏
√𝟐 On a 𝒖𝒏 = 𝟏 + 𝒗𝒏
= (𝒖𝒏 − 𝟏) Donc :
𝟐
(𝒅é𝒋𝒂 𝒄𝒂𝒍𝒄𝒖𝒍é 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒒𝒖𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 𝟏)) 𝑺 = 𝒖𝟎 + 𝒖𝟏 + ⋯ + 𝒖𝟐𝟎𝟐𝟎 + 𝒖𝟐𝟎𝟐𝟏
√𝟐 = 𝟏 + 𝒗𝟎 + 𝟏 + 𝒗𝟏 + ⋯ + 𝟏 + 𝒗𝟐𝟎𝟐𝟎 + 𝟏
= 𝒗
𝟐 𝒏 + 𝒗𝟐𝟎𝟐𝟏
Donc la suite (𝒗𝒏 ) est géométrique de raison = 𝟏 + 𝟏 + ⋯ + 𝟏 + 𝟏 + 𝒗𝟎 + 𝒗𝟏 + ⋯ + 𝒗𝟐𝟎𝟐𝟎
𝒒=
√𝟐
et de premier terme + 𝒗𝟐𝟎𝟐𝟏
𝟐
= 𝟏 × (𝟐𝟎𝟐𝟏 − 𝟎 + 𝟏) + 𝒗𝟎 + 𝒗𝟏 + ⋯ + 𝒗𝟐𝟎𝟐𝟎
𝒗𝟎 = 𝒖 𝟎 − 𝟏 = 𝟐 − 𝟏 = 𝟏
+ 𝒗𝟐𝟎𝟐𝟏
b) Ecrire 𝒖𝒏 en fonction de 𝒏 puis
= 𝟐𝟎𝟐𝟐 + 𝒗𝟎 + 𝒗𝟏 + ⋯ + 𝒗𝟐𝟎𝟐𝟎 + 𝒗𝟐𝟎𝟐𝟏
déduire la limite de la suite (𝒖𝒏 ) .
Rappel
On a la suite (𝒗𝒏 ) est géométrique de raison
(𝑽𝒏 ) géométrique
√𝟐
𝒒= et de premier terme 𝒗𝟎 = 𝟏 Somme des termes
𝟐
Donc 𝒗𝒏 = 𝒗𝟎 × (𝒒)𝒏 𝑺𝒏 = 𝑽𝒑 + ⋯ + 𝑽𝒏
Donc 𝒗𝒏 = ( )𝒏
√𝟐 𝟏 − 𝒒𝒏−𝒑+𝟏
𝟐 = 𝑽𝒑
Et on a 𝒗𝒏 = 𝒖𝒏 − 𝟏 𝟏−𝒒
Cas particulier :
Donc 𝒖𝒏 = 𝟏 + 𝒗𝒏
√𝟐
𝑺𝒏 = 𝑽𝟎 + ⋯ + 𝑽𝒏
Donc 𝒖𝒏 = 𝟏 + ( )𝒏 𝟏 − 𝒒𝒏+𝟏
𝟐
Rappel : = 𝑽𝟎
𝟏−𝒒
Limite de la suite géométrique (𝒒𝒏 ) On a la suite (𝒗𝒏 ) est géométrique de raison
• −𝟏 < 𝒒 < 𝟏 ⇒ 𝐥𝐢𝐦 𝒒𝒏 = 𝟎 √𝟐
𝒏→+∞ 𝒒= et de premier terme 𝒗𝟎 = 𝟏 donc
𝟐
• 𝒒 > 𝟏⇒ 𝒏
𝐥𝐢𝐦 𝒒 = +∞ 𝒗𝟎 + 𝒗𝟏 + ⋯ + 𝒗𝟐𝟎𝟐𝟎 + 𝒗𝟐𝟎𝟐𝟏
𝒏→+∞
• 𝒒 < −𝟏 ⇒ (𝒒 ) n’admet pas de limite
𝒏
√𝟐
𝟐𝟎𝟐𝟏−𝟎+𝟏
𝟏−( )
𝒏 𝟐
√𝟐 = 𝒗𝟎 ×
√𝟐
𝐥𝐢𝐦 𝒖𝒏 = 𝐥𝐢𝐦 𝟏 + ( ) 𝟏−
𝒏→+∞ 𝒏→+∞ 𝟐 𝟐
𝟐𝟎𝟐𝟐
=𝟏 √𝟐
𝟏−( )
𝒏 𝟐
√𝟐 √𝟐 =
Car −𝟏 < < 𝟏 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝐥𝐢𝐦 ( ) = 𝟎 𝟐−√𝟐
𝟐 𝒏→+∞ 𝟐
𝟐
𝟐𝟎𝟐𝟐
𝟐 √𝟐
= (𝟏 − ( ) )
𝟐 − √𝟐 𝟐
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝑺 = 𝟏 + 𝟏 + ⋯ + 𝟏 + 𝟏 + 𝒗𝟎 + 𝒗𝟏
+ ⋯ + 𝒗𝟐𝟎𝟐𝟎 + 𝒗𝟐𝟎𝟐𝟏
𝟐𝟎𝟐𝟐
𝟐
√𝟐
= 𝟐𝟎𝟐𝟐 + (𝟏 − ( ) )
𝟐 − √𝟐 𝟐
Correction d’exercice 02 ( 3 points ) Donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗

𝑨𝑴𝒂 = (𝒂 − 𝟐)𝒖
Dans l’espace rapporté à un repère On a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑴𝒂 = (𝒂 − 𝟐)𝒖 ⃗⃗ donc les
orthonormé direct (𝑶, 𝒊⃗ , 𝒋⃗ , ⃗𝒌⃗), on considère vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑴𝒂 𝒆𝒕 𝒖 ⃗⃗ sont colinéaires
les deux points 𝑨(𝟏, −𝟏, 𝟏) et 𝑩(𝟓, 𝟏, −𝟑). Et comme (∆) passe par A et de vecteurs
Soit (𝑺) la sphère de centre Ω(𝟑, 𝟎, −𝟏) de directeurs 𝒖 ⃗⃗
rayon 𝑹 = 𝟑 et (∆) la droite passante par le Alors 𝑴𝒂 ∈ (∆) pour tout 𝒂 ∈ ℝ .
point 𝑨 et de vecteur directeur ⃗𝒖⃗(𝟐, −𝟐, 𝟏) . 2) a) Vérifier que 𝟐𝒙 − 𝟐𝒚 + 𝒛 − 𝟗𝒂 + 𝟏𝟑 =
1) a) Calculer la distance Ω𝑨 𝟎 est une équation du plan (𝑷𝒂 ) passant
𝟐 par 𝑴𝒂 et perpendiculaire à la droite
On a Ω𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( 𝟏 )
(∆).
−𝟐
On a plan (𝑷𝒂 ) perpendiculaire à la droite
Donc Ω𝑨 = √𝟐𝟐 + 𝟏𝟐 + (−𝟐)𝟐 = √𝟗 = 𝟑
(∆) donc le vecteur
b) Montrer que les droites (∆) et (Ω𝐀)
directeur 𝒖 ⃗⃗(𝟐, −𝟐, 𝟏) de (∆) est un vecteur
sont perpendiculaires
normal au plan (𝑷𝒂 )
On a (∆) de vecteur directeur 𝒖 ⃗⃗(𝟐, −𝟐, 𝟏) et
Donc (𝑷𝒂 ): 𝟐 × 𝒙 − 𝟐 × 𝒚 + 𝟏 × 𝒛 + 𝒅 = 𝟎
la droite (Ω𝐀) de vecteur directeur
Donc (𝑷𝒂 ): 𝟐𝒙 − 𝟐𝒚 + 𝒛 + 𝒅 = 𝟎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑨(𝟐, 𝟏, 𝟐) donc : Et on a 𝑴𝒂 (𝟐𝒂 − 𝟑, 𝟑 − 𝟐𝒂, 𝒂 − 𝟏) ∈ (𝑷𝒂 ) donc
𝟐 𝟐
⃗⃗⃗⃗⃗⃗. 𝒖 on remplace les coordonnées de A dans
Ω𝑨 ⃗⃗ = ( 𝟏 ) . (−𝟐) = 𝟒 − 𝟐 − 𝟐 = 𝟎
−𝟐 𝟏 𝟐𝒙 − 𝟐𝒚 + 𝒛 + 𝒅 = 𝟎
Donc les vecteurs Ω𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐞𝐭 𝒖 ⃗⃗ sont Donc 𝟐(𝟐𝒂 − 𝟑) − 𝟐(𝟑 − 𝟐𝒂) + 𝒂 − 𝟏 + 𝒅 = 𝟎
orthogonaux d’où les droites (∆) et (Ω𝐀) Donc 𝟒𝒂 − 𝟔 − 𝟔 + 𝟒𝒂 + 𝒂 − 𝟏 + 𝒅 = 𝟎
sont perpendiculaires Donc 𝟗𝒂 − 𝟏𝟑 + 𝒅 = 𝟎
c) Déduire la position relative de la droite Donc 𝒅 = −𝟗𝒂 + 𝟏𝟑
(∆) et la sphère (S) D’où (𝑷𝒂 ): 𝟐𝒙 − 𝟐𝒚 + 𝒛 − 𝟗𝒂 + 𝟏𝟑 = 𝟎
On a Ω𝑨 = 𝟑 = 𝑹 donc 𝑨 ∈ (𝑺) et 𝑨 ∈ (∆) b) Montrer que 𝒅(Ω, (𝑷𝒂 )) = |𝟑𝒂 − 𝟔|.
et on a les droites (∆) et (Ω𝐀) sont | 𝟐 × 𝟑 − 𝟐 × 𝟎 − 𝟏 − 𝟗𝒂 + 𝟏𝟑|
𝒅(Ω, (𝑷𝒂 )) =
perpendiculaires √𝟐𝟐 + (−𝟐)𝟐 + 𝟏𝟐
D’où la droite (∆) est tangente à la sphère |−𝟗𝒂 + 𝟏𝟖|
=
(S) en A √𝟗
2) Soit le point 𝑴𝒂 (𝟐𝒂 − 𝟑, 𝟑 − 𝟐𝒂, 𝒂 − 𝟏) ou |−𝟑(𝟑𝒂 − 𝟔)| 𝟑|𝟑𝒂 − 𝟔|
= =
𝒂 ∈ ℝ . Montrer que 𝑨𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝒂 = (𝒂 − 𝟐)𝒖
⃗⃗ et 𝟑 𝟑
déduire que 𝑴𝒂 ∈ (∆) pour tout 𝒂 ∈ ℝ . = |𝟑𝒂 − 𝟔|
Soit 𝒂 ∈ ℝ b) Déterminer les deux valeurs de 𝒂 pour
On a : laquelle le plan (𝑷𝒂 ) est tangente à la
𝟐(𝒂 − 𝟐) 𝟐𝒂 − 𝟒 sphère (𝑺) .
(𝒂 − 𝟐)𝒖
⃗⃗ ( −𝟐(𝒂 − 𝟐) ) = (𝒂 − 𝟐)𝒖
⃗⃗ (−𝟐𝒂 + 𝟒) On a le plan (𝑷𝒂 ) est tangente à la sphère
𝟏 × (𝒂 − 𝟐) 𝒂−𝟐 (𝑺)
𝟐𝒂 − 𝟑 − 𝟏 𝟐𝒂 − 𝟒 Donc 𝒅(Ω, (𝑷𝒂 )) = 𝑹 donc |𝟑𝒂 − 𝟔| = 𝟑
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑬𝒕 𝑨𝑴𝒂 (𝟑 − 𝟐𝒂 + 𝟏) = 𝑨𝑴𝒂 (−𝟐𝒂 + 𝟒)
Donc 𝟑𝒂 − 𝟔 = 𝟑 𝒐𝒖 𝟑𝒂 − 𝟔 = −𝟑
𝒂−𝟏−𝟏 𝒂−𝟐
Donc 𝟑𝒂 = 𝟗 𝒐𝒖 𝟑𝒂 = 𝟑
Donc 𝒂 = 𝟑 𝒐𝒖 𝒂 = 𝟏
Solution de l’exercice 03 (3 Points ) 4) Soit 𝑭 le point d’affixe 𝒁𝑭 = −𝟏 + 𝒊

Dans un plan complexe rapporté à un a) Vérifier que
𝒁𝑫 −𝒁𝑨
×
𝒁𝑭 −𝒁𝑬
= −𝟏
𝒁𝑭 −𝒁𝑨 𝒁𝑫 −𝒁𝑬
repère orthonormé direct (𝑶, 𝒖 ⃗⃗ ), on
⃗⃗ , 𝒗
𝒁𝑫 − 𝒁𝑨 𝒁𝑭 − 𝒁𝑬
considère les points 𝑨 ,𝑩 et 𝑪 d’affixes ×
𝒁𝑭 − 𝒁𝑨 𝒁𝑫 − 𝒁𝑬
respectives 𝒁𝑨 = 𝟏 + 𝟓𝒊 , 𝒁𝑩 = 𝟏 − 𝟓𝒊 et 𝟑 + 𝒊 − 𝟏 − 𝟓𝒊 −𝟏 + 𝒊 − 𝟏
𝒁𝑪 = 𝟓 − 𝟑𝒊 = ×
−𝟏 + 𝒊 − 𝟏 − 𝟓𝒊 𝟑+𝒊−𝟏
1) Déterminer le nombre complexe 𝒁𝑫 𝟐 − 𝟒𝒊 −𝟐 + 𝒊
affixe du point 𝑫 le milieu du segment = ×
−𝟐 − 𝟒𝒊 𝟐+𝒊
[𝑨𝑪] 𝟏 − 𝟐𝒊 −𝟐 + 𝒊
𝟏 + 𝟓𝒊 + 𝟓 − 𝟑𝒊 𝟔 + 𝟐𝒊 = ×
−(𝟏 + 𝟐𝒊) 𝟐+𝒊
𝒁𝑫 = = =𝟑+𝒊
𝟐 𝟐 −(𝟏 − 𝟐𝒊) 𝟐
(−𝟐 + 𝒊)(𝟐 − 𝒊)
2) Soit 𝒉 l’homothétie de centre 𝑨 et de = ×
(𝟏 + 𝟐𝒊)(𝟏 − 𝟐𝒊) (𝟐 + 𝒊)(𝟐 − 𝒊)
𝟏
rapport .
𝟐
Déterminer le nombre complexe 𝒁𝑬 −(𝟏 − 𝟒𝒊 − 𝟒)
=
affixe du point 𝑬 l’image de 𝑩 par 𝒉 𝟏𝟐 + 𝟐𝟐
𝟏 (−𝟒 + 𝟐𝒊 + 𝟐𝒊 + 𝟏)
𝒉(𝑩) = 𝐄 ⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐄 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 ×
𝟐 𝟐𝟐 + 𝟏𝟐
𝟏 −(−𝟑 − 𝟒𝒊) (−𝟑 + 𝟒𝒊)
⇔ 𝒁𝑬 − 𝒁𝑨 = (𝒁𝑩 − 𝒁𝑨 ) = ×
𝟐 𝟓 𝟓
𝟏 −(−𝟑 − 𝟒𝒊)(−𝟑 + 𝟒𝒊)
⇔ 𝒁𝑬 = (𝒁𝑩 − 𝒁𝑨 ) + 𝒁𝑨 =
𝟐 𝟐𝟓
⇔ 𝒁𝑬 −((−𝟑)𝟐 + (−𝟒)𝟐 )
=
𝟏 𝟐𝟓
= (𝟏 − 𝟓𝒊 − 𝟏 − 𝟓𝒊) + 𝟏 + 𝟓𝒊 − 𝟗 + 𝟏𝟔)
(
𝟐
𝟏 =
𝟐𝟓
⇔ 𝒁𝑬 = (−𝟏𝟎𝒊) + 𝟏 + 𝟓𝒊 𝟐𝟓
𝟐
=−
⇔ 𝒁𝑬 = −𝟓𝒊 + 𝟏 + 𝟓𝒊 𝟐𝟓
⇔ 𝒁𝑬 = 𝟏 = −𝟏
3) On considère la rotation 𝑹 de centre 𝑪 et b) En déduire que
−𝝅
d’angle ( ). Déterminer l’image de 𝑩 par ⃗⃗⃗⃗⃗⃗. 𝑨𝑫
(𝑨𝑭 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗) + (𝑬𝑫
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. 𝑬𝑭
⃗⃗⃗⃗⃗⃗) ≡ 𝝅[𝟐𝝅]
𝟐
𝑹 𝒁𝑫 − 𝒁𝑨 𝒁𝑭 − 𝒁𝑬
𝝅 𝑶𝒏 𝒂: × = −𝟏
−𝒊
𝑹(𝑩) = 𝐁′ ⇔ 𝒃′ − 𝒁𝑪 = 𝒆 (𝒁𝑩 − 𝒁𝑪 )
𝟐 𝒁𝑭 − 𝒁𝑨 𝒁𝑫 − 𝒁𝑬
⇔ 𝒃′ 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝒂𝒓𝒈( × )
= −𝒊(𝟏 − 𝟓𝒊 − 𝟓 + 𝟑𝒊) + 𝟓 − 𝟑𝒊 𝒁𝑭 − 𝒁𝑨 𝒁𝑫 − 𝒁𝑬
⇔ 𝒃′ = −𝒊(−𝟒 − 𝟐𝒊) + 𝟓 − 𝟑𝒊 ≡ 𝒂𝒓𝒈(−𝟏)[𝟐𝝅]
⇔ 𝒃′ = 𝟒𝐢 − 𝟐 + 𝟓 − 𝟑𝒊 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝒂𝒓𝒈 ( ) + 𝒂𝒓𝒈( )
𝒁𝑭 − 𝒁𝑨 𝒁𝑫 − 𝒁𝑬
⇔ 𝒃′ = 𝟑 + 𝐢 = 𝒁𝑫
≡ 𝝅[𝟐𝝅]
Donc 𝑹(𝑩) = 𝐃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗. 𝑨𝑫
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ (𝑨𝑭 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗) + (𝑬𝑫
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. 𝑬𝑭
⃗⃗⃗⃗⃗⃗) ≡ 𝝅[𝟐𝝅]
c) Déterminer la forme trigonométrique du Solution de l’exercice 04 (3 Points )

𝒁𝑬 −𝒁𝑭
Une urne contient R R
nombre en déduire la nature du
𝒁𝑨 −𝒁𝑭
triangle 𝑨𝑬𝑭 trois boules blanches, B B B R R
n
𝒁𝑬 − 𝒁𝑭 𝟏+𝟏−𝒊 𝟐−𝒊 quatre boules rouges
= = V V
𝒁𝑨 − 𝒁𝑭 𝟏 + 𝟓𝒊 + 𝟏 − 𝒊 𝟐 + 𝟒𝒊 V V V
et cinq boules vertes,
(𝟐 − 𝒊)(𝟐 − 𝟒𝒊)
= indiscernables au toucher.
𝟒 + 𝟏𝟔
𝟒 − 𝟖𝒊 − 𝟐𝒊 − 𝟒 𝟏𝟎𝒊 On tire au hasard et simultanément trois
= =−
𝟐𝟎 𝟐𝟎
𝟏 𝟏 boules de l’urne.
= − 𝒊 = (𝟎 − 𝒊)
𝟐 𝟐 L’univers 𝛀 associé à cette expérience
𝟏 𝝅 𝝅 aléatoire est l’ensemble des combinaisons de
= (𝒄𝒐𝒔 (− ) + 𝒊 𝒔𝒊𝒏 (− ))
𝟐 𝟐 𝟐 trois boules parmi dix boules
Donc :
Donc le nombre des possibilités est
𝒁𝑬 − 𝒁𝑭 𝟏 −𝒊𝝅 𝒁𝑬 − 𝒁𝑭 𝟏𝟐×𝟏𝟏×𝟏𝟎
= 𝒆 𝟐⇔| | 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) = 𝑪𝟑𝟏𝟐 = = 𝟐𝟐𝟎
𝒁𝑨 − 𝒁𝑭 𝟐 𝒁𝑨 − 𝒁𝑭 𝟑×𝟐
𝟏𝟐
𝟏 𝒁𝑬 − 𝒁𝑭 1)Montrer que 𝑷(𝑨) =
= 𝒆𝒕 𝒂𝒓𝒈( ) 𝟓𝟓
𝟐 𝒁𝑨 − 𝒁𝑭 𝑨: ‟ Obtenir exactement deux boules
𝝅
−𝒊
≡ 𝒂𝒓𝒈(𝒆 )[𝟐𝝅] 𝟐 ̅)
rouges ” (𝑹 ; 𝑹 ; 𝑹
|𝒁𝑬 − 𝒁𝑭 | 𝟏 𝝅 D𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨) = 𝑪𝟐𝟒 × 𝑪𝟏𝟖 = 𝟒𝟖
⇔ = 𝒆𝒕 (𝑭𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗. 𝑭𝑬
⃗⃗⃗⃗⃗⃗) ≡ − [𝟐𝝅]
|𝒁𝑨 − 𝒁𝑭 | 𝟐 𝟐 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨) 𝟒𝟖 𝟏𝟐
𝑭𝑬 𝟏 𝝅 𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝑨) = = =
⇔ = 𝒆𝒕 (𝑭𝑨⃗⃗⃗⃗⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝑬) ≡ − [𝟐𝝅] 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟐𝟐𝟎 𝟓𝟓
𝑭𝑨 𝟐 𝟐 2)Montrer que 𝑷(𝑩) =
𝟐𝟏
Donc le triangle AEF est rectangle en F 𝟒𝟒
𝑩: ‟ Obtenir exactement une boules vertes ”
̅ ;𝑽
(𝑽 ; 𝑽 ̅)
d) Déduire que les points 𝑨 ,𝑫, 𝑬 et 𝑭
appartiennent à un cercle dont on 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑩) = 𝑪𝟏𝟓 × 𝑪𝟐𝟕 = 𝟏𝟎𝟓
déterminera un diamètre. 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑩) 𝟏𝟎𝟓 𝟐𝟏
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝑩) = = =
𝒁𝑬 −𝒁𝑭 𝟏 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) 𝟐𝟐𝟎 𝟒𝟒
On a = 𝒊 donc les points A ; E et F ne
𝒁𝑨 −𝒁𝑭 𝟐 b) Calculer que 𝑷(𝑨/𝑩) : la probabilité de
sont pas alignés l’évènement 𝑨 sachant que l’évènement 𝑩 est
𝒁𝑫 −𝒁𝑨 𝒁𝑭 −𝒁𝑬
Et on a × = −𝟏 ∈ ℝ donc les réalisé.
𝒁𝑭 −𝒁𝑨 𝒁𝑫 −𝒁𝑬
points 𝑨 ,𝑫, 𝑬 et 𝑭 appartiennent au même On a 𝑨 ∩ 𝑩′′ 𝑶𝒃𝒕𝒆𝒏𝒊𝒓 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆𝒔
cercle (C) 𝒓𝒐𝒖𝒈𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆 𝒗𝒆𝒓𝒕𝒆𝒔 ′′
𝑪𝟐𝟒 × 𝑪𝟏𝟓 𝟑𝟎 𝟑
(
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝑷 𝑨 ∩ 𝑩 =) = =
Et on a le triangle AEF est rectangle en F 𝟐𝟐𝟎 𝟐𝟐𝟎 𝟐𝟐
𝟑
donc hypoténuse [𝑨𝑬] du triangle AEF est 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) 𝟐𝟐 𝟐
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝑷(𝑨/𝑩) = = =
un diamètre du cercle (C) 𝑷(𝑩) 𝟐𝟏 𝟕
𝟒𝟒
𝑶𝒏 𝒂 ∶ 𝑷(𝑨/𝑩) ≠ 𝑷(𝑨) donc les événements
𝑨 et 𝑩 ne sont pas indépendants
Correction du problème 2) Mq𝒇′ (𝒙) = 𝟐𝒙𝟑 (𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏)(𝟐 𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏)

Soit 𝒇 la fonction numérique définit sur On a la fonction f est dérivable sur ]𝟎, +∞[ car
𝒇(𝒙) = 𝒙𝟒 (𝐥𝐧𝒙 − 𝟏)𝟐 ; 𝒙 > 𝟎 c’est une composée et produit des fonctions
[𝟎, +∞[ par {
𝒇(𝟎 ) = 𝟎 dérivable sur ]𝟎, +∞[
1) Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) puis déterminer la Soit 𝒙 ∈ ]𝟎, +∞[
𝒙→+∞
𝒇′ (𝒙) = (𝒙𝟒 (𝐥𝐧𝒙 − 𝟏)𝟐 )′
branche infinie de (𝓒) au voisinage de +∞
𝟒( 𝟐
= 𝟒𝒙𝟑 (𝐥𝐧𝒙 − 𝟏)𝟐 + 𝟐𝒙𝟒 (𝒍𝒏𝒙 − 𝟏)′(𝒍𝒏𝒙 − 𝟏)
( )
𝐥𝐢𝐦 𝒇 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦 𝒙 𝐥𝐧𝒙 − 𝟏 = +∞ )
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝟏
= 𝟒𝒙𝟑 (𝐥𝐧𝒙 − 𝟏)𝟐 + 𝟐𝒙𝟒 × (𝒍𝒏𝒙 − 𝟏)
Car 𝐥𝐢𝐦 𝒙 = +∞ 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦 𝐥𝐧(𝐱) = +∞
𝟒
𝒙.
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝟑( 𝟐 𝟑
= 𝟒𝒙 𝐥𝐧𝒙 − 𝟏 ) + 𝟐𝒙 (𝒍𝒏𝒙 − 𝟏)
𝒇(𝒙) 𝒙𝟒 (𝐥𝐧𝒙 − 𝟏)𝟐
𝐥𝐢𝐦
𝒙→+∞ 𝒙
= 𝐥𝐢𝐦 = 𝟐𝒙𝟑 (𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏)(𝟐 (𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏) + 𝟏)
𝒙→+∞ 𝒙
= 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝟑 (𝐥𝐧𝒙 − 𝟏)𝟐 = +∞ = 𝟐𝒙𝟑 (𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏)(𝟐 𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏)
𝒙→+∞
b) Dresser le tableau de variation de 𝒇
Car 𝐥𝐢𝐦 𝒙 = +∞ 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦 𝐥𝐧(𝐱) = +∞
𝟑
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ Soit 𝒙 ∈ ]𝟎, +∞[ donc 𝟐𝒙𝟑 > 𝟎
𝒇(𝒙)
On a 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞ et 𝐥𝐢𝐦 = +∞ donc 𝒇′ (𝒙) = 𝟎 ⇔ 𝟐𝒙𝟑 (𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏)(𝟐 𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏) = 𝟎
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝒙
(𝓒) admet une branche parabolique de ⇔ 𝒍𝒏(𝒙) − 𝟏 = 𝟎 𝒐𝒖 𝟐𝒍𝒏(𝒙) − 𝟏 = 𝟎
𝟏
direction (Oy) au voisinage de +∞ 𝒄𝒂𝒓 𝒙 > 𝟎 ⇔ 𝒍𝒏(𝒙) = 𝟏 𝒐𝒖 𝒍𝒏(𝒙) =
2) a) Montrer que 𝒇 est continue à droite en 𝟎 𝟐
𝟏
𝐥𝐢𝐦+ 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦+ 𝒙𝟒 (𝐥𝐧𝒙 − 𝟏)𝟐 ⇔ 𝒙 = 𝒆 𝒐𝒖 𝒙 = 𝒆𝟐 ⇔ 𝒙 = 𝒆 𝒐𝒖 𝒙 = √𝒆
𝒙→𝟎 𝒙→𝟎
= 𝐥𝐢𝐦+ 𝒙𝟒 ((𝐥𝐧𝒙)𝟐 − 𝟐𝒍𝒏(𝒙) + 𝟏)
𝒙→𝟎
= 𝐥𝐢𝐦+ 𝒙 𝒙𝐥𝐧𝒙)𝟐 − 𝟐𝒙𝟒 𝒍𝒏(𝒙) + 𝒙𝟒 = 𝟎
𝟐(
𝒙→𝟎
𝑪𝒂𝒓 𝐥𝐢𝐦+(𝒙𝐥𝐧𝒙)𝟐 = 𝟎 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦+𝒙𝟒 𝒍𝒏(𝒙) = 𝟎
𝒙→𝟎 𝒙→𝟎
𝟒
𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦+𝒙 = 𝟎
𝒙→𝟎
4)a) Sachant que 𝒇′′ (𝒙) = 𝟐𝒙𝟐 (𝟔 𝐥𝐧 𝒙 − 𝟓) 𝐥𝐧 𝒙
Donc 𝐥𝐢𝐦+ 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝟎)
𝒙→𝟎 , étudier le signe de 𝒇′′ (𝒙) sur ]𝟎, +∞[
D’où 𝒇 est continue à droite en 𝟎 Soit 𝒙 ∈ ]𝟎, +∞[ donc 𝟐𝒙𝟐 > 𝟎
b) Etudier la dérivabilité de 𝒇 à droite en 𝟎 𝒇′ ′(𝒙) = 𝟎 ⇔ 2𝑥 2 (6 ln 𝑥 − 5) ln 𝑥 = 𝟎
puis interpréter le résultat géométriquement ⇔ 𝟔𝒍𝒏(𝒙) − 𝟓 = 𝟎 𝒐𝒖 𝒍𝒏(𝒙) = 𝟎
𝒇(𝒙) − 𝒇(𝟎) 𝒙𝟒 (𝐥𝐧𝒙 − 𝟏)𝟐 𝟓 𝟓
𝐥𝐢𝐦+ = 𝐥𝐢𝐦+ ⇔ 𝒍𝒏 ( 𝒙) = 𝒐𝒖 𝒙 = 𝟏 ⇔ 𝒙 = 𝒆𝟔 𝒐𝒖 𝒙 = 𝟏
𝒙→𝟎 𝒙−𝟎 𝒙→𝟎 𝒙 𝟔
= 𝐥𝐢𝐦+ 𝒙𝟑 ((𝐥𝐧𝒙)𝟐 − 𝟐𝒍𝒏(𝒙) + 𝟏)
𝒙→𝟎
= 𝐥𝐢𝐦+ 𝒙(𝒙𝐥𝐧𝒙)𝟐 − 𝟐𝒙𝟑 𝒍𝒏(𝒙) + 𝒙𝟑 = 𝟎
𝒙→𝟎
𝑪𝒂𝒓 𝐥𝐢𝐦+(𝒙𝐥𝐧𝒙)𝟐 = 𝟎 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦+𝒙𝟑 𝒍𝒏(𝒙)
𝒙→𝟎 𝒙→𝟎
𝟑 b) Déduire que la courbe (𝓒) admet deux
= 𝟎 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦+𝒙 = 𝟎
𝒙→𝟎 points d’inflexion dont on déterminera les
Donc f est dérivable à droite de 0 et 𝒇𝒅 ′(𝟎) = 𝟎 abscisses
Interprétation géométrique :La courbe (𝓒) On a 𝒇′′ s’annule et change de signe
admet une demi-tangente horizontale à 𝟓
𝒆𝒏 𝒆 𝟔 𝒆𝒕 𝒆𝒏 𝟏 donc (𝓒) admet deux points
droite du point O(0 ;0) 𝟓
d’inflexion d’abscisses 𝒆𝟔 et 𝟏
5) a) Construire la courbe (𝓒) b) Construire (𝓒𝐠 ) la courbe représentative

de 𝐠 dans le même repère (𝑶, 𝒊⃗ , 𝒋⃗ )
➢ Si 𝒙 ∈ [𝟎; +∞[ on a 𝐠(𝒙) = 𝒇(|𝒙|) = 𝒇(𝒙)
donc la courbe (𝓒𝐠 ) est confondue avec la
courbe (𝓒) de f sur [𝟎; +∞[
➢ Et on a la fonction g est paire donc (𝓒𝐠 ) est
symétrique par rapport à la droite (𝑶𝒚)
b) En utilisant la courbe (𝓒), déterminer le

nombre de solutions de l’équation
𝒙𝟐 (𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏) = −𝟏
L’équation 𝒙𝟐 (𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏) = −𝟏 est définit si
𝒙 ∈ ]𝟎, +∞[
𝒆
De plus on a 𝒙𝟐 (𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏) < 𝟎 donc ln x−𝟏 < 𝟎 7) a) On pose 𝑰 = ∫𝟏 𝒙𝟒 (𝐥𝐧𝒙 − 𝟏) 𝒅𝒙 , en
donc 𝟎 < 𝒙 < 𝒆 utilisant une intégrale par partie , montrer
Soit 𝒙 ∈ ]𝟎, 𝒆[ 𝟔−𝒆𝟓
que 𝑰=
𝒙𝟐 (𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏) = −𝟏 ⇔ 𝒙𝟐 (𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏) = −𝟏 𝟐𝟓
𝟏
⇔ 𝒙𝟒 (𝐥𝐧𝒙 − 𝟏)𝟐 = 𝟏 𝐮(𝐱) = 𝐥𝐧𝐱 − 𝟏 𝐮′ (𝐱) =
𝒙
⇔ 𝒇(𝒙) = 𝟏 Posons{ ′( ) 𝟒 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 { 𝟓
𝐯 𝐱 =𝐱 𝐯 (𝐱 ) =
𝐱
Donc le nombre de solutions de l’équation 𝒆
𝟓
est le nombre de points d’intersection de(𝓒) 𝑰 = ∫ 𝒙𝟒 (𝐥𝐧𝒙 − 𝟏)

avec la droite d’équation 𝒚 = 𝟏 dans ]𝟎, 𝒆[ 𝟏
𝐞
𝐱𝟓 𝐞𝟏 𝐱𝟓
D’où l’équation 𝒙𝟐 (𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏) = −𝟏 admet = [ 𝟓 (𝒍𝒏𝒙 − 𝟏)] − ∫𝟏 𝒙 ×
𝟏 𝟓
𝐝𝐱
deux solutions 𝟏 𝟏 𝐞
On considère la fonction 𝐠 définit sur ℝ par = 𝟎 − (− ) − ∫ 𝐱 𝟒 𝐝𝐱
𝟓 𝟓 𝟏
𝐠(𝒙) = 𝒇(|𝒙|) 𝟏 𝟏 𝐱𝟓
𝐞
a) Montrer que la fonction 𝐠 est pair = − [ ]

𝟓 𝟓 𝟓 𝟏
Soit 𝒙 ∈ ℝ 𝟏 𝟏
On a −𝒙 ∈ ℝ = − (𝐞𝟓 − 𝟏)
𝟓 𝟐𝟓
𝐄𝐭 𝐨𝐧 𝐚 ∶ 𝐠(−𝒙) = 𝒇(|−𝒙|) 𝟓 − 𝐞𝟓 + 𝟏
=
= |−𝒙|𝟒 (𝐥𝐧|−𝒙| − 𝟏)𝟐 𝟐𝟓
= |𝒙|𝟒 (𝐥𝐧|𝒙| − 𝟏)𝟐 = 𝒇(|𝒙|) 𝟔−𝒆𝟓
=
𝟐𝟓
= 𝒈(𝒙)
Donc la fonction g est paire
b) On considère la fonction 𝒉 définit sur

l’intervalle ]𝟎, +∞[ par
𝒉(𝒙) = 𝒙𝟓 (𝐥𝐧𝒙 − 𝟏)𝟐
Vérifier que 𝒉′(𝒙) = 𝟓𝒇(𝒙) + 𝟐𝒙𝟒 (𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏)
𝟏
𝒉′(𝒙) = 𝟓𝒙𝟒 (𝐥𝐧𝒙 − 𝟏)𝟐 + 𝟐𝒙𝟓 × (𝒍𝒏𝒙 − 𝟏)
𝒙
𝟒
= 𝟓𝒇(𝒙) + 𝟐𝒙 (𝒍𝒏𝒙 − 𝟏)
𝒆 𝟏 𝟐
c) Déduire que ∫𝟏 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙 = − − 𝑰
𝟓 𝟓
On a 𝒉′(𝒙) = 𝟓𝒇(𝒙) + 𝟐𝒙𝟒 (𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏)
𝟏 𝟐
Donc 𝒇(𝒙) = 𝒉′(𝒙) − 𝟐𝒙𝟒 (𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏)
𝟓 𝟓
𝒆
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ ∫ 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙
𝟏
𝟏 𝒆
= ∫ 𝒉′(𝒙) 𝒅𝒙
𝟓 𝟏
𝟐 𝒆
− ∫ 𝟐𝒙𝟒 (𝐥𝐧 𝒙 − 𝟏) 𝒅𝒙
𝟓 𝟏
𝟏 𝟐
= [𝒉(𝒙)]𝐞𝟏 − 𝑰
𝟓 𝟓
𝟏 𝟐
= (𝟎 − 𝟏 ) − 𝑰
𝟓 𝟓
𝟏 𝟐
=− − 𝑰
𝟓 𝟓
d) Calculer l’air du domaine délimité par
la courbe (𝓒) et l’axe des abscisses et les
droites d’équations 𝒙 = 𝟏 et 𝒙 = 𝒆
On a (𝑪𝒇) est en dessus de (𝑶𝒙); 𝒚 = 𝒙 sur
l’intervalle [𝟏, 𝒆]
Donc ∀𝒙 ∈ [𝟏; 𝒆]: |𝐟(𝐱)| = 𝐟(𝐱)
𝒆
𝐀 = ∫ |𝐟(𝐱)|𝐝𝐱 × 𝐮. 𝐚
𝟏
𝐞 𝟏 𝟐
= ∫𝟏 𝐟(𝐱) 𝐝𝐱 × 𝐜𝐦𝟐 = (− − 𝑰) 𝐜𝐦𝟐
𝟓 𝟓
𝟓
𝟏 𝟐 𝟔−𝒆
= (− − ( )) 𝐜𝐦𝟐
𝟓 𝟓 𝟐𝟓
𝟐 𝒆𝟓 − 𝟔 𝟏
=( ( ) − )𝐜𝐦𝟐
𝟓 𝟐𝟓 𝟓
3
***** 1
Prof
Fayssal
Examen national de baccalauréat 2022

Session normale


Exercice 3 3 points
Calcul intégral 2 points
Exercice 4
9 points

Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct(𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗, 𝒌⃗⃗), on considère les
points 𝑨(𝟎, 𝟏, 𝟏), 𝑩(𝟏, 𝟐, 𝟎) et 𝑪(−𝟏, 𝟏, 𝟐)
1) a) Montrer que les points A ; B et C ne sont pas alignés
0,25
b) Montrer que ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ est un vecteur normal au plan (ABC)
𝒏 = 𝒊⃗ + 𝒌
0,25
0,5 c) En déduire que 𝒙 + 𝒛 − 𝟏 = 𝟎 est une équation cartésienne du plan (𝑨𝑩𝑪)
2) Soit (S) la sphère de centre Ω(𝟏, 𝟏, 𝟐) et de rayon 𝑹 = √𝟐
0,5 Déterminer une équation de la sphère (S)
0 ,5 3) Montrer que le plan (𝑨𝑩𝑪) est tangent à la sphère (S) au point A
4) On considère la droite (∆) passant par le point C et perpendiculaire au plan (𝑨𝑩𝑪)
0,25 a. Déterminer une représentation paramétrique de la droite (∆)
0,75 b. Montrer que la droite (∆) est tangente à la sphère (S) en un point D dont on
déterminera les cordonnées.
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé (𝑶, 𝒖 ⃗⃗), on considère le point
⃗⃗, 𝒗
A d’affixe 𝒂 = −𝟏 − 𝒊√𝟑, le point B d’affixe 𝒃 = −𝟏 + 𝒊√𝟑 et la translation t de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑨
0,25 1. Prouver que l’affixe du point D image du point B par la translation t est 𝒅 = −𝟐
𝟐𝝅
2. On considère la rotation R de centre D et d’angle ( ).
𝟑
0,5 Montrer que l’affixe du point C image du point B par la rotation R est 𝒄 = −𝟒
𝒃−𝒄
3. a. Ecrire le nombre sous forme trigonométrique.
𝒂−𝒄
0,5 𝒃−𝒄 𝟐 𝒄−𝒅
0,5 b. En déduire que ( ) =
𝒂−𝒄 𝒃−𝒅
4. Soient (ℾ) le cercle de centre D et de rayon 2, (ℾ′) le cercle de centre O et de rayon 4 et
M un point d’affixe z appartenant aux deux cercles (ℾ) et (ℾ′)
0,25 a. Vérifier que : |𝒛 + 𝟐| = 𝟐
0,5 b. Prouver que 𝒛 + 𝒛 = −𝟖 (remarquer que |𝒛| = 𝟒)
0,5 c. En déduire que les cercles (ℾ) et (ℾ′) se coupent en un point unique qu’on déterminera.
Exercice 3 ( 3points) :
Une urne contient dix boules : trois boules blanches, trois boules vertes et quatre boules
rouges indiscernables au toucher. On tire au hasard simultanément trois boules de l’urne.
0,75 𝟏
1. Montrer que 𝒑(𝑨) = ; où A est l’évènement « N’obtenir aucune boule rouge ».
𝟔
0,75
2. Calculer 𝒑(𝑩),où B l’évènement « Obtenir trois boules blanches ou trois boules vertes ».
𝟏
0,75 3. Montrer que 𝒑(𝑪) = ; où C est l’évènement « Obtenir exactement une boule rouge».
𝟐
0,75 4. Calculer 𝒑(𝑫) ; où D est l’évènement « Obtenir au moins deux boules rouges ».
On considère la fonction h définie sur ℝ par : 𝒉(𝒙) = (𝒙 + 𝟏)𝒆𝒙
1.a. Vérifier que 𝒙 ↦ 𝒙𝒆𝒙 est une primitive de la fonction h sur ℝ ; puis calculer
𝟎
𝑰 = ∫−𝟏 𝒉(𝒙)𝒅𝒙
1
b. A l’aide d’une intégration par parties calculer
𝟎
1 𝑱 = ∫−𝟏(𝒙 + 𝟏)𝟐 𝒆𝒙 𝒅𝒙
Problème (9points) :
On considère la fonction numérique f définie sur ℝ par :
𝒙 𝟐
𝒇(𝒙) = 𝒙 (𝒆𝟐 − 𝟏)
Soit (C) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗) (unité : 1cm)
0,5 1. Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) et 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙)
𝒙→+∞ 𝒙→−∞
𝒇(𝒙)
0,5 2. Calculer 𝐥𝐢𝐦 et interpréter géométriquement le résultat
𝒙→+∞ 𝒙
3. a. Montrer que la droite (∆) d’équation 𝒚 = 𝒙 est asymptote à la courbe (C) au
0,75 voisinage de −∞
b. Etudier le signe de (𝒇(𝒙) − 𝒙) pour tout x de ℝ et en déduire la position relative
0,5
de la courbe (C) et la droite (∆)
𝒙 𝟐 𝒙 𝒙
0,25 4. a. Montrer que 𝒇′ (𝒙) = (𝒆𝟐 − 𝟏) + 𝒙𝒆𝟐 (𝒆𝟐 − 𝟏) pour tout x de ℝ
𝒙
b. Vérifier que 𝒙 (𝒆𝟐 − 𝟏) ≥ 𝟎 pour tout x de ℝ puis en déduire le signe de la
0,5
fonction dérivée 𝒇′ sur ℝ
0,5 c. Dresser le tableau des variations de la fonction f sur ℝ
𝟏 𝒙
5. a) Montrer que 𝒇′′ (𝒙) = 𝒆𝟐 𝒈(𝒙) ; où
0,5 𝒙
𝟐
𝒈(𝒙) = (𝟐𝒙 + 𝟒)𝒆 − 𝒙 − 𝟒,𝟐 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝒙 𝐝𝐞 ℝ

b) A partir de la courbe ci-contre de la
fonction g, déterminer le signe de 𝒈(𝒙) sur
0,75 ℝ (remarque : 𝒈(𝜶) = 𝟎)
c) Etudier la concavité de la courbe (C) et
déterminer les abscisses des deux points
0,5
d’inflexions.
6) Construire la courbe (C) dans le repère
1
(𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗)
(On prend : 𝐥𝐧(𝟒) ≅ 𝟏, 𝟒 ; 𝜶 ≅ −𝟒, 𝟓 et
𝒇(𝜶) = −𝟑, 𝟓)
0,5 7) a) Montrer que la fonction f admet une
fonction réciproque 𝒇−𝟏 définie sur ℝ
0,5 b) Calculer (𝒇−𝟏 )′(𝐥𝐧 𝟒)
8) Soit (𝒖𝒏 ) la suite numérique définie par :

𝒖𝟎 = 𝟏 et 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒇(𝒖𝒏 ) pour tout n de ℕ
a) Montrer par récurrence que 𝟎 < 𝒖𝒏 < 𝐥𝐧 𝟒 pour tout n de ℕ
0 ,5
b) Montrer que la suite (𝒖𝒏 ) est décroissante
0,25
c) En déduire que la suite (𝒖𝒏 ) est convergente
0,25
0,75 d) Calculer la limite de la suite (𝒖𝒏 )
5 23F Normale 2022
Correction de l’exercice 1 (3 points) : Donc (𝑨𝑩𝑪): 𝟏 × 𝒙 + 𝟎 × 𝒚 + 𝟏 × 𝒛 + 𝒅 = 𝟎

Dans l’espace rapporté à un repère Donc (𝑨𝑩𝑪): 𝒙 + 𝒛 + 𝒅 = 𝟎
orthonormé direct(𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗, ⃗𝒌⃗), on considère Et on a 𝑨(𝟎, 𝟏, 𝟏) ∈ (𝑨𝑩𝑪) donc on remplace
les points 𝑨(𝟎, 𝟏, 𝟏), 𝑩(𝟏, 𝟐, 𝟎) et 𝑪(−𝟏, 𝟏, 𝟐) les coordonnées de A dans 𝒙 + 𝒛 + 𝒅 = 𝟎
1) a) Montrer que les points A ; B et C ne donc 𝟎 + 𝟏 + 𝒅 = 𝟎 donc 𝒅 = −𝟏
sont pas alignés D’où (𝑨𝑩𝑪): 𝒙 + 𝒛 − 𝟏 = 𝟎
Rappel : Condition de colinéarité de deux 2. Soit (S) la sphère de centre Ω(𝟏, 𝟏, 𝟐) et de
vecteurs rayon 𝑹 = √𝟐
Soient ⃗𝑼 ⃗⃗(𝒙; 𝒚; 𝒛) 𝒆𝒕 ⃗𝑽⃗(𝒙′ ; 𝒚′ ; 𝒛′ )deux vecteurs a) Déterminer une équation de la sphère (S)
⃗𝑼
⃗⃗ 𝒆𝒕 ⃗𝑽⃗ sont colinéaires si ∆𝒙 = ∆𝒚 = ∆𝒛 = 𝟎 Soit 𝑴(𝒙; 𝒚; 𝒛) ∈ (𝑺)
𝟐
𝒚 𝒚′ 𝒙 𝒙′ Donc (𝑺): (𝒙 − 𝟏)𝟐 + (𝒚 − 𝟏)𝟐 + (𝒛 − 𝟐)𝟐 = √𝟐
∆𝒙 = | | ; ∆𝒚 = | 𝒙 𝒙′ | 𝒆𝒕 ∆𝒛 = | |
𝒛 𝒛′ 𝒛 𝒛′ 𝒚 𝒚′ D’où (𝑺): (𝒙 − 𝟏)𝟐 + (𝒚 − 𝟏)𝟐 + (𝒛 − 𝟐)𝟐 = 𝟐
𝟏 −𝟏 b) Montrer que le plan (𝑨𝑩𝑪) est tangent à
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On a 𝑨𝑩 ( 𝟏 ) et 𝑨𝑪 ( 𝟎 ), donc (S) au point A
−𝟏 𝟏 Rappel :: DISTANCE D’UN POINT à UN PLAN
𝟏 𝟎
Donc ∆𝒙 = | |=𝟏≠𝟎 Soient (𝑷) : 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄𝒛 + 𝒅 = 𝟎
−𝟏 𝟏
Donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑨𝑩 𝒆𝒕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑪 ne sont pas un plan et A(𝒙𝑨 ; 𝒚𝑨 ; 𝒛𝑨 ) un point de
colinéaires donc les points A et B et C ne La distance de point A au plan(𝑷) est :
sont pas alignes | 𝒂𝒙𝑨 + 𝒃𝒚𝑨 + 𝒄𝒛𝑨 + 𝒅|
𝒅(𝑨; (𝑷)) =
D’où les points A ; B et C ne sont pas alignés √𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 + 𝒄𝟐
| 𝟏 + 𝟐 − 𝟏| 𝟐
b) Montrer que ⃗⃗⃗⃗ 𝒏 = 𝒊⃗ + ⃗𝒌⃗ est un vecteur 𝒅(Ω; (𝑨𝑩𝑪) = = = √𝟐 = 𝑹
normal au plan (ABC) √𝟏𝟐 + 𝟎𝟐 + 𝟏𝟐 √𝟐
De plus 𝑨 ∈ (𝑨𝑩𝑪) et 𝑨 ∈ (𝑺)
𝑨𝑩 𝒆𝒕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑪 ne sont pas
Donc le plan (𝑨𝑩𝑪) est tangent à (S) en A
colinéaires donc sont des vecteurs
4. On considère la droite (∆) passant par le
directeurs du plan (ABC) donc il suffit de
point C et perpendiculaire au plan (𝑨𝑩𝑪)
montrer que :
a. Déterminer une représentation
𝒏 ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝒏 ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 𝒆𝒕 ⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑪
paramétrique de la droite (∆)
𝟏 𝟏
⃗⃗⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒏 𝑨𝑩 = (𝟎) . ( 𝟏 ) = 𝟏 − 𝟏 = 𝟎 La droite (∆) et perpendiculaire au plan
𝟏 −𝟏 (𝑨𝑩𝑪) donc le vecteur𝒏 ⃗⃗(𝟏; 𝟎; 𝟏) est directeur
𝑫𝒐𝒏𝒄 ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒏 ⊥ 𝑨𝑩 à la droite (∆)
𝟏 −𝟏 Soit 𝑴(𝒙; 𝒚; 𝒛) ∈ (∆)
𝒏 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗. 𝑨𝑪 = (𝟎) . ( 𝟎 ) = −𝟏 + 𝟏 = 𝟎 𝒙 = −𝟏 + 𝟏 × 𝒕
( )
𝟏 𝟏 (∆) : { 𝒚 = 𝟏 + 𝟎 × 𝒕 , 𝒕 ∈ 𝑰𝑹
𝑫𝒐𝒏𝒄 ⃗⃗⃗⃗ 𝒏 ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑪 𝒛=𝟐+𝟏×𝒕
𝒙 = −𝟏 + 𝒕
D’où ⃗⃗⃗⃗ 𝒏 = 𝒊⃗ + ⃗𝒌⃗ est un vecteur normal au Donc (∆): { 𝒚 = 𝟏
(𝒕 ∈ 𝑰𝑹)
est une
plan (ABC) 𝒛=𝟐+𝒕
b. En déduire que 𝒙 + 𝒛 − 𝟏 = 𝟎 est une représentation paramétrique de la droite (∆)
équation cartésienne du plan (𝑨𝑩𝑪)
Soit 𝑴(𝒙; 𝒚; 𝒛) ∈ (𝑨𝑩𝑪)
On a le vecteur 𝒏⃗⃗(𝟏, 𝟎, 𝟏) est normale au
plan (𝑨𝑩𝑪)
6 23F Normale 2022
b. Montrer que la droite (∆) est tangente à Solution de l’exercice 02 (3 Points )

la sphère (S) en un point D dont on On considère le point A d’affixe
déterminera les cordonnées. 𝒂 = −𝟏 − 𝒊√𝟑, le point B d’affixe
Rappel : Position relative d’une sphère et 𝒃 = −𝟏 + 𝒊√𝟑 et la translation t de vecteur
une droite ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑨
1. Prouver que l’affixe du point D image du
Soit (S) une sphère de centre 𝛀 et d rayon R point B par la translation t est 𝒅 = −𝟐
𝒆𝒕 (∆) la droite passant par le point A et de Rappel :de vecteur 𝒖 ⃗⃗(𝒛𝒖⃗⃗ )
vecteur directeur⃗⃗⃗⃗
𝑼(𝜶; 𝜷; 𝜸). Pour Soit M’(z’) l’image de point M(z) par
déterminer les cordonnées des points translation 𝑻𝒖⃗⃗ de vecteur 𝒖
⃗⃗ d’affixe 𝒛𝒖⃗⃗
d’intersections de sphère (S) et la droite (∆) l’écriture complexe du translation 𝑻𝒖⃗⃗
on résoudre le système suivant : 𝑻𝒖⃗⃗ (𝑴) = 𝑴′ ⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐌𝐌′ = ⃗𝑼 ⃗⃗
′
⇔ 𝒛 = 𝒛 + 𝒛𝒖⃗⃗
𝒙 = 𝒙𝑨 + 𝜶𝒕 𝒕⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
; (𝒕 ∈ 𝑰𝑹) 𝑶𝑨 𝑩 = 𝐃 ⇔ 𝐁𝐃 = 𝑶𝑨
(∆): {𝒚 = 𝒚𝑨 + 𝜷𝒕
{ ⇔ 𝐝−𝐛=𝒂
𝒛 = 𝒛𝑨 + 𝜸𝒕
⇔ 𝐝=𝒂+𝒂
(𝑺) : (𝒙 − 𝒙𝛀 )𝟐 + (𝒚 − 𝒚𝛀 )𝟐 + (𝐳 − 𝒛𝛀 )𝟐 = 𝑹𝟐 ⇔ 𝐝 = −𝟐
Soit 𝑫(𝒙; 𝒚; 𝒛) ∈ (∆) ∩ (𝑺) 2. On considère la rotation R de centre D et
𝟐𝝅
𝒙 = −𝟏 + 𝒕 d’angle ( ).
𝟑
(∆): { 𝒚 = 𝟏 ; (𝒕 ∈ 𝑰𝑹) Montrer que l’affixe du point C image du
Donc { point B par la rotation R est 𝒄 = −𝟒
𝒛=𝟐+𝒕
(𝑺) : (𝒙 − 𝟏)𝟐 + (𝒚 − 𝟏)𝟐 + (𝐳 − 𝟐)𝟐 = 𝟐 Rappel :Soit M’(z’) l’image du point M(z) par
la Rotation R de centre 𝜴(𝝎) 𝒆𝒕 𝒅′ 𝒂𝒏𝒈𝒍𝒆 𝜽
Donc
l’écriture complexe de la Rotation R est
(−𝟏 + 𝒕 − 𝟏)𝟐 + (𝟏 − 𝟏)𝟐 + (𝟐 + 𝐭 − 𝟐)𝟐 = 𝟐
𝛀𝐌 = 𝛀𝐌′
Donc (𝒕 − 𝟐)𝟐 + 𝒕𝟐 − 𝟐 = 𝟎 ( ) ′
𝑹 𝑴 = 𝑴 ⇔ {̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝛀𝐌 𝛀𝐌′ ) ≡ 𝜽[𝟐𝝅]
Donc 𝒕𝟐 − 𝟒𝐭 + 𝟒 + 𝒕𝟐 − 𝟐 = 𝟎 ⇔ 𝒛′ − 𝝎 = 𝒆𝒊𝜽 (𝒛 − 𝝎)
Donc 𝟐𝒕𝟐 − 𝟒𝐭 + 𝟐 = 𝟎 𝟐𝝅
𝑹(𝑩) = 𝐂 ⇔ 𝒄 − 𝒅 = 𝒆𝒊 𝟑 (𝒃 − 𝒅)
Donc 𝟐(𝒕 − 𝟏)𝟐 = 𝟎 donc 𝒕 − 𝟏 = 𝟎 𝟐𝝅
⇔ 𝒄 = 𝒆𝒊 𝟑 (𝒃 − 𝒅) + 𝒅
Donc 𝒕 = 𝟏
𝟏
𝒙 = −𝟏 + 𝒕 ⇔ 𝒄 = (−𝟏 + 𝒊√𝟑)(−𝟏 + 𝒊√𝟑 + 𝟐) − 𝟐
On remplace 𝒕 = 𝟏 donc { 𝒚 = 𝟏 , on 𝟐
𝒛=𝟐+𝒕 𝟏
𝒙=𝟎 ⇔ 𝒄 = (−𝟏 + 𝒊√𝟑)(𝟏 + 𝒊√𝟑) − 𝟐
𝟐
trouve :{𝒚 = 𝟏 𝟏
𝒛=𝟑 ⇔ 𝒄 = (−𝟑 − 𝟏) − 𝟐
𝟐
Donc la droite (∆) est tangente à la sphère (S) ⇔ 𝒄 = −𝟒
en un point D(0 ;1 ;3)
7 23F Normale 2022
3. a. Ecrire le nombre
𝒃−𝒄
sous forme Solution de l’exercice 03 (3 Points )
𝒂−𝒄
L’univers 𝛀 associé
trigonométrique.
à cette expérience
√𝟑 𝟏 B R R R R
𝒃 − 𝒄 𝟑 + 𝒊√𝟑 𝟑√𝟑 ( 𝟐 + 𝟐 𝒊) aléatoire est
= =
𝒂 − 𝒄 𝟑 − 𝒊√𝟑 𝟑√𝟑 (√𝟑 − 𝟏 𝒊) l’ensemble des
B B V V V
𝒊
𝝅
𝟐 𝟐
combinaisons de n
𝒆 𝟔 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 trois boules parmi
= 𝝅 = 𝒆𝒊(𝟔+𝟔) = 𝒆𝒊𝟑 = (𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 )
𝒆 −𝒊
𝟔 𝟑 𝟑 dix boules
𝒃−𝒄 𝟐 𝒄−𝒅 Donc le nombre des possibilités est
b. En déduire que ( ) = 𝟏𝟎×𝟗×𝟖
𝟐𝝅 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀) = 𝑪𝟑𝟏𝟎 = = 𝟏𝟐𝟎
On a 𝑹(𝑩) = 𝐂 ⇔ 𝒄 − 𝒅 = 𝒆𝒊 𝟑 (𝒃 − 𝒅) , 𝟑×𝟐
𝟏
𝒄−𝒅 𝒊
𝟐𝝅 1. Montrer que 𝒑(𝑨) = ; où A est
donc =𝒆 𝟑 𝟔
𝒃−𝒅
𝝅 𝟐
l’évènement « N’obtenir aucune boule
𝝅
𝒃−𝒄 𝟐
𝒃−𝒄 𝒊
Et on a 𝒂−𝒄 = 𝒆 𝟑 donc (𝒂−𝒄) = (𝒆 𝟑 ) 𝒊 rouge ».
𝟔×𝟓×𝟒
𝒃−𝒄 𝟐 𝟐𝝅
𝒊𝟑 D𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨) = 𝑪𝟑𝟔 = = 𝟐𝟎
Donc (𝒂−𝒄) = 𝒆 𝟑×𝟐
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨)
𝒃−𝒄 𝟐 𝒄−𝒅 𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑 ( 𝑨) =
D’où ( ) = 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀)
4. Soient (ℾ) le cercle de centre D et de rayon 𝟐𝟎 𝟏
= =
2, (ℾ′) le cercle de centre O et de rayon 4 et M 𝟏𝟐𝟎 𝟔
un point d’affixe z appartenant aux deux 2. Calculer 𝒑( 𝑩 ) ; où B est l’évènement
cercles (ℾ) et (ℾ′) « Obtenir trois boules blanches ou trois
a. Vérifier que : |𝒛 + 𝟐| = 𝟐 boules vertes ».
𝑴(𝒛) ∈ (ℾ) ⇔ 𝐌𝐃 = 𝟐 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑩) = 𝑪𝟑𝟑 + 𝑪𝟑𝟑 = 𝟏 + 𝟏 = 𝟐
⇔ |𝒛 − (−𝟐)| = 𝟐 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑩)
𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝑩) =
⇔ |𝒛 + 𝟐| = 𝟐 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀)
b. Prouver que 𝒛 + 𝒛 = −𝟖 (remarquer 𝟐 𝟏
= =
que |𝒛| = 𝟒) 𝟏𝟐𝟎 𝟔𝟎
𝟏
|𝒛 + 𝟐| = 𝟐 ⇔ |𝒛 + 𝟐|𝟐 = 𝟒 3. Montrer que 𝒑(𝑪) = ; où C est
𝟐
⇔ (𝒛 + 𝟐)(𝒛 ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
+ 𝟐) = 𝟐 l’évènement « Obtenir exactement une
⇔ (𝒛 + 𝟐)(𝒛̅ + 𝟐) = 𝟒 boule rouge». (𝑹 ; 𝑹 ̅ ;̅̅̅̅
𝑹)
⇔ 𝐳𝒛̅ + 𝟐(𝒛 + 𝒛̅) + 𝟒 = 𝟒 ⇔ 𝐳𝒛̅ + 𝟐(𝒛 + 𝒛̅) = 𝟎 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑪) = 𝑪𝟏 × 𝑪𝟐 = 𝟒 × 𝟏𝟓 = 𝟔𝟎
𝟒 𝟔
Et on a 𝑴 ∈ (ℾ′ ) 𝑪𝒂𝒓𝒅 (𝑪 )
𝑫𝒐𝒏𝒄 |𝒛| = 𝑶𝑴 = 𝟒 𝒅𝒐𝒏𝒄|𝒛|𝟐 = 𝟏𝟔 𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒑(𝑪) =
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀)
𝑫𝒐𝒏𝒄 𝐳𝒛̅ = 𝟏𝟔 𝟔𝟎 𝟏
D’où 𝐳𝒛̅ + 𝟐(𝒛 + 𝒛̅) = 𝟒 ⇔ 𝟏𝟔 + 𝟐(𝒛 + 𝒛̅) = 𝟒 = =
⇔ 𝒛 + 𝒛 = −𝟖 𝟏𝟐𝟎 𝟐
4. Calculer 𝒑(𝑫) ; où D est l’évènement
c. En déduire que les cercles (ℾ) et (ℾ′) se « Obtenir au moins deux boules rouges ».
coupent en un point unique qu’on L’événement contraire de D est A
déterminera. « N’obtenir aucune boule rouge » ou C
𝒛 + 𝒛 = −𝟖 ⇔ 𝟐𝐑𝐞(𝐳) = −𝟖 𝐝𝐨𝐧𝐜 𝐑𝐞(𝐳) = −𝟒 « Obtenir trois boules blanches ou trois
Et on a |𝒛| = 𝟒 donc la partie imaginaire de z boules vertes ».
et 0 donc 𝒛 = −𝟒 = 𝒄 𝟏 𝟏 𝟐
D’où les cercles (ℾ) et (ℾ′) se coupent en un 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝒑(𝑫 ̅ ) = 𝒑(𝑨) + 𝒑(𝑪) = + =
𝟔 𝟐 𝟑
point unique 𝑪(−𝟒) 𝟐 𝟏
𝑬𝒏𝒇𝒊𝒏 ∶ 𝒑(𝐃) = 𝟏 − 𝒑(𝑫 ̅) = 𝟏 − =
𝟑 𝟑
8 23F Normale 2022
Solution de l’exercice 04 (2Points ) Solution de problème (9 Points )

La fonction f définie sur ℝ par :
On considère la fonction h définie sur ℝ par : 𝒙 𝟐
𝒉(𝒙) = (𝒙 + 𝟏)𝒆𝒙 𝒇(𝒙) = 𝒙 (𝒆𝟐 − 𝟏)
1. Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) et 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙)
1.) Vérifier que 𝒙 ↦ 𝒙𝒆𝒙 est une primitive de 𝒙→+∞ 𝒙→−∞
𝒙 𝟐
la fonction h sur ℝ ; puis calculer 𝑰 = 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 𝒙 (𝒆 − 𝟏) 𝟐
𝟎 𝒙→+∞ 𝒙→+∞
∫−𝟏 𝒉(𝒙)𝒅𝒙. = +∞
𝒙
Soit 𝒙 ∈ ℝ, on pose 𝑯(𝒙) = 𝒙𝒆 𝒙 𝑪𝒂𝒓: 𝐥𝐢𝐦 𝒙 = +∞ 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦 𝒆𝟐 − 𝟏 = +∞
𝒙→+∞ 𝒙→+∞
𝒙 𝟐
La fonction H est dérivable sur ℝ est on a : 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 𝒙 (𝒆 − 𝟏) 𝟐
𝒙→−∞ 𝒙→−∞
′(
𝑯 𝒙) = 𝟏 × 𝒆 + 𝒙𝒆𝒙 𝒙 = −∞
𝑪𝒂𝒓: 𝐥𝐢𝐦 𝒙 = −∞ 𝒆𝒕
𝒙→−∞
= (𝒙 + 𝟏)𝒆𝒙 𝒙 𝟐
𝐥𝐢𝐦 (𝒆𝟐 − 𝟏) = (𝟎 − 𝟏)𝟐 = 𝟏
= 𝒉(𝒙) 𝒙→−∞
𝒇(𝒙)
2. Calculer 𝐥𝐢𝐦
et interpréter
Donc 𝒙 ↦ 𝒙𝒆𝒙 est une primitive de la fonction 𝒙→+∞ 𝒙
géométriquement le résultat
h sur ℝ 𝟐
𝒙
𝟎 𝒇(𝒙) 𝒙 (𝒆 𝟐 − 𝟏)
𝑰 = ∫ 𝒉(𝒙)𝒅𝒙 𝒙→+∞ 𝒙 𝒙→+∞ 𝒙
−𝟏 𝒙 𝟐
= 𝐥𝐢𝐦 (𝒆𝟐 − 𝟏) = +∞
𝒙→+∞
= [𝐇(𝐱)]𝟎−𝟏
Donc (𝑪𝒇 )admet branche parabolique de
= 𝑯(𝟎) − 𝑯(−𝟏) direction (𝑶𝒚 ) Au voisinage de +∞
3. a. Montrer que la droite (∆) d’équation
= 𝟎 − (−𝒆−𝟏 ) = 𝒆−𝟏
𝒚 = 𝒙 est asymptote à la courbe (C) au
𝟎
2) A l’aide I.P.P calculer 𝑱 = ∫−𝟏(𝒙 + 𝟏)𝟐 𝒆𝒙 𝒅𝒙 voisinage de −∞
𝒙 𝟐
𝐮(𝐱) = (𝒙 + 𝟏 )𝟐 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) − 𝒙 = 𝐥𝐢𝐦 𝒙 (𝒆𝟐 − 𝟏) − 𝒙
; Posons { 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 𝒙→−∞ 𝒙→−∞
𝐯 ′ (𝐱) = 𝐞 𝐱 𝒙 𝟐 𝒙
= 𝐥𝐢𝐦 𝒙 ((𝒆𝟐 ) − 𝟐𝒆𝟐 + 𝟏) − 𝒙
𝒙→−∞
𝐮′ (𝐱) = 𝟐(𝐱 + 𝟏)′ (𝐱 + 𝟏) = 𝟐(𝐱 + 𝟏) 𝒙 𝟐
{ 𝒙
𝐯(𝐱) = 𝐞 𝐱 = 𝐥𝐢𝐦 𝒙 [(𝒆𝟐 ) − 𝟐𝒆𝟐 + 𝟏 − 𝟏]
𝒙→−∞
𝒙 𝒙
Il s’ensuit donc : = 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒆𝟐 (𝒆𝟐 − 𝟐) = 𝟎
𝒙→−∞
𝒙 𝒙
𝟎 𝑪𝒂𝒓: 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒆 = 𝟎 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦 𝒆𝟐 = 𝟎
𝑱= ∫−𝟏(𝒙 )𝟐 𝒙
+ 𝟏 𝒆 𝒅𝒙 𝒙→−∞
𝟐
𝒙→−∞
Donc la droite (∆) d’équation 𝒚 = 𝒙 est
𝟎
= [(𝒙 + 𝟏 𝐞 )𝟐 𝐱 ]𝟎 − ∫ 𝟐(𝐱 + 𝟏)𝐞𝐱 𝐝𝐱 asymptote à la courbe (C) au voisinage de
−𝟏
−𝟏 −∞
b. Etudier le signe de (𝒇(𝒙) − 𝒙) pour tout
= 𝟏 − 𝟐𝐈
x de ℝ et en déduire la position relative de
= 𝟏 − 𝒆−𝟏 la courbe (C) et la droite (∆)
9 23F Normale 2022
𝒙
Soit 𝒙 ∈ ℝ b. Vérifier que 𝒙 (𝒆𝟐 − 𝟏) ≥ 𝟎 pour tout x de ℝ
𝒙 𝒙
𝒇(𝒙) − 𝒙 = 𝒙𝒆𝟐 (𝒆𝟐 − 𝟐) , d’après la question puis en déduire le signe de la fonction
précédente dérivée 𝒇′ sur ℝ
𝒙 𝒙
𝒇(𝒙) − 𝒙 = 𝟎 ⇔ 𝒙𝒆𝟐 (𝒆𝟐 − 𝟐) = 𝟎 Soit 𝒙 ∈ [𝟎; +∞[
𝒙
𝒙
𝒙≥𝟎 ⇔ ≥𝟎
⇔ 𝒙 = 𝟎 𝒐𝒖 (𝒆𝟐 − 𝟐) 𝟐
𝒙
𝒙
= 𝟎 𝒄𝒂𝒓 𝒆𝟐 > 𝟎 ⇔ 𝒆𝟐 ≥ 𝟏
𝒙
𝒙
⇔ 𝒙 = 𝟎 𝒐𝒖 𝒆 = 𝟐 𝟐
⇔ 𝒆𝟐 − 𝟏 ≥ 𝟎
𝒙
𝒙
⇔ 𝒙 = 𝟎 𝒐𝒖 𝒍𝒏( 𝒆 ) = 𝒍𝒏(𝟐 ) 𝟐
⇔ 𝒙(𝒆𝟐 − 𝟏) ≥ 𝟎
𝒙 Soit 𝒙 ∈ ]−∞; 𝟎]
⇔ 𝒙 = 𝟎 𝒐𝒖 = 𝒍𝒏(𝟐 ) 𝒙
𝟐 𝒙≤𝟎 ⇔ ≤𝟎
⇔ 𝒙 = 𝟎 𝒐𝒖 𝒙 = 𝟐𝒍𝒏(𝟐 ) 𝟐
𝒙
D’où le tableau suivant ⇔ 𝒆𝟐 ≤ 𝟏
𝒙
⇔ 𝒆𝟐 − 𝟏 ≤ 𝟎
𝒙
⇔ 𝒙(𝒆𝟐 − 𝟏) ≥ 𝟎
𝒙
D’où ∀𝒙 ∈ ℝ: 𝒙 (𝒆𝟐 − 𝟏) ≥ 𝟎
𝒙 𝒙 𝒙 𝟐
On a 𝒙 (𝒆𝟐 − 𝟏) ≥ 𝟎 et 𝒆𝟐 > 𝟎 et (𝒆𝟐 − 𝟏) ≥ 𝟎
D’où ∀𝒙 ∈ ℝ :
𝒙 𝟐 𝒙 𝒙
𝒇′(𝒙) = (𝒆𝟐 − 𝟏) + 𝒙𝒆𝟐 (𝒆𝟐 − 𝟏) ≥ 𝟎
Les points 𝑶(𝟎 ; 𝟎) et 𝑨(𝟐𝒍𝒏𝟐 ; 𝟐𝒍𝒏𝟐) sont des c. Dresser le tableau des variations de la
points d’intersections fonction f sur ℝ
4. a. Montrer que La fonction f est strictement croissante sur ℝ
𝒙 𝟐 𝒙 𝒙
x −∞ +∞
𝒇′ (𝒙) = (𝒆𝟐 − 𝟏) + 𝒙𝒆𝟐 (𝒆𝟐 − 𝟏) pour tout x
de ℝ 𝒇′ (𝒙) +
Soit 𝒙 ∈ ℝ +∞
La fonction f est dérivable sur ℝ comme 𝒇(𝒙)
−∞
composée de deux fonctions dérivables sur ℝ 𝒙
𝟏
′(
𝒙 𝟐 𝒙 𝒙 𝟏 5. a) Montrer que 𝒇′′ (𝒙) = 𝒆𝟐 𝒈(𝒙) ; où
𝒇 𝒙) = 𝟏 × (𝒆 − 𝟏) + 𝟐𝒙(𝒆 − 𝟏)′ (𝒆 − 𝟏)
𝟐 𝟐 𝟐
𝒙
𝟐
𝒙 𝟐 𝟏 𝒙 𝒙 𝒈(𝒙) = (𝟐𝒙 + 𝟒)𝒆 − 𝒙 − 𝟒 𝟐

= (𝒆𝟐 − 𝟏) + 𝟐 × 𝒙𝒆𝟐 (𝒆𝟐 − 𝟏) Soit 𝒙 ∈ ℝ
𝟐
𝒙 𝟐 𝒙 𝒙 𝒙 𝟐 𝒙 𝒙
′(
= (𝒆 − 𝟏) + 𝒙𝒆 (𝒆 − 𝟏)
𝟐 𝟐 𝟐 On a 𝒇 𝒙) = (𝒆𝟐 − 𝟏) + 𝒙𝒆𝟐 (𝒆𝟐 − 𝟏)
𝒙 𝟐 𝒙
= (𝒆𝟐 − 𝟏) + 𝒙 (𝒆𝒙 − 𝒆𝟐 )
𝒙 𝒙 𝟏 𝒙
′
𝒇′ (𝒙) = 𝟐(𝒆𝟐 − 𝟏)′ (𝒆𝟐 − 𝟏) + 𝟏 × (𝒆𝒙 − 𝒆𝟐 )
𝟏 𝒙
+ 𝒙(𝒆𝒙 − 𝒆𝟐 )
𝟐
10 23F Normale 2022
𝟏 𝒙 𝒙 𝟏 𝒙 𝒙 6) Construire la courbe (C) dans le repère

= 𝒆𝟐 (𝟐𝒆𝟐 − 𝟐) + 𝒆𝟐 (𝟐𝒆𝟐 − 𝟐)
𝟐 𝟐 (𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗) (On prend : 𝐥𝐧(𝟒) ≅ 𝟏, 𝟒 ; 𝜶 ≅ −𝟒, 𝟓
𝟏 𝒙 𝒙
et 𝒇(𝜶) = −𝟑, 𝟓)
+ 𝒆𝟐 𝒙(𝟐𝒆𝟐 − 𝟏)
𝟐
𝟏 𝒙 𝒙 𝒙 𝒙
= 𝒆𝟐 (𝟐𝒆𝟐 − 𝟐 + 𝟐𝒆𝟐 − 𝟐 + 𝟐𝒙𝒆𝟐 − 𝒙)
𝟐
𝟏 𝒙 𝒙
= 𝒆𝟐 ((𝟐𝒙 + 𝟒)𝒆𝟐 − 𝒙 − 𝟒 )
𝟐
𝟏
= 𝒈(𝒙)
𝟐
b) A partir de la courbe ci-contre de la
fonction g, déterminer le signe de 𝒈(𝒙) sur ℝ
(remarque : 𝒈(𝜶) = 𝟎)
D’après la courbe on a :
∀𝒙 ∈ ℝ: ]−∞; 𝜶]: 𝒈(𝒙) ≥ 𝟎
∀𝒙 ∈ ℝ: [𝜶; 𝟎]: 𝒈(𝒙) ≤ 𝟎
∀𝒙 ∈ ℝ: [𝜶; +∞[: 𝒈(𝒙) ≥ 𝟎
c) Etudier la concavité de la courbe (C) et
déterminer les abscisses des deux points
d’inflexions.
𝟏 𝒙
Soit 𝒙 ∈ ℝ on a 𝒇′′ (𝒙) = 𝒆𝟐 𝒈(𝒙) donc le signe
𝟐
de f’’ est celui de g
On a ∀𝒙 ∈ ℝ: ]−∞; 𝜶] ∪ [𝜶; +∞[: 𝒇′′(𝒙) ≥ 𝟎 donc
la fonction f est convexe ∪ sur l’intervalle
]−∞; 𝜶] et l’intervalle [𝜶; +∞[
Et on a ∀𝒙 ∈ ℝ: [𝜶; 𝟎]: 𝒇′′(𝒙) ≤ 𝟎 donc la

fonction f est concave ∩ sur l’intervalle[𝜶; 𝟎] ;
La fonction 𝒇′′ s’annule en 𝜶 et 0 en
changeant de signe
D’où les points d’abscisses 𝜶 ; 0 sont des
points d’inflexions de(C)
7) a) Montrer que la fonction f admet une b) Montrer que la suite (𝒖𝒏 ) est décroissante
fonction réciproque Soit n un entier naturel,
𝒇−𝟏 définie sur ℝ 𝑶𝒏 𝒂: (∀𝒙 ∈ ]𝟎; 𝒍𝒏 𝟒[): 𝒇(𝒙) − 𝒙 ≤ 𝟎
On a la fonction la fonction f est continue D’après 3)b)
sur ℝ car elle est dérivable sur ℝ et 𝒖𝒏 ∈ ]𝟎; 𝒍𝒏 𝟒[ d’après 8)a)
Et on a la fonction f est strictement Donc on pose 𝒙 = 𝒖𝒏
croissante sur ℝ On trouve 𝒇(𝒖𝒏 ) − 𝒖𝒏 ≤ 𝟎 donc 𝒇(𝒖𝒏 ) ≤ 𝒖𝒏
Donc la fonction f admet une fonction 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝒖𝒏+𝟏 ≤ 𝒖𝒏 ;
réciproque 𝒇−𝟏 définie sur D’où la suite (un) est décroissante
𝑱 = 𝒇(ℝ) = ℝ c) En déduire que la suite (𝒖𝒏 ) est
b) Calculer (𝒇−𝟏 )′(𝐥𝐧 𝟒) convergente
On a 𝒇(𝐥𝐧 𝟒) = 𝒍𝒏(𝟒) et La suite (un) est décroissante et minorée par
𝒇′(𝐥𝐧 𝟒) = 𝟏 + 𝟐 𝒍𝒏 𝟒 ≠ 𝟎 0 donc elle est convergente.
Donc (𝒇−𝟏 )′(𝐥𝐧 𝟒) =

𝟏 d) Calculer la limite de la suite (𝒖𝒏 )
𝒇′ (𝐥𝐧 𝟒)
• La fonction f est continue sur l’intervalle
𝟏
= ]𝟎; 𝒍𝒏 𝟒[ ; car elle est dérivable sur ]𝟎; 𝒍𝒏 𝟒[
𝟏 + 𝟐 𝒍𝒏 𝟒
8) Soit (𝒖𝒏 ) la suite numérique définie par : • 𝒇(]𝟎; 𝒍𝒏 𝟒[) = ]𝒇(𝟎); 𝒇(𝐥 𝐧 𝟒)[
𝒖𝟎 = 𝟏 et 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒇(𝒖𝒏 ) pour tout n de ℕ = ]𝟎; 𝒍𝒏 𝟒[ ⊂ ]𝟎; 𝒍𝒏 𝟒[
a) Montrer par récurrence que 𝟎 < 𝒖𝒏 < • 𝐮𝟎 = 𝟏 ∈ ]𝟎; 𝒍𝒏 𝟒[
𝐥𝐧 𝟒 pour tout n de ℕ • La suite (un) est convergente
➢ Pour n=0 on a 𝟎 < 𝒖𝟎 = 𝟏 < 𝒍𝒏 𝟒 Alors la limite de la suite (𝐮𝐧 ) est L la
La propriété est donc vraie pour n = 0 solution de l’équation 𝒇(𝒙) = 𝒙
➢ Soit n un entier naturel, 𝒇(𝒙) = 𝒙 ⟺ 𝒇(𝒙) − 𝒙 = 𝟎
Supposons que 𝟎 < 𝒖𝒏 < 𝒍𝒏 𝟒 et montrons ⟺ 𝒙 = 𝟎 𝒐𝒖 𝒙 = 𝐥 𝐧 𝟒 ,
que 𝟎 < 𝒖𝒏+𝟏 < 𝒍𝒏 𝟒. 𝒅′ 𝒂𝒑𝒓é𝒔 𝒍𝒂 𝒒𝒖𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏𝟑𝒃)
On sait que la fonction 𝒇 est strictement Et comme la suite (𝐮𝐧 ) est décroissante alors
croissante sur l’intervalle ]𝟎; 𝒍𝒏 𝟒[ et la limite de la suite (𝐮𝐧 ) est 0
𝟎 < 𝒖𝒏 < 𝒍𝒏 𝟒 , donc ;
𝟎 < 𝒖𝒏 < 𝟏 ⟹ 𝒇(𝟎) < 𝒇(𝒖𝒏 ) < 𝒇(𝒍𝒏 𝟒)
⟹ 𝟎 < 𝒖𝒏+𝟏 < 𝒍𝒏 𝟒
D'après le principe de récurrence, on a :
(∀𝒏 ∈ ℕ) 𝟎 ≤ 𝒖𝒏 ≤ 𝒍𝒏𝟒
10
***** 21
Prof
Fayssal

Session normale

Exercice 1 Equations 3 points

Exercice 2 Suite numériques 5 points
Nombres complexes
Exercice 3 5 points
Etude d’une fonction numérique 7 points
Problème

0,75 1) a) Résoudre dans ℝ l’équation : 𝒆𝟐𝒙 − 𝟒𝒆𝒙 + 𝟑 = 𝟎
0,75 b) Résoudre dans ℝ l’inéquation : 𝒆𝟐𝒙 − 𝟒𝒆𝒙 + 𝟑 ≤ 𝟎
0,75 c) Calculer 𝒍𝒊𝒎.
𝒆𝟐𝒙 −𝟒𝒆𝒙 +𝟑
𝒙→𝟎 𝒆𝟐𝒙 −𝟏
0,75 2) Montrer que l’équation 𝒆 + 𝒆 + 𝟒𝒙 = 𝟎 admet une solution dans l’intervalle

𝟐𝒙 𝒙
[−𝟏, 𝟎]
𝟏 𝑼𝒏
Soit (𝑼𝒏 ) la suite numérique définie par : 𝑼𝟎 = et 𝑼𝒏+𝟏 = pour tout 𝒏 de ℕ
𝟐 𝟑−𝟐𝑼𝒏
1) Calculer 𝑼𝟏
0,5 𝟏
0,75 2) Montrer par récurrence pour tout 𝒏 de ℕ que 𝟎 < 𝑼𝒏 ≤
𝟐
𝑼𝒏+𝟏 𝟏
3) a) Montrer pour tout 𝒏 de ℕ que <
𝑼𝒏 𝟐
0,5
b) En déduire la monotonie de la suite (𝑼𝒏 )
0,5 𝟏 𝒏+𝟏
4) a) Montrer pour tout 𝒏 de ℕ que 𝟎 < 𝑼𝒏 ≤ ( ) puis calculer la limite de la suite
𝟐
0,75 (𝑼𝒏 )
0,5 b) On pose 𝑽𝒏 = 𝒍𝒏(𝟑 − 𝟐𝑼𝒏 ) pour tout 𝒏 de ℕ, calculer 𝒍𝒊𝒎 𝑽𝒏
𝟏 𝟏
5) a) Vérifier pour tout 𝒏 de ℕ que − 𝟏 = 𝟑( − 𝟏)
𝑼𝒏+𝟏 𝑼𝒏
0,75
b) En déduire 𝑼𝒏 en fonction de 𝒏 pour tout 𝒏 de ℕ
0,75
0,5 1) Résoudre dans l’ensemble ℂ des nombres complexes, l’équation : 𝒛𝟐 − √𝟑𝒛 + 𝟏 = 𝟎
𝝅 𝟑 √𝟑
2) Soient les nombres complexes 𝒂 = 𝒆𝒊𝟔 et 𝒃 = 𝟐 + 𝒊 𝟐
0,5 a) Écrire 𝒂 sous la forme algébrique

0,5 b) Vérifier que 𝒂̅ 𝒃 = √𝟑
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (𝑶, 𝒖 ⃗⃗), on
⃗⃗, 𝒗
considère les points 𝑨, 𝑩 et 𝑪 d’affixes respectives 𝒂, 𝒃 et 𝒂̅
0,5 3) Montrer que le point 𝑩 est l’image du point 𝑨 par une homothétie 𝒉 de centre 𝑶
dont on déterminera le rapport.
4) Soient 𝒛 l’affixe d’un point 𝑴 du plan et 𝒛’ l’affixe du point 𝑴’ image de 𝑴 parla
𝝅
rotation 𝑹 de centre 𝑨 et d’angle
𝟐
0,5 a) Écrire 𝒛’ en fonction de 𝒛 et 𝒂
0,5 b) Soit 𝒅 l’affixe du point 𝑫 image de 𝑪 par la rotation 𝑹, montrer que 𝒅 = 𝒂 + 𝟏
0,5 c) Soit 𝑰 le point d’affixe le nombre 𝟏, montrer que 𝑨𝑫𝑰𝑶 est un losange.
√𝟑−𝟏
5) a) Vérifier que 𝒅 − 𝒃 = (𝟏 − 𝒊) en déduire un argument du nombre 𝒅 − 𝒃
0,5 𝟐
0,5 b) Écrire le nombre 𝟏 − 𝒃 sous forme trigonométrique.

0,5 c) Déduire une mesure de l’angle (𝑩𝑰 ̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑩𝑫)
‫الصفحة‬ SN 23F ‫ – الموضوع‬2021‫االمتحان الوطني الموجد التجريبي للباكالوريا – الدورة العادية‬ ‫فيصل‬.‫ذ‬
Soit la fonction 𝒇 définie sur [𝟎, +∞[ par : 𝒇(𝟎) = 𝟎 et 𝒇(𝒙) = 𝟐𝒙𝒍𝒏(𝒙) − 𝟐𝒙 si 𝒙 > 𝟎
Et (𝓒𝒇 ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗) ( unité: 𝟏𝒄𝒎 )
0,5 1) Montrer que 𝒇 est continue a droite au point 𝟎.

0,5 2) a) Calculer 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙)
𝒙→+∞
0,75 𝒇(𝒙)
b) Calculer 𝒍𝒊𝒎 puis interpréter géométriquement le résultat
𝒙→+∞ 𝒙
𝒇(𝒙)
0,5 3) a) Calculer 𝒍𝒊𝒎+ 𝒙
puis interpréter géométriquement le résultat
𝒙→𝟎
b) Calculer 𝒇′(𝒙) pour tout 𝒙 de ]𝟎, +∞[

0,25 c) Dresser le tableau de variations de la fonction 𝒇 sur[𝟎, +∞[
4) a) Résoudre dans l’intervalle ]𝟎, +∞[ les équations 𝒇(𝒙) = 𝟎 et 𝒇(𝒙) = 𝒙
0,5 𝟑
b) Construire et (𝓒𝒇 ) dans le repère (𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗). On prend 𝒆𝟐 = 𝟒. 𝟓
𝒆 𝟏+𝒆𝟐
5) a) En utilisant une intégration par parties, montrer que ∫𝟏 𝒙𝒍𝒏(𝒙) 𝒅𝒙 =
0,5 𝟒
𝒆
b) En déduire ∫𝟏 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙
0,5 6) a) Déterminer le minimum de 𝒇 sur ]𝟎, +∞[
𝒙−𝟏
b) En déduire pour tout 𝒙 de ]𝟎, +∞[ que 𝒍𝒏(𝒙) ≥
𝒙
7) Soit 𝒈 la restriction de la fonction 𝒇 à l’intervalle [𝟏, +∞[

a) Montrer que la fonction 𝒈 admet une fonction réciproque 𝒈−𝟏 définie sur un
0,75
intervalle 𝑱 qu’on déterminera.
b) Construire dans le même repère (𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗) la courbe représentative de la fonction
0,5
𝒈−𝟏
8) On considère la fonction 𝒉 défifnie sur ℝ par :
1
𝒉(𝒙) = 𝒙𝟑 + 𝟑𝒙 ; 𝒙 ≤ 𝟎
{
𝒉(𝒙) = 𝟐𝒙𝒍𝒏(𝒙) − 𝟐𝒙 ; 𝒙 > 𝟎
0 ,5
a) Étudier la continuité de 𝒉 au point 𝟎
0,25
b) Étudier la dérivabilité de la fonction 𝒉 à gauche au point 𝟎 puis
0,25
interpréter géométriquement le résultat.
0,75
c) La fonction 𝒉 est-elle dérivable au point 𝟎? justifier.
4 23F Normale 2021
Correction de l’exercice 1 (3 points) : c)Calculer 𝒍𝒊𝒎.

𝒆𝟐𝒙 −𝟒𝒆𝒙 +𝟑
𝒙→𝟎 𝒆𝟐𝒙 −𝟏
1) a) Résoudre dans ℝ l’équation :
𝒆𝟐𝒙 − 𝟒𝒆𝒙 + 𝟑 (𝒆𝒙 − 𝟏)(𝒆𝒙 − 𝟑)
(𝑬): 𝒆𝟐𝒙 − 𝟒𝒆𝒙 + 𝟑 = 𝟎 𝒍𝒊𝒎. = 𝒍𝒊𝒎 .
𝒙→𝟎 𝒆𝟐𝒙 − 𝟏 𝒙→𝟎 (𝐞 𝒙 )𝟐 − (𝟏 )𝟐
(𝑬) ⇔ 𝒆𝟐𝒙 − 𝟒𝒆𝒙 + 𝟑 = 𝟎 (𝒆𝒙 − 𝟏)(𝒆𝒙 − 𝟑)
= 𝒍𝒊𝒎.
⇔ (𝐞 𝒙 )𝟐 − 𝟒𝒆𝒙 + 𝟑 = 𝟎 𝒙→𝟎 (𝒆𝒙 − 𝟏)(𝒆𝒙 + 𝟏)
(𝒆𝒙 − 𝟑)
On pose : 𝐗 = 𝐞 𝒙 = 𝒍𝒊𝒎.
𝒙→𝟎 (𝒆𝒙 + 𝟏)
(𝑬) ⇔ 𝐗 𝟐 − 𝟒𝐗 + 𝟑 = 𝟎
−𝟐
Le discriminant de l’équation est ∆= 𝟒 > 𝟎 =
𝟐
Donc l’équation 𝑿𝟐 − 𝟑𝑿 + 𝟐 = 𝟎 admet = −𝟏
deux solutions dans ℝ sont : 2) Montrer que l’équation 𝒆𝟐𝒙 + 𝒆𝒙 + 𝟒𝒙 = 𝟎
𝑿 = 𝟏 𝒐𝒖 𝑿 = 𝟑 admet une solution dans l’intervalle [−𝟏, 𝟎]
Donc 𝐞 𝒙 = 𝟏 𝒐𝒖 𝐞 𝒙 = 𝟑 Considérons la fonction f définit sur [−𝟏, 𝟎]
Donc 𝒙 = 𝟎 𝒐𝒖 𝐱 = 𝒍𝒏(𝟑) Par : 𝒇(𝒙) = 𝒆𝟐𝒙 + 𝒆𝒙 + 𝟒𝒙
Donc 𝑺 = {𝒍𝒏(𝟑); 𝟎} La fonction f est continue sur [−𝟏, 𝟎] comme
b) Résoudre dans ℝ l’inéquation : sommes de trois fonctions continues sur
𝒆𝟐𝒙 − 𝟒𝒆𝒙 + 𝟑 ≤ 𝟎 l’intervalle [−𝟏, 𝟎]
(𝑬) ⇔ 𝒆𝟐𝒙 − 𝟒𝒆𝒙 + 𝟑 ≤ 𝟎 𝒇(−𝟏) = 𝒆−𝟐 + 𝒆−𝟏 − 𝟒
⇔ (𝒆𝒙 − 𝟏)(𝒆𝒙 − 𝟑) ≤ 𝟎 𝟏+𝒆−𝟒
= <𝟎
➢ Le tableau de signe de 𝐞 𝟐𝒙 − 𝟒𝐞 𝒙 + 𝟑 𝒆𝟐
𝒇(𝟎) = 𝒆𝟎 + 𝒆𝟎 − 𝟎
(𝒆𝒙 − 𝟏) ≤ 𝟎 ⇔ 𝒆𝒙 ≤ 𝟏
=𝟐>𝟎
⇔𝒙≤𝟎
Donc 𝒇(−𝟏) × 𝒇(𝟎) < 𝟎
(𝒆𝒙 − 𝟑) ≤ 𝟎 ⇔ 𝒆𝒙 ≤ 𝟑
D’où d’après TVI l’équation 𝒇(𝒙) = 𝟎
⇔ 𝒙 ≤ 𝒍𝒏(𝟑)
admet une solution dans l’intervalle [−𝟏, 𝟎]
x −∞ 𝟎 𝒍𝒏𝟑 +∞
Donc d’après TVI l’équation 𝒆𝟐𝒙 + 𝒆𝒙 + 𝟒𝒙 = 𝟎
𝒆𝒙 − 𝟏 − 𝟎 + +
admet une solution dans l’intervalle [−𝟏, 𝟎]
𝒆𝒙 − 𝟑 − − 𝟎 + +
𝐞 𝟐𝒙 − 𝟒𝐞 𝒙 + 𝟑 + 𝟎 − 𝟎 + +
Donc 𝑺 = [𝟎 ; 𝐥 𝐧(𝟑)]
5 23F Normale 2021
Correction de l’exercice 2 (5 points) : 3)a) Montrer pour tout 𝒏 de ℕ que

𝑼𝒏+𝟏
≤
𝟏
𝑼𝒏 𝟐
Soit (𝑼𝒏 ) la suite numérique définie par :
𝟏 𝑼𝒏 Soit n un entier naturel,
𝑼𝟎 = et 𝑼𝒏+𝟏 = pour tout 𝒏 de ℕ 1ère méthode : ( la différence)
𝟐 𝟑−𝟐𝑼𝒏
𝒖𝒏
1) Calculer 𝑼𝟏 𝑼𝒏+𝟏 𝟏 𝟑−𝟐𝑼𝒏 𝟏
𝑼𝟎 − = −
𝑼𝟏 = 𝒖𝒏 𝟐 𝒖𝒏 𝟐
𝟑 − 𝟐𝑼𝟎 𝟏 𝟏
𝟏 = −
𝟏 𝟑 − 𝟐𝑼𝒏 𝟐
= 𝟐 =
𝟑−𝟏 𝟒 𝟐 − 𝟑 + 𝟐𝑼𝒏
2) Montrer par récurrence pour tout 𝒏 de ℕ =
𝟑 − 𝟐𝑼𝒏
𝟏
que 𝟎 < 𝑼𝒏 ≤ −𝟏 + 𝟐𝑼𝒏
𝟐 =
𝟏 𝟏 𝟑 − 𝟐𝑼𝒏
➢ Pour n=0 on a 𝟎 < 𝒖𝟎 = ≤ qui est vrai 𝟏
𝟐 𝟐
On a 𝒖𝒏 ≤ donc 𝟐𝒖𝒏 ≤ 𝟏
➢ Soit 𝒏 ∈ ℕ 𝟐
𝟏 Donc 𝟐𝒖𝒏 − 𝟏 ≤ 𝟎 et on a 𝟑 − 𝟐𝑼𝒏 > 𝟎
Supposons que 𝟎 < 𝒖𝒏 ≤ et montrons que 𝑼 𝟏
𝟐
𝟏
Donc 𝒏+𝟏 − ≤ 𝟎
𝒖𝒏 𝟐
𝟎 < 𝒖𝒏 ≤ . 𝑼 𝟏
𝟐
𝟏 𝑼𝒏 𝟏 D’où (∀𝒏 ∈ ℕ); 𝒏+𝟏 ≤
𝒖𝒏 𝟐
∗ 𝒖𝒏+𝟏 − = −
𝟐 𝟑 − 𝟐𝑼𝒏 𝟐 2ème méthode : (l’encadrement)
𝟐𝒖𝒏 − (𝟑 − 𝟐𝒖𝒏 ) 𝟏
= On a 𝒖𝒏 ≤ donc 𝟑 − 𝟐𝒖𝒏 ≥ 𝟐
𝟐
𝟑 − 𝟐𝑼𝒏 𝟏 𝟏
𝟒𝒖𝒏 − 𝟑 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ ≤
= 𝟑 − 𝟐𝒖𝒏 𝟐
𝟑 − 𝟐𝑼𝒏 𝒖𝒏 𝟏
On a 𝒖𝒏 ≤
𝟏 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ ≤ 𝒖 ; 𝒄𝒂𝒓 𝒖𝒏 > 𝟎
𝟐 𝟑 − 𝟐𝒖𝒏 𝟐 𝒏
Donc −𝟐𝒖𝒏 ≥ −𝟏 𝟏
𝑫′ 𝒐𝒖 ∶ 𝒖𝒏+𝟏 ≤ 𝒖𝒏
Donc 𝟑 − 𝟐𝒖𝒏 ≥ 𝟐 𝟐
𝑼 𝟏
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝟑 − 𝟐𝑼𝒏 > 𝟎 D’où (∀𝒏 ∈ ℕ); 𝒏+𝟏 ≤
𝒖𝒏 𝟐
𝟏
On a 𝒖𝒏 ≤ b) En déduire la monotonie de la suite (𝑼𝒏 )
𝟐
Donc 𝟒𝒖𝒏 ≤ 𝟐 𝑺𝒐𝒊𝒕 𝒏 ∈ ℕ
Donc 𝟒𝒖𝒏 − 𝟑 ≤ −𝟏 𝟏
𝒐𝒏 𝒂 ∶ 𝒖𝒏+𝟏 ≤ 𝒖𝒏 𝒆𝒕 𝒖𝒏 > 𝟎
Donc 𝟒𝒖𝒏 − 𝟑 ≤ 𝟎 𝟐
𝟒𝒖𝒏 −𝟑 𝟏
𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ ≤𝟎 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝒖𝒏+𝟏 ≤ 𝒖𝒏 ≤ 𝒖𝒏
𝟑−𝟐𝑼𝒏 𝟐
Donc 𝒖𝒏+𝟏 − ≤ 𝟎
𝟏 𝑫𝒐𝒏𝒄 ∶ 𝒖𝒏+𝟏 ≤ 𝒖𝒏
𝟐
𝟏 Donc la suite (𝒖𝒏 )est décroissante
Donc 𝒖𝒏+𝟏 ≤ . (*) 4) Montrer pour tout 𝒏 de ℕ que
𝟐
** Et on a 𝒖𝒏 > 𝟎 𝒆𝒕 𝟑 − 𝟐𝑼𝒏 > 𝟎 𝟏 𝒏+𝟏
𝒖 𝟎 < 𝑼𝒏 ≤ ( ) puis calculer la limite de la
Donc 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒏 > 𝟎 (**) 𝟐
𝟑−𝟐𝑼𝒏
suite (𝑼𝒏 )
𝟏
De (*) et (**) on déduit que 𝟎 < 𝒖𝒏+𝟏 ≤ On a : (∀𝒏 ∈ ℕ) ; 𝟎 < 𝒖𝒏 il suffit de montrer
𝟐
➢ D'après le principe de récurrence, on a 𝟏
que 𝒖𝒏 ≤ ( )𝒏+𝟏
𝟏 𝟐
∀𝒏 ∈ ℕ : 𝟎 < 𝒖𝒏 ≤
𝟐
6 23F Normale 2021
1ère méthode : (par récurrence) b) On pose 𝑽𝒏 = 𝒍𝒏(𝟑 − 𝟐𝑼𝒏 ) calculer 𝒍𝒊𝒎 𝑽𝒏

𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝑶𝒏 𝒂 ∶ 𝒗𝒏 = 𝒍𝒏(𝟑 − 𝟐𝒖𝒏 ) = 𝒇(𝒖𝒏 )
➢ Pour n=0 on a 𝒖𝟎 = ≤ ( ) =
𝟐 𝟐 𝟐 𝑻𝒆𝒍 𝒒𝒖𝒆 𝒇: 𝒙 ⟼ 𝒍𝒏(𝟑 − 𝟐𝐱)
La propriété est donc vraie pour n = 0 On a la fonction f est continue en 0 et
➢ Soit n un entier naturel, 𝐥𝐢𝐦 𝒖𝒏 = 𝟎 ; Donc 𝐥𝐢𝐦 𝒗𝒏 = 𝒇(𝟎) = 𝒍𝒏(𝟑)
𝟏 𝒏+𝟏 𝒏→+∞ 𝒏→+∞
Supposons que 𝒖𝒏 ≤ ( ) montrons que 𝟏 𝟏
𝟐 5)a) Vérifier que − 𝟏 = 𝟑( − 𝟏)
𝑼𝒏+𝟏 𝑼𝒏
𝟏 𝒏+𝟐
𝒖𝒏+𝟏 ≤ ( ) . Soit n un entier naturel
𝟐
𝟏 𝒏+𝟏 𝟏 𝟏 𝒏+𝟐 𝟏 𝟏 𝟑 − 𝟐𝑼𝒏
On a 𝒖𝒏 ≤ ( ) donc 𝒖𝒏 ≤ ( ) − 𝟏 = 𝒖𝒏 − 𝟏 = −𝟏
𝟐 𝟐 𝟐 𝒖𝒏+𝟏 𝒖𝒏
Et on a d’aprés la question précédente 𝟑−𝟐𝑼𝒏
𝟏 𝟑 𝟐𝒖𝒏 𝟑 𝟏
𝒖𝒏+𝟏 ≤ 𝒖𝒏 = − −𝟏= − 𝟑 = 𝟑( − 𝟏)
𝟐 𝒖𝒏 𝒖𝒏 𝒖𝒏 𝒖𝒏
𝟏 𝟏 𝒏+𝟐 𝟏 𝟏
Donc 𝒖𝒏+𝟏 ≤ 𝒖𝒏 ≤ ( ) D’où (∀𝒏 ∈ ℕ) : − 𝟏 = 𝟑( − 𝟏)
𝟐 𝟐 𝒖𝒏+𝟏 𝒖𝒏
′
𝟏 𝒏+𝟐 b) En déduire 𝑼𝒏 en fonction de 𝒏
𝑫 𝒐𝒖: 𝒖𝒏+𝟏 ≤ ( )
𝟐 1ère méthode
➢ D'après le principe de récurrence, on a On a (∀𝒏 ∈ ℕ) :
𝟏
− 𝟏 = 𝟑(
𝟏
− 𝟏)
𝟏 𝒖𝒏+𝟏 𝒖𝒏
(∀𝒏 ∈ ℕ); 𝒖𝒏 ≤ ( )𝒏+𝟏 𝟏 𝟏
𝟐 Pour 𝒏 = 𝟎 on a − 𝟏 = 𝟑( − 𝟏)
2ème méthode : 𝒖𝟏 𝒖𝟎
𝟏 𝟏
On a ; (∀𝒏 ∈ ℕ): 𝒖𝒏+𝟏 ≤ 𝒖𝒏
𝟏 Pour 𝒏 = 𝟏 on a − 𝟏 = 𝟑( − 𝟏)
𝟐 𝒖𝟐 𝒖𝟏
Pour n=0 on a : 𝒖𝟏 ≤ 𝒖𝟎
𝟏 ………………..
𝟐 𝟏 𝟏
𝟏 Pour 𝒏 − 𝟐 on a − 𝟏 = 𝟑( − 𝟏)
Pour n=1 on a : 𝒖𝟐 ≤ 𝒖𝟏 𝒖𝒏−𝟏 𝒖𝒏−𝟐
𝟐 𝟏 𝟏
… Pour 𝒏 − 𝟏 on a − 𝟏 = 𝟑( − 𝟏)
𝒖𝒏 𝒖𝒏−𝟏
𝟏
Pour n-2 on a : 𝒖𝒏−𝟏 ≤ 𝒖𝒏−𝟐 En multipliant les égalités terme à terme
𝟐
𝟏 𝟏
Pour n-1 on a : 𝒖𝒏 ≤ 𝒖𝒏−𝟏
𝟏 Donc − 𝟏 = 𝟑𝒏 ( − 𝟏)
𝟐 𝒖𝒏 𝒖𝟎
𝟏 𝟏
On multiplie les inégalités terme à terme Donc − 𝟏 = 𝟑𝒏 (𝟐 − 𝟏) Donc = 𝟑𝒏 + 𝟏
𝒖𝒏 𝒖𝒏
car sont positives, on trouve : 𝟏
Donc (∀𝒏 ∈ ℕ) : 𝒖𝒏 = 𝒏
𝒖𝟏 × 𝒖𝟐 × … .× 𝒖𝒏−𝟏 × 𝒖𝒏 ≤ 𝟑 +𝟏
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 2ème méthode
𝒖𝟎 × 𝒖𝟏 × … .× 𝒖𝒏−𝟏 × 𝒖𝒏 𝟏
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 On pose : 𝒗𝒏 = − 𝟏 pour tout (𝒏 ∈ ℕ)
𝟏 𝒏 𝒖𝒏
C-à-dire : 𝒖𝒏 ≤ ( ) × 𝒖𝟎 Et on a (∀𝒏 ∈ ℕ) :
𝟏
− 𝟏 = 𝟑(
𝟏
− 𝟏)
𝟐
𝟏 𝒖𝒏+𝟏 𝒖𝒏
D’où (∀𝒏 ∈ ℕ); 𝟎 < 𝒖𝒏 ≤ ( )𝒏+𝟏 Donc (∀𝒏 ∈ ℕ): 𝒗𝒏+𝟏 = 𝟑 𝒗𝒏
𝟐
Déduite 𝐥𝐢𝐦 𝒖𝒏 . Donc (𝒗𝒏 ) est une suite géométrique et de
𝒏→+∞ 𝟏 𝟏
raison 𝟐 et 𝒗𝟎 = − 𝟏 = 𝟏 − 𝟏 = 𝟐 − 𝟏 = 𝟏
𝟏 𝒏+𝟏 𝒖𝟎
𝟐
𝑶𝒏 𝒂 ∶ (∀𝒏 ∈ ℕ); 𝟎 < 𝒖𝒏 ≤ ( )
𝟐 Donc 𝒗𝒏 = 𝒗𝟎 × (𝒒) 𝒏−𝟎
= (𝟑 )𝒏
𝟏 𝟏 𝒏+𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝑬𝒕 𝒐𝒏 𝒂 ∶ −𝟏 < < 𝟏 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝐥𝐢𝐦 ( ) =𝟎 𝒗 𝒏 = − 𝟏 ⇒ = 𝒗 𝒏 + 𝟏 ⇒ 𝒖 𝒏 =
𝟐 𝒏→+∞ 𝟐 𝒖𝒏 𝒖𝒏 𝒗𝒏 + 𝟏
Donc d’prés théorème d’encadrement on a : 𝟏
⇒ 𝒖𝒏 = 𝒏
, 𝒄𝒂𝒓 𝒗𝒏 = (𝟑)𝒏
𝐥𝐢𝐦 𝒖𝒏 = 𝟎 (𝟑 ) + 𝟏
𝒏→+∞
7 23F Normale 2021
Correction de l’exercice 3 (5 points) : 4) Soient 𝐳 l’affixe d’un point 𝐌 du plan et 𝐳’

1) Résoudre dans l’ensemble ℂ l’équation : l’affixe du point 𝐌’ image de 𝐌 parla
𝛑
𝐳 𝟐 − √𝟑𝐳 + 𝟏 = 𝟎 rotation 𝐑 de centre 𝐀 et d’angle
𝟐
𝚫 = (−√𝟑)𝟐 − 𝟒 × 𝟏 × 𝟏 = −𝟏 < 𝟎 a) Écrire 𝐳’ en fonction de 𝐳 et 𝐚
Alors l’équation (𝐄) deux racines complexes 𝐑(𝐌) = 𝐌’ ⇔ 𝐳 ′ − 𝐚 = 𝐞𝐢𝛉 (𝐳 − 𝐚)
𝛑
distinctes conjuguées 𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟐 𝐝𝐨𝐧𝐧é𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫 ∶ ⇔ 𝐳 ′ − 𝐚 = 𝐞𝐢𝟐 (𝐳 − 𝐚)
𝐳𝟏 =
√𝟑+𝐢
=
√𝟑
+ 𝐢
𝟏
et 𝐳𝟐 =
√𝟑 𝟏
− 𝐢 ⇔ 𝐳 ′ = 𝐢(𝐳 − 𝐚) + 𝐚
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
b) Soit 𝐝 l’affixe du point 𝐃 image de 𝐂 par la
𝐒={
√𝟑 𝟏
+ 𝐢 ;
√𝟑 𝟏
− 𝐢} rotation 𝐑, montrer que 𝐝 = 𝐚 + 𝟏
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝛑 𝟐) 𝐑(𝐂) = 𝐃 ⇔ 𝐝 = 𝐢(𝐜 − 𝐚) + 𝐚
2) Soient les nombres complexes 𝐚 = 𝐞𝐢𝟔 et ⇔ 𝐝 = 𝐢(𝐚̅ − 𝐚) + 𝐚
𝟑 √𝟑
𝐛= +𝐢 ⇔ 𝐝 = 𝐢(
√𝟑 𝟏
− 𝐢−
√𝟑 𝟏
− 𝐢) + 𝐚
𝟐 𝟐
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
a) Écrire 𝐚 sous la forme algébrique ⇔ 𝐝 = 𝐢(−𝐢) + 𝐚
𝛑 𝛑 𝛑 √𝟑 𝟏 ⇔𝐝 =𝟏+𝐚
𝐚 = 𝐞𝐢𝟔 = 𝐜𝐨𝐬 ( ) + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 ( ) = + 𝐢
𝟔 𝟔 𝟐 𝟐 c) Soit 𝐈 le point d’affixe le nombre 𝟏,
b) Vérifier que 𝐚̅𝐛 = √𝟑 montrer que 𝐀𝐃𝐈𝐎 est un losange.
√𝟑 𝟏 𝟑 √𝟑 𝐝=𝟏+𝐚⇔𝐝−𝐚=𝟏−𝟎
𝐚̅𝐛 = ( − 𝐢)( + 𝐢 )
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝐀𝐃 = ⃗⃗⃗⃗⃗
⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐎𝐈
√𝟑 𝟏 √𝟑 𝟏
Donc 𝐀𝐃𝐈𝐎 est un parallélogramme
= √𝟑( − 𝐢)( + 𝐢 )
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 Et on a 𝐀𝐃 = |𝐝 − 𝐚| = |𝟏 − 𝟎| = 𝟏
𝟐
√𝟑 𝟏 𝟐 Et 𝐃𝐈 = |𝟏 − 𝐝| = |−𝐚| = |𝐚| = 𝟏
= √𝟑( ( ) + ( ) )
𝟐 𝟐 Donc 𝐀𝐃 = 𝐃𝐈
𝟑 𝟏 Donc 𝐀𝐃𝐈𝐎 est un losange
= √𝟑( + ) = √𝟑
𝟒 𝟒 √𝟑−𝟏
a) Vérifier que 𝐝 − 𝐛 = (𝟏 − 𝐢) en
Dans le plan complexe rapporté à un repère 𝟐
orthonormé direct (𝐎, 𝐮 ⃗⃗, 𝐯⃗⃗), on considère les déduire un argument du nombre 𝐝 − 𝐛
points 𝐀, 𝐁 et 𝐂 d’affixes respectives 𝐚, 𝐛 et 𝐚̅ √𝟑 𝟏 𝟑 √𝟑
𝐝−𝐛=𝐚+𝟏−𝐛= + 𝐢+𝟏− − 𝐢
3) Montrer que le point 𝐁 est l’image du 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
√𝟑 𝟏 𝟏 √𝟑
point 𝐀 par une homothétie 𝐡 de centre 𝐎 = + 𝐢− − 𝐢
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
dont on déterminera le rapport. √𝟑 − 𝟏 √𝟑 − 𝟏
𝛑 𝛑
= −( )𝐢
𝐚 = 𝐞𝐢𝟔 ⟹ √𝟑𝐚 = √𝟑𝐞𝐢𝟔 𝟐 𝟐
√𝟑 𝟏 √𝟑 − 𝟏
⟹ √𝟑𝐚 = √𝟑( + 𝐢) =( ) (𝟏 − 𝐢 )
𝟐 𝟐 𝟐
( )
⟹ √𝟑 𝐚 − 𝟎 = 𝐛 − 𝟎 √𝟑 − 𝟏 𝟏 𝟏
= √𝟐 ( )( − 𝐢)
⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐎𝐁 = √𝟑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐎𝐁 𝟐 √𝟐 √𝟐
Donc le point 𝐁 est l’image du point 𝐀 par √𝟑 − 𝟏 𝛑 𝛑
une homothétie 𝐡 de centre 𝐎 et de rapport = √𝟐 ( ) (𝐜𝐨𝐬 (− ) + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 (− ))
𝟐 𝟒 𝟒
𝛑
√𝟑 Donc 𝐚𝐫𝐠(𝐝 − 𝐛) ≡ − [𝟐𝛑]
𝟒
8 23F Normale 2021
b) Écrire le nombre 𝟏 − 𝐛 sous forme 𝒇(𝒙) 𝟐𝒙𝒍𝒏(𝒙) − 𝟐𝒙

trigonométrique. 𝒍𝒊𝒎 = 𝒍𝒊𝒎
𝒙→+∞ 𝒙 𝒙→+∞ 𝒙
𝟑 √𝟑 𝟐𝒙(𝒍𝒏(𝒙) − 𝟏)
𝟏−𝐛=𝟏− − 𝐢 = 𝒍𝒊𝒎
𝟐 𝟐 𝒙→+∞ 𝒙
𝟏 √𝟑 = 𝒍𝒊𝒎 𝟐(𝒍𝒏(𝒙) − 𝟏) = +∞
=− − 𝐢 𝒙→+∞
𝟐 𝟐
𝛑 𝛑
= 𝐜𝐨𝐬 (𝛑 + ) + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 (𝛑 + ) Donc (𝑪𝒇 )admet branche parabolique de
𝟑 𝟑
𝟒𝛑 𝟒𝛑 direction (𝑶𝒚 ) Au voisinage de +∞
= 𝐜𝐨𝐬 ( ) + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 ( ) 𝒇(𝒙)
𝟑 𝟑 3) a) Calculer 𝒍𝒊𝒎+ puis interpréter
c) Déduire une mesure de l’angle (𝐁𝐈 ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗)
, 𝐁𝐃
𝒙→𝟎 𝒙
𝐝−𝐛 géométriquement le résultat

̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗, 𝐁𝐃
(𝐁𝐈 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗) ≡ 𝐚𝐫𝐠( )[𝟐𝛑]
𝟏−𝐛 𝒇(𝒙) 𝟐𝒙𝒍𝒏(𝒙) − 𝟐𝒙
≡ 𝐚𝐫𝐠(𝐝 − 𝐛) − 𝐚𝐫𝐠(𝟏 − 𝐛)[𝟐𝛑] 𝒍𝒊𝒎+ = 𝒍𝒊𝒎+
𝒙→𝟎 𝒙 𝒙→𝟎 𝒙
𝛑 𝟒𝛑
≡− − [𝟐𝛑] 𝟐𝒙(𝒍𝒏(𝒙) − 𝟏)
𝟒 𝟑 = 𝒍𝒊𝒎+
𝟏𝟗𝛑 𝒙→𝟎 𝒙
≡− [𝟐𝛑] 𝒙→+∞
𝟏𝟐
= 𝒍𝒊𝒎+ 𝟐(𝒍𝒏(𝒙) − 𝟏) = −∞
𝒙→𝟎
Correction de problème (7 points) : Donc f est non dérivable à droite en 0
Soit la fonction 𝒇 définie sur [𝟎, +∞[ par :
Interprétation géométrique
𝒇(𝟎) = 𝟎 et 𝒇(𝒙) = 𝟐𝒙𝒍𝒏(𝒙) − 𝟐𝒙 si 𝒙 > 𝟎
Donc (𝑪) admet une demi-tangente
Et (𝓒𝒇 ) sa courbe représentative dans un verticale au point O dirigée vers le bas
repère orthonormé (𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗) ( unité: 𝟏𝒄𝒎 ) b) Calculer 𝒇′(𝒙) pour tout 𝒙 de ]𝟎, +∞[
La fonction f est dérivable sur ]𝟎, +∞[ car
1) Montrer que 𝒇 est continue a droite au
c’est un produits et somme des fonctions
point 𝟎. dérivables sur ]𝟎, +∞[
𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = 𝒍𝒊𝒎+ 𝟐𝒙𝒍𝒏(𝒙) − 𝟐𝒙 = 𝟎 = 𝒇(𝟎) Soit 𝒙 de ]𝟎, +∞[
𝒙→𝟎+ 𝒙→𝟎
𝒇′(𝒙) = (𝟐𝒙𝒍𝒏(𝒙) − 𝟐𝒙)′
Car𝒍𝒊𝒎+ 𝒙𝒍𝒏(𝒙) = 𝟎 𝟏
𝒙→𝟎
= (𝟐𝒍𝒏(𝒙) + 𝟐𝒙 × ) − 𝟐 × 𝟏
Donc 𝒇 est continue a droite au point 𝟎. 𝒙
= (𝟐𝒍𝒏(𝒙) + 𝟐) − 𝟐 = 𝟐𝒍𝒏(𝒙)
2) a) Calculer 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) c) Dresser le tableau de variations de la
𝒙→+∞
fonction 𝒇 sur[𝟎, +∞[
𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = 𝒍𝒊𝒎 𝟐𝒙𝒍𝒏(𝒙) − 𝟐𝒙
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ Soit 𝒙 de ]𝟎, +∞[
= 𝒍𝒊𝒎 𝟐𝒙(𝒍𝒏(𝒙) − 𝟏) On a 𝒇′ (𝒙) = 𝟐𝒍𝒏(𝒙) , qui s’annule et change
𝒙→+∞
= +∞ de signe en 1
Car 𝒍𝒊𝒎 𝒍𝒏(𝒙) = +∞ et 𝒍𝒊𝒎 𝟐𝒙 = +∞ 𝒙 𝟎 𝟏 +∞
𝒙→+∞ 𝒙→+∞
𝒇′ (𝒙) − 𝟎 +
𝒇(𝒙)
b) Calculer 𝒍𝒊𝒎 puis interpréter 𝟎 +∞
𝒙→+∞ 𝒙
𝒇(𝒙)
géométriquement le résultat
−𝟐
9 23F Normale 2021
4) a) Résoudre dans l’intervalle ]𝟎, +∞[ les Il s’ensuit donc :

équations 𝒇(𝒙) = 𝟎 et 𝒇(𝒙) = 𝒙 𝟏 𝟐 𝐞
𝐞
𝟏 𝐱𝟐
𝒇(𝒙) = 𝟎 ⟺ 𝟐𝒙𝒍𝒏(𝒙) − 𝟐𝒙 = 𝟎 𝒆𝒕 𝒙 > 𝟎
𝐈 = [𝐱 𝐥 𝐧(𝐱)]𝟏 − ∫ × 𝐝𝐱
𝟐 𝟏 𝐱 𝟐
⟺ 𝟐𝒙(𝒍𝒏(𝒙) − 𝟏) = 𝟎 𝒆𝒕 𝒙 > 𝟎 𝟏 𝟏 𝐞
⟺ (𝒍𝒏(𝒙) − 𝟏) = 𝟎 𝒄𝒂𝒓 𝒙 > 𝟎 = [𝐱 𝟐 𝐥𝐧(𝐱)]𝐞𝟏 − ∫ 𝐱 𝐝𝐱

𝟐 𝟐 𝟏
⟺ 𝒍𝒏(𝒙) = 𝟏 𝒄𝒂𝒓 𝒙 > 𝟎 𝐞
𝟏 𝟐 𝐞
𝟏 𝐱𝟐 𝐞𝟐 + 𝟏
⟺𝒙=𝒆 = [𝐱 𝐥𝐧(𝐱)]𝟏 − [ ] =
𝟐 𝟐 𝟐 𝟏 𝟒
Interprétation géométrique :
𝒆
(𝓒𝒇 ) coupe la droite (Ox) au point A(e ;0) b) En déduire ∫𝟏 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙
𝒆 𝒆
𝒇(𝒙) = 𝒙 ⟺ 𝟐𝒙𝒍𝒏(𝒙) − 𝟐𝒙 = 𝒙 𝒆𝒕 𝒙 > 𝟎
∫ 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙 = ∫ 𝟐𝒙𝒍𝒏(𝒙) − 𝟐𝒙 𝒅𝒙
⟺ 𝒙(𝟐𝒍𝒏(𝒙) − 𝟑) = 𝟎 𝒆𝒕 𝒙 > 𝟎 𝟏 𝟏
𝒆 𝒆
⟺ (𝟐𝒍𝒏(𝒙) − 𝟑) = 𝟎 𝒄𝒂𝒓 𝒙 > 𝟎
= 𝟐 ∫ 𝒙𝒍𝒏(𝒙) 𝒅𝒙 − ∫ 𝟐𝒙 𝒅𝒙
𝟑 𝟏 𝟏
⟺ 𝒍𝒏(𝒙) = 𝒄𝒂𝒓 𝒙 > 𝟎 𝒆
𝟐 𝐞
𝟑 = 𝟐 ∫ 𝒙𝒍𝒏(𝒙) 𝒅𝒙 − [𝐱𝟐 ]𝟏
⟺𝒙=𝒆 𝟐 𝟏
𝟐
Interprétation géométrique : 𝐞 +𝟏
= − 𝐞𝟐 + 𝟏
(𝓒𝒇 ) coupe la droite d’équation y=x au point 𝟐
𝟑 𝟑 𝐞 + 𝟏 − 𝟐𝐞𝟐 + 𝟐
𝟐
𝑩(𝒆𝟐 ; 𝒆𝟐 ) =
𝟐
b) Construire et (𝓒𝒇 ) dans le repère (𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗).
𝟑 − 𝐞𝟐
𝟑 =
On prend 𝒆𝟐 = 𝟒. 𝟓 𝟐
6) a) Déterminer le minimum de 𝒇 sur
]𝟎, +∞[
On a :
𝒙 𝟎 𝟏 +∞
𝒇′ (𝒙) − 𝟎 +
𝟎 +∞
𝒇(𝒙)
−𝟐
L a fonction 𝒇 s’annule est change de signe
′
en 1 donc 𝒇(𝟏) = −𝟐 est une valeur

minimale de f sur ]𝟎, +∞[
b) En déduire pour tout 𝒙 de ]𝟎, +∞[ que
𝒙−𝟏
𝒍𝒏(𝒙) ≥
𝒙
Soit 𝒙 de ]𝟎, +∞[
5) a) En utilisant une intégration par parties, On a −𝟐 est le minimum de f
𝒆 𝟏+𝒆𝟐 Donc 𝟐𝒙𝒍𝒏(𝒙) − 𝟐𝒙 ≥ −𝟐
montrer que ∫𝟏 𝒙𝒍𝒏(𝒙) 𝒅𝒙 =
𝟒 Donc 𝟐𝒙𝒍𝒏(𝒙) ≥ 𝟐𝒙 − 𝟐
′ (𝐱) 𝟏
𝐮(𝐱) = 𝐥𝐧 (𝐱) 𝐮 = Donc 𝒍𝒏(𝒙) ≥
𝟐𝒙−𝟐
𝐱
Posons { ′ 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 { 𝐱𝟐
𝟐𝒙
𝐯 (𝐱) = 𝐱 𝐯(𝐱) = 𝒙−𝟏
𝟐 Donc 𝒍𝒏(𝒙) ≥
𝒙
10 23F Normale 2021
7) Soit 𝒈 la restriction de la fonction 𝒇 à 8) On considère la fonction 𝒉 défifnie sur ℝ

l’intervalle [𝟏, +∞[ 𝒉(𝒙) = 𝒙𝟑 + 𝟑𝒙 ; 𝒙 ≤ 𝟎
par :{
a) Montrer que la fonction 𝒈 admet une 𝒉(𝒙) = 𝟐𝒙𝒍𝒏(𝒙) − 𝟐𝒙 ; 𝒙 > 𝟎
fonction réciproque 𝒈−𝟏 définie sur un a) Étudier la continuité de 𝒉 au point 𝟎
intervalle 𝑱 qu’on déterminera. On a f est continue à droite en 0
Car 𝒉(𝒙) = 𝒇(𝒙) et f est continue à droite en 0
On a ∀𝐱 ∈ [𝟏; +∞[; 𝒈(𝒙) = 𝐟(𝐱) 𝒍𝒊𝒎− 𝒇(𝒙) = 𝒍𝒊𝒎− 𝒙𝟑 + 𝟑𝒙
𝒙→𝟎 𝒙→𝟎
➢ La fonction g est continue sur [𝟏; +∞[.
=𝟎
car f est dérivable sur [𝟏; +∞[.
➢ La fonction g est strictement croissante = 𝒇(𝟎)
sur [𝟏; +∞[. car f est strictement Donc f est continue à gauche en 0
croissante est dérivable sur [𝟏; +∞[. D’où f est continue en O
Donc 𝒈 admet une fonction réciproque b) Étudier la dérivabilité de la fonction 𝒉 à
𝒈−𝟏 définie sur gauche au point 𝟎 puis interpréter
𝑱 = 𝒈([𝟏; +∞[) = [−𝟐; +∞[ géométriquement le résultat.
𝒇(𝐱) − 𝒇(𝟎) 𝒙𝟑 + 𝟑𝒙
b) Construire dans le même repère (𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗) 𝐥𝐢𝐦 = 𝐥𝐢𝐦−
𝐱→𝟎− 𝒙−𝟎 𝐱→𝟎 𝒙
la courbe représentative de la fonction 𝒈−𝟏 𝟐
𝒙(𝒙 + 𝟑)
= 𝐥𝐢𝐦−
Rappel : 𝐱→𝟎 𝒙
𝟐
Les courbes de h et de 𝐡−𝟏 sont symétriques = 𝐥𝐢𝐦−𝒙 + 𝟑
𝐱→𝟎
par rapport la droite d'équation y=x =𝟑∈ℝ
Donc f est dérivable à gauche en 0
Et 𝒇𝒈 ′ (𝟎) = 𝟑
Donc (𝑪) admet une demi-tangente (T) au
point O d’équation :
𝒚 = 𝒇𝒈 ′ (𝟎)(𝒙 − 𝟎) + 𝒇(𝟎)
Donc (𝑻): 𝒚 = 𝟑𝒙
c) La fonction 𝒉 est-elle dérivable au point 𝟎?
justifier.
La fonction h est non dérivable à droite en 0
car f n’est pas dérivable à droite en 0
Donc la fonction h n’est pas dérivable en 0
3
***** 1
Prof
Fayssal
Examen national de baccalauréat 2019 corrigé en détails

Session Rattrapage


Exercice 3 3 points
11 points
✓ 𝒍𝒏 désigne la fonction logarithme népérien.

‫الصفحة‬ SN 23F ‫ – الموضوع‬2019 ‫االمتحان الوطني الموجد التجريبي للباكالوريا – الدورة االستدراكية‬ ‫فيصل‬.‫ذ‬
Dans l’espace rapporté à un repère (𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗, ⃗𝒌⃗) orthonormé direct, on considère les
points 𝑨(𝟏, 𝟐, 𝟐), 𝑩(𝟑, −𝟏, 𝟔) et 𝑪(𝟏, 𝟏, 𝟑)
0,5 1) a) Montrer que les points A ; B et C ne sont pas alignés
0,5
b) Montrer que ⃗⃗⃗⃗
𝒏 (𝟏; −𝟐; −𝟐) est un vecteur normal au plan (ABC)
0,5
c) Vérifier que 𝒙 − 𝟐𝒚 − 𝟐𝒛 + 𝟕 = 𝟎 est une équation cartésienne du plan (𝑨𝑩𝑪)
2) Soient les points 𝑬(𝟓, 𝟏, 𝟒) et 𝑭(−𝟏, 𝟏, 𝟏𝟐) et (𝑺) l’ensemble des points 𝑴 vérifiant
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑬. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑭 = 𝟎 .
Montrer que (𝑺) est la sphère de centre Ω(𝟐, 𝟏, 𝟖) et de rayon 𝑹 = 𝟓
0,5
0,5 3) a) Calculer 𝒅(Ω, (𝑨𝑩𝑪)) distance du point Ω au plan (𝑨𝑩𝑪)
0,5 b) En déduire que le plan (𝑨𝑩𝑪) coupe la sphère (𝑺) selon un cercle 𝚪 de rayon 𝒓 = 𝟒
0,5 1) a) Résoudre dans ℂ l’ensemble des nombres complexes l’équation 𝒛𝟐 − 𝟑𝒛 + 𝟑 = 𝟎
𝟑 √𝟑
b) On pose𝒂 = + 𝒊 ,écrire 𝒂 sous forme trigonométrique
𝟐 𝟐
0,5 √𝟐
c) On considère le nombre complexe 𝒃 = (𝟏 + 𝒊), vérifier 𝒃𝟐 = 𝒊
0,5 𝟐
𝝅 𝝅
0,5 2) On pose 𝒉 = 𝐜𝐨𝐬 ( ) + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 ( ),montrer que 𝒉𝟒 + 𝟏 = 𝒂.
𝟏𝟐 𝟏𝟐
3) Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct (𝑶, 𝒖 ⃗⃗) , on
⃗⃗, 𝒗
𝝅
considére le point 𝑩 d’affixe 𝒃 et 𝑹 la rotation de centre 𝑶 et d’angle
𝟐
0,5 a) Soit 𝒄 l’affixe du point 𝑪 image du point 𝑩 par la rotation 𝑹. Montrer que 𝒄 = 𝒊𝒃
0,5 b) En déduire la nature du triangle 𝑶𝑩𝑪
Une urne contient une boule rouge, deux boules blanches et trois boules noires
indiscernables au toucher. On tire au hasard successivement et avec remise trois
boules de l’urne.
Soient les événements suivants :
A : ‘’Les trois boules tirées sont de même couleur’’
B : ‘’ Il n’y a aucune boule blanche parmi les boules tirées’’
C : ‘’Il y a exactement deux boules blanches parmi les boules tirées’’
𝟏 𝟖
1) Montrer que 𝒑(𝑨) = et 𝒑(𝑩) =
1+1 𝟔 𝟐𝟕
1 2) Calculer 𝒑(𝑪)
‫الصفحة‬ SN 23F ‫ – الموضوع‬2019 ‫االمتحان الوطني الموجد التجريبي للباكالوريا – الدورة االستدراكية‬ ‫فيصل‬.‫ذ‬

Première parie
𝒙−𝟐 𝟐
Soit f la fonction numérique définie sur ℝ∗ par : 𝒇(𝒙) = 𝟐 + 𝟖 ( ) 𝒆𝒙−𝟒
𝒙
Et (𝑪) sa courbe représentative dans un repére orthonormé (𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗) (unité :1 cm)
0,25
1) a) Vérifier que 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝟐 et interpréter le résultat géométriquement
𝒙→−∞
0,5 b) Vérifier que 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞ et interpréter le résultat géométriquement
𝒙→𝟎
0,5
2) a) Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙)
0,75 𝒙→+∞
b) Montrer que la courbe (𝑪) admet une branche parabolique de direction l’axe des
0,5 ordonnées au voisinage +∞
𝟖(𝒙−𝟐)(𝒙𝟐 −𝟐𝒙+𝟒)𝒆𝒙−𝟒
3) a) Montrer que 𝒇′ (𝒙) = pour tout 𝒙 ∈ ℝ∗
0,75 𝒙𝟑
0,5 b) Vérifier que pour 𝒙 de ℝ∗ , 𝒙 − 𝟐𝒙 + 𝟒 > 𝟎 𝟐
c) Montrer que la fonction 𝒇 et strictement décroissante sur ]𝟎, 𝟐] et strictement

0,5 croissant sur chacun des intervalles ]−∞, 𝟎] et [𝟐, +∞[
0,5 d) Dresser le tableau de variation de la fonction 𝒇 sur ℝ∗
4) Construire la courbe (𝑪) dans le repére (𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗)
1 𝟏
5) a) Vérifier que la fonction 𝑯: 𝒙 → 𝒆𝒙−𝟒 est une fonction primitive de la fonction
𝒙
0,5 𝒙−𝟏
𝒉: 𝒙 → 𝒙−𝟒
𝒆 sur [𝟐, 𝟒]
𝒙𝟐
(𝒙−𝟏)
b) Vérifier que 𝒇(𝒙) = 𝟐 + 𝟖𝒆𝒙−𝟒 − 𝟑𝟐 𝒆𝒙−𝟒 pour tout 𝒙 de ℝ∗
𝒙𝟐
𝟒
0,5 c) Calculer l’intégrale ∫𝟐 𝒆𝒙−𝟒 𝒅𝒙
0,5 d) Calculer en 𝒄𝒎𝟐 l’aire du domaine plan limité par (𝑪) l’axe (𝑶𝒙) et les droites
0,5 d’équation 𝒙 = 𝟐 et 𝒙 = 𝟒
Deuxième parie :
1) On considère la fonction 𝒈 définie sur [𝟐, 𝟒] par 𝒈(𝒙) = 𝟖(𝒙 − 𝟐)𝒆𝒙−𝟒 − 𝒙𝟐
0,25 a) Calculer 𝒈(𝟒)
b) Vérifier que pour tout 𝒙 de l’intervalle [𝟐, 𝟒] :
0,5 𝒈(𝒙) = −(𝒙 − 𝟐)𝟐 𝒆𝒙−𝟒 + 𝒙𝟐 (𝒆𝒙−𝟒 − 𝟏)
c) Vérifier que pour tout 𝒙 de l’intervalle [𝟐, 𝟒] :
0,5 𝒆𝒙−𝟒 − 𝟏 ≤ 𝟎 puis en déduire que pour tout x de l’intervalle [𝟐, 𝟒] : 𝒈(𝒙) ≤ 𝟎
𝒙−𝟐
2) a) En déduire que pour tout 𝒙 de l’intervalle [𝟐, 𝟒] : 𝒇(𝒙) − 𝒙 = ( ) 𝒈(𝒙)
0,5 𝒙𝟐
0,25 b) En déduire que pour tout 𝒙 de l’intervalle [𝟐, 𝟒] : 𝒇(𝒙) ≤ 𝒙

3) Soit (𝑼𝒏 ) la suite numérique définie par
𝑼𝟎 = 𝟑 𝒆𝒕 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒇(𝑼𝒏 ) et pour tout 𝒏 de ℕ
0,5 a) Montrer par récurrence que 𝟐 ≤ 𝑼𝒏 ≤ 𝟒 pour tout n de ℕ
0,5 b) Déterminer la monotonie de la suite (𝑼𝒏 ) et en déduire qu’elle est convergente
0,5 c) Calculer la limite de la suite (𝑼𝒏 )
Correction de l’exercice 1 (3 points) : 1) Soient les points 𝐸 (5,1,4) et 𝐹 (−1,1,12) et

Dans l’espace rapporté à un repère (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗, 𝑘⃗⃗ ) (𝑆) l’ensemble des points 𝑀 vérifiant
orthonormé direct, on considère les points ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 .
𝑀𝐸 . 𝑀𝐹
𝐴(1,2,2), 𝐵(3, −1,6) et 𝐶 (1,1,3)
4) a) Montrer que les points A ; B et C ne sont Montrer que (𝑆) est la sphère de centre Ω(2,1,8) et
de rayon 𝑅 = 5
pas alignés
2 0 M(𝑥; 𝑦; 𝑧) ∈ (𝐶) ⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐸 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐹 = 0
On a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 (−3) et 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (−1), donc
⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑀.𝐹𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
4 1
−3 − 1 𝑥−5 𝑥+1
Donc ∆𝑥 = | |=1≠0 ⇔ (𝑦 − 1 ) . ( 𝑦 − 1 ) = 0
4 1
𝑧−4 𝑧 − 12
Donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ne sont pas ⇔ (𝑥 − 5)(𝑥 + 1) + (𝑦 − 1)(𝑦 − 1) + (𝑧 − 4)(𝑧
colinéaires donc les points A et B et C ne sont pas
− 12) = 0
alignes ⇔ 𝑥 − 4𝑥 − 5 + (𝑦 − 1)2 + 𝑧 2 − 16𝑧 + 48 = 0
2
b) Montrer que ⃗⃗⃗⃗ 𝑛 (1; −2; −2) est un
⇔ 𝑥 2 − 4𝑥 + 4 + (𝑦 − 1)2 + 𝑧 2 − 16𝑧
vecteur normal au plan (ABC)
+ 64 = −48 + 5 + 4 + 64
Les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ne sont pas colinéaires ⇔ (𝑥 − 2)2 + (𝑦 − 1)2 + (𝑧 − 8)2 = 25
donc sont des vecteurs directeurs du plan (ABC)
Donc (𝑆): (𝑥 − 2)2 + (𝑦 − 1)2 + (𝑧 − 8)2 = 52
donc il suffit de montrer que :
Donc (𝑆) est la sphère de centre Ω(2,1,8) et de
𝑛 ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑛 ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶
1 2 rayon 𝑅 = 5
𝑛 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗. 𝐴𝐵 = (−2) . (−3) = 2 + 6 − 8 = 0 2) a) Calculer 𝑑(Ω, (𝐴𝐵𝐶 )) distance du point Ω
−2 4
𝐷𝑜𝑛𝑐 ⃗⃗⃗⃗ 𝑛 ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 au plan (𝐴𝐵𝐶 )
1 0 Rappel :: DISTANCE D’UN POINT à UN PLAN
⃗⃗⃗⃗.
𝑛 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (−2) . (−1) = 2 − 2 = 0
Soient (𝑃) : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 + 𝑑 = 0
−2 1 un plan et A(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ; 𝑧𝐴 ) un point de
𝐷𝑜𝑛𝑐 ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑛 ⊥ 𝐴𝐶 La distance de point A au plan(𝑃) est :
c) Vérifier que 𝑥 − 2𝑦 − 2𝑧 + 7 = 0 est une | 𝑎𝑥𝐴 + 𝑏𝑦𝐴 + 𝑐𝑧𝐴 + 𝑑 |
équation cartésienne du plan (𝐴𝐵𝐶) 𝑑(𝐴; (𝑃)) =
√𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2
Soit 𝑀(𝑥; 𝑦; 𝑧) ∈ (𝐴𝐵𝐶 ) On a Ω(2,1,8) et (P): x − 2y − 2z + 7 = 0 donc
1 | 2 − 2 − 16 + 7| 9
On a le vecteur 𝑛⃗⃗ (−2) est normale au plan d(Ω; (ABC) = = = √9
√1 2 + (−2)2 + (−2)2 √9
−2
(𝐴𝐵𝐶 ) b) En déduire que le plan (𝐴𝐵𝐶 ) coupe la sphère
Donc (𝐴𝐵𝐶 ): 𝑥 + (−2) × 𝑦 + (−2) × 𝑧 + 𝑑 = 0 (𝑆) selon un cercle Γ de rayon 𝑟 = 4
Donc 𝐴𝐵𝐶 : 𝑥 − 2𝑦 − 2𝑧 + 𝑑 = 0
( )
Et on a 𝐴(1,2,2) ∈ (𝐴𝐵𝐶 ) donc on remplace les On a d(Ω; (P)) = √9 < 𝑅 = 5
coordonnées de A dans 𝑥 − 2𝑦 − 2𝑧 + 𝑑 = 0 Donc le plan (P) coupe la sphère (S) suivant un
cercle (C) de rayon r de cercle (C ) est
donc 1 − 4 − 4 + 𝑑 = 0 donc 𝑑 = 7
D’où (𝐴𝐵𝐶 ): 𝑥 − 2𝑦 − 2𝑧 + 7 = 0 2
r = √𝑅2 − 𝑑 2 = √52 − √9 = √16 = 4
Solution de l’exercice 02 (3 Points )

1) a) Résoudre dans ℂ l’ensemble des nombres 4) Dans le plan complexe rapporté à un repère
complexes l’équation 𝑧 − 3𝑧 + 3 = 0 2
orthonormé direct (𝑂, 𝑢
⃗⃗, 𝑣⃗ ) , on considére le
On a : z − 3z + 3 = 0
2
point 𝐵 d’affixe 𝑏 et 𝑅 la rotation de centre
 = ( −3) − 4  1  3 = 9 − 12 = −3 = ( 3i )
2 2
𝜋
𝑂 et d’angle
2
Donc l’équation admet dans C deux
solutions : a) Soit 𝑐 l’affixe du point 𝐶 image du point 𝐵
3 − 3i 3 3 par la rotation 𝑅. Montrer que 𝑐 = 𝑖𝑏

Donc : z 1 = = − i et 𝜋
2 2 2
R(B) = C ⇔ c − o = ei 2 (b − o)
3 + 3i 3 3 𝜋 𝜋
z2 = = + i
2 2 2 ⇔ c = (cos + 𝑖sin )𝑏
2 2
 
Par suite, S =  3 − 3 i , 3 + 3 i  ⇔ c = 𝑖𝑏

2 2 2 2 

3
b) En déduire la nature du triangle 𝑂𝐵𝐶
√3
b) On pose𝑎 = + 𝑖 ,écrire 𝑎 sous forme
2 2 c
on a : c = ib  =i
trigonométrique b
c −0 OC
3 3 donc : = i =1 = 1  OC = OB par
b) On a a = + i b−0 OB
2 2
suite le triangle OBC est isocèle en O
√3 1 𝜋 𝜋
𝑎 = √3( + 𝑖) = √3(cos + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ) c − 0  
2 2 6 6 et on a : arg   = arg(i ) =  2 
𝜋 b − 0  2
= [√3, ]
6 

2) On considère le nombre complexe  (C O B )   2 
2 
√2
𝑏= (1 + 𝑖), vérifier 𝑏2 = 𝑖 Donc le triangle OBC est rectangle en O
2
2
On a : b = (1 + i )
2
Don :
2
 2  2 1 1
b =
2
(1 + i )  = (1 + i ) 2 = (1 + 2i − 1) = ( 2i ) = i
 2  4 2 2
 
𝜋 𝜋
3) On pose ℎ = cos ( ) + 𝑖 sin ( ),montrer que
12 12
ℎ4 + 1 = 𝑎.
𝜋 𝜋 𝜋
ℎ = cos + 𝑖sin = e𝑖12
12 12
𝜋 4 𝜋 𝜋
⇒ ℎ4 = (e𝑖12 ) = e𝑖4.12 = e𝑖 3
𝜋 𝜋 1 √3
= cos + 𝑖sin = + 𝑖
3 3 2 2
1 3 3 3
D’où : h 4 + 1 = + i +1 = + i
2 2 2 2
Solution de l’exercice 03 (3 Points ) Solution du problème (11 Points )

Une urne contient une Première parie :Soit f la fonction
boule rouge, deux numérique définie sur ℝ∗ par :
R
𝒙 − 𝟐 𝟐 𝒙−𝟒
boules blanches et 𝒇(𝒙) = 𝟐 + 𝟖 ( ) 𝒆
B B N N N 𝒙
trois boules noires n 1) a) Vérifier que 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝟐 et
𝒙→−∞
indiscernables au toucher. On tire au hasard interpréter le résultat géométriquement
successivement et avec remise trois boules de 𝑥 − 2 2 𝑥−4
lim 𝑓(𝑥) = lim (2 + 8 ( ) 𝑒 )
l’urne : L’univers Ω associé à cette expérience
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥
𝑥−2 2 𝑥
aléatoire est l’ensemble des arrangements de = lim (2 + 8 ( ) 𝑒 × 𝑒 −4 )
𝑥→−∞ 𝑥
trois boules parmi six boules =2+8×1×0
Donc le nombre des possibilités est = 2; 𝐶𝑎𝑟 lim 𝑒 𝑥 = 0
𝑥→−∞
𝐶𝑎𝑟𝑑 (Ω) = 63 = 6 × 6 × 6 = 216 Interprétation géométrique :
Soient les événements suivants : lim f ( x ) = 2 , donc la droite d’équation y = 2
x →−
1 8
1) Montrer que 𝑝(𝐴) = et 𝑝(𝐵) = est une asymptote horizontale à la courbe
6 27
(C f ) au voisinage de −
A : ‘’Les trois boules tirées sont de même
b) Vérifier que 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞ et interpréter
couleur’’ 𝒙→𝟎
le résultat géométriquement
(RRR) ou (BBB) ou (NNNN)
𝑥 − 2 2 𝑥−4
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝐶𝑎𝑟𝑑 (𝐴) = 13 + 23 + 33 = 36 lim𝑓(𝑥) = lim (2 + 8 ( ) 𝑒 )
𝑥→0 𝑥→0 𝑥
𝐶𝑎𝑟𝑑 (𝐴) 36 1
𝑃𝑎𝑟 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑝(𝐴) = = = = ′′2 + 8 × (+∞) × 𝑒 −4 ′′ = +∞
𝐶𝑎𝑟𝑑 (Ω) 216 6
𝑥−2 2 4
B : ‘’ Il n’y a aucune boule blanche parmi les 𝐶𝑎𝑟 lim ( ) = ′′ + ′′ = +∞
𝑥→0 𝑥 0
boules tirées’’ Interprétation géométrique :
𝐶𝑎𝑟𝑑 (𝐵) lim f ( x ) = + , donc la droite d’équation x = 0
x →0
𝐷𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝑝(𝐵) =
𝐶𝑎𝑟𝑑 (Ω) (l’axe des ordonnées) est une asymptote verticale
3
4 64 8 à la courbe (C f )
= = =
216 216 27
1) Calculer 𝑝(𝐶) 2) a) Calculons lim f ( x )
x →+
C : ‘’Il y a exactement deux boules blanches 𝑥 − 2 2 𝑥−4

lim 𝑓(𝑥) = lim (2 + 8 ( ) 𝑒 )
parmi les boules tirées’’ : (𝐵̅𝐵𝐵) ou (𝐵𝐵̅𝐵) ou 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥
2 2 𝑥
(𝐵𝐵𝐵̅) = lim (2 + 8 (1 − ) 𝑒 × 𝑒 −4 )
𝑥→+∞ 𝑥
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝐶𝑎𝑟𝑑 (𝐶 ) = 3(22 × 41 ) = 24
= ′′2 + 8 × 1 × (+∞)′′
𝐶𝑎𝑟𝑑 (𝐶 ) 24
𝑃𝑎𝑟 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑝(𝐶 ) = = = +∞
𝐶𝑎𝑟𝑑 (Ω) 216
2 2
𝐶𝑎𝑟 lim (1 − ) = 1 𝑒𝑡 lim 𝑒 𝑥 = +∞
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞
b) Montrons que la courbe (C f ) admet une c) Montrer que la fonction 𝒇 et strictement

branche parabolique de direction l’axe des décroissante sur ]𝟎, 𝟐] et strictement
ordonnées au voisinage de + croissant sur chacun des intervalles ]−∞, 𝟎]
On a : lim f ( x ) = + et [𝟐, +∞[
x →+
𝑓 (𝑥 ) 2 𝑥 − 2 2 𝑒 𝑥−4
lim = lim ( + 8 ( ) ) Pour tout x de IR* , on a :
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥 𝑥 8( x − 2 )( x 2 − 2x + 4 )e x −4 ( x − 2 ) 8( x 2 − 2x + 4 )e x −4
2 2 2 𝑒 𝑥 −4 f '( x ) = = 
x3 x x2
= lim ( + 8 (1 − ) 𝑒 )
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥 𝑥
= ′′0 + 8 × 1 × (+∞)𝑒 −4 ′′ = +∞ 8( x 2 − 2 x + 4 )e x − 4
Or :  0 donc le signe de f '( x )
x2
2 2 𝑒𝑥
𝐶𝑎𝑟 lim (1 − ) = 1 𝑒𝑡 lim = +∞ x−2
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 est celui de : et on a le tableau de signe
f (x) x
lim f ( x ) = + et lim = + , donc la courbe
suivant :
x →+ x →+ x
(C f ) admet une branche parabolique de direction
l’axe des ordonnées au voisinage de +
𝟖(𝒙−𝟐)(𝒙𝟐 −𝟐𝒙+𝟒)𝒆𝒙−𝟒
3) a) Montrer que 𝒇′ (𝒙) =
𝒙𝟑
pour tout 𝒙 ∈ ℝ ∗
Soit x  IR* ,
'
  x − 2 2 x − 4  ' 2
 x − 2   x − 2  x −4  x − 2  x −4 D’où : x  0, 2 , f '( x )  0 donc f est strictement
f '( x) =  2 + 8   e  = 8  2  x   x  e + 8  x  (e )'
  x         décroissante sur 0, 2
2
 x( x − 2 )' − x'( x − 2   x − 2  x − 4  x − 2 
x  ( − , 0   2, + ) f '( x )  0 donc strictement
x −4
= 16     x  e + 8  x  ( x − 4 )' e
 x 2
    
 x − ( x − 2   x − 2  x −4  x − 2  x −4
2 f est croissante sur chacun des intervalles
= 16     e + 8  e
 x 2
  x   x  −, 0 et  2,+
2
 2   x − 2  x −4  x − 2  x −4
= 16  2    x  e + 8 x  e d) Dressons le tableau de variation de la
x     
2( x − 2 ) x − 4 ( x − 2 )2 x −4
fonction f sur IR*
= 16 e + 8 e
x3 x2
 4( x − 2 ) x( x − 2 ) 2  x − 4 x − 0 2 +
= 8 + e
 x
3
x2 
f ' ( x) + - +
8 + + +
= 3  4( x − 2 ) + x( x − 2 ) 2  e x − 4 f (x )
x
= 3 ( x − 2 )( 4 + x( x − 2 ))  e x − 4
8 2 2
x
8
= 3 ( x − 2 )(x 2 − 2 x + 4 )  e x − 4
x
8( x − 2 )( x 2 − 2 x + 4 )e x − 4
D’où : f '( x ) =
x3
b)Vérifier que pour 𝒙 de ℝ∗ , 𝒙𝟐 − 𝟐𝒙 + 𝟒 > 𝟎
On a : x 2 − 2x + 4 = x 2 − 2x + 1 + 3 = ( x − 1) 2 + 3  0
Donc : x 2 − 2x + 4  0 pour tout x de IR*
6)Construire la courbe (𝑪) dans le repére (𝑶, 𝒊⃗, 𝒋⃗) ( x − 1) x − 4

D’où : f ( x ) = 2 + 8e x − 4 − 32 e
x2
c) Calculons l’intégrale
4

2
e x −4 dx
4 4 4 1 e2 −1
 e x −4dx =  ( x − 4 )' e x −4dx =  (e x −4 )'dx = e x −4  = e0 − e −2 = 1 −
4
=
2 2 2 2 e2 e2
d) Soit  l’aire, en cm2 , l’aire du domaine

plan limité par (C f ) , l’axe des abscisses
et les droites dont d’équations x = 2 et x = 4
= (
2
4
)
f ( x ) dx cm 2 or x  2, 4 , f ( x )  0
4 4 ( x − 1) x − 4
Donc :  = 2 f ( x )dx = 2 ( 2 + 8e x − 4 − 32 e )dx
x2
1
4) a) Vérifions que la fonction H : x → e x − 4 est ( x − 1) x − 4
x 4
 =  ( 2 + 8e x − 4 )dx − 32 
4
e dx
une fonction primitive de la fonction 2 2 x2
x −1 x −4
h:x → e sur l’intervalle  2, 4 4
x2  e x −4 
 =  2 x + 8e x − 4 − 32 
x 2
Soit x  2, 4 , on a : H( x ) = e x − 4 est dérivable
1 
x
sur IR* et on a :
' '
1  1
4
1
H'( x ) =  e x − 4  =   e x − 4 + ( e x − 4 )'  32 
 = 2x + e x −4 ( 8 − )  = 8 + ( 8 − 8 ) − ( 4 + e −2 ( 8 −16 )) = 8 − 4 + 8e −2 = 4 + 8e −2
x  x x  x 2
1 1
H'( x ) = − 2 e x − 4 + ( x − 4 )' e x − 4
x x D’où :  = ( 4 +
8
)cm 2
1 1  1 1 e 2
H'( x ) = − 2 e x − 4 + e x − 4 =  − 2 +  e x − 4
x x  x x
Deuxième partie :
 1 x  x −1
H'( x ) =  − 2 + 2  e x − 4 = 2 e x − 4 = h( x )
 x x  x 1. On considère la fonction numérique 𝑔
Donc : H est une primitive de la fonction h sur définie sur [2,4] par
 2 , 4 𝑔(𝑥) = 8(𝑥 − 2)𝑒 𝑥−4 − 𝑥 2
( x − 1) x − 4 a) Calculons g( 4 )
Vérifions que f ( x ) = 2 + 8e x − 4 − 32 e pour
x2
g( 4 ) = 8( 4 − 2 )e 4− 4 − 42 = 8  2 − 16 = 0
tout x de IR* Soit x  IR* ,
2
 x − 2  x −4  x 2 − 4x + 4  x −4 b) Vérifions que pour tout x de l’intervalle
f ( x ) = 2 + 8 e = +  e
 x 
 2 8
 x2   2, 4 , g( x ) = −( x − 4 )2 e x −4 + x 2 ( e x −4 − 1)
On a :
 4x − 4  x −4  4( x − 1)  x − 4
f ( x ) = 2 + 8 1 −  e = 2 + 8 1 − e g( x ) = 8( x − 2 )e x −4 − x 2 = ( 8x −16 )e x −4 − x 2 = ( − x 2 + 8x − 16 + x 2 )e x −4 − x 2
 x 
2
 x 2 
g( x ) = ( − x 2 + 8x − 16 )e x − 4 + x 2 e x − 4 − x 2
 32( x − 1)  x − 4 g( x ) = −( x 2 − 8x + 16 )e x − 4 + x 2 ( e x − 4 − 1)
f ( x ) = 2 + 8e x − 4 −  e
 x2 
g( x ) = −( x − 4 ) 2 e x − 4 + x 2 ( e x − 4 − 1)
c) Vérifions que pour tout x de l’intervalle Hérédité : soit n Î IN .

 2, 4 : e x −4 −1  0 puis en déduire que pour tout x Supposons que ( Pn ) est vraie et montrons
de l’intervalle  2, 4 , g( x )  0 que : ( Pn +1 ) est vraie
On a : ( Pn ) est vraie donc : 2  un  4 or on sait que
x  2, 4  2  x  4  −2  x − 4  0  e −2  e x −4  1  e x −4 −1  0 f est continue et croissante sur l’intervalle  2, 4
donc : f ( 2 )  f ( un )  f ( 4 )  2  un +1  4 d’où :
e x −4
− 1  0  x (e
2
− 1)  0 
x −4
2 x −4 x −4 2  un +1  4
  −( x − 4 ) e + x (e − 1)  0
2
x −4
− ( x − 4 ) e  0 
2
Car : f ( 2 ) = 2 et f ( 4 ) = 4 , et f ( un ) = un +1
D’ou : g( x ) = −( x − 4 ) e 2 x −4
+ x (e
2 x −4
− 1)  0
Donc ( Pn +1 ) est vraie
2) a) Vérifions que pour tout x de l’intervalle
Conclusion : d’après le principe de récurrence
x −2
 2, 4 , f ( x ) − x =  x 2  g( x ) on a : n  IN , 2  un  4
 
2
x − 2  x −4
b) Déterminons la monotonie de la suite ( u n )
Soit x  2, 4 , f ( x ) − x = 2 + 8   e −x
 x  On sait que : x  2, 4 , f ( x )  x
Or n  IN , 2  un  4 donc :
2
 x − 2  x −4
f ( x ) − x = 8  e − ( x − 2)
 x  f ( un )  un  un +1  un
( x − 2 ) x −4
2
f (x)− x = 8 e − ( x − 2) Par suite ( u n ) est décroissante

x2
 ( x − 2 ) x −4 
On a ( u n ) est décroissante minorée par 2
f ( x ) − x = ( x − 2)  8 e − 1
 x2  donc ( u n ) est convergente
( x − 2)
f (x)− x =
x 2 (
8( x − 2 )e x − 4 − x 2 ) c) Calculons la limite de la suite ( u n )
On a aussi f continue sur [2,4]
 x −2
f ( x ) − x =  2  g( x )
 x  et 𝑓 ([2,4]) ⊂ [2,4]
b) Déduisons que pour tout x de l’intervalle et 𝑢0 ∈ [2,4]
 2 , 4 , f ( x )  x Et la suite définit par un +1 = f ( un ) pour tout
On sait que x  2, 4 , g( x )  0 et n  IN est convergente

Donc la limite de ( u n ) est une solution de
x −2 x −2
x   2 , 4 , 0 d’où :  2 
g( x )  0 l’équation
x2  x 
par suite : x  2, 4 , f ( x ) − x  0  f ( x )  x 𝑓(𝑥) = 𝑥 ⇔ 𝑔(𝑥) = 0 ou 𝑥 − 2 = 0
⇔ 𝑥 = 4 ou 𝑥 = 2
3) Soit ( u n ) la suite numérique définie par : u0 = 3
Or la suite est décroissante donc : un  u0 = 3
et u n +1 = f (u n ) pour tout n de IN
On conclut que lim( un )  3 donc lim( un ) = 2 .
a) Montrons par récurrence que 2  un  4 pour
tout n de IN
Montrons par récurrence
que ( Pn ) : n  IN , 2  un  4
Initialisation : pour n = 0
On a : u0 = 3 et on sait que : 2  3  4 donc :
2  u0  4 d’où : ( P0 ) est vraie
10
***** 11
Prof
Fayssal
sssssssssssssssssssssss PF 11

Session normale

Exercice 1 Equations 3 points

Exercice 2 Suite numériques 5 points
Nombres complexes
Exercice 3 5 points
Etude d’une fonction numérique 7 points
Problème

1 1) a) Résoudre dans R l’équation 𝒙𝟐 + 𝟒𝒙 − 𝟓 = 𝟎.
b) Résoudre dans l’intervalle ]𝟎, +∞[ l’équation :
1
𝐥𝐧 (𝒙𝟐 + 𝟓) = 𝒍𝒏(𝒙 + 𝟐) + 𝒍𝒏(𝟐𝒙)
2) Résoudre dans l’intervalle ]𝟎, +∞[ l’inéquation :
1 𝒍𝒏𝒙 + 𝒍𝒏(𝒙 + 𝟏) ≥ 𝐥𝒏 (𝒙𝟐 + 𝟏).
On considère la suite numérique (𝒖𝒏 ) définie par :
𝒖
𝒖𝒏+𝟏 = 𝒏 ; (∀𝒏 ∈ ℕ)
{ 𝟖𝒖𝒏 +𝟓
𝒖𝟎 = 𝟏
1 1) Montrer par récurrence que : 𝒖𝒏 > 𝟎 pour tout 𝒏 ∈ ℕ
2) On considère la suite (𝒗𝒏 ) définie par :
𝟏
𝒗𝒏 = + 𝟐 pour tout 𝒏 ∈ ℕ
𝒖𝒏
1 a) Démontrer que (𝒗𝒏 ) est une suite géométrique de raison 𝟓 puis exprimer 𝒗𝒏 en
fonction de 𝒏
𝟏
b) Montrer que : 𝒖𝒏 = pour tout 𝒏 ∈ ℕ ,puis calculer la limite de (𝒖𝒏 )
1 𝟑×(𝟓)𝒏 −𝟐
0,5 1) Résoudre dans l’ensemble ℂ l’équation :
𝒛𝟐 − 𝟏𝟖𝒛 + 𝟖𝟐 = 𝟎
2) On considère dans le plan rapporté à un repère orthonormé direct (𝑶, 𝒖 ⃗⃗), les
⃗⃗, 𝒗
points 𝑨, 𝑩 et 𝑪 d’affixes respectives:
𝒂 = 𝟗 + 𝒊 𝒆𝒕 𝒃 = 𝟗 − 𝒊 𝒆𝒕 𝒄 = 𝟏𝟏 − 𝒊
𝒄−𝒃
a) Montrer que : = −𝒊, puis déduire que le triangle 𝑨𝑩𝑪 est rectangle isocèle
0,5 𝒂−𝒃
en 𝑩
b) Donner une forme trigonométrique du nombre complexe 𝟒(𝟏 − 𝒊)

0,5
0,5 c) Montrer que: (𝒄 − 𝒂)(𝒄 − 𝒃) = 𝟒(𝟏 − 𝒊) , puis déduire que 𝑨𝑪 × 𝑩𝑪 = 𝟒√𝟐
0,5 d) Soit 𝒛 l’affixe d’un point 𝑴 du plan et 𝒛′ l’affixe du point 𝑴′ image de 𝑴 par la
𝟑𝝅
rotation 𝑹 de centre 𝑩 et d’angle .
𝟐
0,5 3) Montrer que 𝒛′ = −𝒊𝒛 + 𝟏𝟎 + 𝟖𝒊, puis vérifier que l’affixe du point 𝑪′ image du
point 𝑪 par la rotation 𝑹 est : 𝟗 − 𝟑𝒊.
‫الصفحة‬ SN 23F ‫ – الموضوع‬2011‫االمتحان الوطني الموجد التجريبي للباكالوريا – الدورة العادية‬ ‫فيصل‬.‫ذ‬

I. On considère la fonction 𝒈 définie sur ℝ par :
𝒈(𝒙) = (𝟏 − 𝒙)𝒆𝒙 − 𝟏
1) a) Montrer que : 𝒈′ (𝒙) = −𝒙𝒆𝒙 pour tout 𝒙 de ℝ.
0,5 b) Montrer que la fonction 𝒈 est décroissante sur l’intervalle [𝟎, +∞[ et croissante
0,5 sur l’intervalle ]−∞, 𝟎] et vérifier que 𝒈(𝟎) = 𝟎.
2) En déduire que : 𝒈(𝒙) ≤ 𝟎 pour tout 𝒙 de ℝ.
0,75 II. Soit 𝒇 la fonction numérique définie sur ℝ par :
𝒇(𝒙) = (𝟐 − 𝒙)𝒆𝒙 − 𝒙
et soit (C) la courbe représentative de la fonction 𝒇 dans un repère
orthonormé (𝑶; 𝒊⃗; 𝒋⃗) ; (unité : 1 cm)
1) a) Montrer que : 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = −∞.
0,5 𝐱→+∞
𝒇(𝒙)
b) Montrer que : 𝐥𝐢𝐦 = −∞ puis en déduire que la courbe (𝑪) admet au
𝐱→+∞ 𝒙
1 voisinage de +∞, une branche parabolique dont on précisera la direction.

2) a) Montrer que: 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞. Puis calculer 𝐥𝐢𝐦 [𝒇(𝒙) + 𝒙].
𝐱→−∞ 𝐱→−∞
0,5 (On rappelle que : 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒆 = 𝟎). 𝒙

𝐱→−∞
b) Montrer que la droite (𝑫) d’équation : 𝒚 = −𝒙 est une asymptote de la courbe (𝑪)
0,5 au voisinage de −∞.
3) a) Monter que : 𝒇′ (𝒙) = 𝒈(𝒙) pour tout 𝒙 de ℝ.
0,5 b) Vérifier que 𝒇′ (𝟎) = 𝟎 et interpréter géométriquement le résultat
0,75 c) Montrer que la fonction 𝒇 est strictement décroissante sur ℝ, puis dresser le
tableau de variations de la fonction 𝒇.
𝟑
4) Monter que l’équation 𝒇(𝒙) = 𝟎 admet une solution unique 𝜶 dans ℝ et que <
0,5 𝟐
𝟑
𝜶 < 𝟐 ( On admet que 𝒆 > 𝟑) 𝟐
1 5) a) Résoudre dans ℝ l’équation : 𝒇(𝒙) + 𝒙 = 𝟎 et en déduire que (𝑫) et (𝑪) se

coupent au point 𝑨(𝟐, −𝟐)
b) Etudier le signe de : 𝒇(𝒙) + 𝒙 sur ℝ
0 ,5
c) En déduire que (𝑪) est au-dessus de (𝑫) sur ]−∞, 𝟐[et (𝑪) en-dessous de (𝑫) sur
0,5 ]𝟐, +∞[
6) a) Montrer que la courbe (𝑪) possède un point d’inflexion unique de
0,75 coordonnées (𝟎, 𝟐)
b) Construire la droite (𝑫) et la courbe (𝑪) dans le même repère (𝑶; 𝒊⃗; 𝒋⃗)
1
7) a) Montrer, à l’aide d’une intégration par parties, que
𝟎 𝟒
0,75 ∫−𝟏(𝟐 − 𝒙)𝒆𝒙 𝒅𝒙 = 𝟑 − 𝒆.
b) En déduire en 𝒄𝒎𝟐 , l’aire du domaine plan limité par la courbe (𝑪), la droite(𝑫) et
0,75 les droites d’équations 𝒙 = −𝟏 et 𝒙 = 𝟎
4 23F Normale 2011
Correction d’exercice 01 (2.5 points ) On a : ln( x ) + ln( x + 1)  ln( x 2 + 1) est définie

1) a) Résoudre dans R l’équation pour : x 2 + 1  0 , x + 1  0 et x  0 donc : 𝑥 ∈
𝒙𝟐 + 𝟒𝒙 − 𝟓 = 𝟎. ]0, +∞[
L’équation suivante : x 2 + 4 x − 5 = 0 est une Soit 𝑥 ∈ ]0, +∞[
équation de deuxième degré : 𝛥 = 16 + ln( x) + ln( x + 1)  ln( x 2 + 1)  ln(x( x + 1))  ln( x 2 + 1)  x( x + 1)  x 2 + 1
4 × 1 × 5 = 16 + 20 = 36 > 0  x2 + x  x2 +1  x  1
Donc l’équation admet deux solutions Donc : S = 1, +
réels sont :
Correction d’exercice 02 ( 3 points )
−4 − 36 −4 − 6
x1 = = = −5 et On considère la suite numérique (𝒖𝒏 )
2 2
définie par :
−4 + 36 −4 + 6 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒏
𝒖
; (∀𝒏 ∈ ℕ)
x2 = = =1 𝟖𝒖𝒏 +𝟓
2 2 {
𝒖𝟎 = 𝟏
D’où : S = −5,1
1. Montrer par récurrence que : 𝒖𝒏 > 𝟎
b) Résoudre dans l’intervalle ]𝟎, +∞[ pour tout 𝒏 ∈ ℕ
l’équation : Rappel : Raisonnement par récurrence
𝐥𝐧 (𝒙𝟐 + 𝟓) = 𝒍𝒏(𝒙 + 𝟐) + Soit P(n) une proposition tel que 𝒏 ≥ 𝒏𝟎
𝒍𝒏(𝟐𝒙) Pour montrer la propriété P(n) est vraie
Rappel : Propriétés le la fonction ln pour tout entier n ³ n0 :
➢ La fonction ln est définit et dérivable sur • On vérifie que la propriété P(n) est vraie
l’intervalle ]𝟎, +∞[ ; 𝒍𝒏(𝟏) = 𝟎 et pour n0
𝐋𝐧(𝒆) = 𝟏 ; 𝒆 ≅ 𝟐, 𝟕 • Pour n un entier fixé tel que 𝒏 ≥ 𝒏𝟎
➢ 𝐥𝐧(𝒙 × 𝒚) = 𝐥𝐧(𝒙) + 𝐥𝐧(𝒚) On suppose que La proposition 𝑷(𝒏) est
𝒙 𝟏
➢ 𝐥𝐧 ( ) = 𝐥𝐧(𝒙) − 𝐥𝐧(𝒚) ; 𝐥𝐧 ( ) = − 𝐥𝐧(𝒙) vraie et on montre que 𝒑(𝒏 + 𝟏) est vraie
𝒚 𝒙
➢ 𝐥𝐧(𝒙𝒓 ) = 𝒓 𝒍𝒏(𝒙) ; 𝒓 ∈ ℚ montrons que par récurrence que :
ln(𝑥 2 + 5) = ln(𝑥 + 2) + ln(2𝑥)l’équation n  IN : u n 0
est définie pour : x 2 + 5  0 , x + 2  0 et x  0 Pour n = 0 on a u 0 = 1 donc : u 0  0
donc : 𝑥 ∈ ]0, +∞[ Qui est vraie
Soit 𝑥 ∈ ]0, +∞[ , Soit n de IN
ln(𝑥 2 + 5) = ln(𝑥 + 2) + ln(2𝑥) = Supposons que : un  0 et montrons que
𝑙𝑛(2𝑥(𝑥 + 2)) un +1  0
ln(𝑥 2 + 5) = ln(𝑥 + 2) + ln(2𝑥)
On effet :
⇔ 𝑥 2 + 5 = 2𝑥(𝑥 + 2)
un
⇔ 𝑥 2 + 5 = 2𝑥 2 + 4𝑥 On a : u n 0  5 + 8u n 0 0
5 + 8u n
⇔ 𝑥 2 + 4𝑥 − 5 = 0
(d’après 1)) deux solutions -5 et 1 or D’où : u n +1  0
x  0, + Donc : S = 1 Et par suite : n  IN : un 0
2) Résoudre dans l’intervalle ]𝟎, +∞[

l’inéquation :
𝒍𝒏𝒙 + 𝒍𝒏(𝒙 + 𝟏) ≥ 𝐥𝒏 (𝒙𝟐 + 𝟏).
5 23F Normale 2011
3) On considère la suite (𝒗𝒏 ) définie par : 𝟏

b) Montrer que : 𝒖𝒏 = pour tout
𝟑×(𝟓)𝒏 −𝟐
𝟏
𝒗𝒏 = + 𝟐 pour tout 𝒏 ∈ ℕ 𝒏 ∈ ℕ ,puis calculer la limite de (𝒖𝒏 )
𝒖𝒏
1 1 1
a) Démontrer que (𝒗𝒏 ) est une suite 𝑣𝑛 = + 2 ⇒ 𝑣𝑛 − 2 = ⇒ = 𝑢𝑛 ⇒
𝑢𝑛 𝑢𝑛 𝑣𝑛 −2
géométrique de raison 𝟓 puis exprimer 𝒗𝒏 en 1
𝑢𝑛 =
𝑣𝑛 −2
fonction de 𝒏
𝟏
Rappel : D’où : ∀𝑛 ∈ 𝐼𝑁; 𝑢𝑛 =
𝟑 × (𝟓 )𝒏 − 𝟐
(𝑽𝒏 ) géométrique Déduisons : lim un
n → +
Définition :
Rappel :
𝑽𝒏+𝟏 = 𝒒 𝑽𝒏
Limite de la suite géométrique (𝒒𝒏 )
On a : ( n  )v 1
n
= +2 • −𝟏 < 𝒒 < 𝟏 ⇒ 𝐥𝐢𝐦 𝒒𝒏 = 𝟎
un 𝒏→+∞
Donc : • 𝒒 > 𝟏⇒ 𝐥𝐢𝐦 𝒒𝒏 = +∞

𝒏→+∞
1 1 • 𝒒 < −𝟏 ⇒ 𝒏
(𝒒 ) n’admet pas de limite
𝑣𝑛+1 = +2= 𝑢𝑛 +2
𝑢𝑛+1
On a : 5  1 donc : lim 5 = +
n
5+8𝑢𝑛
n → +
5 + 8𝑢𝑛 5 + 10𝑢𝑛
= +2= Donc lim 3 × (5)𝑛 − 2 = +∞
𝑢𝑛 𝑢𝑛 𝑛⟶+∞
1
5(1 + 2𝑢𝑛 ) 1 D’où : lim 𝑢𝑛 = lim =0
= = 5. ( + 2) 𝑛⟶+∞ 𝑛⟶+∞ 3 × (5)𝑛 − 2
𝑢𝑛 𝑢𝑛
Correction d’exercice 03 (5 points )
= 5𝑣𝑛
1. Résoudre dans l’ensemble ℂ l’équation :
D’où : (vn )n IN est suite géométrique de raison 5
𝒛𝟐 − 𝟏𝟖𝒛 + 𝟖𝟐 = 𝟎
1
et de 1er terme v 0 = +2=3 Rappel :
u0
Rappel : Résolution d’équations du second degré
(𝑽𝒏 ) géométrique Soit dans C l’équation (𝑬) : 𝒂𝒛𝟐 + 𝒃𝒛 + 𝒄 = 𝟎
𝑽𝒏 en fonction de n tel que a ; b et c sont des réels

On note 𝚫 = 𝒃𝟐 − 𝟒𝒂𝒄 son discriminant
𝑽𝒏 = 𝑽𝒑 × 𝒒𝒏−𝒑
Si 𝚫 < 0, alors l’équation (𝑬) a deux racines
Cas particulier :
complexes distinctes conjuguées
𝑽𝒏 = 𝑽𝟎 × 𝒒𝒏
𝒛𝟏 𝒆𝒕 𝒛𝟐 𝒕𝒆𝒍 𝒒𝒖𝒆 ∶
Exprimons v n en fonction de n
−𝒃+𝒊√−𝚫 −𝒃−𝒊√−𝚫
Soit 𝑛 ∈ 𝐼𝑁; 𝒛𝟏 = et 𝒛𝟐 = ̅̅̅
𝒛𝟏 =
𝟐𝒂 𝟐𝒂
On a : 𝑣𝑛 = 𝑣0 . (5)𝑛 = 3 × (5)𝑛 = 3 × 5𝑛 Résolvons l’équation : ( E ) : z − 18 z + 82 = 0

2
On a :  = ( −18)2 − 4  1  82 = −4 = ( 2i ) 2
6 23F Normale 2011
Donc l’équation (𝐸 ) a deux racines complexes b) Donner une forme trigonométrique du

distinctes conjuguées 𝑧1 𝑒𝑡 𝑧2 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 ∶ complexe 𝟒(𝟏 − 𝒊)
18+𝑖√4 18+2𝑖 Rappel : Détermination du forme
𝑧1 = = =9+𝑖 et 𝑧2 = 𝑧̅1 trignométrique
2 2
➢ On calcule ∣ 𝒛 ∣ le module de 𝒛
Donc : z1 = 9 + i et z 2 = 9 − i 𝒂 𝒃
➢ Factorisation: 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 =∣ 𝒛 ∣ ( + 𝒊)
∣𝒛∣ ∣𝒛∣
➢ On considère dans le plan rapporté à un
➢ On cherche 𝜽 un argument de z tel
repère orthonormé direct (𝑶, 𝒖 ⃗⃗), les
⃗⃗, 𝒗 𝒂 𝒃
points 𝑨, 𝑩 et 𝑪 d’affixes respectives: que 𝐜𝐨𝐬(𝜽) = et 𝒔𝒊𝒏(𝜽) =
∣𝒛∣ ∣𝒛∣
𝒂 = 𝟗 + 𝒊 𝒆𝒕 𝒃 = 𝟗 − 𝒊 𝒆𝒕 𝒄 = 𝟏𝟏 − 𝒊 On a :
𝒄−𝒃
a) Montrer que : = −𝒊, puis déduire que  2 2     
i  = 2  cos −  + i sin  −  
𝒂−𝒃
le triangle 𝑨𝑩𝑪 est rectangle isocèle en 𝑩 1 − i = 2  −
 2 2    4  4 
c −b Donc :
Montrons que : =i
a −b        
𝑐 − 𝑏 11 − 𝑖 − 9 + 𝑖 2 1 4(1 − i ) = 4 2  cos  −  + i sin  −   =  4 2, − 
= = = = −𝑖  
  4  4   4
𝑎−𝑏 9+𝑖−9+𝑖 2𝑖 𝑖
c) Montrer que: (𝒄 − 𝒂)(𝒄 − 𝒃) = 𝟒(𝟏 − 𝒊) ,
➢ Déduisons que la nature du triangle puis déduire que
Rappel :
𝑨𝑪 × 𝑩𝑪 = 𝟒√𝟐
➢ Soient 𝑨(𝒂) 𝒆𝒕 𝑩(𝒃) deux points alors la c- Montrons que : (c − a)(c − b) = 4(1 − i)
distance AB définie par : 𝑨𝑩 =∣ 𝒃 − 𝒂 ∣ (c − a)(c − b) = (11 − i − 9 − i)(11 − i − 9 + i) = 2(2 − 2i) = 4
𝒛 ∣𝒛∣
➢ ∣ 𝒛 × 𝒛′ ∣=∣ 𝒛 ∣×∣ 𝒛′ ∣ ; ∣ ′ ∣= ′
𝒛 ∣𝒛 ∣ On a (𝑐 − 𝑎)(𝑐 − 𝑏) = 4(1 − 𝑖)
➢ ∣ 𝒛𝒏 ∣=∣ 𝒛 ∣𝒏 ; ∣ 𝒛 + 𝒛′ ∣≤ ∣ 𝒛 ∣ +∣ 𝒛′ ∣ Donc |(𝑐 − 𝑎)(𝑐 − 𝑏)| = |4(1 − 𝑖)|
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒄−𝒂
➢ (𝑨𝑩 𝑨𝑪) ≡ 𝐚𝐫𝐠 ( )[𝟐𝝅] Donc |(𝑐 − 𝑎)| × |(𝑐 − 𝑏)| = 4|1 − 𝑖|
𝒃−𝒂
c −b Donc 𝐴𝐶 × 𝐵𝐶 = 4√2
on a : =i
a −b donc : d) Soit 𝒛 l’affixe d’un point 𝑴 du plan
c −b c −b BC et 𝒛′ l’affixe du point 𝑴′ image de 𝑴 par la
= = = −i = 1 𝟑𝝅
a −b a −b BA rotation 𝑹 de centre 𝑩 et d’angle .
𝟐
Montrer que 𝒛′ = −𝒊𝒛 + 𝟏𝟎 + 𝟖𝒊, puis
d’où : BC = BA
vérifier que l’affixe du point 𝑪′ image du
Donc triangle ABC est isocèle en B point 𝑪 par la rotation 𝑹 est : 𝟗 − 𝟑𝒊.
Rappel : Soit M’(z’) l’image du point M(z)
et on a :
   par la Rotation R de centre
 BA, BC  = arg c − b  = arg( −i)  3 2   −  2𝜴(𝝎)
 𝒆𝒕 𝒅′ 𝒂𝒏𝒈𝒍𝒆 𝜽 , l’écriture complexe
   a − b  2 2
 
de R est
donc : le triangle ABC rectangle en B 𝛀𝐌 = 𝛀𝐌 ′
′
𝑹(𝑴) = 𝑴 ⇔ {̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
et par suite : le triangle ABC rectangle et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗, 𝛀𝐌
(𝛀𝐌 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ ) ≡ 𝜽[𝟐𝝅]
isocèle en B ⇔ 𝒛′ − 𝝎 = 𝒆𝒊𝜽 (𝒛 − 𝝎)
7 23F Normale 2011
Montrons que : z ' = −iz + 8i + 10 b) Montrer que la fonction 𝒈 est

3 décroissante sur [𝟎, +∞[ et croissante sur
on a : la rotation R de centre B et d’angle
2 l’intervalle ]−∞, 𝟎] et vérifier que 𝒈(𝟎) = 𝟎
3
(z − b ) Pour tout x  0, + ,on a : − xe  0 donc :

i x
R (M ) = M '  z ' − b = e 2
3 x  0,+; g ' ( x)  0 par suite g décroissante

z ' =e 2
(z − b ) + b
sur 0,+
Pour tout x  − , 0 ,on a : − xe  0

x
  3   3  
 z ' =  cos   + i sin    (z − 9 + i ) + 9 − i

  2   2  donc : x  − ,0; g ' ( x)  0 par suite g
croissante sur 0,+
⇔ 𝑧 ′ = −i(𝑧 − 9 + 𝑖) + 9 − 𝑖
⇔ 𝑧 ′ = −iz + 8i + 10 Et on a : g( 0 ) = (1 − 0 )e 0 − 1 = 1 − 1 = 0
Déterminons l’affixe deC ' image de C x −∞ 0 +∞

par la rotation R . ′
𝒈 (𝒙) − 0 +
On a : 𝒈( 𝟎 ) = 𝟎
𝒈(𝒙)
′
R(C) = C′ ⇔ 𝑐 = −ic + 8i + 10
⇔ 𝑐 ′ = −i(11 − i) + 8i + 10 2. En déduire que : 𝒈(𝒙) ≤ 𝟎 pour tout 𝒙
de ℝ.
⇔ 𝑐 ′ = 9 − 3i 1 méthode :
ère
Le nombre g(0)=0 est une valeur maximale de

Et par suite : C ' ( 9 − 3i ) la fonction g sur ℝ
Donc ∶ ∀x ∈ ℝ; 𝑔(x) ≤ 0
Solution du problème
On considère la fonction 𝒈 définie 2
ème méthode :
I.
sur ℝ par : Soit x  IR , on a deux cas à distinguer :
𝒈(𝒙) = (𝟏 − 𝒙)𝒆𝒙 − 𝟏
1. a) Montrer que : 𝒈′ (𝒙) = −𝒙𝒆𝒙 pour tout ✓ si x  0 alors g( x )  g( 0 ) = 0 car g
𝒙 de ℝ
décroissante sur 0,+ donc :
Rappels :
x  0; g( x )  0
➢ Pour tout 𝒙 de 𝑰𝑹: 𝐞 > 𝟎 𝐱
et 𝐞 = 𝟏 ✓ si x  0 alors g( x )  g( 0 ) = 0 car g croissante
𝟎
′
➢ (𝐞 )′ = 𝐞 et (𝐞 ) = 𝐔′(𝐱)𝐞𝑼(𝒙)
𝐱 𝐱 𝐔(𝐱)
sur 0,+ donc : x  0; g( x )  0
➢ 𝒖. 𝒗′ = 𝒖′ . 𝒗 + 𝒖. 𝒗′
Pour tout x  IR , on a : g( x ) = (1 − x )e x −1 Dans les deux cas on a : g ( x)  0 Par
suite : x  IR; g( x )  0
( )'
g ' ( x) = (1 − x)e x − 1 = (1 − x)' e x + (1 − x)(e x )' = −e x + (1 − x)e x = − xe x
par suite x  IR; g'( x ) = − xe x

8 23F Normale 2011
Deuxième partie : 𝐶𝑎𝑟: lim (2𝑒 𝑥 ) = 0 𝑒𝑡 lim (𝑥𝑒 𝑥 ) = 0

𝑥→−∞ 𝑥→−∞
II. Soit 𝒇 la fonction numérique Donc : (C f ) admet une asymptote oblique
définie sur ℝ par :
d’équation y = − x au voisinage de −
𝒇(𝒙) = (𝟐 − 𝒙)𝒆𝒙 − 𝒙 et soit (C) la courbe
représentative de la fonction 𝒇 dans un 2. a) Monter que : 𝒇′ (𝒙) = 𝒈(𝒙) La fonction f
repère orthonormé (𝑶; 𝒊⃗; 𝒋⃗) ; (unité : 1 cm) est dérivable sur ℝ car c’est une produit et
Rappels : Limites de la fonction 𝒆𝒙𝒑 somme des fonctions dérivable sur ℝ
➢ 𝑭𝒐𝒓𝒎𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒅é𝒕𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏é𝒆𝒔 ∶ Soit x ∈ ℝ
𝟎
;
∞
; 𝟎×∞ ; +∞ − (+∞) 𝑓 ′ (𝑥) = [(2 − 𝑥)𝑒 𝑥 − 𝑥]′
𝟎 ∞
➢ 𝐥𝐢𝐦 𝐞𝐱 = 𝟎+ ; 𝐥𝐢𝐦 𝐞𝐱 = +∞ = [(2 − 𝑥)𝑒 𝑥 ]′ − 1
𝒙→−∞ 𝒙→+∞
➢ 𝐥𝐢𝐦 𝒙 𝐞𝐱 = 𝟎− ; 𝐥𝐢𝐦
𝐞𝐱
= +∞ = −𝑒 𝑥 + (2 − 𝑥)𝑒 𝑥 − 1
𝒙→−∞ 𝒙→+∞ 𝐱
1. a) Montrer que : 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = −∞. = (2 − 𝑥 − 1)𝑒 𝑥 − 1 = (1 − 𝑥)𝑒 𝑥 − 1 = 𝑔(𝑥).
𝐱→+∞
b) Vérifier que 𝒇′ (𝟎) = 𝟎 et interpréter
lim 𝑓(𝑥) = lim (2 − 𝑥)𝑒 𝑥 − 𝑥 = −∞.
x→+∞ x→+∞
géométriquement le résultat :
Car lim (2 − 𝑥) = −∞ et lim 𝑒 𝑥 = +∞ et
x→+∞ x→+∞
On a 𝑓 ′ (0) = 𝑔(0) = 0
lim − 𝑥 = −∞.
x→+∞
𝒇(𝒙) Donc (C f ) admet une tangente horizontale au
b) Montrer que : 𝐥𝐢𝐦 = −∞ puis en
𝐱→+∞ 𝒙
point A(0 ;2).
déduire que la courbe (𝑪) admet au
On peut dire aussi que la courbe (𝐶𝑓 )
voisinage de +∞, une branche parabolique
𝑓(𝑥) (2−𝑥)𝑒 𝑥 −𝑥
représentative admet une tangente d’équation
Lim = Lim 𝑦 = 𝑓 ′ (0)(𝑥 − 0) + 𝑓(0)
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
2 𝑥
𝑐 − 𝑡 − 𝑑𝑖𝑟𝑒 𝑑 ′ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑦 = 2
= lim (( − 1) 𝑒 − 1)
𝑥→+∞ 𝑥 c) Montrer que la fonction 𝒇 est strictement
= ′′(0 − 1) × (+∞) − 1)′′ = ′′ − ∞ − 1′′ = −∞ décroissante sur ℝ, puis dresser le tableau de
2 variations de la fonction 𝒇.
Car lim − 1 = −1 et lim 𝑒 𝑥 = +∞
x→+∞ 𝑥 x→+∞
𝑓(𝑥)
On a : x  IR, f '( x ) = g( x ) donc le signe de
D’où Lim = −∞ 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎 lim 𝑓(𝑥) =
𝑥→+∞ 𝑥 x→+∞ f '( x ) est celui de g( x )
−∞ Or : x  IR; g ( x)  0 donc : x  IR; f '( x )  0
Donc : (C f ) admet une branche parabolique par suite f est décroissante sur IR
de direction l’axe des ordonnées au voisinage D’où le tableau de variation suivant :
de +  x −∞ +∞
2) a) Montrer que: 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞.
𝐱→−∞ 𝒇′ (𝒙) −
Puis calculer 𝐥𝐢𝐦 [𝒇(𝒙) + 𝒙]. (On rappelle
𝐱→−∞ +∞
que : 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒆 = 𝟎).
𝒙 𝒇(𝒙)
𝐱→−∞ −∞
Lim (𝑓(𝑥) + 𝑥) = lim (2 − 𝑥)𝑒 𝑥
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
= lim (2𝑒 𝑥 − 𝑥𝑒𝑥)
𝑥→−∞
=0−0=0
9 23F Normale 2011
3. Monter que l’équation 𝒇(𝒙) = 𝟎 admet c) En déduire que (𝑪) est au-dessus de (𝑫)
une solution unique 𝜶 dans ℝ et que sur ]−∞, 𝟐[et (𝑪) en-dessous de (𝑫) sur
𝟑
𝟑 ]𝟐, +∞[
< 𝜶 < 𝟐 ( On admettra que 𝒆𝟐 > 𝟑)
𝟐
✓ si x  2, + alors ( 2 − x )  0 par suite
Rappel : Corollaires du théorème des valeurs
f (x)+ x = f (x)−y  0
intermédiaires
➢ 1) Si la fonction f est continue et Donc (C f ) au-dessous de (D)
strictement monotone sur l’intervalle 𝐈 et ✓ si x  −, 2 alors ( 2 − x )  0 par suite
𝟎 ∈ 𝐟(𝐈) f ( x ) + x = f ( x ) − y  0 donc (C f ) est au-
Alors l’équation 𝐟(𝐱) = 𝟎 admet une unique
dessus de (D)
solution 𝛂 dans 𝐈
➢ 2) Si 𝐟 une fonction continue sur [𝐚; 𝐛] et 5. a) Montrer que la courbe (𝑪) possède
𝐟(𝐚) × 𝐟(𝐛) < 𝟎 ; alors l’équation 𝐟(𝐱) = 𝟎 un point d’inflexion unique de
admet au moins une solution 𝛂 dans ]𝐚; 𝐛[
coordonnées (𝟎, 𝟐)
On a f est continue strictement décroissante
On a de ce qui précède : x  IR; g ' ( x) = − xe x
sur IR et f ( IR) = IR
et x  IR, f '( x ) = g( x )
D’après le théorème des valeurs
intermédiaires l’équation f ( x ) = 0 admet une Donc : x  IR, f ''( x ) = g'( x ) = − xe x
f ''( x ) = 0  − xe x = 0  − x = 0  x = 0( e x  0 )
unique solution  dans IR
3 1 3 x −∞ 0 +∞
On a : f ( 2 ) = −2 et f ( ) = ( e 2 − 3)  0 (on ′
𝒇′ (𝒙) − 0 +
2 2
3 Donc f '' s’annule en changeant de signe au
admettra que : e 2  3 )
point d’abscisse 0 par suite : (C f ) possède un
3 3
Donc : f ( 2 ). f ( )  0 donc :    2
2 2 point d’inflexion unique de coordonnées (0,2)
4. a) Résoudre dans ℝ l’équation : puisque : f( 0 ) = 2
𝒇(𝒙) + 𝒙 = 𝟎 et en déduire que (𝑫) et
(𝑪) se coupent au point 𝑨(𝟐, −𝟐)
f ( x ) + x = 0  ( 2 − x )e x − x + x = 0  ( 2 − x )e x = 0  x = 2 ( e x  0 )
Et on a 𝑓(2) = −2
Par conséquent (C f ) et (D) se coupent au
point A(2,−2) .
b) Etudier le signe de : 𝒇(𝒙) + 𝒙 sur ℝ
On a : f ( x ) + x = ( 2 − x )e x donc le signe de
f (x)+ x est celui de ( 2 − x )
x − 2 +
2−x + -
10 23F Normale 2011
b) Construire la droite (𝑫) et la courbe 6) ) Montrer, à l’aide d’une intégration

(𝑪) dans le même repère (𝑶; 𝒊⃗; 𝒋⃗) par parties, que
𝟎 𝟒
∫−𝟏(𝟐 − 𝒙)𝒆𝒙 𝒅𝒙 = 𝟑 − 𝒆.
u(x) = 2 − x u′ (x) = −1
Posons { ′ alors {
v (x) = ex v(x) = ex
Il s’ensuit donc :
0
∫ (2 − 𝑥)𝑒 𝑥 𝑑𝑥
−1
0
= [(2 − 𝑥)𝑒 𝑥 ]0−1 − ∫ (−1) 𝐞𝐱 𝑑𝑥
−1
0
= [(2 − 𝑥)𝑒 𝑥 ]0−1 + ∫ 𝑒 𝑥 𝑑𝑥
−1
= [(2 − 𝑥)𝑒 + 𝑒 𝑥 ]0−1
𝑥
3+1
= [(3 − 𝑥)𝑒 𝑥 ]0−1 = 3 − ( )
𝑒
0 4
Donc ∫−1(2 − 𝑥)𝑒 𝑥 𝑑𝑥 = 3 −
𝑒
b) En déduire en 𝒄𝒎𝟐 , l’aire du domaine

plan limité par la courbe (𝑪), la droite(𝑫)et
les droites d’équations 𝒙 = −𝟏 et 𝒙 = 𝟎
Soit  en cm 2 l’aire de la surface du plan

limitée par (C f ) et la droite (D) et les droites
d’équations x = 0 et x = −1
On a : x  −, 2 , f ( x ) − y = f ( x ) − ( −x ) = f ( x ) + x
0
Donc :𝐴 = ∫−1|𝑓(𝑥) − 𝑦|𝑑𝑥 × 𝑢. 𝑎
0
0
= ∫ (𝑓(𝑥) + 𝑥)𝑑𝑥 = ∫−1(2 − 𝑥)𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ×
−1
𝑢. 𝑎
( car  x  −1, 0 f ( x ) + x )  0 )
4
Donc l’aire cherchée est A = ( 3 − )cm 2
e

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20 Examens nationaux corrigés et adaptés

1) Continuité d’une fonction : 3) T.V.I et Fonction réciproque

Alors la droite (D) : 𝒚 = 𝑳

Alors (𝑪𝒇 )admet une

Alors (𝑪𝒇 )admet une

Si : Alors (𝑪𝒇 )admet une

➢ 𝐥𝐧(𝒙) < 𝐥𝐧(𝒚) ⇔ 𝒙 < 𝒚

1) Définition d’une Primitive d’une fonction ➢ L’intégrale et l’ordre :

ssi F est dérivable sur I et : 𝒃 𝒃

0) Raisonnement par récurrence 6)Suite géométrique - arithmétique

Si 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏 = 𝑳 ∈ ℝ on dit que la suite (𝑼𝒏 ) 𝑽𝒏 < 𝑼𝒏 < 𝑾𝒏

➢ Toute suite croissante et majorée est |𝑼𝒏 − 𝒍| < 𝑽𝒏

A) Dénombrement. B) Probabilité d’un évènement.

Examen national 2022 session normale

Examen national 2021 session normale

Examen national 2020 session normale

Examen national 2019 session normale

Examen national 2011 session normale

3h ‫مدة اإلنجاز‬ ‫الرياضيات‬ ‫المادة‬

Examen national de baccalauréat 2023 corrigé en détails

✓ L’utilisation de la calculatrice non programmable est autorisée ;

✓ L’utilisation de couleur rouge de la rédaction des solutions est à éviter

L’épreuve est composée de trois exercices et un problème indépendant entre eux

Exercice 1 Géométrie dans l’espace 3 points

✓ On désigne par 𝒛̅ le conjugué du nombre complexe 𝒛 et par |𝒛| son module.

✓ 𝒍𝒏 désigne la fonction logarithme népérien.

Prof Fayssal https://elboutkhili.jimdofree.com/

Problème (12 points) :

6) a) Vérifier que : 𝒙 ⟼ 𝟐𝒙 − 𝒙𝒍𝒏(𝒙) est une primitive de : 𝒙 ⟼ 𝟏 − 𝒍𝒏(𝒙) sur [𝟏; 𝜶]

Correction de l’exercice 1 (3 points) : b) En déduire que 𝒅(𝛀, (𝑨𝑩𝑪)) = 𝟑

2) Soit D le milieu du segment [𝑨𝑪] Donc 𝛀(𝟑; 𝟒; 𝟒) et de rayon

a) Montrer que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑫𝛀 = 𝒏 ⃗⃗ √ 𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 + 𝒄𝟐 − 𝟒𝒅

b) Montrer que le plan (𝑨𝑩𝑪) est tangent à la Correction de l’exercice 2 (3 points) :

2) Montrer que 𝑷(𝑩) =

𝟐𝒙 − 𝟐 + 𝒙 − 𝟐𝒙𝒍𝒏 𝒙 + 𝒙(𝐥𝐧 𝐱) 𝟐 𝐥𝐢𝐦+𝒙𝒍𝒏 𝒙 = 𝟎 ; 𝐥𝐢𝐦+𝐥 𝐧 𝒙 = −∞ 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦+𝒙 = 𝟎+

d) Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) puis déterminer la 3) En exploitant le tableau de variation ci-

𝟑𝒙 − 𝟐 − 𝟐𝒙𝒍𝒏 𝒙 + 𝒙(𝐥𝐧 𝐱) 𝟐 a) Prouver que f est strictement croissante

7) La courbe (𝓒𝒈 ) ci-contre est la

6)a) Vérifier que 𝑯: 𝒙 ⟼ 𝟐𝒙 − 𝒙𝒍𝒏(𝒙) )est

Posons a) Montrer par récurrence que 𝜶 < 𝒖𝒏 < 𝟏

3h ‫مدة اإلنجاز‬ ‫الرياضيات‬ ‫المادة‬

Examen national de baccalauréat 2023 corrigé

✓ L’utilisation de la calculatrice non programmable est autorisée ;

✓ L’utilisation de couleur rouge de la rédaction des solutions est à éviter

L’épreuve est composée de trois exercices et un problème indépendant entre eux

Exercice 1 Suite numérique 3 points

✓ On désigne par 𝒛̅ le conjugué du nombre complexe 𝒛 et par |𝒛| son module.

Prof Fayssal : 0681899067 https://elboutkhili.jimdofree.com/

0,5 1) Montrer par récurrence que (∀𝒏 ∈ ℕ): 𝒖𝒏 > −𝟏

0,5 a) Monter que (𝒗𝒏 ) est une suite arithmétique de raison 𝟐

0,5 b) Calculer 𝒖𝒏 en fonction de n pour tout n dans ℕ puis déterminer sa limite

4) Pour tout 𝒏 ∈ ℕ on pose : 𝒘𝒏 = 𝒆𝟑−𝒗𝒏 et 𝑺𝒏 = 𝒘𝟎 + 𝒘𝟏 + ⋯ + 𝒘𝒏

0,5 a) Montrer que le plan (Q) est tangent à la sphère (S) en D

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c) Montrer que |𝒛| = |𝒛 − √𝟑|

Prof Fayssal : 0681899067 https://elboutkhili.jimdofree.com/

𝒇(𝐱) = (𝒙 − 𝟏)𝟐 𝐞𝒙(𝟐−𝒙) ∶𝒙≤𝟐

2) a) Vérifier que pour tout 𝒙 < 𝟐 𝒆𝒕 𝒙 ≠ 𝟎 :

3) a) Vérifier que pour tout 𝒙 ≤ 𝟐 :

0,5 b) Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝐱) puis interpréter le résultat géométriquement

4) a) Montrer que : (∀𝐱 ∈ ]−∞; 𝟐[): 𝐟 ′ (𝐱) = 𝟐 𝐱(𝐱 − 𝟏)(𝟐 − 𝐱)𝐞𝒙(𝟐−𝒙)

a) Par une intégrale par partie montrer que :

Correction de l’exercice 1 (3 points) : ➢ Toute suite croissante et majorée est