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Sans Titre - 5
Sans Titre - 5
Siméon, conduit par l’Esprit, le prend dans ses bras, bénissant Dieu
parce que ses yeux ont vu son salut. Le père et la mère s’étonnent de
ces choses, « Siméon les bénit ». Remarquons qu’il bénit les parents,
pas l’enfant. « Sans contredit, le moindre est béni par celui qui est plus
excellent » (Héb. 7:7). Comment Siméon aurait-il pu bénir l’enfant, alors
que lui-même avait besoin de sa bénédiction ?
Anne, prophétesse, fort avancée en âge, qui ne quittait pas le temple,
survient en ce moment. Elle loue le Seigneur et « parle de lui ». De qui
parlait- elle ? De l’enfant bien sûr, mais cet enfant, qui était- il, sinon le
Seigneur ?
Un peu plus tard, les mages sont venus. L’étoile les avait conduits vers
« le roi des Juifs » (Mat. 2:2). Arrivés à Bethléhem, ils entrent dans la
maison, ils voient le petit enfant avec Marie, sa mère. Mais se
prosternant, c’est à lui qu’ils rendent hommage et offrent leurs trésors :
l’or (le métal le plus précieux de la Bible, qui nous parle de la divinité),
l’encens (le parfum qui monte vers Dieu en bonne odeur, comme il
montera de toute la vie de l’Homme parfait) et la myrrhe (l’amertume
de ses souffrances), offrandes qui nous font penser au culte qu’en
esprit et en vérité nous pouvons rendre à Dieu par Christ.
Le plus extraordinaire n’est-ce pas la fuite en Égypte ? Dieu aurait
parfaitement pu faire un miracle pour protéger son Fils. Mais aucun
miracle n’est fait en faveur de Jésus. Il est un homme sur la terre. Petit
enfant il est emmené par ses parents, fuyant comme un réfugié,
restant dans la terre étrangère jusqu’à ce qu’Hérode soit mort, pour
habiter ensuite Nazareth, où il fut « élevé ».