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Ceci est une présentation de différents textes et passages, venant des livres cités,
et relatant des détails de la vie de Moïse, pouvant coïncider avec l’explication du livre de
vie de l’agneau – selon le regard qu’on porte et qui doit prendre en compte qu’aucun des
écrits qui suivent n’avaient connaissance de l’enseignement du livre de vie.
Faisant alors face à un défaut de savoir du rédacteur (ou d’interprétation du lecteur ^^).
Par exemple, lorsqu’il est question de l’Atlantide, cela peut correspondre effectivement à
un continent englouti, au début de l’humanité (qui comptait alors en cycles lunaires) et /
ou à une métaphore sur notre présent monde, prenant en image une géologie passée.
Jésus peut être le nom que l’on donnait à Jean, puisqu’on les a confondus dès le départ …
Les dates ou les faits rapportés peuvent être lus avec une largeur d’esprit qui permet de
concevoir que nous ne savons pas tout et que nous ne lisons pas encore le livre de vie,
ni la Bible, avec une parfaite et absolue connaissance, de même que les systèmes de
comptage des époques et les langages ont beaucoup changé, depuis que l’Humanité est.
etc.
Je propose un ordre de lecture dans une logique de récit du moins au plus technique,
employant alors des termes, des expressions et présentant des détails de plus en plus
hermétiques (c'est-à-dire ésotériques, imagés, profonds et anciens).
Cette lecture fait appelle à l’imaginaire, à la connaissance ainsi qu’à l’Esprit d’Emmanuel
que nous avons tous reçu.
C’est une étude faite pour cultiver la curiosité et l’érudition, rien d’autre.
Bien à chacun. Par amour de l’Eternel, qui est Celui qui sait.
Mes notes personnelles seront en Orange, les passages du livre de vie seront en Bleu
L’histoire de Moïse – Asarsiph (de son nom de naissance)
l’origine de ses enseignements écrits dans la Torah – l’Ancien Testament -
jusqu’à sa prise de conscience
On pense qu’il y a eu une réécriture de la Torah, par Ezra (ou Esdras) au 5e siècle av. J.C. (?)
Bonne lecture !
L’Ancien Secret de la Fleur de Vie (témoignage d’un homme qui dit avoir communiqué avec Hermes -
Thot)
À l'école, on m'a enseigné que Moïse a écrit la Genèse aux environs de l'an 1250 avant J.-C,
c'est-à-dire il y a 3250 ans. C'est ce que j'ai toujours lu et, jusqu'à maintenant, c'est ce que je
comprenais comme étant vrai.
Elles ont été écrites au moins 2000 ans avant la naissance de Moïse et donnent le même
compte rendu ou presque que dans le premier chapitre de la Bible.
Ces tablettes mentionnent même Adam et Eve, le nom de chacun de leurs fils et de chacune
de leurs filles ainsi que tous les événements décrits dans la Genèse. Tout a été écrit avant
même que Moïse ait reçu son inspiration. Cela prouve en fait que Moïse n'est pas l'auteur de
la Genèse. Il est bien évident que cette vérité sera difficile à accepter par la communauté
chrétienne et, pourtant, elle est exacte.
Je peux comprendre pourquoi cette connaissance prend tant de temps à être absorbée dans
notre culture moderne. Elle constitue une immense déviation de l'histoire de la Terre telle
qu'elle a déjà été acceptée, et cette vérité mineure ou majeure (comme vous préférez) au
sujet de Moïse ne représente qu'une petite fraction seulement de la vérité tout entière.
Récit d’un voyageur de l’astral (dont l’auteur fut enseigné par un guide pendant des sorties de corps)
Moïse dévoila initialement douze commandements, les deux derniers, de nature plus
ésotériques que les précédents furent rapidement soustraits à la connaissance de
tous.
Tu ne tueras point.
Tu ne porteras point de faux témoignages.
Tu ne convoiteras point ce qui est à autrui.
Tu ne déroberas point.
Tu ne commettras point d'adultère.
Tu honoreras ton père et ta mère.
Tu n'opprimeras point ton prochain, et tu ne raviras rien par la violence.
Tu ne prendras point le nom de l'Éternel en vain.
Tu ne te feras point de statues (des images taillées) pour les adorer.
Tu travailleras six jours et tu te reposeras le septième jour.
Et Jésus ajouta :
Tu aimeras Dieu de tout ton cœur, de toutes tes pensées, de toutes tes forces ;
et tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Ce qui fait deux commandements en plus des dix premiers. Ne sont-ils pas révélés aujourd’hui,
car tout est créé par Dieu, pour lui-même.
lorsque que le livre de vie nous dit :
C'est pourquoi je dis que vous n'êtes point : vous, mais : Lui.
L’Amour cosmique est la Lumière de l’Esprit, la Lumière qui guide les univers.
Il n’existe pas d’autre secret.
Les êtres qui méditent devant les yeux de ta conscience sont de très grands sages.
Le monde chrétien les appellerait « saints ». Le monde des Initiés les appelle «
christs ». Tu es surpris ?… Ne le sois pourtant pas car « christ » ne signifie pas «
crucifié » ainsi que le supposent beaucoup d’hommes. Christ signifie « oint » par la
grâce de Dieu, choisi par l’Éternel. Ces hommes sont «christs» car la Parole est
dans leur cœur. Ils naquirent sur cette terre avec
une mission sacrée. Ce sont eux qui vont sauver la
Connaissance atlante et tout ordonner afin qu’elle se trouve un jour dans les mains
de Moïse. Ces hommes vont créer ce qui désormais s’appelle les « Grands Mystères
Sacrés » de l’Égypte.
Leurs enseignements sont, aujourd’hui encore, les plus riches qu’on puisse trouver
sur Terre avec ceux venus des plus hautes contrées du Tibet.
Ils sont à la fois étrangement simples et étrangement complexes.
Comprenne celui qui veut comprendre.
« Aide-toi, le Ciel t’aidera. »
La lumière qui t’attire tant ici n’est autre que la lumière qui émane du corps de ces
christs de l’ancienne Égypte.
Considère leurs habits de chair comme des médiateurs entre l’Esprit et la Matière.
Ce sont de véritables transformateurs d’énergie divine.
Souviens-toi des chakras.
Certains grands sages de l’Égypte antique savaient que Moïse ne serait pas, il s’en
faut de beaucoup, le dernier maillon de la chaîne qui doit conduire la Terre vers son
ultime étape spirituelle. Ils savaient que l’Évolution ne connaît pas de limites et
qu’après Moïse, il viendrait d’autres Envoyés parmi lesquels le Christ-Jésus.
Ils savaient que le culte du Positif débouche sur le culte Universel. Ils connaissaient
les lois véritables de l’équilibre des contraires.
Ils savaient que l’ Ishwa-ra de l’Inde antique n’est autre que l’Oshi-ris de l’Égypte
Atlante, le Jeshu-roi des Chrétiens, le Régent cosmique, la force active du Grand-
Tout qui vient pénétrer l’univers des phénomènes.
Ils savaient que le Messager divin de leur peuple était le même que celui des tout
premiers Hébreux et des hommes blancs installés définitivement en Inde.
Aujourd’hui encore, tes semblables ne soupçonnent pas la somme de connaissances
dont ils disposaient. d’en chercher les traces sur les obélisques ou sur les murs des
chambres funéraires. Elles ne s’y trouvent pas.
Elles attendent depuis des millénaires que l’homme qui viendra au seuil de l’ère du
Verseau les fasse surgir de terre.
L’homme doit comprendre qu’aucun des grands évènements terrestres n’est le fruit
du hasard. Les Envoyés de l’Esprit, qu’ils aient été des Noirs, des Jaunes ou des
Blancs, ont toujours agi de concert selon un même plan afin de repousser les
ténèbres de l’oubli et de l’ignorance. Il importe donc plus que jamais que tes
semblables comprennent le sens profond de la lutte menée afin d’éviter l’abîme qui
s’ouvre chaque jour davantage sous leurs pieds.
Les choses arriveront en leur temps. Il existe, dans l’Himalaya, des instruments dont
la fonction est de déchiffrer les Annales que tu as devant toi.
Ils attendent également dans le calme de la solitude et de l’obscurité que l’heure
vienne.
Si tu le veux bien, faisons le point maintenant sur ce que tu connais de l’histoire des
religions. Je t’ai parlé de l’empire de Ram, des dissidents qui quittèrent l’Inde pour
envahir le Moyen-Orient et apporter leur croyance sur les terres de la Perse antique,
de la Thrace, de la Grèce et enfin de l’Égypte.
Je t’ai appris le nom des entités incarnées sur Terre dans le seul but de montrer à
nouveau le chemin de la Lumière : Krishna, Zarathoustra, Orphée.
En lisant les Annales du Temps, tu as pu aussi te rendre compte par toi-même de
quelle façon les choses se déroulèrent en Égypte, c’est-à-dire comment et pourquoi
furent créés les Mystères.
Ce que tu ne connais pas encore ou mal, c’est le fondement des croyances
égyptiennes héritées de l’Atlantide et cachées sous terre par les Initiés.
Avant de rejoindre ton corps, apprends donc tout cela, apprends à reconnaître
quelles furent les connaissances de base de Moïse.
La science de Moïse était celle de Thot et celle de Thot était vouée au Dieu Unique.
Oui, ceci reflète la pure vérité : la religion vraie de l’Égypte antique était un
monothéisme. Ce monothéisme enseignait la puissance du nombre trois, c’est-à-dire
qu’il admettait une Trinité : Osiris, Isis, Horus.
Cela mis à part, l’initié adorait un dieu unique : Râ ou « Amon-Aton-Râ » selon les
époques. Maintenant, ouvre ton esprit et retiens mot pour mot.
Il est un texte qui dit ceci : « Râ effectua la Création par l’émission de son propre
nom tout-puissant et, ainsi, produisit tout ce qui est dans l’univers. »
Vois-tu ? Comme l’Être Suprême de toutes les grandes religions, Râ crée au moyen
du Verbe. Invite les hommes à réfléchir à cela car, si dans la plus belle des prières
chrétiennes nous trouvons :
« Que ton nom soit sanctifié », ce n’est pas un hasard et la formule n’est pas creuse.
Moïse était un homme à la peau très brune et au nez aquilin. Les êtres de la Terre
l’ont souvent représenté avec les cheveux longs et la barbe, ne sachant pas qu’il ne
les porta que vers la fin de sa vie. L’esprit des peuples a gardé de lui l’image même
du patriarche, d’un patriarche pénétré du sens profond de sa mission.
Cela est vrai, mais il faut savoir également que le conducteur des Hébreux fut durant
toute sa vie, terriblement déchiré intérieurement. La chair impose sa loi. L’incarnation
d’une haute entité dans le monde physique est un sacrifice permanent car le corps
matériel désire toujours imposer ses limites à ce qui n’en a pas…
Moïse, l’ami intime de Pharaon et non l’ennemi qu’en a fait la légende. Moïse ignoré,
dont la tâche était de faire passer le savoir de la Force positive des Atlantes aux
Hébreux… Moïse, toute sa vie durant, fut en possession de très lourds secrets qu’il
ne communiqua qu’oralement à deux ou trois hommes privilégiés.
Comparez Orphée et Moïse ! Ce travail semble stupide, mais l’analogie est une clé
dont il faut savoir user. Les travaux des deux grands hommes sont analogues bien
que différents, et apparemment contraires. Une grande complémentarité les
rassemble. Orphée dirige, canalise le côté ionique multiplie des aspects de la
Divinité ; Moïse en développe la face unique, dorique.
On pense toujours beaucoup parmi les hommes de la Terre. On pense mais on
hésite à dire : « Le Dieu de Moïse n’est pas un Dieu bon, le Dieu de Moïse est un
Dieu vengeur, plein de courroux, plus apte à punir qu’à récompenser. » Et on ne
comprend pas très bien le rapport qui pourrait exister entre Lui et celui qui s’est
présenté comme son Fils : le Christ-Jésus.
Posons donc la question : « Comment le Christ-Jésus, dont la parole n’est qu’un flot
d’amour, peut-il faire un seul et même Esprit avec un Dieu qui se manifeste
essentiellement par des cataclysmes ou plus généralement par des épreuves d’ordre
physique ? »
Bien souvent la parole de Vérité choque. Cependant, elle doit être prononcée. Le
Dieu de Moïse n’est pas le dieu vrai. Il n’est que le reflet, que l’image déformée.
Dieu peint par les hommes, Dieu fait à l’image des hommes, réduit à l’ombre de Ses
manifestations.
Dans la langue des symboles, il est un Dieu noir, c’est-à dire le dieu des profanes, le
dieu qui frappe les sensibilités pour être cru. Les créatures aux âmes faibles doivent
craindre pour aimer. Moïse fit redouter son Dieu afin d’empêcher le peuple hébreu de
tomber dans le polythéisme le plus total…
Dieu de l’Ancien Testament, saura-t-on que tu n’es que l’ombre terrestre du Créateur
Infini. Tu es l’ombre de Dieu, de même que l’homme de chair n’est que l’ombre de
son propre Esprit.
Il y a Dieu et dieu, Homme et homme : le dieu des anciens Hébreux ne représente
rien d’autre que l’envoyé sur Terre de la Puissance Divine.
Il se résume essentiellement en un mot : « Ælohim ».
Les Ælohim sont les bras agissants des Fils de Lumière. Ils sont les êtres d’un autre
monde qui tentèrent d’indiquer à la race humaine la seule voie possible. Les Ælohim
et leur « Esprit directeur » ont pourvu le peuple hébreu de lois rigides afin qu’il résiste
à l’épreuve du Temps et puisse perpétuer en secret la Tradition.
Moïse est double. Double est son rôle : donner une loi pour tous, une Tradition pour
quelques-uns. Être le point de contact vivant avec les créatures d’un autre monde,
mais être aussi en communion avec les sphères de l’Esprit.
Moïse fut le Messager aux deux visages, celui de l’ombre et celui de la lumière. Lire
correctement la Bible, c’est faire la part entre la lumière et l’ombre de la lumière. La
Bible est le livre de tous, mais aussi le livre d’une élite, élite non pas de l’intellect ni
du cœur, mais des deux à la fois.
Hommes de la Terre, vous saurez un jour que le Christ-Jésus n’est pas venu effacer
le savoir caché de Moïse mais l’image qu’un peuple avait de Dieu.
Dieu des Anciens de l’Inde et Dieu de Moïse, tu ne fais qu’un !
Ishwara, nom sanscrit du Dieu, régent de l’univers cosmique.
Ishwara-El , source d’Israël, « Esprit royal du Seigneur ».
Hommes de la Terre, regardez Israël, ambassadeur divin.
Il indique la santé de la race humaine.
Considérez les trente-deux voies de la Kabbale, celles des dix Sephiroths et des
vingt-deux lettres. Ces chiffres sont sacrés. Vous les retrouverez en Inde. Au nombre
de dix sont les incarnations de Vishnou et vingt-deux sont les quarts de ton de
l’octave musicale.
Les hommes mûrs sauront voir clair car la musique est vibration. Il faut penser à la
puissance de la vibration et à celle du Verbe, penser à la cause du schisme hindou. Il
faut rapprocher le « Aum » et l’« Amen » si mal traduit par « ainsi soit-il ».
L’Amen est le Verbe créateur.
Écoutons l’Apocalypse de Jean : « Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et
véridique, le principe de la Création de Dieu. » (Jean. III : 14) »
Mu, le continent perdu (l’étude de tablettes des commencements de l’humanité, datées de milliers d’années)
Les formes les plus primitives de symboles étaient les lignes droites et les
figures géométriques. Au début, il y en eut peu, mais avec le temps leur nombre
s'accrut, ils devinrent plus complexes, jusqu'à ce que nous arrivions à l'ère
égyptienne où ils devinrent si nombreux et compliqués que la moitié seulement
des prêtres égyptiens les comprenaient.
Moïse a conçu la doctrine du monothéisme, fille de la religion d'Osiris, mais il a
continué d'utiliser de nombreux symboles originels dans ses enseignements; on
en trouve même quelques-uns aujourd'hui dans les synagogues.
Le Christ enseignait par paraboles. Il a distinctement expliqué qu'Il prêchait par
paraboles parce que c'était le seul moyen de faire comprendre Sa parole au
peuple. Les paraboles sont des symboles verbaux.
Parmi les 2 600 tablettes trouvées par Niven au Mexique, il n'y a qu'un seul
cercle ailé, et celui-ci ne ressemble pas du tout aux autres. Tous, en effet, ont des
ailes d'oiseau mais celui du Mexique porte des ailes de papillon.
Pour trouver le cercle ailé sous sa forme la plus parfaite, il nous faut avancer
dans le temps jusqu'aux Assyriens, aux Babyloniens. aux Chaldéens et aux
Egyptiens, de 3000 av. J.-C. à 1000 av. J.-C.
Manetho dit encore: « Ce n'est qu'au temps de la Dix-huitième Dynastie que des
formes animales de dieux furent placées dans les chambres funéraires des
disparus. Sous le règne de Thotmès III, ces figures se retrouvent constamment.
portant la tête de l'animal qui était embaumé. Après le règne de Ramsès, le culte
des animaux prit une extraordinaire extension.
Voilà un exemple d'une prêtrise sans scrupules, avide de pouvoir et de richesse,
qui pour arriver à ses fins dégrada la simple, belle et pure religion d'Osiris
enseignée par Thoth à saïs.
D'après d'anciens documents, il semblerait qu'environ 2000 av. J.C. toutes les
religions du monde dégénérèrent. tombant en bien des pays jusqu'aux affreux
sacrifices humains.
Seul Moïse résista et maintint son peuple dans le droit chemin.
Dans les anciennes traditions, jusqu'au temps de Moïse même, nous trouvons «
l'eau au-dessus du firmament et les eaux au-dessous distinction apportée par le
pluriel. Dans ces cas l'eau se rapporte à l'éther qui remplit l'espace au-delà de
l'atmosphère.
Il ne peut être mis en doute que toutes les traditions de la Création, où qu'on les
trouve. Ont une origine commune. Peu importe qu'il s'agisse de nos traditions
bibliques, de celles des Hindous, des Chaldéens, des Egyptiens, des Mayas, des
Polynésiens ou autres; leur source est la même et remonte au premier homme, à
des dizaines de millénaires et peut-être davantage.
Une dissection de toutes les traditions révèle des faits ahurissants. Le plus
surprenant est sans doute que les Polynésiens, qui ont été séparés du reste du
monde pendant plus de 12 000 ans, aient une tradition de la Création concordant
point pour point avec le récit biblique, jusqu'aux noms du premier homme et de
la première femme, disant que la femme fut créée avec les os de l'homme et que
l'homme est une création spirituelle de Dieu. Ces indigènes n'ont pas pu obtenir
ces traditions du monde extérieur. Ils les possèdent depuis plus de 12 000 ans.
La tradition biblique commença avec Moïse il y a quelque trois mille ans à peine,
ce qui prouve qu'elle fut communiquée à Moïse sous une forme quelconque. Les
Naacals et les Egyptiens nous démontrent sous quelle forme, et quelle était son
origine.
Serpents.
Depuis les temps les plus reculés, le serpent a été vénéré par presque tous les
peuples, pour qui il incarnait la sagesse divine.
Dans toutes mes études, j'ai découvert que tous les mythes ont une base, et que
cette base est une légende ou une tradition. Les mythes, inventions, légendes et
traditions du serpent sont innombrables.
L'arbre et le serpent.
D'innombrables légendes imprègnent la littérature ancienne et moderne
de l'Arbre de Vie et du Serpent. Toutes ces légendes sont devenues des mythes;
et finalement on fit pousser sur l'arbre une récolte de pommes. Ces pommes
devenaient nécessaires pour poursuivre le mythe, car sans elles, comment Eve
aurait-elle tenté Adam? Elles étaient indispensables pour causer la chute d'Adam,
selon le mythe. Ainsi, depuis toujours, la pauvre femme est accusée d'être la
cause de tous les maux qui s'abattirent sur l'homme. Un monumental exemple de
lâcheté de la part de l'homme, et Ezra est le coupable; si Ezra avait su lire
correctement les symboles des écrits de Moïse, il aurait donné une version toute
différente de l'histoire du vieux serpent rusé et de l'Arbre de Vie.
L'illustration est une vignette tirée des Ecritures Sacrées de Mu.
On sait que les premiers livres de l'Ancien Testament furent écrits par Moïse
d'après des archives de temples égyptiens. Hiéroglyphes et symboles étaient la
forme d'écriture courante des anciens. Un hiéroglyphe ou un symbole est
l'emblème d'une chose, et par conséquent ne doit pas être pris au sens littéral. Il
ne faut jamais cesser de se dire qu'ils représentent quelque chose, mais ne sont
pas cette chose. C'est en oubliant de faire une différence entre le symbole et ce
qu'il représente que bien des auteurs et traducteurs nous ont transmis des
interprétations erronées et bien souvent, en matière religieuse, ont fait passer
pour de l'idolâtrie ce qui était en fait une profonde vénération et un culte de la
Divinité. On peut surtout le constater dans les traductions des textes traitant de la
religion osirienne. J'entends par religion osirienne celle qui fut prêchée par
Thoth à saïs au commencement de l'histoire de l'Egypte, et non celle qui fut
enseignée plus tard par les mauvais prêtres à partir de la Onzième Dynastie et
jusqu'à la Dix- Huitième.
Selon l'Ancien Testament de Moïse, l'homme est une création spéciale de Dieu
et fit son apparition dans le Jardin d'Eden. Où était ce Jardin d'Eden? Les limites
bibliques de ce jardin sont géographiquement impossibles, comme n'importe qui
peut le constater en consultant un atlas et en essayant de les retracer. Voilà donc
une erreur biblique. Mais comment a-t-elle pu être commise? Moïse était un
érudit, un Maître, il avait atteint les plus hauts degrés dans la religion et la
science. Il lui aurait été parfaitement impossible de répéter de telles
impossibilités; nous devons donc chercher ailleurs l'origine des nombreuses
erreurs de la Bible.
Moïse, très certainement, écrivit un récit simple, avec de simples faits, dans une
langue symbolique; une histoire symboliquement écrite, mais vraie sous tous ses
aspects. Ce furent les traductions successives qui en déformèrent le sens.
Les écrits de Moïse étaient en hiéroglyphes égyptiens et en caractères
hiératiques. Des savants hébreux m'ont dit que certains étaient sur des tablettes
d'argile, d'autres sur papyrus; je le répète comme on me l'a dit.
Huit cents ans après l'Exode d'Egypte des Hébreux, Ezra, avec une équipe de
scribes, rassembla toutes les tablettes et tous les écrits se rapportant à l'histoire
des Israélites, et en fit un livre qui devint la Bible.
Ceux qui avaient été écrits par Moïse étaient, nous l'avons vu, en hiéroglyphes.
Est-ce surprenant qu'Ezra et ses associés aient fait tant de contresens, alors
qu'aucun d'eux n'était capable de comprendre à fond l'écriture égyptienne de
Moïse? Seul un Maître aurait pu comprendre, et ni Ezra ni son équipe n'étaient
des Maîtres. Leur incapacité devient flagrante lorsque l'on compare leurs
traductions avec les documents originaux que l'on trouve en Egypte, en Chaldée,
en Inde et chez les Mayas. Moïse écrivait des choses sensées; ses traducteurs en
ont fait par endroits un tissu d'absurdités. Moïse écrivait dans le style
symbolique de son époque et ses traducteurs ont essayé de transcrire
littéralement ses paroles.
Ils n'y ont réussi qu'à moitié, et quand ils tombaient sur une suite d'hiéroglyphes
qu'ils ne comprenaient pas, ils ont ajouté des mythes au texte historique. Les
limites du Jardin d'Eden font partie d'un de ces mythes.
J'ai découvert de multiples preuves qui me permettent d'affirmer que Moïse a
écrit les premiers livres de la Bible d'après les archives des temples, apportées en
Egypte, de la Mère-patrie par les Naacals, qui y arrivèrent en traversant la
Birmanie et l'Inde, et que ces archives égyptiennes étaient des copies des Sept
Ecritures Sacrées et Inspirées de Mu. Ces copies sont écrites sur des tablettes
d'argile et concernent la Création. Le Jardin d'Eden, le Déluge, le dernier grand
cataclysme magnétique et l'érection des montagnes sont des additions plus
récentes.
Moïse n'a pas pu faire une erreur en recopiant ces documents, alors il a sans
aucun doute laissé des copies parfaites. Huit cents ans plus tard, une tentative de
traduction en hébreu a été faite par des hommes qui ne comprenaient pas les
anciens caractères ésotériques, d'où la différence entre l'original et leur
traduction.
Ezra et ses scribes comprenaient même si peu ces écrits que je doute fort qu'il
existe aujourd'hui un seul Juif qui connaisse la signification du buisson ardent et
ce que le sacrifice symbolise.
Avant la submersion de Mu, le mot sacrifice était inconnu, dans quelque langue
que ce fût. Il fut imaginé pour décrire la destruction de Mu; et un feu sur un
autel symbolisait le souvenir de la Mère-patrie bien-aimée.
La conception des quatre dieux, piliers ou génies n'est pas complètement rejetée
par les Juifs.
Bien qu'il n'en soit jamais question dans les livres écrits par Moïse, ce n'est pas
un critère car certains de ses ouvrages ont été perdus. et l'allusion aux quatre
points cardinaux pouvait s'y trouver. Mais plus tard, nous trouvons cette
conception chez les Juifs, dans le livre d'Ezéchiel, I, 10 « Les quatre avaient une
figure d'homme, une face de lion, une face de bœuf et une tête d'aigle. » Et, plus
loin: « La première figure était celle d'un ange, la deuxième celle d'un homme,
la troisième celle d'un lion et la quatrième celle d'un aigle. »
Il s'agit là d'une vision d'Ezéchiel. A l'époque où il écrivit ces lignes, il était
prisonnier des Chaldéens.
« L'homme peut vivre mille ans. » Cette extravagance fut enseignée au peuple il
y a des millénaires, et a été religieusement transmise jusqu'à notre génération. Le
peuple apprenait que c'était son corps matériel qui pourrait survivre à condition
qu'il veuille bien obéir aux directives du clergé et payer un peu, moins que rien,
simplement offrir toute sa fortune terrestre. Mais voici la traduction complète de
cette tablette: « L'homme peut vivre mille ans.
C'est l'Homme, l'étincelle divine qui survit, et non son corps matériel, qui
retourne à la terre, sa mère. » Quand Moïse traduisit cette phrase, il ne sut
l'interpréter, et écrivit: « La vie d'un homme est de 70 années...
Ici, l’interprétation de Churchward l’empêche de comprendre que Moïse
parle de la moyenne de vie de l’humain-ténèbres
— Mon fils, il est étrange que les chrétiens connaissent et comprennent si peu
leur Bible. Prends par exemple la légende dans laquelle le serpent de Moïse
avale les serpents des prêtres, devant Pharaon. Ils prennent cela littéralement et
parlent de miracle, alors que Moïse et les prêtres pratiquaient les anciennes
sciences cosmiques pour s'éblouir les uns les autres.
Moïse fut vainqueur. Tu comprendras mieux si j'appelle cela de l'hypnotisme
collectif. Moïse et les prêtres détenaient le pouvoir d'élever leurs vibrations au-
dessus de celles du peuple et de Pharaon. Moïse était capable de les élever
davantage que les prêtres, parce qu'il était un plus grand maître. Les prêtres
étaient donc sous sa domination et ils étaient contraints de voir tout ce que leur
suggérait Moïse. Il leur fit voir son serpent avalant les leurs, et ils le virent,
ainsi que Pharaon et tout le peuple, qui étaient aussi dominés par Moïse. Ce
prétendu miracle n'est qu'un mirage de l'esprit, causé par le pouvoir de Moïse.
Tablette mexicaine N° 1 584 : Cette tablette se lit ainsi : « L'homme fut créé
avec le double principe mâle et femelle. Le Créateur a provoqué chez cet
homme un profond sommeil (la mort) et pendant qu'il dormait les deux principes
furent séparés par les Forces cosmiques. A son réveil (sa renaissance) il était
deux, un homme et une femme. »
D'innombrables textes nous disent que l'homme a d'abord été créé seul, et que la
femme a été faite d'une partie du premier homme. Je cite ici les textes les plus
importants, ainsi que quelques légendes.
La Bible, Genèse 2, v. 21-22.
« Alors l'Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme (chez les
Anciens, la mort était appelée sommeil, par conséquent ce sommeil d'Adam est
semblable à notre mort), qui s'endormit (donc il mourut); il prit l'une de ses côtes,
à la place de laquelle il referma la chair.
De la côte qu'il avait prise à l'homme l'Eternel Dieu forma une femme qu'il
amena à l'homme.
»
Cela est la traduction faite 800 ans plus tard par Ezra des écrits de Moïse, des
copies de textes Nagas, rédigés dans la langue et l'écriture de la Mère-patrie et
certainement mal compris par Ezra qui n'était pas devenu un Maître chez les
Chaldéens de Babylone où il était en servitude.
La Bible
Je me réfère de nouveau à la Bible et, afin de prouver l'extrême ancienneté de
certains passages directement inspirés des Ecrits inspirés et sacrés de Mu, je
tiens à attirer l'attention sur quelques faits.
II est indiscutable que Moïse tire ses lois religieuses de la religion osirienne pure
enseignée par Thoth. Prenons par exemple ses dix commandements. Dans la
grande salle de Vérité d'Osiris, quarante-deux dieux sont placés en rang, pour
poser à l'âme, quand elle se présente dans la salle du Jugement, quarante-deux
questions concernant la vie du corps matériel dans lequel cette âme a vécu.
Moïse a tiré de ces questions quarante-deux commandements, qu'il a ensuite
résumés en dix.
Ce changement radical était nécessaire, pour répondre aux conditions du peuple
de Moïse. Il n'a rien changé à la conception; il a simplement souligné comment
les hommes devaient vivre sur cette Terre, appliquant ces lois aux vivants plutôt
qu'aux morts. Cependant, on trouve les dix commandements dans les Ecrits
inspirés et sacrés de Mu, vieux de plus de 70 000 ans, mais sous forme de
questions. Rappelons encore que, jusqu’à une certaine époque, les hommes
calculaient le temps en cycles lunaires, d’où l’explication des 70 000 ans
Le peuple juif ne fut certainement pas le seul à croire que ses lois religieuses lui
venaient directement du Dieu unique; nous ne savons pas qui est l'auteur des
écritures de Mu et partout il est dit qu'elles sont inspirées et sacrées. Qui les a
inspirées? Quel était son nom?
L'arbre et le serpent
Cet ouvrage serait incomplet si je ne parlais pas de l'arbre et du serpent. Dans
toutes les religions, on trouve d'innombrables légendes relatives à l'arbre et au
serpent. L'arbre est invariablement appelé « Arbre de Vie » et le serpent qui
l'entoure est le « tentateur », ou tout autre mot évoquant Satan. L'Arbre et le
Serpent fut d'abord une légende puis un mythe et finalement l'arbre fut
représenté couvert de fruits fantastiques. Ces fruits, des pommes, devenaient
nécessaires pour perpétuer le mythe, car sinon comment le vieux Satan aurait-il
pu tenter Eve et lui faire manger la pomme? Et avec quoi Eve aurait-elle tenté
Adam? La pomme était donc indispensable pour provoquer la chute d'Adam. La
malheureuse femme est ainsi devenue la cause de tous les malheurs de
l'humanité. C'est un exemple monumental de la lâcheté de l'homme qui a rejeté
de cette façon toutes ses responsabilités sur le dos de la femme. Or, c'est stupide,
car ni l'homme ni la femme n'étaient à blâmer. L'alibi « Eve » dure depuis plus
de 3 000 ans et il est temps de le réfuter. Si Ezra avait été capable de lire
correctement les symboles figurant dans les écrits de Moïse, il aurait donné une
toute autre version de la tentation et de l'arbre du bien et du mal.
Dans ces écrits, l'homme est aussi assimilé à un fruit. Les arbres portent des
fruits, et l'homme était le premier fruit d'un arbre qui donnait la vie. Les Terres
de Mu étaient donc l'arbre de vie. Par conséquent, Mu était symbolisée par un
arbre.
La petite vignette figurant dans les Ecrits sacrés représente un serpent entourant
l'arbre. C'est un serpent sans ornement, donc c'est le Khan, symbole de Khanab,
les « Grandes Eaux » ou l'océan. Mu est ainsi entourée d'eau. C'était une grande
île continentale, et le serpent représentait les eaux qui entouraient Mu de toutes
parts.
Cela explique clairement ce qu'était l'Arbre de Vie, et pourquoi il était entouré
d'un serpent.
Le texte de Moïse était indiscutablement fort simple, écrit en langage
symbolique, dont chaque fait était une vérité. Les traductions, les contresens, en
ont fait tout autre chose si bien que ce que nous lisons aujourd'hui de ces écrits
est erroné.
Moïse était-il hébreu? Selon un texte égyptien tout porte à croire qu'il n'aurait
pas été un Israélite de pure race. En voici un passage : « Moïse était le fils d'une
princesse égyptienne qui devint plus tard la grande reine Hatshepout. » Il n'est
absolument pas question de roseaux ni de « Moïse » voguant sur le Nil.
Les Hébreux : Le mot « hébreu » vient d'ebber, signifiant « plus loin en arrière ».
Apparemment, les Juifs descendaient de quatre groupes ethniques. Deux des
tribus entrèrent en Palestine vers 1375-1350 av. J.-C. Plus tard, dix autres tribus
les rejoignirent. Ces dernières arrivèrent d'Egypte environ en 1200 av. J.-C.,
c'est-à-dire de 150 à 175 ans après les deux premières.
Vers 993 av. J.-C., les tribus se séparèrent, les deux premières provoquèrent une
sécession et élurent pour roi Jéroboam. Reaboam était à cette époque le roi des
dix autres tribus.
Longtemps après, les Assyriens attaquèrent les dix tribus, et l'histoire rapporte
qu'ils les massacrèrent. Vrai ou non, toujours est-il qu'elles disparurent et qu'on
les appelle dans l'histoire les « tribus perdues ».
Il est inconcevable que tous, hommes, femmes et enfants, aient été passés au fil
de l'épée.
Certains durent être emmenés en captivité, et s'assimilèrent aux Assy-riens,
d'autant que les deux races étaient sémites.
Tour de Babel : La Tour de Babel de la Bible a toujours été prise pour une
structure de pierre ou de brique. Cependant, si l'on étudie des écrits anciens, on
découvre que le terme était purement symbolique, et que la « confusion des
langues » était l'unique propos.
Cette légende ne fut pas écrite durant l'existence de Mu. Elle fut imaginée
beaucoup plus tard, alors que l'on commençait à s'intéresser de nouveau à
l'histoire ancienne et que l'humanité peuplait toute la terre. C'est par conséquent
un produit de la Nouvelle civilisation.
Les extravagances commises dans les divers temples, écoles et collèges
concernant la théologie et la technologie étaient la cause de cette « confusion
des langues »; et la religion et la science étaient la véritable Tour.
Chaque temple, chaque école avait ses propres termes et des mors particuliers
concernant sa théologie. Ainsi, aucun temple ne parvenait à comprendre les
enseignements d'un autre. En fait, tous s'exprimaient dans des langues
différentes, ce qui aboutit à la « Tour de la Confusion », « une Babel des langues
», Si bien que le nom attribué à la chose était le seul qui put la décrire.
Aujourd'hui nous connaissons une semblable confusion. Il existe plus d'une
centaine de sectes chrétiennes, et pourtant il n'y a qu'un seul Dieu. Chaque secte
affirme que l'autre est dans l'erreur. Elles ne se comprennent plus, elles ne
parlent pas la même langue. A Mu, il n'y avait pas de sectes, aucune théologie.
Tous les enseignements étaient formulés si simplement que le plus ignare
pouvait les comprendre. Les enseignements religieux de Mu persistèrent durant
20 000 ans. Lorsque l'actuelle Tour de Babel s'écroulera, une nouvelle structure
surgira de ses ruines. Et cette structure sera la simple religion de Mu.
Mais les chrétiens oublient apparemment que Moïse était un aussi magicien et que Daniel
fut « un Maître des Magiciens, des Astrologues, des Chaldéens et des devins » (Daniel, V. II)
Alors qu’enchanteurs, devins, astrologues sont rigoureusement condamnés dans les livres de
Moïse, le don de prophétie, celui de seconde vue et Nabia paraissent y être considérés
comme des pouvoirs supérieurs. Ceux qui, autrefois, étaient doués de ces pouvoirs, étaient
appelés Epoplaï, mot grec signifiant voyants, clairvoyants ; ils furent plus tard désignés sous
la dénomination de Nebim « pluriel de Nebo, dieu babylonien de la Sagesse ». Les cabalistes
font une distinction en voyant et magicien, l’un étant passif et l’autre actif. Nebirah est celui
qui voit dans l’avenir, c’est le clairvoyant ; Nebi-poel est celui qui possède des pouvoirs
magiques.
Les premiers Père de l'Église et les théologiens qui les ont suivis se sont trouvés dans
l'absolue nécessité de commettre ces pieuses fraudes.
C'est évident. Remarquons que, s'ils avaient laissé subsister le mot al tel que le donne
l'original, il devenait trop clair, sauf pour les initiés, que le Jéhovah de Moïse et le soleil
étaient identiques. Les multitudes ignoraient que les anciens hiérophantes considéraient le
soleil visible comme un emblème du soleil central invisible et spirituel ; autrement, auraient
alors accusé Moïse, comme l'ont fait d'ailleurs beaucoup de commentateurs, d'adorer les
corps planétaires et, en un mot, de s'être rendu coupable de Sabianisme.
Il n'est point une de ses branches qui puisse démontrer l'origine et la fin des choses . Au lieu
de chercher la trace des effets en partant de la cause première, la science procède
inversement. Les types les plus élevés, dit-elle, résultent tous de l'évolution de types
inférieurs. Elle part du bas du cycle, n'ayant pour se guider dans le grand labyrinthe de la
nature, que le fil de la matière. Aussitôt que ce fil se rompt et que la direction est perdue, la
science recule, effrayée, devant ce qui lui semble l’Incompréhensible et l'Inconnu : elle se
reconnaît impuissante. Ce n'est point ainsi que procédèrent Platon et ses disciples. D'après
lui, les types inférieurs sont simplement les images concrètes des types abstraits les plus
élevés. L'esprit qui est immortel a un commencement arithmétique, de même que le corps
en a un géométrique. Ce commencement, en sa qualité de reflet du grand ARCHÆUS
universel, est doué d'un mouvement qui lui est propre et, du centre du macrocosme rayonne
sur tout le corps du microcosme. Et j’ajoute : tout simplement.
Maimonides, le grand théologien et historien Juif qui, à une certaine époque, fut presque
déifié par ses concitoyens – et plus tard traité comme hérétique, – remarque que plus le
texte du Talmud paraît absurde et vide de sens et plus sa signification secrète est sublime.
Ce savant a victorieusement démontré que la magie chaldéenne, la science de Moïse et des
autres thaumaturges étaient, toutes, basées sur une connaissance étendue de diverses
branches, maintenant oubliées, de la science naturelle. Parfaitement au fait des ressources
des règnes végétal, animal et minéral, experts en chimie et en physique, psychologues aussi
bien que physiologistes, pourquoi s’étonner si les initiés et les adeptes, instruits dans les
sanctuaires mystérieux des temples, pouvaient opérer des merveilles qui, même de nos
jours, paraîtraient surnaturelles ?
C’est une insulte à la nature humaine que de flétrir la magie et les sciences occultes en les
traitant d’impostures.
Croire que pendant tant de milliers d’années une moitié du genre humain a pratiqué le
mensonge et la fraude équivaut à dire : la race humaine est presque exclusivement
composée de malfaiteurs ou d’idiots incurables. Or, quel est le pays où la magie n’ait pas été
pratiqué ? A quelle époque fut-elle entièrement oubliée ?
En dépit de leur apparent polythéisme, les anciens, et, dans tous les cas, ceux des classes
éclairées, étaient complètement monothéistes ; et cela, des siècles et des siècles avant
l’époque de Moïse. Dans le papyrus d’Ebers, ce fait est démontré positivement. Voici un
texte traduit des quatre premières lignes de la planche I : « Je vins d’Héliopolis avec les
grand Etres de Het-aat, les seigneurs de Protection, les maîtres de l’éternité et du salut. Je
vins de Saïs avec les mères-déesses qui me protégeaient. Le Maître de l’Univers m’apprit
comment on délivre les dieux de toutes les maladies mortelles. » Les hommes éminents sont
apelés dieux par les anciens. La déification des hommes mortels et les faux dieux n’est pas
plus un argument contre le monothéisme que l’érection, par les chrétiens modernes, de
monuments et de statues à leur héros n’est une preuve de leur polythéisme. Les Américains
de notre siècle trouveraient absurde leur postérité si, dans trois mille ans, elle les classait
parmi les idolâtres pour avoir dressé des statues à leur dieu Washington. La philosophie
Hermétique était entourée de mystère, aussi Volney affirme que les anciens adoraient leurs
grossiers symboles matériels, comme divins eux-mêmes, et, cependant, ils étaient
simplement considérés comme une représentation des principes ésotériques. Dupuis
également, après avoir consacré plusieurs années à l’étude du problème, après avoir
consacré plusieurs années à l’étude du problème, s’est mépris sur le cercle symbolique et il
attribue la religion des adeptes à la seule astronomie. Eberhart et plusieurs autres écrivains
allemands du dernier siècle et du nôtre traitent fort irrévérencieusement la magie et la
croient issue du mythe Platonicien du Timée.
Mais comment, sans la connaissance des mystères, aurait-il été possible à ces hommes (ou à
toute autre personne) de découvrir le plus ésotérique de tout ce qui se cache derrière le
voile d’Isis et n’est visible qu’aux yeux des initiés ? Il leur aurait fallu le don subtil d’intuition
d’un Champollion.
Nul ne conteste le mérite de Champollion comme Egyptologue. D’après lui, tout démontre
que les anciens Egyptiens étaient profondément monothéistes. Il confirme dans ses
moindres détails l’exactitude des ouvrages du mystérieux Hermès Trismégiste dont
l’antiquité remonte dans la nuit des temps. Ennemoser, de son côté, s’exprime ainsi :
« Hérodote, Thalès, Parménide, Empédocle, Orphée et Pythagore sont allés en Egypte et en
Orient pour s’instruire dans la Philosophie Naturelle et la Théologie. » Ce fut aussi là que
Moïse acquit ses connaissances. Jésus y passa les premières années de sa vie.
Moïse devait son instruction à la mère de la princesse Egyptienne Thermutis qui le sauva des
eaux du Nil. La femme de Pharaon, Batria, était elle-même une initiée et les Juifs lui doivent
la possession de leur prophète « instruit dans toute la science de l’Egytpe, puissant en
œuvres et en paroles ». Justin Martyr, se basant sur l’autorité de Trogue Pompée, nous
présente Joseph comme ayant acquis de grandes connaissances dans les arts magiques
auprès des prêtres de l’Egypte.
Origène, qui avait appartenu à l’Ecole Platonicienne d’Alexandrie, déclare que Moïse, outre
les enseignements de l’alliance, avait communiqué, aux soixante-dix anciens, des secrets
extrêmement importants « tirés des profondeurs les plus cachées de la loi ». Il leur
enjoignait de les transmettre à ceux-là seuls qu’ils jugeraient dignes.
Aussi, à l’avenir, « vous errerez dans les ténèbres » et « vous voyagerez dans l’humilité », par
les forêts et les montagnes, à la recherche du « Mot perdu ». Passez, vous ne le trouverez
jamais tant que vous limiterez vos pérégrinations aux sept ou même aux sept fois, pace que
« vous marchez dans les ténèbres » et qu’il faut l’éclatant flambeau de la vérité pour dissiper
cette obscurité. Or, seuls, les légitimes descendants d’Ormazd portent ce flambeau. Ils
peuvent seuls vous apprendre la véritable prononciation du nom révélé à Enoch, à Jacob et à
Moïse. « Passez ! »
Jusqu’à ce que votre V.R.S ait appris à multiplier 333 et à frapper, à sa place, 666 le nombre
de la Bête de l’Apocalypse, vous ferez bien d’observer la prudence et d’agir sub rosa.
(…)
Que dit l'enseignement ésotérique au sujet du Feu ? "Le Feu est la réflexion
la plus parfaite et la moins adultérée, dans le Ciel comme sur la Terre, de la
FLAMME UNE. C'est la Vie et la Mort, l'origine et la fin de toute chose
matérielle. C'est la "Substance" divine." Ainsi, non seulement les Adorateurs
du Feu, les Parsis, mais même les tribus errantes et sauvages de l'Amérique
qui se disent "enfants du Feu", montrent plus de science dans leur croyance
et de vérité dans leurs superstitions que toutes les spéculations de la
physique et du savoir modernes. Le chrétien qui dit : "Dieu est un Feu
vivant", et qui parle des "langues de Feu" de la Pentecôte et du "Buisson
Ardent" de Moïse, est aussi adorateur du Feu que n'importe quel "Païen".
Parmi les Mystiques et les Kabalistes, les Rose-croix étaient ceux qui
définissaient le Feu le plus correctement. Achetez une lampe de bazar,
garnissez-la d'huile, et vous pourrez allumer à sa flamme les lampes, les
bougies et les feux de tout le globe sans diminuer cette flamme. Si la
Divinité, l'Un radical, est une Substance éternelle et infinie, jamais
consumée ("le Seigneur, ton Dieu, est un feu qui consume", il ne paraît pas
raisonnable que l'enseignement Occulte soit tenu pour non-philosophique
lorsqu'il dit : "Ainsi furent formés les (Mondes) Arûpa et Rûpa : d'UNE
Lumière, Sept lumières ; de chacune des Sept, sept fois Sept", etc.
En un mot, aucun des soi-disant Eléments n'existait, tel qu'il est aujourd'hui,
durant les Rondes précédentes. Autant que nous le sachions, le FEU a pu
être pur AKASHA, la Matière primordiale du "Magnum Opus" des Créateurs
et Constructeurs, cette Lumière Astrale que le paradoxal Eliphas Lévi
appelle à un certain moment "le Corps du Saint-Esprit" et l'instant d'après
"Baphomet", le "Bouc androgyne de Mendès" ; l'AIR a pu n'être que de
l'Azote, le "Souffle des Soutiens du Dôme Céleste", comme l'appellent les
Mystiques Mahométans ; l'EAU était, peut-être, ce fluide primordial
indispensable, suivant Moïse, pour faire une "Ame Vivante". Cela peut
expliquer les contradictions flagrantes et les idées antiscientifiques qu'on
trouve dans la Genèse. Séparez le premier chapitre du second ; lisez le
premier en le considérant comme un écrit des Elohistes, et le second en le
considérant comme celle des Jéhovistes qui leur sont très postérieurs ; vous
retrouverez toujours, entre les lignes, le même ordre attribué à l'apparition
des choses créées ; c'est-à-dire le Feu (Lumière), l'Air, l'Eau et l'Homme (ou
la Terre). En effet, la phrase du premier chapitre (Elohistique) : "Dans le
commencement Dieu créa le ciel et la terre", est un contresens ce n'est pas
"le ciel et la terre", qu'il faut dire, mais le Ciel duplex, ou double, le Ciel
Supérieur et le Ciel Inférieur, ou la séparation de la Substance Primordiale
qui était lumineuse dans sa partie supérieure et obscure dans sa partie
inférieure (l'Univers manifesté), sous sa dualité de l'invisible (aux sens) et
du visible à nos perceptions. "Dieu sépara la lumière des ténèbres", puis
créa le firmament (Air). "Qu'un firmament soit au milieu des eaux et qu'il
sépare les eaux entre elles", c'est-à-dire "qu'il sépare les eaux qui étaient
sous le firmament [notre Univers visible manifesté], de celles qui étaient au-
dessus du firmament [les plans d'existence qui sont (pour nous) invisibles]".
Dans le second chapitre (Jéhovistique), les plantes et les herbes sont créées
avant l'eau, exactement comme, dans le premier, la lumière est créée avant
le soleil. "Dieu créa la terre et les cieux et toutes les plantes des champs
avant qu'elles ne fussent dans la terre et toutes les herbes des champs avant
qu'elles ne poussassent, car le Seigneur Dieu [Elohim] n'avait pas encore
fait pleuvoir sur la terre, etc." – une absurdité, à moins que l'on n'accepte
l'explication ésotérique. Les plantes furent créées avant qu'elles ne fussent
dans la terre – car la terre n'existait pas alors telle qu'elle est aujourd'hui et
l'herbe des champs existait avant de pousser comme elle existe aujourd'hui
dans la Quatrième Ronde.
Comme nous l'avons dit dans Isis Dévoilée (IV, 125) : "Jusqu'à présent, en
dépit de toutes les controverses et de toutes les recherches, l'Histoire et la
Science restent aussi ignorantes que jamais au sujet de l'origine des juifs. Ils
peuvent aussi bien être les Chandâlas exilés de l'Inde ancienne, les
"maçons" dont parlent Véda-Vyâsa et Manou, que les Phéniciens d'Hérodote,
les Hyksos de Joseph, les descendants de bergers Pali, ou bien un mélange
de tous ceux-ci. La Bible parle des Tyriens comme d'un peuple apparenté et
prétend régner sur eux... Néanmoins, quoi qu'ils aient pu être, ils sont
devenus un peuple hybride peu après l'époque de Moïse, car la Bible nous
les montre s'unissant librement par les liens du mariage, non seulement
avec les Chananéens, mais encore dans toutes les nations ou races, avec
lesquelles ils venaient en contact."
En traitant cette question dans Isis Dévoilée, nous avons dit : "Le Chaos des
anciens, le Feu Sacré de Zoroastre, ou l'Atash-Behram des Parsis ; le Feu-
Hermès, le Feu Elmès des anciens Germains ; l'Eclair de Cybèle, la Torche
Flamboyante d'Apollon, la Flamme sur l'autel de Pan, le Feu Inextinguible
du temple de l'Acropole et de celui de Vesta, la Flamme de feu du casque de
Pluton, les Etincelles brillantes des coiffures des Dioscures et de la tête de la
Gorgone, du casque de Pallas et du bâton de Mercure, le Ptah-Ra des
Egyptiens, le Zeus Cataibates grec (Celui qui descend) de Pausanias, les
Langues de Feu de la Pentecôte, le Buisson Ardent de Moïse, la Colonne de
Feu de l'Exode et la "Lampe Brûlante" d'Abraham, le Feu Eternel de
"l'Abîme sans fond", les Vapeurs de l'oracle de Delphes, la Lumière sidérale
des Rose-Croix, L'akasha des Adeptes hindous, la Lumière Astrale d'Eliphas
Lévi, l'Aura Nerveuse et le Fluide des Magnétiseurs, l'Od de Reichenbach, les
Forces Psychodes et Ecténiques de Thury, la Force Psychique de Sergeant
Cox et le magnétisme atmosphérique de quelques Naturalistes, le
galvanisme et enfin l'électricité – tout cela n'est que la terminologie variée
des multiples manifestations, ou des effets de la même Cause mystérieuse et
omnipénétrante, l'Archée Grecque." Nous pouvons ajouter maintenant :
c'est tout cela et bien plus encore.
Le Tabernacle Cosmique de Moïse, érigé par lui dans le Désert, était carré et
représentait les quatre Points Cardinaux et les quatre Eléments, comme
Josèphe l'explique à ses lecteurs (Antiq., I, VIII, ch. II). L'idée avait été tirée
des pyramides d'Egypte et de celles de Tyr, où les pyramides devinrent des
piliers. Les Génies, ou Anges, habitent respectivement ces quatre points.
Lorsque les Théosophes et les Occultistes disent que Dieu n'est pas un ETRE,
car Ce n'est Rien, AUCUNE CHOSE, ils sont plus révérencieux et
religieusement respectueux envers la Divinité, que ceux qui appellent Dieu
IL, et font, par conséquent, de Lui Un MALE gigantesque.
Celui qui étudie la Cabale découvrira bientôt la même idée dans la pensée
finale de ses auteurs, les premiers et grands initiés hébreux, qui reçurent
cette Sagesse Secrète à Babylone des Hiérophantes Chaldéens, comme
Moïse acquit la sienne en Egypte. Le système du Zohar ne peut être bien
jugé par ses traductions latines et autres, alors que toutes ses idées ont été
adoucies et conformées aux idées et à la politique des adaptateurs
chrétiens ; car ses idées originales sont identiques à celles de tous ces
autres systèmes religieux. Les différentes Cosmogonies démontrent que
l'Ame Universelle était considérée par chaque nation archaïque comme le
"Mental" du Créateur Démiurge, et qu'elle fut appelée la Mère, Sophia ou la
Sagesse féminine, par les Gnostiques, Séphira par les Juifs, Saravasti ou
Vâch par les Hindous : le Saint-Esprit étant aussi un Principe féminin.
Chez les anciens Juifs, comme l'a démontré Le Clerc, le mot Oulom signifiait
tout simplement un temps dont le commencement et la fin n'étaient pas
connus. A proprement parler, le mot "Eternité" n'avait pas dans la langue
Hébraïque la signification que les Védantins attachent, par exemple, à
Parabrahman.
C'est parce que le serpent est ovipare qu'il devient le symbole de la Sagesse
et l'emblème des Logoï, ou des NES D'EUX-MEMES. Dans le temple de Philæ,
dans la Haute Egypte, on préparait artificiellement un oeuf, avec de l'argile
mêlée à divers encens. On le faisait éclore par un procédé spécial et il en
sortait un céraste, ou vipère à cornes. On en faisait jadis autant dans les
temples des Indes, pour le cobra. Le Dieu créateur émerge de l'OEuf qui sort
de la bouche de Kneph, sous forme d'un Serpent ailé, car le Serpent est le
symbole de la Toute Sagesse. Chez les Hébreux, la même Divinité est
représentée par les "Serpents Ardents", ou Volants, de Moïse, dans le
désert ; et chez les Mystiques d'Alexandrie, elle devint l'Orphio-Christos, le
Logos des Gnostiques. Les Protestants essaient de prouver que l'allégorie
du Serpent d'Airain et des "Serpents Ardents" a un rapport direct avec le
mystère du Christ et de la Crucifixion, tandis qu'en réalité elle a des
rapports infiniment plus proches avec le mystère de la génération
lorsqu'elle est dissociée d'avec l'OEuf qui a un Germe Central, ou d'avec le
Cercle et son Point Central. Les Théologiens Protestants
voudraient que nous acceptions leur interprétation [uniquement parce que
le serpent d'airain était dressé sur un mât ! Alors que cela se rapportait
plutôt à l'OEuf Egyptien, tenu debout et supporté par le Tau sacré, puisque
l'OEuf et le Serpent sont inséparables dans l'ancien culte et dans la
symbologie de l'Egypte et que les Serpents d'Airain comme les Serpents
Ardents, étaient des Séraphins, les Messagers brûlants "Ardents" ou les
Dieux-Serpents, les Nâgas de l'Inde. Sans l'OEuf, c'était un symbole
purement phallique, mais lorsqu'on l'y associait, il se rapportait à la
création cosmique]. Le Serpent d'Airain n'avait nullement la signification
sacrée que les protestants voudraient lui attribuer et il ne fut pas non plus
glorifié au-dessus des "serpents ardents" contre la morsure desquels il
n'était qu'un remède naturel ; la signification symbolique du mot "Airain"
étant le principe féminin et celle des mots "Ardent" ou "Or" le principe
masculin.
[L'airain était un métal qui symbolisait le monde inférieur... celui de la
matrice où doit être donnée la vie... Le mot qui voulait dire serpent en
Hébreu était Nachash, mais ce mot signifie aussi airain.
Il est dit dans les Nombres que les Juifs se plaignaient du désert où il n'y
avait pas d'eau, après quoi "le Seigneur envoya des serpents ardents" pour
les mordre et ensuite, pour plaire à Moïse, il lui donna comme remède le
serpent d'airain sur un mât, pour qu'ils le regardassent ; après quoi "tout
homme, lorsqu'il regarda le serpent d'airain... vécut" (?). Ensuite le
"Seigneur", rassemblant le peuple au puits de Beer, lui donna de l'eau et
Israël reconnaissant entonna le chant, "Jaillis, ô Source". Lorsque, après
avoir étudié la symbologie, le lecteur chrétien commence à comprendre la
signification intérieure de ces trois symboles, de l'Eau, de l'Airain et du
Serpent, et de quelques autres encore, dans le sens qui leur est donné dans
la Sainte Bible, il n'a guère envie d'établir un rapport entre le nom sacré de
son Sauveur et l'incident du "Serpent d'Airain". Les Séraphins םיפרשou
Serpents Ailés Ardents, sont sans doute inséparablement liés à l'idée du
"Serpent de l'éternité – Dieu", comme c'est expliqué dans l'Apocalypse de
Kenealy, mais le mot Ché rubin signi iait aussi Serpent dans un sens,
quoique sa signi ication courante fû t diffé rente, car les Ché rubins et les
Dragons Ailé s des Perses (Γρυ̉ πες) qui sont les gardiens de la montagne d'or,
ne font qu'un et la composition du nom des premiers explique leur
caractère, car il est formé de Kr ( )רכcercle et de aub ou ob ( )בואserpent et
signifie, par conséquent, un "serpent dans un cercle". Cela établit le
caractère phallique du Serpent d'Airain et justifie Ezéchiel de l'avoir détruit.
Verbum satis sapienti. !]
Les Cabalistes Juifs ont senti la nécessité de cette immutabilité chez une
Divinité éternelle, infinie et ont, par suite, fait l'application de cette pensée
au Dieu anthropomorphe. L'idée est poétique et très convenable dans son
application. Dans le Zohar nous lisons ceci :
Comme Moïse veillait sur le Mont Sinaï, en compagnie de la Divinité, qui
était cachée à sa vue par un nuage, il sentit une grande crainte l'envahir et
demanda, tout à coup : "Seigneur, où es-tu... dors-tu, O Seigneur ?..." Et
l'Esprit lui répondit : "Je ne dors jamais ; si je venais à m'endormir un seul
instant AVANT MON TEMPS, toute la création tomberait aussitôt en ruines."
"Avant mon temps" est très suggestif. Cela démontre que le Dieu de Moïse
n'est qu'un substitut temporaire, comme Brahmâ, le mâle, un substitut et un
aspect de CELA qui est immuable et qui, par conséquent, ne peut
aucunement participer aux "jours" ou aux "nuits", ni s'occuper en aucune
façon de réaction ou de dissolution.
Tandis que les Occultistes de l'Orient ont sept modes d'interprétation, les
Juifs n'en ont que quatre, savoir : l'interprétation réelle-mystique,
l'allégorique, la morale et la littérale ou Pashout. Cette dernière est la clef
des Eglises exotériques et ne mérite pas discussion. Voici quelques phrases
qui, lues au moyen de la première clef, ou clef mystique, montrent l'identité
de la base sur laquelle reposent toutes les Ecritures Saintes. Elles sont
données dans l'excellent livre d'Isaac Myer sur les ouvrages Cabalistiques
qu'il paraît avoir bien étudiés. Je cite textuellement.
"B'raisheeth barah elohim ath hashama' yem v'ath haa'retz, c'est-à-dire : Au
commencement, le(s) Dieu(x) créa(èrent) les cieux et la terre : (ce qui
signifie) les six (Séphiroth de construction - Les "Constructeurs" des
STANCES), au-dessus desquels se tient B'raisheeth, appartiennent tous au
Bas. Il en créa six (et) sur ceux-ci reposent (existent) toutes Choses. Et
celles-ci dépendent des sept formes du crâne jusqu'à la Dignité de toutes les
Dignités. La seconde "Terre" n'entre pas dans les calculs et c'est pourquoi
l'on a dit : "Et d'elle (cette Terre) qui a subi la malédiction, il en sortit... Elle
(la Terre) était sans forme et vide et les ténèbres étaient sur la surface de
l'Abîme et l'esprit d'Elohim... soufflait (me'racha'pheth, c'est-à-dire planait,
couvait se mouvait...) sur les eaux. Treize dépendent de treize (formes) de la
Dignité la plus respectable. Six mille années gisent dans (se rapportent aux)
six premiers mots. Le septième (mille, le millénaire) au-dessus d'elle (la
Terre maudite) est celui qui est fort par Lui-même. Et elle fut ravagée
entièrement pendant douze heures (un... jour...). Durant la Treizième, Elle
(la Divinité) les rétablira... et tout sera renouvelé comme auparavant et tous
ces six continueront."
Dira-t-on que c'est une coïncidence ? C'en serait une bien étrange, en vérité,
lorsque nous voyons que même Moïse, trouvé dans les eaux du Nil, a dans
son nom la consonne symbolique. Et la fille de Pharaon "lui donna le nom de
Moïse, en disant : c'est parce que je l'ai retiré des Eaux". En outre, dans la
langue hébraïque, le nom sacré de Dieu qui s'applique à cette lettre M est
Méborach, le "Saint" ou le "Béni" et le nom de l'Eau du Déluge est Mbul.
Pour en finir avec ces exemples, on peut rappeler les "Trois Maries" au
Crucifiement et leur rapport avec Mare, la Mer ou l'Eau. C'est pour cela que
dans le Judaïsme et le Christianisme, le Messie est toujours lié avec l'Eau par
le Baptême et aussi avec les Poissons, le signe du Zodiaque qui s'appelle en
sanscrit Mînam, de même qu'avec l'avatar de Matsya (Poisson) et le Lotus,
symbole de la matrice, ou avec le nénuphar qui a la même signification.
Exode, II, 10, Jusqu'aux sept filles du prêtre Madianite, qui vinrent Puiser de
l'eau et que Moïse aida à abreuver leurs troupeaux : service pour lequel le
Madian donna pour femme à Moïse sa fille Zipporah ou Sippara, l'Onde
brillante (Exode, II, 16-21). Tout cela a la même signification occulte.
Chez les anciens sages, il n'y avait ni nom, ni idée, ni symbole d'une Cause
Première. Chez les Hébreux, la conception indirecte en était exprimée en un
terme de compréhension négative, c'est-à-dire Ain-Soph ou Sans Bornes.
Mais le symbole de sa première manifestation compréhensible était la
conception d'un cercle avec son diamètre pour donner une idée à la fois
géométrique, phallique et astronomique... car l'unité prend naissance du
zéro ou du cercle, sans lequel elle ne pourrait exister et du 1 ou de l'un
primordial sortent les neuf chiffres et, géométriquement, toutes les formes
planes. Ainsi, dans la Cabale, ce cercle avec son diamètre représente les 10
Séphiroth ou Emanations composant l'Adam Kadmon ou Homme Archétype,
origine créatrice de toutes choses... Cette idée d'établir un rapport entre la
représentation du cercle et de son diamètre, c'est-à-dire entre le nombre 10
ou la signification des organes génitaux et l'Endroit le Plus Sacré était
appliquée à la construction de la Chambre du Roi ou du Saint des Saints de
la Grande Pyramide, du Tabernacle de Moïse et du Saint des Saints du
Temple de Salomon... C'est la représentation d'une double matrice, car en
Hébreu la lettre Hé ( )הest en même temps le nombre 5 et le symbole de la
matrice et deux fois 5 font 10, c'est-à-dire le nombre phallique.
"L'arbre est connu par ses fruits" ; la nature d'un Dieu par ses actions. Il
nous faut juger ces actions, soit en prenant à la lettre les récits qui les
décrivent, soit en les acceptant allégoriquement. Si nous comparons entre
eux, Vishnou, en sa qualité de défenseur et de champion des dieux vaincus,
et Jéhovah, en sa qualité de défenseur et de champion du peuple "élu", ainsi
nommé, sans doute, par antiphrase, car c'étaient les Juifs qui avaient choisi
ce Dieu "jaloux", nous constaterons que tous deux font appel à la tromperie
et à la ruse. Ils agissent ainsi en vertu du principe que "la fin justifie les
moyens", afin d'avoir raison de leurs adversaires et ennemis respectifs – les
Démons. Ainsi, tandis que, selon les Cabalistes, Jéhovah prend la forme du
Serpent tentateur dans le Jardin d'Eden, envoie Satan avec la mission
spéciale de tenter Job, harcèle et lasse Pharaon avec Sarah, la femme
d'Abraham et "endurcit" le coeur d'un autre Pharaon contre Moïse, afin de
ne pas s'enlever l'occasion de frapper ses victimes "de grands fléaux",
Vishnou est représenté dans son Pourâna comme ayant recours à une ruse
non moins indigne d'un Dieu respectable.
Il dit que toutes choses proviennent de l'Ether, et que tout retournera à lui ;
que les images de toutes choses y sont imprimées d'une façon indélébile et
que c'est là la réserve des germes ou restes de toutes les formes visibles et
même de toutes les idées. On dirait que ce cas corrobore d'une étrange
façon notre affirmation, que quelles que soient les découvertes que l'on
puisse faire de nos jours on constatera qu'elles avaient déjà été faites des
milliers d'années auparavant par nos "ancêtres simples d'esprit".
3. Les sept Dieux, dont chacun créa un Homme ou Groupe d'hommes, étaient
"les Dieux emprisonnés ou incarnés". Ces Dieux étaient : le Dieu Zi ; le Dieu
Zi-Kou (Noble Vie, Directeur de la Pureté), le Dieu Mir-Kou (Noble
Couronne), "Sauveur de la mort des Dieux emprisonnés [plus tard]" et
créateur des "races sombres que sa main a faites" ; le Dieu Libzou, "sage
parmi les Dieux" ; le Dieu Nissi ; le Dieu Souhhab ; et Héa ou Sa, leur
synthèse, le Dieu de la Sagesse et de l'Abîme, identifié avec Oannès-Dagon, à
l'époque de la Chute et collectivement appelé le Démiurge ou Créateur.
La Science enseigne que Vénus reçoit du Soleil deux fois autant de lumière
et de chaleur qu'en reçoit la Terre. Aussi cette planète, qui est le précurseur
de l'aube et du crépuscule, la plus radieuse de toutes les planètes, donne,
dit-on, à la Terre, un tiers de la provision qu'elle reçoit et en conserve deux
pour elle-même. Cela a une signification Occulte aussi bien
qu'astronomique.
Vénus est représentée ainsi : ♀ et la Terre ainsi : ♁
Dans la Philosophie Esotérique, Vénus est mâle et femelle, ou
hermaphrodite ; c'est ce qui explique la Vénus "barbue" de la mythologie.
C'est par l'entremise de Shoukra que les "êtres doubles" [les hermaphrodites]
de la Troisième [Race-Racine] descendirent des premiers "Nés-de-la-Sueur".
C'est pourquoi c'est représenté par le symbole • • [le cercle et le diamètre],
durant la Troisième [Race], et par le symbole durant la Quatrième.
Cela a besoin d'être expliqué. Le diamètre, lorsqu'on le trouve isolé dans un
cercle, représente la Nature féminine, le premier Monde Idéal, auto-généré,
et auto-imprégné par l'Esprit de Vie universellement répandu de sorte qu'il
se rapporte aussi à la Race-Racine primitive. Il devient androgyne à mesure
que les Races et toutes choses sur la Terre se développent en leurs formes
physiques, et le symbole est transformé en un cercle avec un diamètre d'où
part une ligne verticale, qui exprime les aspects mâle et femelle non encore
séparés – c'est le premier Tau égyptien, le plus ancien, ; ensuite le symbole
devient • , ou les aspects mâle et femelle séparés et tombés dans la
génération. Vénus (la planète) est symbolisée par un globe au-dessus d'une
croix, ce qui indique qu'elle préside à la génération naturelle de l'homme.
Les Egyptiens symbolisaient Ankh, "la vie", par une croix ansée ou ☥ce qui
n'est qu'une autre forme de Vénus (Isis), ♀, et voulait dire, ésotériquement,
que l'humanité et toute vie animale étaient sorties du cercle spirituel divin
et étaient tombées dans la génération physique, mâle et femelle. Ce signe,
depuis la fin de la Troisième Race, a la même signification phallique que
"l'Arbre de Vie" de l'Eden. Anouki, une forme d'Isis, est la Déesse de la Vie ;
et Ankh a été pris aux Egyptiens par les Hébreux. Il fut introduit dans la
langue par Moïse, qui était instruit dans la Sagesse des prêtres d'Egypte, en
même temps que beaucoup d'autres mots mystiques. Le mot Ankh, en
Hébreu, lorsqu'il est accompagné du suffixe personnel, veut dire "ma vie" –
mon être – qui "est le pronom personnel Anochi", tiré du nom de la Déesse
Egyptienne Anouki.
C'est pourquoi, dans la Genèse, les Elohim disent : "Voyez ! l'Homme est
devenu comme l'un de nous" : mais, dans la Cosmogonie ou "Création"
hindoue, Brahmâ-Prajâpati crée Virâj et les Richis, spirituellement ; c'est
pourquoi ces derniers sont clairement dénommés les "Fils de Brahmâ nés-
du-Mental", et cette manière déterminée d'engendrer excluait toute idée de
Phallisme, tout au moins chez les premières nations humaines. Cet exemple
illustre bien la spiritualité respective des deux peuples.
Or, Anou fait partie de la Trinité Chaldéenne et, sous un aspect, il est
identique à Sin, la "Lune". Et dans la Cabale Hébraïque, la Lune est l'Argha
de la semence de toute vie matérielle et elle est encore plus étroitement liée,
au point de vue cabalistique, avec Jéhovah, qui a deux sexes, tout comme
Anou. Ils sont tous deux représentés dans l'Esotérisme et étudiés sous un
double aspect : mâle ou spirituel, femelle ou matériel, ou bien encore Esprit
et Matière, les deux principes antagonistes. Aussi les "Messagers d'Anou",
qui est Sin, la "Lune", sont-ils représentés, dans les lignes de 28 à 41,
comme étant finalement dominés par le même Sin, avec l'aide de Bel, le
Soleil, et d'Ishar, Vénus. Les Assyriologues considèrent cela comme une
contradiction, mais ce n'est que de la métaphysique dans l'enseignement
Esotérique.
Il y a plus d'une interprétation, parce qu'il y a sept clefs au mystère de
la "Chute". De plus, il y a deux "Chutes" dans la Théologie : la rébellion des
Archanges et leur "Chute", puis la "Chute" d'Adam et d'Eve. Ainsi les
Hiérarchies inférieures tout comme les Hiérarchies supérieures sont
accusées d'un crime supposé. Le mot "supposé" est le terme vrai et correct,
car dans les deux cas ce crime est fondé sur une fausse interprétation.
L'Occultisme considère les deux comme des effets Karmiques et tous deux
appartiennent à la loi de l'Evolution – intellectuelle et spirituelle d'une part,
physique et psychique de l'autre. La "Chute" est une allégorie universelle.
Elle place à l'une des extrémités de l'échelle de l'Evolution la "rébellion",
c'est-à-dire l'action de l'intellection différenciatrice ou conscience, sur ses
divers plans en cherchant à s'unir à la Matière ; et à l'autre, à l'extrémité
inférieure, la rébellion de la Matière contre l'Esprit, ou de
l'action contre l'inertie spirituelle. C'est là que se trouve le germe d'une
erreur qui a produit de si désastreux effets sur l'intelligence des sociétés
civilisées, pendant plus de 1.800 ans. Dans l'allégorie primitive, c'est la
Matière – par conséquent les Anges plus matériels – qui était considérée
comme ayant vaincu l'Esprit, ou les Archanges qui "tombèrent" sur ce plan.
Ceux de l'épée flamboyante [ou passions animales]
avaient mis en fuite les Esprits des Ténèbres.
C'étaient pourtant ces derniers qui, combattant pour la suprématie sur
la Terre de la spiritualité consciente et divine, échouèrent en succombant à
la puissance de la Matière. Mais dans les dogmes théologiques, c'est
l'inverse que nous voyons. C'est Michel, "qui est semblable à Dieu", le
représentant de Jéhovah, qui est le Chef des Légions Célestes – comme
Lucifer est celui des Légions Infernales, dans l'imagination de Milton – qui
l'emporte sur Satan. Il est vrai que la nature de Michel dépend de celle de
son Créateur et Maître. Qui est ce dernier, c'est ce qu'on peut découvrir en
étudiant soigneusement l'allégorie de la "Guerre dans les Cieux" à l'aide de
la clef astronomique. Comme le montre Bentley, la "Guerre des Titans
contre les Dieux", dans Hésiode et la Guerre des Asouras, ou Târakâmaya,
contre les Dévas, dans la légende Pouranique, sont identiques en tout, si ce
n'est les noms. L'aspect des étoiles, – Bentley ayant choisi l'an 945 av. J.-C.
comme la date la plus voisine d'une telle conjonction – prouve que :
Toutes les planètes, sauf Saturne, se trouvaient du même
côté des cieux, comme le Soleil et la Lune.
Et, par suite, étaient ses adversaires. Pourtant c'est Saturne, ou le
"Dieu-Lunaire" Juif, qu'Hésiode ainsi que Moïse désignent comme le
vainqueur, sans qu'aucun des deux n'ait été compris. C'est ainsi que la
véritable signification fut déformée.
Voyez Isaïe, XXX, 6 : "La vipère et le serpent de feu volant" et les serpents
ardents vaincus par le serpent d'airain de Moïse.
C'est aux Mystères qu'il faut remonter pour avoir la signification première
des "Tueurs de Dragons" et la question est traitée à fond, plus loin.
Les mêmes cornes de bélier se retrouvent sur les têtes de Moïse que
l'auteur a vues en Palestine sur de vieilles médailles, dont une est encore en
sa possession. Les cornes qui font partie de l'auréole brillante qui orne, à
Rome, la statue de Moïse par Michel-Ange, sont verticales au lieu de
s'infléchir vers les oreilles, mais l'emblème est le même ; de là le Serpent
d'Airain.
Shloka 41. Elles tombent dans le péché et engendrent des enfants et des
monstres.
Ils prirent des épouses belles à voir. Des épouses prises
parmi les privés de mental, les têtes étroites. Ils
donnèrent naissance à des monstres, des méchants
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démons, mâles et femelles et aussi à des Khado au
petit mental (b).
Que la volonté de l’Esprit éternel qui nous anime tous et de l’Unité divine
qui nous permet d’être continue de permettre à tout ce magnifique univers
de nous faire ressentir toute la joie de l’étude des choses de la vie
<4