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Qui est Jésus ?

seigneurs » (Apoc. 19:11, 13, 16), mais aussi « un nom écrit que nul ne
connaît que lui seul » (v. 12) !

Nom de Jésus que nul ne sonde,


Nom du Dieu fort d’éternité,
Et de l’Agneau Sauveur du monde,
Et de l’homme ressuscité. (H. Rossier)

Et pourtant, devant une telle grandeur, un tel mystère, Paul peut


déclarer, et chacun de nous peut se joindre à l’expression de son infinie
reconnaissance : « Le Fils de Dieu m’a aimé, et s’est livré lui-même pour
moi » (Gal. 2:20).

4 Le Fils de l’Homme
« Le mystère de la piété est grand », nous dit 1 Timothée 3:16 : « Dieu a
été manifesté en chair ». Dans l’Ancien Testament, Dieu s’était fait
connaître de différentes manières : par des songes, par des visions, par
l’apparition d’un ange, par la parole qu’il avait dite aux prophètes « à
plusieurs reprises et en plusieurs manières ». Mais l’Évangile nous
place devant ce mystère extraordinaire : « La Parole devint chair »,
c’est-à-dire homme.
Pour un temps Il a « habité » (« dressé sa tente ») au milieu de nous. Là
il a montré sa gloire, non pas celle d’un roi qui régnera sur toutes
choses ; non pas celle du Créateur ; mais celle d’un homme parfait, sa
gloire morale, « comme d’un fils unique de la part du Père, pleine de
grâce et de vérité ». Et les Évangiles déroulent devant les regards de
notre foi toute la perfection de la vie de « l’homme Christ Jésus ».
En peu de mots, mais combien précis et profonds, Philippiens 2:6-8
place devant nous la profondeur de cet abaissement. Le Christ Jésus
subsiste « en forme de Dieu », l’essence même de sa vie ; mais il n’a pas,
comme Satan (És. 14:14), ou comme l’homme à l’instigation du
tentateur (Gen. 3:5), « regardé comme un objet à ravir d’être égal à
Dieu ». Sans doute l’était-il, l’est-il toujours. Mais il a accepté de
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