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Rapport

Atelier : ensemble avec la jeunesse féminine


contre les VBG pour la réforme du Tchad

Du 28 au 29 novembre 2022
Sommaire

1. Introduction ....................................................................................................................... 3

2. Objectifs de l’atelier .......................................................................................................... 3

3. Méthodologie de l’atelier .................................................................................................. 3

4. Cérémonie d’ouverture .................................................................................................... 3

5. Communications ............................................................................................................... 5

Session 1. Concepts Genre et VBG : conventions, lois et autres instruments relatifs à


l’égalité et aux droits des femmes ........................................................................................ 5

Session 2. Santé de la reproduction ..................................................................................... 6

Session 3. Aperçue sur la résolution 1325 et les résolutions connexes du CSNU ............ 7

Session 4. Rôle des leaders religieux dans la lutte contre les VBG .................................. 8

Session 5. Impact du dialogue intergénérationnel dans la lutte contre les violences


basées sur le genre ................................................................................................................ 9

Session 6. Témoignages et partages d’expérience ............................................................ 10

6. Cérémonie de clôture ...................................................................................................... 11

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Liste des photos

Photo 1. Mme Pekou Nanette Hélène lors de son exposé ...................................................... 5


Photo 2. Mme Elise Diffo lors de sa présentation .................................................................. 7
Photo 3. Une vue des participants ......................................................................................... 10

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1. Introduction

Du 28 au 29 novembre 2022, s’est tenu au siège du Réseau des Jeunes Femmes et Filles
Leaders au Tchad (REJEFT), un atelier de renforcement de capacités des acteurs de lutte
contre les Violences Basées sur le Genre (VBG). Ledit atelier, organisé par le REJEFT en
collaboration avec l’Union Africaine (UA), s’inscrit dans le cadre des manifestations de seize
(16) jours d’activisme contre les VBG et placé sous le thème : ensemble avec la jeunesse
féminine contre les VBG pour la réforme du Tchad.

2. Objectifs de l’atelier

Objectif général

L’objectif général de cet atelier est de renforcer les capacités des jeunes acteurs nationaux de
lutte contre les VBG dans le contexte de transition politique.

Objectifs spécifiques

Spécifiquement, il s’agit de :

- Conscientiser les filles et jeunes femmes sur le sens du leadership féminin et


l’importance de leur implication dans la lutte contre les VBG ;
- Informer et former les filles et jeunes femmes sur les outils techniques des droits
notamment les résolutions 1325, 2250 et leurs connexes du Conseil de Sécurité des
Nations Unies ;

3. Méthodologie de l’atelier

Les VBG sont considérées comme un sujet tabou qui frise la pudeur, il est donc important
d’adopter une méthodologie appropriée afin d’encourager les filles et jeunes femmes à
s’exprimer librement. Les sessions sont participatives, interactives et basées sur des
présentations par des experts et des partages d’expériences ou de témoignages.

4. Cérémonie d’ouverture

Après l’introduction faite par la modératrice, deux allocutions ont précédé les mots
d’ouverture.

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Mot de bienvenue de la Présidente d’organisation

Mlle NELKEM Marthe Aimée, présidente du comité d’organisation, a, dans ses mot de
bienvenue, remercié l’Union Africaine pour son appui financier et pédagogique, les membres
du comité pour leur abnégation et détermination tout en souhaitant bon travail aux
participants.

Allocution de la Coordonnatrice du REJEFT

Mme Pekou Nanette Hélène, coordonnatrice du Réseau des Jeunes Femmes et Filles Leaders
au Tchad, a d’abord situé le contexte de l’atelier qui annonce les 16 jours d’activisme
mondialement reconnus et qui sont inscrits dans le plan d’action du REJEFT avant de rappeler
les objectifs et la genèse du Réseau. Elle a invité les participants à s’enrichir mutuellement de
leurs expériences et des enseignements afin de lutter efficacement contre les VBG qui
persistent, surtout dans le contexte actuel du Tchad.

Allocution du Représentant du Bureau de Liaison de l’Union Africaine

Le représentant du Haut Représentant du Bureau de Liaison de l’Union Africaine, M.


François BUTEDI, par ailleurs Coordonnateur du mécanisme d’appui à la transition, a tout
d’abord exprimé son soutien à ce présent atelier. Il a indiqué que ce dernier s’inscrit dans la
politique de l’Union Africaine qui accorde une attention particulière aux questions du genre
en général et des VBG en particuliers. L’accord du Haut Représentant à cette activité en
moins de 48heures démontre à suffisance de l’intérêt qu’accorde l’Institution panafricaine à
ces questions. Pour lui, les 16 jours d’activisme ne doivent plus être circonstanciels, car ces
phénomènes déshumanisant, dégradant et dévalorisant doivent être dénoncés et combattus
chaque jour. Il a conclu en indiquant que le développement durable passe par l’égalité de
genre et le changement de comportement avant de souhaiter une activité fructueuse aux
participants.

Un sketch relatif à la maltraitance et aux violences faites aux femmes et aux enfants, réalisé
par ces derniers a constitué une introduction aux activités de la journée.

L’atelier a été lancé par la Coordonnatrice du Réseau, Mme Pekou Nanette Hélène, compte
tenu de l’indisponibilité du Représentant du Ministre du Genre et de la Solidarité Nationale.

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5. Communications

Plusieurs thèmes relatifs au genre, aux VBG, à la paix et à la sécurité ont été abordés durant
l’atelier.

Session 1. Concepts Genre et VBG : conventions, lois et autres instruments relatifs à


l’égalité et aux droits des femmes

Cette session est présentée par l’Experte Pekou Nanette Hélène, qui a rappelé les définitions
autour des concepts genre et VBG avant d’aborder respectivement les cadres juridiques
nationaux et internationaux, les mécanismes nationaux de lutte contre les VBG et les cas
spécifiques des VBG chez les filles et jeunes femmes.

Photo 1. Mme Pekou Nanette Hélène lors de son exposé

Echanges et discussions

Plusieurs questions ont été posées à la suite de cette présentation, mais celles les plus
récurrentes portent sur la perception des filles elles-mêmes sur leur situation et leur moindre
effort pour s’en sortir, l’implication de tous dans la lutte contre les VBG, le renforcement des
compétences des filles dans des domaines divers afin d’occuper la place qui leur revient de
droit, ect.

Prenant la parole, Mme Pekou Nanette Hélène a relaté une scène de tentative de viol dont elle
a été témoin et en a profité pour dénoncer le silence complice des proches des victimes. Elle
appelle donc toutes les victimes à dénoncer tout acte de VBG, afin de briser le silence, de

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protéger les potentielles victimes et de poursuivre les auteurs et coauteurs. Ensuite quelques
recommandations ont été faites :

- insérer les VBG dans le curricula de l’éducation de nationale pour que les enfants
intériorisent les valeurs favorables à l’égalité de sexe ;
- disposer d’une base des données de compétences féminines.

Session 2. Santé de la reproduction

Présentée par Dr Djinodji Olivier, cette session aborde d’abord la définition de la santé qui
est, selon l’OMS, un état complet de bien-être physique, mental et social et qui ne consiste pas
seulement en une absence de maladie ». Ensuite, elle présente les composantes de la santé de
reproduction telles que la santé maternelle, la planification familiale et les violences sexuelles.

Echanges et discussions

Ce thème a suscité beaucoup des questions et d’échanges autour des sujets telles que les
conséquences des contraceptifs, l’existence des examens médicaux avant la prise des
contraceptifs, l’importance de chaque étape dans le processus de reproduction, l’interruption
volontaire ou involontaire de grossesse et ses conséquences, la problématique
d’incompatibilité de groupage sanguin dans le couple, les pratiques traditionnelles de
l’hygiène intimes, etc.

Selon Dr Djinodji olivier, la prise ou l’utilisation des moyens de contraception ne sont pas
sans conséquences. Les complications qui en résultent peuvent être immédiates ou à long
terme. Toutefois, les préservatifs demeurent jusqu’à ce jour, le moyen le plus sûr. Les
conséquences de l’avortement clandestin peuvent être les infections, le traumatisme
psychologique, la stérilité ou voire même la mort. Pour éviter les fausses couches, il faut
suivre régulièrement les consultations prénatales. En ce qui concerne l’incompatibilité du
rhésus sanguin dans le couple, il est préférable de faire des examens prénuptiaux afin de
connaitre son groupe sanguin et si dans le besoin prendre un anti D juste après le premier
accouchement.

Le corps de la femme dispose de tous les éléments pour son bon fonctionnement, par
conséquent, l’introduction des corps étrangers dans l’appareil génital sans l’avis des
spécialistes est un risque.

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Session 3. Aperçue sur la résolution 1325 et les résolutions connexes du CSNU

L’objectif de cette troisième session, présentée par Mme Elise Diffo, Experte en Genre et
Inclusivité du Bureau de Liaison de l’Union Africaine au Tchad, est d’abord de passer en
revue les quatre piliers de la R1325 qui sont la participation, la protection, la prévention et le
secours et relèvement avant de situer la position de l’Union Africaine sur cette question. En
outre, les résolutions connexes ont été abordées.

Echanges et discussions

Selon un participant, les femmes en situation de handicap sont victimes d’une discrimination
double, d’abord du fait d’être de sexe féminin et ensuite du fait de leur handicap. Les
questions du contexte ayant favorisé l’adoption de la R1325 et du non-respect de l’interdiction
du port illégal d’arme n’ont pas été oubliées. Pour plusieurs participants, la R1325 doit faire
l’objet d’une vulgarisation, car la majorité ignore son existence.

Photo 2. Mme Elise Diffo lors de sa présentation

L’Experte Elise Diffo a précisé que les démarches sont entreprises pour impliquer toutes les
couches sociales dans les activités qu’organise le Bureau de l’Union africaine tout en
rappelant l’attachement de son Institution au principe de l’inclusion. En ce qui concerne le
non-respect de l’interdiction du port d’arme, cette situation est favorisée par l’écart entre les
normes et les pratiques du fait de la faiblesse ou du manque de sanction d’une part, et d’autre
part du fait de la faible vulgarisation des textes y afférents.

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Session 4. Rôle des leaders religieux dans la lutte contre les VBG

Rôle des Leaders Religieux Musulmans dans la lutte contre les VBG
Présenté par M. Adoum Kassilimka, cette sous partie facilite l’appréhension de la place de la
femme dans l’islam et le rôle des leaders religieux musulmans face aux VBG. Le coran a
consacré et célébré la femme dans une sourate entière (la sourate Nisa sans compter les autres
sourates). Ceux qui ont lu la Sira (biographie du Prophète Mohamed PSL), savent que le
Prophète a été élevé par sa mère Amina ; ainsi, plusieurs femmes ont partagé sa vie
notamment Khadîdja et Aïcha. Cependant, la Sourate des femmes verset 34 dit ceci « les
hommes ont autorité sur les femmes ». De ce fait, des nombreux musulmans se sont servis de
ce verset pour infliger à leurs épouses des traitements inhumains. Les leaders musulmans
doivent donc expliquer ou faire une bonne interprétation du livre saint afin d’éviter des
pratiques contraires à l’islam.

L’orateur a aussi abordé les pratiques controversées dans la religion musulmane tels que
l’excision, les mariages précoce et forcé, etc. Et il a terminé en faisant des recommandations :

- Encourager le dialogue au sein des familles ;


- Sensibiliser à travers les prêches du vendredi en arabe locale au lieu d’arabe littéraire
qui est compris par une infime minorité des fidèles ;
- Interdire les pratiques traditionnelles néfastes qui sont très souvent liées à nos us et
coutumes et qui peuvent créer des dommages à la santé et à la vie des filles et
femmes ;
- Organiser des campagnes de sensibilisation des populations sur les questions de droit
et de violences basé sur le genre à travers les prêches et les conférences en mettant
l’accent sur la différence entre les pratiques de l’islam et les pratiques coutumières ;
- Poursuivre ceux qui se sont rendus coupables d’actes de violence basée sur le genre ;
- Prendre des mesures indispensables pour l’application des conventions internationales
dont l’Etat est signataire et des lois qui ne vont pas à l’encontre de nos valeurs
religieuses ;
- Impliquer les leaders de la Société Civile à caractère socio- éducatif et religieux dans
la sensibilisation.

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Rôle des Leaders Religieux chrétiens dans la lutte contre les VBG

Mme Ruth Mbaidené, Conseillère du REJEFT et leader chrétien, a présenté le rôle des leaders
religieux chrétiens dans la lutte contre les VBG. Elle a relevé les difficultés de dénonciation,
la culpabilisation de la femme, la volonté d’étouffer tout incident ou acte de VBG afin de
« sauver la face de la chrétienté », etc. Le mariage chrétien étant indissoluble, la femme
chrétienne est la plupart du temps appelée à garder silence par peur de représailles, de salir la
famille ou risque de perdre un certain intérêt personnel ou communautaire. Ainsi donc, la
culpabilité est posée comme un trophée sur la femme. Les leaders chrétiens sont appelés à
jouer leur rôle décrit dans la Bible : Marc 12 :31 ; Mathieu 15 : 3-6 ; Ephésien 5 : 25-33 ;
1Pierre 3 :7 ; Colossien 3 :19 ; etc.

Session 5. Impact du dialogue intergénérationnel dans la lutte contre les violences basées
sur le genre

Mme Fatimé Maina, Conseillère du REJEFT et Technicienne, a dans son introduction, rappelé
l’ampleur des VBG à l’échelle internationale et national avant de situer cette thématique dans
le contexte tchadien. Elle définit les VBG comme étant l’ensemble des actes nuisibles dirigés
contre un individu ou un groupe d’individus en raison de leur identité de genre. Tandis que,
les dialogues intergénérationnels sont des forums participatifs, interactifs qui rassemblent les
générations plus âgées et plus jeunes, et visent à créer des connaissances et un sens de partage
ainsi qu’une expérience collective. Ils favorisent une plus grande cohésion sociale, une
plus forte solidarité, une meilleure productivité au travail et peuvent constituer un
véritable levier de croissance dans la lutte contre les VBG.

Echanges et discussions

Selon un participant, certaines pratiques dites traditionnelles ont été importées. Il a cité
l’exemple de l’excision dans le Mandoul au sud du Tchad, en demandant aux uns et aux
autres de cesser la perpétuation des pratiques néfastes. Un autre participant, Commissaire de
Police, a raconté le cas d’un Marabout qui profite de la naïveté des jeunes femmes et filles en
leur promettant la guérison afin d’abuser d’elles sexuellement. Selon lui, les auteurs des VBG
sont souvent proches de leurs victimes. Ainsi, l’oratrice, Mme Fatimé Maina a mis en relief
l’importance du dialogue intergénérationnel dans la lutte contre les VBG.

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Session 6. Témoignages et partages d’expérience

Victimes de maltraitance durant leur enfance du fait de leur statut d’enfants confiés et en
situation d’handicap, Murielle1 et Nestor ont dû se battre pour améliorer leur situation. Faute
de moyens, Murielle n’a pas pu continuer ses études, elle a décroché et fut donnée en mariage
précocement. Et grâce à sa participation aux ateliers organisés par REJEFT, elle se fait
confiance et se sent épanouie. Nestor, quant à lui, a poursuivi ses études malgré d’immenses
défis. Il est aujourd’hui Entrepreneur et dispose d’un important chiffre d’affaire.

A cause d’une indisposition qui l’a emmené à chercher une solution, Diane est devenue
entrepreneure et financièrement autonome. Son activité lui a permis de prendre en charge ses
frais d’étude. Et grâce à internet, elle continue de se former. Elle invite donc les filles et
jeunes femmes à profiter des opportunités qu’offre internet afin d’être autonomes
financièrement.

Photo 3. Une vue des participants

Selon une participante, un phénomène nouveau prend de l’ampleur dans le Nord du Tchad.
Elle a constaté la recrudescence de cette pratique depuis la découverte et l’exploitation de l’or
dans cette contrée. Les femmes sont souvent victimes des VBG exercées sur elles par leurs
propres frères. Ces derniers, disposant des ressources nécessaires pour pouvoir émigrer
(Lybie), sont prêt à tout pour laver l’affront qu’aurait causé leur sœur en la tuant. Cette année,

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Noms d’emprunt

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on a dénombré trois (3) morts suite à ce phénomène communément appelé « crime
d’honneur ». Pour mettre fin à cette pratique, une sensibilisation de masse et l’éducation des
filles sont nécessaires.

Selon Elise Diffo, tous ces témoignages renvoient à un seul mot : la résilience. « Face aux
difficultés, aux VBG, à la discrimination, etc. n’abandonnez pas, cherchez à aller de l’avant ».
Pour Pékou Nanette, ce partage d’expériences est édifiant et interpelle les participantes à se
surpasser afin d’améliorer leur condition de vie.

6. Cérémonie de clôture

La cérémonie de clôture a commencé par la lecture du programme faite par la modératrice


avant que les différentes interventions s’en suivent.

Lecture des actes et témoignages


Les actes lus sont constitués des motions de remerciement et de recommandation au Bureau
de Liaison de l’Union Africaine au Tchad, au Ministère du Genre et de la Solidarité Nationale
et au REJEFT.

Allocution du Représentant du Bureau de Liaison de l’Union Africaine


Dès l’entame de ses propos, le Représentant du Bureau de Liaison de l’Union Africaine, M.
François BUTEDI a rappelé les premiers instants de l’atelier qui ont été convaincants. Les
témoignages faits ici révèlent que les VBG sont réelles. Il indique qu’il est possible
d’éradiquer ce phénomène grâce à la participation de tous et de toutes. Chaque participant doit
désormais être une lampe, une lumière qui change sa famille, sa communauté, sa nation,
l’Afrique et le monde. Les témoignages doivent nous amener à un changement et à des
actions positives contre les VBG. Pour finir, il a, au nom du Haut Représentant, remercié les
participants, les Experts et particulièrement Mme la Coordinatrice du Réseau, tout en saluant
leurs efforts louables durant les deux jours d’activités.

Discours de clôture de la Coordinatrice du REJEFT


La Coordinatrice du REJEFT, Mme PEKOU Nanette Hélène a exprimé sa joie pour
l’opportunité qui lui a été donnée de prendre la parole à cette cérémonie de clôture de l’atelier.
Elle a salué la disponibilité et le dynamisme des participants et participantes durant les
travaux avant d’indiquer que les VBG sont présentes partout et concernent tout le monde,
femmes comme hommes, filles comme garçons. Ainsi, tout le monde est appelé, en tant que
acteur de lutte contre les VBG et en tant que vecteur de paix et sécurité, à s’engager à vie pour
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cette noble cause. Selon elle, cet atelier doit déboucher sur des nouvelles stratégies de
communication et de sensibilisation. Etant donné la jeunesse du Réseau, les membres sont
invités à relayer les informations et connaissance reçues afin d’impacter le plus grand nombre
possible. Pour finir, elle a remercié le Bureau de Liaison de l’Union Africaine pour son appui
technique et financier sans oublier le Ministère du Genre et de la Solidarité Nationale.

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