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Struture Des Cellules
Struture Des Cellules
MÉMOIRE
En vue de l’obtention du diplôme de Master en :
Énergie renouvelable
Option : Énergie renouvelable en Électrotechnique
Intitulé :
Présenté par :
➢ Ameri Zahra
➢ Chaib Imane
➢ Belhachemi Ahmed
V
Sommaire
Dédicace I
Remerciement IV
Résumé V
Sommaire VI
Liste des Figures X
Liste des tableaux XIII
Liste des symboles XIV
Liste des abréviations XV
Introduction Générale 01
VI
I.6.4 Rendement énergétique ………………………………………………………….. 11
I.6.5 Facteur de forme ………………………………………………………………… 11
I.6.6 Rappel sur les propriétés des semi-conducteurs …………………………………. 12
I.6.6.1 Semi-conducteur ………………………………………………………………. 12
I.6.6.2 Dopage de silicium …………………………………………………………….. 12
I.6.6.2.1 Dopage de type N ……………………………………………………………. 12
I.6.6.2.2 Dopage de type P ……………………………………………………………. 13
I.6.6.3 Formation de la jonction PN …………………………………………………... 13
I.6.7 Différents types de cellule solaire ………………………………………………. 14
I.6.7.1 Silicium monocristallin ………………………………………………………... 14
I.6.7.2 Silicium poly cristallin ………………………………………………………… 14
I.6.7.3 Silicium amorphe ……………………………………………………………… 15
I.6.7.4 Cellule Tandem ………………………………………………………………... 15
I.6.7.5 Cellule multi-jonction …………………………………………………………. 16
I.7 Générateur photovoltaïque ………………………………………………………… 16
I.7.1 Zones de fonctionnement de module solaire …………………………………….. 17
I.7.2 Association des modules photovoltaïques ………………………………………. 18
I.7.2.1 En série ………………………………………………………………………… 18
I.7.2.2 En parallèle ……………………………………………………………………. 19
I.7.2.3 Association mixte (série/parallèle) ……………………………………………. 20
I.8 Les systèmes photovoltaïques ……………………………………………………... 21
I.8.1 Définition ………………………………………………………………………... 21
I.8.2 Types d’un système photovoltaïque …………………………………………….. 21
I.8.2.1 Système autonome ……………………………………………………………. 21
I.8.2.1.1 Système autonome sans batterie ……………………………………………. 21
I.8.2.1.2 Système autonome avec batterie ……………………………………………. 22
I.8.2.2 Système hybride ………………………………………………………………. 22
I.8.2.3 Système raccordé au réseau électrique ………………………………………… 23
I.8.2.3.1 Injection de la totalité de la production ……………………………………… 23
I.8.2.3.2 Injection de surplus de production …………………………………………... 23
I.8.3 Avantages et inconvénients des systèmes photovoltaïques ……………………... 24
I.8.3.1 Avantages ……………………………………………………………………… 24
I.8.3.2 Inconvénients ………………………………………………………………….. 24
I.9 Conclusion …………………………………………………………………………. 24
VII
CHAPITRE 2 : Modélisation et simulation des éléments
d’un système photovoltaïque
II.1 Introduction ……………………………………………………………………… 25
II.2 Modélisation et simulation d’un générateur photovoltaïque ……………………. 25
II.2.1 Modélisation d’un générateur photovoltaïque ………………………………… 25
II.2.1.1 Cas d’une cellule idéale ……………………………………………………… 25
II.2.1.2 Cas d’une cellule réelle (5P) ………………………………………………… 26
II.2.1.2.1 Aves résistance shunt ……………………………………………………… 26
II.2.1.2.2 Sans résistance shunt ………………………………………………………. 28
II.2.2 Simulation d’un générateur photovoltaïque …………………………………… 29
II.2.2.1 Caractéristique courant- tension ……………………………………………… 30
II.2.2.2 Caractéristique puissance- tension …………………………………………… 31
II.2.3 Effets climatiques sur le générateur PV ………………………………………... 32
II.2.3.1 Influence de la température sur le générateur ………………………………... 32
II.2.3.1.1 Caractéristique (I-V) ………………………………………………………... 32
II.2.3.1.2 Caractéristique (P-V) ……………………………………………………….. 32
II.2.3.2 Influence de l’éclairement sur le générateur ………………………………… 33
II.2.3.2.1 Caractéristique (I-V) ……………………………………………………….. 33
II.2.3.2.2 Caractéristique (P-V) ………………………………………………………. 34
II.3 Etage d’Adaptation entre un générateur PV et une charge ………………………. 34
II.4 Modélisation et simulation du convertisseur de puissance BOOST …………….. 35
II.4.1 Les convertisseurs DC-DC (hacheurs) ………………………………………… 35
II.4.1.1 Hacheur dévolteur (Buck) …………………………………………………..... 36
II.4.1.2 Hacheur dévolteur-survolteur ………………………………………………… 37
II.4.1.3 Hacheur survolteur (Boost) …………………………………………………… 38
II.4.2 Simulation du convertisseur de puissance (Boost) ……………………………... 39
II.5 Conclusion ………………………………………………………………………... 41
VIII
CHAPITRE 3 : Poursuite du point de puissance maximale
IX
Liste des figures
X
CHAPITRE 2 : Modélisation et simulation des éléments
d’un système photovoltaïque
XI
Figure (III.2) : Caractéristique puissance-tension du panneau PV ……………… 43
Figure (III.3) : Caractéristique PPV(VPV) ………………………………………… 44
Figure (III.4) : Organigramme de la méthode P&O ……………………………... 45
Figure (III.5) : Modèle Simulink de l’algorithme P&O …………………………. 46
Figure (III.6) : Schéma bloc d’algorithme P&O ………………………………… 46
Figure (III.7) : 𝒅𝑷 47
Signe 𝒅𝑽 de pour différentes zones de fonctionnement …………..
XII
Liste des tableaux
XIII
Liste des Symboles
XIV
Liste des abréviations
PV Photovoltaïque.
GPV Générateur Photovoltaïque
I-V Courant-Tension
P-V Puissance-Tension
MPPT Poursuite du point de puissance maximale (Maximum
Power Point Tracking
DC-DC Continue-Continue
DS Diamètre de soleil
Dt Diamètre de la terre
Lts Distance moyenne soleil- terre
E Énergie du photon.
H Constante de Planck
C Vitesse de propagation
V Longueur d'onde
UV Ultraviolet
IR Infrarouge
CuO Oxyde cuivreux
Se Sélénium
Si Silicium
GaAs Arséniure de gallium
N Couche avec porteurs des charges libres négatives
P Couche avec porteurs des charges libres positives
K Couche conductrice
MOSFET Métal Oxide Silicon Field Effect Transistor
IGBT Insulated Gate Bipolar Transistor
CST Conditions de Test Standard
P&O Perturbation et Observation
BV Bande de valence
BC Bande de conduction
MLI Modulation de Largeur d'Impulsion
XV
DC-AC Continue-Alternatif
PWM Pulse Width Modulation
FS Fréquence de commutation
α Rapport cyclique des impulsions qui commandent
l’interrupteur
PPM point de puissance maximale
Gds Sulfure de cadmium
Cu2S Sulfure de cuivre
XVI
Introduction
Générale
Introduction Générale
En plus d'une introduction générale et une conclusion générale, qui résume notre étude, le
présent travail est subdivisé en trois chapitres organisés comme suit :
Dans le premier chapitre nous avons vu des notions sur l'énergie et le principe de
fonctionnement d’une cellule photovoltaïque au silicium ainsi que les différents types de Cellule,
Ensuite, nous avons abordé les différents groupements possibles des cellules. (GPV) et défini son
rendement, le Facteur de forme et différentes systèmes photovoltaïques.
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CHAPITRE 1 :
I.1.Introduction
Les énergies renouvelables sont issues des phénomènes naturels réguliers ou constants
provoqués principalement par le Soleil (l'énergie solaire mais aussi hydraulique, éolienne et
biomasse...), la Lune (énergie marémotrice, certains courants : énergie hydrolienne...) et la
Terre (géothermique profonde...), à l'échelle de la durée de vie de humanité. Ce n'est pas le
cas pour les combustibles fossiles et nucléaires [1]. Le soleil est une source énergétique
quasiment illimitée, il pourrait couvrir plusieurs milliers de fois notre consommation globale
d'énergie. C'est pourquoi, l'homme cherche depuis long temps à mettre à profit cette énergie
importante et diffusée sur l'ensemble de la planète, il est arrivé à réaliser ce but par le moyen
dit cellule photovoltaïque [2][3] .
En effet le mot " photovoltaïque " vient du grec " photo " qui signifie lumière
et de " voltaïque " qui tire son origine du nom d’un physicien italien Alessandro Volta
(1754 -1827) qui a beaucoup contribué à la découverte de l’électricité , alors le
photovoltaïque signifie littérairement la « lumière électricité » [4].
I.2. Historique
Bien que les bases théorique de l’effet photovoltaïque fussent connues depuis le début
du siècle ; ce n’est qu’à partir de 1954, dans les laboratoires de la Bell Téléphone à New
Jersey, que la première cellule ayant un rendement raisonnable a été mise au point. Depuis la
deuxième moitié du siècle précédent, le processus de purification de monocristaux de silicium
a émergé.
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
Aussi, des expériences ont été faites avec des cellules composées de deux couches :
une de Sulfure de Cadmium (𝐆𝐝𝐒) et une autres de Sulfure de Cuivre (𝐂𝐮𝟐 𝐒). Ces cellules
présentent d’avantage d’utiliser très peu de manière active et permettent un processus de
fabrication plus simple. Cependant, leur faible rendement ne permet pas de les utiliser à
l’échelle industrielle. Ces cellules ont été commercialisées des cellules de Silicium des années
70. En 1999, elles occupaient 12% de marché [4].
Les recherches pour faire des produits plus efficaces et économiques continuent à bon
rythme même s’il existe peu d’entreprise au niveau mondial ayant la capacité de supporter des
coûts élevés de recherche [4][5].
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
durée d'insolation sur la quasi-totalité du territoire national dépasse les 2000 heures par an, et
peut atteindre les 3900 heures sur les hauts plateaux et le Sahara. L'énergie reçue
quotidiennement sur une surface horizontale de 1m 2 est de l'ordre de 5 kWh sur la majeure
partie du territoire national, soit près de 1700kwh/m 2 /𝛼𝑛 au Nord et 2263kwh/m 2 /𝛼𝑛 au
Sud [6][7].
De par sa situation géographique, l’Algérie dispose d’un des gisements solaires les
plus élevés au monde. La durée d’insolation sur la quasi-totalité du territoire national dépasse
les 2000 heures annuellement et peut atteindre les 3900 heures (hauts plateaux et Sahara).
L’énergie reçue quotidiennement sur une surface horizontale de 1m2 est de l’ordre de 5KWh
sur la majeure partie du territoire national, soit près de 1700KWh/m2/an au nord et
2263kwh/m2/an au sud du pays. Au Sahara, ce potentiel peut constituer un facteur important
de développement durable s’il est exploité de manière économique. Le tableau suivant indique
le taux d’ensoleillement pour chaque région de l’Algérie [8]
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
de 90 % des cellules solaire fabriquées à l’heure actuelle sont en silicium, un semi conducteur,
ou métalloïde, présentant à la fois les propriétés d’un métal et d’un isolant.
Dans un semi-conducteur exposé à la lumière, un photon d’énergie suffisante arrache
un électron, créant au passage un « trou ». Normalement, l’électron trouve rapidement un trou
pour se replacer, et l’énergie apportée par le photon est ainsi dissipée. Le principe d’une
cellule photovoltaïque est de forcer les électrons et les trous à se diriger chacun vers une face
opposée du matériau au lieu de se recombiner simplement en son sein : ainsi, il apparaitra une
différence de potentiel et donc une tension entre les deux faces, comme une pile.[18] Pour
cela, on s’arrange pour crée un champ électrique permanent au moyen d’une jonction PN,
entre deux couches dopées respectivement P et N [17]. Comparable à une diode utilisée
classiquement en électronique, une cellule PV peut être réalisée à partir de deux couches de
silicium, une dopée P (dopée au bore) et l’autre dopée N (dopée au phosphore) [19].Entre les
deux zones se développent une jonction PN avec une batterie de potentiel. La zone N est
couverte par une grille métallique qui sert de cathode (contact avant) et surtout de collecteurs
d’électrons, tandis qu’une plaque métallique (contact arrière) recouvre l’autre face de cristal et
joue le rôle d’anode. [18].
Figure (I.5) : Structure d’une cellule photovoltaïque utilisant de silicium comme matériau
PV (présence d’une jonction PN) [18]
I.6.2 Effet photovoltaïque
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
de transformer de manière directe l’énergie reçue par le soleil en énergie électrique avec un
certain rendement qui est caractéristique du semi-conducteur utilisé dans la fabrication.
La photopile utilise deux couches de semi-conducteur, une dopée de type N qui est
excédentaire en électrons et l’autre dopée P qui est excédentaire en trous. Ces deux couches
sont comprises entre deux électrodes métalliques (+) et (-) pour collecter le courant.
L’énergie du photon absorbée par le semi-conducteur va servir à arracher des électrons qui
vont passer à un état d’énergie supérieur créant un déséquilibre électrique se traduisant par
une paire électron-trou. Lorsque les deux couches entrent en contact, les électrons libérés se
déplacent de la zone dopée N vers la zone dopée P, de même pour les trous qui se déplacent
de la zone P vers la zone N, ceci va créer une jonction P-N et donc un champ électrique.
Le champ permet de déplacer les électrons de la zone N vers la surface négative où ils
deviennent disponibles pour le circuit électrique. En même temps les trous se déplacent dans
la direction opposée, vers la surface positive où ils attendent les électrons entrants. Quand les
trous et les électrons rejoignent la jonction P-N, une tension est générée, elle peut varier entre
0,3V et 0,7 V en fonction du matériau utilisé, de la température et du vieillissement de la
cellule [17][20].
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
Sous un éclairement donné, toute cellule photovoltaïque est caractérisée par une
courbe courant-tension (𝑰𝒑𝒗 - 𝑽𝒑𝒗 ) et par une courbe tension-puissance (𝑷𝒑𝒗 - 𝑽𝒑𝒗 ). Trois
grandeurs physiques définissent ces caractéristiques :
• La tension à vide : 𝑽𝒄𝒐 (tension en circuit ouvert). Cette valeur représente la tension
générée par une cellule éclairée non raccordée.
• Le courant de court-circuit: 𝑰𝒄𝒄 . Cette valeur représente le courant généré par une
cellule éclairée raccordée à elle-même.
• Le Point de Puissance Maximal: PPM obtenu pour une tension et un courant
optimaux : 𝑽𝒐𝒑𝒕 , 𝑰𝒐𝒑𝒕 (parfois appelés aussi 𝑽𝒑𝒑𝒎 , 𝑰𝒑𝒑𝒎 ).[21]
I.6.4. Rendement énergétique
C’est le rapport entre la puissance électrique maximale fournie par la cellule 𝑷𝒎𝒂𝒙
(𝑰𝒐𝒑𝒕 , 𝑽𝒐𝒑𝒕 ) et la puissance solaire incidente. Il est donné par :
Avec 𝑃𝑖𝑛𝑐 est égale au produit de l’éclairement et de la surface totale des photopiles. Ce
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
I.6.6.1 Semi-conducteur
Un semi-conducteur est un matériau dont la concentration en charge libre est très
faible par rapport aux métaux. Pour qu’un électron lié à son atome (bande de valence)
devienne libre dans un semi-conducteur et participe à la conduction du courant, il faut lui
fournir une énergie minimum pour qu’il puisse atteindre les niveaux énergétiques supérieurs
(bande de conduction).
C’est l’énergie du «bonde gap», Eg en électronvolt (eV).Cette valeur seuil est propre à
chaque matériau semi-conducteur et va de 1.0 à 1.8 eV pour les applications photovoltaïques.
Elle est de 1.1 eV pour le silicium cristallin (c - Si), et 1.7eV pour le silicium amorphe (a -Si).
Le spectre du rayonnement solaire est la distribution des photons particules de lumière en
fonction de leur énergie (inversement proportionnelle à la longueur d’onde). Le rayonnement
arrivant sur la cellule solaire sera en partie réfléchi, une autre partie sera absorbée et le reste
passera à travers l’épaisseur de la cellule [23].
Les photons absorbés dont l’énergie est supérieure à l’énergie de la bande gap vont libérer un
électron négatif, laissant un ‘trou’ positif derrière lui. Pour séparer cette paire de charges
électriques de signes opposés (positive et négative) et recueillir un Courant électrique, il faut
introduire un champ électrique e, de part et d’autre de la cellule [24].
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
l'autre. Cette opération est possible par dopage du Silicium. Une jonction PN est créée par
l'assemblage de deux barreaux de Silicium de type N et P [26][27].
I.6.7 Différents types de cellules solaires (cellules photovoltaïque)
Plusieurs techniques permettant la conversion directe de la lumière solaire en
électricité, et cela à l’aide de matériaux semi-conducteurs tel que le silicium (Si), le
germanium (Ge), le sélénium (Se) ou les composés semi-conducteurs tel que l'arséniure de
gallium (GaAs), ou le tellurure de cadmium (CdTe). Les cellules solaires de type GaAs sont
très coûteuses dans leur fabrication et leur utilisation est en général limitée aux applications
spatiales, mais le matériau le plus utilisé reste le silicium.
I.6.7.1. Silicium monocristallin
Elles sont considérées comme la première génération de photopile, elles ont un taux
de rendement excellent (12 – 16% et jusqu’a 24 % en laboratoire) mais leur méthode de
production est laborieuse et délicate, et donc, très chère; il faut une grande quantité d’énergie
pour obtenir du cristal pur. Il présente l’inconvénient d’avoir un mauvais rendement en soleil
diffus (temps nuageux...) [21].
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
Leur coût de production bien plus bas, mais malheureusement aussi, ont un rendement plus
bas qui varie entre 8 –10 % (autour de 13 % en laboratoire pour une cellule non dégradée).
Cette technologie permet d’utiliser des couches très minces de silicium de 0.3 a 1.0 nanomètre
seulement (500 nanomètres pour les deux autres types). On peut donc appliquer de très fines
couches de silicium amorphe sur des vitres, du métal, voir du plastique souple par un procède
de vaporisation sous vide. C’est le silicium amorphe que l’on trouve le plus souvent dans les
petits produits de consommation comme les calculatrices, les montres,…
Les cellules amorphes ont besoin d’environ deux fois plus de surface (comparé aux cellules
cristallin) pour produire la même quantité d’électricité, et semblent se dégrader plus
rapidement, mais ils ont l’avantage de mieux réagir a la lumière diffuse et a la lumière
fluorescente et d’être plus performants à des températures élevées [21].
I.6.7.4.Cellule Tandem
Empilement monolithique de deux cellules simples. En combinant deux cellules
(couche mince de silicium amorphe sur silicium cristallin par exemple) absorbantes dans des
domaines spectraux se chevauchant, on améliore le rendement théorique par rapport à des
cellules simples distinctes, qu'elles soient amorphes, cristallines ou microcristallines [21].
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
I.6.7.5.Cellule multi-jonction
Des cellules ayant une grande efficacité ont été développées pour des applications
spatiales. Les cellules multi-jonctions sont constituées de plusieurs couches minces. Chaque
type de semi-conducteur est caractérisé par une longueur d'onde maximal de la quelle il est
incapable de convertir le photon en énergie électrique. D'un autre côté, en deçà de cette
longueur d'onde, le surplus d'énergie véhiculé par le photon est perdu. D'où l'intérêt de choisir
des matériaux avec des longueurs aussi proches les unes des autres que possible (en
multipliant leur nombre d'autant) de manière à ce qu'une majorité du spectre solaire soit
absorbé, ce qui génère un maximum d'électricité à partir du flux solaire [21].
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
inclinés suivant l’angle désiré en fonction du lieu, cet ensemble est souvent désigné par
champ de modules [28].
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
Les modules peuvent également être connectés en série et en parallèle afin d’augmenter la
tension et l’intensité du courant d’utilisation. Toutefois, il importe de prendre quelques
précautions car l’existence de cellules moins efficaces ou l’occlusion d’une ou plusieurs
cellules (dues à de l’ombrage, de la poussière, etc...) peuvent en dommage les cellules de
façon permanente.
I.7.2.1. En série
La tension délivrée par une cellule photovoltaïque est limitée à la tension du gap du
semi-conducteur utilisé, c’est pour cela qu’on connecte plusieurs cellules en série afin
d’augmenter la tension de sortie. Ces cellules sont traversées par le même courant et
la tension du générateur est proportionnelle à leur nombre [20][30].
𝑉𝐶𝑂𝑛𝑠 = 𝑁𝑠 𝑉𝐶𝑂
{ (I. 4)
𝐼𝐶𝐶 = 𝐼𝐶𝐶𝑛𝑠
Avec
𝐕𝐂𝐎𝐧𝐬 : Tension aux bornes de 𝐍𝐬 cellules en série
𝐍𝐬 : Nombre de cellules en série
𝐕𝐂𝐎 : Tension aux bornes d’une seule cellule
𝐈𝐂𝐂 : Courant traversant une cellule
𝐈𝐂𝐂𝐧𝐬 : Courant traversant 𝐍𝐬 cellules en série
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
I.7.2.2. En parallèle
Pour l’association en parallèle, on doit vérifier que les tensions des photopiles
sont identiques, et le courant obtenu représente le produit entre le courant de la cellule
élémentaire et le nombre de ces cellules pour une tension qui reste la même [20][30].
𝐼𝐶𝐶𝑛𝑝 = 𝑁𝑝 𝐼𝐶𝐶
{ (I. 5)
𝑉𝑂𝐶𝑛𝑝 = 𝑉𝑂𝐶
Avec
𝐈𝐂𝐂𝐧𝐩 : Courant traversant Np cellules en parallèle
𝐕𝐎𝐂𝐧𝐩 : Tension aux bornes de Np cellules en parallèle
𝐍𝐩 : Nombre de cellules en parallèle
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
Figure (I.18) : Connexions mixtes des modules photovoltaïques sur la caractéristique I(V)
[31]
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
La courbe de puissance d’un groupement série parallèle est analogue à celle d’un
générateur photovoltaïque élémentaire tous les paramètres de celle-ci sont appliqués
pour un générateur mixte, mais certain conditions doivent être respectée [31][32].
S’assuré que les cellules connectées en série ont le même courant de court-circuit. Il
faut connecter en parallèle que des cellules ayant la même tension de circuit ouvert 𝐕𝐎𝐂 .
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
I.8.2.2.Système hybride
Un système hybride à sources d'énergie renouvelables (SHSER) est un système
électrique, comprenant plus d'une source d’énergie, parmi lesquelles une au moins est
renouvelable. Ce type de système s’applique particulièrement bien à des sites éloignés où il
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CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
est important d’avoir de l’électricité à tout moment, où les coûts de transport du carburant
sont élevés et où il n’est pas encore rentable d’utiliser le système photovoltaïque seul avec les
batteries.
Ils sont souvent utilisés pour de très nombreuses applications d’intérêt sensible et stratégique
comme les relais de télécommunication, les postes frontaliers, l’habitat isolé, etc., hors réseau
d’électricité conventionnelle [34][35].
Page 23
CHAPITRE1 : Généralité sur les systèmes photovoltaïque
Même si l'électricité produite par une installation photovoltaïque est sans pollution, la
fabrication, l’installation et l'élimination des panneaux ont un impact sur l’environnement
[36][37][38].
I.9.Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons vu des notions sur l'énergie renouvelable en Algérie et
généralités sur le soleil Ainsi la cellule photovoltaïque et leur caractéristiques électriques,
types de cellule.
Ensuite nous avons abordé le générateur photovoltaïque et leurs zones de fonctionnement et
association des modules .A la fin nous mentionnons également les différents systèmes
photovoltaïques.
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CHAPITRE 2 :
Modélisation et
Simulation des
éléments d’un
Système
Photovoltaïque
CHAPITRE2:Modélisation et simulation des éléments d’un système photovoltaïque
II.1. Introduction
Dans ce chapitre, nous allons étudier la modélisation de la cellule et ses différents cas
Puis le générateur photovoltaïque (composé de 36 cellules connectées en série) avec
résistance shunt dans les conditions standard (G=1000W/m2, T=25°c), nous allons traiter
l’effet de la température et l’éclairement sur l’énergie de la générateur PV.
Ensuite, Le but de ce chapitre est l’étude de quelques types de convertisseurs DC-DC, utilisés
dans les systèmes photovoltaïques. Comme l’hacheur dévolteur, l’hacheur survolteur et
l’hacheur mixte (dévolteur-survolteur. On utilise l’outil MATLAB -SIMULINK pour faire la
simulation de comportement de générateur PV et de convertisseur survolteur.
• Le courant 𝐼𝑝ℎ est assimile au courant 𝐼𝑐𝑐 avec 𝑉𝑝𝑣 = 0, courant de court-circuit.
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CHAPITRE2:Modélisation et simulation des éléments d’un système photovoltaïque
𝑮
𝑰𝒑𝒉 = [𝑰𝒄𝒄 + 𝑲𝒊 *( 𝑻𝒄 - 𝑻𝒓𝒆𝒇 )] * (II.2)
𝑮𝒓𝒆𝒇
𝑽𝒕 : Tension thermique
B : Facteur d’idéalité
K : Constant de Boltzmann (1,38*10-23 J/K)
q : Charge de l’électron (1,6*10-19 C) [41]
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CHAPITRE2:Modélisation et simulation des éléments d’un système photovoltaïque
Le courant généré par la cellule PV est donné par la loi des mailles
𝑰𝒄𝒆𝒍𝒍 = 𝑰𝒑𝒉 - 𝑰𝒅 -𝑰𝑹𝒔𝒉 (II.5)
Avec :
𝑰𝒄𝒆𝒍𝒍 ∶ Courant délivré par la photopile.
𝑰𝒑𝒉 : Photo courant.
𝑰𝒅 : Courant de la diode.
𝑰𝑹𝒔𝒉 : Courant shunt
a. Le photo-courant
C’est le courant généré par une cellule, il est proportionnel à l’irradiation solaire et est
légèrement influencé par la température selon l’équation suivante :
𝑮
𝑰𝒑𝒉 = [ 𝑰𝒄𝒄 + 𝑲𝒊 (𝑻 − 𝑻𝒓𝒆𝒇 )] ∗ (II.6)
𝑮𝒓𝒆𝒇
Avec :
𝑰𝒄𝒄 [A] : Courant de court-circuit du panneau (donné par le constructeur).
𝑲𝒊 [A/K] : Courant de court-circuit divisé par le coefficient de température du panneau.
T [K] : Température ambiante.
G [W/m²] : Irradiation sur la surface de la cellule.
𝑻𝒓𝒆𝒇 [K] : Température de référence (298.15 K).
𝑮𝒓𝒆𝒇 [W/m²] : Irradiation de référence (1000 W/m²).
b. Le courant de saturation I0
Ce courant varie avec la température et est donné par :
𝑻 𝒒𝑬𝒈 𝟏 𝟏
𝑰𝟎 = 𝑰𝒓𝒔 ( )𝟑 exp [ ( − )] (II.7)
𝑻𝒓𝒆𝒇 𝑨𝒌 𝑻𝒓𝒆𝒇 𝑻
Avec :
Eg [eV] : Énergie de gap du semi-conducteur (1.1 eV pour le silicium poly cristallin à 25°C).
c. Le courant de saturation inverse de la diode (courant de fuite)
Son expression est donnée par l’équation :
𝑰𝒄𝒄
𝑰𝒓𝒔 = 𝒒𝑽𝒐𝒄 (II.8)
𝒆𝒙𝒑( )−𝟏
𝑲𝑨𝑻
Où :
Voc [V] : Tension de circuit ouvert du module (donnée par le constructeur).
A : Constante d’idéalité de la jonction (1<A<2).
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CHAPITRE2:Modélisation et simulation des éléments d’un système photovoltaïque
À partir des expressions décrites précédemment on peut déduire le courant délivré par une
cellule
d. Le courant du panneau
Les équations décrites précédemment ne peuvent représenter la caractéristique I-V d’un
module PV puisqu’elles sont propres à une seule cellule PV qui représente l’élément de base
du panneau, on introduit donc l’équation spécifique à un module :
Où :
Ns : Nombre de cellules connectées en série dans un module.
Np : Nombre de cellules connectées en parallèle dans un module.
Figure (II.3) : Schéma équivalent d’une cellule solaire sans résistance shunt [42]
𝑰𝒄𝒆𝒍𝒍 =𝑰𝒑𝒉 -𝑰𝒅
(II.11)
𝒒(𝑽𝒄𝒆𝒍𝒍+𝑹𝒔 𝑰𝒄𝒆𝒍𝒍)
𝑰𝒄𝒆𝒍𝒍 =𝑰𝒑𝒉 -𝑰𝟎 [ exp( ) – 1] (II.12)
𝑨𝑲𝑻
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CHAPITRE2:Modélisation et simulation des éléments d’un système photovoltaïque
𝒒(𝑽𝒄𝒆𝒍𝒍+𝑹𝒔 𝑰𝒄𝒆𝒍𝒍)
𝑰𝒑𝒗 = 𝑵𝒑𝑰𝒑𝒉 - 𝑵𝒑𝑰𝟎 [ exp( ) – 1] (II.13)
𝑵𝒔𝑨𝑲𝑻
II.2.2. Simulation d’un générateur photovoltaïque
Les caractéristiques électriques de ce module photovoltaïque (avec résistance shunt) sont
données dans le tableau Suivant :
Eclairement standard G 1000W/m2
Température standard T 25°C
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CHAPITRE2:Modélisation et simulation des éléments d’un système photovoltaïque
Les résultats obtenus de la simulation d’un caractéristique courant –tension I(V) et puissance -
tension P(V) de la générateur photovoltaïque dans les conditions standards (T=25°c,G=1000
W/m²)
II.2.2.1. Caractéristique courant-tension
3.5
2.5
Courant(A)
1.5
0.5
0
0 5 10 15 20 25
Tension(v)
4.5
3.5
3
Courant (A)
2.5
1.5
0.5
0
0 5 10 15 20 25 30
Tension (V)
Page 30
CHAPITRE2:Modélisation et simulation des éléments d’un système photovoltaïque
On observe que la caractéristique I(V) d’un générateur photovoltaïque avec et sans résistance
shunt sont identiques à celle d’une jonction P-N avec un sens bloqué, mais décalé le long de
l’axe du courant d’une quantité directement proportionnelle à l’éclairement.
II.2.2.2. Caractéristique puissance-tension
90
80
70
60
Puissance(w)
50
40
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25
Tension(v)
80
70
60
50
Puissance (W)
40
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25
Tension (V)
Page 31
CHAPITRE2:Modélisation et simulation des éléments d’un système photovoltaïque
Aussi on remarque que, quand la tension augmente la puissance augmente jusqu’à atteindre la
valeur optimale (Pmax) ensuite elle décroit.
II.2.3. Effets climatiques sur le générateur PV
II.2.3.1. Influence de la température sur le générateur
Les figures (II.9) et (II.10) représentent la caractéristique courant – tension I(V) et
puissance – tension P(V) dans la même condition de l’éclairement (G=1000 W/m²) et pour
différents température (T=0 ,25 ,40 ,60) .
II.2.3.1.1.Caractéristique (I-V)
3.5
3
Courant(A)
T=25°C
2.5
T=40°C
T=60°C
T=0°C
2
1.5
0.5
0
0 5 10 15 20 25
Tension(v)
80 T=25°C
T=40°C
T=60°C
70 T=0°C
puissance(w)
60
50
40
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25
Tension(v))
Page 32
CHAPITRE2:Modélisation et simulation des éléments d’un système photovoltaïque
4
1000w/m2
800w/m2
600w/m2
3.5
400w/m2
200w/m2
Courant(A)2.5
1.5
0.5
0
0 5 10 15 20 25
Tension(v)
Page 33
CHAPITRE2:Modélisation et simulation des éléments d’un système photovoltaïque
II.2.3.2.2.Caractéristique (P-V)
90
1000/m2
80 800w/m2
600w/m2
400w/m2
70
200w/m2
60
Puissace(w)
50
40
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25
Tension(v)
Page 34
CHAPITRE2:Modélisation et simulation des éléments d’un système photovoltaïque
Page 35
CHAPITRE2:Modélisation et simulation des éléments d’un système photovoltaïque
Page 36
CHAPITRE2:Modélisation et simulation des éléments d’un système photovoltaïque
Page 37
CHAPITRE2:Modélisation et simulation des éléments d’un système photovoltaïque
Page 38
CHAPITRE2:Modélisation et simulation des éléments d’un système photovoltaïque
Page 39
CHAPITRE2:Modélisation et simulation des éléments d’un système photovoltaïque
survolteur est supérieure à celle d’entrée. Donc le hacheur survolteur effectue correctement
son rôle.
300
250
200
Tension (v)
150
100
50
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps (s)
12
10
8
Courant (A)
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps (s)
Page 40
CHAPITRE2:Modélisation et simulation des éléments d’un système photovoltaïque
3500
3000
2500
Puissance (W)
2000
1500
1000
500
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps (s)
Page 41
CHAPITRE 3 :
Poursuite du point
de Puissance
Maximale
CHAPITRE 3 : Poursuite du point de puissance maximale
III.1. Introduction
Hacheur
Panneau
BOOST
PV
Page 42
CHAPITRE 3 : Poursuite du point de puissance maximale
La commande MPPT fait varier le rapport cyclique du convertisseur statique (CS), à l’aide d’un
signal électrique approprié, pour tirer le maximum de puissance que le GPV peut fournir.
L’algorithme MPPT peut être plus ou moins compliqué pour rechercher le MPP. En général, il est
basé sur la variation du rapport cyclique du convertisseur statique en fonction de l’évolution des
paramètres d’entrée de ce dernier (I et V et par conséquent de la puissance du GPV) jusqu’à se
placer sur le MPP [50].
Page 43
CHAPITRE 3 : Poursuite du point de puissance maximale
III.3.2.Méthodes directes
Les méthodes directes sont des méthodes qui utilisent les mesures de tension et de courant des
panneaux l’algorithme sont basé sur la variation de ces mesures. L’avantage de ces algorithmes
est qu’ils ne nécessitent pas une connaissance préalable des caractéristiques des panneaux PV
.Parmi ces méthodes, on retrouve la méthode de différenciation, la méthode Perturbe & Observe
(P&O), l’incrément de conductance, etc….[51].
Page 44
CHAPITRE 3 : Poursuite du point de puissance maximale
Dans l’algorithme classique associé à une commande MPPT de type P&O, l’évolution de
la puissance est analysée après chaque perturbation de tension, pour ce type de commande, deux
capteurs sont habituellement nécessaire (mesurant le courant et la tension des panneaux PV) pour
calculer la puissance à chaque instant [57][58]. Dans la référence le courant est estimé à partir de
la tension photovoltaïque, ceci utile pour éviter la nécessité d'un capteur de courant. son modèle
Simulink est donné par la figure ci-dessous [59]:
D : rapport cyclique
Page 45
CHAPITRE 3 : Poursuite du point de puissance maximale
Dans cet algorithme la dérivée de la puissance de sortie du panneau est calculée d’une autre
manière. Elle est calculée en fonction de la tension V et sa différence dV et du courant I et sa
différence dI.
Page 46
CHAPITRE 3 : Poursuite du point de puissance maximale
Cette dérivée est nulle au point de puissance maximale, positive à gauche du point MPP et
négative à droite [22][61].
La puissance du panneau solaire est donnée par :
P = IV (III.1)
𝒅𝑷
La dérivé partielle est donnée par
𝒅𝑽
𝒅𝑷 𝒅𝑰
= I+ V (III.2)
𝒅𝑽 𝒅𝑽
𝟏 𝒅𝑷 𝟏 𝒅𝑰
= + (III.3)
𝑽 𝒅𝑽 𝑽 𝒅𝑽
𝟏 𝒅𝑰
On définit la conductance de la source G = et l’incrémentale conductance G =
𝑽 𝒅𝑽
Puisque la tension V du panneau est toujours positive, les relations (III.4) expliquent que le point
de puissance maximale MPPT est atteint si la conductance de la source G égale l’incrémentale
conductance ΔG de la source avec un signe négatif, et qu’elle est à gauche de ce point lorsque la
conductance G est supérieure à l’incrémentale conductance ΔG.
𝒅𝑷 𝟏 𝒅𝑰
si >-
𝒅𝑽 𝑽 𝒅𝑽
𝒅𝑷 𝟏 𝒅𝑰
= si =- (III.4)
𝒅𝑽 𝑽 𝒅𝑽
𝒅𝑷 𝟏 𝒅𝑰
si <-
𝒅𝑽 𝑽 𝒅𝑽
𝒅𝑷
Figure (III.7) : Signe de pour différentes zones de fonctionnement
𝒅𝑽
Page 47
CHAPITRE 3 : Poursuite du point de puissance maximale
Page 48
CHAPITRE 3 : Poursuite du point de puissance maximale
La figure (III.11) est représenté le schéma synoptique d’un système PV alimente une charge
résistive ( Rs = 17 Ω).
• Le générateur PV (MSX60) est en silicium monocristallin est constitué de 36 cellules
photovoltaïques élémentaires avec résistance shunt . Il peut délivrer dans les conditions standards
de test (CST) une puissance de 60 W, un courant de 3.5A sous une tension optimale de (17.1V) :
• Le quadripôle d’adaptation est un convertisseur d’énergie de type survolteur pour des
applications nécessitant des tensions supérieures à 17V.
• La commande MPPT (Maximum Power Point Tracking) est un organe fonctionnel du système
PV et permet de chercher le point de fonctionnement optimal du générateur PV qui dépend des
conditions météorologiques et de la variation de la charge stables. Son principe de régulation est
basé sur la variation automatique du rapport cyclique α à la valeur adéquate de manière à
Page 49
CHAPITRE 3 : Poursuite du point de puissance maximale
Figure (III.12): Schéma MATLAB SIMULINK d’un système photovoltaïque avec la commande
MPPT (P&O).
Page 50
CHAPITRE 3 : Poursuite du point de puissance maximale
0.45
0.4
0.35
0.3
Pulsation
0.25
0.2
0.15
0.1
0.05
0
1.5 1.6 1.7 1.8 1.9 2 2.1 2.2
Temps(s) -3
x 10
18
16
14
12
Tension (v)
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
Temps (s)
35
30
25
Tension (v)
20
15
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
Temps
Page 51
CHAPITRE 3 : Poursuite du point de puissance maximale
1.8
1.6
1.4
1.2
Courant (A)
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps (s)
80
Puissance d'entrée
Puissance de sortie
70
60
50
Puissance (w)
40
30
20
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
Temps(s)
Page 52
CHAPITRE 3 : Poursuite du point de puissance maximale
80
Puissance de sortie
Puissance de sortie
70
60
50
Puissance(W)
40
30
20
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
Temps(s)
80
Puissance d'entrée
Puissance de sortie
70
60
50
Puissance(w)
40
30
20
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
Temps(s)
Figure (III.19) : Puissance d’entrée et sortie du système pour T= 25C et différentes irradiation
[1000 800 600 400 200]
Page 53
CHAPITRE 3 : Poursuite du point de puissance maximale
Le hacheur boost fournie une tension à sa sortie ssupérieure à celle fournie par le générateur
photovoltaïque et la commande MPPT adapte le générateur PV à la charge.
La figure(III.20) Représente le schéma global d’un système photovoltaïque composé d’un module
PV avec un hacheur commandé en MPPT (INC).
Figure (III.20): Schéma MATLAB SIMULINK d’un système photovoltaïque avec la commande
MPPT (INC).
Page 54
CHAPITRE 3 : Poursuite du point de puissance maximale
20
15
Tension(V)
10
0
0 1 2 3 4 5
temps(s)
35
30
25
Tension(V)
20
15
10
0
0 1 2 3 4 5
Temps(s)
Page 55
CHAPITRE 3 : Poursuite du point de puissance maximale
1.5
Courant(A)
0.5
0
0 1 2 3 4 5
Temps(s)
80
Puissance d'entrée
puissance de sortie
70
60
Puissance(W)
50
40
30
20
10
0
0 1 2 3 4 5
Temps(S)
Page 56
CHAPITRE 3 : Poursuite du point de puissance maximale
80
puissace d'entrée
Puissance de sortie
70
60
50
Puissance(W)
40
30
20
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
Temps(s)
80
Puissance d'entrée
Puissance de sortie
70
60
50
Puissance(W)
40
30
20
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
Temps(s)
Figure (III.26) : Puissance d’entrée et sortie du système pour T= 25C et différentes irradiation
[1000 800 600 400 200]
Page 57
CHAPITRE 3 : Poursuite du point de puissance maximale
III.6.4.Comparaison
Deux techniques pour le suivie du point de fonctionnement à puissance maximale (perturbation et
observation) est la méthode plus utilisé qui a un organigramme simple à implémenté et qui
converge rapidement.
La deuxième méthode (incrémentation de la conductance) s’appuie sur la variation de la
conductance du circuit elle a un organigramme plus complexe est qui ne converge pas rapidement
et qui influencé par le pas de simulation et celui de variation de rapport cyclique.
III.7.Conclusion
Page 58
Conclusion
Générale
Conclusion Générale
Page 60
Références Bibliographiques
Page 61
Références Bibliographiques
Page 62
Références Bibliographiques
[47] A.Raphaël, CH. Yvon, E. Bernard, Equipe de recherche des Convertisseurs Statiques du
LEEI, « Convertisseurs continu-continu non isolés »,Institut Nationale Polytechnique de Toulouse
[48] N. Abouchabana, « Etude d’une nouvelle topologie buck-boost appliquée à un MPPT »,
Mémoire de Magistère, Ecole Nationale Polytechnique, Alger, Algérie, 2009.
[49] C. Alonso, « Contribution à l’optimisation, la gestion et le traitement de l’énergie», Thèse de
HDR,Université Paul Sabatier – Toulouse III, 2003.
[50] H.Abbes, H.Abid, K. Loukil, A.Toumi, M.Abid , «Etude comparative de cinq algorithmes de
commande MPPT pour un système photovoltaïque », Revue des Energies Renouvelables Vol. 17
N°3 435 – 445,Tunisie,2014.
[51] M.Belkacem, «Etude et optimisation du transfert d’énergie électrique en conversion
photovoltaïque par la recherche du point de puissance maximale (MPPT) », Mémoire de Master,
Université de Tlemcen , 2015.
[52] B. L. Grossman, E. F. Lyon, N. E. Rasmussen and L. L. Buciarelli, «The energy balance
associated with the use of a MPPT in a 100 Kw peak power system », in IEEE
photovoltaic.Spec.conf, pp 523–527, 1980.
[53] W. Xiao,W. G. Dunford, «A modified adaptive hill climbing MPPT method for photovoltaic
power systems », in 35th annu. IEEE power electron. Spec. conf, 2004, pp. 1957-1963.
[54] O. Wasynczuk, «Dynamic behavior of a class of photovoltaic power systems," IEEE
trans.power app.syst., vol. 102, no. 9, p. 3031–3037, Septembre 1983.
[55] T. Iida, L. Chen, N. Kasa, «Flyback inverter controlled by sensorless current MPPT for
photovoltaic power system," IEEE trans. ind. electron, Vol. 52, no. 4, p. 1145–1152, Aout 2005.
[56] A.B.G Bahgat, N.H.Helwab, G.E. Ahmad and T.El Shenwyb, « Maximum power point
tracking controller for PV systems using neural networks », Renewable Energy. Vol. 30, pp.
1257–1268, 2005.
[57] T. Senjyu, K.Uezato, M.Veerachary, « Maximum power point tracking control of IDB
converter supplied PV system », in IEEE proc. elect. power applicat, PP. 494-502, 2001.
[58] P. J. Wolfs, L. Tang, "A single cell maximum power point tracking converter without a
current sensor for high performance vehicle solar arrays," in 36th annu. IEEE power electron.
spec.conf,pp.165-171,2005.
[59] T. Iida, H. Iwamoto, N. Kasa, «Maximum power point tracking with capacitor identifier for
photovoltaic power system », in conf. power electron. variable speed drives, p. 130–135, 2000.
[60] H. Bouzeria, « Modélisation et commande d’une chaine de conversion photovoltaïque »,
Doctorat 3ème cycle LMD en Électrotechnique, Université de Batna, 2016.
Page 63
Références Bibliographiques
Page 64
Annexes
La série MSX de BP Solar est une gamme premium de modules PV avec une
garantie de performance de 25 ans, des paramètres électriques étroitement
contrôlés et un étiquetage indiquant les caractéristiques électriques testées de
chaque module. Le MSX 60 pr oxides
60 watts de puissance maximale nominale, et est bien adapté aux applications
traditionnelles du photovoltaïque telles que les télécommunications, les villages
émotifs et les cliniques, le pompage et les aides terrestres à la navigation. Son
joli cadre anodisé bronze lui convient également bien pour les applications
architecturales.
Matériaux et construction Qualité et sécurité
éprouvés • Fabriqué dans des usines certifiées
• Le quart de siècle d'expérience ISO 9001;
sur le terrain de BP Solar • Certifié par PowerMark Corporation;
montre dans tous les aspects • Répertorié par Underwriter’s
de la construction et des Laboratories pour la sécurité électrique
matériaux de ces modules: et anti-incendie (classe de résistance au
• 36 cellules solaires au silicium feu de classe C);
multicr ystalline configurées en • Certifié par le TÜV Rheinland comme
deux chaînes de 18 cellules; équipement de classe II;
• Les cellules sont stratifiées • Approuvé par Factory Mutual
entre des feuilles d'éthylène- Research pour une application dans les
acétate de vinyle (EVA) et du zones dangereuses NEC Classe 1,
verre trempé à haute teneur en Division 2, Groupes C et D;
fer de 3 mm à faible • Conforme aux exigences de la CEI
transmissivité; 61215, notamment:
• La structure du cadre dépasse ° cyclisme répétitif entre
les exigences des organismes -40 ° C et 85 ° C à 85% relatif
de certification; humidité;
° impact simulé d'une grêle de 25 mm
(un pouce) à la vitesse terminale;
° un test de «chaleur humide»,
consistant en 1000 heures d'exposition
à 85 ° C et 85% d'humidité relative;
° un test de «point chaud», qui
détermine la capacité d’un module à
tolérer l’observation localisée
(qui peut provoquer un fonctionnement
polarisé en inverse et un chauffage
localisé);
° charge statique, avant et arrière, de
Cadre universel 2400 pascals (50 psf); chargement
en bronze anodize frontal (p. ex. neige) de 5400 pascals
(113 psf).
Boîte de jonction
Garanties limitées BP MSX 60
polyvalente haute capacité • Puissance de sortie pendant 25 ans;
La boîte de jonction est étanche (IP54) et accepte • Absence de défauts de matériaux et Testé et étiqueté
les raccords de conduit ou de câble PG13,5 ou 1/2 de fabrication pendant 5 ans. individuellement
"nominal. Son volume (411 cm3, 25 pouces cubes) Consultez notre site Web ou votre
et son bloc de connexion à 6 bornes permettent la
Chaque module testé et étiqueté
plupart des connexions de la matrice du système
représentant local pour les conditions avec sa sortie réelle - tension, courant
(modules de montage) en série ou parallèle) à completes de ces guaranties. et puissance au point de puissance
réaliser directement dans la boîte de jonction. maximale (Pmax) - dans des
Les options comprennent: conditions de test standard et des
conditions de fonctionnement
• diodes de blocage et de dérivation;
standard.
• un bornier surdimensionné qui accepte des
conducteurs jusqu'à 25 mm2 (AWG # 4); les bornes
standard acceptent jusqu'à 6 mm2 (AWG # 10);
TÜV
• un régulateur de charge Solarstate ™. Expédiés en
configuration 12V, les modules peuvent facilement
être commutés en configuration 6V en déplaçant les
fils dans la boîte de jonction. Les modules à six volts
sont destinés à prendre en charge des charges de 6
V et ne sont pas recommandés comme éléments en
série dans des réseaux à tension plus élevée
65
Caractéristiques électriques 1
4
BP MSX 60 BP MSX 64
Puissance maximum (Pmax )2 60W 64W
Tension a P max (V mp ) 17.1V 17.5V
Courant a P max (l mp ) 3.5A 3.66A
Minimum P max 58W 62W
Courant de court-circuit (Isc) 3.8A 4.0A
Tension en circuit ouvert (V oc) 21.1V 21.3V
Coefficient de temperature of Isc (0.065±0.015)%/°C
Coefficient de temperature of V oc -(80±10)mV/°C
Temperature coefficient of power -(0.5±0.05)%/°C
NOCT3 47±2°C
Tension maximale 600V (U.S. NEC rating)
dusystème 1000V (TÜV Rheinland rating)
Calibre de fusible série maximum 20A
Notes
1. Ces données représentent les performances des modules MSX 60 et MSX 64 typiques, mesurées à
leurs bornes de sortie, et n'incluent pas l'effet d'équipements supplémentaires tels que les diodes ou
les câbles. Les données sont basées sur des mesures effectuées conformément à la norme ASTM
E1036 corrigée en SRC (Standard Reporting Conditions, également connu sous le nom de STC ou
Standard Test Conditions), qui sont:
• illumination de 1 kW / m2 (1 soleil) à distribution spectrale d'AM 1,5 (irradiance spectrale globale
ASTM E892);
• température de cellule de 25 ° C.
2. Pendant le processus de stabilisation qui se produit au cours des premiers mois de déploiement, la
puissance du module peut diminuer d'environ 3% par rapport à la Pmax typique.
3. Les cellules d'un module éclairé fonctionnent plus chaud que la température ambiante e. NOCT
(Nominal Operating Cell Temperature) est un indicateur de cette différence de température, et est la
température de la cellule dans des conditions de fonctionnement standard: température ambiante de 20
° C, irradiation solaire de 0,8 kW / m2 et vitesse du vent de 1 m / s.
4. La puissance des cellules solaires varie au cours de la production normale; le MSX 64 est assemblé
en quantités limitées en utilisant des cellules de puissance légèrement plus élevée que le MSX 60.
4.0 4.0
2.5 2.5
Current (A)
2.0 2.0
1.5 1.5
1.0 1.0
0.5 0
66
Mechanical Characteristics
Weight Dimensions
MSX 60 7.2 kg (15.9 pounds) Unbracketed dimensions are in millimeters.
Dimensions in brackets are in inches.
Overall tolerances ±3mm (1/8")
Front View
Grounding hole,
2 places
X X
1105 [43.5]
(does not include
screw head
projection)
Back View
610 [24.0]
Junction box
MSX 60
11.1 [0.44]
50 [1.97]
2.4 [0.09]
27 [1.06]
67
68