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Table des matières

0.1 INTRODUCTION GÉNÉRALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

1 SYSTÈMES PHOTOVOLTAÏQUES CONNECTES AU RESEAU 8


1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2 DESCRIPTION DU SYSTÈME PHOTOVOLTAÏQUE PV . . . . . 9
1.2.1 Définition du photovoltaı̈que . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.3 MÉCANISME DE PRODUCTION SOLAIRE EFFET PHOTOVOLTAÏQUE 10
1.3.1 Cellule photovoltaı̈que et les technologies du PV . . . . . . . . . 10
1.3.2 Les technologies des PV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.4 CARACTÉRISTIQUES ÉLECTRIQUES DU CELLULE ET MODULE
PV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.5 INFLUENCE DE L’ECLAIREMENT ET DE LA TEMPÉRATURE . 17
1.5.1 Eclairement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.5.2 Température . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.6 MODULE PV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.6.1 Mise en série [8] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.6.2 Mise en parallèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.6.3 Protection du module PV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.7 LES PRINCIPES GÉNÉRAL D’ELEMENTS DE LA CHAINE DE CONCER-
SION PV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
1.8 LES NOTIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
1.9 HACHEUR OU CONVERTISSEURS DC-DC . . . . . . . . . . . . . . 22
1.9.1 Convertisseurs DC-DC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
1.10 HACHEUR BOOST . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
1.11 MPP TRACKER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

1
Table des matières

1.12 ONDULEURS OU CONVERTISSEURS DC-AC . . . . . . . . . . . . . 25


1.12.1 Sécurisation et injection au réseau . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
1.12.1.1 Sécurisation et injection de la totalité de la production 27
1.12.1.2 Sécurité et injection des excédents de la production . . 27
1.13 CONCLUSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

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Table des figures

1.1 Schéma d’une cellule élémentaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11


1.2 Cellule amorphe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.3 Cellule Polycristallin et Monocristallin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.4 Cellule équivalent et caractéristiques de la jonction PN non-éclairée. . . 13
1.5 Circuit équivalent et caractéristiques de la diode éclairée. . . . . . . . . 14
1.6 Circuit équivalent standard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.7 Caractéristique I = f(V) et cellule PV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.8 Caractéristique I=f(V) d’une cellule PV . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.9 Caractéristique P=f(V) d’une cellule PV . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.10 Influence de l’éclerage sur la caractéristique I = f(V) de la cellule PV . 17
1.11 Influence de l’éclerage sur la caractéristique P = f(V) de la cellule PV . 17
1.12 Influence de température sur la caractéristique I = f(V) de la cellule PV 18
1.13 Influence de la température sur la caractéristique P = f(V) de la cellule
PV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.14 Champ ou centrale photovoltaı̈que . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.15 Caractéristique d’un groupement de ns cellules série . . . . . . . . . . . 20
1.16 Caractéristique d’un groupement de np cellules en parallèle . . . . . . . 21
1.17 Mesure thermographique d’un toit solaire : 2 cellules du panneau d’en
bas à droite présente 2 spots remarquables . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1.18 Convertisseur DC/DC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
1.19 Schéma de principe du hacheur et la tension aux bornes de la charge . 23
1.20 Schéma de principe du hacheur BOOST [11] . . . . . . . . . . . . . . . 24
1.21 Algorithme MPPT perturbation et observation P & O . . . . . . . . . 25

3
Table des figures

1.22 Fonctionnement de l’algorithme MPPT P & O . . . . . . . . . . . . . . 26


1.23 Onduleurs monophasés et triphasés, autonomes . . . . . . . . . . . . . 26
1.24 Schéma de principe de la sécurisation avec injection . . . . . . . . . . . 27
1.25 Schéma de principe de la sécurisation avec injection . . . . . . . . . . . 28

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Liste des Tableaux

1.1 Tableau Rendement des modules en fonction des différentes technologies. 11


1.2 Fonctionnement du système avec injection de totalié de la production . 28
1.3 Fonctionnement du système avec injection des excédents de la production 29

5
Liste des Tableaux

0.1 INTRODUCTION GÉNÉRALE


La République Centrafricaine, pays de 623.000 km2 avec une population estimée à
5.000.000 d’habitants et située au c ?ur du continent africain, est un État très fragi-
lisé depuis quelques décennies par des multiples crises militaro-politiques. Ces crises à
répétition ont atteint leur apogée courant l’année 2013 avec la prise du pouvoir politique
à Bangui, la capitale, par les groupes armés dénommés Séléka* composés majoritaire-
ment des personnes à confession musulmane.

La violence inégalable ayant suivie cette crise de 2013 a fortement endommagé les
biens publics et les infrastructures, perturbé la prestation de tous les services en Cen-
trafrique. En conséquence, environ (1/4) un quart de la population était déplacée ou
a dû fuir en tant que réfugié vers les pays voisins. Le déplacement forcés ont per-
turbé les moyens de subsistance, épuisé les biens des pauvres et ont mis une pression
supplémentaire sur la prestation des services dans les zones de déplacement. Ces violents
changements ont aussi affecté le secteur de l’électricité en République Centrafricaine.

Ainsi, l’approvisionnement en électricité, qui n’est pas un luxe mais un produit de


première nécessité pour tous, ne suit plus le rythme de croissance démographique et de
la demande.

En effet, le taux d’accès à l’électricité est de 2,5% sur le plan national, 20% environ
à Bangui la capitale, 1% dans les centres secondaires électrifiés et presque nul dans les
milieux ruraux. Cette situation rendant impossible le développement économique et so-
cial du pays s’explique par la faible capacité des infrastructures de production installées
corolaires des choix technologiques inadaptés, le du faible taux d’urbanisation des villes
et aussi du faible taux de desserte en électricité.

Cependant, la mise en valeur du potentiel hydroélectrique des pays nécessite un


lourd investissement, avec des projets qui s’inscrivent sur une longue durée prenant en
compte des Énergies naturelles qui sont : le soleil, l’eau, le vent et la chaleur de terre,
appelées aussi Énergies renouvelables.

Pour assurer le développement efficient d’un être humain, l’eau et le soleil sont les
éléments incontournables et efficaces pour son quotidien. Ils sont très importants sur-
tout dans les régions éloignées, désertiques ou montagneuses comme à l’Est et l’Ouest

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Liste des Tableaux

de la République Centrafricaine, où la demande toujours croissante et non satisfaite de


l’électricité devient une véritable problématique de développement durable [1].

Les applications des énergies renouvelables dites solaires (thermique ou photovoltaı̈que),


représentent une solution excellente pour ce problème et l’utilisation de ces types
d’énergies, atteindra son maximum par temps chaud et sec où c’est justement le mo-
ment propice d’accéder au maximum de l’énergie solaire.

Avec l’évolution de la technologie, les besoins en énergie électrique ne cessent de


croı̂tre chaque année, ce qui fait que l’on développe sans cesse des moyens de produc-
tion d’énergie électrique.

Néanmoins, il y’a des contraintes liées à cette production : primo la rareté des
ressources fossiles (charbon, pétrole et gaz), fissile (uranium,...), et secundo l’utilisa-
tion massive de ces combustibles conduit à un sérieux réchauffement climatique dû à
l’émission des gaz à l’effet de serre et à une pollution atmosphérique globale qui ont un
effet négatif majeur sur la vie terrestre.

Ainsi le recours aux énergies propres et renouvelables, essentiellement l’énergie


solaire, géothermique, éolienne, la biomasse et l’hydroélectricité de petite envergure
doivent être vivement conseillés pour une utilisation maximum.

L’énergie solaire, en particulier, est disponible partout dans le monde, entièrement


propre et renouvelable. Cette énergie, captée à l’aide d’un panneau photovoltaı̈que,
constitue une alternative viable et durable pour la production de l’électricité. Elle est
aussi dite renouvelable, car sa source solaire est considérée comme inépuisable à l’échelle
du temps humain.

En fin de vie, un panneau photovoltaı̈que aura produit 20 à 40 fois l ?énergie


nécessaire à sa fabrication et à son recyclage. Les panneaux solaires, bien qu’ils soient
devenus de plus en plus performants, ont des rendements qui restent assez faibles,
néanmoins les installations PV sont aujourd’hui prises pour compléter la génération
conventionnelle d’énergie dans plusieurs pays industrialisés [2].

En République Centrafricaine la production de l’énergie électrique est majoritai-


rement hydroélectriques, mais les besoins restent largement supérieurs aux ressources

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Liste des Tableaux

fournies et se trouvent particulièrement dans les villes de Bangui, Berberati, Bangassou


et autres. Les autres habitants, plus nombreux dans tout le pays, essayent de combler
ce déficit énergétique, entre autre, par des systèmes solaires.
Une fois les PV installés en présence du soleil, les panneaux solaires fonctionnent
continuellement jusqu’à la fin de leur service et cela peu importe si l’utilisation est
effective ou pas ; ceci occasionne donc des pertes en cas de surproduction ou de non
utilisation.

Pour pallier à ce problème les installations PV peuvent être raccordées au réseau,


ce qui représente une économie importante en investissement et en fonctionnement. Ce
raccordement permet d’injecter le surplus de l’énergie produite au réseau, lequel consti-
tue de stock d’énergie pour l’installation et pourra alimenter celle-ci en cas de besoin.

La totalité de l’énergie produite est donc transformée en courant alternatif de 220V


ou 380V [3].

Néanmoins les installations PV raccordées au réseau de distribution peuvent causer


les interactions, l’impacts et l’effets sur le réseau public de distribution. En outre, les
caractéristiques des réseaux et les perturbations causées par les défauts (court-circuit,
etc.), sont à l’origine du fonctionnement incorrect et des déconnexions intempestives du
système PV.

Dans la chaı̂ne PV de l’onduleur, on doit au préalable générer une onde de tension


sinusoı̈dale qui réalise les conditions d’égalité de fréquence, d’égalité de valeur efficace
des tensions, de concordance de phase avec le réseau. Elle devra aussi être capable de
connecter directement le système au réseau, et cela dans le respect des conditions d’ef-
ficacité, de fiabilité et de sécurité du réseau.

Alors, il devra s’adapter au réseau pour avoir un minimum de tenue face à certaines
perturbations de courte durée comme les creux de tension. Pour que cela soit possible,
le réseau quant à lui, doit fournir l’énergie en permanence ou du moins avoir un mini-
mum de stabilité [4].

Le but de ce mémoire est de proposer un système d’interconnexion contrôle d’une


central PV au réseau en basse tension  Secteur ENERCA  avec une injection opti-
male de la puissance active au réseau.

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Liste des Tableaux

Nous nous posons quelques questions préalables à savoir :

1. Est-ce possible de concevoir un dispositif capable de jouer un double rôle de la


connexion au réseau et du contrôle d’un système PV ?
2. Quelle méthode doit on prendre à partir du point de puissance Maximum (MPPT)
qui convient le mieux pour la commande du hacheur Boost en vue de l’injection
à la puissance vers le réseau ?
3. De quel type de commande d’interrupteurs électroniques convient pour l’ondu-
leur de tension MLI ?
Il serait possible de concevoir un dispositif qui joue le double rôle de la connexion au
réseau et du contrôle par la combinaison des algorithmes MPPT et de l’optimisation
de la commande MLI des interrupteurs électroniques. La conception d’un algorithme
de fonctionnement du système permettant le contrôle adéquat faciliterait cette étude.

Pour la commande du hacheur Boost d’entrée du système l’algorithme MPPT, per-


turbation et Observation sera utilisé.
Dans le présent travail, nous nous intéresserons à l’Étude de conception d’un système
interconnexion du central PV - Secteur ENERCA. Ce travail, est subdivisé en trois cha-
pitres résumé ci-dessous :

Dans le premier chapitre, nous étudierons : les systèmes photovoltaı̈ques connectes


au réseau, en passant dans le deuxième chapitre à la conception fonctionnement du
système interconnectant le réseau et le champ PV - secteur ENERCA et nous termine-
rons dans le dernier chapitre parlera d’implémentation et simulation du système d’in-
terconnexion proposée sous MATLAB / SIMULINK suivi de l’analyse et interprétation
des résultats où nous exposerons les performances du système proposé par rapport aux
systèmes existants et de leurs limites. Nous terminerons notre modeste travail par une
conclusion générale et perspective d’avenir.

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Chapitre 1
SYSTÈMES PHOTOVOLTAÏQUES
CONNECTES AU RESEAU

10
ÉTUDE CONCEPTION D’UN SYSTÈME INTERCONNEXION DU CENTRAL
PV-ENERCA

1.1 Introduction
L’énergie solaire est transmise par le Soleil sous la forme de lumière et chaleur.
Cette énergie est virtuellement inépuisable à l’échelle des temps humains, ce qui lui
vaut d’être classée parmi les énergies renouvelables (même si le Soleil disparaı̂tra un
jour). L’énergie solaire, peut être convertie en chaleur ou en électricité. On distingue
deux moyens principaux de convertir l’énergie solaire :
3 L’énergie solaire thermique : qui consiste tout simplement à produire de la chaleur
grâce à des panneaux sombres. On peut aussi produire avec de la vapeur à partir de la
chaleur du soleil puis convertir la vapeur en électricité.
3 L’énergie photovoltaı̈que : qui consiste à produire directement de l’électricité à partir
de la lumière à l’aide de panneaux solaires. Cette forme d’énergie est déjà exploitée
dans de nombreux pays, surtout dans les pays ou la régions ne disposant pas de res-
sources énergétiques conventionnelles tels que les hydrocarbures ou le charbon : c’est la
forme d’exploitation qui nous intéresse dans le cadre de ce travail. Dans cette chapitre,
nous présentons le principe, les technologies ainsi que les applications des éléments qui
interviennent dans la chaine photovoltaı̈que (cellule PV, convertisseur DC-DC et l’on-
duleur), de la cellule PV à la charge continue ou alternative en passant par la topologie
des champs PV.
Dans ce chapitre nous verront comment l’énergie PV est produite et aussi que énergie
électrique par le générateur PV peut être utilisée de la manière plus efficiente possible
pour alimenter une charge ou être injectée au réseau.

1.2 DESCRIPTION DU SYSTÈME PHOTOVOLTAÏQUE


 PV
1.2.1 Définition du photovoltaı̈que
L’électricité photovoltaı̈que est une technologie remarquable qui transforme le rayon-
nement lumineux en électricité. L’effet photovoltaı̈que a été découvert en 1839 par le
physicien français Alexandre-Edmond Becquerel. Toutefois ce n’est qu’au cours des
années 1950 que les chercheurs de la compagnie Bell, aux Etats-Unis parvinrent à
fabriquer la première photopile ; l’élément primaire ou de base de la conversion pho-
tovoltaı̈que. Cette filière s’est ensuite développée par la nécessité d ?approvisionner en
électricité solaire les satellites.

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ÉTUDE CONCEPTION D’UN SYSTÈME INTERCONNEXION DU CENTRAL
PV-ENERCA

1.3 MÉCANISME DE PRODUCTION SOLAIRE


EFFET PHOTOVOLTAÏQUE
Des photons présents dans le rayonnement solaire transportent l’énergie de celui-
ci. Le principe d’une cellule photovoltaı̈que est donc de convertir cette énergie à tra-
vers matériau semi-conducteur en courant. Ainsi, les propriétés diélectriques du semi-
conducteurs, généralement du silicium, font que l’énergie solaire est captée entraı̂nant
la mise en mouvement d’électrons dans le matériau.

1.3.1 Cellule photovoltaı̈que et les technologies du PV


Une cellule photovoltaı̈que est un composant électronique qui produit de l’électricité
lorsqu’il est exposé à la lumière. Le plus souvent, elle est constituée de semi-conducteurs
fabriqués à base de silicium, l’un des éléments les plus abondants sur terre mais délicat
à transformer. Récemment, des technologies reposant sur d’autres semi-conducteurs,
comme le tellurure de cadmium notamment, ont été développées.
La puissance obtenue est proportionnelle à celle du lumineuse incidente et dépend du
rendement de la cellule. Celle-ci délivre une tension continue et un courant la traverse
dès qu’elle est connectée à une charge électrique  en général un onduleur, parfois une
simple batterie électriques  voir figure 1-1.
Un cristal semi-conducteur dopé P est recouvert d’une zone très mince dopée N et
d’épaisseur e égale à quelques millièmes de millimètre (mm). Entre les deux zones se
trouve une jonction J. La zone N est couverte par une grille métallique qui sert de
cathode K tandis qu’une plaque métalliques A recouvre l’autre face du cristal et joue
le rôle d’anode. L’épaisseur totale du cristalle est de l’ordre du millimètre. Un rayon
lumineux qui frappe le dispositif peut pénétrer dans le cristal au travers de la grille
et provoquer l’apparition d’une tension entre la cathode et l’anode et si une charge
est connectée à la cellule, elle peut provoquer la circulation d’un courant électrique
(photo-courant).

1.3.2 Les technologies des PV


Les cellules photovoltaı̈ques le plus répandues sont constituées de semi-conducteurs,
principalement à base de silicium et plus rarement d’autres semi-conducteurs sélénium
de cuivre et séléniums d’indium (Culn(Se) 2 et Culn(Se) 2), tellurure de cadmium
(CdTe), etc. Elles se présentent généralement sous forme de fines plaques d’une di-

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ÉTUDE CONCEPTION D’UN SYSTÈME INTERCONNEXION DU CENTRAL
PV-ENERCA

Figure 1.1 – Schéma d’une cellule élémentaire.


Table 1.1 – Tableau Rendement des modules en fonction des différentes technologies.
TECHNOLOGIES RENDEMENT RENDEMENT MAXIMAL,
TYPIQUE (%) OBTENU AU LABORATOIRE
Amorphe 6-9 12,7
Monocristallins 16-24 24
Polycristallins 13-18 18,6

zaine de centimètres de côté. Les cellules sont souvent réunies dans des modules pho-
tovoltaı̈ques ou panneaux solaires, en fonction de la puissance recherchée (voir section
module PV). Le rendement des modules en fonction des différentes technologies fait
apparaı̂tre des écarts importants qui sont décrits dans le tableau suivant : Le module
PV couche amorphe voir figure 1-2. Le module PV de technologie monocristalline à
gauche et polycristallin à droite, figure 1-3.

1.4 CARACTÉRISTIQUES ÉLECTRIQUES DU CEL-


LULE ET MODULE PV
Une cellules PV en une jonction d’un semi-conducteur de type P et un conducteur
de type N, qui est l’équivalent d’une diode au silicium, (par exemple). Les deux ont
donc des propriétés consiste électriques similaires.

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Figure 1.2 – Cellule amorphe.

Figure 1.3 – Cellule Polycristallin et Monocristallin.

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ÉTUDE CONCEPTION D’UN SYSTÈME INTERCONNEXION DU CENTRAL
PV-ENERCA

Figure 1.4 – Cellule équivalent et caractéristiques de la jonction PN non-éclairée.

Modèle équivalent
Dans le cas idéal, la jonction PN connectée à une charge peut être schématisée par un
générateur de courant Iph en parallèle avec une diode. Sous obscurité (voir Figure 1-2),
l’équation de la diode est donnée par :
q.V
Id = Is · [exp( ) − 1] (1.1)
n.k.T
— Is : Le courant de saturation inverse de la diode
— q : Charge de l’électron (1.610−19 Coulomb)
— k : Constante de Boltzmann (1.3810−19 J.K −1 )
— n : Facteur de non idéalité photopile (1 < n < 2)
— T : Température de la jonction en K
— Id : Courant circulant dans la diode
— I : Courant de sortie
— V : Tension de sortie :
D’où I = −Id et V = Vd (voir Figure 1-3)
— Is : Le courant de saturation du diode ou d’obscurité, dont la valeur dépend de
la température.
En circuit ouvert, la charge tend vers l’infini et V tend vers Vco, est la tension en circuit
ouvert. Le courant de sortie I sous éclairement.

I = Iph − Id (1.2)

Alors (1-1) et (1-2) nous donne :

q.V
I = Iph − Is·[exp( ) − 1] (1.3)
n.k.T
Nous avant : V = Vd , Iph étant le photo-courant son intensité dépend de l’irradiance ou
de l’éclairement. Lorsque les résistances de contacts et les pertes ohmiques sont prises

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Figure 1.5 – Circuit équivalent et caractéristiques de la diode éclairée.

Figure 1.6 – Circuit équivalent standard

en compte comme dans le cas réel, nous devons associer au schéma équivalent une
résistance série Rs de l’ordre de quelques milli ohm et une résistance parallèle Rp¿¿10,
le modèle de la cellule devient celui de la Figure 1-5 [4].

Or; I = Iph − Id − Ip (1.4)


Vd Rs · I
Alors; Ip = =V + (1.5)
Rp Rp
Nous substituant dans (1-3) le point (1.1) et (1.4) on sachant que Iph = Icc , nous
avant :
q.V Rs · I
I = Iph − Is·[exp( ) − 1] − V + (1.6)
n.k.T Rp
Dans le cas idéal, bien entendu, on a Rs qui tend vers 0 et Rp qui tend vers l’infini. Ces
résistances (Rs et Rp) donnent dans le cas réel une évaluation des imperfections de la
diode ; en considérant que Rs présente une valeur faible et que Rs¡¡Rp, les pentes de la
caractéristique I(V) sous illumination, calculées en I=0 (circuit ouvert) et V=0 (court-
circuit), donnent respectivement les valeurs inverses des résistances série et shunt. Nous
avant donc à modéliser la cellule PV et le module PV par MATLAB/SIMULINK.

3 Caractéristiques Ipv = f(Vp), P =f(Vp) [8]

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Figure 1.7 – Caractéristique I = f(V) et cellule PV

La cellule photovoltaı̈que possède une caractéristique courant-tension I = f(V) non


linéaire (voir Figure 1-7). La caractéristique d’une cellule photovoltaı̈que balaie 3 qua-
drants sur les 4 existants. Une cellule PV est un récepteur dans le quadrant 2 et dans le
quadrant 4. Le fonctionnement dans ces deux quadrants est à proscrire car un risque de
destruction par phénomène d’échauffement local (hot spot) est possible. Le fonctionne-
ment dans le quadrant 1 est le fonctionnement normal, en effet dans ce cas la cellule
est un générateur, elle produit donc de l’énergie.
L’objectif est donc de faire travailler la cellule dans ce quadrant. L’équation (1.6)
représente l’expression du courant de sortie d’une cellule PV produisant un courant
de court-circuit Icc proportionnel à l’éclairement.
En circuit ouvert Vco d’une cellule PV la tension est comprise entre 0,3V et 0,7V selon
les matériaux utilisé, la température et son état de vieillissement. Son courant de court-
circuit Icc varie principalement selon le niveau d’éclairement et selon les technologies
et les tailles de cellules entre 5 et 8A pour le silicium cristallin. Dans la figure illustre
la caractéristique I = f(V) d’une cellule monocristalline de 10*10cm (G=1000Wc/m2
et T=25°C) suivante. On a la caractéristiques Icc = 3A et Uv = Vco = 0.57V.
La puissance délivrée par cellule est : P= U*I. Pour chaque point de cette courbe on
peut calculer la puissance correspondante et tracer la courbe P= f(V) (voir figure 1-9).
Le point des coordonnées  Upm et Ipm  correspond au point de puissance maximale
PM de la cellule. Pour la cellule monocristalline de 10*10cm on a : PM = 1,24W ; Upm
= 0,45V ; Ipm = 2,75A ; G = 1000W c/m2 et T = 25 ◦ C.

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Figure 1.8 – Caractéristique I=f(V) d’une cellule PV

Figure 1.9 – Caractéristique P=f(V) d’une cellule PV

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PV-ENERCA

Figure 1.10 – Influence de l’éclerage sur la caractéristique I = f(V) de la cellule PV

Figure 1.11 – Influence de l’éclerage sur la caractéristique P = f(V) de la cellule PV

1.5 INFLUENCE DE L’ECLAIREMENT ET DE


LA TEMPÉRATURE
1.5.1 Eclairement
Les courbes des figures 1-10 et 1-11 montrent l’influence de l’éclairement respecti-
vement sur les caractéristiques courant-tension I = f(V) et puissance-tension P = f(V)
de la cellule PV à température constante. On remarque que le courant de court-circuit
augmente avec l’éclairement or la tension à vide quant à elle varie peu. Mais la puissance
maximum délivrée par la cellule dépend fortement de l’éclairement.

1.5.2 Température
Les courbes sur des figures 1-12 et 1-13 montrent l’influence de la température res-
pectivement sur les caractéristiques du courant de tension I=f(V) et puissance P=f(V)

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Figure 1.12 – Influence de température sur la caractéristique I = f(V) de la cellule


PV

Figure 1.13 – Influence de la température sur la caractéristique P = f(V) de la cellule


PV

de la cellule PV à la température constante. Le courant de court-circuit varie peu


avec l’augmentation de la température tandis que la tension à vide diminue beaucoup
avec l’augmentation de la température. Puissance maximum à baissé donc aussi avec
augmentation de la températures.

1.6 MODULE PV
Un générateur photovoltaı̈que ou module  panneaux photovoltaı̈ques  est constitué
d’un ensemble de cellule photovoltaı̈que élémentaire montée en série ou parallèle pour
obtenir des caractéristiques électriques désirées tels que la puissance, le courant de
court-circuit et la tension en circuit ouvert [5].

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ÉTUDE CONCEPTION D’UN SYSTÈME INTERCONNEXION DU CENTRAL
PV-ENERCA

Figure 1.14 – Champ ou centrale photovoltaı̈que

Une central photovoltaı̈ques fonctionne de la même manière qu’un unique panneau


solaire, à la seule différence que l’installation en compte plusieurs dizaines, voire des
centaines pour les grandes fermes solaires...Ce type d’installation en série/parallèle est
en mesure de produire une grande puissance électrique mesurée non plus en kWc &
aussi mWc.

La centrale voit donc sa puissance conditionnée par le nombre de panneaux photo-


voltaı̈ques qui la composent : plus ils sont nombreux et plus la quantité de courant
produit est importante pouvant parfois alimenter une bourgade de centaines ou milliers
de foyers.

Le courant continu produit est transformée par un onduleur qui permet de l’injec-
ter directement dans le réseau de distribution local et peut être ainsi immédiatement
consommée par les entreprises et habitants environnants. Figure 1-13 champ PV. Les
caractéristiques du module modélisé et simulé  Voir Annexe 1 .

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PV-ENERCA

Figure 1.15 – Caractéristique d’un groupement de ns cellules série

1.6.1 Mise en série [8]


Dans le propriéte en série, tout les cellules sont traversées par le même courant et
la caractéristique résultante du propriéte en série est obtenu par addition des tensions
à courant donnée. La caractéristique d’un groupement de ns cellules PV indiques est
présentée sur la figure 1-14.

1.6.2 Mise en parallèle


Les propriétés du groupement en parallèle des cellules sont duales de celles du grou-
pement en série. Ainsi, dans un groupement de cellules connectées en parallèle, les
cellules sont soumises à la même tension et la caractéristique résultante du groupement
est obtenue par addition des courants à tension donnée. La caractéristique résultant
d’une mise en parallèle de np cellule PV identiques en série est présentée sur la figure
1-15.

1.6.3 Protection du module PV


Lorsqu’une cellule PV d’un groupement est masquée, elle voit l’intensité qui la
traverse diminuer. De ce fait, elle bloque la circulation de l’intensité normale produite
par les autres cellules. La tension à ses bornes augmente et provoque l’apparition d’une
surchauffe qui risquerait de l’endommager. Une telle cellule est dite  Hot Spot  .
Pour évite ce fenomine de la cellule masquée, on place des diodes  By-pass  en
antiparallèle sur un certain nombre des cellules en série de sorte à court-circuiter les
cellules défectueuses. Ceui en parallèle, étant donné que ces branches ne peuvent jamais
avoir exactement la même tension, il faut donc éviter que les unes ne débitent dans
d’autres. D’où l’utilité d’utiliser des diodes dites  Anti-retour .

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Figure 1.16 – Caractéristique d’un groupement de np cellules en parallèle

Figure 1.17 – Mesure thermographique d’un toit solaire : 2 cellules du panneau d’en
bas à droite présente 2 spots remarquables

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1.7 LES PRINCIPES GÉNÉRAL D’ELEMENTS


DE LA CHAINE DE CONCERSION PV
La production photovoltaı̈que sous forme de courant continu est d’abord convertie
pour être exploitée efficacement avant d’être injecter au réseau. Cette conversion passe
par une chaı̂ne de conversion constituée de différents étages dont le rôle est d’adapter
cette production à son utilisation.

1.8 LES NOTIONS


L’énergie produite par le générateur PV peut être utilisée par des charges variées.
Recharger une batterie ou alimenter une station de pompage d’eau ou injecter au réseau
public sont tous autant des applications. Ces différentes utilisations ont toutes leur
propre exigence en ce qui concerne la fourniture de la tension et du courant, ce qui fait
que dans la plupart de ces applications, il faut interposer un dispositif d’adaptation
entre la source PV et l’utilisation. Ce dispositif peut être :
— Un convertisseur DC/DC : qui sert à adapter le niveau de tension continue entre
la sortie du module PV et l’utilisation.
— Un dispositif de poursuite de puissance maximum (MPP Tracker) : permet de
fonctionner à tout instant proche du point de puissance maximum. Ce dispositif
peut être un régulateur ou un convertisseur DC/DC.
— Un onduleur convertisseur DC/AC : permet de convertir la tension continue en
une tension alternative, pour des charges à courant alternatif et/ou l’injection
au réseau.
De nos jours la technologie est dans le sens de réunir tous ces blocs en un seul équipement
souvent dit controller, notre travail se lance aussi dans cette optique.

1.9 HACHEUR OU CONVERTISSEURS DC-DC


1.9.1 Convertisseurs DC-DC
Un convertisseur DC/DC convertit une tension d’entrée V1 en une tension de sortie
V2. La raison de cette conversion est due au fait que les tensions de sorties des pan-
neaux solaires sont choisies indépendamment de la charge.
Un convertisseur DC ne peut fonctionner sans pertes, il existe néanmoins des convertis-
seurs DC/DC dont le rendement peut aller jusqu’à plus de 95%, le reste étant converti

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Figure 1.18 – Convertisseur DC/DC

Figure 1.19 – Schéma de principe du hacheur et la tension aux bornes de la charge

en chaleur. Un convertisseur à rendement de 100% la puissance d’entrée et la puissance


de sortie sont égales :
P1 = V1 .I1 = V2 .I2 = P 2 (1.7)

Quand les choix des tensions V1 et V2 est différents, alors les courants I1 et I2 seront
aussi différent. D’où on parle de convertisseur d’impédance. Voir la figure 2-2 présente
t1
le principe de fonctionnement des hacheurs. Le rapport cyclique = T
observant la figure
précédente on constate que la tension de sortie V2 est fonction de α.
Alors V2moy = V1 . α avec V2 et V1 en volts(V) et t1 et T en secondes (s), α est un
nombre sans dimension compris entre 0 et 1.
Il existe plusieurs types de convertisseurs DC/DC, selon le rapport qu’on souhaite avoir
entre V1 et V2 principalement :
— Le hacheur Buck encore appelé abaisseur (dévolteur) : car il donne une tension
de sortie V2 inférieure à la tension d’entrée V1 .
— Le hacheur Boost ou convertisseur Boost : encore appelé hacheur élévateur (sur-
volteur) car il donne une tension de sortie V2 supérieure à la tension d’entrée V1 .
Voir les figures 2-3 montrent respectivement les circuits de principe de ce type
de hacheur [11].

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Figure 1.20 – Schéma de principe du hacheur BOOST [11]

1.10 HACHEUR BOOST


Par exemple, connecter une centrale PV au réseau, il est nécessaire d’élever sa
tension au niveau de la tension maximale du réseau, ce qui peut se faire grâce à un
hacheur Boost dit survolteur. Observant les deux principes de fonctionnement :
— De 0 à t1 , le transistor (interrupteur électronique) est conducteur et la diode D
est bloquée et iL croit dans la bobine qui emmagasine de l’énergie électrique sous
forme magnétique
— De t1 à T, le transistor est bloqué. Séparée de la source la bobine restitue l’énergie
emmagasinée, le courant se prolonge dans la diode de roue libre D, mais il décroit.
Lorsque le transistor est bloqué, la tension aux bornes de la bobine s’ajoute à
celle de la source V1 : Le hacheur est donc un élévateur de tension.
La valeur moyenne de la tension de sortie aux bornes de la charge est :
(V 1)
V 2moy = (1.8)
(1 − α)

1.11 MPP TRACKER


Les convertisseurs destinés aux systèmes PV sont quelque peu différents des on-
duleurs classiques utilisés en électrotechnique, l’objectif de conversion DC/AC reste
le même, cependant la principale caractéristique des onduleurs pour systèmes PV est
la poursuite de puissance maximale. L’unité de régulation d’onduleur assure un fonc-
tionnement du générateur PV au point de fonctionnement optimal (point de puissance
maximale ou MPP) pour assurer une production de puissance électrique maximale [12]
Il existe au moins une vingtaine des méthodes de poursuites de puissance maximum,
dont l’efficacité et la rapidité varient. La méthode Perturbation et Observation (méthode
proche de la méthode Hill Climbing) dont nous présenterons le principe, reste la plus
populaire à l’heure actuelle. Voir les figures 2-4 et 2-5 représente l’algorithme et les
courbes de I = f(V) et P = f(V) de la recherche du point de puissance maximum par
cette méthode.

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Figure 1.21 – Algorithme MPPT perturbation et observation P & O

Le début (Voc, 0) c-à-d circuit ouvert, le rapport cyclique est changé et la nouvelle puis-
sance Pn calculée, le rapport cyclique amélioré dépendamment du résultat (Pa ¿ Pn)
on le diminue ou on l’augmente. Ainsi de suite jusqu’à atteindre le point de puissance
maximum.

1.12 ONDULEURS OU CONVERTISSEURS DC-


AC
L’onduleur est un convertisseur statique disposé d’une source de courant alternatif
à partir d’énergie de courant continu. On les classés en 3 types de catégories en fonction
des choix techniques [10] :
a) Le onduleurs sans transformateurs ;
b) Les onduleurs munis d’un transformateur haute fréquence (HF) ;
c) Les onduleurs munis d’un transformateur basse fréquence 50 Hz (BF) ;
Ces derniers sont plus avantageux sur le plan investissement et restent les moins en-

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Figure 1.22 – Fonctionnement de l’algorithme MPPT P & O

Figure 1.23 – Onduleurs monophasés et triphasés, autonomes

combrants. Notre étude portera sur l’architecture en pont complet monophasé et/ou
triphasé (voir le dernier chapitre).

Les caractéristiques des onduleurs monophasés et triphasés (autonomes) : leurs puis-


sances maximums conseillée, leurs pertes  les pértes sont proportionnelles au taux
d’harmoniques du signal  et leurs applications, représenté dans le tableau.

1.12.1 Sécurisation et injection au réseau


Ils existent deux principales configurations de la liaison des installations PV au
réseau :  la connexion avec injection de la totalité de production  et  La connexion

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Figure 1.24 – Schéma de principe de la sécurisation avec injection

avec injection des excédents de la production . Le fonction sécurisation intervient lors


de la coupure du réseau : l’onduleur se déconnecte alors du réseau, et fonctionne en
onduleur autonome pour alimenter uniquement les charges à secourir et sensibles à
partir des accumulateurs. Ci-après nous présentons les deux configurations.

1.12.1.1 Sécurisation et injection de la totalité de la production

La configuration pour le cas de l’injection de la totalité de production photo-


voltaı̈que ; le compteur comptage de l’énergie peut aussi se faire grâce à un compteur
bidirectionnel intelligent. Voir la figure ci-dessous En cas de défaut sur le réseau ou de
coupure  délestages , l’onduleur se déconnecte de celui-ci. Analysons le principe de
fonctionnement sous les trois séquences suivantes : présence du réseau, puis coupure du
réseau suivi du rétablissement. Les étapes de fonctionnement du système sont reprises
dans le tableau : Le principe de fonctionnement reste le même précédemment.

1.12.1.2 Sécurité et injection des excédents de la production

Le cas de l’injection du surplus de l’énergie produite le même principe est donné


par le schéma.

1.13 CONCLUSION
Nous présentons les généralités sur les systèmes PV en considérant leur principe
de fonctionnement, la technologie utilisée, ainsi que les caractéristiques. Partant de

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Table 1.2 – Fonctionnement du système avec injection de totalié de la production


Fonctionnements Séquences
3 Les panneaux vont recharger les batteries. Présence du réseau
3 Les récepteurs sont connectés au réseau à travers l’inverseur
de source (Sécurisé & non sécurisé).
3 Les excédents de la production sont injectés dans le réseau.
3 Utilisation de l’énergie emmagasinée dans les batteries et Coupure du réseau
celle produite par les panneaux pour alimenter les charges.
3 Utilisation de l’onduleur en mode autonome type UPS.
3 Le circuit non secouru.
3 Circuits sécurisés et non sécurisés, instantanément ali- Retour du réseau
mentés par réseau ENERCA.
3 Onduleur autonome fonctionne pendant encore quelque mo-
ment puis passe en mode synchronisé.

Figure 1.25 – Schéma de principe de la sécurisation avec injection

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Table 1.3 – Fonctionnement du système avec injection des excédents de la production


Fonctionnements Séquences
3 Les panneaux vont recharger les batteries. Présence du réseau
3 Les récepteurs sont connectés au réseau à travers l’inverseur
de source (Sécurisé & non sécurisé).
3 Les excédents de la production sont injectés dans le réseau.
3 Utilisation de l’énergie emmagasinée dans les batteries et Coupure du réseau
celle produite par les panneaux pour alimenter les charges.
3 Utilisation de l’onduleur en mode autonome type UPS.
3 Le circuit non secouru.
3 Circuits sécurisés et non sécurisés, instantanément ali- Retour du réseau
mentés par réseau ENERCA.
3 Onduleur autonome fonctionne pendant encore quelque mo-
ment puis passe en mode synchronisé.

la production PV, nous avons présenté la modélisation de la cellule PV, ce qui nous
a permis de montré ses caractéristiques courant-tension Ipv(Vp) et puissance-tension
P(Vp) ainsi que l’influence de la température et de l’éclairement sur ces courbes. Les
différentes parties de la chaı̂ne de conversion PV, nous avons ensuite parlé de la fonction
de sécurisation avec injection de la puissance au réseau et enfin on a vu les principes
de l’échange d’énergie et du réglage de la puissance transférée.
En ce qui concerne ce chapitre, dans la pratique, les caractéristiques du réseau et de la
liaison des deux sources n’étant pas connues avec grande précision, on réalise une boucle
d’asservissement dont le rôle est d’imposer le courant i. Ce qui permet de stabiliser la
connexion.

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