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MÉTHODES POUR CNC ANALYSE

RÉEL 2022nd Edition Pa-Natchy


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ANALYSE RÉEL
METHODES POUR CNC

Pa-Natchy

EDITION 2022
Table des matières

1 LES INÉGALITÉS 7
1.1 Techniques générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.1.1 Majorer un Produit/Rapport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.1.2 Étude de fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.2 Inégalités Locales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Table des matières

1.2.1 En utilisant la limite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8


1.2.2 En utilisant le Développement limité . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.3 Quelques Inégalités classiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.3.1 Inégalités des Accroissements Finis [IAF] . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.3.2 Inégalité Triangulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.3.3 Inégalité de CAUCHY-SCHWARTZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.3.4 Inégalités de Convexité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.3.5 Inégalité des Moyennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.4 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

2 LES SÉRIES NUMÉRIQUES 15


2.1 Séries Numériques définis explicitement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.1.1 Les théorèmes fondamentaux des séries numériques . . . . . . . . . 17
2.1.2 Schéma représentatif regroupons ces théorèmes . . . . . . . . . . . . 19
2.2 Application : Étude des suites en utilisant les séries numériques . . . . . . 22
2.2.1 L’extension des théorèmes fondamentales des séries numériques . . 22
2.2.2 L’étude d’une suite à l’aide des séries . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.3 Séries Numériques définis explicitement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2.3.1 Suite Définit par récurrence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2.3.2 Suite définit par solution d’une équation . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.3.3 Suite définit par une somme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.4 Série Entière | rayon de convergence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.5 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

3 LES SÉRIES DE FONCTIONS 37


3.1 Les quatre modes de convergences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.1.1 Convergence Simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.1.2 Convergence Absolue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.1.3 Convergence Normale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.1.4 Convergence Uniforme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3.2 Étude pratique d’une série des fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3.2.1 Limite d’une série des fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3.2.2 Continuité d’une série des fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
3.2.3 Dérivés d’une série des fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
4

3.2.4 Intégrale d’une série des fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46


3.2.5 Propriété de LOCALITÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
3.3 Étude des séries entières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
3.3.1 Étude dans C : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
3.3.2 Étude dans R : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
3.3.3 Développement en série entière : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
3.4 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

4 INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES 59
4.1 Définitions et propriétés fondamentales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
4.1.1 Définition de la convergence d’une intégrale Définition de l’intégra-
bilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
4.1.2 MÉTHODES — Intégrabilité des fonctions . . . . . . . . . . . . . 62
4.1.3 MÉTHODES — Convergence d’intégrales généralisées . . . . . . . 64
4.1.4 MÉTHODES — Divergences d’intégrales généralisées . . . . . . . . 65
4.2 Théorèmes de convergence dominée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
4.3 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71

5 INTÉGRALES PARAMÉTRÉS 73
5.1 Étude pratique d’une intégrale paramétré . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
5.1.1 Limite d’une intégrale paramétrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
5.1.2 Continuité d’une intégrale paramétrée . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
5.1.3 Dérivés d’une intégrale paramétrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
5.1.4 Propriété de LOCALITÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
5.1.5 Quelque pistes supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
5.2 Transformé de LAPLACE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
5.3 Transformé de FOURIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
5.4 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99

ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC BY Pa-Natchy


PRÉFACE :

Cet ouvrage d’ANALYSE RÉEL s’adresse aux étudiants des classes prépa SPÉ. On
suppose de leur part une maîtrise des techniques de l’étude d’une fonction réel telle qu’elle
est enseignée dans les années de SUP et de TERMINALE. Ce bagage mathématique étant
supposé acquis, nous avons délibérément pris le parti de développer, au début de ce livre,
en fait le premier chapitre présente les techniques de majoration/minoration qui sont
fréquemment utilisée. Les deux chapitres (2-3) présente les techniques nécessaires pour
l’étude d’une fonction définie par une série des fonctions, puis les deux derniers chapitres
(2-3) présentent les techniques nécessaires pour l’étude d’une fonction définie par une
intégrale paramétrée. Cet ouvrage comporte de nombreux exercices, traditionnels comme
le fameuses fonctions Zêta de Riemann et Gamma, comme les transformée usuelles La-
PRÉFACE :

place et Fourier. La plupart reçoivent une solution détaillée. Les théorèmes, propositions,
lemmes, définitions, corolaires, méthodes ont une numérotation dépendant du paragraphe
dans lequel ils apparaissent. Dans le chapitre 6, § 1, par exemple, on trouvera successi-
vement le Théorème 1.1, puis la Théorème 1.2. Les exemples ne sont pas numérotés. Les
formules centrées ont une numérotation entre parenthèses ne dépendant que du chapitre
dans lequel elles se trouvent. Il y a aujourd’hui beaucoup de traités d’analyse réel, en
beaucoup de langues. Il ne nous est pas possible de les citer tous. On peut juste citer
quelque exemple fameux entre les étudiants :
1. La série des ouvrages de « Jean Marie Mounier » : ANALYSE MPSI / ANALYSE
SPÉ.
Une série qui propose un cours parfait pour les étudiants qui visent les divers
concours (Mines-Pont, CentraleSupélec, . . ..)
La série d’ailleurs touche les limites de programme, il sera alors indispensable
de lui consacrer le temps nécessaire.
2. Le classique « TOUT EN UN » :
Un ouvrage très détaillé pour le Self-Learning.
L’ouvrage explique avec richesse toutes les parties de cours alors, il sera alors
indispensable de lui consacrer le temps nécessaire.
Il est déconseillé pour la période de préparation.
3. L’annale « 100% CONCOURS PRÉPA : TOUS LES EXERCICES D’ANA-
LYSE MP » :
Un ouvrage riche des exercices et méthodes.
Il est vivement conseillé pour la période de préparation (écrits/oraux).
Il est déconseillé pour la compréhension de cours (il ne présente que des résu-
més)
En outre notre travail ne diffèrera pas de l’esprit le dernier travail : Nous présentons les
théorèmes les plus utilisés et les méthodes fréquentes dans les concours. Tout cela enrichit
avec tous les exemples nécessaires pour comprendre les techniques qui vous permettront
de faire une grande variété d’exercices.
Chapitre

1
LES INÉGALITÉS
1
2 Les objectifs
3
4 Développement limité
5
La notion de Norme
La notion de Produit scalaire
Les fonctions dans R [limite , dérivation, convexité]

Les pré-requis

Savoir manipuler les inégalités


Majorer / Minorer les quantités aisément

INTRODUCTION DE CHAPITRE :

« Le Calcul infinitésimal, [...], est l’apprentissage du maniement


des inégalités bien plus que des égalités, et on pourrait le résu-
mer en trois mots : MAJORER, MINORER, APPROCHER.
» — Jean Dieudonné, Calcul Infinitésimal, (1968).
Avec cette citation on vous montre l’importance de ce chapitre
qui doit être bien maîtrisé.
8

1.1 Techniques générales

1.1.1 Majorer un Produit/Rapport


Soit P, Q, p, q ≥ 0 tq : p ≤ P et q ≤ Q On a :

Méthode 1 ♦ 1 | Majoration de Produit

pq ≤ P Q

Méthode 1 ♦ 2 | Majoration de Produit


p p

Q q

1.1.2 Étude de fonction


Parmi les méthodes déconseillées, mais ça marche en plusieurs fois si vous n’avais pas
d’énergie pour penser, il suffit de poser une fonction et d’étudier sa variation, ou elle est
positive/négative, son maximum/minimum.

Exemple
Montrons que sin(x) ≤ x, ∀x ∈ R :
Il suffit de Poser la fonction, f : x 7→ sin(x) − x elle est dérivable [différence entre
deux fonctions usuelles] et sa dérivée : f ′ (x) = cos(x) − 1 ≤ 0 donc la fonction est
décroissante, alors

∀x ∈ R : sin(x) − x = f (x) ≤ f (0) = 0

d’où :
sin(x) ≤ x, ∀x ∈ R

1.2 Inégalités Locales

1.2.1 En utilisant la limite

Définition 1 ♦ 1 | Définition de la limite d’une suite

On dit qu’une suite (un )n∈N admet une limite l – ou bien converge vers l, SSI :

∀ ϵ ≥ 0, ∃ n0 ∈ N tq ∀n ≥ n0 : |un − l| ≤ ϵ

Cette Définition va nous permet d’obtenir des inégalités Locales en calculons les limites
nécessaires.

ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC BY Pa-Natchy


9

Exemple
Mq : Si une suite (un )n∈N converge vers 0, alors la suite (vn )n∈N définit par
u1 + 2u2 + · · · + nun
vn = , ∀n ∈ N
n2
converge également vers 0.
En effet : soit ϵ > 0 alors par définition de la convergence de un il existe n0 ∈ N tq :
pour tout n ≥ n0 |un | ≤ 2ϵ
soit n ≥ n0 + 1 alors :
Pn Pn
k=n0 kuk k=n0 |k · 2ϵ | n
X n ϵ n − n0 + 1 ϵ ϵ
≤ ≤ · ≤ · ≤
n2 n2 k=n0 n2 2 n 2 2

donc on peut déduire :


n
X kuk
|vn | = 2
k=0 n
n0 n
X kuk X kuk
≤ 2
+ 2
k=0 n k=n0 n
S ϵ
≤ 2
+
n 2
Là, On peut encore utiliser la notion de limite intelligemment : au lieu de chercher
n tq : nS2 ≤ 2ϵ On peut utiliser le fait que ce terme converge vers 0 donc à partir d’un
certain range n1 il sera inférieur à 2ϵ càd : ∃n1 ∈ N : ∀ n ≥ n1 nS2 ≤ 2ϵ
donc pour n ≥ n′ = max(n1 , n0 ) :
ϵ ϵ
vn ≤ + =ϵ
2 2
ce qui montre la convergence vers 0.

Même si on a énoncé seulement la définition de limite des suites et on a traité juste


exemple des suites, mais l’idée reste valable pour les fonctions. . . en faite les fonctions
nous fournit beaucoup plus de limites grâce au développement de Taylor.

1.2.2 En utilisant le Développement limité

Théorème 1 ♦ 1 | Développement de Taylor

Si f est de classe C n sur un intervalle I d’intérieur non vide et contenant 0, alors


elle admet un développement limité à l’ordre n en 0 qui s’écrit :

f (2) (0) 2 f (n) (0) n


f (x) = f (0) + f ′ (0)x + x + ··· + x + o(xn ) (1.1)
2! n!
n
On rappelle que o(1) −→ 0 et que o(x
xn
)
−→ 0 donc en choisissant un nombre quel-
x→0 x→0
conque – par exemple 1 On a : ∃α > 0 tq ∀ x ∈ R tq |x| ≤ α : |o(x)| ≤ 1 · xn Ainsi

BY Pa-Natchy ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC


10

on peut utiliser le même raisonnement développé dans la sous-section précédente.

1.3 Quelques Inégalités classiques

1.3.1 Inégalités des Accroissements Finis [IAF]

Théorème 1 ♦ 2 | IAF– Forme Dérivé

soit a ∈ R, b ∈ R tq a < b et, soit f une fonction de classe C 1 ([a, b]) Alors :

inf |f ′ (t)| · (b − a) ≤ |f (b) − f (a)| ≤ sup |f ′ (t)| · (b − a) (1.2)


t∈[a,b] t∈[a,b]

Théorème 1 ♦ 3 | IAF– Forme Intégrale

soit a ∈ R, b ∈ R tq a < b et, soit f une fonction de classe C 0 ([a, b]) Alors :
Z b
inf |f (t)| · (b − a) ≤ f (t) · dt ≤ sup |f (t)| · (b − a) (1.3)
t∈[a,b] a t∈[a,b]

Exemple
Mq : La suite Définit par Sn = ni=1 1i est équivalente à ln(n) lorsque n → ∞. On
P

prend la fonction f : t → 1t et soit i ∈ N∗ on applique l’inégalité des accroissements


finis 3 sur l’intervalle [i, i + 1] on trouve que :
1 1 Z i+1
1 1 1
= inf · (i + 1 − i) ≤ · dt ≤ sup · (i + 1 − i) =
i + 1 t∈[i,i+1] t |
i t
{z } t∈[i,i+1] t i
=ln(i+1)−ln(i)
1
ce qui montre que : i+1 ≤ ln(i + 1) − ln(i) ≤ 1i puis on applique encore une fois 3
1 1
sur [i + 1, i + 2] on aura : i+2 ≤ ln(i + 2) − ln(i + 1) ≤ i+1 ce qui montre :
1
ln(i + 2) − ln(i + 1) ≤ ≤ ln(i + 1) − ln(i)
i+1
puis :
n n n
X X 1 X
ln(i + 2) − ln(i + 1) ≤ ≤ ln(i + 1) − ln(i)
i=1 i=1 i + 1 i=1
alors :
ln(n + 2) − ln(2) ≤ Sn − 1 ≤ ln(n + 1) − ln(1)

Remarquer qu’on a utiliser le principe de téléscopage, c’est lors-


qu’on a un somme des termes un+1 − un

En divisant par ln(n) :


ln(n + 2) − ln(2) + 1 Sn ln(n + 1) + 1
≤ ≤
ln(n) ln(n) ln(n)
Sn
Les deux bornes tendent vers 1, donc : −→
ln(n) n→∞
1 ce qui montre l’équivalence.

ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC BY Pa-Natchy


11

1.3.2 Inégalité Triangulaire

Théorème 1 ♦ 4 | Inégalité Triangulaire

soit ||.|| une norme sur l’ev Rn et, soit ⃗x , ⃗y ∈ Rn alors, on a :

| ||⃗x|| − ||⃗y || | ≤ || ⃗x + ⃗y || ≤ || ⃗x || + || ⃗y || (1.4)

Exemple
L’un des simples exemples est pour l’espace R muni de la norme – valeur absolue –
On a :
|x + y| ≤ |x| + |y|

1.3.3 Inégalité de CAUCHY-SCHWARTZ

Théorème 1 ♦ 5 | Inégalité de CAUCHY-SCHWARTZ

soit (. , .) une norme sur un evn E et, soit ⃗x , ⃗y ∈ E alors, on a :

| (⃗x , ⃗y ) | ≤ || ⃗x || · || ⃗y || (1.5)

Exemple
Les deux inégalités les plus classiques qui en résultent sont : sur l’espace Rn soit
x1 , x2 · · · , xn ∈ R et y1 , y2 · · · , yn ∈ R
v v
n
X
u n
uX
u n
uX
xi y i ≤ t x i
t y i
i=1 i=1 i=1

sur l’espace des fonctions continues C 0 ([a, b]) soit f, g ∈ C 0 ([a, b])
s s
Z b Z b Z b
f (t)g(t)dt ≤ f (t)dt g(t)dt
a a a

1.3.4 Inégalités de Convexité


Dans cette sous-section, On suppose que f est une fonction convexe sur I est un
intervalle non vide de R. Il y en a plusieurs méthodes pour montrer la convexité, mais la
façon la plus pratique de le faire est de se servir de la seconde dérive :

Méthode 1 ♦ 3 | Montrer la convexité


Si I est un intervalle non vide de R et si f ∈ C 2 (I) alors pour que f soit convexe, il
suffise de montrer que f (2) ≥ 0 sur cet intervalle.

Cette propriété (convexité) nous permet de faire plusieurs inégalités qu’on a citées
au-dessous :

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12

Théorème 1 ♦ 6 | Inégalité de JENSEN

Soit a, b ∈ I, Alors :
∀x1 , x2 · · · , xn ∈ R, ∀λ1 , λ2 · · · , λn ∈ [0, 1] tq λ1 + λ2 · · · , λn = 1 On a :

f (λ1 x1 + λ2 x2 + · · · + λn xn ) ≤ λ1 f (x1 ) + λ2 f (x2 ) + · · · + λn f (xn ) (1.6)

Si on utilise juste n = 2 alors On a :


∀x, y ∈ R, ∀λ ∈ [0, 1] On a :

f (λx + (1 − λ)y ≤ λf (x) + (1 − λ)f (y) (1.7)

Exemple
1 1
Soit p, q ∈ R tq : p
+ q
= 1, Si u, v sont des réels positifs, Montrons que :

up v q
uv ≤ + .
p q

Solution :
En effet, par concavité du ln :

up v q ln(up ) ln(v q )
!
ln + ≥ + = ln(uv).
p q p q

Il suffit alors de passer à l’exponentielle.

Théorème 1 ♦ 7 | Inégalité de Tangente

soit a ∈ I alors :
y(x) = f (a) + (x − a)f ′ (a) ≤ f (x) (1.8)

Exemple
Mq les inégalités suivantes :
1. x + 1 ≤ ex : ∀x ∈ R
2. ln(x) ≤ x − 1 : ∀x ∈ R
En effet :
1. ici, il suffit de considérer la fonction, exp cette fonction étant convexe [ sa
dérivé seconde est positive sur tout R ] alors pour a = 0 et x ∈ R l’application
de l’inégalité de Tangente 1.8 nous donne :
exp′ (0)x + exp(0) = x + 1 ≤ exp(x)
2. ici, on doit considérer la fonction f : x → − ln(x) pour que sa dérivée seconde,
soit positive sur R+ et alors de même pour a = 1 et x ∈ R+ l’application de
l’inégalité de Tangente 1.8 nous donne :
f ′ (1)(x − 1) + f (1) = −(x − 1) ≤ f (x) = − ln(x)
d’ou :
ln(x) ≤ x − 1 : ∀x ∈ R

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13

1.3.5 Inégalité des Moyennes

Théorème 1 ♦ 8 | Inégalité des moyennes


n
soit ⃗x = (x1 , · · · , xn ) ∈ (R+ ) On définit les quantités :
n
1X
A(x1 , · · · , xn ) = xi appelé moyenne arithmetique
n i=0
v
u n
uY
G(x1 , · · · , xn ) = n
t x i appelé moyenne geometrique
i=0
n
H(x1 , · · · , xn ) = Pn 1 appelé moyenne Harmonique
i=0 xi
v
n
u1 X
u
Q(x1 , · · · , xn ) = t x2 i appelé moyenne quadratique
n i=0

alors on a :
H≤G≤A≤Q (1.9)

Exemple
On pratique, on utilise énormément de fois le cas n = 2 ce qui donne :

a2 + b 2
|ab| ≤
2
prendre x1 = a2 x2 = b2

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14

1.4 Exercices

Exercice 1 ♦ 1 |
Montrer les inégalités suivantes :

x3
∀x ≥ 0 : x − ≤ sin(x) ≤ x
3
∀x, y ∈ R : | sin(x) − sin(y)| ≤ |x − y|
x2
∀x ∈ R : 1 − ≤ cos(x) ≤ 1
2
π 2
∀x ∈ [0, [ : · x ≤ sin(x) ≤ x ≤ tan(x)
2 π
∀x ≥ 0 : sinh(x) ≥ x
x2
∀x ≥ 0 : cosh ≥ 1 +
2
x2
∀x ≥ 0 : x − ≤ ln(1 + x) ≤ x
2
∀x ≥ 0 : ln(x) + 1 ≤ x ≤ ex − 1

Exercice 1 ♦ 2 |
Posons 
 sin(xy) Si (x, y) ̸= (0, 0)
|x|+|y|
f (x, y) =
1 Sinon
Mq :
f (a + x, y) − y
∀a > 0 : −→ 0
||(x, y)|| (x,y)→(0,0)

ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC BY Pa-Natchy


LES SÉRIES NUMÉ-
RIQUES

Chapitre

2
16

1
2 Les objectifs
3
4 Développement limité.
5
Manipuler les Inégalités.

Les pré-requis

Savoir montrer la convergence/divergence d’une sé-


rie Numérique.
Savoir utiliser les séries numériques pour étudier
les suites.

INTRODUCTION DE CHAPITRE :
Dans ce chapitre, on acquerra l’un des compétences indispen-
sables pour faire le chapitre d’étude des fonctions définit par
série, ce qui est le tiers de programme d’analyse.
Dans ce chapitre, on prend (un )n∈N une suite réelle ou com-
plexe. On appelle somme partielle de un la suite Sn = ni=0 ui ,
P

s’elle diverge, on dit que la série de terme générale un est di-


P
vergente et on écrit un div , sinon s’elle converge, on dit que
P
la série de terme générale un est convergente et on écrit un
conv ,et Dans le cas de convergence, on définit la série reste
Rn (u) = ni=0 ui . Dans tout chapitre, on verra les méthodes
P

qui vont nous permettent de décider la nature d’une série nu-


mérique [conv ou div].
S’il n’y a pas d’ambigüité, on confond l’expression « la suite
(un )n∈N » qui est rigoureux avec l’expression « la suite un
» qui est fausse mathématiquement.

ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC BY Pa-Natchy


17

2.1 Séries Numériques définis explicitement

Dans cette section, on verra des théorèmes qui permettent de juger la nature d’une
série lorsque qu’on sait une expression explicite de son terme générale. Sinon, on verra
dans les sections suivantes une utilisation indirecte de ces théorèmes pour déterminer la
nature des séries qui ne sont pas explicitement exprimées.

2.1.1 Les théorèmes fondamentaux des séries numériques

Théorème 2 ♦ 1 | Critère séquentiel des séries alternés

On dit que la suite (un )n∈N vérifie critère séquentiel des séries alternées [CSSA]
lorsqu’elle vérifie :
∀n ∈ N : un = (−1)n |un |
(|un |)n∈N est décroissante
un −→ 0
P
Et dans ce cas un conv

Théorème 2 ♦ 2 | Règle de D’Alembert

Si la suite (un )n∈N est strictement positive [APCR] alors :


on calcule, si elle existe,
un+1
l = limn→∞ ≥0
un

et on discute les cas :


P
Si l < 1 alors un conv
P
Si l > 1 alors un div
Si l = 1 On ne peut rien conclure

Théorème 2 ♦ 3 | Règle de Cauchy

Si la suite (un )n∈N est positive [APCR] alors :


on calcule, si elle existe,

l = limn→∞ n un ≥ 0

et on discute les cas :


P
Si l < 1 alors un conv
P
Si l > 1 alors un div
Si l = 1 On ne peut rien conclure

BY Pa-Natchy ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC


18

Théorème 2 ♦ 4 | Règles de comparaison

Si les deux suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont positives [APCR] Alors, on a :
vn conv ⇒ un div ⇒
P P P P
un = o(vn ) Alors, on a : un conv et vn div
vn conv ⇒ un div ⇒
P P P P
un = O(vn ) Alors, on a : un conv et vn div
un ≤ vn vn conv ⇒ un div ⇒
P P P P
Alors, on a : un conv et vn div
un ∼ vn vn conv ⇔ un div ⇔
P P P P
Alors, on a : un conv et vn div

Corolaire 2 ♦ 1 | Séries Référentielles

Les Règles de comparaison ne sont pas assez utiles si on n’a pas des series de
référence pour comparer avec, c’est le but de ce corolaire :
Série géométrique :
- La suite (q n )n∈N conv ssi |q| < 1
Série de Riemann
  :
1
- La suite nα conv ssi α > 1
n∈N

Théorème 2 ♦ 5 | comparaison avec intégrale

Soit f : R+ −→ R+ une fonction décroissante et continue sur R+ .


Si on suppose que : ∀n ∈ N : un = f (n) alors :
les deux suites suivantes ont la même nature :
n
Z n  !
X
f (t)dt et uk
0 n∈N k=0 n∈N
P R +∞
cad : un conv (div) lorsque 0 f (t)dt conv (div)
De plus :
- En cas de conv :
Z +∞ +∞
X Z +∞
∀n ∈ N, f (t)dt ⩽ f (k) ⩽ f (t)dt
n+1 k=n+1 n

- En cas de div :
Z n+1 n Z n

X
∀n ∈ N , f (t)dt ⩽ f (k) ⩽ f (0) + f (t)dt
0 k=0 0

Exercice Résolus 2 ♦ 1 | Série de Bertrand


 
1
Mq la suite ln(n)β ·nα n∈N
conv ssi α > 1 ou α = 1 et β > 1

Solution :
1. Cas α > 1 :
L’idée consiste à décomposer nα en nα−γ × nγ (avec γ > 0 ) pour qu’on élimine

ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC BY Pa-Natchy


19

l’effet de logarithme. . . en effet :


1
= o(1)
nγ × ln(n)β

Donc :
1 1
 
α β
= o α−γ
n × ln(n) n
Pour s’assurer de la convergence, il suffit que α−γ > 1 soit alors : 0 < γ < α−1
, le choix le plus simple est γ = α−1 2
comme 0 < α−12
< α − 1 donc on a la
convergence pour chaque valeur de β (par la règle de comparaison (4))
2. Cas α < 1 : La même idée

On essaie à décomposer nα en nα+γ
(avec γ > 0 ) pour qu’on élimine l’effet de
logarithme. . . en effet :

!
1=o
ln(n)β
Donc :
1 1
 
α β
= o α+γ
n × ln(n) n
Pour s’assurer de la divergence, il suffit que α + γ < 1 soit alors : 0 < γ < 1 − α
, le choix le plus simple est γ = 1−α 2
comme 0 < 1−α 2
< α − 1 donc on a la
divergence pour chaque valeur de β ( par la règle de comparaison (4) )
3. Cas α = 1 : Très simple
Il suffit d’utiliser la règle de comparaison avec une intégrale qui est le théorème
précédent.

2.1.2 Schéma représentatif regroupons ces théorèmes

regles de comparaisons comparaison avec integrale

régles Cauchy / D’alembert on choisit selon l’exo

ne marche pas
yes
P
un conv Utiliser CSSA

yes yes
no no no
un ≥ 0 |un | conv ?
P
un est alterné ? Utiliser DA

yes
no
un −→ 0 ?
P
un div

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20

Exemple
Étudier la convergence

des séries de terme générales un aux cas suivantes :
ln(n2 +3) 2n +1
(1) : un = 4n
(2) : un = nn!n n
(3) : un = 1 + n1 − e
Solution de (1) :
soit n ≥ 2 :
On peut voir bien que : ln(n2 + 3) ≤ ln(n2 + 2n + 1) = 2 ln(n + 1) ≤ 2n car
ln(x) ≤ x − 1.
n+1
√ n≤ 2 .
De plus : 2n √
De plus : 2 + 1 ≤ 2 · ( √2)n . √  √ n
2 2n +1 2·( 2)n ×2n+1
Finalement : un = ln(n +3) 4n
≤ 4n
= 4 × 242
P  √ n
2 2 P
Puisque 4
converge (cf.corrolaire1) alors un conv . par règles de compa-
raison 4
Solution de (2) :
Il suffit d’appliquer Règle de D’Alembert 2 sur la suite étant strictement positive
pour tout entier n.
(n+1)! n
un+1 n

(n+1)n+1
= n! = −→ e−1 < 1
un nn
n+1 n→∞

P
Donc par la critère la série est convergente un conv .
Solution de (3) :  n   
Il suffit de faire un Dev Limité : un = 1 + n1 − e = exp n ln 1 + n1 − e =
   
1
− 2n + O n12 Puisque 2n 1
est divergent et O n12 est convergent en appliquons
P P
P
le critère de comparaison 4. Alors leur somme est une série divergente d’où un div
.

Exemple
Étudier la convergence  des séries de terme générales un aux cas suivantes :
(1) : un = (−1) n12 n

(2) : un = (−1)n n1
n +n2
(3) : un = n(−1)√
2+n5
Solution de (1) :
Il suffit d’étudier |un | = n12 qui converge évidement étant une série de Référence :
Série de Riemann avec α = 2 > 1 donc convergente.
Solution de (2) :
On peut remarque que la suite vérifie le CSSA 1 :
- un = (−1)n × |un |
- ( n1 )n≥0 est décroissante
n
- (−1)n
−→ 0
n→∞ P
D’où on conclut sa convergence ie un conv
Solution de (3) :

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21

On fait un Dév Limité :


n(−1)n + n2
un = √
2 + n5
(−1)n n√1 n + √1n
= √ q 1
2 1 + √2n 5


! !
1 1 1 1 1
 
2un = (−1)n √ + √ 1− √ 5 +O 2
n n n 2 2n n
1 1 1
 
= (−1)n √ + √ + O 2
n n n n
1 1 1
 
= (−1)n 3 + 1 + O 2
n2 n2 n
Le 1er est convergent, car la série est valeur absolue est une série de Riemann
convergent, le 2em terme est divergent série de Riemann avec α ≤ 1 et le dernier
terme est convergente donc : série conv + série div + série conv = série div alors
P
un div .

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22

2.2 Application : Étude des suites en utilisant les


séries numériques

2.2.1 L’extension des théorèmes fondamentales des séries numériques


Ces théorèmes sont une extension des théorèmes vus en sous-section 1.1 de ce chapitre,
il fournit une comparaison des restes et des sommes partielles des séries sous les conditions
nécessaires :

Théorème 2 ♦ 6 |

si (un )n∈N vérifie la CSSA 1 alors, on a :


+∞
X
ui ≤ |un+1 |
i=n+1

Théorème 2 ♦ 7 |

Si les deux suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont positives [APCR] tq un = o(vn ) ALors,
on a :
cas de convergence :
P P
si vn conv alors un conv De plus :
+∞ +∞
!
X X
ui = o vi
i=n i=n

cas de divergence :
P P
si un div alors vn div De plus :
n n
!
X X
ui = o vi
i=0 i=0

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23

Théorème 2 ♦ 8 |

Si les deux suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont positives [APCR] tq un = o(vn ) Alors, on
a:
cas de convergence :
P P
si vn conv alors un conv De plus :
+∞ +∞
!
X X
ui = o vi
i=n i=n

cas de divergence :
P P
si un div alors vn div De plus :
n n
!
X X
ui = o vi
i=0 i=0

Théorème 2 ♦ 9 |

Si les deux suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont positives [APCR] tq un ∼ vn Alors, on a :
cas de convergence :
P P
si vn conv alors un conv De plus :
+∞
X +∞
X
ui ∼ vi
i=n i=n

cas de divergence :
P P
si un div alors vn div De plus :
n
X n
X
ui ∼ vi
i=0 i=0

Ces théorèmes sont des outils très puissants pour l’étude des sommes partielles et des
restes des suites. On verra dans les exemples suivants quelque applications :

Exemple
Soit la série Harmonique définit par : Hn = ni=1 1i
P

Mq : Hn ∼ ln(n)  
Il suffit de voir que 1i ∼ ln 1 + 1i = ln(i + 1) − ln(i) donc en utilisant la 3eme
théorème en cas de divergence, on a clairement :
n n n
1 X 1
X   X
Hn = ∼ ln 1 + ln(i + 1) − ln(i) = ln(n + 1) − ln(1) ∼ ln(n)
i=1 i i=1 i i=1

Une autre équivalence classique est la somme partielle [en cas de divergence] et le
reste [en cas de convergence] de série de terme générale : un = n1α
Pour cela, on est besoin de remarquer l’équivalence clé [qu’on vous laisse le soin de
le montrer] :
1 1 α−1
α−1
− α−1

n (n + 1) nα

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24

En cas de Convergence : (α > 1)


+∞
X α − 1 +∞
X 1 1 1
∼ − =
i=n iα i=n i
α−1 (i + 1)α−1 nα−1
donc :
+∞
X 1 1
α
=
i=n i (α − 1)nα−1

En cas de Divergence : (α < 1)


n i
X α−1 X 1 1 1
α
∼ α−1
− α−1
=1−
i=1 i i=1 n (i + 1) (n + 1)α−1
donc : n
X 1 1  1−α

α
∼ 1 − n
i=1 i α−1

Le cas α = 1 : est déjà traité indépendamment.

2.2.2 L’étude d’une suite à l’aide des séries

L’idée qui fait intermédiaire suite-série est le fait d’étudier la somme partielle de la
série de terme vn = un+1 − un qui n’est autre que un+1 − u0 . Cela nous permet de déduire
la proposition suivante.

Proposition 2 ♦ 1 | Passage suite-série

soit (un )n∈N si on pose : vn = un+1 − un Alors :


n
X
vi = un+1 − u0 (2.1)
i=0

Si de plus, on a la divergence ie un −→ +∞ alors :


n
X
vi ∼ un+1 (2.2)
i=0

Exemple
l’exemple qu’on propose ici est de montrer que :

∃γ > 0 : Hn = ln(n) + γ + o(1)

Solution :
Il suffit de considérer : un = Hn = ln(n) puis l’étudier pour montrer sa convergence
vers un nombre qu’on a noté γ. pour ce fait, on pose : vn = un+1 − un , Montrer la

ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC BY Pa-Natchy


25

convergence de vn revient à montrer la convergence de un . en effet :


1 n
 
vn = un+1 − un = + ln
n+1 n+1 !!
1 1 1 1 1
= + − + +O
n+1 n + 1 2 (n + 1)2 (n + 1)3
1 1

2 n2
P
Donc vn conv donc la suite (un ) conv également.

2.3 Séries Numériques définis explicitement


On verra dans cette section une utilisation indirecte des théorèmes précédentes pour
déterminer la nature des séries qui ne sont pas explicitement exprimées. En fait, il y en a
trois types selon la façon de définition de leur terme générale :
définit par récurrence.
définit par solution d’une équation.
définit par une intégrale [ces suites définies par intégrale seront vues ultérieurement
voir 4.2]

2.3.1 Suite Définit par récurrence

Exemple
Soit la suite définit comme suit :

a∈R Si n = 0
an = 
sin(an−1 ) Sinon
P
Mq : la série n an diverge
Solution :
En effet , On a :
∀n ∈ N : |an | ≤ max(a, 1) donc la suite est bornée.
∀n ∈ N : an+1 = sin(an ) ≤ an Donc la suite est décroissante.
Ce qui montre la convergence de la suite (an )n∈N . De plus :
lim an = lim an+1 = lim sin(an ) = sin(lim an )
Alors : lim an est une solution de l’équation : sin(x) = x qui n’admet qu’une seule
solution qui est 0 , donc lim an = 0.
L’idée pour traiter ce genre des suites est de chercher une équivalence de an , rappeler
bien le passage suite-série (2.2). On doit alors construire une telle suite qui diverge
1
vers l’infini... le choix le plus simple est : un = −→ +∞
an
Avec les mêmes notations de (2.2)
3
1 1 an − sin(an ) an − an + a6n + o(a3n ) an
vn = un+1 − un = − = = ∼
sin(an ) an sin(an )an sin(an )an 6

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26

Rappelons que :
n
1 X
= un ∼ vn
an k=1
P
Alors la série : n vn diverge, d’où par comparaison des séries en cas de divergence
(théorème | 17) :
n n
X X 1
vn ∼ an ∼
k=1 k=1 an
P
Donc la divergence de série n an étant équivalente à une suite divergente .

2.3.2 Suite définit par solution d’une équation

Exemple
soit n ∈ N l’équation x+ln(x) = n admet une solution unique qu’on note xn . Étudier
la convergence de n x1n .
P

Solution :
Une première observation qu’on peut remarquer est que
n
n = xn + ln(xn ) ≤ 2xn ∴ ≤ xn
2
ce qui montre que : ∀n ∈ N : xn ≥ 0 et que xn −→ +∞
De cela on déduit que : n = xn + ln(xn ) ∼ xn donc : x1n est une série à termes positifs
et x1n ∼ n1 donc la divergence de n x1n .
P

2.3.3 Suite définit par une somme


Pour cela on utilise le théorème de Fubini qui énonce :

Théorème 2 ♦ 10 | Théorème de Fubini

Soit (am,n )(m,n)∈N2 une suite numérique double. Les assertions suivantes sont équi-
valentes : P 
+∞
1. Pour tout n ∈ N, la série m⩾0 |am,n | converge et la série n⩾0 |a |
P P
m=0 m,n
converge.  
P+∞
2. Pour tout m ∈ N, la série n⩾0 |am,n | converge et la série m⩾0 |a |
P P
n=0 m,n
converge.
3. La série n⩾0 p+q=n |ap,q | converge.
P P
(p,q)∈N2
Auquel cas on dit que la suite double (am,n )(m,n)∈N2 est sommable, De plus on a les
égalités suivantes :

X +∞
X +∞
X +∞
X +∞
X +∞
X X
am,n = am,n = am,n = ap,q (2.3)
(m,n)∈N2 n=0 m=0 m=0 n=0 n=0 p+q=n
(n,m)∈N2

Il en résulte un corollaire très intéressant sur ce qu’on appelle produit de Cauchy :

ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC BY Pa-Natchy


27

Corolaire 2 ♦ 2 | Produit de Cauchy


P P
Si n⩾0 un et n⩾0 vn deux
P séries numériques
 absolument convergentes alors leur
P n
produit de Cauchy n⩾0 p=0 up vn−p est absolument convergent et on a

 
+∞ n +∞ +∞
! !
X X X X
 up vn−p  = un × vn
n=0 p=0 n=0 n=0

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28

2.4 Série Entière | rayon de convergence

Soit (an )n∈N une suite à valeurs dans C.


Dans cette section, on étudiera un genre intéressant des séries, ce sont les séries entières
cad les séries de la forme : an z n tq z ∈ C , on cherche dans cette section une condition
P

sur z pour la série converge. On énonce d’abord un Lemme très important qui va nous
permettra de déterminer la forme de la région de convergence d’une manière plus précise.

Lemme 2 ♦ 1 | Lemme d’Abel

soit z0 , z1 ∈ C,
an z0n conv alors :
P
si pour z = z0 :

an z n conv
X
∀z ∈ C tq |z| < |z0 | :

an z1n div alors :


P
si pour z = z1 :

an z n div
X
∀z ∈ C tq |z| > |z1 | :

Cela peut être illustré comme suit :

z1
i z0

0 1

Figure 2.1 – une petite illustration de lemme d’Abel

Dans cette figure z0 est une point de convergence de série. . . Il donne comme consé-
quence la convergence de série en tout point dans le cercle rose (c.-à-d. lorsque |z| < |z0 |),
mais on ne peut rien dire la frontière en rouge.
D’autre part : z1 est une point de divergence de série... il résulte de cela que tout la en
gris ne contient que des points de divergence (c.-à-d. lorsque |z| > |z1 |.
De cela, on a déterminé la nature de série en tout point sauf le cercle blanche [et la fron-
tière rose] . . . pour fixer ce problème, on cherche à "maximiser" |z0 | et "minimiser" |z1 |
pour éliminer cette partie blanche. D’où la définition suivante :

ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC BY Pa-Natchy


29

Définition 2 ♦ 1 | Définition de Rayon de Convergence

an z n tq z ∈ C par :
P
On définit le rayon de convergence pour la série entière :

an z n conv}
X
rcv = sup {|z| tq z ∈ C,
n

NB : avec les conventions.


Si {|z| tq z ∈ C, an z n conv} = ∅ : on convient rcv = 0
P
n

Si {|z| tq z ∈ C, an z n conv} = R+ : on convient rcv = +∞


P
n

on peut aussi noter : rcv = rcv((an )n∈N )

On peut déduire la méthode suivante qui permet en plusieurs cas de déterminer le rcv

Méthode 2 ♦ 1 | Détermination de rcv


Soit la série entière : an z n tq z ∈ C et soit r ∈ R+ , pour montrer que rcv = r
P

il suffit de vérifier ces deux conditions :


1. ∀x ∈ [0, r[ : an xn conv [ce qui fait ,généralement, l’appelle aux séries
P
n
géométriques].
an rn div [ cette cas est fréquente dans les exercices ].
P
2. n

Exemple
Mq rayon de convergence de série entière : n cos(n)z n est égal à 1 :
P

Solution :
soit x ∈ [0, 1[ on a : |cos(n)xn | = O(xn ) et comme |x| < 1 alors : n xn conv et par
P

conséquence n cos(n)xn conv.


P
P
Pour x = 1 : n cos(n) div, car (cos(n))n∈N div (donc ne converge pas vers 0) . . .
cela sera laissé exercice pour le lecteur.

Il y en a aussi les deux théorèmes suivants :

Théorème 2 ♦ 11 | Règle D’Alembert pour calculer le rcv

Soit la série entière : an z n tq z ∈ C tq [APCR] la suite (an )n∈N ne s’annule pas,


P
an+1
et si on pose [ sous la condition d’existence ] l = lim .
n→+∞ an
Sous ces deux conditions [ ne s’annule pas, existence de limite] on a :
1 1
rcv = = an+1
l lim
n→+∞ an

BY Pa-Natchy ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC


30

Théorème 2 ♦ 12 | Comparaison des rcv

Soit les suites (an )n∈N et (bn )n∈N et, soit a = rcv((an )n∈N ) et b = rcv((bn )n∈N )
Alors, on a :
Si an = o(bn ) alors : a ≤ b
Si an = O(bn ) alors : a ≤ b
Si ∀n ∈ N : an ≤ bn alors : a ≤ b
Si an ∼ bn alors : a = b

Exemple
calculer rcv des séries entières suivantes :
P nn n
1. z
n n!
P R1 dt n
2. n 0 (1+t+t2 )n z

Solution :

1. Il suffit là appliquer la règle d’Alembert (les conditions sont bien vérifiées, la


suite ne s’annule pas ), en effet :

(n + 1)(n+1) n!
× n −→ e
(n + 1)! n n−→+∞

Et alors rcv= e.
2. Il suffit de remarque que : ∀t ∈ [0, 1] : (1+t) ≤ (1+t+t2 ) ≤ (1+2t+t2 ) = (1+t)2
et alors : Z 1
dt Z 1
dt Z 1
dt
≤ n
≤ =
0 (1 + t) 2n 0 (1 + t + t )2 0 (1 + t)n

Or :
Z 1
dt 1 1 1
 
n
= × 1 − n−1 ∼
0 (1 + t) n−1 2 n
Z 1
dt 1
De même : 2n

0 (1 + t) 2n
! !
XZ 1 dt XZ 1 dt
n
De plus rcv z = rcv z n = 1 et comme :
n 0 (1 + t)n n 0 (1 + t) 2n

! ! !
XZ 1 dt XZ 1 dt XZ 1 dt
n n
rcv 2n
z ≤ rcv 2 n
z ≤ rcv n
zn
n 0 (1 + t) n 0 (1 + t + t ) n 0 (1 + t)
!
XZ 1 dt
Ce qui donne : rcv zn = 1
n 0 (1 + t + t2 )n

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31

2.5 Exercices

Exercice Résolus 2 ♦ 2 | Développement asymptotique de série


Harmonique | extrait CNC’2021
n
X1
Pour tout entier naturel non nul n, on pose Hn = et un = Hn − ln(n),
k=1 k
1. (a). Justifier que la suite (un )n≥1 converge. On note γ ta limite.
n n−1
X 1 X 1
(b). Montrer que pour tout entier n tel que n ≥ 2, ≤ ln n ≤
k=2 k k=1 k
(c). En déduire que 0 ≤ γ ≤ 1.

2. On pose pour tout entier naturel non nul n, vn = un − γ.


+∞
1 n
X   
(a). Vérifier que γ = 1 + − ln .
n=2 n n−1
+∞
! !
X k 1
(b). En déduire que vn = ln − .
k=n+1 k−1 k
1 1
 
(c). Conclure que Hn = ln(n) + γ + +o .
2n n
1
3. On pose pour tout entier naturel non nul n ; wn = un − γ − .
2n
(a). Donner un équivalent simple de wn+1 − wn .
+∞
1 X
(b). Trouver un équivalence simple de : 3
k=n k
1 1 1
 
(c). Conclure que Hn = ln(n) + γ + − 2
+ o .
2n 12n n2

Solution :
1. (a). On a

un − un+1 = Hn − ln(n) − Hn+1 + ln(n + 1)


1 1
= ln(1 + ) −
n n+1
De plus
1 1 1 1
ln(1 + ) = − 2 + o( 2 )
n n 2n n
et
1 1 1 1 1 1
= 1 = − 2 + o( 2 )
n+1 n1+ n
n n n

BY Pa-Natchy ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC


32

1 1 1
Par suite un − un+1 = + o( ) et (u n − un+1 ) ∼ .
2n2 n2 n→+∞ 2n2
1
Comme (un − un+1 ) ∼ alors (un − un+1 ) est positive à partir
n→+∞ 2n2
P 1
d’un certain rang , la série n2
converge , par comparaison la sé-
n≥1
(un − un+1 ) converge . Soit Sn la somme partielle de la série
P
rie
P n≥1
(un − un+1 ) . On a
n≥1

n
X
Sn = (uk − uk+1 ) = u1 − un+1
k=1

donc un = u1 − Sn−1 . La convergence de (un − un+1 ) entraine la


P
n≥1
convergence de (Sn )n≥1 et de la suite (un )n≥1 .
1 1 1
(b). Soit n ≥ 2,et 1 ≤ k ≤ n − 1 . Pour t ∈ [k, k + 1] on a ≤ ≤ ce
k+1 t k
qui donne
1 Z k+1
dt 1
≤ ≤ .
k+1 k t k

Donc
n−1
X 1 Z n
dt n−1
X 1
≤ ≤
k=1 k + 1 1 t k=1 k

ainsi
n n−1
X 1 X 1
≤ ln n ≤
k=2 k k=1 k

(c). D’après d) Hn − 1 ≤ ln n ≤ Hn − n1 , donc 1


n
≤ Hn − ln(n) ≤ 1 , par
passage à la limite on obtient 0 ≤ γ ≤ 1 .
n+1
 
2. (a). D’après c) on a un = u1 −Sn−1 et u1 = 1 de plus un −un+1 = ln −
n
1
, donc
n+1
n−1
X 1 1
un = 1 − ln(1 + ) −
k=1 k k+1
n
X 1 k
= 1+ − ln( )
k=2 k k−1

Par passage à la limite on obtient

+∞
1 n
X   
γ =1+ − ln
n=2 n n−1
.

ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC BY Pa-Natchy


33

(b). On a :
n +∞
X 1 k X 1 k
vn = un − γ = − ln( )− − ln( )
k=2 k k−1 k=2 k k−1

donc :
+∞
! !
X k 1
vn = ln −
k=n+1 k−1 k
C’est le reste de la série
! !
X k 1
ln −
k≥2 k−1 k

(c). On a
!
k 1 1 1
 
ln − = − ln 1 − −
k−1 k k k
1 1
= + o( )
2k 2 k2
   
k k
− k1 1
− k1 et
P 1

P
donc ln k−1 2 , les deux séries ln k−1 2k2
conver-
n→+∞ 2k
+∞
X 1
gents, donc les restes sont équivalents, ce qui donne vn ∼ 2
,
n→+∞
k=n+1 2k
ainsi
1
vn ∼
n→+∞ 2n
+∞
1 1

P
car si α > 1 alors kα n→+∞ (α−1)nα−1
.
k=n+1
1
On a vn = 2n
+ o( n1 ) donc :

1 1
 
Hn = ln(n) + γ + vn = ln(n) + γ + +o
2n n

1
3. On pose pour tout entier naturel non nul n ; wn = un − γ − 2n
.
(a). On a
1 1
wn+1 − wn = un+1 − un + −
2n 2(n + 1)
et
1 1
un − un+1 = ln(1 + )−
n n+1
donc
1 1 1
wn+1 − wn = − ln(1 + )+ + .
n 2(n + 1) 2n
Comme
1 1 1 1 1
ln(1 + ) = − 2 + 3 + o( 3 )
n n 2n 3n n

BY Pa-Natchy ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC


34

et
!
1 1 1
= ×
n+1 n 1 + n1
1 1 1 1
= − 2 + 3 + o( 3 )
n n n n
alors
1 1 1 1 1 1 1
   
wn+1 − wn = − + 2− 3 + − 2 + 3 + o( 3 )
n 2n 3n n 2n 2n n
1 1
= + o( 3 )
6n3 n
et
1
wn+1 − wn ∼
n→+∞ 6n3
(b). On a

1 −2
!
1 1 1
 
− = 1− 1+
n2 (n + 1)2 n2 n
1 2 1
  
= 1 − 1 − + o( )
n2 n n
2 1
= + o( 3 )
n3 n
donc
1 1 2
2
− ∼
n (n + 1)2 n→+∞ n3
P 1 1
− , n23
P
les deux séries n2 (n+1)2
convergent donc les restes sont équi-
valents , de plus
+∞ N
! !
X 1 1 X 1 1
2
− = lim −
k=n+1 k (k + 1)2 N →+∞
k=n+1 k 2 (k + 1)2
!
1 1
= lim 2

N →+∞ (n + 1) (N + 1)2
1
=
(n + 1)2

Ainsi
+∞
X 1 1
3

k=n k
n→+∞ 2n2

(c). On a pour tout entier naturel non nul n,


1 1
wn = un − γ − et wn+1 − wn ∼
2n n→+∞ 6n3

ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC BY Pa-Natchy


35

(wn+1 − wn ) converge.
P
donc la série
n−1
X
Remarquons que la somme partielle (wk+1 − wk ) = wn − w1 et
k=1
wn → 0 donc
n→+∞
+∞
X
(wk+1 − wk ) = −w1
k=1

et le reste
+∞
X 1 +∞
X 1
(wk+1 − wk ) ∼
k=n
n→+∞ 6 k=n k 3
donc
+∞
X 1 1
(wk+1 − wk ) = 2
+ o( 2 ).
k=n 12n n

Des relations
+∞
X
(wk+1 − wk ) = −w1
k=1
n−1
X +∞
X
= (wk+1 − wk ) + (wk+1 − wk )
k=1 k=n
1 1
= wn − w1 + 2
+ o( 2 ).
12n n

on a
−1 1
wn = 2
+ o( 2 ).
12n n
1
Comme Hn = wn + ln(n) + γ + 2n
alors
 
1 1 1
Hn = ln(n) + γ + 2n
− 12n2
+o n2

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Chapitre

3
LES SÉRIES DE FONC-
TIONS
1
2 Les objectifs
3
4 Les séries numériques
5
L’étude fonctions réelles

Les pré-requis

Savoir étudier une fonction définit par une série


numérique définit par un paramètre

INTRODUCTION DE CHAPITRE :
Dans ce chapitre, On considère une suite des fonctions (fn )n∈N
définit sur une ensemble A ⊂ C et à valeurs réelles. On étudiera
dans ce chapitre la fonction f définit par : f : x → ∞
P
n=0 fn (x)
sous le contraint de convergence. On verra les outils qui vont
nous aider à étudier cette fonction :
Leur limites/continuité : pour avoir une idée sur les
branches infinies
Leurs Dérivés/variations : qui nous indiquent la variation
/ la convexité. . .
38

3.1 Les quatre modes de convergences

3.1.1 Convergence Simple

Définition 3 ♦ 1 | Convergence Simple


P
Lorsque pour tout réel x dans A la série numérique : fn (x) converge vers un
P
réel noté f (x), on dit que la série des fonctions : fn converge simplement vers la
fonction : f : x → f (x) et on écrit :
X CV S
fn −−−→ f

Exemple
x
Montrez que la série des fonctions de terme générale : ( n(1+2nx) )n∈N∗ est simplement
convergente sur R+ :
Solution :
Soit x ≥ 0 :
P x
Étudions la convergence de série n n(1+2nx) , On a :

x 1
∼ 2
n(1 + 2nx) n

Ainsi la série : n n12 converge (série classique de Riemann - voir corr (1) ), alors
P
P x
la série n n(1+2nx) est également convergente. En conclut la convergence simple de
série.

3.1.2 Convergence Absolue

Définition 3 ♦ 2 | Convergence Absolue

Lorsque pour tout réel x dans A la série numérique : |fn (x)| converge vers un
P
P
réel, on dit que la série des fonctions : fn converge Absolument. Et si c’est le cas,
alors la série converge aussi simplement sur A vers une fonction : f : x → f (x) et
on écrit : X CV A
fn −−−→ f

Exemple
x
Montrez que la série des fonctions de terme générale : ( n(1+2nx2 ) )n∈N∗ est Absolument

convergente sur R :
Solution :
Soit x ∈ R :
P x
Étudions la convergence de série n n(1+2nx 2 ) , On a :

x 1

2
n(1 + 2nx ) |x| × n2

ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC BY Pa-Natchy


39

Ainsi la série : n n12 converge (série classique de Riemann - voir corr (1) ), alors la
P
P x
série n n(1+2nx 2 ) est également convergente. En conclut la convergence absolue de

série.

3.1.3 Convergence Normale

Définition 3 ♦ 3 | Convergence Normale

Lorsque la série numérique : ||fn ||A


P
P ∞ converge vers un réel, on dit que la série des
fonctions : fn converge Normalement. Et si c’est le cas, alors la série converge
aussi simplement sur A vers une fonction : f : x → f (x) et on écrit :
X CV N
fn −−−→ f

Méthode 3 ♦ 1 | Étude directe


Il suffit de calculer la norme infinie en fonction de n, par les méthodes enseignées en
terminale (table de variation), puis on examine la convergence de la série : ||fn ||A
P
∞ :
cela nous donne une condition nécessaire et suffisante de convergence normale.

Exemple
x
soit la série des fonctions de terme générale : ( n(1+2nx) )n∈N∗ , Étudier la convergence
+
normale de cette série sur R .
Solution :
posons pour tout n ∈ N∗ la fonction un : x → n(1+2nx) x
. soit n ∈ N∗ ,la fonction
un est dérivable sur R+ ainsi sa dérivée est : u′n (x) = n(1+2nx)
1
2 , donc la fonction est

+ 1
croissante, ainsi sa borne-sup est ||un ||R∞ = lim un (x) = 2
x→+∞ 2n

Méthode 3 ♦ 2 | En utilisant des conditions suffisantes


Dans les exercices, on rencontre souvent des questions type : (Mq la série converge
normalement / Mq la série ne converge pas normalement). C’est pour cela qu’on
préfère d’utiliser les conditions suffisantes parce qu’ils sont faciles à montrer :
S’il existe une suite (αn )n∈N tq :
1. ∀x ∈ A tq |fn (x)| ≤ αn
P
2. la série : n αn converge
P
Alors la série des fonctions n fn converge normalement
S’il existe une suite (αn )n∈N tq :
1. ∀x ∈ A tq |fn (x)| ≥ αn
P
2. la série : n αn diverge
P
Alors la série des fonctions n fn ne converge pas normalement

BY Pa-Natchy ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC


40

Exemple √
Mq la série des fonctions n e−x n converge normalement sur [1, +∞[.
P

Solution : √ √ √
on a clairement pour tout réel√ x ≥ 1 tq e−x n ≤ e− n la série n e− n est conver-
P

gente (il suffit de voir que e− n = o( n12 ) et appliqué une règle de comparaison vu en
(4)).
Cela montre la convergence normale de série.

3.1.4 Convergence Uniforme

Définition 3 ♦ 4 | Convergence Uniforme – Suite de fonctions

soit une suite des fonctions (un )n∈N définit sur une ensemble B ⊂ R. On dit que la
suite converge uniformément vers une fonction u : x ∈ A → u(x) lorsque :

∀ϵ > 0 ∃Nϵ ∈ N tq ∀n ≥ Nϵ On a : ∀x ∈ A tq |un (x) − u(x)| < ϵ

Définition 3 ♦ 5 | Convergence Uniforme – Série de fonctions


P 
n
Lorsque la suite des fonctions : k=0 fk n≥0 converge Uniformément vers une
P
fonction f , on dit que la série des fonctions : fn converge Uniformément. Et
si c’est le cas, alors la série converge aussi simplement sur A vers une fonction :
f : x → f (x) et on écrit :
X CV U
fn −−−→ f

Méthode 3 ♦ 3 | convergence normale


La convergence Normale entraine la convergence Uniforme.
Il suffit alors d’établir la convergence normale (qui nous amène à une série numé-
rique) pour montrer la convergence uniforme.

Exemple √
Dans l’exemple précédent, la série des fonctions n e−x n converge normalement sur
P

[1, +∞[ , et alors, elle converge uniformément sur [1, +∞[

Méthode 3 ♦ 4 | convergence du Reste


P
Pour que la série n fn converge uniformément, il faut et il suffit que le reste de
série converge uniformément vers la fonction nulle. c.-à-d. :
+∞
X CV U X A
fn −−−→ f SSI : fn −→ 0

n k=n

Exemple
L’exemple le plus classique est des séries de fonctions alternées :
n
Soit la série des fonctions n (−1) ,Mq, elle converge uniformément sur [ 21 , +∞[ .
P
nx

ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC BY Pa-Natchy


41

Solution :
n
Soit x ∈ [ 12 , +∞[ la série n (−1)
P
nx
converge étant une série alternée (voir propt (1)),
d’où la convergence simple de série des fonctions.
La convergence simple nous permet d’utiliser la méthode de convergence de
reste , car le reste existe.
(−1)k
P∞ 
On peut majorer le reste k=n+1 kx en utilisant l’extension de (1) on a pour
n≥1
tout réel x ∈ [ 21 , +∞[ :

X (−1)k 1 1
x
≤ x
≤ 1
k=n+1 k (n + 1) (n + 1) 2

Ainsi cela montre que :



X (−1)k [ 21 ,+∞[ 1
≤ 1 −→ 0
k=n+1 kx ∞ (n + 1) 2

D’où la convergence uniforme de série.

BY Pa-Natchy ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC


42

3.2 Étude pratique d’une série des fonctions


Dans cette section, on conserve toujours les notations de l’Introduction de chapitre.
Pour les exemples, on considère la fonction dite Zeta de Riemann définit par :
+∞
X 1
ζ : x ←− ζ(x) = x
n=1 n

Domaine de Définition : On rappelle que d’après corr (1) - Série Référentielle de


Riemann, la série n n1x converge ssi x > 1. Et donc c’est notre domaine de définition.
P

Énonçons dans ce qui suit les théorèmes qui permettent l’étude de cette fonction et les
appliquons sur elle-même.

3.2.1 Limite d’une série des fonctions

Théorème 3 ♦ 1 | Théorème de limite

soit a ∈ Ā, Lorsque les conditions suivantes sont vérifiées :


1. La fonction f est bien définie sur A.
2. Les fonctions fn admettent une limite en a .
P
3. La série des fonctions n fn converge uniformément vers f .
On a le résultat suivant :
P
La série n limx→a fn (x) converge
La fonction f admet une limite en a
La formule d’inversion :
+∞
X +∞
X
lim fn (x) = lim fn (x) (3.1)
x→a x→a
n=0 n=0

Exemple
Limite en +∞ :
Considérons la partie A = [2, +∞[ : un voisinage de +∞.
On a :
1. La fonction Zêta est bien définie sur A
2. Soit n ∈ N∗ : la fonction x −→ n1x admet une limite en +∞ qu’on notera ln ...
un calcul simple nous donne :

1 Si : n = 1
ln =
0 Sinon

3. La série converge normalement sur [2, +∞[ en effet :


1 1 X 1
∀x ∈ R : x
≤ 2 et une série numérique convergente
n n n n2

donc la série converge uniformément sur [2, +∞[

ANALYSE RÉEL : MÉTHODES POUR CNC BY Pa-Natchy


43

On conclut alors la formule d’inversion lim −Σ :


+∞
X
lim = ln = 1
x−→+∞
n=1

Limite en 1 :
Ici, on n’a pas de convergence uniforme sur un voisinage de 1, donc on cherche la
limite manuellement se dépendre de théorème de limite.
Solution :
Soit A > 0 , on a : n n1 diverge donc il existe un entier n ∈ N tq :
P

n
X 1
> 2A
k=1 k

1 1
Ensuite, on sait pour chaque k ∈ {1, .., n} : limx−→1 kx
= k
Donc il existe α > 0 tq pour tout x ∈ [1, 1 + α[ :

1 1 A
≥ −
kx k n
D’où pour tout x ∈ [1, 1 + α[ :
n n n
X 1 X 1 X A
ζ(x) ≥ x
≥ − ≥ 2A − A = A
k=1 k k=1 k k=1 n

Ce qui montre que ζ diverge vers +∞ en x = 1.

3.2.2 Continuité d’une série des fonctions

Théorème 3 ♦ 2 | Théorème de continuité

Lorsque les conditions suivantes sont vérifiés :


1. La fonction f est bien définie sur A.
2. Les fonctions fn sont continues sur A.
P
3. La série des fonctions n fn converge uniformément vers f .
On a le résultat suivant :
La fonction f est continue sur A.

Exemple
Montrons la continuité de la fonction Zêta sur chaque intervalle [a, +∞[ avec a un
réel supérieur strictement à 1.
Solution :
soit a un réel supérieur strictement à 1 ,On a :
1. La fonction ζ est bien définie sur [a, +∞[ (voir l’introduction de section)
2. soit n ∈ N∗ , La fonction x −→ n1x étant une composée des fonctions usuelle
(exponentielle avec une fonction affine) est continue sur [a, +∞[

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44

3. La série converge normalement sur [a, +∞[ en effet :


1 1 X 1
∀x ∈ R : x
≤ a et une série numérique convergente
n n n na

donc la série converge uniformément sur [a, +∞[


Puis les conditions de théorème sont tous vérifiés, on déduit alors la continuité de
Zêta sur [a, +∞[.
Puisque ζ est continue sur [a, +∞[, ∀a > 0 alors elle est continue sur ]0, +∞[.(voir
sous-section III.5 pour comprendre plus ce genre de raisonnement)

3.2.3 Dérivés d’une série des fonctions

Théorème 3 ♦ 3 | Théorème de Dérivée première

Lorsque les conditions suivantes sont vérifiés :


1. La fonction f est bien défini sur A.
2. Les fonctions fn sont de classe C 1 sur A .
fn′ converge uniformément vers f .
P
3. La série des fonctions n

On a le résultat suivant :
P
La série n fn converge uniformément sur A
La fonction f est de classe C 1 sur A
La formule d’inversion :
+∞ +∞
!′
fn′
X X
= fn (3.2)
n=0 n=0

Exemple
Montrons que la fonction Zêta est de classe C 1 sur chaque intervalle [a, +∞[ avec a
un réel supérieur strictement à 1.
Solution :
soit a un réel supérieur strictement à 1 ,On a :
1. La fonction ζ est bien défini sur [a, +∞[ (voir l’introduction de section)
2. soit n ∈ N∗ , La fonction x −→ n1x étant une composée des fonctions usuelle
(exponentielle avec une fonction affine) est de classe C 1 sur [a, +∞[ et sa
dérivée est égale à − ln(n)
nx
3. La série des dérivées converge normalement sur [a, +∞[ en effet :

− ln(n) 1 X 1
∀x ∈ R : ≤ et une série numérique convergente (1)
n x ln(n)−1 na n ln(n)−1 na

donc la série des dérivés converge uniformément sur [a, +∞[


Puis les conditions de théorème sont tous vérifiés, on déduit alors la fonction Zêta
est de classe C 1 sur [a, +∞[.

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45

Puisque ζ est de classe C 1 sur [a, +∞[, ∀a > 0 alors, elle est de classe C 1 sur
]0, +∞[.(voir sous-section III.5 pour comprendre plus ce genre de raisonnement)
Ainsi l’expression de Sa dérivée est :
+∞
− ln(n)
∀x ∈ R+ : ζ ′ (x) =
X

n=1 nx

On remarque bien que la dérivée est négative, la fonction Zêta et alors décroissante
sur R+ .

Théorème 3 ♦ 4 | Théorème des Dérivés supérieurs

Lorsque les conditions suivantes sont vérifiés :


1. La fonction f est bien définie sur A.
2. Les fonctions fn sont de classe C ∞ sur A .
fn(p) converge uniformément vers f , pour tout entier
P
3. La série des fonctions n
p ≥ 0.
On a le résultat suivant :
P
La série n fn converge uniformément sur A
La fonction f est de classe C ∞ sur A
La formule d’inversion :
+∞ +∞
!(p)

fn(p)
X X
∀p ∈ N : = fn
n=0 n=0

Exemple
Montrons que la fonction Zêta est de classe C ∞ sur chaque intervalle [a, +∞[ avec
a un réel supérieur strictement à 1.
Solution :
soit a un réel supérieur strictement à 1 ,On a :
1. La fonction ζ est bien définie sur [a, +∞[ (voir l’introduction de section)
2. soit n, p ∈ N∗ , La fonction x −→ n1x étant une composée des fonctions usuelle
(exponentielle avec une fonction affine) est de classe C ∞ sur [a, +∞[ et sa
p
dérivée p-ème est égale à (− ln(n))
nx
3. Les séries des -ème dérivés convergent normalement sur [a, +∞[ en effet, soit
p ∈ N∗ :

(− ln(n))p 1 X 1
∀x ∈ R : ≤ et une série numérique convergente (1)
nx ln(n)−p na n ln(n)−p na

donc la série des dérivés converge uniformément sur [a, +∞[


Puis les conditions de théorème sont tous vérifiés, on déduit alors la fonction Zêta
est de classe C ∞ sur [a, +∞[.
Puisque ζ est de classe C ∞ sur [a, +∞[, ∀a > 0 alors, elle est de classe C ∞ sur
]0, +∞[.(voir sous-section III.5 pour comprendre plus ce genre de raisonnement)

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Und wieder seufzte die Sterbende. Aber sie sagte kein Wort. Sie
lächelte nur.
„Und vergib uns unsere Schuld ... als auch wir vergeben unsern
Schuldigern!“ betete die Alte mit zitternder Stimme.
„Und erlöse uns von dem Übel ...“
„Amen.“ Leise und gebrochen sagte es die Sterbende. Dann
preßte sie die Hände ... die ihr die Schwester gefaltet hatte ... in
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Und dann starb sie.
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Unterinntals ... da bimmelte die Glocke in der Sträflingsanstalt zu
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Zwölftes Tausend
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In jedem einzelnen dieser dörflichen Lebensausschnitte
s c h l ä g t d a s H e r z d e s s c h l i c h t e n B e r g b e w o h n e r s . Mit der
s c h a r f e n G e s t a l t u n g s k r a f t und dem f e i n e n , v e r s t e h e n d e n
L ä c h e l n , das ihn uns so wert macht, zeichnet Greinz die
Gestalten, die er in den Mittelpunkt seiner Erzählungen stellt.
„Berliner Morgenpost.“

Die Schellenkappe
Lustige Historien
Fünftes Tausend
Geheftet M. 3.—, gebunden M. 5.—
Die lustigen Bücher Greinz’ sind uns wie eine l i e b e
G e w o h n h e i t geworden. Man greift zu jedem neuen mit einer
gewissen Zuversicht; denn man ist davon überzeugt, in ihm
etwas zum Lachen zu finden.
Leo Möller in den „Münchener Neuesten Nachrichten“.
Unterm roten Adler
L u s t i g e Ti r o l e r G e s c h i c h t e n
Dreizehntes Tausend
Geheftet M. 6.—, gebunden M. 8.50
Diese Erzählungen haben K u l t u r w e r t ... Alles ist
n a t u r w a h r , mit einer e i g e n a r t i g e n p e r s ö n l i c h e n N o t e
erzählt ... Jede Geschichte i s t e i n S t ü c k O r i g i n a l , was das
Werk höchst vorteilhaft von so vielen platten Elaboraten
unterscheidet, denen niemand das Milieu glaubt.
„Mannheimer Tageblatt“.

Gertraud Sonnweber
Roman
Achtzehntes Tausend
Geheftet M. 5.—, gebunden M. 7.—
Der Roman liest sich und wirkt wie ein Drama, k n a p p i n
der Führung, kühn im Aufbau, voll Spannung und Kraft
... Neben dem literarischen und dem nicht minder g r o ß e n
K u l t u r w e r t e kommt dem Buche noch eine Bedeutung zu: e s
i s t d e r e r s t e Ti r o l e r B a u e r n r o m a n m o d e r n e n S t i l s .
„Münchener Neueste Nachrichten“.
Auf der Sonnseit’n
L u s t i g e Ti r o l e r G e s c h i c h t e n
Siebzehntes Tausend
Geheftet M. 6.—, gebunden M. 8.50
Mit diesem Bande setzt Greinz die stattliche Reihe seiner
humoristischen Schriften fort, die so viel dazu beigetragen
haben, den T i r o l e r W i t z z u p r o p a g i e r e n u n d z u —
e n t d e c k e n . Denn das ist ein H a u p t v e r d i e n s t des Dichters,
die tief-heitere Gemütlichkeit in diesem Vo l k e
a u f g e z e i g t z u h a b e n , das meist
nur von der ernsten,
enthusiastischen Seite geschildert wird.
„Das Literarische Deutsch-Österreich“.

Allerseelen
E i n Ti r o l e r R o m a n
Achtundzwanzigstes Tausend
Geheftet M. 6.—, gebunden M. 8.50
Allerseelen ist ein heißes, glutvolles Buch, ein
Immortellenkranz aus dem alten Burggrafenamt, keine
Te n d e n z s c h r i f t , s o n d e r n e i n v o l l b l ü t i g e s K ü n s t l e r b u c h ,
e i n L i e d s o s ü ß , s o s c h w e r, s o b a n g , w i e d a m a l s d a s
a l t e M ä r l e i n , d a s u n s v o n „ Tr i s t a n u n d I s o l d e “ s i n g t .
„Leipziger Tageblatt“.
Das Haus Michael Senn
E i n Ti r o l e r R o m a n
Siebzehntes Tausend
Geheftet M. 7.—, gebunden M. 9.50
Der starke Band des von Jahr zu Jahr höher
emporwachsenden Autors, in dem wir wohl den besten
T i r o l e r D i c h t e r d e r N e u z e i t erblicken dürfen, ist wieder ein
P r a c h t s t ü c k s c h o l l e n s t ä n d i g e r H e i m a t k u n s t und echter
Menschenschilderung.
„Der Sammler (Augsburger Abendzeitung)“.

Aus’m heiligen Landl


L u s t i g e Ti r o l e r G e s c h i c h t e n
Sechzehntes Tausend
Geheftet M. 6.—, gebunden M. 8.50
Bei ihm geht wirklich die Heimat restlos in der Kunst
auf; nichts ist fremd, angelernt oder abgelauscht in seinen
Gemälden, und ob auch das Gewand seiner Erzählungen
wohlgemessen und mit allem modernen Geschick gearbeitet
ist: die Menschen, die in diesem Gewand stecken, die Helden
seiner Geschichten, sind immer e c h t b i s a u f d i e K n o c h e n
und bleiben es.
„Münchener Neueste Nachrichten“.
*** END OF THE PROJECT GUTENBERG EBOOK DIE STADT AM
INN ***

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