Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Exemples :
1
1. Soit un = le terme général de la série
4
∑ ∑1
uk =
k≥0 k≥0
4
∑
N ∑
N
1 1
SN = uk = = (N + 1)
k=0 k=0
4 4
On a lim SN = +∞ c’est á dire (SN )N est une suite divergente ce qui signifie que la
N →+∞
∑1
série est divergente.
k≥0
4
1
( 1 )n
2. Soit un = le terme général de la série
2
∑ ∑ ( 1 )k
uk =
k≥0 k≥0
2
∑
N N ( )
∑ 1 k
SN = uk =
k=0 k=0
2
1
SN est la somme d’une suite géométrique de raison , alors
2
1 − ( 12 )N +1
SN =
1 − 12
On a lim SN = 2 c’est á dire (SN )N est une suite convergente ce qui signifie que la
N →+∞
∑ ( 1 )n
série est convergente et converge vers 2.
n≥0
2
Si ∑ ∑
un converge ⇔ un converge
n≥0 n≥p
Définition
∑ : (reste d’ordre N d’une série convergente)
Soit un une série de K, convergente, de somme S.
n≥0
Soit N un entier naturel.
On appelle reste d’ordre N de cette série, la quantité RN définie par
∑
∞ ∑
N ∑
∞
RN = S − SN = un − un = un
n=0 n=0 n=N +1
Mais attention : on ne doit pas dire qu’une série est convergente ⇔ son reste d’indice N
tend vers 0, car l’existence même de ce reste suppose déjá que la série converge.
2. La série exponentielle
∑
N
xn
∀x ∈ R, on sait que lim = ex (utilisation de la formule de Taylor avec reste
N →∞ n!
n=0
intégral).
∑ xn
La série (dite série exponentielle ) est donc convergente et sa somme est
n!
∑
+∞ n
x
= ex , ∀x ∈ R
n=0
n!
3. La série harmonique
1
∀n ≥ 1, on a : ln(n + 1) − ln(n) ≤
n
∀n ≥ 1, on a ∫ 1
(−1)n−1
= (−1)n−1 tn−1 dt
n 0
Il en résulte
∑
N ∫ 1∑
N ∫ ∫
(−1)n−1 1
1 − (−t)N 1
(−t)N
SN = = n−1
(−t) dt = dt = ln(2) − dt
n=1
n 0 n=1 0 1+t 0 1+t
∫ 1 ∫ 1
(−t)N 1
Mais | dt| ≤ tN dt = → 0, quand N → +∞.
0 1 +∫ t 0 N +1
1
(−t)N
Donc : lim dt = 0
N →+∞ 0 1+t
Alors, Il en résulte que : lim SN = ln(2).
N →+∞
∑ (−1)n−1
Ainsi la série (dite série harmonique alternée ) est convergente et sa somme
n≥1
n
est ln(2)
∑
+∞ ∑
+∞ ∑
+∞
(λun + βvn ) = λ un + β vn
n=0 n=0 n=0
Remarques :
∑ ∑
1. Si λ ̸= 0, les séries (λun ) et un sont de même nature.
n≥0 n≥0
∑
+∞ ∑
+∞ ∑
+∞
(un + vn ) = un + vn
n=0 n=0 n=0
∑
+∞ ∑
+∞
que si on a déjá vérifié que un et vn sont convergentes.
n=0 n=0
Exemples :
∑
1. Soit arctan(n)
n≥0
On remarque que :
π
lim arctan(n) = ̸= 0
n→+∞ 2
∑
alors arctan(n) diverge.
n≥0
∑
2. Soit cos(n)
n≥0
On remarque que :
lim cos(n) ≠ ∃ ̸= 0
n→+∞
∑
alors cos(n) diverge.
n≥0
∑
N
1 − aN +1
Si a ̸= 1, on sait que, pour tout N de N : SN = an =
n=0
1−a
∑
+∞
1
Dans ce cas, la somme est S = an =
n=0
1−a
∑
+∞
aN +1
et plus généralement : RN = an =
n=N +1
1−a
Exemples :
∑
1. Soit a ∈ R, on considère an
n≥0
∑
(a) Si |a| ≥ 1 , on a lim an ̸= 0 donc an diverge
n→+∞
n≥0
1 − aN +1 1
SN = → , quand n → +∞
1−a 1−a
∑
+∞
1
Donc an converge vers
n=0
1−a
∑ ( 1 )n 1
2. est une série géométrique de raison ∈] − 1, 1[ donc c’est une série conver-
n≥0
7 7
gente.
∑
3. 2n
n≥0
(b) Deuxième
∑ méthode
2 est une série géométrique de raison 2 ̸∈] − 1, 1[ donc c’est série divergente.
n
n≥
En cas de convergence, on a :
∑
+∞ N (
∑ )
(un+1 − un ) = lim un+1 − un = lim uN +1 − u0
N →+∞ N →+∞
n=0 n=0
∑
Cette propriété ramène l’étude de la nature d’une suite (un ) á celle de la série (un+1 −un )
n≥0
∑
Elle permet aussi d’étudier vn si on sait écrire vn sous la forme vn = un+1 − un .
n≥0
Exemples
∑ ( 1)
Donc la série ln 1 + , est une série télescopique, avec un = ln(n).
n≥1
n
Or lim un = +∞, c’est à dire la suite (un ) est une suite divergente ; ce qui implique
∑ ( 1)
n→+∞
lim un = 0, c’est á dire la suite (un ) est une suite convergente ; ce qui implique que la
∑( 1 )
n→+∞
1
série téléscopique arctan( ) − arctan( ) est convergente.
n≥1
n+1 n
Donc
+∞ (
1 )
N (
∑ 1 ∑ 1 1 )
arctan( ) − arctan( ) = lim ) − arctan( )
arctan(
n+1 n N →+∞ n+1 n
n=1 (
n=1
1 )
= lim arctan( ) − arctan(1)
N →+∞ N +1
−π
=
4
Proposition : (convergence des séries á termes complexes)
∑
+∞ ∑
+∞ ∑
+∞
En cas de convergence, on a : zn = Re(zn ) + i Im(zn )
n=0 n=0 n=0
Preuve :
Soit la suite somme partielle (SN ).
On a : SN +1 − SN = uN +1 ≥ 0 donc la suite (SN ) est croissante, si de plus la suite (SN ) est
majorée alors ont conclut qu’elle converge. ∑
La suite somme partielle (SN ) est convergente alors un converge .
n≥0
Remarques :
1. Si l’hypothèse un ≥ 0 n’est vraie qu’á partie d’un certain rang n0 , le resultat de la pro-
position reste valable.
∑ ∑
2. Sachant que un et (−un ) sont de même nature, l’énoncé se généralise (avec des
modifications évidentes) aux séries réelles dont le terme général est de signe constant á
partir d’un certain rang.
∑ ∑ ∑
+∞ ∑
+∞
vn converge, alors un converge, et pour tout N ≥ n0 on a : un ≤ vn
n≥0 n≥0 n=N n=N
Exemples :
∑ 1
1. Soit sin( )n
n≥0
2
1 1
On note un = sin( )n , on constate qu ’au voisinage de +∞, un ∼ ( )n
∑2 ∑ 1 2
n
Alors la serie un et ( ) ont même nature.
∑ 1 2
1
Or, ( ) est une série géométrique de raison ∈] − 1, 1[, donc c’est une série conver-
n
2 ∑ 2
1 n
gente ; ainsi on conclut que sin( ) converge.
n≥0
2
Remarques :
1. La proposition précédente vaut aussi pour des séries á termes négatifs á partir d’un cer-
tain rang.
Soit f : [n0 , +∞[→ R+ une fonction continue par morceaux, décroissante et á valeurs po-
sitives.
Pour tout n > n0 , on a l’encadrement :
∫ n+1 ∫ n
f (t)dt ≤ f (n) ≤ f (t)dt
n n−1
∑ ∫ n
Il en résulte que la série f (n) converge si et seulement si lim f (t)dt est un nombre
n→+∞ n0
réel.
Exemples :
∑ 1
1. Soit .
n≥0
n!
1
Notons un = .
n!
un+1 1
On voit que = → 0 < 1 alors d’après le théorème de d’Alembert on conclut
un n+1
∑
+∞
1
que est convergente.
n=0
n!
∑
2. Soit la série en .
n≥0
un+1 ∑
n
On note un = e , on constate que → e > 1 alors en diverge.
un n≥0
3 Série alternée
proposition :
Soit (an )∑
une suite de termes positifs.
la série (−1)n an converge si et seulement lim an = 0
n→+∞
n≥0
Exemples
∑ (−1)n ∑ (−1)n ∑
, , (−1)n e−n
n≥1
n n≥1
ln(n) n≥1
4 Convergence absolue
Définition (Convergence
∑ absolue ) ∑
On dit que la série un est absolument convergente si la série |un | est convergente.
∑ ∑
+∞ ∑
+∞
Si la série un est absolument convergente, alors elle est convergente et | un | ≤ |un |
n=0 n=0
Remarque :
∑ (−1)n
La réciproque est fausse, comme le montre l’exemple de la série harmonique alternée
n
Proposition : (Critère suffisante de convergence absolue par domination)
Soit (zn ) une suite complexe,
∑ suite d’éléments de R+ .
et soit (vn ) une∑
Si zn = O(vn ), et si vn converge, alors zn est absolument convergente, donc conver-
gente.