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Présenté par :

Houbbane Imane
Chemrah Hafssa
 Définition
 Les facteurs de production selon l’économie de
connaissance
 Les indices de l’économie de connaissance
 Les théories de l’économie de connaissance
 Les limites
 Conclusion
est un logiciel qui facilite la modélisation UML d’un système de manière complète et bien détaillés.

 Economie de connaissance : correspond à un nouveau mode de


développement dans lequel la richesse réside désormais dans le savoir
et les compétences.
C’est la part croissante de l’immatériel dans l’économie, elle se
caractérise par une accumulation des savoirs et une production de plus
en plus collective des connaissances.
Elle s’est développée grâce à l’essor des TIC.

 Objet : l’économie de connaissance est une nouvelle discipline qui


analyse les technologies et les institutions qui déterminent le traitement
de cette connaissance dans une économie décentralisée
 En plus les deux facteurs traditionnels de production : travail,
et capital. On distingue le capital savoir (capital intellectuel)
comme le troisième facteur de production.

 Le capital intellectuel de l’entreprise peut se décrire en


terme d’expertises, d’ expériences , de compétences, de
processus et de technologies utilisés.
1) Indice du développement humain (IDH):

L’indice du développement humain qui est lié au savoir


est utilisé pour mesurer le niveau du développement du
pays au lieu de PIB, étant donné que ce dernier ne montre
que le coté économique du développement.

Cet indice compte dans sa composition des données plus


qualitatives sur le savoir en terme d’alphabétisation et
scolarisation sur la santé et l’espérance de vie à la
naissance, et sue le niveau de vie mesuré par le PIB par
habitant.
2) Indice du savoir (KI):
 Mesure la capacité d’un pays à générer, adopter et
diffuser la connaissance.
 Indique le potentiel global en matière de développement
de la connaissance dans un pays donné.
 Représente la Moyenne Simple des valeurs normalisés
des principaux indicateurs relatifs à trois piliers de
l’économie de savoir :
_ Education et Relations Humaines.
_ Système d’innovation
_ Technologies d’Information et de Communication
3) Indice de l’Economie du Savoir (KEI) :
 Renseigne sur le degré de l’environnement des
affaires à promouvoir l’utilisation de la connaissance
dans le développement économique.
C’est un indice agrégé qui reflète le niveau global
de développement d’un pays ou d’une région par
rapport à l’Economie su Savoir.
 Représente la Moyenne Simple des valeurs
normalisés des indicateurs de connaissance par
rapport aux quatre piliers.
Les quatre piliers utilisés dans les indices de l’Economie du
Savoir sont :
 Régime économique et institutionnel
 Education et Ressources Humaines
 Système d’innovation
 Technologies de l’information et de la communication
(TIC)
4) Indice mondial d’innovation (GII) :

Crée en 2007 par l’Université de Cornell, et publié par


l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle
(OMPI). Le GII va plus loin que les indicateurs
traditionnellement utilisés pour mesurer la R & D et
l’innovation dans un pays (par exemple les dépenses en R
& D, le nombre de publications scientifiques) et se focalise
ainsi d’avantage sur l’interaction entre les divers agents du
système d’innovation (entreprises , secteur public,
enseignement supérieur et société
1) Théorie du capital humain :
Gary Becker : né le 2 Décembre en 1930 et mort le 3
Mai 2014, il est un économiste américain, obtenant en
1992 le prix Nobel d’économie pour son développement
de la théorie du capital humain, il est connu pour ses
travaux visant à élargir le champ d’analyse
microéconomique à des nombreux comportements
humains . Il était professeur à l’université de Chicago
dans le département de sociologie et d’économie.
1) Théorie du capital humain :

Dans sa théorie du capital humain est née la théorie de la


croissance endogène , le facteur travail a changé
radicalement de statut de facteur générique e primaire a un
actif spécifique dont l’accumulation de la connaissance à la
base de l’accroissement continu des richesses. Ce n’est plus
la quantité de bras qui était déterminante dans le travail mais
plus la qualité des cerveaux. Les individus ne sont plus
considérés comme détenteurs d’une simple force de travail
physique condamnés à s’épuiser mais ils sont porteurs de
talents et d’expériences.
2) Théorie de la connaissance :

Fritz Machlup :économiste autrichien né le 15


Décembre 1902, fut très influent dans le
développement des sciences économiques en
contribuant à presque tous ses domaines et en
apportant d'importantes clarifications en
méthodologie, théorie, et politique.
2) Théorie de la connaissance :

L'interrogation de Machlup porte sur le rôle et l'influence économique


de la connaissance.
Il fournit une classification de cinq types majeurs de connaissance :

 La connaissance pratique
 La connaissance intellectuelle
 La connaissance de petit bavardage et de passe-temps
 La connaissance spirituelle.
 La connaissance non désirée
3) Théorie de l’information et de la connaissance :

Dominique Foray : est un professeur où il dirige la Chaire


de l’Economie et Management d’Innovation. Son
domaine de spécialité est la microéconomie d’innovation,
de la connaissance et des institutions qui q’ y rapportent. Il
a été un chercheur au Centre national de la recherche
scientifique CNRS (Lyon) , professeur à l’Ecole Centrale de
Paris, directeur de recherche au CNRS et analyste
principal à l’OCDE .
3) Théorie de l’information et de la connaissance :

Il faut tout d’abord distinguer la connaissance de l’information.


Comme le rappelle Dominique Foray , la connaissance est une
information qui a quelque chose de plus que celle-ci : elle
permet d’engendrer de nouvelles informations. La connaissance
est donc fondamentalement une capacité d’apprentissage et
de cognition, alors que l’information est un ensemble de
données stériles. La reproduction de la connaissance se fait par
apprentissage, alors que la reproduction de l’information se fait
par duplication. Pour reproduire une connaissance, il faut
mobiliser une ressource cognitive, un copier / coller ne suffit pas.
4) Théorie de l’apprentissage par la pratique

Kenneth Arrow : né le 23 aout 1921 à New York, est un


économiste américain. Il est Co-titulaire, avec John
Hicks, du prix «Nobel d’économie» en 1972. Il est
considéré comme l’un des fondateurs de l’Ecole
néoclassique moderne.
4) Théorie de l’apprentissage par la pratique

Dans ‘’the economic implications of learning by doing


“(1962), Kenneth Arrow montre que l’efficacité des facteurs
de production dépend de l’apprentissage : la combinaison
productive devient de plus en plus efficace au fur et à
mesure qu’elle est mise en pratique par les travailleurs. Il a
donc le premier à essayer «d’endogénieser » le progrès
technique dans le modèle de Robert Solow, en montrant
qu’une part de ce progrès technique, provenait de
l’apprentissage.
•Formulaire d’authentification

Les inconvénients de l’économie de la connaissance résident dans :

 l’obsolescence accélérée des biens TIC, ce qui accroît les coûts d’opportunité
et tend à renforcer les droits de propriété, et interdit ainsi la possibilité aux pays
suiveurs de faire de la recherche sur les mêmes sujets saufs à des tarifs
exorbitants.

 Le coût d’opportunité du passage vers une organisation de la production


autours des TIC est élevé économiquement, socialement et politiquement.

 L’usage de ressources rares pour l’introduction des TIC dans les PVD risque de
limiter les ressources financières et en capital humain utiles à l’adoption ou au
maintien des autres formes de capital.
•Menu Principale

L’économie de la connaissance a connu une forte


croissance ces dernières décennies du fait du
développement de technologies qui ont permis la
diffusion des savoirs. Toutefois si cette croissance ne
s’accompagne pas de changements en profondeur des
institutions de formation le risque est de perdre le
bénéfice des TIC et surtout au passage une perte des
connaissances et compétences.

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