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Faculté De Médecine
Département De Médecine Dentaire
Service D’orthopédie dento-faciale
L’occlusion dynamique
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• Année Universitaire : 2014/ 2015
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Plan
1-introduction
2-Définition
3-rappels & généralités sur l’AM « déterminants de l’occlusion »
4-classification de l’occlusion
5-Occlusion dynamique et cinétique mandibulaire
Définition
Les mouvements élémentaires
Les mouvements en sens sagittal
Les mouvements en sens vertical
Les mouvements en sens transversal
6-les examens d’occlusion et de diagnostique
7-Occlusion dynamique pathologique
8-Moyens thérapeutiques des malocclusions
9-conclusion
10-Bibliographe 2
1-INTRODUCTION
• La pratique de l’art dentaire nécessite une métrise et une
connaissance de toute fonctions et mouvements physiologique pour
les pouvoir distinguer et les différencier de ce sui est pathologique.
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2-Définition
Pour Batarec: les rapports de contacts entre dents antagonistes qui
limitent l’élévation molaire.
Pour Chaput: Etat statique mandibulaire obtenu par des rapports de
contacts entre les surfaces occlusales des arcades dentaires
quelque soit la position mandibulaire.
Pour Ash et Ramfjord: l’ensemble des relations fonctionnelles et
dysfonctionnelles dans une structure composée de dents,
d’éléments de soutien, d’articulation et d’éléments
neuromusculaires.
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3-rappels & généralités sur
l’AM
Le professeur S.Davies dit que l’occlusion est dépendante d’un système
complexe c’est l’appareil manducateur et il le définit comme étant un
ensemble synchrone de plusieurs composants « système
neuromusculaire – ATM – organe dentaire ‘dent et parodonte’ » c’est
les déterminants de l’occlusion.
photo
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3.1- déterminant neuromusculaire
3.1.1: System nerveux central ‘’SNC’’
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3.1.2 Les muscles
Elévateur Abbaisseur
* Temporal *Digastrique
*Masséter *Mylohyoïdien
* ptérygoïdien médial *Géniohyoïdien
*ptérygoïdien latéral
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Elévateur
*Temporal
*Masséter
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*ptérygoïdien médial
*ptérygoïdien latéral
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Abaisseurs
*Digastrique
*Mylohyoïdien
*Géniohyoïdien
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3.2- Articulation temporo mandibulaire
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3.3- Organe dentaire
Photo
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4-Classification de l’occlusion
4.1occlusion optimale: ou l’occlusion idéale qui nécessite peu ou pas d’adaptation neuro
musculaire du fait de l’absence des interférences conditionnée par une harmonie musculaire et
des rapports d’occlusion stables et une orientation optimale des forces occlusales
4.2-occlusion physiologique : occlusion naturelle ou thérapeutique soit sans anomalies soit qui
en présente une ou plusieurs mais ne dépassant pas le potentiel adaptatif du l’AM.
Elle comporte 2 type
* occlusion fonctionnelle : elle diffère de l’idéale mais elle est plus proche d’une normoclusion
et respecte les caractères généraux de cette dernière « centrage sans déviation mandibulaire;
calage en OIM et guidage sans interférence .
* occlusion de convenance : différente de la normoclusion mais assure les fonctions orales et
occlusales malgré la présence des anomalies du fait de l’adaptation des composants de l’AM
4.3-occlusion traumatogène : que possède un potentiel traumatique et se caractérise par une
ou plusieurs anomalies dépassant le seuil d’adaptation et qui peut engendrer des dégâts au
niveau de l’AM
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5-occlusion dynamique et cinétique
mandibulaire
5.1: La mandibule est le seul os mobile de la face .l’ensemble des
mouvements que cet os peut réaliser est dit cinématique
mandibulaire et ils sont liés au mouvement fondamentaux de l’ATM .
5.2 Les mouvements élémentaires du condyle:
5.2.1 rotation:
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5.2.2 translation:
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5.3 Les mouvements fondamentaux :
5.3.1 dans le sens sagittal :
-Propulsion : c’est le mouvement qui amène la mandibule de la position
OIM a l’ouverture maximale passant par le bout a bout .
Il se traduit par :
*Au niveau musculaire : la propulsion est réalisé grâce a l’action
simultanée et symétrique des ptérygoïdiens latéraux inferieurs et les
faisceaux superficiels des masséters.
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*Au niveau condylien
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• NB : ce mouvement détermine la pente condylienne : angle formé
entre la projection du trajet condylien en propulsion et un plan
horizontal de référence (plan axio orbitaire).
Cette pente dépend du guidage ou de la pente incisive
Triangle de slavicek
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5.3.1 dans le sens sagittal :
Rétrusion : c’est le mouvement qui provoque le recul de la mandibule.
et Se traduit :
*au niveau musculaire : par une contraction combinée des fibres
horizontales profonds du temporal et ventre antéro-post du
digastrique
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5.3.2 Dans le sens vertical:
Abaissement : c’est le mouvement mandibulaire qui assure l’ouverture
buccale
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5.3.2 Dans le sens vertical:
L’élévation c’est le mouvement mandibulaire qui permet la
fermeture buccale .Le retour vers la position de PIM décrit le
trajet inverse de l’ouverture.
* Au niveau musculaire : L’élévation est assurée par tout les
muscles élévateurs avec une prédominance du temporal
*Au niveau condylien : le condyle empreinte le chemin de retour
pour rejoindre le ménisque et effectue un mouvement de rotation
avec un trajet en arrière pour se reloger dans sa cavité glénoïde
*Au niveau dentaire :
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5.3.3 Dans le sens transversal :
La diduction est le mouvement qu’effectue la mandibule lorsque les
dents mandibulaires glissent latéralement sur les dents maxillaires.
Lors du mouvement de latéralité le coté vers lequel se fait le
mouvement est dit coté travaillant tandis que le coté opposé est dit
coté non travaillant .Et on décrit
*Au niveau musculaire :
• Coté travaillant : contraction des fibres postérieurs du temporal et du
digastrique
• Coté non travaillant: contraction des fibres inferieurs du ptérygoïdien
latérale
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*Au niveau condylien :
Du coté travaillant le condyle est dit pivotant et il effectue une
rotation et une faible translation vers l’intérieure qui se traduit par le
mouvement de Bennett
Du coté non travaillant le condyle est dit orbitant et il décrit une
trajectoire de 10mm en ‘’bas –avant-dedans’’ déterminant ainsi
l’angle de Bennett
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*Au niveau dentaire : on décrit
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NB : tout ces mouvements ont été décrit par Posselt en 1952
par un schéma c’est l’enveloppe des mouvements limites de
Posselt
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6-Occlusion dynamique
pathologique
l’occlusion articulée peut connaitre des perturbations qui peut se
manifester différemment soit :
*Au niveau musculaire : les spasmes et l’hypertonicité musculaire ce
qui peut provoquer une limitation du mouvement
*Au niveau condylien : les douleurs le ressaut et les bruits articulaires
*Au niveau dentaire :
1-les interférences :
En rétrusion :
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• En propulsion :
Coté travaillant : c’est le secteur antérieur et on note rapport 2/4
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• Coté non travaillant : c’est les secteurs postérieurs bilatéraux et note
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• En diduction :
Du coté travaillant :
Selon les gnathologistes : seule la fonction canine est
physiologique en dehors de ce guidage on parle de Interférence
diductive travaillante
Selon Les fonctionnels : la fonction groupe postérieure et
l’occlusion balancée sont considérées comme :
Une Interférence diductive travaillante
Du coté non travaillant tout contact dentaire entre dents antagonistes
est une interférence diductive non travaillante
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2-Les facettes d’usure
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7-les examens d’occlusion et
de diagnostique
Un patient se présente a notre service pour un motif de consultation
quelconque .l’examen occlusale fais partie de l’ensemble des examens
qui doivent être réalisés afin de distinguer les anomalies et leur
étiologies .
Donc l’examen occlusale est une étape indispensable pour établir un
diagnostique et un plan de traitement
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6.1 En Rétrusion :
1) Examen des courbes de compensations
*courbe de spee : examiner le moulages d’un patients permet
d’apprécier l’accentuation de la courbe de spee qui indique une dent
égréssée formant une interférence
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2) Marquage des interférences :
Soit la praticien guide la patient en mouvement de rétrusion et lui
demande d’indiquer la ou s’effectuer la premier contact
Soit a l’aide de papier a articuler
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6.2 En propulsion :
1) Observation de mobilité d’une incisive
2) examen de déviation mandibulaire
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3) Marquage des interférences:
IT-PRO
INT-PRO
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6.3 En latéralité :
1) examen des courbes de compensation :
*Courbe de spee : la variation de la courbe de spee peut entrainer une perturbation de
la fonction occlusale et engendrer une dysfonction musculaire ou articulaire
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3) Marquage des interférences :
Interférence diductive non-travaillante
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8-Thérapeutique
Le traitement de toutes perturbations de la fonction occlusale est
une étape indispensable qui a pour but de corriger l’ensemble des
anomalies qui peuvent provoquer des dysfonctionnements des
différentes fonctions assurées par la cavité buccale ainsi permet
de prévenir ce qui est plus redoutable tel que le SADAM.
Le traitement des troubles occlusaux se divise en 2 grands volets :
Traitement symptomatique
Traitement étiologique
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8.1 Le traitement symptomatique
Les patients souffrant de problème occlusaux se plainent
de douleurs musculaires et articulaires ce qui rend
l’ajustement occlusale difficile voir impossible d’où
l’intérêt du recours a la gouttière occlusale pour
diminuer la douleur et améliorer les mouvements
mandibulaires.
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Principe
La gouttière occlusale réalisée en acrylique dure recouvre touts les
surfaces occlusales elle répartit de manière harmonieuse les
forces occlusales sur toute la denture et neutralise les effets des
obstacles occlusaux et permet un relâchement musculaire des
muscles masticateurs
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8.2 Traitement étiologique
La mise en place de la gouttière occlusale a permit d’obtenir une
décontraction musculaire mais sans modifier la morphologie
dentaire d’où la nécessité d’une intervention permettant
l’élimant ion de ces obstacles occlusaux c’est l’ajustement
occlusale ou le meulage séléctif
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Principe :
1. Repérer les dents responsables
des interférences et de quel type
d’interférence s’agit il .
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9- Conclusion
L’occlusion physiologique ne dépend pas de la dent seulement ;et les
effets d’une occlusion traumatogène ne se répercute pas que sur
le dent seulement … c’est un ensemble qu’on doit préserver car
l’anomalie d’un seul membre induit le dysfonctionnement des
autres ….
« la connaissance de l’état pathologique ou
anormal ne saurait être obtenue sans la
connaissance de l’état normal »
-Claude Bernard-
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