Formation

Réglementer les antennes relais
de téléphonie mobile
Présentation Agir pour
l’Environnement
 Créée en décembre 1996

 Structure menant des campagnes de lobbying en
partenariat en collectif associatif
 13000 signataires répartis sur toutes la France
 Un budget de 350.000 euros (85% des recettes issues
des dons de ses signataires)
 Une trentaine de campagnes à son actif
Formation Téléphonie mobile -

Cédis - Nïmes - 19 août 2009
Présentation de Priartém
 Association nationale créée en octobre 2000

Objet de l’association :
- collecter et faire connaître les résultats scientifiques concernant les

incidences des rayonnements de la téléphonie mobile et des
applications connexes sur la santé ;
- fédérer et aider les particuliers, les associations, les mairies…
confrontés à l’exposition à ces rayonnements ;
- promouvoir une réglementation qui respecte les conditions de vie
et de santé de tous.

Etat des lieux de la téléphonie
mobile en France
 Le revenu des services mobiles avoisinent les 18.6 milliards d’euros en 2008
dont 15.5 milliards pour la partie voix
 Orange : 43.6% de part de marché pour 25.2 millions de clients
 SFR : 33.8% pour 19.7 millions de clients
 Bouygues : 16.5% pour 9.59 millions de clients
 58,9 millions d’abonnés au 30 juin 2009 en hausse de 5.2%
 Taux de pénétration en France : 91.8%
 Chaque client dépense en moyenne 27.3 euros pour utiliser son portable
2h30 par mois
 Plus de 14.6 milliards de SMS envoyés soit 85.9 SMS par client et par mois
 51.500 antennes relais dont 20.000 pour Orange, 17.000 pour SFR et 14.500
pour Bouygues Telecom
 http://www.arcep.fr/fileadmin/reprise/observatoire/obs-mobile/2008/t4-2008/sim-t4-2008.pdf

Taux de pénétration par région

Le spectre électromagnétique

Comment fonctionne un réseau
de téléphonie mobile ?
 Les antennes relais (BTS pour

'Base Transceiver Station') sont
généralement regroupées par trois
sur un pylône et couvre un angle
de 120°. Elles créent ainsi un
« damier hexagonal » de cellules.
Chaque antenne GSM peut en
moyenne gérer 7 communications
par canal, soit pour 16 canaux, 112
communications. Son rayonnement
se structure selon une forme de
pétales, que l’on appelle des
lobes.

Diffusion du faisceau
électromagnétique (théorie)

Pourquoi installer une nouvelle
antenne relais ?
POUR TROIS RAISONS PRINCIPALES :

 Suivre l’accroissement des nouveaux consommateurs
(principalement des ados et enfants) et augmentation
du temps de communication liée à des forfaits illimités !
 Couvrir de nouvelles zones territoriales (zone blanche
à la campagne) et concurrencer le réseau filaire in
door de plus en plus loin à l’intérieur des habitations ;
 Développer la 3ème génération de téléphonie mobile
incompatible avec le réseau GSM dont l’usage reste
confidentiel (vidéo, publicité, courriel, photo…).
Pourquoi trois réseaux de
téléphonie mobile ?
 Juillet 1996, ouverture du service public des

télécommunications à la concurrence ;
 Progressivement, trois réseaux de télécommunication vont voir
le jour (infrastructures et terminaux)
 A la différence de la SNCF (RFF) ou d’EDF (RTE), la
téléphonie mobile connaît les affres de la concurrence pour les
infrastructures, créant des redondances de réseaux dans
certaines zones, des absences dans d’autres !
 Le réseau d’infrastructures doit être public, pour
garantir un aménagement du territoire équilibré et
la santé des riverains

Quelles différences entre les
différentes technologies ?
 Téléphonie mobile : Entre 850 et 2170 MHz. A ces fréquences,
l’oscillation des ondes de la TM devient rapide, de 850 millions à
plus de 2 milliards de fois pas seconde
 Les fréquences utilisées par le mobile sont non ionisantes
 GSM (Global System for Mobile Communications) dit aussi 2G
fonctionne dans les gammes de fréquences 900 MHz et 1800
MHz
 EDGE (Enhanced Data for GSM Evolution) dit 2,75G
 UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) dit aussi
3G fonctionne dans les gammes de fréquences 2100 MHz
 HSDPA (10 fois plus rapide que l’UMTS) dit 3G+
 WiFi (Wireless Fidelity) en 2400 MHz
 Wimax (Worldwide Interoperability for Microwave Access) de 2 à
66 GHz
Les acteurs en présence
 Les élu-es
 La justice
 Les agences étatiques
 Les assureurs
 Les scientifiques
 Les opérateurs
 les bureaux de contrôle
 Les associations
 Les riverain-es

A la recherche d’une gouvernance
impossible ?
 Des acteurs légitimes à la bonne place

 Les questions à soumettre au débat
 Une expertise crédible et contradictoire
 Un débat débouchant sur des solutions

Résultats du sondage BVA-APE

Etat des lieux de l’expertise en
France
 Peu d’études effectives menées en laboratoire

 Peu ou pas d’études épidémiologiques
menées à proximité des antennes relais
 Quelques études de métrologie
 Beaucoup de rapports de rapports dont le
contenu semble parfois à charge à l’égard des
études positives
 Quelques experts omniprésents

Genèse d'une controverse sur
l'expertise
 Propos de Monsieur Paillotin, Pdt de l’Afsset le 10

octobre 2005 :
 « L’expertise de l’Afsse sur la téléphonie mobile n’a
jamais suivi, ni de près, ni de loin les règles que
l’Afsse s’est fixée à elle-même ; donc c’est une
expertise que je considère, en tant que Président
du Conseil d’Administration, comme n’existant
pas, n’étant pas le fait de l’Afsse, puisqu’elle ne
correspond pas aux textes que le Conseil
d’administration a lui-même adoptés. »
Une expertise française
monolithique

Conseil scientifique de Bouygues
Telecom composé de 10 membres
 Monsieur Jean-Jacques DUBY, Président du Conseil, ancien Directeur Général de l’Ecole

Supérieure d’Electricité (Supélec).
 Monsieur André AURENGO, Professeur de Biophysique, Chef du Service de Médecine
Nucléaire, Hôpital Pitié-Salpêtrière
 Monsieur Dominique DESJEUX, Anthropologue et micro-sociologue
 Monsieur Pierre FILLET, Académie des Technologies
 Monsieur Pierre HAREN, PDG d’ILOG et membre de l’Académie des technologies
 Monsieur Marc IVALDI, Economiste
 Monsieur Jacques LAMBROZO, Directeur du service des études médicales d’EDF-GDF
 Monsieur Roland MASSE, Président de la Commission des Maladies Professionnelles au
Ministère du travail et Président honoraire de l’Office de Protection contre les Rayonnements
Ionisants (OPRI)
 Monsieur Alain POMPIDOU, Professeur de Médecine, Hôpital Cochin
 Monsieur Denis RANDET, Délégué général de l’Association Nationale de la Recherche
Technique (ANRT)
 Monsieur Bernard VEYRET, Directeur de recherches au Centre National de la Recherche
Scientifique (CNRS)

Conclusion du Rapport IGE-IGAS
 Les méthodes d’expertise, telles qu’elles ont été définies et telles
qu’elles sont pratiquées à l’Agence présentent des insuffisances
 L’Agence a pris le risque d’hypothéquer le travail des experts par
des irrégularités de forme, sur lesquelles pourrait s’arrêter un juge
en cas de contentieux.
 La mission a constaté que la liste d’experts proposées aux tutelles
pour nomination par arrêtés ministériels, se trouvaient
insuffisamment renseignées sur les prises d’intérêts indirects.
 La parution, au mois de décembre 2002, pendant les travaux du
groupe, d’un numéro spécial du magazine « Impact Médecine »,
sponsorisé par un opérateur de téléphonie mobile regroupant des
articles de personnes impliquées dans l’expertise et exprimant la
position de la DGS, a sans nul doute contribué à jeter le doute sur
l’impartialité du travail qui était en cours àl’AFSSE

Expertise : On reprend les mêmes
et on re-re-re-commence !
 Rapport DGS dit Zmirou en 2001

 Rapport OPECST en 2002
 Rapport ART/Inéris en 2002
 Rapport AFSSE 2003
 Rapport AFSSET 2005
 Rapport pour le Conseil scientifique de la Ville de
Paris
 En préparation rapport OPECST prévu en octobre
2009 et AFSSET 2009 prévu en septembre 2009
Rapport à la DGS dit Zmirou 1
 Publié en Janvier 2001

 Lors de l’exposition aux RF d’un mobile, les données
scientifiques indiquent de manière peu contestable l’existence
d’effets biologiques variés
 Peut-on pour autant affirmer que tout risque sanitaire est exclu
? Non : bien qu.il y ait peu d’arguments scientifiques pour
l’étayer, l’hypothèse d’effets sanitaires non thermiques
associés aux champs RF de faible niveau ne peut être exclue,
en l’état actuel des connaissances.
 Le groupe d’experts recommande que les bâtiments
‘sensibles’ (hôpitaux, crèches et écoles) situés à moins de
100 mètres d’une station de base macrocellulaire, ne
soient pas atteints directement par le faisceau de
l’antenne.
Rapport OPECST
 Publié en Novembre 2002
 Compte-tenu des données scientifiques aujourd’hui disponibles, à
propos de la téléphonie mobile sur la santé, il convient d’avoir
recours à une attitude de prudence et de sagesse plutôt qu’au
principe de précaution
 Stations de base : Les données disponibles ne donnent aucune
indication de l’existence d’un risque de cancer. Aucune des
méthodes épidémiologiques disponibles ne permet d’aborder
sérieusement le problème en raison, principalement, du nombre
élevé d’autres facteurs pouvant déclencher ou aggraver le cancer
 Dans cette même dernière phrase, il y a une contradiction

flagrante !

Rapport AFSSE 2003
 Publié en mars 2003 dit Zmirou 2

 Il est bon de rappeler également qu’à distance d’une antenne
relais, le niveau de puissance reçue au sol n’est pas à son
maximum au pied de l’antenne mais à environ 200 m
 L’objectif de la recommandation du rapport de 2001 concernant
les antennes relais situées à moins de 100 m des « sites
sensibles » n’a pas été atteint à cause d’interprétations
erronées. Le groupe d’experts ne retient donc pas la nécessité
de cette notion de « site sensible »
 Enfants : Dans l’attente de nouvelles données scientifiques, il
faut intensifier la recherche sur ce thème

Rapport AFSSET 2005
 Publié en juin 2005

 Portable : En ce qui concerne le risque de cancer, les travaux
récents confirment que, aux niveaux de puissance employés
dans la téléphonie mobile, les rayonnements ne sont pas
génotoxiques. […] L’Afsse prend en considération, comme en
2003, la persistance d’un doute sérieux quant à la possibilité
d’effets sanitaires associés à l’exposition directe du crâne.
 Antennes relais : Les rapports 2001 et 2003 concluaient à
l’absence d’effets sanitaires qui seraient dus aux ondes émises
par les stations de base. Les données scientifiques les plus
récentes ne remettent pas en cause cette conclusion.
 Les recommandations émises en 2003 restent d’actualité et
relèvent du principe d’attention
Perméabilité de la barrière sang-
cerveau
 Etude Aubineau
 Perméabilité de la barrière sang-cerveau de rats
exposés aux micro-ondes des téléphones portables -
Etude suédoise - Oct. 2008 – Salford -> 900Mhz.
Quatre-vingt seize (96) rats Perméabilité de la
barrière hémato-encéphalique (sang-cerveau) et
atteinte des cellules nerveuses sur des cerveau de
rats 14 et 28 jours après leur exposition aux micro-
ondes de téléphones portables.
Programme Européen "Reflex"
 Financé par 7 états européens et coordonné par le Pr Franz
Adlkofer, ce rapport de recherche démontre qu'une exposition
chronique de très faible intensité aux champs électromagnétiques
de la téléphonie mobile provoque des ruptures de brins d'ADN sur
les cellules humaines.
Etudes menées du 01/02/2000 eu 31/05/2004 sur fonds

exclusivement publics
Publication : 17/11/2004
 Des coupures de brins ADN apparaissent à seulement 1/40ème

des valeurs limites, les signaux UMTS ont une efficacité
supérieure presque de dix fois à celui du GSM

Etude TNO
 Publiée en octobre 2003 pour le compte de trois

ministères hollandais
 A exposé deux groupes de personnes en double
aveugle durant 45 minutes à 0,7 V/m
 Des tests cognitifs démontrent un effet sur le groupe
exposé pour les 3 fréquences utilisées
 Des tests dits de « bien-être » démontrent un effet sur
le groupe exposé essentiellement pour l’UMTS
 L’étude répliquée en Suisse avec un protocole différent
n’a pu mettre en évidence une nouvelle fois un tel effet
Programme Interphone
 Lancée en 1998 sous l’égide du Circ (OMS) dans

13 pays associant une cinquantaine d’experts
 Porte sur 6400 personnes atteintes de tumeurs du
cerveau et de la tête
 Aurait du être rendue publique en 2003
 Les parties française (Hours/Cardis), israélienne et
suédoise (Lönn), notamment, ont déjà été publiées

Programme Interphone
 Augmentation statistiquement significative de

trois types de tumeurs (Neurinome, Gliome,
Glande parotide) après 10 ans d’un usage
intensif (2 heures / mois)
 Longue recherche de consensus pour une
publication globale
 Critique du protocole une fois que les résultats
sont prêts à être publiés…
Etude Hutter, Kundi et al
 Symptômes subjectifs, troubles du sommeil et de la performance
cognitive chez des riverains d'antennes-relais - Hutter, Kundi et al.
- Mai 2006
 Enquête épidémiologique en milieu rural à 24-600 m d'antennes
relais (exposition moyenne de 0,05 mW/m²) (0,3 V/m) et en milieu
urbain à 20-250 m (exposition moyenne de 0,02 mW/m²) (0,12
V/m) . Avec un maximum de 4,1 mW/m² (25 V/m)
Mesures effectuées dans la chambre à coucher de 365 personnes
vivant à proximité de 10 antennes relais. Relation significative
avec des symptômes de maux de tête (symptôme le plus
significatif) et diminution de performances cognitives (en lien
avec le degré d'exposition), non attribuable à la crainte des
personnes vis à vis des antennes.

Etude du Professeur Ledoigt
 Une équipe française de l’Ertac (Université de Clermont-

Ferrand) a développé une recherche sur les effets des
micro-ondes de la téléphonie mobile sur le gène des plantes
 Exposition de plants de tomate à un rayonnement 900 MHz
durant 2 à 10 minutes de 5 V/m à 40 V/m
 Résultats de ces recherches ont fait l’objet de 3 publications
 Résultats : A 900 MHz, la stimulation électromagnétique
induit une réponse immédiate, rapide et forte mesurée par
de nombreux gènes de stress et ce de façon indépendante
de l’amplitude du signal

Etude métrologique du Pr Viel
 Une étude aux conclusions étonnantes

 184 personnes dotées d’un dosimètre en 2005 durant
24h à Besançon
 Permet d’établir une exposition à un champ global à
l’instant T et ne permet pas d’en extrapoler les
résultats aux riverains d’antennes relais
 Ne permet certainement pas d’établir un lien entre
exposition et éloignement
 Etude métrologique doit venir après des études en
labo
Un état des lieux de l'exposition
des riverains d'antennes relais
 Sur les 500 dernières mesures mises en ligne sur le
site de l’ANFR, trois constats :
 Les ondes radio et la télévision ne représentent qu’une
part marginale du champ global et sont nettement
inférieures à celles de la téléphonie mobile;
 Il n’existe pas de liens statiquement significatifs entre
distance et exposition
 Le champ moyen mesuré est faible mais il existe
quelques expositions fortes (44 mesures supérieures à
2 V/m dont une à 17 V/m à Lyon)

La téléphonie mobile est la source principale d’exposition dans
88.8% des cas (d’après l’analyse des 500 dernières mesures
mises en ligne par l’ANFR)

Détail des 500 dernières mesures de l’ANFR

Cartoradio.fr : Plus de 16000
mesures accessibles

Une cartographie référençant les
sites et mesures existants

Loi du 26 juillet 1996 de réglementation
des télécommunications
 Les dispositions de l'article L. 33-1 du code

des postes et télécommunications, en tant
qu'elles permettent l'établissement et
l'exploitation, par des opérateurs autres que
France Télécom, de réseaux ouverts au public,
en vue de la fourniture de tous services de
télécommunications autres que le service
téléphonique au public entre points fixes,
prennent effet à compter du 1er juillet 1996
Recommandation 1999/519/CE du
Conseil du 12 juillet 1999
 Relative à la limitation de l'exposition du public aux

champs électromagnétiques
 Repose sur les préconisations de l’ICNIRP
 Fixe des valeurs d’exposition en se référant aux seuls
effets thermiques
 N’a pas de valeur contraignante pour les Etats membres
 9 Etats membres au niveau national ou régional ont
adopté des normes de protection plus sévères » que
celles proposés par la Commission européenne en 1999

Rapport du PE sur les préoccupations
quant aux effets pour la santé des champs
électromagnétiques (2008/2211(INI))
 Adopté le 02 avril 2009 par 559 Pour, 22 Contre et 8 Abstentions

 Le Parlement européen, en adoptant le rapport 2008/2211(INI), invite
ainsi, tout d’abord, la Commission européenne à « procéder à la révision
des limites fixées pour les champs électromagnétiques (article 1) […] et
ce d’autant plus que certaines études ont révélé que de très faibles
rayonnements ont des effets très néfastes (article2) ».
 Au regard des liens parfois ténus unissant certains « experts » au monde
de la téléphonie mobile, le Parlement européen propose qu’une « mission
d’évaluation de l’intégrité scientifique soit menée afin de prévenir les
éventuels conflits d’intérêts ou même de fraudes susceptibles de se
produire dans un contexte de compétition pour les chercheurs (article 20)
» et « appelle la Commission internationale de protection contre les
rayonnements non ionisants et l’Organisation mondiale de la Santé
(OMS) à être plus transparentes et plus ouvertes au dialogue avec toutes
les parties concernées lorsqu’elles fixent des normes (article 22) ».

Les obligations des opérateurs en
matière de couverture
 Les premières autorisations GSM ont été attribuées en France à
SFR et à France Télécom par arrêté en date du 25 mars 1991
(RadioCom 2000, Bibop…)
 Selon les opérateurs, le déploiement du réseau de téléphonie
mobile aurait déjà coûté 33 milliards d’euros depuis 1990
 Obligation de couvrir 99% de la population en GSM et 3G sauf
pour Bouygues Telecom
 Le titulaire de la 4è licence devra couvrir 25% du territoire sous
deux ans
 Selon le Bulletin officiel du Minefi, les obligations légales qui
s’imposent aux opérateurs concernent la couverture à l’extérieur
des bâtiments

Décret du 03 mai 2002
 Le conseiller du Premier ministre, en charge de ce dossier est

devenu ultérieurement… Directeur général d’Orange France
 Signé par 9 ministres l’avant-veille du premier tour d’une élection
présidentielle (paru au JO le jour même des élections…)
 Transpose la recommandation européenne en fixant un seuil de
41 V/m pour le 900 MHz, 58 V/m pour le 1800 MHz et 61 V/m
pour le 2100 MHz
 Ne prend pas en compte la directive (2004/108/CE) sur la
comptabilité électromagnétique
 Un recours de Priartém en Conseil d’Etat a été rejeté

Un décret particulièrement laxiste

Les normes d’exposition :
Chaud devant !
 La France s’est contentée de reprendre une recommandation

européenne laxiste qui fixe l’exposition à 41 et 58 volts par
mètre. Cette recommandation ne protège pas les riverains des
effets dits athermiques sur lesquels porte aujourd’hui tout le débat
scientifique.
 Pire, ces normes sont en contradiction flagrante avec une
directive sur la comptabilité électromagnétique, transcrite en droit
français en 1992, qui fixe à 3 V/m le seuil de compatibilité
électromagnétique pour les équipements électroniques , dont les
équipements électro médicaux (pace maker, implant auditif), cette
valeur ayant été élevée en 2003 à 10 V/m pour ces derniers.

Seuils d’exposition dans le monde

Circulaire du 16 juillet 2001
 Dans un contexte de forte expansion, l'absence de concertation sur la

prise en compte de la protection de l’environnement a conduit parfois
à des incohérences dans les choix d'implantation. Ce constat vous
avait amené, conformément aux instructions contenues dans la
circulaire du 31 juillet 1998, à créer des instances de concertation
constituées de représentants des services déconcentrés de l'État,
des collectivités locales, des services locaux de l’ANFR et des
opérateurs de télécommunications concernés. Depuis, les
inquiétudes du public vis à vis d’éventuels effets sanitaires des
champs générés par les stations de base se sont accrues.
 Aussi, afin de prendre en compte ces préoccupations, ces instances
de concertation doivent être maintenues, mais leur domaine
d’intervention et leur composition doivent être élargis au
domaine sanitaire.

Les portables pour enfants

Les portables pour enfants

Portable pour enfant : Double-
discours ?

La première campagne de
sensibilisation… locale !

Conclusion du Grenelle de
l’environnement
 Engagement n°161 Rassembler les résultats

scientifiques sur les radiofréquences et la
santé, notamment en téléphonie mobile ;
étude de faisabilité d’une campagne de
mesure ; à l’instar de ce que font déjà d’autres
pays européens, déterminer la valeur limite
d’émission en matière de téléphonie ; intégrer
un chapitre « électromagnétisme » dans la loi
programme issue du Grenelle.

Projet de loi Grenelle 1 – Article 37
 L’État veillera à ce que les opérateurs de réseau

émettant des ondes électromagnétiques mettent en
place des dispositifs de surveillance de ces ondes
et transmettent les résultats de ces mesures à
l’Agence française de sécurité sanitaire de
l’environnement et du travail qui les rendra publics.
Une synthèse des études scientifiques relatives aux
effets des champs électromagnétiques sur la santé
sera présentée par le Gouvernement au Parlement
avant fin 2009.

 « 12° bis A un niveau élevé de protection de

l’environnement et de la santé de la population »
 « Les terminaux radioélectriques destinés à être

connectés à un réseau ouvert au public pour la
fourniture du service de téléphonie ne peuvent être
commercialisés sans un accessoire permettant de
limiter l'exposition de la tête aux émissions
radioélectriques lors des communications. »
 « Le résultat des mesures est transmis par les

organismes mentionnés à l’alinéa précédent à
l’Agence nationale des fréquences, qui en assure la
mise à disposition du public,
 « Lorsque la mesure est réalisée dans des locaux
privés, les personnes à l’origine de la demande, autres
que les exploitants de réseaux de communications
électroniques, peuvent s’opposer à leur mise à
disposition du public. »

 « Art. L. 5231-3. - Toute communication, quel qu’en soit le

moyen ou le support, ayant pour but direct ou indirect de
promouvoir la vente, la mise à disposition, l’utilisation ou
l’usage d’un téléphone mobile par des enfants de moins
de douze ans est interdite.
 « Art. L. 5231-4. - La distribution à titre onéreux ou gratuit

d'objets contenant un équipement radioélectrique dont
l’usage est spécifiquement dédié aux enfants de moins de
six ans peut être interdite par arrêté du ministre chargé de la
santé, afin de limiter l'exposition excessive des enfants. »

Point sur le Grenelle de la
téléphonie mobile
 Un processus passablement flou coordonné par la Ministre de la

Santé + Ecologie + Développement numérique
 Qui fait suite aux condamnations des opérateurs par la Justice à
démonter des antennes
 Associe plus de 35 acteurs répartis en 5 collèges
 Débute le 23 avril 2009 et dure un mois et demi
 Introduit par une Lettre de mission du Premier ministre dans
laquelle il indique que « l’hypothèse d’un risque ne peut être
retenue en l'état actuel des connaissances scientifiques
françaises».
 Conclusions peu audacieuses et très loin d’être à la hauteur des
enjeux et des débats

La charte parisienne sur la
téléphonie mobile
 Les chartes sont des réglementations locales venant

combler les carences étatiques. La charte a permis de :
 Créer une commission de concertation parisienne qui tente, en
présence des associations de trouver des solutions à la suite d’un
refus d’une mairie d’arrondissement
 Diffuser un plan de déploiement des antennes, disponibles dans
les Mairies d’arrondissement
 Généraliser des mesures de champs effectuées sur simple
demande
 Réduire les seuils à 2 volts par mètre en moyenne sur 24h, soit
4,62 V/m en pic. Si des riverains sont exposés à plus de 2 V/m,
modification de l’installation obligatoire.
Guide des bonnes pratiques
AMF/AFOM
 Chaque opérateur établit, sur la demande du maire, un état des
lieux indiquant l’emplacement de chaque antenne-relais
installée sur la commune
 Chaque opérateur établit, selon une périodicité et un calendrier
définis avec le maire, un schéma de déploiement prévisionnel
indiquant les nouveaux projets d'antennes-relais dans la
commune
 Les opérateurs s’engagent à réaliser un dossier
d’information pour l'installation, sur tout le territoire de la
commune, de toute nouvelle antenne-relais soumise ou non à une
autorisation prévue par le Code de l’urbanisme et/ou le Code de
l’environnement
 Pour chaque projet d'implantation, l’opérateur ou son représentant
dûment désigné s’engage à informer le maire de la date de
début des travaux quelques jours avant le lancement de ces
derniers Formation Téléphonie mobile -
Guide des bonnes pratiques
AMF/AFOM
 Les opérateurs s'engagent à respecter les normes fixées par

le décret du 3 mai 2002 relatif aux valeurs limites d'exposition du
public aux champs électromagnétiques pour les installations à
venir
 Toute personne (maire, préfet*, citoyen, bailleur…) peut adresser
une demande écrite aux opérateurs qui prennent en charge le
coût des mesures qui leur sont demandées et qu’ils font
réaliser
 Pour leurs nouvelles antennes-relais, les opérateurs s’engagent
vis-à-vis des maires à ne proposer la construction d’un
pylône qu’en dernier recours

Les procédures judicaires
 Condamnation de Bouygues Télécom le 04 février 2009 devant

la cour d’Appel de Versailles à démonter ses antennes à
Tassin la demi-lune. L’opérateur a fait appel auprès de la
Cour de Cassation
 Par décision du 05 Mars 2009 le juge des référés du TGI
d'Angers interdit à la société Orange France de procéder à
l'installation d'une antenne-relais dans le clocher d'une
église à Notre-Dame d'Allençon
 Le 16 février 2009, SFR a été condamné aux dépens pour
deux troubles anormaux de voisinage :
1) la crainte légitime des requérants d'une atteinte à leur santé
2) la présence visuelle négative d'un pylône de 20 m situé à
135 mètres de leur habitation

Copropriété et antennes relais : La
règle de l’unanimité confirmée
 Par arrête rendu le 7 avril 2005, la 23è

chambre de la Cour d’Appel de Paris a donné
raison à la thèse défendue par Priartém selon
laquelle l’installation d’une antenne relais dans
un immeuble relève de l’unanimité des
copropriétaires
 Cette unanimité est également requise en cas
de renouvellement du bail
Douze propositions destinées aux
élus locaux
 Rétablissement de la transparence
 Réunion de concertation préalable à toute
installation
 Mise en place d’une commission municipale
 Plan de déploiement des antennes relais
 Simulation de champ
 Elaboration et actualisation d’un cadastre
électromagnétique
Douze propositions destinées aux
élus locaux
 Mesures des champs électromagnétiques

 Réseau de pico-antennes/ sites macro ou micro
cellulaires
 Mesures visant à réduire le niveau d'exposition des
riverains réellement protecteur
 Réduction de la durée des baux
 Connexions Internet : opter pour les liaisons câblées
dans les établissements scolaires
 Campagne d'information sur les risques liés à l’usage,
et tout particulièrement à l’usage précoce, du portable

Les demandes des associations
 Un moratoire sur l’UMTS

 Refus des concentrations d’antennes sur un seul toit
 Une baisse de l’exposition des riverains à 0,6 V/m
 Des réunions de concertation ne se résumant pas à de
l’information publicitaire dispensée par les seuls
opérateurs
 La diffusion systématique des plans de déploiement
aux riverains concernés par une future installation
 Intégration paysagère systématique
 En cas de blocage, consultation des riverains dans un
rayon de 100 Formation
mètresTéléphonie
de l’antenne
mobile -
A fausses questions… vraies
réponses
 Question n°1 : L'efficacité des petites pastilles "para-ondes

est-elle prouvée ?
 Question n°2 : Les mesures effectuées par les bureaux de

contrôle pour le compte des opérateurs sont-elles
incontestables ?
 Question n°3 : Les opérateurs ont pris pour habitude

d'affirmer que les antennes relais n'étaient pas dangereuses
au regard de la faiblesse du champ électromagnétique
mesuré. Certains scientifiques affirment même que dans
cette configuration, il est inutile de mener des études. Ont-ils
raisons ?
A fausses questions… vraies
réponses
 Question n°4 : Les associations sont-elles responsables des

maux dont souffrent les riverains d'antennes relais ?
 Question n°5 : A suite de l'arrêt de la cour d'appel de

Versailles, les opérateurs ont affirmé que le démontage de
l'antenne allait entraîner une zone blanche préjudiciable à des
milliers d'utilisateurs de portable qui n'auraient plus accès à
leur réseau mobile. Est-ce sérieux ?

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Réglementer les antennes relais

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 Rapport DGS dit Zmirou en 2001

 Publié en Janvier 2001

 Dans cette même dernière phrase, il y a une contradiction

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 Publié en mars 2003 dit Zmirou 2

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 Publié en juin 2005

Etudes menées du 01/02/2000 eu 31/05/2004 sur fonds

 Des coupures de brins ADN apparaissent à seulement 1/40ème

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