Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
σ = N/S
ε = Δℓ/L
• La résistance mécanique d'un élément sollicité à la traction est
indépendant de la forme de la section et, pour une section
identique, la résistance mécanique est indépendante de la
longueur de l'élément.
• Compression simple
A l'inverse de la traction, le phénomène de compression simple
engendre un raccourcissement du solide. Une fois passé le
domaine élastique, le solide s'écrase ou se rompt.
La compression simple ne s'observe que sur des éléments courts,
dont la hauteur est inférieure à six fois la longueur. Au-delà de
ces proportions apparaissent des phénomènes d'instabilité
comme le flambement, traité plus loin.
La flexion
Une force s'applique selon une direction perpendiculaire à l'axe de
l'élément entraînant une déformation, la flèche. Les calculs de
vérification à la flexion sont déterminés à partir des caractéristiques
géométriques de l'élément : le moment d'inertie I et le module
d'inertie W.
• Condition de résistance à la charge : σ = M/W
avec M : moment de flexion
W : module d'inertie de flexion
• Condition de flèche : f = α PL³/EI
avec P : charge non pondérée
L : portée
E : module de Young
I : moment d'inertie du profil
α : coefficient dépendant des conditions d'appuis et de
chargement
Le cisaillement
Le cisaillement, aussi appelé effort tranchant, résulte de l'action
combinée de deux forces parallèles et de sens opposés qui se
caractérise par la propension au glissement relatif des éléments
considérés.
• Apparaissant simultanément avec la flexion simple, le
cisaillement est très élevé au droit des appuis et des assemblages.
La contrainte s'exprime par le rapport de l'effort tranchant par la
section sollicitée :
τ = T/S
En construction, seul l'acier possède une capacité de résistance au
cisaillement presque équivalente à sa résistance à la compression
et à la traction.
• La torsion
• Le phénomène de torsion naît souvent de la combinaison de
contraintes : compression, traction, flexion, et se traduit par la
rotation des sections les unes par rapport aux autres autour de
l'axe neutre.
Les calculs sont complexes et les dispositions constructives
délicates. De manière générale, la disposition pertinente des
assemblages d'une construction permet d'éviter les risques de
torsion accidentelle.
Le cas échéant, les profils creux offrent la meilleure réponse pour
ce type de sollicitations.
Le flambement
Évoqué plus haut, le phénomène d’instabilité dû au flambement est associé à
la sollicitation en compression. En effet, la résistance d’un solide soumis à une
compression simple dépend aussi de sa longueur. Sous une charge axiale, un
solide haut et de faible section a une propension à ployer sous l’action de cette
charge.
La formule définissant la charge axiale qui entraîne la ruine du poteau par
flambement est exprimée comme suit :
F = π² El / lf²
avec E : module de Young
I : moment d'inertie de la section
lf : longueur de flambement de la section
La longueur de flambement d’un élément dépend à la fois de sa
longueur mais aussi de la nature de ses liaisons avec le reste de la
structure.
• A : articulation aux deux extrémités lf=l
• B : encastrement aux deux extrémités
lf = l/2
• C : encastrement à une extrémité lf=2l
Dans le cas des constructions de type poteaux-poutres, le flambement
est un paramètre essenti
PRODUITS : QUELLES FORMES ?
Les H et les profils creux,
ronds ou carrés, sont les
produits sidérurgiques les
mieux adaptés pour réaliser un
poteau.
L’utilisation de poteaux de
type IPE ou PRS est toute fois
possible sous réserve de la
mise en place d’un maintien
contre le flambement exécuté
dans la direction de la plus
faible inertie.
Exemple de pied de poteau articulé platine d'extrémité et
plaque d'assise
1 - Poteau HEA
2 - Plancher RdC
3 - Platine d'extrémité
4 - Tige d'ancrage
5 - Plaque d'assise
1- Poteau HEA
2 - Plancher RdC
3 - Platine d'extrémité
4 - Tige d'ancrage fileté scellé dans le béton
5 - Cale
6- Il est possible d'aménager une cavité pour le coulage du béton
Articulation
C’est le type d’assemblage utilisé de préférence pour les
constructions courantes des bâtiments d’habitation.
Les poutres
Les IPE sont les produits sidérurgiques les plus couramment utilisés
pour former une poutre.
Il est aussi possible d’employer des profils de gamme HE A/B et UAP.
Portée des poutres
L’acier, grâce à ses performances, autorise des portées importantes
Des portées longues sont permises, couramment entre 12 et 15 mètres
et jusqu’à 20 en structure mixte. Les franchissements importants
conviennent aux équipements publics (salles de spectacle, halls,…) et
aux bâtiments d’activités (plateaux de bureaux, lieux d’exposition).
Mais la portée des poutres en acier peuvent aller jusqu’au
6
4
0
Modes d'assemblage
Réalisés par soudage,
boulonnage ou rivetage, les
assemblages utilisés
couramment en construction
métallique peuvent être
classés en deux grandes
familles :
• Les assemblages
mécaniques qui
transmettent les efforts par
contact mécanique.
• Les procédés de soudage
qui assurent la continuité du
métal aux joints.
En outre, selon les modes
de transmission des efforts,
les divers procédés
d’assemblage autorisent ou
non les déplacements.
Le soudage
Moyen d’assemblage
d’atelier, la soudure
consiste à faire fondre
les
surfaces de contact des
éléments à assembler,
avec ou sans l’apport de
métal.
Implantation de la poutre
sécurité incendie.
2
0
0
Les bâtiments à ossature métallique peuvent être réalisé par les
systèmes suivants :
• Travées triangulées
• Portiques
• Noyaux
• Panneaux massifs de contreventement
• Construction de type tubulaire (immeubles de grande hauteur)
CONTREVENTEMENT PAR
CORNIÈRES
CONTREVENTEMENT PAR TUBE ROND
LES PLANCHERS
Constitution
Le plancher est formé :
1
2 1 Nu intérieur du
parement extérieur
3
2 Nu intérieur du local
3 Position du poteau
(HEA 140)
4 Parement intérieur
4 (plaques de plâtre)
5 Parement extérieur
et finition
5
Façade en maçonnerie