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UNIVERSITÉ FERHAT

UNIVERSITÉ FERHAT ABBES


ABBES
FACULTÉ DES
FACULTÉ DES SCIENCES
SCIENCES DE
DE L’INGÉNIEUR
L’INGÉNIEUR
D’ ÉPARTEMENT
D’ ÉPARTEMENT D’ARCHITECTURE
D’ARCHITECTURE
SÉTIF
SÉTIF

Réalisé par: Encadré par :


ZAABOUB Nihed Mr: KAROUCHE .A
SLIMANI Tarek

Année universitaire : 2007 / 2008



• 1/ introduction : historique de l'acier
• 2/ les propriétés de l’acier
• 3/ les forces agissent sur les éléments de structure
• 4/ types de profilés
• 5/ les structures
• 6/ les enveloppes
• 7/ les parois
• 8/ systèmes constructif
• 9/ types de liaison
• 10/ les assemblages
• 12/ exemples
• 13/ conclusion

Aujourd’hui, la construction métallique est très
développée dans le domaine des bâtiments industriels et de
stockage. Les avantages et les possibilités de la technique
répondent à la demande des maîtres d’ouvrage en la matière.
En revanche, en France, les ossatures en acier sont très peu
présentes dans le domaine des bâtiments à usage résidentiel,
au sens large : habitation, foyer, hébergement. L’une des
causes expliquant ce phénomène est probablement une
méconnaissance du matériau et de ses capacités.

Combinaison de fer et de carbone, l’acier est un matériau


obtenu par transformation. Il peut être élaboré selon deux
filières. Ses principales utilisations sont le bâtiment et les
ouvrages d’art, les moyens de transport dont l’automobile, la
construction mécanique, la chaudronnerie, les emballages.


• L’histoire de l’acier a connu trois ages : age de la


fente, age de fer et age de l’acier.
• Seront pré senter comme suit :
• L’age de fente :
• Avant XIX, la fente provient de la fonderie, elle se
coule et se moule, utiliser pour renforcer ou pour
décorer .exp :l’église Saint-Sulpice : utiliser pour
l’agrafage de la pierre .le premier pont en fonte
conçus comme un arc en pierre ; en bois et
charpente en fonte.
• L’age de fer :
• Le fer est un matériau à la fois dur, plastique et
ductile ; il résiste ; il est façonnable ; fléchit et
se délatte. Prend la forme de barre, de plaque,
de tringle ou de fil .provient du catalogue des
métallurgiste : sélectionner, combiner.
• Assembler en fonction de profilé proposé par
l’industriel.
• Une combinaison de pièce laminées et forgées :
c’est la préfabrication.
• Utiliser pour résister au feu, couvrir des
espaces de plus en plus vaste et rigidifier, des
parois ou des charpentes, et engendre la
transparence.
• L’age de l’acier :
• Etait obtenus par la réduction du carbone
dans le fer de -1.8/, cassant, plus dur et plus
résistant au milieu du XIX sc.
• Il y avait des modifications dans les
procédés d’assemblage, technique de
laminage et les modèles de calcul, donc la
naissance des grandes portées et les
immeubles de grande hauteur.
Composition
Le fer est l’élément prédominant entrant dans sa composition.
Présent à hauteur de 2% maximum, le second élément
caractéristique est le carbone. Enfin, l’acier peut contenir aussi
d’autres éléments en faible quantité qui sont soit des impuretés
(soufre, phosphore), soit des introductions volontaires (silicium,
nickel, chrome, cuivre, manganèse…) ajustables en fonction des
qualités du produit recherché.

le produit doit présenter des caractéristiques physiques, chimiques et


mécaniques adaptées. Pour cela, il est possible de modifier :
- la teneur en carbone, évoluant entre 0,03% et 2% : moins il y a de
carbone, plus l’acier est plastique et malléable ; plus il y en a, plus
l’acier est dur et résistant ;
- les éléments ajoutés qui permettent d’obtenir des nuances variées,
donnant naissance à deux grandes catégories : les aciers d’usage
général et les aciers fins et spéciaux.
L’acier inoxydable par exemple est obtenu par l’addition de Fer (75%)
+ Carbone (traces) + Chrome (17%) + Nickel (8%).
Les aciers de construction utilisés pour ces produits
présentent des limites d'élasticité minimales variant
de 230 à 550 MPa (Nuances S230 à S550).
Les traitements des tôles d'acier peuvent être de
trois types :
- Galvanisation : conforme à la norme XP P 34-310
- Revêtement Zinc aluminium : conforme à la norme
XP P 36-324
- Pré laquage : conforme à la norme XP P 34-310
A partir d'éléments industrialisés ou fabriqués en atelier, la
démarche PRISM2 (Produits industriels et structure manufacturée)
se caractérise tout d'abord par un système poteaux-poutres offrant
de nombreux avantages.
Rappels des types de sollicitations
Les éléments de l'ossature assurent la reprise de l'ensemble des
charges qui agissent sur la construction. Pour chaque élément
constitutif, on procède à l'analyse de l'effort (nature et intensité)
qu'il doit supporter, depuis le haut vers le bas de la construction.
Il existe quatre sollicitations de base auxquelles un solide peut être
soumis.
• Effort normal
• L'effort normal regroupe les efforts de traction et de
compression et désigne une sollicitation pour laquelle les forces
extérieures appliquées au solide sont deux à deux égales et
opposées.
La direction de ces efforts est la fibre moyenne des éléments,
droite symbolique passant par le centre de gravité de toutes les
sections perpendiculaires à l'axe de cet élément (sections
droites).
En construction métallique, et plus généralement dans le cas
d'application de bâtiments de logements, les éléments de la
structure, tels que les barres et les poteaux, soumis à ce type de
sollicitations ont des formes droites et oblongues.
Notion de contrainte
En application des lois d’équilibre et de la théorie de la résistance
des matériaux, une force ponctuelle N, à laquelle est soumise un
élément et agissant perpendiculairement à sa section droite, est
équivalente à la somme des forces élémentaires réparties sur la
section S sur laquelle elle s’applique, transformant cette force
ponctuelle en pression uniforme appelée contrainte.
N = σ.S
Une phase importante du calcul des structures consiste à maintenir cette contrainte inférieure à une valeur
donnée, appelée contrainte admissible (σA). L'effort transmis conservant la même intensité sur toute la
longueur de l'élément, la valeur de la contrainte est donc inversement proportionnelle à la sectionσt ≤ σa
soit N/S ≤ σa
Traction
Ici, seul un effort normal s'applique sur le solide. Le moment de
flexion et l'effort tranchant sont nuls.
Soumise à un effort de traction, une barre de longueur L et de section
constante S s'allonge d'une longueur l. Le rapport l/L, désignépar ε, est
appelé allongement relatif. Par la loi de Hooke, on montre que ε est
proportionnel à la contrainte σ.                                          

σ = N/S
ε = Δℓ/L
• La résistance mécanique d'un élément sollicité à la traction est
indépendant de la forme de la section et, pour une section
identique, la résistance mécanique est indépendante de la
longueur de l'élément.
• Compression simple
A l'inverse de la traction, le phénomène de compression simple
engendre un raccourcissement du solide. Une fois passé le
domaine élastique, le solide s'écrase ou se rompt.
La compression simple ne s'observe que sur des éléments courts,
dont la hauteur est inférieure à six fois la longueur. Au-delà de
ces proportions apparaissent des phénomènes d'instabilité
comme le flambement, traité plus loin.
La flexion
Une force s'applique selon une direction perpendiculaire à l'axe de
l'élément entraînant une déformation, la flèche. Les calculs de
vérification à la flexion sont déterminés à partir des caractéristiques
géométriques de l'élément : le moment d'inertie I et le module
d'inertie W.                                          
 
• Condition de résistance à la charge : σ = M/W
avec  M : moment de flexion
        W : module d'inertie de flexion
• Condition de flèche : f = α PL³/EI
avec  P : charge non pondérée
         L : portée
         E : module de Young
         I : moment d'inertie du profil
        α : coefficient dépendant des conditions d'appuis et de
chargement
Le cisaillement
Le cisaillement, aussi appelé effort tranchant, résulte de l'action
combinée de deux forces parallèles et de sens opposés qui se
caractérise par la propension au glissement relatif des éléments
considérés.                                
• Apparaissant simultanément avec la flexion simple, le
cisaillement est très élevé au droit des appuis et des assemblages.
La contrainte s'exprime par le rapport de l'effort tranchant par la
section sollicitée :
τ = T/S
En construction, seul l'acier possède une capacité de résistance au
cisaillement presque équivalente à sa résistance à la compression
et à la traction.
• La torsion
• Le phénomène de torsion naît souvent de la combinaison de
contraintes : compression, traction, flexion, et se traduit par la
rotation des sections les unes par rapport aux autres autour de
l'axe neutre.
Les calculs sont complexes et les dispositions constructives
délicates. De manière générale, la disposition pertinente des
assemblages d'une construction permet d'éviter les risques de
torsion accidentelle.
Le cas échéant, les profils creux offrent la meilleure réponse pour
ce type de sollicitations.
Le flambement
Évoqué plus haut, le phénomène d’instabilité dû au flambement est associé à
la sollicitation en compression. En effet, la résistance d’un solide soumis à une
compression simple dépend aussi de sa longueur. Sous une charge axiale, un
solide haut et de faible section a une propension à ployer sous l’action de cette
charge.
La formule définissant la charge axiale qui entraîne la ruine du poteau par
flambement est exprimée comme suit :
F = π² El / lf²
avec E : module de Young
I : moment d'inertie de la section
lf : longueur de flambement de la section
La longueur de flambement d’un élément dépend à la fois de sa
longueur mais aussi de la nature de ses liaisons avec le reste de la
structure.
• A : articulation aux deux extrémités lf=l
• B : encastrement aux deux extrémités
lf = l/2
• C : encastrement à une extrémité lf=2l
Dans le cas des constructions de type poteaux-poutres, le flambement
est un paramètre essenti
PRODUITS : QUELLES FORMES ?

Les H et les profils creux,
ronds ou carrés, sont les
produits sidérurgiques les
mieux adaptés pour réaliser un
poteau.

L’utilisation de poteaux de
type IPE ou PRS est toute fois
possible sous réserve de la
mise en place d’un maintien
contre le flambement exécuté
dans la direction de la plus
faible inertie.

Exemple de pied de poteau articulé platine d'extrémité et
plaque d'assise

                                                                                                        
                                                                            
 

1 - Poteau HEA
2 - Plancher RdC
3 - Platine d'extrémité
4 - Tige d'ancrage
5 - Plaque d'assise

1- Poteau HEA
2 - Plancher RdC
3 - Platine d'extrémité
4 - Tige d'ancrage fileté scellé dans le béton
5 - Cale
6- Il est possible d'aménager une cavité pour le coulage du béton
Articulation
C’est le type d’assemblage utilisé de préférence pour les
constructions courantes des bâtiments d’habitation.
Les poutres
Les IPE sont les produits sidérurgiques les plus couramment utilisés
pour former une poutre.
Il est aussi possible d’employer des profils de gamme HE A/B et UAP.
Portée des poutres
L’acier, grâce à ses performances, autorise des portées importantes
Des portées longues sont permises, couramment entre 12 et 15 mètres
et jusqu’à 20 en structure mixte. Les franchissements importants
conviennent aux équipements publics (salles de spectacle, halls,…) et
aux bâtiments d’activités (plateaux de bureaux, lieux d’exposition).
Mais la portée des poutres en acier peuvent aller jusqu’au
6
4 
0
Modes d'assemblage
Réalisés par soudage,
boulonnage ou rivetage, les
assemblages utilisés
couramment en construction
métallique peuvent être
classés en deux grandes
familles :
• Les assemblages
mécaniques qui
transmettent les efforts par
contact mécanique.
• Les procédés de soudage
qui assurent la continuité du
métal aux joints.
En outre, selon les modes
de transmission des efforts,
les divers procédés
d’assemblage autorisent ou
non les déplacements.
Le soudage
Moyen d’assemblage
d’atelier, la soudure
consiste à faire fondre
les
surfaces de contact des
éléments à assembler,
avec ou sans l’apport de
métal.
  



Implantation de la poutre

Deux implantations sont possibles.


La poutre est positionnée sous la dalle.
La poutre apparente doit être habillée pour la

sécurité incendie.

La poutre est incorporée dans la dalle.


40 à 50 mm mini au-dessus de la poutre sont
nécessaires pour l’enrobage des aciers.
       Les tolérances de construction:
étant différentes entre les matériaux, un écart de 3 à
5 cm est maintenu entre la face supérieure des
fondations et la face inférieure de la plaque d’assise.
Au cours du montage, le poteau est posé sur des
cales et des coins permettant de régler
ultérieurement sa position. Après ce réglage, un
béton de qualité est coulé dans l’intervalle et les cales
sont retirées dès sa prise.
• Jonction de poteaux
Dans une construction multi-étagée, les poteaux sont
réalisés en plusieurs tronçons. Le joint de poteaux
désigne l’assemblage reliant bout à bout deux
tronçons.
Joint de poteaux par platine d'extrémité
Le joint peut être disposé à une vingtaine de
centimètres au-dessus du niveau brut de la dalle afin
d’en améliorer son accessibilité et le confort de
travail sur le chantier.
L
Approche dimensionnelle
/ Le recours à des produits longs à âmes pleines permet d’effectuer un
dimensionnement rapide pour l’avant-projet. Selon la destination de
f la poutre au sein de l’ouvrage, une approche approximative peut être
donnée par le rapport de la portée à la hauteur de l’élément.
=

2
0
0
Les bâtiments à ossature métallique peuvent être réalisé par les
systèmes suivants :
• Travées triangulées
• Portiques
• Noyaux
• Panneaux massifs de contreventement
• Construction de type tubulaire (immeubles de grande hauteur)
 

Le système de contreventement de l’ossature agit contre les sollicitations


horizontales et plus particulièrement les efforts dus au vent, assurant la
stabilité latérale du bâtiment.


Types de palées triangulées :


1 – diagonale simple
2 – croix de St-André
3 – en losange
4 – tracé en A
5 – tracé en V
CONTREVENTEMENT PAR UN FER
PLAT SUR GOUSSET

CONTREVENTEMENT PAR
CORNIÈRES
CONTREVENTEMENT PAR TUBE ROND
LES PLANCHERS

Constitution
Le plancher est formé :

d’une tôle en acier

- d’une dalle béton,

d’aciers complémentaires : treillis soudé et aciers ronds à haute adhérence ;

d'un revêtement de sol souple ou dur.


Principe de toiture avec revêtement d'étanchéité

1 Isolant support 4 Tôle d'acier nervurée


2 Étanchéité 5 Ossature
3 Fixation sur Isolant 6 Fixation sur ossature

CONSTRUCTION EN ACIER
Zénith, Rouen, Parc des expositions, 2001
PAROI COMPOSÉE

1
 
2 1 Nu intérieur du
parement extérieur
3
2 Nu intérieur du local
3 Position du poteau
(HEA 140)
4 Parement intérieur
4    (plaques de plâtre)
5 Parement extérieur
et finition

5
Façade en maçonnerie

1 Nu intérieur du parement extérieur


2 Nu intérieur du local
3 Pare vapeur
4 Plinthe finition
5 Revêtement de sol
6 Dalle béton
7 Prédalle
8 Rail support de plaques
9 Plaques de plâtre cartonnées
10 Poutre de rive UPN ou
     arrêt de coulée (tôle)
11 Isolant semi-rigide assurant
     la rupture du pont thermique
12 Enduit monocouche de finition
13 Parement extérieur e=20
     maçonnerie / blocs béton
14 Position du poteau type HEA
Façade : lisses

1 Nu intérieur du parement extérieur


2 Nu intérieur du local
3 Pare vapeur
4 Plinthe finition
5 Revêtement de sol
6 Dalle béton
7 Prédalle
8 Plaque de plâtre BA23
9 Rail support de plaques
10 Pare pluie
11 Lisse horizontale support de
     bardage
12 Poutre de rive UPN ou
     arrêt de coulée (tôle)
13 Isolant assurant la rupture de
     pont thermique (pose en nez de
     plancher assuré par lot bardage)
14 Parement extérieur de finition
     bardage métal
15 Position du poteau
Façade : plateaux

1 Nu intérieur du parement extérieur


2 Nu intérieur du local
3 Joint d’étanchéité à l’air
4 Dalle béton
5 Prédalle
6 Rail support de plaques
7 Joint coupe feu
8 Plaques de plâtre cartonnées
10 Film pare-pluie/pare-air
11 Lisse horizontale
     support de plateau
12 Poutre de rive UPN ou arrêt
     de coulée (tôle)
13 Isolant semi-rigide assurant
     la rupture de pont thermique
     (à la charge du lot bardage)
14 Plateau métallique
     support de parement
15 Parement extérieur de finition
     terre cuite ou bardage
15 Position du poteau
UNE HISTOIRE D’UN OUVRAGE D’EXCEPTION

Des premières ébauches de tracés réalisées en 1987 à la fin du chantier en


décembre 2004, dix-sept années d’études et de travaux auront été
nécessaires pour que le chaînon manquant de l’A75 voie le jour. Le viaduc
de Millau, que certains n’hésitent pas à appeler le pont du Gard du XXIe
siècle, constitue l’aboutissement d’une multitude d’étapes. Pour chacune
d’elle, rigueur, précision et professionnalisme ont été les maîtres mots.
Autant de conditions indispensables pour faire entrer cet ouvrage
d’exception dans le livre des records.
20 MOIS POUR ASSEMBLER 36000 TONNES D’ACIER

Le tablier d’acier du viaduc de Millau se


compose de 173 caissons centraux,
véritable colonne vertébrale de
l’ouvrage, sur lesquels ont été soudés les
platelages latéraux et les caissons de
rive. Sa largeur totale est de 32 m. Les
caissons centraux possèdent une section
de 4 m et une longueur de 15 à 22m pour
un poids unitaire de 90 t. La masse totale
du tablier avoisine 36000 t.

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