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Retrait de la nationalité

marocaine

Demander par: Mr FAIZ AHMED

Réaliser par : NACHET MERYEM


EL OUHABI HICHAM
Plan de l’exposé

I. Introduction
II.La perte de la nationalité.
III.La perte de nationalité à titre de sanction
IV.Conclusion
Introduction

La nationalité estC’est
un quoi
lien lajuridique et politique unissant une personne à un
nationalité?
État déterminé. Ce lien, encore appelé allégeance, se manifeste par des
devoirs de l'individu envers l'État (obligations militaires, loyalisme...) et, en
sens inverse, par la protection diplomatique que l'État exerce sur lui.
L'appartenance du national à la population constitutive de l'État le fait
accéder à un certain statut privilégié notamment à la jouissance des droits
politiques, dont sont par principe exclus les étrangers

la nationalité se définie comme l’appartenance


En sens sociologique(culturelle)
d’un individue à un groupe social, il y a un lien
sentimental et effectif base sur la race, la religion, la
langue, c’est la nationalité de fait.

La nationalité est le lien d'appartenance juridique à une 


En sens sociologique(culturelle)
nation déterminée, que ce soit pour une personne physique ou
pour une personne morale (entreprises, associations, navires,
etc.). La nationalité confère des devoirs et des droits politiques,
civiques et professionnels.
La perte de la nationalité.
Il existe quatre sortes de cas de perte de la nationalité qu’on examinera séparément car ils
sont soumis à des règles différentes.
1) Possession d’une nationalité étrangère
2) Mariage d’une marocaine avec un étranger
3) Emploi dans un service public étranger
4) Répudiation par le mineur qui a été naturalisé en même temps que son auteur

1) Possession d’une nationalité étrangère


a) Conditions de la perte de la nationalité (art. 19, 1° et 2°)
1 er cas : La nationalité étrangère est une nationalité acquise (art.19-1°)
2 -ème cas : La nationalité étrangère est une nationalité d’origine. (Art. 19-2°)
b) Effets de la perte de la nationalité :

Date d’effet de la perte. C’est à compter du jour de la publication du décret qui l’y a autorisé (art.
20-1°).
Effet collectif : Cette perte s’étend aux enfants mineurs non mariés de l’intéressé lorsqu’ils
demeurent avec lui. L’effet collectif se produit de plein droit sans que le décret d’autorisation puisse
le prévoir expressément, sans distinguer si ces enfants possèdent ou non une autre nationalité.
Possible création d’apatrides
La perte de la nationalité.
2) Mariage d’une marocaine avec un étranger
Conditions de la perte de la nationalité (art. 19, 3°)
a) Validité du mariage : Il faut que le mariage soit valable au regard du statut personnel de la femme
(une marocaine musulmane ne peut épouser qu’un musulman), au regard de la loi du mari car en
effet la femme ne peut perdre sa nationalité marocaine que si elle acquiert la nationalité de son
mari.
b) Acquisition de la nationalité du mari : Il ne faut pas que la perte de la nationalité marocaine puisse
rendre la femme apatride.
c) Volonté de l’intéressé : La femme devra faire une demande dans les formes des art.25 et suivants
avant la célébration du mariage afin d’être autorisée à renoncer à sa nationalité marocaine. Ou
conserver les deux nationalités à moins que la loi du mari exige la perte de la nationalité d’origine.

Effets de la perte de la nationalité :

a) La nationalité marocaine est perdue à compter de la conclusion du mariage (art.20-2°) c.-à-d. l’échange
des consentements.
b) Absence d’effet collectif : La perte de la nationalité marocaine ne s’étend pas aux enfants que la femme
aurait eus avant son mariage.
La perte de la nationalité.
3) Emploi dans un service public étranger
Conditions de la perte de la nationalité
a) Il faut que l’intéressé occupe un emploi dans un service public d’un état étranger ou dans une armée
étrangère à l’exclusion de ceux des organismes internationaux comme l’ONU ou l’UNESCO.
b) Il faut une injonction sous forme d’un décret du gouvernement marocain d’avoir à résigner cet emploi.
c) Par l’effet de l’injonction, l’intéressé doit soit résigner son emploi ou perdre sa nationalité marocaine. Il
dispose d’un délai de 6mois à compter de la signification. La perte de la nationalité suppose que le
délai expire sans qu’il ait résigné son emploi ; mais cela ne suffit pas.

Effets de la perte de la nationalité :

a) Date d’effet de la perte (art.20-4°). La nationalité est perdue à compter de la publication du décret
déclarant cette perte. Si le décret est rapporté par la suite, l’intéressé doit être considéré comme n’ayant
jamais perdu la nationalité marocaine.
b) Effet collectif (art.21-2°). La perte de la nationalité peut être étendue aux enfants mineurs de
l’intéressé, à condition qu’ils ne soient pas mariés et qu’ils demeurent avec lui.
 
La perte de la nationalité.
4) Répudiation par le mineur naturalisé en même temps que son auteur
Conditions de la perte de la nationalité
a) relatives à l’origine de la nationalité .
a)Il faut avoir acquis la nationalité par l’effet collectif de la naturalisation (à l’exclusion de la
réintégration)
b)Avoir été âgé de plus de 16ans à la date de la naturalisation .
b) relatives à la répudiation
La loi n’exige pas que l’auteur de la répudiation possède une autre nationalité. Ceci pourra
aboutir à une apatridie si l’intéressé perd sa nationalité d’origine.
La loi ne prévoit aucune loi de représentation ou d’habilitation. Vu qu’il est proche de sa
majorité, il est normal qu’il puisse agir seul.
La répudiation se fait par une déclaration adressée au ministre de la justice sous les formes des
art.25 et suivants.
Effets de la perte de la nationalité :
a) Date d’effet de la perte. La nationalité est perdue à compter du jour où la déclaration de répudiation
a pris date. Si la déclaration est reconnue irrecevable, l’intéressé doit être considéré comme n’ayant
jamais perdu la nationalité.
b) Effet collectif (art.21). La perte de la nationalité par la répudiation s’étend de plein droit aux enfants
mineurs, non-mariés et qui demeurent effectivement avec l’intéressé.
La perte de nationalité à titre de
sanction :
La déchéance est imposée à l’intéressé comme une sanction des actes manifestant chez lui un défaut de
loyalisme ou perversité criminelle c’est une mesure détestable contre le droit naturel et les déclarations
de droit de l’homme d’où son caractère exceptionnel. La déchéance ne peut avoir application que dans
des cas très limités, résumés dans l’art 22 du code de nationalité et que nous pouvons les classer sous
deux catégories :

Les cas de condamnations pénales :

Les défauts de loyalisme font objet de condamnation nous pouvons constater cela dans trois
hypothèses :
a) La condamnation pour attentat ou offense contre le souverain ou les membres de sa
famille, quelques soit la peine prononcée
b) Condamnation pour crimes ou délits contre la sûreté intérieure ou extérieure de l’Etat
quelques soit la peine prononcée comme a prévu le code pénal marocain dans ses articles
163 et suivants.
c)Condamnation pour acte constituant une infraction de terrorisme.
La déchéance demeure possible même si l’intéressé bénéficie d’une grâce ou d’une liberté
conditionnelle vu que la condamnation ne s’efface pas par contre s’il y a eu lieu d’amnistie ou
réhabilitation la déchéance tombe sauf si c’est une condamnation pour actes incompatibles avec la
qualité du marocain ce qui rentre dans la deuxième catégorie qui est :

 
La perte de nationalité à titre de
sanction :
Les cas en dehors de condamnation : attitudes antinationales

La personne qui s’est soustraite de ses obligations militaires ; l’obligation militaire est instaurée pour
assurer défense de la Patrie et participer au développement du Pays et toute insoumission serait punit
pénalement. Or il existe des exemptions, des dispenses et des sursis, qui peuvent être accordés
suivant l'un des motifs suivants :
 Inaptitude physique.
 Charges de famille.
 Poursuite d’études.
Conclusion

Le marocain a effectivement la possibilité de renoncer librement à sa nationalité, à condition d’y être


autorisé, Bien qu’au niveau de la pratique, le Sultan ne prenait pas la décision de relever un marocain de
son allégeance, alors qu’il en avait pourtant le pouvoir sur le plan théorique sachant qu’à l’époque cela ne
nécessitait aucune condition. Par contre, sous le régime nouveau, l’autorisation d’abandonner sa
nationalité n’est accordée que dans certains cas et suivants certaines conditions qu’on a déjà cité.La
perte de la nationalité donc s’applique à tous les nationaux sans distinction aucune alors que la
déchéance n’est applicable qu’à ceux qui ont acquis la nationalité, sont donc exclus les marocains
d’origine.

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