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FINAL Target Revaluation After Failed Takeover Attempts Cash Vs Stock 2
FINAL Target Revaluation After Failed Takeover Attempts Cash Vs Stock 2
• Il n’existe aucune différence entre les cibles en espèce et en actions, que ce soit en ce qui
concerne le timing ou la valeur des offres futures.
• Aucune preuve que les futures activités de prise de contrôle ou les changements opérationnels
expliquent les différences de réévaluation.
• Les cibles des soumissions rejetées sont plus susceptibles de recevoir des offres publiques
d’achat futures que des entreprises de contrôle appariées jusqu’à huit ans après la défaillance.
Les Motivations 4
MOTIVATIONS
• L’étude essaie d’identifier et de quantifier la pertinence économique des différents canaux
dans le contexte de tentatives d’acquisition infructueuses.
• Explication de la différence des RAC entre les OPA financées en espèce et celles
financées en actions.
Dodd et Ruback (1977) étudies la réaction des marchés boursiers au dans les 12 mois précédent l’OPA les
OPA et leurs impacts sur les rendements des actionnaires de l’initiatrice ont des RAC
actionnaires de l’initiatrice et de la cible. significatifs.
Au cours du mois de l’offre seuls les
soumissionnaires retenues obtiennent des
RAC positifs significatifs.
Dodd (1980) analyse la réaction quotidienne du marché à il a comparé les réévaluations des entreprises
l'annonce et à l'acceptation ou au rejet cibles qui ont rejetée l'offre et celles qui ne
ultérieur des propositions de fusion. l'ont pas fait. Il constate que seules les
entreprises cibles dont la direction s'est
opposée à l'offre sont positivement
réévaluées.
Description de la base de données et Méthodes 6
L’étude exploite des données détaillées sur les offres publiques d'achat qui n'ont pas
abouti entre 1980 et 2008.
Les données sont collectées de la base de données sur les fusions et acquisitions de la
Securities Data Company (SDC), et sont fusionnées avec les données boursières et
comptables du Center for Research in Security Prize (CRSP) et Compustat.
Caractéristiques de l’échantillon 7
Les auteurs exigent une date d'annonce valide et une date de fin ou d'échec valide dans les
cinq à 250 jours de négociation après l'annonce.
Les cibles dont moins de 50% étaient cotées en bourse avant l'offre publique d'achat sont
écartées de l’échantillon.
Les données cibles du marché boursier doivent être disponibles 25 jours avant l'annonce
jusqu'à 25 jours après l'échec.
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Premièrement, l’élimination les rachats par emprunt (LBO), notamment les rachats par
la direction cible. Cela réduit l’échantillon à 809 offres.
Deuxièmement, le fait d’exclure d'autres facteurs qui sont corrélés avec le choix des
liquidités par rapport aux actions fera réduire l’ échantillon à 675 transactions.
Troisièmement, il faut tenir compte du fait que seuls les acquéreurs publics ont un
choix significatif entre le financement au comptant et le financement d'actions.
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Variables explicatives
La prime de l'offre Normalisée par la capitalisation boursière de la cible à un mois avant l'annonce de l'offre.
Variables indicatrices Indiquant si l'offre était hostile ou une offre publique d'achat.
1. Réévaluation:
L’étude évalue les différences en réévaluation des cibles suite à l’échec
d’un offre, selon leur moyen d’échange (mode de paiement)
2. Source de la réevalution:
- Offres subséquentes vs Nouvelles politiques opérationnelles
Analyse empirique 14
1. Analyse des différences dans la réévaluation
On calcule les rendements cumulatifs anormaux (CAR) des cibles pour lesquelles le moyen
d’échange est purement en espèces ou en actions (pure cash; pure stock)
On utilise les données brutes 25 jours avant l’annonce de l’offre jusqu’à 25 jours après son échec
Échantillon consiste de 81 pure cash et 102 offres pure stock
Analyse empirique 15
1. Analyse des différences dans la réévaluation
Échantillon d’opération de
F&A qui ont échouées entre Du côté des firmes initiatrices, l’avantage est également
1980 et 2008
pour les offre en cash avec une perte de la valeur
significative de -15% enregistrée après l’échec des
opérations financées en titres, contrairement aux offres
en cash dont les gains restent peu significatifs.
81 payées par cash 102 par actions • Il y’a une différence dans la réévaluation des cibles
après une offre manquée.
• Cette différence n’est pas expliqué par une activité
accrue de prise de contrôle.
• Cette différence n’est également pas expliquée par
les cibles payées par cash
Le cours des cibles pour une amélioration opérationnelle.
lesquels des titres sont offerts
voient leur cours boursiers
revient au niveau pré-
augmenter en moyenne de 15%
acquisition après l’échec de
après l'échec de la transaction
l’opération
CRITIQUES & 22
AVENUES DE RECHERCHES
Critiques:
1. La tendance sur le marché des actions a un impact sur les rentabilités anormales lors de l’annonce d’une acquisition.
2. La fiscalité et les lois applicables sont également des élément qui sont supposés avoir un impact sur le choix de la méthode
de paiement. En effet, les offres en cash sont considérées comme imposables immédiatement pour les actionnaire de la cible,
alors que les offres en actions sont généralement non imposables jusqu’au moment où les titres reçus sont vendus. De ce fait,
une offre en cash nécessitera le paiement d’une prime plus élevée afin de compenser l’imposition immédiate.
3. Les performances passées de l’entreprise peuvent également influencer le choix de la méthode de paiement. Si la. Société
cible réalise de mauvaise performances, cela signifie qu’elle est gérée de façon inefficace. Dans ce cas, l’utilisation de cash
est probable afin de supprimer la direction de la société et de la remplacer par une direction plus performante. Au contraire,
lorsque la société initiatrice a réalisé de bonnes performances dans le passé, l’utilisation d’actions devient meilleur marché et
peut s’avérer attrayante pour les actionnaires de la société cible.
4. Un certain nombre de variables spécifiques influence le choix de paiement: la distance géographique, la distance
culturelle, ainsi que la distance économique entre le pays d’origine de la société initiatrice et celui de la cible, influencent
ce choix de telle sorte qu’une distance plus importante augmente la probabilité d’un financement en cash, et qu’un
investisseur préfère détenir des actions d’une société qui est proche de lui géographiquement et culturellement.
CRITIQUES & 23
AVENUES DE RECHERCHES
Avenues de recherches:
Des recherches futures pourraient opérationnaliser d’autres variables de nature macro-
économique voire même des variables qualitatives pour affiner la capacité prédictive des
modèles utilisés.
Par exemple étudier l’impact de chaque variable sur la performance post-acquisition, ou encore
affiner l’analyse en sous divisant l’échantillon afin d ’étudier l’impact de ces variables sur la
performance post-F&A pour les entreprises ayant les mêmes origines et œuvrant dans le même
secteur ou ayant des origines différentes (transnationales) et œuvrant dans le même secteur. Des
variables telles que le taux de change des monnaies entre les pays d’origine de la société
initiatrice et celui de la société cible, le niveaux des taux d’intérêts en vigueur dans ces deux
pays… pourraient en effet avoir un impact sur la décision du paiement.
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Question ?