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LOGIQUE COMBINATOIRE

SYSTEMES DE NUMERATION
Introduction

 L’information peut se présenter sous plusieurs formes, elle est


soit:

1. Analogique

2. Logique

3. Numérique
Numération et codage

 La forme Analogique : dans ce cas l’information est considérée


comme une fonction continue dans le temps selon une loi
mathématique ou un phénomène physique quelconque
(température, luminosité, effort...)
=> Ou dans ce cas l’exemple de variation du tension par rapport au
temps.
Numération et codage

 La forme Logique :
dans ce cas l’information ne peut prendre que des états stables dits
logiques et symbolisés par deux chiffres (ou symboles) : 0 (absence
d’information) et 1(présence de l’information).

Remarque :
 Cette représentation de l’information n’est pas une fonction

continue du temps car à un instant t donné on peut avoir les


deux états. On dit aussi que l’information est TOR (Tout Ou
Rien).
Numération et codage


La forme Numérique : il arrive que l’information nécessite d’être
représentée d’une façon plus précise et dans ce cas elle est
traduite sous cette forme dont la représentation est une suite
binaire.
Remarque:
Les signaux numériques sont également des signaux logiques
mais ils représentent des valeurs numériques, Ils sont le plus
souvent transmis en série entre deux équipements.
Numération et codage

 Alors Habituellement, on utilise le système décimal pour représenter les


nombres, mais il est possible d’utiliser d’autres systèmes de numération.
Nous nous intéressons dans ce chapitre aux systèmes de numération
fréquemment rencontrés en technologie numérique. Il s'agit des
systèmes binaire, octal, décimal et hexadécimal.
alors , Avant de décrire ces systèmes, nous allons définir la notion de
base d'un système de numération ainsi que le principe d’écriture d’un
nombre dans un système de numération de base b quelconque.
Numération et codage
 On a l’habitude de représenter les nombres en base décimale ou
base 10.
 Ce système est donc composer de 10 symboles (ou chiffres ou digits :
0, 1, 2, 3...9) permettant de coder tous les nombres à partir des
puissances de 10.
 Par exemple, on peut décomposer le nombre 2542,24 :

2542,24(10) = 2.103 + 5.102 + 4.101 + 2.100 + 2.10 -1 + 4.10 -2

Base

 La position respective des chiffres représente leur poids (unité,


dizaine, millier,...) et l’association de chiffres est appelé nombre. Dans
le cas d’un nombre codé en base 10, on parle de nombre décimal.
Numération et codage

 On a alors toutes sortes de bases utilisées:


 système binaire : b = 2, composé de 2 symboles : {0,1}
 système décimal : b = 10, composé de 10 symboles :

{0,1,2,3,4,5,6,7,8,9}
 système hexadécimal : b = 16, composé de 16 symboles :

{0,1,2,3,4,5,6,7,8,9,A,B,C,D,E,F}
 Par exemple, on peut écrire le même nombre dans les 3 bases citées :
 92
(10) = 9.10 + 2.10
1 0

 1011100(2) = 1.26 + 0.25 + 1.24 + 1.23 + 1.22 + 0.21 + 0.20


= 64 + 0 + 16 + 8 + 4 + 0 + 0 = 92 (10)

 5C(16) = 5.161 + 12.160 = 92(10)


Numération et codage – Code Binaire
 Les systèmes qui traitent l’information sont quasiment tous des systèmes
numériques. Par conséquent l’information numérique est une suite
binaire (base 2) de 0 et de 1 associés à la présence ou l’absence d’une
grandeur physique.
 Le code binaire est composé de deux symboles {0,1} qui sont aussi
appelés « états logiques ou binaires» en électronique numérique
(présence ou absence de tension).
 Un état est appelé BIT (contraction de BInary digiT) et peut donc prendre
deux valeurs distinctes : 0 ou 1.
 Un ensemble de BIT représentera donc un nombre binaire comme par
exemple :

1011100(2) = 1.26 + 0.25 + 1.24 + 1.23 + 1.22 + 0.21 + 0.20= 92(10)

 Les puissances de 2 successives représentent le poids binaire. On


distingue alors deux BIT particuliers :

MSB (Most Significant BIT) : le BIT de poids le plus fort : 1011100(2)

LSB (Least Significant BIT) : le BIT de poids le plus faible : 1011100(2)
 Un ensemble de plusieurs bits est appelé mot
 Un ensemble de 8 bits est un mot de 8 bits appelé octet
Numération et codage – Changements de bases
 Pour passer d’un nombre décimal à un nombre exprimé
dans une autre base, on utilise la méthode des divisions
successives.
 On divise alors le nombre décimal N(10) par la base
B(binaire, base 2). Le reste de la division est un digit du
résultat
Nombre en 92 2 Base
base décimale
46 2
0 23 2
Rest 0 11 2
e
1 5 2
Bit de poids faible Sens de 1 2 2
lecture du 1 1 2
résultat
(1011100) 0 0
1
Bit de poids fort
Numération et codage – Changements de bases
 Donner le nombre 42 (codé en décimal) en binaire.

Nombre en 42 2 Base
base décimale
21 2
0 10 2
Rest 1 5 2
e
0 2 2
1 1 2
Sens de 0 0
lecture du
résultat 1
(101010)
Numération et codage – Changements de bases
 Que vaut le nombre 0101001 (codé en binaire) en
décimal.

0101001(2) = 1.20 + 0.21 + 0.22 + 1.23 + 0.24 + 1.25 + 0.26

0101001(2) = 1 + 0 + 0 + 8 + 0 + 32 + 0

0101001(2) = 41
Numération et codage – Changements de bases
 Le code hexadécimal est composé de 16 symboles
{0,1,2,3,4,5,6,7,8,9,A,B,C,D,E,F} et correspond à une contraction
d’un nombre binaire par quartet.
 On peut par exemple écrire le nombre précédent :
1011100(2) = 0101 1100(2) = 5C(16)

0101 1100

5C(16)
Numération et codage – Changements de bases

 Pour passer d’un nombre décimal à un nombre exprimé dans une


autre base, on utilise la méthode des divisions successives.
 On divise alors le nombre décimal N(10) par la base B. Le reste de la
division est un digit du résultat

N(10) B
92 16
5 16
Rest
e 12 0
5
Sens de
12 en hexadécimal est
représenté par la lettre
lecture du
C (10 par A, 11 par B, résultat
… 15 par F) (5C)
Numération et codage – Changements de bases
 Donner le nombre 42 (codé en décimal) en hexadécimal.

Nombre en 42 16 Base
base décimale
2 16
10 0
Rest 2
e
Sens de
lecture du
résultat
(2A)

10 en hexadécimal est représenté


par la lettre A (11 par B, 12 par C,
… 15 par F)
Numération et codage – Changements de bases
 Que vaut le nombre 3C (codé en hexadécimal) en
décimal.

3C(16) = 12.160 + 3.161

3C(16) = 12 + 48

3C(2) = 60
Numération et codage – Les différents codes
 Pour représenter un nombre (ou des caractères) on utilise
différents symboles dont l’ensemble est appelé un code.
 Alors une correspondance entre les symboles et la grandeur
représentée (on peut par exemple utiliser un tableau ou une table
de correspondance).
 Il existe principalement deux types de codes :
 les codes pondérés : chaque symbole correspond à un poids

(code binaire, hexadécimal, BCD…)


 les codes non pondérés : la position des symboles ne

correspond pas à un poids donné (code GRAY, ASCII, parité….)


 On va alors présenter différents codes qui sont utilisés pour des
raisons diverses en automatique et en informatique.
 Le code binaire (déjà vu précédemment)
 Le binaire réfléchi
 Le binaire codé décimal (BCD)
Numération et codage – Les différents codes
 Le code GRAY est aussi appelé binaire réfléchi. Son principe est simple :
entre deux valeurs successives il n’y a qu’un seul BIT qui change.
Numération et codage – Code BCD

 Le code BCD (Binary Coded Decimal) ou DCB (Décimal Codé


Binaire) en français est très utilisé dans les affichages.
 En effet, les traitements numériques sont en binaire et cette
représentation est plus commode pour passer rapidement en
décimal.
Ex : 542(10) = (0101 0100 0010) (2)

542(10)

0101 0100 0010


OPERATEURS LOGIQUES

Définition :

On appelle OPERATEUR LOGIQUE un opérateur mathématique (mis à


jour par le mathématicien Georges BOOLE 1815-1864) qui permet de lier
des variables binaires en vue de décrire avec plus de précision un
problème. En principe il n'existe que 3 opérateurs de base :

•ET
•OU
•NON

Grâce à ces trois opérateurs il est possible de décrire un problème


simple sous forme d'équation.
Fonctions logique de base

 Fonction ET

e1
e2 & S

 Pour que la sortie soit à 1 : e1 e2 S

Il faut que e1 ET e2 soient à 1 0 0 0

 Pour que la sortie soit à 0 : 0 1 0


Il suffit qu’une entrée soit à 0 1 0 0

 La fonction réagit au niveau 0 1 1 1

S = e1 . e2
Fonctions logique de base

 Fonction NON-ET (NAND)

e1
e2 & S

 Pour que la sortie soit à 0 :


e1 e2 S
Il faut que e1 ET e2 soient à 1 1
0 0
 Pour que la sortie soit à 1 : 0 1 1
Il suffit qu’une entrée soit à 0 1 0 1
1 1 0
 La fonction réagit au niveau 0

S = e1 . e2
Fonctions logique de base

 Fonction OU

e1
e2 >1 S

 Pour que la sortie soit à 1 :


Il suffit qu’une entrée e1 OU e2 e1 e2 S
soit à 1 0 0 0
 Pour que la sortie soit à 0 : 0 1 1

Il faut que toutes les entrées 1 0 1


soient à 0 1 1 1

 La fonction réagit au niveau 1


S = e1 + e2
Fonctions logique de base

 Fonction NON-OU (NOR)

e1
e2 >1 S
 Pour que la sortie soit à 0 :
Il suffit qu’une entrée e1 OU e2 e1 e2 S
soit à 1 1
0 0
 Pour que la sortie soit à 1 : 0 1 0

Il faut que toutes les entrées 1 0 0


soient à 0 1 1 0
 La fonction réagit au niveau 1
S = e1 + e2
Fonctions logique de base

 Fonction OU Exclusif

e1
e2 =1 S
 Pour que la sortie soit à 1 :
Il faut que e1 OU e2 soit à 1
e1 e2 S
Mais pas les 2
0 0 0
 Pour que la sortie soit à 0 : 0 1 1

Il faut que les entrées 1 0 1


soient au même niveau logique 1 1 0

S = e1 + e2 S = a.b + a.b
Fonctions logique de base
 Fonction NOR Exclusif

e1
e2 =1 S
 Pour que la sortie soit à 0 :
Il faut que e1 OU e2 soit à 1 e1 e2 S
Mais pas les 2
0 0 1
 Pour que la sortie soit à 1 : 0 1 0

Il faut que les entrées 1 0 0


soient au même niveau logique 1 1 1

S = e1 + e2
Algèbre logique

 Boole, George (1815-1864), mathématicien et


logicien anglais.
 Il décrit un système algébrique qui sera plus
tard connu sous le nom d’algèbre booléenne.
Dans ce système, les propositions logiques sont
indiquées par des symboles et peuvent être
exécutées par des opérateurs mathématiques
abstraits qui correspondent aux lois de la
logique.
Algèbre logique

 Relations particulières

a.b=b.a a+0=a a.0=0

a+b=b+a a+a=a a.a=a

a+(b+c)=(a+b)+c a+1=1 a.1=a


=b+(a+c)
a(b+c)=a.b+a.c a+a=1 a.a=0

a+ab=a+b
Algèbre logique

 Théorème de de Morgan

a.b=a+b

a+b=a.b

Application principale :
Transformation d’une somme en produit et inversement
Algèbre logique

 Exemple d’application :

Recherche d’équation
a
b b.c >1 a + b.c

c & & S = c.(a + b.c)

Simplification : S = a.c + b.c.c


S = a.c + b.c
S = c (a + b) S = c (a + b)
Algèbre logique
 Exemple d’application :
création d’un logigramme

Equation logique de départ : S = ( a + b.c ).d

a a
b
& b.c >1 a + b.c
S

d
c
d &

Règle de construction : Toujours partir de la sortie, rechercher


l’opérateur logique qui sépare l’équation
Tableau de karnaugh
 La réduction, pour une même expression, du nombre
d'opérateurs et/ou du nombre de variables exprimées, 
conduit à 
une écriture simplifiée de cette expression. 
Tableau de karnaugh
la simplification par le tableau de Karnaugh se fait par:

 Regrouper les valeurs de S égales à 1 dans des rectangles


ayant comme nombre de cases une puissance de 2 (16, 8, 4, 2 ou 1
cases);
 Les groupes formés doivent être les moins nombreux possibles,
mais ils doivent englober tous les 1 a intérêt à dessiner des rectangles
les plus grands possibles.
Tableau de karnaugh
 CONSTRUCTION DU TABLEAU DE KARNAUGH
 Tableau à 3 variables
Tableau de karnaugh
 CONSTRUCTION DU TABLEAU DE KARNAUGH
 Tableau à 4 variables
Tableau de karnaugh
 Exemples
Tableau de karnaugh
 Exemples
Tableau de karnaugh
 Exercice:
1. Simplifiez la fonction suivante en utilisant le tableau de karnaugh :
2. Donnez le logigramme de la fonction.
Tableau de karnaugh
 Solution:

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