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Etude de performance et amélioration de l'efficacité d'une machine

frigorifique à adsorption pour des applications dans la climatisation


de confort
G3EI55: chauffage et climatisation

Réalisé par:
• AKRIM Ouissal
• BENNOUNA Wissal Encadré par:
• EL AOUNI Nada Mr. KHOUYA Ahmad
• NAJAH Hind
• ZGHARI Safae
Plan
01 Introduction et principe de l’adsorption

02 Etude de fonctionnement

La performance de la machine
03
frigorifique à adsorption

04 Exemples de climatisation
Introduction
Actuellement, la technologie nous offre une variété de moyens permettant d’obtenir le
froid. Ainsi, de nombreux scientifiques et écologistes se prononcent donc pour une
technologie capable d’assurer le futur écologique de notre planète. La disponibilité et la
gratuité de l’énergie solaire, d’une part, et la protection de l’environnement, d’autre part
pourraient rendre les machines à adsorption de plus en plus compétitives dans le
marché relatif à cette industrie. De nombreuses études théoriques ont montré la
faisabilité de ce genre de machines dans le climat marocain, notamment dans les zones
ensoleillées. Ces éventuels appareils pourraient répondre aux besoins des utilisateurs
dans plusieurs domaines d’applications du froid : ménages, petites et moyennes
entreprises, dépôts de conservation des produits alimentaires et médicaux.

Le Maroc dispose d’un gisement solaire important, 30% du territoire reçoit


annuellement plus de 2000 KWh par m2 . En effet, il est intéressant d’exploiter
cette ressource naturelle dans le domaine de la production de froid surtout dans les
zones rurales isolés. C’est dans ce concept que se situe notre travail dont le sujet est
Etude de performance et amélioration de l'efficacité d'une machine frigorifique à
adsorption pour des applications dans la climatisation de confort.
Phénomène d’adsorption :
L’adsorption est un phénomène qui apparaît lors d’un équilibre entre un gaz
et un solide. Les molécules d’un fluide (gaz ou liquide) appelé adsorbat ou
fluide frigorigène, se fixent sur la surface d’un solide appelé un adsorbant.
Le terme surface du solide correspond à la totalité des surfaces externes
engendrées par le réseau de pores et cavités à l’intérieur de l’absorbant. On
distingue deux types d’adsorption, chimique ou physique selon la nature de
la fixation des molécules de gaz et leurs énergies mises en jeu. Dans le cas
de l’adsorption chimique, la fixation des molécules d’adsorbat sur la surface
d’adsorbant se fait par des liaisons chimiques fortes dont l’énergie de liaison
est assez grande de l’ordre de 50 à 400 kJ/mole. Alors que pour l’adsorption
physique est un processus qui résulte de liaisons physiques plus faibles,
avec des énergies d’interaction de l’ordre 20 KJ/mole. Cette fixation des
molécules du fluide sur la surface du solide se fait essentiellement à l’aide
de forces de Van der Waals. Ainsi, l’adsorption physique est parfaitement
réversible c’est-à-dire que les molécules adsorbées peuvent être facilement
désorbées en augmentant la température. Du point de vue
thermodynamique, l’adsorption physique est considérée comme une
transformation d’état du fluide d’une phase gazeuse à une phase adsorbée.
Cette transformation s’effectue à pression et température constante.
Principe de la machine à adsorption
 :
 L'adsorption est un processus physico-chimique dans lequel une quantité relativement faible
d'une espèce entre / s'attache à une autre espèce d'une quantité relativement plus grande. En
revanche, quand une petite quantité d'un matériau est attachée uniquement à la extérieure de
l'autre matériau, on l'appelle, "adsorption."
 Le principe consiste à pulvériser de l’eau en fines gouttelettes dans un récipient sous vide. Du
fait de la basse pression, l’eau s’évapore. Pour cela elle a besoin d’une certaine quantité de
chaleur qui est extraite de l’eau à rafraîchir, circulant dans un circuit à travers le récipient.
 Outre , ce système ne peut fonctionner très longtemps : rapidement, le récipient sous vide sera
saturé de vapeur d’eau, et l’eau dispersée ne s’évaporera plus. Il faut donc un moyen pour
maintenir ou recréer le vide dans le récipient !
 C’est là qu’intervient le sorbant. C’est un solide poreux, on parle alors d’adsorbant. Il “boit” la
vapeur d’eau contenue dans l’ambiance, et la retient. Au fur et à mesure qu’il adsorbe de la
vapeur, sa capacité d’adsorption diminue jusqu’à être nulle, à saturation. Le sorbant est alors
chauffé à une certaine température et “rend” la vapeur d’eau. Il récupère alors toutes ses
propriétés d’adsorption.
Principe de la machine à adsorption
 :
Le choix du couple adsorbant-adsorbat se fait en fonction des niveaux de tempéraure de l'utilisation
frigorifique envisagée ( réfrigération, climatisation, pompe à chaleur ou stockage d'énergie). Pour une
application donnée, le choix du couple solide-gaz repose essentiellement sur le cycle
thermodynamiques de fonctionnement du système.

Critères de choix du couple solide-gaz

Choix du solide adsorbant : Choix du fluide frigorigène:


La capacité d'adsorption doit être plus Choix technique et de sécurité:
Le choix de l'adsorbat est fait de sorte qu'il le choix technique doit prendre en considération:
élevée à la basse température et à la doit: - la stabilité chimique du couple surtout à haute
pression d'équilibre dans - avoir une forte chaleur latente de
l'évaporateur ;et faible à la élevée du température de fonctionnement.
vaporisation, - la corrosion qui peut être due à la réactivité du
cycle associée à la pression d'équilibre - être facilement adsorbable à basse
dans le condenseur. couple avec les matériaux des composants et de
température et plus difficilement canalisations de la machine.
adsorbable à haute température. - la solidification du frigorigène à basse température.
Dans le choix de sécurité:
- la toxicité des fluides et l'inflammabilité des
matériaux utilisés.
Etude de fonctionnement
Machine frigorifique à adsorption
Fonctionnement de la machine frigorifique à adsorption

Le fonctionnement d'une machine frigorifique


à adsorption se décompose en deux phases:
- Phase de régénération - condensation.
- Phase d'adsorption - évaporation.
Le système fonctionne en régime transitoire
et se compose :
- D'un générateur
- D’un adsorbeur dans lequel est placé
l'adsorbant.
- D'un condenseur où se produit la
condensation de la vapeur provenant
du générateur.
- D'un échangeur, qui permet la
récupération par un fluide caloporteur
des calories mises enjeu au cours de la
condensation, et d'un évaporateur.
Le cycle thermodynamique de fonctionnement du système
• Pendant la première phase du cycle,
le générateur G contenant le couple
d'adsorbant et d'adsorbat est chauffé
jusqu'à une température limite de
désorption Tg.
• L'adsorbat s'évapore et se condense
dans le condenseur C à la
température Tc correspondant à la
pression de saturation de l'adsorbat.
• Dans la seconde phase du cycle,
l'adsorbat est mis en communication
avec l'évaporateur E et l'adsorbeur A,
maintenu à une température Ta.
• Une évaporation partielle de
l'adsorbait abaisse l\ la température
de celui-ci de Tc à Te, puis
l'évaporation se poursuit sous l'effet
conjugué de la chaleur extraite à
l'évaporateur et de l'adsorption des
vapeurs par l'adsorbeur.
Description théorique du cycle intermittent:

Nous avons quatre transformations différentes au cours


desquelles le couple s'échauffe (1-2 et 2-3), puis se
refroidit (3-4 et 4-1). Pendant toutes les transformations,
le générateur est couplé thermiquement avec l'extérieur .
 Transformation 1-2 : chauffage isostèrique
 Transformation 2-3 : Le chauffage du générateur et la
désorption des vapeurs continuent, ce qui permet la
condensation.
 Transformation 3-4 : refroidissement isostérique
 Transformation 4-1 : Le générateur continue d'être
refroidi. La phase d'adsorption-évaporation se termine
à l'équilibre au point 1, déterminé par Ta et P;
Bilan calorifique du cycle :
Le bilan calorifique du cycle s'écrit:

Le coefficient de performance intrinsèque


du système est donné par la relation :
Avantages des machines à adsorption

• Robustesse
• Aucun danger de cristallisation, et donc, pas de
contrainte sur la température intermédiaire de
refroidissement
• Il n’y a pas de pompe à solution ; les consommations
électriques sont donc particulièrement réduites
• La température requise au générateur est
généralement plus faible
Inconvénients des machines à adsorption

• Taille et poids élevés (mais il existe cependant un


potentiel important d’amélioration au niveau des
échangeurs dans les compartiments d’adsorption,
et donc de réduction de poids et de volume pour
les futures générations de machines à adsorption).

• Coefficient de performance est plus faible (de


l’ordre de 0,4 à 0,6).
Différentes technologies d’adsorption disponibles

• Les systèmes disponibles sur le marché utilisent l’eau comme


réfrigérant et le silicagel comme adsorbant. Mais récemment,
quelques constructeurs préfèrent utiliser du zéolithe comme solution
alternative au silicagel. Ainsi, ces deux technologies sont maintenant
disponibles.

silicagel zéolithe
Différentes technologies d’adsorption disponibles

• Actuellement, seuls quelques fabricants


asiatiques et européens produisent des
machines à adsorption. Les deux
acteurs historiques étaient Japonais,
mais récemment un fabricant Allemand
est entré sur le marché. Avec une
température de source chaude
d’environ 80°C, ces systèmes obtiennent
des COP d’environ 0,6 mais peuvent
fonctionner jusqu’à des températures
d’environ 60°C. La capacité frigorifique
de ces machines va de 7 kW à 500 kW.
Coefficient de performance-froid

• Une machine frigorifique est énergétiquement efficace si elle


demande peu d’énergie pour fournir une puissance frigorifique
donnée.
Coefficient de performance-froid

• On évalue son efficacité par le calcul du COP (coefficient de


performance) : rapport entre la puissance frigorifique produite et la puissance
fournie au compresseur.
• Dans le cas d’une machine frigorifique traditionnelle, la puissance fournie est
électrique. Le COP d’une telle machine peut atteindre la valeur de 3, voire
plus.
• Dans le cas d’une machine frigorifique à absorption, le COP réel tourne autour
de 0.7; celui d’une machine à adsorption varie entre 0.5 et 0.6.

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